la gazette officielle - Gazette Officielle du Tourisme
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LA GAZETTE OFFICIELLE DU API 7 mars 2012 – N° 2152 62e ANNÉE • Stratégie PETIT PARIS (RE)DEVIENDRA GRAND... Rn2d : une vision prospective ..................................................... 2 Entretien exclusif avec Jean-Pierre Serra, président du Rn2d Le conseiller d’État Daniel Janicot, président de l’Agence pour la Vallée de la culture (projet du conseil général des Hauts-de-Seine), a rendu public le 9 février son rapport sur « la dimension culturelle du Grand Paris » commandé en janvier 2011 par le président de la République. Le haut-fonctionnaire liste les nombreux atouts de la métropole francilienne : à la fois « capitale festivalière internationale » et « destination touristique mondiale incontournable », elle propose une offre culturelle très riche (musées, patrimoine, salles de spectacle) et bien répartie géographiquement entre Paris et la banlieue. Environ trois cents personnalités issues du monde politique, associatif, institutionnel et artistique ont été consultées par Daniel Janicot pour cette mission qui visait à s’interroger sur la façon de « faire du Grand Paris l’une des plus importantes métropoles culturelles du monde ». ■ Publication hebdomadaire – 6 € SOMMAIRE ACTUALITÉ Mais aujourd’hui « Paris se recroqueville et semble fatiguée », elle apparaît incapable de recréer de la diversité, du lien social entre ses habitants, et fait fuir les « investisseurs d’avenir », mais aussi les artistes. Quant aux jeunes, ils quittent cette ville « invivable », trop chère et bureaucratique. Pour que la métropole francilienne incarne un modèle de « ville-monde », « créative », « numérique » et « partagée », le rapport avance une trentaine de propositions. Il préconise notamment la mise en place de structures de gouvernance technique et artistique, sous la forme d’une agence pour le développement culturel du Grand Paris, et prône le développement d’un Grand Paris « laboratoire de nouvelle modernité culturelle » et « modèle de ville numérique ». Mais plutôt que d’aller chercher des modèles du côté de New York, Berlin ou Pékin, le rapport suggère de regarder les métropoles régionales françaises comme Lyon, Nantes, Lille, Toulouse qui sont « à la pointe de l’innovation ». Il recommande également de mettre en place « un observatoire culturel du Grand Paris » et de « créer, à l’instar de Londres, un office de tourisme du Grand Paris unique en fusionnant les structures existantes ». TOURISME • Tourisme culturel Arts et traditions populaires : une culture vivante ......................... 4 Le folklore, ensemble des traditions collectives émanant d’un peuple et transmises entre générations, participe à la mise en valeur des identités et du patrimoine. Ces arts et traditions populaires, dotés d’une connotation passéiste en France, représentent une vitrine culturelle nationale dans certains pays • Territoires Ici et là : les initiatives en région ................................................ 7 • Actualité – Réglementation – Journal Officiel..... 8 – Action publique : transports (dessertes de Lille et Calais de la liaison Eurostar Bruxelles-Londres) ; prévention des risques (après-Xynthia) – Jurisprudence : charte d’un parc naturel – Le tourisme en questions : nouvelles normes de classement des offices de tourisme • Annonces .......................................................................... 12 • Le tourisme en actions (valeurs boursières) ................. 13 • Brèves ................................................................................ 14 • Perspectives .................................................................... 16 – Record de fréquentation à Paris en 2011 Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • M. di Bona A-M Ciolfi H. Coursaget M. De Block D. Debaye Ph. Fabry E. Four-Merlin Ch. Gravier D. Green M. Guérard D. Janicot M. Lamour Th. Mariani A. Popof J-F Proux J.-L. Riazuelo M. Schurch A. Seban J-P Serra X. Soupizet • • • • • Aquitaine Ardennes Atout France Avignon Bas-Bugey • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Cambrai CDT Dordogne Centre Centre Pompidou mobile Charente Charente-Maritime CIOFF Coach Omnium Confolens CRTA Deux-Alpes DGCRRF Direccte Centre Direccte Pays de la Loire Drôme Fédération nationale du folklore français FEMS Festival Arts et traditions populaires du monde Festival Cultures et traditions du monde Festival des cultures du monde • Grand Paris • Fête de la gastronomie • IGN • Isère • Iter Vitis • « Jardins, Jardin » • Kendalc’h • L’Alpe du Grand Serre • La Bergerie nationale de Rambouillet • La Route « officielle » des Vins de Provence • Les Sacres du folklore • Limousin • Logis d’Aquitaine • Loir-et-Cher • Lyon • Marne • Marseille-Provence 2013 • Météo France • Montoire • Nord - Pas-de-Calais • Normandie • OT Fontenay-le-Comte • OT Montreuil RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS : • Belfort Tourisme (90) • Communauté de Communes du Laonnois (02) • Office de Tourisme du Lac du Der (51) • • • • OT Vannes OTC Paris Paca Parc naturel marin des Glorieuses • Paris • Pays de la Loire • Pays Voironnais • PNR Chartreuse • PNR massif des Bauges • Provence • Reims • Rhône-Alpes • Rn2d • Romans • Salon du golf • Salon mondial du tourisme • Sem VFD • « Val de Loire » • Var • Vendée • Viarhôna • Villard-de-Lans ▲ stratégie N° 2152 – 7 mars 2012 Rn2d : une vision prospective Rn2d, Réseau national des destinations départementales, fait des propositions aux présidentiables pour que le tourisme retrouve, dans les débats politiques nationaux, une place à la hauteur de son impact dans l’économie. Entretien exclusif avec Jean-Pierre Serra, président du Rn2d. GOT : Rn2d se mobilise pour porter le tourisme au premier plan de la campagne présidentielle… Jean-Pierre Serra : Rn2d a ouvert une plate-forme de réflexion nationale comportant douze propositions clés pour promouvoir un tourisme compétitif, équitable et structuré à l’échelle territoriale. Il s’agit de permettre à la France de maintenir sa place de première destination touristique mondiale et de reconquérir celle de leader en termes de recettes. En réalité, « tout est tourisme » puisque cette activité transversale signifie création de valeur et de lien social, maintien des activités et de la vie sur les territoires. Rn2d a mis en cohérence les idées recueillies sur le terrain au travers d’une concertation de réseau, et les a centralisées dans une plaquette adressée à Jean-Luc Mélanchon, Éva Joly, François Hollande, Nicolas Sarkozy, François Bayrou et Marine Le Pen, en leur demandant de répondre par oui ou par non aux douze propositions destinées à faire prendre conscience de l’importance du tourisme. Depuis le 27 février, le blog dédié www.preparonsletourismede demain.com recueille les témoignages et réactions et mobilise les acteurs du tourisme autour de cet enjeu majeur de l’économie. Le 13 mars 2012, Rn2d interpellera les candidats dans une pleine page du Monde. GOT : Comment renforcer la prise en compte du tourisme par l’État ? J.-P. S. : Rn2d souhaite la création d’un ministère du tourisme rattaché au Premier ministre et pilotant un fonds d’intervention 2 touristique affecté à des projets d’envergure nationale. Ce ministère serait adossé à une délégation interministérielle qui identifierait, dans chaque ministère, les fonds affectés à la création d’équipements structurants ou de projets d’envergure nationale qui peuvent avoir un caractère ou un impact touristique. Cette délégation interministérielle permettrait d’interconnecter les interventions de tous les ministères et de coordonner ces fonds d’État autour de projets de tourisme et de loisirs d’envergure. Des destinations vecteurs d’image GOT : Comment mettre en place une nouvelle gouvernance touristique entre les territoires et l’État ? J.-P. S. : L’État doit élaborer et mettre en œuvre une stratégie touristique partagée, sous forme conventionnelle, avec les destinations qui ont construit l’image de la France (Paris, Côte d’Azur, Bretagne, Alpes, Alsace, Provence, Bourgogne, Picardie, Normandie, Savoies, Beaujolais…). Le plan stratégique national du tourisme français serait adossé à ces grandes destinations qui déclineraient la stratégie de développement et de promotion touristique nationale. Par ailleurs, Rn2d propose la création d’un conseil supérieur des territoires qui sélectionnerait ces destinations compétitives (au sens « client » du terme) en fonction de leur pertinence nationale et internationale et qui lancerait des appels à projets de destina- tions. Il participerait à l’élaboration de la stratégie touristique et à la gouvernance de l’agence nationale de développement touristique, garantissant ainsi la prise en compte des stratégies locales dans la politique nationale. Ce conseil serait composé d’une trentaine de représentants de tous les échelons territoriaux (régions, départements, métropoles). Il aurait comme pendant un conseil des professionnels (hébergeurs, prestataires d’activités, agents de voyages…). Il serait aux côtés de l’État pour bâtir la stratégie de développement touristique nationale et la mettre en œuvre, avec des contrats d’objectifs entre l’État et les partenaires territoriaux. Le conseil supérieur des territoires fixerait la lettre de mission de l’agence nationale de développement touristique dont le périmètre d’action, les financements et la gouvernance devraient être revus pour s’adapter aux nouveaux enjeux du secteur. Par ailleurs, il faut laisser aux échelons territoriaux la liberté de contractualiser entre eux pour valoriser une destination lisible reconnue par les clients. GOT : Comment développer de nouveaux financements pour l’action publique ? J.-P. S. : Il faut étendre l’assiette de la taxe de séjour (ou taxe touristique), la redéfinir ainsi que son champ d’application, son mode de perception, son affectation et sa répartition. Pour consolider sa perception, il est indispensable que le classement de tous les hébergements soit obligatoire. L’État pourrait rechercher de nouvelles ressources sur les activités en lien avec le tourisme de passage La Gazette Officielle du Tourisme (sociétés d’autoroutes…). Le principe de financements croisés entre les signataires des contrats de destination et les professionnels pourrait être envisagé pour financer la promotion à l’international. Rechercher des partenariats pertinents GOT : Vous préconisez des modèles de coopération inter-territoires… J.