Pelléas et Mélisande - Angers Nantes Opéra

Transcription

Pelléas et Mélisande - Angers Nantes Opéra
Pelléas et Mélisande
de Claude Debussy (1862 -1918)
Drame lyrique en cinq actes.
Livret de Maurice Maeterlinck, d’après sa pièce éponyme.
Créé à l’Opéra-Comique de Paris, le 30 avril 1902.
NOUVELLE PRODUCTION ANGERS NANTES OPERA
[Opéra en français avec surtitres]
Cet opéra sera diffusé sur France Musique samedi 5 avril
à 19h dans la Soirée Lyrique de Judith Chaine.
REPRéSENTATIONS
NANTES THÉÂTRE GRASLIN
Dimanche 23, mardi 25, jeudi 27, dimanche 30 mars,
mardi 1er avril 2014
ANGERS LE QUAI
vendredi 11, dimanche 13 avril 2014
en semaine à 20h, le dimanche à 14h30
61
n°
saison 2013 | 2014
la distribution
Direction musicale Daniel Kawka
Mise en scène Emmanuelle Bastet
Scénographie et costumes Tim Northam
Lumière François Thouret
Assistant à la mise en scène
Clovis Bonnaud
Robin Husband
Chefs de chant Hélène Peyrat et Frédéric Jouannais Régisseur Général François Bagur
Assistant à la scénographie et aux costumes
Pelléas Mélisande Arkel Geneviève Yniold Le Docteur Golaud
Armando Noguera
Stéphanie d’Oustrac
Jean-François Lapointe
Wolfgang Schöne
Cornelia Oncioiu
Chloé Briot
Frédéric Caton
Figuration Mathilde Clavier
Janine Marzelière
Chantal Ringot
Chœur d’Angers Nantes Opéra
Xavier Ribes
Direction
Orchestre National des Pays de la Loire
Premier violon Ji Yoon Park
Décors, costumes et perruques réalisés par les ateliers d’Angers Nantes Opéra Editions Durand
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Les musiciens de l’Orchestre
National des Pays de la Loire
VIOLONS 1
VIOLONS 2
ALTOS
Ji Yoon Park (super soliste)
Annie Batalla
Thierry Ramez
Sophie Bollich
Pascale Villette
Patrick Fevai
Tanya Atanasova
Lysiane Metry
Vladimir Athanassov
Sophie Joubert
Claire Merand
Katel Grislin
Daniel Ispas
Sébastien Christmann
Paul Hieu
Sylviane Pillot
Matthias Piccin
Jean Cocheril
Jean-Pierre Martin
Isolde Ferenbach
Tatiana Mesniankine
Gaëlle Christmann
Rémi Vignet
Marion Constant
Mélanie Panel
FLÛTES HAUTBOIS Bernard Bonnet
Sophie Delbende
Jean-François Louis
CLARINETTES Jean-Daniel Bugaj
Maguy Giraud
BASSONS
Ignacio Echepare
Médéric Deback
Antoine Blot
CORS
Pierre-Yves Bens
Grégory Fourmeau
David Mace
Florian Reffay
TROMPETTES Jean-Marie Cousinie
Jean Ponthou
Maxime Fasquel
Grégoire Lefebvre
Catherine Fevai
Julien Kunian
Bertrand Naboulet
Sylvain Lejosne
Josiane Parisot
Patricia Rocamora
Ariane Pocard-Kieny
TROMBONES Jacques Barbez
Marc Merlin
Marc Salmon
TUBA
Frédéric Marillier
HARPES
Saori Kikuchi
Marianne Lecler
VIOLONCELLES Ruxandra
CONTREBASSES Marie-Noëlle Gleizes
John Dahlstrand
Eric Costa
Alain Liman
Serban
Florimond Dalzotto
François Gosset
Pénélope Foulquier
Ulisse Aragau
Anne Rejiba
TIMBALES
Arnaud Oster
PERCUSSIONSAbel
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Billard
Le Chœur d’Angers Nantes Opéra
Direction Xavier Ribes
Alti Ténors Rhym-Aïda Amich
Christine Craipeau
Rosalind Elliman
Yaël Pachet
Catherine Zimmer
Nathalie Guillard
Claire Penisson
Michel Eumont
Franck Estrade
Sung Joo Han
Bo Sung Kim
Jean-Pierre Payrat
Mikaël Weill
Barytons
Nicolas Brisson
Gérard Trimoreau
Eric Vrain
Basses
Yann-Armel Quemener
Yakov Ishoev
Jean-François Laroussarie
pelléas et mélisande
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l’histoire
Pelléas et Mélisande
de Claude Debussy
ACTE I
Le prince Golaud, égaré dans la forêt, découvre une jeune femme en pleurs au bord
d’une étendue d’eau. Il tente de l’interroger, mais elle s’effraie dés qu’il essaie de
l’approcher et ne répond que par énigmes. Elle finit par accepter de le suivre.
Dans une salle du château d’Allemonde, le roi Arkel, grand-père de Golaud, écoute la
lettre que ce dernier a adressée à son demi-frère Pelléas. C’est leur mère, Geneviève, qui
en fait la lecture au vieillard. Golaud demande la permission de revenir avec Mélisande,
la mystérieuse inconnue qu’il a épousée. Arkel y consent à contre cœur. Pelléas survient :
son ami Marcellus mourant l’appelle à son chevet. Refus d’Arkel : il doit attendre le
retour de Golaud et la guérison de son père, gravement malade, avant de songer à partir.
Geneviève et Mélisande, qui se promènent dans les allées sombres du parc, se dirigent
vers la mer pour trouver la lumière et rencontrent Pelléas, poussé par le même désir.
Un bateau passe au loin, c’est celui qui a amené Mélisande et Golaud ; le calme de la
mer présage une tempête nocturne.
ACTE II
Pelléas a conduit Mélisande dans le parc voir la Fontaine des aveugles. Jouant avec son
alliance, elle l’y laisse tomber. La bague s’enfonce dans l’eau. Midi sonne. Elle s’inquiète
de la réaction de Golaud. Pelléas tente de la rassurer et lui conseille de dire la vérité à
son époux.
Golaud, blessé après une chute de cheval, est tendrement veillé par Mélisande. Il ne
s’explique pas la ruade de son coursier au douzième coup de midi. La jeune femme
éclate soudain en sanglots et avoue à son époux qu’elle n’est pas heureuse. Golaud
évoque alors les sombres forêts, les vieux habitants du château et comprend que la vue
du ciel, ce matin, l’ait bouleversée. En lui prenant les mains, il constate l’absence de la
bague… Mélisande dit l’avoir perdue dans une grotte où elle cherchait des coquillages
pour Yniold, le fils de Golaud. Ce dernier lui ordonne d’aller la rechercher malgré la nuit.
