la gazette officielle - Gazette Officielle du Tourisme

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la gazette officielle - Gazette Officielle du Tourisme
LA GAZETTE OFFICIELLE
DU
API
7 mars 2012 – N° 2152
62e ANNÉE
• Stratégie
PETIT PARIS
(RE)DEVIENDRA GRAND...
Rn2d : une vision prospective ..................................................... 2
Entretien exclusif avec Jean-Pierre Serra, président du Rn2d
Le conseiller d’État Daniel Janicot, président
de l’Agence pour la Vallée de la culture (projet
du conseil général des Hauts-de-Seine), a rendu
public le 9 février son rapport sur « la dimension
culturelle du Grand Paris » commandé en janvier
2011 par le président de la République.
Le haut-fonctionnaire liste les nombreux atouts
de la métropole francilienne : à la fois « capitale
festivalière internationale » et « destination touristique mondiale incontournable », elle propose
une offre culturelle très riche (musées, patrimoine, salles de spectacle) et bien répartie
géographiquement entre Paris et la banlieue.
Environ trois cents personnalités issues du
monde politique, associatif, institutionnel et
artistique ont été consultées par Daniel Janicot
pour cette mission qui visait à s’interroger sur
la façon de « faire du Grand Paris l’une des plus
importantes métropoles culturelles du
monde ». ■
Publication hebdomadaire – 6 €
SOMMAIRE
ACTUALITÉ
Mais aujourd’hui « Paris se recroqueville et
semble fatiguée », elle apparaît incapable de
recréer de la diversité, du lien social entre ses
habitants, et fait fuir les « investisseurs d’avenir »,
mais aussi les artistes. Quant aux jeunes, ils
quittent cette ville « invivable », trop chère et
bureaucratique.
Pour que la métropole francilienne incarne un
modèle de « ville-monde », « créative », « numérique » et « partagée », le rapport avance une
trentaine de propositions. Il préconise notamment la mise en place de structures de gouvernance technique et artistique, sous la forme
d’une agence pour le développement culturel
du Grand Paris, et prône le développement d’un
Grand Paris « laboratoire de nouvelle modernité
culturelle » et « modèle de ville numérique ».
Mais plutôt que d’aller chercher des modèles
du côté de New York, Berlin ou Pékin, le rapport
suggère de regarder les métropoles régionales
françaises comme Lyon, Nantes, Lille, Toulouse
qui sont « à la pointe de l’innovation ». Il recommande également de mettre en place « un observatoire culturel du Grand Paris » et de « créer,
à l’instar de Londres, un office de tourisme du
Grand Paris unique en fusionnant les structures
existantes ».
TOURISME
• Tourisme culturel
Arts et traditions populaires : une culture vivante ......................... 4
Le folklore, ensemble des traditions collectives émanant d’un peuple
et transmises entre générations, participe à la mise en valeur des identités
et du patrimoine. Ces arts et traditions populaires, dotés d’une connotation
passéiste en France, représentent une vitrine culturelle nationale dans certains pays
• Territoires
Ici et là : les initiatives en région ................................................ 7
• Actualité – Réglementation – Journal Officiel.....
8
– Action publique : transports (dessertes de Lille et Calais de la liaison Eurostar
Bruxelles-Londres) ; prévention des risques (après-Xynthia)
– Jurisprudence : charte d’un parc naturel
– Le tourisme en questions : nouvelles normes de classement
des offices de tourisme
• Annonces .......................................................................... 12
• Le tourisme en actions (valeurs boursières) ................. 13
• Brèves ................................................................................ 14
• Perspectives .................................................................... 16
– Record de fréquentation à Paris en 2011
Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :
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M. di Bona
A-M Ciolfi
H. Coursaget
M. De Block
D. Debaye
Ph. Fabry
E. Four-Merlin
Ch. Gravier
D. Green
M. Guérard
D. Janicot
M. Lamour
Th. Mariani
A. Popof
J-F Proux
J.-L. Riazuelo
M. Schurch
A. Seban
J-P Serra
X. Soupizet
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Aquitaine
Ardennes
Atout France
Avignon
Bas-Bugey
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Cambrai
CDT Dordogne
Centre
Centre Pompidou
mobile
Charente
Charente-Maritime
CIOFF
Coach Omnium
Confolens
CRTA
Deux-Alpes
DGCRRF
Direccte Centre
Direccte Pays
de la Loire
Drôme
Fédération nationale du
folklore français
FEMS
Festival Arts et traditions
populaires du monde
Festival Cultures
et traditions du monde
Festival des cultures du
monde
• Grand Paris
• Fête de la gastronomie
• IGN
• Isère
• Iter Vitis
• « Jardins, Jardin »
• Kendalc’h
• L’Alpe du Grand Serre
• La Bergerie nationale de
Rambouillet
• La Route « officielle »
des Vins de Provence
• Les Sacres du folklore
• Limousin
• Logis d’Aquitaine
• Loir-et-Cher
• Lyon
• Marne
• Marseille-Provence
2013
• Météo France
• Montoire
• Nord - Pas-de-Calais
• Normandie
• OT Fontenay-le-Comte
• OT Montreuil
RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS :
• Belfort Tourisme (90)
• Communauté de Communes du Laonnois (02)
• Office de Tourisme du Lac du Der (51)
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OT Vannes
OTC Paris
Paca
Parc naturel marin
des Glorieuses
• Paris
• Pays de la Loire
• Pays Voironnais
• PNR Chartreuse
• PNR massif des Bauges
• Provence
• Reims
• Rhône-Alpes
• Rn2d
• Romans
• Salon du golf
• Salon mondial
du tourisme
• Sem VFD
• « Val de Loire »
• Var
• Vendée
• Viarhôna
• Villard-de-Lans
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stratégie
N° 2152 – 7 mars 2012
Rn2d : une vision prospective
Rn2d, Réseau national des destinations départementales, fait des
propositions aux présidentiables pour que le tourisme retrouve, dans
les débats politiques nationaux, une place à la hauteur de son impact
dans l’économie.
Entretien exclusif avec Jean-Pierre Serra, président du Rn2d.
GOT : Rn2d se mobilise pour
porter le tourisme au premier
plan de la campagne présidentielle…
Jean-Pierre Serra : Rn2d a ouvert
une plate-forme de réflexion
nationale comportant douze propositions clés pour promouvoir
un tourisme compétitif, équitable
et structuré à l’échelle territoriale.
Il s’agit de permettre à la France
de maintenir sa place de première
destination touristique mondiale
et de reconquérir celle de leader
en termes de recettes. En réalité,
« tout est tourisme » puisque cette
activité transversale signifie création de valeur et de lien social,
maintien des activités et de la vie
sur les territoires.
Rn2d a mis en cohérence les idées
recueillies sur le terrain au travers
d’une concertation de réseau, et
les a centralisées dans une plaquette adressée à Jean-Luc Mélanchon, Éva Joly, François Hollande,
Nicolas Sarkozy, François Bayrou
et Marine Le Pen, en leur demandant de répondre par oui ou par
non aux douze propositions destinées à faire prendre conscience
de l’importance du tourisme.
Depuis le 27 février, le blog dédié
www.preparonsletourismede
demain.com recueille les témoignages et réactions et mobilise
les acteurs du tourisme autour de
cet enjeu majeur de l’économie.
Le 13 mars 2012, Rn2d interpellera les candidats dans une pleine
page du Monde.
GOT : Comment renforcer la
prise en compte du tourisme par
l’État ?
J.-P. S. : Rn2d souhaite la création d’un ministère du tourisme
rattaché au Premier ministre et
pilotant un fonds d’intervention
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touristique affecté à des projets
d’envergure nationale. Ce ministère serait adossé à une délégation
interministérielle qui identifierait,
dans chaque ministère, les fonds
affectés à la création d’équipements structurants ou de projets
d’envergure nationale qui peuvent
avoir un caractère ou un impact
touristique. Cette délégation
interministérielle permettrait d’interconnecter les interventions de
tous les ministères et de coordonner ces fonds d’État autour
de projets de tourisme et de loisirs
d’envergure.
Des destinations
vecteurs d’image
GOT : Comment mettre en place
une nouvelle gouvernance touristique entre les territoires et
l’État ?
J.-P. S. : L’État doit élaborer et
mettre en œuvre une stratégie
touristique partagée, sous forme
conventionnelle, avec les destinations qui ont construit l’image
de la France (Paris, Côte d’Azur,
Bretagne, Alpes, Alsace, Provence, Bourgogne, Picardie, Normandie, Savoies, Beaujolais…).
Le plan stratégique national du
tourisme français serait adossé
à ces grandes destinations qui
déclineraient la stratégie de développement et de promotion touristique nationale.
Par ailleurs, Rn2d propose la création d’un conseil supérieur des
territoires qui sélectionnerait ces
destinations compétitives (au
sens « client » du terme) en fonction de leur pertinence nationale
et internationale et qui lancerait
des appels à projets de destina-
tions. Il participerait à l’élaboration de la stratégie touristique et
à la gouvernance de l’agence
nationale de développement touristique, garantissant ainsi la prise
en compte des stratégies locales
dans la politique nationale.
Ce conseil serait composé d’une
trentaine de représentants de tous
les échelons territoriaux (régions,
départements, métropoles). Il
aurait comme pendant un conseil
des professionnels (hébergeurs,
prestataires d’activités, agents de
voyages…). Il serait aux côtés de
l’État pour bâtir la stratégie de
développement touristique nationale et la mettre en œuvre, avec
des contrats d’objectifs entre
l’État et les partenaires territoriaux. Le conseil supérieur des
territoires fixerait la lettre de mission de l’agence nationale de
développement touristique dont
le périmètre d’action, les financements et la gouvernance
devraient être revus pour s’adapter aux nouveaux enjeux du secteur. Par ailleurs, il faut laisser
aux échelons territoriaux la liberté
de contractualiser entre eux pour
valoriser une destination lisible
reconnue par les clients.
GOT : Comment développer de
nouveaux financements pour
l’action publique ?
J.-P. S. : Il faut étendre l’assiette
de la taxe de séjour (ou taxe touristique), la redéfinir ainsi que son
champ d’application, son mode
de perception, son affectation et
sa répartition. Pour consolider sa
perception, il est indispensable que
le classement de tous les hébergements soit obligatoire. L’État
pourrait rechercher de nouvelles
ressources sur les activités en lien
avec le tourisme de passage
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(sociétés d’autoroutes…). Le principe de financements croisés entre
les signataires des contrats de destination et les professionnels pourrait être envisagé pour financer la
promotion à l’international.