-P. S. : Il faut assurer la cohérence entre les politiques locales, s’engager dans une obligation de coopération et de répartition des responsabilités et des ressources, avec signature obligatoire de conventions d’objectifs entre l’État et les destinations touristiques. Rn2d s’inscrit dans un principe de liberté d’organisation pour que les structures locales puissent choisir en concertation le modèle de coopération le plus adapté à leur contexte, garant d’une efficacité et organisé autour des territoires de destination. Il convient d’établir des schémas de développement et d’organisation synchronisés, concertés et validés (région, département, métropole, intercommunalité) constituant l’un des volets des futurs schémas d’organisation et de mutualisation prévus dans la loi de réforme des collectivités territoriales. Ces schémas, qui régiront les modalités de mise en œuvre des compétences et de prise en charge des missions, devront prendre en compte les destinations définies par le conseil supérieur des territoires. GOT : Comment reconquérir la place de 1re destination mondiale ? J.-P. S. : En capitalisant, par exemple, sur les principaux marchés émetteurs et en ciblant les marchés émergents à forte contribution (Chine, Brésil, Russie, Inde…). Il faut mettre en œuvre la marque France de manière innovante et ambitieuse au travers d’un plan de communication autour d’une marque appropriée et portée par tous les secteurs La Gazette Officielle du Tourisme d’activités, notamment l’agroalimentaire. GOT : Comment promouvoir l’innovation et la R&D ? J.-P. S. : Nous préconisons d’initier des démarches transversales de type clusters afin de favoriser l’émergence de projets et de collaborations nouvelles. Il s’agirait de réunir des acteurs d’univers différents (industrie, agriculture, immobilier…) conservant leur spécificité, mais fonctionnant en réseau au service d’une cause commune. La création d’un fonds dédié aux PME/TPE au sein du groupement CDC-Oseo pour financer l’innovation touristique aurait un impact fort en matière d’équipements, d’investissements structurants et de promotion. Et pourquoi ne pas créer des fonds d’investissement touristique à l’échelon régional (capitaux publics et privés) en remobilisant l’épargne locale ? Ce repositionnement de l’épargne dite de participation ou d’investissement, dans une logique d’aménagement du territoire et de création d’emplois, ferait des habitants des contributeurs au développement de leur destination et des ambassadeurs de leur région. Ce dispositif pourrait être complété par l’élargissement du champ d’action de la Fondation du Patrimoine pour faciliter la levée de fonds de soutien à des projets définis par le conseil supérieur des territoires. Sans oublier de revoir la politique de défiscalisation pour ne pas créer de futures friches touristiques. En effet, dans certains cas, les avantages fiscaux ont permis de porter un immobilier touristique sans lendemain, devenu obsolète et qui a dénaturé des destinations. GOT : Comment consolider la connaissance statistique et la veille ? J.-P. S. : L’une des raisons pour lesquelles le tourisme est si peu reconnu est qu’il n’est pas capable de chiffrer sa participation réelle à l’économie nationale. Rn2d préconise la consolidation de la connaissance statistique et la veille concurrentielle, car le manque d’indicateurs macro-économiques ralentit ou bloque l’action publique et l’investissement privé. Il est nécessaire de repenser radicalement l’observation et obtenir, notamment, de nouvelles statistiques incluant les loisirs et les clientèles de proximité. Nous devons définir une batterie d’indicateurs, les process pour les alimenter et les pérenniser et les financements nécessaires. Si dans certains cas, il faut mener des études régulières, la participation à leur financement doit être obligatoire pour tous les échelons territoriaux puisque les données recueillies permettront de piloter les politiques locales. GOT : Vous souhaitez faire du tourisme un modèle de développement durable… J.-P. S. : Le tourisme doit s’imposer comme un vecteur de développement durable des territoires et servir d’exemple aux autres secteurs. Il ne faut pas dénaturer les sites qui constituent notre fonds de commerce. Tous les projets doivent être examinés objectivement à travers les trois prismes « people, planet, profit » afin d’établir un équilibre entre les trois axes. Une politique d’accueil et d’aménagement des sites touristiques sensibles doit être mise en place, avec détermination des seuils acceptables pour les milieux et la biodiversité, fixation de quotas et fermeture de certains sites lorsque ces quotas sont atteints. Par ailleurs, il faut créer une agence nationale de l’emploi saisonnier avec une bourse centralisant les emplois disponibles, et imposer la mobilité pour dynamiser, par exemple, les échanges de maind’œuvre entre montagne et littoral ou entre milieu rural et littoral. ■ Rn2d Tél. : 01 44 11 10 20 www.preparonsletourismede demain.com 3 ▲ stratégie N° 2152 – 7 mars 2012 ▲ tourisme culturel N° 2152 – 7 mars 2012 Arts et traditions populaires : une culture vivante Le folklore, ensemble des productions collectives émanant d’un peuple et transmises entre générations, participe à la mise en valeur des identités et du patrimoine. Ces arts et traditions populaires, dotés d’une connotation passéiste en France, représentent une vitrine culturelle nationale dans certains pays. Kendalc’h : promouvoir la culture bretonne La Confédération culturelle bretonne Kendalc’h, qui fait partie des membres associés du Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’art traditionnel (CIOFF), rassemble une trentaine de chorales de langue bretonne et 150 groupes de danse (15 000 adhérents). Créée en 1950, elle fédère des cercles celtiques et des ateliers de danse et est devenue la référence pour la danse traditionnelle en Bretagne. Elle maintient, transmet et favorise la création scénique qui vient enrichir une tradition vivante, et défend une culture populaire accessible à tous en s’appuyant sur une dynamique bénévole for te. Kendalc’h signe une convention pluriannuelle avec le conseil régional de Bretagne qui soutient la diffusion de la culture bretonne. « Nos champs d’action sont la formation, notamment vers la jeunesse, la musique et le chant traditionnels, la scène et les arts de la rue, explique son directeur Mathieu Lamour. Nous sommes spécialisés dans le domaine de la danse, du spectacle et du costume. Notre objectif est de faciliter le dialogue parfois compliqué entre culture vivante, folklore et tourisme. En France, le mot folklore a une connotation péjorative, alors qu’en Angleterre, il revêt un sens noble. En France, on utilise plus volontiers les termes “culture, arts et traditions populaires” qui recouvrent la gastronomie, la littérature, la langue, le chant, la 4 danse et la musique. Les Bretons ont compris qu’une culture qui se fige est une culture qui se meurt. Le costume traditionnel, dont la richesse constitue un attrait touristique, peut paraître passéiste à certains. Mais il faut savoir qu’on peut danser breton sans costume traditionnel. Une tradition vivante Les fêtes folkloriques ont démarré au tournant du XIXe et du XXe siècle, avec l’arrivée du train et des touristes, organisées par des notables urbains souvent déconnectés de la pratique populaire. La Bretagne compte actuellement une centaine de fêtes et festivals traditionnels, très fréquentés par les touristes entre le 14 juillet et le 15 août. La plupart des festivals bretons ont un volet créatif et recherchent de nouvelles propositions scéniques. Ainsi, en 2011, en partenariat avec le CRT Bretagne, nous avons organisé le concours photo “Objectif trad” en demandant aux touristes de porter un regard neuf sur les traditions populaires ; les clichés ont ensuite fait l’objet d’une exposition itinérante. En Bretagne, 40 % des danseurs de groupes adultes sont passés par un cercle enfants (250 cercles en région). Certains groupes enfants se réunissent par département une fois par an pour présenter leur spectacle de l’année ; ainsi, à Guingamp, le 1er dimanche de juillet, mille enfants de groupes bretons se rassemblent autour d’activités. Notre projet culturel privilégie la formation des jeunes et celle des enca- drants qui interviennent en milieu scolaire. Des générations de collecteurs ont travaillé pour Kendalc’h, sur le terrain, pour recueillir la tradition dansée, ainsi que le chant, la musique, les informations sur le costume et les occasions de pratique. La mission de collectage se poursuit. Les langues bretonnes sont valorisées dans nos publications, dans nos stages et nous organisons un championnat annuel de danse bretonne. Il ne s’agit pas de figer notre culture, mais de garder sa spécificité. » Confolens : la référence Le Festival de Confolens « Arts et traditions populaires du monde », plaque-tournante des festivals de folklore, a été créé en 1957 pour inciter la clientèle de passage à s’arrêter. La 55e édition (du 9 au 15 août 2012) accueillera douze pays. Confolens (3 000 habitants, Charente) reçoit 450 à 550 artistes sur une semaine pour plus de 100 000 visiteurs dont 27 000 payants (Limousin, Poitou-Charentes, Vendée, région parisienne, Angleterre, Pays-Bas, Allemagne). « Le taux de fidélisation du public est important, précise le président Xavier Soupizet. Pour diversifier la clientèle, nous proposons également deux concerts et une bodega avec animations. Le festival privilégie la fraternité entre les groupes et avec le public. En 2012, par exemple, Israël et la Palestine partageront la même scène. Les artistes sont hébergés dans des établissements scolaires et prennent leurs repas ensemble. Dans leur pays, les La Gazette Officielle du Tourisme arts et traditions populaires constituent une vitrine nationale. Les