Elle tente de protester. Très en colère, il lui conseille de demander à Pelléas de
l’accompagner.
Devant la grotte, Pelléas décrit à Mélisande les beautés de ce lieu qu’elle ne connaît pas.
Un rayon de lune leur fait voir trois pauvres endormis. Mélisande a peur, ils s’enfuient.
ACTE III
à une fenêtre du château, Mélisande coiffe ses longs cheveux pour la nuit. Depuis le
chemin de ronde, Pelléas voudrait la toucher et lui embrasser les mains mais la tour est
trop haute. La chevelure glisse jusqu’à lui. Il s’extasie de cette caresse sensuelle. Golaud
les surprend et les sermonne.
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l’histoire
Le lendemain, à la lueur vacillante d’une torche, Golaud montre à Pelléas la profondeur
mortelle d’un gouffre dans les souterrains du château. Pris de malaise, Pelléas sort
rapidement et exhale sa joie de se retrouver à l’air libre. Golaud révèle à son frère qu’il
a tout entendu la veille au soir et que ces jeux ne doivent pas se répéter, d’autant que
Mélisande est enceinte.
Le soir, au pied de la tour, Golaud interroge son fils Yniold sur ce qu’il sait des relations
entre Pelléas et Mélisande. L’innocence des réponses de l’enfant rend Golaud furieux.
Il hisse Yniold jusqu’à la fenêtre de Mélisande et lui demande d´espionner son épouse.
Lorsque Yniold lui révèle la présence de Pelléas dans la chambre, Golaud devient fou de
rage.
ACTE IV
Pelléas annonce à Mélisande que son père est guéri. Il lui donne rendez-vous le soir, près
de la fontaine. Il a décidé de partir et de voyager mais veut la revoir une dernière fois.
Arkel, soulagé par les promesses de cette guérison, confie à Mélisande son chagrin de
la voir si jeune et si belle dans cette atmosphère sinistre ; elle et son enfant devraient
ouvrir la porte d’une ère nouvelle.
Golaud survient. Le regard de Mélisande le trouble ; suspicieux et jaloux, il s’emporte
puis, la tenant par les cheveux, il la force à s’agenouiller et la malmène avec une telle
violence qu’Arkel s’interpose.
Près de la Fontaine des aveugles, Yniold tente de soulever un rocher pour retrouver sa
balle d’or. Au loin, passe un troupeau de moutons...
Pelléas paraît. Il espère que cette ultime rencontre lui apportera tout ce qu’il n’a pas
su saisir. Mélisande arrive enfin : un mauvais rêve de Golaud l’a retardée. C’est dans ce
lieu qui les a réunis jadis que Pelléas annonce l’éloignement nécessaire. A Mélisande qui
proteste, Pelléas répond en l’étreignant que c’est parce qu’il l’aime. « Je t’aime aussi »
répond-elle. Ils tressaillent au bruit des portes que l’on ferme, avant de jubiler : « Tout
est perdu, tout est sauvé ! » A nouveau enlacés ils découvrent que Golaud les observe.
Sûrs de ce qui les attend, ils s’embrassent éperdument. Golaud frappe son frère d’un
coup mortel.
ACTE V
Au chevet de Mélisande, le médecin rassure Golaud, rongé par la culpabilité : ce n’est
pas la petite blessure qu’il lui a faite qui pourrait la faire mourir. Mélisande se réveille,
demande qu’on ouvre la fenêtre sur la mer. Golaud, resté seul avec elle, cherche à se
faire pardonner mais il ne peut s’empêcher de l’interroger de plus en plus violemment.
Il veut la vérité : Pelléas et elle ont-ils été coupables ? Il ne saura jamais...
Arkel réconforte Mélisande et lui présente la petite fille dont elle a accouché mais elle
est trop faible pour la prendre : « j’ai pitié d’elle ». Ce seront ses derniers mots. Lorsque
les servantes du château s’agenouillent, le médecin annonce à Golaud que son épouse
s’est éteinte.
D’après Gérard Condé – AVANT SCENE OPERA – N° 266
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Portraits d’artistes
Daniel Kawka
direction musicale
Si son nom est associé aujourd’hui à la musique du XXe siècle, à
l’aventure de la création, c’est une trilogie Wagner, Ravel, Boulez
qui a ouvert la voie des passions et des styles que Daniel Kawka
affectionne : le romantisme allemand, le grand opéra de Wagner
et Strauss, l’univers de Mahler, la musique française de Berlioz à
nos jours, les musiques de notre temps. Régulièrement invité à
la tête des plus grandes formations européennes, il a dirigé notamment l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre national Russe, l’Orchestre national de Séoul, l’Orchestre
national d’Islande, le London Sinfonietta, l’Orchestre national de
France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre
Symphonique de la Raï de Turin, l’Orchestre de l’Académie Sainte
Cécile de Rome ou encore l’Ensemble Intercontemporain…
Il a dirigé par ailleurs d’importantes productions lyriques sur les scènes de l’Opéra national de Lyon,
de l’Opéra de Dijon, du Grand Théâtre de Genève, de l’Opéra de Rome, de l’Opéra de Bologne, ou
encore de l’Opéra national de Séoul.
Par-delà la carrière et son rayonnement, ce sont les œuvres qui guident les choix de Daniel Kawka,
orientent son parcours et l’ont conduit à diriger au cours de ces dernières années des ouvrages
tels que : Tristan et Isolde (Wagner) mis en scène par Olivier Py, Tannhauser (Wagner) mis en scène
par Filippo Crivelli à l’Opéra de Rome, Dialogues des carmélites (Poulenc) dans une mise en scène de
Stanislas Nordey à l’Opéra national de Séoul, Così fan tutte (Mozart) mis en scène par Pier Luigi Pizzi,
Turandot (Busoni) mis en scène par Cisco Aznar, Rodrigue et Chimène (Debussy) en version de concert à
la Philharmonie de Saint Petersburg, Julie (Boesmans) mis en scène par Matthew Jocelyn, Ariane et
Barbe-Bleue (Dukas) mis en scène par Lilo Baur, le grand répertoire symphonique français de Berlioz
à Messiaen au cours de deux grandes tournées russes. Citons également La Tétralogie (Wagner) mis
en scène par Laurent Joyeux.
