Pelléas et Mélisande - Angers Nantes Opéra
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Pelléas et Mélisande - Angers Nantes Opéra
Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (1862 -1918) Drame lyrique en cinq actes. Livret de Maurice Maeterlinck, d’après sa pièce éponyme. Créé à l’Opéra-Comique de Paris, le 30 avril 1902. NOUVELLE PRODUCTION ANGERS NANTES OPERA [Opéra en français avec surtitres] Cet opéra sera diffusé sur France Musique samedi 5 avril à 19h dans la Soirée Lyrique de Judith Chaine. REPRéSENTATIONS NANTES THÉÂTRE GRASLIN Dimanche 23, mardi 25, jeudi 27, dimanche 30 mars, mardi 1er avril 2014 ANGERS LE QUAI vendredi 11, dimanche 13 avril 2014 en semaine à 20h, le dimanche à 14h30 61 n° saison 2013 | 2014 la distribution Direction musicale Daniel Kawka Mise en scène Emmanuelle Bastet Scénographie et costumes Tim Northam Lumière François Thouret Assistant à la mise en scène Clovis Bonnaud Robin Husband Chefs de chant Hélène Peyrat et Frédéric Jouannais Régisseur Général François Bagur Assistant à la scénographie et aux costumes Pelléas Mélisande Arkel Geneviève Yniold Le Docteur Golaud Armando Noguera Stéphanie d’Oustrac Jean-François Lapointe Wolfgang Schöne Cornelia Oncioiu Chloé Briot Frédéric Caton Figuration Mathilde Clavier Janine Marzelière Chantal Ringot Chœur d’Angers Nantes Opéra Xavier Ribes Direction Orchestre National des Pays de la Loire Premier violon Ji Yoon Park Décors, costumes et perruques réalisés par les ateliers d’Angers Nantes Opéra Editions Durand pelléas et mélisande 2 Les musiciens de l’Orchestre National des Pays de la Loire VIOLONS 1 VIOLONS 2 ALTOS Ji Yoon Park (super soliste) Annie Batalla Thierry Ramez Sophie Bollich Pascale Villette Patrick Fevai Tanya Atanasova Lysiane Metry Vladimir Athanassov Sophie Joubert Claire Merand Katel Grislin Daniel Ispas Sébastien Christmann Paul Hieu Sylviane Pillot Matthias Piccin Jean Cocheril Jean-Pierre Martin Isolde Ferenbach Tatiana Mesniankine Gaëlle Christmann Rémi Vignet Marion Constant Mélanie Panel FLÛTES HAUTBOIS Bernard Bonnet Sophie Delbende Jean-François Louis CLARINETTES Jean-Daniel Bugaj Maguy Giraud BASSONS Ignacio Echepare Médéric Deback Antoine Blot CORS Pierre-Yves Bens Grégory Fourmeau David Mace Florian Reffay TROMPETTES Jean-Marie Cousinie Jean Ponthou Maxime Fasquel Grégoire Lefebvre Catherine Fevai Julien Kunian Bertrand Naboulet Sylvain Lejosne Josiane Parisot Patricia Rocamora Ariane Pocard-Kieny TROMBONES Jacques Barbez Marc Merlin Marc Salmon TUBA Frédéric Marillier HARPES Saori Kikuchi Marianne Lecler VIOLONCELLES Ruxandra CONTREBASSES Marie-Noëlle Gleizes John Dahlstrand Eric Costa Alain Liman Serban Florimond Dalzotto François Gosset Pénélope Foulquier Ulisse Aragau Anne Rejiba TIMBALES Arnaud Oster PERCUSSIONSAbel pelléas et mélisande 3 Billard Le Chœur d’Angers Nantes Opéra Direction Xavier Ribes Alti Ténors Rhym-Aïda Amich Christine Craipeau Rosalind Elliman Yaël Pachet Catherine Zimmer Nathalie Guillard Claire Penisson Michel Eumont Franck Estrade Sung Joo Han Bo Sung Kim Jean-Pierre Payrat Mikaël Weill Barytons Nicolas Brisson Gérard Trimoreau Eric Vrain Basses Yann-Armel Quemener Yakov Ishoev Jean-François Laroussarie pelléas et mélisande 4 l’histoire Pelléas et Mélisande de Claude Debussy ACTE I Le prince Golaud, égaré dans la forêt, découvre une jeune femme en pleurs au bord d’une étendue d’eau. Il tente de l’interroger, mais elle s’effraie dés qu’il essaie de l’approcher et ne répond que par énigmes. Elle finit par accepter de le suivre. Dans une salle du château d’Allemonde, le roi Arkel, grand-père de Golaud, écoute la lettre que ce dernier a adressée à son demi-frère Pelléas. C’est leur mère, Geneviève, qui en fait la lecture au vieillard. Golaud demande la permission de revenir avec Mélisande, la mystérieuse inconnue qu’il a épousée. Arkel y consent à contre cœur. Pelléas survient : son ami Marcellus mourant l’appelle à son chevet. Refus d’Arkel : il doit attendre le retour de Golaud et la guérison de son père, gravement malade, avant de songer à partir. Geneviève et Mélisande, qui se promènent dans les allées sombres du parc, se dirigent vers la mer pour trouver la lumière et rencontrent Pelléas, poussé par le même désir. Un bateau passe au loin, c’est celui qui a amené Mélisande et Golaud ; le calme de la mer présage une tempête nocturne. ACTE II Pelléas a conduit Mélisande dans le parc voir la Fontaine des aveugles. Jouant avec son alliance, elle l’y laisse tomber. La bague s’enfonce dans l’eau. Midi sonne. Elle s’inquiète de la réaction de Golaud. Pelléas tente de la rassurer et lui conseille de dire la vérité à son époux. Golaud, blessé après une chute de cheval, est tendrement veillé par Mélisande. Il ne s’explique pas la ruade de son coursier au douzième coup de midi. La jeune femme éclate soudain en sanglots et avoue à son époux qu’elle n’est pas heureuse. Golaud évoque alors les sombres forêts, les vieux habitants du château et comprend que la vue du ciel, ce matin, l’ait bouleversée. En lui prenant les mains, il constate l’absence de la bague… Mélisande dit l’avoir perdue dans une grotte où elle cherchait des coquillages pour Yniold, le fils de Golaud. Ce dernier lui ordonne d’aller la rechercher malgré la nuit. Elle tente de protester. Très en colère, il lui conseille de demander à Pelléas de l’accompagner. Devant la grotte, Pelléas décrit