artistes que nous accueillons font souvent partie de ballets nationaux et préparent un avenir de danseurs professionnels. Le festival met des moyens techniques modernes au service des arts et traditions populaires (chapiteau de 3 000 places, son et lumière). Les deux permanents sont entourés de 350 bénévoles (de 12 ans à 83 ans). Chaque groupe est accompagné par deux jeunes délégués du festival dès son arrivée en France, sur le festival lui-même et en tournée. Nos bénévoles comptent 71 jeunes de moins de 18 ans. La billetterie est assurée par le festival (vente en ligne, sur place, auprès des autocaristes et des associations). Le budget de 1 M€ est financé à 25 % par des subventions (conseil régional Poitou-Charentes, conseil général, commune, communauté de communes du Confolentais) et à 75 % en autofinancement. Les trois quarts des recettes proviennent du festival et un quart des tournées mises en place avec trois autres festivals en France, en Espagne, en Suisse, en Italie, en Belgique et au Luxembourg. Nous produisons également des spectacles à la demande pendant l’année. Le festival a un impact économique local important (transports, boissons, restauration, location du matériel, hébergements…). Le budget son et lumière, par exemple, est de 100 000 € et la communication également. L’événement, qui génère des séjours, bénéficiera en 2012 de la démarche d’évaluation des retombées économiques des festivals menée par le conseil général de Charente. » Montoire : favoriser la rencontre En 1973, la première édition du Festival de folklore européen de Montoire (4 500 habitants) a accueilli quatre groupes étran- La Gazette Officielle du Tourisme gers. « Aujourd’hui, raconte son président fondateur Jean-François Proux, le Festival des cultures du monde (40e édition du 8 au 15 août 2012) a la double mission de présenter au public les cultures du monde par les danses, chants et musiques traditionnels, et de créer des contacts et des échanges entre public et danseurs et entre les groupes euxmêmes. Un bénévolat fondamental Le festival c’est une équipe de 120 bénévoles, une secrétaire générale permanente, un chapiteau de toile pouvant accueillir 2 000 personnes, une dizaine de groupes des cinq continents dont quatre à cinq en tournées longues (4 à 8 semaines) qui permettent à une trentaine de villes et de festivals de pouvoir bénéficier d’ensembles de qualité dans des conditions privilégiées. Ces 300 artistes sont logés, pendant dix jours, dans des lycées et des collèges. Ce sont des spectacles chaque soir sous le chapiteau, des expositions, des conférences animées, des ateliers de découverte de danses, d’instruments ou de costumes, des repas typiques en musique avec cuisine du pays, de l’artisanat, des animations de rue et des émissions radio ouver- tes au public. Les repas sont réalisés par les bénévoles et les dîners typiques, chaque soir, par un passionné de cuisine (par ailleurs hébergeur) pour 100 à 110 personnes. L’après-midi du 15 août, les groupes se produisent dans les rues du quartier Marescot. La manifestation attire 15 000 à 18 000 festivaliers payants (40 % du Loir-et-Cher, suivis par la Sarthe, l’Indre-et-Loire, l’Eure-etLoir, le Loiret, la région parisienne). La communication s’effectue dans la presse locale et par affichage sur les abribus scolaires (200 affiches mises en place par le conseil général du Loir-etCher). Le budget d’environ 400 000 €est autofinancé à 97 % par le biais des spectacles et activités (95 % des places sont vendues sur réservation). La Région Centre finance la manifestation à hauteur de 3 %. Le lieu scénique est propriété du festival. L’impact économique sur les hébergements et les commerces est important. Le fait d’appartenir au CIOFF qui dispose de délégués dans 80 pays facilite la programmation, et la notoriété du festival génère de nombreuses propositions. En 2010, le festival a créé un emploi permanent. L’éventail des tâches des bénévoles est très large : préparation des dortoirs groupes, montage du chapiteau, des gradins, des scènes, service en salle CIOFF : un organisme coordinateur • Le Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’art traditionnel (CIOFF) est une ONG internationale en relation formelle de consultation auprès de l’Unesco, qui fédère 250 festivals de folklore dans le monde, avec un délégué dans chacun des 80 pays concernés. • Né en 1970 à l’initiative d’Henri Coursaget, président du Festival de Confolens, le CIOFF facilite la mise en place d’un calendrier des festivals et la sélection des groupes (cahier des charges permettant de labelliser les groupes). Son appui permet de faire des festivals des diffuseurs de la culture populaire et traditionnelle et des manifestations marquées par la qualité de l’accueil, de l’organisation et des choix artistiques. • Il promeut la défense de la paix dans le monde, du patrimoine culturel immatériel et du droit des peuples autochtones en partenariat avec l’Unesco. • Le congrès mondial du CIOFF aura lieu à Paris du 11 au 17 novembre 2012. 5 ▲ tourisme culturel N° 2152 – 7 mars 2012 ▲ tourisme culturel au restaurant des groupes et au restaurant typique dédié au public, son et lumière, guides pour accompagner les troupes pendant leur séjour, communication, boutique d’artisanat du monde, buvette avant les spectacles et à l’entracte, réservation des billets, placement dans le chapiteau, vente de glaces. Les enfants et les adolescents peuvent participer à la vente de programmes (à partir de 7 ans), être présents dans les cuisines (à partir de 12 ans) ou assurer le guidage (à partir de 18 ans). Le festival de Montoire s’implique dans des actions humanitaires conjoncturelles ou structurelles (Équateur, Pérou, Liban, Roumanie…). En mai 1997, dans le prolongement du festival, le musée Musikenfête a ouvert ses portes dans l’ancien collatéral nord de l’église du cloître des Augustins. Ce musée-spectacle consacré aux instruments de musique traditionnels rassemble près de six cents instruments du monde à découvrir en visite guidée. Dans une nef musicale, les visiteurs peuvent jouer sur cinq instruments surdimensionnés et dans le grenier planétaire, les instruments sont classés par aire géographique et on peut écouter les musiques traditionnelles avec casques et vidéos. Le musée propose un espace d’exposition temporaire en accès libre et une boutique d’artisanat du monde. » Reims : un spectacle pour tous Le festival Les Sacres du folklore, créé en 1982, est porté par le groupe folklorique associatif Les Jolivettes (31e édition du 21 au 25 juin 2012). Il attire environ 15 000 spectateurs. Les groupes se produisent en extérieur, sur le parvis de la cathédrale ou sur la place de l’Hôtel de ville (spectacles gratuits) et pour deux ou trois spectacles payants en salle. « Les six ou sept groupes invités prennent leurs repas ensemble, 6 N° 2152 – 7 mars 2012 servis par les bénévoles pour plus de convivialité ; des soirées et des animations leur sont réservées pour leur permettre d’échanger et ils partagent les hébergements (centre de séjour, lycée, Crous, établissement religieux), précise Jean-Luc Riazuelo, directeur du festival. La manifestation est financée en majeure partie par la Ville de Reims (150 000 €), avec une participation du conseil général de la Marne et des mécènes qui apportent un concours en nature. L’équipe d’une vingtaine de bénévoles atteint 80 personnes pendant la manifestation. La communication est assurée par l’affichage, des sachets enveloppant le pain, des tracts, une présence radio, télévision et dans la presse locale et par l’office de tourisme. » Romans : irriguer le territoire Le festival international de folklore Cultures et traditions du monde (35e édition du 30 juin au 8 juillet 2012) est organisé à Romans (Drôme) depuis 1977, par le groupe d’arts et traditions populaires Empi et Riaume (80 ans d’existence), avec l’appui de plus de 350 bénévoles de toute la France. « La tribu festivalière au sens large compte 600 à 700 personnes, dit la présidente AnneMarie Ciolfi. Les artistes sont accueillis dans des hébergements collectifs et dans les familles. L’échange et la convivialité sont les principes de base de la manifestation. Il s’agit de promouvoir les diversités culturelles, les rencontres et le partage entre des groupes des cinq continents et le public au cours de spectacles en plein air, sur Romans et dans les villes voisines (Bourg-de-Péage, Saint-Donat). Le festival concerne également la Drôme nord et l’Ardèche, avec deux week-ends très fréquentés sur Romans (environ 40 000 visiteurs) et des spectacles aux alentours en semaine. Douze groupes seront accueillis cette année. Le festival propose un marché d’artisanat d’art et des vieux métiers. Les spectateurs (dont certains sont fidélisés) viennent de plus en plus loin. La clientèle de campingcaristes qui suit les festivals est en progression. Notre équipe compte une assistante de communication permanente et jusqu’à 300 bénévoles. Le budget d’environ 200 000 € est financé à 25 % par des subventions (Ville, quelques communes), par les entrées et par un club de 96 partenaires privés. Les locaux sont mis à disposition gratuitement par les municipalités. Nous travaillons en partenariat avec l’office de tourisme de Romans, les commerçants, les villes environnantes et le CDT Drôme. Empi et Riaume est un groupe intergénérationnel spécialisé dans la formation en danses, musiques et chants de tradition du Dauphiné et du Vivarais, ainsi que dans la création et la diffusion de spectacles. Il anime des fêtes en salle ou dans la rue. » ■ Porter l’image du folklore « L’objectif de la Fédération nationale du folklore français, créée en 1932, est de promouvoir les arts et traditions populaires par le biais de la danse, du chant et de la musique, précise sa secrétaire générale Martine di Bona. Les groupes (environ 700 adhérents pour 35 groupes) se produisent en France et à l’étranger. Chaque année, nous organisons l’élection de la Payse de France, jeune fille française qui est notre ambassadrice à l’étranger. Nous proposons également des journées de rencontres pour les enfants des groupes provinciaux, avec des jeux et des démonstrations