Directeur musical de l’Ensemble Orchestral Contemporain et de l’Orchestre Ose, premier chef invité de l’Orchestre de Florence et de la Philharmonie de Saint-Petersbourg, Daniel Kawka aborde
et approfondit avec chacune de ces formations un type de répertoire, contemporain, classique,
romantique et moderne.
Son travail est aujourd’hui salué à travers une discographie nombreuse et primée.
A Nantes et à Angers, ainsi qu’au Théâtre de la Ville à Paris, au Théâtre de Caen et à l’Opéra de
Lausanne, Daniel Kawka a dirigé Le Vase de parfums (Giraud / Py) en octobre 2004 et janvier 2005
avant de diriger Le Mandarin merveilleux et Le Château de Barbe-Bleue (Bartók) à Angers et à Nantes en
septembre / octobre 2007 et en octobre 2011.
pelléas et mélisande
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portraits d’artistes
Emmanuelle Bastet
mise en scène
Après un DEA en littérature et arts comparés puis la préparation
d’un Doctorat d’Etat sur la mise en scène de l’opéra wagnérien,
Emmanuelle Bastet suit une formation d’assistante à la mise en
scène auprès de Daniel Mesguish et Jorge Lavelli.
Assistante de Robert Carsen, elle travaille sur des productions
telles que Faust (Gounod), Les Capulets et les Montaigus (Bellini)
et Lohengrin (Wagner) au Grand Théâtre de Genève, Manon Lescaut (Puccini), Nabucco (Verdi), Les Contes d’Hoffmann (Offenbach),
Rusalka (Dvorak) et Alcina (Haendel) à l’Opéra national de Paris,
Salomé (Strauss) à l’Opéra national de Lyon, Manon Lescaut (Puccini) à Anvers et Bologne, Les Noces de Figaro (Mozart) à l’Opéra
national de Bordeaux, au Théâtre des Champs-Élysées, à Tel-Aviv
et à Barcelone. Elle travaille également aux côtés de Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence sur Orlando (Haendel), La Flûte enchantée (Mozart) et Le Songe
d’une nuit d’été (Britten) dont elle assure de nombreuses reprises (à l’Opéra-Comique, aux opéras
de Bordeaux, Lyon, Strasbourg, à l’English National Opera, au Teatro del Liceu de Barcelone et au
Teatro alla Scala de Milan).
Emmanuelle Bastet collabore également avec Yannis Kokkos sur Boris Godounov (Moussorgski) à
l’Opéra national de Paris, Zelmira (Rossini) à l’Opéra national de Lyon et au Théâtre des ChampsÉlysées, Le Vaisseau fantôme (Wagner) à l’Opéra de Bologne, Pelléas et Mélisande (Debussy) à l’Opéra
national de Bordeaux puis à l’Opéra national de Montpellier et à Toulouse, Iphigénie en Aulide (Gluck)
au Teatro alla Scala de Milan, Norma (Bellini) au Teatro Colón de Buenos Aires, Didon et Enée (Purcell)
à l’Opéra national de Lorraine, puis à Marseille et Bordeaux, Outis (Berio) et Les Troyens (Berlioz) au
Théâtre du Châtelet, Les Oiseaux (Braunfels) au Grand Théâtre de Genève ou encore Les Rois (Fénelon) à l’Opéra national de Bordeaux.
Emmanuelle Bastet a également travaillé avec Jean-Marie Villégier pour Hippolyte et Aricie (Rameau)
à l’Opéra national de Paris, avec Roberto Andò pour Norma (Bellini) à Parme et La Flûte enchantée
(Mozart) à Palerme et Turin, avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff pour Les Brigands (Offenbach) à l’Opéra national de Paris et L’Enlèvement au sérail (Mozart) au Festival d’Aix-en-Provence et
à l’Opéra de Lausanne et Madrid, ainsi qu’avec David Radok pour Le Barbier de Seville (Rossini) et
Abbas Kiarostami pour Così fan tutte (Mozart) au Festival d’Aix-en-Provence.
Elle a mis en scène Così fan tutte (Mozart) à l’Opéra national de Bordeaux, Piccolo Così, un spectacle
pour enfants adapté de Così fan tutte (Mozart) au Théâtre Femina à Bordeaux et au Théâtre de
Nîmes, La Flûte enchantée (Mozart) à l’Opéra de Kobé au Japon en juillet 2007. Plus récemment, elle
a repris Les Capulets et les Montaigus (Bellini) à Gènes et Les Contes d’Hoffmann (Offenbach) au Teatro
alla Scala de Milan dans les mises en scène de Robert Carsen et Tancredi (Rossini) à Madrid, Séville
et Turin dans la mise en scène de Yannis Kokkos.
Ses plus récents engagements comprennent la reprise de Lucio Silla (Mozart) à l’Opéra national de
Bordeaux en septembre 2013.
A Nantes et Angers, Emmanuelle Bastet a mis en scène L’Etoile (Chabrier) en décembre 2005,
production reprise en 2007 au Grand Théâtre du Luxembourg et en 2012 à l’Opéra national de
Lorraine, puis Lucio Silla (Mozart) en mars 2010, Orphée et Eurydice (Gluck) en mars 2012 et La Traviata
(Verdi) au cours de la saison dernière.
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portraits d’artistes
Tim Northam
scénographie et costumes
Depuis ses études de littérature à Cambridge, de scénographie à
Londres, puis ses débuts d’assistant scénographe au Royal Opera
House auprès des plus grands scénographes anglais, Tim Northam
a signé de nombreuses productions.
En Grande Bretagne, il a signé plusieurs projets avec des metteurs
en scène tels que Tim Supple pour Le Conte d’hiver (Shakespeare)
au Arts Theatre à Cambridge, Our country’s good (Wertenbaker) et
Chacun sa vérité (Pirandello) au Drama Centre à Londres, Marina
Calderone pour Nothing Sacred (Wilson) et Le Dragon (Schwartz)
au Theatr Clwyd au Pays de Galles, Kate Brown pour La vita
humana (Marazzoli) au Tramway Centre à Glasgow, Peter Wood
sur Le songe d’une nuit d’été (Shakespeare) au Schauspielhaus de
Zürich, Ken Caswell sur Sweeney Todd (Sondheim), Le Violon sur le
toit (Stein) et Oliver ! (Bart) au Luxor Theater à Rotterdam, Hélène Vincent sur Le Système Ribadier
(Feydeau) avec la CRAC compagnie de Nantes, Une maison de poupée (Ibsen) au Théâtre de Lisieux, Voix
secrètes (Penhall) au Nouveau Théâtre d’Angers, La Nuit des rois (Shakespeare) au Théâtre de la Criée
à Marseille et au Théâtre de la Ville à Paris, Tableau d’une exécution (Barker) au Théâtre du Gymnase
à Marseille, Créanciers (Strindberg), spectacle qui a fait l’objet de cinq nominations aux Molières
et Van Gogh à Londres (Wright) au Théâtre de l’Atelier à Paris, Graham Vick sur Oedipe (Enescu) au
Teatro Lirico de Cagliari et Orphée et Eurydice (Gluck) au Teatro Alighieri de Ravenne, Didier Long sur
Alexandra David-Néel – mon Tibet (Lengliney) au Théâtre Montparnasse.