à Mélisande les beautés de ce lieu qu’elle ne connaît pas. Un rayon de lune leur fait voir trois pauvres endormis. Mélisande a peur, ils s’enfuient. ACTE III à une fenêtre du château, Mélisande coiffe ses longs cheveux pour la nuit. Depuis le chemin de ronde, Pelléas voudrait la toucher et lui embrasser les mains mais la tour est trop haute. La chevelure glisse jusqu’à lui. Il s’extasie de cette caresse sensuelle. Golaud les surprend et les sermonne. pelléas et mélisande 5 l’histoire Le lendemain, à la lueur vacillante d’une torche, Golaud montre à Pelléas la profondeur mortelle d’un gouffre dans les souterrains du château. Pris de malaise, Pelléas sort rapidement et exhale sa joie de se retrouver à l’air libre. Golaud révèle à son frère qu’il a tout entendu la veille au soir et que ces jeux ne doivent pas se répéter, d’autant que Mélisande est enceinte. Le soir, au pied de la tour, Golaud interroge son fils Yniold sur ce qu’il sait des relations entre Pelléas et Mélisande. L’innocence des réponses de l’enfant rend Golaud furieux. Il hisse Yniold jusqu’à la fenêtre de Mélisande et lui demande d´espionner son épouse. Lorsque Yniold lui révèle la présence de Pelléas dans la chambre, Golaud devient fou de rage. ACTE IV Pelléas annonce à Mélisande que son père est guéri. Il lui donne rendez-vous le soir, près de la fontaine. Il a décidé de partir et de voyager mais veut la revoir une dernière fois. Arkel, soulagé par les promesses de cette guérison, confie à Mélisande son chagrin de la voir si jeune et si belle dans cette atmosphère sinistre ; elle et son enfant devraient ouvrir la porte d’une ère nouvelle. Golaud survient. Le regard de Mélisande le trouble ; suspicieux et jaloux, il s’emporte puis, la tenant par les cheveux, il la force à s’agenouiller et la malmène avec une telle violence qu’Arkel s’interpose. Près de la Fontaine des aveugles, Yniold tente de soulever un rocher pour retrouver sa balle d’or. Au loin, passe un troupeau de moutons... Pelléas paraît. Il espère que cette ultime rencontre lui apportera tout ce qu’il n’a pas su saisir. Mélisande arrive enfin : un mauvais rêve de Golaud l’a retardée. C’est dans ce lieu qui les a réunis jadis que Pelléas annonce l’éloignement nécessaire. A Mélisande qui proteste, Pelléas répond en l’étreignant que c’est parce qu’il l’aime. « Je t’aime aussi » répond-elle. Ils tressaillent au bruit des portes que l’on ferme, avant de jubiler : « Tout est perdu, tout est sauvé ! » A nouveau enlacés ils découvrent que Golaud les observe. Sûrs de ce qui les attend, ils s’embrassent éperdument. Golaud frappe son frère d’un coup mortel. ACTE V Au chevet de Mélisande, le médecin rassure Golaud, rongé par la culpabilité : ce n’est pas la petite blessure qu’il lui a faite qui pourrait la faire mourir. Mélisande se réveille, demande qu’on ouvre la fenêtre sur la mer. Golaud, resté seul avec elle, cherche à se faire pardonner mais il ne peut s’empêcher de l’interroger de plus en plus violemment. Il veut la vérité : Pelléas et elle ont-ils été coupables ? Il ne saura jamais... Arkel réconforte Mélisande et lui présente la petite fille dont elle a accouché mais elle est trop faible pour la prendre : « j’ai pitié d’elle ». Ce seront ses derniers mots. Lorsque les servantes du château s’agenouillent, le médecin annonce à Golaud que son épouse s’est éteinte. D’après Gérard Condé – AVANT SCENE OPERA – N° 266 pelléas et mélisande 6 Portraits d’artistes Daniel Kawka direction musicale Si son nom est associé aujourd’hui à la musique du XXe siècle, à l’aventure de la création, c’est une trilogie Wagner, Ravel, Boulez qui a ouvert la voie des passions et des styles que Daniel Kawka affectionne : le romantisme allemand, le grand opéra de Wagner et Strauss, l’univers de Mahler, la musique française de Berlioz à nos jours, les musiques de notre temps. Régulièrement invité à la tête des plus grandes formations européennes, il a dirigé notamment l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre national Russe, l’Orchestre national de Séoul, l’Orchestre national d’Islande, le London Sinfonietta, l’Orchestre national de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre Symphonique de la Raï de Turin, l’Orchestre de l’Académie Sainte Cécile de Rome ou encore l’Ensemble Intercontemporain… Il a dirigé par ailleurs d’importantes productions lyriques sur les scènes de l’Opéra national de Lyon, de l’Opéra de Dijon, du Grand Théâtre de Genève, de l’Opéra de Rome, de l’Opéra de Bologne, ou encore de l’Opéra national de Séoul. Par-delà la carrière et son rayonnement, ce sont les œuvres qui guident les choix de Daniel Kawka, orientent son parcours et l’ont conduit à diriger au cours de ces dernières années des ouvrages tels que : Tristan et Isolde (Wagner) mis en scène par Olivier Py, Tannhauser (Wagner) mis en scène par Filippo Crivelli à l’Opéra de Rome, Dialogues des carmélites (Poulenc) dans une mise en scène de Stanislas Nordey à l’Opéra national de Séoul, Così fan tutte (Mozart) mis en scène par Pier Luigi Pizzi, Turandot (Busoni) mis en scène par Cisco Aznar, Rodrigue et Chimène (Debussy) en version de concert à la Philharmonie de Saint Petersburg, Julie (Boesmans) mis en scène par Matthew Jocelyn, Ariane et Barbe-Bleue (Dukas) mis en scène par Lilo Baur, le grand répertoire symphonique français de Berlioz à Messiaen au cours de deux grandes tournées russes. Citons