d’instruments, ainsi que des ateliers pour adultes sur l’entretien des costumes et des coiffes. Le folklore permet de renouer avec nos racines et avec la mémoire des provinces. » La Gazette Officielle du Tourisme Ici et là : les initiatives en région Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le dynamisme des territoires en matière de tourisme. Balades urbaines Chaque mois, l’office de tourisme de Montreuil propose des balades urbaines dans sa ville pour des découvertes historiques, gourmandes et artistiques. Il s’agit de rencontres avec des Montreuillois qui aiment leur ville et qui souhaitent parler de son passé et de son renouveau actuel. Deux nouveaux parcours seront présentés en mars : l’un autour du Street Art en compagnie du graffeur Artof Popof et l’autre autour de différents ateliers participant aux Journées des métiers d’art. En avril, le patrimoine montreuillois sera une fois de plus à l’honneur avec l’incontournable visite « Mémoire industrielle ». Programmation Marseille-Provence Plus de 400 événements et 80 expositions sont programmés par les organisateurs de Marseille-Provence 2013. Le premier épisode (janvier à mai), intitulé « MarseilleProvence accueille le monde », propose une succession d’événements dans plusieurs villes de la région. Sont ainsi prévus un parcours d’art contemporain à Aixen-Provence, une fête en soirée dans trois quartiers de Marseille, une immense chasse au trésor et un spectacle pyrotechnique à Arles. De juin à septembre, les visiteurs découvriront la deuxième étape dite « à ciel ouvert » (avec une exposition-phare « Le grand atelier du midi » réunissant plus de 200 toiles de maître de Van Gogh à Bonnard, de Cézanne à Picasso). Enfin, le dernier acte, dit des « Mille visages », rendra hommage aux grandes figures du territoire, de Camus à Le Corbusier. La Gazette Officielle du Tourisme Centre Pompidou mobile à Cambrai Lancé en octobre 2011 à Chaumont, le Centre Pompidou mobile poursuit son voyage en région Nord - Pas-de-Calais et installe ses chapiteaux, pour trois mois, place de la République, en plein centre de Cambrai. Premier musée itinérant imaginé par Alain Seban, président du Centre Pompidou, le Centre Pompidou mobile part ainsi à la conquête de nouveaux publics afin de leur offrir, gratuitement, l’expérience des chefs-d’œuvre de l’art moderne. Golf en Normandie Le Salon du golf tient sa 6e édition du 9 au 11 mars 2012 à ParisPorte de Versailles. Sur le stand « Golf en Normandie », 11 parcours normands proposeront aux visiteurs, dans le cadre de l’opération spéciale Salon 2012 « Prix libérés en Normandie », une offre « historique » de -44 % sur leurs green-fees, ainsi qu’un jeu-concours pour gagner des séjours en Normandie. Route des Vins de Provence, un projet d’envergure Trois cent cinquante caves coopératives et domaines viticoles, huit appellations, trois départements, une région, les fédérations départementales des vignerons indépendants et des caves coopératives et l’Interprofession des Vins de Provence se sont unis autour de la chambre régionale d’agriculture Paca pour créer en juin dernier la Route « officielle » des Vins de Provence. Elle sera signalée aux touristes et visiteurs par des panonceaux qui permettront de se diriger vers les caves et les domaines. C’est dans le Var, département pilote en la matière, qu’ont été implantés les premiers panneaux. Outre la signalétique routière, le projet, qui a nécessité quatre ans de travail et un budget de près d’un million d’euros, comprend des plans de formations à destination des vignerons, un programme d’animations vers les partenaires du tourisme, une démarche qualité ambitieuse et un volet de promotion global s’articulant autour du site www.route desvinsdeprovence.com. Mis en ligne en septembre 2011, le site ambitionne de devenir le plus complet et le plus riche de France en termes d’informations œnotouristiques. Stations de ski : une navette électrique testée Après avoir lancé l’expérimentation d’un bus hybride aux DeuxAlpes en décembre 2011, la Sem VFD met en service, de janvier à mars 2012, une navette électrique à Villard-de-Lans dans l’Isère, qui relie la commune à une partie de son domaine skiable. D’une capacité de 22 places, cette navette électrique, un Oreos 2X du constructeur français Gépébus, est alimentée par une batterie lithium-ion et dispose d’une autonomie de 100 à 120 kilomètres (source : servirle public.fr). À L’Alpe du Grand Serre, une initiative de ce type a été mise en place grâce au partenariat entre la station et EDF UPA : du 17 au 26 février, les skieurs ont pu utiliser gratuitement ce mode de déplacement doux. ■ 7 ▲ territoires N° 2152 – 7 mars 2012 ▲ action publique N° 2152 – 7 mars 2012 Actualité - Réglementation - Journal Officiel Action publique TRANSPORTS Un groupe de travail de haut-niveau, composé de représentants français, belges et britanniques, s’est réuni à Bruxelles afin d’évoquer les pistes concrètes permettant le maintien des dessertes de Lille et Calais de la liaison Eurostar BruxellesLondres. Depuis 2010, les Britanniques ont étendu leurs contrôles d’immigration en gare de Bruxelles à tous les passagers d’Eurostar, y compris ceux en possession de billets pour Lille ou Calais. À la suite de recours de certains passagers auprès de la Commission européenne, les autorités belges ont mis en place à partir du 14 février 2012 un « corridor Schengen » permettant aux passagers munis de billets pour Lille ou Calais d’éviter les contrôles britanniques au départ de Bruxelles. Les difficultés récentes liées à des immigrés clandestins qui se sont introduits au Royaume-Uni en prenant un billet d’Eurostar Bruxelles-Lille ou Bruxelles-Calais et en continuant jusqu’à Londres ont conduit les autorités britanniques à rétablir les contrôles à l’arrivée à Londres, sauf en cas de suppression des arrêts à Calais et Lille. Le gouvernement français a fait part de sa vive opposition à toute restriction des dessertes de Calais et de Lille et s’est mobilisé pour aider les autorités belges et britanniques à trouver une solution de compromis acceptable pour les voyageurs. Il a sollicité auprès de Damian Green, ministre britannique de l’Immigration, et Maggie De Block, secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, à l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, la mise en place rapide d’un groupe de travail tripartite entre les trois États. La situation a par ailleurs été évoquée par la France lors du sommet franco-britannique du 17 février dernier. À la suite des différentes interventions de Thierry Mariani, ministre des Transports, un groupe de travail de haut-niveau, composé de représentants français, belges et britanniques, s’est réuni à Bruxelles afin d’évoquer les pistes concrètes permettant le maintien des dessertes de Lille et Calais de la liaison Eurostar Bruxelles-Londres. Cette réunion a d’ores et déjà permis de rétablir la vente des billets entre Bruxelles et Lille sur une majorité de trains Eurostar. Ces premières orientations doivent être confirmées à l’occasion d’une nouvelle réunion du groupe. Elles devraient permettre de pérenniser la vente de billets avec des contrôles renforcés, mais sans perte de temps pour les passagers à l’arrivée à Londres. http://www.developpement-durable.gouv.fr/ PRÉVENTION DES RISQUES Deux ans après la tempête Xynthia qui a frappé la Vendée et la Charente-Maritime dans la nuit du 27 au 28 février 2010, le ministère de l’Écologie et du Développement durable fait le point sur « l’avancée des différentes actions de l’État et de ses services mises en place après cette catastrophe d’une ampleur sans précédent ». Le plan est aujourd’hui opérationnel avec des avancées concrètes sur chacun de ses axes. Les préfets ont identifié les communes pour lesquelles un plan de prévention des risques (PPR) littoral doit être établi en priorité, dans un délai de trois ans. De manière générale, dans chaque région concernée par l’après-Xynthia, un programme de PPR prioritaires a été établi. Ces plans bénéficieront des données de topographie fine en cours d’acquisition dans le cadre d’une convention passée entre le ministère Les polices de l’environnement évoluent Une ordonnance publiée au Journal Officiel le 12 janvier 2012 vise à harmoniser et à simplifier les dispositions répressives du code de l’environnement. Elle entrera en vigueur le 1er juillet 2013 et contribuera à rendre plus efficace l’activité des agents dans le domaine de l’environnement. Elle permettra aussi une meilleure applicabilité du droit répressif de l’environnement. Par ailleurs, les agents chargés de ces fonctions de police seront reconnus sous l’appellation d’inspecteur de l’environnement. Les polices de l’environnement interviennent dans le cadre de la prévention des pollutions, des risques et des nuisances et dans celui de la protection de l’eau et de la nature. Elles recouvrent le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement, des produits chimiques, des déchets, des activités pouvant polluer l’eau, des travaux dans les espaces naturels protégés (parcs nationaux, réserves naturelles, sites classés…) et des activités ayant des impacts sur des espèces protégées (activités/travaux pouvant entraîner la destruction d’espèces ou d’habitats, détention ou élevage d’espèces, introduction d’espèces dans le milieu naturel, commercialisation d’espèces protégées). Ordonnance n° 2012-34 du 11 janvier 2012 portant simplification, réforme et harmonisation des dispositions de police administrative et de police judiciaire du code de l’environnement. 