Ouvrir - La Porte Du Savoir

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Table des matières
Introduction
Le Quran et les Ahlul-Bayt
Pourquoi l’école des Ahlul-Bayt ?
Qui sont Ahlul-Bayt ?
Partie 1
Introduction
L’évidence du Quran
Traditions authentiques
Partie 2
La coutume à long terme du prophète après la révélation du verset de la purification
Lors des conflits, les Ahl-Bayt et les compagnons s’outillèrent du verset de la purification.
L’Imam Al-Hasan Ibn Ali (as)
Ummul Mu’minin, Umm Salama (ra)
Ibn Abbas (ra)
Sa’d Ibn Abi Waqqas
Abu Sa’id Al-Khudri
La citation d’Abu Ammar par Haythami reprit d’Al-Tabari :
Les propos d’Ibn Shaddad Ibn Abdullah par Ibn Al-Athir :
Ali Ibn Al-Husain, Zain Al-Abideen (as)
Partie 3
L’incident de la Mubahala
Partie 4
Rapport matrimonial
Partie 5
La mère des croyants
La meilleure épouse du prophète contre la plus envieuse
Partie 6
L’épouse la plus aimée ?
Partie 7
Aisha après le décès du prophète
L’agitation contre Uthman
La bataille du chameau
Partie 8
L’hostilité d’Aisha contre l’Imam Ali (as)
Les épreuves divines sur Aisha
Le prophète d’Allah (splf) a averti sa communauté à plusieurs occasions.
Exemples des femmes mentionnées dans le Quran
Les termes « Ahlul-Bayt » dans le Quran
La famille d’Abraham (as)
La famille d’Imran (as)
La famille de Noé (as)
Rétroaction sunnite sur les questions de l’infaillibilité et des Ahlul-Bayt
Chapitre 1.b
Qui a offensé l'aveugle ?
Sourate 80 (Abas)
Quelques commentaires
L’infaillibilité des prophètes
Partie I
Introduction
Responsabilité
L’infaillibilité selon les sunnites
L’infaillibilité selon les chi’ites
Le concept de l'infaillibilité
Les prophètes mentionnés dans le Quran
Partie II
Raison et logique
Référence de l'infaillibilité dans le Sahih Al-Bukhari
Y a-t-il quelqu’un comme lui (splf) ?
Référence à l'infaillibilité dans le Sahih Al-Tirmidhi
Partie III
Conclusion
Conduite et infaillibilité
Partie 1
L’Imamat est la grâce d'Allah
La supériorité de l’Imam
L’infaillibilité de l'Imam
Ulul-Amr signifie-t-il les autorités musulmanes ?
L’authentique signification d'Ulul-Amr
Partie 2
L’Imamat est-il une question héréditaire ?
Douze Imams sont assignés par Allah comme successeurs du prophète Muhammad (splf).
La croyance en Ulul-Amr
Les douze Imams
Partie I
Quelques faits sur les douze Imams des Ahlul-Bayt
Partie II
Commentaires sunnites concernant le califat
Le saint Quran et les Imams purs
La récompense d'aimer les Ahlul-Bayt
Comment prier et saluer le prophète Muhammad ?
Commentaire concernant le sujet à l’étude
Est-il interdit d’être membre d'un parti dans l'Islam ?
Le terme « Shia » dans le Quran et les hadiths
Table ronde sur l’article ci-dessus
Verdict d'Al-Azhar sur les Shi’a
Quant à la déclaration de Shaikh Shaltoot, Lisez le texte ci-dessous traduit du texte arabe original
L’Encyclopédie Chiite, Tome 1
Les éditions al houda
ISBN : 978-2-919349-08-1
Tous droits réservés à l’éditeur
Introduction
Chers frères et sœurs, as-Salam alaykum.
Nous sommes heureux de libérer une collecte d'informations qui adresse des questions reliées
entre les écoles Chi’ites et Sunnites. Cette encyclopédie qui couvre les lignes les plus importantes de
la pensée Chi’ite est la contribution de quelques frères.
La plupart des articles fournis en cette encyclopédie sont des contributions originales, alors que
les rapports sont des extraits d’ouvrages Chi’ites et Sunnites.
L'information présentée en cette encyclopédie est basée sur l'arrangement et la connaissance des
participants. Les sujets sont classifiés et divisés en plusieurs chapitres, de sorte qu'on puisse obtenir
une vue aérienne de toutes les questions principales.
Cette encyclopédie est orientée par des références Sunnites quoique que le lecteur veuille vérifier
toutes les preuves basées sur les références données des documents sunnites principaux. Le lecteur
devra se munir d’ouvrages comme le Sahih Al Bukhari, version arabo-française, en huit volumes
traduit par Harkat Ahmed en 1998 puis édité par la maison d’édition Errachad el haditha Casablanca
(d’autres maisons d’éditions on suivit le pas) qui est accessible à toutes les librairies françaises.
L’authentique de Muslim (Sahih), version complète arabo-française traduit par Ali Abboud chez Dar
Al Kotob Al-Ilmiyah à Beyrouth, édition 2007 qui est aussi accessible en France ainsi que d’autres
ouvrages comme les chroniques d’Ibn Djarir At-Tabari en cinq volumes édité par la maison d’édition
Simbad ou par Al-Boustane etc.…
Cependant à travers les discussions, les perspectives Chi’ites et sunnites sont présentés pour
maintenir un niveau d'équité et d'intégrité en rapportant les sujets à l'étude.
Pourtant, les ennemis de l'Islam dont le but étaient et doivent dédoubler les musulmans ont centré
leur attaque contre les disciples des membres de la famille du prophète (splf). Ils distribuent des
livrets anti Chi’ites partout dans le globe pour représenter faussement l'école des Ahlul-Bayt. C’est
pourquoi, ils espèrent créer des confusions dans les esprits de ceux qui sont curieux d'apprendre. Ces
attaques malveillantes sont effectuées par des motifs politiques visant à détruire l'esprit authentique
de l'Islam et à consolider des sentiments d'animosité et d'incrédulité envers les Chi’ites. Ils citent
incorrectement des traditions des sources Chi’ites ou les citent hors du contexte pour représenter
négativement la croyance Chi’ite et pour éventuellement critiquer les disciples des Ahlul-Bayt.
En faisant face à ces attaques, nous avons deux options : négliger ce qu'ils font et nier simplement
leurs accusations. Et l'autre manière serait de fournir une représentation correcte de notre croyance
qui a été recouvert par une fausse propagande. Cette solution est une approche logique lors de cette
ère de communication et d'information.
Les gouverneurs des périodes Umayyades et Abbasides avaient l'habitude de considérer chaque
disciple des Ahlul-Bayt extrêmement dangereux pour leur position politique. Donc, ils ont conspiré
contre les Chi’ites et ont développé toutes sortes de rumeurs à leurs sujets, les accusant d'être des
hérétiques et des incrédules. Ils ont encouragé les musulmans à jeter leur sang (le meurtre) et à
usurper leurs droits et richesses. Les siècles de l'oppression se sont écoulés par l'injustice et la
terreur envers les disciples des Ahlul-Bayt.
Maintenant, on s'attend qu’avec cette époque de la technologie, l'ère de l'autoroute et par
l'information, que les erreurs du passé soient corrigées. Il est maintenant facile pour des musulmans
de discuter de ces problèmes et de trouver des solutions. Après des siècles de malentendus et du
manque de communication, la seule manière de réaliser ce but est le dialogue inter-écoles ainsi que
la recherche de la vérité dans la profondeur de notre héritage islamique.
C'est le chemin magnifique que le prophète Muhammad (splf) a présenté à l'humanité, il y a des
siècles, comme mentionné dans le Quran :
(Quran 12:108).
Nous sommes les disciples du messager d'Allah (slpf), nous devons rechercher l'unité des
musulmans sur l'éclaircissement et la connaissance. Face à notre attitude en ce qui concerne
l'illumination de la vérité, nous faisons notre meilleur pour nous abstenir des provocations qui
peuvent causer la sédition, la discorde et l'hostilité parmi les musulmans. Nous croyons fortement en
l'unité entre les adeptes de l'Islam et faisons tous les efforts pour soutenir cette idée. Pour réaliser
ceci nous basons seulement nos arguments sur les mesures suivantes qui sont des références
fondamentales et communes pour ce genre de discussions : Le saint Quran, les traditions relatées par
des sources fiables Sunnites et Chi’ites et le raisonnement logique.
De telles traditions sont fréquentes (Mutawatir) et relatées par les autorités rivales. L'utilisation de
ces outils communs peut être différente d’une école à une autre. Puisque les traditions que nous
rapportons sont relaté par des sources fiables Chi’ites et Sunnites, elles sont valides pour les deux
écoles et peuvent être présentées comme une preuve. Pour cette version, vous pouvez prendre une
copie personnelle de cette encyclopédie et également fournir de simples copies pour vos amis.
L'emphase principale et les dispositifs principaux de cette version incluent plus d'exactitudes, de
documentations détaillées, de meilleur modèle d'écriture, d'intégrité et incorpore également la
dernière rétroaction des Sunnites au sujet de nos articles et de mes réponses. Nous espérons que vous
trouverez cette encyclopédie utile et constructive et nous remercions Allah de nous donner cette
occasion d’unir les divergences théologiques.
Que les bénédictions d'Allah soient sur Muhammad et sur les membres de sa Famille.
Mes meilleurs vœux.
Chapitre 1.a
Le Quran et les Ahlul-Bayt
Basé sur une tradition parallèle (Mutawatir), sur lequel l’authenticité convient à tous les
musulmans, le messager d’Allah (splf) a informé ses disciples à plusieurs occasions qu’il (splf) leurs
laisserait deux choses précieuses. En effet, si les musulmans adhèrent à ces deux dépôts, ils ne
s’égareront jamais après lui. Ils sont le livre d’Allah (Quran) et les membres de la famille du
Prophète (Ahlul-Bayt), que la paix soient sur eux tous.
Elle est relatée dans le Sahih Muslim aussi bien que dans beaucoup d’autres sources :
« (Après son dernier pèlerinage) le messager d’Allah (splf) s’est tenu un jour pour nous donner un
discours près d’un étang qui est nommé Khum (Ghadir Khum), situé entre la Mecque et Médine.
Alors, il a félicité Allah et l’a loué puis a dit : « O les gens ! Regardez ! Le temps approche et je
serais appelé (par Allah) et je répondrai à cet appel. Écoutez ! Je laisse pour vous deux choses
précieuses. D’abord elles sont le livre d’Allah en lequel il y a les conseils. . . L’autre est mes AhlulBayt. Je vous rappelle (à la vénération) au nom d’Allah au sujet de mes Ahlul-Bayt. Je vous rappelle
(à la vénération) au nom d’Allah au sujet de mes Ahlul-Bayt. Je vous rappelle (à la vénération) au
nom d’Allah au sujet de mes Ahlul-Bayt. (Trois fois). »
Références sunnites : Le sommaire de Sahih Muslim, Dar El Fiker, Beyrouth, liban, chapitre les
vertus des compagnons, section les vertus d’Ali, arabe-français, v2, p435, tradition #1238. Voir
aussi l’authentique de Muslim, vol 2 arabo-français, chapitre sur les vertus de l’Imam ali ibn Abu
Talib, dar Al Kotob Al-Ilmiyah. Et beaucoup d’autres tel qu’Al-Tirmidhi dans son Sahih, Musnad
d’Ahmad (voir ci-dessous).
Ceci est le texte français traduit de l’arabe cité de Sahih Muslim. Comme nous pouvons le
remarquer de la tradition ci-dessus du Sahih Muslim, non seulement Ahlul-Bayt a été mis à l’égale du
Quran, mais également a été mentionné trois fois par le prophète (splf). Malgré le fait que l’auteur de
Sahih Muslim et beaucoup d’autres traditionalistes sunnites ont enregistré la tradition ci-dessus en
leurs livres authentiques, il est regrettable que la majorité des Sunnites ignorent son existence ou le
nient. Leur argument est que la tradition la plus fiable est à cet égard enregistrée par Al-Hakim en son
Al-Mustadrak, sous l’autorité d’Abu Huraira, attribuant au messager d’Allah l’énonciation :
« Je laisse parmi vous deux choses que si vous les suivez ou y agissez, vous ne vous égarez pas
après moi : Le livre de Dieu et ma Sunna (traditions). »
Il n’y a aucun doute que tous les musulmans sont requis de suivre la sunnah du Prophète (splf).
Cependant, la question demeure sur la véritable sunnah et ce qui fût inventé plus tard puis faussement
attribuée au Prophète (splf). Sur la source du rapport d’Abu Huraira qui énonce « le Quran et la
sunnah, » nous avons découvert qu’elle n’est pas enregistrée dans les six collections sunnites
authentiques sauf pour le Sahih al-Bukhari. Non seulement mais également Al-Bukhari, Al-Nisa’i, et
Al-Dhahabi et beaucoup d’autres ont évalué ce rapport (Quran et Sunnah) comme faible en raison de
son Isnad à caution. Il convient de noter que bien que le livre d’Al-Hakim soit une collection de
traditions sunnite importante, son ouvrage est subordonné aux six livres sunnites principaux. Tandis
que Muslim de son Sahih est au deuxième rang parmi les six collections de traditions sunnites. AlTirmidhi a signalé que la version de la tradition « Quran et Ahlul-Bayt » est relatée par 30
compagnons. Ibn Hajar Al-Haythami a signalé que cette tradition fut témoignée par plus 20
compagnons. Alors, que la version « Quran et Sunna » est rapportée par Al-Hakim avec seulement
qu’une source !
Ainsi, nous devons conclure que la version « Quran et Ahlul-Bayt » est beaucoup plus fiable et
crédible. D’ailleurs Al-Hakim a également mentionné la version « Quran et Ahlul-Bayt » en son livre
(Al-Mustadrak) par plusieurs chaîne d’autorités et confirma que la version « Quran et Ahlul-Bayt »
est une tradition authentique basée sur les critères d’Al-Bukhari et de Muslim.
De plus, l’expression « Sunna » par lui-même n’atteint pas l’objectif de la connaissance. Tous les
musulmans indépendants de leurs persuasions réclament qu’ils suivent la sunnah du Prophète (splf).
Les différences parmi les musulmans viennent des traditions prophétiques transmises par différentes
versions. De telles traditions servent de moyens explicatifs du saint Quran sur lequel l’authenticité
(du Quran) à tous les musulmans convient. Ainsi la divergence dans les traditions transmises, qui
alternativement, a aboutit à des interprétations différentes sur le Quran et la sunnah prophétique. En
conséquence, tous les musulmans se sont divisés en différentes écoles, groupes, ramifications qui sont
censé finir par soixante-treize groupes. Tous obéissent à leur propre version de la sunnah qu’ils
prétendent être la plus authentique.
Lesquels de ces groupes suivent la vrai sunnah du Prophète (splf) ?
Quel est celui (des 73 groupes) qui prospéra et survivra ?
Autre que la tradition du Sahih Muslim mentionné ci-dessus, les traditions authentiques suivantes
fournissent une réponse détaillée et unique pour cette question.
Le messager d’Allah (splf) a dit : « Je laisse pour vous deux précieux et symboles importants qui
si vous adhérez à ces deux choses, vous ne vous égarerez pas après moi. Ils sont le livre d’Allah et
ma progéniture, qui sont mes Ahlul-Bayt. Le compatissant m’a informé que ces deux choses ne se
sépareront pas jusqu’à ce qu’ils viennent à moi à la fontaine (du paradis). »
Références sunnites : Al-Tirmidhi de Sahih, v5, pp 662-663.328, rapporté par plus 30
compagnons ayant plusieurs chaînes des émetteurs ; Al-Mustadrak par Al-Hakim, chapitre les
vertus des compagnons, v3, pp 109.110.148.533. Il a écrit que cette tradition est authentique
(Sahih) basé sur les critères des deux Shaikhs (Al-Bukhari et Al-Muslim) ; Sunan par Darami, v2,
p432 ; Musnad par Ahmad Ibn Hanbal, v3, pp 14.17.26.59, v4, pp 366.370-372, v5, pp
182.189.350.366.419 ; Fadha’il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p585, tradition #990 ; AlKhasa’is par Al-Nisa’i, pp 21.30 ; Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 11,
section 1, p230 ; Al-Kabir par Al-Tabarani, v3, pp 62-63.137 ; Kanz Al-Ummal par Al-Muttaqi AlHindi, v1, p44. Tafsir Ibn Kathir (version complète), v4, p113, sous le commentaire du verset 42:23
du Quran (quatre traditions) ; Ibn Sa’d dans Al-Tabaqat Al-Kubra, v2, p194, publication par Dar
Isadder, le Liban ; Al-Jami’ Al-Saghir par Al-Suyuti, v1, p353 et également dans v2. Majma AlZawa’id par Al-Haythami, v9, p163 ; Al-Fateh Al-Kabir d’Al-Binhani, v1, p451 ; Ma’rifat fi
Ghabah Usdul Al-Sahaba d’Ibn Al-Athir, v2, p12 ; Jami Al-Usul d’Ibn Al-Athir, v1, p187. Tarikh
d’Ibn Asakir, v5, p436 ; Al-Jami’ lil Usul, v3, p308 ; Al-Durr Al-Manthoor par Al-Suyuti, v2, p60 ;
Yanabi Al-Mawaddah d’Al-Qundoozi Al-Hanafi, pp 38.183 ; Abaqat Al-Anwar, v1, p16 etc...
Naturellement, tous les musulmans devraient suivre la sunnah du prophète (splf). Et comme tel,
nous, partisans des Ahlul-Bayt, nous nous soumettons (pratique) à la véritable sunnah du saint
Prophète de l’Islam (splf) et la considèrent comme étant le seul chemin du salut. Mais la tradition cidessus démontre aussi que les prétendus « Sunan » (pratique) qui contredit les Ahlul-Bayt ne sont et
ne seront jamais l’authentique sunnah. La tradition « Quran et Sunnah » a été innové bien plus tard par
quelques individus payés et enrôlés dans les appareils gouvernementaux tyranniques. C’est pourquoi
le Prophète (splf) avait souligné l’amour des Ahlul-Bayt car ils portèrent sa véritable sunnah. C’est
la base de l’école de la pensée chiite (l’école des Ahlul-Bayt). Les Ahlul-Bayt du prophète (splf) qui
furent élevés dans sa maison savent plus que quiconque la sunnah du prophète d’où le proverbe : «
Les habitants de la Mecque connaissent ses chemins mieux que n’importe qui. »
Pour argumenter l’issue, si nous acceptons que les deux versions de la tradition (« Quran et AhlulBayt » contre « Quran et Sunnah ») sont authentiques, alors l’on doit soumettre l’interprétation que le
mot « ma Sunnah » donné par Al-Hakim signifie la sunnah dérivé par les Ahlul- Bayt car il est
évident de la version « Quran et Ahlul-Bayt » donnée par Mustadrak d’Al-Hakim et de Sahih Muslim
sont plus qu’authentiques.
Maintenant jetons un coup d’œil à la tradition suivante : Umm Salama a relaté : Le messager
d’Allah a dit : « Ali est avec le Quran et le Quran est avec Ali. Ils ne se sépareront pas l’un de
l’autre jusqu’à me rejoindre à la fontaine de Kawthar (du paradis). »
Références sunnites : Al-Mustadrak par Al-Hakim, v3, p124 sous l’autorité d’Umm Salama ;
Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 9, section 2, pp 191.194 ; Al-Awsat par Al-Tabarani et
également dans Al-Saghir ; Tarikh Al-Khulafa par Jalaluddin Al-Suyuti, p173
La tradition ci-dessus démontre sans équivoque que l’Imam Ali et le Quran sont inséparables. Si
nous acceptons la version de « Quran et Sunnah » pour être authentique, alors l’on peut conclure que
celui qui porte la sunnah du Prophète (splf) est l’Imam Ali (as) puisqu’il est lié (inséparable) au
Quran.
Cette autre tradition est également relatée par beaucoup d’autres savants sunnites et est connue
comme « la tradition du bateau » laquelle le prophète (splf) a énoncé : « Mes Ahlul-Bayt sont comme
l’arche de Noé. Celui qui s’embarque est sauvé et celui qui s’en détourne périra. »
Références sunnites : Al-Mustadrak par Al-Hakim, v2, p343, v3, pp 150-151 sous l’autorité
d’Abu Dhar, Al-Hakim dit que cette tradition est authentique (Sahih) ; Fadha’il Al-Sahaba par
Ahmad Ibn Hanbal, v2, p786 ; Tafsir Al-Kabir Fakhrudin Al-Razi sous le commentaire du verset
42:23, partie 27, p167 ; Al-Bazzar sous l’autorité d’Ibn Abbas et d’Ibn Zubair avec le verbe « est
noyé » au lieu de « périr » ; Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 11, section 1,
p234 sous le verset 8:33. En outre dans la section 2, p282 : Il dit que ce Hadith a été transmis par
l’intermédiaire de nombreuses autorités ; Tarikh Al Khulafaa et Jami Al-Saghir par Al-Suyuti ; AlKabir par Al-Tabarani, v3, pp 37.38 ; Al-Saghir par Al-Tabarani, v2, p22 ; Hilyatul Awliyaa par
Abu Nu’aym, v4, p306 ; Asma wal Al-Kuna par Al-Dulabi, v1, p76 ; Al-Yanabi Mawaddah par AlQundoozi Al-Hanafi, pp 30.370 ; Is’af Al-Raghibeen par Al-Saban
La tradition ci-dessus démontre que ceux qui adoptent l’école des Ahlul-Bayt et les suivent seront
sauvées de la punition de l’enfer. Alors que ceux qui s’en détournent rencontreront le destin de celui
qui voulu sauver sa vie en montant vers le haut de la montagne, avec la seule différence qu’il (le fils
renégat de Noé) a été noyé dans le déluge. Ces personnes seront noyées dans le feu de l’enfer. La
tradition suivante la confirme également : Le Prophète (splf) dit au sujet des Ahlul-Bayt : « Ne les
devancez pas car vous périrez, ne leurs tournez pas le dos car vous périrez et n’essayez pas de leurs
enseigner puisqu’ils savent plus que vous ! »
Références sunnites : Al-Durr Al-Manthoor par Al-Suyuti, v2, p60 ; Al-Sawa’iq Al-Muhriqah
par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p230, cité d’Al-Tabarani, aussi dans la section 2,
p342 ; Usdul Ghabah par Ibn Al-Athir v3, p137 ; Yanabi Al-Mawaddah par Al-Qundoozi Al-Hanafi,
p41 et p335 ; Kanz Al-Ummal par Al-Muttaqi Al-Hindi, v1, p168 ; Majma Al-Zawa’id par AlHaythami, v9, p163 ; Aqabat Al-Anwar, v1, p184 ; A’alam Al-Wara, pp 132-133 ; Al-Tadhkirat AlKhawas Ummah d’Ibn Sibt Al-Jawzi Al-Hanafi, pp 28-33 ; Al-Sirah Al-Halabiyyah par Nooruddin
Al-Halabi, v3, p273
Encore : Le messager d’Allah (splf) a dit : « Mes Ahlul-Bayt sont comme la porte du repentir des
enfants d'Israël ; celui qui s’y présente sera pardonné. »
Références sunnites : Majma Al-Zawa’id par Al-Haythami, v9, p168 ; Al-Awsat par AlTabarani, tradition #18 ; Arba’in par Al-Nabahani, p216 ; Al-Sawa’iq Muhriqah par Ibn Hajar AlHaythami, ch. 11, section 1, pp 230.234
Une autre tradition assez semblable a été enregistrée par Al-Darqunti aussi bien qu’Ibn Hajar en
son Al-Sawa’iq Muhriqah, ch. 9, section 2, p193 où le Prophète (splf) a dit : « Ali est la porte du
repentir, celui qui s’y présente est un croyant et celui qui s’en détourne est un mécréant. »
Cette tradition est en liaison avec les versets 2:58 et 7:161 du saint Quran qui décrit la porte du
repentir des Bani Israël. Les compagnons de Moïse qui n’ont pas voulu entrer par la porte du repentir
furent perdus dans le désert pendant quarante ans, alors que ceux qui n’ont pas embarqué dans l’arche
de Noé furent tous noyés. Ibn Hajar conclut : « L’analogie de l’arche de Noé signifie que ceux qui
aiment et honorent les Ahlul-Bayt et dérivent de leurs conseils seront sauvées de l’obscurité de
l’opposition et ceux qui se retourneront contre eux seront noyées en mer de l’ingratitude et périront
dans le désert de l’insubordination et de la rébellion. »
Référence sunnite : Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, p91
Avons-nous comprit pourquoi le prophète a mis tellement l’emphase sur les AhlulBayt ? Fut-il
seulement parce qu’ils faisaient partis de sa famille ou parce qu’ils ont porté les véritables
enseignements (Sunnah) et furent les plus savants de sa communauté après lui ? Les différentes
versions de la tradition de deux choses importantes (Al-Thaqalain) prouvent d’une manière
concluante, qu’il est obligatoire de suivre le Quran et les Ahlul-Bayt. Al-Thaqalyn ne sont pas des
traditions ordinaires. Elles sont répétées de nombreuses fois et sont connexes sous l’autorité de plus
de trente compagnons du saint Prophète (splf) par diverses sources. Le saint prophète (splf) a répété
ces mots à plusieurs reprises et en public afin de prouver qu’il est obligatoire de suivre et d’obéir
aux Ahlul-Bayt.
Il fit cette annonce pendant le pèlerinage d’adieu, le jour d’Arafat, le jour de Ghadir Khum, sur le
retour à partir de Ta’if, aussi à Médine sur le minbar et pendant son agonie sur son lit lorsque la
chambre était pleine de ses disciples où il a dit : « O les Gens ! Je partirais bientôt d’ici et bien que
je vous l’aie déjà dit, je répète une fois de plus ce que je vous laisse pour vous évitez l’égarement
qui sont les deux choses précieuses (Al-Thaqalayn) à savoir : le livre d’Allah et mes descendants
(c’est-à-dire, mes Ahlul-Bayt). » Alors il a soulevé la main d’Ali et a dit : « Ali est avec le Quran et
le Quran est avec lui. Ces deux choses ne seront jamais séparées l’un de l’autre jusqu’à ce qu’ils
viennent à moi à la piscine de Kawthar. »
Référence sunnite : Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 9, section 2
Ibn Hajar Al-Haythami explique : « Les traditions de l’adhérence a été remises par un grand
nombre de sources et plus de vingt savants l’ont enregistré. » Plus loin, il poursuit : « Ici un doute
surgit et c’est que tandis que la tradition est descendue par de diverses sources, certains indiquent
que les paroles ont été prononcé pendant le dernier pèlerinage, d’autres mentionnent qu’ils ont été dit
à Médine lorsqu’il était sur son lit alors que la salle était pleine de ses disciples, encore une autre
énonciation la relate à Ghadir Khum, ou dans un autre hadith sur le retour de Ta’if. Mais il n’y a
aucune contradiction dans ces derniers, ayant le respect sur l’importance et la grandeur du Quran et
des Ahlul-Bayt et avec en vue de souligner le point devant le peuple, le saint prophète (splf) l’avait
surement répété à diverses occasions de sorte que personnes ne pouvaient l’ignorer. »
Référence sunnite : Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1,
p230
Concluant les traditions ci-dessus, le Quran et les Ahlul-Bayt sont les deux seules choses
précieuses que le Prophète (splf) a laissées à sa communauté, déclarant le bonheur à tous ceux qui les
suivent sans jamais s’égarer après lui et ils seront menés au paradis. Alors que ceux qui abandonnent
les Ahlul-Bayt ne survivront pas. Les traditions ci-dessus ont été conçues par le Prophète (splf) afin
d’identifier la vraie « sunnah » et les partisans de celle-ci. Il (splf) légiféra aux musulmans
l’occasion de ne pas s’égarer après son départ. D’une part, si nous employons, seulement le mot «
sunnah », il ne nous donne aucune réponse spécifique pour cette question puisque tous groupes parmi
la nation musulmane suivent leur propre version de la sunnah aussi bien que leur propre interprétation
du Quran et de la sunnah. Ainsi, les instructions prophétiques sont claires et nous invitent à suivre
l’interprétation du Quran et de la sunnah du prophète transmise par le canal des Ahlul-Bayt dont
l’infaillibilité, la pureté et la droiture est confirmée par le saint Quran (la dernière phrase de verset
33 :33).
Pourquoi l’école des Ahlul-Bayt ?
Le but de cet article est simplement de démontrer l’importance et la conduite des Ahlul-Bayt. De
cette façon, j’espère contribuer à un meilleur arrangement parmi les musulmans et par conséquent
aider à réduire l’hostilité de certaines personnes contre les savants et disciples des membres de la
famille du prophète (splf). Le fait que nous avons adopté une foi qui diffère de celle des Ash’arites
concernant les fondements de la croyance et différons des quatre écoles des juristes sunnites
s’attachant aux lois, les rites et les observances n’est pas dû au sectarisme. C’est plutôt le
raisonnement théologique qui nous a menés à adopter la foi de ces Imams qui appartiennent aux
Ahlul-Bayt du saint prophète, le messager d’Allah (splf).
Donc, nous les suivons. Nous nous attachons à leurs observances, nous puisons notre croyance,
notre connaissance du Quran et de la sunnah du prophète, aussi bien les préceptes s’attachant à nos
valeurs matériels, morales et spirituelles grâce à des preuves théologiques et logiques. Nous avons
agit ainsi dans l’obéissance envers le prophète (splf) et dans la soumission à sa sunnah. Nous
n’avions pas été convaincus par les preuves émises des autres Imams. Nous recherchons la proximité
d’Allah seulement par les ahl-bayt. Nous pourrions être inclinés vers la foi de la majorité pour
l’unité et de la fraternité, cependant les raisons incontestables nous ordonnent en tant que croyant de
suivre la vérité indépendamment de toutes les autres considérations.
La majorité des musulmans ne peuvent pas produire d’arguments pour démontrer lesquels de leurs
quatre juristes est le meilleur. De plus, il est impossible de les suivre tous. Et pour finir, avant qu’on
puisse indiquer qu’il est obligatoire de les suivre, on doit prouver lequel de ces quatre doit être suivi
? Nous avons considéré les arguments du Hanafi, du Shafi’i, du Maliki et du Hanbali avec les yeux
d’un chercheur épris de vérité, néanmoins nous n’avons trouvé aucune réponse à nos investigations, à
moins qu’ils aient tous été acclamés en tant que grands juristes, hommes honnêtes et justes. Mais vous
vous rendez entièrement compte que la capacité, l’honnêteté, la justice et la grandeur du juriste
n’appartiennent pas exclusivement à ces quatre personnes !
D’ailleurs pourquoi est-il obligatoire de suivre seulement eux ?
Nous ne pensons, ni soutenons que ces quatre imams sont de quelque façon meilleurs que nos
Imams, les descendants purs et saints du prophète (splf), l’arche de salut, la porte du repentir, par qui
nous pouvons atteindre la protection contre le désaccord dans les sujets religieux.
En eux, sont les emblèmes des conseils et les chefs vers le chemin droit. Mais hélas, après la
cession du saint prophète (splf), la politique vicieuse a commencé à jouer son rôle dans les affaires
de la religion et vous savez ce qui se passa au cœur même de l’Islam ! Pendant toutes ces périodes
d’épreuves, les chiites ont continué à se tenir attaché au Quran et aux Imams des Ahlul-Bayt que le
saint prophète (splf) nous a laissés comme les deux choses les plus importantes (Al-Thaqalain). Il y a
eu des sectes extrémistes (Al-Ghulat) qui ont existé dans le cours de l’histoire de l’Islam mais
maintenant le corps principal du chi’isme n’a jamais dévié de ce chemin depuis la période de l’Imam
Ali et de Fatima (la paix soit sur eux) jusqu’à aujourd’hui.
Les chiites ont existé alors que les Ash’ari et les quatre Imams sunnites n’étaient pas encore né !
Pendant trois générations, depuis le temps du saint prophète, les Ash’ari et les Imams sunnites étaient
inconnus.
Ash’ari a été soutenu en 270 OH et est mort en 320 OH.
Ibn Hanbal a été soutenu en 164 OH et est mort en 241 OH.
Shafi’i a été soutenu en 150 OH et est mort en 204 OH.
Malik a été soutenu en 95 OH et est mort en 169 OH.
Abu Hanifa a été soutenu en 80 OH et est mort en 150 OH.
Les chiites, d’une part, suivent le chemin des Ahlul-Bayt qui incluent l’Imam Ali, Fatimah, AlHasan et Al-Husain (la paix soit sur eux tous) qui furent tous les contemporains du saint prophète
(splf) et furent élevé dans sa Maison.
En contemplant la connaissance des Imams des Ahlul-Bayt, il est suffisant de dire que l’Imam
Ja’far Al-Sadiq (as) était le professeur des deux Imams sunnites (Abu Hanifa Al-Nu’man et Malik Ibn
Anas). Abu Hanifa disait : « Excepté les deux années, Nu’man serait mort de faim » se rapportant aux
deux années enseignements où il avait bénéficié de la connaissance l’Imam al-Ja’far Al-Sadiq (as).
Malik, également, a admis qu’il n’avait jamais rencontré quelqu’un qui lui a appris la
jurisprudence islamique mieux que l’Imam Ja’far Al-Sadiq (as).
Le calife Abbaside, Al-Mansoor ordonna Abu Hanifa de préparer pour l’Imam Ja’far Al-Sadiq
(as) un certain nombre de questions compliquées ayant pour thème la loi islamique et de les poser à
l’Imam en présence d’Al-Mansoor. Abu Hanifa prépara quarante questions difficiles et demanda à
l’Imam Ja’far dit répondre en présence du calife abbasside. L’Imam a, non seulement, répondu à
toutes les questions mais a également informé les réponses juridiques d’Irak et du Hijaz. Abu Hanifa
a commenté cette épisode en énonçant : « Certainement, le plus savants des personnes est celui qui
connait les différents avis des contrés musulmanes. »
Référence sunnite : Shaikh Muhammad Abu Zahrah en son livre l’Imam Al-Sadiq, p27
Abu Hanifa a décrit ses sentiments [lorsqu’il est entré dans le palais d’Al-Mansoor et a trouvé
l’Imam Ja’far Al-Sadiq (as) assit avec lui] en disant : « Quand j’ai vu l’Imam Ja’far, j’ai senti
l’influence de sa personnalité plus respectueuse que pour le calife lui-même. Pourtant le calife
régnait le monde musulman et l’Imam Ja’far était un citoyen. »
Référence sunnite : Shaikh Muhammad Abu Zahrah en son livre l’Imam Al-Sadiq, p27
L’Imam Malik a indiqué : « J’avais l’habitude de venir chez Muhammad ibn Ja’far (as). Toutes les
fois que je lui ai rendu visite, je l’ai trouvé en train de prier, de jeûner ou de lire le Quran. Toutes les
fois qu’il a rapporté un rapport du messager de Dieu, il était en état d'ablution. Il était un adorateur
distingué, il était insouciant avec le monde matériel. Il était très croyant. »
Référence sunnite : Shaikh Muhammad Abu Zahrah en son livre l’Imam Al-Sadiq, p66
Shaikh Muhammad Abu Zahrah qui était l’un des savants contemporains sunnites exceptionnels a
indiqué : « Les savants musulmans de diverses écoles islamiques n’ont jamais (unanimement)
convenu sur une question autant qu’ils conviennent sur la connaissance de l’Imam Ja’far et ses vertus.
Les Imams sunnites qui ont vécu pendant son époque étaient ses étudiants. Malik était l’un d’eux tel
que Sufyan Al-Thouri et beaucoup d’autres. Abu Hanifa était également son étudiant malgré leurs
âges différents et il a considéré l’Imam Ja’far le plus savant du monde musulman. »
Référence sunnite : Shaikh Muhammad Abu Zahrah en son livre l’Imam Al-Sadiq, p66
L’unité et la fraternité peuvent être renforcées et le désaccord dissous si tous les musulmans
conviennent de suivre les Ahlul-Bayt. En fait beaucoup de grands savants sunnites ont reconnu l’école
chiite en tant qu’une des écoles islamiques les plus riches en raison que la connaissance et la pensée
dérivées des Ahlul-Bayt du prophète (splf) dont la connaissance et la pureté suprême sont confirmées
dans le Quran. Ces savants sunnites ont même publié une fatwa qui permet aux Sunnites de suivre la
jurisprudence des douze Imams. Parmi ces grands savants sont Shaikh Mahmood Shaltoot, l’autorité
de l’université d’Al-Azhar (dans les années 50 et 60).
D’ailleurs, le désaccord entre les diverses écoles de la pensée sunnite n’est nullement moins que
le manque de conformité entre les chiites et les Sunnites. Un grand nombre d’ouvrages de savants des
deux côtés confirmeront ces désaccords. Basé sur la tradition de deux choses importantes, les AhlulBayt porte le saint Quran aux « yeux » d’Allah. Comme le Quran est vrai du commencement jusqu’à
la fin des temps sans aucunes ombres douteuses et que tous les musulmans doivent obéir à ses
commandements. Ainsi les guides parfaits et sincères sont les Ahlul-Bayt dont les ordres doivent être
suivis par tous les musulmans. Par conséquent, il ne peut y avoir d’excuse lorsque l’on renonce à
leurs conduites. Les musulmans sont liés par les énonciations du saint prophète (splf), ils doivent les
suivre et personnes d’autres. Comme il est impossible à tous les musulmans de se détourner du saint
Quran ou d’adopter une autre composition de règles qui est en désaccord avec le livre, ainsi les
Ahlul-Bayt ont été, sans équivoque, décrits en tant que l’égale dans le poids et l’importance du saint
Quran. La même attitude doit être adoptée concernant leurs ordres et il n’est pas permis de se
détourner d’eux. Après la mention de la tradition de deux choses importantes, Ibn Hajar tient cela : «
Ces mots prouvent la distinction que les membres des Ahlul-Bayt sont supérieurs à toutes personnes.
»
Référence sunnite : Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, p136
Le messager d’Allah (splf) dit : « Celui qui souhaitent vivre ma vie et mourir comme moi et entrer
au ciel (après la mort) que mon seigneur m’a promis doit reconnaître Ali (as) en tant que son Maître
après moi et après devra reconnaître ses fils parce qu’ils ne vous égareront jamais en dehors de la
porte des conseils, ni ne vous laissera entrer dans la porte de la disgrâce. »
Références sunnites : Kanz Al-Ummal par Al-Muttaqi Al-Hindi, v6, p155, tradition #2578. En
outre Kanz Al-Ummal s’est référé sur la marge du Musnad d’Ahmad Ibn Hanbal v5, p32
Encore, la signification de la conduite des Ahlul-Bayt a été confirmée par la belle analogie
suivante du messager d’Allah (splf):
« Considérer les Ahlul-Bayt parmi vous comme la tête au corps ou les yeux au visage, parce que le
visage est seulement guidé par les yeux. »
Références sunnites: Is’af Al-Raghibeen par Al-Saban ; Al-Sharaf Al-Mua’abbad par Shaikh
YusufAl-Nabahani, p31
Pour plus d’autorité, le messager d’Allah (splf) dit : « Mes Ahlul-Bayt sont l’endroit protégé du
refuge au sujet des conflit dans la religion. » (Mustadrak Hakim)
Ces traditions ne partent, donc, d’aucune invention, ni de doutes. Il n’y a aucune autre voie excepté
celle des Ahlul-Bayt et d’abandonner toute opposition. Le messager d’Allah (splf) dit : « La
reconnaissance d’Ale-Muhammad (la famille de Muhammad) signifie le salut contre le feu, l’amour
pour eux est une garantie pour circuler très vite sur le pont du Siraat et leur obéissance est une
protection contre la colère divine. »
Références sunnites : Kitab Al-Shafa par Qadhi ‘Ayadh, édité en 1328 OH, v2, p40 ; Yanabi Al-
Mawaddah d’Al-Qundoozi Al-Hanafi, section 65, p370
Abdullah Ibn Hantab relie : Le messager d’Allah (splf) s’est adressé à nous par l’énonciation de
Juhfa : « N’ai-je pas l’autorité au-dessus de vous que vous en ayez sur vous-même ? » Ils ont tous dit
: « oui naturellement. » Alors il a dit : « Je vous demanderais de répondre sur deux choses, à savoir,
le livre d’Allah et mes descendants. »
Références sunnites : Ihyaa Al-Mayyit par Al-Hafidh Jalaluddinl-Suyuti ; Arbai’n Al-‘Arbain
par Allamah Al-Nabahani
Par conséquent, la raison qui nous pousse à adopter la foi des Ahlul-Bayt à l’exclusion des autres
courants de pensée est basée sur une volonté divine inspirée au messager d’Allah. Il est suffisant de
citer la poésie d’Al-Shafi’i au sujet des Ahlul-Bayt : « O membres de la maison du prophète ! Votre
amour est un devoir divin sur l’humanité. Dieu l’a indiqué dans son Quran. Il est assez parmi vos
grands privilèges que celui qui ne vous bénit pas, sa prière est invalide. Si l’amour des membres de
la famille du prophète est un Rafidh (apostat), laissé l’humanité et les Djinns témoigner que je suis un
Rafidhi (apostat). »
La poésie ci-dessus de Shafi’i est très connue parmi les arabes. Pour exiger des références
visionnez : Tafsir Al-Kabir par Fakhruddin Al-Razi, v27, p166, sous le commentaire du verset
42:23 du Quran ; Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, p88 en liaison avec le verset 33:33 du
Quran.
Chers frères et sœurs dans nos prières, disons : « Je déclare que Mohammed est le serviteur de
Dieu et de son messager. O Seigneur, envois vos bénédictions sur Mohammed et sa famille. »
Qui sont Ahlul-Bayt ?
Partie 1
Introduction
Selon la plupart des traditions authentiques des collections Sunnites et chiites, les Ahlul-Bayt (les
gens de la maison) du prophète (splf) sont l’un des deux symboles les plus précieux de l’Islam après
le décès du messager (splf). Il y a de nombreuses traditions dans les collections des deux écoles où
le prophète (splf) a ordonné de nous tenir à ces deux choses importantes (Al-Thaqalain), à savoir le
Quran et les Ahlul-Bayt afin de ne pas s’égarer après lui.
Le messager d’Allah (splf) nous a également informé que ces deux poids sont inséparables l’un de
l’autre jusqu’au jour du jugement. Ceci exige que pour l’interprétation du Quran et de la sunnah du
prophète (splf), nous devrions joindre ce qui est attachés à lui (le Quran), à savoir les Ahlul-Bayt.
Connaitre l’identité des Ahlul-Bayt devient donc une question très essentielle lorsque l’on
considère la tradition ci-dessus du prophète (splf), ainsi que beaucoup d’autres narrations qui
déclarent sans équivoque que l’adhérence aux Ahlul-Bayt est la seule voie du salut. Ceci implique
clairement que celui qui suit d’autres individus s’égarera.
Vu l’importance critique du sujet, il n’est pas étonnant de discerner la différence entre les Shi’ites
et les Sunnites sur ce sujet ! Ils ont une opinion différente sur l’identité des membres de la famille du
prophète (splf).
-La majorité des Sunnites ont une opinion que les Ahlul-Bayt du prophète (splf) sont : Fatima AlZahra (as), la fille du messager d’Allah, l’Imam Ali (as), l’Imam Al-Hasan (as), l’Imam Al-Husain
(as), les Épouses du prophète (splf).
-D’autres Sunnites incluent tous les descendants du prophète (splf) à la liste !
-Quelques autres frères Sunnites sont encore plus généreux et incluent tous les descendants
d’Abbas aussi bien que les descendants d’Aqil et de Ja’far (les deux frères de l’Imam Ali).
Cependant, l’on devrait noter qu’il y a eu quelques savants sunnites qui ne considèrent pas les
épouses du prophète (splf) parmi les Ahlul-Bayt. Ceci s’avère justement être en conformité avec le
point de vue Shi’ite.
Pour les chiites, les Ahlul-Bayt du prophète (splf) comprennent seulement les individus suivants :
Fatima Al-Zahra (as), l’Imam Ali (as), l’Imam Al-Hasan (as), l’Imam Al-Husain (as) puis les Neuf
descendants de l’Imam Al-Husain (as).
En incluant le Prophète (splf) lui-même, ils sont au nombre de quatorze individus. Naturellement, à
l’époque du saint prophète (splf), seulement cinq d’entre eux (le prophète y compris) vivaient. Les
autres Imams (as) n’étaient pas encore soutenus. Les chiites affirment que ces quatorze individus sont
protégés par Allah contre l’erreur, ainsi ils sont dignes d’être obéi comme le Quran (l’autre symbole
important) et sont les seules personnes qui détiennent la pleine connaissance de l’interprétation des
versets du Quran.
Dans cette discussion, nous voudrions expliquer pourquoi les chiites excluent les épouses du
prophète (splf) des Ahlul-Bayt et également nous discuterons brièvement pourquoi les Ahlul-Bayt
sont protégés et infaillibles. (Une discussion plus détaillée sur l’infaillibilité est fournie en chapitre
2).
Nous basons nos preuves sur le saint Quran, les traditions des collections sunnites authentiques et
les événements historiques.
L’évidence du Quran
Le livre saint d’Allah mentionne les Ahlul-Bayt et leur vertu exceptionnelle dans le paragraphe
connu sous le nom du verset de la purification :
(Quran, la dernière phrase de verset 33:33)
Notez que le mot « Rijs » dans le verset ci-dessus à l’article « Al » fait l’universalité du mot.
Ainsi « Al-Rijs » signifie « chaque souillures ».
En outre, à la fin du verset, Allah énonce « et vous purifiez d’une purification parfaite ». Le mot «
parfait ou totalement » vient de l’emphase « Tat’hiran ».
C’est le seul endroit dans le Quran où Allah emploie l’emphase « d’une purification parfaite ».
Selon le verset ci-dessus, Allah exprime son intention de maintenir les Ahlul-Bayt purs,
impeccables et sans péché et lorsqu’Allah prévoit quelque chose, elle aura lieu certainement comme
le Quran en témoigne (voir le 16 :40).
En effet, un être humain peut avoir une entité sans péché parce qu’il n’est pas contraint de
commettre le péché. C’est le choix de l’être humain d’accepter les instructions d’Allah et d’obtenir
son Aide afin d’éviter le péché ou inversement pour négliger les commandements d’Allah et
commettre des transgressions divines.
Allah est un conseiller, Il encourage et est un avertisseur. Un être humain sans péché est toujours un
être humain, il n’y a aucun doute à ce sujet.
Certains affirment que tout être humain accomplira fatalement des erreurs. Une telle réclamation
est non soutenue. La vérité est que l’être humain peut les effectuer mais il ne doit pas les faire. C’est
la grâce d’Allah qui attire ses serviteurs vers Lui, sans les contraindre d’aucune manière. C’est notre
choix de poursuivre cette attraction, de s’abstenir à la réalisation des erreurs et de s’en détourner.
Cependant, Allah a garanti de montrer le chemin droit et de fournir une vie pure à ceux qui le
cherchent :
(Quran 16 :97)
(Quran 65 :2)
La phrase du Quran dans le verset 33 :33 est liée à la purification des Ahlul-Bayt, elle a été placée
au milieu des versets liés aux épouses du prophète (splf) et c’était la raison pour lequel quelques
Sunnites incluent les épouses du prophète parmi les Ahlul-Bayt. Cependant, la phrase liée aux AhlulBayt (donné ci-dessus) se distingue des phrases avant et après elle par une distinction très claire. Les
phrases avant et après emploient seulement le féminin qui expose clairement l’adresse aux épouses
du prophète (spf). Cependant, dans le contraire, la phrase ci-dessus emploie seulement le masculin
qui est une indication claire que le Quran change les individus qui s’y rapporte.
Les connaisseurs du Quran, dans une certaine mesure, savent qu’un changement si pointu de
destinataire n’est pas étrange. Ce changement a été appliqué à plusieurs endroits dans le Quran. Par
exemple nous avons dans le Quran :
(Quran 12 :29)
Dans le verset ci-dessus, l’épouse d’Aziz n’a pas été mentionnée lorsque ce verset au départ
s’adressa à Joseph (as). Cependant la transition de l’adresse du genre masculin au genre féminin
prouve clairement que la deuxième phrase s’adresse à l’épouse d’Aziz et non au prophète Joseph
(as).
Notez que les deux phrases sont dans un seul verset.
Notez, aussi, le changement d’adresse immédiat de Joseph à l’épouse d’Aziz puis revient à Joseph
et encore de nouveau retourne à l’épouse dans les versets postérieurs avant le verset 29 puis
également dans ce verset que nous étudions.
Dans la langue arabe, quand un groupe de femmes est adressé, le genre féminin est utilisé.
Cependant, si seulement un homme existe parmi ce groupe, le genre masculin est employé à la place.
Ainsi la phrase ci-dessus du Quran montre clairement qu’Allah se réfère à un groupe autre que les
épouses du prophète car il utilise le genre masculin, donc ce groupe inclut quelques membres mâles.
Donc du verset 33:33, les épouses du prophète ne sont pas incluses parmi les Ahlul-Bayt. Cette
dernière réclamation peut être prouvée par les traditions authentiques Sunnites des Sittah Sihah dans
laquelle le prophète (splf) a mentionné l’identité des Ahlul-Bayt. De plus, en comparant les
caractéristiques (comme par ex : la pureté) des Ahlul-Bayt énumérées dans le verset du Quran
comparé au comportement des certaines des épouses du prophète mentionné dans les Sittah Sihah
démontre une contradiction.
Ce qui peut être compris du verset à l’étude est qu’Allah changea son adresse (qui était
exclusivement sur les épouses du prophète au début du verset) pour inclure des membres masculins et
de ce fait rejette les épouses du prophète (splf).
Traditions authentiques
Il est intéressant d’entrevoir qu’Al-Tirmidhi et Al-Muslim dans leurs Sahih et aussi bien que
beaucoup d’autres compilations confirment le point de vue chiite expliqué ci-dessus.
Dans le Sahih Al-Muslim, dans un chapitre intitulé « chapitre des vertus des compagnons », à la
section nommé « la section des vertus des Ahlul-Bayt du prophète » d’où il n’y a qu’une seule
tradition ne faisant pas référence aux épouses du prophète (splf).
La tradition est nommée « la tradition du manteau » (Hadith Al-Kisaa) :
Aicha a relaté : Pendant un jour, le prophète (splf) est entré un après-midi portant un manteau noir
(vêtement ou robe supérieur : le long manteau), alors Al-Hasan Ibn Ali est venu et le prophète lui a
recouvert sous le manteau, alors Al-Hussain est venu et entra dans le manteau, alors Fatima est venu
et le prophète l’a présentée sous le manteau, puis Ali est venu et le prophète l’a présenté aussi sous le
manteau. Puis le prophète exposa : « Certes, Allah prévoit de retenir de vous la souillure, O gens de
la maison (Ahlul-Bayt) et vous purifiez d’une purification parfaite (la dernière phrase de vers 33:33).
»
Références sunnites : Sommaire de Sahih Muslim, Arabe-Français, chapitre les vertus des
compagnons, section les vertus des Ahlul-Bayt du prophète (PBUH&HF), Dar El Fiker, Beyrouth,
liban, v2, p437, n°1246. L’authentique de Muslim, édition complète arabo-française, vol 2, même
chapitre et section, n°2798
On peut remarquer que l’auteur Al-Muslim de son Sahih confirme que le Prophète, l’Imam Ali,
Fatima, Al-Hasan et Al-Hussain sont les Ahlul-Bayt.
L’énoncé de la purification dans le Quran (la dernière phrase du verset 33:33) a été révélé pour la
vertu des individus mentionnés ci-dessus et non pour les épouses du prophète (splf).
Al-Muslim (l’auteur) n’a mis aucune autre tradition dans cette section (section des vertus des
Ahlul-Bayt). Si l’auteur Al-Muslim de son Sahih croyait que les épouses du prophète (splf) étaient
incluses dans les Ahlul-Bayt, il aurait cité quelques traditions à cet égard dans cette même section. Il
est intéressant de mentionner qu’Aicha, l’épouse du prophète (splf) est la narratrice de la tradition cidessus et elle témoigne elle-même que les Ahlul- Bayt sont les individus mentionnés ci-dessus (Le
Prophète, l’Imam Ali, Fatima, Al-Hasan, et Al-Hussain, que la bénédiction d’Allah soit sur eux tous).
Une autre version de « la tradition du manteau » est enregistrée par Al-Tirmidhi dans son Sahih,
qui est relaté sous l’autorité d’Umar Ibn Abi Salama, le fils d’Umm Salama (une autre épouse de
prophète) : Le verset « Certes, Allah prévoit de…. (33 : 33) » fût descendu au prophète (PBUH&HF)
dans la maison d’Umm Salama. Sur ce, le prophète (PBUH&HF) a recueilli Fatima, Al-Hasan, et AlHussain, et les recouverts de son manteau, il a également couvert Ali qui était derrière lui. Puis le
prophète (PBUH&HF) dit : « O Allah ! Ce sont les membres de ma Maison (Ahlul-Bayt). Maintient
les protégés de chaque impureté et purifie-les avec une purification parfaite. » Umm Salama
(l’épouse du prophète) demanda : « Suis-je également inclus parmi eux, O apôtre d’Allah ? » Le
prophète répondu : « Restez dans votre position et vous êtes sur une bonne fin. »
Référence sunnite : Sahih Al-Tirmidhi, v5, pp 351.663
Comme nous le voyons, Al-Tirmidhi réaffirme également que le Prophète, l’Imam Ali, Fatima, AlHasan et Al-Hussain sont les Ahlul-Bayt. La phrase de la purification du Quran (la dernière phrase
de vers 33 :33) a été révélé pour la vertu des individus mentionnés ci-dessus, et non pour les épouses
du prophète (splf).
En outre il ressort de la tradition authentique ci-dessus que le prophète lui-même a exclu ses
épouses des Ahlul-Bayt. Si Umm Salama (ra) était parmi les Ahlul-Bayt, pourquoi le prophète ne lui
a-t-il pas répondu franchement ? Pourquoi ne l’a-t-il pas présentée sous le manteau ? Pourquoi le
prophète lui a-t-il dit de persister dans sa propre position ? Si le prophète (splf) considérerait Umm
Salama parmi les Ahlul-Bayt, il l’aurait sûrement présentée sous le manteau et aurait prié pour sa
pureté.
C’est également intéressant de mentionner que le prophète (splf) n’a pas dit : « Ceux-ci sont parmi
les membres de ma Maison ». Il a de préférence dit : « Ce sont les membres de ma Maison » car il
n’y avait aucun autre membre des Ahlul-Bayt qui était vivant à l’époque du prophète (splf).
Notez aussi qu’Umm Salama (ra) est une épouse vertueuse du prophète et qu’elle est la narratrice
de la tradition par son fils. Ainsi, elle donne un témoignage sur l’identité des Ahlul-Bayt. Dans la
tradition d’Al-Hakim les réponses à nos questions sont explicites :
Umm Salama dit : « O Prophète d’Allah ! Suis-je un des membres de votre famille ? » Le prophète
saint répondu : « Vous avez un bon futur mais ce sont seulement les membres de ma famille. O
Seigneur ! Les membres de ma famille sont plus méritants. »
Référence sunnite : Al-Mustadrak par Al-Hakim, v2, p416
D’ailleurs, les termes rapportés par Al-Suyuti et Ibn Al-Athir sont les suivantes : Umm Salama a
indiqué au saint Prophète (splf) : « Suis-je également l’un d’entre eux ? » Il a répondu : « Non. Vous
avez une position spéciale et votre futur est bon. »
Références sunnites : Usdul Ghabah par Ibn Al-Athir d’Ibn, v2, p289 ; Al-Durr Al-Manthoor
par Al-Suyuti, v5, p198
En outre, Al-Tabari cite l’énonciation d’Umm Salama : J’ai dit, « O Prophète d’Allah ! Suis-je
également l’un de vos Ahlul-Bayt ? » Je jure par le tout puissant que le prophète saint ne m’a accordé
aucune distinction et a répondu : « Vous avez un bon futur »
Référence sunnite : Tafsir Al-Tabari, v22, p7 sous le commentaire du verset 33:33
Auprès d’Al-Tirmidhi et d’Al-Muslim dans leurs Sahih duquel nous avons cité la tradition du
manteau sous l’autorité d’Aicha et d’Umm Salama respectivement, ce qui suit sont mentionnés des
nombreuses références sunnites sur la tradition du manteau qui fut rapporté par plusieurs narrateurs :
- Musnad d’Ahmad Ibn Hanbal, v6, pp 323.292.298 ; v1, pp 330-331 ; v3, p252 ; v4, p107 d’Abu
Sa’id Al-Khudri - Fadha’il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p578, tradition #978 - AlMustadrak par Al-Hakim, v2, p416 (deux traditions) d’Ibn Abi Salama, v3, pp 146-148 (cinq
traditions), pp 158.172 - Al-Khasa’is par An-Nisa’i, pp 4.8 - Al-Sunan par Al-Bayhaqi relaté
d’Aisha et d’Umm Salama - Tafsir Al-Kabir par Al-Bukhari (l’auteur de Sahih), v1, partie 2, p69 Tafsir Al-Kabir Fakhruddin Al-Razi, v2, p700 (Istanbul), d’Aisha - Al-Durr Al-Manthoor par AlSuyuti, v5, pp 198.605 d’Aisha et d’Umm Salama - Tafsir Ibn Jarir Al-Tabari, v22, pp 5-8 (d’Abu
Sa’id Al-Khudri et d’Aisha ), pp 6.8 (d’Ibn Abi Salama) (10 traditions) - Tafsir Al-Qurtubi sous le
commentaire du verset 33:33 d’Umm Salama - Tafsir Ibn Kathir, v3, p485 (version complète)
d’Aisha et d’Umar Ibn Abi Salama - Usdul Ghabah par Ibn Al-Athir, v2, p12 ; v4, p79 relaté d’Ibn
Abi Salama - Al Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, sec. 1, p221 d’Umm
Salama - Tarikh par Al-Khateeb Baghdadi, v10, relaté d’Ibn Abi Salama - Tafsir Al-Kashshaf par
Al-Zamakhshari, v1, p193 relaté d’Aisha - Mushkil Al-Athar par Al-Tahawi, v1, pp 332-336 (sept
traditions) - Dhakha’ir Al-Uqba par Muhibbudin Al-Tabari, pp21-26, d’Abu Sa’id Khudri - Majma
Al-Zawa’id par Al-Haythami, v9, p166 (par plusieurs émetteurs) . . . et plus. . .
Voici une autre variation authentique « de la tradition du manteau » qui est lié à Safiyya (une autre
épouse du prophète (PBUH&HF). Ja’far Ibn Abi Talib relate : Quand le messager d’Allah
(PBUH&HF) a noté qu’une bénédiction d’Allah allait descendre, il a dit Safiyya (une de ses épouses)
: « Appel pour moi ! Appel pour moi ! » Safiyya dit : « Appelez qui, O messager d’Allah ? » Il a dit :
« Amenez moi mes Ahlul-Bayt qui sont Ali, Fatima, Al-Hasan, et Al-Hussain. » Ainsi, nous avons
envoyé pour eux et ils sont venus à lui. Alors le prophète (PBUH&HF) a répandu son manteau audessus d’eux et a soulevé ses mains (vers le ciel) : « O Allah ! Ce sont ma famille (Aali), ainsi bénit
Muhammad et la famille (Aal) de Muhammad. » Et Allah, à qui appartient la majesté révéla : «
Certes, Allah prévoit de vous éloignez de la souillure, O gens de la Maison (Ahlul-Bayt) et vous
purifiez d’une purification complète (Quran, la dernière phrase de vers 33:33) »
Références sunnites : Al-Mustadrak par Al-Hakim, chapitre « les vertus des compagnons », v3,
p148.
L’auteur a alors écrit : « Cette tradition est authentique (Sahih) basée sur les critères des deux
Shaykhs (Al-Bukhari et Al-Muslim)
Références : Al-Mustadrak Talkhis par Al-Dhahabi, v3, p148 ; Usdul Ghabah par Ibn Al-Athir,
v3, p33)
Bien que la majorité des traditions sur l’exposition de la dernière phrase du verset 33:33 qui fut
révélé à l’égard des Ahlul-Bayt dans la maison d’Umm Salama (comme cité plus tôt), la tradition cidessus implique qu’il pourrait être indiqué dans la maison de Safiyya. Basé sur l’opinion des savants
sunnites comprenant Ibn Hajar, il est tout à fait possible que le verset soit prôné plusieurs fois par le
passé. A chaque occasion, le prophète (splf) a répété son action devant différentes épouses afin
qu’elles réalisent l’identité des Ahlul-Bayt. Le témoignage des trois épouses du Prophète (Aicha,
Umm Salama, et Safiyya) ne laisse aucun doute sur l’identité des Ahlul-Bayt à l’époque du prophète :
Le Prophète Mohammed, Madame Fatima, l’Imam Ali, Al-Hasan et Al-Hussain (la paix soit sur eux
tous).
Le fait que dans la partie postérieure du verset 33:33 est commuté du féminin au masculin a mené
la majorité de commentateurs sunnites à croire que la dernière partie a été descendue pour l’Imam
Ali, Fatima, Al-Hasan et Al-Hussain.
Ibn Hajar Al-Haythami a déclaré : « Basé sur l’opinion de la majorité de commentateurs
(sunnites), l’énonciation d’Allah : « Certes, Allah prévoit de vous… » (la dernière phrase du verset
33:33) fut révélé pour Ali, Fatima, Al-Hasan et Al-Hussain, en raison de l’utilisation du genre
masculin dans l’orthographe « Ankum ».
Référence sunnite : Al-Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p220
Bien que les Chiites ont un grand respect pour les épouses pieuses du prophète (splf) [comme
Khadija, Umm Salama, Umm Ayman et. . . (Qu’Allah soit satisfait d’elles)] qui ont suivi leur mari
(splf) et ses Ahlul-Bayt, néanmoins nous n’incluons pas ces personnalités respectées parmi les AhlulBayt puisque le prophète les a clairement exclus selon les traditions authentiques sunnites et chiites.
Les Ahlul-Bayt ont des vertus exceptionnelles qu’aucune autre personne pieuse (après le prophète) ne
possédait dans ce monde. Ils sont infaillibles, immaculés et d’une pureté totale.
Qui sont Ahlul-Bayt ?
Partie 2
Dans la partie précédente, trois versions authentiques « de la tradition du manteau » (Hadih AlKisaa) sont rapportées dans le Sahih Al-Tirmidhi, Sahih Muslim et Mustadrak Al-Hakim. Dans ces
traditions, trois épouses du prophète ont témoigné que le prophète (splf) a nommé l’identité des
membres de sa famille (de son époque) qui sont limités à sa fille Fatima (as), à son mari Ali (as) et à
leurs deux fils : Al-Hasan (as) et Al-Hussain (as). En outre selon les traditions citées, la purification
mentionnée dans le Quran (la dernière phrase du verset 33 :33) fut révélée pour leur vertu et non pour
les épouses du prophète (splf). Simultanément, voyons ce que le messager d’Allah avait l’habitude de
faire après la révélation du verset.
La coutume à long terme du prophète après la révélation du verset de la purification
Il est largement relaté qu’après la révélation du verset de la purification du Quran (Ayah AlTat’hir), le messager d’Allah (splf) utilisa l’exposition de ce verset à la porte de la maison de Fatima
et d’Ali avant chaque prière. Il a continué cette pratique pendant de nombreux mois afin de montrer
au peuple l’identité des Ahlul-Bayt.
Anas Ibn Malik a relaté : Le messager d’Allah (splf), du temps de la révélation : « Certes Allah
prévoit à. . . (La dernière partie de verset 33 :33) » et pendant les six mois qui suivirent, se tenait à la
porte de la maison de Fatima et disait : « L’heure de la prière O Ahlul-Bayt ! Allah a souhaité enlever
toute l’abomination de vous et vous rendre pur et immaculé. »
Références sunnites : Sahih Al-Tirmidhi, v12, p85 ; Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v3, p258
Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p158 qui a écrit que cette tradition est authentique selon les critères
de Bukhari et Muslim ; Tafsir AlDurr-Manthoor, par Al-Suyuti, v5, pp 197.199 ; Tafsir Al-Tabari,
v22, pp 5.6 (disant pendant sept mois) ; Tafsir Ibn Kathir, v3, p483 ; Musnad, par Al-Tiyalasi, v8,
p274 ; Usdul Ghabah, par Ibn Al-Athir, v5, p146
Abu Al-Hamra a relaté : « Le messager de Dieu a continué pendant huit mois à Médine, venant à la
porte d’Ali, à chaque prière du matin, mettant ses deux mains des deux côtés de la porte et disant : «
As-salat ! As-salat ! (prière ! prière !) Certainement Dieu veut vous enlevez de vous la souillure, O
membres de la maison de Muhammad, et vous rendre purs et immaculés. »
Références sunnites : Tafsir Al-Durr Al-Manthoor, par Al-Suyuti, v5, pp 198-199 ; Tafsir Ibn
Jarir Al-Tabari, v22, p6 ; Tafsir Ibn Kathir, v3, p483 ; Dhakha’ir Al-Uqba, par Muhibbuddin AlTabari, p24 sous l’autorité d’Anas Ibn Malik ; Isti’ab, par Ibn Abd Al-Barr, v5, p637 ; Usdul
Ghabah, par Ibn Al-Athir, v5, p146 ; Majma Al-Zawa’id, par Al-Haythami, v9, pp 121.168 ;
Mushkil Al-Atharl, par Al-Tahawi, p338
En outre Ibn Abbas (ra) a relaté : « Nous avons été témoin que le messager de Dieu, pendant neuf
mois, venait à la porte d’Ali fils d’Abu Talib, à l’heure de chaque prière et disait : ‘As-salamu
Alaykum Wa Rahmatullah O Ahlul-Bayt (la paix et la pitié de Dieu soient sur vous, O membres de la
maison). Certainement Dieu veut éloigner seulement de vous la souillure, O membres de la maison et
vous purifier totalement. ‘ Il faisait ceci sept fois par jour. »
Référence sunnite : Al-Durr Al-Manthoor, par Al-Hafidh Al-Suyuti, v5, p198
Dans Majma Al-Zawa’id et l’exégèse de Suyuti, il a été cité d’Abu Sa’id Al Khudri avec une
variante : « Pendant quarante jours, le saint prophète s’est approché de la maison de Fatimah Zahra
chaque matin et avait l’habitude de dire : « que la paix soit sur vous, O personnes de la maison ! Le
moment des prières est venu ». Et ensuite il avait l’habitude d’exposer ce verset : O membres de la
maison du prophète. . . . Et alors il continuait : « Je suis en guerre avec celui qui combat contre vous
et je suis en paix avec celui qui est en paix avec vous ».
Références sunnites : Tafsir Al-Durr Al-Manthoor, par Hafidh Al-Suyuti, v5, p199 ; Majma AlZawa’id, par Al-Haythami, v9, pp 121.168
Il (splf) répétait ceci à l’heure de chaque prière afin de démontrer verbalement la signification de
ce verset aussi bien que par la pratique. Il (splf) l’a expliqué à ses disciples sur les lignes d’un verset
sacré : « Nous t'avons indiqué le Quran afin que tu l’expliques aux gens, peut-être penseront-ils »
(Quran 16 :44). Ce concept était très familier parmi les compagnons du saint prophète
Lors des conflits, les Ahl-Bayt et les compagnons s’outillèrent du verset de la purification.
L’Imam Al-Hasan Ibn Ali (as)
Al-Hakim (en Al-Mustadrak), en liaison avec les agissements de l’Imam Al-Hasan, et AlHaythami (en liaison avec l’excellence de la sainte famille) ont relaté que l’Imam Al-Hasan (as) s’est
adressé au peuple après le martyre de son père, l’Imam Ali Ibn Abi Talib (as) et a prôné pendant son
discours : « O les gens ! Celui qui me connaît, sait qui je suis et celui qui ne sait pas doit savoir que
je suis Al-Hasan Ibn Ali ; Je suis le fils du saint prophète et de son exécuteur (Wasi). Je suis le fils
qui invite les gens à Allah et leurs avertie de la torture du feu de l’enfer. Je suis le fils de la lampe
lumineuse. J’appartiens à la famille sur qui Gabriel avait l’habitude de descendre et de là montait aux
cieux. J’appartiens à la famille à laquelle Allah nous dépouilla de la souillure et nous a rendu purs ».
Références sunnites : Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p172 ; Majma Al-Zawa’id, par Al-
Haythami, v9, p172
Il a été relaté dans Majma Al-Zawa’id et Tafsir Ibn Kathir : Après le martyre de son père lorsque
(l’Imam) Al-Hasan a atteint le Califat, tandis qu’il exécutait ses prières, un homme l’a attaqué et
enfonça une épée dans sa cuisse. Il est resté confiné dans sa maison pendant quelques mois. Ensuite,
il a récupéré ses forces et a fourni un sermon : « O Peuple de l’Irak ! Craignez Allah. Nous sommes
votre émirs (chefs) et vos invités et appartenons à la famille au sujet de laquelle Allah le toutpuissant a dit : ‘O gens de la maison du prophète…. ‘ Et l’Imam Al-Hasan a relaté ce sujet tellement
de fois que tous les participants dans la mosquée ont commencé à pleurer. »
Références sunnites : Majma Al-Zawa’id, par Al-Haythami, v9, p172 ; Tafsir Ibn Kathir, v3,
p486. Cette tradition a été également citée par Al-Tabarani et d’autres par Ummul Mu’minin,
Umm Salama (ra)
Ummul Mu’minin, Umm Salama (ra)
En Mushkil Al-Athar, Al-Tahawi a cité Umrah Al-Hamdaniyyah disant : Je suis allé à Umm Salama
et l’ai saluée. Elle s’est enquise : « Qui est vous ? » J’ai répondu : « Je suis Umrah Hamdaniyyah. »
Umrah continua : « O mère des fidèles ! Dites quelque chose au sujet de l’homme qui a été tué parmi
nous aujourd’hui, car il y a un groupe qui est avec lui et un groupe différent qui lui est hostile « (il a
voulu dire l’Imam Ali Ibn Abi Talib). Umm Salama a indiqué, « Vous l’aimez vous ou vous le
détestez ? » J’ai répondu, « ni l’un, ni l’autre. » [Ici le récit est douteux et ensuite il est continua ainsi
:] Umm Salama a commencé à relater la révélation du verset Tat’hir et a indiqué : « Allah a indiqué
le verset : O gens de la maison du prophète. . . Il n’y en avait personne dans la chambre à ce momentlà, excepté moi, Gabriel, le saint prophète, Ali, Fatimah, Al-Hasan et Al-Husain. J’ai dit : « O
Prophète d’Allah ! Suis-je l’une des membres de la maison ? » Il a répondu : ‘Allah te récompenserai
et vous êtes dans le vrai. ‘ J’ai souhaité qu’il me dise « oui » et j’aurai évalué une telle réponse
davantage que toute autre chose dans ce monde. »
Référence sunnite : Mushkil Al-Athar, par Al-Tahawi, v1, p336
Ahmad dans son Musnad, Tabari dans son exégèse et Al-Tahawi en Mushkil Al-Athar ont cité
Shahr Ibn Haushab pour avoir rapporté : Quand les nouvelles du martyre d’Al-Husain ont atteint
Médine, j’ai entendu Umm Salama, l’épouse du saint prophète, dire : « Ils ont tué Al-Husain. J’ai
moi-même observé que le saint prophète a répandu son manteau de Khaibari sur eux et a déclaré : «
O Allah ! Ce sont les membres de ma famille ! Écartez d’eux la souillure et maintient leurs propres et
purs ! »
Références sunnites : Musnad, par Ahmad Ibn Hanbal, v6, p298 ; Tafsir Al-Kabir, par Ibn Jarir
Al-Tabari, v22, p6 ; Mushkil Al-Athar, par Al-Tahawi, v1, p335
Ibn Abbas (ra)
Ahmad, Al-Nisa’i, Muhibbuddin et Al-Haythami ont rapporté (les propos étant du Musnad
d’Ahmad) : Amr Ibn Maimoon a indiqué : « J’étais avec Ibn Abbas quand neuf personnes sont venues
chez lui et ont dit : ‘Ibn Abbas ! Sort avec nous pour que l’on parle en privé. Il a dit : ‘Je sortirai
avec vous. ‘ En ces jours, Ibn Abbas voyait toujours. Ils ont eu une conversation mutuelle et je
n’entendais pas leur discussion. Après une certaine heure, Ibn Abbas est revenu en secouant la tête
disant : « Ils parlent de l’homme qui avait dix excellences. » [Plus tard, dans ce récit, Ibn Abbas
détaille les vertus de l’Imam jusqu’à :] « Le saint prophète a répandu son manteau sur Ali, Al-Hasan
et Al-Husain et a prononcé : O gens de la maison du prophète ! Allah prévoit de vous maintenir pur
de toutes les souillures, de vous nettoyer et vous purifier d’une purification complète. »
Références sunnites : Musnad, par Ahmad Ibn Hanbal, v1, p331 (première édition) ; AlNadhirah Al-Riyadh, par Muhibbuddin Al-Tabari, v2, p269 ; Majma Al-Zawa’id, par Al-Haythami,
v9, p119
Sa’d Ibn Abi Waqqas
En Al-Khasa’is, Al-Nisa’i a cité ‘Amr Ibn Sa’d Ibn Abi Waqqas disant : Muawiyah demanda à
Sa’d Ibn Abi Waqqas « pourquoi vous n’insultez pas Abu Turab ? » Sa’d a indiqué : « je ne
maltraiterai pas Ali pour trois attributs que j’ai entendu du saint prophète. Si j’avais l’un d’entre eux,
je l’aurais préféré à toute chose sur terre. J’ai reçu des nouvelles que le saint prophète a nommé
l’Imam Ali comme représentant à Médine avant de livrer bataille, Ali dit : « Vous me laissez avec les
femmes et les enfants de Médine ? » Le saint prophète a répondu : ‘N’es-tu pas satisfait d’avoir la
même position d’Aaron vis-à-vis de Moïse, sauf qu’il n’y a pas de Prophètes après moi. ‘ Le jour
fatidique de Khaibar, aussi, j’ai entendu le saint prophète : « Demain je donnerai l’étendard (de
l’armée) à une personne qui aime Allah et son prophète et qu’Allah et son prophète aiment également
». Nous tous furent impatients d’être honorés et choisis face à cette déclaration, souhaitant que la
norme vienne dans nos mains. En attendant, le saint prophète a demandé : ‘Apportez-moi Ali. ‘ Ali
est venu ayant la conjonctivite. Le saint prophète a appliqué la salive de sa bouche aux yeux d’Ali et
a donné la norme dans sa main. Puis, quand le verset Tat’hir a été révélé, le saint prophète a appelé
Ali, Fatimah, Al-Hasan et Al-Husain près de lui et a prononcé : ‘O Allah ! Ce sont les personnes de
ma maison. »
Références sunnites : Al-Khasa’is, par Al-Nisa’i, p4 ; Un récit assez semblable est donné dans
le sommaire de Sahih Muslim, version arabo-français, livres des mérites des compagnons, le
chapitre concernant les vertus d’Ali, vol 2, p872, la tradition #1237/1238 (pour le sommaire du
Sahih Muslim et vol 2 p 1150, n° 2777 (pour la version complète de l’authentique de Muslim, Dar
Al Kotob Al-Ilmiyah).
En outre Al-Tabari, Ibn Kathir, Al-Hakim et Al-Tahawi ont cité de Sa’d Ibn Abi Waqqas : À
l’heure de la révélation du verset, le saint prophète a appelé Ali avec ses deux fils et Fatimah et les
couvert sous son propre manteau et a dit : « O Seigneur ! Ce sont les membres de ma famille ».
Références sunnites : Tafsir Al-Kabir, par Ibn Jarir Al-Tabari, v22, p7 ; Tafsir Ibn Kathir, v3,
p485 ; Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p147 ; Mushkil Al-Athar, par Al-Tahawi, v1, p336 et v2,
p33 ; Histoire d’Al-Tabari, version arabe, v5, p31
Abu Sa’id Al-Khudri
Il (Abu Sa’id Al-Khudri) a relaté : J’ai entendu l’énonciation de l‘envoyé d’Allah : « Ce verset a
été révélé pour cinq individus : Moi-même, Ali, Al-Hasan, Al-Husain, et Fatimah. »
Références sunnites : Tafsir Ibn Jarir Al-Tabari, v22, p5, sous le verset 33:33 ; Dhakha’ir AlUqba, de Muhibbuddin Al-Tabari, p24 ; Al-Sawa’iq Al-Muhriqah, par Ibn Hajar, ch. 11, section 1,
p221 ; Majma Al-Zawa’id par Al-Haythami de Wathilah Ibn Asqa tout en commentant le verset
33:33, Ahmad Ibn Hanbal, Al Hakim qui considère comme étant la tradition authentique selon les
critères d’Al-Muslim et d’Al-Bukhari, aussi Bayhaqi, Al-Tahawi
La citation d’Abu Ammar par Haythami reprit d’Al-Tabari :
« Je m’asseyais avec Wathilah Ibn Asqa quand une discussion a eu lieu sur Ali puis les gens l’ont
insulté. Quand les participants se sont levés pour partir, il m’a dit : ‘Attend afin que je te parle au
sujet de l’homme qu’ils ont maltraité. J’étais avec le saint prophète quand Ali, Fatimah, Al-Hasan et
Al-Husain l’ont approché et le saint prophète a répandu son manteau sur eux et a dit : « O Allah ! Ce
sont les membres de ma famille. Écarte d’eux la souillure et purifie-les totalement. »
Références sunnites : Tafsir Al-Kabir, par ibn Jarir Al-Tabari, v22, p6 ; Al-Mustadrak, par AlHakim, v2, p416 et v3, p417 ; Musnad, par Ahmad Ibn Hanbal, v6, p107 ; Majma Al-Zawa’id, par
Al-Haythami, v9, p167 ; Mushkil Al-Athar, par Al-Tahawi, v1, p346 ; Sunan, Al-Bayhaqi, v2, p152
Les propos d’Ibn Shaddad Ibn Abdullah par Ibn Al-Athir :
J’ai entendu Wathilah Ibn Asqa dire lorsque la tête de (l’Imam) Al-Husain a été apportée, l’un des
Syriens a insulté Al-Husain et son père, Wathilah s’est levé et prononça : « Je jure par Allah que j’ai
entendu le saint prophète dire à leurs sujets : « O gens de la maison du prophète ! Allah prévoit de
vous éloigner de la souillure et vous purifier totalement » et j’ai toujours aimé Ali, Fatimah, AlHasan et Al-Husain (la paix soit sur eux). »
Référence sunnite : Usdul Ghabah, par Ibn Al-Athir, v2, p20
Ali Ibn Al-Husain, Zain Al-Abideen (as)
En présentant ses observations sur le verset 33 :33, Al-Tabari, Ibn Kathir et Al-Suyuti ont énoncé
dans leurs exégèses :
Ali Ibn Husain demanda à un syrien : « Avez-vous récité le verset de la sourate Al-Ahzab : O gens
de la maison ! Allah prévoit de vous éloigner de la souillure et vous purifier d’une purification
complète (Quran 33 :33) ? » Le syrien demanda : « Ce verset vous concerne-t-il ? » L’Imam a
répondu : « Oui, il nous concerne. »
Références sunnites : Tafsir Al-Kabir, par Ibn Jarir Al-Tabari, v22, p7 ; Tafsir Ibn Kathir, v3,
p486 ; Al-Durr Al Manthoor par Al-Hafidh Suyuti, v5, p199
Al-Kharazmi a cité ce récit dans son Maqtal dans la variante suivant : Après le martyr d’AlHusain, le fils du saint prophète, l’Imam Zayn Al-Abideen et d’autres prisonniers appartenant à la
famille du saint prophète ont été portés à Damas et incarcérés en prison située du côté de la grande
mosquée de Damas, un vieil homme les a approchés et a dit : « Louange à Allah qui vous a tué et
vous a annihilé et soulagé les gens de vos hommes par le commandant des fidèles (Yazid) qui a
l’autorité au-dessus de vous. » Ali Ibn Al-Husain a demandé : « O Vieil homme ! Vous lisez le saint
Quran ? » Il a répondu : « Oui. ». Alors l’Imam a indiqué : « Vous avez lu le verset : Muhammad ! «
Dit, je ne vous demande aucun salaire (pour ma prédication) excepté l’amour que vous devez portez
envers mes proches ? » Le vieil homme a dit : « Oui. Je l’ai lu ». L’Imam a demandé : « Vous avez
déjà lu le verset : « Sachez que ce que vous gagnez (revenu), son cinquième appartient à Allah, le
messager, ses proches, les orphelins l’indigent et les nécessiteux, si vous croyez à l’Allah » ? Le
vieil homme a répondu : « Oui. Je les ai lus. » L’Imam a indiqué : « Je jure par Allah que le mot « les
proches » se rapporte à nous et ces versets ont été révélé à notre sujet. L’Imam continua : Et avezvous également récité ce verset dans le saint Quran où Allah dit : ‘O gens de la maison du prophète. .