Rechercher
des partenariats pertinents
GOT : Vous préconisez des modèles de coopération inter-territoires…
J.-P. S. : Il faut assurer la cohérence entre les politiques locales,
s’engager dans une obligation de
coopération et de répartition des
responsabilités et des ressources,
avec signature obligatoire de
conventions d’objectifs entre
l’État et les destinations touristiques. Rn2d s’inscrit dans un principe de liberté d’organisation pour
que les structures locales puissent
choisir en concertation le modèle
de coopération le plus adapté à
leur contexte, garant d’une efficacité et organisé autour des
territoires de destination.
Il convient d’établir des schémas
de développement et d’organisation synchronisés, concertés et
validés (région, département,
métropole, intercommunalité)
constituant l’un des volets des
futurs schémas d’organisation et
de mutualisation prévus dans la
loi de réforme des collectivités
territoriales. Ces schémas, qui
régiront les modalités de mise en
œuvre des compétences et de prise
en charge des missions, devront
prendre en compte les destinations
définies par le conseil supérieur
des territoires.
GOT : Comment reconquérir la
place de 1re destination mondiale ?
J.-P. S. : En capitalisant, par
exemple, sur les principaux marchés émetteurs et en ciblant les
marchés émergents à forte contribution (Chine, Brésil, Russie,
Inde…). Il faut mettre en œuvre
la marque France de manière
innovante et ambitieuse au travers d’un plan de communication
autour d’une marque appropriée
et portée par tous les secteurs
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d’activités, notamment l’agroalimentaire.
GOT : Comment promouvoir
l’innovation et la R&D ?
J.-P. S. : Nous préconisons d’initier des démarches transversales
de type clusters afin de favoriser
l’émergence de projets et de collaborations nouvelles. Il s’agirait
de réunir des acteurs d’univers
différents (industrie, agriculture,
immobilier…) conservant leur
spécificité, mais fonctionnant en
réseau au service d’une cause
commune.
La création d’un fonds dédié aux
PME/TPE au sein du groupement
CDC-Oseo pour financer l’innovation touristique aurait un impact
fort en matière d’équipements,
d’investissements structurants et
de promotion. Et pourquoi ne pas
créer des fonds d’investissement
touristique à l’échelon régional
(capitaux publics et privés) en
remobilisant l’épargne locale ?
Ce repositionnement de l’épargne
dite de participation ou d’investissement, dans une logique
d’aménagement du territoire et
de création d’emplois, ferait des
habitants des contributeurs au
développement de leur destination et des ambassadeurs de leur
région. Ce dispositif pourrait être
complété par l’élargissement du
champ d’action de la Fondation
du Patrimoine pour faciliter la
levée de fonds de soutien à des
projets définis par le conseil supérieur des territoires.
Sans oublier de revoir la politique
de défiscalisation pour ne pas
créer de futures friches touristiques. En effet, dans certains cas,
les avantages fiscaux ont permis
de porter un immobilier touristique sans lendemain, devenu
obsolète et qui a dénaturé des
destinations.
GOT : Comment consolider la
connaissance statistique et la
veille ?
J.-P. S. : L’une des raisons pour
lesquelles le tourisme est si peu
reconnu est qu’il n’est pas capable de chiffrer sa participation
réelle à l’économie nationale.
Rn2d préconise la consolidation
de la connaissance statistique et
la veille concurrentielle, car le
manque d’indicateurs macro-économiques ralentit ou bloque l’action publique et l’investissement
privé. Il est nécessaire de repenser
radicalement l’observation et
obtenir, notamment, de nouvelles
statistiques incluant les loisirs et
les clientèles de proximité.
Nous devons définir une batterie
d’indicateurs, les process pour
les alimenter et les pérenniser et
les financements nécessaires. Si
dans certains cas, il faut mener
des études régulières, la participation à leur financement doit
être obligatoire pour tous les
échelons territoriaux puisque les
données recueillies permettront
de piloter les politiques locales.
GOT : Vous souhaitez faire du
tourisme un modèle de développement durable…
J.-P. S. : Le tourisme doit s’imposer comme un vecteur de développement durable des territoires
et servir d’exemple aux autres
secteurs. Il ne faut pas dénaturer
les sites qui constituent notre fonds
de commerce. Tous les projets
doivent être examinés objectivement à travers les trois prismes
« people, planet, profit » afin d’établir un équilibre entre les trois axes.
Une politique d’accueil et d’aménagement des sites touristiques
sensibles doit être mise en place,
avec détermination des seuils
acceptables pour les milieux et la
biodiversité, fixation de quotas et
fermeture de certains sites lorsque
ces quotas sont atteints.
Par ailleurs, il faut créer une agence
nationale de l’emploi saisonnier
avec une bourse centralisant les
emplois disponibles, et imposer la
mobilité pour dynamiser, par
exemple, les échanges de maind’œuvre entre montagne et littoral
ou entre milieu rural et littoral. ■
Rn2d
Tél. : 01 44 11 10 20
www.preparonsletourismede
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stratégie
N° 2152 – 7 mars 2012
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tourisme culturel
N° 2152 – 7 mars 2012
Arts et traditions populaires : une culture vivante
Le folklore, ensemble des productions collectives émanant d’un peuple et transmises entre générations,
participe à la mise en valeur des identités et du patrimoine. Ces arts et traditions populaires, dotés
d’une connotation passéiste en France, représentent une vitrine culturelle nationale dans certains
pays.
Kendalc’h : promouvoir
la culture bretonne
La Confédération culturelle bretonne Kendalc’h, qui fait partie
des membres associés du Conseil
international des organisations
de festivals de folklore et d’art
traditionnel (CIOFF), rassemble
une trentaine de chorales de langue bretonne et 150 groupes de
danse (15 000 adhérents). Créée
en 1950, elle fédère des cercles
celtiques et des ateliers de danse
et est devenue la référence pour
la danse traditionnelle en Bretagne.
Elle maintient, transmet et favorise la création scénique qui vient
enrichir une tradition vivante, et
défend une culture populaire
accessible à tous en s’appuyant
sur une dynamique bénévole
for te. Kendalc’h signe une
convention pluriannuelle avec le
conseil régional de Bretagne qui
soutient la diffusion de la culture
bretonne.
« Nos champs d’action sont la
formation, notamment vers la
jeunesse, la musique et le chant
traditionnels, la scène et les arts
de la rue, explique son directeur
Mathieu Lamour. Nous sommes
spécialisés dans le domaine de
la danse, du spectacle et du costume. Notre objectif est de faciliter le dialogue parfois compliqué
entre culture vivante, folklore et
tourisme.
En France, le mot folklore a une
connotation péjorative, alors
qu’en Angleterre, il revêt un sens
noble. En France, on utilise plus
volontiers les termes “culture, arts
et traditions populaires” qui
recouvrent la gastronomie, la littérature, la langue, le chant, la
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danse et la musique. Les Bretons
ont compris qu’une culture qui
se fige est une culture qui se
meurt. Le costume traditionnel,
dont la richesse constitue un
attrait touristique, peut paraître
passéiste à certains. Mais il faut
savoir qu’on peut danser breton
sans costume traditionnel.
Une tradition vivante
Les fêtes folkloriques ont démarré
au tournant du XIXe et du XXe siècle, avec l’arrivée du train et des
touristes, organisées par des
notables urbains souvent déconnectés de la pratique populaire.
La Bretagne compte actuellement
une centaine de fêtes et festivals
traditionnels, très fréquentés par
les touristes entre le 14 juillet et
le 15 août. La plupart des festivals
bretons ont un volet créatif et
recherchent de nouvelles propositions scéniques. Ainsi, en 2011,
en partenariat avec le CRT Bretagne, nous avons organisé le
concours photo “Objectif trad”
en demandant aux touristes de
porter un regard neuf sur les traditions populaires ; les clichés ont
ensuite fait l’objet d’une exposition itinérante.
En Bretagne, 40 % des danseurs
de groupes adultes sont passés
par un cercle enfants (250 cercles
en région). Certains groupes
enfants se réunissent par département une fois par an pour présenter leur spectacle de l’année ;
ainsi, à Guingamp, le 1er dimanche de juillet, mille enfants de
groupes bretons se rassemblent
autour d’activités. Notre projet
culturel privilégie la formation
des jeunes et celle des enca-
drants qui interviennent en milieu
scolaire.
Des générations de collecteurs
ont travaillé pour Kendalc’h, sur
le terrain, pour recueillir la tradition dansée, ainsi que le chant,
la musique, les informations sur
le costume et les occasions de
pratique. La mission de collectage
se poursuit. Les langues bretonnes sont valorisées dans nos
publications, dans nos stages et
nous organisons un championnat
annuel de danse bretonne. Il ne
s’agit pas de figer notre culture,
mais de garder sa spécificité. »
Confolens : la référence
Le Festival de Confolens « Arts et
traditions populaires du monde »,
plaque-tournante des festivals de
folklore, a été créé en 1957 pour
inciter la clientèle de passage à
s’arrêter. La 55e édition (du 9 au
15 août 2012) accueillera douze
pays. Confolens (3 000 habitants,
Charente) reçoit 450 à 550 artistes sur une semaine pour plus de
100 000 visiteurs dont 27 000
payants (Limousin, Poitou-Charentes, Vendée, région parisienne,
Angleterre, Pays-Bas, Allemagne).
« Le taux de fidélisation du public
est important, précise le président
Xavier Soupizet. Pour diversifier
la clientèle, nous proposons également deux concerts et une
bodega avec animations.
Le festival privilégie la fraternité
entre les groupes et avec le
public. En 2012, par exemple,
Israël et la Palestine partageront
la même scène. Les artistes sont
hébergés dans des établissements
scolaires et prennent leurs repas
ensemble. Dans leur pays, les
La Gazette Officielle du Tourisme
arts et traditions populaires
constituent une vitrine nationale.
Les artistes que nous accueillons
font souvent partie de ballets
nationaux et préparent un avenir
de danseurs professionnels.
Le festival met des moyens techniques modernes au service des
arts et traditions populaires (chapiteau de 3 000 places, son et
lumière). Les deux permanents
sont entourés de 350 bénévoles
(de 12 ans à 83 ans). Chaque
groupe est accompagné par deux
jeunes délégués du festival dès
son arrivée en France, sur le festival lui-même et en tournée. Nos
bénévoles comptent 71 jeunes de
moins de 18 ans. La billetterie est
assurée par le festival (vente en
ligne, sur place, auprès des autocaristes et des associations).