Tim Northam a également signé les costumes de Parole et guérison (Hampton) au Théâtre Montparnasse (mise en scène de Didier Long), La Rose Tatouée (Williams) au Théâtre de l’Atelier (mise en
scène de Benoît Lavigne), et de Ita L. née Goldberg (Zanettaci) au Théâtre du Petit St Martin (mise
en scène de Julie Lopes Curval).
En Pays de Loire, il a travaillé sur des spectacles tels que Casimir et Caroline (Horvath) avec JeanPierre Ryngaert, Le Saperleau (Bordet) avec Michel Liard, Comment devenir un homme avec Yves Prunier,
Mort accidentelle d’un anarchiste (Fo) avec Monique Hervouët, Partage de midi (Claudel) avec Christian
Rist, Beaucoup de bruit pour rien (Shakespeare) et Légendes de la forêt viennoise (Horvath) avec Georges
Richardeau. Pour le Grand T, Tim Northam a conçu la scénographie de l’exposition Écritures (Extra)
ordinaires avec Tiphaine Yvon, muséographe.
A Nantes et à Angers, il a signé la scénographie et les costumes de Lucio Silla (Mozart) en mars
2010 et Orphée et Eurydice (Gluck) en mars 2012 dans des mises en scène d’Emmanuelle Bastet.
Tim Northam intervient régulièrement dans l’option scénographie à l’École Nationale Supérieure
d’Architecture de Nantes.
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portraits d’artistes
François Thouret
lumière
Après des études de musicothérapie, François Thouret a travaillé
en tant qu’assistant notamment pour Dominique Bruguière. Il
collabore avec Patrice Chéreau sur Phèdre (Racine), Rêves d’Automne, I’m the wind (Fosse), Elektra (Strauss), Luc Bondy pour Macbeth (Shakespeare), Hercules (Haendel), Idoménée (Mozart), Le Tour
d’écrou (Britten), Le Retour (Pinter), Les Fausses Confidences (Marivaux), Jerôme Deschamps pour Les Frères Zénith, Les Pieds dans
l’eau, C’est magnifique, Mozart short cut et Zampa (Herold), Deborah
Warner pour Une Maison de poupée (Ibsen), Emma Dante pour Carmen
(Bizet) et La Muette de Portici (Auber), Christophe Honoré pour Dialogues des carmélites (Poulenc), mais aussi Angelin Prejlocaj, Jorge
Lavelli, Lukas Hemleb, Marc Paquien ou encore Catherine Diverres,
Nicolas Le Riche, Marcel Bozonnet ou Yves Beausnene.
Ses rencontres l’ont amené à créer tant pour des metteurs en scène comme Emmanuel Daumas,
Jean-Claude Gallotta (Docteur Labuss et Rue de Palanka), Lucien Clergue (Jazz y Toros), Jean-Louis
Martinoty (Macbeth / Verdi), Emmanuelle Bastet (La Flûte enchantée / Mozart), que pour des concertistes atypiques comme Sonia Wieder-Atherton sur Chants d’Est, Vita et Odyssée pour violoncelle et
chœur imaginaire.
A Nantes et à Angers, François Thouret a signé la lumière de Lucio Silla (Mozart) en mars 2010,
d’Orphée et Eurydice (Gluck) en mars 2012 et celle de La Traviata (Verdi) mis en scène par Emmanuelle
Bastet au cours de la saison dernière.
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baryton
Pelléas
Né en Argentine, Armando Noguera étudie le chant au Teatro
Colón de Buenos Aires puis intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra
national de Paris. En 2005, il est finaliste du Concours International Operalia à Madrid.
Très jeune, il fait ses débuts au Teatro Colón dans les rôles de
Figaro (Le Barbier de Séville / Rossini), Falke (La Chauve-Souris /
Strauss) et Enée (Didon et Enée / Purcell).
Rapidement, il est très demandé dans tous les répertoires, de
Monteverdi (Les Vêpres de la Vierge) à John Casken (Golem). S’il se
produit régulièrement dans les rôles mozartiens tels que Figaro
(Les Noces de Figaro), Papageno (La Flûte enchantée) et Guglielmo
(Così fan tutte), Armando Noguera aime particulièrement le répertoire italien. Il chante ainsi dans Le Barbier de Séville, L’Italienne
à Alger, La Cenerentola et Le Voyage à Reims (Rossini), L’Élixir d’amour et Don Pasquale (Donizetti), La
Traviata et Falstaff (Verdi), Madame Butterfly et La Bohème (Puccini) ou encore Paillasse (Leoncavallo).
Armando Noguera se produit également dans le répertoire français. Citons notamment Charles VI
(Halevy), Faust (Gounod), Carmen et Djamileh (Bizet), Les Mamelles de Tirésias (Poulenc), L’Heure espagnole
(Ravel), Les Caprices de Marianne (Sauguet), La Vie parisienne (Offenbach) et La Veuve joyeuse (Lehár).
Citons par ailleurs le rôle-titre d’Eugène Onéguine (Tchaïkovski) ou encore Lodoïska (Cherubini), La
Chauve-Souris (Strauss), Le Secret de Suzanne (Wolf-Ferrari), la zarzuela Doña Francisquita ou Le Téléphone (Menotti).
En concert, outre de nombreux récitals de lied et mélodies au Brésil, en Argentine et en France,
Armando Noguera s’est produit dans L’Enfance du Christ (Berlioz), L’Enfant Prodigue (Debussy), Misa
Tango (Bacalov), le Requiem (Fauré), le Requiem Allemand (Brahms), le Magnificat (Monteverdi)…
Sa carrière internationale lui permet de s’illustrer du Brésil au Festival de Baalbeck, du Festival
de Glyndebourne au Teatro allo Fenice de Venise ou à l’Accademia Santa Cecilia de Rome. Il est
également très présent dans les grands théâtres français comme en témoignent ses multiples
apparitions au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra-Comique et dans les opéras de Bordeaux,
Lille, Montpellier, Marseille, Avignon, Toulouse ou encore Strasbourg.