. ‘(33 : 33) ? » Le vieil homme a dit : « Oui. Je l’ai lue ». L’Imam a indiqué : « Ce qui est mentionné
par les membres de la maison du prophète ! C’est nous qu’Allah a particulièrement associés au verset
Tat’hir (purification). » Le vieil homme a dit : « Je te demande par Allah ! Êtes-vous de la même
famille ? » L’Imam a répondu : « Je jure par mon père le prophète d’Allah que nous sommes de
safamille. » Le vieil homme fut bouleversé et regretta ce qu’il avait dit. Alors il a soulevé sa tête
vers le ciel et a dit : « O Allah ! Je demande la rémission pour ce que j’ai dit et j’abandonne
l’hostilité contre cette famille et je désavoue les ennemis de la progéniture de Muhammad. »
Référence sunnite : Maqtal Al-Husain, par Al-Khateeb Al-Kharazmi
Qui sont les Ahlul-Bayt ?
Partie 3
L’incident de la Mubahala
Je voudrais apporter une autre évidence, enregistré dans les Sihah Al-Tirmidhi et Al Muslim, que
les épouses du prophète ne font pas parties des Ahlul-Bayt. Cette évidence est d’ailleurs une autre
raison de la supériorité d’Ali (as) pour la position de la guidance/le califat après le prophète (splf).
L’incident suivant est lié à l’événement de « la Mubahala » (qui signifie l’imprécation ou
demandant la malédiction d’Allah sur le menteur) qui eu lieu la 9ème /10ème année de l’hégire. En
cette année, une délégation se composant de 14 prêtres chrétiens est venue de Najran pour
différencier le prophète (splf). Lorsqu’ils l’ont rencontré, ils lui ont demandé son avis au sujet de
Jésus (as). Le messager d’Allah (splf) a répondu : « Vous pouvez prendre le repos aujourd’hui et
vous recevrez ma réponse plus tard. » Le jour suivant, 3 versets du Quran (3 : 59-61) sur Jésus ont
été révélés. Lorsque les chrétiens n’ont pas accepté les paroles d’Allah, le prophète a exposé le
dernier verset : « Mais celui qui conteste avec toi dans cette matière après ce qui t’est venu de
preuve, dit : Venez appelons nos fils et vos fils et nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vousmêmes et soyons sérieux dans la prière et demandons la malédiction d’Allah sur les menteurs. »
(Quran 3:61). De cette façon, le prophète (splf) défia les chrétiens. Le jour suivant les prêtres
chrétiens sont allés au lieu de rendez-vous (un champ de récolte). Puis, le prophète est sorti de sa
maison portant Al-Husain, tenant par le bras Al-Hasan qui marchait avec lui tandis que derrière lui
était Fatima Al-Zahra et suivit d’Ali (paix soit sur eux tous). Quand les chrétiens ont vu les cinq âmes
pures et la détermination du prophète d’avoir mis en danger ces proches, les chrétiens ont été terrifiés
et se sont abstenus de proposer la malédiction (Mubahala) et se soumirent à un accord avec le
prophète (splf).
Al-Suyuti qui était un grand disciple sunnite a écrit : Dans le verset ci-dessus (3 : 61), selon Jabir
Ibn Abdillah Al-Ansari (un grand compagnon du prophète) : le mot « fils » se rapporte à Al-Hasan et
à Al-Husain, le mot « femmes » se rapporte à Fatima et le mot « nous-mêmes (anfusana) » se
rapportent au prophète et à Ali. Ainsi Ali est identifié en tant que « esprit/âme (nafs) » du prophète ».
Référence : Al Durr Al-Manthoor par Al Hafidh Jalaluddin Al-Suyuti, v2, p38
Il s'ensuit que comme il est illégitime de se croire supérieur au prophète, pareillement il est aussi
illégal de minimiser Ali (qui est « l’âme/l’esprit » du prophète selon les paroles d’Allah). Tous ceux
qui présument remplacer Ali au poste du califat/Imamat, ont volontairement voulu remplacer le
prophète et sa fonction de messager ! C’est une autre preuve coranique sur le droit au califat de
l’Imam Ali comme successeur immédiat du prophète (splf). Al Muslim et Al-Tirmidhi confirment,
tous deux, l’incident ci-dessus et ont enregistré la tradition suivante dans leurs collections
authentiques :
Sa’d Ibn Abi Waqqas relaté : « . . . Et quand le verset 3 :61 a été révélé, le prophète appela Ali,
Fatimah, Al-Hasan, et Al-Husain. Puis il (splf) déclara : « O Seigneur ! Ce sont les membres de ma
famille (Ahli). »
Références sunnites : Sahih Muslim, chapitre des vertus des compagnons, section les vertus
d’Ali, publication 2007, 4ième édition, Dar Al Kotob Ilmiyah, beyrouth, liban, p 1151, la fin de la
tradition n°2777 ; Sahih Al-Tirmidhi, v5, p654 ; Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p150 déclarant
que cette tradition est authentique basée sur les critères des deux Shaikhs, Al-Bukhari et Al –
Muslim ; Dhakha’ir Al-Uqba par Muhibbuddin Al-Tabari, p25
Voici le texte de la tradition traduit de l’arabe ci-dessus donné par Al Muslim et Al-Tirmidhi dans
leurs Sahih. Il y a un point à éclaircir sur cet événement historique :
Le messager d’Allah (splf) n’a apporté aucune de ses épouses sur ce champ pour la « Mubahala »
et selon la tradition ci-dessus, il a employé le mot « Ahl » (famille) seulement pour les individus
mentionnés ci-dessus (l’Imam Ali, Fatima, Al-Hasan et Al-Husain).
Noter que dans le verset 3 : 61 l'utilisation de la forme plurielle « femmes » vis à vis de «
apportons nos femmes », le prophète a seulement apporté sa fille Fatima (as). S’il y avait plusieurs
femmes parmi les Ahlul-Bayt, le prophète serait requis par ce vers de les apporter toutes. Cependant,
il n’y avait aucune autre femme parmi ses Ahlul-Bayt excepté Fatima (as).
Encore, dans cet incident, le prophète a explicitement mentionné l’identité des Ahlul-Bayt et les a
nommés. Al Muslim, Al-Tirmidhi, Al-Hakim et beaucoup d’autres savants sunnites ont enregistré ce
fait et tous ont confirmé son authenticité. Il n’y avait aucune mention de ses épouses dans un
quelconque de ces rapports.
Quelques savants sunnites ont relaté que le jour de la consultation pour nommer le gouverneur
après la mort d’Umar, l’Imam Ali (as) discuta avec les membres de la consultation (Shura) rappelant
ses droits au Califat. L’une de ses raisons était l’incident de la Mubahala :
Le jour de la consultation, Ali conversa avec les membres du comité : « Je vous adjure au nom
d’Allah, qui est celui parmi vous qui soit plus proche dans son rapport avec le messager d’Allah à
part moi ? Y a il un autre homme à qui le prophète a fait de lui « son âme » (Nafs) et qui ai des
enfants comme les miens « ses enfants (Al Hasan et Al Husain » et à ses femmes « nos femmes
(Fatima) » ? » Ils ont répondu : « Non, par Allah ! »
Référence sunnite : Al-Darqunti, selon Al-Sawa’iq Al-Muhriqah, par Ibn Hajar Al-Haythami,
ch. 11, section 1, p239
Il est également relaté : Le prophète (splf) a dit : « Certes, Allah, à qui appartient la majesté, a
placé la progéniture de chaque prophète dans son épine dorsale (Sulb), et il a placé ma progéniture
dans l’épine dorsale d’Ali Ibn Abi Talib. »
Références sunnites : Al-Tabarani ; Abul-Khair Al-Haakimi, sous l’autorité d’Al-Abbas ; AlSawa’iq Al-Muhriqah, par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p239 ; Al Kunooz Al-Mataalib
Il est également relaté : Le messager d’Allah (splf) a dit : « Moi et Ali sont d’un même arbre et le
reste des gens sont de différents végétaux. »
Références sunnites : Al-Sawa’iq Al-Muhriqah, par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 9, section 2,
p190 ; Tarikh Al-Khulafaa, par Jalaluddin Al-Suyuti, p171 ; Al-Awsat, par Al-Tabarani rapporté
par Jabir Ibn Abdallah Al-Ansari
Dans un autre commentaire sunnite du Quran, il est relaté sous l’autorité d’Abdullah Ibn Umar : Le
messager d’Allah (splf) a dit : « S’il y avait des âmes sur la terre entière meilleure qu’Ali, Fatima,
Al-Hasan et Al-Husain, Allah m’auraient commandé de les prendre avec moi à la Mubahala. Mais
car ils étaient supérieurs en dignité et en respect que tous les êtres humains, Allah a confiné son choix
sur eux seulement pour la participation à la Mubahala. »
Référence sunnite : Tafsir Al-Baidhawi, sous le commentaire du verset 3 :61
L’événement de la Mubahala entre le prophète (splf) et les chrétiens était très significatif sur
beaucoup d’aspects, dont voici quelques unes :
1. Il s’est avéré être une leçon pour tous les chrétiens de l’Arabie qui n’ont plus osé une
confrontation avec le saint prophète (splf).
2. L’invitation de la « Mubahala » (signifiant littéralement se maudissant) a été révélé par Allah et
fut conformément voulue. Allah décréta que le saint prophète et ses Ahlul-Bayt soient sur le champ
pour la mubahala. Ceci sert à montrer comment des affaires concernant la prophétie et l’Islam sont
déterminées par la volonté d’Allah et ne permet aucune marge d’interférence pour les gens du
commun (Umma). [La matière sur la succession de l’Imam Ali (as) après le prophète sera étudiée
pareillement]
3. La présence indispensable de l’Imam Ali, de l’Imam Al-Husain, de Fatima et de l’Imam Al-
Hasan suivant les préceptes du saint prophète ne peut être contestée.
4. Malgré leur bas âge, Al-Hasan et Al-Husain ont néanmoins servi d’associés actifs avec le saint
prophète sur le champ de Mubahala. Ceci rapporte la conclusion que l’âge n’est aucun critère pour la
grandeur de ces âmes infaillibles.
5. Par l’acte du saint prophète, il (splf) éleva leurs statuts sur les autres.
6. Les traditions du prophète sur cet événement indiquent clairement qui est les Ahlul-Bayt.
7. L’Imam Ali (as) a été mentionné en tant que « âme/anfusana » du prophète (splf) selon la
révélation d’Allah et est une preuve de sa supériorité sur tous les autres prétendants au califat.
Le rapport sanguin a-t-il une interférence ?
Il est relaté : Le messager d’Allah a dit : « Tout relation (familiale) finira le jour du jugement
excepté la mienne. La racine (identification) de chaque chose est son père, excepté la progéniture de
Fatima, puisque je suis leur père et leur racine (identification). »
Références sunnites : Ibn Al-Jawzi, Al-Bayhaqi et Al-Darqunti, Al-Dhahabi sur les autorités
d’Umar ibn Al-Khattab, d’Ibn Abbas, d’Ibn Zubair et Ibn Umar. Al-Sawa’iq Muhriqah par Ibn
Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p239
Une tradition semblable a été relatée par Abu Ya’la, Al-Tabarani sous l’autorité de Fatima (as) et
d’Ibn Umar. Cette précieuse tradition ci-dessus prouve que le rapport sanguin a peu de valeur dans
l’Islam et il s’évapora lorsque le jour du jugement apparaîtra. Mais ce qui différencie le rapport du
prophète et des Ahlul-Bayt des autres comptes tenus est la possession des qualifications et la pureté
spirituelle sans compter leur gène pur (qui est également nécessaire).
Il est surprenant d’évoquer que Fatima (as) est le seul enfant du messager d’Allah (splf) qui
survécu après Lui. Les autres enfants du prophète sont morts à leur bas âge. Les infidèles du Hijaz
(Arabie) avaient l’habitude de déshonorer le prophète en lui disant qu’il n’a pas un fil pour préserver
sa génération. Pour cette raison, Allah a révélé le chapitre Al-Kawthar :
(Quran, chapitre 108).
Dans le chapitre ci-dessus, Allah se réfère à Fatima Al-Zahra comme l’abondance d’une
progéniture sanctifiée du messager. Par la progéniture nous ne mentionnons pas les ancêtres du
prophète (splf). Nous voulons plutôt exprimer ces descendants qui ont été purifiés totalement par
Allah. L’histoire et le Hadith mentionnent les 14 infaillibles (prophète y compris).
Voici le commentaire du chapitre ci-dessus par Yusuf Ali (le traducteur du Quran) :
« Abu Jahl et ses confédérés païens intensifiaient leurs venins personnels contre le saint prophète
par l'écho des décès de ses deux fils infantiles par Khadija. Mais où ces détracteurs venimeux ont-ils
exhalé leurs animosités étaient quelques années après, quand la lumière divine a rayonné plus
brillamment que jamais ? »
Les graves préjudices reçus par Fatima pendant se vie se termina par son martyr à l’âge de dix-huit
ans juste six mois après le décès du prophète, laissant deux fils : Al-Hasan et Al-Husain.
Après le martyr de l’Imam Ali (as), l’Imam Al-Hasan dirigea la communauté. Mais Muawiyah, le
gouverneur renégat de la Syrie, continua son agression en préparant une autre attaque (après la guerre
de Siffin). Il soudoya les éléments principaux de l’armée de l’Imam Al-Hasan par l’argent et les
dessous de table. Il corrompu son armée, pouvant ainsi accomplir un coup militaire paisible et
s’assurer le pouvoir. L’Imam Al-Hasan a été empoisonné peu de temps après.
Le deuxième fils du prophète était l’Imam Al-Husain (as) qui fut abattu avec sa famille (excepté un
de ses fils), parents et compagnons dans le désert de Karbala par l’armée de Yazid, le fils corrompu
et ivre de Muawiyah. Cette catastrophe a eu lieu seulement 50 ans après la cession du prophète !
Ce qui précède était une histoire horrible et très courte de ce qui est arrivé aux Ahlul-Bayt alors
que le Quran et le prophète (splf) nous ont ordonné de les aimer et leurs obéir au même titre que le
livre d’Allah.
Qui sont Ahlul-Bayt ?
Partie 4
Rapport matrimonial
Dans les pièces précédentes, nous avons cité des traditions authentiques étendues du Sahih Al
Muslim et d’autres, dévoilant que pendant la vie du prophète, les Ahl-Bayt était composé de luimême (splf), d’Ali, de Fatima, d’Al-Hasan et d’Al-Husain. Nous avons aussi commenté que la phrase
de la purification dans le saint Quran (la dernière phrase du vers 33 :33) a été révélé sur leurs vertus
et non envers les épouses du prophète (splf). Ces faits ont été argumentés sur le témoignage du
messager d’Allah, sur les affirmations de ses épouses et les allégations de ces compagnons.
Je voudrais citer une autre tradition très intéressante du Sahih Al Muslim, dans lesquels un autre
compagnon célèbre du prophète (splf) jure au nom d’Allah que les épouses du saint prophète (spleen)
ne font pas parties des Ahlul-Bayt. La tradition développe le raisonnement de ce compagnon et
explique sa justification.
Voici la tradition enregistrée dans le Sahih Al Muslim :
Yazid Ibn Hayyan relate : Nous sommes allés à Zaid Ibn Arqam et lui avons dit : Vous avez trouvé
l’opportunité de vivre en la compagnie du prophète (PBUH&HF) et d’avoir participé aux prières
offertes derrière lui……………puis le prophète dit : « Je laisse parmi vous deux choses importantes,
l’une d’entre elles est le livre d’Allah et les membres de ma famille…»…………… Et nous avons
demandé : « Qui sont ses Ahlul-Bayt (au lequel le prophète se référait) ? Sont-ils ses épouses ? » Sur
quoi Zaid a indiqué : « Non, par Allah ! Une femme vit avec un homme (en tant qu’épouse) pendant
un moment ; s’il la divorce alors et elle va de nouveau à ses parents et à ses proches. Les Ahlul-Bayt
du prophète sont sa lignée et ses descendants (sanguin) pour qui l’acceptation de la charité (Sadaqah)
est interdite. »
Référence : Sahih Al Muslim, chapitre des vertus des compagnons, section des vertus de l’Imam
Ali, édition 1980, publication en Arabie Saoudite, version arabe, v4, p1874, tradition #37.
Note : c’est désolant qu’une partie de cette tradition soit purgée dans la nouvelle édition arabofrançaise (2007)
Comme nous le remarquons, même certains des compagnons du prophète jurent au nom d’Allah que
les Ahlul-Bayt n’incluent pas les épouses du prophète (splf). Cependant le Sahih Al Muslim possède
une autre tradition du même rapporteur (de Zaid Ibn Arqam) dans le même chapitre :
Zaid Ibn Arqam a indiqué : J’ai vieilli et ai oublié certaines des choses que je me suis rappelé en
liaison avec le messager d’Allah (que la paix soit sur lui). Accepter ainsi ce que je vous
relate…….Il a alors dit : Un jour, le messager d’Allah (que la paix soit sur lui) s’est tenu jusqu’à
fournir un sermon à un endroit connu sous le nom de Khum (Ghadir Khum) qui est situé entre la
Mecque et Médine. Il a loué Allah, l’a exalté et a fourni le sermon qu’il a recommandé instamment : «
Maintenant, O les gens, je suis un être humain. Je suis sur le point de recevoir un messager (l’ange de
la mort) de mon seigneur et je répondrai à l’appel. Mais je laisse parmi vous deux choses
importantes : celui étant le livre d’Allah. . . La seconde sont les membres de ma famille (Ahlul-Bayt).
Par Allah je vous rappelle (vos fonctions) aux membres de ma maison (indiquant cela trois fois). » Il
(Husain Ibn Sabra) dit à Zaid : Qui sont les membres de son famille ? Ses épouses ne sont-elles pas
les membres de sa famille ? Sur quoi Zaid a indiqué : Ses épouses sont parmi les Ahlul-Bayt mais les
Ahlul-Bayt sont ceux pour qui on a interdit l’acceptation de la Zakat. Et il a dit : Qui sont-ils ? Sur
quoi il a dit : Ali et sa progéniture, Aqil et sa progéniture, la progéniture de Ja’far et la progéniture
d’Abbas. »
Référence : Sahih Al Muslim, chapitre des vertus des compagnons, section les vertus d’Ali,
édition 1980, publication en Arabie Saoudite, version arabe, v4, p1873, tradition #36. Pour la
version française du Sahih Al Muslim, voir le même chapitre et section, vol 2, p1152, n°2780
Veuillez noter que le deuxième paragraphe de la tradition ci-dessus n’est pas l’énonciation du
prophète (splf). C’est seulement l’opinion de Zaid Ibn Arqam. En contradiction à la tradition
précédente, ici Zaid affirme : « Les épouses du prophète font parties des Ahlul-Bayt mais (de ce que
le prophète a déterminé auparavant) les Ahlul-Bayt sont Ali et sa progéniture . . . et la progéniture
d’Abbas. »
Ma question est la suivante : Au cas où nous obéissons à l’énonciation du prophète qui nous a
indiqués l’identité des Ahlul-Bayt, doit-on accepter l’opinion d’un compagnon qui, dans ce cas-ci au
moins, est en contradiction avec l’opinion du messager (splf) ? Sans compter que l’histoire nous
relate qu’il y avait de nombreux tyrans parmi la dynastie Abbasides. Ainsi comment pouvons-nous
leurs obéir et les aimer ? Allah dans le Quran a dit : « . . . et n’obéis pas au pécheur et à l’ingrat
parmi eux. » (Quran 76:24). Les tyrans Abbasides faisaient-ils partis des Ahlul-Bayt que le messager
d’Allah (splf) a associés au Quran en tant que l’une des deux choses précieuse qu’il a laissée pour
que sa communauté soit guidée après lui ? !
Ceci montre que les ahlul-Bayt sont des individus privilégiés qui ne couvrent pas tous ces parents.
L’expression Ahlul-Bayt, linguistiquement, ne couvre pas tous les parents. Il signifie la famille qui
provient d’un rapport sanguin comme dirigé dans la première tradition de Zaid. Ainsi, même les
épouses du prophète ne peuvent être incluses parmi les Ahlul-Bayt.
Ceux de frères sunnites qui prétendent que toutes les traditions du Sahih Al Muslim sont
authentiques, peuvent trouver une contradiction entre ces deux traditions qui sont dans le même
chapitre et se suivent. Dans une tradition, Zaid mentionne que les épouses du prophète font parties
des Ahlul-Bayt, puis trois traditions plus loin et par la même personne (Zaid), il jure au nom d’Allah
que les épouses du prophète ne font pas parties des Ahlul-Bayt ! Que devrions-nous conclure ? Au
cas où nous négligeons la clarification du prophète pour suivre l’opinion d’un compagnon, alors
devrions-nous accepter l’énonciation de celui-ci qui se contredit tandis qu’il disait lui-même dans la
deuxième tradition : je suis devenu très âgée…..et ai oublié une partie de ce que j’avais reçu des
traditions du prophète ?
Au cas où nous acceptons des récits Sahih (authentique) contradictoires, devrions-nous accepter
celui dans lequel il jure au nom d’Allah, ou de celui dans lequel il ne jure pas ? Quand le prophète
exclut clairement ses épouses des Ahlul-Bayt rapporté par ses épouses telles qu’Aisha, Umm Salama
et Safiyya (voir svp la partie I) et quand Zaid Ibn Arqam jure par Allah que les épouses du prophète
ne sont pas de sa famille (Ahlul-Bayt), alors nous n’avons d’autre choix que d’affermir que les
épouses du messager d’Allah n’ont pas été incluses dans les Ahlul-Bayt.
Il est aussi envisageable d’accepter les deux récits car si nous examinons soigneusement ce que
Zaid indique : « Les épouses font parties des Ahlul-Bayt et ce que le prophète a indiqué : « les AhlulBayt (étaient que quelques personnes) sont Ali et sa progéniture. . . » Zaid interprète que dans un sens
général les épouses font parties des Ahlul-Bayt, néanmoins le prophète exprime (par ces propos) une
signification particulière pour sa famille d’où ces épouses y sont exclues. C’est avec cette
signification que le prophète plaça ces Ahlul-Bayt légal du Quran. Dans ce cas-ci, la contradiction
entre ces deux traditions est réconciliée.
Maintenant, concentrons-nous sur la dernière partie de l’énonciation de Zaid dans la tradition cidessus où il a déclare : « Une femme vit avec un homme (en tant que son épouse) pendant un moment ;
il la divorce alors et elle va de nouveau à ses parents et à ses proches. Les Ahlul-Bayt du prophète
sont sa lignée et ses descendants pour qui l’acceptation de la charité (Sadaqah) est interdite. »
C’est un raisonnement correct. La relation matrimoniale entre un homme et une femme ne peut
jamais être permanente, elle est seulement circonstanciel et peut être dissoute à tout moment puisque
l’épouse peut être divorcée. En fait deux épouses parmi les épouses du prophète, à savoir Aisha (la
fille d’Abu Bakr) et Hafsa (la fille d’Umar) ont été menacées par le divorce en raison des secrets
qu’elles ont divulgué à leurs parents. Il est bien connu que les versets suivants du Quran aient été
révélés au sujet d’Aisha et de Hafsa :
66:3
66:4
66:5
En volume 6 de la version Arabo-française de Sahih Al-Bukhari, dans un chapitre intitulé : s’il
vous divorce, son seigneur (Allah) lui donnera des épouses meilleur que vous. . . (66 : 5) Umar relate
: Les épouses du prophète ont eu un comportement jaloux…, je leurs ai dit : « S’il vous divorce,
Allah lui donnera en échange de meilleurs épouses que vous ! » Après qui ce verset (66. 5) a été
révélé.
Voir Sahih al Bukhari, version arabo-française, vol 6, livre de l’exégèse du Quran, p 446, n
°4916.
Ibn Abbas mentionne : …Je lui ai demandé : « O commandant des croyants, qui sont ces deux
dames qui ont essayé de se soutenir contre le prophète ? » J’ai à peine fini mon discours qu’il a
répondu, elles étaient Aisha et Hafsa. »
Voir aussi Sahih Al Bukhari Hadith, vol 6, livre de l’exegèse du Quran, p 444, n°4914
Si Allah menaça les deux épouses du prophète par un divorce, parce qu’elles se sont soutenus
contre le prophète, alors comment pouvons nous les rendre pures et infaillibles ? D’ailleurs, la
tradition suivante déclare que le prophète (splf) a abandonné Aisha et Hafsa pour un mois complet
parce qu’elles avaient divulgué son secret : Ibn Abbas relate : J’avais été désireux de demander à
Umar ibn Al-Khattab sur les deux dames de parmi les épouses du prophète au sujet desquelles Allah
dit : « si vous deux (les épouses du prophète) vous vous repentez à Allah, c’est que vos cœurs se sont
inclinés. (66. 4) jusqu’à ce nous faisions (Umar et moi) le Hajj…..Alors je lui ai demandé : « O chef
des croyants ! Qui étaient les deux dames parmi les épouses du prophète concernant le verset : « Si
vous deux (les épouses du prophète), vous vous repentez à Allah, c’est que vos cœurs se sont inclinés
? » (66. 4) Il a dit : « je suis étonné de votre question, O Ibn Abbas. C’est deux femmes étaient Aisha
et Hafsa. » Alors Umar a continué à relater le hadith et continua »…. J’ai crié à mon épouse et elle a
répliqué contre moi et j’ai détesté qu’elle me réponde de la sorte. Elle m’a dit : « pourquoi êtes-vous
ainsi étonné de ma réponse ? Par Allah, les épouses du prophète lui répondent de la sorte et certaines
d’entre elles peuvent le délaisser (ne pas lui parler) tout au long de la journée jusqu’à la nuit. »
Effrayé de ce qu’elle disait, je dis : Elles seront déçues, les femmes qui agissent ainsi ! » Alors je me
suis habillé…En entrant chez Hafsa et lui ai dit : « O Hafsa, est-ce vrai que l’une de vous se met en
colère contre le prophète toute la journée jusqu’à la nuit ? » Elle a dit : « oui. », J’ai répondu : «
Cette femme sera déçue et court à sa propre perte ! Ne craint-elle pas qu’Allah peut devenir fâché
pour la colère de l’apôtre…..Et tu périras si c’est toi…..Ne soit pas exigeante envers le prophète, ne
lui répondez pas, ne l’accable pas de demander…. et ne soit pas jalouse si ta voisine (Aisha) est plus
belle que toi et préférée par le prophète. » Umar continua : « à ce moment-là un entretien circulait
parmi nous que (la tribu de) Ghassan préparaient leurs chevaux pour nous envahir. Mon compagnon
Ansari, le jour de son tour, est allé (à la ville) et est revenu à nous la nuit et frappa à ma porte
violemment et a demanda si j’étais là. Je suis devenu horrifié et suis sorti. Il a dit : « Aujourd’hui,
une chose grave s’est produite. » J’ai demandé : « qu’il y a t-il ? Les Ghassan arrivent ? » Il a
répondu : « non, mais (ce qui s’est produit) est plus grand et plus horrifiant que cela, L’apôtre
d’Allah a divorcé ses épouses. » Umar mit son manteau et se dit : le prophète s’est éloigné de ses
épouses, Hafsa est perdante et ruiné, j’avais déjà pensé que ceci (divorce) se produira le plus
probablement dans un avenir proche. Ainsi je me suis habillé et ai offert la prière du matin avec le
prophète. Puis, le prophète est entré seul dans une salle supérieure. En entrant chez Hafsa, je l’ai
trouvais en pleurs. J’ai demandé : « ce qui vous incite à pleurer ? Ne t’ai-je pas averti de ce sujet ?
Vous a-t-il divorcé ? » Elle a dit : « je ne sais pas. Il est seul et s’est retiré dans la salle supérieure.
»…...J’ai dit (à l’apôtre d’Allah) : « autrefois, O apôtre d’Allah ? Nous, les Quraish avions
l’habitude d’avoir de l’autorité au-dessus de nos femmes, mais quand nous sommes arrivés à Médine,
nous avons constaté que les hommes (d’ici) ont été maîtrisés par leurs femmes. » Le prophète a souri
et je lui ai demandé : « Si seulement, O apôtre d’Allah vous m’aviez vu parler à Hafsa ne pas être
jalouse d’imiter sa voisine (Aisha), parce que elle est plus charmante et plus aimée au prophète.
»…..Donc, à cause des paroles que Hafsa divulgua à Aïsha, le prophète quitta ses épouses durant 29
jours et ce après avoir déclaré : « je n’entrerais pas chez eux durant un mois » En fait, il était en
colère contre elles à cause des reproches que Dieu lui avait adressés. »
Référence Sunnite : Sahih Al Bukhari, version arabo-française, livre sur le mariage, vol 6, p
644, n°5191
Ibn Abbas rapporte : « Pendant toute une année, j’ai eu le désir de demander à Umar ibn AlKhattab concernant l’explication d’un verset (sourate Al-Tahrim). . . Umar est allé répondre à l’appel
de la nature vers les arbres d’Arak. Je l’ai attendu jusqu’à ce qu’il ait fini et alors je me suis
approché et ai demandé. « O Chef des croyants ! Qui étaient les deux épouses du prophète qui ont fait
cause commune contre lui ? » Il a dit, « c’étaient Hafsa et Aisha. »……. Alors Umar a ajouté, « par
le passé tandis que je pensais à une certaine question, mon épouse me dit : « Pourquoi ne pas faire tel
ou tel chose. » Je lui ai répondu : « Qu’as-tu à te mêler de ce que je compte faire ? [Ta réponse est] «
Etrange, O ibn Al-Khattab ! Tu ne veux pas que je te parle alors que ta fille, Hafsa sûrement argue
l’apôtre d’Allah au point où il reste fâché toute la journée ! » Umar s’est levé, prit son vêtement et est
allé à Hafsa et lui a indiqué : « O ma fille ! Vous discutez avec l’apôtre d’Allah jusqu’à ce qu’il reste
fâché la journée entière ? » Hafsa a indiqué : « par Allah, nous lui répliquons. » Umar continua : « Tu
sais bien (que je dois) te mettre en garde contre le châtiment d’Allah et la colère de l’apôtre d’Allah.
. . O ma fille ! Ne soit pas trahi par celle (Aïsha) qui est fière de sa beauté en raison de l’amour de
l’apôtre d’Allah »…….Umar ajouta, (un jour) mon ami Ansari inopinément frappa à ma porte et dit,
« ouvre, ouvre ! » J’ai répondu : « Est-ce les Ghassanites qui arrive ? » Il a répondu : « non, mais
quelque chose de plus pire. L’apôtre d’Allah s’est séparé de ses épouses. » Hafsa et Aisha viennent
de perdre (humilié) ! M’écriai-je.
Référence Sunnite : Sahih Al-Bukhari, livre sur l’exegèse du Quran, vol 6, p440, n°4913
Dans la tradition ci-dessus, Hafsa jure par Allah qu’elle répliquait avec le messager d’Allah et le
maintenait fâché pour toute une journée ! Est-ce là, un signe de pureté et de droiture ? Selon le Quran
(la dernière phrase du verset 33 :33), la pureté et la souillure sont les caractéristiques des AhlulBayt. Le verset ci-dessus du Quran ainsi que les traditions du Sahih Al Bukhari et Al Muslim montre
que certaines des épouses du prophète étaient injustes et loin d’être pures, autrement Allah ne les
aurait pas menacées par le divorce. C’est la raison principale que j’ai choisit de me référencer au
Sahih Al Muslim sous l’autorité de Zaid Ibn Arqam dans lequel il jure par Allah que les épouses du
prophète ne sont pas les Ahlul-Bayt puisqu’elles peuvent être sujettes au divorce et étant substitué
avec des femmes meilleurs qu’elles (Quran 66:5).
Une autre tradition étonnante du Sahih Al-Bukhari, Vol 4, livre du Khums, p 278, n°3104 où
Abdullah relate : Le prophète se leva pour faire un sermon…..il a fait signe en direction de la maison
d’Aïsha et dit : « Ici (huna) est la Fitna (sédition/subversion) » disant cela trois fois »…..d’où sortira
les cornes du Diable ».
Toutes ces traditions alarmantes nous donnent plus d’arguments pour exclure les épouses du
prophète des Ahlul-Bayt qui sont immaculées et infaillibles basées sur le témoignage du messager
d’Allah :
Ibn Abbas rapporte : « Certes, Le messager d’Allah fut avertit qu’Allah a l’intention de retenir de
vous la souillure, O gens de la maison (Ahlul-Bayt) et vous purifiez d’une purification parfaite ».
(Quran, la dernière phrase du verset 33 :33) et alors le messager d’Allah a dit : « Ainsi moi et mes
Ahlul-Bayt sont purs des péchés. »
Références sunnites : Sahih Al-Tirmidhi, comme cité dans Tafsir Al Durr Al-Manthoor par
Jalaluddin Al-Suyuti, v5, pp 605-606 sous le commentaire du verset 33:33 de Quran ; Dala’il AlNabawiyyah par Al-Bayhaqi et d’’autres tel qu’Al-Tabarani, Ibn Mardawayh, Abu Nu’aym, etc.
Veuillez consigner l’expression prophétique « ainsi » dans la partie accentuée de la tradition cidessus. Cela signifie que le prophète lui-même conclut que ces Ahlul-Bayt sont infaillibles et sans
péchés. Dans son exégèse, Ibn Jarir Tabari cite Qatadah qui a interprété le verset sacré de Tat’hir,
disant que les gens de la famille du saint prophète sont ceux qu’Allah a purifiés des péchés et
reçurent des bénédictions distinctes. Il a également énoncé dans l’explication du verset : « Il est
certain qu’Allah a voulu éloigner chaque souillure et immodesties des membres de la famille de
Muhammad et les maintenir purs de toute contamination et péché !»
Référence sunnite : Tafsir Al-Tabari, v22, p5 sous le commentaire du verset 33:33
Ainsi le verset de la purification (Ayah Al-Tat’hir) et la tradition du manteau (Hadith Al-Kisaa)
confèrent une distinction et un honneur spéciaux sur la sainte famille qui est exempt de défauts et
souillures, étant infaillibles et maintenu purs par Allah et affranchi de tous péchés. Ils ont donc droit à
l’obéissance absolue de la communauté musulmane, non seulement comme inférence logique, mais
comme la réalisation de l’intention même et du plus grand plaisir du prophète de l’Islam, les faisant
distingués du reste de la communauté islamique.
Comme nous l’avons répondu plus tôt, dans sa particularité, le Prophète élucida notre sujet à
l’étude par les précédentes traditions. Les Ahlul Bayt ne sont pas ceux qui proviennent exclusivement
d’un rapport familial et sanguin puisqu’ils sont purs et infaillibles (Coran 33 :33). Les ahl-bayt sont
des individus choisis parmi ses descendants.
Qui sont Ahlul-Bayt ?
Partie 5
La mère des croyants
Une disposition que nos frères et sœurs sunnites disent habituellement en tant que moyens de
justifier les vertus d’Aisha est qu’elle était « Ummul Mu’minin » la mère des croyants. En fait, Le
Quran déclare que les épouses du prophète (splf) sont les mères des croyants. Mais nous devons
observer les points suivants :
1. Considérons qu’une personne soit un croyant. Il suit naturellement que sa mère devient la mère
d’un croyant. Signifie-t-il automatiquement que sa mère est également une bonne croyante ?
Certainement pas ! Être la mère d’un croyant ne fait pas de cette mère une bonne croyante et une juste.
Le même argument s’applique pour la mère de tous les croyants.
2. Toutes les collections de traditions sunnites regorgent de traditions rapportées par Aisha Ummul
Mu’minin. Le prophète (splf) a eu de nombreuses autres épouses et toutes étaient les mères des
croyants. Plusieurs des épouses du prophète étaient très pieuses et justes, comme Umm Salama et
Umm Ayman. Mais malheureusement il n’y a peu de traditions provenant d’elles dans les Sihah Sittah
(elles n’égalisent que 5% de ce qui est rapporté par Aisha). Mais nous entendons Aisha partout !
Cela provient-il de sa relation avec Abu Bakr (sa fille) ? Ou parce qu’elle était l’unique femme
parmi les épouses du prophète à combattre l’Imam Ali (as) ?
3. Selon l’Islam, un croyant est requis de respecter sa mère. Cependant, si une telle mère va à
l’encontre des instructions du messager d’Allah, conduit et mène des rébellions, puis tue des
innocents, nous sommes religieusement priés de nous dissocier d’une telle mère et d’une manière
primordiale, nous ne pouvons pas faire confiance à une telle personne pour transmettre les traditions
du prophète dans aucune encyclopédie de traditions.
4. En effet, il y a une bonne raison pour laquelle Allah a donné le titre de « mères des croyants ».
Allah leur a donné ce titre afin d’empêcher les musulmans de les épouser après la cession du
prophète (splf). Pouvons-nous épouser notre propre mère ! Si Allah ne leurs aurait pas donné ce titre,
quelques personnes influentes les auraient mariés et probablement auraient mis au monde des fils qui
auraient pu commander la communauté au dépend des Ahlul-Bayt. Pire ! Ils auraient pu
s’autoproclamer « fils du prophète » pour s’accaparer l’héritage de la prophétie ainsi que d’autres
conséquences dangereuses. En tant que tels, Allah leur a donné ce titre (la mère des croyants) pour
empêcher de tels mariages.
La meilleure épouse du prophète contre la plus envieuse
Il est bien connu parmi les musulmans que la meilleure épouse du prophète (splf) était Khadija
(ra). Elle était la première femme a embrassé l’Islam et a dépensé toute sa richesse pour la cause
d’Allah. Le prophète n’a jamais épousé une autre femme dès lors que Khadija était vivante. Le
messager d’Allah (splf) a donné le nom des meilleures femmes du monde dans l’ordre chronologique
et on ne devrait pas être surprit que le nom d’Aisha soit absent :
Le messager d’Allah (splf) a dit : « Les plus excellents des femmes de tous les mondes qu’Allah a
choisis au-dessus de toutes les femmes sont : Asiya l’épouse du pharaon, Mary la fille d’Imran,
Khadija la fille de Khuwaylid et Fatimah la fille de Muhammad. »
Références sunnites : Sahih Al-Tirmidhi, v5, p702 ; Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p157, qui
dit cette tradition est authentique basée sur les critères de deux Shaikhs (Al-Bukhari et Al-Muslim)
; Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v3, p135 ; Fadha’il Al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p755,
tradition #1325 ; Hilyatul Awliyaa, par Abu Nu’aym, v2, p344 ; Majma Al-Zawa’id, par AlHaythami, v9, p223 ; Al-Isti’ab par Ibn Abd Al-Barr, v4, p377 ; Al-Awsat par Al-Tabarani, aussi
bien qu’Ibn Habban, voir aussi Sahih Bukhari, arabo-française, vol 5 n° 3815 etc.
En outre, Ibn Abbas (ra) relate : Le messager d’Allah (splf) a dit : « Quatre femmes sont la
maîtresse des mondes : Mary, Asiya (l’épouse du pharaon), Khadija, et Fatimah. Et la plus excellente
parmi elles dans le monde est Fatimah. »
Référence sunnite : Ibn Asakir, comme cité en Tafsir Al-Durr Al-Manthoor.
D’ailleurs, après la cession de Khadija (ra) lorsque le prophète (splf) se maria à Aisha et avec
d’autres, il a explicitement préféré certaines d’entre elles meilleurs qu’Aisha (voir Sahih AlTirmidhi ; Al-Isti’ab par Ibn Abd Al-Barr et Al-Isabah par Ibn Hajar Al-Asqalani dans la
biographie de Safiyya).
En outre le verset :
(Quran 66 :5) ».
Cela indique clairement qu’il y avait des femmes, parmi les musulmanes, qui étaient bien mieux
qu’Aisha.
Sa jalousie entacha son coeur et son esprit, elle perdait elle-même son sang froid et en présence du
messager d’Allah (splf) elle agissait sans respect ou sans modestie. À une autre occasion, Aisha a
répondu avec insolence au prophète (splf), lorsque celui-ci se rappelait de Khadija : . . . Aisha relate
: Une fois Hala Bint Khuwailid, la sœur de Khadija, a demandé la permission de voir le prophète.
Sur ce, le prophète s’est rappelé la manière qu’employa Khadija de demander la permission, et cela
l’a rendu triste. Il a dit, « O Allah ! Fais que ce soit Hala ! » Ainsi je suis devenu jalouse et dit, «
Qu’as-tu (à toujours) évoquer le souvenir d’une vieille Quraychites complètement édentée et morte il
y a longtemps, Allah t’a donné quelqu’un mieux qu’elle ?» [Le prophète d’Allah (splf) est devenu très
fâché contre ceci jusqu’à ce que ses cheveux se redressent].
Références Sunnites : Sahih Bukhari, version arabo-française, vol 5, n° 3821 (Également
rapporté dans Al-Muslim, la partie [ ] fut suprimée dans la version française de Sahih bukhari
mais se trouve dans la version arabe).
D’ailleurs, Al-Bukhari a relaté qu’Aisha a admis : Aisha relate : Je n’ai jamais été jalouse
d’aucune des épouses du prophète comme je l’ai été de Khadija. Cependant je ne l’ai jamais vue,
mais le prophète parlait souvent d’elle et toutes les fois qu’il a abattu un mouton, il coupait ses pièces
et les envoyait aux amies de Khadija. Je lui disais : « (vous traitez Khadija d’une telle manière)
comme si il n’y a aucune femme sur terre excepté Khadija » il répondait : « Khadija était tel et tel, et
de elle j’ai eu des enfants. »
Référence Sunnite : Sahih Bukhari, version arabo-française, vol 5, n° 3818
Khadija était la première croyante, à qui Gabriel a donné des salutations et a reçu les heureuses
nouvelles du paradis :
Abu Huraira relate : Le prophète rapporte que Gabriel a dit, « voici Khadija venant à toi avec un
plat de nourriture ou un culbuteur contenant quelque chose à boire. Donner à elle une salutation de
son seigneur (Allah) et donner lui les heureuses nouvelles qu’elle aura un palais dans le paradis de
Qasab où il n’y aura ni bruit, ni fatigue (ennui). »
Référence : Sahih Bukhari, version arabo-française, vol 8, n° 7497
Des traditions semblables ont été rapportées par l’autorité d’Isma’il et d’Aisha (voir Sahiih AlBukhari dans le cinquième volume page 182, les mérites de Khadija ainsi que d’autres traditions
dans les différents volumes).
Quand Aisha était jalouse, elle excédait les limites et faisait des choses étranges comme casser des
plats ou déchirer des vêtements. À une autre occasion, lorsque le prophète était dans sa maison
(Aisha), l’une des mères des croyants (à savoir Safiyya) a envoyé au prophète un plat qu’il aimait.
Aïsha a cassé le plat et la nourriture s’est renversé. Voyons comment Aisha elle-même a décrit cet
épisode :
Aisha a indiqué : « Safiyya, l’épouse du prophète (splf), a envoyé un plat qu’elle avait fait pour lui
quand il était avec moi. Quand j’ai vu la bonne nourriture, j’ai tremblé de fureur et j’ai pris la cuvette
et l’ai lancée. Le prophète d’Allah (splf) m’a alors regardé. J’ai vu la colère dans son visage et je lui
ai indiqué : ‘Je cherche le refuge de l’apôtre d’Allah me maudissant aujourd’hui. ‘Le prophète a dit :
« Ramasse ». J’ai dit : « qu’elle est sa compensation, O prophète d’Allah ? » Il a dit : ‘La nourriture
aiment sa nourriture et une cuvette comme sa cuvette. »
Références sunnites : Musnad, par Ahmad bIbn Hanbal, v6, p227 Al-Nisa’i de Sahih, v2, p148 ;
Al-Bukhari confirme cet épisode aussi bien : Sahih Al-Bukhari, vol 6, le livre du mariage, chapitre
de la jalousie, n°5225
Anas relate : Tandis que le prophète était dans la maison d’une de ses épouses, l’une des mères des
croyants a envoyé un repas dans un plat. Celle chez qui se trouvait le prophète a frappé la main du
domestique, entraînant le plat par terre et se cassa. Le prophète a recueilli les morceaux cassés du
plat et a commencé à rassembler sur eux la nourriture qui était dans le plat et a dit « votre mère (mon
épouse) s’est senti jalouse. « Alors il a détenu le domestique jusqu’à ce qu’un nouveau plat lui soit
apporté. Il envoya alors le nouveau plat et garda le plat cassé à la maison. »
Et à une autre occasion, Aisha a indiqué : j’ai dit au prophète (splf) : je pense que Safiyya est tels
et tels. ‘Le prophète d’Allah (splf) m’a répondu : ‘Vous avez poussé des mots s’ils étaient mélangés à
de l’eau de mer, la coloreraient. »
Références sunnites : Al-Tirmidhi de Sahih p73 et Al-Zamakhshari qui l’a reliée de lui
Par la médisance et le mensonge, Aisha essayait de révéler les défauts de Safiyya. La gloire soit à
Allah ! À quelle distance cette mère des croyants était de l’éthique musulmane et des droits
fondamentaux que l’Islam a encouragés sur le sujet d’interdire la médisance et la calomnie ?
Il n’y a aucun doute sur son discours [« Je pense que Safiyya est tel et tels » et de la réponse du
prophète d’Allah (splf) « vous avez prononcé des mots qui, s’ils étaient mélangés à de l’eau de mer,
la coloreraient »] qu’Aisha calomnia et usa de médisance contre Safiyya.
Les narrateurs du hadith l’ont trouvé répulsif et comme ils l’ont respecté, ils ont changé les propos
calomnieux par « tels et tels ». Cet usage devant de tels scandales fait parti de la normalité wahabite !
Et voici qu’Aisha, la mère des croyants, relate de nouveau sa jalousiee envers Mariya (une autre
mère des croyants). Aisha dit : « Je n’ai jamais été aussi jalouse de n’importe quelle femme que je
l’ai été envers Mariya. C’était parce qu’elle a de belles boucles. Elle avait l’habitude de rester dans
la maison de Haritha Ibn Al-Numan. Nous l’avons effrayée et je suis devenu intéressé. Le prophète
d’Allah (splf) lui procura un lieu plus sur et éloigné et il lui rendrait visite là bas. C’était très dur
pour nous, puis Allah l’a béni avec un garçon, dès lors nous l’avons évité. »
Références sunnites : Al-Tabaqat par Ibn Sa’d, v8, p212 ; Al-Ansab Al-Ashraf par Al-Baladhuri,
v1, p339
La jalousie d’Aisha a dépassé la personne de Mariya et fut dirigée contre son fils, Ibrahim,
l’innocent nouvellement né : Aisha dit : « Quand Ibrahim a été soutenu, le prophète d’Allah (splf) me
l’a apporté et a dit : ‘Regarde comment il me ressemble. ‘J’ai dit : ‘Je ne vois aucune ressemblance.
‘Le prophète d’Allah (splf) continua : « Ne voyez-vous pas comment il est robuste et fort ? » Aisha
dit : « Celui qui est alimenté avec du lait de moutons devient juste et robuste. »
Références sunnites : Al-Tabaqat, par Ibn Sa’d, v1, p37 également en Al-Ashraf d’Al-Ansab, par
Al-Baladhuri
Aisha était très partielle et sujette aux émotions et aux motifs égoïstes. Quand certaines accusaient
avec malveillance Mariya (l’épouse du prophète), Aisha soutenait l’accusateur et essayait de
confirmer ce mensonge. Mais Allah, le puissant et glorieux, l’affranchi du blâme et l’innocenta de
l’injustice par le commandant des croyants, l’Imam Ali (as).
(Pour des détails sur Mariya, qu’Allah soit aimable envers elle, voir Al-Mustadrak par Al-Hakim,
v4, p30 ou Al-Mustadrak Talkhis par Al-Dhahabi).
Quand elle était surmontée par le soupçon et l’insinuation diabolique, sa jalousie dépassait les
frontières et l’expression de son langage, la menant à suspecter le prophète d’Allah (splf). Souvent,
elle avait l’habitude de simuler le sommeil lorsque le prophète passait la nuit à sa maison alors
qu’elle l’espionnait et la suivait dans l’obscurité.
Voici un rapport, de ses propres mots, qui a été relaté par Muslim dans son Sahih et Ahmad Ibn
Hanbal dans son Musnad et d’autres savants sunnites :
Aisha a indiqué : L’une de ces nuits quand c’était mon tour pour que le messager d’Allah passe la
nuit avec moi, il s’est mit sur le coté du lit, a ôté ces habits et ses chaussures en déployant le premier
sur le bord du matelas…, dès qu’il a pensé que je dormais, il a doucement mit son manteau et ces
chaussures lentement, il a ouvert la porte et est sorti en fermant la porte légèrement. J’ai couvert ma
tête, mit mon voile et m’enveloppa de mon habit et je me suis mise en route derrière lui jusqu’à ce
qu’il ait atteint (le cimetière de) Al-Baqi. Il s’est tenu là pendant longtemps et alors il a soulevé sa
main trois fois et est alors repartit et je suis également repartit. Il a accéléré ses pas et j’ai également
accéléré mes pas. Il a couru et j’ai également couru. Il est venu (à la maison) et je suis également
venu (à la maison). Cependant, je l’ai précédé, est entré et m’installa sur le lit. Il est entré et a dit : «
Pourquoi, O Aisha, te montres-tu ainsi haletante avec le ventre relevé ? » J’ai dit : « Il n’y a rien ? »
Il a dit : « Dit le moi ou le Subtile m’en informera. » Je lui ai dit l’histoire. Il a dit : « C’était toi dans
l’obscurité (votre ombre) devant moi ? » J’ai dit : « Oui ». Il m’a voilement frappé sur la poitrine à
me faire souffrir en me demandant : « Avez-vous pensé qu’Allah et son apôtre pourraient être injustes
envers toi ? »
Références sunnites : Sahih Al Muslim, version arabo-française, livre des convois funèbres
chapitre intitulé : Ce qui doit être dit en visitant le cimetière, v1, pp 203-204, la tradition #1044,
Dar Al Kotob Al Ilmiyah ; Musnad par Ahmad Ibn Hanbal, v6, p147
À une autre circonstance, elle a déclaré : « J’ai perdu la voie du prophète d’Allah (splf) et j’ai
suspecté qu’il soit allé chez ces autres épouses. Je suis allé le rechercher et je l’ai trouvé dans la
prosternation, disant : « O mon seigneur ! Pardonne-la »
Référence sunnite : Musnad, par Ahmad Ibn Hanbal, v6, p147
À une autre conjoncture, Aisha a indiqué : « Pendant une nuit, quand il était avec moi, le messager
d’Allah (splf) est sorti ». Elle continua : « Je suis devenu jalouse. Quand il est revenu voir ce que
j’avais fait, il a demandé : « Quelle est la matière, O Aisha ? Êtes-vous jalouse ? » J’ai répondu : «
Et pourquoi ne devrait pas être jalouse comme ceux qu’ils le sont envers toi ? » Le prophète d’Allah
(splf) a alors dit : « Votre diable a-t-il pris la possession de votre âme ? ».
Référence sunnite : Musnad, par Ahmad Ibn Hanbal, v6, p115
Il ne fait aucun doute, qu’Aisha fut souvent surmonté et confondu par son diable qui trouva un
chemin à son cœur par la jalousie. On a relaté du prophète (splf) : « La jalousie pour un homme est
foi et pour une femme de l’incrédulité », signifiant qu’un homme peut être jaloux au sujet de son
épouse, parce qu’on ne permet pas (religieusement) à son épouse d’avoir une relation sexuelle avec
un autre homme. La femme, cependant, n’a pas le droit d’être jalouse de son mari, parce qu’Allah,
gloire soit à lui, lui a permis d’épouser plus d’une épouse. Une croyante qui se soumet aux actes
d’Allah, accepte sa coépouse de tout cœur, particulièrement si son mari est juste, droit et très croyant.
Que diriez-vous du chef de l’humanité, le symbole de la perfection, de la justice, du caractère le plus
noble, le messager d’Allah ?
Il arrivait que le prophète demande Aisha de rassembler certaines informations sur une femme
particulière, à savoir, Sharraf, la soeur de Dihya Al-Kalbi. L’information qu’elle donna à son mari
était de faux renseignements incités par des motifs égoïstes. Quand le prophète (splf) l’informa de la
vérité, Aisha a répondu : « O Prophète d’Allah ! Aucun secret ne t’est inconnu. Qui peut te cacher
quelque chose ? »
Références sunnites : Kanz Al-Ummal par Al-Muttaqi Al-Hindi, v6, p294 ; Al-Tabaqat par Ibn
Sa’d, v8, p115
Elle avait dit, aussi, au messager d’Allah : « L’odeur de Maghafir (une genre de fleur ayant une
odeur très mauvaise) sort de ta bouche. » Elle avait cela afin qu’il cesse de visiter la maison d’Umm
Al-Mu’minin, Zainab (ra) où il y mangeait du miel. C’est la réclamation d’Aisha ! Aucune autre
personne n’a mentionné ceci. [Car je préciserai sous peu, l’histoire rapporté par Umar concernant la
révélation des versets sur le divorce, qui est très différente que le contexte du rapport d’Aisha.
Aisha relate : L’apôtre d’Allah buvait du miel dans la maison de Zainab, la fille de Jahsh et il
resterait souvent chez elle. Ainsi Hafsa et moi avons convenu secrètement que chacune de nous lui
dit, une fois chez elle « il semble que vous avez mangé du Maghafir (un genre de résine de mauvaise
odeur) » Mais, non dit le prophète, je viens seulement de boire du miel chez Zaynab ibn Jahch…»
Référence Sunnite : Sahih Bukhari, version arabo-française, vol 6, livre de l’exegèse du Quran,
p440, n°4912
Ubayd Ibn Umayr, j’ai entendu l’énonciation d’Aisha : « le prophète restait souvent avec Zainab
Bint Jahsh pour boire du miel à sa maison. Ainsi Hafsa et moi avons décidé que si le prophète venait
chez l’une de nous, elle devrait lui dire, « Tu as mangé du Maghafir (une gomme de mauvaise odeur),
je sens son odeur. ». Alors fut révélé : « O Prophète ! Pourquoi interdis-tu ce qu’Allah t’a permis…
Si toutes (les épouses de prophète) deux vous vous repentez » (66 : 1-4) qui est une allusion à Aisha
et Hafsa. « Quand le prophète a révélé un secret à l’une de ses épouses. » (66 : 3)
Référence Sunnite : Sahih Al-Bukhari, vol 7, livre de la répudation, p16, n°5267
Dans le Sahih Al Bukhari, vol 8, livre des subterfuges, p328, n°6972, il y a également une
tradition semblable aux autres ci-dessus et qui est transmise par Aisha elle-même. Aucune autre
personne n’a relaté l’histoire du miel en liaison avec les versets du divorce.
Veuillez voir également l’article précédent où nous avons mentionné du Sahih Al-Bukhari, livre
de l’exegèse du Quran, aux chapitres : « en vue de satisfaire certaines de tes épouses (66.1-2 » et
« le prophète ayant confié un secret à l’une de ces épouses (66.3) », p440-444, n°4913 et 4914.
Dans ces traditions, qui sont des discutions entre Ibn Abbas et Umar, le prophète (splf) n’est pas
entré dans les appartements d’Aisha et de Hafsa pour un mois complet comme punition pour leurs
actions agressives.
Vu la personnalité compatissante et douce du prophète (splf), une telle punition et la menace d’un
divorce seulement pour l’énonciation « vous sentez Maghafir » ne semble pas raisonnable. Le Quran
confirme des critiques contre Hafsa et Aisha, indiquant un secret :
66:3
Il semble que le rapport d’Umar est plus précis. Umar mentionne : « Le prophète s’est séparé de
ses épouses pendant 29 jours à cause de l’histoire que Hafsa avait révélée à Aisha. » (Voir Sahih Al
Bukhari, version arabo-française, livre sur le mariage, vol 6, p 644, n°519 et n°5203). Ceci est les
nombreuses différences sur l’histoire de cet épisode (le miel) enregistré par Aisha.
Après un mois passé (le prophète abandonna ses épouses), Allah révéla :
33:51
Aisha mentionna au prophète : « Il me semble que votre seigneur s’empresse de satisfaire votre
désir ! »
Références sunnites : Sahih Al Muslim, version arabo-française, chapitre intitulé la permission
d’accorder le tour de l’épouse à une co-épouse ; Sahih Al Bukhari, vol 6, livre de l’exegèse, p318,
n°4788
Sa mauvaise conduite en présence du prophète d’Allah (splf) atteignait un stade qui tandis qu’il
priait, elle écarterait ses pieds vers la direction du Sujud. Quand il voulait se prosterner, il la pinçait
(ou lui faisait signe) et elle les pliait. Quand il se redressait pour finir sa prière, elle étendait encore
ses pieds :
Aisha mentionne : « J’avais l’habitude de dormir devant l’apôtre d’Allah avec mes jambes posées
sur l’endroit où il était en train de se prosterner. En se prosternant, il me faisait un signe (en me
touchant avec sa main) et moi de les retirer mais, je les allongeais une fois qu’il se mettait debout »
Référence : Sahih Bukhari, version arabo-française, vol 1, livre de la prière, n°382-383-384
Elle se disputait avec le prophète, en présence de son père, jusqu’à oublier l’identité exceptionnel
de son mari et le somma d’être juste !
« Un jour, en présence de son père, elle a commencé une querelle avec le prophète et lui a dit : «
Soit juste. » Son père l’a punie pour l’impudence en lui donnant une puissante claque sur son visage
de sorte qu’elle saigna à profusion et que le sang coula sur ces vêtements. »
Références sunnites : Kanz Al-Ummal par Al-Muttaqi Al-Hindi, v7, p116, tradition #1020 ;
Ihyaa Al-Ulum par Al-Ghazzali, chapitre 3, Bab Al-Nikah, v2, p35 ; Mukashifat Al-Qulub par AlGhazzali, chapitre 94, p238
Lorsqu’Aisha était éprise de colère contre l’envoyé, elle évitait de formuler le nom du prophète
(splf). Elle ne mentionnerait pas le nom de Mohammed, mais plutôt utilisait : « Par le seigneur
d’Abraham »
Référence : Sahih Al-Bukhari, version Arabe-Française, vol 7, livre de l’ethique, p460, n°6078.
Alors qu’elle était irritée contre le messager d’Allah (splf), elle se permettait : « C’est toi qui
prétend être un prophète d’Allah. »
Références sunnites : Ihyaa Al-Ulum par Al-Ghazzali, chapitre 3, v2, p29, le livre sur les
mérites du mariage ; Mukashifat Al-Qulub par Al-Ghazzali, chapitre 94
Subhana Allah ! ! ! C’est le messager d’Allah et la soumission à son ordre est obligatoire pour
chaque homme et femme de croyance. Contester son autorité provient d’une impureté ! Celle qui agit
de la sorte ne peut pas être considérée comme pure et juste. Émettre des doutes sur la prophétie de
Mohammed (splf) est un grave péché.
Qui sont Ahlul-Bayt ?
Partie 6
L’épouse la plus aimée ?
Certains prétendent qu’Aisha était l’épouse la plus aimée et la plus affectueuse du prophète, que le
prophète ne pouvait se séparer d’elle. Des rapports mentionnent que quelques épouses abandonnèrent
leurs tours pour Aisha lorsqu’elles furent avisées de l’amour du prophète (splf) envers elle !!!
De telles réclamations sont absurdes et en contradiction avec les rapports authentiques mentionnés
précédemment portés sur Khadija qui était la meilleure épouse du prophète, alors qu’Aisha en était
jalouse.
Si Aisha était l’épouse la plus aimée du messager, pouvons-nous trouver une justification ou une
explication pour sa jalousie excessive envers ces coépouses ? Mais dans ce cas, l‘on supposerait que
l’opposé soit plus réaliste ! (a savoir que le reste des épouses du prophète (splf) soient jalouse
d’Aisha dû à l’amour intense et l’inclination du messager vers elle, selon ce que les sunnites
rapportent, réclament et prétendent). Si elle était choyée par le prophète d’Allah (splf), pourquoi
cette jalousie ?
Ici nous rapportons un autre récit qu’Al-Bukhari et plusieurs autres émetteurs sunnites ont rapporté.
Il relate l’aversion qu’Aisha manifestait envers son mari, le prophète d’Allah (splf). Al-Bukhari
signale qu’Aisha jure qu’Allah souhaitait que le prophète assouvisse ces désirs ! (vol 6, n°5113)
Al-Qasim ibn Muhammad relate Aisha, (se plaignant d’un mal de tête) a indiqué : « O ma tête » !
L’apôtre d’Allah a dit, « je souhaite cela (votre mort) se produise tandis que je vis, parce qu’alors je
demanderais la rémission d’Allah pour vous et j’appellerais Allah pour vous ». Aisha a répondu : «
une histoire probable ! Par Allah, je pense vous voulez que je meure et si ceci se produit, vous
dépenseriez le reste de vos journées à coucher avec l’une de tes épouses ! »
Références : Sahih Al-Bukhari, vol 8, n°7217, voir aussi, vol 6, n°4788,4789
En fait ce récit indique que le prophète d’Allah (splf) a tellement aimé Aisha qu’il ne pouvait
vivre sans elle ? ! Aisha, rempli de jalousie, admettait que le prophète souhaiterait être avec ses
autres épouses que de passer son temps avec elle ! Prévoyant ses actions futurs, le prophète a
souhaité qu’elle décède dans sa vie afin qu’il ait pu demander à Allah sa rémission. D’ailleurs,
comment un soit disant amour excessif du prophète (splf) peut avoir lieu sur une personne médisante,
calomnieuse, alors qu’elle doutait d’Allah et de son prophète, les suspectant d’injustice ? (Voir les
traditions dans la partie précédente aussi bien que les traditions ci-dessous).
Comment le prophète d’Allah (splf) pouvait-il aimer quelqu’un qui doutait de sa fidélité, le suivait
sans sa permission pour connaître où il allait ?
Comment le prophète d’Allah (splf) pouvait aimer quelqu’un qui, en sa présence, insultait ses
épouses (comme Khadija) quoiqu’elles aient été mortes ?
Comment le prophète d’Allah (splf) pouvait-il aimer quelqu’un qui a détesté son fils Ibrahim et
accuse faussement son épouse, Mariya par un mensonge ?
Comment le prophète d’Allah (splf) pouvait-il aimer quelqu’un qui détestait sa fille, Fatima AlZahra, son frère et cousin, Ali Ibn Abi Talib jusqu’à cesser de mentionner son nom et n’avoir que des
mauvaises pensées à son encontre (as) ?
(Voir Sahih Al-Bukhari, Arabo-française, vol 7, n°6004 ; vol 6, n°5229, vol 7 n°5254, n° 5267,
5268).
Tous ces actes sont détestés par Allah et son prophète (splf) et ces agissements n’aiment pas leurs
auteurs parce qu’Allah est la vérité et son messager (splf) est la réflexion de celle-ci. En tant que tel,
il est impossible qu’il (splf) aime une personne qui agit contre la vérité.
En fait, non seulement le messager d’Allah n’a jamais aimé Aisha mais il a également il a averti la
nation de ses séditions/Fitna. Les rapports faibles réclamant l’amour excessif du prophète pour Aisha
sont en fait fabriqués par les rivaux de l’Imam Ali (as). Ils lui (Aisha) ont donné la préférence la plus
élevée quand elle a servi leurs intérêts. Elle a relaté pour eux ce qu’ils ont aimé entendre et elle lutta
contre leur ennemi commun, Ali Ibn Abi Talib (as).
Nous devrions également préciser qu’en raison de leur haine contre le prophète, les Umayyades
ont œuvré à tordre la vérité et la changer par des mensonges du temps où le Califat tomba entre leurs
mains. Ils ont élevé ainsi au zénith des personnes de puissance qui étaient, pendant la vie du prophète
(splf), ordinaire et sans position spéciale, alors qu’ils ignoraient que d’autres étaient à la crête de
l’honneur et à la noblesse lors de la prophétie.
Comme nous avons partiellement été témoin jusqu’ici, et si nous étudions les événements réels qui
se sont produits, ignorant les faux récits Umayyades, nous observerons que le prophète d’Allah (splf),
à plusieurs occasions, a été sévèrement préoccupé et irrité par Aisha.
Une fois, j’ai demandé à quelques Sunnites la raison de l’amour excessif du prophète (splf) pour
Aisha, spécifiquement à l’exclusion de ses autres épouses.
L’un d’entre eux a dit : « Puisqu’elle était belle et jeune et elle était la seule vierge qui s’est marié
avec lui ! »
Des autres m’ont répondu : « Puisqu’elle était la fille d’Abu Bakr, le véridique, son compagnon
dans la caverne. »
Puis un autre me déclara : « Puisqu’elle a appris par cœur la moitié de la religion du prophète
d’Allah (splf) et était une juriste instruite ! »
Non ! Des réclamations ci-dessus n’ont aucunes bases solides et semblent inacceptable pour
l’intellect ou la réalité. Nous réfuterons ces réponses par des preuves incontestables.
***
Quant à la première réclamation, si le prophète l’aimait parce qu’elle était belle et la seule vierge
qu’il a eu, Pourquoi le prophète fut empêché (par les manigances d'Aisha) d’épouser d’autres vierges
qui l’ont excellé dans le charme et la beauté, Ces jeunes filles étaient des modèles (très belles) parmi
les tribus arabes et furent des jolies demoiselles ? D’une part, les historiens ont mentionné la jalousie
d’Aisha envers Zainab Bint Jahsh, Safiyya Bint Huyayy et Mariya la copte parce qu’elles étaient plus
belles qu’elle.
En outre, Ibn Sa’d et Ibn Kathir ont rapporté cela : Le prophète (PBUH&HF) se maria avec Malika
Bint Ka’b qui a été connu pour sa beauté exceptionnelle. Aisha est allé la voir et a indiqué : «
N’avez-vous pas honte de vous marier avec l’assassin de votre père ? » Elle a alors cherché le
refuge contre le prophète d’Allah (PBUH&HF), sur quoi il l’a divorcée. Les membres de sa tribu
sont venues chez lui et ont dit : « O Prophète d’Allah, elle est jeune et manque de perception. Elle a
été trompée, ainsi reprenez-la ». Le prophète (PBUH&HF) a refusé. Son père a été tué le jour de la
conquête Mecquoise et son assassin était Khalid Ibn Al-Walid Al-Khandama. »
Références sunnites : Al-Tabaqat par Ibn Sa’d, v8, p148 ; Tarikh Ibn Kathir, v5, p299
Ce récit montre clairement que le prophète d’Allah (splf) n’était pas concerné par la jeunesse et la
beauté dans ses mariages, autrement il n’aurait pas divorcé Malika Bint Ka’b alors qu’elle était jeune
et de beauté exceptionnelle. Ce récit et d’autres nous montrent également les méthodes qu’Aisha
adoptait en trompant les croyantes innocentes et leurs interdisait d’épouser le prophète d’Allah (splf).
Ici, Aisha incitait Malika au divorce par les sentiments du décès de son père et accusa à tort l’apôtre
d’Allah (splf), Elle lui a dit : « N’avez-vous pas honte de vous marier avec l’assassin de votre père ?
»
Qu’est-ce que cette pauvre femme pouvait faire à part rechercher le refuge contre le prophète
d’Allah (splf) ?
Peut-être qu’Aisha déclara cela, à un moment où les gens avaient toujours les traits de la jahiliyya
en eux où à travers un assassinat, les membres du défunt pouvait avoir recours à la revanche et le
reprocher au messager d’Allah !
Voici un autre cas de divorce manipulé par Aisha, l’histoire témoigne du divorce d’Asma Bint
Nu’man, qu’en raison de sa beauté, a été également visé par la jalousie d’Aisha. Son envie a atteint
un point par lequel elle a menti à Asma quand elle a été mariée au prophète. On lui a rapporté cela :
Quand Asma Bint Nu’man était amené pour sa toilette à Aisha. Aisha lui a dit que le prophète aimait
fortement que la femme, quand elle s’approche de lui dise : « Qu’Allah me sauve de toi. »
Références sunnites : Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v4, p37, sur le compte d’Asma ; Al-Isabah,
par Ibn Hajar Al-Asqalani, v4, p233 ; Al-Tabaqat par Ibn Sa’d, v2, p104, v8, p145 ; Al-Ya’qubi
dans son tarikh, v2, p69 ; voir aussi Sahih Al-Bukhari, vol 7, n°5254
Son principal but était de la faire divorcer du prophète (splf). Cette femme naïve, par ces mots
blessants, fut divorcée du prophète (splf) avant d’aboutir à la consommation du mariage comme les
autres références ci-dessus témoignent.
Maintenant, nous pouvons nous demander pourquoi le prophète d’Allah (splf) divorça de ces deux
femmes naïves (Asma et Malika) qui sont tombées dans les manigances et stratagèmes d’Aisha ?
Avant toute autre chose, nous devons nous rendre compte que le prophète d’Allah (splf) était
infaillible. Et en tant que tel, il n’a jamais opprimé personne. Par conséquent, en divorçant de ces
deux femmes, il y a surement de la sagesse connue d’Allah et de son prophète (splf). De même,
malgré les actes d’Aisha envers le prophète, il devait aussi y a avoir une sagesse pour ne pas la
divorcer.
En ce qui concerne la deuxième femme Asma Bint Al-Nu’man, sa disposition naïve est devenue
évidente suite aux complots d’Aisha motivés par le mensonge et ces premières paroles après être
salué par le prophète d’Allah (splf) : « Je cherche le refuge d’Allah contre toi ». En dépit de sa
beauté excessive, le prophète (splf) l’a divorcé due à son intelligence limitée et simpliste.
Ibn Sa’d en son Al-Tabaqat, v8, p145, sous l’autorité d’Ibn Abbas a indiqué : « Le prophète
d’Allah (splf) a épousé Asma Bint Al-Nu’man, et elle était parmi les femmes les plus belles et les
plus complètes de son temps ».
Peut-être que le prophète d’Allah (spf) a voulu nous enseigner que l’importance de l’intelligence
est supérieure à la beauté physique. Combien de jolies femmes ont été menés par leur sottise vers la
corruption ?
Quant à la première femme (Malika Bint Ka’b) qui fut trompé par Aisha sous le faux prétexte que
son mari était l’assassin de son père, le prophète (splf) n’a pas voulu que cette pauvre fille (qui était
jeune et manquait de perception) vive dans la crainte et la terreur ce qui lui occasionnerait de grands
problèmes, d’autant plus qu’Aisha ne l’a laissera jamais en paix avec le prophète d’Allah (splf). Il
n’y a aucun doute, qu’ils existent d’autres raisons connues du prophète mais qui nous sont méconnues.
La chose importante à réaliser est que le prophète d’Allah (splf) n’a jamais été attiré par la beauté ou
les désirs physiques et sexuels à l’instar de personnes et orientalistes ignorants qui le supposent. Ils
prétendent que Mohammed aimaient seulement les belles femmes.
Nous avons observé comment le prophète (splf) a divorcé ces deux femmes en dépit de leur âge et
beauté exemplaire. Elles étaient les femmes les plus belles de leurs époques comme documenté dans
les livres historiques et les hadiths. Ainsi la réclamation de ces pervertis qui prétendent que le
prophète (splf) a aimé Aisha pour sa jeunesse et sa beauté est sans fondement et inacceptable et
même plutôt insultant. Si nous nous rappelons également le récit rapporté par Aisha (mentionné dans
la partie précédente), qui rapporte que le messager d’Allah (splf) faisait mine de dormir, puis qu’il
enfila son vêtement, lentement il ouvrit la porte et est sorti en fermant la porte. Nous pouvons
percevoir le mensonge de cette réclamation où il (splf) ne pourrait rien faire sans elle !
En outre pendant que nous citions d’Al-Bukhari de son Sahih dans la partie précédente, le prophète
d’Allah (splf) n’a jamais perdu une occasion de mentionner Khadija. Ceci causait des brûlures
d’estomac à Aisha par sa jalousie, elle perdrait le contrôle d’elle-même et oubliait le noble
caractère. Elle maltraiterait (Khadija) comme elle le voulait, sans respect pour les sentiments de son
mari. Aisha a indiqué au prophète (PBUH&HF) : « Pourquoi mentionnez-vous cette vieille femme de
Quraish ? Elle, qui avait les joues rougies que le temps avait détruit ! » (Voir la partie précédente
pour des références). Nous nous demandons comment Aisha qui n’a jamais vu Khadija, ni ne l’a
jamais rencontré, comment a-t-elle su qu’elle était une vieille femme avec des joues rouges ? Est-ce
là, la conduite d’une croyante qui se permet de critiquer (calomnie) une autre croyante en son absence
? Que diriez-vous si cette personne est morte et a été honoré par son seigneur ? Et combien est grave
le crime si la personne étant calomniée est la dame à laquelle Gabriel est descendu dans sa demeure
et lui a donné les bonnes nouvelles d’une maison dans le paradis ? (Voir Sahih Al-Bukhari : vol 8 n
°7484, vol 2 n°1792, vol 5 n°3815, 3816, 3817, 3818, 3819, 3820, 3821).
Il n’y a aucun doute que tous ces récits authentiques réfutent la controverse de la réclamation
qu’Aisha était la femme la plus aimée des épouses du prophète (splf). Il est clair que la jalousie et la
haine d’Aisha aient augmenté lorsque le prophète d’Allah (splf) l’a mise au courant que son seigneur
l’avait honoré par son union avec Khadija. De nouveau, le prophète (splf) nous enseigne qu’il ne doit
y avoir aucune inclination pour les bas désirs et qu’il n’a jamais eu d’inclination pour la beauté et la
virginité, parce que Khadija (splf) avait précédemment été marié deux fois et était plus âgée que lui
(de quinze ans). En dépit de ceci, il l’a aimée et n’a jamais cessé de la féliciter. Par ma vie, c’est le
vrai caractère du prophète d’Allah (splf) qui a aimé dans l'intérêt d’Allah et a détesté dans l'intérêt
d’Allah.
Il y a une énorme différence entre ces traditions authentiques et les forgées qui prétendent qu’Aisha
était la préférée du prophète, à tel point que ses épouses lui aient envoyé quelqu’un l’implorant d’être
équitable à propos de la fille d’Abu Quhafa !
***
Quant à ceux qui allèguent qu’il l’a aimée parce qu’elle était la fille d’Abu Bakr, c’est également
faux. Nous pouvons dire qu’il l’a épousée pour faire convertir la tribu d’Abu Bakr. Le messager
d’Allah (splf) s’est marié avec plusieurs femmes de tribus diverses pour des raisons politiques afin
de calmer les cœurs et stimuler l’affection et les sentiments de la pitié entre ces tribus, remplaçant la
rancœur et la haine. Le prophète (splf) s’est marié avec Umm Habiba, la sœur de Muawiyah et la
fille d’Abu Sufyan, le premier ennemi du prophète (splf) dans ce but. La compassion et l’amour du
prophète pour les tribus arabes l’ont mené aux juifs, aux chrétiens ainsi qu’aux coptes par des
alliances matrimoniaux afin que les gens du livre puissent s’unir l’un à l’autre.
C’est spécialement ainsi que nous réalisons, de nos lectures des travaux biographiques, que c’était
Abu Bakr qui a demandé au prophète (splf) d’épouser sa fille Aisha, juste comme Umar lui avait
demandé de se marier avec Hafsa. Le prophète (splf) a accepté ces propositions parce que son cœur
englobait toute l’humanité. Allah, l'exalté dit :
(Quran 3:159)
Al-Muslim dans son Sahih aussi bien que beaucoup d’autres traditionalistes sunnites ont rapporté :
Umar ibn Al-Khattab a rapporté : Quand l’apôtre d’Allah (que la paix soit sur lui) s’est maintenu à
l’écart de ses épouses, je suis entré dans la mosquée et ai trouvé des personnes frapper la terre avec
des cailloux et dire : Le messager d’Allah (que la paix soit sur lui) a divorcé ses épouses, et c’était
pour cela qu’elles ont été commandées d’observer la retraite. Umar se dit : Je dois trouver ceci
aujourd’hui. Ainsi je suis allé à Aisha et ai dit (à elle) : O dérivé d’Abu Bakr, vous êtes allés loin
dans l’ampleur d’ennuyer le messager de l’Allah (la paix être sur lui) Sur quoi elle a dit : Fils de
Khattab ! Vous n’avez rien à faire avec moi. Vous devriez regarder votre propre réceptacle (vos
propres défauts, ou votre propre fille). Il (Umar) a dit : J’ai visité Hafsa, la fille d’Umar et lui ai dit :
O Hafsa ! Ceci (nouvelles) m’a atteint, vous causez des ennuis au messager d’Allah (que la paix soit
sur lui) ? Par Allah ! Vous savez que le messager d’Allah (que la paix soit sur lui) ne vous aime pas,
et fusse-t-il moi, il vous aurait divorcé. (En entendant ceci) elle a pleuré amèrement. . . »
Références sunnites : Le sommaire de Sahih Muslim, Dar Al Fiker, vol 1, le livre du divorce,
chap 5, p224, n°735. Sahih Muslim, version arabo-française, Dar Al Kotob Al Ilmiyah, vol 1, même
livre chap 5, p326, n°1637 : sur la séparation des femmes, leur donnant un choix et les paroles
d’Allah : ‘Et si vous deux vous soutenez contre lui. . . ‘
Ce récit nous illustre clairement, sans le moindre doute, que le mariage du prophète (splf) avec
Hafsa n’était pas dû à l’amour, mais plutôt pour des besoins politiques que les circonstances ont
dictés. Ce qui nous assure de notre déduction est le fait qu’Umar ibn Al-Khattab a juré par Allah que
le prophète d’Allah (splf) n’a pas aimé Hafsa. Par conséquent et dans nos esprits, les circonstances
du mariage furent dictées pour des considérations politiques quand il lui a répondu : « Sans moi, le
prophète d’Allah (PBUH&HF) vous aurait divorcé ».
En outre nous citerons plus tard dans les nombreuses traditions que le prophète (splf) a ordonné
aux musulmans d’aimer ses Ahlul-Bayt. Ceci est également mentionné dans le Quran. Cependant, dans
la tradition ci-dessus, Umar jure par Allah que le prophète n’aime pas Hafsa. Ceci prouve clairement
que Hafsa (l’épouse du prophète) n’était pas parmi les Ahlul-Bayt dont l’amour est obligatoire à tous
hommes et femmes de croyance.
Ce récit nous donne également une certaine idée sur l’union du prophète (splf) avec Aisha, la fille
d’Abu Bakr. En dépit de tous ces stratagèmes, il s’arma de patience et de persévérance pour la tribu
d’Abu Bakr. Autrement, Hafsa était plus digne de l’amour et de l’affection du prophète d’Allah (splf),
parce qu’elle n’a pas fait un dixième des actions honteuses qu’Aisha, la fille d’Abu Bakr, colporta ou
a accomplit pour offenser le prophète (splf).
***
Si nous revenons à la réclamation que le prophète d’Allah (PBUH&HF) a aimé Aisha puisqu’elle
avait appris par cœur la moitié de la religion par son mari, et qu’il avait l’habitude de dire : « prenez
la moitié de votre religion d’Humayra », nous nous rendons compte que cette tradition est fabriquée
et n’a aucune base véridique, ni est compatible avec les actes ridicules et douloureux qui ont été
rapportés d’Aisha. En tant que tels, ils ne s’adaptent pas du tout aux actes et à la connaissance du
prophète (splf).
Il serait suffisant de se rapporter à l’incident de l'allaitement d’un adulte, qu’elle avait l’habitude
de rapporter du prophète d’Allah (splf) et de faire !!! Ceci est relaté par Muslim dans son Sahih et
par Malik dans son Muwatta’. Toutes les autres épouses du prophète (splf) ont rejeté cette
réclamation détestable et ont refusé d’agir selon son hadith. Même le journaliste du Hadith est resté
silencieux pendant une année complète, effrayé de le mentionner dû à sa teneur répulsive et sans
scrupule.
L’une des méthodes pour qu’une personne devienne « Mahram » (interdit au mariage) est par
l’allaitement. Une femme peut allaiter l’enfant et devenir sa seconde-mère lorsque l’enfant a moins de
deux années. On interdit qu’une femme montre toutes les parties de son corps telles que les seins, la
poitrine, les cheveux et ainsi de suite à un homme qui n’est pas Mahram. Cependant, Aisha a prétendu
qu’une femme peut allaiter un adulte qui comprend la sexualité et a même la barbe ! Pour qu’une
femme allaite un tel adulte pour la première fois, elle doit faire ce qui suit :
1 : Permettre à cet homme adulte d’entrer dans sa maison,
2 : Découvrir ces vêtements intentionnellement (par l’intention de l’allaiter)
3 : Permettre à un adulte de voir les parties de son corps nu, poitrine, seins et ainsi de suite,
4 : Permettre à cet homme de toucher son corps et de téter le sein.
Pour la personne en question (qui a l’intention de téter le sein d’une femme), il est encore non
Mahram jusqu’ici basé sur la fatwa d’Aisha et deviendra Mahram après avoir été allaité et rien ne
serait erroné !