également La Tétralogie (Wagner) mis en scène par Laurent Joyeux. Directeur musical de l’Ensemble Orchestral Contemporain et de l’Orchestre Ose, premier chef invité de l’Orchestre de Florence et de la Philharmonie de Saint-Petersbourg, Daniel Kawka aborde et approfondit avec chacune de ces formations un type de répertoire, contemporain, classique, romantique et moderne. Son travail est aujourd’hui salué à travers une discographie nombreuse et primée. A Nantes et à Angers, ainsi qu’au Théâtre de la Ville à Paris, au Théâtre de Caen et à l’Opéra de Lausanne, Daniel Kawka a dirigé Le Vase de parfums (Giraud / Py) en octobre 2004 et janvier 2005 avant de diriger Le Mandarin merveilleux et Le Château de Barbe-Bleue (Bartók) à Angers et à Nantes en septembre / octobre 2007 et en octobre 2011. pelléas et mélisande 7 portraits d’artistes Emmanuelle Bastet mise en scène Après un DEA en littérature et arts comparés puis la préparation d’un Doctorat d’Etat sur la mise en scène de l’opéra wagnérien, Emmanuelle Bastet suit une formation d’assistante à la mise en scène auprès de Daniel Mesguish et Jorge Lavelli. Assistante de Robert Carsen, elle travaille sur des productions telles que Faust (Gounod), Les Capulets et les Montaigus (Bellini) et Lohengrin (Wagner) au Grand Théâtre de Genève, Manon Lescaut (Puccini), Nabucco (Verdi), Les Contes d’Hoffmann (Offenbach), Rusalka (Dvorak) et Alcina (Haendel) à l’Opéra national de Paris, Salomé (Strauss) à l’Opéra national de Lyon, Manon Lescaut (Puccini) à Anvers et Bologne, Les Noces de Figaro (Mozart) à l’Opéra national de Bordeaux, au Théâtre des Champs-Élysées, à Tel-Aviv et à Barcelone. Elle travaille également aux côtés de Robert Carsen au Festival d’Aix-en-Provence sur Orlando (Haendel), La Flûte enchantée (Mozart) et Le Songe d’une nuit d’été (Britten) dont elle assure de nombreuses reprises (à l’Opéra-Comique, aux opéras de Bordeaux, Lyon, Strasbourg, à l’English National Opera, au Teatro del Liceu de Barcelone et au Teatro alla Scala de Milan). Emmanuelle Bastet collabore également avec Yannis Kokkos sur Boris Godounov (Moussorgski) à l’Opéra national de Paris, Zelmira (Rossini) à l’Opéra national de Lyon et au Théâtre des ChampsÉlysées, Le Vaisseau fantôme (Wagner) à l’Opéra de Bologne, Pelléas et Mélisande (Debussy) à l’Opéra national de Bordeaux puis à l’Opéra national de Montpellier et à Toulouse, Iphigénie en Aulide (Gluck) au Teatro alla Scala de Milan, Norma (Bellini) au Teatro Colón de Buenos Aires, Didon et Enée (Purcell) à l’Opéra national de Lorraine, puis à Marseille et Bordeaux, Outis (Berio) et Les Troyens (Berlioz) au Théâtre du Châtelet, Les Oiseaux (Braunfels) au Grand Théâtre de Genève ou encore Les Rois (Fénelon) à l’Opéra national de Bordeaux. Emmanuelle Bastet a également travaillé avec Jean-Marie Villégier pour Hippolyte et Aricie (Rameau) à l’Opéra national de Paris, avec Roberto Andò pour Norma (Bellini) à Parme et La Flûte enchantée (Mozart) à Palerme et Turin, avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff pour Les Brigands (Offenbach) à l’Opéra national de Paris et L’Enlèvement au sérail (Mozart) au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra de Lausanne et Madrid, ainsi qu’avec David Radok pour Le Barbier de Seville (Rossini) et Abbas Kiarostami pour Così fan tutte (Mozart) au Festival d’Aix-en-Provence. Elle a mis en scène Così fan tutte (Mozart) à l’Opéra national de Bordeaux, Piccolo Così, un spectacle pour enfants adapté de Così fan tutte (Mozart) au Théâtre Femina à Bordeaux et au Théâtre de Nîmes, La Flûte enchantée (Mozart) à l’Opéra de Kobé au Japon en juillet 2007. Plus récemment, elle a repris Les Capulets et les Montaigus (Bellini) à Gènes et Les Contes d’Hoffmann (Offenbach) au Teatro alla Scala de Milan dans les mises en scène de Robert Carsen et Tancredi (Rossini) à Madrid, Séville et Turin dans la mise en scène de Yannis Kokkos. Ses plus récents engagements comprennent la reprise de Lucio Silla (Mozart) à l’Opéra national de Bordeaux en septembre 2013. A Nantes et Angers, Emmanuelle Bastet a mis en scène L’Etoile (Chabrier) en décembre 2005, production reprise en 2007 au Grand Théâtre du Luxembourg et en 2012 à l’Opéra national de Lorraine, puis Lucio Silla (Mozart) en mars 2010, Orphée et Eurydice (Gluck) en mars 2012 et La Traviata (Verdi) au cours de la saison dernière. pelléas et mélisande 8 portraits d’artistes Tim Northam scénographie et costumes Depuis ses études de littérature à Cambridge, de scénographie à Londres, puis ses débuts d’assistant scénographe au Royal Opera House auprès des plus grands scénographes anglais, Tim Northam a signé de nombreuses productions. En Grande Bretagne, il a signé plusieurs projets avec des metteurs en scène tels que Tim Supple pour Le Conte d’hiver (Shakespeare) au Arts Theatre à Cambridge, Our country’s good (Wertenbaker) et Chacun sa vérité (Pirandello) au Drama Centre à Londres, Marina Calderone pour Nothing Sacred (Wilson) et Le Dragon (Schwartz) au Theatr Clwyd au Pays de Galles, Kate Brown pour La vita humana (Marazzoli) au Tramway Centre à Glasgow, Peter Wood sur Le songe d’une nuit d’été (Shakespeare) au Schauspielhaus de Zürich, Ken Caswell sur Sweeney Todd (Sondheim), Le Violon sur le toit (Stein) et Oliver ! (Bart) au Luxor Theater à Rotterdam, Hélène Vincent sur Le Système Ribadier (Feydeau) avec la CRAC compagnie de Nantes, Une maison