Ses plus récents engagements comprennent Danilo (La Veuve Joyeuse / Lehár) et L’Italienne à Alger
(Rossini) en Avignon. Il a par ailleurs fait ses débuts remarqués au Festival de Glyndebourne dans
Dandini (La Cenerentola / Rossini).
Parmi ses projets, citons Madame Butterfly (Puccini) à Lille et Luxembourg, Paillasse (Leoncavallo) en
Avignon, Le Barbier de Séville (Rossini) à Dijon, L’Elixir d’amour (Donizetti) à Marseille et Bruxelles, La
Vie Parisienne (Offenbach) à Marseille et en Avignon et Carmen (Bizet) à Orange.
A Nantes et Angers, durant la saison 2006/2007, Armando Noguera interprétait le Maharal (Golem
/ Casken) puis, en 2007/2008, il a créé le rôle du Passeur de Sumidagawa (Yoshida) avant de chanter
la partie de Baryton du Berliner Requiem (Weill) et de se produire en récital en 2009 à Nantes.
Citons encore Junius (Le Viol de Lucrèce / Britten) au cours de la saison 2010/2011, Marcello (La
Bohème / Puccini) en juin 2012 et Hans (La Rose blanche / Zimmermann) en janvier et février 2013.
Cette nouvelle production offre à Armando Noguera la prise de rôle de Pelléas.
pelléas et mélisande
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portraits d’artistes
Armando Noguera
portraits d’artistes
Stéphanie
d’Oustrac
mezzo soprano
Mélisande
Stéphanie d’Oustrac a fait des études d’Art Dramatique au
Conservatoire de Rennes puis de chant au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Lyon. Grâce à l’Académie d’Ambronay,
elle rencontre William Christie qui lui offrira quelques-uns de
ses plus beaux rôles de tragédienne : Psyché (Les Métamorphoses
de Psyché / Lully), le rôle-titre d’Armide (Gluck) mis en scène par
Robert Carsen et Cybèle (Atys / Lully), mis en scène par JeanMarie Villégier, deux productions qui ont fait l’objet d’un DVD, ou
encore Médée (Thésée / Lully).
Parmi ses autres rôles marquants, citons Sesto (La Clémence de Titus / Mozart) sous la direction de Alan Fischer, Idamante (Idoménée
/ Mozart) mis en scène par Ursel et Karl-Ernst Hermann et sous
la direction de John Nelson, le rôle-titre de Carmen (Bizet) sous la
direction de Jean-Claude Casadesus et mis en scène par Jean-François Sivadier (production éditée
en DVD), Cherubino (Les Noces de Figaro / Mozart) sous la direction de Marc Minkowski, Sesto (Jules
César / Haendel) mis en scène par David Mac Vicar ainsi que Concepcíon (L’Heure espagnole / Ravel)
mis en scène par Laurent Pelly et dirigé par Kazushi Ono à Glyndebourne, production reprise sous
la direction de Charles Dutoit à Rome, Ruggiero (Alcina / Haendel), Rosine (Le Barbier de Séville /
Rossini), Lazuli (L’Etoile / Chabrier) à l’Opéra-Comique, mis en scène par Macha Makeïeff et Jérôme
Deschamps.
Stéphanie d’Oustrac se produit avec des orchestres tels que l’Orchestre national d’Ile-de-France,
The Age of Enlightenment, l’Orchestre national de Lyon ou l’Orchestre national de Lille. Elle a ainsi
chanté dans Les Nuits d’été et La Mort de Cléopâtre (Berlioz) ou Les Chants d’Auvergne (Canteloube).
Depuis 1994, elle se produit régulièrement en récital, en duo avec Pascal Jourdan.
Elle a participé à plusieurs enregistrements du label Ambronay, parmi lesquels Médée Furieuse et Ferveur et Extase avec l’Ensemble Amarillis et Ariane à Naxos (Haydn) avec Aline Zylberach au pianoforte.
Stéphanie d’Oustrac a été récompensée de nombreux prix, parmi lesquels le Prix Bernac (1999), le
Prix des Radios Francophones (2000), le Gramophone Editor Choice pour son CD Haydn : Arianna a
Naxos lieder et canzonettas (2010) et le Diamant d’Or d’Opéra Magazine pour Ferveur et Extase. Elle a
par ailleurs été nommée Révélation Lyrique aux Victoires de la Musique 2002.
Parmi ses projets, citons Orphée (Orphée et Eurydice / Gluck) au Théâtre Royal de la Monnaie à
Bruxelles, Lazuli (L’Etoile / Chabrier) à Amsterdam, Sesto (La Clémence de Titus / Mozart) à Strasbourg
ou encore le rôle-titre de Carmen (Bizet) au Festival de Glyndebourne.
A Nantes et à Angers, Stéphanie d’Oustrac interprétait le rôle-titre de La Belle Hélène (Offenbach) en
décembre 2008 et celui de La Périchole (Offenbach) au cours de la saison 2009/2010.
Cette nouvelle production offre à Stéphanie d’Oustrac sa prise de rôle de Mélisande.
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portraits d’artistes
Jean-François
Lapointe
baryton
Golaud
Né au Québec, c’est à l’âge de seize ans que Jean-François Lapointe débute des études de chant, couronnées par une maîtrise
en interprétation à l’Université Laval de Québec. Suivent quelques
années de perfectionnement aux Etats-Unis avec le grand interprète de Ravel, Martial Singher.
Ses débuts en 1983 sont auréolés de nombreux prix, dont trois au
prestigieux Concours International de Chant de Paris. Invité dans
le monde entier, Jean-François Lapointe chante sur les principales scènes lyriques telles Paris, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux,
Vienne, Zurich, Barcelone, Madrid, Lisbonne, Glasgow, Hambourg,
Francfort, Berlin, Liège, Rome ou Tokyo. Il s’illustre tout particulièrement dans le rôle-titre de Hamlet (Thomas) qu’il interprète,
entre autres, au Royal Danish Opera de Copenhague, à Trieste et
à Genève ainsi que dans le rôle de Pelléas (Pelléas et Mélisande / Debussy) qu’il chante notamment
dans la mise en scène de Peter Brook (Impressions de Pelléas) mais aussi au Teatro alla Scala de Milan
sous la baguette de Georges Prêtre ou au Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction de Bernard Haitink.