8 La Gazette Officielle du Tourisme du Développement durable et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). En matière de prévision, de vigilance et d’alerte, Météo France a mis en place, en octobre 2011, la nouvelle vigilance vagues-submersions marines [en partenariat avec le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM), et en lien avec le ministère du Développement durable et le ministère de l’Intérieur]. Cette vigilance a déjà été activée deux fois depuis son lancement (en Méditerranée en novembre 2011 et sur l’Atlantique et la Manche lors de la tempête Joachim en décembre 2011). Sur l’aspect confortement des ouvrages de protection, les travaux de réparations ont été mis en œuvre très rapidement après la tempête. Deux niveaux d’intervention sur les ouvrages endommagés se sont succédé et concernent près de 190 chantiers réalisés en 2010 (120 chantiers en Charente-Maritime et 70 chantiers en Vendée). En Charente-Maritime, après les travaux de première urgence en mars 2010, 88 opérations de confortement ont été réalisées se rapportant à tous les types de défense (digues maçonnées, en terre, cordons dunaires) pour un montant de travaux de 18 M€ dont 9,4 M€ financés par l’État. En Vendée, 56 chantiers de réparation de digues ou de cordons dunaires d’urgence ont été lancés dans le département, pour un montant de travaux de 13,9 M€ dont 6,1 M€ financés par l’État. Le plus gros chantier de réparation réalisé en 2010 et poursuivi en 2011 en Vendée a été celui de la remise en état du cordon dunaire de la belle Henriette, sur la commune de La Tranche-sur-Mer. En 2011, de nombreuses études ont été lancées par les collectivités territoriales permettant d’établir les premières estimations conduisant à des programmes exceptionnels de renforcement sur les dix prochaines années. Enfin, en ce qui concerne la culture et la mémoire du risque, le plan submersions rapides inclut la pose de repères de limite de submersion marine pour conserver la mémoire de cet événement dramatique. Un modèle spécifique « Xynthia » a été défini par le ministère et réalisé en collaboration avec la Monnaie de Paris. Les premiers exemplaires de ce disque de bronze de 80 mm de diamètre ont été fabriqués et vont être mis à la disposition des communes, responsables de leurs poses. L’État fournira les deux mille premiers exemplaires aux communes littorales des quatre départements les plus touchés. Jurisprudence CHARTE D’UN PARC NATUREL Le Conseil d’État s’est prononcé sur la possibilité pour la charte d’un parc de réglementer des activités soumises par ailleurs à une législation particulière. Dans quelle mesure la charte d’un parc naturel régional peut-elle réglementer les activités situées La Gazette Officielle du Tourisme jurisprudence sur son territoire, notamment lorsque celles-ci sont soumises à une police spéciale de l’environnement relevant d’une législation distincte ? C’est à cette question qu’a été amené à répondre le Conseil d’État sur la requête de l’Union des industries de carrières et matériaux de construction de Rhône-Alpes, qui lui a demandé d’annuler pour excès de pouvoir l’article 2 du décret du 30 juillet 2008 portant classement du parc naturel régional (PNR) du massif des Bauges, en tant qu’il adopte les dispositions de la charte du parc naturel régional figurant dans le document intitulé Spécifications particulières des carrières du territoire du Parc. Ces dispositions imposent aux exploitants de carrière des obligations de procédure et de fond. Par un arrêt rendu le 8 février dernier, le Conseil d’État a annulé l’article 2 incriminé au motif que « la charte d’un parc naturel régional ne peut légalement imposer par elle-même des obligations aux tiers, indépendamment de décisions administratives prises par les autorités publiques à leur égard ». « Elle ne peut davantage subordonner légalement les demandes d’autorisations d’installations classées pour la protection de l’environnement à des obligations de procédure autres que celles prévues par les différentes législations en vigueur. » La Haute Juridiction considère en revanche légales les dispositions spécifiques aux carrières qui « se bornent à déterminer des orientations de protection, de mise en valeur et de développement ainsi que des mesures permettant leur mise en œuvre, destinées à guider l’action des différentes collectivités publiques intéressées dans l’exercice des compétences qui leur sont reconnues par la loi sur le territoire ». En effet, « ces orientations et mesures particulières aux carrières n’ont pas pour effet d’imposer par elles-mêmes des obligations aux tiers ». Bon à savoir – Un comité économique et social transfrontalier réunissant les acteurs économiques et politiques locaux de part et d’autre de la frontière avec la Belgique sera lancé en avril. Deux réunions de travail se sont déjà tenues au conseil général des Ardennes avec les représentants de la chambre économique (les chambres consulaires), du conseil général et du conseil régional pour discuter de sa mise en place avec les représentants des provinces de Luxembourg et de Namur. Pour le moment, quatre axes ont été retenus : tourisme ; formation, emploi et insertion ; développement économique ; économie sociale et solidaire. Source : Ardennais éco – Annoncé lors de la Conférence nationale du handicap du 8 juin 2011, le site Internet www.accessi bilite.gouv.fr lancé le 9 février met à disposition de l’ensemble des acteurs – professionnels, collectivi- 9 ▲ N° 2152 – 7 mars 2012 ▲ journal officiel tés territoriales, administrations publiques, personnes handicapées ou en perte d’autonomie – toutes les ressources existantes en matière d’accessibilité et de conception universelle. Ce centre de ressources des informations sur la réglementation en vigueur en matière d’accessibilité met à disposition des guides méthodologiques et présente plus de cent initiatives exemplaires. Chacun peut également signaler des bonnes pratiques existantes en France directement sur le site. – Deux textes relatifs à la création d’une sixième classe d’ULM (hélicoptères ultra-légers) ont été publiés au Journal Officiel du 29 février 2012. Pour l’application de l’arrêté de 1998 modifié, une instruction technique abrogeant la version antérieure sera publiée prochainement au Bulletin officiel. Un arrêté relatif au bruit émis par les ULM, destiné à se substituer à l’arrêté antérieur du 17 juin 1986, complètera ce dispositif. L’arrêté de 1998 modifié fixe les conditions techniques d’éligibilité d’un hélicoptère de classe 6 et introduit, pour l’ensemble des classes, le principe de l’identification à vie des ULM. Par ailleurs, les modifications de l’arrêté de 1981 permettent d’amorcer le processus de délivrance du brevet et de la licence de pilote d’ULM de classe 6, grâce notamment à la mise en place d’une période transitoire de dixhuit mois destinée à organiser les conditions de délivrance des qualifications d’instructeurs de pilotes d’ULM de classe 6 pour les instructeurs titulaires de qualifications issues du FCL2. Arrêté du 21 février 2012 modifiant l’arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultra-légers motorisés. Journal Officiel du 29 février 2012 – Les articles R. 571-25 à R. 571-30 et R. 571-96 du code de l’environnement, relatifs aux prescriptions applicables aux établissements recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée, sont destinés à assurer la protection de l’audition du public et la tranquillité des riverains de ces lieux. Une circulaire en date du 10 février 2012 précise le champ d’application de la réglementation, rappelle les modalités d’exercice des compétences mobilisées et fournit les outils utiles à son suivi, « qui privilégient la conciliation et le dialogue avec les parties prenantes ». Le préfet est l’autorité compétente pour la délivrance des autorisations individuelles de fermeture tardive ou les décisions de fermeture temporaire des établissements. Il s’appuie sur ses services et dispose, pour l’exercice de ses compétences dans les domaines sanitaires et de la salubrité et de l’hygiène publique, des moyens de l’ARS. Circulaire interministérielle n° DGPR/SPNQE/MBAP 2011-1 et DGS/EA2/DGPR/DLPAJ/DGCA 2011-486 du 23 décembre 2011 relative à la réglementation applicable aux établissements ou locaux recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique 10 N° 2152 – 7 mars 2012 amplifiée, Bulletin officiel du ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement du 10 février 2012. Paru au Journal Officiel – Décret n° 2012-280 du 28 février 2012 relatif au label « auto-partage ». Journal Officiel du 29 février 2012 L’activité d’auto-partage consiste en la mise en commun, au profit d’utilisateurs abonnés, d’une flotte de véhicules. Chaque abonné peut accéder à un véhicule sans conducteur pour le trajet de son choix et pour une durée limitée. Les personnes exerçant cette activité peuvent demander l’attribution d’un label. Le décret en précise les conditions. Les véhicules doivent respecter un seuil d’émission de dioxyde de carbone, être conformes à la dernière norme Euro en vigueur, être utilisés dans le cadre d’un contrat d’abonnement et leur mise à disposition s’effectuer à partir de stations situées à proximité d’un moyen de transport collectif. Le label est délivré, pour une durée comprise entre dix-huit et quarante-huit mois, par l’autorité territorialement compétente en matière de transports urbains et, en Ile-de-France, par le Syndicat des transports d’Ilede-France (STIF). Une vignette est apposée sur chaque véhicule labellisé. Le texte entre en vigueur le 1er août 2012. – Décret n° 2012-259 du 22 février 2012 modifiant le décret n° 2005-703 du 24 juin 2005 relatif à l’établissement public du domaine national de Chambord. Journal Officiel du 24 février 2012 Le texte a pour objet de modifier la composition du conseil d’administration de l’établissement et la durée du mandat des personnalités qualifiées. – Arrêté du 9 février 2012 modifiant l’arrêté du 22 décembre 2011 fixant la liste des organismes de formation bénéficiant de l’habilitation à compétence nationale afin d’organiser les sessions de formation conduisant à la délivrance des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs pour la période du 1er janvier 2012 au 31 janvier 2015. Journal Officiel du 23 février 2012 Le texte ajoute l’organisme Pionniers de France sur la liste des habilitations. La plupart des habilitations qui permettent aux organismes de formation d’organiser les stages BAFA et BAFD ont été renouvelées par deux arrêtés du 22 décembre 2011 publiés le 28 janvier 2012. Il y a en fait deux textes, un pour les organismes ayant une habilitation nationale et un autre pour les organismes ayant une habilitation régionale. Un nouvel organisme est habilité au niveau