de poupée (Ibsen) au Théâtre de Lisieux, Voix secrètes (Penhall) au Nouveau Théâtre d’Angers, La Nuit des rois (Shakespeare) au Théâtre de la Criée à Marseille et au Théâtre de la Ville à Paris, Tableau d’une exécution (Barker) au Théâtre du Gymnase à Marseille, Créanciers (Strindberg), spectacle qui a fait l’objet de cinq nominations aux Molières et Van Gogh à Londres (Wright) au Théâtre de l’Atelier à Paris, Graham Vick sur Oedipe (Enescu) au Teatro Lirico de Cagliari et Orphée et Eurydice (Gluck) au Teatro Alighieri de Ravenne, Didier Long sur Alexandra David-Néel – mon Tibet (Lengliney) au Théâtre Montparnasse. Tim Northam a également signé les costumes de Parole et guérison (Hampton) au Théâtre Montparnasse (mise en scène de Didier Long), La Rose Tatouée (Williams) au Théâtre de l’Atelier (mise en scène de Benoît Lavigne), et de Ita L. née Goldberg (Zanettaci) au Théâtre du Petit St Martin (mise en scène de Julie Lopes Curval). En Pays de Loire, il a travaillé sur des spectacles tels que Casimir et Caroline (Horvath) avec JeanPierre Ryngaert, Le Saperleau (Bordet) avec Michel Liard, Comment devenir un homme avec Yves Prunier, Mort accidentelle d’un anarchiste (Fo) avec Monique Hervouët, Partage de midi (Claudel) avec Christian Rist, Beaucoup de bruit pour rien (Shakespeare) et Légendes de la forêt viennoise (Horvath) avec Georges Richardeau. Pour le Grand T, Tim Northam a conçu la scénographie de l’exposition Écritures (Extra) ordinaires avec Tiphaine Yvon, muséographe. A Nantes et à Angers, il a signé la scénographie et les costumes de Lucio Silla (Mozart) en mars 2010 et Orphée et Eurydice (Gluck) en mars 2012 dans des mises en scène d’Emmanuelle Bastet. Tim Northam intervient régulièrement dans l’option scénographie à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. pelléas et mélisande 9 portraits d’artistes François Thouret lumière Après des études de musicothérapie, François Thouret a travaillé en tant qu’assistant notamment pour Dominique Bruguière. Il collabore avec Patrice Chéreau sur Phèdre (Racine), Rêves d’Automne, I’m the wind (Fosse), Elektra (Strauss), Luc Bondy pour Macbeth (Shakespeare), Hercules (Haendel), Idoménée (Mozart), Le Tour d’écrou (Britten), Le Retour (Pinter), Les Fausses Confidences (Marivaux), Jerôme Deschamps pour Les Frères Zénith, Les Pieds dans l’eau, C’est magnifique, Mozart short cut et Zampa (Herold), Deborah Warner pour Une Maison de poupée (Ibsen), Emma Dante pour Carmen (Bizet) et La Muette de Portici (Auber), Christophe Honoré pour Dialogues des carmélites (Poulenc), mais aussi Angelin Prejlocaj, Jorge Lavelli, Lukas Hemleb, Marc Paquien ou encore Catherine Diverres, Nicolas Le Riche, Marcel Bozonnet ou Yves Beausnene. Ses rencontres l’ont amené à créer tant pour des metteurs en scène comme Emmanuel Daumas, Jean-Claude Gallotta (Docteur Labuss et Rue de Palanka), Lucien Clergue (Jazz y Toros), Jean-Louis Martinoty (Macbeth / Verdi), Emmanuelle Bastet (La Flûte enchantée / Mozart), que pour des concertistes atypiques comme Sonia Wieder-Atherton sur Chants d’Est, Vita et Odyssée pour violoncelle et chœur imaginaire. A Nantes et à Angers, François Thouret a signé la lumière de Lucio Silla (Mozart) en mars 2010, d’Orphée et Eurydice (Gluck) en mars 2012 et celle de La Traviata (Verdi) mis en scène par Emmanuelle Bastet au cours de la saison dernière. pelléas et mélisande 10 baryton Pelléas Né en Argentine, Armando Noguera étudie le chant au Teatro Colón de Buenos Aires puis intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. En 2005, il est finaliste du Concours International Operalia à Madrid. Très jeune, il fait ses débuts au Teatro Colón dans les rôles de Figaro (Le Barbier de Séville / Rossini), Falke (La Chauve-Souris / Strauss) et Enée (Didon et Enée / Purcell). Rapidement, il est très demandé dans tous les répertoires, de Monteverdi (Les Vêpres de la Vierge) à John Casken (Golem). S’il se produit régulièrement dans les rôles mozartiens tels que Figaro (Les Noces de Figaro), Papageno (La Flûte enchantée) et Guglielmo (Così fan tutte), Armando Noguera aime particulièrement le répertoire italien. Il chante ainsi dans Le Barbier de Séville, L’Italienne à Alger, La Cenerentola et Le Voyage à Reims (Rossini), L’Élixir d’amour et Don Pasquale (Donizetti), La Traviata et Falstaff (Verdi), Madame Butterfly et La Bohème (Puccini) ou encore Paillasse (Leoncavallo). Armando Noguera se produit également dans le répertoire français. Citons notamment Charles VI (Halevy), Faust (Gounod), Carmen et Djamileh (Bizet), Les Mamelles de Tirésias (Poulenc), L’Heure espagnole (Ravel), Les Caprices de Marianne (Sauguet), La Vie parisienne (Offenbach) et La Veuve joyeuse (Lehár). Citons par ailleurs le rôle-titre d’Eugène Onéguine (Tchaïkovski) ou encore Lodoïska (Cherubini), La Chauve-Souris (Strauss), Le Secret de Suzanne (Wolf-Ferrari), la zarzuela Doña Francisquita ou Le Téléphone (Menotti). En concert, outre de nombreux récitals de lied et mélodies au Brésil, en Argentine et en France, Armando Noguera s’est produit dans L’Enfance du Christ (Berlioz), L’Enfant Prodigue (Debussy), Misa Tango (Bacalov), le Requiem (Fauré), le Requiem Allemand (Brahms), le Magnificat (Monteverdi)… Sa carrière internationale lui permet de s’illustrer du Brésil au Festival de Baalbeck, du Festival de Glyndebourne au Teatro allo Fenice de Venise ou à l’Accademia Santa