Il se produit en parallèle dans un répertoire varié. On a ainsi pu l’entendre dans le rôle-titre de Candide (Bernstein), Ford (Falstaff / Verdi) au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de Daniele
Gatti, Figaro (Le Barbier de Séville / Rossini) à l’Opéra-Comique, Le Comte Almaviva (Les Noces de
Figaro / Mozart) à l’Opéra national de Lorraine, le rôle-titre de Don Giovanni (Mozart) à Trieste et à
Marseille, Chorèbe (Les Troyens / Berlioz) à Genève, Amsterdam et Berlin, Eletsky (La Dame de pique /
Tchaïkovski) à Monte-Carlo ou encore le rôle-titre de Eugène Onéguine (Tchaïkovski) à Québec.
Ses plus récents engagements comprennent Escamillo (Carmen / Bizet) et Marc-Antoine (Cléopâtre
/ Massenet) à Marseille, Giorgio Germont (La Traviata / Verdi) à Francfort, Duparquet (Ciboulette /
Hahn) à l’Opéra-Comique ou encore Le Marquis de la Force (Dialogues des carmélites / Poulenc) à
Toronto ainsi que Werther (Massenet) et Alceste (Gluck) à l’Opéra national de Paris.
Parmi ses projets, citons Moïse et Pharaon (Rossini) et Falstaff (Verdi) à Marseille, Faust (Gounod) à
l’Opéra national de Paris, Les Pêcheurs de perles (Bizet) à Zurich, le rôle-titre de Hamlet (Thomas) en
Avignon et celui de Guillaume Tell (Rossini) à Genève.
Avec cette nouvelle production, Jean-François Lapointe chante Golaud pour la première fois et fait
ses débuts avec Angers Nantes Opéra.
pelléas et mélisande
13
portraits d’artistes
Wolfgang Schöne
baryton
Arkel
Né en Allemagne, Wolfgang Schöne débute une carrière de
concertiste avant de se tourner vers l’opéra. Il fait ses débuts sur
scène à l’Opéra de Stuttgart en 1973 avant d’être récompensé par
le titre de Kammersänger en 1978. Depuis 2007, il est membre
honoraire de ce même opéra.
Au cours de sa carrière, il a eu l’occasion de se produire avec des
formations telles que l’Orchestre Philharmonique de Vienne, l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’Orchestre Symphonique de
Chicago, l’Orchestre Philharmonique de New York, les orchestres
de Cleveland et Philadelphie ou encore le London Philharmonic
Orchestra et l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, et sous
la direction de chefs tels que Sir Georg Solti, Ricccaro Muti, Zubin
Mehta, Daniel Baremboim, Rafael Kubelik, Wolfgang Sawallisch,
Giuseppe Sinopoli, Jeffrey Tate, Riccardo Chailly, Sir Simon Rattle, Christian Thielemann, Sir Andrew Davies et Kent Nagano. Wolfgang Schöne est régulièrement invité dans les opéras de Dresde,
Bologne, Cologne, Hambourg, Amsterdam, Barcelone, Genève, Paris, Athènes et Berlin, ainsi qu’aux
Festivals d’Aix-en-Provence, de Salzbourg et Glyndebourne.
Ses plus récents engagements comprennent Dr Schön (Lulu / Berg) à l’Opéra national de Paris et
à Athènes, Jochanaan (Salomé / Strauss) et Kurwenal (Tristan et Isolde / Wagner) à Stuttgart, Hans
Sachs (Les Maîtres chanteurs / Wagner) à Hambourg, Amfortas (Parsifal / Wagner) au Teatro de la
Fenice de Venise, Ludovico Nardi (Les Stigmatisés / Schreker) au Festival de Salzbourg et à Stuttgart,
le Sprecher (La Flûte enchantée / Mozart) à Athènes, Don Alfonso (Così fan tutte / Mozart) au New
National Theatre de Tokyo, Le Marquis de la Force (Dialogues des carmélites / Poulenc) à l’Opéra de
Hambourg, L’Upupa (Henze) au Semperoper de Dresde ainsi que Moïse et Aaron (Schönberg) à Budapest, Simone Trovai (Violanta / Korngold) au Teatro Colón de Buenos Aires, Arkel (Pelléas et Mélisande/
Debussy) à Essen et Ariane à Naxos (Strauss) à Hambourg.
Wolfgang Schöne se produit également en concert ; il a notamment interprété des passions et des
cantates de Jean-Sébastien Bach mais aussi Odysseus (Bruch), Le Messie (Haendel), la Symphonie N°8
et Des Knaben Wunderhorn (Mahler), La Création (Haydn), Elijah et Paulus (Mendelssohn) ou encore la
Symphonie lyrique (Zemlinsky) et la Symphonie N°14 (Chostakovitch).
Avec Pélléas et Mélisande, Wolfgang Schöne est invité pour la première fois par Angers Nantes Opéra.
pelléas et mélisande
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mezzo soprano
portraits d’artistes
Cornelia Oncioiu
Geneviève
D’origine roumaine, Cornelia Oncioiu obtient le diplôme d’état au
Conservatoire Supérieur de Musique de Timisoara en 2002.
Elle remporte le Premier Prix des Concours Ionel Perlea, Nicolae
Bretan, Sabin Dragoi, Hariclea Darclée, le Grand Prix au Concours
Eugenia Moldoveanu et le Prix Spécial au Neue Stimmen en Allemagne.
En Roumanie, elle interprète Thébaine (Œdipe / Enesco), La Principessa (Suor Angelica / Puccini), Hänsel (Hänsel et Gretel / Humperdinck), Mamma Lucia (Cavalleria Rusticana / Mascagni), Marcelline
(Les Noces de Figaro / Mozart), Suzuki (Madame Butterfly / Puccini)
ou encore Azucena (Le Trouvère / Verdi), avec entres autres, l’Orchestre de l’Opéra national de Bucarest ou la Philharmonie de
Timisoara. Entre 2002 et 2004, Cornelia Oncioiu intègre le Centre
de Formation Lyrique de l’Opéra national de Paris où elle travaille notamment avec Janine Reiss
et Yves Coudray.
Elle a par la suite l’occasion d’interpréter la Gouvernante (Le Chevalier Imaginaire / Fénelon) à Besançon, repris avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, la Messe Glagolitique (Janácek) avec
l’Orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez, Modestina (Le Voyage à Reims / Rossini) à
Monte-Carlo, Roméo et Juliette (Gounod) à Tours, Olga (Eugène Onéguine / Tchaïkovski) à l’Opéra de
Metz, Bianca (Le Viol de Lucrèce / Britten) à Paris ou encore Rigoletto (Verdi) aux Chorégies d’Orange
2011, Madame Butterfly (Puccini) et Rusalka (Dvorak) à Genève.