national, l’UCPA qui auparavant disposait d’habilitations régionales. La Gazette Officielle du Tourisme Le tourisme en questions NOUVELLES NORMES DE CLASSEMENT DES OFFICES DE TOURISME La sénatrice Mireille Schurch (Allier, CRC-SPG) attire l’attention du secrétaire d’État chargé du Tourisme sur les conséquences de l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2014, des nouvelles normes de classement en trois catégories des offices de tourisme, établies par l’arrêté du 12 novembre 2010. Le précédent classement, défini par l’arrêté du 12 janvier 1999, reconnaît l’existence d’offices de tourisme modestes, la plupart associatifs, animés par un personnel saisonnier ou bénévole durant les périodes de fréquentation touristique. Ces offices, bénéficiant du classement une étoile, accomplissent un travail de promotion du terroir et de développement local précieux pour de nombreux territoires, plus particulièrement ruraux. Ils représentent plus de 43 % de l’ensemble des offices recensés par les services ministériels. De nombreuses unions départementales des offices de tourisme et syndicats d’initiative (UDOTSI) se montrent aujourd’hui inquiètes quant aux nouvelles conditions de classement applicables au 1er janvier 2014 : trois catégories sont définies à la place des quatre précédentes, avec un niveau d’exigences plus élevé. Les items correspondant par exemple au nombre minimum de jours d’ouverture ou à l’emploi et la qualification requise de personnels excluent de fait les plus petites structures classées actuellement « une étoile ». Or il est tout aussi nécessaire d’œuvrer à l’amélioration de l’accueil touristique que de préserver l’important maillage des lieux d’information qui contribue incontestablement à l’attractivité de nos régions. En ce sens, il faut articuler le fonctionnement actuel de la majorité des offices, les moyens limités des principaux financeurs que sont les collectivités, le développement du tourisme rural, très important d’après les Chiffres-clés du tourisme édition 2010, avec l’exigence qualitative de l’accueil. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer comment le Gouvernement compte maintenir l’intégralité du réseau actuel (Question écrite n° 19076). Réponse : […] Le dispositif du nouveau classement s’organise en trois catégories de classement, de I à le tourisme en questions III, se référant à trois organisations-cibles définies précisément et caractérisées chacune d’elles par un faisceau de critères portant sur l’accueil, l’information, le fonctionnement de l’organisme, son organisation interne, son champ de compétences, sa politique commerciale et son implication dans les principes de l’économie durable. Ces trois catégories de classement sont accessibles à tous les offices de tourisme, quels que soient leurs statuts ainsi que la taille et la richesse de leurs collectivités territoriales de rattachement. Les critères de classement varient selon l’organisationcible de référence encadrant les engagements réciproques de la collectivité territoriale de rattachement et de l’office de tourisme inclus dans la convention pluriannuelle d’objectifs dont la signature est obligatoire pour accéder au classement. Les choix retenus par les deux partenaires reflètent la place que l’office de tourisme occupe dans le développement de l’économie touristique de sa zone géographique d’intervention et aussi les missions qu’il exerce comme délégataire de la collectivité territoriale de rattachement parmi celles que fixe le code du tourisme. Les offices de tourisme désireux d’obtenir le classement dans l’une des trois catégories accessibles se déterminent ainsi librement avec leurs collectivités territoriales de rattachement. Ces deux partenaires ont toute latitude pour fixer les modalités selon lesquelles ils mobilisent les ressources de leurs territoires pour parvenir au niveau du classement sollicité en tenant compte de la saisonnalité touristique, de la densité des hébergements pouvant accueillir les touristes et des clientèles constituant les marchés, auxquelles s’adressent les offres de services que ces organismes de promotion touristique contribuent à structurer pour capter la demande. Les solutions possibles en vue de constituer les offices de tourisme et les doter de ressources suffisantes les rendant aptes à l’exercice de leurs missions peuvent conduire les collectivités territoriales, en tant que de besoin ou opportunément, à favoriser le regroupement aux fins de mutualisation des ressources lorsque cette voie peut apparaître comme le moyen d’assurer une meilleure performance économique de ces organismes de promotion que sont les offices de tourisme agissant au service de leurs territoires d’appartenance. ■ Journal Officiel, Sénat du 9 février 2012 Parc naturel marin des Glorieuses : la nouvelle réserve de l’océan Indien Le parc naturel marin des Glorieuses est le quatrième parc marin français et deuxième de l’océan Indien. Avec le parc naturel marin de Mayotte, dont il est contigu, la France se dote d’une aire marine protégée de plus de 110 000 km2, la plus grande créée à ce jour. Le futur conseil de gestion du parc naturel marin sera composé de vingt membres représentants de l’État, des organisations professionnelles, notamment de pêcheurs, d’associations de protection de l’environnement et d’experts. Il devra élaborer le plan de gestion du parc Le parc naturel marin des Glorieuses est le premier des trois parcs marins prévus en 2012. Le parc marin des estuaires picards et de la mer d’Opale et le parc marin des pertuis charentais et girondin devraient compléter d’ici le mois de mai un processus engagé suite au Grenelle de la mer. Décret n° 2012-245 du 22 février 2012 portant création du parc naturel marin des Glorieuses. Journal Officiel du 23 février 2012 La Gazette Officielle du Tourisme 11 ▲ N° 2152 – 7 mars 2012 ▲ annonces N° 2152 – 7 mars 2012 Belfort Tourisme recherche > un(e) responsable du pôle commercialisation/congrès < Au cœur de grandes destinations touristiques : Alsace, Suisse et Allemagne. Le Territoire de Belfort, avec son Lion, sa Citadelle, ses festivals (Eurockéennes, FIMU) et son Centre des Congrès, s’étend des Vosges du sud, depuis la station du Ballon d’Alsace, jusqu’aux contreforts du Jura et à la frontière Suisse. Belfort Tourisme (association loi 1901) assure pour le compte de la Ville de Belfort et du Département du Territoire de Belfort, les missions d’Office de Tourisme et de Comité Départemental du Tourisme. Missions principales : Directement rattaché au directeur, le responsable de pôle est chargé de : t ²MBCPSFS FU NFUUSF FO VWSF MB TUSBUÏHJF DPNNFSDJBMF t (ÏSFS MFT CVEHFUT FU MFT BTQFDUTBENJOJTUSBUJGTEVQÙMFt1PVSTVJWSFMBEZOBNJRVFQSPGFTTJPOOFMMFEFMBTUSVDUVSF WFST VOF DVMUVSF PSJFOUÏF jSÏTVMUBUTx FU jDMJFOUTx t .BOBHFS TPO ÏRVJQF EBOT VOF EÏNBSDIF EF QSPHSÒT t ³USF GPSDF EF QSPQPTJUJPO BV TFJO EF MÏRVJQF EF EJSFDUJPO t.FUUSFFOVWSFMFTPSJFOUBUJPOTÏNBOBOUEFMBEJSFDUJPOËMBRVFMMFJMSFOEDPNQUF de ses résultats. Missions opérationnelles : t7PVTTFSF[DIBSHÏEFEÏWFMPQQFSMFUPVSJTNFEBGGBJSFTOPUBNNFOUQBSl’animation FUMFSFOGPSDFNFOUEFMBDUJWJUÏEVCVSFBVEFTDPOHSÒTt7PVTEFWF[PSHBOJTFSFUmettre en marché l’offre touristiqueEV5FSSJUPJSFBVUPVSEFQSPEVJUTUPVSJTUJRVFTWBSJÏTt7PVT BVSF[QPVSNJTTJPOMBQSPEVDUJPOFUMBDPNNFSDJBMJTBUJPOEFQSPEVJUTUPVSJTUJRVFTQPVS JOEJWJEVFMT HSPVQFT FU TDPMBJSFT t 7PVT TFSF[ DIBSHÏ EV TVJWJ FU EV développement de l’activité de la centrale de réservation, interface de vente en direct et en ligne, de l’ensemble de l’offre commercialisée par Belfort Tourisme (locatifs, hébergements secs, QSFTUBUJPOTQSPEVJUTGPSGBJUJTÏTFUD t7PVTBVSF[QPVSNJTTJPOMÏMBCPSBUJPOMFTVJWJ FUMBNJTFFOVWSFEVQMBONBSLFUJOHt7PVTEÏåOJSF[FUréaliserez des actions de promotion (démarchage, salons professionnels, éductours, opérations commerciales et marketing ciblés…). Profils recherchés : t'PSNBUJPO#BD7PVTCÏOÏåDJF[EVOFFYQÏSJFODFDPNNFSDJBMFSÏVTTJFBVTFJO EVOF TUSVDUVSF UPVSJTUJRVF t $PNQÏUFODFT KVSJEJRVFT CVEHÏUBJSFT PSHBOJTBUJPOOFMMFT DBQBDJUÏT NBOBHÏSJBMFT t &YDFMMFOUF DBQBDJUÏ EÏDPVUF FU QSBUJRVF EÏWFMPQQÏF EFT SFMBUJPOTQVCMJRVFTt(PßUQSPOPODÏQPVSMFTQSPDFTTUFDIOJRVFTFUPVUJMTEFQSPEVDUJPO FU EF WFOUF t (SBOEF EJTQPOJCJMJUÏ TFOT EF MBVUPOPNJF FU EF MB SJHVFVS t 4FOTJCJMJUÏ EÏWFMPQQÏFBV8FCFUFNBSLFUJOHt.BÔUSJTFFGGFDUJWFEFTMBOHVFTÏUSBOHÒSFTBOHMBJT obligatoire (allemand serait un plus). Poste à pourvoir au 1er mai 2012. Poste cadre en CDI, salaire selon convention collective en vigueur et expérience. Adresser votre candidature (lettre de motivation, curriculum vitae, photo et prétentions) avant le 26 mars 2012, sous enveloppe portant la mention « Recrutement pôle commercialisation/congrès », à : Belfort Tourisme Monsieur le Directeur 2 bis, rue Clemenceau – 90000 Belfort Contact : [email protected] Internet est le support d’information touristique incontournable. Pour animer, valoriser, adapter les outils numériques du LAC du DER aux évolutions technologiques et répondre aux attentes de la clientèle, l’Office de Tourisme du LAC du DER ouvre un poste pour l’animation des outils numériques du LAC du DER. Missions t"OJNFSFUWBMPSJTFSMFTJUFXFCPQUJNJTFSMFSÏGÏSFODFNFOUOBUVSFMoQBZBOU t&GGFDUVFSEFMBWFJMMFFUEVCFODINBSLJOHo4VJWSFFUFYQMPJUFSMFTTUBUJTUJRVFT Internet t3ÏTFBVYTPDJBVYBOJNBUJPOEFTPVUJMT t"QQMJDBUJPOTNBSUQIPOFTVJWJFUBOJNBUJPO t³USFMJOUFSMPDVUFVSQPVSVOFDPIÏSFODFEFTEJGGÏSFOUTTJUFTXFCEVUFSSJUPJSF t4PVUFOJSMBTUSBUÏHJFEFQSPNPUJPOFUEFDPNNVOJDBUJPOPOMJOFPGGSFTDPNNFSDJBMFTQSPNPUJPOOFMMFTPQÏSBUJPOEFNBSLFUJOHEJSFDUåEÏMJTBUJPOEFDMJFOUÒMF t"DDPNQBHOFSMFEÏWFMPQQFNFOUOVNÏSJRVFEBOTMFTQBDFBDDVFJMEFM0GåDF de Tourisme t4PVUJFOËMBDDVFJM Profil De formation e-tourisme, animation web niveau BAC + 2, vous avez : t6OF USÒT CPOOF DPOOBJTTBODF EF MFUPVSJTNF FO HÏOÏSBM FU JOTUJUVUJPOOFM FO particulier t6OFUSÒTCPOOFDPOOBJTTBODFEFTPVUJMTOVNÏSJRVFT$.4MBOHBHF)5.