Cecilia de Rome. Il est également très présent dans les grands théâtres français comme en témoignent ses multiples apparitions au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra-Comique et dans les opéras de Bordeaux, Lille, Montpellier, Marseille, Avignon, Toulouse ou encore Strasbourg. Ses plus récents engagements comprennent Danilo (La Veuve Joyeuse / Lehár) et L’Italienne à Alger (Rossini) en Avignon. Il a par ailleurs fait ses débuts remarqués au Festival de Glyndebourne dans Dandini (La Cenerentola / Rossini). Parmi ses projets, citons Madame Butterfly (Puccini) à Lille et Luxembourg, Paillasse (Leoncavallo) en Avignon, Le Barbier de Séville (Rossini) à Dijon, L’Elixir d’amour (Donizetti) à Marseille et Bruxelles, La Vie Parisienne (Offenbach) à Marseille et en Avignon et Carmen (Bizet) à Orange. A Nantes et Angers, durant la saison 2006/2007, Armando Noguera interprétait le Maharal (Golem / Casken) puis, en 2007/2008, il a créé le rôle du Passeur de Sumidagawa (Yoshida) avant de chanter la partie de Baryton du Berliner Requiem (Weill) et de se produire en récital en 2009 à Nantes. Citons encore Junius (Le Viol de Lucrèce / Britten) au cours de la saison 2010/2011, Marcello (La Bohème / Puccini) en juin 2012 et Hans (La Rose blanche / Zimmermann) en janvier et février 2013. Cette nouvelle production offre à Armando Noguera la prise de rôle de Pelléas. pelléas et mélisande 11 portraits d’artistes Armando Noguera portraits d’artistes Stéphanie d’Oustrac mezzo soprano Mélisande Stéphanie d’Oustrac a fait des études d’Art Dramatique au Conservatoire de Rennes puis de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Grâce à l’Académie d’Ambronay, elle rencontre William Christie qui lui offrira quelques-uns de ses plus beaux rôles de tragédienne : Psyché (Les Métamorphoses de Psyché / Lully), le rôle-titre d’Armide (Gluck) mis en scène par Robert Carsen et Cybèle (Atys / Lully), mis en scène par JeanMarie Villégier, deux productions qui ont fait l’objet d’un DVD, ou encore Médée (Thésée / Lully). Parmi ses autres rôles marquants, citons Sesto (La Clémence de Titus / Mozart) sous la direction de Alan Fischer, Idamante (Idoménée / Mozart) mis en scène par Ursel et Karl-Ernst Hermann et sous la direction de John Nelson, le rôle-titre de Carmen (Bizet) sous la direction de Jean-Claude Casadesus et mis en scène par Jean-François Sivadier (production éditée en DVD), Cherubino (Les Noces de Figaro / Mozart) sous la direction de Marc Minkowski, Sesto (Jules César / Haendel) mis en scène par David Mac Vicar ainsi que Concepcíon (L’Heure espagnole / Ravel) mis en scène par Laurent Pelly et dirigé par Kazushi Ono à Glyndebourne, production reprise sous la direction de Charles Dutoit à Rome, Ruggiero (Alcina / Haendel), Rosine (Le Barbier de Séville / Rossini), Lazuli (L’Etoile / Chabrier) à l’Opéra-Comique, mis en scène par Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps. Stéphanie d’Oustrac se produit avec des orchestres tels que l’Orchestre national d’Ile-de-France, The Age of Enlightenment, l’Orchestre national de Lyon ou l’Orchestre national de Lille. Elle a ainsi chanté dans Les Nuits d’été et La Mort de Cléopâtre (Berlioz) ou Les Chants d’Auvergne (Canteloube). Depuis 1994, elle se produit régulièrement en récital, en duo avec Pascal Jourdan. Elle a participé à plusieurs enregistrements du label Ambronay, parmi lesquels Médée Furieuse et Ferveur et Extase avec l’Ensemble Amarillis et Ariane à Naxos (Haydn) avec Aline Zylberach au pianoforte. Stéphanie d’Oustrac a été récompensée de nombreux prix, parmi lesquels le Prix Bernac (1999), le Prix des Radios Francophones (2000), le Gramophone Editor Choice pour son CD Haydn : Arianna a Naxos lieder et canzonettas (2010) et le Diamant d’Or d’Opéra Magazine pour Ferveur et Extase. Elle a par ailleurs été nommée Révélation Lyrique aux Victoires de la Musique 2002. Parmi ses projets, citons Orphée (Orphée et Eurydice / Gluck) au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, Lazuli (L’Etoile / Chabrier) à Amsterdam, Sesto (La Clémence de Titus / Mozart) à Strasbourg ou encore le rôle-titre de Carmen (Bizet) au Festival de Glyndebourne. A Nantes et à Angers, Stéphanie d’Oustrac interprétait le rôle-titre de La Belle Hélène (Offenbach) en décembre 2008 et celui de La Périchole (Offenbach) au cours de la saison 2009/2010. Cette nouvelle production offre à Stéphanie d’Oustrac sa prise de rôle de Mélisande. pelléas et mélisande 12 portraits d’artistes Jean-François Lapointe baryton Golaud Né au Québec, c’est à l’âge de seize ans que Jean-François Lapointe débute des études de chant, couronnées par une maîtrise en interprétation à l’Université Laval de Québec. Suivent quelques années de perfectionnement aux Etats-Unis avec le grand interprète de Ravel, Martial Singher. Ses débuts en 1983 sont auréolés de nombreux prix, dont trois au prestigieux Concours International de Chant de Paris. Invité dans le monde entier, Jean-François Lapointe chante sur les principales scènes lyriques telles Paris, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Vienne, Zurich, Barcelone, Madrid, Lisbonne, Glasgow, Hambourg, Francfort, Berlin, Liège, Rome ou Tokyo. Il s’illustre tout particulièrement dans le rôle-titre de Hamlet (Thomas) qu’il interprète, entre autres, au Royal Danish Opera de Copenhague, à Trieste et à Genève ainsi que dans le rôle de