Voici quelques traditions d’Aisha attribuant cette chose honteuse au prophète : Aisha a signalé que
Sahla Bint Suhail est venu à l’apôtre d’Allah (que la paix soit sur lui) et dit : Messager d’Allah, je
vois sur le visage d’Abu Hudhaifa (signes de dégoût) lorsque Salim entre (qui est un voisin de la
même maison) dans notre maison, sur quoi l’apôtre d’Allah (que la paix soit sur lui) dit : Allaite-le.
Elle a dit : Comment est-ce que je peux l’allaiter alors que c’est un adulte ? Le messager d’Allah
(que la paix soit sur lui) a souri et a dit : Je sais déjà qu’il est un jeune homme.
Amr a fait cette addition dans son récit qu’il a participé dans la bataille de Badr et au récit d’Ibn
Umar (les mots sont) : Le messager d’Allah (que la paix soit sur lui) a ri.
Références sunnites : Sahih Al-Muslim, Dar Al Kotob Al Ilmiyah, la version arabo-française, le
chapitre intitulé : Allaitement d’un jeune garçon, vol 1, chap 17, p317, n° 1604-1605 ; Voir aussi
Muwatta’ de l’Imam Malik en français, librairie As-Salam Al-Jadida, Casablanca, livre de
l’allaitement, chap 2, p 341 et 342 ; Et aussi la version du sommaire arabo-française, vol 1, n°718
Ibn Abu Mulaika a signalé qu’Al-Qasim Ibn Muhammad Ibn Abu Bakr avait relaté qu’Aisha a
signalé de Sahla Bint Suhail Ibn Amr est venu à l’apôtre d’Allah (que la paix être sur lui) et dit : Le
messager d’Allah, Salim (l’esclave libéré d’Abu Hudhaifa) vit avec nous dans notre maison et a
atteint la puberté comme les hommes l’atteignent et ont acquis la connaissance (des problèmes du
sexe) sur quoi il a dit : Allaite-le de sorte qu’il puisse devenir illégal (en vue du mariage) pour toi. Il
(Ibn Abu Mulaika) a dit : Je me suis abstenu de relater ce hadith pendant une année ou ainsi à cause
de la crainte. J’ai alors rencontré Al-Qasim et lui ai dit : Vous m’avez relaté un hadith que je n’ai pas
relaté (à n’importe qui) après. Il a dit : Qu’est-ce que c’est ? Je l’ai informé, sur quoi il a dit :
Relatez-le sur mon autorité qu’Aisha avait relaté cela de moi.
Références sunnites : Sahih Al-Musilm, la version arabe, le chapitre intitulé : Allaitement d’un
jeune garçon ; Muwatta’ de l’Imam Malik en français, librairie As-Salam Al-Jadida, Casablanca,
livre de l’allaitement, chap 2, p 341 et 342
PS : Remarquez la façon que le traducteur du sommaire du Sahih Muslim : Fawzi Chaaban, essaye
de minimiser cette affaire (voir n.b) dans son interprétation et explication afin d’écarter toute
polémique contre Aisha.
La fille de Zainab d’Abu Salama a rapporté : J’ai entendu Umm Salama, l’épouse de l’apôtre
d’Allah (que la paix soit sur lui), dire à Aisha : Par Allah, je n’aime pas être vu par un jeune garçon
qui a passé la période de l'adolescence (ou l’allaitement) sur quoi elle (Aisha) dit : Pourquoi est-il
ainsi ? La fille de Sahla de Suhail est venue chez le messager d’Allah (que la paix soit sur lui) et dit :
Le messager d’Allah, je jure par Allah que je vois la face d’Abu Hudhaifa (les signes du dégoût) à
cause de l’entrer de Salim (dans la maison), sur quoi le messager d’Allah (que la paix soit sur lui) dit
: Allaite-le. Elle (Sahlah Bint Suhail) a dit : Il a une barbe. Mais il (encore) a dit : Allaite-le et cela
enlèvera l’expression de dégoût sur le visage d’Abu Hudhaifa. Elle a dit : (J’ai fait ce que l'apôtre
m’a dit) et, par Allah, je n’ai plus vu (tous signes de dégoût) sur le visage d’Abu Hudhaifa ».
Références sunnites : Sahih Muslim, la version arabe, le chapitre intitulé : Allaitement d’un
jeune garçon ; Sahih Al-Muslim, Dar Al Kotob Al Ilmiyah, la version arabo-française, le chapitre
intitulé : Allaitement d’un jeune garçon, chap 17 (livre de l’allaitement), p317, n° 1604-1605 ;
voir aussi Muwatta’de l’Imam Malik en français, librairie As-Salam Al-Jadida, Casablanca, livre
de l’allaitement, chap 2, p 341 et 342
Umm Salama, l’épouse de l’apôtre d’Allah, disait à toutes les épouses de l’apôtre d’Allah qui ont
démenti l’idée qu’une telle pratique avait eu lieu (au temps du prophète, ayant été allaité après la
période appropriée) que personne n’était permis d’entrer (notre maison) avec ce type d’allaitement et
nous ne souscrivons pas à cette vue.
Références sunnites : Al Muwatta’de l’Imam Malik en français, librairie As-Salam Al-Jadida,
Casablanca, livre de l’allaitement, chap 2, p 341 et 342
Aisha elle-même a témoigné de cela : Aisha a rapporté : Le messager d’Allah (que la paix soit sur
lui) m’a rendu visite quand un homme s’asseyait près de moi et a semblé désapprouver cela. Et j’ai
vu des signes de colère sur son visage et j’ai dit: Messager d’Allah, il est mon frère par allaitement,
sur quoi il a dit : Considérer qui sont vos frères en raison de l’allaitement puisqu’il l’est par la faim
(dans l’enfance).
Références sunnites : Sahih Muslim, la version arabo-française, chapitre intitulé : le fait due
l’allaitement est de la nature d’une disette, vol 1, p 318, n°1606 ; Voir aussi Muwatta’de l’Imam
Malik en français, librairie As-Salam Al-Jadida, Casablanca, livre de l’allaitement, chap 1, p 340,
n°10 et 11
En outre Al-Bukhari enregistre : Aisha a relaté : Une fois que le prophète venait chez moi tandis
qu’un homme était dans ma maison. Il a dit, « O Aisha ! Qui est ceci (l’homme) ? » J’ai répondu, «
mon frère de lait ». Il a répondu, « O Aisha ! Soyez sur au sujet de vos frères (de lait) car
l’allaitement est seulement valide s’il a lieu dans la période de nourrisson (avant deux ans). »
Références Sunnites : Sahih Al-Bukhari, vol 3, le livre sur le témoignage, p488, n° 2647
Les trois dernières traditions, dans l’exposition ci-dessus, montrent que le prophète (splf)
n’approuve pas qu’un adulte soit avec son épouse (Aisha). Il mentionne que le rapport de
l’allaitement est seulement possible s’il a moins de deux ans. Ces ensembles de traditions sont en
contradiction claire avec la réclamation d’Aisha enregistrées dans les traditions plus hautes.
En outre, je voudrais savoir si vous permettriez à votre épouse d’allaiter un homme adulte ?
Si c’est non, pourquoi pensez-vous que l’homme le plus honorable sur la terre, le prophète (splf)
l’autoriserait ?
Concernant le scandale des traditions ci-dessus, le traducteur de Sahih Musilm (Abdul Hamid
Siddiqui, Arabie Saoudite) de la version anglaise a écrit dans l’apostille des traditions ci-dessus :
Ce chapitre (l’allaitement d’un jeune garçon) est l’un des chapitres les plus difficiles de ce livre.
L’allaitement qui rend le mariage illégal est seulement mentionné dans le saint Quran :
(2 : 233)
Ils impliquent que l’allaitement est un délai de deux ans de la naissance de l’enfant et est efficace
en déterminant la nature du rapport, mais concernant la période suivante, particulièrement à un âge
adulte où cela est inefficace. Cette vue est tenue par l’Imam Shafi’i, l’Imam Ahmad, l’Imam Abu
Hanifa, l’Imam Muhammad et est soutenue sous l’autorité d’Ibn Mas’ud, Abu Huraira, Ibn Abbas, Ibn
Umar.
Référence sunnite : Apostille de Sahih al-Muslim, version anglaise, par Abdul Hamid Siddiqui,
v2, p43
Cette question étonnante ci-dessus était juste l’un des faux verdicts d’Aisha. Maintenant tournonsnous vers le Sahih Al-Bukhari dans le chapitre : « Celui qui part de son domicile doit raccourcir la
prière.
Ibn Umar mentionne: « J’ai accompagné l’apôtre d’Allah et il n’a jamais offert plus de deux Rakat
pendant le voyage. Abu Bakr, Umar et Uthman employaient la même chose ». Sahih Al-Bukhari, vol
2, le livre sur la diminution du nombre des raka’at dans la prière. n°1102
Abdullah ibn Umar déclare : « J’ai offert la prière avec le prophète, Abu Bakr et Umar à Mina qui
était de deux Rakat ainsi qu’Uthman au début de son califat mais plus tard il a commencé à prier avec
quatre ».
Sahih Al-Bukhari, vol 2, le livre sur la diminution du nombre des raka’at dans la prière, n°1082
Il est clair qu’Uthman ait changé le règlement de la prière du voyageur pendant son califat. Pour
plus de traditions au sujet de cette innovation, voir le Sahih Al-Bukhari, version Arabo-française, vol
2, le livre sur la diminution du nombre des raka’at dans la prière, n°1090 où il est remarquable
qu’Aisha ait également suivi cette innovation.
Aisha relate : « Quand les prières ont été encouragées la première fois elles étaient de deux Rakat
chacune. Plus tard la prière du voyage a été gardée pendant qu’elle était complétée pour les prières à
résidence. » Al-Zuhri a indiqué : « j’ai demandé à ‘Urwa pourquoi alors Aisha effectuait la prière en
entier (dans le voyage). » Il a répondu : « elle avait interprété comme avait interprété Uthman. »
Al-Muslim a également rapporté la première tradition dans « le chapitre sur la prière exposée par
les voyageurs et le raccourcissement » qui a été relaté sous l’autorité d’Al-Zuhri, d’Urwa et d’Aisha
: « La prière a été décrétée la première fois en tant que deux rak’ah. Alors ceci a été préservé pour la
prière pendant un voyage et la prière [en ville] à la résidence a été rendue complète ». Al-Zuhri a
indiqué : « J’ai demandé à ‘Urwa, ainsi comment est-ce possible qu’Aisha a complété la prière sur
un voyage ? » Il a répondu : ‘Elle a interprété comme Uthman l’a interprété. »
Les traditions ci-dessus prouvent que l’action d’Aisha était à l’opposé de sa propre réclamation.
Elle signale que la prière d’un voyageur a été décrétée en tant que deux unités mais s’oppose à ce
qu’Allah a rendu obligatoire et ce que le prophète d’Allah (PBUH&HF) a suivi, en innovant la loi
islamique descendue par Allah et accompli par son prophète et rétablissant la pratique d’Uthman.
Aisha avait vécu avec le prophète d’Allah (splf) environ six à huit années, selon les différents
rapports et avec neuf autres coépouses qui ont eu également leurs parts de vie commune avec le
prophète (splf). Elle a passé les premières années de cette période jouant aux jeux d’enfants tandis
qu’elle était l’épouse du prophète (splf). Elle était, comme Barira, la fille esclave du prophète
d’Allah (PBUH&HF) : « Une jeune fille, qui s’endort souvent laissant la pâte (sans surveillance) être
mangé par les chèvres ». (Sahih Bukhari, version Arabo-française, vol 8, p568, n°7369).
Après la cession du prophète, elle a modifié la religion comme elle le souhaitait et a publié des
verdicts scandaleux. Donc, il est impossible que le mari d’Aisha, le prophète d’Allah (splf) serait
satisfait d’elle et commanderait au peuple de la suivre. En fait, comme implicite dans la tradition
suivante qui a été reliée dans le Sahih Al-Bukhari, le Sahih Al-Muslim et les autres documents
sunnites, l’obéissance envers Aisha est une désobéissance à Allah.
Abu Maryam Abdullah ibn Ziyad Al-Aasadi relate : Quand Talha, Al-Zubair et Aisha se sont
déplacés à Bassora, Ali a envoyé Ammar ibn Yasir et Hasan ibn Ali à Kufa et sont montés sur le
pupitre. Hasan ibn Ali était au dessus du pupitre et Ammar était au-dessous d’Al-Hasan. Nous nous
sommes tous réunis devant lui. J’ai entendu l’énonciation d’Ammar : « Aisha s’est déplacé à AlBassora. Par Allah ! Elle est l’épouse de votre prophète en ce monde et dans l’autre. Mais Allah
vous a mis à l’épreuve si vous obéissez à lui (Allah) ou à elle (Aisha). »
Référence : Sahih Bukhari, version arabo-française, livre des subversions, vol 8, p408, n°7100
Ce hadith indique que son obéissance est une désobéissance à Allah et s'opposer ainsi à sa
désobéissance est une soumission à Allah. Nous pouvons aussi noter du hadith, que les narrateurs
Umayyades ont ajouté les mots « Elle est l'épouse de votre Prophète dans cette vie et dans l'au-delà »
afin de conditionner les masses en leurs faisant croire qu’Allah a pardonné tous ses péchés commis et
lui a permis d'entrer au paradis pour y vivre avec son mari. Sinon, comment Ammar a su qu'elle sera
son épouse dans l'au-delà ? Comment Ammar pourrait-il prendre un serment sur une chose qu'il ne
sait pas ? Il y a t-il eu un verset du livre de Dieu qui le mentionne ? Ou était-ce une alliance qui lui fut
promis par le prophète (splf)?
Ainsi, à l'exclusion de ce qui a été ajouté à tort, nous vous rendons le vrai hadith.
« Aisha s’est rendu à Bassorah, elle est la femme de votre Prophète, mais Allah vous met à
l'épreuve sur votre soumission à Lui ou votre obéissance envers Aisha. »
Qui sont Ahlul-Bayt ?
Partie 7
Aisha après le décès du prophète
[Note : Je présente mes excuses à l’avance, si mes frères/sœurs sunnites se sentent offensé par la
teneur des parties de l’article dû à leur profond amour envers Aisha. Le but de cet article n’est pas de
vous blesser, mais de vous fournir quelques informations diffusées par les collections sunnites.
Cependant, elles ont été ignorées par quelques savants qui empêchent de les discuter. ]
Une autre approche importante pour réaliser l’identité des Ahlul-Bayt est l’étude des événements
historiques après la cession du prophète. Selon la phrase de la purification du Quran (la dernière
phrase de verset 33:33), les Ahlul-Bayt sont exempt de souillures et d’impuretés. Et d’autre part,
l’histoire sunnite documentée témoigne qu’Aisha n’était pas juste. Si nous examinons sa vie après le
décès du prophète, nous somme stupéfait de ses mauvaises conduites plus qu’horribles. Assurément,
sa conduite la plus terrible fut l’incitation à la bataille du chameau pendant le Califat de l’Imam Ali
(as). La bataille a été appelée le chameau (Jamal) puisqu’elle monta cet animal pour mener les
rebelles. Comment peut-elle être pure quand elle lutta contre le calife légitime de son époque tout
étant responsable du meurtre de plus de 10.000 musulmans ? Quelle impureté peut être plus grande
face à cette horrible subversion (Fitna) qui disloqua la communauté musulmane pour toujours.
L’agitation contre Uthman
Aisha a justifié son opposition contre l’Imam Ali (as) [qui a été manifesté dans la bataille du
chameau] afin de venger le meurtre d’Uthman. Cependant, l’histoire témoigne qu’Aisha elle-même
était l’une des figures principales de l’agitation contre le troisième calife.
Au début de son califat, elle demanda sa part d’héritage du prophète (après que tant d’années ont
passé du décès du prophète). Uthman s’est abstenu de rendre à Aisha quoi que ce soit et l’a rappelée
qu’elle fut celle (accompagné d’Umar) qui conseilla Abu Bakr de ne pas rendre la part d’héritage à
Fatima Al-Zahra (as). Ainsi si Fatima n’a reçu aucune part, pourquoi devrait-elle (Aisha) recevoir
une part ? Entendant ceci, Aisha se fâcha chez Uthman, sorti et a indiqué au peuple : « Tuer ce vieil
imbécile (Na’thal), parce qu’il est incroyant. »
Références sunnites : Histoire d’Ibn Al-Athir, v3, p206 ; Lisan Al-Arab, v14, p141 ; Al-Iqd AlFarid, v4, p290 ; Sharh Ibn Abil Hadid, v16, pp 220-223.
Le paragraphe suivant de l’histoire d’Al-Tabari montre la lutte d’Aisha afin d’agiter les musulmans
contre Uthman et poussait les célèbres compagnons contre lui. Il montre également sa position contre
l’Imam Ali (as) et son association (ces stratagèmes) avec Talha (son oncle) pour renverser Uthman et
la spoliation du trésor public lors du siège :
Tandis qu’Ibn Abbas partait pour la Mecque, il a trouvé en chemin Aisha à Al-Sulsul (sept milles
au sud de Médine). Aisha a indiqué : « O Ibn Abbas, je fais appel à toi par Allah pour abandonner
cet homme (Uthman) et de dire la vérité à son sujet parmi le peuple, parce que vous avez été doté une
langue pointue. (Par le siège d’Uthman) les gens ont montré leur union (arrangement) et la lumière
s’est illuminée pour les guider. J’ai vu que Talha a pris la possession des clefs du trésor public. S’il
devient calife (après Uthman), il suivra le chemin de son cousin parental Abu-Bakr ».
Ibn Abbas a répondu : « O Mère (des croyants), si quelque chose arrive à cet homme (Uthman), les
gens chercherait l’asile seulement avec notre compagnon (à savoir, Ali). » Aisha a répondu : « Soyez
tranquille ! Je n’ai aucun désir de défier ou me disputer avec vous ».
Référence : Histoire d’Al-Tabari, version arabe.
Un autre historien sunnite, Al-Baladhuri dans son histoire (Ansab Al-Ashraf) a relaté que lorsque
la situation est devenue extrêmement grave, Uthman a ordonné à Marwan Ibn Al Hakam et
Abdurrahman Ibn Attab Ibn Usayd d’essayer de persuader Aisha qu’elle cesse de faire campagne
contre lui et pour l’aider à passer ce moment difficile. Ils sont allés à elle tandis qu’elle voulu partir
pour le pèlerinage, et ils lui ont indiqué : « Nous prions que vous restez en Médine et qu’Allah puisse
sauver cet homme (Uthman) par vous ». Aisha a indiqué : « J’ai préparé mes moyens de transport et
me suis voué à exécuter le pèlerinage. Par Allah, je n’honorerai pas votre demande. . . »
Référence : Ansab Al Ashraf par Al-Baladhuri, v4, partie 1, p75
La bataille du chameau
Quelques traditions en Sahih Al-Bukhari impliquent au lecteur l’aversion d’Aisha envers l’Imam
Ali sous prétexte qu’il (as) suggéra que le prophète divorce d’elle. Tout ceci est une excuse (de la
part des savants sunnites) car le prophète (splf) était sur le point de la divorcer à cause de leurs
manigances (Aisha et Hafsa) contre lui (splf) dans la mesure où Allah a envoyé une révélation à cet
égard. (Voir svp la partie IV pour les versets liés au divorce d’Aisha et d’Hafsa et les traditions
correspondantes du Sahih Al-Bukhari).
Elle employait souvent des offenses sur le prophète (splf) et causa sa détresse. Néanmoins, le
prophète (splf) était compatissant et aimable, son caractère élevé, sa patience profonde lui fit
remarqué : « votre Satan vous a confondu, O Aisha. »
Même si nous supposons que l’histoire est vraie (que l’Imam Ali avait conseillé le prophète de la
divorcer), est-elle une excuse suffisante pour qu’elle lui (splf) désobéisse après la descente des
versets du Quran ? Allah, dans le commencement du verset 33:33 du Quran, ordonne aux épouses du
prophète :
(Quran 33:33)
Aisha fut ordonné, par le verset ci-dessus du Quran, de rester à sa maison, mais elle a désobéi
l’ordre de Dieu. Est-ce un signe de piété, de pureté et de droiture ? Toutes les autres épouses du
prophète ont obéi à l’injonction ci-dessus excepté Aisha. Les historiens rapportent qu’Hafsa Bint
Umar a voulu l'accompagner pour la bataille du chameau. Néanmoins, son frère, Abdullah, lui
reprocha en exposant le verset mentionné ci-dessus. Alors, Hafsa révisa sa décision. Aisha,
cependant, monta un chameau alors que le prophète lui avait interdit et l’avait avertie au sujet des
aboiements des chiens d’Al-Haw’ab : Le prophète (PBUH&HF) dit à ses épouses : « Je me demande
laquelle de vous sera l’instigatrice de l’affaire du chameau, après qui les chiens de Haw’ab lui
aboieront dessus et déviera du chemin droit. Quant à toi Humayra (Aisha), je vous ai averti à cet
égard. »
Références sunnites : Histoire d’Ibn Al-Athir, v3, p120 ; Al-Imamah wa Al-Siyasah par Ibn
Qutaybah
Cette prophétie du messager d’Allah (splf) a eu lieu 28 ans avant qu’elle traverse la plaine d’AlHaw’ab. L’histoire que tous tendent à convenir est la suivante :
Pendant son voyage à Bassora (pour mener la guerre du chameau), Aisha passa par les eaux d’AlHaw’ab et entendit l’aboiement de chiens. Elle s’est rappelée l’avertissement du prophète, pleura et
déclara : « Rapportez-moi! Rapportez-moi! » Mais Talha et Zubair ont apporté cinquante hommes et
les ont subornés de témoigner faussement devant elle que ce lieu n’était pas la plaine d’Al-Haw’ab.
De nombreux historiens sunnites croient que le témoignage de ces cinquante hommes fut le premier
mensonge (témoignage falsifié) de l’histoire de l’Islam. [Al-Tabari, Ibn Al-Athir et Al-Mada’ini qui
a enregistré les événements en l’an 36 de l’hégire. Voir également « la grande Sédition (Al-Fitna AlKubra) par Taha Husain].
Afin de réduire la sévère désobéissante d’Aisha, ce récit fut fabriqué pendant l’époque Umayyade,
pensant qu’elle sera acquittée après que son neveu (Abdullah Ibn Zobayr) l’a trompa et apporta
cinquante témoins attestant devant Allah que ce lieu n’était pas Al-Haw’ab.
Le constructeur de ce rapport trouve-t-il une excuse pour sa désobéissance à l’ordre d’Allah et du
prophète d’Allah (splf), le fait qu’elle devait rester chez elle, l’interdiction de monter un chameau et
de dévier du droit chemin ? Ont-ils trouvé une excuse (la concernant) après qu’elle ait rejeté le
conseil d’Umm Salama, la mère des croyants?
Les historiens ont enregistré cela : Umm Salama dit à Aisha : « Vous rappelez-vous le jour où le
prophète d’Allah (PBUH&HF) était avec nous, puis est partit à un endroit appelé Qadid et seul
discuta avec Ali très longtemps ? Vous avez voulu les interrompre ; J’ai essayé de vous en empêcher,
mais vous m’avez désobéi et vous vous êtes imposé. Puis, vous êtes revenu en larmes. J’ai demandé :
« Que vous arrive-t-il ? » Et vous avez répondu : ‘Je les ai approchés et ils étaient dans la
conversation, ainsi j’ai dit à Ali : « J’ai droit qu’à un seul jour avec le prophète d’Allah sur neuf, O
fils d’Abu Talib, laissez-moi cette journée avec lui ? » Le messager d’Allah tourna son visage rouge
de colère, et dit : « Retourne ! Par Allah, aucun excepté ceux qui ont abandonné la foi peuvent le
détester ». Alors vous avez été renvoyé repentante et triste. » Aisha a indiqué : « Oui, je me rappelle
cela. »
Umm Salama a continué : « Je vous rappelle également que nous étions avec le prophète d’Allah et
il nous a dit : « Qui d’entre vous sera le cavalier du chameau qualifié, après qui les chiens de
Haw’ab aboieront, et déviera du chemin droit ? » Nous avons dit : « Nous cherchons le refuge
d’Allah et de son prophète de cela ». Il a tapoté votre dos et dit : ‘Ne fait pas cela, O Humayra. »
Aisha a indiqué : « Je me rappelle cela. »
Umm Salama a indiqué : « Vous rappelez-vous de ce jour où votre père est venu accompagner
d’Umar, ainsi nous avons mis nos voiles. Ils sont entrés et nous nous sommes écartés pour qu’ils
soient tranquilles et ont demandé : ‘O Prophète d’Allah (PBUH&HF) nous ne savons pas combien de
temps vous serez avec nous. Si seulement vous deviez nous dire qui vous succédera comme calife audessus de nous, afin qu’il y ait après vous un lieu où nous orienter.’ Il leurs a répondu: ‘Quant à moi,
j’ai vu sa position [devant vous]. Si je faisais ceci, vous tomberez tous dans la division comme les
israélites l’on fait envers Aaron’. Ils sont restés tranquilles et partirent. Après qu’ils soient partis,
nous sommes allés au prophète d’Allah et vous lui avez dit: « O Messager d’Allah qui nommerezvous comme calife au-dessus d’eux ? » Il a dit : Celui qui répare sa chaussure dehors.’ Nous sommes
sortis et nous avons vus que c’était Ali. Vous avez dit : « O Prophète d’Allah, je ne vois personne
excepté Ali ». Il vous a répondu : « c’est celui-ci ». Aisha a répondu : « oui, je me rappelle de cela.
»
Umm Salama lui demanda : « Alors, Aisha, comment pouvez-vous défier Ali après tous ceux-ci » ?
Elle a répondu : « Je recherche la réconciliation du peuple. »
Référence sunnite : Commentaire d’Ibn Abil Hadid, v2, p77
Umm Salama a également voulu empêcher sa consœur du soulèvement, en utilisant des propos
énergiques, disant : « Les piliers de l’Islam, s’ils se penchent ne sont pas ajustés (dans la droiture)
par des femmes ; et s’ils fendent, ne sont pas joints par des femmes. Les femmes doivent abaissées
leurs regards et protégées leur chasteté. Que diriez-vous si le messager d’Allah (PBUH&HF)
apparaissait devant toi dans ce désert et vous vois conduire votre chameau d’un endroit à l’autre ?
Par Allah, si je devais m’embarquer sur ce voyage à vos cotés et que le prophète me dit : « Entrer au
paradis », j’aurais honte de faire face à Mohammed lorsque je découvrirais mon voile devant lui. »
Référence sunnite : Kitab Al-Musanif fi Gharib Al-Hadith par Ibn Qutaybah, chapitre Imamat
et politique.
Pareillement, Aisha n’a pas accepté le conseil d’un des compagnons sincères, Al-Tabari dans son
histoire relie cela : Jariyah Ibn Quddama Al-Sa’di lui dit : « O mère des croyants, par Allah, le
meurtre d’Uthman est moins ignoble que votre sorti sur ce chameau maudit de votre maison et
soutenant des bras pour la sédition. Allah vous impose le voile et la sainteté, vous avez détruit votre
voile et avez défilé votre respect. Sûrement, celui qui voit votre soulèvement, voit votre destruction.
Si vous venez chez nous obéissante, alors retourner de nouveau à votre maison. Si vous êtes venus
chez nous dans la coercition, alors chercher l’aide du peuple ».
Référence sunnite : Histoire d’Al-Tabari, vol : les quatre califes bien dirigés, chapitre la
bataille du chameau
Les historiens ont enregistré qu’elle était la générale en chef de cette bataille. Elle dirigeait les
opérations, séparait les personnes et publiait des ordres.
Même lorsque Talha et Al-Zubair voulurent s'autoproclamés Imam de la prière et qu’ils se
chamaillaient pour cela, Aisha est intervenu et les a révoqué tous deux de ce poste et ordonna
qu’Abdullah Ibn Zubair, son neveu, mène la prière. Elle expédiait des messagers avec des missives à
plusieurs régions, demandant leur aide contre Ali Ibn Abi Talib et les poussant avec ardeur dans la
Jahiliyah. Elle a même recruté vingt mille mercenaires ou plus et Arabes avides de combattre et
déposséder le commandant des fidèles de sa fonction. Par sa faute, la subversion apparue où un grand
nombre d’innocents ont été tuées sous le prétexte de défendre et de soutenir la mère des croyants. Les
historiens enregistrent que lorsque les compagnons d’Aisha sont parvenus à Uthman Ibn Hanif, le
gouverneur de Bassora, ils l’emprisonnèrent avec soixante-dix de ses fonctionnaires qui étaient
responsable du trésor public. Ils les ont apportés à Aisha qui donna l’ordre d’être décapités. Ils ont
été abattus comme des moutons ! On rapporte même qu’il était au nombre de 400 hommes et furent les
premiers musulmans dont les têtes ont été tranchées tandis qu’ils attendaient leurs tours !
Références sunnites : Histoire d’Al-Tabari, v5, p178 ; Sharh Ibn Abil Hadid, v2, p501
Al-Sha’bi a rapporté d’Ibn Muslim Abi Bakra de son père « quand Talha et Zubair ont atteint
Bassora, j’ai mis mon épée à ma main pour les aider. J’ai vu Aisha qui passait des ordres et des
interdictions ; elle était leur chef. Je me suis rappelé un hadith du prophète d’Allah (PBUH&HF) que
j’avais l’habitude d’entendre : ‘Une communauté qui est administré par une femme ne réussira
jamais.’ Je me suis donc retiré d’eux. » (Rapporté par Al-Nisa’i, v4, p305 ; Al-Hakim, v4, p525)
L’ironie de cette histoire est qu’Aisha est sortie de sa résidence dans la désobéissance à Allah et à
son prophète puis ordonna aux compagnons de rester dans leurs propres maisons. C’est sûrement un
phénomène étonnant !
Ibn Abil Hadid dans son Sharh avec quelques autres historiens, a signalé qu’Aisha a envoyé une
lettre lorsqu’elle était à Bassora à Zaid Ibn Sawhan Al ‘Abdi en lequel elle lui a dit : « D’Aisha, la
mère des croyants, fille d’Abu Bakr, le véridique, épouse du prophète. À son fils dévoué, Zaid Ibn
Sawhan. Reste dans ta maison et abandonne les partisans du fils d’Abu Talib. J’espère entendre ce
que j’aimerais de toi, puisque vous êtes le plus digne de confiance de ma famille. . . Wassalam. ».
Ce juste lui a répondu ainsi : « De Zaid Ibn Sawhan à Aisha Bint Abi Bakr : Allah t’a publié une
injonction il a nous également publié un commandement. Il vous a ordonné de rester dans votre
résidence et il nous a commandé le combat. Votre lettre est venue à moi m’instruisant le contraire de
ce qu’Allah m’ordonne de faire ! Votre ordre envers moi est [quelque chose] que je ne peux obéir,
donc il n’y a aucune réponse [nécessaire] à votre lettre. »
Il est clair qu’Aisha n’était pas enthousiasme de mener ce combat (sachant qu'Ali ne fut jamais
défait d'une bataille) mais elle mourrait d’envie d’avoir un contrôle absolu sur les croyants. Dans
tous les sujets, elle commandait Talha et Al-Zubair alors qu’ils avaient été choisit pour la
consultation du troisième califat par Umar ! Elle s’est légalement autorisé des correspondances à
l'égard des chefs de tribus et aux gouverneurs, les attirant dans son stratagèmes et cherchant leur aide.
Si les héros et les hommes célèbres pour leurs courages ont abandonné et se sauvèrent des lignes de
combat en faisant face à l’Imam Ali (as) et ne voulurent l’affronter face à face, Aisha n’a pas hésité
de se dresser contre lui (as), incitant, criant et réveillant le peuple contre l’Imam Ali (as). Aisha a
permis le carnage d'innocents musulmans, a mené la première guerre civile de l’islam contre l’Imam
Ali élu comme calife. Le résultat fut l’extermination de milliers de musulmans selon les historiens
(voir l’histoire d’Al-Tabari et l’histoire d’ibn Al-Athir sur les événements de l’année 36 de l’hégire).
Allah à qui appartient la majesté a révélé dans le Quran : « Et celui qui tue un croyant
délibérément, sa récompense est l’enfer pour toujours, et la colère d’Allah est sur lui, il le maudit et
a préparé une grande punition. » (Quran 4:93)
Néanmoins, le prophète (splf) ne l’a pas divorcée. Ainsi pourquoi toute cette haine envers l’Imam
Ali (as) ? L’histoire a enregistré certaines de ses actions agressives qui ne peuvent toutes être
développées.
Lorsqu’elle était sur son chemin du retour du hajj, elle reçu l’information qu’Uthman fut finalement
assassiné, en conséquence elle est devenue très ravie. Cependant, lorsqu’elle su qu’Ali (as) fut élu
calife, elle fut prise de colère et déclara : « Je souhaite que le ciel s’effondre sur la terre devant le
fils d’Abu Talib (Ali) pour avoir eu le Califat ».
Puis, continua : « Apportez-moi à la Mecque » et elle inaugura la guerre civile contre l’Imam Ali
(as).
Les traditionalistes sunnites relatent : Quand Ubaydullah Ibn Utbah a mentionné à Ibn Abbas
qu’Aisha dit « pendant la maladie du prophète, il fut apporté à la maison (d’Aisha) tandis que ses
épaules étaient soutenues par Fadhl Ibn Abbas et une personne différente », alors Abdullah Ibn Abbas
a indiqué : « Vous savez qui est cet autre homme ? » Ibn Utbah a répondu : « Non. » Alors Ibn Abbas
a indiqué : « Il était Ali Ibn Abi Talib, mais elle s’oppose à la mention de son nom dans un bon
contexte. »
Références sunnites : Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v6, pp 34.228 ; Al-Tabaqat Al-Kabir par Ibn
Sa’d, v2, partie 2, p29 ; Histoire d’Al-Tabari (arabe), v1, pp 1800-1801 ; Al-Ansab Al-Ashraf par
Al-Baladhuri, v1, pp 544-545 ; Sunan Al-Kubra par Al-Bayhaqi, v3, p396 ; Une version plus douce
de la tradition ci-dessus a été également mentionnée par Al-Bukhari. (Voir Sahih Al-Bukhari,
Arabo-française, les traditions vol 3, n°2588 ; vol 5, n°4442 et vol 7 n°5714).
La haine d’Aisha envers l’Imam Ali (as) était très populaire. Elle ne se limitait pas simplement à
Lui (as) faire la guerre.
Ahmad Ibn Hanbal a enregistré : « Ata Ibn Yasar indique qu’une certaine personne est venue à
Aisha et a commencé à employer des mots effrontés et abusifs sur Ali tandis qu’Ammar était présent.
Elle lui a dit : « En ce qui concerne Ali, je n’ai rien à vous dire sur lui, mais en ce qui concerne
Ammar, j’ai entendu le messager d’Allah dire à son sujet que s’il faisait un choix entre deux choses il
choisira toujours ce qui est meilleur du point de vue des bons conseils et du salut. »
Référence sunnite : Musnad d’Ahmad Ibn Hanbal, v6, p113
La haine d’Aisha pour l’Imam Ali (as) était tellement forte qu’elle a toujours essayé de le
distancer du prophète (splf) par tous les moyens.
Ibn Abil Hadid, dans son commentaire sur le Nahjul Balagha a rapporté : Le prophète d’Allah
(PBUH&HF) a montré du doigt Ali pour qu’il s’approche. Il est venu étroitement jusqu’à ce qu’il se
soit assis entre lui et Aisha. Ali et le prophète (PBUH&HF) se touchaient. Elle apostropha Ali : «
pouvez-vous trouver un autre siège excepté ma cuisse ? »
Ibn Abil Hadid a également signalé qu’un jour où le prophète d’Allah (PBUH&HF) marchait avec
l’Imam Ali et la conversation s’est prolongé. Aisha s’approcha tandis qu’elle marchait derrière
jusqu’à ce qu’elle soit venue entre eux indiquant : « Qui êtes-vous (Ali) pour qu’il (le messager)
passe plus de temps avec vous qu’avec moi ? » Sur ce, le prophète d’Allah (PBUH&HF) s’irrita de
colère.
Référence Sunnite: Sharh Ibn Abil Hadid, v9, p195
On signale également que, par le passé, elle est venue au prophète (PBUH&HF) tandis qu’il
conversait tranquillement avec Ali. Elle lui cria dessus : « Que faites-vous avec lui O fils d’Abu
Talib ? J’ai droit seulement qu’à un jour avec le prophète d’Allah (PBUH&HF) ». Sur quoi le
prophète (PBUH&HF) se fâcha.
Le prophète (splf) pouvait-il être satisfait des croyants (homme ou femme) alors que la haine et la
méchanceté résidaient dans les fors intérieurs au sujet duquel le messager (splf) déclara : « Il aime
Allah et son prophète, et Allah et son prophète l’aiment » ?
Il a également dit à son sujet : « Celui qui aime Ali, m’a aimé et celui qui déteste Ali m’a détesté.
» (Al-Mustadrak par Al-Hakim, v3, p130 déclare que cette tradition est authentique comme réglée
par les deux shaykh Muslim et Bukhari).
Aisha avait-il entendu les fastes d’Ali énoncé par le prophète : « seul un vrai croyant l’aimera, et
qu’il n’y avait que l’hypocrite qui le détestera » ?
Références Sunnites : Le sommaire de Sahih Al-Muslim, Dar Al Fiqer, version française, vol 1
chapitre XXVIII, p13, tradition #39 et version arabo-française, Dar Al Kotob Al Ilmiyah, vol 1, le
livre de la foi, p18, chap 33, n°74 ; Sahih Al-Tirmidhi, v5, p643 ; Sunan Ibn Majah, v1, p142 ;
Musnad Ahmad Ibn Hanbal v1, pp 84.95.128 ; Tarikh Al-Kabir par Al-Bukhari, v1, partie 1, p202 ;
Hilyatul Awliyaa, par Abu Nu’aym, v4, p185 ; Tarikh, par Khateeb Al-Baghdadi, v14, p462.
Cette énonciation prophétique était si bien connue que plusieurs compagnons avaient l’habitude de
dire : « Nous identifions les hypocrites par leur haine envers Ali. »
Références Sunnites : Fadha’il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p639, tradition #1086 ;
Al-Isti’ab par Ibn Abd Al-Barr, v3, p47 ; Al-Riyadh Al-Nadhirah par Muhibbuddin Al-Tabari, v3,
p242 ; Dhakha’ir Al-Uqba par Muhibbuddin Al-Tabari, p91.
D’ailleurs, Aisha avait-elle entendu l’énonciation du prophète : « Celui pour qui je suis son maître,
Ali est son maître. O Dieu ! Aime ceux qui l’aiment et soit hostile à ceux qui lui sont hostiles » ?
Références sunnites : Sahih Al-Tirmidhi, v2, p298, v5, p63 ; Sunan Ibn Majah, v1, pp 12.43
Assurément elle connaissait très bien les mérites de l’Imam mais elle les a manifestement occultés.
Elle s’est même prosterné et a remercié Allah après être informé de l'assassinat de l’Imam Ali (as) !
(Voir l’histoire d’Al-Tabari et l’histoire d’Ibn Al-Athir sur les événements de l’année 40 de
l’hégire).
Elle a également compromit le cortège funèbre de l’Imam Al-Hasan, le chef de la jeunesse du
paradis. Elle a empêché l’enterrement de la dépouille près de son grand père (le prophète) et elle osa
dire: « Ne laissez quiconque que je déteste entrer dans ma maison. » !
Elle a oublié, ou peut-être ignoré les propos de son ex-mari (la paix soit sur lui et sa famille) sur
Al-Hasan et Al-Husain : « Je les aime et Allah aime ceux qui les aiment » ou le dicton du Prophète: «
Rien n’a été cher à moi qu’al-Hasan. »
(Sahih al-Bukhari, Arabo-française, vol 5, n° 3747, 3749 et vol 7 n°5884).
Qui sont les Ahlul-Bayt ?
Partie 8
L’hostilité d’Aisha contre l’Imam Ali (as)
Pendant la vie du prophète, Aisha voyait que le fils d’Abu Talib excellait son père, le messager
(splf) continuait de l’aimer et le préférait à tous les musulmans.
Elle a également su que son père fut retourné défait de son armée le jour de Khaibar, d’où le
prophète (PBUH&HF) proclama : « Je donnerai la norme demain à un homme qui aime Allah et son
prophète et qui est aimé d’Allah et de son prophète, [un homme] qui sera immuable et ne se sauvera
pas ». Le jour suivant l’apôtre d’Allah a donné l’étendard à Ali et Allah accorda la victoire sous sa
conduite. (Voir Sahih Al-Bukhari, version Arabo-française, vol 5, les traditions 4209-4210).
Après qu’Ali ait conquit Khaibar, Le prophète alla se marier avec Safiyya Bint Huyayy et resta
avec elle. Ceci est descendu comme une foudre sur le cœur d’Aisha.
Elle a également découvert que le prophète d’Allah (splf) avait envoya son père pour proclamer la
sourate Al-Bara’a (ch. 9) aux pèlerins, mais il (splf) envoya Ali après lui, pour déresponsabiliser
son père de ce commandement. Son père est retourné en larmes et a demandé la raison cette action.
Sur quoi le prophète d’Allah (splf) a répondu : « Allah m’a commandé qu’aucun ne devrait
proclamer ceci excepté moi ou une personne de mes Ahlul-Bayt ». Et, ainsi, il a envoyé Ali pour
cette mission.
Références sunnites : Sahih Al-Tirmidhi, v2, p183, v5, pp 275.283 ; Musnad Ahmad Ibn Hanbal,
v1, pp 3.151, v3, pp 212.283 ; Fadha’il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p562, tradition #946
; Al-Mustadrak par Al-Hakim, v3, p51 ; Khasa’is Al-Alawiyyah par Al-Nisa’i, p20 ; Fadha’il AlKhamsa, v2, p343 ; Sirah Al-Nabi par Shibli Numani, v2, p239
Elle a également su que le prophète (splf) avait nommé son cousin Ali comme calife sur les
musulmans et avait ordonnancé ses compagnons et ses épouses de Le félicité pour ce poste à Ghadir
Khum. Son père était parmi les premiers à dire : « Félicitations, félicitations à toi, O fils d’Abu
Talib. Aujourd’hui vous êtes devenus le maître de chaque croyants ».
Références sunnites : Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v4, p281 ; Tafsir Al-Kabir par Fakhr Al-Razi,
v12, pp 49-50 ; Mishkat Al-Masabih par Al-Khateeb Al-Tabrizi, p557 ; Habib Al-Siyar par Mir
Khand, v1, partie 3, p144 ; Kitabul Wilayah, par Ibn Jarir Al-Tabari ; Al-Musannaf par Ibn Abi
Shaybah ; Al-Musnad par Abu Ya’ala ; Hadith Al-Wilayah par Ahmad Ibn ‘Uqdah ; Tarikh, par
Khateeb Al-Baghdadi v8, pp 290.596 d’Abu Huraira . . . et beaucoup plus.
Aisha s’est entièrement rendu compte de l’amour du prophète (splf) envers l’Imam Ali (as). Ce
sentiment fût nettement supérieur qu’envers son père. Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad relate :
Abu Bakr est par le passé venu au prophète d’Allah (PBUH&HF) et recherchait la permission
d’entrer. Avant qu’il ait entré, il a entendu la voix d’Aisha qui s’élevait, disant au prophète
(PBUH&HF) : « Par Allah ! Je sais sûrement qu’Ali est plus cher à toi que moi et mon père », elle a
répété cela deux fois ou trois fois ».
Référence Sunnite: Musnad Ahmad Hanbal, v4, p275
Elle a également su que le prophète (splf) donna l’autorité à Usamah Ibn Zaid sur Abu Bakr alors
qu’il était très jeune (sans barbe touffus), Usamah Ibn Zaid était seulement âgée de dix-sept années.
Pourtant le prophète ordonna qu’Abu Bakr soit au service, dans les expéditions militaires d’Usamah
et qui devra prier derrière son commandant. Il ordonna à tous les immigrés et les soutiens excepté Ali
d’aller avec Usamah et de combattre le Romains.
Il n’y a aucun doute qu’Aisha fut influencé par ces événements. Son for intérieur était inquiet pour
l’avenir de son père et l’aspect du Califat. Sa jalousie et sa haine pour Ali se sont intensifiées et
essaya d’intervenir, à tout prix, pour changer la situation à l’avantage de son père en utilisant
diverses méthodes.
Nous savons qu’elle a envoyé son père, censément au nom de son mari, l’ordonnant de diriger les
musulmans dans la prière, après qu’elle ait appris que le prophète d’Allah (splf) avait appelé Ali
pour ce devoir. Lorsque le prophète (splf) a appris ce stratagème, il a été forcé de sortir, d’enlever
Abu Bakr de son poste et de finir la prière en étant assis. Il fut très contrarié et lui a dit : « Vous êtes
comme les femmes de Joseph (Yusuf) » voulant dire que leurs complots sont immenses. (Voir Sahih
Al-Bukhari, version Arabo-française, vol 1, n°712 et 713).
Un chercheur trouvera une contradiction sur cet aspect historique puisque cet évènement est relatée
par Aisha de plusieurs versions différentes et discordantes. Le prophète avait appelé son père pour
joindre l’armée et l’ordonna de s’embarquer sous la conduite d’Usamah Ibn Zaid trois jours avant
cette prétendue prière (effectué par Abu Bakf). On sait logiquement que le chef de l’armée mène
également la prière. Usamah Ibn Zaid était donc l’imam d’Abu Bakr sur cette expédition. Aisha a
senti ce dédain et a compris le motif du prophète car il n’a pas dépêché Ali Ibn Abi Talib dans cette
armée dans laquelle même les émigrants, les aides notables, les chefs et les gens de la stature de
Quraish étaient sensés suivre l’ordonnance du messager.
Al-Bukhari a rapporté d’Aisha que le prophète (splf) a prescrit Abu Bakr pour mener la prière,
mais plus tard le prophète décida d’aller à la mosquée pour la diriger lui-même.
Voici la tradition d’Al-Bukhari réclamée par Aisha, vol 1, traditions 712/713
Aisha relate : Quand le prophète est devenu malade, quelqu’un est venu pour l’informer au sujet de
la prière et le prophète lui a répondu qu’Abu Bakr doit mener les personnes dans la prière. J’ai dit, «
Abu Bakr est un homme doux et s’il se représente dans la prière, il pleurera et ne pourrait pas
exposer le Quran. » Le prophète a dit, « dites à Abu Bakr de mener la prière. » J’ai redit ce que je lui
ai répondu et il m’a répété le même ordre une quatrième fois et il a dit : « vous êtes comme les
femmes de Joseph. Dites à Abu Bakr de mener la prière. » Ainsi Abu Bakr a mené la prière et en
attendant que le prophète se sente mieux. Puis, il est venu dehors accompagner de deux hommes ;
comme si je le vois en ce moment traîner ses pieds sur la terre. Quand Abu Bakr l’a vu, il a essayé de
se retirer mais le prophète l’a montré du doigt pour continuer. Abu Bakr s’est retiré un peu et le
prophète s’est assis à ces côtés (gauche). Abu Bakr répéta le Takbir (Allahu Akbar) de l’apôtre
d’Allah pour que le peuple entende. »
Cependant, le prophète n’a jamais ordonné Abu Bakr de mener la prière. Ceci peut être prouvé par
les raisons suivantes : Basé sur la tradition ci-dessus, si le prophète était celui qui ordonna Abu Bakr
de diriger la prière, pourquoi plus tard est-il allé à la mosquée et le dégagea pour qu’il (splf) fasse
l’Imam à sa place ? (Basé sur d’autres traditions, le prophète a même poussé Abu Bakr de sa main).
Pourquoi une telle humiliation envers Abu Bakr ? Ceci montre une fois de plus, que le prophète
réalisa le stratagème d’Aisha, il est devenu très fâché mais, alors qu’il était soufrant, a décidé d’aller
à la mosquée pour l’en empêcher ! ! !
Rappelez-vous qu’Aisha a rapporté dans la tradition ci-dessus : « Le prophète a sorti (pour mener
la prière) avec l’aide de deux hommes ; comme si je le vois en traînant ses pieds sur la terre. » Ceci
prouve le gravité de sa santé, pourtant le prophète était si fâché contre sa manigance (Aisha) et son
implication (qu’Abu Bakr mène la prière) qu’il a décidé de l’arrêter à n’importe quel coût. Tous les
musulmans conviennent que le prophète avait commandé Abu Bakr et Umar de joindre le camp mené
par Usamah Ibn Zaid, et comme tels ils devaient être à l’extérieur de Médine où le camp fut installé.
Donc, l’existence d’Abu Bakr, d’Umar et des autres compagnons à Médine étaient illégitimes et
allaient contre l’ordre du prophète (splf). Mais comment le prophète ordonna à Abu Bakr de mener la
prière à la mosquée de Médine tandis qu’il était censé être à l’extérieur par l’ordre direct du
messager ? !
Le messager d’Allah avait dit : « Que la malédiction d’Allah soit sur ceux qui se détournent de
l’armée d’Usamah » et il promulgua à l’armée d’être expédiée immédiatement, il (splf) légiféra que
tous les aides et immigrés partent de Médine excepté Ali (as).
Mais quelques compagnons désobéirent et se plaignirent au sujet de la conduite d’Usamah (voir
Sahih Al-Bukhari, version Arabo-française, vol 5, n°4468-4469) et tardèrent leur départ pour
rejoindre le camp puis sont finalement revenus à Médine, afin de se préparer pour discuter du califat
dès que le messager d’Allah (splf) décèdera.
Aisha réclama que le prophète (splf) a expiré son dernier souffle tandis qu’il se reposait sur sa
poitrine. Cette réclamation contredit les récits transmis et enregistrés par d’autres émetteurs. Dans la
tradition rapporté par l’Imam Ali enregistré par Ibn Sa’d qui a nommé des sources consécutives cite
« Dans les derniers moments de sa vie, le messager d’Allah dit : ‘Appelez-moi mon frère. ‘Ainsi je
l’ai approché. Il m’a demandé que je m’approche. Il s’est appuyé sur moi et a continué de se reposer
sur ma poitrine et m’a parlé jusqu’à ce que sa salive glisse sur moi et le messager d’Allah a expiré
son dernier souffle. »
Références sunnites : Al-Tabaqat par Ibn Sa’d, v2, la partie 2, p51, dans le chapitre intitulé « le
prophète mourut dans le recouvrement d’Ali » ; Kanz Al-Ummal par Al-Muttaqi Hindi, v1, p392
Dans le raccordement de cet événement, il a été également relaté de l’Imam Ali : « Le messager
d’Allah à ce moment-là (avant son dernier souffle) m’a enseigné mille chapitres (Bab) de la
connaissance, qui ouvre mille autres chapitres. »
Références sunnites : Kanz Al-Ummal par Al-Muttaqi Hindi, v1, p392 ; Hilyatul Awliyaa par
Al-Hafidh Abu Nu’aym ; Nuskhatah par Abu Ahmad Al-Faradi et beaucoup d’autres. . .
En outre, dans une tradition qui est enregistrée par Muslim et d’autres, Aisha a indiqué : « Le
messager d’Allah laissa ni un seul dinar, ni un dirham, ni un mouton, ni un chameau, ni n’a testé. »
Si elle voulait dire que le prophète (splf) s’est totalement désintéressé de son propre testament ou
sa dernière volonté, cela est certainement incorrect. Le prophète qui a fortement encouragé aux autres
d’écrire leur propre volonté, devrait avoir fait le sien aussi. Naturellement, il n’a pas laissé, comme
d’autres personnes mondaines, des objets matériels parce qu’il était la personne le plus
religieusement consacrée et une personne indifférente au plaisir mondain. Cependant quand il mourut,
il a eu quelques dettes exceptionnelles (voir Kanz Al-Ummal, v4, p60) qui devait s’en dégager,
quelques promesses et engagements devaient être accomplis et certaines marchandises pour lesquels
il gardait devaient être rendu. Il a laissé assez d’argent comptant et des propriétés pour le
remboursement de ses dettes et la réalisation de ses promesses et les engagements pour la
transmission en faveur de sa fille Fatima Al-Zahra. Ce dernier propos est soutenu par la réclamation
de Fatima concernant ces propriétés en tant qu’héritière du prophète.
Références sunnites : Sahih Al-Bukhari, vol 5, chapitre de la bataille de Khaibar, (Arabofrançaise), vol 5, n°4240-4241, vol 4 n°3092-3093 ; Sahih Muslim, chapitre de Jihad, v2, p72
Les épreuves divines sur Aisha
Le prophète (splf) a senti la profondeur et le danger des arrangements qui se tramaient autour de
lui. Il connait spécifiquement l’une de ses épouses, Aisha qui sera l’instigatrice d’un rôle dangereux à
cause de sa haine et sa rancœur envers le successeur du prophète, Ali en particulier et de sa noble
famille en général.
Comment ne connaissait-il (splf) pas ce sentiment, quand il observa son rôle et son hostilité envers
eux ? Elle se mettait parfois en colère, parfois son visage changeait de couleur et il essayait de la
calmer, l’informant que celui qui aime Ali, aime Allah, celui qui a détesté Ali était un hypocrite et
qu’Allah déteste les hypocrites. En conséquence, le prophète d’Allah (splf) était patient quand il s’est
rendu compte qu’elle était éprouvée par Allah lors de son message prophétique, comme Allah avait
mis à l’épreuve les nations précédentes.
(Quran 29:2)
Elle était une tentation pour les musulmans comme cela est rapporté de la tradition précédemment
citée d’Al-Bukhari où Ammar Ibn Yasir déclara au peuple avant la bataille du chameau cela : « Allah
vous a mis à l’épreuve si vous obéissez Allah ou à elle (Aisha). » (Voir Sahih Al-Bukhari, version
Arabo-française, vol 8, n°7100).
Le prophète d’Allah (splf) a averti sa communauté à plusieurs occasions.
En Sahih Al-Bukhari, il y a un chapitre au sujet de ce qui est dit des maisons des épouses du
prophète dans lequel il y a cette tradition :
Sahih Al-Bukhari, vol 4. 3104, p278. Abdullah relate : Le prophète a fourni un sermon, et s’est
dirigé à la maison d’Aisha et a dit : « La Fitna (sédition) se trouve justement ici, » disant trois fois, «
d’où les cornes du Satan surgira. »
Dans la tradition ci-dessus, le prophète a prédit la sédition qu’Aisha apportera aux musulmans et
seront séduits par Satan afin de les inciter à la première guerre civile dans l’histoire de l’Islam.
Al-Muslim a également rapporté dans son Sahih d’Ibn Umar qui a indiqué : « Le prophète d’Allah
(PBUH&HF) a émergé de la maison d’Aisha et a dit. « Le pivot de l’incrédulité est ici, où les cornes
de Satan se lèveront. »
Référence sunnite : Sahih Muslim, version arabe, le chapitre des Séditions, v4, p2229
Un frère sunnite a mentionné que les deux traditions suivantes ont une même référence « les cornes
de Satan » et cela prouve que le prophète (splf) identifiait le Najd où le Wahhabisme plus tard est
apparu. De ce fait, la tradition ci-dessus (au sujet d’Aisha) doit se rapporter à la même chose (Najd).
La maison d’Aisha était située à l’est et le prophète s’est peut-être référé au Najd et non à la maison
d’Aisha.
Voici les deux traditions : Sahih Al-Bukhari, vol 2, n°1037 : Ibn Umar relate : (Le prophète) a dit,
« O Allah ! Bénit notre peuple et le Yémen. » Les gens ont dit « notre Najd aussi bien. » Le prophète
a encore dit : « O Allah ! Bénit notre peuple et le Yémen. » Ils ont dit encore : « et notre Najd aussi
bien. » Sur cela, le prophète a dit, « de là bas, apparaîtra des tremblements de terre et des afflictions,
c’est de là bas que sortira les cornes du Satan. »
Sahih Al-Bukhari, vol 5, n° 4389 : Abu Huraira relate : Le prophète dit : « la croyance est
Yéménite tandis que les afflictions apparaissent par là (l’est) d’où la tête de Satan apparaîtra. »
Cet argument semble incorrect pour les raisons suivantes : Al-Bukhari a mis la tradition liée à
Aisha dans une section appelée : « ce qui est rapporté des maisons des épouses du prophète », à la
page 277 du volume 4. Ceci prouve qu’Al-Bukhari n’a pas compris la tradition comme le propose ce
frère. Si l’auteur pensait que le prophète (splf) a voulu mentionné le Najd dans ces traditions
particulières, il n’aurait pas mis une tradition dans la section de ce qui rapporté des maisons des
épouses du prophète (splf). Il l’aurait mis probablement dans le chapitre d’Al-Fitan ou bien ailleurs.
Vous convenez que Najd est très différent de la maison d’Aisha ! Réclamez-vous que vous savez
mieux que l’auteur de Sahih Al-Bukhari ? Le nom d’Aisha a été explicitement mentionné dans cette
tradition alors que ceux qui mentionnent le Najd n’ont pas la référence d’Aisha. Bien que le prophète
lui-même n’ait pas nommé Aisha, il a pourtant mentionné, dans cette tradition particulière,
l’expression « ici ». Et le fait d’avoir pointé son doigt était si clair que les compagnons avaient très
bien comprit qu’il dirigeait son avertissement à la maison d’Aisha comme cela est mentionné dans le
texte de la tradition. Le Najd ne peut pas être exactement ici à Médine et devant le prophète ! C’est
pourquoi le messager d’Allah a employé « là bas ou par là » dans les traditions liées au Najd. J’ai
accentué l’expression « ici » dans la tradition se référant à Aisha et le mot « là bas » dans les
traditions se référant au Najd pour la comparaison. (Voir ci-dessus).
Le frère a mentionné que les autres traditions ont la même référence « surgira la corne (ou la tête)
de Satan », ainsi cette tradition particulière doit se rapporter à la même chose (Najd).
Vous convenez que la tête de Satan n’a pas de corne. En fait, n’importe quel Fitna est la
manifestation de Satan. Ceci inclut la personne qui activa cette Fitna qui s’est produit dans le passé
(dans l’histoire des débuts de l’Islam et des guerres civiles, aussi bien que l’apparition du
Wahhabisme dans le Najd) et également la grande Fitna par Al-Dajjal et Sufyani comme prévu dans
les traditions. Satan n’appartient pas à la métropole du Najd seulement ! Comme lui, Muhammad Ibn
Abdil Wahhab (l’inventeur du Wahhabisme) et Aisha étaient deux précurseurs d’une Fitna comme
l’histoire la documente. Cependant, ils ont été dans des ères différentes. Quand le messager d’Allah
mentionne l’expression « l’une des corne (ou la tête) de Satan », c’est une manière symbolique de
dire « l’une des grandes Fitna induit par Satan ». Vous êtes d’accord avec moi qu’induire la Fitna par
Satan n’est pas particulier à une seule occasion. En fait, ce sont les ambitions de Satan jusqu'à la
résurrection ! Le problème n’est pas seulement envers Aisha. Dans une tradition semblable dans
Sahih al-Muslim, on enregistre que le prophète dirigeait la maison de Hafsa (fille d’Umar). Dans une
autre tradition du Sahih Al-Muslim (la même page), le prophète emploie l’expression « le chef des
incrédules/Kufr au lieu de Fitna (voir Sahih al-Muslim, la version arabe, le chapitre des Séditions,
v4, p2229). Il y a une grande possibilité que les additions qui existent dans d’autres traditions
parallèles au hadith authentique n’a de stratagème que de minimiser et diluer l’accusation contre
Aisha. La manière d’ajouter des mots aux traditions véritables était un arrangement typique des
Umayyades afin de contrattaquer les traditions répandues du prophète (splf). Néanmoins, les deux
traditions mentionnées sur Aisha dans le Sahih Al-Bukhari et Al-Muslim n’incluent pas de telles
additions.
Exemples des femmes mentionnées dans le Quran
Il y a eu d’autres exemples dans l’histoire des religions que les épouses de quelques prophètes se
sont égarées et ce n’est pas quelque chose qui serait exempt à l’histoire de la religion islamique.
Dans le même chapitre du Quran où Allah, le plus glorieux, avait averti Aisha et Hafsa conjointement
(chapitre 66). Il a également fourni, pour ces deux femmes, une parabole significative afin de leurs
enseigner et aux restes de la communauté que la mère des croyants n’entrera au paradis sans rendre
des comptes ou punition, simplement parce qu’elle est l’épouse d’un prophète. Certainement pas !
Allah a informé ses domestiques, homme et femme, que le seul rapport nuptial n’apporte aucun
préjudice, ni n’est bénéfique pour sa personne même si le mari est un prophète d’Allah. Ce qui
bénéficie ou nuit à une personne, aux yeux d’Allah, sont les actes d’un individu.
Allah a indiqué dans le même chapitre du Quran :
66:10
66:11
66:12
Allah a informé le prophète Noé (as) et le prophète Loth (as) que celles de ses épouses qui ne
suivent pas leurs instructions ne sont pas lié à elles et qu’elles périront avec le reste des incrédules.
Donc, il est clair que le rapport nuptial et la compagnie, quoique toutes deux aient beaucoup de
mérites pour être leurs épouses, n’empêcheront pas la punition d’Allah à moins qu’ils soient
accompagnés d’actions justes. S’ils ne font pas, la punition est en fait doublée. La justice d’Allah
dicte qu’il ne punit pas l’éloigné qui n’entend pas la révélation autant qu’il punit celles qui furent en
contact et dans lequel le Quran fut descendu dans leurs propres foyers. Un homme qui sait la vérité
mais s’y oppose et à une autre qui ne la sait pas ne sont pas semblable. Ceci est également confirmé
dans le verset suivant du Quran :
(Quran 33:30)
Conclusion
Ce qui précède était juste le peu de pages du dossier épais d’Aisha dans l’histoire de l’Islam, Ces
actes démontrent qu’elle n’avait une quelconque compatibilité avec les vertus mentionnées dans le
verset de la purification du Quran (Ayah Al-Tat’hir). Pour cette fin, il est inconcevable de considérer
qu'une telle personnalité soit l’une des Ahlul-Bayt qui sont sans péché, purs et qui doivent être obéi et
suivit au même titre que le Quran. L’éloignement des souillures et la purification sont aussi éloignés
d’Aisha que le ciel est de la terre, et ceux qui croient autrement, sont les victimes de la contrefaçon
Umayyade.
Il y a beaucoup de traditions authentiques citées précédemment, dans lesquelles le messager
d’Allah lui-même a exclu même ses épouses pieuses des Ahlul-Bayt. Quant à la question de savoir si
Aisha était une croyante, je dirais qu’Allah sait mieux que nous et nous ne sommes pas en mesure de
juger sur cela. Basé sur les traditions du prophète (splf) qui sont même enregistrées dans les
collections sunnites authentiques, quiconque combat les Ahlul-Bayt a déclaré la guerre au prophète et
est un infidèle à moins qu’il/elle se repent vraiment et Allah accepte son repentir.
Il y a quelques réclamations qu’Aisha s’est repentie quand elle a été défaite dans la bataille du
chameau. D’autres rapports sunnites (certains dont nous avons cité ci-dessus) prouvent qu’elle a
continué sa conduite odieuse même après la bataille du chameau. Mais ce qui est clair, cependant, est
que de tels individus incertains ne sont pas dignes de confiance pour transmettent la sunnah du
prophète (splf).
Nous devons soustraire la haine dans nos cœurs envers Aisha.
Nous croyons que ces individus étaient faillibles et ont commis des petits et très grands péchés.
Nous ne sommes pas ici pour les condamner à l’enfer ou qu'ils entrent au paradis, ceci est les affaires
d’Allah.
Néanmoins, que nous soyons insatisfaits d’Aisha ou que nous la maudissons, nous ne pouvons pas
la suivre. Nous ne pouvons la pardonner de ces actions. Nous élaborons ceci afin d’éclairer les
personnes sur la vérité et suivre des individus en tant que gardien de la sunnah du prophète (splf)
après lui.
Nous devons étudier l’histoire de l’Islam pour prendre des leçons des événements et pour analyser
l’action des individus influents afin d’apprendre lesquelles d’entre eux étaient dignes de confiance
pour transmettre les hadiths du prophète (splf). Nous ne devons pas accepter (à l’aveuglette) des
hadiths seulement parce qu’il ont vu le prophète (splf) puisque certains d’entre eux ont commit des
injustices très importante dans l’histoire par l’assassinat de milliers de musulmans et l’usurpation des
droits de ceux que le messager d’Allah avait nommé et investi au même titre que le Quran.
La logique exige de ne pas suivre aveuglément les propos des individus injustes qu’ils ont
attribués au prophète (splf).
Je fais encore des excuses aux frères et sœurs sunnites s’ils se sentent offensés par la teneur des
parties finales de cet article. Cependant l’information ci-dessus ont été mises en référence par les
collections de hadith sunnites les plus importantes et de l’histoire qui fournit les preuves indéniables
et concluantes pour nos frères et sœurs sunnites en ce qui concerne la question de l’identité des
Ahlul-Bayt.
Les termes « Ahlul-Bayt » dans le Quran
La famille d’Abraham (as)
Le Quran témoigne que Sarah, l’épouse du prophète Abraham (as) fut béni par des anges et a reçu
l’heureuse nouvelle de mettre au monde deux prophètes de Dieu :
11:71
11:72
11:73
Depuis que la pitié et la générosité de Dieu furent offertes dans le verset ci-dessus aux membres de
la famille d’Abraham (as), il y a une tendance par quelques commentateurs sunnites et de leurs
inquiétudes de trouver un certain argument pour le compte des épouses du saint prophète (splf) afin
de les inclure parmi les Ahlul-Bayt. Ils arguent le fait que puisque Sarah l’épouse d’Abraham est
incluse dans les Ahlul-Bayt, mentionné dans le verset ci-dessus, alors toutes les épouses du prophète
(splf) sont aussi incluses dans le verset 33:33 concernant la pureté et l’excellence des Ahlul-Bayt du
prophète Mohammed.
Cependant, ces commentateurs ignorent intentionnellement la signification de l’adresse angélique.
Si Sarah, l’épouse d’Abraham est incluse dans la limite des Ahlul-Bayt utilisé dans le verset cidessus, cela n’est pas parce qu’elle était l’épouse d’Abraham mais parce qu’elle allait être la mère
de deux prophètes (Isaac et Jacob). Elle a été honorée par les anges dans le verset ci-dessus en tant
que membre des Ahlul-Bayt après qu’elle a reçu l’heureuse nouvelle d’être enceinte du prophète
Isaac (as).
La relation matrimoniale entre un homme et une femme est seulement circonstanciel et peut être
abandonnée à tout moment. Elle ne peut être une associée permanente à un mari (prophète, messager
et Imam) qui est doté de l’excellence unique et merveilleuse à moins qu’elle mette au monde un fils
qui deviendra un prophète ou un Imam. Ainsi Sarah est considéré en tant que membre des Ahl-bayt
parce qu’elle était la mère d’Isaac et non en tant qu'épouse d’Abraham.
Les versets 11:71 - 73 cités sur Sarah et son attache aux Ahlul-Bayt le fut après qu’elle ait prit
connaissance de la grossesse du prophète Isaac (as).
La famille d’Imran (as)
De même, le Quran mentionne la mère de Moïse en tant qu'Ahlul-Bayt d’Imran. De même comme
nous pouvons le constater dans les versets suivants, l’emphase s'oriente sur la mère de Moïse et non
l’épouse d’Imran :
28:12
28:13
La mère de Moïse se nomme Ahlul-Bayt, non pas en tant qu'épouse d’Imran mais pour être la mère
de Moïse. Autrement, des épouses qui sont sujets au divorce peuvent être substituée par des femmes
meilleurs qu’elles (Quran 66:5) et ne peuvent pas être considérées comme les Ahlul-Bayt comme
précisé aussi bien par Zaid Ibn Arqam. Ceci est aussi illustré avec l’épouse de Noé (as) et Loth (as),
bien qu’elles aient été les épouses de grands serviteurs de Dieu, elles n’ont pas été reconnues comme
les Ahlul- Bayt. Elles ont péri avec le reste de la communauté.
Rappelons-nous ce que Zaid Ibn Arqam a dit : « Ahlul-Bayt (ménage) du prophète sont sa lignée et
ses descendants (ceux qui viennent de son sang) pour qui l’acceptation de la charité (Zakat) est
interdite. »
L’épouse d’Imran descendait de la lignée de Moïse, comme l’était l’épouse d’Abraham qui
provenait de la lignée d’Isaac et de Jacob. De même, si Fatima (as) fait partit des Ahl-Bayt du
prophète de l’Islam, ce n’est pas parce qu’elle était seulement la fille du prophète (splf) mais
également parce qu'elle était la mère de deux Imams.
La famille de Noé (as)
(Quran 11:45 - 46)
Abu Ala Maududi a écrit dans son commentaire du verset ci-dessus : « Si une partie du corps
d’une personne devient putréfiée, le chirurgien décide de le couper et ne se conformera pas à la
demande du patient qui s’exclamera « ne coupez pas parce que c’est une partie de mon corps ». Le
chirurgien répondra : « ce n’est plus une partie de votre corps parce qu’il est putréfié. » De même
quand un père juste entend que son fils fait des actes sans valeur, il incitera pour que des efforts soit
fait pour l’élever car un bon fils n’ira point à sa perte. Alors que si son travail est corrompu, il se
finira par un échec total. »
Référence sunnite : Commentaire du Quran par Abul Ala Maududi (édité par les publications
islamiques), p367, sous le verset 11:45 - 46
Le prophète Noé (as) invoqua en faveur de son propre fils et sa réponse fut que ce descendant
n’était pas digne d’être son fils. Il est très intéressant de ce verset, qui bien qu’on pourrait être du
même sang et chair et soutenu par les mêmes parents, que si la personne ne possède pas les bonnes
qualités des parents, cette personne n’est pas digne d’être le fils de parents justes (comme dit dans le
deuxième verset).
Noé eu trois autres fils, Aam, Sam et Yafas qui étaient des croyants et qui avec leurs mères ont
embarqué dans l’arche et furent sauvés alors que Kanan était le fils de Noé par une autre épouse
infidèle (mécréante) et péri avec son fils. L’on peut conclure que si aucun ne tient la qualité d'une foi
sincère en Allah, qu’il soit le fils d’un apôtre, il n’a aucun lien de parenté même si sa naissance
provient de ses propres parents.
Même, le droit d’être sur la création de Dieu (la terre) lui est retiré. Ainsi, même si l’on est le fils
d’un prophète d’Allah, le manque de droiture aboutit à qu‘il soit désavoué de la progéniture (Itrat) de
la famille apostolique. C’est pour cette raison que la limite des Ahlul-Bayt est réduite aux membres
méritants de la famille du prophète et ne couvre pas tous ceux qui sont soutenus de son sang.
Les Ahlul-Bayt sont seulement les individus parmi les descendants du prophète possédant une
affinité étroite dans le caractère et le plus grand accomplissement spirituel du prophète (splf).
Rétroaction sunnite sur les questions de
l’infaillibilité et des Ahlul-Bayt
Concernant cet article, nous répondons sur les commentaires des frères sunnites qui ont étudié les
articles précédents (l’identité des Ahlul-Bayt et leurs infaillibilités.
De nombreuses controverses sur l’infaillibilité auront lieu dans le prochain chapitre.
***
Un frère sunnite a mentionné que le verset 33:33 exprime une décision divine pour purifier les
Ahlul-Bayt et les rendre immaculées.
Comment est-ce que ceci pourrait impliquer qu’ils sont exempts de péché/immaculé ?
Ceci incorpore une implication incorrecte à la langue arabe !
Pour répondre à cette question, nous voudrions réfléchir sur ces interrogations :
Le péché n’est-il pas une impureté ? Un individu vivant dans le péché (fut-il infime) ne peut pas
être une personne pure. Si vous pensez que ceci ajoute une signification incorrecte à la langue arabe,
alors je te demanderais de citer un exemple où un savant du Quran, de la grammaire arabe ou
provenant d'une quelconque littérature qui édicte que le péché commit est un signe de pureté ! En
outre, basé sur votre traduction, vous avez employé le mot « immaculé ». Alors quelle sera la
différence entre « immaculé » et « impeccable » ? N’importe quelle tache d’impureté (fusse-t-il un
atome) chez une personne commettrait inévitablement le péché (fusse-t-il minime) et vice-versa.
D’ailleurs, le savant de la langue arabe peut-il trouver un meilleur exemple que le messager d’Allah
?
Nous avons cité des collections sunnites authentiques que Le messager déclara « Certes Allah a
l’intention de retenir de vous la souillure O gens de la maison (Ahlul- Bayt) et vous purifiez d’une
purification parfaite ». (Quran, la dernière phrase du verset 33:33) puis le messager d’Allah a dit : «
Ainsi moi et mes Ahlul-Bayt sont purifiés des péchés ». Le mot dans la partie accentuée qui signifie «
ainsi » est attribué au prophète lui-même en concluant que les Ahlul-Bayt sont aussi purifiés des
péchés (infaillibles). Le prophète viole-t-il la langue arabe ?
***
Un autre frère sunnite a commenté que le verset 33:33 ne rend pas les Ahlul-Bayt infaillibles pas
plus que celui qui effectue l’ablution est infaillible (5 :6) ! Allah déclare :
(Quran 5:6)
Pour répondre à ce frère, nous devons préciser que la purification liée à l’ablution à des degrés et
est de différents types. Si on fait l’ablution et que l’on redevient sale puis qu’on se lave avec de l’eau
chaude savonné, l’impureté deviendra par cohérence nettoyé ! Le verset ci-dessus (5 : 6) nous
indique également que par l’ablution, la personne ne peut pas devenir infaillible mais pur pour
l’accomplissement des actes d’adoration. Maintenant, si quelqu’un argue le fait que le degré de
nettoyage par l’ablution n’est pas plus que le lavage des mains et du visage avec du savon, quel sera
votre réponse ? Vous lui direz que l’ablution est un très différent de la toilette (se laver au savon) du
corps par des produits extraits de fleurs (comme le shampoing, le gel douche à la lavande ou le savon
de Marseille). Il en va de même pour la différence entre « éloignez de vous la souillure et vous
purifier totalement » et la purification par l’ablution.
Logiquement, si un meurtrier fait l’ablution, est-il purifié de son crime ? L’impureté provoquée par
le meurtre peut-il être dissous par l’ablution quoiqu’Allah ait révélé le verset 5:6 que vous avez cité
? Le Quran n’a jamais révélé que par l’ablution vous obtiendrez une purification parfaite. Il y a
différents degrés de purification. Le seul endroit dans le saint livre où Allah a déclaré
intentionnellement son dessein d'épurer totalement d’une purification parfaite est situé dans le verset
33:33 où Il s’adresse aux Ahlul-Bayt.
Le mot « purification parfaite » vient de l’emphase « Tat’hiran » qui a été employé seulement dans
le verset 33:33. Ce mot emphatique ne se produit dans aucun autre verset du saint Quran.
Voyez-vous mon frère la différence ? Convenez-vous qu’un petit péché est une forme d’impureté ?
Si oui, alors une purification totale ou parfaite ne laissera jamais la place à aucun petit péché pour
les Ahlul-Bayt. Si Allah prévoit d’éloigner la souillure des Ahlul-Bayt, aucune impureté fusse-t-il
petite ne les atteindra, parce qu’Allah est omnipotent. (L’expression « la souillure » est due à l’article
de « Al » au début du mot « Al-Rijs »).
***
Un Sunnite a mentionné « nous éprouvons du respect pour les épouses pieuses parmi les épouses
du prophète » alors que vous considérez certaines d’entre elles autrement !
Ce n’est pas quelque chose d’étrange! Après tout, ils étaient des humains faillibles qui ont pu faire
des erreurs. C’est exactement pour cela qu’elles ne font pas parties des Ahlul-Bayt. Le Quran même
confirme que certaines des épouses du prophète pourraient être des pécheresses :
33:29
Allah déclare qu’il gratifiera seulement la bonne récompense à celles qui font le bien parmi les
épouses du prophète. Si toutes les épouses du prophète étaient des personnes qui faisaient le bien,
alors pourquoi Allah a-t-il descendu ce verset ? Allah aurait dit, « Vous recevrez toutes une grande
récompense ». Regarder maintenant les deux prochains versets ci dessous :
33:30
33:31
Vous remarquez qu'Allah menace les épouses du prophète d'une double punition si elles ont une
mauvaise conduite, tout en garantissant d’heureuse nouvelles aux bonnes épouses du prophète qui
recevront une double récompense. Vous voyez, Dieu est sélectif envers les épouses du prophète
(splf), mais vous ne l’êtes pas !
Veuillez vérifier les traditions relatées en Sahih Al-Bukhari sur la conduite Aisha et Hafsa,
certains dont j’ai fourni dans les pièces IV et VIII de l’article « qui sont les Ahlul-Bayt ? » et dites
moi alors ce qui vous pensez d’elles ? A travers ces divers récits, elles n'étaient pas pieuses !
Si Aisha et Hafsa furent menacées par Allah d’un divorce parce qu’elles se sont soutenus contre le
prophète (splf), alors comment pouvons-nous les rendre purs ? Le verset du Quran nous indique que
les Ahlul-Bayt sont parfaitement purs et selon les traditions en Sahih Al-Bukhari, Hafsa jure par
Allah qu’elle « discutait » avec le prophète (splf) jusqu’à ce que le prophète se fâche pour une
journée entière. Umar la conseille de ne pas imiter Aisha qui est fier de sa beauté ! Ces signes
d’attitudes sont-ils mentionnés pour les Ahlul-Bayt ? Peut-être que vous pourriez regarder également
l’histoire et voyez qui est monté sur un chameau et fut la cause de milliers de morts parmi les
musulmans. Je voudrais également vous rappeler que quelques prophètes dans le passé eurent
certaines épouses qui ne furent pas pieuses. Parmi elles sont l’épouse du prophète Noé, l’épouse du
prophète Loth et ainsi de suite. Allah a informé ces prophètes que ces épouses qui ne suivent pas
leurs instructions ne sont pas liées à elles et périront avec le reste de personnes.
Je voudrais également dire qu’il m’est arrivée d’entendre des musulmans sunnites dirent que les
chiites croient qu’Aisha a commis l’adultère ! (Qu’Allah nous en protègent). C’est une accusation
fausse. Les chiites n’attribuent pas une telle chose aux épouses du prophète (splf). Le problème du
chiisme avec Aisha est principalement autour de sa ligne politique et son hostilité envers les AhlulBayt.
***
Un contribuant naïf a mentionné : On enregistre sous l’autorité d’Akrama un rapport d’bn Abbas
disant du verset (33 : 33) qu’il est adressé aux épouses du prophète. Il n’y a aucun démenti sur
l'existence de ce récit dans nos livres sunnites.
De tels rapports indiquent également qu’Akrama a même eu la témérité de hurler dans les lieux
publics que ce verset a été révélé seulement pour les épouses du prophète (splf). Mais la question ne
s’arrête pas ici car il est important de regarder les personnalités mêmes de ces individus impliqués.
Étonnamment, Al-Dhahabi a écrit dans son travail : La toute première raison de rejeter les
traditions d’Akrama est basée sur le fait qu’il était Kharijite. Deuxièmement, il a même justifié les
massacres des musulmans.
Référence sunnite : Al-Kashaf, par Al-Dhahabi, v2, p272
Ibn Hajar Al-Asqalani citant Ahmad Ibn Hanbal et d’autres, a écrit : Dans la saison du Hajj,
Akrama est venu en Afrique et a indiqué : Il me serait très cher si j’étais au Hajj à ce moment,
j’aurais eu des épées sur mes deux mains pour massacrer les musulmans. Après les rapports
d’Akrama, le peuple de l’Afrique l’a évité. Ahmad Ibn Hanbal indique : Akrama relate des hadiths
contradictoires. Yahya Ibn Sa’id Ansari indique : Akrama est un menteur compulsif.
Référence sunnite : Tahdhib Al-Tahdhib par Ibn Hajar Al-Asqalani, v8, p268
En fait, Akrama était l'esclave du fils d’Ibn Abbas. Abdullah Ibn Harith a rapporté : Je suis allé
par le passé chez Ali Ibn Abdullah Ibn Abbas et j’étais étonné de voir Akrama attaché à la salle de
repos. J’ai dit à Ali : pourquoi vous traitez vos esclaves de cette façon ? Il a répondu : Akrama
associe beaucoup de mensonges à mon père (Ibn Abbas).
Référence sunnite : Tadhib Al-Tahdhib par Ibn Hajar Al-Asqalani, v8, p268
En ce moment, il serait bien de citer un autre rapport qui est également faussement attribué à Ibn
Abbas : Abul Qasim Abdurrahman Ibn Muhammad Siraj indique : il est connexe par Muhammad Ibn
Yaqub, par Hasan Ibn Ali Ibn Affan par Al-Hamani d’Abu Yahya par Al-Qurshi de Saleh Ibn Musa
par Khaseef par Sa’id Ibn Jubair par Ibn Abbas que le vers 33:33 a été indiqué pour les épouses du
prophète.