Le budget de 1 M€ est financé à
25 % par des subventions (conseil
régional Poitou-Charentes, conseil
général, commune, communauté
de communes du Confolentais)
et à 75 % en autofinancement. Les
trois quarts des recettes proviennent du festival et un quart des
tournées mises en place avec trois
autres festivals en France, en
Espagne, en Suisse, en Italie, en
Belgique et au Luxembourg. Nous
produisons également des spectacles à la demande pendant l’année.
Le festival a un impact économique local important (transports,
boissons, restauration, location
du matériel, hébergements…).
Le budget son et lumière, par
exemple, est de 100 000 € et la
communication également.
L’événement, qui génère des
séjours, bénéficiera en 2012 de
la démarche d’évaluation des
retombées économiques des festivals menée par le conseil général de Charente. »
Montoire :
favoriser la rencontre
En 1973, la première édition du
Festival de folklore européen de
Montoire (4 500 habitants) a
accueilli quatre groupes étran-
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gers. « Aujourd’hui, raconte son
président fondateur Jean-François Proux, le Festival des cultures du monde (40e édition du 8
au 15 août 2012) a la double
mission de présenter au public
les cultures du monde par les
danses, chants et musiques traditionnels, et de créer des contacts
et des échanges entre public et
danseurs et entre les groupes euxmêmes.
Un bénévolat fondamental
Le festival c’est une équipe de
120 bénévoles, une secrétaire
générale permanente, un chapiteau de toile pouvant accueillir
2 000 personnes, une dizaine de
groupes des cinq continents dont
quatre à cinq en tournées longues
(4 à 8 semaines) qui permettent
à une trentaine de villes et de
festivals de pouvoir bénéficier
d’ensembles de qualité dans des
conditions privilégiées. Ces 300
artistes sont logés, pendant dix
jours, dans des lycées et des collèges.
Ce sont des spectacles chaque
soir sous le chapiteau, des expositions, des conférences animées,
des ateliers de découverte de
danses, d’instruments ou de costumes, des repas typiques en
musique avec cuisine du pays,
de l’artisanat, des animations de
rue et des émissions radio ouver-
tes au public. Les repas sont réalisés par les bénévoles et les dîners
typiques, chaque soir, par un
passionné de cuisine (par ailleurs
hébergeur) pour 100 à 110 personnes. L’après-midi du 15 août,
les groupes se produisent dans
les rues du quartier Marescot.
La manifestation attire 15 000 à
18 000 festivaliers payants (40 %
du Loir-et-Cher, suivis par la Sarthe, l’Indre-et-Loire, l’Eure-etLoir, le Loiret, la région parisienne).
La communication s’effectue
dans la presse locale et par affichage sur les abribus scolaires
(200 affiches mises en place par
le conseil général du Loir-etCher). Le budget d’environ
400 000 €est autofinancé à 97 %
par le biais des spectacles et activités (95 % des places sont vendues sur réservation). La Région
Centre finance la manifestation
à hauteur de 3 %. Le lieu scénique
est propriété du festival. L’impact
économique sur les hébergements et les commerces est
important.
Le fait d’appartenir au CIOFF
qui dispose de délégués dans 80
pays facilite la programmation,
et la notoriété du festival génère
de nombreuses propositions. En
2010, le festival a créé un emploi
permanent. L’éventail des tâches
des bénévoles est très large : préparation des dortoirs groupes,
montage du chapiteau, des gradins, des scènes, service en salle
CIOFF : un organisme coordinateur
• Le Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’art
traditionnel (CIOFF) est une ONG internationale en relation formelle de
consultation auprès de l’Unesco, qui fédère 250 festivals de folklore dans
le monde, avec un délégué dans chacun des 80 pays concernés.
• Né en 1970 à l’initiative d’Henri Coursaget, président du Festival de
Confolens, le CIOFF facilite la mise en place d’un calendrier des festivals
et la sélection des groupes (cahier des charges permettant de labelliser
les groupes). Son appui permet de faire des festivals des diffuseurs de la
culture populaire et traditionnelle et des manifestations marquées par la
qualité de l’accueil, de l’organisation et des choix artistiques.
• Il promeut la défense de la paix dans le monde, du patrimoine culturel
immatériel et du droit des peuples autochtones en partenariat avec
l’Unesco.
• Le congrès mondial du CIOFF aura lieu à Paris du 11 au 17 novembre
2012.
5
▲
tourisme culturel
N° 2152 – 7 mars 2012
▲
tourisme culturel
au restaurant des groupes et au
restaurant typique dédié au
public, son et lumière, guides pour
accompagner les troupes pendant leur séjour, communication,
boutique d’artisanat du monde,
buvette avant les spectacles et à
l’entracte, réservation des billets,
placement dans le chapiteau,
vente de glaces. Les enfants et
les adolescents peuvent participer à la vente de programmes (à
partir de 7 ans), être présents
dans les cuisines (à partir de 12
ans) ou assurer le guidage (à
partir de 18 ans). Le festival de
Montoire s’implique dans des
actions humanitaires conjoncturelles ou structurelles (Équateur,
Pérou, Liban, Roumanie…).
En mai 1997, dans le prolongement du festival, le musée Musikenfête a ouvert ses portes dans
l’ancien collatéral nord de l’église
du cloître des Augustins. Ce
musée-spectacle consacré aux
instruments de musique traditionnels rassemble près de six
cents instruments du monde à
découvrir en visite guidée. Dans
une nef musicale, les visiteurs
peuvent jouer sur cinq instruments surdimensionnés et dans
le grenier planétaire, les instruments sont classés par aire géographique et on peut écouter les
musiques traditionnelles avec casques et vidéos. Le musée propose
un espace d’exposition temporaire
en accès libre et une boutique
d’artisanat du monde. »
Reims :
un spectacle pour tous
Le festival Les Sacres du folklore,
créé en 1982, est porté par le
groupe folklorique associatif Les
Jolivettes (31e édition du 21 au
25 juin 2012). Il attire environ
15 000 spectateurs. Les groupes
se produisent en extérieur, sur le
parvis de la cathédrale ou sur la
place de l’Hôtel de ville (spectacles gratuits) et pour deux ou trois
spectacles payants en salle.
« Les six ou sept groupes invités
prennent leurs repas ensemble,
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N° 2152 – 7 mars 2012
servis par les bénévoles pour plus
de convivialité ; des soirées et des
animations leur sont réservées
pour leur permettre d’échanger
et ils partagent les hébergements
(centre de séjour, lycée, Crous,
établissement religieux), précise
Jean-Luc Riazuelo, directeur du
festival. La manifestation est
financée en majeure partie par
la Ville de Reims (150 000 €),
avec une participation du conseil
général de la Marne et des mécènes qui apportent un concours
en nature. L’équipe d’une vingtaine de bénévoles atteint 80
personnes pendant la manifestation. La communication est assurée par l’affichage, des sachets
enveloppant le pain, des tracts,
une présence radio, télévision et
dans la presse locale et par l’office de tourisme. »
Romans :
irriguer le territoire
Le festival international de folklore Cultures et traditions du
monde (35e édition du 30 juin au
8 juillet 2012) est organisé à
Romans (Drôme) depuis 1977,
par le groupe d’arts et traditions
populaires Empi et Riaume (80
ans d’existence), avec l’appui de
plus de 350 bénévoles de toute
la France. « La tribu festivalière
au sens large compte 600 à 700
personnes, dit la présidente AnneMarie Ciolfi. Les artistes sont
accueillis dans des hébergements
collectifs et dans les familles.
L’échange et la convivialité sont
les principes de base de la manifestation.
Il s’agit de promouvoir les diversités culturelles, les rencontres et
le partage entre des groupes des
cinq continents et le public au cours
de spectacles en plein air, sur
Romans et dans les villes voisines
(Bourg-de-Péage, Saint-Donat).
Le festival concerne également la
Drôme nord et l’Ardèche, avec
deux week-ends très fréquentés
sur Romans (environ 40 000 visiteurs) et des spectacles aux alentours en semaine. Douze groupes
seront accueillis cette année. Le
festival propose un marché d’artisanat d’art et des vieux métiers.
Les spectateurs (dont certains sont
fidélisés) viennent de plus en plus
loin. La clientèle de campingcaristes qui suit les festivals est
en progression.
Notre équipe compte une assistante de communication permanente et jusqu’à 300 bénévoles.
Le budget d’environ 200 000 € est
financé à 25 % par des subventions
(Ville, quelques communes), par
les entrées et par un club de 96
partenaires privés. Les locaux sont
mis à disposition gratuitement par
les municipalités. Nous travaillons
en partenariat avec l’office de tourisme de Romans, les commerçants, les villes environnantes et
le CDT Drôme.
Empi et Riaume est un groupe
intergénérationnel spécialisé
dans la formation en danses,
musiques et chants de tradition
du Dauphiné et du Vivarais, ainsi
que dans la création et la diffusion
de spectacles. Il anime des fêtes
en salle ou dans la rue. » ■
Porter l’image du folklore
« L’objectif de la Fédération nationale du folklore français, créée en 1932,
est de promouvoir les arts et traditions populaires par le biais de la danse,
du chant et de la musique, précise sa secrétaire générale Martine di Bona.
Les groupes (environ 700 adhérents pour 35 groupes) se produisent en
France et à l’étranger. Chaque année, nous organisons l’élection de la Payse
de France, jeune fille française qui est notre ambassadrice à l’étranger. Nous
proposons également des journées de rencontres pour les enfants des
groupes provinciaux, avec des jeux et des démonstrations d’instruments,
ainsi que des ateliers pour adultes sur l’entretien des costumes et des coiffes. Le folklore permet de renouer avec nos racines et avec la mémoire des
provinces. »
La Gazette Officielle du Tourisme
Ici et là : les initiatives en région
Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le
dynamisme des territoires en matière de tourisme.
Balades urbaines
Chaque mois, l’office de tourisme
de Montreuil propose des balades
urbaines dans sa ville pour des
découvertes historiques, gourmandes et artistiques. Il s’agit de
rencontres avec des Montreuillois
qui aiment leur ville et qui souhaitent parler de son passé et de
son renouveau actuel. Deux nouveaux parcours seront présentés
en mars : l’un autour du Street
Art en compagnie du graffeur
Artof Popof et l’autre autour de
différents ateliers participant aux
Journées des métiers d’art. En
avril, le patrimoine montreuillois
sera une fois de plus à l’honneur
avec l’incontournable visite
« Mémoire industrielle ».