Pelléas (Pelléas et Mélisande / Debussy) qu’il chante notamment dans la mise en scène de Peter Brook (Impressions de Pelléas) mais aussi au Teatro alla Scala de Milan sous la baguette de Georges Prêtre ou au Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction de Bernard Haitink. Il se produit en parallèle dans un répertoire varié. On a ainsi pu l’entendre dans le rôle-titre de Candide (Bernstein), Ford (Falstaff / Verdi) au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de Daniele Gatti, Figaro (Le Barbier de Séville / Rossini) à l’Opéra-Comique, Le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro / Mozart) à l’Opéra national de Lorraine, le rôle-titre de Don Giovanni (Mozart) à Trieste et à Marseille, Chorèbe (Les Troyens / Berlioz) à Genève, Amsterdam et Berlin, Eletsky (La Dame de pique / Tchaïkovski) à Monte-Carlo ou encore le rôle-titre de Eugène Onéguine (Tchaïkovski) à Québec. Ses plus récents engagements comprennent Escamillo (Carmen / Bizet) et Marc-Antoine (Cléopâtre / Massenet) à Marseille, Giorgio Germont (La Traviata / Verdi) à Francfort, Duparquet (Ciboulette / Hahn) à l’Opéra-Comique ou encore Le Marquis de la Force (Dialogues des carmélites / Poulenc) à Toronto ainsi que Werther (Massenet) et Alceste (Gluck) à l’Opéra national de Paris. Parmi ses projets, citons Moïse et Pharaon (Rossini) et Falstaff (Verdi) à Marseille, Faust (Gounod) à l’Opéra national de Paris, Les Pêcheurs de perles (Bizet) à Zurich, le rôle-titre de Hamlet (Thomas) en Avignon et celui de Guillaume Tell (Rossini) à Genève. Avec cette nouvelle production, Jean-François Lapointe chante Golaud pour la première fois et fait ses débuts avec Angers Nantes Opéra. pelléas et mélisande 13 portraits d’artistes Wolfgang Schöne baryton Arkel Né en Allemagne, Wolfgang Schöne débute une carrière de concertiste avant de se tourner vers l’opéra. Il fait ses débuts sur scène à l’Opéra de Stuttgart en 1973 avant d’être récompensé par le titre de Kammersänger en 1978. Depuis 2007, il est membre honoraire de ce même opéra. Au cours de sa carrière, il a eu l’occasion de se produire avec des formations telles que l’Orchestre Philharmonique de Vienne, l’Orchestre Philharmonique de Berlin, l’Orchestre Symphonique de Chicago, l’Orchestre Philharmonique de New York, les orchestres de Cleveland et Philadelphie ou encore le London Philharmonic Orchestra et l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, et sous la direction de chefs tels que Sir Georg Solti, Ricccaro Muti, Zubin Mehta, Daniel Baremboim, Rafael Kubelik, Wolfgang Sawallisch, Giuseppe Sinopoli, Jeffrey Tate, Riccardo Chailly, Sir Simon Rattle, Christian Thielemann, Sir Andrew Davies et Kent Nagano. Wolfgang Schöne est régulièrement invité dans les opéras de Dresde, Bologne, Cologne, Hambourg, Amsterdam, Barcelone, Genève, Paris, Athènes et Berlin, ainsi qu’aux Festivals d’Aix-en-Provence, de Salzbourg et Glyndebourne. Ses plus récents engagements comprennent Dr Schön (Lulu / Berg) à l’Opéra national de Paris et à Athènes, Jochanaan (Salomé / Strauss) et Kurwenal (Tristan et Isolde / Wagner) à Stuttgart, Hans Sachs (Les Maîtres chanteurs / Wagner) à Hambourg, Amfortas (Parsifal / Wagner) au Teatro de la Fenice de Venise, Ludovico Nardi (Les Stigmatisés / Schreker) au Festival de Salzbourg et à Stuttgart, le Sprecher (La Flûte enchantée / Mozart) à Athènes, Don Alfonso (Così fan tutte / Mozart) au New National Theatre de Tokyo, Le Marquis de la Force (Dialogues des carmélites / Poulenc) à l’Opéra de Hambourg, L’Upupa (Henze) au Semperoper de Dresde ainsi que Moïse et Aaron (Schönberg) à Budapest, Simone Trovai (Violanta / Korngold) au Teatro Colón de Buenos Aires, Arkel (Pelléas et Mélisande/ Debussy) à Essen et Ariane à Naxos (Strauss) à Hambourg. Wolfgang Schöne se produit également en concert ; il a notamment interprété des passions et des cantates de Jean-Sébastien Bach mais aussi Odysseus (Bruch), Le Messie (Haendel), la Symphonie N°8 et Des Knaben Wunderhorn (Mahler), La Création (Haydn), Elijah et Paulus (Mendelssohn) ou encore la Symphonie lyrique (Zemlinsky) et la Symphonie N°14 (Chostakovitch). Avec Pélléas et Mélisande, Wolfgang Schöne est invité pour la première fois par Angers Nantes Opéra. pelléas et mélisande 14 mezzo soprano portraits d’artistes Cornelia Oncioiu Geneviève D’origine roumaine, Cornelia Oncioiu obtient le diplôme d’état au Conservatoire Supérieur de Musique de Timisoara en 2002. Elle remporte le Premier Prix des Concours Ionel Perlea, Nicolae Bretan, Sabin Dragoi, Hariclea Darclée, le Grand Prix au Concours Eugenia Moldoveanu et le Prix Spécial au Neue Stimmen en Allemagne. En Roumanie, elle interprète Thébaine (Œdipe / Enesco), La Principessa (Suor Angelica / Puccini), Hänsel (Hänsel et Gretel / Humperdinck), Mamma Lucia (Cavalleria Rusticana / Mascagni), Marcelline (Les Noces de Figaro / Mozart), Suzuki (Madame Butterfly / Puccini) ou encore Azucena (Le Trouvère / Verdi), avec entres autres, l’Orchestre de l’Opéra national de Bucarest ou la Philharmonie de Timisoara. Entre 2002 et 2004, Cornelia Oncioiu intègre le Centre de Formation Lyrique de l’Opéra national de Paris où elle travaille notamment avec Janine Reiss et Yves Coudray. Elle a par la suite l’occasion d’interpréter la Gouvernante (Le Chevalier Imaginaire / Fénelon) à Besançon, repris avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, la Messe