Référence sunnite : Asbab Al-Nuzool par Al-Wahidi, p365, version française, traduit par Ahmed
Harakar, dar Al-Kikr
L’examen minutieux de la tradition ci-dessus par les disciples sunnites rapporte les faits suivants
sur trois individus dans la chaîne des autorités du rapport ci-dessus : l’Imam Al-Nisa’i indique : Abu
Yahya Al-Hamani (un des narrateurs dans la chaîne) n’est pas un journaliste digne de confiance.
Références sunnites : Al-Kashaf, par Al-Dhahabi, v2, p152 ; Tahdhib Al-Tahdhib par Ibn Hajar
Al-Asqalani, v1, p469
Ahmad Ibn Hanbal indique : Sa’id Ibn Jubair (un des narrateurs dans la chaîne) n’est pas une
autorité et ce hadith n’est pas fiable.
Abu Hatem Salah indique : Il a une mémoire faible et tend à se mélanger dans les hadiths.
Al-Dhahabi écrit : Khaseef Ibn Abdurrahman (un des narrateurs dans la chaîne) est un esclave des
Umayades et a une mémoire faible et Ahmad l’a déclaré comme faible.
Références sunnites : Tahdhib Al-Tahdhib par Ibn Hajar Al-Asqalani, v3, pp 143-44 ; AlKashaf, par Al-Dhahabi, v1, p280
***
Un contribuant mentionna qu’il existe une tradition relatée par les chiites et les Sunnites: « AlSalmanu minna Ahlal-Bayt » traduit par : « Salman (Al-Farsi) est l’un de nous, les Ahlul-Bayt ».
Ceci contredit la doctrine chiite que les Ahlul-Bayt sont des individus choisis de la progéniture du
prophète (splf).
Mon commentaire est : Oui, il y a une tradition avec les termes arabes mentionnés ci-dessus.
Cependant la traduction correcte est la suivante :
Le messager (splf) d’Allah a dit : « Salman est de nous les Ahlul-Bayt. »
Salman était un de leur agent et est attaché aux Ahlul-Bayt. En fait, Salman était un agent et un
administrateur pour les Ahlul-Bayt jusqu’à la fin de sa vie. Son affinité aux Ahlul-Bayt était dans la
mesure où il était attaché à eux. Une analogie serait qu’un ami qui rendrait visite à une famille tous
les jours, à tel point qu’on le considérerait comme attaché à celle-ci, bien que la relation génétique
n’aille aucun rapport.
Salman (ra) était l’un des meilleurs compagnons du messager d’Allah. Il est relaté : Le messager
de Dieu dit : « Certainement Allah m’a ordonné d’aimer quatre personnes et m’a informé qu’il les
aime. « Les compagnons ont demandé au prophète : « O Messager de Dieu, qui sont ces quatre
personnes ? » Le prophète (PBUH&HF) a répondu : « Ali est d’eux (répétant trois fois), Abu Dhar,
Salman Al-Farsi et Miqdad. »
Références sunnites : Sunan Ibn Majah, v1, p52, tradition #149 ; Al-Mustadrak, par Al-Hakim,
v3, p130 ; Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v5, p356 ; Fadha’il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2,
p648, tradition #1103 ; Hilyatul Awliyaa, par Abu Nu’aym, v1, p172
Noter aussi que le prophète (splf) a dit, « Salman est de nous les Ahlul-Bayt ». Ceci ne signifie pas
nécessairement que « Salman est l’un de nous les Ahlul-Bayt ». Le mot arabe « minna » a différentes
significations. Dans la tradition ci-dessus comme dans beaucoup d’autres traditions « minna » ne
signifie pas « l’un de ».
Par exemple, Al-Bukhari a enregistré : Le prophète (PBUH&HF) dit à Ali : « Vous êtes de moi, et
je suis de toi »
Référence sunnite : Sahih Al-Bukhari, version Arabe-français, v5, chap : la noble nature d’Ali
ibn Abu Talib.
Il n’y a aucune mention d’Ahlul-Bayt ici. Ainsi si nous supposons que la seule signification de «
minna » est « l’un de » alors l’énonciation du prophète deviendra :
« Ali est l’un de moi et je suis l’un d’Ali » Quelle belle traduction ! Combien de personnes sont le
prophète, de sorte que l’un du prophète est Ali ?
Une expression plus drôle dans cette traduction est la suivante, c’est-à-dire, le prophète est l’un
d’Ali ! Maintenant, pareillement il est relaté cela :
Le messager d’Allah dit : « Husain est de moi et je suis d’Al-Husain. »
Références sunnites : (1) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v4, p172 (2) Fadha’i Al-Sahaba par
Ahmad Hanbal, v2, p772, tradition #1361 (3) Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p177 (4) Amali, par
Abu Nu’aym Al-Isbahani, p64 (5) Asmaa wal Al-Kuna par Al-Dulabi, v1, p88 (6) Al-Tabarani, v3,
p21 (7) Adab par Al-Bukhari, aussi Al-Tirmidhi et Ibn Majah, comme cité dans : (8) Sawa’iq AlMuhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 11, section 3, p291 (9) Mishkat Al-Masabih par Khatb AlTabrizi
Encore, si nous supposons que la seule signification de « mina » est « l’un de », l’énonciation du
prophète deviendra : « Husain est l’un de moi et je suis l’un d’Al-Husain. » Ainsi ceci ne se
comprend pas non plus (particulièrement la deuxième expression qui est « le prophète est l’un d’AlHusain »). Une signification pour ce hadith du prophète (splf) relatant : « Husain est de moi et je suis
d’Al-Husain » est qu’Al-Husain est attaché à lui tout comme le messager est attaché à Al-Husain. En
d’autres termes, le chemin du prophète Mohammed (as) et le chemin d’Al-Husain (as) sont
inséparables. Et leurs instructions sont identiques et ne se contrediront jamais.
***
Un autre contribuant qui se basa sur des références sunnites que nous avons citées, demande : si les
Ahlul-Bayt sont le prophète, Fatima, Ali, Al-Hasan et Al-Husain. Comment pouvez-vous inclure neuf
descendants d’Al-Husain ?
Comme nous avons déjà précisé, seulement cinq membres des Ahlul-Bayt étaient vivants à
l’époque de la prophétie. Ils étaient le prophète Muhammad, Fatima, l’Imam Ali, l’Imam Al-Hasan et
l’Imam Al-Husain. Ils ont été mentionnés par le prophète (splf) comme les Ahlul-Bayt dont les
collections sunnites les plus importantes témoignent de ce fait. Cependant les neuf descendants de
l’Imam Al-Husain n’étaient pas vivants à ce moment-là, de sorte que le prophète n’ait pas pu les
couvrir de son manteau ! Mais le prophète, en fait, a mentionné leurs noms et leurs nombres. Passons
en revue quelques traditions des Sittah Sihah :
Le prophète (splf) a dit : « Al-Mahdi est l’un de nous, les Ahlul-Bayt. »
Référence sunnite : Sunan Ibn Majah, v2, tradition #4085
Aussi : Le prophète (splf) a dit : « Mahdi sera de ma famille, des descendants de Fatimah (la fille
du prophète). »
Références sunnites : Sunan Abi Dawud (relatée par Umm Salama, l’épouse du prophète) ;
Sunan Ibn Majah, v2, tradition #4086 ; Al-Nisa’i et Al-Bayhaqi, et d’autres comme cités dans Al-
Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p249
Par les traditions ci-dessus, le prophète prolongea les Ahlul-Bayt jusqu’à l’Imam Al-Mahdi (as).
Ainsi, les Ahlul-Bayt ne sont pas simplement cinq car l’Imam Al-Mahdi est le dernier membre des
Ahlul-Bayt et ne vivait pas à l’époque de la prophétie. Donc, comment le prophète pouvait
l’introduire dans son manteau lors de sa mission ?
En outre le messager d’Allah dit : « Il y aura douze imams/califes/Amirs pour ma nation »
Références sunnites : Sahih Al-Bukhari, Arabe-Français, vol 8, tradition # 7222/7223 ; Sahih
Muslim, version Française, (le sommaire), vol 2, chapitre 33, pp 342, traditions #942 ; Sahih Al
Musilm, version arabo-française, Dar Al Kotob Al Ilmiyah, vol 2, livre Imarat, p882-884, n°20932094 ; Sunan Abi Dawud, v2, p421 (trois traditions) ; Al-Tirmidhi de Sahih, v4, p501 ; Musnad
Ahmad Ibn Hanbal, v5, p106 ; D’autres tel qu’Al-Tiyalasi, d’Ibn Al-Athir, etc.
Ces 12 imams se succéderont jusqu’à ce qu’au jour de la résurrection comme en témoigne le Sahih
Muslim. Le dernier d’entre eux est sûrement l’Imam Al-Mahdi (as) qui apparaîtra avant la fin des
temps et qui provient également des Ahlul-Bayt comme la tradition ci-dessus a indiqué. Il y a d’autres
traditions dans les collections sunnites dans lesquelles le prophète (splf) a même mentionné le nom
de ces douze individus. (Voir Yanabi Al-Mawaddah par Al-Qundoozi Al-Hanafi).
***
En référence à la tradition relaté par Aisha où le messager d’Allah a appelé les membres de sa
maison, un frère sunnite a commenté qu’Aisha est nullement une source de confiance du hadith pour
les chiites. Alors pourquoi les chiites prennent-ils son récit dans ce cas ?
La première partie est vraie. Les chiites croient que tous narrateurs dans la chaîne d’un document
devraient être justes. Si Aisha se disputait avec le prophète (splf) et le fâchait pour la journée entière,
ou mena la bataille du chameau (la première guerre civile), nous considérons ces derniers (les
agresseurs) comme une grande injustice. Si tout narrateur a fait n’importe quelle injustice dans
l’histoire, leurs récits sont ignorés, à moins que la même tradition ait été relatée par l’intermédiaire
d’une autre chaîne d’autorités qui sont tous dignes de confiance. Ainsi certaines traditions des six
collections sunnites tombent dans cette catégorie (admis pour nous). Bien qu’Aisha ne soit pas une
narratrice digne de confiance selon l’opinion du chiisme, toute partie de ses récits qui a été également
transmise par les narrateurs dignes de confiance tels qu’Umm Salama (qui également, d’ailleurs, a
rapporté la tradition du manteau) seront acceptées. Toutes ces traditions que nous avons citées des
sources sunnites à l’appui des vues chiites chutent dans cette catégorie et nous croyons à elles.
D’ailleurs, la raison pour laquelle nous avons apporté la tradition d’Aisha est que celle-ci est
rapportée dans Sahih Al-Muslim dont les Sunnites ne peuvent contester son authenticité.
***
Après lecture de mon article sur la nécessité des Ahlul-Bayt, un frère sunnite m’a demandé ce que
signifient exactement les Ahlul-Bayt et pourquoi certains enseignements furent enseignés par les
imams et non pas expliqué par le prophète lui-même ?
Comme nous avons précisé, les Ahlul-Bayt sont les moyens d’identifier les innovations dans la
vrai Sunnah du prophète (splf). Il n'y a aucun doute que le prophète (splf) expliqua tous les principes
fondamentaux de la religion. Cependant, les gens autour de sa personnalité n’ont pas tiré bénéfice de
sa connaissance. Nous n’avons seulement qu’un seul compagnon nommé « la porte de la ville de la
connaissance ». D’autres ont obtenu certaine base sur la connaissance mais en fonction de leur
capacité. Le devoir principal des imams des Ahlul-Bayt était de préserver l’enseignement islamique
dans son esprit authentique et de rejeter les innovations et la mutilation de la religion. Les
députés/successeurs du prophète n’apportent aucun nouveau message, ils servent juste de chefs
(imams), de gardiens pour leurs vrais disciples. Ils expliquent la shari’ah raffiné (loi divine) aux
personnes dévoués. Ils éclaircissent les choses et les événements embrouillant qui peuvent se
produire à chaque ère. En outre, ils sont les seuls individus qui peuvent être digne de confiance pour
l’interprétation correcte des versets du Quran et des traditions du prophète (splf). Adhérer au Quran
n’est pas assez pour garantir notre survie, parce que le Quran indique seulement des règles très
générales et un bon nombre de versets ambigus (de Mutashabihat) sont seulement comprit par les
Ahlul-Bayt :
(Quran 3:7)
Le terme « ceux qui sont fermement enracinés dans la connaissance » se rapporte aux Ahlul-Bayt.
D'ailleurs, les Ahlul-Bayt sont « le Quran qui parlent ».
Dans un autre verset, Allah :
(Quran 21:7)
Ce verset aussi se rapporte aux Ahlul-Bayt. Ils savent la signification/commentaire interne du
Quran qui a été révélé au prophète mais la compréhension de ces informations sont cachées à part
pour les purifiés :
(56 : 79)
Veuillez se référer à l’article intitulé : « Le Quran et les Ahlul-Bayt » sur les traditions
authentiques des sources sunnites où le messager d’Allah (splf) a déclaré que le Quran et les AhlulBayt sont inséparables.
***
Concernant la nécessité des Ahlul-Bayt, un Wahhabite a mentionné : « Nul merci ! Je ne suis pas un
chrétien, j’obéis seulement Dieu et il est mon sauveur. Pour moi, il n’y a ni le Christ, ni les AhlulBayt. »
Ceci me rappelle ce que l’Imam Ali (as) avait répondu aux Khawarij, l’Imam Ali (as) déclara : «
kalimatu haqqin yuridu biha Al-batil » (Par la vérité, vous y introduisez le mensonge). Je devrais
même dire qu’il n’y a aucune vérité dans ce que vous avez dit. Vous croyez au Quran ou vous suivez
seulement Dieu et non le Quran ? Si vous êtes un vrai croyant concernant le Quran, alors lisez le
verset suivant : « O vous qui croient ! Obéissez à Allah, et obéissez à l’apôtre et à ceux parmi vous
qui détiennent l’autorité. » (Quran 4:59) Allah vous indique d’obéir à son messager et ses Ulul-Amr
(Imam), mais vous prétendez n'obéir qu'à Allah seulement !
Les Khawarij ont indiqué exactement la même chose !
Ne vous reflétez-vous pas en eux ? Vous exigez l’obéissance seulement à Allah tandis qu’Allah
vous ordonne d’obéir à d’autres également. Si vous redescendez sur terre et dites que vous obéissez
également au prophète, alors selon les traditions les plus authentiques et par l’ordre du prophète
(splf), vous devez obéir aux Ahlul-Bayt. Mais vous avez mentionné votre désobéissance les
concernant. Quel genre de rhétorique est ceci ?
Vous avez dit que vous n’êtes pas chrétien. Pensez-vous que si vous obéissez au prophète et ses
Ahlul-Bayt, vous deviendrez chrétien ? Qu’Allah soit Exalté de telles allégations ignorantes et
stupides contre ses commandements par des personnes qui manquent cruellement de connaissances !
Vous mélangez des pommes et des oranges, mon ami.
Les chrétiens croient que Jésus est allé se sacrifier sur la croix pour les sauver. Ainsi s’ils
commettent n’importe quels péchés, ils sont déjà pardonnés par le Christ. Et de cette façon, ils font ce
qu’ils souhaitent. Cependant, à votre surprise, les chiites pensent exactement la même chose ! Ils
réclament (d’après vous) : « Le prophète vous a ordonné de lui obéir ainsi qu’à ses Ahlul-Bayt. Les
livres les plus importants des écoles islamiques témoignent de ce fait. Donc, si vous les désobéissez,
vous serez condamnés à l’enfer. » Voyez-vous une différence ? Les chrétiens remarquent qu’il n’est
pas nécessaire d'accomplir des actes pour être sauvés. Le fait de croire en Jésus est suffisant.
Cependant (toujours d’après vous), le prophète Mohammed (splf) proclama que vous devriez obéir
aux Ahlul-Bayt pour être sauvé de l’enfer. Cependant, pour nous, une personne se nommant chiite
parce qu’il croit à l’Imamat, mais n’obéit pas vraiment aux instructions des Ahlul-Bayt n’est pas
meilleure qu’un chrétien! Comme j’ai mentionné, l’amour sincère exige de la personne une
obéissance envers l’aimé. Si on réclame l’amour des Ahlul-Bayt, mais n’obéit pas à leurs
instructions, alors il dupe seulement son propre âme.
Ibn Abbas (ra) a relaté que le messager d’Allah a dit : « Celui qui souhaite vivre et mourir comme
moi et demeurer dans le jardin d’Éden après la mort, devra reconnaître Ali comme wali (autorité)
après moi et après lui son wali (c.-à-d., les imams après lui) et devra suivre les imams de mes AhlulBayt et ils ont été créé de mon argile et sont doués avec la même connaissance et arrangement que
moi. Que l’ennui soit sur ceux qui nient leurs vertus et ceux qui négligent leur rapport et affinité avec
moi, parce que mon intercession ne les atteindra jamais. »
Références sunnites : (1) Hilyatul Awliyaa, par Abu Nu’aym, v1, pp 84,86 (2) al-Mustadrak, par
al-Hakim, v3, p128 (3) al-Jami’ al-Kabir, par al-Tabarani (4) al-Isabah, par Ibn Hajar al-Asqalani
(5) Kanz al-Ummal, v6, p155 (6) al-Manaqib, par al-Kharazmi, p34 (7) Yanabi’ al-Mawaddah, par
al-Qundoozi al-Hanafi, p149 (8) Histoire d’Ibn Asakir, v2, p95.
Chapitre 1.b
Qui a offensé l'aveugle ?
Sourate 80 (Abas)
80:1
80:2
80.3
80:4
80:5
80:6
80:7
80.8
80:9
80:10
80 :11
L'occasion pour la révélation de ce chapitre était un événement historique. Le saint prophète (splf)
était avec certaine personnalités riches de Quraish de la tribu Umayyade. Parmi eux se trouvait
Uthman Ibn Affan qui, plus tard, a pris le poste du califat. Tandis que le messager d'Allah (splf) les
prêchait, Abdullah Ibn Umm Maktoom qui était aveugle et l'un des compagnons du saint prophète
(splf) est venu pour le voir. Le saint prophète (splf) l'a reçu avec l'honneur et plaisir et lui fit une
place dans l’assemblée. Cependant, le prophète (splf) n'a pas répondu à la question de l'aveugle
immédiatement puisqu'il était au milieu de son discours avec les Qurayshites. Puisqu'Abdullah était
pauvre et aveugle, les chefs du clan Qurayshite l’on dévisagé avec méprit et n'ont pas aimé l'honneur
et le respect accordés par le prophète (splf). Ils n’ont également pas aimé la présence de cet aveugle
qui a interrompu leur conversation avec le prophète (splf). Enfin, l’un des Umayyades (à savoir
Uthman Ibn Affan) a froncé les sourcils envers Abdullah et s’est éloigné du groupe suivi par son clan.
L’acte des chefs de ce clan a contrarié Allah et a révélé ainsi le chapitre 80 (Abas) à cette
occasion. Ce chapitre parle des pauvres et de la position d'Abdullah qui était aveugle. Dans les 4
premiers versets, Allah a dénoncé l'attitude détestable du chef Qurayshite. Puis, dans les versets
postérieurs, Allah rappelle son prophète (splf) qui n’est pas nécessaire de prêcher un non-croyant s’il
ne prévoit pas la purification de son âme et offense un croyant juste en raison de son manque de
richesse et de santé.
Néanmoins, il y a quelques commentateurs sunnites qui prétendent que le saint prophète (splf)
possédait une morale ordinaire et l'accuse d'avoir insulté Abdullah en fronçant les sourcils. Par ceci,
ils essayent de prétendre qu'il était faible de caractère et de conduite. C'est tandis que celui qui a
insulté le pauvre homme était un membre Umayyade (qui était toujours non-musulman, ou avait
récemment joint les compagnons, à savoir Uthman). Pourtant certains, afin de protéger la notoriété
d’Uthman d'une telle conduite n'ont pas hésité d’accuser le prophète (splf) d'une telle action. Une
telle torsion de l'événement a été faite par les Umayyades pendant leur dynastie par des narrateurs
payés.
Il est bien connu que les Umayyades aient été les ennemis les plus ardents de la famille du
prophète (splf) et de l'Islam. En tant que tels, il n'était pas concevable que leur chef, Uthman soit
réprimandé dans le Quran. Ainsi, les pseudos savants de cette dynastie enregistrèrent que ces verset
furent révélé pour réprimander le prophète (splf) et non Uthman. Le but d’un tel mensonge était de
préserver la dignité d'Uthman avec le prix d'humilier le maître de tous les prophètes (splf).
Voici l'opinion de quelques commentateurs sunnites : On dit que ces versets sont descendus
concernant Abdullah Ibn Maktoom, se nommant Abdullah Ibn Shareeh Ibn Malik Ibn Rabi'a Al-Fihri
(de la tribu) de Bani 'Amir Ibn Louay. Il est venu chez le messager d'Allah tandis qu'il (splf) essayait
de convertir à Islam : Al-Abbas Ibn Abd Al-Muttalib, Utbah Ibn Rabi'ah, Abu Jahl Ibn Hisham, Ubay
et Umayyah ibn Khalaf. L'homme aveugle a dit : « O messager d'Allah enseigne-moi ce qu'Allah t'a
enseigné. » Il a continué à appeler le prophète et à répéter sa réclamation, ne sachant pas qu’il était
occupé avec quelques personnes jusqu'à ce que la haine soit apparue sur le visage du messager
d'Allah (splf) pour avoir été interrompu. Le prophète (splf) fut interpellé par ces Qorayshites d’avoir
comme disciples cet aveugle et des esclaves ainsi il (splf) s’est détourné de lui et a fait face au
peuple. Alors les versets ont été révélés. Ensuite, le messager avait l'habitude d'être aimable avec lui
et lorsqu’il le voyait il déclarait : « bienvenue à celui que mon seigneur me reprocha par lui ». Il
avait l'habitude de lui demander s'il avait besoin quoique ce soit. Par la suite, le messager le nomma
député de Médine à deux reprises.
Le commentaire sunnite ci-dessus a été également mentionné en Al-Durr Al Manthoor par AlSuyuti, avec quelques différences mineures.
Abul Ala Maududi qui est un autre commentateur sunnite du Quran a une vue plus modérée. Voici
son interprétation du verset 80:17 : « Ici le mécontentement a été exprimé directement pour les
mécréants qui étaient indifférents au message de la vérité. Avant ceci, le commencement du chapitre
du verset 1à 6, l'adresse est cependant apparemment dirigée vers le saint prophète (splf). Néanmoins,
la réprimande était plus sévère envers les infidèles ».
Référence sunnite : Commentaire du Quran, par Abul Ala Maududi, p1005, sous le commentaire
du verset 80:17 (publications islamiques (Pvt.), Lahore)
Cependant, le Quran ne démontre pas que la personne qui a froncé les sourcils à l'aveugle était le
prophète (splf) et l'énonce à son adresse. Dans les versets ci-dessus du Quran, Allah n’adresse pas le
nom ou le titre au prophète (c.à.d. O Muhammad, ou O prophète, ou O messager). D'ailleurs, il existe
une commutation dans le pronom « lui » dans les deux premiers versets et « tu » dans les versets
postérieurs du chapitre.
Allah n'a pas énoncé : « tu a froncé les sourcils et tu t’est détourné ».
Le Tout Puissant a énoncé :
80:2
80:3
Même si nous supposons que le « te » dans le troisième verset s'adresse au prophète (splf), alors il
est clair que dans les trois versets ci-dessus le terme « il/lui/celui » (celui qui a froncé les sourcils)
et « te » s’adresse à deux individus différents. Les versets suivants soutiennent ceci aussi bien :
80:5
80:6
Ainsi celui qui a froncé les sourcils n’était pas le prophète dû à la distinction entre « celui/il/lui »
et « te ».
Dans les versets 80:6, Allah adresse son énonciation au prophète (splf) qui prêcha les membres
arrogants de Quraish dont l’un d’eux fronça les sourcils à l’aveugle quoiqu' Abdullah Ibn Umm
Maktoom soit venue plus tard.
La raison est que la prêche envers les gens qui n’ont pas l'intention de se purifier (jusqu’à froncer
les sourcils à un croyant) n'est pas fructueuse. D'ailleurs, froncer les sourcils n'est pas les manières et
la description du prophète (splf) même envers ses ennemis évidents et encore moins à l’encontre d’un
croyant cherchant des conseils !
On peut s’interroger sur la cruauté d'une personne (un prophète) qui a été envoyé comme pitié à
l'humanité quand un simple croyant n’a pas un tel comportement ? Cette allégation est également en
contradiction avec l'annonce sublime de sa morale et l'éthique du saint prophète (splf) par Allah luimême :
(Quran, Al-Qalam » (68:4).
Un homme qui insulterait autrui ne mérite pas de tels compliments. On convient que la sourate AlQalam (ch. 68) a été révélée avant la sourate Abas (ch. 80). On a même enregistré qu’elle a été
indiqué après la sourate Iqra (ch. 96 -- le premier chapitre indiqué). Comment pourrait-il être
raisonnable qu'Allah accorde une morale sublime sur sa créature au commencement de sa prophétie
et se retourne ensuite pour lui reprocher et le critiquer sur une certaine crainte apparente dans sa
moralité.
En outre Allah a indiqué :
(Quran 26:214 - 215)
Il est bien connu que ces versets furent les toutes premières révélations Mecquoises. Les mêmes
mots peuvent être trouvés à la fin du verset 15:88. Allah, l’exalté, en outre dit :
Quran 15:94)
Il a été ordonné qu’il se détourne des polythéistes dans ce verset qui est l’un des tous premiers
versets du début de l'appel à l'Islam (après la période initiale secrète). Comment peut-on imaginer
qu'après que tous ces commandements, le grand et aimable prophète (splf) errerait alors que ces
versets ultérieurs exigent une amabilité envers les croyants et qu'il se détourne des mécréants ?
Les commentateurs du Quran de l'école des Ahlul-Bayt mentionnent que même l'interrogation dans
le troisième verset ainsi que le quatrième verset du chapitre sur le sujet qu’Abdullah douterait de
bénéficier de l'entretien avec le saint prophète (splf) est impossible. Cela ne proviendrait que d’une
personne qui ne se rendrait pas compte de la spiritualité de l'Islam. Ceci ne pourrait jamais se
produire dans l'esprit du saint prophète (splf) qui a été envoyé pour prêcher la foi à l’humanité,
indépendamment de n'importe quelle position mondaine du peuple.
Basé sur cela, ils concluent que le mot « te » dans le troisième verset ne s'applique pas
spécialement au prophète mais plutôt s'applique à l’un des participants Umayyades et qu'aucun des
quatre premiers versets de ce chapitre (80 : 1-4) ne s’adresse au prophète (splf) quoique les derniers
versets lui soient adressés.
Ceux qui ont connaissance du langage Coranique et le lisent en arabe original se rendent compte
d’un reversement entre la première personne et la troisième personne du singulier dans un même
verset. Dans de nombreux versets du Quran, Allah change l'adresse brusquement, et comme tel, il
n'est pas toujours facile de le figurer (connaître la personne) lorsque le nom du destinataire n'est pas
mentionné.
C'est pourquoi le prophète (splf) nous a ordonné de nous référer aux Ahlul-Bayt (as) pour
l'interprétation des versets du Quran puisqu'ils « sont fermement enracinés dans la connaissance »
(Quran 3:7), sont « les gens du rappel » (Quran 16:43, 21:7) et sont les personnes « purifiés qui ont
touché la signification du Quran » (voir le 56:79).
On relate que l’Imam Al-Sadiq (as) a dit : « Il est descendu sur un homme Umayyade ; il était en
présence du prophète (splf). Alors Ibn Umm-Maktoom est venu, quand il (splf) a vu qu'il (Uthman) l'a
dédaigné, fronça les sourcils et détourna son visage de lui (Ibn Umm Maktomm) et se retira. Ainsi
Allah a révélé cette sourate dans la désapprobation de son action. »
En outre, on rapporte de l’Imam Al-Sadiq (as) : « Toutes les fois que le messager d'Allah (spfl)
voyait Abdullah Ibn Umm- Maktoom, il disait : bienvenue, bienvenue, par Allah, tu ne trouveras
jamais Allah me faire des reproches par toi (80 : 5-11). Il avait l'habitude d'obtenir tellement la bonté
du prophète qu'il avait l'habitude d'éviter (étant en présence) le prophète (splf), en raison des mérites
que le prophète utilisait pour lui. »
Dans Tafsir de Sayyid Shubbar Al-Qummi, on rapporte : « Le verset a été indiqué au sujet
d'Uthman et Ibn Umm-Maktoom qui était aveugle. Il est venu chez le messager d'Allah (splf) tandis
qu'il était en compagnie des compagnons et Uthman était présent. Le messager l'a présenté à Uthman
et il fronça les sourcils et tourna son visage puis est parti. Allah dit dans le Quran au sujet du
prophète Mohammed cela : « Ni il (Muhammad) parle hors de son désir. Ce n'est rien que la
révélation qui est révélé. » (Quran 53:3 - 4). Ainsi comment le prophète (splf) puisse dire quelque
chose de blessant si ses discours sont la révélation ou l’inspiration ? ! Le prophète ne parle jamais
hors de son propre désir. »
Il est intéressant de noter que les Sunnites confirment que ce chapitre [Abas (ch. 80)] fut révélé
bien après le chapitre Al-Najm (ch. 53) où il énonce que le prophète ne parle pas hors de son désir.
En outre, le verset 33:33 du saint Quran confirme que les Ahlul-Bayt sont parfaitement pur et
impeccable. Nous tous savons que la vertu du prophète était plus haute que celle de sa famille. Il est
également compté parmi les Ahlul-Bayt. Alors comment peut-il offenser un croyant ayant une pureté
parfaite ? !
Notez ce verset d'Allah !
80:7
Ce qui précède ne signifie pas que le prophète a fait une erreur, parce qu'Allah emploie
l'expression « peut t’importe ou il ne t'est pas nécessaire ». Ceci signifie que le choix du prophète
n'était pas erroné mais n'était pas nécessaire ou important de le faire. En outre lorsqu’Allah énonce
ce verset 80 :7, son commentaire est ainsi : La prédication envers lui n'est pas nécessaire ou
important « si » celui-ci (le Qurayshite) ne se purifie pas bien que le prophète (splf) n'a pas su à
l'avance que ce Qurayshite allait froncer les sourcils à l'aveugle. Donc, si la condition (la
purification de l’âme) n'a pas été satisfaite, la prédication du prophète n'était pas nécessaire avant le
moment où l'homme a froncé les sourcils (parce que le prophète était au milieu de son discours avec
les Qurayshites lorsque l'homme aveugle est arrivé). Et dès qu’il a froncé les sourcils, la prédication
s’arrêta par le prophète, puis les versets ont été révélés. Comme nous pouvons le remarquer, le
rappel avait lieu pour l’avenir, de même que le cas d'un autre verset du Quran où Allah rappelle son
prophète (splf) qu'il ne doit pas se tracasser des personnes puisque certaines d'entre eux peuvent ne
jamais être guidées et qu’il ne doit pas se sentir malheureux à leurs sujets.
En conclusion, nous avons fourni des évidences du Quran, des hadiths, de l'histoire et de la
grammaire arabe pour soutenir que les premiers versets de ce chapitre ne se rapportent pas au
prophète Mohammed (splf) et que celui qui a froncé les sourcils à l'aveugle était Uthman ibn Affan.
Nous avons également mentionné que les versets 80: 5-11 étaient justes un rappel à l'avenir au
prophète Mohammed. La prédication d'un non-croyant n'est pas fructueuse si celui-ci n'essaye pas de
se purifier.
Références Shi'ites :
Al-Mizan, par Al-Tabataba'i (arabe), v20, pp 222-224.
Al-Jawhar Al-Thameen fi Tafsir Al-Kitab Al-Mubeen, par Sayyid Abdullah Shubbar, v6, p363
Wassalam.
Quelques commentaires
Un frère sunnite a mentionné que les savants du Tafsir ont enregistré que les versets du chapitre 80
furent révélés après que le prophète ait essayé de convaincre les quatre personnes les plus puissantes
de Quraish à joindre l'Islam, à savoir: Utbah Ibn Rabi'ah, Abu Jahl (Amr Ibn Hisham), Umayyah Ibn
Khalaf, et son frère, Ubayy (aucune mention d'Uthman Ibn Affan). En outre, Al-Qurtubi mentionne en
son livre de Tafsir que ces versets sont Médinoises (indiqué à Médine) alors qu'Uthman était déjà
musulman à ce moment-là.
Ma réponse est la suivante : Les musulmans conviennent que le chapitre Abas (ch. 80) a été révélé
à la Mecque longtemps avant la migration du prophète (splf) à Médine. Plus intéressant encore! Ils
conviennent que ce chapitre [Abas (ch. 80)] a été indiqué bien après la sourate Al-Najm (ch. 53) où
Allah mentionne que le prophète ne parle pas hors de son désir !
Encore, basé sur les sunnites, le chapitre Al-Najm était la 23ème sourate révélé au prophète alors
que celle d’Abas (ch 80) était le 24ème. De plus, ces deux sourates furent les toutes premières
révélations Mecquoises.
Peut-être, que Al-Qurtubi a mentionné cela simplement pour dériver l'attention du lecteur sur la
question d'Uthman adressé dans ce chapitre et préservant de ce fait son intégrité avec le prix
d'accuser le prophète (splf).
Vous mentionnez aussi, dans le rapport ci-dessus, que l’un des Qurayshites à qui le prophète parlait
était Abu Jahl. Que faisait Abu Jahl à Médine ? Vous savez, frère, qu'Abu Jahl a habité la Mecque. Il
était l'un des plus grands ennemis du prophète et ne s’est jamais déplacé à Médine pour voir le
prophète, sauf pour accomplir la première bataille (Badr) de l’Islam où il fut tué. Les autres
personnes mentionnées dans le rapport ci-dessus : Utbah et Umayyah ont été également tués avec leur
chef (Abu Jahl) dans cette bataille. Ils n’ont jamais eu la chance de rencontrer le prophète (après la
migration du prophète) excepté dans ce champ de bataille à Badr où leur cadavre ont été jeté dans un
puits !
L’infaillibilité des prophètes
Partie I
Introduction
Cet article traite de la controverse envers l’infaillibilité (sans erreur, ni péché) des prophètes et
des messagers
Dans la partie 1, nous examinerons le point de vue sunnite puis nous donnerons l'avis chi’ite sur la
matière concernant les versets du Quran.
Dans la partie 2, nous fournirons le raisonnement logique derrière la question de l'infaillibilité. En
outre, nous examinerons certaines traditions sunnites authentiques à l'appui de l'infaillibilité.
Dans la partie 3, nous répondons aux arguments des adversaires à cet égard.
Est-il possible qu’un être humain ne fasse jamais de péchés ?
Est-il réaliste de croire qu’Allah (SWT) le créateur enverrait un homme pécheur pour guider
l'humanité ?
Que diriez-vous du Quran ? Quelles sont les informations et évidence sur l’authenticité de ce livre
si celui qui Le reçoit est faillible ?
Tels sont les questions entre autres, auxquelles l'article actuel essayera de répondre.
Responsabilité
Les chi'ites ne relatent pas qu’être humain (qu’il soit un prophète, un messager ou un Imam) soit
divin. Nous n'adorons pas les êtres humains, ni nous approuvons une telle coutume. Allah n'est jamais
compromis en théologie ou en philosophie chi'ite ! Tout sujet négatif que vous pouvez entendre sur
nous est de la propagande pure ayant des motifs politiques. Allah est surtout au dessus de ces
railleries. Nous tenons Allah (SWT) pour le créateur, qui ne commet jamais d’injustice contre sa
création. Allah (SWT) est indivisible, n'abandonne pas sa majesté et souveraineté à n'importe qui.
Personne n'est autorisé pour interférer ses souhaits, excepté par sa volonté. C'est la foi authentique
des chi'ites et tout ce qui est attribué à Sa nature contre les chi’ites est totalement faux.
L’infaillibilité selon les sunnites
Les disciples sunnites ne parlent pas d’une seule voix à ce sujet.
Quelques sunnites croient que le prophète (splf) est sans péché ou infaillible seulement dans la
livraison du message d'Allah. Autrement dit, il (splf) est juste comme les autres. Il peut faire des
péchés et des erreurs dans beaucoup de choses. Cette faction sunnite base leur avis sur les traditions
relatées en leurs livres concernant la façon dont le prophète (splf) tombait endormi et oubliait le
temps de la prière et omettait même d'effectuer l'ablution nécessaire (Wudu) pour la prière (Sahih AlBukhari, version arabo-française, Dar Arachad Al Haditha, casablanca, librairie Al Assriyah,
maison d’édition Al Mamouzajied, vol 1, le livre des ablutions, chapitre 5, n°138). En outre, ils
réclament qu'il (splf) avait l'habitude de s'asseoir avec Aicha et d'observer une danse musicale
(Sahih Al-Bukhari, version arabo-française, vol 2, livre des deux fêtes, chapitre 25, n°987-988). Ils
prétendent également qu'il (splf) a été affecté par un sortilège qui a causé de graves épisodes
d'hallucination (Sahih Al-Bukhari, version arabo-francaise, vol 7, chapitre 47, n°5763, 5765,
chapitre 50, n°5766). Ceux-ci sont quelques uns des plus honteux actes que ces savants attribuent à la
pitié de l'humanité, Muhammad (splf) le messager d'Allah.
Noter que selon les chi’ites ces traditions sont fausses, ne sont pas authentiques, ni constituent une
vérité quelconque. Ces traditions ont été insérées dans leurs livres par les Umayyades afin de
justifier leurs propres corruptions et insolences. Lorsque les péchés du prophète (splf) sont diffusés
d'une manière aussi odieuse dans les traditions ci-dessus, nous ne pouvons plus blâmer Uthman,
Muawiyah ou Yazid ou Amr Ibn Al-Aas entre autres pour leurs péchés. Il est à leurs avantages de
dépeindre le prophète (splf) en tant qu'homme qui écoute la musique et observe une danse avec son
épouse afin de justifier la danse et la musique qui était (et est toujours) effrénée dans leurs palais.
L'état actuel de la communauté n'est pas ce qu’elle est parce que quelques uns d’entre nous ne prient
plus ou ne jeûnent pas. Non ! C’est parce que certains ont changé et ont mutilé la religion d'Allah
pour satisfaire leurs convoitises, comme l’ont fait les chrétiens et les juifs. C’est exactement dans
cette continuité que nous sommes tombés !
Nous commettons des péchés, alors nous nous justifions : « ainsi le prophète (splf) lui-même était
un pécheur ».
Les prophètes et les messagers d'Allah sont-ils purs pour être de nature si pécheresse !
Par Allah ! Dire une telle chose est plus qu’une insulte à Allah, que cela soit sur un prophète et à
l’un des messagers.
Puisque que nous affirmons qu'Allah envoie pour l’humanité des hommes pécheurs, nous réclamons
aussi qu'Allah lui-même approuverait le péché !
Mais alors ! Pourquoi Allah enverrait-il un homme pécheur tandis qu’Il nous interdit de faire le
mal ?
Quel genre de logique tordue est ceci ?
Qu’Allah soit exalté d'une telle insulte !
L’infaillibilité selon les chi’ites
Les chi’ites affirment que tous les prophètes et messagers d'Allah sans exception sont sans péchés
et infaillibles, même avant qu'ils deviennent des prophètes et des messagers. Par exemple, bien que le
prophète Muhammad (splf) soit devenu messager à l'âge de quarante ans. Les chi’ites affirment que
même pendant les quarante premières années de sa vie, il était sans péché et infaillible (une
affirmation que l'histoire certifie aussi bien). En effet, c’est frustrant de concevoir qu’être humain n'a
jamais fait de péchés. Ainsi, nous laissons le soin de définir d'abord le concept de l'infaillibilité :
Le concept de l'infaillibilité
Selon le disciple Muhammad Jawad Mughniyah (que son âme repose en paix) en son livre AlIslam wa ‘Aql (L'Islam et la raison) le concept d'Ismah (infaillibilité) est très souvent mal compris.
Ce que nous voulons dire par ce concept est qu'un prophète en vertu de sa prophétie possède une âme
pure. Comme le Quran énonce :
(12 : 53).
Certainement, Allah (SWT) a fait une exception (en employant le terme « à moins que ») à l'âme
humaine qui incite au mal. Nous pouvons comprendre, basé sur la philosophie chi'ite, que
l'attachement de l'âme (Nafs) est celui d'un rapport d’ordre et d'administration. Par conséquent, l'âme
peut inciter le mal mais l'individu a la liberté et l'autorité pour rejeter cette invitation maléfique. Si
l'individu accepte l'invitation au mal, il devient responsable de ce mal qu'il commet. C'est une
explication très simplifiée mais il atteint l'objectif.
Maintenant, les prophètes ou les messagers sont parmi l'exception car Allah les a envoyés. C'est-àdire, il y a quelque chose dans l'âme de ces êtres humains vertueux qui exclut l'incitation du mal et ne
commettent jamais de péchés. Leur vertu est si haute qu'ils ne pensent jamais à commettre un péché.
Néanmoins, un prophète ou un messager a la liberté de commettre un péché mais c’est plutôt la « pitié
» mentionné dans le verset ci-dessus qui l’empêche de le faire. Allah lui a accordé celle-ci qui
l'exclut de faire ainsi. En tant que tels, ils sont sans péché et infaillible quoiqu'ils aient la pleine
capacité de commettre n'importe quel genre de péché.
Quand Satan a refusé de se prosterner devant Adam, il a été exclut et est devenu maudit. Le Quran
déclare cet épisode :
15:39
15:40
15:41
15:42
15:43
Il est clair de la conversation ci-dessus qu'Allah a promis que Satan n'a aucun pouvoir envers ses
serviteurs sincères et seulement sur ceux qui sont dans l’erreur et font le mal suivront le diable. Ainsi
les serviteurs sincères d'Allah ne sont pas des personnes qui vivent dans l’erreur, qui font le mal ou
accomplissent des mauvaises actions et ne seront pas trompés par le démon. En outre Allah confirme
que le chemin de ses serviteurs sincères est un chemin qui mène directement à Lui.
Tous ces faits prouvent que les serviteurs sincères d'Allah ne tombent jamais dans le piège de
Satan car ils sont infaillibles en raison de la pitié d'Allah.
Une remarque latérale ici est importante. Il n'y a aucune mention de prophète ou de messager dans
les versets ci-dessus. En d'autres termes, « Excepté ceux qui sont vos serviteurs parfaitement dévoués
» sont infaillibles mais ne sont pas nécessairement des prophètes ou des messagers. Cependant, la
question de l'infaillibilité des Imams sera discutée dans un article séparé.
Les prophètes mentionnés dans le Quran
D'abord, il serait utile de jeter un coup d'œil sur l’ordre d'obéir au messager, afin de voir comment
ce commandement entoure et infiltre toute chose de notre vie ainsi que de discerner ce qu’est
l'autorité du messager d'Allah.
Allah dans le Quran déclare :
(Quran 4:64)
Les prophètes ou les messagers de Dieu doivent être obéis et suivis. On ne s’attend pas à ce que
les compagnons ou disciples vérifient chaque ordre du prophète pour décider ce qui doit être obéi et
ce qui doit être désobéi.
De nos jours, Il n'y a aucune raison de remettre en question ses ordres parce qu'il nous a lui-même
donné toutes les règles et lois divines sous forme de Scripte et par ses traditions
(énonciations/actions/satisfactions). Si nous devenons soupçonneux à certaines des actions du
prophète, ce soupçon peut remettre en cause ses directives et lois qu'il a déjà accomplies pour être «
étudié ». Ceci prouverait que les prophètes et les messagers étaient exempts de l'erreur et du péché.
Autrement dit, pourquoi Allah aurait-il ordonné aux gens de leurs obéir sans réserve.
Il y a de nombreux versets dans lesquels Allah nous commande d'obéir au prophète :
(Quran 47:33)
Allah, l’exalté, dit aussi :
(Quran 4:80)
Dans les versets ci-dessus aussi bien que dans beaucoup d'autres versets du Quran, l'obéissance
d'Allah est devenue synonyme à l'obéissance des prophètes. Une telle affirmation aurait été
impossible si les prophètes étaient infaillibles (Ma'soom).
Maintenant, noter le verset suivant :
(Quran 76:24)
L'évidence est percutante ! Les prophètes doivent être obéis et les pécheurs doivent être désobéis.
La seule conclusion est que les prophètes n'étaient pas des pécheurs ou des personnes qui faisaient
des mauvaises actions. En d'autres termes, ils étaient infaillibles (Ma'soom) et sans péché.
Particulièrement sur le saint prophète de l'Islam (splf) Allah nous révèle : « Et ce que le messager
vous donne, prenez-le et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en. » (Quran 59:7) C'est une autre
indication sur l’autorité du prophète (splf), ce qu’il ordonne ou interdit doive être accepté sans
réserve et sans aucun doute. Ceci signifie que la permission ou la prohibition du saint prophète (splf)
était toujours conforme à la volonté divine et lui a toujours été inspiré. Il montre que le saint prophète
(splf) a été protégé (Ma'soom).
Maintenant, si le prophète (spfl) était un pécheur comme certains allèguent faussement, comment
Allah peut-il nous commander d’accepter (provenant du prophète) ce qui pourrait être une erreur, un
oubli ou une faute ? Craignez Allah dans votre raisonnement ! Pour ceux qui arguent du fait que le
verset ci-dessus est spécifique seulement aux injonctions religieuses, que le prophète (splf) est sans
péché seulement du fait de cette matière, je dirais qu'une telle affirmation est infondée.
C'est l’une des règles de base où il n'y a aucune exclusion (la séparation de la protection divine)
ou la condition et la particularisation ont été mentionnée en même temps dans un texte. Ce verset
couvre tous les aspects.
En second lieu, Tout ce que le prophète (splf) a déclaré ou fait était toujours en conformité avec
Allah et sa religion. Donc, comment pouvez-vous réclamer qu'Allah (SWT) fait une séparation ?
Avez-vous retenu la réponse d'Aisha lorsqu’elle fut questionna sur le comportement du prophète ?
Elle a répondu : « Sa vie était le Quran, particulièrement les dizaine premiers verset de la sourate
Al-Noor (la lumière). » Si la vie du prophète (splf) était le Quran, comment peut-il (splf) être un
pécheur ? Cela signifie-t-il que le Quran a des particularités pécheresses ?
Qu’Allah soit exalté de révéler un tel livre !
Il y a un autre verset dans lequel Allah a dit :
(Quran 3:31)
Ici l'amour d'Allah est rendu nécessaire pour suivre les ordres du prophète de l'Islam. Les deux
bases de l'amour sont incluses en lui. Si vous aimez Allah, suivez le prophète. Si vous suivez le
prophète, Allah vous aimera. Ce verset ne prouve-t-il pas que le prophète fût absolument pur de tous
défauts ?
Non seulement, les ordres du prophète mais également tous ses décisions sont protégés contre
l'erreur :
(Quran 4:65)
Si toutes les décisions du prophète sont acceptées sans réserve, donc le prophète devrait être
protégé contre l'erreur dans toutes ses décisions. Que cela soit ses actions, ses décisions, même
n'importe quel simple mot de ses discours était les ordres d'Allah. Le Tout-puissant dans le Quran dit
:
53:1
53:2
53:3
53:4
53:5
Les versets ci-dessus démontrent non seulement que le prophète n'a jamais erré ou péché, mais
témoigne également que tous ses discours étaient la révélation (directement ou indirectement). Ces
versets dégagent sans équivoque que le messager d'Allah (splf) ne disait jamais rien de son propre
désir. Cela inclut sa tradition (splf) et le Quran. Pour ceux qui discutent autrement, n’oubliez pas que
la tradition est employée dans l’interprétation du Quran, dans les sujets de la jurisprudence (Fiqh)
aussi bien que dans d'autres secteurs. Si la tradition est corrompue parce que vous réclamez que le
prophète (splf) est un pécheur (qu’Allah nous pardonne) alors l'interprétation du Quran est également
corrompue !!! Craignez Allah dans votre raisonnement ! Mais ceux qui réclament que le prophète
(splf) était infaillible dans la livraison du message d'Allah et les hadiths alors vous avez déjà admis
la croyance chi’ite.
On convient unanimement que la sunna du prophète couvre ces énonciations, ces actions et
pensé/satisfaction. Puisque la sunna est la réflexion et les actions du prophète, il (splf) est alors
infaillible dans ces actions aussi bien. Allah a également dit :
(Quran 94:1-4)
Je ne présenterai pas personnellement mes observations sur les versets ci-dessus, mais je laisse
Abdullah Yusuf Ali, un traducteur sunnite du Quran, indiquer dans ses apostilles :
« (C'est également) la prière de Moïse (demandant l'ouverture de la poitrine). La poitrine est
symboliquement le siège de la connaissance et des sentiments les plus élevés de l'amour et de
l'affection, la maison des trésors dans lesquels sont stockés les bijoux de cette qualité du caractère
humain qui s'approche le plus près du divin. La nature humaine du saint prophète avait été purifiée,
augmenté et élevée de sorte qu'il est devenu une pitié à toute la création. Une telle nature aurait pu
ignorer les motifs inférieurs de l'humanité ordinaire mais cela même (les être normales) ont anticipé
des attaques honteuses à son encontre. Sa force et son courage pourraient également soutenir le
fardeau du travail irritant qu'il a dû faire en dénonçant le péché, en le soumettant et en protégeant les
créatures d'Allah contre l’oppression. C'est en effet, un fardeau pénible et irritant pour qu'un simple
homme lutte contre le péché. Mais Allah envoie sa grâce et son aide. Ce fardeau fut enlevé ou
converti en joie et triomphe dans le service d'un Dieu unique. Les vertus du prophète, la magnanimité
de son caractère et son amour pour l'humanité ont été entièrement identifiés dans sa vie et ses actions
furent les plus hauts parmi les chefs héroïques de l'humanité. L'expression utilisée ici est plus
complète dans sa signification qui fut employé pour les différents prophètes. . . »
[Fin de citation d'A. Yusuf Ali]
Que dois-je dire de plus ? Voyons ce qu'Allah relate sur son messager.
(Quran 9:33)
(Quran 13:7)
(Quran 65:11)
Les versets ci-dessus du Quran témoignent que le prophète Muhammad (splf) était un guide envoyé
au monde pour faire sortir des profondeurs de l'obscurité vers la lumière. (65 : 11) qu’il (splf) est un
avertisseur (27 : 91) et un guide pour les gens. (13 : 7).
Le péché est une obscurité et donc comment peut-on croire que le prophète qui a été envoyé pour le
monde entier afin de les sortir de l'obscurité (des ténèbres) quant lui-même vit dans cette obscurité en
commettant le péché et l’erreur ? ! Qu’Allah nous protège contre ce scandale à l’encontre de son
prophète (splf).
De même, le Quran nous informe que le prophète nous est venu pour nous sanctifier, nous purifier
et pour nous enseigner la sagesse :
(Quran 2:151)
(Quran 3:164)
Voir également dans le Quran 2:129, 62:2 qui témoignent également qu'une des missions du
prophète (splf) était de purifier les croyants sincères.
Alors comment un prophète pourrait-il purifier autrui si lui-même n'était pas pur et infaillible ?
Comment Allah a-t-il pu envoyer une personne impure et commettant le péché pour purifier les autres
?
Comment un homme pourrait enseigner aux autres la sagesse s'il n'avait aucune sagesse pour
distinguer le bien du mal, ou s'il n'avait aucun pouvoir sur lui-même à résister contre le mal ?
Le prophète devait enseigner aux gens le livre d'Allah, ceci signifie qu'il a su le commandement
d'Allah. Il devait les purifier et leurs enseigner la sagesse. Ceci signifie qu'il a eu lui-même la
sagesse et la pureté. Le témoignage sur la perfection de son caractère est trouvé dans le Quran où
Allah énonce :
(Quran 68:4)
Un homme commettant des erreurs ne mérite pas de tels compliments !
Tous ces versets prouvent clairement deux choses :
1. L'autorité du saint prophète sur les croyants était illimitée et complète. N'importe quel ordre
donné, dans n'importe quel état, dans n'importe quel endroit et à tout moment, devait être obéi sans
réserve.
2. L'autorité suprême lui a été donnée parce qu'il était infaillible (Ma'soom) et exempt de tous les
types d’erreurs et de péchés. Autrement, Allah ne nous aurait pas ordonné de lui obéir sans
interrogation ou doute.
L’infaillibilité des prophètes
Partie II
Dans la présente partie, nous discuterons du soutien logique de l'infaillibilité des prophètes et nous
fournirons alors quelques traditions de Sahih Al-Bukhari et Sahih Al-Tirmidhi à titre d’arguments.
Raison et logique
Indépendamment de l'analyse du caractère d'un prophète ou par son caractère décrit par les versets
du Quran, une telle particularité peut également être jugé dans les confins de la raison et de la
logique. En tant que tel, la question évidente est : Est-il raisonnable et/ou réaliste pour un prophète
envoyé par le Créateur d'être un pécheur ?
Découvrons d'abord, lorsqu’Allah envoie un prophète, Il le (splf) distingue de toutes les créatures
en le purifiant du mal et du péché, afin qu'il puisse servir d’exemple. En effet, Allah (SWT) affirme :
« Vous avez en effet dans le messager d'Allah un excellent exemple pour celui qui espère en Allah et
au dernier jour et qui se rappelle beaucoup Allah. » (Quran 33:21) Donc, un homme qui a été choisi
par le créateur de l'univers pour Le représenter sur la terre, ne peut pas être de nature mauvaise, ni
être un pécheur qui commet des mauvaises actions. Si le prophète est envoyé à l'humanité pour qu’il
(splf) leur conseille de faire de bonnes actions alors qu’il commet des mauvaises, croyez-vous qu’il
servira d’exemple à suivre ?
Ce serait comme l’Imam d’une mosquée qui ondule des propos en levant sa main droite : « Ne
buvez-pas d'alcool ! » tandis qu’il tient dans sa main gauche un bidon de bière ! ! !
En second lieu, si le prophète (splf) encourage la droiture et interdit le mal quand lui-même
commet le mal, il est allé à l'encontre des directives d’Allah mentionné dans le Quran :
(61 : 2-3)
Basé sur le verset ci-dessus du Quran, si le prophète était un pécheur, il ne devrait pas prêcher les
autres en premier ! En tant que tel, un prophète pécheur fait face à un dilemme :
(Quran 5:67).
D'une part, s'il prêche le bien, il a encore désobéi à Dieu où Allah énonce « O vous qui croyez !
Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? Il est très détestable auprès d'Allah que de dire ce
vous ne faites pas. » ! ! !
De plus, Allah a réprimandé les juifs en disant :
(Quran 2:44)
Il est clair qu’un prophète ne peut pas ordonner un laïque d’exécuter la prière sur une base
opportune, lorsque le prophète lui-même oublie de prier et quand il se le rappelle, il prie sans
ablution (Wudu) (voir la référence du Sahih Al-Bukhari ci dessus) ! ! !
Les représentants d'Allah sont purifiés et protégés de telles accusations fausses !
Troisièmement, un prophète qui commettrait les péchés aurait un caractère répulsif. Nous détestons
une personne qui viendrait à nous, nous demandant de ne pas faire ceci et cela, pourtant qu’il commet
lui-même ces actes mauvais. Il devient automatiquement répulsif à notre égard et ne mérite pas notre
confiance et encore moins de l’écouter. De même, si le prophète Muhammad (splf) était cruel envers
un homme aveugle, comment peut-il nous ordonner d'avoir de bons comportements ?
Note : L'histoire de « celui qui s’est renfrogné » n'est pas liée au prophète (splf) comme le suggère
quelques Sunnites. C'était un chapitre révélé à la réprimande d’Uthman Ibn Affan qui fronça les
sourcils à l'homme aveugle. Veuillez voir l'article plus tôt qui était exclusivement à cet égard.
Croyez-vous sérieusement qu’un prophète d'Allah (SWT) était un pécheur ?
Pourquoi le suivez-vous alors ?
Personnellement, je ne croirais pas un homme qui prétend être envoyé par Allah (SWT), le
créateur de l'univers, nous interdisant les péchés et se comporte indignement !
Quatrièmement, Allah serait-il capable d’envoyer des prophètes et des messagers qui commettent
des mauvaises actions ?
Pourquoi Allah s’embêterait d’envoyer un prophète pécheur pour qu’il soit un exemple à une
communauté ? Si le péché est quelque chose que même les prophètes et les messagers ne peuvent pas
éviter, alors quel est le but d'envoyer une religion à l'humanité, si ceux qui en sont les responsables
sont faillibles ? Allah s'attend-il à ce que les gens du commun suivent ses instructions quand ses
propres députés ne le peuvent pas ?
Cinquièmement, un prophète ou un messager est un interprète des ordres d'Allah. En tant que tels,
si le prophète est le premier à violer ces directives, qui parmi la communauté respectera ces ordres ?
Ou s'il est dans un état qui le prive de ses facultés mentales qui occasionnerait une déviance, il
interprétera faussement les ordres d'Allah (SWT). Si cela se produit, alors sûrement Allah (SWT)
jouerai avec sa création ! Car Il (SWT) leur envoie un homme pour interpréter la religion pour
l’humanité, pourtant cet homme est sujet à des sortilèges, de la magie et des hallucinations comme les
rapports israélites le prétendent (voir la référence du Sahih Bukhari cité ci dessus) !
Quel genre d'exégète est celui-ci ?
Qu’Allah soit Exalté de telles allégations contre son prophète (splf) !
Sixièmement, pour nos frères et sœurs Sunnites qui indiquent que le prophète (splf) est sans péché
ou infaillible seulement dans la livraison du message d'Allah et à part cela, il est juste comme tous
les autres hommes qui commet des péchés et réalise des erreurs, une telle affirmation est illogique.
Par exemple, les Sunnites ont relaté que le prophète donnait un conseil sur l'agriculture. Les gens
ont suivit cette instruction, mais ont enduré une grande perte en suivant sa directive ! Alors le
prophète leur répondu que cela provenait de son interprétation personnelle et non d’une inspiration !
Qui est d'ailleurs en contradiction avec le verset :
[53 : 3-4]
Comment savons-nous lesquelles des énonciations du prophète sont d'Allah (SWT) et ses
énonciations personnelles ? Il (splf) peut dire quelque chose que les compagnons prennent comme un
ordre d'Allah, mais qui pourrait exprimer son propre avis. Si cela se produit, alors toutes les lois
divines seront dans le chaos et le désarroi ! C'est pourquoi, même l'opinion du prophète doit se
conformer aux ordres d'Allah. En fait, le prophète avait une raison parfaite et son Ijtihad était dans la
conformité parfaite aux ordonnances divines et Sa satisfaction et c'est pour cette raison que le Quran
nous ordonne de Lui obéir sans condition. En outre, comment pouvons-nous distinguer les actes
erronés ou exacts du prophète ? Ou serait notre équilibre ? Une partie de cet équilibre n'est-elle pas
la pratique du prophète (splf) lui-même ? Puisque la pratique du prophète (splf) est considérée
comme l'une des sources des principes et des détails de l'Islam, nous ne pouvons pas évaluer les
actions du prophète par les règles qui sont dérivées de ses actions ! Donc, toutes les actions du
prophète devraient être protégées.
Septièmement, si le prophète (splf) choisit de fournir le message d'Allah (SWT) (dont l'un était le
Quran) alors qu’il pouvait commettre des péchés, nous émettrons des doutes sur l'authenticité du
Quran. Quand le prophète (splf) expose un verset du Quran, comment savons-nous que ce verset
provient en effet d'Allah (SWT) et d'un effet secondaire comme l'épisode hallucinatoire du prophète
(splf) provenant d’un sort ? ! Cela signifierait que le livre d'Allah (SWT) est corrompu par le même
homme qui a été envoyé pour le livrer !
Huitièmement, imaginez juste qu'une situation impossible se produite, à savoir qu’un prophète
recommande instamment à ses disciples de commettre une erreur ou un péché. Les disciples
misérables seraient condamnés au mécontentement d'Allah de toute façon. S'ils obéissent au prophète
et commettent ce péché alors ils ont désobéi à l'ordre donné par Allah et seront déshonorés ainsi. Si,
d'une part, ils désobéissent au prophète, ils ont encore désobéi à l'ordre d'Allah sur l’obéissance dû
au prophète. Ainsi, il s'avère qu'un prophète faillible n'apportera rien à part le déshonneur et la
condamnation de sa communauté.
Neuvièmement, un péché punissable causera la tristesse et la dépression à l'âme du croyant. Le
croyant qui aime sincèrement Allah (SWT) est irrité et démoralisé par le péché qu'il a commis. Les
sentiments de tristesse commencent à errer dans son esprit et le croyant perdra de nombreuse fois la
confiance en soi. Les sentiments du doute sont évoqués dans le sens où le croyant estimera qu'Allah
(SWT) peut ne pas le soutenir au moment de l’épreuve. De plus, ce doute peut se transformer en
ressentiment qu'Allah (SWT) n'est pas assez compatissant pour le pardonner. Pire encore est le doute
au sujet de ce qui se produira si Allah décide de ne jamais exercer de représailles pour ce qu'il a fait.
Avec ce qui précède à l'esprit, un prophète ne devrait pas être un pécheur parce que cela nécessiterait
qu'il perde la confiance à certaines étapes dans sa mission. Si le doute frappe l'âme d'un prophète,
vous pouvez être assurés que sa mission est dans le péril. D’ailleurs, d'un point de vue politique et
psychologique, douter se traduit automatiquement en désastre. D'une part, c'est un fait historique
connu que le prophète (spf) n'a jamais montré de doutes dans sa mission et qu’il ne fut jamais
coupable d’un quelconque péché. Avoir le doute ne peut pas seulement miner sa mission, mais il
aurait également miné sa crédibilité parmi les croyants.
Dixièmement, un prophète est un professeur en vertu de son prophétie. Si un professeur erre
lorsqu'il est censé être envoyé directement d'Allah (SWT) comme pitié à l'humanité, alors il aura
besoin d'un professeur plus informé et plus vertueux pour le guider et pour le punir dans le cas où il
viole les limites de Dieu. Ce qui signifie que le prophète lui-même aura besoin d'un professeur
infaillible envoyé par Allah et ainsi de suite jusqu'à l'infini. Ainsi, cela est illogique sauf si le
prophète est le professeur par excellence et le plus élevé dans la vertu parmi ses propres disciples et
par cela il est sans péché et infaillible.
Quant aux Imams (divinement désignés) le même argument s'applique, mais ils ne sont pas des
prophètes ou des messagers. Cependant, ils sont des successeurs et des vicaires après la prophétie.
En tant que tels, si ces Imams sont les guides de la communauté de Muhammad (splf), ils doivent
également avoir les mêmes qualités que l'argument ci-dessus illumine. (Veuillez voir le prochain
article qui est exclusivement au sujet de l'infaillibilité des Imams).
Référence de l'infaillibilité dans le Sahih Al-Bukhari
Il y a une tradition intéressante dans le Sahih Al-Bukhari qui affirme que les califes (les
successeurs du prophète (splf) sont Ma'soom (infaillibles/protégés). La tradition indique clairement
que ces personnes sont les prophètes et leurs successeurs (califes). La tradition illumine également
que la position du califat est investit par Allah, impliquant l’infaillibilité du calife assigné par Allah
et non par des personnes ou un système de consultation. D'ailleurs, la tradition affirme qu'il y a de
bons et de mauvais conseillers/compagnons pour les prophètes et leurs successeurs, mais ceux qui
sont infaillibles/protégés par Allah ne seront pas dupés par ces mauvaises personnes.
Voici la tradition : Sahih Al-Bukhari, vol 8, n°7198, livre se rapportant sur l’autorité, porte
concernant les confidents de l’Imam : Abu Sa'id Al-Khudry, le prophète dit : « Allah n'envoie jamais
un prophète ou institut le califat à une personne sans qu’il n’ait deux entourages, un entourage qui le
conseille de faire le bien et qui l’encourage à le faire et un entourage qui le conseille de faire le mal
et qui l’encourage à le faire…Or, celui qui est infaillible (Ma'soom) est protégé par Allah (de
l’erreur). »
Dois-je faire un commentaire ? !
Y a-t-il quelqu’un comme lui (splf) ?
Le saint Quran déclare que le prophète (splf) est un être humain comme tous les autres. La
similarité entre nous et sa personnalité (splf) est dans le sens que nous sommes des êtres humains et
responsables de nos actes. Toutefois il n'y a aucune similitude entre nous en termes de vertu, la
connaissance, la proximité à Allah. Allah lui a donné les capacités et les autorités qui n’ont pas été
octroyées aux êtres ordinaires. Dans les traditions suivantes du Sahih Al-Bukhari, le prophète a
clairement déclaré qu'il n'est pas comme la majorité des êtres humains, signifiant que bien qu'il soit
de chair et de sang, nous ne pouvons pas comparer notre âme faible et pécheresse à la sienne qui est
pure
Sahih Al-Bukhari, vol 3, n° 1961, le livre sur le jeûne
D’après Anas, le prophète a interdit Al-Wisal (le jeûne sans interruption). « Le peuple a dit au
prophète, « mais toi, tu pratique Al-Wisal ? » Le prophète a répondu, « je ne suis pas comme l’un de
vous. Je suis nourrit et... » (Qala : Lastu ka ahadin Minkum)
Sahih Al-Bukhari, vol 3, n°1962
D’Abdallah ibn Umar relate L'apôtre d'Allah a interdit Al-Wisal. Le peuple lui a dit : « mais vous
le pratiquez ? » Il a dit, « je ne suis pas comme vous, parce que je suis nourri et abreuvé. » (Qala :
Inni lastu miflakum).
Sahih Al Bukhari, vol 3, n° 1963
D’après Abu Sa'id : « Qu'il avait entendu l'énonciation du prophète : « ne joignez pas le jeûne du
jour à la nuit (la pratique d’Al-Wisal), si vous avez l'intention de jeûner sans interruption, alors
l'effectuer seulement jusqu'au Suhur (avant l'aube suivante). « Le peuple lui a dit : « mais vous
pratiquez (Al-Wisal) O apôtre d'Allah ! » Il a répondu, « je ne suis pas dans votre situation (je ne
suis pas semblable à vous), parce que pendant mon sommeil je suis nourri et abreuvé par un
nourrisseur » (Qala : Inni lastu Ka Hay'atikum).
Sahih Al-Bukhari, vol 3, n°1964
Aisha relate : « L'apôtre d'Allah a interdit Al-Wisal par pitié pour eux. Ils lui ont dit « mais, tu
pratique Al-Wisal ? » Il a dit, « je ne suis pas dans votre situation parce que mon seigneur me donne
la nourriture et la boisson. » (Qala : Inni Lastu Ka Hay'atikum)
Sahih Al-Bukhari, vol 3, n°1967
Abu Said Al-Khudri relate : L'apôtre d'Allah dit « ne jeûnez pas sans interruption jour et nuit (AlWisal) et si l’un de vous a l'intention de jeûner sans interruption jour et nuit, il devrait continuer
jusqu'au temps du Suhur. » Ils ont dit, « mais vous pratiquez Al-Wisal, O apôtre d'Allah ! » Le
prophète a répondu : « Je ne suis pas dans votre situation /Je ne suis pas semblable à vous ; pendant
mon sommeil je suis nourrit par un nourrisseur et abreuvé par quelqu’un qui m’abreuve. »
Il est évident de ces arguments sunnites authentiques, entre d'autres, que le prophète est comme
nous seulement dans le sens qu'il est un être humain (il a le choix de faire le bien ou le mal et est
constitué d’une chair humaine). A par cela, il n'y a aucune similitude entre son âme/vertus suprêmes
et la nôtre.
Référence à l'infaillibilité dans le Sahih Al-Tirmidhi
En fait, le prophète (splf) a témoigné lui-même qu’il est, lui et sa famille (Ahlul-Bayt) infaillibles
et sans péchés. Il est intéressant de remarquer que le messager d'Allah (splf) avait l'habitude de
réciter le verset de la purification pour appuyer son argument.
Ibn Abbas relate : Le messager déclara « Certes, Allah à l’ intention de vous débarrasser de la
souillure, O gens de la maison (Ahl-Bayt) et vous purifier d’une purification totale ». (Quran, la
dernière phrase du verset 33:33) et alors le messager d'Allah a dit : « Ainsi moi et mes Ahlul-Bayt
sont purs des péchés. »
Références sunnites : Sahih Al-Tirmidhi, comme cité dans : Durr Al-Manthoor par Jalaluddin
Al-Suyuti v5, pp 605-606.198 sous le commentaire du verset 33:33 du Quran, ainsi que Dala’il AlNabawiyyah par Al-Bayhaqi et d'autres tel qu'Al-Tabarani, Ibn Mardawayh, Abu Nu'aym, etc.
Veuillez noter l’expression « ainsi » dans la partie accentuée de la tradition ci-dessus. Il signifie
que le prophète lui-même conclut que cette purification fut aussi gratifiée aux Ahlul-Bayt. Ainsi, ils
(le prophète et sa famille) sont purs et infaillibles.
L'infaillibilité des prophètes
Partie III
La présente partie adresse les questions et les arguments contraires à ce sujet ainsi qu’une table
ronde finissant par des conclusions.
Quelques commentaires
***
Une personne a demandé comment vous expliquez le verset suivant du Quran au sujet de
l'infaillibilité :
(Quran 16:61)
Mon commentaire est le suivant : Il y a des significations différentes pour le terme « Dhulm ».
Sûrement les prophètes n'ont jamais fait de péchés/mauvaises actions (Dhalim) en fonction de ce que
nous comprenons par « Dhulm ».
Laissez-moi commencer par une tradition du messager d'Allah, puis le prouver par le saint Quran.
Le messager d'Allah dit : « Les bonnes actions des justes, sont des péchés pour ceux qui sont dans la
proximité (à Allah). » Cette précieuse tradition signifie que le péché pour les prophètes et les imams
a une signification différente de ce que nous considérons habituellement comme tel.
Par leurs niveaux élevés, ils se considèrent pécheurs quand ils s'interrogent : « Je devrais faire de
meilleurs actes de ce que j'ai accomplit jusqu'à maintenant. »
C'est tandis qu'ils faisaient de leurs mieux qu’ils s’interrogeaient : « je n'ai pas adoré Allah dans la
mesure où il le mérite. » Ou « je pourrais être plus proche d’Allah. »
Voilà cette sorte de péchés qui est très différente de ce que nous pensons de ce mot (péché). Leur
péché est un sentiment de timidité et d’humilité vers la gloire d'Allah. Selon sa nature véritable, un
être humain avancé ne fait aucune hésitation en suivant le chemin du tout-puissant. Dans chaque
mesure, il s’oriente vers le développement spirituelle, la grandeur et la splendeur de la puissance du
puissant qui deviendra plus évidente à lui et regardera son passé et le présent dans l’humiliation.
Pour tout ce qu'il fait, il présentera parfois ces excuses même si ce qu'il fait était ses fonctions. C'est
parce qu'il comprend maintenant son insuffisance. Il interprète son passé et présent comme un péché
et comprend la valeur insuffisante de son travail une fois présenté à la grande position de sa
Seigneurie. Avec sa vue élevée, il perçoit sa soumission à la présence de Dieu comme un pécheur.
Les Prophètes et les Imams désignés ont atteint ce point. Puisqu'ils réalisent la magnificence de la
Seigneurie et comprennent la position du Donateur. Ils se voient, leurs activités, leurs prosternations
et les éloges tellement peu qu'ils interprètent le culte par l’affluence et la grandeur divine comme un
péché et avec la supplication et l'invocation, ils demandent pardon et espèrent la rémission. Quand ils
font face aux commandements divins et considèrent la position sainte du tout Puissant, ils se
soumettent au Maître. Ils voient leur action devant le seigneur comme étant rien, l'identifient comme
inappropriée à l'éloge. Ils espèrent qu'ils seront acceptés par la générosité et la majesté du Créateur,
autrement cela serait un péché que de se soumettre à un tel culte insatisfaisant à la présence sainte du
seigneur.
Ces personnes comme le prophète Muhammad et sa famille (Ahlul-Bayt) ont réalisé la position
divine avec une vue beaucoup plus large que la notre. Sans interruption sur les deux ailes de la
connaissance et de l'action, ils ont progressé dans une position plus élevée et supérieure. A chaque
moment, ils découvrent plus au sujet de la magnificence du Donateur des mondes et plus au sujet de
leurs propres besoin. Par conséquent, ils envisagent un arrangement meilleur de leurs actions
insatisfaisantes en comparaison à sa Puissance et Grandeur. Pour compenser cela, ils ont admis leurs
péchés et ont demandé au seigneur la permission d’invoquer la rémission avec l'excuse d’être
impuissant au degré qu’Allah mérite, et avec l'espoir qu'il les guiderait à une position plus élevée et
supérieure jusqu'à ce qu'ils puissent continuer leur développement afin d'atteindre la moralité ultime.
Maintenant le verset que vous avez mentionné devrait être compris dans ce contexte. Aucun être
humain ne peut voyager spirituellement et pratiquement par leurs actes jusqu'au degré de ce qu'Allah
mérite d'être servit et adoré. Il est comme celui que veut s’acquitter d’une dette infinie. Ainsi, tout le
monde est pécheur et honteux devant sa Gloire. Même en étant plus près de Dieu, les rapprochés sont
honteux de leurs cultes insuffisants devant Allah.
Laisser moi également vous fournir des preuves du Quran que « Dhulm » pour les prophètes a une
signification très différente. Allah, à qui appartient la majesté déclare dans le Quran :
(Quran 2:124)
Dans le verset ci-dessus, Allah déclare que la position de la conduite assignée par Allah n'atteint
pas à une personne qui est « Dhalim » (égarés/injustes/ou commettant des péchés). Maintenant, il n'y
a aucun désaccord que le prophète Muhammad (splf) était une autorité divinement désigné et un
descendant d'Abraham (as). Non seulement lui, mais également Moïse, Jésus, David, Suleyman
étaient également les descendants d'Abraham et tous ont été investit par Allah comme Imam. Ceci
s'avère qu’ils ne purent jamais être un « Dhalim » (égaré/injuste/ou commettant des péchés),
autrement la dernière phrase du verset 2:124 deviendrait fausse et absurde ! La seule manière
d'accepter qu'il n'y a aucune contradiction entre le verset 2:124 et le verset que vous avez mentionné
est d'accepter la signification de la tradition de notre prophète au sujet de ce péché qui est très
différente pour ceux qui sont les rapprochés d'Allah. Leurs péchés sont leurs sublimes actions !
***
Un converti musulman (ancien catholique) a déclaré qu'il y a un rapport d'adultère de David dans
l’ancien testament. Les prophètes étaient d’êtres humains comme nous. Rappelez-vous que
Muhammad a eu ces péchés passés et futurs pardonnés. Cela veut dire qu'il en avait fait. Le prophète
(splf) avait l'habitude de demander la rémission pour cela. Clairement, cela constitue l'attitude d'un
pécheur de se repentir après un acte de péché.
En réponse à la citation de la dépréciation sur David (as) dans la bible, je ne répondrais pas par
un commentaire basé par les auteurs bibliques ! Comment le pourrais-je alors que ce livre est mutilé !
Quant au prophète (splf) demandant la rémission d'Allah (SWT), j'ai juste répondu auparavant à la
même question et l'ai prouvé par le Quran et le hadith que le péché des prophètes et des imams sont
très différents que ce que nous le considérons (ce qui est punissable). De plus ils ne seront pas jugés
responsables de cela. C'est pourquoi Allah a informé le prophète (splf) que ses « péchés » passé et
futurs sont pardonnés !
Si Allah (SWT) avait inspiré les prophètes et les messagers « pécheurs » (selon votre optique)
pour guider les gens au droit chemin, cela signifierait qu'Allah (SWT) approuve le péché ainsi que
ces auteurs !
Pourquoi alors l'interdit-il ?
Quel genre de jeu, Allah (SWT) joue-t-il ?
Quel genre de créateur est-il lorsqu'il approuve quelque chose tout en l'interdisant en même temps
?
Cesser et renoncer d'insulter Allah (SWT) en réclamant que ses prophètes et messagers étaient des
pécheurs. Les personnes qui craignent Allah viendront un jour vous demander comptes de vos dires !
Qu’Allah soit exalté de ces insinuations risibles !
***
Un lecteur a mentionné que Moïse (as) a tué un homme par un coup de poing. Ce meurtre n'est-il
pas un grand péché ?
Bien ! Le prophète Muhammad (splf) et l’Imam Ali (as) ont tué de nombreux infidèles. Ils ont fait
ceci conforme aux règlements d'Allah. En outre, tuer une personne pendant l'autodéfense ou pour la
protection des croyants contre l'assaut d'un non-croyant n'est pas un crime. D'ailleurs, dans beaucoup
de cas, le péché des prophètes mentionnés dans le Quran est considéré contre la violation des tyrans
de leur époque et non réprimandé par Allah. Il signifie que le gouverneur a considéré qu’un tel
prophète est coupable d'un acte spécifique. Ceci ne signifie pas qu'ils sont coupables devant Allah.
Le cas du prophète Moïse tuant un non-croyant à l’auto défense afin de protéger son partisan (shi’a)
entre dans cette catégorie.
En fait le Quran témoigne le fait mentionné ci-dessus en disant :
26:10
26:11
26:12
26:13
26:14
Comme nous pouvons le remarquer dans le dernier verset, le péché du meurtre est considéré par le
peuple de pharaon et non par Allah. Le peuple injuste considère Moïse coupable. En tant que tel, ce
n'était pas un péché devant Allah, mais plutôt à la charge du gouvernement de pharaon. Le prophète
Moïse (as) a fait ce qu'il a été censé faire, cela en aidant le croyant opprimé contre l'oppresseur. Bien
qu'il n'ait pas eu l'intention de tuer l'oppresseur, néanmoins, cela s'est produit pendant cette défense.
C'était le plan de Satan que de rendre la situation plus difficile pour Moïse (as). Par ce meurtre non
planifié, la vie de Moïse (as) a été rendue plus dure puisqu'il a dû partir d'Egypte, mais ceci ne
signifie pas qu'il est fautif ou a péché. Défendre parfois la vérité peut causer des ennuis mais pas en
accomplissant le péché. En dépit de tous ces ennuis, Allah a finalement accordé la victoire à Moïse
(as) sur les incrédules. Le prophète Moïse (as) n'était pas un égaré/un pécheur (Dhalim) autrement
cela contredit le verset 2:124 où Allah nous fait remarquer que la position de la guidance assignée
par Allah n'atteindra pas un égaré ou une personne qui commettrait des péchés.
***
Un autre frère a argué le fait qu'Allah (SWT) a interdit de nous considérer comme purifiés dans le
verset :
[53 : 32].
Donc, même les prophètes et messagers ne peuvent être considérés purifiés.
Ma réponse était que le verset est expliqué hors du contexte et ainsi a opacifié sa signification.
Étudions, soigneusement le verset en entier :
(53 : 32)
Ce verset indique que ceux qui ne commettent que des fautes légères ne devraient être répétitifs. Ils
devraient faire attention à ne pas tomber victime de leur égoïsme et à ne pas se croire les meilleurs
ou des purifiés car seulement Allah (SWT) connaît vraiment le contenu des cœurs. En tant que tel, ce
verset ne s'applique pas au prophète (splf) qui n'a eu aucun défaut, car Allah (SWT) aurait dirigé le
verset sur lui (splf) comme Il le fait dans d’autres versets. Par conséquent, le verset ne vient même
pas soutenir un argument que le prophète (splf) était un pécheur. D'ailleurs Allah a mentionné dans le
verset 33:33 du Quran que les Ahlul-Bayt du prophète (splf) sont totalement purifiés et sans souillure.
Alors nous pouvons conclure qu'Allah est celui qui confirme que le prophète est pur et est aussi
conforme au verset ci-dessus cité qui énonce que seulement Allah sait qui le craignent et le plus pur.
Je n’ai pas besoin de mentionner que le prophète (splf) est le premier membre des Ahlul-Bayt. Donc,
si les Ahlul-Bayt sont parfaitement purs, le prophète (splf) l’est aussi.
***
Un lecteur a mentionné : Nous identifions nos péchés et nos erreurs avec ceux des prophètes et des
messagers. C'est-à-dire, nous nous penchons sur les péchés des prophètes et des messagers et nous
définissons nos propres péchés avec les leurs !
L'affirmation ci-dessus est totalement illogique. Car contrairement à vous, les chi'ites n'identifions
pas les péchés des prophètes par les nôtres. Nous reconnaissons plutôt leurs douleurs et les
assimilons avec les nôtres. Il y a une grande différence entre les deux. La douleur rend nécessaire la
patience en période de tribulation et d'adversité qu’ils ont dû ressentir. Tous prophètes et messagers
(qu’Allah les bénisse) ont souffert considérablement en vertu de leur titre comme représentants de
l'être suprême, Allah (SWT). Nous nous identifions à eux par ce qu’ils (as) ont supporté et restons
immuablement pendant nos périodes de désespoir. En tant que tel, un prophète ne commet pas de
péchés mais a beaucoup souffert. La pitié d'Allah (SWT) n'a rien (comme vous l’insinuez) à voir
avec le péché des prophètes et des messagers, mais plutôt ils ont été envoyés pour nous communiquer
et fournir le message d'Allah (SWT). Et ce faisant, ils étaient différents des rois ou des hauts prêtres
qui se désintéressaient de la masse opprimé.