Programmation
Marseille-Provence
Plus de 400 événements et 80
expositions sont programmés par
les organisateurs de Marseille-Provence 2013. Le premier épisode
(janvier à mai), intitulé « MarseilleProvence accueille le monde »,
propose une succession d’événements dans plusieurs villes de la
région. Sont ainsi prévus un parcours d’art contemporain à Aixen-Provence, une fête en soirée
dans trois quartiers de Marseille,
une immense chasse au trésor et
un spectacle pyrotechnique à
Arles.
De juin à septembre, les visiteurs
découvriront la deuxième étape
dite « à ciel ouvert » (avec une
exposition-phare « Le grand atelier du midi » réunissant plus de
200 toiles de maître de Van Gogh
à Bonnard, de Cézanne à Picasso).
Enfin, le dernier acte, dit des « Mille
visages », rendra hommage aux
grandes figures du territoire, de
Camus à Le Corbusier.
La Gazette Officielle du Tourisme
Centre Pompidou
mobile à Cambrai
Lancé en octobre 2011 à Chaumont, le Centre Pompidou mobile
poursuit son voyage en région
Nord - Pas-de-Calais et installe
ses chapiteaux, pour trois mois,
place de la République, en plein
centre de Cambrai. Premier musée
itinérant imaginé par Alain Seban,
président du Centre Pompidou, le
Centre Pompidou mobile part ainsi
à la conquête de nouveaux publics
afin de leur offrir, gratuitement,
l’expérience des chefs-d’œuvre
de l’art moderne.
Golf en Normandie
Le Salon du golf tient sa 6e édition
du 9 au 11 mars 2012 à ParisPorte de Versailles. Sur le stand
« Golf en Normandie », 11 parcours normands proposeront aux
visiteurs, dans le cadre de l’opération spéciale Salon 2012 « Prix
libérés en Normandie », une offre
« historique » de -44 % sur leurs
green-fees, ainsi qu’un jeu-concours pour gagner des séjours en
Normandie.
Route des Vins
de Provence,
un projet d’envergure
Trois cent cinquante caves coopératives et domaines viticoles,
huit appellations, trois départements, une région, les fédérations
départementales des vignerons
indépendants et des caves coopératives et l’Interprofession des
Vins de Provence se sont unis
autour de la chambre régionale
d’agriculture Paca pour créer en
juin dernier la Route « officielle »
des Vins de Provence. Elle sera
signalée aux touristes et visiteurs
par des panonceaux qui permettront de se diriger vers les caves
et les domaines. C’est dans le Var,
département pilote en la matière,
qu’ont été implantés les premiers
panneaux. Outre la signalétique
routière, le projet, qui a nécessité
quatre ans de travail et un budget
de près d’un million d’euros, comprend des plans de formations à
destination des vignerons, un programme d’animations vers les
partenaires du tourisme, une
démarche qualité ambitieuse et
un volet de promotion global s’articulant autour du site www.route
desvinsdeprovence.com. Mis en
ligne en septembre 2011, le site
ambitionne de devenir le plus
complet et le plus riche de France
en termes d’informations œnotouristiques.
Stations de ski :
une navette électrique
testée
Après avoir lancé l’expérimentation d’un bus hybride aux DeuxAlpes en décembre 2011, la Sem
VFD met en service, de janvier
à mars 2012, une navette électrique à Villard-de-Lans dans
l’Isère, qui relie la commune à
une partie de son domaine skiable. D’une capacité de 22 places,
cette navette électrique, un Oreos
2X du constructeur français
Gépébus, est alimentée par une
batterie lithium-ion et dispose
d’une autonomie de 100 à 120
kilomètres (source : servirle
public.fr).
À L’Alpe du Grand Serre, une
initiative de ce type a été mise
en place grâce au partenariat
entre la station et EDF UPA : du
17 au 26 février, les skieurs ont
pu utiliser gratuitement ce mode
de déplacement doux. ■
7
▲
territoires
N° 2152 – 7 mars 2012
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action publique
N° 2152 – 7 mars 2012
Actualité - Réglementation - Journal Officiel
Action publique
TRANSPORTS
Un groupe de travail de haut-niveau, composé de
représentants français, belges et britanniques,
s’est réuni à Bruxelles afin d’évoquer les pistes
concrètes permettant le maintien des dessertes
de Lille et Calais de la liaison Eurostar BruxellesLondres.
Depuis 2010, les Britanniques ont étendu leurs
contrôles d’immigration en gare de Bruxelles à tous
les passagers d’Eurostar, y compris ceux en possession de billets pour Lille ou Calais.
À la suite de recours de certains passagers auprès
de la Commission européenne, les autorités belges
ont mis en place à partir du 14 février 2012 un
« corridor Schengen » permettant aux passagers
munis de billets pour Lille ou Calais d’éviter les
contrôles britanniques au départ de Bruxelles.
Les difficultés récentes liées à des immigrés clandestins qui se sont introduits au Royaume-Uni en
prenant un billet d’Eurostar Bruxelles-Lille ou Bruxelles-Calais et en continuant jusqu’à Londres ont
conduit les autorités britanniques à rétablir les contrôles à l’arrivée à Londres, sauf en cas de suppression
des arrêts à Calais et Lille.
Le gouvernement français a fait part de sa vive
opposition à toute restriction des dessertes de Calais
et de Lille et s’est mobilisé pour aider les autorités
belges et britanniques à trouver une solution de
compromis acceptable pour les voyageurs. Il a
sollicité auprès de Damian Green, ministre britannique de l’Immigration, et Maggie De Block, secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, à
l’Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté,
la mise en place rapide d’un groupe de travail tripartite entre les trois États.
La situation a par ailleurs été évoquée par la France
lors du sommet franco-britannique du 17 février
dernier.
À la suite des différentes interventions de Thierry
Mariani, ministre des Transports, un groupe de travail
de haut-niveau, composé de représentants français,
belges et britanniques, s’est réuni à Bruxelles afin
d’évoquer les pistes concrètes permettant le maintien
des dessertes de Lille et Calais de la liaison Eurostar
Bruxelles-Londres. Cette réunion a d’ores et déjà
permis de rétablir la vente des billets entre Bruxelles
et Lille sur une majorité de trains Eurostar.
Ces premières orientations doivent être confirmées
à l’occasion d’une nouvelle réunion du groupe. Elles
devraient permettre de pérenniser la vente de billets
avec des contrôles renforcés, mais sans perte de
temps pour les passagers à l’arrivée à Londres.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
PRÉVENTION DES RISQUES
Deux ans après la tempête Xynthia qui a frappé la
Vendée et la Charente-Maritime dans la nuit du 27
au 28 février 2010, le ministère de l’Écologie et
du Développement durable fait le point sur « l’avancée des différentes actions de l’État et de ses
services mises en place après cette catastrophe
d’une ampleur sans précédent ».
Le plan est aujourd’hui opérationnel avec des avancées concrètes sur chacun de ses axes. Les préfets
ont identifié les communes pour lesquelles un plan
de prévention des risques (PPR) littoral doit être
établi en priorité, dans un délai de trois ans. De
manière générale, dans chaque région concernée
par l’après-Xynthia, un programme de PPR prioritaires a été établi. Ces plans bénéficieront des données de topographie fine en cours d’acquisition dans
le cadre d’une convention passée entre le ministère
Les polices de l’environnement évoluent
Une ordonnance publiée au Journal Officiel le 12 janvier 2012 vise à harmoniser et à simplifier les dispositions répressives du code de l’environnement. Elle entrera en vigueur le 1er juillet 2013 et contribuera à
rendre plus efficace l’activité des agents dans le domaine de l’environnement. Elle permettra aussi une
meilleure applicabilité du droit répressif de l’environnement. Par ailleurs, les agents chargés de ces fonctions
de police seront reconnus sous l’appellation d’inspecteur de l’environnement.
Les polices de l’environnement interviennent dans le cadre de la prévention des pollutions, des risques et
des nuisances et dans celui de la protection de l’eau et de la nature. Elles recouvrent le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement, des produits chimiques, des déchets, des activités pouvant polluer l’eau, des travaux dans les espaces naturels protégés (parcs nationaux, réserves
naturelles, sites classés…) et des activités ayant des impacts sur des espèces protégées (activités/travaux
pouvant entraîner la destruction d’espèces ou d’habitats, détention ou élevage d’espèces, introduction
d’espèces dans le milieu naturel, commercialisation d’espèces protégées).
Ordonnance n° 2012-34 du 11 janvier 2012 portant simplification, réforme et harmonisation des dispositions
de police administrative et de police judiciaire du code de l’environnement.
8
La Gazette Officielle du Tourisme
du Développement durable et l’Institut national de
l’information géographique et forestière (IGN).
En matière de prévision, de vigilance et d’alerte,
Météo France a mis en place, en octobre 2011, la
nouvelle vigilance vagues-submersions marines [en
partenariat avec le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM), et en lien avec
le ministère du Développement durable et le ministère de l’Intérieur].
Cette vigilance a déjà été activée deux fois depuis
son lancement (en Méditerranée en novembre 2011
et sur l’Atlantique et la Manche lors de la tempête
Joachim en décembre 2011).
Sur l’aspect confortement des ouvrages de protection, les travaux de réparations ont été mis en œuvre
très rapidement après la tempête. Deux niveaux
d’intervention sur les ouvrages endommagés se sont
succédé et concernent près de 190 chantiers réalisés en 2010 (120 chantiers en Charente-Maritime
et 70 chantiers en Vendée). En Charente-Maritime,
après les travaux de première urgence en mars 2010,
88 opérations de confortement ont été réalisées se
rapportant à tous les types de défense (digues maçonnées, en terre, cordons dunaires) pour un montant
de travaux de 18 M€ dont 9,4 M€ financés par l’État.
En Vendée, 56 chantiers de réparation de digues ou
de cordons dunaires d’urgence ont été lancés dans
le département, pour un montant de travaux de
13,9 M€ dont 6,1 M€ financés par l’État.
Le plus gros chantier de réparation réalisé en 2010
et poursuivi en 2011 en Vendée a été celui de la remise
en état du cordon dunaire de la belle Henriette, sur la
commune de La Tranche-sur-Mer. En 2011, de nombreuses études ont été lancées par les collectivités
territoriales permettant d’établir les premières estimations conduisant à des programmes exceptionnels
de renforcement sur les dix prochaines années.