Glagolitique (Janácek) avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez, Modestina (Le Voyage à Reims / Rossini) à Monte-Carlo, Roméo et Juliette (Gounod) à Tours, Olga (Eugène Onéguine / Tchaïkovski) à l’Opéra de Metz, Bianca (Le Viol de Lucrèce / Britten) à Paris ou encore Rigoletto (Verdi) aux Chorégies d’Orange 2011, Madame Butterfly (Puccini) et Rusalka (Dvorak) à Genève. Régulièrement invitée à l’Opéra national de Paris, Cornelia Oncioiu s’y est notamment produite dans Dialogues des Carmélites (Poulenc), Elektra (Strauss), Guerre et Paix (Prokofiev), Jules César (Haendel), Le Journal d’un Disparu (Janácek), Louise (Charpentier), la création Da Gelo a Gelo (Sciarrino), Suor Angelica (Puccini), Francesca de Rimini (Zandonhai), Parsifal (Wagner), Rigoletto (Verdi), La Sonnambule (Bellini), Les Contes d’Hoffmann (Offenbach), La Cenerentola (Rossini), Suzuki (Madame Butterfly / Puccini), La Flûte enchantée (Mozart), Lucia di Lammermoor (Donizetti) et L’Enfant et les sortilèges (Ravel). Citons encore L’Italienne à Alger (Rossini) à Metz et La Résurrection (Haendel) à l’Amphithéâtre de l’Opéra national de Paris et en tournée en France. Ses projets comprennent Annina (La Traviata / Verdi) et Berta (Le Barbier de Séville / Rossini) à l’Opéra national de Paris, Rigoletto (Verdi) et Faust (Gounod) à Toulouse ainsi que Madame Butterfly (Puccini) à Santiago du Chili. Cornelia Oncioiu chante pour la première fois le rôle de Geneviève et fait ses débuts avec Angers Nantes Opéra. pelléas et mélisande 15 portraits d’artistes Chloé Briot soprano Yniold Née en 1987, Chloé Briot aborde le chant après des études de flûte et percussions. En 2007, elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Mireille Alcantara et Michelle Voisinet. Elle reçoit par la suite le Prix du Jeune Espoir au Concours international de Chant de l’UFAM. Son répertoire comprend Bastienne (Bastien Bastienne / Mozart), Eurydice (Orfeo / Monteverdi), La Fille (Jephte / Carissimi), Linda (Linda di Chamounix / Donizetti), Sofia (Il Signor Bruschino / Rossini), Oscar (Un Bal masqué / Verdi), Papagena et Pamina (La Flûte enchantée / Mozart), la Première Cousine (La Périchole / Offenbach), Frasquita (Carmen / Bizet) et Rosina (Le Barbier de Séville / Rossini). Ses plus récents engagements comprennent Jano (Jen°ufa / Janácek) au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles sous la direction de Ludovic Morlot, Cupidon (Orphée aux enfers / Offenbach) à l’Opéra de Marseille, Le Songe d’une nuit d’été (Mendelssohn) avec l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, Elisabeth (Les Enfants terribles / Glass) au Théâtre de l’Athénée, l’Enfant (L’Enfant et les sortilèges / Ravel) au Festival d’Aix-en-Provence et la Première Servante (L’Amour masqué / Messager) à l’Opéra de Tours. Chloé Briot se produit également en concert. Elle a notamment interprété le Gloria (Vivaldi), le Requiem (Fauré), le Miserere (Allegri) et l’Harmonienmesse (Haydn). Parmi ses projets, citons Oberto (Alcina / Haendel). Avec Pélléas et Mélisande, Chloé Briot fait ses débuts avec Angers Nantes Opéra et chante le rôle d’Yniold pour la première fois. pelléas et mélisande 16 baryton basse Le Docteur Après avoir commencé ses études de chant au conservatoire de Nice, Frédéric Caton rejoint le Centre de Musique Baroque de Versailles, puis l’Opéra national de Lyon dont il intègre d’abord l’Atelier lyrique puis la troupe. Pendant quatre ans, il y interprète de nombreux rôles tels que Colline (La Bohême / Puccini), le Moine (Don Carlo / Verdi), Sarastro et l’Orateur (La Flûte Enchantée / Mozart), Bartolo (Les Noces de Figaro / Mozart) et Don Fernando (Fidelio / Beethoven). Dès lors, il fréquente nombre de metteurs en scène et chefs d’orchestre, en particulier Kent Nagano, avec qui il prend part à de prestigieuses tournées et enregistrements : Johann (Werther / Massenet) à Vienne et à Londres, La Damnation de Faust (Berlioz) à Francfort, Zuniga (Carmen / Bizet) à Tokyo et Tchélio (L’Amour des trois oranges / Prokofiev) au Festival de Ravenne, une œuvre qu’il a interprétée récemment à Dijon sous la direction de Pascal Verrot. Il collabore depuis de nombreuses années avec les Solistes de Lyon, de Bernard Têtu : Petite Messe solennelle (Rossini) à Venise, le Requiem (Mozart) aux Nuits de Fourvières ou encore le Stabat Mater (Dvorák). Frédéric Caton est régulièrement invité sur les scènes d’Europe comme au Festival de Salzbourg où, sous la baguette de Sylvain Cambrelaing, il chante dans Pelléas et Mélisande (Debussy), Katia Kabanova (Janácek), Les Troyens (Berlioz) et Les Noces de Figaro (Mozart), des productions reprises à l’Opéra national de Paris en 2005 et 2006. Il chante également au Concertgebouw d’Amsterdam dans L’Enfance du Christ (Berlioz) et Saint-François d’Assise (Messiaen), au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles dans Alceste (Lully), Les Huguenots (Meyerbeer) et Le Veilleur (Œdipe / Enescu), au Festival d’Edimbourg dans Saint-François d’Assise (Messiaen), au Teatro del Liceu à Barcelone dans Katia Kabanova (Janácek), au Mai musical Florentin, au Grand Théâtre de Genève dans Les Troyens (Berlioz), à l’Opéra d’Osaka dans Cendrillon (Massenet) et pour des master-classes, avec l’Accademia Santa Cecilia à Rome ainsi qu’au Royal Albert Hall de Londres dans Meltchtal (Guillaume Tell / Rossini) ou encore à Leipzig dans le rôle