En effet, regardez chez Moïse (as), le grand messager d'Allah (SWT) dont toute sa vie était un
miracle. La douleur que Moïse (as) a supportée en évoquant un sens de paix dans les esprits de ses
disciples a servi à les renforcer en période de grandes difficultés sous l'oppression du pharaon.
De même, le messager d'Allah, Muhammad (splf) a souffert quand il a été frappé à la tête,
entraînant des dommages important à sa mâchoire. Il a également souffert de la faim, du rejet, d’un
boycott, du sarcasme, de la tentation, des guerres, de la révolte, de la méfiance de certains de ses
disciples, des hypocrites, de la trahison. Puis, après sa cession, il (splf) a également souffert des
massacres à l’encontre de sa famille.
Il y a une tradition authentique du prophète (splf) disant : « Aucun prophète n'a souffert comme j'ai
souffert ». Cette indication était dirigée à sa propre chair et sang (sa famille) qui étaient plus chers à
lui que sa propre âme après son décès. C'est ce genre de souffrance qui permet de nous identifier
avec celles des prophètes et non leurs péchés ! Encore, l'argument échoue clairement quand nous
l'analysons au verset :
Allah (SWT) dit :
(Quran 33:21) »
Par « un excellent modèle », Allah (SWT) veut dire que nos vies devraient être modelées autour de
cet « excellent modèle » qui n’est autre que la sunna/la coutume ou la tradition du prophète (splf).
Maintenant, si ce modèle était corrompu (Qu’Allah nous pardonne de dire ce mot), alors comment
oserons-nous modeler notre vie à cet « excellent modèle ». Nous ne pourrions jamais nous purifier !
***
Un autre frère déclare : « tout être vivant doit être un pécheur ! C'est-à-dire, le péché est une partie
innée de notre personnalité. Je trouve dérangeant la tendance parmi les musulmans chi'ites et de
même que sunnite, de considérer le prophète Muhammad (splf) presque comme un demi-dieu
infaillible.
Je voudrais d'abord demander à ce frère si les musulmans croient à l’infaillibilité des anges [(ils
ne font aucune erreur. Autrement, d’énormes méprises seraient survenues comme la validité du Quran
transmise par Gabriel, les anges qui enregistrent nos actions pouvant se tromper et également l'ange
de la mort qui prend la vie d'une personne par étourderie au lieu des autres ! ! !)].
Allah indiqué dans le Quran :
(66 : 6)
Si vous convenez également que les anges sont infaillibles, et si votre rapport ci-dessus est vrai,
alors vous considérez les anges êtres des dieux ou demi-dieux (? !) (Qu’Allah nous en protège). Par
conséquent, votre rapport ci-dessus est erroné. Je vous ai juste donné un exemple d’êtres vivants
infaillibles qui ne sont pas des créatures humaines. Ils ne sont ni Dieu, ni un demi-dieu mais sont
pourtant infaillibles. Les anges sont programmés et travaillent comme des ordinateurs exempts
d’égarements. Ils ne peuvent aller à l'encontre des ordres d'Allah. Cependant, les prophètes ne sont
pas des anges. Ils sont tous humains mais des êtres purifiés. La purification totale par Allah (SWT)
dans les versets référenciés précédemment ne les rend pas divin. Néanmoins, Allah les a élevé audessus des êtres humains ordinaires afin qu’ils (as) dénoncent le péché.
L'avantage d’un être humain face à un ange est que nous pouvons obéir volontairement à Dieu. En
d'autres termes, le prophète a le choix du bien ou du mal mais il choisit toujours d'aller vers le bien
car il est infaillible tandis qu'il a le choix.
Un être humain peut faire des erreurs mais il doit s’en abstenir. Si nous commettons des erreurs, ce
n'est pas parce que nous le devons, mais en raison de notre sottise, notre ignorance et le manque de
connaissance ou bien en raison du manque de contrôle de nos désirs charnels. Ceux qui prétendent
que tout être humain de par leur nature doivent faire des erreurs généralisent leur propre âme faible
aux autres. Ils suivent leurs convoitises et sont envieux de leurs mérites.
Basé sur les textes coraniques, le niveau de l'être humain peut être beaucoup plus élevé que les
anges. (Et naturellement, peut aller encore plus bas et inférieur que les animaux !)
Le Quran déclare que tous les anges se sont prosternés devant le prophète Adam (as). C'est assez
pour démontrer que le rang des prophètes est plus élevé que celui des anges. D’ailleurs, les meilleurs
êtres humains (en termes de Taqwa) sont supérieurs de toutes les créatures et les plus honorés devant
Allah. Rappelez-vous également l'histoire du Mi'raaj où il y avait des lieus dans les cieux dans
lesquels seulement le prophète Muhammad (splf) avait l’autorisation d’entrer, l'ange Gabriel n’y
avait pas accès.
Gabriel avait mentionné au prophète qu'il (Gabriel) brûlerait s'il allait plus loin avec lui (splf).
Une remarque latérale doit être dite : Satan n'est pas un ange. Il est l’un des djinns (créatures
invisibles). Le témoignage du Quran cite le rapport de l'énonciation du diable : « Vous m'avez créé du
feu. » Les créatures invisibles (djinns) sont de feu. Donc ce ne sont pas des anges. Les djinns, tout
comme les êtres humains, ont le choix d’obéir ou de désobéir et seront responsables de leurs actes le
jour de jugement.
***
Un frère a mentionné qu'il y a une partie religieuse dans la vie du prophète et une autre nonreligieuse. Le danger de croire que chaque chose du prophète était par ordre divin causerait une
imitation stricte des musulmans jusqu’aux détails les plus infimes (ex : son alimentation préféré etc.)
Tous les actes du prophète étaient des actes cultuels. Même ce qu’il mangeait, comment il dormait,
etc. étaient un culte. Et comme tel, il n’existe aucune partie non-religieuse dans sa pratique ! Tout ce
qu'il faisait était entièrement en accord avec les souhaits d'Allah et ces commandements. Mais la
religion n'est pas limitée à ce qui est obligatoire et à ce qui est interdit. La plupart des actions du
prophète tombent dans la catégorie du « Mustahabb » (recommandé) ou « Mubaah » (correct).
D'ailleurs, personne n'a mentionné que nous sommes requis d'imiter toutes les actions du prophète. Si
l’on mange ce que le prophète préférait de sa gastronomie, il aura tout à fait raison et personne ne
peut le blâmer à moins qu'il réclame qu'on devrait manger seulement les produits alimentaires du
prophète. Obéir au prophète (splf) signifie que s’il ordonne quelque chose ou l’interdit, nous sommes
religieusement exiger de le suivre. Tout ordre provient d’un processus religieux.
En fait, tous ordres et prohibitions du prophète étaient une partie de la religion. C’est réellement
cela la religion droite. Même son Ijtihad était entièrement en accord avec le souhait d'Allah car Allah
lui a accordé la raison la plus parfaite. Tout ce qui pénétrait le cœur du prophète (splf) provenait
d’Allah et faisait partie de la religion. Oubliez ce Hadith fabriqué sur l'agriculture !
Quant à sa gastronomie : Tout est Halaal, à moins que le prophète l'ait interdit explicitement ou
implicitement. Par exemple, le porc a été interdit explicitement. En outre tout nouveau produit
d'aujourd'hui, qui n'existait pas à l'époque du prophète d’où il y aurait des ingrédients extraits de
produits Haram le devient implicitement. Par conséquent, si le prophète (splf) ne mangeait pas d'un
aliment spécial mais ne l'a pas interdit non plus, nous pouvons toujours le consommer parce que nous
suivons son ordre général.
En outre s'il préférait un aliment spécial mais n'a pas mentionné son obligation, il ne devient pas
obligatoire. Ainsi, la préférence du prophète pour un aliment spécial n'est pas considérée comme un
ordre obligatoire prophétique comme vous essayez de l’impliquer. Dans la religion, il y a beaucoup
de choses qui ne sont ni obligatoires ni interdites et nous avons le choix pour les accomplir ou pas.
Ce que le prophète a mangé pourrait être considéré en tant qu’aliment recommandé et non obligatoire
sauf sur indication contraire.
***
Concernant le verset :
(Quran 53:3-4)
Un frère commenta : Le verset ci-dessus est seulement limité au Quran. Les Arabes païens
insultaient le prophète d’aliéné et critiquaient les révélations du Quran comme une invention du
prophète Mohammed. La signification des versets ci-dessus mentionne que le prophète ne s’exprimait
pas sous l’emprise de ces désirs mais en effet était la révélation. Si tout ce que dit le prophète est la
révélation alors quelle est la différence entre le Quran et les hadiths authentiques ?
Ma réponse à ce frère était la suivante : Ni les versets ci-dessus, ni les versets les entourant
n'indiquent cette limitation. Il n'y a aucune mention du « Quran » dans les versets ci-dessus, idem
pour les versets postérieurs et précédents. Donc, votre réclamation est non soutenue alors que pour
vous cela concerne le Quran. Le verset 53:3 parle exactement « du discours » du prophète et non
nécessairement du Quran. Ainsi, la règle mentionnée dans le prochain verset couvre tous ses
discours. Les Arabes païens n'ont pas critiqué le prophète pour seulement le Quran. Ils l'ont
également assailli pour sa prophétie aussi bien que ses enseignements et idées.
Quant à la différence entre le Quran et les hadiths : le saint Quran et les hadiths authentiques sont
d'Allah. Le prophète n'a jamais rien dit de son propre désir. Cependant, il y a une différence entre le
saint Quran et les hadiths :
Le Quran est bien prouvé mais est moins compris (voir la note ci-dessous).
Les hadiths ne sont pas prouvés mais sont bien compris.
Par « le Quran est bien prouvé », je réclame son authenticité et cela n'est pas une fabrication.
Par « le Quran est moins compris », c’est que la plupart de ses versets sont ambiguës et seulement
« ceux qui sont fermement enracinés dans la connaissance » (c.à.d : le prophète et les Ahlul-Bayt)
comprennent la profondeur de sa signification.
En outre le saint livre indique seulement les règles générales. Pour ceux-ci et pour beaucoup
d'autres raisons, les versets seulement ne peuvent pas être considérés comme sources de conseils.
Elles ont besoin d'un interprète et c'est là que les hadiths jouent son rôle. Grace aux hadiths
authentiques et reconnus, nous pouvons obtenir l’explication du Quran.
Allah mentionne dans le Quran :
(Quran 3:7)
Ce que j'ai voulu dire par « hadiths qui ne sont prouvés », c’est que puisque nous n'avons pas
personnellement rencontré le prophète (ou ses successeurs) nous ne sommes pas sûrs si tel et tel
hadith est authentique.
Un point important concernant ma réponse face à votre question est : Si nous étions à l'époque du
prophète et aurions entendu le hadith de la bouche du prophète (splf), ce hadith aurait été aussi
obligatoire que le saint Quran et nous ne devons pas préférer le saint Quran d’un hadith authentique,
je dirais plutôt que le hadith entendu du prophète (splf) est préférable à notre interprétation
défectueux du Quran parce que la plupart des versets sont ambigus alors que le hadith que nous avons
entendu du prophète est clair.
En outre, il y a de nombreux cas où le hadith explique les exceptions et les règles générales de
l’Islam, mais peuvent être en contradiction avec le Quran. Cependant, puisque nous n'avons pas
personnellement entendu le hadith du prophète (ou de ses successeurs), nous devons examiner sa
documentation (la chaîne des narrateurs) ainsi que le nombre de récits semblables à cet égard pour
déterminer la force globale de ce qui a été attribué au prophète (splf). Certaines des conditions sur
l'authenticité du hadith sont les suivantes :
Il ne devra pas être en contradiction claire avec des concepts bien établis dans le saint Quran.
Il ne devrait pas être en contradiction claire avec d'autres traditions bien établies.
Tous émetteurs du Hadith dans la chaîne des émetteurs devraient être justes, etc.
La plupart des Sunnites, cependant, ne considèrent pas la justice des narrateurs comme un critère.
Ils relatent de tous ceux qui ont vu le prophète (splf) ou ont prétendu être musulmans.
L'interlocuteur, alors, a reprit : Si le discours du prophète sont le mot littéral de Dieu, alors
pourquoi ne sont-ils pas inclus dans le Quran lui-même ?
Non, toutes les traditions sont les mots littéraux de Dieu. Mais, il y a seulement quelques traditions
provenant des paroles divines comme les hadiths Al-Qudsi. Cependant, ils ne font pas partis du
Quran.
D’autres traditions sont les ordres d'Allah transmises par Gabriel et deviennent ainsi les paroles
indirectes d'Allah. Elles incluent les commentaires divins des versets, descendus avec le Quran mais
ne faisant pas du livre saint.
Le reste des traditions authentiques sont l'information et les commandements qu'Allah induit dans
le cœur du prophète directement, elles sont les paroles indirectes de Dieu. Ceci inclut son Ijtihad, qui
traversa son esprit.
Par conséquent, les quelques traditions sont les paroles littéral et direct de Dieu, certains sont les
paroles indirects de Dieu et en tant que tels, ils sont tous la révélation ou l’inspiration. Tout provient
d'Allah ! Le prophète n'a jamais rien déclaré de son propre désir. C’est la raison pour laquelle les
traditions ne sont pas une partie du Quran et parce qu'elles ne sont pas censés l’être !
Une meilleure réponse à votre question est : le Quran est une base de données encapsulée qui
fournit des informations générales pour toutes les époques. Le hadith est plus spécifique et fournit
plus de détails et également commente les injonctions coraniques sans lesquelles le Quran ne peut pas
être compris correctement.
Conclusion
En conclusion, je répète ma question :
Si Allah avait inspiré des prophètes et messagers pécheurs et commentant des erreurs/des
mauvaises actions » afin de guider l’humanité sur le droit chemin, cela signifierait qu'Allah approuve
l’injustice, les péchés, les fautes et les erreurs !
Pourquoi alors Allah interdit-il l’exécution des péchés ?
(Quran : 33:56)
Wassalam.
Conduite et infaillibilité
Partie 1
L’Imamat est la grâce d'Allah
Du point de vue chi'ite, L’Imamat (La conduite assigné par Allah) est l’une des générosités d’Allah
sur l'humanité par laquelle la religion est perfectionnée et protégée.
Allah, à qui appartient la majesté, a dit :
(Quran 5:3)
Voir les articles sur « Ghadir Khum » dans le chapitre 3 qui fournit la liste de commentateurs
sunnites du Quran confirmant que la révélation du verset fut à Ghadir Khum après que le prophète
(splf) nomma Ali (as) comme le maître/autorité sur tous les croyants.
L’Imamat est la grâce (Lutf) d'Allah qui attire l'humanité vers son obéissance et les protège de sa
désobéissance, sans les contraindre de quelque façon que ce soit. Lorsqu'Allah commande à
l'humanité de vivre de telle façon et se rendant compte qu'elle ne pourra pas accomplir cette tache
très difficile sans Son soutien, mais qu’Allah s’y refuse. Cela contredirait le propre but de
l’humanité. Évidemment, une telle négligence est mauvaise selon la raison. En tant que tels, la grâce
(Lutf) est l'un des attributs d'Allah (qu’Il soit purifié/exaltée d'un tel attribut).
En fait, le saint Quran déclare :
(Quran 42:19).
Et, il y a beaucoup d'autres endroits où le Tout Puissant emploie le terme grâce (Lutf) en son saint
livre. Voir par exemple, 6:103, 12:100, 22:63, 31:16, 33:34, 42:19, 67:14, etc.
Les messagers de Dieu ont été responsables d'apporter aux gens de nouveaux commandements. Ils
étaient des avertisseurs comme le Quran en témoigne. Cependant, certains messagers étaient des
imams/guides mais l’inverse est incertain (les successeurs du prophète Muhammad n'étaient pas des
messagers/prophètes). Les Imams n'ont apporté aucun nouveau message, ni innovèrent ou changèrent
les lois investis par le prophète (splf). Ils ont servi de guides et de gardiens de la religion. Leur
mission est d'expliquer le raffinement de la Shari'a (loi divine) pour le peuple. Ils éclaircissent les
choses et les événements embrouillant qui se produisait à chaque époque. En outre ils sont les seuls
personnes qui ont la pleine connaissance du Quran et de la Sunna du prophète Muhammad (splf).
Donc, ils sont les seules personnes qualifiées qui peuvent correctement interpréter les versets du
saint Quran et expliquent sa signification comme mentionné dans le Quran lui-même (voir 3:7 et le
21:7).
L’Imamat est une grande générosité d'Allah car lorsque les gens ont un chef juste qui les guide, ils
peuvent obtenir plus de droiture et s'écarter de la corruption et des déviations qui pourraient
s’attacher à la religion. L’Imam est divinement investit/désigné, il est également la personne la plus
exposée à régner (en terme politique) comme autorité sur l’humanité, il peut maintenir la justice et
dissoudre l'oppression.
Naturellement, les gens ont reçu une libre volonté et peuvent s'abstenir d’accepter l’Imam mais ils
seront jugés responsables de cette désobéissance comme cela fut le cas pour les communautés avec
leurs prophètes. Néanmoins, l’Imam reste la preuve de Dieu sur la terre, il est le chef spirituel pour
les croyants parmi les individus qui bénéficient de ses conseils.
La supériorité de l’Imam
Les chi'ites croient que comme les prophètes, l’Imam est divinement institué/désigné, il excelle la
communauté dans toutes les vertus, telles que la connaissance, le courage, la piété et doit posséder la
connaissance complète de la loi divine.
Allah confierait-il cette haute position à un fieffé lorsqu’une autre personne accompli est
disponible ?
Le subordonné recevrait-il la prédilection au-dessus d’une personne qui mérite d’être préféré, à
celui qui a des déviances rationnelles ou est contre la justice divine ?
Par conséquent, tout subalterne ne peut pas recevoir l’Imamat quand il existe quelqu’un de
supérieur en mérites.
L’infaillibilité de l'Imam
Si un chef divinement désigné est faillible, il serait exposé aux erreurs et tromperait les autres par
la même occasion. En ce cas, aucune confiance implicite ne peut être placée dans ses
énonciations/ordres/actions. L’Imam divinement institué est la personne la plus exposée à régner sur
la communauté, les gens sont censés le suivre sur chaque chose. Maintenant s'il commettrait un péché,
les gens seraient liés de le suivre dans ce péché en raison de leur ignorance (ignorant que cette action
est un péché ou pas, maintenez à l'esprit que l’Imam est la personne la plus savante dans sa
communauté).
Une telle situation est inacceptable par la grâce d'Allah puisque l'obéissance dans le péché est
mauvaise, illégale et interdite. D'ailleurs cela signifierait que le chef devrait être obéi et désobéi en
même temps, cela serait clairement une contradiction et n'est pas louable.
En outre, s'il serait possible que l’Imam commette le péché, ce serait le devoir des autres de lui en
empêcher. (Puisque chaque musulman est obligé d'interdire aux gens de faire du mal/actes illégaux.)
En ce cas, l’Imam sera méprisé et au lieu d'être le chef de la communauté, il deviendra ignoré de ces
disciples et sa conduite sera inutile.
L’Imam est le défenseur de la loi divine, ce dépôt ne peut pas être confié aux mains faillibles, ni à
une personne qui gérerait ce dépôt incorrectement. Ainsi l'infaillibilité est un état indispensable pour
l’Imam ou un calife divinement institué car il est le protecteur et l'interprète de la loi religieuse.
Allah, exalté, indiqua dans le Quran :
(Quran 4:59).
Ce verset oblige les musulmans d’obéir à deux choses : D'abord, obéir Allah puis obéir au
messager et à ceux investi de l'autorité (Ulul-Amr). L'arrangement des mots prouve que l'obéissance
d'Ulul-Amr est autant obligatoire qu'est l'obéissance du messager parce que le Quran emploie juste un
verbe pour les deux sujets sans le (verbe) répéter. Naturellement, il signifie qu'Ulul-Amr devrait être
de même importance que le messager, autrement Allah ne les aurait pas associés à ce verset par ce
verbe (obéir). Il est intéressant de noter qu'Allah utilise un verbe à part avant de mentionner le
messager et les Ulul-Amr, ce qui prouve qu'Allah a une plus Haute Autorité que celle du messager et
des Ulul-Amr. Il est également clair du verset ci-dessus qu'Ulul-Amr ne sont pas limités aux
messagers autrement Allah aurait seulement dit : « Obéissez Allah et obéissez au messager seulement
». Mais il a ajouté Ulul-Amr (ceux qui ont l'autorité donné par Allah). C'est l'un des endroits du
Quran où le concept de l’Imamat est nécessaire pour l’humanité.
Dans l'article précédent intitulé « infaillibilité des prophètes » nous avons cité de nombreux
versets du Quran prouvant l'infaillibilité du prophète (splf). Tous ces versets argumentent les deux
points suivants :
1. L'autorité du messager d'Allah (splf) sur les croyants est illimitée et sans discussion. Tout ordre
donné, dans n'importe quel état, n'importe où et à tout moment devait être exécuté sans réserve.
2. L'autorité suprême lui a été confié parce qu'il était sans péché (Ma'sum) et exempt de tous types
d’erreurs et de péchés. Autrement, Allah ne nous aurait pas ordonné l'obéissance sans s’interroger ou
douter.
En cet article, nous avons également donné la référence d’une tradition dans le Sahih Al-Bukhari
démontrant que le prophète et les califes divinement institués sont infaillibles (Ma'sum). En outre du
verset 4:59, nous avons conclu qu'Ulul-Amr ont été institués exactement de la même autorité sur les
musulmans que celle du messager. Ainsi, l'obéissance d'Ulul-Amr a la même position que
l'obéissance du messager. Il s’ensuit naturellement qu'Ulul-Amr doit également être infaillible
(Ma'sum) et exempt d’erreurs, autrement leur obéissance n'aurait pas été jointe avec l'obéissance du
prophète et sans aucune condition.
Le commandant des croyants, l’Imam Ali (as) dit : « Celui qui désobéit Allah ne doit pas être obéi
; et certes, l'obéissance est pour Allah, son messager et ceux investis de l'autorité. Certes, Allah
ordonna (aux gens) l’obéissance pour le messager parce qu'il était sans péché et pur afin qu’il
ordonne aux gens d’obéir à Allah et certes, il a passé commande (aux gens) d’obéir à ceux investis de
l'autorité parce qu'ils sont infaillibles, pur et qu’ils ne demandent pas aux gens de désobéir à Allah. »
Ilal al-Sharaye', par Al-Saduq de Shaikh, v1, p123.
Ulul-Amr signifie-t-il les autorités musulmanes ?
Plusieurs de nos frères sunnites tendent à interpréter « Ulul-Amr Minkum » comme les autorités
musulmanes (les dynasties royales etc.…). Cette interprétation n'est basée sur aucun raisonnement
logique ainsi que sur aucun verset explicite du Quran appuyant cette thèse. Elle est seulement basée
sur des torsions historiques. La majorité des musulmans sont demeurées en tant que vassal des
monarques et des gouverneurs, interprétant et réinterprétant l'Islam et le Quran pour renforcer leur
propre autorité et royaume territorial. L'histoire des musulmans (comme toutes les autres nations) est
remplie de nom de gouverneurs dont l'injustice, la débauche et la tyrannie ont terni le nom de l'Islam.
De telles règles ont toujours été et le seront perpétuellement. Ces tyrans se sont auto proclamés UlulAmr !
Si Allah nous avait ordonné d’obéir à de tels rois et gouverneurs, une situation impossible serait
produite pour les musulmans. Les disciples misérables seraient condamnés au mécontentement
d'Allah.
- S'ils obéissent à ces règles ils auront désobéi à l’injonction d’Allah : « N’obéit pas au pécheur »
(Quran 76:24).
- Et s'ils désobéissent à de telles règles, ils ont encore désobéi à l’injonction : « Obéissez à ceux
investit de l’autorité parmi vous » (si cela serait ainsi).
Par conséquent si nous acceptons cette interprétation [l’obéissance ou la désobéissance à leurs
autorités musulmanes (pécheresses) faillibles], les musulmans sont condamnés au déshonneur éternel
De plus, il y a eu des pouvoirs musulmans qui ont adopté différentes écoles et diverses
persuasions. Il y a les Shafi'i, Hanbali, Maliki, Hanafi, ainsi que les chi'ites et 'Ibadi. Maintenant
selon cette interprétation, les sunnites gouvernés sous un roi ‘Ibadi (comme dans le Amman)
devraient suivre les principes 'Ibadites et ceux qui résident sous un pouvoir chi'ite (comme en Iran)
devraient suivre la croyance chi'ite.
Des sunnites vivant dans un pays chi’ite ont-ils la conviction et le courage de suivre leur
interprétation professée d’après leurs propres courants de pensée contraire au ‘chi’isme?
Le célèbre disciple sunnite Fakhr Al-Razi conclu en son Tafsir Al-Kabir que ce verset montre
qu'Ulul-Amr devrait être infaillible (Ma'sum). Il mentionne qu'Allah a stipulé que les gens devraient
obéir aux Ulul-Amr sans réserve. Donc, il est essentiel que Ulul-Amr soient irréprochables car s'ils
ont la possibilité d’accomplir un/ou plusieurs péchés (donc une interdiction) cela signifie qu'on
devrait leurs obéir mais également enfreindre leurs désobéissances. Cela est totalement impossible !
Tafsir Al-Kabir, par Muhammad Ibn Umar Fakhruddin Al-Razi, v10, p144
Cependant, afin de dissuader ses lecteurs sur la croyance des Ahlul-Bayt, Fakhr Al-Razi a inventé
la théorie que la communauté musulmane dans l'ensemble est infaillible !!!
Cette interprétation est unique en son genre et aucun savant musulman n’a jamais souscrit à cette
théorie puisqu’elle n'est basée sur aucune tradition. Il est étonnant que Fakhr Al-Razi accepte que
chaque individu de la nation musulmane soit faillible, pourtant il prétend que celle-ci (dans son
ensemble) soit infaillible. Même un étudiant d'école primaire sait que 200 vaches plus 200 autres
variétés de bovins (vaches) font 400 vaches et non un cheval. Mais Fakhr Al-Razi souligne que les
70 millions d’individus faillibles plus 70 millions de personnes faillibles peuvent faire sortir de leur
rang une infaillibilité !
Veut-il nous faire croire que si tous les patients d'un hôpital psychiatrique se joignent ensemble, ils
seront identiques à une personne doué de raison/de logique ?
Évidemment, avec sa connaissance du Quran, il ne pouvait conclure que sur l’infaillibilité d’UlulAmr, néanmoins il ne sait pas pencher (dans ce verset) sur l’expression « minkum » (de parmi vous)
qui prouve qu'Ulul-Amr faisait partie de la communauté musulmane, non de toute une nation.
D'ailleurs, si toute la nation musulmane devrait être obéie, alors à qui devront nous obéir ?
D'ailleurs, la communauté dans son ensemble n’a jamais eu une voix commune. Alors à qui devronsnous obéir ?
D’ailleurs, l'opinion de la majorité n'est pas un bon critère afin de distinguer le faux de la vérité.
En consultant le Quran, on peut s’apercevoir qu’Allah dénonce sévèrement la majorité en ces termes :
puisque la vision de la majorité des gens est toujours due à leurs tendances altérés.
(Voir les versets 6:116, 5:49, 10:92, 30:8)
L’authentique signification d'Ulul-Amr
Nous nous tournons maintenant vers l'interprétation correcte du verset à l’étude : celle des AhlulBayt. L’Imam Ja’far Al-Sadiq (6ème Imam) a rapporté que ce verset fut descendu au sujet d'Ali, d'AlHasan et d'Al-Husain (paix soit sur eux) : En entendant ceci, quelqu'un lui (as) a demandé : « Les
gens se demandent : pourquoi Allah n’a-t’il pas fait la mention du nom d'Ali et de sa famille en son
livre ? » l’Imam répondu : « Dit-leurs qui a ordonné techniquement la Salat (prière) ? Allah n'a pas
mentionné s’il fallait exécuter trois ou quatre unités ; c'était le messager d'Allah qui expliqua tous les
détails. Et (l’ordre de donner) la Zakat (impôt religieux) a été révélé, mais Allah n'a pas révélé qu'il
l’était de quarante dirhams ; c'était le messager d'Allah qui l'a développé ; le Hajj (le pèlerinage à la
Mecque) a été ordonné mais Allah n'a pas nommé le nombre de Tawaf (circuler autour de la Ka'ba) ;
c'était le messager d'Allah qui l'a expliqué. De même, ce verset révélé : » Obéissez à Allah, et
obéissez au messager et à ceux investis de l'autorité de parmi vous » a été descendu au sujet d'Ali,
d’Al-Hasan et d’Al-Hussain (qui étaient les seuls Imams vivants à l'époque du prophète) ».
Il est évident que si Allah avait mentionné le nom de l'Imam Ali (as) dans le Quran explicitement,
ceux qui possédaient une haine incommensurable contre lui auraient essayé de changer le texte du
Quran. Ainsi c'était par la grâce d'Allah qu'il a codifié toutes les branches (les connaissances) de la
religion dans le Quran seulement comprise par les processeurs d’un esprit pur et infaillible. De cette
façon, Allah a maintenu le Quran intact.
Sur le commentaire du verset 4:59 de saint Quran dans lequel Allah nous ordonne d’obéir aux
Ulul-Amr, Al-Khazzaz en son livre Kifayatul Athar donne une tradition sous l'autorité d’un
compagnon bien connu du prophète (splf), Jabir ibn Abdallah Al-Ansari (RA) : Quand le verset (4 :
59) a été indiqué, Jabir a demandé au prophète (splf) : « Nous connaissons Allah et le prophète, mais
qui sont ceux investis de l'autorité dont l'obéissance a été unie à celle d'Allah et de vous-même ? » Le
prophète (splf) a répondu : « Ils sont mes califes et les imams des musulmans après moi. Le premier
d’entre eux est Ali ; puis Al-Hasan ; puis Al-Husain ; puis Ali fils d'Al-Husain ; Muhammad fils d'Ali
« al Baqir » qui a été mentionné dans la Torah (le vieux testament). O Jabir ! Tu le rencontreras.
Quand tu le verras, donne-lui mes salutations. Il sera réussi par son fils, Ja’far Al-Sadiq (le
véridique) ; puis Musa fils de Ja'far ; puis Ali fils de Musa ; puis Muhammad fils d'Ali ; puis Ali fils
de Muhammad ; puis Al-Hasan fils d'Ali. Il sera suivi de son fils dont son nom est mon nom. Il sera la
preuve d'Allah (Hujjatullah) sur la terre et subsistera auprès d’Allah (Baqiyyatullah) pour maintenir
la cause de la foi parmi l'humanité. Il conquerra le monde entier de l'est à l'ouest. Pendant longtemps,
il restera caché des yeux de ses disciples et amis. La croyance en sa guidance demeurera seulement à
des cœurs qui auront été éprouvés par Allah pour la foi. »
Jabir dit : « O Messager d'Allah ! Ces disciples tireront-ils avantage de sa retraite ? »
Le prophète dit : « Oui ! Par celui qui m'a envoyé avec la prophétie ! Ils seront guidés par sa
lumière et tireront avantage de sa conduite pendant sa retraite, tout comme les gens tirent bénéfice du
soleil quoiqu'il soit caché des nuages. O Jabir ! C'est des secrets cachés d'Allah et de la connaissance
prisée d'Allah. Garde cela excepté à ceux qui méritent de le savoir. »
Kifayatul Athar, par Al-Khazzaz, p53.
Maintenant que nous savons l’identité « de ceux investis de l'autorité », il est évident que la
question d'obéir aux tyrans et les gouverneurs injustes ne se prouve plus. Les musulmans ne sont pas
requis par le verset ci-dessus d'obéir aux gouverneurs qui peuvent être injustes, tyranniques,
ignorants, égoïstes et vivants dans la débauche. En fait, Allah nous ordonne d’obéir aux douze imams,
ceux « débarrassés de la souillure et vous purifiez totalement », n’ayant jamais fait de péchés et
exempts de pensées malsaines et actes mauvais.
Leurs obéir ne s’ensuit d’aucun préjudice quelconque. Non ! Ils sont protégés des risques et ne
donneront jamais une ordonnance contre l'ordre d'Allah et traiteront tous les êtres humains avec
amour et justice.
Conduite et infaillibilité
Partie 2
L’Imamat est-il une question héréditaire ?
Selon le chi'isme, l’Imam est choisi par Allah. L’imamat n'est pas héréditaire parce Al-Husain (as)
devint l’Imam après le martyre de son frère, l'Imam Al-Hasan (as). L’Imam Al-Hasan eu de nombreux
enfants et descendants, pourtant ils n’eurent pas ce poste.
En outre, il y a eu quelques descendants hérétiques enfantés de certains imams qui ne reçurent pas
la position de l'Imamat. Ceci prouve que la guidance n'est pas héréditaire. Naturellement, un gène pur
est nécessaire pour l’Imamat, néanmoins le guide doit posséder de nombreuses autres qualifications.
Et Allah seul connait celui qui a toutes ces qualifications. C'était la volonté divine d’investir
l’Imamat dans la progéniture du prophète (splf). D’ailleurs, si une étude historique est élaborée
envers la généalogie des prophètes de Dieu, nous constaterons qu'ils étaient d’une même famille.
Allah, à qui appartient la majesté, a révélé :
(Quran 2:124).
Dans le verset ci-dessus, Allah n'a pas nié la conduite des descendants d'Abraham (as) mais il a
plutôt limité cette position à la progéniture qualifiée du prophète Abraham (as). Allah mentionne que
la conduite assignée par Dieu n'atteint pas à un « Dhalim » (injuste) même si une telle personne est le
descendant d'Abraham (as). De ce fait être le descendant d'Abraham (as) ne fait pas nécessairement
de lui un Imam parce qu'il devrait y avoir d'autres qualifications que celle du gène biologique. Seuls
les justes (préservé du péché) sont qualifiés puisqu'ils avaient non seulement un gène pur mais
possédaient d'autres qualifications par les épreuves et les difficultés. Allah a la connaissance
préalable de leurs patiences et qualifications il leurs a confié cette position et les a préférées sur sa
création :
(3 : 33)
La lignée du messager d’Allah [Muhammad (splf)] provient du prophète Ismaël (as), le fils du
prophète Abraham (as). Le prophète Moïse (as) et le prophète Jésus (as) descendaient tous deux du
prophète Isaac (as) qui furent l'autre fils du prophète Abraham (as). Donc, tous les prophètes après
Abraham étaient de sa famille. Cependant, nous ne prétendons pas que la prophétie soit héréditaire.
C’est Allah qui les a choisis. En d'autres termes, nous ne disons pas que le fils d’un prophète devrait
toujours être un prophète. L’apôtre doit avoir d'autres qualifications, autrement Kan'an le fils de Noé
(as) aurait survécu. Le prophète Noé (as) a eu trois autres fils : Aam, Sam et Yafas qui furent croyants
et qui avec leurs mères s’embarquèrent dans l'arche et ont été sauvées.
Par conséquent, être le fils d'un prophète ou d'un Imam ne fait pas nécessairement de lui un
prophète ou Imam ou même un juste. En bref, le gène pur pour les prophètes et les imams est
nécessaire mais insuffisant. Les Ulul-Amr/Imam sont assigné par Allah, de la même manière que le
prophète fut institué par Allah. Ouvrez le saint Quran dans lequel Allah a fréquemment déclaré qu'il
est celui qui assigne l’Imamat. Voir Quran 2:124, 21:73, 32:24, etc.
Douze Imams sont assignés par Allah comme successeurs du prophète Muhammad (splf).
Il y a une tradition répandue dans les documents sunnites qui déclare que le nombre des Imams
après le prophète sont au nombre de douze.
Voir par exemple, Sahih Al-Bukhari, la version Arabo-française, v8, p482, la tradition
#7222/7223 ; Sahih Muslim, édition complète, version Arabo-française, chapitre Al-Imarat, v2,
p440, traditions #2093, #2094 ; Sahih Al-Tirmidhi, v4, p501 ; Sunan Abu Dawud, v2, traditions
p421 ; Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v5, p106.
Il existe d'autres documents sunnites dans lesquels le prophète (splf) a même mentionné l’identité
des douze imams. Voir par exemple : Yanabi Al-Mawadda par Al-Qunduzi Al-Hanafi.
Allah a assigné ces douze imams, pas simplement parce qu'ils étaient de la famille du prophète
(splf) mais parce qu'ils étaient les plus savants, les plus illustres, les plus croyants, les plus pieux, les
meilleurs dans les vertus personnelles et les plus honorés devant Allah de leurs ères. Leur
connaissance a été dérivée de leur ancêtre (le prophète) et également par l’inspiration (Ilham). Les
successeurs des prophètes (excepté les successeurs du prophète Muhammad) étaient également des
prophètes. Ainsi, Ils ont tous été institués par Allah. En outre, le Quran indique que quelques
prophètes ont nommé des imams (qui n'étaient pas des prophètes). Laissez-moi vous donner quelques
versets du saint Quran :
Quran 2:246)
Celui qui fut spécifiquement choisit par Allah comme roi n’est autre qu’un Imam.
Un prophète peut également être un Imam/roi. Néanmoins, tous les prophètes n’étaient pas des
Imams.
Si l’on devient un roi/Imam divinement désigné, cela ne signifie pas nécessairement qu'il régira
physiquement. Le verset ci-dessus du saint Quran relate certains aspects de la vie de Talut (as). Le
verset suivant nous offre plus de détails :
(Quran 2:247)
La première partie du verset ci-dessus [1] montre que la communauté avait un prophète alors que
Talut faisait parti de celle-ci, de sorte que leur prophète était celui de Talut. Ainsi Talut n'était pas un
prophète.
La pièce numéro [2] prouve qu'Allah a nommé Talut comme Imam/chef/roi.
La partie [3] prouve que le roi divinement institué n'est pas choisi selon la richesse. Cette autorité
est principalement spirituelle et naturellement Talut est la personne la plus qualifiée à régir
physiquement, néanmoins cette investiture dépend de l'adhérence des gens tandis que l'ancienne
position (conduite spirituelle) est toujours fixe pour l’Imam.
Élire un Imam/roi n'est pas le devoir des gens comme la partie [4] le prouve. Allah choisit le
roi/Imam car Il connait celui qui est le plus qualifié pour une telle position éminente.
La personne qui a cette autorité est enracinée dans la connaissance et la sagesse comme la partie
[5] en témoigne.
Le roi ici veut dire la personne qui a l'autorité par Allah. Ceci est prouvé par la partie [6].
Dans le prochain verset, nous remarquons :
(Quran 2:248)
Dans un autre verset, Allah mentionne :
(Quran 4:54)
Ce royaume est l’Imamat car seulement peu de personne de la famille d'Abraham ont physiquement
régi.
Les gens peuvent-ils choisir Imam ?
Les Sunnites réclament que la question de la succession du prophète est résolue par la consultation
(Shura). Cette réclamation (la conduite politique et spirituelle) qui doit être résolue par la
consultation est non soutenue. Une telle réclamation est due à l’incompréhension significative de la
consultation (Shura). La consultation est très différente du vote/élection, et pour cette raison elle ne
peut pas être employée pour la question du Califat.
Laissez-moi vous expliquer : Quand un chef veut décider d'une question, basée sur les règlements
islamiques, il peut essayer de consulter un groupe d'experts pour obtenir leur avis sur cette matière
spécifique. Cependant il est le seul décideur et ne prend en compte aucune voix. Pour prouvez mon
point de vue, consultez le verset suivant :
(Quran 3:159)
Le verset ci-dessus recommande la consultation (Shura), néanmoins lorsqu’Allah énonce : mais
quand tu prends une décision (fa Itha 'azamta) cela signifie que les décisions du prophète finalise la
consultation. Dans ce domaine, le vote n’existe pas. C’est juste une manière d'obtenir des opinions.
La décision finale par le prophète peut être différente de la majorité de gens consultés (en raison de «
Maslaha »)
Une autre remarque : en raison de sa connaissance suprême, le prophète (splf) n'a même pas eu
besoin d'obtenir l'opinion d'aucun de ses compagnons. Cependant, il fit cette démarche dans quelques
circonstances afin d’enseigner à sa communauté l'importance de la consultation. Sur la question de la
consultation (Shura), l'existence d'un chef est déjà assumée lorsqu’il prend la décision finale. Ceci
montre clairement que pour la question du califat, la consultation est sans signification (à moins
qu'elle soit faite par le chef précédent avant sa mort). Après la mort d'un chef, il n’existe aucun chef
qui pourrait faire la consultation, à moins qu'un tel défunt soit un député (ou un porte parole) qui
pourrait effectuer cette fonction. Habituellement, un tel député désigné est la personne la plus
qualifiée pour la position de la conduite politique et spirituelle et même s’il décide qu’une autre
personne soit le chef, un tel chef est encore nommé par le député désigné précédemment et non par
des gens !
Le vote est une question totalement différente. Dans une communauté démocratique, toutes les
personnes ont une chance d'élire le choix de leur dénommé. Sur la question de la conduite des
musulmans dans son ensemble, un tel procédé n'a aucun appui dans le Quran et la Sunna parce que
l'Islam est basé sur la théocratie (royaume d'Allah) et non sur la démocratie (gouvernement élit par
des citoyens). En fait, le Quran dénonce l'opinion de la majorité des gens (voir 6:116, 5:49, 10:92,
30:8) puisque la vision majoritaire de la foule est habituellement altérée dues à leurs tendances
égoïstes. En outre, une telle élection populaire n’a jamais eu lieu/avérée pour les trois premiers
gouverneurs qui sont apparues après le prophète (splf). Pas même parmi les habitants de Médine ! De
plus, les gens purent choisir une personne incompétente qui semble être qualifiée à leurs propres yeux
alors qu’il pourrait être un hypocrite. Comment peut-on approuver une telle personne corrompue en
lui obéissant jusqu’à l’inclure dans Ulul-Amr alors que son obéissance est obligatoire ? Certainement
Allah et son prophète savent mieux qui est plus qualifié pour être le successeur du messager (splf).
La croyance en Ulul-Amr
Si le Quran nous indique d’obéir sans réserve à une personne, cela signifie que nous devrions
croire en lui et en son autorité (avec satisfaction).
Noter qu'on devrait distinguer entre « croire que nous devons obéir aux Ulul-Amr » et « obéir aux
Ulul-Amr ».
Si l’on pense (croyance) que l’on devrait obéir aux Ulul-Amr mais que parfois on leurs (UlulAmr) désobéit, nous sommes alors des pécheurs et de faibles croyants.
Cependant si on ne croit pas à leur obéissance alors une telle personne est une mécréante
puisqu'elle ne croit pas à une partie de la religion d'Allah, qui est explicitement mentionné dans le
Quran.
En fait, les chi'ites et sunnites croient aux Ulul-Amr puisque c'est un texte clair du Quran.
Cependant, ils diffèrent dans la façon de choisir Ulul-Amr.
Selon les chi'ites, la conduite des musulmans n'est pas un choix populaire (élu par l’ensemble de la
communauté) ou être choisi par un comité pour inclure les voies majoritaires.
Je me rappelle également une réclamation par un frère sunnite qui a mentionné que ce verset
commande les musulmans d'obéir aux politiciens tant qu’ils n'interfèrent pas la religion ! Pour
répondre à cette réclamation, nous devrions nous soumettre à une contrainte ou plutôt à une
contradiction. Il n'y a aucune et il n’y aura jamais de restriction inscrit dans le Quran sur l’obéissance
envers les Ulul-Amr. En fait dans le verset ci-dessus, Ulul-Amr ont reçu exactement la même autorité
que celle du messager, parce que le messager et les Ulul-Amr ont été conjointement mentionnés par le
verbe conjugué « obéissez » qui prouve que l'obéissance des Ulul-Amr a la même position que
l'obéissance du messager et donc Ulul-Amr sont à la tête des affaires religieuses également. Ils sont
ceux qui interprètent correctement les versets du saint Quran (voir 3:7 et le 21:7) et connaissent
parfaitement la sunna du prophète (splf).
De ce fait réclamer et prétendent que les Ulul-Amr ne devraient pas interférer les affaires
religieuses est absurde, parce qu’ils sont les individus les plus qualifiés pour faire exactement le
contraire de cette réclamation.
Les douze Imams
Partie I
Cet article fait référence à la question suivante : D'où proviennent les douze Imams (as) et
pourquoi ces Imams devraient être de douze et seulement de douze ?
En fait, la réponse exacte à ces questions sont enregistrés dans les Sihah d’Al-Bukhari et de
Muslim. Il y a de nombreuses collections de traditions sunnites qui ont enregistré plusieurs traditions
authentiques du prophète (splf). Néanmoins, pour la brièveté, je citerai seulement ceux du Sahih AlBukhari et Sahih Muslim ainsi que du Musnad d’Ahmad Ibn Hanbal.
Jabir Ibn Samura relate : J'ai entendu l'énonciation du prophète, « il y aura douze commandants
(Amir). » Puis, il a alors dit une phrase que je n'ai pas entendue. Mon père a dit, le prophète a ajouté
: « ils seront tous de Quraish. »
Référence sunnite : Sahih Al-Bukhari, version arabo-française, vol 8, n°7222
Le prophète (splf) a dit : « Il y aura douze califes pour cette communauté, ils seront tous de
Quraish. »
Référence : Musnad d’Ahmad Ibn Hanbal, v5, p106
Dans le Sahih Muslim, les traditions sont les suivantes : Jabir Ibn Samura a relaté : Le prophète
(splf) a dit : « Cette matière (Emirat/califat) ne peut être terminé qu’en passant par douze califes
d’entre les Qoraiches. » Il a alors chuchoté une phrase. J'ai demandé à mon père ce que le prophète a
dit. Il a répondu, le prophète a ajouté : Ils seront tous de Quraish.
Références sunnites : - Sahih Muslim, Kitab Al-Imaara, Dar El Fiqer, Beyrout, Liban, v2, p686,
n°942 - Sahih Muslim, version arabo-française, Dar al Kotob al-Ilmiyah, Beyrout liban, livre de
l’autorité, vol 2 page 440, chapitre 1 (intitulé : Les personnes ont à suivre Quraish et le Califat est
accordé au Quraish) la tradition #2093
Le prophète (splf) a dit : « Cette affaire (la religion) continue de dominer tant qu’elle sera régis
par douze califes. »
Référence sunnite : Sahih Muslim, version arabe, Kitab Al-Imaara, publication 1980, Édition
en Arabie Saoudite, v3, p1453, tradition #6
Le prophète (splf) a dit : « L’Islam continuera à triompher jusqu'à ce qu'il y ait eu douze califes. »
Référence sunnite : Sahih Muslim, version arabe, Kitab Al-Imaara, publication 1980, Edition
en Arabie Saoudite, v3, p1453, tradition #7
Le prophète (splf) a dit : « La religion islamique continuera à dominer jusqu'à l'heure (jour de la
résurrection), jusqu’à ce que vous soyez présidés par douze califes tous de Quraish. »
Référence sunnites : -Sahih Muslim, version arabe, kitab al Imaara, publication 1980. Edition
en Arabie Saoudite, v3, p1453, tradition #10 - Sahih Muslim, version arabo-française, vol 2, page
440, chapitre intitulé : Les personnes ont a suivre Quraish et le Califat est de Quraish), la
tradition #2064
Voici d’autres références sunnites sur ces traditions similaires :
- Sahih Al-Tirmidhi v4, p501
- Sunan Abu Dawud, v2, p421 (trois traditions).
- D'autres tels qu'Al-Tiyalasi, Ibn Al-Athir, etc.
En outre dans d'autres expressions, le messager d'Allah emploie le terme « Imam » au lieu de «
calife ». Il est largement relaté : Le prophète (splf) a dit : « Les Imams sont de Quraish »
Références sunnites : - Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p149 - Musnad Ahmad Ibn Hanbal Sahih Al-Nisa'i, d'Anas Ibn Malik - Sunan, par Al-Baihaqi - Al-Sawa’iq Al-Muhriqa par Al-Ibn
Hajar Haithami, ch. 11, section 2, p287
Évidemment, les traditions ci-dessus ne sont pas tous adaptées aux quatre premiers califes car ils
étaient moins de douze.
Ils ne peuvent pas être non plus appliqués aux califes Umayyades parce qu’ils étaient plus de
douze et furent tous des tyrans et des injustes (excepté Umar Ibn Abd Al-Aziz). De plus, ils n'étaient
pas Hachémites car le saint prophète avait déclaré dans une autre tradition : Tous seront des Bani
Hashim. . .
En outre ils ne peuvent pas être appliqués aux califes Abbasides parce qu’il y avait plus de douze
califes et ont persécuté tous les descendants du prophète et de ce fait allèrent à l’encontre du verset :
(42 : 23).
D’ailleurs, au sujet de l'histoire malheureuse du Califat, mon souvenir argumente ma conviction
que même du point de vue sunnite il n'y a jamais eu un bon calife après les 4 premiers califes (il
serait 5 si nous incluons Umar Ibn Abd Al-Aziz)
Quelques Sunnites sont généreux en ajoutant l’Imam Al-Hasan (as) et l’Imam Al-Mahdi (as) à la
liste aussi bien.
Pour compléter le corpus des douze imams/calife/émirs, certains légalisent des tyrans bien connus
à la liste telle que Yazid Ibn Mu'awiya, Marwan ibn Al-Hakam, Abdul-Malik Marwan et Hisham Ibn
Abdul-Malik. La raison est claire et comme je l'ai énoncé précédemment, elle est due au manque de
décence et de sincérité envers ces califats dans l'histoire de l'Islam.
Je voudrais vous rappeler que le « calife » signifie le successeur/député. Le successeur du
prophète (ou du calife précédent) doit être investit après la cession du prophète (ou du calife
précédent). S'il y a un vide temporel entre les successeurs, le terme « successeur » est irrationnel.
Ainsi les successeurs devraient se suivre l’un après l'autre sans vide temporel.
En outre, les traditions du prophète (splf) suggèrent que ces douze califes domineront jusqu'au jour
de la résurrection. Comme vous pouvez le constater, les disciples et partisans des membres de la
famille du prophète (splf) se fient à ces 12 califes donc le corpus commence par l’Imam Ali (as) et
finira par l’Imam Mahdi (as) le chef de notre temps.
S’il y a des califes c’est parce qu'Allah les a institués à ce poste (ils sont les représentants d'Allah
sur la terre). Au fil du temps et par des événements historiques, nous savons par les traditions cidessus que le saint prophète (splf) a institué les douze Imams de sa famille car il n’a jamais eu
d’autres candidats purifiés dans l'histoire de l'Islam.
Il est intéressant de noter que même les ennemis des chi'ites ne purent signaler de défauts dans les
vertus des douze Imams des Ahl-Bayt. D'ailleurs ces douze Imams furent investis successivement l'un
après l'autre sans décalage. Il est maintenant clair que la seule manière d'interpréter les traditions
précédemment mentionnées qui sont relatées par Al-Bukhari, Al-Muslim, Abu Dawud, Al-Tirmidhi,
Al-Hakim et Ahmad Ibn Hanbal est d'accepter qu'elles se rapportent aux douze Imams des AhlulBauy du prophète parce qu'ils furent à leurs époques les plus savants, les plus illustres, de très grands
croyants, les plus pieux, les meilleurs dans les vertus personnelles et les plus honorés devant Allah.
Leur connaissance provient de leur ancêtre (le prophète). Ce sont les Ahlul-Bayt dont le rejet des
souillures, la perfection et la pureté est confirmée par le saint Quran (la dernière phrase du verset
33:33).
En outre les traditions mentionnées ci-dessus du prophète qui sont considérées comme authentiques
par les Sunnites, prouvent au delà du doute que le concept des « douze imams » ne peut pas être une
invention des chi'ites ! Il est étonnant qu'en dépit de la reconnaissance d'Al-Bukhari et d’Al Muslim
et d'autres disciples sunnites sur le sujet des douze imams, les sunnites s'arrêtent toujours aux quatre
califes ! Plus intéressant encore, il y a des rapports sunnites dans lesquels le messager d'Allah a
épelé ces douze personnages en commençant par l’Imam Ali (as) et se finissant par l’Imam Al-Mahdi
(as).
(Voir Yanabi Al-Mawadda par Al-Qunduzi Hanafi).
Maintenant après avoir passé en revue toutes ces traditions authentiques franches dont tous les
musulmans conviennent unanimement, je voudrais demander, basées sur le point de vue sunnite, qui
sont ces douze califes après le prophète Muhammad (splf) ?
Veuillez soutenir votre affirmation par des références du Quran et ou des six collections de
traditions sunnites et justifier également leurs actes au cours de l'histoire.
Rappelez-vous que les instructions de ces douze successeurs du prophète doivent être obéies. Mais
si vous ne connaissez pas vos douze chefs, comment pouvez-vous leurs obéir ?
En effet, le messager d'Allah (splf) a dit : « Celui qui meurt alors qu'il ne connaît pas l’Imam de
son temps, est comme celui qui est mort pendant les jours de la Jahiliyya (l'ère préislamique) ».
Quelques faits sur les douze Imams des Ahlul-Bayt
Premier Imam : Le commandant des croyants, Abul-Hasan, Ali Al-Murtadha fils d'Abu Talib a été
soutenu le 13ème de Rajab, 10 ans avant le début de la révélation (600 ans de l’ère chrétienne) à
l’intérieur de la Ka’ba. Il est devenu l’Imam après la cession du prophète le 28ème de Safar 11/632
et fut fatalement frappée par l'épée empoisonnée d'Ibn Muljam tandis qu'il priait à la mosquée de
Kufa (Irak). Il expira deux jours plus tard le 21ème de Ramadhan 40/661. Il est enterré à Al-Najaf
(Irak).
Deuxième Imam : Abu Muhammad, Al Hassan Al-Mujtaba fils d'Ali, a été soutenu le 15ème de
Ramadhan 3/625 à Médine. Il fut tombé en martyr par empoisonnement le 7ème ou 28ème Safar
50/670 à Médine par l'ordre de Mu'awiya.
Troisième Imam : Abu Abdallah, Al-Hussain, le chef des martyres (Sayyid Al-Shuhadaa), fils
d'Ali. Il est né le 3ème de Sha'ban 4/626 à Médine. Il fut martyr avec ses fils (excepté un), parents et
compagnons le 10ème de Muharram (Ashura) 61/680 à Karbala (Irak) par ordre de Yazid (qu’Allah
le maudit). Lui et son grand frère Al-Hasan étaient les fils de Fatima, la fille du saint prophète.
Quatrième Imam : Abu Muhammad, Ali Zayn Al-Abidin, fils d'Al-Husain. Il a été soutenu le
5ème de Sha'ban 38/659 et tomba martyr par empoisonnement le 25ème de Muharram 94/712 ou
95/713 à Médine par l'ordre de Hisham Ibn Abdul-Malik.
Cinquième Imam : Abu Ja'far, Muhammad Al-Baqir fils d'Ali, il est né le 1er de Rajab 57/677 à
Médine et tomba martyr empoisonné par Ibrahim le 7ème Dhul-Hajja 114/733 à Médine.
Sixième Imam : Abu Abdallah, Ja’far Al-Sadiq fils de Muhammad, il a été soutenu le 17ème de
Rabi'ul-Awwal 83/702 à Médine et fut martyr par empoisonnement le 25ème de Shawwal 148/765
par l'ordre d'Al-Mansur.
Septième Imam : Abul-Hasan Al-Awwal, Musa Al-Kadhim fils de Ja'far. Il a été soutenu à AlAbwa (à 7 milles de Médine) le 7ème Safar 129/746 et tomba martyr empoisonné le 25ème jour de
Rajab 183/799 dans la prison de Haroun Al-Rashid à Bagdad et fut enterré à Al-Kadhimiyya au
alentour de Bagdad (Irak).
Huitième Imam : Abul-Hasan Al-Thani, Ali Al-Ridha fils de Musa, il est né à Médine le 11ème
Dhul-Qa'da 148/765 et fut empoisonné le 17ème de Safar 203/818 par l'ordre de Ma'mun et enterré à
Mash'had (Khurasan, Iran).
Neuvième Imam : Abu Ja’far Al-Thani, Muhammad al Taqi, Al-Jawad fils d'Ali, il a été soutenu
le 10ème de Rajab 195/811 à Médine et tomba lui aussi martyr par empoisonnement par l'ordre de
Mu'tasim à Bagdad le 30ème Dhul-Qa'da 220/835 et a été enterré près de son père à Al-Kadhimiyya.
Dixième Imam : Abu Hasan Al-Thalith, Ali Al-Naqi, Al-Hadi fils de Muhammad. Il est né le
5ème de Rajab 212/827 à Médine et tomba martyr par empoisonnement à Samarra (Irak) le 3ème de
Rajab 254/868 par l'ordre de Mutawakkil.
Onzième Imam : Abu Muhammad, Al Hasan Al-Askari fils d'Ali, a été soutenu le 8ème jour de
Rabi Al-Thani 232/846 à Médine et tomba martyr par empoisonnement par Mu'tamid à Samarra
(Irak) le 8ème de Rabi'ul-Awwal 260/874.
Douzième Imam : Abul-Qasim, Muhammad Al-Mahdi fils d'Al-Hasan, a été soutenu le 15ème de
Sha'ban 255/869 à Samarra (Irak). Il est notre Imam et vivant. Il est entré dans l'occultation mineure
en 260/874 qui a continué jusqu'en 329/844. Alors l'occultation majeure a commencé et qui continue
toujours. Il réapparaîtra lorsqu’Allah lui permettra d'établir le royaume d'Allah sur terre et de
remplir le monde de justice et d'égalité comme elle sera remplit d'injustice et de tyrannie. Il est
“Celui qui se soulèvera” Al-Qa'im (pour établir un royaume divin sur terre); Al-Hujja (la preuve
d’Allah sur ces créatures); Sahib al-Zaman [le compagnon (le maître) du temps] et Sahib al-Amr
(Celui qui est institué de l’autorité divine).
Sa lignée est d’Abdul Muttalib - Abdullah Abu Talib - Muhammad (al-Mustafa) - Fatima (alZahra) - Ali (al-Murtadha) - al-Hasan (al-Mujtaba) - al-Husain (Sayyid al-Shuhadaa) - Ali (Zain alAbidin) - Muhammad (al-Baqir) - Ja'far (al-Sadiq) - Musa (al-Kadhim) - Ali (al-Ridha) Muhammad (al-Taqi) - Ali (al-Naqi) - al-Hasan (al-Askari) - Muhammad (al-Mahdi)
Les douze Imams
Partie II
Il y a une tradition intéressante dans le Sahih Al-Bukhari aussi bien que dans le Sahih Al-Muslim,
dans lesquels le prophète (pslf) a dit :
Abu Sa’id Al-Khudri relate : Le prophète dit : « vous suivrez les manières (sunan) de ces nations
qui étaient avant vous, pas à pas, coudée par coudée de sorte que même s’ils entraient à l’intérieur
d’un trou de lézard, vous entreraient avec eux. » Nous avons dit : « O apôtre d’Allah ! Sont-ils les
juifs et les chrétiens ? » Il a répondu : « qui voulez-vous que cela soit ? »
Référence : Sahih Al-Bukhari, version Arabo-française, vol 8. n°7320
La tradition ci-dessus du Sahih Al-Bukhari confirme qu’une prophétie attendra les musulmans
comme cela fut subit par les enfants d’Israël à travers les siècles. De plus, le Quran a mentionné les
histoires des enfants d’Israël afin que nous comprenions l'histoire authentique de l'Islam par ellemême. Il y a de nombreuses similitudes saisissantes à cet égard inscrites dans le saint Quran
comprenant les similitudes des dirigeants et celles du peuple.
Je mentionne juste quelque uns d’entre eux.
Allah, à qui appartient la majesté, a dit :
(Quran 5:12)
Qui sont ces douze chefs parmi les enfants de Muhammad (splf) ?
Allah, l’exalté, a également dit :
(Quran 2:60).
Qui sont ces douze sources de la connaissance qui éteignent la soif des musulmans jusqu’à la fin du
monde afin que chaque génération sait où se désaltérer ?
Allah, l’exalté, a également dit :
(Quran 7:160).
Certes, ceux qui n'ont pas suivi ces douze chefs se firent du mal eux mêmes. Le verset ci-dessus
suggère que la nation du prophète Muhammad (splf) dans l'envergure de l'histoire (après sa cession
jusqu'au jour du jugement) se sont divisés sauf ceux qui suivent le corpus des 12 chefs qui coïncide
avec l’Imamat investit pour ces partisans.
Dans le prochain verset, Allah a dit :
(Quran 7:161)
Ou :
(Quran 2:58).
La porte dans les versets ci-dessus a une similitude saisissante avec l’un des attributs de l'Imam
Ali (as) mentionné par notre prophète (splf).
Le messager d'Allah a dit : « Je suis la ville de la connaissance et Ali est sa porte. Celui qui a
l'intention d'entrer dans la ville, devrait entrer par sa porte ».
Références sunnites : - Sahih Al-Tirmidhi, v5, pp 201.637 - Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, pp
126-127.226 - Fada’il Al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p635, tradition #1081 - et beaucoup
d’autres. . .
En outre, la tradition prophétique suivante donne une plus grande similitude avec les deux versets
ci-dessus : Le messager d'Allah a dit : « Mes Ahlul-Bayt sont comme la porte du repentir des enfants
d'Israël ; celui qui s’y présente (ou qui y entre) sera pardonné ».
Références sunnites : - Majma Al-Zawa'id, par Al-Haithami, v9, p168 - Al-Awsat, par AlTabarani, tradition #18 - Arba'in, par Al-Nabahani, p216
Une tradition assez semblable a été rapporté par Al-Darqunti et par Ibn Hajar Al-Haithami en AlSawa’iq Al Muhriqa, ch. 9, section 2, p193, dans lequel le prophète (splf) a dit : « Ali est la porte du
repentir, celui qui s’y présente (ou entre) est un croyant et celui qui en sort est un mécréant. »
De plus, Allah (SWT) indique dans le Quran :
(Quran 9:36)
En liaison avec le verset ci-dessus du saint Quran, il serait opportun de jeter un regard intellectuel
sur la tradition suivante du Sahih Al-Bukhari : Sahih Al-Bukhari, vol 5, n°4406 d’Abu Bakr qui
rapporte du prophète : « Temps a pris sa forme originale comme il était le jour où Allah a créé les
cieux et la terre. L'année est de douze mois, dont quatre sont sacrés. . . Sûrement, vous rencontrerez
votre seigneur et il vous interrogera au sujet de vos actes. Prenez garde ! Ne devenez pas des
infidèles après moi en vous entretuant. Que ceux qui sont présents transmettent à ceux qui sont absent.
Car il arrive que celui qui prend connaissance de la chose, la saisisse mieux que celui qui l’a
transmette (directement entendue). » Il (Prophète) a répété alors cela deux fois ! N’ai-je pas transmit
(le message d'Allah) ? »
Maintenant l’on peut se demander qu’est ce qu’il y avait dans ce message ci-dessus (le discours du
prophète) qui fut incompris par les compagnons lors de son dernier pèlerinage d’adieu ? (Pour la
synchronisation voir également Sahih Al-Bukhari, vol 2, livre du pèlerinage, n° 1739/1741).
Le discours du prophète (splf) avait une double signification. La signification évidente est qu’il y a
bien douze mois sur l’année, dont quatre à savoir Dhul-Qa'da, Dhul-Hajja, Muharram et Rajab sont
des mois sacrés. Néanmoins, ces mois étaient déjà sacrés même avant l'Islam d’après la coutume
jahiliya (arrêt des hostilités et accord de paix temporaire lors de ces mois). Donc, dans ce message
les assistants ne pouvaient comprendre l’authentique signification de ces quatre mois qui coïncide par
« la religion ferme ». D'ailleurs, les mois sacrés mentionnés ci-dessus ont été reconnus par les juifs et
les chrétiens car ces mois sont « la religion ferme » comme mentionné dans le verset. Donc, l’on doit
rechercher une signification plus sensible.
L'autre signification (interprété par les Ahlul-Bayt) mentionne que le prophète (splf) moins de trois
mois avant sa cession voulu transmettre une similitude aux douze Imams et personne ne devra se faire
du tort en leurs désobéissant lors de leurs fonctions. Parmi ces douze Imams, quatre ont un nom sacré
« Ali » qui est dérivé d’un attribut d'Allah (A’la : le très haut). De plus, quatre Imams des Ahlul-Bayt
(la paix soit sur eux tous) eurent le prénom d’Ali.
Dans le Sira d'Ibn Hisham, il y a un ajout de la tradition de Sahih Al Bukhari qui n’est autre que la
reprise d’un verset. Le messager d'Allah (splf) continua sa prêche par : «L'ajournement d'un mois
sacré est seulement un excès d'incrédulité par lequel ceux qui sont incroyants s’égarent ; ils le déclare
non sacré une année puis l’année suivante ils le déclare sacré afin de se mettre d’accord sur le
nombre de mois qu’Allah a sanctifiés sacrés (Quran 9:37) et a interdit ce que Dieu a admis. Le temps
a accompli son cycle comme le jour où Dieu a créé les cieux et la terre. Le nombre de mois pour
Dieu est de douze. Quatre d'entre eux sont sacrés. »
Références sunnites : - Sirah, par Ibn Hisham à la fin du chapitre le pèlerinage d'adieu, p968 La vie de Muhammad (traduction en français de Sira Ibn Hisham), revu en français par un autre
historien (Ibn Ishaq) qui a suivi les travaux d’Ibn Hisham
L'ajournement du mois sacré est un refus d’accepter leur conduite d’où sa conséquence (attribué du
messager d'Allah) n’est autre que la mécréance et l’égarement. Ils permettent ce que Dieu a interdit et
interdisent ce que Dieu a ordonné. Ils essayent de nommer/choisir leurs imams qu'Allah n'a pas
honoré. Les quelques sectes qui se sont écartés du courant de pensée chi’ite dans l'histoire fut parce
qu'ils ont seulement accepté les premiers Imams et ont rejeté les autres.
Dans une tradition sous l'autorité de Jabir (RA), l'Imam Muhammad Al-Baqir, le cinquième Imam
des Ahlul-Bayt interprète le verset ci-dessus. Jabir a indiqué : J'ai demandé à l’Imam Al Baqir sur la
signification du verset : « Certes, le nombre de mois… (9 : 36). « Il (as) a longtemps respiré (soupir)
et a dit : « O Jabir, « l'année » est mon père, le messager d'Allah (splf) et sa famille sont ses « mois »
qui sont les douze Imams et sont… (Il les énuméra). Ils sont les preuves d'Allah sur sa création et les
héritiers de ses révélations et de sa connaissance. Ceux qui sont « quatre d’entre eux sont sacrés et
sont la religion ferme » sont ceux qui ont le même nom : il y a le commandant des croyants Ali ibn
Abu Talib (as), mon père Ali Ibn Al-Husain (as), Ali Ibn Musa (as) et Ali Ibn Muhammad (as). De ce
fait, reconnaître ces quatre Imams est « la religion ferme, ne vous faites pas de tort…. » Et les suivre
tous n’aboutit qu’à la vrai guidance »
Référence chi'ite : Kitab Al-Ghaiba par Shaikh Tusi.
Commentaires sunnites concernant le califat
Un frère sunnite a mentionné qu'il y a une tradition explicite « le Califat durera 30 ans après moi
puis cela deviendra une royauté. » Ces 30 années correspond aux Califats d'Abu Bakr, d'Umar,
d'Uthman et d'Ali Ibn Abi Talib, ainsi que les 6 mois d'Al-Hasan Ibn Ali. Après ces 30 années, la
conduite est allée à Mu'awiya. Quant à l’identité du 5ème calife au 11ème, Allah sait mieux et le
12ème sera Al-Mahdi Al Muntadhar.
La tradition ci-dessus semble être impaire (unique) parce que le calife signifie le
successeur/député. Le successeur du prophète (ou du calife précédent) devrait être investit après la
cession du prophète (ou du calife précédent) sans qu’il y est de vide historique afin que le mot «
successeur » ou « député » semblent raisonnable. D’ailleurs comme relaté dans le Sahih al Muslim,
le prophète (splf) avait promit que l’Islam dominera par le corpus de ces douze califes jusqu'au jour
de la résurrection. Voir aussi le saint Quran 13:7 dans lequel Allah déclare que le prophète
Muhammad (splf) est un avertisseur et que chaque communauté (génération) aura un Imam.
Qui était l’Imam après le cinquième calife ? Qui est l’Imam aujourd'hui ? Qui sont les Ulul-Amr
dont l'obéissance est autant obligatoire que le prophète ? Qui est celui qui clôturera l’Imamat
(Baqiyyatullah) au sujet de qui Allah a dit :
(Quran 11:86)
(Voir le dictionnaire Kazimirski, vol 1 pour la signification du verbe Baqa/rester)
Le verset ci-dessus est un autre argument qu’il existe un individu qu'Allah protège pour maintenir
la cause de la foi, il est l’Imam de notre époque. Ainsi la position de la conduite assignée par Allah
ne sera jamais clôturée à condition que la terre porte même un seul être humain. (Voir svp l'article
intitulé : « Nécessité de l'existence de l'Imam Al-Mahdi (as) » pour une discussion plus détaillée à ce
sujet).
D'ailleurs, vous n'avez toujours pas répondu à l’identité de ces douze imams ? Vous avez réclamé
qu’Abu Bakr, Umar, Uthman, Ali, Al-Hasan sont les cinq premiers califes, mais vous n'avez pas
mentionné le reste. D’ailleurs, la raison et la logique nous oblige que le calife doit être connu de ses
disciples, autrement un calife imaginaire ne peut pas être suivi tandis que le prophète nous ordonna
de les imiter. Si vous ne connaissez pas vos chefs, comment pouvez-vous leurs obéir et être sur le
droit chemin ? Il est primordial d’assimiler l'énonciation « devrait être suivi » (calife ou Imam)
puisqu'Allah nous a sans équivoque ordonné dans son saint livre de nous discipliner à leurs conduites
et ordres (Ulul-Amr). D'ailleurs, le prophète nous imposa l’obéissance des deux choses importantes
(Al-Thaqalayn). Cette soumission est la voie du salut comme le prophète a témoigné. (Voir svp
l'article intitulé : « Le Quran et les Ahlul-Bayt »).
Maintenant, mon frère dite-moi ce qui s'est produit après ces 30 années, lorsque régna ces royautés
? Convenez-vous que la conduite de certains d’entre eux comme Mu'awiya a engendré un scandale
incommensurable pour la nation musulmane ? Néanmoins, vous prétendez que ces personnes étaient
la meilleure génération. Alors comment ont-ils oser convertir le califat en monarchie héréditaire ? Il
est tout à fait probable que ces mêmes rois aient fabriqué la tradition de « trente ans » afin de
dissuader/ou de faire oublier la question des douze Imams et justifier l’usurpation du califat.
***
Un autre frère sunnite a commenté qu’en dehors des douze imams du chi’isme, seulement l’Imam
Ali et son fils l’Imam Al-Hasan ont physiquement régi la nation musulmane, donc comment ce fait-il
que les chi'ites affirment que le prophète s’est référé à ces individus lorsqu’il mentionna les douze
califes ?
Allah, par sa grâce, a institué des prophètes et leurs successeurs pour nous avertir et nous guider
au chemin droit. Basé sur notre décision, nous employions notre sagesse et acceptons leurs
instructions ou pas. Nous ne sommes pas obligés de suivre l’Imam divinement désigné, bien que nous
soyons jugés responsables de cela. C'est notre choix de se détourner ou de le suivre.
La conduite a deux fonctions :
La première partie est le chef. Nous croyons que puisqu'Allah sait qui est le meilleur pour une telle
position, il affecte le chef pour l'humanité, comme indiqué dans le saint Quran (voir Quran 2:124,
21:73, 32:24, etc). La nomination de l'Imam peut être connue par la déclaration du prophète ou de
l'Imam précédent. Pour que la conduite se manifeste dans son rôle politique, la deuxième partie est
nécessaire qui est ces disciples. Il devra posséder quelques partisans pour que ce chef les guide et
par la suite pouvoir être en mesure d’établir son gouvernement. Allah a accompli sa générosité sur
nous en assignant l’Imamat.
L’autre partie dépend de nous. Nous devons suivre la conduite du prophète et des Ahlul-Bayt.
Ainsi, le chef aura automatiquement le pouvoir. Cependant, si nous lui désobéissons, le chef n'a
apparemment aucun pouvoir politique dans son aspect et il aura la fonction de chef spirituel pour ses
quelques fidèles partisans. Les musulmans ne peuvent pas renier les prophètes (une partie qui furent
aussi des imams) affectés par Allah. Maintenant, si nous étudions leurs vies, dont certains ont été
mentionnés dans le Quran, nous voyons que la plupart d'entre eux ont été opprimées par leurs
communautés. Regardons la vie du prophète Yahya. Il était un prophète d’Allah, son peuple devait
apparemment lui obéir, mais furent le contraire en l’assassinant et le décapitant.
Maintenant, l’on peut se demander : Ne fut-il pas l’Imam ? Allah n'a-t-il pas soutenu son prophète
? Allah promulgua aux être humains la volonté de choisir (accepter ou rejeter) l’Imamat/califat. Dans
le cas du prophète Yahya, les gens l'ont renié et évidemment ils iront en enfer pour leur
désobéissance.
Il en va de même pour le prophète Abraham (as) qui était également l’Imam.
Allah mentionne de le Quran :
(Quran 2:124).
Les gens ont été censés suivre l’Imam institué par Allah mais ils se rebellèrent contre lui. Ils sont
même allées jusqu’à le jeter dans un brasier. Ainsi le verset ci-dessus prouve clairement que l’Imam
assigné par Allah ne peut régir politiquement. Par conséquent l’Imamat a deux fonctions.
Allah nous assigna la première fonction. C'est notre choix d’accomplir l'autre partie en adhérant à
l’Imam afin d'atteindre la prospérité de ce monde et dans l’autre. Pour ce qui concerne nos Imams,
bien qu'ils aient été les meilleures personnes pour l’Imamat, investit par Allah et son prophète, la
majorité des musulmans les ont reniés. Ceci ne m’'étonne point puisque l'histoire de l'humanité se
répète. Ali (as) était l’Imam pendant le califat des trois premiers califes. Ces califats lui (as) ont peut
être prit la fonction politique mais pas celle de l'Imamat. En d'autres termes, l’Imam divinement
désigné est le plus qualifié pour diriger un pouvoir politique.
Mais le concept de l'Imamat est beaucoup plus que politique. L’Imam est le guide des croyants, Il
possède la pleine connaissance du Quran et de la sunna du prophète, Il est un lieu protégé, un refuge
pour les désaccords en matière de religion. Cependant, j’ai une remarque à faire. Le droit de l’Imam
Al-Mahdi (as) sera très différent. Il imposera son autorité avec l'aide d'Allah lorsqu’Allah le fera
apparaître. C'est pourquoi il a reçu le titre d'Al-Qa'im (celui qui se dressera).
***
Un frère sunnite a répondu que selon le Quran, Abraham (as) était un Imam car il fut un grand
croyant. Vous traduisez Imam comme chef en y ajoutant une connotation politique. Cependant, il est
clair que la signification est seulement chef. Vous l’interprétez comme s’il cherchait à faire campagne
pour obtenir la position de Namrud ou de gouverner l'Irak. Le message d'Abraham était de présenter
la voie pour que le peuple connaisse Allah et qu’il l'adore. C’est pour cela que les principaux
prophètes furent envoyés.
Mon argument n’était-il pas assez clair ! Qu’Abraham soit simplement un Imam spirituel pour les
croyants ou un Imam qui règnerait politiquement sur la terre, le concept de l’Imamat n’est pas
différent ! Apparemment, ce frère ne m'a pas compris. Même si les gens suivent Abraham ou s’en
détourne, il est toujours l’Imam divinement investit. Si la majorité des gens le suivent, il héritera
automatiquement d’un pouvoir alors que s'ils le désobéissent, il possédera une conduite spirituelle
pour ses quelques fidèles disciples (les croyants).
Frère, vous réclamez qu'Allah a ordonné seulement qu’on craigne Allah, que nous croyons en Lui
en suivant Abraham alors que d'autres en furent exemptés ? ! Chaque être humain de cette époque
devait obéir à Abraham. En outre le verset 2:124 du saint Quran assouvit clairement qu’Allah lui a
assigné l’Imamat pour « l’humanité » et non pour un groupe spécifique. D'ailleurs, votre commentaire
ci-dessus sur le délaissement de la politique des envoyés d’Allah est incorrect. Par le rapport cidessus, vous vous opposez involontairement au prophète Muhammad, qui a fait campagne contre les
incrédules de la péninsule Arabique comme Abu Sufyan, où il institua le premier gouvernement
islamique de l’histoire. Il est vrai que tous les prophètes aient été envoyés pour instruire les gens et
qu’ils adorent Allah. Mais ceci ne peut pas n'être entièrement réalisé sans puissance politique.
En outre je n'ai jamais mentionné que l’organisation d’un état est le premier but d'un chef
divinement désigné. J’ai, plutôt, déclaré qu'un tel chef est la personne la plus qualifiée pour une telle
position. Les gens devraient réaliser ce fait et se soumettre à son ordre. S’il s’y soumette, l’Imam
sera automatiquement à la tête de la communauté.
***
Un frère sunnite a mentionné que même quelques individus qui ont détesté les chi'ites comme Ibn
Kathir en son livre « Al-Nihaya wa Al-Bidaya » a mentionné qu'Al-Husain (RA) est considéré
comme l'un des douze califes.
À ce sujet, je voudrais commenter que si ces Sunnites croient vraiment que l’Imam Al-Husain (as)
fut l’un des douze califes, alors ils ont reconnu nos propos ! C'est-à-dire, la position du
député/successeur du prophète n'est reconnue qu’à la seule condition qu’il obtient le pouvoir
politique et donc il ne peut faire partit des douze califes d’après la question soulevé auparavant.
A savoir qu’un Imam/calife n’est reconnu que s’il obtient un règne politique. L’imam Hussain a
combattu pour cela mais néanmoins fut abattu par la partie adverse des ennemis des Ahl-bayt. Donc,
il n’a pas régit politiquement mais restera pour toujours un Imam.
En outre je conviens qu'Ibn Kathir ainsi qu’Ibn Qayyim Al-Jawziyya ont détesté les chi'ites et ils
ont acquit leur haine de leur professeur Ibn Taimiyya. Aucune de ces personnalités n'est admirée par
les Sunnites quoique le Wahhabisme regorge leurs bibliothèques des ouvrages de ces individus.
Le saint Quran et les Imams purs
As-Salamu Alaykum chers frères et sœurs :
Voici quelques versets du saint Quran au sujet des Imams infaillibles :
(33 : 33)
(42 : 23)
(3 : 61)
(3 : 103)
(9 : 119)
(6 : 153)
(4 : 59)
(4 : 115)
(13 : 7)
(1 : 6-7)
(4 : 69)
(21 : 27-28)
(5 : 55)
(20 : 82)
(2 : 208)
(102 : 8)
(5 : 67)
(5 : 3)
(70 : 1-2)
(7 : 172)
(4 : 54)
(56 : 79)
(3 : 7)
(21 : 7, 16 : 43)
La récompense d'aimer les Ahlul-Bayt
J'ai trouvé une tradition étonnante dans un ouvrage de Tafsir d’un des plus célèbre savants sunnites,
c'est-à-dire Tafsir Al-Kabir, par Fakhr Al-Razi, un spécialiste dans le commentaire (tafsir), la
jurisprudence (Fiqh) et la théologie. La pleine adresse du document est traduite du texte arabe
(tradition). Cette tradition peut également être trouvée dans d'autres commentaires du Quran, « Tafsir
Al-Kashshaf compilé par Al-Zamakhshari, aussi bien que « Tafsir Al-Tha'labi ». Avant de fournir le
texte de la tradition, il est important de préciser qu'un véritable amour est toujours accompagné
d'obéissance. Un amoureux fera toujours ce qui satisfera l’aimé et ne lui désobéira jamais. C'est
pourquoi le vrai amour est nécessaire et suffisant. Un amour sincère affecte chaque action de l'être
humain et la dirige vers une direction spéciale en harmonie avec ce qui l’aime. Ainsi celui qui
prétend aimer le prophète et les Ahlul-Bayt (que la paix soit sur eux tous) mais leurs désobéit est
simplement qu’un menteur. Après la lecture de la tradition, je citerai le verset relatif du Quran sous
lequel le commentaire de cette tradition a été mentionné. Je présenterai également quelques autres
traditions transmises par les sunnites qui indiquent clairement ces individus dont l'amour est
obligatoire.
Celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad est un martyr.
Celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad est pardonné.
Celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad est mort repenti.
Certes ! Celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad
est mort en ayant une foi complète.
Et sans aucun doute ! Celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad, l'ange de la mort
lui donne l’heureuse nouvelle du paradis, et ainsi que les deux anges qui l'interrogent (Munkar et
Nakeer).
Et en vérité, celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad sera mené vers le paradis
comme la mariée est amenée à la maison de son mari.
Celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad, il lui sera ouvert deux portes dans sa
tombe vers le paradis.
Celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad, Allah fera de sa tombe un endroit sacré
de visite pour les anges de la pitié.
Et certes, celui qui meurt avec l’amour de la famille de Muhammad, est mort avec ma sunna. Et
sans aucun doute ! Celui qui meurt avec la haine de la famille de Muhammad, arrivera le jour de
jugement tandis qu'on lui imprimera sur son front qu'il a désespéré de la miséricorde d'Allah.
Celui qui meurt avec la haine de la famille de Muhammad est mort mécréant.
Et en vérité, celui qui meurt avec la haine de la famille de Muhammad, ne sentira jamais l'odeur du
paradis. »
Références sunnites :
-Tafsir Al-Kabir par Fakhr-Al-Din Muhammad Ibn Umar Al-Razi, publication en Egypte
(1357/1938), sous le commentaire du verset 42:23, partie 27, pp. 165-166.
-Tafsir Al-Kashshaf par Al-Zamakhshari.
-Tafsir Al-Kabir par Al-Tha'labi
Fakhr Al-Razi et d'autres ont mentionné la tradition ci-dessus sous le commentaire du verset
suivant du Quran, dans lequel Allah révèle à son messager :
(Quran 42:23).
Il a été émit par les commentateurs sunnites du saint Quran : Ibn Abbas relate : « Quand le verset
ci-dessus (42 : 23) a été révélé, les compagnons ont demandé : « O messager d'Allah ! Qui sont ces
proches parents dont l'amour d’Allah est rendu obligatoire pour nous ? »
Sur ce le prophète (splf) a répondu : « Ali, Fatima, et leurs deux fils. » Il (splf) répéta cette phrase
trois fois. »
Références sunnites : -Tafsir Al-Kabir par Fakh Al Din Al-Razi, partie 27, pp 165-166 -Tafsir
Al-Tha'labi, sous le commentaire du verset 42:23 du Quran -Tafsir Al-Tabari par Ibn Jarir AlTabari, sous le verset 42:23 -Tafsir Al-Qurtubi, sous le commentaire du verset 42:23 du Quran Tafsir Al-Kashshaf, par Al-Zamakhshari, sous le commentaire du verset 42:23 -Tafsir Al-Baidhawi,
sous le commentaire du verset 42:23 du Quran -Tafsir Al-Kalbi, sous le commentaire du verset
42:23 du Quran -Al-Madarik en liaison avec le verset 42:23 -Dhakha'ir Al-Uqba, par
Muhibbuddin Al-Tabari, p25 -Musnad Ahmad Ibn Hanbal -Al Sawa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar
Haythami, ch. 11, section 1, p259 -Shawahid Al-Tanzeel, Hakim Hasakani Al-Hanafi, v2, p132 -Et
beaucoup d’autres tels qu'Ibn Abi Hatam, Al-Tabarani, etc.
Puis le prophète (splf) continua : « Certes Allah a consacré mon salaire (la prophétie) à l'amour de
mes Ahlul-Bayt et je vous interrogerai à son sujet le jour du jugement. »
Références sunnites : -Dhakha'ir Al-Uqba par Muhibbuddin Al-Tabari, p26 -Al-Sirah, par AlMala
Dans une autre tradition, nous avons : Le messager d'Allah (splf) a dit : « Je vous conseille d'être
aimable avec mes Ahlul-Bayt car je vous questionnerais à leurs sujets le jour du jugement et celui
dont je contesterais son attitude envers eux entrera en enfer. »
Il (splf) a également dit : « Celui qui me considère doit considérer mes Ahlul-Bayt, ceci est une
promesse d'Allah (pour entrer le paradis). »
Références sunnites : -Al-Tabaqat par Ibn Sa'd -Al-Sirah, par Al-Mala -Al-Sawa'iq AlMuhriqah, par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p231
En outre, Al-Kateeb et Ibn Hajar relatent sous l'autorité d’Anas Ibn Malik que le prophète (splf) a
dit : « Le titre du livre (Sahifah) du croyant est l’amour d'Ali Ibn Abi Talib. »
Références sunnites : -Tarikh, par Al-Khateeb Al-Baghdadi -Al-Sawa'iq Al-Muhriqah par Ibn
Hajar Al-Haythami, ch. 9, section 2, p193
Dans la tradition ci-dessus, « le livre du croyant » se rapporte à la manière de la conduite d'un
croyant (c.à.d : ces affaires, sa vie quotidienne et son journal intime). Sur le commentaire du verset :
« Certes ! Ceux qui croient et font le bien, le miséricordieux leurs accordera son amour (19:96). »
Al-Hafidh Al-Salafi a enregistré : Muhammad Ibn Hanafiyyah dit : « N’est croyant que celui qui a
dans son cœur l’amour d’Ali et de sa famille. » À cet égard, Al-Shaikh Abu Al-Bayhaqi et AlDaylami ont rapporté du messager d'Allah dit : « Un serviteur (de Dieu) ne sera pas croyant (vrai) à
moins qu'il m'aime davantage que sa propre âme, et aime ma progéniture davantage que sa propre
âme et sa propre famille. »
Voir Al-Sawa'iq Al-Muhriqah, par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, pp 261-262 cité
d'Al-Hafidh Al-Salafi, Al-Shaikh Abu Al-Bayhaqi et Al-Daylami.
Al-Tirmidhi et Ahmad relatent : Le messager d'Allah dit : « Celui qui m'aime et aime ces deux :
Al-Hasan et Al-Hussain et leur père et mère, il sera avec moi dans le paradis. »
Références sunnites : -Sahih Al-Tirmidhi, v5, p641 -Musnad Ahmad Ibn Hanbal sous l'autorité
de l'Imam Ali (as) -Fadha‘il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p693, tradition #1185 -AlSawa'iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p264
Il est également relaté : Le messager d'Allah dit : « Certes, celui qui prospèrera dans la vie de ce
monde et aussi dans l’autre est celui qui aime Ali. »
Références sunnites : -Fadha'il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p658, tradition #1121 Al-Riyadh Al-Nadhirah par Muhibbuddin Al-Tabari, v3, p176 -Majma Al-Zawa'id par AlHaythami, v9, p132 -Sharh Ibn Abil Hadid, v2, p429
Des savants sunnites, également, ont rapporté de leurs travaux de l’Imam Al-Hasan Ibn Ali (as) un
discours qu'il a fourni sur le martyre de son père (l'Imam Ali) : « . . . Je suis parmi les Ahlul-Bayt
qu'Allah a rendu l’amour obligatoire sur tous musulmans lorsqu’Il a révélé à son prophète (spf) : «
Dit : Je ne vous demande aucun salaire excepté d’aimer mes proches. Et si vous faites de bonnes
actions (agissez en bien), nous lui donnerons d’avantage » (Quran 42:23). Ainsi agissez en faisant de
bonne action en nous aimant, nous les Ahlul-Bayt. »
Références sunnites : -Al-Mustadrak, par Al-Hakim, « chapitre sur les vertus des compagnons,
» v3, p172 -Al-Sawa'iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p259 -Et
beaucoup d'autres tel qu'Al-Bazzar, Al-Tabarani, etc.
En outre, il est relaté d'Ibn Abbas : « Les bonnes actions dans le verset : « Et si celui qui accompli
de bonne action, nous lui donnerons d’avantage » (Quran 42:23) est l'amour de la famille (Aal) de
Muhammad (splf). »
Références sunnites : Musnad Ahmad Ibn Hanbal, comme mentionné dans : Al-Sawa'iq AlMuhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p259
Certains traditionalistes sunnites ont également mentionné : Après le meurtre d'Al-Husain lorsque
sa famille fut prisonnière et déplacée à Damas, un homme dans la ville (qui regardait la caravane des
prisonniers dans la ville) dit à Zain Al-Abideen (Ali Ibn Al-Husain) « Louange à Allah qui vous a
détruit, vous a délaissé et coupé la racine de la sédition. »
Sur ce, Zain Al-Abideen répondu : « N’avez-vous pas lu « Je ne vous demande aucun salaire
excepté d'aimer mes proches » ? L'homme répondu : « Êtes-vous de ceux là ? »
Il (Zain Al-Abideen) a dit : « Oui. »
Références sunnites : -Tafsir Ibn Kathir (version complète), v4, p112, sous le commentaire du
verset 42:23 du Quran -Al-Tabarani, comme mentionné dans Al-Sawa'iq Al-Muhriqah par Ibn
Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p259
Néanmoins, nous avons un savant parmi les disciples sunnites qui contredit les traditions cidessus. Yusuf Ali a un commentaire très étrange concernant le verset 42:23. Il enregistre : « Il n’y
aucune récompense tangible sur l’annonce de la prophétie du messager d'Allah. Du moins, le
prophète avait le droit de demander à ses amis et parents proches qu’ils ne le persécutent pas ou de
ne pas lui obstruer sa mission comme l'a fait les Quraishes. »
(Commentaire de Yusuf Ali sur le verset 42:23)
Qu’est-ce que Yusuf Ali a voulu nous faire comprendre par son commentaire coranique ? Le
prophète demandait à ses parents de ne pas le poursuivre alors que son interprétation du verset (si
c’est l’amour envers mes proches) vise le prophète !
Les traditions mentionnées ci-dessus du prophète concernant la révélation du verset 42:23
contredisent le commentaire de Yusuf Ali. Je me demande si nous acceptons l'opinion du prophète ou
celle de Yusuf Ali ? ! Il est remarquable que les traditions mentionnées ci-dessus aient été relatées
par les traditionalistes sunnites de renom par divers émetteurs.
Yusuf Ali n'était pas un traditionaliste, de plus certains savants sunnites considèrent son
commentaire infondé. En outre, nous pouvons prouver logiquement que le commentaire de Yusuf Ali
est incorrect.
Les « parents proches » dans son commentaire sont les parents du prophète. Mais le prophète
Muhammad est seulement qu’une personne. Si Allah voulait dire « l’amour du prophète parce qu'il
est vos parents », il pourrait dire ainsi mais Allah n'emploierait pas « ceux des parents proches ».
D'ailleurs, du verset, il est clair qu'Allah ne s’adresse pas à des non-musulmans, car le verset
mentionne un salaire en échange de sa prophétie. Ainsi ces incrédules (parmi ses parents ou proches)
qui ne L’on pas reconnu en tant que prophète ne sont pas concernés par le salaire de la prophétie.
Quel genre de salaire le prophète pourrait prévoir à un non-croyant (parmi ses parents ou proches)
qui ne l'ont pas accepté en tant que prophète ? ! Ainsi, l’adresse du verset est en rapport avec des
musulmans.
Maintenant, si Yusuf Ali signalait que le verset s'adressait à des musulmans qui étaient ses parents,
alors je voudrais lui demander : Qui parmi les parents proches du prophète furent des musulmans
alors qu’ils ont essayé de le (splf) persécuter ? Si vous pensez que ces personnes ont existé,
présenter svp votre évidence à travers l'histoire de la vie du prophète (splf).
Par conséquent, le commentaire de Yusuf Ali n'est ni en harmonie avec les traditions sunnites
mentionnées ci-dessus, ni en harmonie avec la logique. Je n'ai pas l'intention de discuter de toutes les
erreurs qui existent dans les travaux de Yusuf Ali. J’ai moi-même trouvé quelques duplicités
insignifiantes dans sa traduction du Quran. De plus, un livre est même paru sous le titre : «
Discussion sur les erreurs de Yusuf Ali », (livre broché, $12. 00 aux Etats-Unis).
Bien que je n'aie pas l'intention de critiquer entièrement ces travaux, il serait salutaire de
mentionner sa traduction d'un verset en liaison avec la matière courante, puis la comparer à d'autres
traductions. Ce verset est très similaire au verset mentionné ci-dessus (42 : 23).
Allah, à qui appartient la majesté, a dit :
(Quran 34:47).
Note : l’interprétation de cette ligne « ceci est pour vous » reste douteuse. Le pronom (huwa/ceci)
désigne-t-il le salaire ? Le sens serait alors : « gardez le, il est à vous » ou faut-il voir une allusion à
la mission prophétique en faveur des hommes ?
Voir Essai d’interprétation du Quran inimitable par Denise Masson et revue par docteur Sobhi ElSaleh
Maintenant, regardons la traduction de Yusuf Ali :
(34 : 47).
On remarque que la traduction de Yusuf Ali est tout à fait contradictoire aux autres.
Voir les autres traductions comme celui d’Hamidullah
Dans la traduction du verset ci-dessus, Yusuf Ali déclare que le prophète n'a demandé aucun
salaire ou récompense. Par ceci, Yusuf Ali a contredit sa propre traduction d’un autre verset
mentionné :
(42 : 23)
Il n'y a aucun doute que la récompense du prophète est avec Allah. Cependant, avec l'ordre cidessus d'Allah, le prophète demande d'aimer sa famille comme en tant son salaire. Une telle demande
est en fait au profit des gens comme le verset 34:47 en témoigne. Les versets du Quran expliquent
d’autres versets.
Plus étonnamment, il y a un troisième verset qui implique l'avantage d’obtenir la gratification du
prophète (c.-à-d., l’affection et la dévotion aux Ahlul-Bayt) d’être guidé sur le chemin (Sabil) d'Allah
:
(Quran 25:57)
Si nous accordons le verset 25:57 avec ceux du 42:23 et du 34:47, nous arrivons à la conclusion
que les membres des Ahlul-Bayt sont le chemin droit (Sabil) vers Allah et sa satisfaction. Le chemin
droit d'Allah est manifesté (connu) dans l’ordre des chefs divinement désignés. En tant que tels,
chacun de ces chefs était le chemin unique (Sabil) d'Allah dans leur propre époque et à travers qui
les musulmans peuvent atteindre la protection contre le désaccord dans les sujets religieux.
En fait, le messager d'Allah (splf) a confirmé la conclusion ci-dessus du dernier verset. Ibn Sa'd et
Ibn Hajar ont enregistré cela : Le messager d'Allah a dit : « Moi et mes Ahlul-Bayt sont un arbre dans
le paradis dont les branches descendent à ce monde (Dunyaa). Ainsi celui qui le souhaite peut choisir
un chemin à son seigneur (en prenant une branche et atteinte le tronc dans le paradis). »
Références sunnites : -Al-Tabaqat par d'Ibn Sa'd -Al-Nubuwwah Sharaf par Muhibbuddin AlTabari sous l'autorité d'Abu Sa'id -Al-Sawa'iq d'Al-Muhriqah par d'Ibn Hajar Al-Haythami ch. 11,
la section 1, p231
La partie soulignée du hadith du prophète (splf) est identique au verset Coranique mentionné cidessus (25 : 57). Le vrai amour envers les Ahlul-Bayt nous oblige de suivre leur chemin qui garantit
la prospérité humaine en ce monde aussi bien dans l’autre monde.
Wassalam.
Comment prier et saluer le prophète Muhammad
?
Plusieurs formules existent lorsque nous prions sur le prophète Muhammad.
Certains indiquent : « Que la prière soit sur lui (splf) ».
D'autres proclament : « Que la prière soit sur lui et sa famille (splf) ».
Quelques autres formulations sont plus généreuses et mentionnent : « Que la prière soit sur lui, sur
sa famille (Aalihi), sur ces épouses (wa Azwajihi) et tous ses compagnons (wa Sahbihi Ajma'in) ».
Maintenant, voyons voir comment le prophète lui-même a pensé prier sur sa propre personne :
Le messager d'Allah (splf) a dit : « ne priez pas brièvement ! » Les compagnons ont demandé «
qu’est ce qu’une prière/salutation brève ? » Le prophète a répondu « en disant que la prière d'Allah
soit sur Muhammad. » Ils ont continué : « que devrons-nous dire ? » le prophète (splf) répondu : «
dites : La prière d'Allah soit sur Muhammad et sur ses Ahl-bayt.»
Dans des autres compilations, le prophète a répondu : « Dites : O Allah prie sur Muhammad et sa
famille de la même manière que vous avez prié sur Abraham et sa famille. Certes vous êtes digne de
l'éloge et de gloire ! »
Référence sunnite : Al-Sawa'iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p225
Cette énonciation du prophète est en liaison avec le verset suivant du Quran qui a été révélé au
sujet de la famille d'Abraham (as) :
(Quran 11:73)
D'ailleurs, Ibn Hajar a également mentionné que certains commentateurs sunnites du Quran ont
enregistré d'Ibn Abbas (ra) que le verset « paix soit sur la famille de Yasin (Quran 37:130) » se
rapporte à la famille de Muhammad.
(Voir Al-Sawa'iq Al-Muhriqah, par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p228).
De la tradition donnée ci dessus, on remarque que le messager d'Allah (splf) a mentionné son nom
et ses Ahlul-Bayt et détesta la mention de son nom uniquement. Il a spécifiquement ordonné à ses
disciples d’inclure sa famille dans leurs prières au prophète Muhammad. Ceci parce que ces
individus ont une pureté parfaite (la dernière phrase de verset 33:33) et sont de dignes de recevoir
les prières.
Sahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 6, le livre de l’exégèse du Quran, n°4797
Ka’b ibn Ujra, interrogé : « O apôtre d'Allah ! Nous savons comment vous saluer, mais comment
faire la prière sur toi ? » Le prophète a dit : « Dites : O Allah ! Prie sur (Salawat) sur Muhammad et
sa famille, de la même manière que vous avez priez sur Abraham et sur la famille d'Abraham. Tu es
digne de louange……………. »
Sahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 6, livre de l’exegèse, 4798
Abu Sa’id Al-Khudri relate : Nous avons dit : « O apôtre d'Allah ! (Nous savons) ce qu’est les
salutations (à toi) mais comment faire la prière d’Allah sur toi ? » Il a dit, « Dites : O Allah ! Prie sur
Muhammad, ton serviteur et ton messager, de la même manière que vous avez prié sur la famille
d'Abraham. Et envoyer vos bénédictions sur Muhammad et sur la famille de Muhammad, de la même
manière que vous avez envoyée vos bénédictions sur Abraham. »
Sahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 6, p328 voir * * après le hadith ci-dessus
Directement d’Ibrahim Ibn Hamza, directement de Ibn Abu Hazim et Ad-darawardy, de Yazid,
c’est : « comme tu as prié sur Abraham ;…. Et (fait descendre vos bénédictions sur Muhammad et sur
la famille de Muhammad, de la même manière que vous avez envoyée vos bénédictions sur Abraham
et sur la famille d'Abraham. »
Sahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 7, livre des invocations, n°6357-6358
Abdur-Rahman Ibn Abi Layla dit : En me rencontrant, Ka’b ibn 'Ujra me dit : « Veux-tu que je
t’offre un présent ? Une fois que le prophète (splf) venait chez nous et nous disait : « O apôtre d'Allah
! Nous savons vous saluer ; mais comment prier sur vous ? » Il a dit : Dites O Allah ! Prie sur
Muhammad et sa famille, de la même manière que vous avez priée sur la famille d'Abraham. O Allah
! Envoyez vos bénédictions sur Muhammad et sur la famille de Muhammad, de la même manière que
vous avez envoyée vos bénédictions sur la famille d'Abraham. Vous êtes en effet digne de l'éloge,
plein de la gloire. »
Deux traditions supplémentaires sont les suivantes : Abu Masud Badri se relie : (Une fois) nous,
nous asseyions avec Sa’d Ibn Ubadah quand le saint prophète est venu chez nous. Bashir Ibn Sa’d a
demandé au saint prophète : « O messager d'Allah, nous avons commandé par Allah d'appeler des
bénédictions sur toi en exposant la Salat, alors comment doit-on faire ceci ? Le saint prophète a gardé
le silence pendant quelque temps, de sorte que nous ayons souhaité que Sa’d Ibn Bashar n'ait pas
posé la question au saint prophète. Après une certaine heure, le saint prophète dit ces mots : « O
Allah, prie sur Muhammad et sur les enfants de Muhammad comme tu a prié sur Abraham et bénis
Muhammad et les enfants de Muhammad comme tu as bénis Abraham. En effet tu es le digne de
louange…..Continuant, le saint prophète a dit : « et la salutation est déjà connue de vous ».
Référence sunnite : Riyadh Al-Saliheen par Al-Nawawi
Bien que les traditions ci-dessus confirment que le prophète (splf) a ordonné les personnes
d’envoyer les Salawat sur lui et sa famille, ceci ne peut pas être considéré comme un amour-propre
mais plutôt par décret divin. Le messager fut envoyé pour enseigner sa Sunnah au peuple.
Particulièrement la partie accentuée dans la dernière tradition prouve que le prophète hésitait à
répondre au début mais puisque c'était l'ordre d'Allah, il a répondu à la question posée.
Dans une autre tradition : Lorsque le messager d'Allah a noté qu'une bénédiction d'Allah était sur
le point de descendre, il dit à Safiyya (une de ses épouses) : « Appel pour moi ! Appel pour moi ! »
Safiyya a demandé : « Appeler qui, O messager d'Allah ? » Il a dit : « appelle-moi mes Ahlul-Bayt
qui sont Ali, Fatima, Al-Hasan et Al-Husain. « Nous les avons ainsi appelé et ils sont venus à lui.
Alors le prophète (splf) a répandu son manteau au-dessus d’eux, a soulevé ses main (vers le ciel) et a
dit : « O Allah ! Ce sont ma famille (Aalee), ainsi prie sur Muhammad et la famille (Aal) de
Muhammad. » Allah, à qui appartenir la majesté, a révélé : « Certes Allah prévoit de enlever de la
souillure, O membre de la maison (Ahlul-Bayt) et vous purifiez d’une purification complète (la
dernière phrase du verset 33:33) ».
Références sunnites : -Al-Mustadrak par Al-Hakim, chapitre les vertus des compagnons, v3,
p148. L'auteur a alors écrit : « Cette tradition est authentique (Sahih) basée sur les critères des
deux Shaikhs (Al-Bukhari et Al Muslim) -Al-Mustadrak Talkhis par Al-Dhahabi, v3, p148 -Usdul
Ghabah, v3, p33
De même, on relate que dans une autre occasion, lorsque le messager d'Allah a recueilli Ali,
Fatima, Al-Hasan, Al-Husain (la paix soit sur eux tous) sous son manteau, il a invoqué : « O Allah !
Certes ils sont de moi et je suis d’eux. Placez ainsi vos prières, votre pitié et votre satisfaction sur
nous, O Allah ! Ce sont Aale-Muhammad (famille de Muhammad). Placez ainsi vos bénédictions et
votre générosité sur la famille de Muhammad, parce qu’en effet vous êtes le précieux, le glorieux. »
Référence sunnite : Al-Sawa'iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p225, cité
d'Ahmad Ibn Hanbal
En outre il est relaté : Le messager d'Allah (splf) a dit : « Celui qui ne prie pas sur moi et sur ma
famille, sa prière ne sera pas acceptée. »
Références sunnites : Al-Darqunti et Al-Bayhaqi, comme cité dans : Sawa’iq Al-Muhriqah par
ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, p349
En fait, l'appel des prières sur la famille du prophète est si important qu'elle fait partie d’une
formule associé au prophète (splf). L'appel des prières sur la famille du prophète est une allégeance,
un gage les concernant et un pacte qu’Allah lui-même a affirmé. Ils sont d’une pureté parfaite,
infaillibles, sans souillure et dignes que l’on prie sur eux.
Commentaire concernant le sujet à l’étude
Un frère sunnite a mentionné : je pensais que « les prières soient sur lui » et « la paix soit sur lui »
sont évoqués pour les prophètes seulement tandis que « qu’il soit agrée » est déclaré pour les
compagnons comme Ali (ra). L'abréviation « as » représente la signification de « la paix soit sur lui
». Je suis curieux de savoir d'où vous avez conclu que vous pouvez employer ce terme pour un
compagnon ? Pourriez-vous citer un verset du Quran ou d'une tradition authentique nous autorisant
d’employer l'expression « paix soit sur lui » après son nom (Ali) ?
Cher frère, si nous voulons suivre la Sunna du prophète (splf), nous sommes dans l’obligation, par
les traditions authentiques ci-dessus, d’envoyer la paix non seulement à l’Imam Ali (as) mais
également à tous les membres de la famille du prophète. Si le prophète (splf) nous ordonna d’envoyer
la paix, la prière et la bénédiction à sa famille, alors qui somme-nous pour promulguer des
règlements contraires à ses ordres si vous prétendez suivre la Sunna du prophète ? L'expression «
qu’Allah l’agrée » (RA) peut être employée pour les compagnons, mais pas pour le prophète et ses
Ahlul-Bayt qui sont d’une pureté parfaite, infaillibles et sans péché.
Est-il interdit d’être membre d'un parti dans
l'Islam ?
Certains requièrent qu'un musulman ne doive pas s'appeler autre que musulman. Ils citent les
versets du Quran qui dénonce le sectarisme et comme tel, ils concluent qu'être membre d'un parti est
interdit pour les musulmans. Il est vrai que l'Islam soit contre le sectarisme et la division de partis.
Cependant, être membre d'un parti ne signifie pas nécessairement du sectarisme à moins qu'un tel
parti soit elle-même une secte. Néanmoins, cette opinion ne contredit pas le Quran. En fait, Allah
parfois emploie d'autres termes que musulmans.
Par exemple, dans certains passages du Quran, Allah mentionne un groupe de musulmans ayant le
titre de « Hizbullah » qui signifie « le partie d'Allah ». Si faire parti d’un groupe offense Allah,
l’Islam et le Quran et de ce fait nous obligent d’être seulement des musulmans, alors Allah
deviendrait sectaire (qu’Allah nous en protège) en favorisant son propre parti !
Le fait qu’Allah utilise un nom différent c'est parce qu'il s'adresse à un groupe de musulmans
fortement vertueux. D’ailleurs, tout parti ayant le nom de partie d'Allah est un musulman, mais
l'inverse n'est pas nécessairement vrai. Certains musulmans sont faibles et d’autres sont justes dans
l'identification qu’on leurs donne et de ce fait, ces personnes n'appartiennent pas au parti d'Allah au
sujet de laquelle Allah dit :
(Quran 58:22)
Ceci prouve que les autres groupuscules dans l'Islam seront condamnés et perdants.
En fait, l'origine du mot musulman vient du prophète Abraham (as). Le Quran déclare sur le
prophète Abraham (as) :
(Quran 3:67)
En outre dans un autre verset, Allah déclare que le prophète Abraham est celui qui nous nomma
musulman :
(Quran 22:78)
Puis, le prophète Abraham (as) conseille ses fils de ne point mourir sans être musulman :
(Quran 2:132)
Maintenant, assez étonnamment que cela puisse paraître, le Quran témoigne que le prophète
Abraham (as) était un Shi’a (chi’ite, partisan, membre d’un parti) du prophète Noé (as) :
(Quran 37:83)
On peut se demander pourquoi le prophète Abraham (as) qui s'est nommé Muslim (musulman) puis
conseilla les autres d’être de même jusqu'à la mort, reçu le titre de Shi’a (partisan) ? Ceci prouve que
le fait d’être le partisan (Shi’a) de Noé (as) ne contredit pas sa personnalité musulmane.
Maintenant, nous nous rendons compte qu'étant membre d'un parti ne contredit pas notre identité en
tant que musulman autant que le chef de ce parti est nommé par Allah, ou du moins que ce chef ne
régit point les choses en contradiction avec les ordres d'Allah et de son prophète. Supposons qu’il
existe un parti ayant un imam dont le nom est « un tel ».
On peut souscrire à ce parti tant que ces partisans ne préfèrent pas l'ordre de l’Imam au dépend de
celui du prophète (splf).
A quel moment, un parti devient une secte et dénoncé de ce fait par Allah ?
La réponse est que ce serait une secte si ces Imams agissent et promulguent des décrets contre les
commandements divins ou de son prophète, ou lorsque nous (Shi’a) préférons l'ordre de l'Imam aux
directives d'Allah et de son prophète (splf). Ceci a été sévèrement condamné dans le Quran et une
telle partie n'est pas une école toutefois qu’elle est adhère à l'Islam. Ce parti innovateur ne divise que
ses disciples de la religion d’Allah en sectes. Mais qu’Allah nous protège contre de telles parties.
Le terme « Shia » dans le Quran et les hadiths
Le mot « Shi’a » signifie : disciple, partisan ou membre d’un parti. Ce terme à lui seul n'a aucune
signification négative ou positive à moins que nous indiquions le chef de ce parti. Si nous sommes
Shi’a (disciples) et musulmans justes, alors il n'y a rien de mal d’être ainsi, particulièrement si le
chef d'un tel parti a été investi par Allah.
D'une part, si l’on devient partisan (Shi’a) d’un tyran ou d’un égaré, ce partisan rencontrera le
destin de son chef. Le Quran indique que le jour du jugement, les gens viendrons par groupes et
chaque groupe aura son chef devant lui. Allah, à qui appartient la majesté, a déclaré :
(Quran 17:71)
Le jour du jugement, le destin des « partisans/Shi’a » de chaque groupe dépend fortement du
destin de son Imam (à condition qu’ils suivaient vraiment cet Imam). Allah mentionne dans le Quran
deux types d'Imamats. Il y a des imams qui invitent les gens au feu de l'enfer. Ils sont les chefs
tyranniques de chaque ère (comme pharaon, etc.) :
(Quran 28:41 - 42).
Certainement, être membre des partis de tels imams sataniques a été sévèrement dénoncé dans le
Quran, les disciples de telles parties rencontreront le destin identique de leurs chefs.
Cependant, le Quran rappelle également qu'il y a des imams qui sont nommés par Allah comme
guide pour l'humanité :
(Quran 32:24)
Assurément, les vrais disciples (Shi’a) de ces imams seront les gagnants le jour de la résurrection.
De ce fait, être un Shi’a ne signifie rien, à moins que nous connaissions le terme exacte de ce mot
(Shi’a). Allah a mentionné dans le Quran que certains de ses serviteurs justes étaient les Shi’a
(partisans) d’autres serviteurs. Un exemple fut le prophète Abraham qui a été mentionné dans le
Quran spécifiquement comme Shi’a de Noé :
(Quran 37:83)
Notez que le mot « Shi’a » est explicitement employé à la lettre dans le verset ci-dessus aussi bien
que le verset suivant.
Dans un autre verset, le Quran parle du Shi’a de Moïse contre les ennemis de celui-ci (as) :
(Quran 28:15)
Dans le verset ci-dessus du Quran, l’un est nommé Shi’a de Moïse (as) et l'autre est son ennemi. Il
y avait parmi le peuple ces Shi’a/partisans et ces ennemis. Ainsi Shi’a est un mot officiel employé
par Allah dans son saint livre pour ses hauts prophètes luxuriants aussi bien que sur leurs disciples.
Voulez-vous prétendre que le prophète Abraham (as) faisait parti d'une secte ?
Que diriez-vous du prophète Noé (as) et du prophète Moïse (as) ?
Si quelqu'un s'appelle Shi'a, il n'est pas dû au sectarisme, ni à l'innovation. C'est parce que le
Quran a employé cette expression pour certains de ses meilleurs serviteurs. Les versets ci-dessus que
j'ai mentionnés à l'appui, sont employés sous forme singulière et limité (un groupe de disciples bien
spécifique).
Ceci signifie une interpellation spéciale comme : Les partisans/Shi'a de Noé (as), les
partisans/Shi'a de Moïse (as).
En outre dans l'histoire de l'Islam, Shi'a fut particulièrement employé pour les « partisans d'Ali ».
La première personne qui employa ce terme était le messager d'Allah lui-même : Le messager d'Allah
dit à Ali : "O Ali soit heureux ! Certes, toi, vos compagnons et vos Shi'a (disciples) seront dans le
paradis."
Références sunnites : -Fadha'ilAl-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p655 -Hilyatul Awliyaa
par Abu Nu'aym, v4, p329 -Tarikh par Al-Khateeb Al-Baghdadi , v12, p289 -Al-Awsat par AlTabarani -Majma Al-Zawa'id par Al-Haythami, v10, pp 21-22 -Al-Darqunti relate que cette
tradition a été transmise par l'intermédiaire de nombreuses autorités -Sawa'iq Al-Muhriqah par
Ibn Hajar Haythami, ch. 11, section 1, p247
Ainsi le messager d'Allah (splf) avait l'habitude d'exprimer « Shi'a d'Ali ». Cette formule n'a pas
été inventée plus tard ! Le prophète Muhammad (splf) avait déclaré que les vrais disciples de l'Imam
Ali iront au paradis. En outre, Jabir Ibn Abdillah Al-Ansari relate cela : Le messager d'Allah (splf) a
dit : « Les partisans/Shi'a d'Ali sont les vrais victorieux le jour de la résurrection »
Références sunnites : Al-Manaqib Ahmad, comme mentionné dans : Yanabi Al-Mawaddah par
Al-Qundoozi Al-Hanafi, p62
Tafsir Al-Durr Al-Manthoor par Jalaluddin Al-Suyuti qui cite la tradition comme suit : " Nous
étions avec le saint prophète lorsqu'Ali est venu vers nous. Le saint prophète a dit : Lui et ces
partisans/shi'a acquerront le salut le jour de la montée/du jugement."
Le jour de la montée peut également se rapporter à l'avènement de l'Imam Mahdi (as). Néanmoins,
dans une limite plus générale, il signifie le jour du jugement.
En outre, il est relaté : Le messager d'Allah a dit : "O Ali ! Le jour du jugement je serais à la droite
d'Allah et vous serez à ma droite, vos enfants serons à votre droite et vos partisans/Shi'a serons à
leurs droites. Alors vous verrez où Allah nous fera entrer."
Référence sunnite : Rabi Al-Abrar par Al-Zamakhshari
Il est relaté : Le messager d'Allah a dit : "O Ali ! (Le jour du jugement) toi et vos Shi'a viendrez
vers Allah bienheureux et satisfait, puis arrivera vos ennemis fâchés, raides-étranglés." (Leur tête
forcée vers le haut).
Références sunnites : -Al-Tabarani, sous l'autorité de l'Imam Ali -Al Sawa'iq Al-Muhriqah par
Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p236
Une version plus complète de cette tradition a également été enregistrée par certains sunnites. Ibn
Abbas (ra) a rapporté : "Quand le verset « quand a ceux qui croient et font le bien, voilà les
meilleurs de la création (Quran 98:7) a été révélé, le messager d'Allah (splf) dit à Ali : « Ils sont toi
et vos Shi'a." Il a continué : "O Ali ! (Le jour du jugement) toi et vos Shi'a viendrez vers Allah
bienheureux et satisfait et vos ennemis viendront fâchés avec leur tête forcée vers le haut." Ali a
demandé : "Qui sont mes ennemis ?" Le prophète (splf) a répondu : "C'est celui qui c'est dissocié de
toi et vous maudissez. Heureux sont ceux qui atteignent l'ombre d'Al 'Arsh le jour de la résurrection."
Ali a demandé : "Qui sont-ils, O le messager d'Allah ?" Il a répondu : "Vos Shi'a, O Ali et ceux qui
vous aiment."
Références sunnites : Al-Hafidh Jamaluddin Al-Dharandi sous l'autorité d'Ibn Abbas ; Sawa'iq
Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, pp 246-247
Mais curieusement Ibn Hajar fournit un commentaire très étrange pour la première tradition, disant
: « Les partisans/Shi'a d'Ali sont Ahl-sunnah puisqu'ils aiment Ahlul-Bayt comme Allah et son
prophète ont passé l'ordre de l'aimer. Mais les autres (autre que les Sunnites) sont en réalité les
ennemis des Ahlul-Bayt pour l'amour excessif qui leurs portent. En fait, c’est une grande hostilité à
leur encontre et c'était la raison de leur destin. En outre, les ennemis des Ahlul-Bayt étaient AlKhawarij et leur semblables de Syrie mais non pas Muawiyah et ces compagnons parce qu'ils étaient
Mutawwiloun et recevront une bonne récompense ! » Référence sunnite : Al-Sawa'iq Al Muhriqah
par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p236
Et c'est de cette façon que les savants sunnites font face aux traditions prophétiques en faveur des
partisans d'Ali » ! Puis s'autoproclament Shi'a !
Regardons à cet égard une autre tradition : Le messager d'Allah dit à Ali : « Les quatre premiers
individus qui entreront au paradis sont : moi, toi, Al-Hasan et Al-Husain et notre progéniture sera
derrière nous, nos épouses seront derrière notre progéniture, puis nos Shi'a nous suivront et seront en
notre compagnie."
Références sunnites : Al-Manaqib par Ahmad Al-Tabarani, comme cité dans : Al Sawa'iq AlMuhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 11, section 1, p246
De toutes ces preuves ci-dessus, le mot « Shi'a » est mentionné par Allah dans son saint livre à
l'adresse de ses prophètes aussi bien que sur leurs disciples. De plus, son prophète béni Muhammad
(splf) a, à plusieurs reprises, employé ce terme pour les partisans de l'Imam Ali (as). Ce mot est
employé (dans les hadiths) dans sa signification spéciale et d'ailleurs, il n'est pas au pluriel (partis),
de préférence les versets ci-dessus et les traditions se rapportent à un parti unique. Si Shi'a signifiait
secte, ni Allah l'emploierait pour ses hauts prophètes luxuriants, ni le prophète Muhammad (splf) les
aurait félicité.
Néanmoins, il y a quelques versets qui emploient la forme plurielle : Shi-ya'a : partis/groupes.
C'est une signification générale et non pas spécifique comme la forme singulière qui fut donnée dans
les exemples précédents. Naturellement, seulement un seul parti est reconnu par Allah alors que les
autres sont sévèrement dénoncés de s’être séparé de ce parti unique. Ainsi il est clair qu’Allah
dénonce ces « groupes/parties/sectes » (forme plurielle) dans quelques versets du Quran. Il ne peut
pas y avoir deux groupes justes (ayant des idées contradictoires) en même temps car entre l’un des
deux chefs, il y a sûrement un meilleur et plus qualifié.
Cependant je n'ai pas localisé le terme exacte de « Ahl-sunnah wal-Jama'ah », ni je trouve « AlWahhabiyyah » « Al-Salafiyyah » n'importe où dans le saint Quran ou les traditions du prophète
(splf). Je conviens que nous devrions suivre la Sunna du prophète mais je voudrais découvrir
l'origine de ces termes exacte. Nous (Shi’a) sommes fiers de suivre la Sunna du prophète. Cependant,
quelle est l’authentique Sunnah ? Et la fausse ?
Le mot « Sunna » par lui-même n'atteint pas l'objectif de la connaissance.
Tous les musulmans indépendants à leurs persuasions prétendent suivre la Sunna du prophète
(splf). Veuillez se référer à l'article intitulé « Quran et Ahlul-Bayt » pour une discussion détaillée à
cet égard.
Je devrais souligner que le messager d'Allah (splf) n'a jamais souhaité diviser les musulmans en
groupes. Le prophète (splf) a ordonné de suivre l’Imam Ali (as) en tant que son agent lors de son
message et en tant que son calife après lui. Le prophète (splf) a souhaité que tout le monde fasse cela.
Mais malheureusement ceux qui l'ont observé étaient peu. Néanmoins les partisans de l’Imam Ali
furent sujets toute sorte de discrimination et de poursuite, ils ont souffert le jour de la cession de la
pitié de l'humanité (splf). Si chacun avait obéi au prophète, alors il n’existerait aucun groupe ou école
sectaire dans l'Islam. Allah a dit dans le Quran : « accrochez-vous à l’anse d'Allah, tous ensembles et
ne vous diviser pas » (Quran 3:103) » L’anse dont d'Allah nous ordonne de nous y agripper sont les
Ahlul-Bayt.
D’ailleurs, quelques disciples sunnites ont relaté de l'énonciation de l’Imam Ja’far Al-Sadiq (as) :
« Nous sommes la corde d’Allah : « agrippez-vous à l’anse d'Allah tous ensemble et ne vous divisez
pas (3 : 103) »
Références sunnites : -Al-Sawa'iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 11, section 1, p233
-Tafsir Al-Kabir, par Al-Tha'labi, sous le commentaire du verset 3:103
Ainsi, si Allah dénonce le sectarisme, il dénonce ceux qui se sont séparés de l’anse et non pas de
ceux qui s’y tiennent ! En outre, certains ont indiqué que la corde d'Allah est le Quran. C'est
également vrai. Mais en regardant la tradition suivante relatée par Umm Salama qui a dit : Le
messager d'Allah dit : « Ali est avec le Quran et le Quran est avec Ali. Ils ne sépareront jamais l'un
de l'autre jusqu'à ce qu'ils me rejoignent à la fontaine (du paradis). »
Références sunnites : -Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p124 sous l'autorité d'Umm Salama Al-Sawa'iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 9, section 2, pp 191.194 -Al-Awsat, par Al-Tabarani Egalement en Tarikh Al-Khulafa par Jalaluddin Al-Suyuti p173
Alors nous pouvons conclure que l'Imam Ali est le Quran qui parle. C'est-à-dire, l’Imam Ali est
l’anse d'Allah également, parce qu'ils (Quran et Ali) sont inséparables. En fait, il y a un nombre
incalculable de traditions de sources sunnites authentiques où le Quran et les Ahlul-Bayt du prophète
sont inséparables d’où si les musulmans veulent rester dans le chemin droit, ils devront les suivre.
(Se référer svp à l'article intitulé : Quran et Ahlul-Bayt).
Par conséquent, ceux qui se sont séparés des Ahlul-Bayt sont les sectaires, ils se sont divisés en
factions et ont été dénoncés par Allah et son prophète dus à leurs divergences. En fait, l'opinion de la
majorité n'est pas un bon critère pour distinguer le faux de la vérité. Si vous regardez le Quran, vous
verrez que le saint livre dénonce sévèrement la majorité par :
Dans un autre verset, Allah dit :
(Quran 3:110).
La meilleure nation est également les Ahlul-Bayt. Rappelez-vous aussi que selon le Quran, nation
ne signifie pas la majorité des gens. Il est même clair, du verset ci-dessus, qu'une telle nation sera
bénéfique pour le peuple. Ainsi la Umma est seulement un groupe de personnes et non pas une
majorité. De plus, il se peut qu’une seule personne puisse être une nation. Parfois l'acte d'une simple
personne est plus digne que les actes de toute une nation. C'était le cas pour le prophète Muhammad,
l’Imam Ali, aussi bien pour le prophète Abraham, paix soit sur eux tous. Le Quran déclare
qu'Abraham (as) était une nation (Umma), signifiant que ses actes étaient plus valables que tous les
autres.
Allah a énoncé :
(Quran 16:120)
Ainsi, un simple individu peut être une nation dans le langage Coranique. Quant au verset 3:100, il
est intéressant de noter que quelques savants sunnites ont relaté d'Abu Ja'far (as) : Abu Ja'far (as) dit
au sujet du verset : vous êtes la meilleure nation que j’ai fait surgir…….. (3 : 110) sont les membres
de la famille du prophète.
Références sunnites : Ibn Abi Hatam, comme mentionné dans : Al-Durr Al-Manthoor, par
Jalaluddin Al-Suyuti sous le commentaire du verset 3:110 du saint Quran.
En outre Allah a mentionné dans le Quran :
(Quran 9:119)
Selon quelques commentaires sunnites : « soyez avec les véridiques est l’Imam Ali (as) »
Référence sunnite : Tafsir Al-Durr Al-Manthoor par Jalaluddin Al-Suyuti qui le rapporta de
deux rapports : d'Ibn Mardawayh par Ibn Abbas et le second d'Ibn Asakir par Abi Ja'far (as).
Ceci signifie que les gens doivent craindre Allah et ne devraient pas se séparer de l’Imam Ali (as)
après la cession du prophète (splf). Ceci malheureusement ne s'est pas produit et donc, les divisions
malheureuses sont apparues.
En ce qui concerne Al-Siddeeqin : les véridiques, il y a de nombreux récits sunnites dans lesquels
le messager d'Allah (splf) a dit : « Les véridiques sont trois : Hazqeel Al-Najjar (qui était) le croyant
de la famille de pharaon (voir le Quran 40:28), Habeeb (qui était) le croyant de la famille de Yasin
(voir le Quran 36:20) et Ali Ibn Abi Talib qui est le plus vertueux parmi eux (voir le Quran 9:119). »
Références sunnites : Abu Nu'aym et Ibn Asakir, sous l'autorité Ibn Abu Layla et celle d'Ibn
Abbas ; Al-sawa’iq Al Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 9, section 2, pp 192-193
En conclusion, nous avons prouvé en cet article que le terme Shi’a a été employé dans le Quran
pour les partisans des grands serviteurs d'Allah et dans les traditions du prophète pour les partisans
de l’Imam Ali (as). Celui qui suit un tel guide divinement assigné est protégé des conflits dans la
religion, a saisi l’anse solide d'Allah et recevra l’heureuse nouvelle d’entrer au paradis avec la
permission d’Allah.
Table ronde sur l’article ci-dessus
Un frère sunnite a écrit : Le Sunnisme signifie celui qui suit les traditions (Sunnah) du prophète et
ceci est soutenu par le verset suivant du Quran :
(Quran 33:21)
Mon commentaire était le suivant : Dans le verset ci-dessus ni le mot « Sunnah » ni aucun de son
dérivé n'a été employé. Comme j'ai cité précédemment, Allah a employé la terminologie de musulman
sous sa forme exacte dans le verset 22:78. En outre Allah a employé le mot Shi’a encore en forme
exacte dans le verset 37:83 pour le prophète Abraham (as). Cependant, Allah n'a jamais employé les
mots tels que Sunnite ou Ahl-sunnah pour les disciples du prophète (splf).
Si vous accepter que nous ne trouvions pas une telle terminologie (sunnah). Cela est
compréhensible, cependant nous comprenons que le prophète est notre modèle, comme pour le
prophète Abraham car le Quran témoigne qu’il (as) était un modèle pour nous aussi bien :
(Quran 60:4)
Noter que dans le verset ci-dessus, l'expression qui a été employée pour Abraham (as) est
exactement le même que celui du verset cité précédent pour le prophète Muhammad (splf). C'est
exactement vrai pour le verset suivant :
(Quran 60:6)
Veuillez maintenant nous dirent s’il est autorisé de nous nommer Sunnite parce que nous suivons
les traditions d'Abraham ? Certainement, le prophète Muhammad a suivi la tradition du prophète
Abraham (as), pourtant Muhammad (splf) ne s'est jamais autoproclamé Sunnite. De même, le
prophète Abraham (as) a suivi les traditions du prophète Noé (as), mais il ne s'est jamais
autoproclamé Sunnite. Le Quran a mentionné qu'il était un Shi’a de Noé.
Le mot « Sunnah » employé dans le Quran se rapportant à la coutume de Dieu est la manière où
Allah conduit les affaires et les règles régissant l'univers (Sunnatullah). Néanmoins, ici nous
discutons du mot Sunnah qui se rapporte au prophète (splf) et non aux règles régissant l'univers.
Comme tels, nous recherchons la limite de l’expression « Sunnatu Rasoulillah ».
Un mot peut être employé de deux manières : par définition ou par l'expression que ce mot
représente. Tous les musulmans sont sunnites par définition, mais seulement un groupe de musulmans
qui sont célèbres par ce nom sont sunnites par l'expression qu’ils se sont donnés. La façon qu’ils ont
obtenu ce renom doit être étudiée !
En outre, tous les musulmans sont obéissants par définition, mais il n'y a aucun groupe spécifique
parmi les musulmans qui se nomme les obéissants.
Ceci montre qu’avoir une certaine caractéristique par définition ne nous force pas d’indiquer de
telles caractéristiques au blason que vous vous êtes donnés.
En fait, dans la plupart des cas, le nom est juste un stéréotype et ne reflète pas les vrais attributs du
support d'un tel nom/expression.
Avant, le renom ou le blason servait à attirer les gens à la version spécifique de quelque chose qui
fut trouvée dans diverses versions, et prétendant être l’authentique des différents groupes. De ce fait,
il serait vraiment idiot d'identifier généralement l'authenticité de quelque chose par son
nom/expression.
Les disciples du prophète sont censés suivre sa Sunna par définition. Mais les adhérents de la
Sunna furent-ils appelés Sunnites du vivant du prophète Muhammad (splf) ? Ou même des années
après sa cession ?
En d'autres termes, ma réponse à votre question est :
L’existence de cette faction qui hérita du titre Ahl-sunnah wal Jama'ah wal est survenu dans
l'histoire de l'Islam pour un groupe spécifique de musulmans.
Verdict d'Al-Azhar sur les Shi’a
Ce qui suit est la fatwa (verdict religieux) concernant le Shi’isme d'un des savants sunnites les plus
vénérés du monde, Shaikh Mahmood Shaltoot. Shaikh Shaltoot était la tête de l'école théologique
d'Al-Azhar en Egypte, l’un des principaux centres de la bourse sunnite dans le monde.
Il est intéressant de savoir, qu'il y a quelques décennies, un groupe de savants Sunnites et Shi’a ont
formé au centre Al-Azhar une institution dénommée Dar Al Taqreeb Al Madhahib Al-Islamiyyah,
traduit par « centre pour unir les diverses écoles de la pensée islamique. Le but de cet effort, comme
le nom l’indique, était d'établir le lien entre les diverses écoles de la pensée et provoquer un respect,
un arrangement et une appréciation mutuels des contributions de chaque école au développement de la
jurisprudence islamique, parmi les savants des différentes écoles, afin qu'ils puissent alternativement
guider leurs disciples vers le but final de l'unité.
Cet effort massif finalement apporta son fruit lorsque Shaikh Shaltoot fit la déclaration dont la
traduction est apposée ci-dessous. Elle devrait être rendue sans équivoque claire. Cette position
officielle d'Al-Azhar, vis-à-vis de la convenance des Madhaahib, y compris l'école Shi'ite Imami, est
restée sans changement depuis la déclaration de Shaikh Shaltoot.
Certains qui suivent ces pseudo-savants du Hijaz peuvent prier de diverger, ce malgré la vue tenue
de la majorité accablante de savants sunnites et pas simplement des savants d’Al-Azhar. Il est évident
qu’ils tachent à nous diviser, mais leurs efforts sont vains.
Pour la référence du titre « Al-Ithna 'Ashariyyah ou Al Shi’a Al-Imamiyyah » cela signifie l'école
des douze Imams Shi'ite qui comporte la majorité des Shi'ites aujourd'hui.
L'expression « Douze Shi'ites » est employée avec « Ja'fari Shi'ites » et « Imami Shi'a » en diverse
littérature. Ils sont des expressions différentes pour la même école de la pensée.
Al Shi’a Al-Zaidiyyah sont une minorité parmi les Shi'ites concentré principalement au Yémen
situé dans la partie orientale de la péninsule Arabique. Pour une description plus détaillée du
Zaidisme contre les douze Shi'ites, rapportez-vous au livre : « l’Islam Shi'ite écrit par le grand savant
Shi'ite, Allamah Tabataba'i et traduit par Mohsen Khaliji, chap 2, p45, édité par la propagande pour
l’organisation Islamique.
Quant à la déclaration de Shaikh Shaltoot, Lisez le texte ci-dessous traduit du texte arabe
original
Office de l'université d'Al-Azhar :
Au nom d’Allah, celui qui fait miséricorde, le miséricordieux
Le texte du verdict (fatwa) publié par son excellence Shaikh Al-Akbar Mahmood Shaltoot, Recteur
de l'université d'Al-Azhar, permettant de suivre l’école de la pensée Al Shi’a Al-Imamiyyah.
Son excellence a été questionné : Certains croient que, pour qu'un musulman ait religieusement le
culte correct, il est nécessaire de suivre l’une des quatre écoles connues de la pensée, tandis que
l’école de la pensée Al Shi’a Al-Imamiyyah n'est pas l’une d’elles, ni les Zaidiyyah. Êtes-vous
d'accord avec cette opinion, et interdisez vous de suivre l’école de la pensée Al Ithna Ashariyyah Al
Shi’a Al-Imamiyyah par exemple ?
Son excellence a répondu :
1) L'Islam n'exige pas d'un musulman de suivre un Madh'hab particulier (école de pensée). Plutôt,
nous disons : chaque musulman a le droit de suivre une des écoles de la pensée qui a été correctement
relatée et ses verdicts compilés en ces livres. Chacun qui suit un tel Madhahib [écoles de pensée]
peut transférer d’une école à une autre, et il n'y aura aucun crime pour celui qui fait ainsi.
2) L'école de la pensée Ja'fari, qui est également connue en tant que « Al-Ithna Ashariyyah Al-Shia
Imamiyyah » est une école de pensée qui est religieusement correcte pour suivre dans le culte de
même que les autres écoles de pensée sunnites. Les musulmans doivent savoir ceci et doivent
s'abstenir du préjudice injuste faite à une école particulière, puisque la religion d'Allah et sa loi
divine (Shari'ah) n'a été jamais limitée à une école de la pensée particulière. Il est accepté par Allah
et elle est permis au « non-Mujtahid » de la suivre et suivent leurs juristes (Mujtahidoon) par leur
enseignement dans le culte (Ibadaat) ou les transactions (Mu'amilaat).
Signé, Mahmood Shaltoot.
La fatwa ci-dessus a été annoncée le 6 juillet 1959 à l'université d'Al-Azhar, puis fut édité dans de
nombreuses publications du Moyen-Orient :
Le journal d'Al-Sha'ab (Egypte), question du 7 juillet 1959.
Le journal d'Al-Kifah (Liban), question du 8 juillet 1959.
Le texte ci-dessus peut également être trouvé dans le livre « enquêtes au sujet de l'Islam » par
Muhammad Jawad Chirri, directeur du centre islamique de l'Amérique, 1986 Detroit, Michigan.
Table des matières
Introduction
Chapitre 1
La dernière lumière
Documentations sunnites sur l'Imam Al-Mahdi (as)
Les caractéristiques spéciales de l'Imam Al-Mahdi (as)
L'identité de l'Imam Al-Mahdi.
Comment un enfant de cinq ans peut-il devenir l'Imam de l'humanité ?
Tout être humain doit mourir. Comment se fait-il que l'Imam Al-Mahdi (as) vit aussi longtemps ?
Où est l'Imam Al-Mahdi (as) aujourd’hui ?
Pourquoi l'Imam Al-Mahdi (as) a-t-il disparu ?
Les chi'ites relatent que la mère de l'Imam Mahdi (as) était une esclave. N'est-il pas honteux d’être
soutenu par une esclave ?
Qui était le père de l'Imam Al-Mahdi (as) ?
Nécessité sur l'existence de l'Imam Al-Mahdi (as)
L'occultation du douzième Imam est divisée en deux parties :
Plus au sujet de l’Imam Al-Mahdi (as)
La connaissance de l'invisible et la connaissance du livre
La connaissance de l'invisible
Basé sur le Quran et les traditions transmises par les Ahlul-Bayt, Allah possède deux types de
connaissance :
La connaissance du livre
Quelques traditions sur les vertus de l'Imam Ali (as)
Le premier musulman
L’Encyclopédie Chiite, Tome 2
Les éditions al houda
ISBN : 978-2-919349-08-1
Tous droits réservés à l’éditeur
Introduction
Chers frères et soeurs, as-Salam alaykum.
Nous sommes heureux de libérer une collecte d'informations qui adresse des questions reliées
entre les écoles Chi’ites et Sunnites. Cette encyclopédie qui couvre les lignes les plus importantes de
la pensée Chi’ite est la contribution de quelques frères.
La plupart des articles fournis en cette encyclopédie sont des contributions originales, alors que
les rapports sont des extraits d’ouvrages Chi’ites et Sunnites.
L'information présentée en cette encyclopédie est basée sur l'arrangement et la connaissance des
participants. Les sujets sont classifiés et divisés en plusieurs chapitres, de sorte qu'on puisse obtenir
une vue aérienne de toutes les questions principales.
Cette encyclopédie est orientée par des références Sunnites quoique que le lecteur veuille vérifier
toutes les preuves basées sur les références données des documents sunnites principaux. Le lecteur
devra se munir d’ouvrages comme le Sahih Al Bukhari, version arabo-française, en huit volumes
traduit par Harkat Ahmed en 1998 puis édité par la maison d’édition Errachad el haditha Casablanca
(d’autres maisons d’éditions on suivit le pas) qui est accessible à toutes les librairies françaises.
L’authentique de Muslim (Sahih), version complète arabo-française traduit par Ali Abboud chez
Dar Al Kotob Al-Ilmiyah à Beyrouth, édition 2007 qui est aussi accessible en France ainsi que
d’autres ouvrages comme les chroniques d’Ibn Djarir At-Tabari en cinq volumes édité par la maison
d’édition Simbad ou par Al-Boustane etc.…
Cependant à travers les discussions, les perspectives Chi’ites et sunnites sont présentés pour
maintenir un niveau d'équité et d'intégrité en rapportant les sujets à l'étude.
Pourtant, les ennemis de l'Islam dont le but étaient et doivent dédoubler les musulmans ont centré
leur attaque contre les disciples des membres de la famille du prophète (splf). Ils distribuent des
livrets anti Chi’ites partout dans le globe pour représenter faussement l'école des Ahlul-Bayt. C’est
pourquoi, ils espèrent créer des confusions dans les esprits de ceux qui sont curieux d'apprendre. Ces
attaques malveillantes sont effectuées par des motifs politiques visant à détruire l'esprit authentique
de l'Islam et à consolider des sentiments d'animosité et d'incrédulité envers les Chi’ites. Ils citent
incorrectement des traditions des sources Chi’ites ou les citent hors du contexte pour représenter
négativement la croyance Chi’ite et pour éventuellement critiquer les disciples des Ahlul-Bayt.
En faisant face à ces attaques, nous avons deux options : négliger ce qu'ils font et nier simplement
leurs accusations. Et l'autre manière serait de fournir une représentation correcte de notre croyance
qui a été recouvert par une fausse propagande. Cette solution est une approche logique lors de cette
ère de communication et d'information.
Les gouverneurs des périodes Umayyades et Abbasides avaient l'habitude de considérer chaque
disciple des Ahlul-Bayt extrêmement dangereux pour leur position politique. Donc, ils ont conspiré
contre les Chi’ites et ont développé toutes sortes de rumeurs à leurs sujets, les accusant d'être des
hérétiques et des incrédules. Ils ont encouragé les musulmans à jeter leur sang (le meurtre) et à
usurper leurs droits et richesses. Les siècles de l'oppression se sont écoulés par l'injustice et la
terreur envers les disciples des Ahlul-Bayt.
Maintenant, on s'attend qu’avec cette époque de la technologie, l'ère de l'autoroute et par
l'information, que les erreurs du passé soient corrigées. Il est maintenant facile pour des musulmans
de discuter de ces problèmes et de trouver des solutions. Après des siècles de malentendus et du
manque de communication, la seule manière de réaliser ce but est le dialogue inter-écoles ainsi que
la recherche de la vérité dans la profondeur de notre héritage islamique.
C'est le chemin magnifique que le prophète Muhammad (splf) a présenté à l'humanité, il y a des
siècles, comme mentionné dans le Quran :
(Quran 12:108).
Nous sommes les disciples du messager d'Allah (slpf), nous devons rechercher l'unité des
musulmans sur l'éclaircissement et la connaissance. Face à notre attitude en ce qui concerne
l'illumination de la vérité, nous faisons notre meilleur pour nous abstenir des provocations qui
peuvent causer la sédition, la discorde et l'hostilité parmi les musulmans. Nous croyons fortement en
l'unité entre les adeptes de l'Islam et faisons tous les efforts pour soutenir cette idée. Pour réaliser
ceci nous basons seulement nos arguments sur les mesures suivantes qui sont des références
fondamentales et communes pour ce genre de discussions : Le saint Quran, les traditions relatées par
des sources fiables Sunnites et Chi’ites et le raisonnement logique.
De telles traditions sont fréquentes (Mutawatir) et relatées par les autorités rivales. L'utilisation de
ces outils communs peut être différente d’une école à une autre.
Puisque les traditions que nous rapportons sont relaté par des sources fiables Chi’ites et Sunnites,
elles sont valides pour les deux écoles et peuvent être présentées comme une preuve. Pour cette
version, vous pouvez prendre une copie personnelle de cette encyclopédie et également fournir de
simples copies pour vos amis. L'emphase principale et les dispositifs principaux de cette version
incluent plus d'exactitudes, de documentations détaillées, de meilleur modèle d'écriture, d'intégrité et
incorpore également la dernière rétroaction des Sunnites au sujet de nos articles et de mes réponses.
Nous espérons que vous trouverez cette encyclopédie utile et constructive et nous remercions Allah
de nous donner cette occasion d’unir les divergences théologiques.
Que les bénédictions d'Allah soient sur Muhammad et sur les membres de sa Famille.
Mes meilleurs voeux.
Chapitre 1
La dernière lumière
Il n'y a aucun doute que le saint Quran est le livre d'Allah. Tous les musulmans du monde sont
requis d'accepter ces enseignements et ces instructions. A la lecture du saint livre, le lecteur
découvrira la présentation d’une perspective futuriste, extraordinaire, sensationnelle et passionnante.
Le Quran indique que la mission finale du Prophète de l'Islam était de faire régner cette religion sur
toutes les autres religions dans le monde et qu'un jour, cette sainte aspiration sera finalement
accomplie.
Allah a révélé dans le Quran :
(Quran 9:33)
Le livre saint du dernier Messager d'Allah donne d'heureuses nouvelles que le royaume d'Allah sur
terre appartiendra finalement aux serviteurs justes et vertueux d'Allah :
(Quran 7:128)
Il a également promit :
(Quran 21:105)
La terre sera envahi d'ignorances, de corruptions et en destructions, comme un corps sans vie puis
sera rétablie par la lumière rougeoyante de la justice comme indiqué dans ces versets :
(Quran 57:17)
(Quran 24:55)
Allah également indique :
(Quran 61:8)
Il a également révélé :
(Quran 28:5)
C'étaient quelques courts exemples sur les heureuses nouvelles mentionnées dans le Quran. En
étudiant ces sujets et dizaines d'autres indications semblables, on en déduit que le message islamique
atteindra sa réalisation complète lorsque ces saintes aspirations auront lieu. Tous les objectifs
fabriqués et superstitieux disparaîtront et seulement l'Islam, la religion unique et vraie sera la foi des
êtres humains sur tout le globe terrestre. L'injustice, l'oppression et l'inégalité disparaîtront pour que
la justice et l'égalité qui est la loi de la création du monde soit rétablie.
Le royaume du calife divinement désigné (Khalifatullah) se manifestera dans tous les recoins du
monde. La lumière d'Allah brillera et la terre appartiendra à la vertu. Oui, Le Quran donne les bonnes
nouvelles que ce jour arrivera ! Tous les musulmans du monde l'attendent avec enthousiasme.
Les énonciations du Prophète (splf) sont le trésor le plus important et le plus digne de l'étude
islamique. Les traditions islamiques sont un océan de bijoux qui nous informent sur les florissantes
nouvelles d'un gouvernement juste nommé la révolution divine. On peut discerner qu’un chef
divinement désigné accomplira cette sainte aspiration.
Tous les musulmans conviennent sur l'authenticité de cette tradition, le Messager d'Allah (splf) a
dit : « Même si la durée entière de l'existence du monde est presque épuisée et seulement un jour est
laissé avant le jour du Jugement dernier, Allah augmentera ce jour avec une telle durée pour adapter
un royaume par une personne de mes Ahlul-Bayt qui aura mon nom. Il complétera la terre de paix et
de justice comme elle aura été remplit d'injustice et de tyrannie ». [Voir svp le prochain article pour
la liste de références sunnites pour la tradition ci-dessus aussi bien que beaucoup d'autres traditions.]
Cette précieuse tradition témoigne que les promesses divines auront lieu tôt ou tard, comme cela
est également mentionné dans la plupart des sources chi'ites et sunnites.
Dans les deux sujets de la prophétie et l'imamat (conduite), on constate qu'en raison de la loi des
conseils généraux qui régissent toute la création, l'être humain est doté de la puissance de recevoir la
révélation par la prophétie, qui le dirige vers la perfection de la norme humaine et le bien-être des
espèces humaines. Évidemment, si ces perfections et bien être n'étaient pas possibles à l'être humain,
le fait même qu'il est doté de cette puissance aurait été sans signification et futile. Mais il n'y a aucune
futilité dans la création ! En d'autres termes, depuis que l’homme vit sur terre, l'être humain a eu le
souhait de mener une vie sociale remplie de bonheur dans son sens vrai et tâcha vers ce but.
Si un tel souhait n'avait pas lieu d’exister objectivement, ce bonheur n'aurait jamais été imprimé
dans la nature innée de l'homme. De la même manière que s'il n'avait aucune nourriture, la faim
n'aurait aucune signification ou s'il l’eau n’existait pas, l’être humain ne sentirait pas la soif, idem
pour l'attraction sexuelle entre les sexes la reproduction n'aurait aucun sens.
Par conséquent, par la raison de la nécessité et de la détermination intérieure, dans un futur proche,
la société humaine sera remplie de justice. Les gens vivront dans la paix et la tranquillité et les êtres
humains seront entièrement pourvus de vertus et de perfections. L'établissement d'une telle condition
se produira par des mains humaines avec l'aide divine. Le chef d'une telle société s'appelle dans les
traditions : Al-Mahdi (Le Guidé).
Dans les différentes religions qui régissent le monde comme l'hindouisme, le bouddhisme, le
Zoroastrisme, le judaïsme, le christianisme et l'Islam, elles ont tous des références sur une personne
qui viendra en tant que sauveur de l'humanité. Ces religions ont prédit d'heureuses nouvelles sur sa
venue, bien qu'il y ait des différences naturellement et mineures qui peuvent être discernées lorsque
ces enseignements sont comparés soigneusement. Cependant une chose est sûre !
Tous ces enseignements ont en commun la venue d’un être humain pour établir la paix et la
tranquillité partout sur la terre. Chaque religion a un attachement différent à ce principe. Chaque être
humain (indépendamment de sa religion) est censé accepter l'accord commun de tous ces
enseignements. Ceci prouve la nécessité de cette croyance. Ainsi, le sauveur de toutes ces religions
viendra à la fin des temps, sa venue est manifestée par un individu. Les attachements des différentes
religions peuvent être réconciliés sur cette propre tendance.
Du fait que les enseignements des religions précédentes ont été à long terme modifié, l'Islam a
garanti sa survie. En conséquence, nous devrions accepter l'attachement des traditions du Prophète
(slf) qui nous a offert la prophétie d’un sauveur nommé l'Imam Al-Mahdi (Jésus viendra en tant qu'un
des disciples de l'Imam Al Mahdi). Il y a de nombreuses traditions citées chez les sunnites et les
sources chi'ites du saint Prophète (splf) sur l'aspect du Mahdi (as), de son type, qu'il est de la famille
du Prophète et que sa parousie permettra à la société humaine d'atteindre la véritable perfection et la
pleine réalisation de la vie spirituelle.
En outre, il y a de nombreuses traditions sur l’identité d’al Mahdi, il est le fils du onzième Imam,
l'Imam Hasan Al-Askari (as). Après avoir été soutenu, il a subi une longue occultation (disparition ;
vivant parmi les gens alors qu'il n'est pas identifié des êtres humains). Le Mahdi (as) réapparaîtra en
remplissant le monde de justice comme elle a été corrompue par l'injustice et la tyrannie. Dans une
tradition du saint Prophète (splf), il dit au commandant des croyants, Ali (as) : « Il y aura douze
guides après moi, le premier d'entre eux c'est toi, O Ali et le dernier sera « l'appui » (Al-Qa'im).
Avec la grâce d'Allah, il gagnera la victoire sur l'est entier et à l'ouest du monde ».
L'Imam Ali Al-Ridha (as) le huitième Imam a indiqué, au cours d'une tradition :
« Les Imams après moi sont mon fils, Muhammad et après lui son fils, Ali et après Ali son fils,
Al-Hasan et après Hasan son fils Hujjatullah Al-Qa'im (la preuve d'Allah qui se tiendra), qui est
attendu pendant son occultation et obéi pendant sa manifestation. Même s'il reste de la vie du
monde qu'un seul jour, Allah augmentera ce jour jusqu'à ce qu'il apparaît manifestement et
remplisse le monde de justice de la même manière qu'elle sera remplie d'injustice ». Mais quand ?
Quant arrivera l'heure (le moment de sa venue) ? Fréquemment mon père m'a dit qu'après l'avoir
entendu de son père qui l'a entendu de son père qui l'a entendu de ses ancêtres qui l'ont entendu
d'Ali (as), qui a demandé au saint prophète : O prophète de Dieu, quand l'appui (Al-Qa'im) de
votre famille apparaîtra ? Il a dit, son cas est comme celui de l'heure (la période avant le jour de
la résurrection »).
(Quran 7:187)
Musa Al-Baghdadi a indiqué, j'ai entendu l'Imam Hasan Al-Askari (as) le onzième Imam qui a
indiqué :
« Je vois qu'après moi des différences qui apparaitront parmi vous au sujet de l'Imam. Celui qui
accepte les Imams après la prophétie de Muhammad mais nie que mon fils soit l'Imam est comme
la personne qui accepte tous les prophètes mais nie la prophétie de Muhammad, le prophète de
Dieu, que la paix et les prières soient sur lui et sa famille. Et celui qui nie (Muhammad) le
prophète de Dieu est comme celui qui a nié tous les prophètes de Dieu, parce que notre obéissance
est comme obéir au premier d’entre nous et nier le dernier d'entre nous est comme nier le premier
d’entre nous. Mais prenez garde ! Certes, parce qu’il y aura une occultation pendant laquelle
toutes les personnes tomberont dans le doute excepté ceux qu'Allah protège ».
Il y a des centaines de traditions prophétiques au sujet l'Imam Al-Mahdi (as) qui ont été
enregistrées dans les collections chi'ites et des traditions sunnites. Un grand nombre de savants de
toutes les écoles islamiques de la pensée ont indépendamment compilé des ouvrages concernant
l'Imam Al-Mahdi (as), le maître du temps. Leur nombre fonctionne en dizaines de volumes. (Pour
plus d'information à cet égard, voir svp le prochain article.)
De ce fait la croyance en l'Imam Al-Mahdi (as) n'est pas exclusive aux chi'ites car les savants
sunnites croient en lui, bien qu'ils n'aient pas les informations étendues sur sa personnalité. Pour plus
d'informations sur l'Imam Al-Mahdi (as), vous pouvez contempler les livres français suivants :
1. Le Mahdi attendu par Youssef Ibn Yahia Al Soulami, dar Al Kotob Al Ilmiyah, beyrout,
Liban (sources sunnite)
2. Le Mahdi ou la fin du temps de Mohammed Baqer Al-Sadr, traduit et édité par Abbas
Ahmad Bostani, la cité du savoir
3. Voyage vers la lumière de Sayyed Abbas Nouredin, édition B.B.A
4. Prophéties et signes de la fin du monde édité et distribué par Orientica, p 90 (source
sunnite), etc. Il y a d'autres ouvrages bien sûr, qui peuvent être étudiés par les sources qui
suivront.
Documentations sunnites sur l'Imam Al-Mahdi (as)
Il y a six collections de traditions principales basées sur les normes sunnites pour vérifier
l'authenticité d'une tradition. Ces six livres sont : Sahih Al-Bukhari, Sahih Al Muslim, Sahih AlTirmidhi, Sahih Al-Nisa'i, Sunan Ibn Majah et Sunan Abu Dawud. Je citerais seulement quelques
traditions de ces six livres pour démontrer aux frères/sœurs sunnites bien informés de ne peut pas
nier cette croyance :
Al-Mahdi (as) viendra avant la fin des temps pour accomplir un gouvernement universel.
Al-Mahdi (as) est des Ahlul-Bayt du Prophète (splf).
Al-Mahdi (as) est de la progéniture de Fatima (as), la fille du prophète (splf).
Al-Mahdi (as) est différent que le prophète Jésus (le Messie).
Le prophète Jésus (as) sera l'un de ces partisans et priera derrière lui à la prière d’Al Fajr.
De nombreux savants sunnites ont compilés des livres concernant l'Imam Al-Mahdi (as) d’où j'ai
inclus certains de leurs noms à la fin de cet article. D'ailleurs, Si Allah le veut dans le prochain
article, je donnerai une liste de savants sunnites qui croient que l'Imam Al-Mahdi (as) est fils de
l'Imam Hasan Al-Askari (as), qu'il (as) est vivant et en occultation.
En cet article, je discuterai également des caractéristiques spéciales de l'Imam Al-Mahdi qui sont
les points de désaccord entre les chi'ites et les sunnites. Ce qui suit sont seulement certaines des
traditions sur Al-Mahdi dont les sunnites admettent leurs authenticités et existences :
Le prophète (splf) a dit : « Même si la durée entière de l'existence du monde a été déjà épuisée et
seulement un jour est laissé (avant le jour du jugement), Allah augmentera ce jour à une telle
durée, pour adapter son royaume par une personne de mes Ahlul-Bayt qui s'appellera par mon
nom. Il complétera la terre de paix et de justice comme elle aura été remplie d'injustice et de
tyrannie ».
Références sunnites : Sahih al-Tirmidhi, v2, p86, v9, pp 74-75 ; Sunan Abu Dawud, v2, p7 ; M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, pp 84,376; V3, p63 ; Al-M ustadrak ala
al-Sahihayn, par al-Hakim, v4, p557 ; Jami' al-Saghir, par al-Suyuti, pp 2,160 ; Al-Urful Wardi, par al-Suyuti, p2 ; Al-M ajma', par al-Tabarani, p217 ; Tahdhib alTahdhib, par Ibn Hajar al-Asqalani, v9, p144 ; Fat'h al-Bari fi Sharh Sahih al-Bukhari, par Ibn Hajar Asqalani, v7, p305 ; Al-Sawa'iq al-M uhriqah, par Ibn Hajar alHaythami, Ch. 11, section 1, p249 ; Al-Tathkirah, par al-Qurtubi, p617 ; Al-Hawi, par al-Suyuti, v2, pp 165-166 ; Sharh al-M awahib al-Ladunniyyah, par al-Zurqani,
v5, p348 ; Fat'h al-M ugheeth, par al-Sakhawi, v3, p41 ; Kanz al-Ummal, v7 P186 ; Iqd al-Durar Fi Akhbar al-M ahdi al-M untadhar, v12, Ch. 1 ; Al-Bayan fi Akhbar
Sahib al-Zaman, par Ganji al-Shafi'i, Ch. 12 ; Al-Fusool al-M uhimmah, par Ibn Sabbagh al-M aliki, Ch. 12 ; Arjahul M atalib, par Ubaidallah Hindi al-Hanafi, p380 ;
M uqaddimah, par Ibn Khaldoon, p266 ; Ainsi que les travaux d'Ibn Habban, Abu Nua'ym, Ibn Asakir, etc.
En outre : Le prophète (splf) a dit : « Al-Mahdi est l'un de nous, les membres de la maison (AhlulBayt) ».
Référence sunnite : Sunan Ibn M ajah, v2, tradition #4085
Il est évident des traditions cités ci-dessus que l'Imam Al-Mahdi (as) provient des Ahlul-Bayt du
Prophète Muhammad. Ainsi il ne peut pas être Jésus (le Messie - Al-Messih). Donc, Al-Mahdi et le
Messie sont deux personnalités différentes qui apparaitront à la même époque. Al-Mahdi est l’Imam
alors que Jésus sera son partisan. La tradition suivante mentionne clairement que l'Imam Al-Mahdi
est l'un des descendants de la fille du Prophète Muhammad (splf).
Le Prophète (splf) a dit : (Mahdi sera de ma famille, des descendants de Fatima (la fille du
prophète).
Références sunnites : Sunan Abu Dawud, relatée par Umm Salama, l'épouse du prophète) ; Sunan Ibn M ajah, v2, tradition #4086 ; Al-Nisa'i et Al-Bayhaqi et d'autres
comme cités dans Al Sawa'iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p249
Le Prophète (splf) a dit : « Nous les enfants d'Abd Al-Muttalib sommes les maîtres des habitants
du ciel : Moi-même, Hamza (ra), Ali (as), Ja'far Ibn Abi Talib (ra), Al-Hasan (as), Al-Husain (as) et
Al-Mahdi (as) ».
Références sunnites : Sunan Ibn M ajah, v2, tradition #4087 ; Al-M ustadrak, par Al-Hakim, sous l'autorité d'Anas Ibn M alik ; Al-Daylami ; Al Sawa'iq Al-M uhriqah
par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p245
Le Prophète (splf) a dit : « Al Mahdi apparaitra dans ma communauté. Il vivra pour un minimum
de 7 ou un maximum de 9 ans. A ce moment-là, ma communauté éprouvera une faveur bienfaisante
comme jamais auparavant. Il y aura une abondance de nourriture et la richesse sera en grande
quantité, à tel point que si un homme demande au Mahdi, Il répondra : Ici ! Prend ! »
Référence sunnite : Sunan Ibn M ajah, v2, tradition #5083
Remarque : Selon des sources chi'ites, le gouvernement égalitaire et paisible que l'Imam AlMahdi établira durera des centaines d'années sans rival puis le jour du jugement débuteront. Ce qui
est mentionné dans la tradition ci-dessus sur les 7 ou 9 ans est la durée où l'Imam Al-Mahdi (as)
combattra pour conquérir le monde quand il commencera sa mission.
Le Prophète (splf) a dit : « Nous (moi et ma famille) sommes les membres d'une famille qu'Allah
(swt) a choisi pour les gens dans cette vie et dans l'autre. Les membres de ma famille (Ahlul-Bayt)
souffriront d'une grande affliction et ils seront expulsés de force de leurs maisons après ma mort ;
alors là viendra des gens de l'est portant les drapeaux noirs et ils demanderont à quelqu'un
l'autorité mais il refusera le service. Ils feront la guerre et émergeront victorieux et offriront cela
(la victoire) en premier lieu, mais il refusera de l'accepter jusqu'à ce qu'un homme de ma famille
(Ahlul-Bayt) remplira la terre de justice comme elle a été remplie de corruption. Celui qui
atteindra ce temps doit venir à eux, même s'il doit ramper sur la glace/neige puisque parmi eux est
le Représentant d'Allah (Khalifatullah) Al-Mahdi ».
Références sunnites : Sunan Ibn M ajah, v2, tradition #4082 ; L'histoire Tabari ; Al Sawa'iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, pp 250-251
En outre : Le Messager d'Allah a dit : « Le monde ne périra pas jusqu'à ce qu'un homme parmi
les Arabes apparaisse dont son nom est mon nom ».
Référence sunnite : Sahih Al-Tirmidhi, v9, p74
Dans le Sahih Al Muslim, version arabo-française, dans le chapitre Al-Fitan, il y a quelques
traditions intéressantes sur ce qui se produira avant la fin du monde. Je voudrais citer deux d'entre
elles : Abu Nadra a rapporté : Nous étions avec la compagnie de Jabir Ibn Abdillah......après un
moment de silence, Jabir Ibn Abdillah a ajouté que le messager d'Allah a dit (que la paix soit sur lui)
: « A la fin de la dernière génération de ma nation viendra un calife qui donnera librement des
poignées de richesse au peuple sans compter ». J'ai demandé à Abu Nadra et en le comptant à Abou
Al Alaà : « Voulez-vous dire Umar Ibn Abd Al-Aziz ? » Ils ont dit : « non ».
Références sunnites : Sahih Al M uslim, version arabo-française, vol 2, livre des dissensions, chapitre 18, tradition #3327 ; Sahih M uslim, version arabe, Kitab Al-Fitan,
v4, p2234, tradition #67
De même, il est enregistré dans le Sahih Muslim : Abu Sa'id et Jabir Ibn Abdullah ont signalé que
le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) dit : « Il y aurait à la fin des temps un calife qui
distribuerait la richesse sans compter ».
Référence sunnite : Sahih M uslim, version arabe, Kitab Al-Fitan, v4, p2235, tradition #69
Il est également noté : À la fin du temps, ma communauté subira une affliction très dure comme
jamais auparavant, de sorte que l'homme ne puisse trouver aucune sortie. Alors Allah fera
apparaître une personne de ma progéniture, l'un de mes Ahlul-Bayt, qui remplira la terre de justice
comme elle a été remplie d'injustice. Les habitants de la terre et les habitants du ciel l'aimeront.
Le ciel réduira son eau partout et la terre apportera tout ce qu'elle peut offrir et deviendra
verdoyante ».
Références sunnites : Al Sahih fi Al-Hadith par Al-Hakim ; Comme cité dans : Al Sawa'iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p250 ; Ibn M ajah
dans son Sunan cite de M uhammad Ibn Hanafiyyah et l'énonciation de l'Imam Ali
Le saint Prophète (splf) a indiqué : « Al-Mahdi est des Ahlul-Bayt, aucun doute qu'Allah
imposera son aspect en une nuit (sa venue sera imprévisible et est très soudaine) ».