Régulièrement invitée à l’Opéra national de Paris, Cornelia Oncioiu s’y est notamment produite
dans Dialogues des Carmélites (Poulenc), Elektra (Strauss), Guerre et Paix (Prokofiev), Jules César (Haendel), Le Journal d’un Disparu (Janácek), Louise (Charpentier), la création Da Gelo a Gelo (Sciarrino), Suor
Angelica (Puccini), Francesca de Rimini (Zandonhai), Parsifal (Wagner), Rigoletto (Verdi), La Sonnambule
(Bellini), Les Contes d’Hoffmann (Offenbach), La Cenerentola (Rossini), Suzuki (Madame Butterfly / Puccini), La Flûte enchantée (Mozart), Lucia di Lammermoor (Donizetti) et L’Enfant et les sortilèges (Ravel).
Citons encore L’Italienne à Alger (Rossini) à Metz et La Résurrection (Haendel) à l’Amphithéâtre de
l’Opéra national de Paris et en tournée en France.
Ses projets comprennent Annina (La Traviata / Verdi) et Berta (Le Barbier de Séville / Rossini) à l’Opéra
national de Paris, Rigoletto (Verdi) et Faust (Gounod) à Toulouse ainsi que Madame Butterfly (Puccini)
à Santiago du Chili.
Cornelia Oncioiu chante pour la première fois le rôle de Geneviève et fait ses débuts avec Angers
Nantes Opéra.
pelléas et mélisande
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portraits d’artistes
Chloé Briot
soprano
Yniold
Née en 1987, Chloé Briot aborde le chant après des études de
flûte et percussions. En 2007, elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Mireille
Alcantara et Michelle Voisinet. Elle reçoit par la suite le Prix du
Jeune Espoir au Concours international de Chant de l’UFAM.
Son répertoire comprend Bastienne (Bastien Bastienne / Mozart),
Eurydice (Orfeo / Monteverdi), La Fille (Jephte / Carissimi), Linda
(Linda di Chamounix / Donizetti), Sofia (Il Signor Bruschino / Rossini), Oscar (Un Bal masqué / Verdi), Papagena et Pamina (La Flûte
enchantée / Mozart), la Première Cousine (La Périchole / Offenbach),
Frasquita (Carmen / Bizet) et Rosina (Le Barbier de Séville / Rossini).
Ses plus récents engagements comprennent Jano (Jen°ufa /
Janácek) au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles sous la
direction de Ludovic Morlot, Cupidon (Orphée aux enfers / Offenbach) à l’Opéra de Marseille, Le
Songe d’une nuit d’été (Mendelssohn) avec l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, Elisabeth (Les
Enfants terribles / Glass) au Théâtre de l’Athénée, l’Enfant (L’Enfant et les sortilèges / Ravel) au Festival
d’Aix-en-Provence et la Première Servante (L’Amour masqué / Messager) à l’Opéra de Tours.
Chloé Briot se produit également en concert. Elle a notamment interprété le Gloria (Vivaldi), le
Requiem (Fauré), le Miserere (Allegri) et l’Harmonienmesse (Haydn).
Parmi ses projets, citons Oberto (Alcina / Haendel).
Avec Pélléas et Mélisande, Chloé Briot fait ses débuts avec Angers Nantes Opéra et chante le rôle
d’Yniold pour la première fois.
pelléas et mélisande
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baryton basse
Le Docteur
Après avoir commencé ses études de chant au conservatoire de
Nice, Frédéric Caton rejoint le Centre de Musique Baroque de
Versailles, puis l’Opéra national de Lyon dont il intègre d’abord
l’Atelier lyrique puis la troupe. Pendant quatre ans, il y interprète de nombreux rôles tels que Colline (La Bohême / Puccini), le
Moine (Don Carlo / Verdi), Sarastro et l’Orateur (La Flûte Enchantée
/ Mozart), Bartolo (Les Noces de Figaro / Mozart) et Don Fernando
(Fidelio / Beethoven).
Dès lors, il fréquente nombre de metteurs en scène et chefs
d’orchestre, en particulier Kent Nagano, avec qui il prend part à
de prestigieuses tournées et enregistrements : Johann (Werther /
Massenet) à Vienne et à Londres, La Damnation de Faust (Berlioz) à
Francfort, Zuniga (Carmen / Bizet) à Tokyo et Tchélio (L’Amour des
trois oranges / Prokofiev) au Festival de Ravenne, une œuvre qu’il a interprétée récemment à Dijon
sous la direction de Pascal Verrot. Il collabore depuis de nombreuses années avec les Solistes de
Lyon, de Bernard Têtu : Petite Messe solennelle (Rossini) à Venise, le Requiem (Mozart) aux Nuits de
Fourvières ou encore le Stabat Mater (Dvorák).
Frédéric Caton est régulièrement invité sur les scènes d’Europe comme au Festival de Salzbourg où,
sous la baguette de Sylvain Cambrelaing, il chante dans Pelléas et Mélisande (Debussy), Katia Kabanova
(Janácek), Les Troyens (Berlioz) et Les Noces de Figaro (Mozart), des productions reprises à l’Opéra
national de Paris en 2005 et 2006. Il chante également au Concertgebouw d’Amsterdam dans
L’Enfance du Christ (Berlioz) et Saint-François d’Assise (Messiaen), au Théâtre Royal de la Monnaie à
Bruxelles dans Alceste (Lully), Les Huguenots (Meyerbeer) et Le Veilleur (Œdipe / Enescu), au Festival
d’Edimbourg dans Saint-François d’Assise (Messiaen), au Teatro del Liceu à Barcelone dans Katia Kabanova (Janácek), au Mai musical Florentin, au Grand Théâtre de Genève dans Les Troyens (Berlioz),
à l’Opéra d’Osaka dans Cendrillon (Massenet) et pour des master-classes, avec l’Accademia Santa
Cecilia à Rome ainsi qu’au Royal Albert Hall de Londres dans Meltchtal (Guillaume Tell / Rossini) ou
encore à Leipzig dans le rôle du Père (L’Enfance du Christ / Berlioz). Citons encore Les Noces de Figaro
(Mozart) à l’Opéra national de Lyon, au Festival d’Aix-en-Provence et au Théâtre du Capitole de
Toulouse, Gianni Schicchi (Puccini) et Médée (Charpentier) au Théâtre du Capitole de Toulouse et au
Théâtre du Châtelet, Sparafucile et Monterone (Rigoletto / Verdi) au Théâtre Musical de Besançon
ou encore Carmen (Bizet) et Tosca (Puccini) à l’Opéra de Marseille et plus récemment les rôles de
Mérops, l’Automne, Jupiter et un suivant de Clymène (Phaëton / Lully) avec les Talens Lyriques à la
salle Pleyel et à l’Opéra de Lausanne, Docteur Grenvil (La Traviata / Verdi) à l’Opéra Théâtre de SaintEtienne et Achis (David et Jonathas / Charpentier) avec les Arts Florissants au Festival d’Aix-en-Provence, au Théâtre de Caen, à l’Opéra-Comique et à la Brooklyn Academy of Music de New York.