Enfin, en ce qui concerne la culture et la mémoire du
risque, le plan submersions rapides inclut la pose de
repères de limite de submersion marine pour conserver la mémoire de cet événement dramatique. Un
modèle spécifique « Xynthia » a été défini par le ministère et réalisé en collaboration avec la Monnaie de
Paris. Les premiers exemplaires de ce disque de bronze
de 80 mm de diamètre ont été fabriqués et vont être
mis à la disposition des communes, responsables de
leurs poses. L’État fournira les deux mille premiers
exemplaires aux communes littorales des quatre
départements les plus touchés.
Jurisprudence
CHARTE D’UN PARC NATUREL
Le Conseil d’État s’est prononcé sur la possibilité
pour la charte d’un parc de réglementer des activités soumises par ailleurs à une législation particulière.
Dans quelle mesure la charte d’un parc naturel
régional peut-elle réglementer les activités situées
La Gazette Officielle du Tourisme
jurisprudence
sur son territoire, notamment lorsque celles-ci sont
soumises à une police spéciale de l’environnement
relevant d’une législation distincte ? C’est à cette
question qu’a été amené à répondre le Conseil d’État
sur la requête de l’Union des industries de carrières
et matériaux de construction de Rhône-Alpes, qui lui
a demandé d’annuler pour excès de pouvoir l’article 2 du décret du 30 juillet 2008 portant classement
du parc naturel régional (PNR) du massif des Bauges, en tant qu’il adopte les dispositions de la charte
du parc naturel régional figurant dans le document
intitulé Spécifications particulières des carrières du
territoire du Parc. Ces dispositions imposent aux
exploitants de carrière des obligations de procédure
et de fond. Par un arrêt rendu le 8 février dernier, le
Conseil d’État a annulé l’article 2 incriminé au motif
que « la charte d’un parc naturel régional ne peut
légalement imposer par elle-même des obligations
aux tiers, indépendamment de décisions administratives prises par les autorités publiques à leur
égard ». « Elle ne peut davantage subordonner légalement les demandes d’autorisations d’installations
classées pour la protection de l’environnement à
des obligations de procédure autres que celles prévues par les différentes législations en vigueur. »
La Haute Juridiction considère en revanche légales
les dispositions spécifiques aux carrières qui « se
bornent à déterminer des orientations de protection,
de mise en valeur et de développement ainsi que
des mesures permettant leur mise en œuvre, destinées à guider l’action des différentes collectivités
publiques intéressées dans l’exercice des compétences qui leur sont reconnues par la loi sur le territoire ». En effet, « ces orientations et mesures
particulières aux carrières n’ont pas pour effet d’imposer par elles-mêmes des obligations aux tiers ».
Bon à savoir
– Un comité économique et social transfrontalier
réunissant les acteurs économiques et politiques
locaux de part et d’autre de la frontière avec la
Belgique sera lancé en avril. Deux réunions de travail se sont déjà tenues au conseil général des Ardennes avec les représentants de la chambre
économique (les chambres consulaires), du conseil
général et du conseil régional pour discuter de sa
mise en place avec les représentants des provinces
de Luxembourg et de Namur. Pour le moment, quatre axes ont été retenus : tourisme ; formation, emploi
et insertion ; développement économique ; économie
sociale et solidaire.
Source : Ardennais éco
– Annoncé lors de la Conférence nationale du handicap du 8 juin 2011, le site Internet www.accessi
bilite.gouv.fr lancé le 9 février met à disposition de
l’ensemble des acteurs – professionnels, collectivi-
9
▲
N° 2152 – 7 mars 2012
▲
journal officiel
tés territoriales, administrations publiques, personnes handicapées ou en perte d’autonomie – toutes
les ressources existantes en matière d’accessibilité
et de conception universelle. Ce centre de ressources des informations sur la réglementation en vigueur
en matière d’accessibilité met à disposition des
guides méthodologiques et présente plus de cent
initiatives exemplaires. Chacun peut également
signaler des bonnes pratiques existantes en France
directement sur le site.
– Deux textes relatifs à la création d’une sixième
classe d’ULM (hélicoptères ultra-légers) ont été publiés
au Journal Officiel du 29 février 2012. Pour l’application de l’arrêté de 1998 modifié, une instruction
technique abrogeant la version antérieure sera publiée
prochainement au Bulletin officiel. Un arrêté relatif
au bruit émis par les ULM, destiné à se substituer à
l’arrêté antérieur du 17 juin 1986, complètera ce
dispositif. L’arrêté de 1998 modifié fixe les conditions
techniques d’éligibilité d’un hélicoptère de classe 6
et introduit, pour l’ensemble des classes, le principe
de l’identification à vie des ULM. Par ailleurs, les
modifications de l’arrêté de 1981 permettent d’amorcer le processus de délivrance du brevet et de la
licence de pilote d’ULM de classe 6, grâce notamment
à la mise en place d’une période transitoire de dixhuit mois destinée à organiser les conditions de délivrance des qualifications d’instructeurs de pilotes
d’ULM de classe 6 pour les instructeurs titulaires de
qualifications issues du FCL2.
Arrêté du 21 février 2012 modifiant l’arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultra-légers motorisés.
Journal Officiel du 29 février 2012
– Les articles R. 571-25 à R. 571-30 et R. 571-96
du code de l’environnement, relatifs aux prescriptions
applicables aux établissements recevant du public
et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée,
sont destinés à assurer la protection de l’audition
du public et la tranquillité des riverains de ces lieux.
Une circulaire en date du 10 février 2012 précise le
champ d’application de la réglementation, rappelle
les modalités d’exercice des compétences mobilisées
et fournit les outils utiles à son suivi, « qui privilégient
la conciliation et le dialogue avec les parties prenantes ». Le préfet est l’autorité compétente pour la
délivrance des autorisations individuelles de fermeture tardive ou les décisions de fermeture temporaire
des établissements. Il s’appuie sur ses services et
dispose, pour l’exercice de ses compétences dans
les domaines sanitaires et de la salubrité et de l’hygiène publique, des moyens de l’ARS.
Circulaire interministérielle n° DGPR/SPNQE/MBAP
2011-1 et DGS/EA2/DGPR/DLPAJ/DGCA 2011-486
du 23 décembre 2011 relative à la réglementation
applicable aux établissements ou locaux recevant
du public et diffusant à titre habituel de la musique
10
N° 2152 – 7 mars 2012
amplifiée, Bulletin officiel du ministère de l’Écologie,
du Développement durable, des Transports et du
Logement du 10 février 2012.
Paru au Journal Officiel
– Décret n° 2012-280 du 28 février 2012 relatif au
label « auto-partage ».
Journal Officiel du 29 février 2012
L’activité d’auto-partage consiste en la mise en
commun, au profit d’utilisateurs abonnés, d’une
flotte de véhicules. Chaque abonné peut accéder à
un véhicule sans conducteur pour le trajet de son
choix et pour une durée limitée. Les personnes
exerçant cette activité peuvent demander l’attribution d’un label. Le décret en précise les conditions.
Les véhicules doivent respecter un seuil d’émission
de dioxyde de carbone, être conformes à la dernière
norme Euro en vigueur, être utilisés dans le cadre
d’un contrat d’abonnement et leur mise à disposition
s’effectuer à partir de stations situées à proximité
d’un moyen de transport collectif. Le label est délivré, pour une durée comprise entre dix-huit et quarante-huit mois, par l’autorité territorialement
compétente en matière de transports urbains et, en
Ile-de-France, par le Syndicat des transports d’Ilede-France (STIF). Une vignette est apposée sur
chaque véhicule labellisé.
Le texte entre en vigueur le 1er août 2012.
– Décret n° 2012-259 du 22 février 2012 modifiant
le décret n° 2005-703 du 24 juin 2005 relatif à
l’établissement public du domaine national de
Chambord.
Journal Officiel du 24 février 2012
Le texte a pour objet de modifier la composition du
conseil d’administration de l’établissement et la
durée du mandat des personnalités qualifiées.
– Arrêté du 9 février 2012 modifiant l’arrêté du
22 décembre 2011 fixant la liste des organismes de
formation bénéficiant de l’habilitation à compétence
nationale afin d’organiser les sessions de formation
conduisant à la délivrance des brevets d’aptitude
aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils
collectifs de mineurs pour la période du 1er janvier
2012 au 31 janvier 2015.
Journal Officiel du 23 février 2012
Le texte ajoute l’organisme Pionniers de France sur
la liste des habilitations. La plupart des habilitations
qui permettent aux organismes de formation d’organiser les stages BAFA et BAFD ont été renouvelées par deux arrêtés du 22 décembre 2011 publiés
le 28 janvier 2012.
Il y a en fait deux textes, un pour les organismes
ayant une habilitation nationale et un autre pour les
organismes ayant une habilitation régionale. Un
nouvel organisme est habilité au niveau national,
l’UCPA qui auparavant disposait d’habilitations régionales.
La Gazette Officielle du Tourisme
Le tourisme en questions
NOUVELLES NORMES DE CLASSEMENT
DES OFFICES DE TOURISME
La sénatrice Mireille Schurch (Allier, CRC-SPG) attire
l’attention du secrétaire d’État chargé du Tourisme
sur les conséquences de l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2014, des nouvelles normes de classement en
trois catégories des offices de tourisme, établies par
l’arrêté du 12 novembre 2010.
Le précédent classement, défini par l’arrêté du 12 janvier 1999, reconnaît l’existence d’offices de tourisme
modestes, la plupart associatifs, animés par un personnel saisonnier ou bénévole durant les périodes de
fréquentation touristique. Ces offices, bénéficiant du
classement une étoile, accomplissent un travail de
promotion du terroir et de développement local précieux
pour de nombreux territoires, plus particulièrement
ruraux. Ils représentent plus de 43 % de l’ensemble des
offices recensés par les services ministériels.
De nombreuses unions départementales des offices
de tourisme et syndicats d’initiative (UDOTSI) se montrent aujourd’hui inquiètes quant aux nouvelles conditions de classement applicables au 1er janvier 2014 :
trois catégories sont définies à la place des quatre
précédentes, avec un niveau d’exigences plus élevé.
Les items correspondant par exemple au nombre minimum de jours d’ouverture ou à l’emploi et la qualification requise de personnels excluent de fait les plus
petites structures classées actuellement « une étoile ».