Références sunnites : Sunan Ibn M ajah, v2, p269 ; Ahmad Ibn Hanbal, comme cité dans Al Sawa'iq Al-M uhriqah d'Al-Sawa'iq par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11,
section 1, p250
D'ailleurs, il est relaté : Ali Ibn Abi Talib (as) a dit : « L'appui d'Allah de la famille des
élévations de Muhammad (Al-Qa'im Aale Muhammad) unira les personnes de l'est et de l'ouest ».
Références sunnites : Ibn Asakir, comme cité dans : Al-M uhriqah d'Al-Sawa'iq, par d'Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p252
Ibn Hajar a écrit : Muqatil Ibn Sulayman et ceux qui l'ont suivi parmi les commentateurs (sunnites)
du Quran ont indiqué que le verset :
(Quran 43:61)
A été révélé au sujet d'Al-Mahdi.
Référence sunnite : Al-Sawa'iq Al-M uhriqah, par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p247
En outre Ahmad Ibn Hanbal a enregistré : Le Prophète (splf) a dit : « La volonté d'Allah mettra en
évidence la dissimulation d'Al-Mahdi avant le jour du jugement ; même si seulement un jour
restait de la vie du monde, Il réapparaitra pour établir la justice et l'équité sur terre et
supprimera la tyrannie et l'oppression ».
Références sunnites : M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, p99 ; Une version similaire a également été relatée dans Sunan Abu Dawud relaté d'Ali Ibn Abi Talib (as).
Il est relaté dans le Sahih Muslim : Jabir Ibn Abdillah Al-Ansari (ra) a indiqué : J'ai entendu le
Messager d'Allah énoncer : « Un groupe de ma Ummah combattra pour la vérité jusqu'au jour du
jugement quand Jésus, le fils de marie descendra et le chef de ma Ummah lui demandera pour
mener la prière mais Jésus déclinera : « Non, certes, parmi vous Allah a fait des chefs pour
d'autres et Il leurs a accordé sa générosité ».
Références sunnites : Sahih M uslim, version arabo française, Dar Al Kotob Al Ilmiyah, vol 1, livre de la foi, n°151 et dans le livre d’Al Imara, vol 2, toutes les
traditions dans le chapitre 53 ; Ainsi que le sommaire de Sahih M uslim, Dar El Fiqer, vol 1, p46, n°69 ; M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v3, pp 45.384 ; Al Sawa'iq AlM uhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p251 ; Nuzool Isa Ibn M aryam Akhir Al-Zaman, par Jalaluddin Al-Suyuti p57
Le Musnad d’Abu Ya'ala a également fournit à une autre version de cette tradition cité plus haut
ayant des propos plus clairs sous l'autorité de Jabir que le messager d'Allah a indiqué : « Un groupe
parmi ma Ummah continuera à combattre pour la vérité jusqu'à ce que Jésus, le fils de Marie
descendra et l'Imam de ma Ummah lui demandera de mener la prière, mais Jésus répondra : «
Vous avez plus d'autorité et certes Allah t'a honoré au-dessus des autres dans cet Ummah ».
Sahih d’Ibn Habban enregistre dans la tradition ci-dessus : « leur Chef Al-Mahdi » au lieu de
l'Imam de ma Ummah. Ibn Abu Shaybah, un traditionaliste sunnite et le mentor d'Al-Bukhari et d'Al
Muslim a rapporté plusieurs traditions sur l'Imam Al-Mahdi (as). Il a également rapporté que l''Imam
des musulmans qui accomplira la prière du fajr devant le prophète Jésus est Al-Mahdi lui-même.
Jalaluddin Al-Suyuti a mentionné : « J'ai perçu le refus de certains négateurs (de la vérité) sur la
prière du Fajr que Jésus accomplira derrière Al-Mahdi. Ils disent : Le statut de Jésus est plus
élevé, il ne peut accomplir la prière derrière un non-Prophète. C'est une opinion très étrange
puisque la question de la prière de Jésus derrière Al-Mahdi a été prouvée fortement par
l'intermédiaire de nombreuses traditions authentiques du Messager d'Allah ». Puis Al-Suyuti
continue de formuler certaines traditions à cet égard.
(Voir Nuzool Isa Ibn M aryam Akhir Al-Zaman, par Jalaluddin Al-Suyuti, p56).
D’ailleurs, Al-Hafidh Ibn Hajar Al-Asqalani a mentionné : « Al Mahdi est de cet Ummah, Jésus
(splf) descendra et priera derrière lui ».
Référence sunnite : Fat'h Al-Bari, par Ibn Hajar Al-Asqalani, v5, p362
Ibn Hajar Al-Haythami a rédigé : « Les Ahlul-Bayt tiennent le premier rôle de notre guidance et
si les débuts sont emportés (ou caché), nous viendrions tête à tête avec les signes du Tout Puissant
en tant que promis (le jour de la résurrection). Ceci se produira quand Al Mahdi surviendra,
comme mentionné dans les traditions. Le prophète Jésus fera ses prières derrière lui, le Dajjal
sera massacré puis les signes du Très Puissant apparaîtront les uns après les autres ».
Référence sunnite : Al Sawa'iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p234
En plus de l’énonciation d'Ibn Hajar, Abu Al-Husain Al-Ajiri affirme : « Les traditions d'AlMustafa (splf) sur la venue d'Al-Mahdi a été transmises par l'intermédiaire de nombreuses
autorités. Elle est Mutawatir et retrace son identité (l’un des membres des Ahlul-Bayt). Il remplira
la terre de justice, Jésus (as) viendra en même temps que Lui. Al Mahdi aidera Jésus pour abattre
Al-Dajjal en Palestine. Il guidera ces nations et Jésus priera derrière lui ».
Référence sunnite : d'Abu d'Al-Husain Al-Ajiri cité dans Al Sawa'iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p254
Ainsi, si Al-Mahdi et Jésus sont une même personne comme cela est prétendu par quelques
ignorants, alors derrière qui va-t-il prier ? ! D'ailleurs, ceci prouve que l'Imam Al-Mahdi et Jésus (le
Messie) apparaitront dans un même laps de temps puisqu’ils pourront faire la prière du matin
collectivement dans la région du Shams.
De plus, Al Messie veut dire Al-Massah en arabe qui en français signifie : celui qui essuie. Ce mot
a été employé dans le Quran pour le titre du Prophète Jésus (as). Donc, le Messie est le Prophète
Jésus (as) et non l'Imam Al-Mahdi (as).
Cependant, le mot Messie dans le lexique chrétien a une autre signification : celui de sauveur. Par
conséquent, quelques traducteurs français ont glosé le titre du Messie pour l'Imam Al-Mahdi (as) par
la signification de « sauveur » alors que ceci n'a rien de similaire avec le terme arabe « Al-Massah
».
Je devrais préciser qu'il existe une tradition fabriquée qui est principalement utilisée par les
Ahmadis et les Qadianis démontrant qu'Al-Mahdi et Jésus sont une même personne. L’effigie de cette
tradition est : « Et aucun Mahdi excepté Jésus ».
Cette tradition a été évaluée par Al-Hakim comme inconnu, étrange et a cité plusieurs anomalies
dans sa chaîne des autorités.
Muhammad par Al-Bayhaqi Ibn Khalid nous avertit que cette tradition est unique (Mufrad).
Al-Nisa'i a signalé l’impopularité de cette tradition et l’a niée car les traditions fiables confirment
qu'Al-Mahdi est le descendant de Fatima.
(Voir Sawa'iq Al-M uhriqah, ch. 11, section 1, p252 pour des détails).
Jésus ne sera pas l'Imam des musulmans quand il apparaitra, il sera le disciple de l'Imam du temps,
Al-Mahdi (as).
Dans le Sahih Al-Bukhari, il est relaté : Le Prophète (splf) a dit : « Comment ferez-vous lorsque le
fils de Marie descendra parmi vous et que votre Imam sera l'un des vôtres ? »
Référence sunnite : Sahih Al-Bukhari, Arabo-française, vol 4, livre concernant les prophètes, chap 49, n°3449.
Al-Hafidh Muhammad Ibn Ali Al-Shawkani (D. 1250/1834) a écrit dans un livre appelé « alTawdhih fi twawatur ma jaa'a fil muntadar wad-djjal wal masih » (l'explication au sujet des rapports
fréquents sur l’attendu, le Dajjal et le Messie) dans lequel il a consigné sur l'Imam Al-Mahdi (as) : «
Les traditions au sujet d'Al-Mahdi ont été reliées par de nombreuses autorités et sont pour cette
fin fiables au-delà du doute ou de la confusion, parce que dans la jurisprudence la qualification
de Mutawatir est valide même pour (des traditions) des récits de ce nombre. Il y a également
beaucoup d'énonciations des compagnons (du prophète) qui mentionnent explicitement Al Mahdi,
elles ont le statut des récits du prophète puisqu'il n'y a aucune question d'établir une telle
énonciation par l'Ijtihad (opinion) ». L'auteur donne la même opinion dans un autre de ces livres «
Al-Fat'h Al-Rabbani ».
(Voir à cet égard également le M awsu'atil Imam Al-M ahdi, v1, pp 391-392.413-414.434 et également Tuhfatul Ahwadhi, v6, p485).
L'auteur du livre : Ghayah Al-Ma'amool a mentionné : « C'est un récit célèbre parmi les disciples
du passé et du présent que doit apparaître un homme de la famille du Prophète (as) appelé AlMahdi. En outre, les traditions au sujet du Mahdi ont été relatée par les compagnons les plus
renommés du Prophète (splf), aussi bien que par les disciples les plus renommés tels qu'Abu
Dawud, Al-Tirmidhi, Ibn Majah, Al-Tabarani, Abu Ya'ala, Al-Bazzar, Imam Ahmad Ibn Hanbal et
Al-Hakim (qu'Allah soit satisfait d'eux tous). En outre, ceux qui prétendent que les traditions
relatées sur la venue du Mahdi sont faibles sont eux-mêmes dans l'erreur ».
Al-Saban en son livre : 'Is'af Al-Raghibeen a signalé : « Les nouvelles au sujet de l'aspect du
Mahdi sont décelables des narrations du Prophète (splf) et il est l'un des membres de la famille du
Prophète (splf) et remplira la terre de justice ».
Al-Suwaydi en son livre : Saba'iq Al-Dhahab a rapporté : « Les disciples ont un consensus que le
Mahdi (as) apparaîtra à la fin du temps et remplira la terre de justice, les traditions soutenant son
aspect sont en effet nombreuses ».
Al-Hafidh Abul-Hasan Muhammad Ibn al-Husain al-Sijistani al-Aburi al-Shafi'i (D. 363/974) a
indiqué : « Les traditions au sujet d'Al-Mahdi ont été reliées par de nombreuses autorités et
relatées par beaucoup de narrateurs d'Al-Mustafa (splf), il est de la famille du Prophète et
remplira le monde de justice... »
Ces rapports sont accepté par les savants suivants : Ibn Hajar Al-Asqalani (voir Tahdhib Al Tahdhib, v9, p144 ; Fat'h Al-Bari, v7, p305), Al-Qurtubi (Al-Tathkirah,
p617), Al-Suyuti (Al-Hawi, v2, pp 165-166), Al M uttaqi Al-Hindi (Al-Burhan fi Alamat M ahdi Akhir Al-Zaman, pp 175-176), Ibn Hajar Al-Haythami (Sawa'iq AlM uhriqah, ch. 11, section 1, p249), Al-Zurqani (Sharh Al-M awahib Al-Ladunniyyah, v5, p348), Al-Sakhawi (Fath Al-M ugheeth, v3, p41), etc.
La meilleure formulation de la croyance musulmane au sujet d'Al-Mahdi (as) a été décrite par une
personne que lui-même a douté de sa venue ! Il a nié la validité des traditions sur l’étude de cette
matière. C’était Ibn Khaldoon (D. 808/1406), un historien célèbre d’où son livre : Al-Muqaddamah
témoigne : « Que l’on sache qu’il s’agit d’un cas rapporté par tous les musulmans de chaque ère
selon laquelle à la fin du temps un homme de la famille du prophète (as) fera son apparition et
renforcera l'Islam et établira la justice. Les musulmans le suivront et il gagnera la domination audessus du royaume musulman. On le nomme Al-Mahdi ».
(Une introduction à l'histoire, par Ibn Khaldoon)
La citation ci-dessus démontre que même Ibn Khaldoon était dans l'opinion populaire sur la
croyance envers l'Imam Al-Mahdi, cela prouve que ces caractéristiques ne proviennent pas d'une
section spéciale de l'Islam mais est bien une croyance commune à tous les musulmans. Les savants
sunnites ont ouvertement critiqué ces éléments (comme Ibn Khaldoon) qui ont essayé d'émettre des
doutes sur les traditions au sujet d'Al-Mahdi (as), ils doutent qu’Il est vivant et occulté.
Voir par exemple : Awnul M a'bud (qui est le commentaire de Sunan Abu Dawud), par Al-Azimabadi, v11, pp 361-362 ; Tuhfatul Ahwadhi (qui est le commentaire de
Sahih Al-Tirmidhi), par Al-M ubarakfuri, v6, p484 ; Al-Tajul Jami' lil Usul, par Shaikh M ansoor Ali Nasif, v5, p341.
Shaikh Ahmad Muhammad Shakir (D. 1377/1958), un des plus grand savants contemporain du
hadith et du Tafsir, dont le travail principal était son commentaire sur le Musnad d’Ahmad Ibn Hanbal
(pour une biographie d'Ahmad Shakir, voir Al-Aalam, v1, p253 ; Mu'jam Al-Mu'allifeen, v13, p368)
a écrit dans son explication : « La croyance en Al-Mahdi n'est pas particulière aux chi'ites parce
qu'il y a de nombreux récits des compagnons du Prophète. Personne ne peut émettre des doutes sur
cette vérité (de cette croyance) ». Ensuite, il procède à une réfutation sur les propos d'Ibn Khaldoon
qui voulut affaiblir les traditions concernant Al-Mahdi.
(Voir le M usnad Ahmad Ibn Hanbal avec le commentaire d'Ahmad M uhammad Shakir, publication. par Dar Al-M a'arif, Egypte, v5, pp 196-198, v14, p288).
Al-Sayid Sabiq, le mufti de la confrérie musulmane en son livre Aqa'id Al-Islamiyyah écrit : «
L'idée au sujet du Mahdi est en effet valide, il est l'un des principes islamiques qu'on doit croire. »
Sabiq aussi mentionne une variété de traditions concernant l'aspect d'Al-Mahdi (as).
Une ancienne fatwa sur ce sujet a été apposé à la Mecque par la ligue musulmane du monde
(Rabitatul 'Alamil Islami) le 11 oct. 1976 (23 Shawwal 1396). Ce décret déclare que plus de vingt
compagnons ont relaté des traditions sur Al-Mahdi, elle donne une liste de ces savants du hadith qui
ont transmis ces récits et de ceux qui ont compilés des livres sur cette personnalité.
Le récit de la fatwa : « Les narrateurs (Huffadh) et les savants du hadith ont vérifié qu'il y a des
rapports authentiques (Sahih) et acceptables (Hasan) parmi les traditions liées au Mahdi. La
majorité de ces traditions sont connexes par de nombreuses autorités (Mutawatir). Il n'y a aucun
doute que le statut de ces rapports est Sahih et Mutawatir. Ils ont également vérifié que la
croyance en Al Mahdi est obligatoire et qu'elle est une croyance d'Ahlussunnah Wal Jama'a.
Seulement certains ignorants de la Sunnah et des innovateurs de cette doctrine la nient. »
Pour la transcription et la reproduction de ce fatwa, voir entre autres : l'introduction d'Al-Ganji Al Shafi'i, dans le livre appelé « Al-Bayan, » Beyrouth, 1399/1979, pp
76-79 et dans l'annexe.
Deux savants Shafi'ites, Ganji en son livre Al-Bayan et Shablanji dans Noor Al-Absar ont rapporté
sur le verset 48:28 du Quran : « Il est celui qui a envoyé son messager (Muhammad) avec les
conseils et la religion vraie qu'afin qu'elle règne au-dessus des autres religions » un rapport de
Sa'id Ibn Jubair que « cette promesse au prophète Muhammad sera accompli par Al-Mahdi qui est
de la progéniture de Fatima (as) ».
Même Ibn Taymiyyah (D. 728/1328) qui est ovationné par le Wahhabisme a écrit dans son Minhaj
Al-Sunnah v4, pp 211-212 des traditions au sujet du Mahdi qui sont certainement fiables. Son
étudiant, Al-Dhahabi emprunta l’avis de son professeur.
(Voir M ukhtasar M inhaj Al-Sunnah, pp 533-534).
Parmi les savants chi'ites, je voudrais mentionner le chef d'œuvre de Lutfullah Al-Safi AlGolpaygani qui a compilé une encyclopédie nommé Muntakhab Al-Athar. En ce livre, il y a des récits
complets de traditions considérant l'aspect de l'Imam Al-Mahdi (as) et la description du monde avant
et après sa venue. Il a employé plus de 60 sources sunnites, y compris des six livres de références de
hadith et plus de 90 sources chi'ites pour illuminer le fait qu'Al-Mahdi n'est pas un événement
fabriqué.
Dans la mesure où nous avons pu découvrir au moins 35 savants sunnites qui ont écrit 46 livres
exclusivement sur l'Imam Al-Mahdi (as) le Maître du temps, je vous offre une partie des identités de
certains de leurs ouvrages :
1. Kitab Al-Mahdi, par Abu Dawud
2. Alamat Al-Mahdi, par Jalauddin Al-Suyuti
3. Al-Qawl Al-Mukhtasar fi Alamat Al-Mahdi Al-Muntadhar, par Ibn Hajar
4. Al-Bayan fi Akhbar Sahib Al-Zaman, par Allamah Abu Abdillah Ibn Muhammad Yusuf AlGanji Al-Shafi'i
5. Iqd Al-Durar fi Akbar Al-Imam Al-Muntadhar, par Shaikh Jamaluddin Yusuf Al-Damishqi
6. Mahdi Aale Rasool, par sultan Ali Ibn Muhammad Al-Harawi Al-Hanafi.
7. Manaqib Al-Mahdi, par Al-Hafidh Abu Nu'aym Al-Isbahani
8. Al-Burhan fi Alamat Al-Mahdi Akhir Al-Zaman, par Al-Muttaqi Al-Hindi
9. Arba'in hadith fi Al-Mahdi, par Abdul Ala Al-Hamadani.
10. Akhbar Al-Mahdi, par Al-Hafidh Abu Nu'aym.
En conclusion, la croyance qu'Al Mahdi (as) sera une autre personne que Jésus (as) est un fait
indéniable. Les savants sunnites affirment qu'Al Mahdi émane de la famille du Prophète et cette
croyance est l'un des principes islamiques d’Ahl Sunnah Wal jama'a.
Dans la prochaine partie, cependant, nous discuterons des points des divergences entre les chi'ites
et la plupart des sunnites sur ce sujet à l’étude.
A suivre ………
Les caractéristiques spéciales de l'Imam Al-Mahdi (as)
Dans la partie précédente, j'ai fourni des traditions étendues des collections sunnites sur la
personnalité distincte de l'Imam Al-Mahdi (as) et de Jésus (le Messie). L'Imam (as) est le descendant
du Prophète (as) par sa fille Fatima (as). Les traditions soutiennent que Jésus (qui était un grand
prophète) priera derrière Al-Mahdi (l'Imam divinement investit). En outre, j'ai donné une partie du
décret des savants d’Ahl Sunnah Wal Jama'a qui argumentent cette croyance (sa venue), Ils
reconnaissent qu’Al Mahdi est de la famille du Prophète et que tous ceux qui démentent cette opinion
sont des ignorants ou des innovateurs.
Cependant, dans cette présente partie, je voudrais énumérer quelques attributs particuliers de
l'Imam qui sont incompris par la plupart des sunnites.
L'identité de l'Imam Al-Mahdi.
Les chi'ites croient que l'Imam Al-Mahdi est le seul fils de l'Imam Hasan Al-Askari (11ème Imam).
Il a été soutenu le 15ème jour de Sha'ban 255/869 à Samarra en Irak. Il est devenu divinement investit
de l’imamat lorsque son père tomba martyr en 260/874. L'Imam Al-Mahdi est entré en occultation en
même temps que le décès de son père. Il réapparaîtra quand Allah le voudra.
Plus spécifiquement : Son titre est Al-Mahdi (Le guidé). Son nom est Muhammad Ibn Al-Hasan
(as). Sa lignée remonte à la descendance de Fatima et de l'Imam Ali (as) : Muhammad Ibn Al-Hasan
Ibn Ali Ibn Muhammad Ibn Ali Ibn Musa Ibn Ja'far Ibn Muhammad Ibn Ali Ibn Al-Husain Ibn Ali Ibn
Abi Talib (as).
Cependant, la plupart des sunnites sont convaincus qu'il n'est pas encore né ! Ils croient qu'il naîtra
une certaine heure avant sa mission. Le nom de l'Imam Al-Mahdi est Muhammad (qui est identique au
Prophète rapporté par les traditions sunnites). Il y a, cependant, un rapport sunnite qui ajoute que le
nom du père de l'Imam Al-Mahdi est Abdullah. Maintenant, allons vérifier les arguments respectifs :
-----------------------------Comment un enfant de cinq ans peut-il devenir l'Imam de l'humanité ?
Existe-t-il un phénomène similaire dans l'histoire de la religion ? Des jeunes chefs possédant cette
autorité ont-ils existé ? Incontestablement, cela existe ! Le Quran frappe un certain nombre
d’exemples sur cet épiphénomène. Nous avons l'âge de Jésus le Prophète de Dieu (as) qui énonça un
verset à son peuple alors qu'il était un bébé dans le berceau :
(Quran 19:29-31)
Ainsi Jésus (as) devint Prophète, il reçut la révélation et le livre alors qu’il n’avait moins d’un
mois !
Le Quran mentionne aussi ce phénomène concernant Yahya (Jean) :
(Quran 19:12)
Par conséquent, si un petit garçon peut être investit de la prophétie et recevoir la révélation et le
livre, pourquoi mécroire qu'un petit garçon de cinq ans puisse devenir un Imam ?
Le troisième exemple implique le prophète Salomon (Sulayman) qui reçut l'héritage prophétique de
son père, David (Dawud) et devint le roi de sa communauté alors qu'il n'avait pas atteint l'âge de la
puberté.
Ne vous a-t-on jamais parlé de ces prodiges ? Ils furent des enfants de bas âges (de quatre à dixhuit ans), confirmant des signes de qualifications exceptionnelles. Ces qualités sont habituellement
ancrées chez des adultes fortement expérimentés. Voici quelques exemples :
- John Stuart Moulin (1806-73), un philosophe du 19ème siècle et économiste, instruit dans de
nombreuses éruditions utilitaires et réformes parlementaires. Cet enfant prodige maîtrisait le grec à
l'âge de 7 ans et étudia les sciences économiques à l'âge de 13 ans. Ses travaux expriment une pensée
sociale d’une grande clarté. (Les archives de Bettmann).
- Le penseur, le mathématicien et scientifique français Blaise Pascal (1623-62) fut crédité du
travail imaginatif et subtile dans la géométrie et d'autres branches mathématiques. Il influença
profondément la pensée des futurs théologiens et des philosophes. Un prodige dans les
mathématiques, Pascal avait maîtrisé les éléments d'Euclide à l'âge de 12 ans. Pascal inventa et
vendit la première machine à calculer (1645).
- Wolfgang fut un grand musicien. Il commença sa première composition de menuet (danse
ancienne) à l'âge de 5 ans et des symphonies à 9 ans. Le propre talent de Beethoven était tel qu'à l'âge
de 12 ans il faisait partie de l'organisme Gottlob chrétien Neefe où il étudia.
- Sarah Caldwell soutenu à Maryville le 6 Mars 1924 fut une chef d'orchestre et une productrice.
Cette enfant excellait dans les mathématiques et la musique avant d'atteindre l'âge de dix ans.
Sans toutefois entrer dans les détails de ces génies de bas âge, cette liste atteint l'objectif. Elle
démontre que ce phénomène humain est naturel. Par conséquent, scientifiquement parlant, il est tout à
fait possible qu'un enfant démontre des capacités excellentes. De plus, du point de vue de la religion,
lorsqu’Allah veut qu’une chose se produise, elle aura lieu certainement. « Soit ! Et elle est »
------------------------------Tout être humain doit mourir. Comment se fait-il que l'Imam Al-Mahdi (as) vit aussi longtemps
?
Certes, chaque être humain doit mourir et l'Imam Al-Mahdi décèdera aussi. Cependant, sa vie est
certes longue. Le saint Quran et les traditions prophétiques nous instruisent que certains serviteurs
eurent une longévité très étendue en ce monde. Ainsi la possibilité de ces phénomènes est reconnue
par la religion Islamique.
Reconnaissez-vous la durée de 950 années pour la mission prophétique de Noé (voir le 29:14) ?
Son âge était plus élevé si nous prenons en compte son âge avant le début de sa prophétie.
Admettez-vous que le Prophète Jésus (as) est encore vivant ? Il est âgé de 2015 ans à ce jour.
Naturellement, il ne vit pas sur la terre, Il est dans les cieux et selon la croyance musulmane, il
reviendra sur terre et priera derrière l'Imam Al-Mahdi (as).
Concédez-vous qu'Al-Khidr (as) est encore vivant ? Le saint Quran mentionne l'histoire de sa
réunion avec le Prophète Moïse (as). Il existait avant même la prophétie de Moïse (as), donc AlKhidr (as) a maintenant plus de 3000 ans ! Il vit parmi nous sur terre mais nous ne pouvons pas
l'identifier (assez semblable au cas de l'Imam Al-Mahdi). Il sert Allah (swt), il est l'un de ses agents.
Le savant Hanafi, Sibt Ibn Al-Jawzi en son livre « Tathkirat Al-Khawas Al-Ummah », pp 325-328
donne les noms de 22 musulmans qui ont des âges très divers (entre 300 à 3000 ans) ! Aucun ne doute
qu’Allah a la capacité d’offrir une vie très longue à ses serviteurs mais il a également assigné un
temps à la mort pour chacun.
D'ailleurs, scientifiquement parlant, une vie durable de cette ampleur est objectivement affirmée.
Un groupe de scientifiques a entrepris une série d'expériences à l'institut de Rockefeller à New York
en 1912 sur certaines parties vivantes provenant d'animaux et d'êtres humains. Parmi ces
scientifiques, il y eu Dr Alex Karl, Dr. Bond Jack et le Dr. Warren Lewis et son épouse. Parmi les
expériences entreprissent, certaines furent directement traitées sur les nerfs, les muscles, les cœurs,
la peau et les reins des êtres humains. Ces organes furent des dons (après un décès) pour
l'expérience. Les scientifiques ont conclu que ces « pièces ou organes » peuvent continuer à vivre
presque indéfiniment tant qu'elles sont nourries correctement et tant qu'elles sont protégées des
interactions négatives externes comme les microbes et d'autres obstacles qui pourraient empêcher la
croissance de ces organes. En outre, les cellules continueront à se développer normalement dans les
conditions ci-dessus et que la croissance de celles-ci est directement liée à l'alimentation fournie. De
plus, le vieillissement n'a eu aucun effet sur ces organes et s’accroissent sans aucun signe de
détérioration. Les scientifiques ont conclu que ces organes continueront à se développer tant que ces
savants n’abandonnent pas le procédé d'alimentation.
--------------------------------Où est l'Imam Al-Mahdi (as) aujourd’hui ?
L'Imam Al-Mahdi a disparu en l'an 260/874 lorsqu'il reçut l’Imamat. La dernière fois qu'il a été vu,
c’était dans le sous-sol de la maison de son père à Samarra en Irak. C'est pourquoi on répand que les
chi'ites croient qu'Al-Mahdi est dans une caverne ! ! ! Quelques historiens sunnites nous ont par
ignorance attribué cette médisance. Nous ne croyons pas à cette diffamation ! Il fut cependant vu pour
la dernière fois dans ce lieu. Il peut être n'importe où par la volonté d'Allah. Cependant il est clair
qu'il vit sur terre parmi nous alors que les gens ne Le (as) perçoivent pas. Si cette cave est devenue
célèbre en tant que « la cave d'occultation » (Sardab Al-Ghaybah), c’est parce qu'elle a été
surnommé par des sources non-chi'ites. Il n'y a aucune mention d'un tel nom découlant des savants des
Ahl-Bayt. L'Imam Al-Mahdi (as) peut parfois vivre dans un même lieu et voyager autour du monde
comme cela est reconnu par la croyance commune des musulmans au sujet d'Al-Khidr (as).
(Pour plus de détails voir l'AKashf Al-Ghummah par Abul Hasan Ali Ibn M usa Al-Irbili, v3, p283 ; Kashf Al-Astar par M irza Husain Al-Noori, pp 210-216).
En second lieu, quant à l'occultation d'Al-Mahdi (as), le Quran n'élimine pas une telle occurrence.
Autant, les exemples de Jésus (as) et Al-Khidr (as) sont tous deux dans l'occultation.
----------------------------Pourquoi l'Imam Al-Mahdi (as) a-t-il disparu ?
La question ci-dessus partage la même réponse avec les deux questions suivantes :
Pourquoi l'Imam Al-Mahdi (as) n'apparaît-il pas maintenant ? Quand viendra-t-il (as) ?
Il y a de nombreuses raisons derrière cela. Le motif le plus important sera révélé lorsque l'Imam
(as) apparaîtra. Cependant, je mentionne quelques raisons.
Une réponse très facile serait : C'est la volonté d'Allah.
Sa volonté est basée sur sa sagesse infinie. La venue de l'Imam Al-Mahdi dépend seulement de la
décision divine. Il sait mieux et quand agir. La question pourrait être aussi naïve que de demander :
Pourquoi certains sont noirs et d'autres sont blancs ? Pourquoi est-ce que certains sont beaux alors
que d'autres ne le sont pas ? C'est le décret d'Allah.
Une autre répartie serait : C'est une épreuve ! Allah peut faire entrer directement toutes les
personnes au paradis. Mais cela n’est pas aussi simple car Il a voulu nous éprouver. (L'épreuve
d'Allah est réellement une expérience qui témoignera de nos actes).
Seulement, ceux qui sont obéissants méritent le paradis. Simultanément, Allah nous examine sur
nos agissements dans notre environnement pécheresse.
Si dans la vie de tous les jours quelqu'un se prémuni lui-même, il aura beaucoup plus de
récompense que s'il le fait au moment où l'Imam Al-Mahdi apparaît. Car à ce moment-précis,
l'environnement sera absolument sain, il sera beaucoup plus facile de se préserver du mal. Rappelezvous que l'Imam Al-Mahdi aura une occasion de conquérir le monde entier. Même notre prophète
(splf) n'a pu faire cela.
L'Imam Al-Mahdi (as) apparaitra dès que les gens seront prêts à l’accueillir. L’être humain dans
toute l'histoire de l’humanité ne fut jamais prêt. L’être pécheresse tua les prophètes et les imams les
uns après les autres. Cependant Allah a continué d'envoyer des prophètes jusqu'à ce qu'il ait
finalement envoyé le prophète Muhammad qui apporta le dernier message au moment où l'évolution
de l'esprit de l'être humain a atteint sa maturité. Ainsi Allah leur a finalisé la religion la plus
complète.
Ensuite, il n'y avait plus besoin d'envoyer un nouveau message. En conséquence, il a envoyé les
guides (imams) qui sont préservés de l'erreur et expliquèrent le message. Nous sommes fiers d'avoir
des Imams comme l'Imam Ja'far Al-Sadiq (as) qui expliqua tous les aspects de la jurisprudence, etc.
Il eut une occasion magnifique d'enseigner l’authentique message islamique pendant les désaccords
entre les Umayyades et les Abbasides. Pendant cette courte période, lorsque les tyrans des deux côtés
étaient occupés les uns envers les autres, l'Imam enseigna la jurisprudence et la théologie dans les
classes avec pas moins de 5000 étudiants par cours. (Aucun besoin de mentionner qu'Abu Hanifa
était l'un de ses étudiants).
Maintenant le temps est pour l'action. Mais malheureusement la majorité de gens étaient/sont peu
disposée à suivre le chemin droit. A la place, ils s’y sont opposés, ont assassiné les Imams des
Ahlul-Bayt et les ont traités de la même manière que leurs ancêtres ont « accueilli » les Prophètes (Le
prophète Muhammad a dit : « Aucun prophète n'a jamais été affecté autant que moi »). La situation
continuera jusqu'au moment où les gens se rendront compte qu'ils ont besoin d'un Imam divinement
investi qui règnera au-dessus d'eux puisqu'ils ne pourront plus résoudre leurs problèmes par euxmêmes.
Quand ceci se produira universellement, lorsque les gens deviendront frustrés et déçus de leur
quotidien (mode de vie, idéologie). Ainsi tous soulèveront leurs mains pour l'aide, le peuple alors
sera prêt. Ils ne le tueront pas comme ils le faisaient avec les autres, ni le traiteront injustement. Ils
l'accepteront. Naturellement, ceci ne se produira pas jusqu'à ce que les gens subissent des afflictions
beaucoup plus lourdes, des guerres mondiales, des destructions de masse par les puissances
sataniques (telles que Dajjal et Sufyani). Il est facile de prévoir cela dans un futur proche.
L’Imam Al-Mahdi viendra lorsque toutes les idéologies seront examinées et échoueront. À ce
moment-là, les gens comprendront qu'ils n'ont plus de solutions et accepteront l’achèvement de
l'Imam Al-Mahdi plus facilement.
Par exemple, lorsque le communisme qui est apparu en Russie il y a plus de 100 ans. Le monde, à
ce moment-là, pensait que ce serait le meilleur mode de vie qui garantirait la prospérité de
l'humanité. Mais à leur surprise, il s'est brisé récemment sur lui-même prouvant que cette solution
échoua dans la pratique.
Néanmoins, certains pensent que le capitalisme et le libéralisme peuvent résoudre complètement
leurs problèmes. Ces systèmes sont également en train de se briser, puisque le système économique
est basé sur l'intérêt (Riba). La situation a atteint un tel point où le peuple des Etats-Unis et de
l’Europe ont la dette la plus lourde du monde. Les études prouvent même que ces gens ne pourront
jamais la rembourser.
C'était seulement d’un point de vue économique.
Les gens également souffriront de la corruption, la convoiteront et manqueront de spiritualité, etc.
Un tel système est sujet à la destruction tôt ou tard. Et lorsque tous ces modes de vie démontreront
leurs insuffisances dans la pratique, les gens, alors, honoreront la vérité.
L'Imam Al-Mahdi (as) viendra lorsqu'il aura le soutient de 313 vertueux. L'Imam Al-Mahdi ne peut
pas régir le monde sans aides et en l'absence de ministres, etc. Les communautés devront produire
ces individus supérieurs. D’ailleurs, nos 11 autres imams n’eurent pas ce nombre de disciples de haut
rang. Laissez-moi vous donner deux exemples :
Avant sa cession, le Prophète Muhammad (splf) avait averti l'Imam Ali (as) que si le nombre de
ses fidèles disciples (après que la cession du prophète) excédait 40 hommes, il devrait employer la
force pour reconstituer son droit et pour prendre l'autorité, autrement il devait maintenir le silence
puisque les seules personnes pieuses seraient tuées sans pouvoir soutenir l'Islam. Malheureusement,
le nombre des compagnons qui sont restées fidèles à l'Imam Ali (as) n'a pas atteint cette quantité à ce
moment crucial.
Un autre exemple : Sahl Ibn Al-Hasan Al-Khurasani qui était l'un des disciples des Ahlul- Bayt
dans le Khurasan (une province Iranienne) est venu à Médine pour rencontrer l'Imam Ja'far Al-Sadiq
(as). Sahl Al-Khurasani a indiqué : « O Fils du messager d'Allah ! Vous êtes l'un des Imams des
Ahlul-Bayt. Qu'est-ce qui vous empêche d'obtenir votre droit tandis que vous trouvez plus de cent
mille chi'ites qui sont prêt à combattre pour toi ? »
L'Imam (as) lui a demandé de s'asseoir et alors il ordonna d'allumer le four qui était dans la
maison. Après que le four soit devenu rouge de braise et brulant, L'Imam (as) a demandé : « O
Khurasani entre dans le four et y assis-toi ». Le Khurasani a répondu : « Mon maître, O fils du
messager d'Allah ! Ne me punissez pas par le feu ». Puis, Haroun Al Makki (ra) est entré dans la
salle et après les salutations échangées, l'Imam (as) lui a dit de déposer ses chaussures et de s'asseoir
à l'intérieur du four. Il a fait ainsi et l'Imam (as) continua de parler avec Sahl au sujet du Khurasan
comme si rien ne s'était produit.
Après une certaine heure, l'Imam (as) a dit : « O Khurasani lève-toi et regarde à l'intérieur du
four ». Il a regardé dans le four et a vu Haroun se reposer les jambes croisées à l'intérieur du feu.
Alors l'Imam Al-Sadiq (as) demanda à Harun de sortir du four et lors de sa sortie, il était sain, sans
brûlure. L'Imam (as) demanda à Sahl : « Combien d'individus avez-vous dans le Khurasan comme
cet homme ? » Sahl répondu : « Par Allah, aucun ». L'Imam (as) a confirmé son énonciation et
déclara: « nous ne nous levons pas actuellement même si nous avions cinq aides (comme lui). Nous
connaissons le moment approprié ».
(Al Bihar, v47, p123, Hadith #172 ; également dans M anaqib par Ibn Shahr Ashub)
Les traditions déclarent que l'Imam Al-Mahdi a besoin de 313 disciples qui sont non seulement
sincères et fidèles, mais possèdent également la connaissance et la sagesse suprême. L'Imam AlMahdi devrait également avoir encore 40.000 disciples fidèles qui rempliront des positions
secondaires. Ces personnes ne tomberont pas du ciel ! Il nous appartient d'instruire nos communautés
vers la félicité et la perfection, en commençant d'abord à partir de notre famille et amis, puis éduquer
la sagesse dans nos villes et le pays jusqu'au degré de notre capacité. Nous devrions cependant
commencer à partir de nous-mêmes pour éviter le péché et pour acquérir plus de connaissance et de
sagesse afin de devenir plus obéissants à Allah.
---------------------------Les chi'ites relatent que la mère de l'Imam Mahdi (as) était une esclave. N'est-il pas honteux
d’être soutenu par une esclave ?
Ma réponse serait sous forme de questions suivantes : Hagar, l'épouse du Prophète Abraham (as)
n'était-elle pas une esclave ? N'a-t-elle pas mit au monde Ismâ’îl (as) ? Le Prophète Muhammad
(splf) n’est-il pas l’un de ces descendants directs ? S'il est acceptable que le Prophète Muhammad
(splf) soit le dernier des Prophètes et être un descendant d'Ismâ’îl (as) qui a été soutenu par une
esclave ainsi pourquoi cette éventualité devrait être honteuse pour l'Imam Al-Mahdi (as) ?
La mère de l'Imam Al-Mahdi se nommait Narjis (as), elle était une captive romaine qui fut achetée
par l'Imam Al-Askari (as) puis mariée. Elle a réellement vu Fatima (as) dans un rêve lui indiquant de
voyager près de la frontière où l'armée musulmane combattra pour qu'elle devienne capturée et être
vendu à l'agent de l'Imam Al-Askari (as). Je dois mentionner que la naissance d'Al-Mahdi (as) était
un événement entouré de secret. L’autorité Abbaside savait qu'Al Mahdi sera le fils du onzième Imam
des Ahlul-Bayt et provoquera une révolution. L’autorité l'attendait pour le capturer et le tuer. En
raison de cette situation prophétique, l'Imam Hasan Al-Askari (as), le père du Mahdi, n’a pas
mentionné l'identité de la mère d'Al Mahdi (as). C'est ce qui créa la confusion parmi les critiques sur
le Shi'isme. Une variété de noms a été employée dans un effort de duper les autorités et de les
empêcher de l'identifier.
Cela faisait partit du plan pour protéger Al Mahdi (as). Si son père (as) aurait légèrement négligé
de protéger son fils, il est clair qu'Al-Mahdi (as) n'aurait pas survécu. L'histoire de la naissance de
l'Imam Al-Mahdi est comme celle de Moïse. Toutes les femmes dans la maison de l'Imam Al-Askari
étaient régulièrement inspectées par les spécialistes féminins de l'autorité Abbaside afin de découvrir
laquelle furent enceintes. En fait, le mot « Al-Askari » est devenu le titre du père de l'Imam Al-Mahdi
parce qu'il fut forcé de vivre à l'intérieur d'une base militaire. Sa maison était sans cesse sous
surveillance des autorités.
Semblable à la mère de Moïse (as), la mère d'Al Mahdi (as) n'avait aucun signe de grossesse.
Mais, il ne fait aucun doute que cela était la volonté d'Allah. En donnant ces conditions défavorables
et difficiles, la naissance de l'Imam (as) a été maintenue dans le plus grand secret. Par le principe de
la Taqiya, très peu de disciples étroits ont exceptionnellement furent instruit de sa naissance.
L’accouchement de l'Imam Al-Mahdi (as) constituait une menace explicite à la continuation du
gouvernement corrompu. Cette situation est mieux comprise lorsque nous analysons les premières
années de l'Islam lorsque le Prophète (splf) prêcha la religion dans le plus grand secret à quelques
fidèles disciples. Le Prophète (splf) craignait pour la vie de ces croyants et en tant que tel il (splf)
leurs a interdits d'indiquer l’information afin de ne pas compromettre sa mission.
------------------------Qui était le père de l'Imam Al-Mahdi (as) ?
Les chi'ites avec quelques savants sunnites croient que son père était l'imam Hasan Al-Askari
(260/874). J'ai inclus le nom de 31 savants sunnites qui confirment ce fait. La majorité accablante des
traditions prophétiques sur l'identité de l'Imam Al-Mahdi (certains dont j'ai mentionné dans la partie
précédente) est que son nom est identique au nom du prophète (Muhammad). De quelque manière, il
existe un simple rapport sunnite qui détient une expression additionnelle au sujet du nom de « son
père est également semblable à celui du père du prophète (Abdullah) ». Cette expression
supplémentaire n'existe pas dans les autres rapports transmis par les chi'ites et les traditionalistes
sunnites. D'ailleurs, l'expression additionnel dans certaines traditions chi'ites est sous forme de : «
son surnom est identique au surnom du prophète (Abul Qasim) » qui est correct. En fait, les Sunnites
ont relaté cela :
Le messager d'Allah dit à Ali : « Une question sera soutenue de toi, je l’'ai doué de mon nom et
mon surnom ».
Références sunnites : Sahih al-Tirmidhi, v5, p137 ; Sunan Abu Dawud, v4, p292 ; Al-M ustadrak, par al-Hakim, v4, p278 qu'il l'a indiqué authentique basé sur les
critères des deux Shaikhs (al-Bukhari et M uslim) ; M a'arifat Ulum al-Hadith, par al-Hakim, p189 ; M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, p95 ; Fadha'il al-Sahaba, par
Ahmad Ibn Hanbal, v2, p676, Tradition #1155 ; al-Tabaqat, par Ibn Sa'd, v5, p91
Le simple rapport qui a l'expression additionnelle (que le nom de son père est identique que celui
du père du prophète) a été probablement fabriqué par Abdullah Ibn Al-Hasan (D. 145/762) qui eut un
fils nommé Muhammad ayant les surnoms de Nafs Al-Zakiyyah et Mahdi.
(Voir Ibn Taqtuqa, d'Al-Fikr fi Al-Adab Al Sultaniyyah, pp 165-166).
Abdullah a usé de son influence et ses biens pour soutenir la révolte de son fils. Abdullah protégea
son fils plusieurs fois pendant la royauté Umayyade. Quand il lui a été demandé la raison, il a
répondu : « Quelle idée, son temps n'est pas encore venu ».
(M urooj Al-Dhahab par Al-M as'udi, v6, pp 107-108).
Dans la première lettre que Muhammad a écrite au calife Abbaside Al-Mansoor, il a transcrit : «
De Muhammad Ibn Abdillah, Mahdi.... »
(Tabari, v3, p29, Ibn Kathir V10, p85, Ibn Khaldoon, v4, p4). M uhammad)
Ibn Abdillah entreprit ses objections à la fin du règne Umayyade. Muhammad devint puissant et
prêt à recevoir l'appui du dernier calife Umayyade nommé Marwan Ibn Muhammad (132/750)
cependant le calife ne lui prêta aucune attention :
Abul Abbas Al-Falasti dit à Marwan : « Muhammad Ibn Abdillah tâche de gagner la puissance
pour son intérêt et se prétend être Al-Mahdi ». Marwan répondu : « Que peut-il faire de moi ? Al
Mahdi n'est ni lui, ni aucun des descendants de son père. Il sera le fils d'une esclave ».
Référence sunnite : M aqatil Al-Talibeen par Abul Faraj Al-Isbahani publication en Arabie Saoudite, pp 247.258
Marwan dévoila qu'Al-Mahdi (as) n'est pas l'un des descendants de son père. Il savait qu’Al
Mahdi serait le descendant de l'Imam Al-Hussein (as), le fils d'une femme esclave (Umm walad).
Même Marwan saisissait la fausseté de ces traditions en raison desquelles il ne prêta aucune attention
à Abdallah ibn Al Hassan (D. 145/762). Ceci prouve que les vraies versions des traditions du
prophète étaient très populaires à cette époque.
Il est également possible que la fabrication de cette expression supplémentaire a été introduite par
le calife Abbaside, Abdullah Al-Mansoor qui nomma son fils Mahdi :
Ibn Muslim Qutaybah a indiqué : « Mansoor m'a appelé et m’a avoué : Muhammad Ibn Abdallah
s'est rebellé et se nomme Al Mahdi. Par Allah il ne l'est pas. Je vais te dire quelque chose qu'avant
je n'ai dit à personne et ne dirai à personne après toi. Par Allah mon fils n'est pas Al Mahdi, mais
j'ai fait ainsi pour lui donner un bon avenir ».
Référence sunnite : M aqatil Al-Talibeen par Abul Faraj Al-Isbahani, publication en Arabie Saoudite, pp 246-247
En outre, le calife Al-Mansoor fabriqua la tradition suivante : Ibn Abbas (prétendument) a indiqué
: « Ces quatre sont de nous les Ahlul-Bayt : Al-Saffah, Al-Mundhir, Al-Mansoor et Al-Mahdi ».
(Enregistré par Al-Hakim).
Il est clair qu'en fabriquant les rapports ci-dessus, Al-Mansoor ait assorti la chaîne des califes
Abbasides et a inclus son nom et le nom de son fils Al Mahdi parmi les Ahlul-Bayt !
Ibn Abbas (ra) n'a jamais poussé de tels propos. Lui-même ne faisait pas partit des Ahlul-Bayt et
encore moins ces tyrans Abbasides !!! Tout ceci démontre la fabrication du rapport qui inclut cette
expression supplémentaire raccordé sur Muhammad Ibn Abdallah et/ou le calife Abbaside, AlMahdi. Ce sujet est ni le lieu, ni le moment pour examiner le hadith par la critique mais pour préciser
simplement son aspect historique.
Comme je l'ai mentionné, quelques savants sunnites ont rejeté ce simple rapport. Ce qui suit est le
nom de quelques savants sunnites mentionnant que l'Imam Al-Mahdi est déjà né, il est le seul fils de
l'Imam Hasan Al-Askari (as), vivant dans l'occultation et réapparaîtra pour établir le gouvernement
de la justice. Voici les noms de trente savants sunnites ayant reconnus la naissance et l'occultation du
Mahdi
1: Kamal al-Din Ibn Talha, dans son livre "Matalib al-Su'aal Fi Manaqib Aal Al-Rasool"
2: Sulayman Ibn Ibrahim al-Qundoozi, al-Hanafi (connu sous le nom de Khawajah Kalan), dans
son livre "Yanabi 'al-Mawaddah", qui a également créé d'importantes sources sunnites que l'amour
pour les Ahlul-Bayt est le seul chemin d'accès et le droit islamique de la vie.
3: Abu Abdullah Muhammad Ibn Yusuf Ganji, al-Shafi'i, (d. 658 AH), l'auteur de "Al-Bayan fi
Akhbar Sahib al-Zaman» et «Kifayah Al-Talib".
4: Nooruddin Shaikh Muhammad Ibn Ali Ibn Sabbagh, al-Maliki, de la Mecque, dans son livre
"Al-Fusool al-Muhimmah", p. 310319.
5: Ahmad Ibn Ibrahim Ibn Hashim al-Baladhuri est l'un des grands savants et traditionalistes qui
affirme également l'Imamat et l’occultation du douzième imam dans son livre intitulé "Al-Hadith AlMutasalsil"
6: Ibn Arabi (Muhyiddin Ali Muhammad Ibn Muhammad Ibn al-Arabi), Al-Hanbali, dans son livre
"Al-Futuhat al-Makkia» (chapitre 366) traite d'un compte rendu détaillé de la naissance d'Al-Mahdi,
fils d'al-Askari (AS), et de sa réapparition avant le jour de la résurrection.
7: Ibn Khashab (Abu Abdullah Muhammad Ibn Ahmad Ibn Ahmad Ibn Khashab), a donné un
compte rendu détaillé du douzième imam dans son livre intitulé "biographique" Tawarikh Mawaleed
al-A'imma wa Wafiyatihim "
8: Shaikh Abdullah Sha'rani (d. 905 AH), le célèbre soufi, dans son ouvrage "Yaqaqeet», chapitre
66, traite de la naissance et l'occultation du douzième imam. Il a également et largement parlé de
l'Imam al-Mahdi (as), dans son autre livre "Aqa'id al-Akabir"
9: Shaikh Hasan irakien qui accepte le douzième imam, fait l'éloge de Sha'rani comme un pieux et
érudit ascétique et raconte l'histoire de Sha'rani avec la réunion avec le douzième imam.
10: Sayyid Ali, connu sous le nom de Khawas, le professeur de Sha'rani, il croit également au
douzième imam et confirme le cheikh Hassan au sujet de la réunion du Sha'rani avec le douzième
imam.
11: Nooruddin Abdul Rahman Ibn Ahmad, connu sous le nom de Mulla Jami, dans son livre
Shawahid al-Nubuwwah (La preuve de la prophétie de Mohammed) donne un compte de la naissance
du douzième imam, et sa déclaration est tout à fait en accord avec les chiites dossiers.
12: Mahmood Muhammad Ibn al-Bukhari, al-Hanafi, connu sous le nom de Khawaja Parsa dans
son livre "Fasl al-Khitab» donne le compte de la naissance, l’occultation et la réapparition du
douzième imam.
13: Shaikh Abdul Haq Dehlawi, dans son livre "Jazb e Qulub", raconte les déclarations de
Hakima, la fille du neuvième imam qui reçu l’ordre du onzième imam, l'imam al-Askari de rester
avec Narjis, la mère de l'imam au cours de la dernière la nuit à la fin de laquelle elle donna
naissance à son fils.
14: Sayyid Jamaluddin Husaini Muhaddith qui est l'auteur du célèbre livre "Rawdhat al-Ahbab".
Selon Dayar Bakri, Qari Mulla Ali, Abdul Haqq Dehlawi, "Rawdhat al-Ahbab" est l'une des sources
fiables de référence. L'auteur mentionne le douzième imam dans la plupart des termes élogieux. Il
déclare: La naissance de la bonne augure, de la perle du vicaire précieux et de la guidance a eu lieu
le 15 du mois de Sha'ban au cours de l'année de 225 AH à Samarra. Il a décrit l'imam dans les termes
suivants: al-Mahdi al-Muntadhar (le Mahdi attendu) al-Khalaf al-Salih (le pieux successeur) Sahib
al-Zaman (le Maître du temps)
15: al-Arif Abdul Rahman soufi, dans ses œuvres "Mir'at al-Asrar" (Le Miroir des mystères)
donne un compte rendu détaillé de la naissance, et l'occultation du douzième imam.
16: Ali Akbar, fils d’Asadullah Maududi, dans son livre Mukashifaat (Visions), qui est un
commentaire de "Nafahat al-Uns" par Abdurrahman Jami, affirme l'existence du Mahdi comme étant
le pôle de la guidance après son père, l'Imam Hassan al Askari, qui était également le pôle de la
guidance et de l'Imamat.
17: Malik al-Ulama Dulatabadi qui est un savant bien connu, dans son ouvrage "Hidayat al-Saada"
a confirmé l'Imamat et l'occultation d'al-Mahdi.
18: Ali Ibn Nasr Jahzami Nasri, l'un des rapporteurs le plus fiable des traditions à qui Khateeb alBaghdadi a loué dans ses travaux sur l'histoire, Ganji et Yusuf al-Shafi'i, dans son livre Manaqib
Nasr a présenté comme l'un des maîtres d'Al-Bukhari et Muslim. Nasr affirme l'existence de: Qa'im
Aale Muhammad (le Support de la famille de Muhammad), l'un des Imams de la maison du Prophète
(splf) dont la mission est d'établir l'islam dans le monde entier.
19: Mulla Ali Qari, l'un des plus grands traditionalistes dans son célèbre livre, "Mirqat", parle de
l'Imam al-Mahdi après avoir mentionné la célèbre déclaration du Saint-Prophète (splf) qu'il y aura
après moi douze successeurs (califes). Mulla Ali relate qu'ils soient au pouvoir ou non ne fait aucune
différence car ils sont les Imams du droit.
20: Kazi Sibti Jawad a été un chrétien, et plus tard s’est converti à l’islam. Il a écrit "Baraheen
Sibtiyya" (preuves transmises par Sibti), qui est une réfutation des écrivains chrétiens. Il raconte la
prophétie d’Ashaya (Joshua) concernant la venue d'un homme choisi de la branche de la lignée choisi
d'Adam qui serait le siège de l'esprit. En d'autres termes, il sera rempli de l'esprit de sagesse, de
compassion, de justice et de la connaissance et il craint Dieu. Dieu lui donnera une bonne raison et la
gloire. Son jugement sera basé sur l'audition externe des éléments de preuve. Il aura une visite guidée
de tout (vision) et de juger les gens en fonction de ce qu'ils ont vraiment dans leur cœur. Il déclare en
outre que sa méthode de jugement est propre à lui et n'a pas été adopté par un prophète ou un vicaire
de Dieu. Les musulmans sont unanimes que le Mahdi de cette désignation doit être un descendant de
Fatima, la fille du saint Prophète (que son âme repose en paix et sa famille). En particulier le point
de vue des chiites semble être une réelle interprétation de sa véritable mission.
21: Sibt Ibn al-Jawzi, al-Hanafi, (Shams al-Din Abul Mudhaffar Yusuf), l'auteur de "Tathkirat alKhawas", p. 325-328 donne le nom de 22 personnes soupçonnées par les musulmans ayant différents
âges (de 300 à 3000 ans) ! Il a également écrit sur le douzième imam : « Il est Muhammad Ibn alHassan Ibn Ali Ibn Muhammad Ibn Ali Ibn Moussa al-Ridha. Son titre est Abou Abdillah et Abul
Qasim. Il est le dernier successeur du Prophète (splf). Il est le dernier imam de la famille du prophète
»
22 : Abu Bakr Ibn Ahmad Hasan al-Bayhaqi, le célèbre juriste Shafi'i, a confirmé la naissance du
fils d’al-Askari, qu’il est le Mahdi attendu.
23 : Shaikh Sadruddin, connu sous le nom de Hamavi, qui a écrit un livre sur le dernier imam de la
maison du Prophète (splf). Il cite une tradition du Saint Prophète (splf) comme suit : « le Prophète
(que son âme repose en paix) a déclaré: "L’Appui parmi mes disciples sont comme le rang des
prophètes parmi les enfants d'Israël" se référant également aux douze Naqeeb (chefs) des enfants
d'Israël (voir Coran 5:12). Mais le dernier Wali, qui est le dernier des successeurs du Prophète (PSL
& HF) est le douzième Wali de la chaîne des Awliaa qui est al-Mahdi, "Sahib al-Zaman", son
appellation et son titre ne doit pas être utilisé pour toute personne d'autre que lui. »
24 : Shaikh Ahmad Jami, (cité par Qundoozi, auteur de "Yanabi al-Mawaddah", et Qadhi
Noorullah auteur de "al-majalis Mu'mineen") a composé le poème suivant:
Il est le dernier imam de sa famille
Il est la preuve de Dieu (al-Hujjah)
Il est le maître du temps (Sahib al-Zaman)
Et il est celui attendu (al-Muntadhar)
Mon cœur est beau et lumineux de l'amour d'Haydar
À côté d'Haydar, al-Hassan est notre chef et guide.
La poussière sous la peau d'al-Husain est mes larmes pour mes yeux.
Zain Al-Abideen, l'ornement de tous les fidèles est comme une couronne sur la tête.
Al Baqir est la lumière de mes deux yeux.
La religion de Jafar est vrai et le chemin de Musa juste.
O, loyal soyez à mon écoute, faisant l'éloge du Roi des rois (al-Ridha) enterré dans Khurasan.
Une particule de la poussière de son tombeau est le remède de toutes les douleurs
Le leader des hommes de foi est Al Taqi,
O chers musulmans ! Si vous aimez al-Naqi, de préférence à toutes les autres personnes, vous
avez fait la chose qui est bon et droit.
Al-Askari est la lumière des yeux d'Adam
Et dans ce monde. Ou peut-être trouvé un tel chef de commande comme al-Mahdi?
25: Cheikh Ibn Amir Basri a composé un éloge funèbre appelé Qasidah Tayya. La composition
contient des vers théosophiques, des maximes, des points mystiques et question de l'étiquette. Voici
quelques lignes:
O 'Imam al-Mahdi! Combien de temps serez-vous caché?
Nous oblige, O notre père, à votre retour!
Nous nous sentons triste ! Le temps d'attente est long.
Pour des raisons de ton Seigneur, bénissez-nous avec votre public.
O pôle de l'être! Hasten, O notre bien-aimé!
Revenez, de sorte que nous puissions jouir de la vue.
Certes, c'est un grand plaisir pour un amant pour répondre à sa bien-aimée, après une longue
absence.
26: Husain Ibn Hamdan al-Husaini, dans son livre "Al-Hidaya" mentionne le douzième imam, le
maître du temps, comme le fils du onzième Imam Hassan al-Askari.
27: Le célèbre biographe, Ibn Khallakan dans son livre "Wafayat al-A'ayan", a donné un bref
compte rendu de la naissance de l'Imam.
28: Ibn al-Azraq, cité par Ibn Khallakan, affirme l'existence du douzième imam.
29: al-Wardi l'historien, dans son travail affirme la naissance du fils d'al-Askari en 255 Ah 30:
Sayyid Mu'min Shablanji dans son ouvrage "Al-Noor Absar" donne la généalogie de l'imam
Muhammad al-Mahdi (AS), le douzième Imam. Après ces nombreuses preuves, ceux qui nient sa
naissance et son existence actuelle n'ont plus aucuns arguments contre ceux qui l'ont déjà accepté. Si
par arrogance vous persistez, reconnaissez et étudiez la justesse de cette tradition Le Messager
d'Allah (splf) a dit: « Celui qui meurt sans connaître l'Imam de son époque, est décédé de la mort
d'al-Jahiliyya (Jour de l'ignorance, l'époque avant l'islam) »
Nécessité sur l'existence de l'Imam Al-Mahdi (as)
Cet article s'adresse aux protestations contre l'occultation de l'Imam. Les adversaires du chi'isme
s'oppose à la nécessité de l'existence du représentant d'Allah sur terre.
Nos frères sunnites arguent que si la volonté d'Allah produit l'Imam pour réformer l'humanité, il
peut le créer au moment opportun.
En réponse à cette supposition, je devrais mentionner que ces personnes n'ont du tout compris la
signification de l'Imamat. Le devoir de l'Imam est non seulement l'explication des sciences
religieuses mais aussi les aspects internes de la nature humaine. De la même manière, il est du devoir
des hommes de la guidance de soutenir la fonction de la « Walayah » et les aspects intérieurs de l'être
humain.
L'Imam divinement investit dirige la voie spirituelle de l'être humain et oriente l'aspect intérieur de
l'action humaine vers Allah. Qu'Il soit physiquement présent ou absent, cela n'a aucun effet sur cette
matière. L'Imam est le représentant et le vicaire d'Allah (Khalifatullah) sur la terre. Il est le
raccordement entre les cieux et la terre et investi par Allah comme intermédiaire pour l’humanité.
Son existence est toujours nécessaire même si le temps n'est pas arrivé à son extinction. Lors de sa
venue, il provoquera une reconstruction universelle, le royaume divin sur terre.
Mais laissez-moi vous fournir un exemple pour clarifier cette question sensible. Tout être humain a
besoin de sang pour continuer de vivre, l'existence du sang est nécessaire à chaque moment de la vie.
Ce besoin n'est pas indépendant d'Allah. C’est Allah qui a créé ce besoin à l’être humain.
De même, la fonction de l'Imam sur ces créatures n'est pas indépendante d'Allah. C’est Allah qui a
créé ce besoin universel et c'est Lui qui l'a accompli. Allah (swt) a souhaité aux habitants de la terre
de vivre avec l’existence de son représentant sur terre, de la même manière qu'Allah a souhaité que
notre corps puisse survivre par le flux sanguin. Noter que dans les exemples ci-dessus, ils sont la
création d'Allah. L'Imam divinement investit est un être humain, mais celui-ci ne signifie pas qu'il
puisse avoir une autorité sur les êtres humains sans la permission d'Allah. Plus l'être humain est
proche d'Allah plus il aura d'autorité. La proximité d'Allah est obtenue par l'obéissance et la piété.
Quand cela aboutit au niveau de la perfection, il ne désire rien excepté les ordres d'Allah.
L'Imam n'est pas divin, mais il est pleinement approuvé par la puissance divine. Les versets du
saint Quran témoignent de cette autorité. Cette investiture provient et ordonné par Allah.
Un autre exemple serait de considérer une compagnie ayant un président et quelques directeurs et
employés. Celui qui est le plus proche du président a plus d'autorité que ces analogues. Cette autorité
est donnée et investi par le président à tout moment. Cette autorité n'est pas parallèle à l'autorité du
président et demeure en suspend tant que le président demeure en vie. La personne autorisée n'a
aucune indépendance et ne peut rien faire contre l'ordre du président, autrement la position lui sera
enlevé. Le président a nommé cette personne pour effectuer une charge. De même, l'Imam divinement
désigné n'est pas une puissance parallèle à Allah et son autorité n'est pas indépendante d'Allah
puisqu'il n'abandonne pas sa majesté et souveraineté à n'importe qui.
Le Quran témoigne qu'Allah a assigné quelques Imams avec l'autorité de guider l'humanité :
(Quran 21:73)
En outre :
(Quran 32:24)
D'ailleurs, sur le commentaire du verset :
[20 : 82]
Ibn Hajar a mentionné qu'il est relaté de l’Imam Muhammad Al Baqer (as) aussi bien que de Thabit
Al-Lubnani qui mentionnent que le verset notifie la guidance à la Wilayat des Ahlul-Bayt.
(Al Sawa’iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p235).
Allah, l’exalté, également dit :
(Quran 4:59)
Qui sont ces Imams qu'Allah a donnés son Autorité et doivent être obéis comme le Prophète ? Les
versets ci-dessus du Quran prouvent, sans le moindre doute, que l'Imam est divinement investit de
l'autorité et détient la guidance. L'autorité de l'Imam n'est pas restreinte à une minorité de personnes
mais couvre toutes les créatures (voir le Quran 36:12 qui emploie le mot Imam pour garder le compte
de tout).
Cette autorité est ordonné/investit par Allah. Allah a également dit dans le Quran :
(Quran 13:7).
Le Prophète Mohammed était un avertisseur et les imams des Ahlul-Bayt sont les guides pour la
communauté de leurs ères. En fait, les commentateurs sunnites suivants du Quran ont relaté que le mot
guide dans le verset ci-dessus était l’Imam Ali (as)
Références sunnites : Tafsir Al-Tabari, v13, p72 ; Tafsir Al-Kabir par Fakhr Al-Razi sur le commentaire du verset 13:7 ; Tafsir Al Durr Al-M anthoor, par Al-Suyuti,
sous le verset 13:7 du Quran ; Kanz Al-Ummal par Al M uttaqi Al-Hindi, v6, p157 ; Noor Al-Absar par Al-Shablanji, p70 ; Kunooz Al-Haqa'iq par Al-M anawi, p42.
S'il y a un guide pour chaque communauté comme le verset 13:7 témoigne, alors ma question est :
Qui est ce guide aujourd'hui ? Ce verset prouve l'existence d'un Imam pour notre époque ! Ce verset
argument aussi que l'Imam Al-Mahdi (as) est vivant. D'ailleurs, Allah dit :
(Quran 11:86)
Le verset ci-dessus est une autre affirmation qu’il existe un individu à chaque ère qui demeure/
épargnée par Allah (Baqiyyatullah) sur la terre pour maintenir la cause de la foi. Al Baqiyyatullah est
l’Imam de cet époque, cette position ne prendra jamais fin à condition que la terre porte un seul être
humain. En fait, la « preuve (Hujjah) d'Allah » est une doctrine chi’ite, cette évidence existera
toujours sur la terre pour continuer sa fonction. Al Hujjah n’est pas un dieu ou un donateur de vie.
Allah a créé le monde pour le meilleur de ses serviteurs. Le meilleur de la création d'Allah est celui
qui est le plus obéissant. D'autres créatures sont considérées comme des sujets secondaires pour
Allah. En outre, il y a des traditions déclarant que s'il existait seulement un être humain sur la terre,
ce serait la « preuve (Hujjah) d'Allah ». Ceci implique qu’Allah n’a jamais abandonné ses créatures
sans avoir un représentant sur terre.
À l'époque des prophéties, les Hujjahs étaient les Prophètes. Maintenant qu'il n'y aura plus aucun
Prophète après Muhammad (splf), les membres de sa famille (Ahlul-Bayt) sont les Hujjahs jusqu'au
jour de la résurrection. La nécessité de l'existence d'un Hujjah sur terre s’ensuivra jusqu’à la fin du
monde. De ce que nous avons cité du Quran, nous évoquons quelques traditions des sources sunnites
pour soutenir les affirmations ci-dessus.
Ahmad Ibn Hanbal et beaucoup d'autres ont relaté : Le messager d'Allah dit : « Les étoiles
tiennent le premier rôle pour amnistier les habitants des cieux et si ce premier rôle part
(deviennent inexistants), les habitants des cieux seront détruits. Et mes Ahlul-Bayt sont une
amnistie pour les habitants de la terre et si mes Ahlul-Bayt partent (morts), les habitants de la
terre seront détruits ».
Références sunnites : Fadha’il Al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p671, tradition #1145 ; Dhakha’ir Al-Uqba par M uhibbuddin Al-Tabari p14 ; M anaqib d’Ahmad,
et beaucoup d’autres tel qu'Al-Tabarani Al Sawa’iq Al-M uhriqah d'Al-Sawa'iq, par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p234 ; M usnad, etc.
Abu Ya'ala, sous l'autorité de Salama Ibn Awka dans lequel les mots sont : « Les étoiles tiennent
le premier rôle pour amnistier les habitants des cieux et mes Ahlul-Bayt sont l'amnistie pour ma
communauté ». En outre : Le messager d'Allah (splf) dit : « Les étoiles tiennent le premier rôle pour
empêcher les habitants de la terre d'être noyée et mes Ahlul-Bayt sont les protecteurs de ma
communauté contre les conflits (dans les sujets religieux). Par conséquent, tous groupes parmi les
Arabes qui s'oppose à mes Ahlul-Bayt, sera fractionné par des dissensions et deviendra (une partie
de) Satan ».
Références sunnites : Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v3, p149, mentionnant que cette tradition est authentique (Sahih). Al-Tabarani, citant Ibn Abbas. En outre en AlM anaqib d’Ahmad, comme cité par M uhibbuddin Al-Tabari. Al-Sawa'iq Al-M uhriqah, par Al-Ibn Hajar Haythami, ch. 11, section 1, p234
Ibn Hajar a aussi mentionné les deux traditions ci-dessus ainsi que beaucoup d'autres semblables
sous le commentaire du verset suivant du Quran :
(Quran 8:33).
Puis Ibn Hajar commente : « Les Ahlul-Bayt sont une amnistie pour les habitants de la terre de la
même manière que le messager d'Allah était une amnistie pour les compagnons ».
Dans la page suivante, après la mention d'une tradition du Sahih Muslim qui déclare qu’après la fin
du gouvernement de la justice avant le jour de la résurrection, Allah enverra un vent qui prendra les
âmes de tous les croyants et seulement les coupables resteront, ensuite les tremblements de terre de
l'heure de la résurrection se produiront. Ibn Hajar explique : « À mon avis, il se rapporte
probablement aux Ahlul-Bayt, puisqu'Allah a créé ce monde pour le Prophète et associa son
existence conditionnel à l'existence des Ahlul-Bayt pour la communauté car ils ont certaines
vertus en commun avec le Prophète comme Fakhr Al-Razi l’a mentionné : le messager (splf) a dit :
« O Allah ! Ils sont de moi (le messager) et je suis d’eux ». Donc les Ahl-Bayt sont une partie de
Lui (splf), leur mère (Fatima) fait partie de Lui. Ainsi ils (Ahlul-Bayt) sont également cette
amnistie pour la communauté musulmane (semblable au verset ci-dessus établit pour le prophète
lui-même) ».
Référence sunnite : Al-Sawa'iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p234
Dans une autre tradition, Le saint prophète a demandé : « Quel sera votre situation après les
Ahlul-Bayt ?» et il a continué : « Votre état sera comme celui d'un âne dont la colonne dorsale est
rompue ».
Référence sunnite : Al Sawa’iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar, p143
Ces traditions ne peuvent inspirer le doute sur l'existence à chaque époque d’un Imam des AhlulBayt. Al-Mahdi (as) est donc vivant. Regarder maintenant la tradition suivante : Le Messager d'Allah
a dit : « Considérez les Ahlul-Bayt parmi vous comme la tête au corps, ou les yeux au visage, parce
que le visage est seulement guidé par les yeux ».
References Sunnites: Is'af Al-Raghibeen, par Al-Saban ; Al-Sharaf Al-M ua'abbad par Al- Shaikh Yusuf Nabahani, p31
En outre le messager d'Allah (splf) a dit : « Dans chaque génération de mes disciples, il y aura
des membres justes et mes Ahlul-Bayt pour contrecarrer les changements et la corruption que les
égarés essayeront de faire à ma religion, enlever les allégations fausses du faux et de contredire
les interprétations fausses de l'ignorant. Prenez note ! Votre Imam sera votre représentant devant
Allah, faite attention ainsi comment vous allez vous comporter envers votre Lui ».
Références sunnites : Al-Sirah, par Al-M ala ; Sawa’iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p231 sous le commentaire du verset : « Et arrêtez-les, parce qu’ils
seront interrogées ! [37 : 24] »
L’émir des croyants, l’Imam Ali (as) : « Moi et mes saints descendants purs et ma famille
vertueuse sont les plus sobres dans l'enfance. A l’âge adulte, nous sommes les plus sages. Nous
sommes les moyens par lesquels Allah exterminera la fausseté et cassera les dents des loups
sanguinaires, Les Ahl-bayt reconstitue la liberté en enlevant les cordes qui sont attachées autour de
vos cous. Allah a souhaité débuter (toutes choses) à travers nous et compléter (toutes choses) à
travers nous ».
Références sunnites : Kanz Al-Ummal par Al-M uttaqi Al Hindi, v6, p36 ; Aydah Al-Ishkal par Abd Al-Ghani
Les limites clairvoyantes et évidentes dans lesquelles le saint Prophète nous a dirigés à ces sujets
dans les traditions mentionnées ci-dessus ne peuvent pas être surpassées ou inégalées dans aucune
autre langue. Le mot Ahlul-Bayt ne peut pas couvrir toute la famille du Prophète (splf). Cette
renommée s'applique seulement à ceux qui occupent la position de l’Imamat par un décret divin,
comme établi par la raison et confirmé par les traditions. Les savants instruits de la section
principale des musulmans admettent également ceci.
Par exemple, Ibn Hajar écrit en son Al-Sawa’iq Al Muhriqah : « Les Ahlul-Bayt, que le saint
prophète a indiqué comme protecteurs sont les hommes instruits parmi sa famille, puisque les
conseils peuvent être atteints seulement par eux. Ils sont comme les étoiles à travers qui, nous
sommes guidés dans la bonne direction, et si les preuves sont emportées (ou cachées) nous
viendrions tête à tête avec les signes du tout puissant en tant que promis (le jour de la
résurrection). Ceci se produira quand Al Mahdi viendra, comme mentionné dans les traditions. Le
Prophète Jésus fera ses prières derrière lui, le Dajjal sera massacré et alors les signes du tout
puissant apparaîtra les uns après les autres ».
Référence sunnite : Al-Sawa’iq Al M uhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p234
C'est pourquoi la mort de douzième Imam apportera la fin du monde, et c'est l'une des raisons pour
laquelle il est vivant. Dans un autre passage, Ibn Hajar écrit : « Les traditions qui décrivent la
nécessité de l'adhérence au Ahlul-Bayt jusqu'au jour du jugement impliquent également que
l'existence des membres justes de la famille du Prophète ne se terminera pas avant le jour du
jugement de la même manière que le livre d'Allah subsistera ».
Référence sunnite : Al-Sawa’iq Al M uhriqah par Ibn Hajar, ch. 11, section 1, p232
L'occultation du douzième Imam est divisée en deux parties :
La première, l'occultation mineure (Ghaybah Al-Sughra) commença en l’an 259/873 et se clôtura
en l’an 329/939, elle dura environ soixante-dix ans. Lors de cette période, quatre députés spécifiques
étaient en contact avec l’Imam. Ces quatre émissaires connaissaient le lieu de l’Imam et pouvaient le
contacter en personne. Cette période a servi de préparer ses disciples à l'absence de l'Imam.
La seconde, l'occultation majeur qui débuta en l’an 329/939 et continuera tant qu’Allah le voudra.
Durant ce cycle, il n'y a plus aucun député qui soit en contact physique avec lui. Néanmoins, les
savants musulmans sont actuellement ses représentants sans avoir la capacité de le rencontrer.
Pendant la grande occultation, il est possible que l’Imam (as) se manifeste à un individu. Néanmoins,
cette apparition n'est qu’une occurrence singulière, personne ne peut prétendre le rencontrer lorsqu'il
le souhaite. D'ailleurs, même si l’Imam (as) rencontre un individu puis l’informe d’une instruction,
cette initiation concerne personnellement cet individu. La doctrine chi'ite déclare très clairement que
l'Imam (as) ne sera jamais remplacé par autrui. En fait, toute réclamation de recevoir de nouveaux
commandements publiques (qui ne sont pas trouvées dans nos traditions relatées des Ahlul-Bayt)
pendant l'occultation majeur est purement fausse.
L’Imam n’a aucun domicile spécifique et personne ne connait sa position géographique sur terre
excepté Allah. L’un de ses députés spéciaux a écrit de l’Imam Al-Mahdi (as) pendant l'occultation
mineure : « Soyez assuré du repos ! Celui qui me nie n'est pas de moi (la communauté). L'aspect du
soulagement (Al-Faraj) dépend seulement d'Allah. Par conséquent, si par la suite, quelqu’un se
propose à ma venue est un menteur. Quant à l'avantage de mon existence dans l'occultation, il est
comme l'avantage du soleil derrière les nuages où les yeux ne le voient pas. En effet, mon
existence est une amnistie pour les habitants de la terre. Priez beaucoup Allah pour accélérer le
soulagement, car cela sera également le dégagement de vos douleurs ».
Les douleurs ou épreuves peuvent être de différentes manières. Avons-nous besoin de Dieu pour
nous guider ? Que diriez-vous du Prophète qui n’est plus de ce monde ? La tradition ci-dessus de
l'Imam donne une analogie très intéressante avec celle attribuée par le Prophète (splf) sur l'Imam AlMahdi .
(voir svp l'article intitulé : Conduite et infaillibilité).
Si nous voulons connaitre notre voie et l’emprunter sans risque, la lumière est une nécessité. Le
soleil fournit cette lumière à l’humanité alors qu’il est dissimulé derrière les nuages. De même,
pendant sa période occultée, nous tirons bénéfice des conseils de l'Imam Al-Mahdi (as) dès lors qu’il
est imperceptible à notre vue.
Rappel : Tous les Imams (as) ainsi que les Prophètes (as) sont les meilleures créatures d'Allah. Ils
ne sont pas angéliques.
Cependant, j'ai vu très peu de livres chi'ites traduits en français dans lesquels les expressions
Imam divin ou Prophète divin sont employées. Dans le texte original de ces ouvrages, l’expression
chef divinement investit fut traduit par chef divin. De telles expressions sont des erreurs provenant de
la traduction.
Bien qu'il y ait beaucoup de livres islamiques traduits et possédant une translation appauvrie,
l'occurrence à la critique de ces termes ambigus pour le lecteur est tout à fait rare.
En outre, l’Imam Al-Mahdi (as) n'est pas un prophète, il ne sera pas investi d’une nouvelle
religion. Il n’annulera aucune prescription réglé par le Prophète Muhammad (splf) pourtant il
imposera l’Islam et la Sunnah authentique du Prophète (splf).
Toutefois, il y a quelques traditions incontestables énumérant la prescription de nouveau dogme,
d’autres relatent qu’il (as) arborera une nouvelle religion. Ces récits authentiques s’expliquent par
l’émergence des innovations implantées par des pseudo-savants. L’Imam Al-Mahdi rejettera toutes
les innovations qui furent polluées par les hypocrites et rétablira la sunnah du Prophète Muhammad
(splf).
Quelques traditions indiquent aussi que l’Imam Al-Mahdi fournira également l'interprétation
unique (commentaire divin) du Quran.
Plus au sujet de l’Imam Al-Mahdi (as)
Le point de vue chi'ite sur l’existence d'Al-Mahdi est loin d'être incohérent. En effet, les chi’ites
affirment complaisamment que le concept existentiel du Mahdi (as) ne profane pas le Quran. Le
croyant dont le cœur a été rempli d'amour et de croyance à Allah (swt), ne peut douter sur la doctrine
d'Al-Mahdi (as).
Pour nous qui croyons à Allah (swt), nous acceptons les nombreuses choses cachées, inconnues,
miraculeuses et apparemment impossibles (à l’échelle humaine) qui sont énoncées dans le Quran.
Non seulement, elles sont énoncées dans le saint livre, mais un musulman doit se soumettre à
l'obéissance et croire à ces événements. Nous acceptons également qu'Allah est capable de tout et
que rien est impossible pour Lui (swt). En effet Allah (swt) affirme sans équivoque que s'il (swt)
veut quelque chose, tout ce qu'il (swt) doit faire est de dire : « Soit ! Et il sera! »
Regardons quelques exemples des événements miraculeux rapportés dans le Quran. Noter svp que
rien dans les versets suivants ou les histoires peuvent se produire qu’avec la permission d’Allah
(swt).
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran qu'un homme passa par un village et se dit : « Comment Allah (SWT) pourrait rétablir cette
terre morte ? » Allah (swt) l'a fait mourir pendant cent années puis l'a apporté de nouveau à la vie.
En outre, Allah (swt) avait laissé la nourriture de l'homme intacte pendant cent années ! Ainsi Allah
(swt) demanda à l'homme de regarder l'âne et d'observer comment Il (swt) l'apporte de nouveau à la
vie en reconstruisant ses os et en les enveloppant de chair. Quand l'homme a vu cela, il a dit : «
Maintenant je sais qu'Allah (swt) est en effet tout puissant et qu’Il est capable de tout ».
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que le Prophète Abraham (as) a découpé des oiseaux en morceaux et a dispersé leurs parties
au-dessus des montagnes puis les a appelé et sont apparus en volant par la permission d'Allah (swt) !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que le buché préparé par les incroyants à l'encontre du Prophète Abraham (as) devint une
fraicheur ! Non seulement le feu se transforma en fraicheur mais dans la modération afin d'empêcher
le froid de Le tuer !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que Jésus (as) fut soutenu sans père par la permission d'Allah (swt) ! Nous croyons également
qu'il (as) n'est pas mort et qu'il (as) reviendra sur terre quand Allah (swt) le souhaitera !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que Jésus (as) faisait revenir les morts par la permission d'Allah (swt) et qu’il (as) guérissait
le lépreux, le malade, l'aveugle et d'autres prodiges !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que le bâton de Moïse (as) s'est transformé en serpent ! Nous croyons également que l'océan
fut divisé en deux parties afin que les juifs accèdent à un passage pour échapper à la persécution de
pharaon !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que le fleuve du Nil fut changé en sang par la permission d'Allah (swt) !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que Salomon (as) comprenait le langage des oiseaux. Il (as) conversait avec eux, avec les
fourmis et avec les Djinns. Que son trône volait dans le ciel. Que le trône de la Reine Bilqis a été
placé devant lui (as) en un clin d'œil, tout cela par la permission d'Allah (swt) !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran que les gens de la caverne moururent pendant 309 années et puis furent apportés de nouveau à
la vie par la permission d'Allah (swt) !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran qu'Al-Khidr (as) est vivant et qu'il (as) a rencontré le Prophète Moïse (as) puis s'embarquèrent
dans un bateau par la permission d'Allah (swt) !