- EV Web 2.0 et des outils liés t6OFCPOOFNBÔUSJTFEFMBQSPEVDUJPOEFDPOUFOVTTVSMF8FCÏEJUPSJBMQIPUPT WJEÏPT t6OFDBQBDJUÏEBOJNBUJPOEFTQSFTUBUBJSFT t6OFUSÒTCPOOFNBÔUSJTFEFMBOHMBJTFUEFCPOOFTDPOOBJTTBODFTFOBMMFNBOE et/ou néerlandais. Contrat à durée déterminée : 8 mois - À l’issue possibilité de contrat en CDI. Salaire mensuel brut : 1 900,00 € - Base horaire : 35 h/semaine. Lieu de travail : Office de Tourisme du Lac du Der Maison du Lac – Station nautique – 51290 Giffaumont-Champaubert Adresser candidature (CV détaillé, lettre de motivation avec photo) avant le 31 mars 2012 à : Monsieur le Président Office de Tourisme du Lac du Der – Station Nautique 51290 Giffaumont-Champaubert LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME BULLETIN D’ABONNEMENT Publication hebdomadaire éditée par API N° 2152 du 7 mars 2012 18, allée Marie-Politzer - BP 30229 - 64205 Biarritz cedex Siège social : 18, allée Marie-Politzer – BP 30229 64205 Biarritz cedex Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41 Rédaction : À Paris : 3, rue Séguier 75006 Paris Tél. : 01 55 42 61 40 Fax : 01 55 42 61 41 À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer BP 30229 – 64205 Biarritz cedex Tél. : 05 59 43 80 40 Fax : 05 59 43 80 41 Commission paritaire : N° 0413 T 83956 ISSN : 0016-5573 Vente par abonnements Routage Presse rouge Directeur Publication : Jean-Marc Galabert Rédaction : API Biarritz Tél. : 05 59 52 55 33 Marie-Pierre Bazin-Cheneaux Françoise Kergreis Secrétariat de rédaction : Nathalie Hutjens Tél. : 05 59 43 80 40 Mise en page : Élodie Boisse Abonnements : Nathalie Thévenieau Tél. : 05 59 43 80 30 [email protected] Publicités : SAI Tél. : 05 59 43 80 30 – Fax : 05 59 43 80 31 [email protected] Impression : SAI 18, allée Marie-Politzer – 64200 Biarritz Site Internet : www.gazette-tourisme.com e-mail rédaction : [email protected] La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal. La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ». Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel), et nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte. 12 L’Office de Tourisme du Lac du Der recrute UN ANIMATEUR DES OUTILS NUMÉRIQUES DU LAC DU DER (h/f) Poste à pourvoir au 1er mai 2012. La Gazette Officielle du Tourisme Prix : 260 € pour un an Étranger : 285 € Abonnez-vous en ligne : http://www.gazette-tourisme.com/abonnement.php ☐ Je désire souscrire un abonnement d'un an à La Gazette Officielle du Tourisme. Société :........................................................................................................ Nom : ...................................Adresse : ......................................................... ...................................................................................................................... Code postal : ....................... Ville : ............................................................. Tél. : .............................................................................................................. • Ci-joint en règlement : un chèque bancaire ☐ postal ☐ mandat lettre ☐ à l’ordre de SAI ☐ Je souhaite régler à réception d'une facture Le.................................... ☐ Carte bancaire Notez les 3 derniers chiffres du n° au verso de votre carte bancaire Date d’expiration de votre carte bancaire Signature GOT 2152 La Gazette Officielle du Tourisme AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE Tarifs* des Annonces, Offres d’Emplois et publicités 2012 Services Organisme qui passe le marché : Communauté de Communes du Laonnois 60, rue de Chambry – 02000 Aulnois-sous-Laon Offre d’emploi 1 page (L : 175 mm x H : 230 mm) 1/2 de page (L : 175 mm x H : 125 mm) 1/4 de page (L : 85 mm x H : 125 mm) 1/8e de page (L : 85 mm x H : 60 mm) 700 € HT 420 € HT 260 € HT 160 € HT Objet du marché : Mission pré-opérationnelle de programmation pour la mise en scénographie des souterrains de Laon. Consistance des prestations : Mission de valorisation déterminant des principes d’aménagements et d’équipements sur la base d’orientations définies par une préétude. Durée du marché : Date de commencement : 21 mai 2012 – Délai d’exécution : 6 mois. Procédure de passation : Marché à procédure adaptée ouverte (article 28 du CMP). Adresse de téléchargement du dossier : https://www.marches-securises.fr Date d’envoi du présent avis à la publication : 27 février 2012. Date limite de réception des offres : 10 avril 2012 à 11 h 30. Publicité, annonce de formation, stage, etc. 1 page (L : 175 mm x H 1/2 page (L : 175 mm x H 1/4 page (L : 85 mm x H : 1/8e page (L : 85 mm x H : : 230 mm) 1 400 € HT : 125 mm) 840 € HT 125 mm) 510 € HT 60 mm) 320 € HT * Tarifs valables pour une parution et mise en ligne de votre annonce pendant un mois sur notre site : www.gazette-tourisme.com Régie Publicitaire : SAI Tél. : 05 59 43 80 30 – Fax : 05 59 43 80 31 annonces‐gazette@edi‐pole.com ou sur notre site : http://www.gazette‐tourisme.com/publicite.php Les numéros de La Gazette Officielle du Tourisme sont téléchargeables par les abonnés au format pdf sur notre site Internet : www.gazette-tourisme.com @ Le tourisme en actions La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du tourisme et des loisirs. Cote au 2 mars 2012 (valeurs exprimées en €) : Titre Cours % var. 04/03/2011 ACCOR : 26,79 Air France : Club Méditerranée : -20,02 % Maxi* Mini 33,49 18,02 Titre Cours % var. 04/03/2011 Maxi* Mini Bernard Loiseau : 3,80 -21,65 % 4,99 2,91 4,88 -45,78 % 9,47 3,35 4,38 -63,05 % 12,27 3,83 Euro Disney : 16,39 -3,87 % 17,05 10,64 Groupe Flo : 4,39 -23,25 % 7,07 3,40 94,94 -16,02 % 124,60 84,00 21,59 C des Alpes : 17,00 -27,13 % 24,08 13,89 Musée Grévin : Edenred : 19,96 + 2,89 %** 22,01 17,16 Pierre & Vacances : 27,59 -56,55 % 64,60 5,10 Sodexo : 58,04 + 16,63 % 58,04 48,43 Trigano : 13,84 -42,74 % 25,50 11,16 ie Groupe Eurotunnel : Groupe Partouche : Mac Donald’s : * 6,46 -11,77 % 7,78 1,59 -42,18 % 2,87 1,11 99,25 + 30,18 % 101,26 73,40 Depuis le 4 mars 2011 Depuis le 2 juillet 2010 ** Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com La Gazette Officielle du Tourisme 13 ▲ bourse N° 2152 – 7 mars 2012 ▲ brèves LE TOURISME EN MARCHE ▲ Un moteur de recherche permettant aux internautes d’accéder à l’exhaustivité de l’offre touristique disponible à la réservation en Rhône-Alpes est sur le point de voir le jour. Le moteur agrège les offres touristiques issues de plusieurs sources d’informations et de marchands. Ainsi, pour l’hébergement, les offres proviennent d’Expedia, Travelhorizon, Reservit, Abritel, Octopode, Ctouvert et Sitra. De nouvelles sources d’offres vont être ajoutées dans les mois à venir, annonce Rhône-Alpes Tourisme. La réservation s’effectue directement sur le site du marchand, car l’agrégateur ne joue qu’un rôle de facilitateur qui ne se substitue aucunement aux acteurs existants. Ainsi, pour l’offre d’un hôtel indépendant agrégée via Reservit, l’internaute sera envoyé directement sur le site de l’hôtelier pour finaliser la réservation en ligne. L’agrégateur de Rhône-Alpes Tourisme sera accessible prochainement grâce à un champ de recherche dédié affiché sur le site www.rhonealpes-tourisme.com Dans un souci de mutualisation, certaines évolutions sont d’ores et déjà prévues en 2012 permettant notamment à toute structure de Rhône-Alpes d’exploiter le moteur pour ses propres besoins… ▲ Le comité régional du tourisme d’Aquitaine (CRTA) vient de mettre en ligne la version néerlandaise de son site Internet. Avec 2 650 000 nuitées, soit 18 % des nuitées étrangères (dont 92 % sont estivales), le marché néerlandais est le second marché étranger de la région, après la Grande-Bretagne et devant l’Espagne et l’Allemagne. C’est une des clientèles européennes que le CRTA a l’intention de « travailler » pour développer la fréquentation touristique du littoral. Quarante-cinq pour cent des Néerlandais en Aquitaine choisissent en effet de séjourner sur le littoral. Ils sont aussi les premiers clients étrangers de l’hôtellerie de plein air. Le CRTA est présent sur ce marché depuis de nombreuses années. Il participe notamment chaque année à une campagne de communication multimédia (Internet, mini-guide, workshop) initiée par Atout France. Cette année, la campagne a pris une nouvelle dimension puisqu’elle oriente les internautes vers les pages littoral du site du CRTA en plus de celles du site www.plus defrance.nl créé pour les besoins de la campagne. N° 2152 – 7 mars 2012 À L’HONNEUR Christophe Gravier a pris ses fonctions de directeur du comité départemental du tourisme (CDT) de Dordogne début janvier. Il succède à Daniel Debaye par ti à la retraite à l’automne après plus de trente ans passés à la tête de ce service. Christophe Gravier a dirigé auparavant les CDT de la Creuse puis de Mayotte. Il a accueilli le 23 février les participants de la 2e journée technique e-tourisme organisée comme l’an dernier au centre d’accueil du Pôle international de la préhistoire aux Eyzies, dans le cadre d’un programme régional spécifique piloté par la Mission des offices de tourisme et pays touristiques d’Aquitaine (Mopa). RENDEZ VOUS Rencontres à Lyon Les IXes Rencontres professionnelles de la Fédération des écomusées et des musées de société (FEMS) se tiennent cette année à Lyon, du 14 au 16 mars. Elles se dérouleront sur le thème : « Tourisme culturel : quoi de neuf pour les musées ? ». Un atelier consacré aux « Pratiques touristiques, pratiques muséales : nouvelles perspectives » sera animé par Philippe Fabry, le responsable e-tourisme d’Atout France. Sera abordée lors de cet atelier la façon dont il convient d’intégrer dans les musées les nouveaux outils de communication et de médiation : réseaux sociaux, sites communautaires, applications mobiles, géolocalisation… et en quoi ils obligent à renouveler la relation aux publics et au territoire. www.fems.asso.fr Vacances au vert Le Salon mondial du tourisme (du 15 au 18 mars, Paris-Porte de Versailles) inaugure cette année deux nouveaux espaces : vacances au vert et œnotourisme. Sur le premier, le Limousin proposera notamment des idées de vacances en Creuse, Haute-Vienne et Corrèze, et La Bergerie nationale de Rambouillet installera une mini-ferme. Quant au second, il propose des découvertes du terroir, des jardins, de la gastronomie comme Iter Vitis, les Chemins de la Vigne qui présentent une offre d’œnotourisme le long des routes du vin en France. Cent mille visiteurs sont attendus pour cette 37e édition. www.salonmondial dutourisme.com « Jardins, Jardin », l’événement national dédié aux tendances du jardin urbain et du design d’extérieur, revient du 1er au 3 juin 2012 au Jardin des Tuileries, Paris 1er. Pour sa 9e édition, « Jardins, Jardin » présentera nouveautés et innovations de l’univers du jardin et des produits « outdoor », autour de la thématique « micro-jardins – nouveaux paysages ». Dix-sept nouveaux hôtels-restaurants Logis d’Aquitaine sont référencés dans le guide international des Logis 2012 : 6 en Pyrénées-Atlantiques, 4 en Dordogne, 3 en Lot-et-Garonne et 4 en Gironde. Ce sont aujourd’hui 159 établissements recensés en Aquitaine et qui, pour la plupart, répondent aux critères d’accueil du tourisme en famille. 