Or il est tout aussi nécessaire d’œuvrer à l’amélioration de l’accueil touristique que de préserver l’important maillage des lieux d’information qui contribue
incontestablement à l’attractivité de nos régions. En
ce sens, il faut articuler le fonctionnement actuel de
la majorité des offices, les moyens limités des principaux financeurs que sont les collectivités, le développement du tourisme rural, très important d’après
les Chiffres-clés du tourisme édition 2010, avec l’exigence qualitative de l’accueil. Elle lui demande donc
de bien vouloir lui indiquer comment le Gouvernement
compte maintenir l’intégralité du réseau actuel (Question écrite n° 19076).
Réponse : […] Le dispositif du nouveau classement
s’organise en trois catégories de classement, de I à
le tourisme en questions
III, se référant à trois organisations-cibles définies
précisément et caractérisées chacune d’elles par un
faisceau de critères portant sur l’accueil, l’information,
le fonctionnement de l’organisme, son organisation
interne, son champ de compétences, sa politique
commerciale et son implication dans les principes de
l’économie durable. Ces trois catégories de classement
sont accessibles à tous les offices de tourisme, quels
que soient leurs statuts ainsi que la taille et la richesse
de leurs collectivités territoriales de rattachement. Les
critères de classement varient selon l’organisationcible de référence encadrant les engagements réciproques de la collectivité territoriale de rattachement
et de l’office de tourisme inclus dans la convention
pluriannuelle d’objectifs dont la signature est obligatoire pour accéder au classement. Les choix retenus
par les deux partenaires reflètent la place que l’office
de tourisme occupe dans le développement de l’économie touristique de sa zone géographique d’intervention et aussi les missions qu’il exerce comme
délégataire de la collectivité territoriale de rattachement
parmi celles que fixe le code du tourisme. Les offices
de tourisme désireux d’obtenir le classement dans
l’une des trois catégories accessibles se déterminent
ainsi librement avec leurs collectivités territoriales de
rattachement. Ces deux partenaires ont toute latitude
pour fixer les modalités selon lesquelles ils mobilisent
les ressources de leurs territoires pour parvenir au
niveau du classement sollicité en tenant compte de
la saisonnalité touristique, de la densité des hébergements pouvant accueillir les touristes et des clientèles
constituant les marchés, auxquelles s’adressent les
offres de services que ces organismes de promotion
touristique contribuent à structurer pour capter la
demande. Les solutions possibles en vue de constituer
les offices de tourisme et les doter de ressources
suffisantes les rendant aptes à l’exercice de leurs
missions peuvent conduire les collectivités territoriales, en tant que de besoin ou opportunément, à favoriser le regroupement aux fins de mutualisation des
ressources lorsque cette voie peut apparaître comme
le moyen d’assurer une meilleure performance économique de ces organismes de promotion que sont
les offices de tourisme agissant au service de leurs
territoires d’appartenance. ■
Journal Officiel, Sénat du 9 février 2012
Parc naturel marin des Glorieuses : la nouvelle réserve de l’océan Indien
Le parc naturel marin des Glorieuses est le quatrième parc marin français et deuxième de l’océan Indien.
Avec le parc naturel marin de Mayotte, dont il est contigu, la France se dote d’une aire marine protégée de
plus de 110 000 km2, la plus grande créée à ce jour.
Le futur conseil de gestion du parc naturel marin sera composé de vingt membres représentants de l’État,
des organisations professionnelles, notamment de pêcheurs, d’associations de protection de l’environnement et d’experts. Il devra élaborer le plan de gestion du parc
Le parc naturel marin des Glorieuses est le premier des trois parcs marins prévus en 2012. Le parc marin
des estuaires picards et de la mer d’Opale et le parc marin des pertuis charentais et girondin devraient
compléter d’ici le mois de mai un processus engagé suite au Grenelle de la mer.
Décret n° 2012-245 du 22 février 2012 portant création du parc naturel marin des Glorieuses.
Journal Officiel du 23 février 2012
La Gazette Officielle du Tourisme
11
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N° 2152 – 7 mars 2012
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annonces
N° 2152 – 7 mars 2012
Belfort Tourisme recherche
> un(e) responsable du pôle commercialisation/congrès <
Au cœur de grandes destinations touristiques : Alsace, Suisse et Allemagne. Le
Territoire de Belfort, avec son Lion, sa Citadelle, ses festivals (Eurockéennes, FIMU)
et son Centre des Congrès, s’étend des Vosges du sud, depuis la station du Ballon
d’Alsace, jusqu’aux contreforts du Jura et à la frontière Suisse.
Belfort Tourisme (association loi 1901) assure pour le compte de la Ville de Belfort et
du Département du Territoire de Belfort, les missions d’Office de Tourisme et de Comité
Départemental du Tourisme.
Missions principales :
Directement rattaché au directeur, le responsable de pôle est chargé de :
t ²MBCPSFS FU NFUUSF FO ”VWSF MB TUSBUÏHJF DPNNFSDJBMF t (ÏSFS MFT CVEHFUT FU MFT
BTQFDUTBENJOJTUSBUJGTEVQÙMFt1PVSTVJWSFMBEZOBNJRVFQSPGFTTJPOOFMMFEFMBTUSVDUVSF
WFST VOF DVMUVSF PSJFOUÏF jSÏTVMUBUTx FU jDMJFOUTx t .BOBHFS TPO ÏRVJQF EBOT VOF
EÏNBSDIF EF QSPHSÒT t ³USF GPSDF EF QSPQPTJUJPO BV TFJO EF MÏRVJQF EF EJSFDUJPO
t.FUUSFFO”VWSFMFTPSJFOUBUJPOTÏNBOBOUEFMBEJSFDUJPOËMBRVFMMFJMSFOEDPNQUF
de ses résultats.
Missions opérationnelles :
t7PVTTFSF[DIBSHÏEFEÏWFMPQQFSMFUPVSJTNFEBGGBJSFTOPUBNNFOUQBSl’animation
FUMFSFOGPSDFNFOUEFMBDUJWJUÏEVCVSFBVEFTDPOHSÒTt7PVTEFWF[PSHBOJTFSFUmettre
en marché l’offre touristiqueEV5FSSJUPJSFBVUPVSEFQSPEVJUTUPVSJTUJRVFTWBSJÏTt7PVT
BVSF[QPVSNJTTJPOMBQSPEVDUJPOFUMBDPNNFSDJBMJTBUJPOEFQSPEVJUTUPVSJTUJRVFTQPVS
JOEJWJEVFMT HSPVQFT FU TDPMBJSFT t 7PVT TFSF[ DIBSHÏ EV TVJWJ FU EV développement
de l’activité de la centrale de réservation, interface de vente en direct et en ligne, de
l’ensemble de l’offre commercialisée par Belfort Tourisme (locatifs, hébergements secs,
QSFTUBUJPOTQSPEVJUTGPSGBJUJTÏTFUD
t7PVTBVSF[QPVSNJTTJPOMÏMBCPSBUJPOMFTVJWJ
FUMBNJTFFO”VWSFEVQMBONBSLFUJOHt7PVTEÏåOJSF[FUréaliserez des actions de
promotion (démarchage, salons professionnels, éductours, opérations commerciales et
marketing ciblés…).
Profils recherchés :
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EVOF TUSVDUVSF UPVSJTUJRVF t $PNQÏUFODFT KVSJEJRVFT CVEHÏUBJSFT PSHBOJTBUJPOOFMMFT
DBQBDJUÏT NBOBHÏSJBMFT t &YDFMMFOUF DBQBDJUÏ EÏDPVUF FU QSBUJRVF EÏWFMPQQÏF EFT
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FU EF WFOUF t (SBOEF EJTQPOJCJMJUÏ TFOT EF MBVUPOPNJF FU EF MB SJHVFVS t 4FOTJCJMJUÏ
EÏWFMPQQÏFBV8FCFUFNBSLFUJOHt.BÔUSJTFFGGFDUJWFEFTMBOHVFTÏUSBOHÒSFTBOHMBJT
obligatoire (allemand serait un plus).
Poste à pourvoir au 1er mai 2012.
Poste cadre en CDI, salaire selon convention collective en vigueur et expérience.
Adresser votre candidature (lettre de motivation, curriculum vitae, photo et prétentions)
avant le 26 mars 2012, sous enveloppe portant la mention
« Recrutement pôle commercialisation/congrès », à :
Belfort Tourisme
Monsieur le Directeur
2 bis, rue Clemenceau – 90000 Belfort
Contact : [email protected]
Internet est le support d’information touristique incontournable.
Pour animer, valoriser, adapter les outils numériques du LAC du DER aux évolutions technologiques et répondre aux attentes de la clientèle, l’Office de Tourisme du LAC du DER ouvre un poste pour l’animation des outils numériques du
LAC du DER.
Missions
t"OJNFSFUWBMPSJTFSMFTJUFXFCPQUJNJTFSMFSÏGÏSFODFNFOUOBUVSFMoQBZBOU
t&GGFDUVFSEFMBWFJMMFFUEVCFODINBSLJOHo4VJWSFFUFYQMPJUFSMFTTUBUJTUJRVFT
Internet
t3ÏTFBVYTPDJBVYBOJNBUJPOEFTPVUJMT
t"QQMJDBUJPOTNBSUQIPOFTVJWJFUBOJNBUJPO
t³USFMJOUFSMPDVUFVSQPVSVOFDPIÏSFODFEFTEJGGÏSFOUTTJUFTXFCEVUFSSJUPJSF
t4PVUFOJSMBTUSBUÏHJFEFQSPNPUJPOFUEFDPNNVOJDBUJPOPOMJOFPGGSFTDPNNFSDJBMFTQSPNPUJPOOFMMFTPQÏSBUJPOEFNBSLFUJOHEJSFDUåEÏMJTBUJPOEFDMJFOUÒMF
t"DDPNQBHOFSMFEÏWFMPQQFNFOUOVNÏSJRVFEBOTMFTQBDFBDDVFJMEFM0GåDF
de Tourisme
t4PVUJFOËMBDDVFJM
Profil
De formation e-tourisme, animation web niveau BAC + 2, vous avez :
t6OF USÒT CPOOF DPOOBJTTBODF EF MFUPVSJTNF FO HÏOÏSBM FU JOTUJUVUJPOOFM FO
particulier
t6OFUSÒTCPOOFDPOOBJTTBODFEFTPVUJMTOVNÏSJRVFT$.4MBOHBHF)5.-
EV
Web 2.0 et des outils liés
t6OFCPOOFNBÔUSJTFEFMBQSPEVDUJPOEFDPOUFOVTTVSMF8FCÏEJUPSJBMQIPUPT
WJEÏPT
t6OFDBQBDJUÏEBOJNBUJPOEFTQSFTUBUBJSFT
t6OFUSÒTCPOOFNBÔUSJTFEFMBOHMBJTFUEFCPOOFTDPOOBJTTBODFTFOBMMFNBOE
et/ou néerlandais.