A Nantes et Angers, Frédéric Caton s’est produit dans Le Nez (Chostakovitch) en décembre 2004,
avant de chanter dans Jen°ufa (Janácek) à Nantes en 2007, dans Tosca (Puccini) en septembre /
octobre 2008, Mahagonny (Weill) en mars 2009, dans Le Concile d’amour (Musseau) en novembre
2009 ainsi que Docteur Grenvil (La Traviata / Verdi) au cours de la saison dernière et Le Marquis de
la Force (Dialogues des carmélites / Poulenc) en début de saison.
pelléas et mélisande
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portraits d’artistes
Frédéric Caton
Angers Nantes Opéra est un syndicat mixte
Président
Vice-présidente Directeur général
Yannick Guin
Monique Ramognino
Jean-Paul Davois
Angers Nantes Opéra est financé par
Les villes de Nantes et d’Angers,
L’Etat – Préfet de la région des Pays de la Loire - Direction Régionale des Affaires Culturelles,
Le Conseil Régional des Pays de la Loire,
Le Conseil Général de Loire-Atlantique
et reçoit l’aide du conseil général de Maine-et-Loire
Les partenaires d’Angers Nantes Opéra pour l’action culturelle autour de Pelléas et Mélisande
Opération en partenariat avec
le rectorat de l’académie de Nantes,
le département de Loire-Atlantique
et soutenue par le conseil général de Maine-et-Loire dans le cadre des parcours artistiques et culturels
et par la direction des affaires culturelles des Pays de la Loire.
avec Radio G ! et Jet
le musée des beaux-arts de Nantes et les musées-Artothèque d’Angers,
la Maison de la poésie de Nantes, le cinéma d’art et d’essai Le Katorza – Nantes.
les médias partenaires
France Musique
Partenaire de cette nouvelle production de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, France Musique
enregistre cet opéra pour diffusion le samedi 5 avril à 19h dans la Soirée lyrique de Judith Chaine.
Autres rendez-vous sur France Musique :
Lundi 24 mars à 12h30, Lionel Esparza sera en direct de Nantes (à France Bleu Loire Océan)
pour son magazine
Jeudi 3 avril à 8h10, Jean-Paul Davois sera l’invité de la matinale de Jean-Michel Dhuez (7h / 9h)
pelléas et mélisande
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Réalisation programme :
France Musique
FBLO
Fip
Les Rendez-vous d’Angers Nantes Opéra
AUTOUR DE PELLÉAS
ET MÉLISANDE
SAUMUR Salle Beaurepaire,
mardi 15 avril 2014 à 20h
PRÉLUDES À PELLÉAS ET MÉLISANDE
« Claude Debussy et les poètes »
par Hélène Peyrat, piano et Thomas
Drelon, comédien
SEGRÉ Espace culturel,
vendredi 18 avril 2014 à 20h30
Musée des Beaux-Arts d’Angers
49, rue Toussaint 49100 Angers
Mercredi 26 mars à 18h30
Gratuit, sur réservation au 02 41 05 38 38
CONCERTS
CONCERT DA CAMERA « Pour le rêve… »
avec l’Ensemble Da Camera, les Dames du
chœur d’Angers Nantes Opéra et Sophie
Desmars, soprano en soliste invitée.
Œuvres de Berlioz, Fauré, Ravel,
Debussy et d’Indy
THEATRE GRASLIN DE NANTES
Vendredi 28 mars à 20h
Tarifs : de 5€ à 15€.
CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE
DES ELEVES DU CONSERVATOIRE
A l’issue des évaluations de cycle spécialisé
du Conservatoire de Nantes, les meilleurs
moments de musique de chambre programmés par le jury. THEATRE GRASLIN DE NANTES
Jeudi 10 avril à 20h
Entrée libre. Les billets sont délivrés
juste avant le concert, dans la limite
des places disponibles. HAUTE-GOULAINE Le Quatrain,
mercredi 16 avril 2014 à 20h
LAVAL Le Théâtre,
mardi 22 avril 2014 à 20h30
PONT-CHÂTEAU Carré d’argent,
jeudi 24 avril 2014 à 20h30
CHÂTEAUBRIANT Théâtre de verre,
vendredi 25 avril 2014 à 20h45
EN ATTENDANT
LA FLÛTE ENCHANTEE
CONCERT DU QUATUOR LIGER
Œuvres de Mozart et Beethoven
THEATRE GRASLIN DE NANTES
Samedi 12 avril à 20h
TOUS À L’OPÉRA
Répétition publique de La Flûte enchantée
de Wolfgang Amadeus Mozart
Dans le cadre de la 8e édition de Tous à
l’Opéra, journées européennes de l’Opéra
qu’animent près de 100 opéras de 25 pays
européens, Angers Nantes Opéra ouvre un
instant de répétition de La Flûte enchantée,
dirigée par Mark Shanahan et mise en
scène par Patrice Caurier et Moshe Leiser,
au public.
THEATRE GRASLIN DE NANTES
Samedi 10 mai 2014 de 14h à 16h
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
LA DERNIÈRE FÊTE EN
TOURNÉE DANS LA RÉGION
DES PAYS DE LA LOIRE
« Tableaux chantants », librement inspirés
de Oncle Vania, La Mouette, Ivanov, Les Trois
Sœurs, La Cerisaie de Anton Tchekhov. Musique de Kurt Bikkembergs (né en 1963).
Spectacle conçu par Dirk Opstaele. Direction musicale Xavier Ribes. Mise en scène
et livret Dirk Opstaele.
Renseignements/Billetterie
Nantes Théâtre Graslin :
le mardi de 14h à 18h et du mercredi
au samedi de 12h à 18h
tél 02 40 69 77 18
www.angers-nantes-opera.com

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