du Père (L’Enfance du Christ / Berlioz). Citons encore Les Noces de Figaro (Mozart) à l’Opéra national de Lyon, au Festival d’Aix-en-Provence et au Théâtre du Capitole de Toulouse, Gianni Schicchi (Puccini) et Médée (Charpentier) au Théâtre du Capitole de Toulouse et au Théâtre du Châtelet, Sparafucile et Monterone (Rigoletto / Verdi) au Théâtre Musical de Besançon ou encore Carmen (Bizet) et Tosca (Puccini) à l’Opéra de Marseille et plus récemment les rôles de Mérops, l’Automne, Jupiter et un suivant de Clymène (Phaëton / Lully) avec les Talens Lyriques à la salle Pleyel et à l’Opéra de Lausanne, Docteur Grenvil (La Traviata / Verdi) à l’Opéra Théâtre de SaintEtienne et Achis (David et Jonathas / Charpentier) avec les Arts Florissants au Festival d’Aix-en-Provence, au Théâtre de Caen, à l’Opéra-Comique et à la Brooklyn Academy of Music de New York. A Nantes et Angers, Frédéric Caton s’est produit dans Le Nez (Chostakovitch) en décembre 2004, avant de chanter dans Jen°ufa (Janácek) à Nantes en 2007, dans Tosca (Puccini) en septembre / octobre 2008, Mahagonny (Weill) en mars 2009, dans Le Concile d’amour (Musseau) en novembre 2009 ainsi que Docteur Grenvil (La Traviata / Verdi) au cours de la saison dernière et Le Marquis de la Force (Dialogues des carmélites / Poulenc) en début de saison. pelléas et mélisande 17 portraits d’artistes Frédéric Caton Angers Nantes Opéra est un syndicat mixte Président Vice-présidente Directeur général Yannick Guin Monique Ramognino Jean-Paul Davois Angers Nantes Opéra est financé par Les villes de Nantes et d’Angers, L’Etat – Préfet de la région des Pays de la Loire - Direction Régionale des Affaires Culturelles, Le Conseil Régional des Pays de la Loire, Le Conseil Général de Loire-Atlantique et reçoit l’aide du conseil général de Maine-et-Loire Les partenaires d’Angers Nantes Opéra pour l’action culturelle autour de Pelléas et Mélisande Opération en partenariat avec le rectorat de l’académie de Nantes, le département de Loire-Atlantique et soutenue par le conseil général de Maine-et-Loire dans le cadre des parcours artistiques et culturels et par la direction des affaires culturelles des Pays de la Loire. avec Radio G ! et Jet le musée des beaux-arts de Nantes et les musées-Artothèque d’Angers, la Maison de la poésie de Nantes, le cinéma d’art et d’essai Le Katorza – Nantes. les médias partenaires France Musique Partenaire de cette nouvelle production de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, France Musique enregistre cet opéra pour diffusion le samedi 5 avril à 19h dans la Soirée lyrique de Judith Chaine. Autres rendez-vous sur France Musique : Lundi 24 mars à 12h30, Lionel Esparza sera en direct de Nantes (à France Bleu Loire Océan) pour son magazine Jeudi 3 avril à 8h10, Jean-Paul Davois sera l’invité de la matinale de Jean-Michel Dhuez (7h / 9h) pelléas et mélisande 18 Réalisation programme : France Musique FBLO Fip Les Rendez-vous d’Angers Nantes Opéra AUTOUR DE PELLÉAS ET MÉLISANDE SAUMUR Salle Beaurepaire, mardi 15 avril 2014 à 20h PRÉLUDES À PELLÉAS ET MÉLISANDE « Claude Debussy et les poètes » par Hélène Peyrat, piano et Thomas Drelon, comédien SEGRÉ Espace culturel, vendredi 18 avril 2014 à 20h30 Musée des Beaux-Arts d’Angers 49, rue Toussaint 49100 Angers Mercredi 26 mars à 18h30 Gratuit, sur réservation au 02 41 05 38 38 CONCERTS CONCERT DA CAMERA « Pour le rêve… » avec l’Ensemble Da Camera, les Dames du chœur d’Angers Nantes Opéra et Sophie Desmars, soprano en soliste invitée. Œuvres de Berlioz, Fauré, Ravel, Debussy et d’Indy THEATRE GRASLIN DE NANTES Vendredi 28 mars à 20h Tarifs : de 5€ à 15€. CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE DES ELEVES DU CONSERVATOIRE A l’issue des évaluations de cycle spécialisé du Conservatoire de Nantes, les meilleurs moments de musique de chambre programmés par le jury. THEATRE GRASLIN DE NANTES Jeudi 10 avril à 20h Entrée libre. Les billets sont délivrés juste avant le concert, dans la limite des places disponibles. HAUTE-GOULAINE Le Quatrain, mercredi 16 avril 2014 à 20h LAVAL Le Théâtre, mardi 22 avril 2014 à 20h30 PONT-CHÂTEAU Carré d’argent, jeudi 24 avril 2014 à 20h30 CHÂTEAUBRIANT Théâtre de verre, vendredi 25 avril 2014 à 20h45 EN ATTENDANT LA FLÛTE ENCHANTEE CONCERT DU QUATUOR LIGER Œuvres de Mozart et Beethoven THEATRE GRASLIN DE NANTES Samedi 12 avril à 20h TOUS À L’OPÉRA Répétition publique de La Flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart Dans le cadre de la 8e édition de Tous à l’Opéra, journées européennes de l’Opéra qu’animent près de 100 opéras de 25 pays européens, Angers Nantes Opéra ouvre un instant de répétition de La Flûte enchantée, dirigée par Mark Shanahan et mise en scène par Patrice Caurier et Moshe Leiser, au public. THEATRE GRASLIN DE NANTES Samedi 10 mai 2014 de 14h à 16h Entrée libre, dans la limite des places disponibles. LA DERNIÈRE FÊTE EN TOURNÉE DANS LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE « Tableaux chantants », librement inspirés de Oncle Vania, La Mouette, Ivanov, Les Trois Sœurs, La Cerisaie de Anton Tchekhov. Musique de Kurt Bikkembergs (né en 1963). Spectacle conçu par Dirk Opstaele. Direction musicale Xavier Ribes. Mise en scène et livret Dirk Opstaele. Renseignements/Billetterie Nantes Théâtre Graslin : le mardi de 14h à 18h et du mercredi au samedi de 12h à 18h tél 02 40 69 77 18 www.angers-nantes-opera.com