Contrat à durée déterminée : 8 mois - À l’issue possibilité de contrat en CDI.
Salaire mensuel brut : 1 900,00 € - Base horaire : 35 h/semaine.
Lieu de travail : Office de Tourisme du Lac du Der
Maison du Lac – Station nautique – 51290 Giffaumont-Champaubert
Adresser candidature (CV détaillé, lettre de motivation avec photo)
avant le 31 mars 2012 à :
Monsieur le Président
Office de Tourisme du Lac du Der – Station Nautique
51290 Giffaumont-Champaubert
LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME
BULLETIN D’ABONNEMENT
Publication hebdomadaire éditée par API
N° 2152 du 7 mars 2012
18, allée Marie-Politzer - BP 30229 - 64205 Biarritz cedex
Siège social :
18, allée Marie-Politzer – BP 30229
64205 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41
Rédaction :
À Paris : 3, rue Séguier
75006 Paris
Tél. : 01 55 42 61 40
Fax : 01 55 42 61 41
À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer
BP 30229 – 64205 Biarritz cedex
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ISSN : 0016-5573
Vente par abonnements
Routage Presse rouge
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Rédaction :
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Tél. : 05 59 52 55 33
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Site Internet : www.gazette-tourisme.com
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La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision.
Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses
ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation
ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code
Pénal.
La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou
reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et
d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ».
Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel), et
nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte.
12
L’Office de Tourisme du Lac du Der recrute
UN ANIMATEUR DES OUTILS NUMÉRIQUES DU LAC DU DER (h/f)
Poste à pourvoir au 1er mai 2012.
La Gazette Officielle du Tourisme
Prix : 260 € pour un an
Étranger : 285 €
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La Gazette Officielle du Tourisme
AVIS D’APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
Tarifs* des Annonces,
Offres d’Emplois et publicités 2012
Services
Organisme qui passe le marché :
Communauté de Communes du Laonnois
60, rue de Chambry – 02000 Aulnois-sous-Laon
Offre d’emploi
1 page
(L : 175 mm x H : 230 mm)
1/2 de page
(L : 175 mm x H : 125 mm)
1/4 de page
(L : 85 mm x H : 125 mm)
1/8e de page
(L : 85 mm x H : 60 mm)
700 € HT
420 € HT
260 € HT
160 € HT
Objet du marché : Mission pré-opérationnelle de programmation pour la mise en
scénographie des souterrains de Laon.
Consistance des prestations : Mission de valorisation déterminant des principes
d’aménagements et d’équipements sur la base d’orientations définies par une préétude.
Durée du marché : Date de commencement : 21 mai 2012 – Délai d’exécution :
6 mois.
Procédure de passation : Marché à procédure adaptée ouverte (article 28 du CMP).
Adresse de téléchargement du dossier : https://www.marches-securises.fr
Date d’envoi du présent avis à la publication : 27 février 2012.
Date limite de réception des offres :
10 avril 2012 à 11 h 30.
Publicité, annonce de formation, stage, etc.
1 page
(L : 175 mm x H
1/2 page
(L : 175 mm x H
1/4 page
(L : 85 mm x H :
1/8e page
(L : 85 mm x H :
: 230 mm)
1 400 € HT
: 125 mm)
840 € HT
125 mm)
510 € HT
60 mm)
320 € HT
* Tarifs valables pour une parution et mise en ligne de votre
annonce pendant un mois sur notre site :
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Régie Publicitaire : SAI
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ou sur notre site :
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Les numéros de
La Gazette Officielle du Tourisme
sont téléchargeables
par les abonnés au format pdf
sur notre site Internet :
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@
Le tourisme en actions
La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du
tourisme et des loisirs.
Cote au 2 mars 2012 (valeurs exprimées en €) :
Titre
Cours % var. 04/03/2011
ACCOR :
26,79
Air France :
Club Méditerranée :
-20,02 %
Maxi*
Mini
33,49
18,02
Titre
Cours % var. 04/03/2011
Maxi*
Mini
Bernard Loiseau :
3,80
-21,65 %
4,99
2,91
4,88
-45,78 %
9,47
3,35
4,38
-63,05 %
12,27
3,83
Euro Disney :
16,39
-3,87 %
17,05
10,64
Groupe Flo :
4,39
-23,25 %
7,07
3,40
94,94
-16,02 %
124,60
84,00
21,59
C des Alpes :
17,00
-27,13 %
24,08
13,89
Musée Grévin :
Edenred :
19,96
+ 2,89 %**
22,01
17,16
Pierre & Vacances :
27,59
-56,55 %
64,60
5,10
Sodexo :
58,04
+ 16,63 %
58,04
48,43
Trigano :
13,84
-42,74 %
25,50
11,16
ie
Groupe Eurotunnel :
Groupe Partouche :
Mac Donald’s :
*
6,46
-11,77 %
7,78
1,59
-42,18 %
2,87
1,11
99,25
+ 30,18 %
101,26
73,40
Depuis le 4 mars 2011
Depuis le 2 juillet 2010
**
Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com
La Gazette Officielle du Tourisme
13
▲
bourse
N° 2152 – 7 mars 2012
▲
brèves
LE TOURISME EN MARCHE
▲
Un moteur de recherche permettant aux internautes
d’accéder à l’exhaustivité de l’offre touristique disponible à la réservation en Rhône-Alpes est sur le point
de voir le jour. Le moteur agrège les offres touristiques
issues de plusieurs sources d’informations et de marchands. Ainsi, pour l’hébergement, les offres proviennent d’Expedia, Travelhorizon, Reservit, Abritel,
Octopode, Ctouvert et Sitra. De nouvelles sources
d’offres vont être ajoutées dans les mois à venir,
annonce Rhône-Alpes Tourisme. La réservation s’effectue directement sur le site du marchand, car l’agrégateur ne joue qu’un rôle de facilitateur qui ne se
substitue aucunement aux acteurs existants. Ainsi,
pour l’offre d’un hôtel indépendant agrégée via Reservit, l’internaute sera envoyé directement sur le site de
l’hôtelier pour finaliser la réservation en ligne. L’agrégateur de Rhône-Alpes Tourisme sera accessible prochainement grâce à un champ de recherche dédié
affiché sur le site www.rhonealpes-tourisme.com
Dans un souci de mutualisation, certaines évolutions
sont d’ores et déjà prévues en 2012 permettant notamment à toute structure de Rhône-Alpes d’exploiter le
moteur pour ses propres besoins…
▲
Le comité régional du tourisme d’Aquitaine (CRTA)
vient de mettre en ligne la version néerlandaise de
son site Internet. Avec 2 650 000 nuitées, soit 18 %
des nuitées étrangères (dont 92 % sont estivales), le
marché néerlandais est le second marché étranger de
la région, après la Grande-Bretagne et devant l’Espagne et l’Allemagne. C’est une des clientèles européennes que le CRTA a l’intention de « travailler » pour
développer la fréquentation touristique du littoral. Quarante-cinq pour cent des Néerlandais en Aquitaine
choisissent en effet de séjourner sur le littoral. Ils sont
aussi les premiers clients étrangers de l’hôtellerie de
plein air. Le CRTA est présent sur ce marché depuis de
nombreuses années. Il participe notamment chaque
année à une campagne de communication multimédia
(Internet, mini-guide, workshop) initiée par Atout France.
Cette année, la campagne a pris une nouvelle dimension
puisqu’elle oriente les internautes vers les pages littoral
du site du CRTA en plus de celles du site www.plus
defrance.nl créé pour les besoins de la campagne.
N° 2152 – 7 mars 2012
À L’HONNEUR
Christophe Gravier a pris
ses fonctions de directeur
du comité départemental
du tourisme (CDT) de
Dordogne début janvier.
Il succède à Daniel Debaye
par ti à la retraite à
l’automne après plus de
trente ans passés à la tête
de ce service. Christophe
Gravier a dirigé auparavant les CDT de la Creuse
puis de Mayotte.
Il a accueilli le 23 février
les participants de la 2e
journée technique e-tourisme organisée comme
l’an dernier au centre
d’accueil du Pôle international de la préhistoire
aux Eyzies, dans le cadre
d’un programme régional
spécifique piloté par la
Mission des offices de
tourisme et pays touristiques d’Aquitaine (Mopa).
RENDEZ VOUS
Rencontres à Lyon
Les IXes Rencontres professionnelles de la Fédération des écomusées et
des musées de société
(FEMS) se tiennent cette
année à Lyon, du 14 au
16 mars. Elles se dérouleront sur le thème : « Tourisme culturel : quoi de
neuf pour les musées ? ».
Un atelier consacré aux
« Pratiques touristiques,
pratiques muséales : nouvelles perspectives » sera
animé par Philippe Fabry,
le responsable e-tourisme
d’Atout France. Sera
abordée lors de cet atelier
la façon dont il convient
d’intégrer dans les musées
les nouveaux outils de
communication et de
médiation : réseaux
sociaux, sites communautaires, applications mobiles, géolocalisation… et
en quoi ils obligent à
renouveler la relation aux
publics et au territoire.
www.fems.asso.fr
Vacances au vert
Le Salon mondial du tourisme (du 15 au 18 mars,
Paris-Porte de Versailles)
inaugure cette année
deux nouveaux espaces :
vacances au vert et œnotourisme. Sur le premier,
le Limousin proposera
notamment des idées de
vacances en Creuse,
Haute-Vienne et Corrèze,
et La Bergerie nationale
de Rambouillet installera
une mini-ferme. Quant au
second, il propose des
découvertes du terroir,
des jardins, de la gastronomie comme Iter Vitis,
les Chemins de la Vigne
qui présentent une offre
d’œnotourisme le long
des routes du vin en
France. Cent mille visiteurs sont attendus pour
cette 37e édition.
www.salonmondial
dutourisme.com
« Jardins, Jardin », l’événement national dédié aux tendances du jardin urbain et du design d’extérieur, revient
du 1er au 3 juin 2012 au Jardin des Tuileries, Paris 1er.
Pour sa 9e édition, « Jardins, Jardin » présentera nouveautés et innovations de l’univers du jardin et des produits
« outdoor », autour de la thématique « micro-jardins – nouveaux paysages ».