14 La Gazette Officielle du Tourisme INDICATEURS Réclamations en baisse Depuis l’année 2008, le nombre de réclamations des consommateurs auprès de la DGCRRF est en diminution. Il est passé de 139 148 en 2008 à 110 701 en 2009 et 92 253 en 2010, soit une baisse de 16,7 % sur un an et de 33,7 % sur deux ans. Avec 5 020 réclamations en INITIATIVES Suivez le guide Une application smartphone (iPhone ou Androïd) nommée Monument Tracker permet désormais de découvrir le patrimoine d’Avignon autrement, par géolocalisation : 75 monuments et sites sont déjà référencés. Avignon est l’une des 25 villes au monde à avoir signé le partenariat pour cette innovation. L’application est téléchargeable sur www. monument‐tracker.com Changement de statut L’office de tourisme de Fontenay-le-Comte (Vendée) change de statut et devient communautaire. Depuis le 1er mars, les activités et le personnel ont été repris par la communauté de communes du Pays de Fontenay-leComte qui possède la compétence tourisme. Elle s’est engagée dans un plan de développement touristique pour son territoire. L’État (les Direccte Centre et Pays de la Loire) et les Régions Centre et Pays de la Loire ont signé le 16 janvier 2012 à Tours un protocole visant à créer et développer une marque « Val de Loire » valorisant non seulement l’offre liée aux châteaux, mais également les nombreuses activités proposées. La marque « Val de Loire » désignera un périmètre allant du Loiret à l’océan Atlantique, soit une zone plus vaste que le Val de Loire classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000. Cette démarche de gestion partagée d’une marque par deux régions avec le soutien de l’État est présentée comme pilote en France. Sous la coordination de la Direccte Centre au niveau de l’État, les travaux doivent aboutir à la fédération des opérateurs participant à la valorisation transversale des atouts territoriaux du Val de Loire. Le plan d’actions sera accompagné par Atout France dans le cadre d’une démarche de marketing territorial. Un site Internet Val de Loire devrait prochainement contribuer à fédérer l’offre de l’ensemble des filières touristiques de la destination. ▲ En quinze ans, la durée moyenne des réunions professionnelles est passée de trois à deux journées, selon le cabinet Coach Omnium. Ce sont majoritairement les hôtels 3 et 4 étoiles qui sont les premiers lieux de séminaires choisis. Alors que jusqu’en 2009, trois commanditaires de manifestations sur quatre incluaient des activités périphériques de loisirs, ils ne sont plus aujourd’hui qu’un sur deux, révèle l’étude Tourisme d’affaires 2012. Autre constat : près de 70 % de la demande française (entreprises françaises et étrangères) se décide en région parisienne. Enfin, 72 % des organisateurs de séminaires passent par Internet et 43 % utilisent un guide spécialisé. TERRITOIRES ▲ Quelques chiffres sur le tourisme d’affaires 2010, le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme représente 5,4 % du nombre total des réclamations. Il est en recul de 26,6 % par rapport à 2008. Après avoir bénéficié d’un premier CTTLA (contrat de territoire de tourisme et loisirs adaptés), le Pays Voironnais (Isère) s’est porté candidat auprès de la Région Rhône-Alpes pour bénéficier d’un deuxième contrat. Il devrait concerner au minimum une vingtaine de porteurs de projets. « L’objectif est de constituer une véritable destination de tourisme adapté », explique Élisabeth Four-Merlin, animatrice du CTTLA pour le Pays Voironnais. Quatre communes devraient être particulièrement impliquées dans ce second CTTLA qui courra jusqu’en 2015 : Paladru, SaintGeoire-en-Valdaine, Voiron et Voreppe ». Pour Paladru, par exemple, il est question de favoriser le développement des activités de pleine nature telles que la randonnée. S’agissant de la formation à l’accueil des acteurs au sens large du terme, Élisabeth Four-Merlin évoque une mutualisation des moyens avec les chambres consulaires et avec le parc naturel régional (PNR) de la Chartreuse, huit communes du Pays Voironnais figurant dans son périmètre. La commission permanente de la Région étudiera ce dossier le 29 mars. Viarhôna, du Leman à la Méditerranée est un projet qui consiste à relier le lac Leman à la Méditerranée par une piste cyclable longeant le cours du Rhône. Sur le secteur du Bas-Bugey, entre Ain, Savoie, Isère et HauteSavoie, ce sont plus de 50 kilomètres qui sont disponibles à pied, à vélo ou en rollers. Pour les détenteurs de smartphones, l’office de tourisme de Vannes propose une application interactive et gratuite pour visiter Vannes et le golfe du Morbihan. Vannes Tour est téléchargeable sur AppStore, Androïd market et est disponible en Webapp. La Gazette Officielle du Tourisme 15 ▲ brèves N° 2152 – 7 mars 2012 ▲ perspectives A vec 36,9 millions de nuitées, soit 3,1 % de plus sur un an, Paris a de nouveau battu un record de fréquentation en 2011, annonce l’office de tourisme et des congrès (OTC) de Paris. Le taux d’occupation des hôtels parisiens s’est lui aussi nettement amélioré pour atteindre 79,5 % (+ 2,3 points) et s’élève même à 81,3 % dans les 3 étoiles, le chiffre le plus haut depuis dix ans. Mais ce sont les hôtels 1 et 4 étoiles qui enregistrent les meilleures progressions avec des croissances respectives de 5,4 points (73,8 % de taux d’occupation) et 3,2 points (78,6 %) par rapport à 2010. Quant au RevPar (revenu par chambre disponible), il est en augmentation de 10,3 % sur un an. Trois grands facteurs expliquent la vitalité « exceptionnelle » de la fréquentation touristique à Paris, selon l’office de tourisme : la bonne tenue des clientèles issus des nouveaux pays émetteurs (les nuitées en provenance de Chine ont progressé de 21,6 % en 2011), l’accroissement régulier de la fréquentation française, et la hausse des nuitées d’affaires (16,3 millions, soit + 7,4 %). En deux ans, elles ont augmenté de 11,8 %. Mais cette composante du tourisme parisien est dépendante d’une conjoncture économique qui pourrait ralentir en 2012, souligne l’office de tourisme. En 2011, les Français ont assuré 13,6 millions de nuitées, soit + 2,4 %. L’accroissement régulier de la fréquentation française, qui représente 46 % des arrivées hôtelières parisiennes et 37 % des nuitées, assure aux hôtels parisiens un remplissage optimal. En 2012, les élections et la politique de rigueur pourraient infléchir cette croissance. Avec 23,3 millions de nuitées, la fréquentation totale étrangère progresse de 3,4 %. Les Américains du Nord restent en tête avec 3,6 millions de nuitées (+ 4,9 %). Les nuitées suisses, néerlandaises et belges ont quant à elles crû respectivement de + 9,8 %, + 6,2 % et + 2,3 %. Ces trois marchés cumulent près de deux millions de nuitées en 2011, et réalisent le même score que les pays d’Asie (hors Japon), dont la fréquentation a augmenté de 19,3 %. Seule ombre au tableau : le retrait des nuitées britanniques (-3,1 %), italiennes (-6,1 %), japonaises (-6,7 %) et espagnoles (-8 %), traditionnellement importantes pour Paris. Pour les Espagnols et les Japonais, la crise et Fukushima ont manifestement eu des conséquences sur leurs choix de déplacements à l’étranger. M ichel Guérard, trois étoiles au Guide Michelin (Les Prés d’Eugénie), a accepté d’être le parrain de la deuxième édition de la Fête de la gastronomie 2012 qui se déroulera le samedi 22 septembre, premier jour de l’automne. Les Français ont été invités cette année à choisir en ligne sur le site www.fete-gastronomie.fr la thématique parmi trois propositions : « L’éloge de la main » (savoirfaire et transmission), « Terroirs » (création et tradition) et « Cuisinons ensemble » (partage et convivialité). En 2011, c’était le thème de « La Terre » qui avait été retenu. Le comité de pilotage, qui réunit l’ensemble des acteurs de la Fête de la gastronomie, s’apprête à mettre en œuvre des initiatives nouvelles qui viendront enrichir les 6 000 événements organisés partout en France lors de la première édition. Après le grand succès remporté en France en 2011, le déploiement de la Fête de la gastronomie 2012 sera renforcé à l’international, notamment par des actions à New York et Tokyo. 16 N° 2152 – 7 mars 2012 APPELS D’OFFRES ET PROJETS – CdC du Val d’Albret Objet du marché : mesure de la performance actuelle du tourisme fluvial au sein du territoire ; définition d’une nouvelle stratégie de développement axée sur le tourisme fluvial et sur l’ensemble des clientèles concernées. Date limite de réception des offres : 20 mars 2012. [email protected] – Conseil général de l’Aveyron Objet du marché : réalisation de supports de communication pour dix offices de tourisme de l’Aveyron. Date limite de réception des offres : 26 mars 2012. [email protected] – Syndicat mixte d’aménagement touristique des lacs et du Pays de Langres (52) Objet de la délégation : exploitation et développement d’une résidence de tourisme trois étoiles. Date limite de réception des offres : 2 avril 2012. contact-lacs-langres.com – Commune de Beausoleil (06) Objet du marché : réalisation d’un guide et d’un plan de la ville pour l’office de tourisme et d’un agenda communal financés par régie publicitaire. Date limite de réception des offres : 10 avril 2012. [email protected] – CdC du Pays de Saint-Bonnetle-Château (42) Objet de la délégation : gestion du Parc résidentiel de loisirs intercommunal à Usson-en-Forez. Date limite de réception des offres : 27 avril 2012. w. m a s s o n - p a y s - s t - b o n n e t - l e chateau.fr La Gazette Officielle du Tourisme