Dix-sept nouveaux hôtels-restaurants Logis d’Aquitaine sont référencés dans le guide international des Logis
2012 : 6 en Pyrénées-Atlantiques, 4 en Dordogne, 3 en Lot-et-Garonne et 4 en Gironde. Ce sont aujourd’hui
159 établissements recensés en Aquitaine et qui, pour la plupart, répondent aux critères d’accueil du tourisme
en famille.
14
La Gazette Officielle du Tourisme
INDICATEURS
Réclamations en baisse
Depuis l’année 2008, le
nombre de réclamations
des consommateurs
auprès de la DGCRRF est
en diminution. Il est passé
de 139 148 en 2008 à
110 701 en 2009 et 92 253
en 2010, soit une baisse
de 16,7 % sur un an et de
33,7 % sur deux ans. Avec
5 020 réclamations en
INITIATIVES
Suivez le guide
Une application smartphone (iPhone ou Androïd)
nommée Monument Tracker permet désormais de
découvrir le patrimoine
d’Avignon autrement, par
géolocalisation : 75
monuments et sites sont
déjà référencés.
Avignon est l’une des 25
villes au monde à avoir
signé le partenariat pour
cette innovation.
L’application est téléchargeable sur www.
monument‐tracker.com
Changement de statut
L’office de tourisme de
Fontenay-le-Comte (Vendée) change de statut et
devient communautaire.
Depuis le 1er mars, les
activités et le personnel
ont été repris par la communauté de communes
du Pays de Fontenay-leComte qui possède
la compétence tourisme.
Elle s’est engagée dans
un plan de développement touristique pour son
territoire.
L’État (les Direccte Centre et Pays de la Loire) et
les Régions Centre et Pays de la Loire ont signé le
16 janvier 2012 à Tours un protocole visant à créer
et développer une marque « Val de Loire » valorisant
non seulement l’offre liée aux châteaux, mais également les nombreuses activités proposées. La marque
« Val de Loire » désignera un périmètre allant du Loiret à l’océan Atlantique, soit une zone plus vaste que
le Val de Loire classé au patrimoine mondial de
l’Unesco en 2000. Cette démarche de gestion partagée d’une marque par deux régions avec le soutien
de l’État est présentée comme pilote en France. Sous
la coordination de la Direccte Centre au niveau de
l’État, les travaux doivent aboutir à la fédération des
opérateurs participant à la valorisation transversale
des atouts territoriaux du Val de Loire. Le plan d’actions sera accompagné par Atout France dans le
cadre d’une démarche de marketing territorial.
Un site Internet Val de Loire devrait prochainement
contribuer à fédérer l’offre de l’ensemble des filières
touristiques de la destination.
▲
En quinze ans, la durée
moyenne des réunions
professionnelles est passée de trois à deux journées, selon le cabinet
Coach Omnium. Ce sont
majoritairement les hôtels
3 et 4 étoiles qui sont les
premiers lieux de séminaires choisis. Alors que
jusqu’en 2009, trois commanditaires de manifestations sur quatre incluaient
des activités périphériques
de loisirs, ils ne sont plus
aujourd’hui qu’un sur
deux, révèle l’étude Tourisme d’affaires 2012.
Autre constat : près de
70 % de la demande française (entreprises françaises et étrangères) se
décide en région parisienne. Enfin, 72 % des
organisateurs de séminaires passent par Internet et
43 % utilisent un guide
spécialisé.
TERRITOIRES
▲
Quelques chiffres sur
le tourisme d’affaires
2010, le secteur de l’hôtellerie, de la restauration
et du tourisme représente
5,4 % du nombre total des
réclamations. Il est en
recul de 26,6 % par rapport à 2008.
Après avoir bénéficié d’un premier CTTLA (contrat
de territoire de tourisme et loisirs adaptés), le Pays
Voironnais (Isère) s’est porté candidat auprès de la
Région Rhône-Alpes pour bénéficier d’un deuxième
contrat. Il devrait concerner au minimum une vingtaine de porteurs de projets. « L’objectif est de constituer une véritable destination de tourisme adapté »,
explique Élisabeth Four-Merlin, animatrice du CTTLA
pour le Pays Voironnais. Quatre communes devraient
être particulièrement impliquées dans ce second
CTTLA qui courra jusqu’en 2015 : Paladru, SaintGeoire-en-Valdaine, Voiron et Voreppe ». Pour Paladru,
par exemple, il est question de favoriser le développement des activités de pleine nature telles que la
randonnée. S’agissant de la formation à l’accueil des
acteurs au sens large du terme, Élisabeth Four-Merlin évoque une mutualisation des moyens avec les
chambres consulaires et avec le parc naturel régional (PNR) de la Chartreuse, huit communes du Pays
Voironnais figurant dans son périmètre.
La commission permanente de la Région étudiera ce
dossier le 29 mars.
Viarhôna, du Leman à la Méditerranée est un projet qui consiste à relier le lac Leman à la Méditerranée par
une piste cyclable longeant le cours du Rhône. Sur le secteur du Bas-Bugey, entre Ain, Savoie, Isère et HauteSavoie, ce sont plus de 50 kilomètres qui sont disponibles à pied, à vélo ou en rollers.
Pour les détenteurs de smartphones, l’office de tourisme de Vannes propose une application interactive et
gratuite pour visiter Vannes et le golfe du Morbihan. Vannes Tour est téléchargeable sur AppStore, Androïd
market et est disponible en Webapp.
La Gazette Officielle du Tourisme
15
▲
brèves
N° 2152 – 7 mars 2012
▲
perspectives
A
vec 36,9 millions de nuitées, soit 3,1 % de plus sur un an, Paris
a de nouveau battu un record de fréquentation en 2011, annonce
l’office de tourisme et des congrès (OTC) de Paris. Le taux d’occupation des hôtels parisiens s’est lui aussi nettement amélioré
pour atteindre 79,5 % (+ 2,3 points) et s’élève même à 81,3 % dans
les 3 étoiles, le chiffre le plus haut depuis dix ans. Mais ce sont les
hôtels 1 et 4 étoiles qui enregistrent les meilleures progressions
avec des croissances respectives de 5,4 points (73,8 % de taux
d’occupation) et 3,2 points (78,6 %) par rapport à 2010. Quant au
RevPar (revenu par chambre disponible), il est en augmentation de
10,3 % sur un an. Trois grands facteurs expliquent la vitalité « exceptionnelle » de la fréquentation touristique à Paris, selon l’office de
tourisme : la bonne tenue des clientèles issus des nouveaux pays
émetteurs (les nuitées en provenance de Chine ont progressé de
21,6 % en 2011), l’accroissement régulier de la fréquentation française, et la hausse des nuitées d’affaires (16,3 millions, soit + 7,4 %).
En deux ans, elles ont augmenté de 11,8 %. Mais cette composante
du tourisme parisien est dépendante d’une conjoncture économique
qui pourrait ralentir en 2012, souligne l’office de tourisme.
En 2011, les Français ont assuré 13,6 millions de nuitées, soit
+ 2,4 %. L’accroissement régulier de la fréquentation française, qui
représente 46 % des arrivées hôtelières parisiennes et 37 % des
nuitées, assure aux hôtels parisiens un remplissage optimal. En
2012, les élections et la politique de rigueur pourraient infléchir
cette croissance.
Avec 23,3 millions de nuitées, la fréquentation totale étrangère
progresse de 3,4 %. Les Américains du Nord restent en tête avec
3,6 millions de nuitées (+ 4,9 %). Les nuitées suisses, néerlandaises
et belges ont quant à elles crû respectivement de + 9,8 %, + 6,2 %
et + 2,3 %. Ces trois marchés cumulent près de deux millions de
nuitées en 2011, et réalisent le même score que les pays d’Asie
(hors Japon), dont la fréquentation a augmenté de 19,3 %.
Seule ombre au tableau : le retrait des nuitées britanniques (-3,1 %),
italiennes (-6,1 %), japonaises (-6,7 %) et espagnoles (-8 %), traditionnellement importantes pour Paris. Pour les Espagnols et les
Japonais, la crise et Fukushima ont manifestement eu des conséquences sur leurs choix de déplacements à l’étranger.
M
ichel Guérard, trois étoiles au Guide Michelin (Les Prés d’Eugénie), a accepté d’être le parrain de la deuxième édition de la
Fête de la gastronomie 2012 qui se déroulera le samedi 22 septembre, premier jour de l’automne. Les Français ont été invités
cette année à choisir en ligne sur le site www.fete-gastronomie.fr
la thématique parmi trois propositions : « L’éloge de la main » (savoirfaire et transmission), « Terroirs » (création et tradition) et « Cuisinons
ensemble » (partage et convivialité). En 2011, c’était le thème de
« La Terre » qui avait été retenu.
Le comité de pilotage, qui réunit l’ensemble des acteurs de la Fête
de la gastronomie, s’apprête à mettre en œuvre des initiatives
nouvelles qui viendront enrichir les 6 000 événements organisés
partout en France lors de la première édition.
Après le grand succès remporté en France en 2011, le déploiement
de la Fête de la gastronomie 2012 sera renforcé à l’international,
notamment par des actions à New York et Tokyo.
16
N° 2152 – 7 mars 2012
APPELS D’OFFRES
ET PROJETS
– CdC du Val d’Albret
Objet du marché : mesure de la
performance actuelle du tourisme
fluvial au sein du territoire ; définition d’une nouvelle stratégie de
développement axée sur le tourisme fluvial et sur l’ensemble des
clientèles concernées.
Date limite de réception des offres :
20 mars 2012.
[email protected]
– Conseil général de l’Aveyron
Objet du marché : réalisation de
supports de communication pour
dix offices de tourisme de l’Aveyron.
Date limite de réception des offres :
26 mars 2012.
[email protected]
– Syndicat mixte d’aménagement
touristique des lacs et du Pays de
Langres (52)
Objet de la délégation : exploitation
et développement d’une résidence
de tourisme trois étoiles.
Date limite de réception des offres :
2 avril 2012.
contact-lacs-langres.com
– Commune de Beausoleil (06)
Objet du marché : réalisation d’un
guide et d’un plan de la ville pour
l’office de tourisme et d’un agenda
communal financés par régie publicitaire.
Date limite de réception des offres :
10 avril 2012.
[email protected]
– CdC du Pays de Saint-Bonnetle-Château (42)
Objet de la délégation : gestion du
Parc résidentiel de loisirs intercommunal à Usson-en-Forez.
Date limite de réception des offres :
27 avril 2012.
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La Gazette Officielle du Tourisme