Nous en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le Quran
que Satan le maudit est encore vivant quoiqu'il ait été soutenu bien avant Adam (as) et qu’il nous
observe alors que nous le voyons pas par la permission d'Allah (swt) !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons Allah (swt) quand Il (swt) énonce dans le
Quran qu'Adam (as) a été soutenu sans mère et père par la permission d'Allah (SWT) !
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons que le Prophète Noé (as) a vécu plus de 950
ans.
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons que Jésus (as) est encore vivant et qu’il a 2015
ans maintenant.
Nous, en tant que musulmans de croyance, croyons qu'Al-Khidr (as) est encore vivant.
Tout ceci ne peut pas être prouvé ou réfuté scientifiquement, logiquement ou symboliquement mais
vous devez l’accepter et le croire. Si vous protestez à ces différents miracles, vous n'êtes pas
totalement soumis à Allah (swt). Donc, pourquoi faites-vous une exception pour Al Mahdi (as) alors
que vous devez croire à tout ce que j’ai mentionné auparavant ?
Maintenant, la question est : Si vous, en tant que musulman de croyance, êtes ordonnés de croire (et
il n'y a aucun choix ici) aux interrogations ci-dessus, pourquoi trouvez-vous étrange ce qui sort de la
bouche des chi’ites (dès lors que des hadiths s'appuient sur cette croyance!) sur Al Mahdi (as) ?
Qu’il (as) est vivant et reviendra lorsqu’Allah (swt) le voudra.
Ne croyez-vous pas en la sagesse infinie d'Allah (swt), du fait qu’Il (swt) fera apparaitre Al Mahdi
(as) au moment opportun ? N'est-ce pas une promesse claire d’Allah (swt) d'accorder la victoire à sa
religion (swt) ?
En dehors de sa présence, il n'y a aucune différence fondamentale entre les chi’ites et les sunnites.
Nous croyons tous à sa venue vers la fin de ce monde. Jésus (as) priera derrière lui à l’oraison du
matin, qu’il remplira la terre d'équité et de justice comme elle aura été remplie d'injustice et de
tyrannie. Après sa parousie, les musulmans commanderont entièrement le globe terrestre, la
prospérité remplira la terre et la pauvreté n’existera plus. Les musulmans s’uniront sous sa bannière.
Ainsi prions ensemble Allah pour notre unification puisque son aspect est la victoire pour la nation
du Prophète Muhammad (spf).
La connaissance de l'invisible et la connaissance du livre
Cet article vise à clarifier deux concepts : Ilm Al-Ghayb (la connaissance de l'invisible) et Ilm AlKitab (la connaissance du livre). Ces deux expressions sont très confuses et doivent être expliquées.
L'article prévoit des références du Quran et des collections de traditions chi'ites et sunnites.
La connaissance de l'invisible
La signification de « Ghayb » en arabe symbolise : « ce qui a été cachée, invisible ». Cette
signification est mentionnée dans le saint Quran (4 : 34, 12:52, etc.).
Par opposition, Hadhir (présent) est l'antagonisme de Ghayb, cette opposition ne doit pas être
confondue avec la contradiction de la connaissance ('Ilm) et l'ignorance (jahl) dans laquelle celle-ci
est préoccupée par l'acte interne du savoir.
Donc, il peut arriver que quelque chose d'inconnaissable dans la dimension du temps n'existe pas
aujourd'hui, mais qu'il sera ou a existé dans la dimension d’un lieu (station spirituelle). Il est aussi
possible qu'une entité soit présente ailleurs mais pas ici.
Ainsi nous pouvons diviser la possession de notre connaissance en deux parties :
A : La connaissance d'une réalité existentielle qui est évidente ici et en ce moment (Ilm bil Hadhir)
B : La connaissance d'une réalité que est reconnue mais qui n’est pas présent en ce moment (la
connaissance de ce qui est caché par les sens).
Cependant, la division ci-dessus est selon une signification linguistique générale/originale de la
limite. La connaissance de Ghayb elle-même peut être divisée de deux sortes :
1) La connaissance qui nous parvient à travers nos sens indirectement. Les exemples sont notre
connaissance de l'histoire qui survient par le récit d'une personne, par la parole, dans un ouvrage ou
en examinant les reliques et les récits du passé puis en déduisant certains faits historiques entre eux.
2) La connaissance de Ghayb qui est inaccessible par nos sens. Le premier type [1] peut être acquit
au moyen des sens ordinaires (les cinq perceptions) ou par un sens distinct comme le sens
télépathique. Cependant, c’est seulement par le deuxième type (non sensoriel) que la signification
technique/spéciale de la connaissance de Ghayb/Gha'ib est dénoté. Ces événements métaphysiques
mentionnés dans le Quran ont été nommés : les nouvelles de Ghayb/invisible (11 : 49, 12:102, 25:4 –
6). Elles sont toutes de la deuxième convenance, celle qui est inaccessible par l'intermédiaire des
sens.
Le saint Quran est tout à fait spécifique ! Seul Allah a la connaissance d’Al Ghayb (ce qui est
caché). Le Quran nous indique qu'Allah possède les clefs d’Al Ghayb/de l’invisible :
(Quran 6:59).
Tout individu ignore la connaissance d'Allah excepté Lui.
Le Quran indique au sujet de la connaissance et de l'intervention du Prophète Mohammed et de ses
douze successeurs :
(Quran 2:255)
Ceci prouve que le noyau/clefs de la connaissance d’Al Ghayb est avec Allah, mais qu’Il peut
libérer « des nouvelles d’Al Ghayb » à celui qu'il agrée. Selon le Quran, les choses qui sont la
propriété spéciale d'Allah, tel que la création, donner la vie, guérir sans traitement, la connaissance
du passé et du futur peuvent être momentanément libérés par Lui (swt) au moment où elles sont
exigées, ou encore que la puissance et la capacité de les faire peuvent être libérés de sorte qu'ils
puissent être employées le cas échéant (si nécessaire) par la permission d'Allah. Un exemple
provient de l'histoire du Prophète Jésus (as) qui, selon le Quran, a indiqué :
(Quran 3:49 ; voir également le 5:110)
Pour donner un simple exemple, considérez une personne qui regarde un écran affichant une
certaine partie de données située dans le disque dur d'un ordinateur. L'utilisateur peut rechercher
n'importe quelle partie de cette base de données et la voir sur l'écran. Mais la base même des
données est toujours dans l'ordinateur et non dans la tête de l'utilisateur. Ainsi, l'utilisateur ignore
toutes les modifications en temps réel qui peuvent arriver à cette base de données et aux formules
après modifications.
Allah a fait savoir au Prophète (splf) et aux Imams (as) ce qu'ils (as) avaient besoin de savoir.
Cependant, ils n'ont pas la totale connaissance en eux-mêmes. Allah donna une partie de cette
connaissance lorsqu’ils (as) en eurent besoin. Il est important de comprendre que ce que les
Prophètes ou les Imams désirent savoir et ce qu'Allah a souhaité leurs libérer. Car ils ne convoitent
pas les clefs de la connaissance de l'invisible.
Basé sur le Quran et les traditions transmises par les Ahlul-Bayt, Allah possède deux types de
connaissance :
1 : La connaissance qui est retenue (Al Ghayb). Comme je l'ai mentionné, personne n'a le contrôle
de cette connaissance excepté Allah. Allah peut informer « des nouvelles d’Al Ghayb » à certains de
ses serviteurs mais ce privilège est très distinct de sa possession. En fait, il y a un long chapitre dans
Usul Al-Kafi qui discute ce type de connaissance où il est mentionné clairement que ni les Imams
(as), ni les Prophètes (as) ne possèdent la connaissance d’Al Ghayb. « La volonté (Mashiyyah)
d'Allah opère cette connaissance. S'il souhaite il la décrète. Et s'il souhaite il la modifie et Il ne la
porte pas à tout le monde ».
(Voir Usul Al-Kafi, Kitab Al-Hujjah, la tradition #664)
2 : La connaissance accordée: c'est la connaissance du passée et du futur (Qadar, Taqder), il la
décrète et la porte à ces pieux serviteurs (sans modification). C'est la connaissance qui fut cédée au
Prophète Muhammad puis aux Imams. «
(Voir Usul Al-Kafi, Kitab Al-Hujjah, la tradition #664)
La connaissance du passé et du futur que possédaient le Prophète ou les Imams (as) provenaient de
la deuxième source (la connaissance de ce qui a été prédestiné) et non au premier aspect (la
connaissance de l'invisible). Pour le premier caractère de cette connaissance, le Quran énonce :
(Quran 13:39).
L'essence du livre est la connaissance retenue (Al Ghayb) qui est seulement possédée par Allah et
personne ne possède cette science à part Lui.
Voir également les versets suivants : Il a dit :
(Quran 20:52)
Maintenant, regardons le verset suivant :
(Quran 72:26 - 27).
Du verset ci-dessus, il est évident que bien qu’Allah possède la connaissance retenue (Ghayb), Il
peut délivrer les nouvelles d’Al Ghayb au Prophète Mohammed (splf). D'une part, le Prophète
Mohammed (splf) a transféré ce qu'il a reçu des nouvelles d’Al Ghayb à ceux qui sont qualifiés,
comme le verset suivant témoigne :
(Quran 81:24).
Par conséquent, si les nouvelles d’Al Ghayb atteignaient le Prophète Mohammed (et par
conséquent aux Imams des Ahlul-Bayt), c’est naturellement parce qu'elles lui sont allouées par Allah.
C’est pour cette raison que selon le Quran, tous les messagers (as) sont chargés de dire aux gens
qu'ils ne possèdent pas la connaissance d’Al Ghayb d'après leurs natures innées mais parce qu’elle
est possédé par Allah et libérée lorsqu’ils la souhaitent.
Dans Usul Al Kafi, il est relatée : Ammar Al-Sabati a indiqué : J'ai demandé à Abu Abdillah
(Imam Ja’far Al-Sadiq) si l'imam connait Al-Ghayb (invisible). Il a répondu : « non, mais quand il
souhaite savoir quelque chose, Allah le fait savoir ».
(Usul Al-Kafi, Kitab Al Hujjah, tradition #666)
Shaikh Al-Mufid (D. 413/1022), l’un des savants exceptionnels du Shi’isme dit : «....Dire qu'ils
(prophète et imams) possèdent la connaissance d’Al Ghayb devrait être réfuté en tant qu'une
croyance clairement incorrecte. Cet attribut peut seulement l’être pour quelqu'un qui possède la
connaissance des choses (de tous) qui est très différent de la science obtenue à partir des autres.
Et ceci peut seulement l’être pour Allah, à qui appartiennent la gloire et la majesté. Tous les
Imamites conviennent sur ceci excepté ceux qui ont dévié d’eux et s'appellent Mufawwidah et les
extrémistes (Al-Ghulat) ».
(Awa’il Al M aqalaat, p38).
En fait, ni les Prophètes ni les Imams n'ont jamais déclaré qu'ils possédaient toute la connaissance
en eux-mêmes. Évidemment, ils n'ont pas les informations cachées innées en eux. Cependant, cette
connaissance nous est totalement inconnue. L'information qui est évidente pour les Ahl-Bayt est
considérée invisible pour le commun des mortels. Ainsi la visibilité de la connaissance est
proportionnelle à la personne qu’Allah choisit.
La connaissance du livre
Le Quran mentionne le deuxième type de connaissance qui a été libérée aux Prophètes (as) et aux
Imams (as). C'est la connaissance du destin ainsi que la connaissance des règles régissant l'univers.
Ce type de connaissance est nommé « la connaissance du livre ». Le Quran témoigne que certains
prophètes et non-prophètes disposaient ce type de connaissance par lequel ils pouvaient exécuter de
nombreuses choses extraordinaires avec la permission d'Allah.
Nous avons dans le Quran :
(Quran 6:75)
En outre, nous avons cité un verset du Quran lié au Prophète Jésus qui déclare :
(Quran 3:49 ; voir également le 5:110).
Des références peuvent également être faites à cet égard par l’interprétation des contes donnés au
Prophète Joseph (as) (voir le Quran 12:6, 15, 21,37) et au langage des oiseaux donnés au Prophète
David (as) et Salomon (Sulayman) (as) (voir le Quran 21:79).
Il y a également :
(Quran 27:15 - 16)
Détenir la connaissance du livre est un acquit divin. Par cette grâce, l’on peut accomplir de
nombreuses choses extraordinaires. Par exemple, le Quran mentionne qu'à l'époque du Prophète
Salomon (Sulayman), une personne du nom d'Asaf, son ministre disposait seulement une petite partie
de la connaissance du livre. Par celle-ci, il a pu apporter le trône de la Reine Bilqis d'un endroit du
monde en un clin d'œil :
(Quran 27:40).
La source de cette connaissance divine est Allah. Il donna une partie de celle-ci au Prophète Adam
(2 : 31), à Jésus (5 : 110/113) et à certains serviteurs qui n'étaient pas des prophètes comme Taloot (2
: 247) et Asaf (voir le verset ci-dessus).
Selon le Quran, la connaissance du livre est destinée à ceux enracinés dans la connaissance (3:7,
4:162), qui sont investi de l'autorité par Allah (4 : 83), qui sont assignés par Allah comme arbitre (16
: 43, 21:7) et ont le premier rôle des conseils (6 : 97).
Selon quelques traditions, la connaissance du livre est une partie du plus grand nom d'Allah. Le
plus grand nom d'Allah se compose de soixante-treize unités. Ce ne sont pas des lettres mais sont la
connaissance qui régit l'univers. Dans une des traditions en Usul Al-Kafi, l’Imam Muhammad AlBaqir (as) a expliqué le mystère de l'action d'Asaf, le ministre de Salomon : Abu Ja'far (as) a indiqué
: « Certes, le plus grand nom d'Allah se compose de soixante-treize unités (Harf). Asaf a possédé
seulement une unité et quand il l'a dit (c.-à-d. : l’a utilisé) la terre entre lui et le trône de Bilqis (la
reine de Sheba/Saba) s'est plié/abaissé de sorte qu'il ait pu prendre le trône de ses mains, puis la
terre s'est rouverte et est revenue à son origine en moins d’un clin d'œil. Nous (Ahlul-Bayt) avons
soixante-douze unités du plus grand nom et une unité est resté avec Allah qui est maintenu
exclusivement dans sa connaissance de l'invisible (Ilm Al-Ghayb) et il n'y a aucune efficacité ou
puissance excepté par Allah, le très haut, le grand. »
(Usul Al-Kafi, Kitab Al-Hujjah, tradition #613)
Comme indiqué dans le verset 27:40 du Quran, celui qui a possédé une petite partie de la
connaissance du livre pouvait apporter le trône de la reine Bilqis d'un lieu très éloigné du monde en
un clin d’œil. Ainsi ceux qui disposaient de la connaissance complète du livre pouvaient faire plus !
La connaissance entière du livre était incarnée avec le Prophète Mohammed (splf) et ses douze
successeurs (as). Allah, l’exalté, dit dans le Quran :
(Quran 13:43).
Du verset, il est clair que dans l'expression « lui qui possède la connaissance du livre » se réfère
spécifiquement à une personne autre qu'Allah et le Prophète Mohammed.
Naturellement, la source de cette connaissance est Allah. Il la possède mais l’a également accordé
au Prophète Mohammed (splf).
Cependant, le choix dans le verset ci-dessus montre que celui qui possède la connaissance du livre
se réfère spécifiquement à une personne (ou des personnes) autre qu'Allah et son prophète (splf).
Ce troisième personnage est l’Imam Ali (as) et les Imams après lui (voir ci-dessous pour des
détails). Noter en outre que dans le verset ci-dessus, Allah mentionne la connaissance du livre envers
l’Imam alors qu'Il employa l'expression « une partie de » pour le ministre de Salomon.
Quelques sunnites ont mentionné que le verset ci-dessus se rapporte à Abdullah Ibn Sallam, un
rabbin juif converti à l’Islam.
Certains érudits sunnites ont indiqué qu'il se rapporte à tous les savants juifs et chrétiens qui ont
trouvé les attributs du Prophète dans leurs scriptes antiques. L'interprétation ci-dessus est totalement
incorrecte.
La connaissance du livre mentionné dans le Quran cité dans plusieurs versets n'est pas aussi simple
que l'identification des attributs du Prophète inscrite dans le scripte des gens du livre.
La connaissance du livre inclut la connaissance des règles qui régit l'univers, car le Quran révèle
qu’Asaf possédait seulement une petite partie de la connaissance du livre et pouvait accomplir ce
prodige extraordinaire. Ainsi ce type de puissance n'a aucun raccordement avec un simple savoir
caractéristique du Prophète dans un livre. En outre, si l'interprétation sunnite est correcte, cela notifie
que toutes les fois que les musulmans sont face à un dilemme, ils devront recourir aux chrétiens et aux
juifs, parce qu'ils détiennent la connaissance complète du livre à l'opposé des musulmans !
Certains peuvent discuter (s’opposer) que le verset ci-dessus se rapporte à l’Imam Ali et aux onze
imams. Mais pourquoi ce verset élogieux se rapporterait-il aux incrédules alors qu’ils n'acceptaient
pas les paroles du Prophète ? Le verset commence par l'expression : « Et les incrédules disent : « Tu
n'es pas un messager. Dit : Allah suffit comme témoin entre …. ».
En tant que tels, le commencement du verset vise des incrédules, ils ne croient ni au messager, ni à
Allah. Par conséquent, la même question peut être la suivante : Si les mécréants ne croient pas en
Allah, alors d’où provient cette véracité (le commentaire sunnite concernant les juifs et les chrétiens
qui posséderaient la science du livre) dès lors qu’il y a dans ce verset : « Allah est le témoin » ? Le
verset ci-dessus est une menace du Prophète (splf) à l’encontre des incrédules qui rendront compte le
jour du jugement pour leur blasphème. Allah, le Prophète et l’Imam Ali, le prince des croyants seront
ces témoins. Généralement, ce verset se rapporte aux douze imams. Mais à l'époque de la prophétie,
Ali (as) fut celui qui possédait la connaissance du livre référé dans le verset 13:43. Aucuns
compagnons du Prophète n'ont détenu ce titre.
Cela fut authentifié par les nombreuses traditions enregistrées par les écoles chi’ites et sunnites.
On confirme des livres sunnites authentiques que l'Imam Ali était l'homme le plus savant de la
communauté musulmane après le Prophète (splf). Ceux qui ont témoigné de ce fait incluent : Le
Prophète (splf), l’Imam Ali, Abu Bakr, Umar, Aisha et beaucoup d'autres compagnons. Le saint
Prophète (splf) a informé ses disciples de l'existence même d'un homme qui était le trésorier de Sa
connaissance (splf) et leurs avait déclaré que s'ils voulaient atteindre cette science, ils devaient
suivre son intendant :
Le messager d'Allah (splf) a dit : « Je suis la ville de la connaissance et Ali est sa porte. Que celui
qui a l'intention d'entrer dans la ville et la sagesse, devra entrer par sa porte ».
Références sunnites :
1 : Sahih al-Tirmidhi, v5, pp 201637
2 : Al-Mustadrak, par al-Hakim, v3, pp 126-127226, chapitre des vertus d’Ali, a raconté sur
l'autorité de deux rapporteurs fiables: d'une part, Ibn Abbas, dont le rapport a été transmis par le
biais de deux différentes chaînes d'autorités, et l'autre de Jabir Ibn Abdullah Al-Ansari. Il a dit que
cette tradition est authentique (Sahih)
3 : Fadha'il al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p635, Tradition # 1081
4 : Jami 'al-Saghir, par Jalaluddin al-Suyuti, v1, p. 107,374; également dans Jami' al-Jawami ' et
dans Tarikh al-Khulafaa, p171. Il a dit que cette tradition est acceptée (Hasan).
5 : al-Kabir, par al-Tabarani (D. 360), également dans Al-Awsat
6 : Ma'rifah al-Sahaba, par al-Hafidh Nu'aym Abu al-Isbahani
7 : Ihyaa al-Ululm, par al-Ghazzali
8 : L'histoire d'Ibn Kathir, v7, p358
9 : L'histoire d'Ibn Asakir
10 : Tarikh, par al-Khateeb al-Baghdadi, v2, P337; v4, p348; v7, p173; V11, pp 48-50, V13, P204
11 : al-Isti'ab, par Ibn Abd al-Barr, v3, p38; v2, p461
12 : Usdul Ghabah, par Ibn al-Athir, v4, p22
13 : Tahdhib al-Athar, par Ibn Jarir Al-Tabari
14: Majma 'al-Zawa'id, par al-Haythami, v9, P114
15: Bahr al-Asateed, par al-Hafidh Abou Mohammed Hassan Samarghandi (D. 491)
16: Siraj al-Mounir, par Al-Hafidh Ibn Ahmad Ali Azizi Shafi'i (d.1070), V2, P63
17: Manaqib, par Ali Ibn Muhammad Ibn al-Tayeb Jalaabi Ibn Maghaazi (D. 483)
18: Firdaws al-Akhbar, par Shuja'a Shirwayh Abu al-Hamadani Daylami (D. 509)
19: Maqtal al-Husain, par Khateeb Kharazmi (D. 568), v1, P43
20: Manaqib, par Khateeb Kharazmi (D. 568), P49
21: Alif Ba'a, par Abul Hadjdjadj ibn Muhammad Yusuf Andulesi (d.605), v1, P222
22: Matalib al-Su'ul, par Abu Salim Muhammad Ibn Talhih Shafi'i (D. 652), p22
23: Jawahi al-Aghdi'in, par Noor al-Din al-Shafi'i (D. 911)
24 : Yanabi 'al-Mawaddah, par al-Qundoozi al-Hanafi, dans le chapitre 14
25 : Tadhkirat al-Khawas al-Oumma, Sibt par Ibn al-Jawzi (D. 654), p29
26: Kunz al-Baraheen, par Shaikh Khathri
27: Kifayat Al-Talib, par Yusuf al-Ganji al-Shafi'i (D. 658), Chapitre 58
28: Kanz al-Ummal, par al-Muttaqi al-Hindi, partie 15, p13, Traditions # 348-379
29 : Sawa'iq al-al-Muhriqah, par Ibn Hajar al-Haythami, chap. 9, section 2, p189
30 : Ahmad Ibn Muhammad Ibn Siddeeq al-Hasani al-Maghribi, du Caire, a compilé un magnifique
livre nommé "Fat'h al-Mulk Ali al-Hadith Sihah bi-e-Bab-e-Madinat al-Ilm» pour démontrer
l’authenticité de la tradition ci-dessus. Ce livre a été imprimé au cours de l'année 1354 AH dans
Matba 'al-Islamiyyah, en Égypte.
31 : Également rapporté par Ibn Adi, sous l'autorité d'Ibn Umar, et par al-Bazzar sur l'autorité de
Jabir Ibn Abdillah Al-Ansari et beaucoup d’autres.
Sous la forme arabe de ce Hadith, le terme la connaissance se traduit par Al-Ilm qui possède
l'article Al réalisant l'universalité de ce mot. Donc, dans la ville de la connaissance du Prophète
(splf) toutes les connaissances ont existé.
Remarque : La tradition ci-dessus soutient également l'infaillibilité de l'Imam Ali (par le Quran
33:33 sur la question de l'infaillibilité des Ahlul-Bayt). La raison derrière les erreurs humaines nonintentionnelles est un manque de connaissance. Par conséquent, si l’Imam Ali (as) contenait toute la
connaissance du Prophète (splf) pour laquelle le Prophète était infaillible, ainsi l’Imam Ali (as)
l'était aussi.
De plus, Al-Tirmidhi a aussi enregistré : Le messager d'Allah dit : « Je suis la Cité de la sagesse
et Ali est la porte ».
Références sunnites : Sahih Al-Tirmidhi, v5, pp 201.637 ; Ibn Djarir Al-Tabari a écrit de cette tradition : « Nous pensons que cette tradition est vrai et authentique ».
(Comme cité par Al-M uttaqi Al Hindi en Kanz Al-Ummal, v6, p401) Jami’ Al-Saghir par Jalaluddin Al-Suyuti, v1, p170 ainsi que Jami’ Al-Jawami' ; Al Sawa’iq AlM uhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 9, section 2, p189
D'ailleurs, le messager déclara à sa fille Fatima Al-Zahra (as) « N’êtes-vous pas satisfait que je
vous ai marié au premier musulman de ma nation, le plus savant et le plus grand dans la sagesse
».
Référence sunnite : M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v3, p136 ; v5, p26
De même, Barida relate : Le messager d'Allah (splf) dit à Fatima (as) : « Je vous ai donné dans le
mariage au meilleur de ma communauté, au plus savant d’entre eux, au meilleur dans la patience
et au premier musulman d’entre eux ».
Référence sunnite : Kanz Al-Ummal par Al M uttaqi Al-Hindi, v6, p398
Abu Bakr dit : « Qu’Allah ne me met jamais dans une situation où je ne peux pas avoir accès à
Abul Hasan (Ali) pour résoudre un problème ».
De même, Sa’id Al-Musayyib dit : « Umar Ibn Al-Khattab priait Dieu de le préserver d'un cas
difficile où le père d'Al-Hasan était absent pour arbitrer ».
En outre, Umar dit : « S'il n'y avait pas Ali, Umar aurait péri ».
Références sunnites : Fadha'il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p647, tradition #1100 Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v3, p39 ; M anaqib, par Al-Khawarizmi,
p48 ; Al-Tabaqat, par Ibn Sa'd, v2, p338 Al-Riyadh Al Nadhirah par M uhibbuddin Al-Tabari, v2, p194 ; Tarikh Al-Khulafaa par Jalaluddin Al-Suyuti, p171
Aisha relata : « Il (Ali) était la personne la plus savante concernant la Sunnah (du prophète) ».
Références sunnites : Al-Tabaqat, par Ibn Sa'd ; Tarikh Al-Khulafaa, par Jalaluddin Al-Suyuti p171 ; Sawa’iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 9, section 3,
p196
Ibn Abbas (ra) a indiqué : « Ali possédait 18 vertus exclusives qu’aucune autre personne dans la
communauté musulmane ne détenait. »
Référence sunnite : Al-Awsat, par Al-Tabarani
Ibn Mas'ud dit : « L'arbitre/juge le plus confiant à Médine pour résoudre les problèmes était Ali.
»
Références sunnites : Tarikh,Al-Kabir par Al-Bukhari (l'auteur du Sahih), v1, partie 2, p61 ; Fadha'i Al-Sahaba l par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p646 de la tradition #1097;
Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v2, p352 ; Tarikh Al-Khulafa par Jalaluddin Al-Suyuti, p 171 ; Al-Isti'ab par Ibn Abd Al-Barr, section du mot « Ain », v2, p462 ; v3,
p39 ; Al-Tabaqat par Ibn Sa'd, v2, p338, il a également rapporté d’Umar : « Ali était notre juge. » Tahdhib Al-Tahdhib par Ibn Hajar Al-Asqalani, v1, p84 ; M ajma AlZawa'id par Al-Haythami, v9, p116 ; Al Riyadh Al-Nadhirah par M uhibbuddin Al-Tabari, v3, p213
En outre : Ibn Mas'ud dit : « Le saint Quran a une signification extérieur et intérieur et Ali Ibn
Abi Talib connaissait ces deux connaissances ».
Référence sunnite : Hilyatul Awliyaa, par Abu Nu'aym, v1, p65
La connaissance du Prophète fut héritée à l’Imam Ali (as) lorsqu’il inspira son dernier souffle,
l’Imam Ali a rapporté : « Le messager d'Allah à ce moment-là (avant son dernier souffle) m'a
enseigné mille chapitres de la connaissance, dont chaque chapitre ouvrait mille autres parties. »
Références sunnites : Kanz Al-Ummal par Al M uttaqi Al-Hindi, v1, p392 ; Hilyatul Awliyaa, par Al-Hafidh Abu Nu'aym ; Nuskhatah par Abu Ahmed Al-Faradi.
En outre, l‘Imam Ali (as) a indiqué : « Par Allah, je suis le frère du messager d'Allah, son ami,
son cousin et l'héritier de sa connaissance. Qui d'entre vous possède un meilleur titre que moi ? »
Références sunnites : Al Khasa’is Al-Alawiyyah par Al Nisa’i ; Al-M ustadrak par Al-Hakim v3, p112 ; Al-Dhahabi dans son Talkhis d'Al-M ustadrak qui a admis les
mots ci-dessus pour être authentique ; M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v5, p40
En outre, l’Imam Ali (as) lui-même a fréquemment indiqué dans ses sermons : « Demandez-moi
avant que vous me perdiez. Par Allah, si vous m'interrogez au sujet de tout ce qui pourrait se
produire jusqu'au jour du jugement, je vous dirai à son sujet. Demandez-moi, par Allah, vous
pouvez me poser toute les questions et je vous l’expliquerai. Interrogez-moi au sujet du livre
d'Allah, par Allah, il n’y a aucun verset lequel je sais s'il a été révélé la nuit ou pendant le jour, ou
si on l'a révélé sur une plaine ou sur une montagne. »
Références sunnites : Al-Isabah, par Ibn Hajar Al-Asqalani, v4, p568 ; Tahdhib Al Tahdhib, par Ibn Hajar Al-Asqalani, v7, pp 337-338 ; Fat'hul Bari par Ibn Hajar AlAsqalani, v8, p485 ; Tarikh Al-Khulafa par Al-Suyuti, p124 ; Al-Itqan par Al-Suyuti, v2, p319 ; Al Riyadh Al-Nadhirah par M uhibbuddin Al-Tabari, v2, p198 ; AtTabaqat, par Ibn Sa'd, v2, la partie 2, p101 ; Al-Isti'ab par Ibn Abd Al-Barr, v3, p1107
Sa'id Ibn Musayyib ainsi qu'Umar ibn Al-Khattab ont indiqué : « Aucun des compagnons du
prophète n’ont dit « questionnez-moi » excepté Ali. »
Références sunnites : Fadha'il Al-Sahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p647, de la tradition #1098 ; Al-Isabah par Ibn Hajar Al-Asqalani, v2, p509 ; Al-Sawa'iq AlM uhriqah par Ibn Hajar Haythami, ch. 9, la section 3, p196 ; Al-Faqih wal M utafaqih par d'Al-Khateeb Al-Baghdadi, v2, p167 ; Tarikh Al-Khulafaa par Jalaluddin AlSuyuti, p171 ; Al-Tabaqat par Ibn Sa'd, v2, p338 ; Al-Isti'ab par Ibn Abd Al-Barr, v3, p40 ; Al Riyadh Al-Nadhirah par M uhibbuddin Al-Tabari, v3, p212 ; AlDhakha'ir Al-Uqba par M uhibbuddin Al-Tabari, p83
Conclusion :
Celui qui possède la connaissance du livre dans le verset 13:43 se rapporte à l’Imam Ali (as) et à
aucuns autres compagnons. Si une partie de la connaissance du livre symbolisait une puissance
surnaturelle détenue par Asaf, alors il est clair que ceux qui détiennent la connaissance du livre, sont
dotés de capacité exemplaire par la permission d'Allah. En outre, selon la tradition ci-dessus écrite
dans les Sittah Sihah, le Prophète (splf) a déclaré : « Je suis la ville de la connaissance et Ali est sa
porte. Celui qui a l'intention d'entrer dans la ville et la sagesse, devra entrer par sa porte », il est
clair que la seule source de la connaissance après le Prophète Muhammad (splf) fut l’Imam Ali (as).
Ceux qui aspirent à d'autres sources n’obtiendront jamais la Sunnah authentique du Prophète.
Personne n'entrera dans cette ville excepté par sa porte!
Remarques :
Nous soulignons que les savants chi’ites croient que ni le Prophète (splf), ni les Imams (as) ne
possèdent la connaissance d’Al Ghayb avec la signification distincte utilisée dans le Quran, puisque
ce type de connaissance appartient à Allah seulement. Cependant, le Quran mentionne des nouvelles
d’Al Ghayb communiquées au Prophète Mohammed (splf) et de ce canal, elles ont été transmises aux
Imams des Ahlul-Bayt. D’ailleurs, les Prophètes (as) et les Imams (as) sont pour le reste de
l'humanité des moyens d'obtenir la connaissance qu'Allah leurs a doté : les sens, l'intellect, etc. Ils
possèdent également des pouvoirs et des moyens spéciaux que d'autres n'ont pas. En effectuant les
ordres d'Allah dans lesquelles les gens ont également une responsabilité, le comportement ordinaire
des prophètes et des imams se servent seulement du savoir primaire, qui est un moyen généralement
disponible.
Le deuxième savoir (moyens extraordinaires) est seulement employé par eux dans les fonctions et
les travaux qui sont reliés à leur position (Prophétie et l'Imamat). Ainsi dans les sujets tels que le
savoir, le début du mois, passer des jugements, distinguant si quelque chose est malpropre ou pure,
etc., ils se servent des moyens ordinaires tels que d'apercevoir la lune et ainsi de suite. Les moyens
extraordinaires de la connaissance ne peuvent servir de base à leur Ijtihad, ce qu'ils font
volontairement doivent être déterminé par les moyens disponibles à chacun. Ainsi, la connaissance
d'Al Ghayb est déterminée qu’au représentant d'Allah (Khalifatullah) et la raison de cette position
doit être recherchée à ce niveau. Et Allah est le plus savant.
Commentaires :
Un contribuant a mentionné qu’il existe une autre version de la tradition où le prophète énonce : «
Je suis la ville de la connaissance et Ali est sa porte, Abu Bakr est sa base, Umar ses murs et
Uthman son toit. »
Pour répondre à ceci, je voudrais d'abord mentionner que cette tradition est faible et n'est rapporté
dans aucunes des six collections saines du sunnisme. Les mérites en rapport aux trois premiers califes
n’étaient qu’un tour des faussaires de la sunnah pendant la période Umayyade. Lorsqu’ils ont constaté
qu'une tradition était si répandue parmi le peuple sans pouvoir la nier ou la réfuter, ils décidèrent d'y
ajouter un paragraphe, des mots ou de changer quelques expressions afin d'amortir l'impact de la
tradition ou d’isoler sa signification prévue.
Ce stratagème révèle explicitement un manquement à l'intelligence. Plusieurs savants sunnites bien
connus comprenaient ces contrefaçons et désapprouvèrent plusieurs d'entre elles.
Par exemple, dans la tradition forgée ci-dessus, nous pouvons observer l'énonciation « Abu Bakr
est sa base » ce qui revient à dire que la connaissance du Prophète (splf) est basée sur la
connaissance d'Abu Bakr. Croire à cela est de l’incrédulité (Kufr) !
De même, le rapport « Umar est ses murs » prétendrait qu'Umar empêcherait les musulmans
d'entrer dans cette ville, (c.-à-d. : les empêcher d'obtenir la connaissance).
En outre l'énonciation « Uthman est son toit » est assurément absurde puisqu'il n'y a jamais eu de
toit au-dessus d’une ville !
Tout l'éloge est dû au seigneur des mondes qui nous a dotés de l'intelligence par laquelle nous
différencions la vérité de la fausseté. Il nous a montré clairement le chemin droit et nous éprouve afin
de nous juger sur notre sincérité le jour du jugement.
Quelques traditions sur les vertus de l'Imam Ali (as)
Le Messager d'Allah (splf) a dit : « Celui qui veut voir Noé (as) dans sa détermination, Adam
(as) dans sa connaissance, Abraham (as) dans sa clémence, Moïse (as) dans son intelligence et
Jésus (as) dans sa dévotion religieuse devrait regarder Ali Ibn Abi Talib (as) ».
Références sunnites : -Sahih al-Bayhaqi -M usnad Ahmad Ibn Hanbal, comme cité dans Sharh Ibn Abil Hadid, v2, p449 -Tafsir al-Kabir, par Fakhruddin al-Razi, sous le
commentaire du verset de l’imprécation (M ubahilah), v2 p288. Il a écrit que cette tradition a été accepté comme véritable -Ibn Batah l’a enregistré car c’est une tradition
relaté par Ibn Abbas comme énoncé dans le livre "Fat'h al-M ulk al-Ali bi Sihah Hadith-e-Bab-e-M adinat al-Ilm", p34, par Ahmad Ibn M uhammad Ibn Siddeeq alHasani al-M aghribi -Parmi ceux qui ont admis qu'Ali (as) est l'entrepôt des secrets de tous les prophètes, le chef des Gnostiques, M uhyiddin Al-Arabi, dont Al Arif
Al-Sha'rani l'a copié en son livre Al-Yawaqeet wa Al-Jawahir (p172, matière 32).
Le Prophète (splf) a dit : « Il y a parmi vous une personne qui combattra pour l'interprétation du
Quran comme je combats pour sa révélation ». Les personnes présentes ont soulevé leurs têtes et
se regardaient entre eux. Abu Bakr et Umar étaient là. Abu Bakr lui demanda si c'était lui et le
prophète (splf) a répondu négativement. Alors Umar s'est enquis s'il était cette personne et le
prophète (splf) a répondu : « non ». Il est celui qui répare mes chaussures (Ali) ». Abu Sa’id Al
Khudri a relaté : Alors nous sommes allés voir Ali pour l'informer de cette bonne nouvelle. Il n'a
pas même soulevé sa tête et resta ainsi occupé à réparer ces chaussures comme si il l'avait déjà
entendue du messager d'Allah (splf) ».
Références sunnites : -Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v3, p122, mentionna que cette tradition est authentique basée sur les critères d'Al-Bukhari et d’Al M uslim. -AlDhahabi, également l'enregistre en son Talkhis Al-M ustadrak et a admis qu'il est authentique selon le niveau des deux Shaikhs. -Khasa'is, par Al-Nisa'i, p40 -M usnad
Ahmad Ibn Hanbal, v3, pp 32-33 -Kanz Al-Ummal par Al-M uttaqi Al Hindi, v6, p155 -M ajma Al-Zawa'id par Al-Haythami, v9, p133
Ahmad Ibn Hanbal et Al-Hakim enregistrent avec le document authentique d'Abu Sa’id Al-Khudri
que l'apôtre de Dieu a dit à Ali : « Certes, vous combattriez pour l'interprétation du Quran, comme
je l’ai fait pour sa révélation ».
Référence sunnite : Tarikh Al-Khulafaa par Jalaluddin Al-Suyuti, p173
Al-Hakim a enregistré qu'Anas Ibn Malik a rapporté les propos du saint prophète à Ali : « Vous
informerez ma nation au sujet de la vérité et ce qu'ils contestent après moi »
Référence sunnite : Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v3, p112, a écrit que c’est un hadith authentique selon la condition des deux Shaikhs (Al-Bukhari et Al M uslim).
[Ceci signifie que la chaîne des narrateurs est considérées comme authentique comme stipulée par Bukhari et Al M uslim]
Le premier musulman
C'est un fait incontestable qu'Ali fut le premier homme à embrasser l'Islam après le saint Prophète
(splf). Certaines références comme Ibn Abi Shaybah et Ibn Asakir enregistrent sous l'autorité de
Salim Ibn Abi Jaad : J'ai demandé à Muhammad Ibn Hanifah, « Abu Bakr fut-il le premier du peuple
pour adopter l'Islam ? » Il a répondu : « Non ».
Et Ibn Asakir sur une attribution fiable de Muhammad Ibn Sa'd Ibn Abi Waqqas, qui demanda à son
père Sa'd : « Abu Bakr Al-Siddiq était-il le premier à embrasser la foi ? » Il a dit : « non, parce
qu’il y avait cinq convertis dans la foi avant lui »
Ibn Kathir indique : « il est clair que la famille de Muhammad ait cru avant tous les autres, ils
furent Khadija, son esclave Zaid, l'épouse de Zaid : Umm Ayman, Ali et Warakah ».
Voir aussi Tarikh Al-Khulafaa par Jalaluddin Al-Suyuti, p33 (histoire des califes)
Il est également relaté d’Anas Ibn Malik : « Le messager a été commissionné un lundi et Ali cru
en lui le mardi ».
Référence sunnite : Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v3, p112
Al-Hakim a également relaté : Salman Al-Farsi rapporte que le messager d’Allah a dit : « Le
premier parmi vous à boire au bassin le jour du jugement sera le premier musulman, Ali, le fils
d'Abu Talib ».
Référence sunnite : Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v3, p112
Ibn Hisham a enregistré : « Ali Ibn Abi Talib était le premier homme à croire au messager d’Allah
et qu'il a prié avec lui tandis qu'il avait seulement dix ans ».
Référence sunnite : Biographie du prophète, par Ibn Hisham, v1, p245
L'historien célèbre sunnite, Al-Tabari a également écrit : « Les trois premiers musulmans pour
offrir des prières étaient Muhammad (splf), Khadija et Ali (as) ».
Référence sunnite : Histoire Al-Tabari, v2, p65
En outre Khateeb Al-Baghdadi en son livre cite l’Imam Ali : « J'étais le premier qui accepta
l'Islam aux mains du saint prophète. »
Référence : Tarikh par Al Khateeb Al-Baghdadi, v4, p333
Table des matières
Chapitre1
La principale différence entre les shi’ites et les sunnites
- Le califat (succession/conduite).
- L'autorité islamique (politique).
Ghadir Khum
Partie 1
Le pèlerinage d'adieu
La révélation du verset 5:67
La révélation du verset 5:3
Le serment de l’allégeance après son discours
Le nombre de compagnons à Ghadir Khum
Les événements où l’Imam Ali (as) rappela la tradition d'al ghadir
Le discours détaillé du Prophète à l'étang de Khum
Ghadir Khum
Partie 2
La signification de Wali, Mawla et Wilayah
Ali est avec la vérité (chemin droit)
Ghadir Khum
Partie 3
Les chaînes (asnad) du récit de Ghadir Khum.
La poésie d’Al Ghadir
Chapitre 2
Certainement votre maître est…
Quelques commentaires par les exégètes
Chapitre 3
Qui est le successeur du prophète (splf) ?
Chapitre 4
Le prophète annonça son successeur
Chapitre 5
Comment est-ce possible ?
Chapitre 6
L'opinion de l'Imam Ali (as) sur le Califat
Encyclopédie chiite, Tome 3
Les éditions al houda
ISBN : 978-2-919349-08-1
Tous droits réservés à l’éditeur
Chapitre1
La principale différence entre les shi’ites et les sunnites
Il n'y a pas de différence importante entre les shi'ites et les sunnites au sujet des articles de la foi
islamique. Cependant, il existe un désaccord entre les deux institutions musulmanes dans les secteurs
suivants:
- Le califat (succession/conduite).
- L'autorité islamique (politique).
La deuxième institution prend racine dans la première. Pour connaitre la sunnah du Prophète (splf),
les shi’ites se réfèrent aux Ahlul-Bayt. Ils s'y acquittent conformément à l'ordre du Prophète rapporté
dans les collections de traditions authentiques du sunnisme et du shi'isme. Le désaccord au sujet du
califat ne devrait pas être une source de division entre les deux écoles. Les musulmans conviennent
que le califat d'Abu Bakr fut abouti par une élection d’un nombre limité de compagnons et provoqua
une stupéfaction pour tous les autres musulmans. Par le nombre limité, je veux dire la majorité des
compagnons en avant du Prophète n'eurent aucune connaissance de cette élection. Ali, Ibn Abbas,
Uthman, Talha, Zubair, Sa'd Ibn Abi Waqqas, Salman Al-Farsi, Abu Dhar, Ammar Ibn Yasir, Miqdad,
Abdurrahman Ibn Owf ne furent pas consultés, ni n'ont même pas été informés du rassemblement sous
le préau des Béni Sa’ida. Même Umar a admis que l'élection d'Abu Bakr fut édifiée sans la
consultation des musulmans.
Références : Sahih Al Bukhari, Arabo-française, traduit par Harkat Ahmed, librairie : Dar Rachad Al Haditha, Casablanca, Al M aktaba Al A’sriyyyah, BeyrouthSaida, vol 8, n°6830 et 7219 et Sahih M uslim, Dar Al Kotob Al Ilmiyyah, version arabe-français, vol2, n°2023)
D'une part, l'élection implique le choix et la liberté. Chaque musulman a le droit d'élire son
candidat. Et d’autre part, celui qui refuse d’élire un candidat ne s'oppose pas à Allah ou à son
messager parce que ni Allah ni son messager n'ont investi une personne (à supposer que c’est Abu
Bakr) qui serait par la suite élu par des gens ! Pourquoi établir une élection (le choix de l’homme)
alors que cet élu fut choisi par Allah et Son Prophète auparavant ! Cela n’a aucun sens.
***
L'élection, par sa nature, n’impose aucun musulman d’élire un dénommé spécifique. Autrement,
l'élection serait coercition. Ceci signifie que l'élection perdrait sa propre nature et se transformerait
en opération autoritaire. Il est bien connu que le Prophète ait dit : « Il n'y a aucune validité pour
n'importe quelle allégeance donnée par la force ».
L’Imam Ali a refusé de donner son allégeance à Abu Bakr pendant six mois. Il l'offrit seulement
après le martyr de son épouse Fatima Al-Zahra, la fille du saint Prophète, six mois après la mort de
son père.
Références : Sahih Al-Bukhari, version Arabo-française, traduit par Harkat Ahmed, librairie : Dar Rachad Al Haditha, Casablanca, Al M aktaba Al A’sriyyyah,
Beyrouth-Saida, vol 5, livres des expéditions, n°4240/4241 et Sahih M uslim, Dar Al Kotob Al Ilmiyyah version arabe-français, vol2, n°2023)
Si le refus de donner l'allégeance à un dénommé élu était interdit dans l'Islam, l’Imam Ali ne se
serait pas permis de retarder son allégeance à Abu Bakr. Dans cette tradition du Sahih Al-Bukhari,
l’Imam Ali (as) déclara qu'il avait des droits au Califat qui n'ont pas été honoré et qu'il (as) s'est
plaint d'avoir été démit de la consultation.
Plus tard, il effectua son allégeance afin de sauvegarder l'unité des musulmans. La seule manière
de sauver l'Islam était de sortir de l'isolement (qui s'était produit en refusant d’offrir le serment de
l'allégeance).
De plus, les compagnons nommés Abdullah Ibn Umar et Sa'd Ibn Abi Waqqas ont refusé d'accorder
leurs allégeances à l’Imam Ali lors de son califat. (Ibn Al-Athir, Tarikh Al-Kamil, v3, p98).
Néanmoins, l’Imam ne les a pas punis. S'il était permis qu'un musulman (un contemporain du calife)
refuse d’offrir son allégeance, il est donc autorisé qu’une personne (à une époque postérieur) croit ou
mécroit aux qualifications du calife élu (Abu Bakr). De cette manière, il ne serait pas fautif à
condition que le calife soit investi par Allah.
***
Les shi’ites disent que l'Imam est nommé par Allah. Ce poste peut être connu par la déclaration du
Prophète ou de l'Imam précédent.
Les savants sunnites relate que l'Imam (ou le calife) peut être élu ou nommé par le calife précédent,
ou être choisi par un comité, ou en essayant d’avoir le pouvoir par un coup d’état/militaire (comme
pour Muawiyah).
***
Les savants shi'ites disent que l'Imam divinement investit est infaillible et Allah n'accorde pas cette
position à un pécheur.
Les savants sunnites (les Mu'tazilites y compris) disent que l'Imam peut être un pécheur lors de son
investiture. Même si c'est un tyran et cohabitant dans les péchés (Muawiyah et Yazid), la majorité des
savants des écoles Hanbali, Shafi'i et Maliki découragent les personnes de se soulever contre ce
calife. Ils pensent qu'ils seront préservés bien qu'ils soient en désaccord avec les mauvaises actions
de ce calife.
***
Les shi’ites mentionnent que l'Imam doit posséder des qualités telles que la connaissance, le
courage, la justice, la sagesse, la piété, l’amour de Dieu etc.
Les savants sunnites disent que ces qualités ne sont pas indispensables. Une personne subordonnée
(aux qualités citées-ci-dessus) peut être élu de préférence à une personne ayant tous ces vertus.
Ghadir Khum
Partie 1
En cette année, du jeudi 18 mai 1995 (le livre fut sorti dans sa langue d’origine à cette date, la
traduction en français débuta entre l’année 2009-2010) coïncide avec le 18ème jour de Dhul- Hajjah,
l'anniversaire de l'événement de Ghadir Khum où le Messager d'Allah (splf) avait fourni son dernier
sermon. L’une des plus grandes traditions parallèles (Mutawatir) de l'histoire de l'Islam est liée à ce
sermon du Prophète (splf). Veuillez voir la partie 3 pour une liste complète de 110 compagnons du
Prophète qui ont relaté cette tradition, aussi bien que les listes classifiées des traditionalistes/des
historiens/des commentateurs sunnites du Quran ayant confirmé cette tradition authentique et
fréquente. En outre dans la partie 2, nous discuterons des significations de Wali, de Mawla et de
Wilayah.
Le pèlerinage d'adieu
Dix ans après la migration, le Messager d'Allah (splf) ordonna à ces disciples d’appeler toutes les
personnes des différents lieux pour le rejoindre à son dernier pèlerinage. Lors de ce pèlerinage, il
leurs a enseigné l’exécution de ce rite sous une forme correcte et unifiée. C'était la première fois que
les musulmans furent tous réunis en présence de leur chef, le Messager d'Allah (splf). Lors de son
départ pour la Mecque, plus de soixante-dix mille compagnons ont suivi le Prophète (splf) de
Médine. Le quatrième jour de Dhul-Hijjah, plus de cent mille musulmans sont entrés à la Mecque.
La révélation du verset 5:67
Sur le 18ème jour de Dhul-Hijjah, après l’exécution de son dernier pèlerinage (Hajjatul- Widaa),
le Prophète quittait la Mecque en direction de Médine, puis le Messager (splf) ainsi que tous les
compagnons stationnèrent à un endroit appelé Ghadir Khum (qui est près de Juhfah aujourd'hui).
C'était un carrefour où les voyageurs des différentes provinces devaient dire ces adieux et emprunter
différents itinéraires pour leurs foyers. A cet endroit, le verset suivant a été révélé :
(Quran 5:67).
Certaines références sunnites confirment que la révélation du verset ci-dessus fut révélée avant le
discours du prophète à Ghadir Khum
Références : 1 : Tafsir al-Kabir, par Fakhr al-Razi, dans son commentaire du verse 5:67, v12, pp 49-50, rapporté sur les autorités d’Ibn Abbas, Ibn Azib al-Bara et
M uhammad Ibn Ali 2 : Asbab al-Nuzool, par al-Wahidi, p50, sous l’autorité de Atiyyah et Abu Sa'id al Khudri 3 : Nuzul al-Quran, par al-Hafiz Abu Nu'aym narré sur
l’autorité d’Abu Sa'id Khudri et Abu Rafi 4 : Al-Fusool al M uhimmah, par Ibn Sabbagh al-M aliki al-M akki, p24 5 : Durr al-M anthur, par al-Hafiz al-Suyuti, sous le
commentaire du verseet 5:67 6 : Fathul Qadir, par al-Shawkani, sous le commentaire du verset 5:67 ; Fathul Bayan, par Hasan Khan, sous le commentaire du verset
5:67 7 : Shaykh M uhi al-Din al-Nawawi, sous le commentaire du verset 5:67 8 : al-Sirah al-Halabiyah, par Noor al-Din al-Halabi, v3, p301 9 : Umdatul Qari fi Sharh
Sahih al-Bukhari, par al-Ayni ; Tafsir al-Nisaboori, v6, p194 10 : et beaucoup d’autre comme Ibn M ardawayh, etc...
La dernière phrase dans le verset ci-dessus indique que le Prophète (splf) était conscient de la
réaction de ces compagnons en fournissant ce message mais Allah l'informe de ne pas s'inquiéter
parce qu’il Le protégera contre eux.
Après avoir reçu le verset, le Prophète (splf) s'est arrêté à cet endroit (l'étang de Khum)
extrêmement aride. Puis, il demanda à toutes les personnes qui avaient dépassés le groupe de
rebrousser chemin et a attendu les retards à terre qui trainaient derrière afin d'être tous rassemblés
dans ce lieu. Il commanda Salman (ra) de construire un monticule de roches pour en faire un pupitre
(minbar) afin d'y faire son annonce. Elle a eu lieu au moment du midi dans les premiers jours
d'automne. En raison de la chaleur extrême de cette vallée, les gens enroulaient leurs longues robes
autour de leurs pieds et jambes pour les protégés du sol brulant. Le Messager d'Allah est resté
approximativement cinq heures, il a exposé presque cent versets du Quran glorieux et pendant
soixante-treize fois, il (splf) a rappelé et a averti les compagnons de leurs actions futures. Alors il
leurs a fourni un long discours. Ce qui suit est une partie de son sermon qui a été largement relaté par
les traditionalistes sunnites :
Le Messager d'Allah (splf) a déclaré : « Le temps approche où je serais appelé (par Allah) et je
répondrai à cet appel. Je laisse pour vous deux choses précieuses et si vous adhérez à ces deux,
vous ne vous égarerez jamais après moi. Ils sont le livre d'Allah et ma progéniture, mes Ahlul-Bayt.
Ces deux ne se sépareront jamais l'un de l'autre jusqu'à ce qu'ils me rejoignent à la fontaine du
paradis ». Alors le messager d'Allah a continué : « N'ai-je pas plus d’autorité sur les croyants
qu’ils en ont sur eux-mêmes ? » Les gens ont pleuré et ont répondu : « Oui, O messager de Dieu ».
Alors le prophète (splf) a pris la main d'Ali et a dit : « Celui pour qui que je suis son chef (Mawla),
Ali est son chef (Mawla). O Dieu, aime ceux qui l'aiment, et soient hostile à ceux qui lui sont
hostiles ».
Références sunnites : (1) Sahih Tirmidhi, v2, p298, v5, p63 (2) Sunan Ibn M aja, v1, pp 12, 43 (3) Khasa'is, par al-Nisa'i, pp 4,21 (4) al-M ustadrak, par al-Hakim,
v2, p129, v3, pp 109-110,116,371 (5) M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, pp 84,118,119,152,330, v4, pp 281,368,370,372,378, v5, pp 35, 347, 358, 361, 366,419 (par
40 chaines de narrateurs) (6) Fada'il al-Sahaba, par Ahmad Hanbal, v2, pp 563,572 (7) M ajma' al-Zawa'id, par al-Haythami, v9, p103 (de plusieurs émetteurs) (8)
Tafsir al-Kabir, par Fakhr al-Razi, v12, pp 49-50 (9) Tafsir al-Durr al-M anthur, par al-Hafiz Jalaluddin al-Suyuti, v3, p19 (10) Tarikh al-Khulafa, par al-Suyuti, pp
169,173 (11) al-Bidayah wal-Nihayah, par Ibn Kathir, v3, p213, v5, p208 (12) Usdul Ghabah, par Ibn Athir, v4, p114 (13) M ushkil al-Athar, par al-Tahawi, v2, pp
307-308 (14) Habib al-Siyar, par M ir Khand, v1, part 3, p144 (15) Sawaiq al-M uhriqah, par Ibn Hajar al-Haythami, p26 (16) al-Isabah, par Ibn Hajar al-Asqalani, v2,
p509; v1, part1, p319,V2, part1, p57, v3, part1, p29, v4, part 1, pp 14, 16,143 (17) Tabarani, qui a relaté des compagnons tels qu'Ibn Umar, Al-Hawirath de M alik
Ibn, Habashi Ibn Junadah, Jari, Sa'd Ibn Abi Waqqas, Anas Ibn M alik, Ibn Abbas, Amarah… (18) Tarikh, par al-Khatib Baghdadi, v8, p290 (19) Hilyatul Awliya', par
al-Hafiz Abu Nu'aym, v4, p23, v5, pp26-27 (20) al-Istiab, par Ibn Abd al-Barr, Chapitre du mot "ayn" (Ali), v2, p462 (21) Kanzul Ummal, par al-M uttaqi al-Hindi,
v6, pp 154,397 (22) al-M irqat, v5, p568 (23) al-Riyad al-Nadirah, par al-M uhib al-Tabari, v2, p172 (24) Dhaka'ir al-Uqba, par al-M uhib al-Tabari, p68 (25) Faydh alQadir, par al-M anawi, v6, p217 (26) Yanabi' al-M awaddah, par al-Qudoozi al-Hanafi, p297 et des centaines d’autres.
Veuillez voir la partie 3 pour plus de références classifiées (traditionaliste, historiens et
commentateurs). Ce qui précède était juste une partie du discours du Prophète (splf). Pour un
discours plus détaillé du Prophète, voir svp la fin de la présente partie.
La révélation du verset 5:3
Juste après que le Prophète (splf) a fini son discours, le verset suivant du saint Quran a été révélé :
(Quran 5:3)
Certaines références sunnites ont mentionné que la révélation du verset ci-dessus du Quran fut
descendue à Ghadir Khum après le discours du prophète :
Références : (1)Al Durr Al-M anthur par Al- Hafiz Jalaluddin Al-Suyuti, v3, p19 (2) Tarikh, par Khatib Al-Baghdadi, v8, pp 290.596 d'Abu Hurayra (3) M anaqaib,
par Ibn M aghazali, p19 (4) Tarikh de Damas, Ibn Asakir, v2, p75 (5) Al-Itqan par Al-Suyuti, v1, p13 (6) M anaqib, par Khawarazmi Al-Hanfi, p80 (7) Al Bidayah Wal
Nihayah par Ibn Kathir, v3, p213 (8) Al-M awaddah Yanabi, par Al-Qudoozi Al-Hanafi, p115 (9) Nuzul Al-Quran par Al-Hafiz Abu Nu'aym relaté sur l'autorité Abu
Sa'id Khudri et beaucoup d’autres….
Le verset ci-dessus indique clairement que l'Islam est incomplet sans l’Imamat/Califat et
l'accomplissement de la religion fut parachevé dus à l'annonce du successeur immédiat du Prophète.
Le serment de l’allégeance après son discours
Le Messager d'Allah ordonna aux compagnons de prêter le serment de l'allégeance à Ali (as) et de
le féliciter. Les premiers étaient Umar, Abu Bakr et Uthman.
On relate qu'Umar et Abu Bakr ont déclaré : « Félicitation Ibn Abi Talib ! Aujourd'hui vous êtes
devenus le chef (Mawla) de tous les hommes et femmes croyantes ».
Références sunnites : (1) M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v4, p281 (2) Tafsir Al-Kabir par Fakhr Al-Razi, v12, p49-50 (3) M ishkat Al-M asabih par Al Khatib AlTabrizi, p557 (4) Habib Al-Siyar par la M ir Khand, v1, part3, p144 (5) Kitabul Wilayah, par Ibn Jarir Al-Tabari (6) Al-M usannaf par Ibn Abi Shaybah (7) Al-M usnad
d'Abu Ya'ala (8) Hadith Al Wiliyah par Ahmad Ibn Uqdah (9) Tarikh par Khatib Al-Baghdadi, v8, pp 290.596 d'Abu Hurayra. . . et plus.
Le nombre de compagnons à Ghadir Khum
C'était la volonté d'Allah qu'une popularité accrue soit associée à cette tradition par l'intermédiaire
des pionniers des narrateurs et des suiveurs dans les générations à venir, de sorte qu'il y ait aucune
contestation sur l’autorité de l’Imam (la paix soit sur lui). Allah a ordonné son prophète (splf)
d’informer à l’assistance ce discours aux absents afin que tous deviennent les narrateurs de cette
tradition.
Relaté par Zaid Ibn Arqam : Abu Al-Tufail a répondu : « Je l'ai entendu du messager d'Allah, et
il n'y avait personne (là-bas) qu'ils l'aient vu avec ses yeux et l'aient entendu avec ses oreilles ».
Références sunnites : (1) Al-Khasa'is, par Al-Nisa'i, p21 (2) Al-Dhahabi a indiqué que c'est sahih (authentique), comme enregistré dans histoire d'Ibn Kathir, v5,
p208
Il est également relaté : « Le messager d'Allah a prononcé à la taille de sa voix ».
Référence sunnite : M anaqib Al-Khawarizmi par Al-Khawarizmi, p94
« Il y a avait, avec le messager (splf), des compagnons, des arabes, les résidents autour de la
Mecque et les Médinois au nombre de cent vingt mille (120.000) et tous furent présents au
pèlerinage d'adieu et ont entendu ce discours ».
Référence sunnite : M anaqib, par Ibn Al Jawzi
Concernant la révélation du verset 70:1-3
Quelques commentateurs sunnites promeuvent la réclamation que les trois premiers verset du
chapitre d’al-Ma'arij (70 : 1-3) ont été révélé lorsqu’un conflit a surgi après que le prophète retourna
à Médine.
On enregistre que : Le jour de Ghadir, le messager d'Allah a appelé le peuple vers Ali et a dit : «
Ali est le Mawla pour celui qui me considère comme son Mawla ». Ces nouvelles se sont ébruitées
rapidement dans les milieux urbains et ruraux. Lorsqu’Harith Ibn Nu'man Al Fahri (ou Nadhr Ibn
Harith selon une autre tradition) est venu pour confirmer cette nouvelle de lui (splf), il est monté
sur son chameau, est partit à Médine, puis est allé chez le messager d'Allah (splf) et lui a : « Vous
nous avez commandé de témoigner qu'il n'y a aucune déité sauf d'Allah et que vous êtes le
messager d'Allah. Nous vous avons obéi. Vous nous avez commandé d’exécuter les prières cinq fois
par jour et nous avons obéi. Vous nous avez commandé d’observer le jeûne pendant le mois de
Ramadan et nous avons obéi. Alors vous nous avez commandé d'offrir le pèlerinage à la Mecque et
nous avons obéi. Mais vous n'êtes pas satisfaits du tout ceci et vous avez élevé votre cousin par
votre main et vous l’avez imposé à nous comme notre maître en disant qu’Ali est le Mawla pour
celui dont je suis le Mawla. Est-ce une imposition d'Allah ou est-elle de toi ? » Le prophète (spf) a
dit : « Par Allah qui est l’Unique ! C'est d'Allah, le puissant et le glorieux ». Sans attendre, Harith
est reparti vers son chameau et a déclaré en chemin : « O Allah ! Si ce que Mohammed dit est
correct alors jetez sur nous une pierre du ciel et soumet nous à la douleur et à la torture ». Il
n'avait pas atteint son chameau qu’une pierre venue du ciel lui heurta la tête, a pénétré son corps
et le transperça et mourut sur le champ. C’était à cette occasion qu’Allah, l’exalté, descendit les
versets suivants :
(70 : 1-3)
Références sunnites : (1) Tafsir Al-Tha'labi par Is’haq Al-Tha'labi commentaire du verset 70:1-3 par la chaîne deux des narrateurs. (20) Noor Al-Absar par Shablanji,
p4 (3) Al-Fusool Al-M uhimmah par Ibn Sabbagh Al-M aliki Al-M akki, p25 (4) Al Sirah Al-Halabiyah par Noor Din Al-Halabi, v2, p214 (5) Arjah Al M atalib (6)
Nazhat Al M ujalis d’Al-Qurtubi
Les événements où l’Imam Ali (as) rappela la tradition d'al ghadir
L’Imam Ali (as) a rappelé la tradition et l'événement de Ghadir :
1. Le jour de la Shura (jour d'élection pour Uthman).
2. Pendant les jours du califat d'Uthman.
3. Le jour de Rahbah (année 35) d'où 24 compagnons se sont levés et ont juré qu'ils étaient
présents et ont entendu la tradition du Prophète (splf) dont douze guerriers de Badr.
4. Le jour de Jamal (la guerre du chameau, en l'an 36) où il le rappela à Talha.
5. Le jour des cavaliers où 9 témoins ont auditionné l'évènement.
Au sujet de la bataille du chameau, Al-Hakim et Ahmad Ibn Hanbal et d'autres ont enregistré :
Nous étions dans le camp d'Ali, le jour de la bataille du chameau, où Ali envoya à Talha un rendezvous (avant le commencement de la guerre). Talha est venu et Ali lui a dit : Je vous adjure par
Allah ! Vous n'avez pas entendu le messager d'Allah (splf) dire à mon sujet : « Pour celui dont je
suis le Maître (Mawal), Ali est son Maître (Mawal), O Allah aime celui qui l'aime et soit hostile à
celui qui lui est hostile » ? Talha répondu : « Oui » Ali a dit : « Pourquoi vous voulez me
combattre ? »
Références sunnites : -Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v3, pp 169.371 -M usnad Ahmad Ibn Hanbal, sous l'autorité d'Ilyas Al-Dhabbi -M uruj Al-Dhahab, par AlM as'udi, v4, p321 -M ajma Al-Zawa'id par Al -Haythami, v9, p107
Ahmad Ibn Hanbal enregistre dans son Musnad : Abu Tufayl relate qu'il (Ali) a recueilli les
musulmans dans la plaine de Rahbah (année 35 OH) et a adjuré au nom d'Allah chaque musulmans
présents qui avait entendu la proclamation du messager d'Allah (splf) à Al-Ghadir puis de se lever
pour témoigner. Sur quoi, trente hommes se sont levés et ont démontré que le prophète a saisi la
main d'Ali et a dit à l’assistance : « pour celui qui me considère comme son mawla doit prendre Ali
comme mawla. O Allah ! Aime ceux qui l'aiment et déteste ceux qui le détestent ». Abu Tufayl
indique qu'il y avait une grande agitation lorsqu’il parla de cette tradition sur la plaine de
Rahbah parce que les masses musulmanes n'agissaient pas conformément à la tradition. Abu tufayl
a donc invité Zaid Ibn Arqam et lui demanda ce qu'il a reçu des nouvelles d’Ali. Zaid lui a répondu
que pour éviter les malentendus, il a lui-même entendu cela du messager d'Allah ».
Référence sunnite : M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v4, p370
Abd Al-Rahman Ibn Abu Laylah a indiqué : J'étais témoin d'Ali administrant un serment aux
gens dans la plaine de Rahbah. Ali a dit : « J'adjure ceux parmi vous au nom d'Allah qui ont
entendu le messager d'Allah le jour de Ghadir proclamer : « Ali est le Mawla pour celui qui me
prend comme son Mawla à se lever et à témoigner. Celui qui n'était pas un témoin oculaire n'a pas
besoin de se lever ». Sur quoi douze compagnons qui avaient participé à la bataille de Badr se
sont levés. L'occasion est encore fraîche dans ma mémoire.
Références sunnites : - M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, p119, voient également v5, p366 - Khasa'is, par Al-Nisa'i, pp 21.103, relaté ci-dessus sous l'autorité de trois
autres : Umayah Ibn Sa'd, Zaid Ibn yathigh et Sa'id Ibn Wahab.
On enregistre également : Quand Ali dit à Anas : « Pourquoi restez-vous assis et ne témoignez
pas ce que vous avez eu des nouvelles du messager d'Allah le jour de Ghadir ? » Il a répondu, « O
Amir Al-Mumineen ! J'ai vieilli et ne me rappelle plus ». Sur quoi Ali a dit : « Qu’Allah vous
marque de la lèpre inconcevable que même votre turban ne peut cacher si vous retenez
intentionnellement la vérité ». Et avant qu'Anas se lève de sa place, une grande tache blanche
apparue sur son visage, ensuite Anas indiqua : « je suis sous la malédiction du serviteur juste
d'Allah ».
Références sunnites : (1) Al-M a'arif, par Ibn Qutaybah, p14, dans le compte d'Anas parmi les personnes maudites. (2) M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, p199 où il
témoigne l'anecdote ci-dessus, comme il dit : « Tous se sont levés excepter trois personnes qui furent sous la malédiction d'Ali ». (3) Hilyatul Awliya', par Abu Nu'aym,
v5, p27
Le discours détaillé du Prophète à l'étang de Khum
Le messager d'Allah dit : « L’éloge appartient à Allah. Nous lui demandons son aide et nous
croyons en lui et en lui nous plaçons notre confiance. Nous cherchons le refuge en lui contre le mal
de nos âmes et des péchés de nos actes. Certes, il n’y a aucun guide pour celui qu’Allah égare et il
n’y a aucun égarement pour celui qu’Allah a guidé ». « O les gens ! Sachez que Gabriel est
descendu à moi plusieurs fois en m'apportant un ordre du seigneur, le compatissant, que je devrais
m'arrêter à cet endroit et vous informez. Regardez ! Il est comme si le temps (de ma mort) s'est
approché et je répondrai à cet appel ». « O les Gens ! Témoignez-vous qu'il n'y a aucune déité à
part Allah, Mohammed est son serviteur et son apôtre, que le paradis est vérité, que l'enfer est
vérité, que la mort est vérité, que la résurrection est vérité, que l'heure arrivera certainement et
qu’Allah réveillera les personnes des tombes ? » Les gens ont répondu : « Oui, nous croyons en
tout cela ».
Il a continué : « O les gens ! Vous entendez ma voix (clairement) ? » Ils ont dit : « Oui ». Le
prophète a dit : « Je vous laisse parmi vous deux précieux et symboles importants que si vous
adhérez aux deux, vous ne vous égarerez jamais après moi. Chacun des deux surpasse l'autre dans
sa splendeur ». Une personne a demandé : « O Messager d'Allah, qu’elles sont ces deux choses
précieuses? » Le prophète a répondu : « L'un d'entre eux est le livre d'Allah et l'autre est ma
progéniture choisie (Itrat), mes Ahlul-Bayt. Prenez garde de la façon dont vous vous comportez
envers eux quand je serais plus parmi vous. Allah, le compatissant, m'a informé que ces deux
(Quran et Ahlul-Bayt) ne seront jamais séparés jusqu'à ce qu'ils m'atteignent à la fontaine du
paradis (Al-Kawthar). Je vous ordonne, au nom d'Allah, de vénérer mes Ahlul-Bayt à travers Allah.
Je vous ordonne, au nom d'Allah, de vénérer mes Ahlul-Bayt à travers Allah, Je vous ordonne, au
nom d'Allah, de vénérer mes Ahlul-Bayt à travers Allah. »
« Je serais votre prédécesseur à la fontaine (du paradis) et je serai un témoin contre vous.
Faites attention ainsi comment vous traiterez ces deux choses précieuses après moi. Ne précédez
pas ces deux choses car vous périrez et ne reste pas à l’écart car vous périrez aussi. »
« O les gens ! Savez-vous que j'ai plus d'autorité sur vous que vous-mêmes ? » Les gens ont
pleuré et répondu : « Oui, O messager d'Allah ». Alors le prophète a répété : « O les gens ! N’ai-je
pas plus d’autorité sur les croyants qu’ils en ont sur eux-mêmes ? » Les gens ont encore dit : «
Oui, O messager d'Allah ». Alors le prophète a dit : « O les gens ! Sûrement Dieu est mon maître et
je suis le maître de tous les croyants ».
Alors il a saisi la main d'Ali et l'a soulevée et prononça : « Celui pour qui je suis le Maître, Ali
est son Maître (répétant trois fois). O Dieu ! Aime ceux qui l'aiment. Soit hostile à ceux qui lui sont
hostiles. Aide ceux qui l'aident et abandonne ceux qui l'abandonnent. Et garde la vérité avec lui
partout où il se tourne (fait de lui l'axe de la vérité). » « Ali, le fils d'Abu Talib, est mon frère, mon
exécuteur (Wasi), mon successeur (calife) et l’Imam après moi. Sa position à moi est identique à la
position de Haroon (Aaron) envers Moïse, sauf qu'il n'y aura aucun prophète après moi. Il est
votre maître après Allah et son messager ». « O les Gens ! Certes Allah l'a nommé pour être votre
Imam et calife. Son obéissance est obligatoire pour tous les immigrés (Muhajirin) et aides (Ansar).
Tous doivent le suivre dans la vertu qu’ils soient un habitant des villes, les nomades, les Arabes
et les non-Arabes, le citoyen d'honneur et l’esclave, les jeunes et le vieux, le grand et le petit, le
blanc et le noir ». « Ses ordres devront être obéies et suivit obligatoirement sur tous ceux qui croit
en un Dieu. Maudit est l'homme qui le désobéit et béni celui qui le suit, celui qui croit en lui est un
vrai croyant. Sa Wilayah a été rendu obligatoire par Allah, le puissant, l’exalté ».
« O les Gens ! Étudiez le Quran. Réfléchissez sur ses versets clairs et ne recherchez pas la
signification des versets ambigus. Par Allah, personne ne peut correctement les expliquer à vous
(ses avertissements et ses significations) excepté moi et cet homme (Ali) à qui je soulève sa main
devant vous. » « O les gens ! C'est la dernière fois que je me tiendrai dans cette assemblée.
Écoutez-moi par conséquent, obéissez-moi et soumettez-vous à l’ordre du seigneur. Certes Allah
est votre seigneur et Dieu. Après lui, son prophète Muhammad qui s'adresse à vous est votre
maître.
Alors après moi, c’est Ali qui est votre maître et votre chef (Imam) selon l’ordre d'Allah. Alors
après lui la conduite continuera par quelques individus choisis de mes descendants jusqu'au jour
où vous rencontrez Allah et son prophète ». « Certainement, vous rencontrerez votre seigneur et il
vous interrogera au sujet de vos actes. Prenez garde ! Ne devenez pas des infidèles après moi en
frappant les cous des uns et des autres. Que ceux qui sont présents informent ce qui sont absent
car peut-être que celui qui est mis au courant pourrait le comprendre mieux que dans l’assistance
actuelle. Vous ai-je transmit le message d'Allah ? Vous ai-je transmit le message d'Allah ? Les
gens ont répondu : « Oui. » Le prophète a dit : « O Dieu, soit Témoin ».
Références : - A'alam Al-Wara, pp 132-133 - Tadhkirat Al-Khawas Al-Ummah Sibt Ibn Al Jawzi Al-Hanafi, pp 28-33 - Al Sirah Al-Halabiyyah par Noor Din AlHalabi, v3, p273 -etc
Ghadir Khum
Partie 2
La signification de Wali, Mawla et Wilayah
Aucun savant musulman ne peut émettre des doutes sur la tradition de Ghadir Khum. Elle a été
relatée avec plus de 150 chaînes d'émetteurs authentiques chez les courants de pensées sunnites. (Voir
svp la partie III pour les évidences à cet égard).
Un hadith Mutawatir est un rapport qui a été relaté ayant une chaîne ininterrompue et fréquente.
Même les étudiants d'Ibn Taymiyyah tel qu'Al-Dhahabi et Ibn Kathir qui sont hostiles envers les
shi’ites, soulignent que la tradition de Ghadir Khum est Mutawatir et Sahih (voir Al-Bidayah wal
Nihayah). Cependant, certains ont essayé d'interpréter la tradition d'une manière différente. Ils ont en
particulier essayé de traduire les termes Wali (maître/gardien), Mawla (maître/chef) et Wilayah
(autorité politique/conduite/mandat) par ami et amitié.
Les dictionnaires arabes donnent 20 significations différentes pour le mot Wali. Selon le contexte
de l’évènement (historique), nous devons approcher ce mot avec la position de l’autorité et de
mandataire. Dans seulement un exemple elle peut notifier ami.
Références arabes : - Le dictionnaire moderne d'Elias par Elias A. Elias, Liban. - Al M unjid Al-Lughah, v1. - Dictionnaire arabe-français de Kazimirski
Certains ont prétendu que le messager d'Allah (splf) aurait déclaré : « Celui pour qui je suis son
ami, Ali est son ami »
Il est évident que l'Imam Ali (as) détenait un statut très élevé. Il était le premier homme qui
embrassa l'Islam.
Références : Sahih Tirmidhi, v5, p642 ; M usnad Ahmad Ibn Hanbal v4, p317 ; M ustadrak par Al Hakim, v3, pp 111.136 ; Sirah Ibn Hisham, p345 ; Tabaqat par Ibn
Sa'd, v3, p71, 72 ; Al-Istiab par Ibn Abd Al-Barre, v3, p30.
Il a reçu le titre du « frère du prophète »
Références : Sahih Tirmidhi v5, p363 ; Sirah Ibn Hisham, p504 ; Tahdhib v4, p251.
L’Imam Ali reçut l'honneur d’être : « Est un croyant celui qui aime Ali, et celui qui le Le déteste
est un hypocrite ».
Références : Sahih M uslim, v1, p48 ; Sahih Tirmidhi, v5, p643 ; Sunan Ibn M ajah, v1, p142 ; M usnad Ahmad Ibn Hanbal v1, pp 84.95.128.
Ainsi, il semble illogique que le Prophète (splf) maintienne plus de cent mille compagnons dans
une chaleur étouffante, les faisant patienter assis sur des roches attendant les retard à terre et ceux qui
avait devancé le groupe pour qu’il (splf) leurs déclare : Ali est l'ami des croyants !
D'ailleurs, comment justifier la révélation du verset 5:67 avant le discours du Prophète dans lequel
Allah dit :
(Quran 5:67).
Si le message que le Prophète devait faire connaître à ces compagnons était l’amitié d'Ali,
pourquoi Allah révélerait à son messager que « et si tu ne le (l'amitié d'Ali) fait pas connaitre, tu
n'aurais jamais fourni son message » ? !
D'ailleurs, quelle était ce danger (Allah te protégera contre le peuple….) s'il (splf) proclame
qu’Ali est l'ami des croyants ? Alors à quoi servait cette protection rapportée par le verset ci-dessus
? En outre, comment l'expression « Ali est l'ami des croyants » pourrait être la perfection de la
religion ? Comment une religion se perfectionnerait (5 : 3) après que le Prophète suggéra (en autre)
qu’Ali est l'ami des croyants ?
En outre, nous avons cité dans la première partie où Umar et Abu Bakr ont félicité Ali : «
Félicitations O fils d'Abu Talib ! Aujourd'hui vous êtes devenus le Mawla de tous les hommes et
femmes de croyance ». Si, le mot Mawla signifie l'ami, pourquoi alors des félicitations ? Ali était-il
l'ennemi de tous les croyants avant qu'Umar ait indiqué qu'à partir de ce jour Ali es devenu l'ami des
croyants ? !
En fait, chaque Wali est un ami, mais l'inverse n'est pas toujours vrai. C'est pourquoi les arabes
emploient «Wali Al-Amr » pour les autorités politiques et aussi le maître des affaires. Ainsi,
logiquement parlant, le mot Mawla ne peut pas être interprété comme ami et nous devons plutôt
employer d'autres significations plus proches de la réalité qui sont maitre et autorité. A la place
d'interpréter cette signification en fonction de nos écoles de pensée, laissons le Prophète expliquer
son intention. Les compagnons lui avaient demandé la raison de cette nomination :
1 : Quand le messager d'Allah (s) a été renseigné sur la signification de : « pour qui je suis son
Mawla, Ali est son Mawla ». Il (splf) a répondu : « Allah a plus d'autorité (mawla) que j'en ai sur
moi-même et je ne le conteste pas. J'ai plus d'autorité (mawla) sur les croyants qu'ils en ont sur
eux même et ils ne me contestent pas. Par conséquent, pour celui qui me prends comme son Mawla
ne doit pas contester mon autorité alors Ali est le Mawla des croyants et ils ne doivent pas Le
contester ».
Références sunnites : - Shamsul Akhbar, par Al-Qurashi, Ali Ibn Hamid, p38 - Salwat 'Arifin, par Al-M uwaffaq billah, Al-Husain Ibn Isma'il Al Jurjani
2 : Pendant le règne d'Uthman, Ali a protesté en rappelant les musulmans sur la tradition d'al
Ghadir. En outre, il l'a rappelée aussi pendant la guerre de Siffin : Quand le messager d'Allah a dit
(tradition de Ghadir)…. Salman se leva et dit : « O Messager d'Allah ! Que signifie Wala ? Et
comment ? » Le prophète a répondu : « De la même manière que je suis votre Wali (wala un ka
wala'i). Allah m'a considéré comme votre wali pace que je suis plus méritant vis-à-vis d’Allah que
vous-même, donc Ali est plus méritant (pour posséder ce titre) vis-à-vis d’Allah que vous-même. »
Référence sunnite : Fara'id Al-Samtain par Hamawaini (d'Abu Is'haq Ibrahim Ibn Sa'd Din Ibn Al-Hamawiyia), section 58.
3 : Ali Ibn Abi Talib a été renseigné sur l'énonciation du Messager d'Allah « pour celui qui me
considère son Mawla alors Ali est son Mawla ». Il a expliqué : « Il m'a érigé en chef ['alaman].
Puis lorsque je serais plus de ce monde, celui qui me contredit sur ce titre est un égaré (dans la
religion) ».
Référence sunnite : Zain Al-Fata par Al-Hafiz Al 'Asimi
4 : Sur le commentaire du verset :
(Quran 37:24)
Al-Daylami relate qu’Abu Sa’id Al-Khudri a indiqué : Le messager d'Allah (splf) a dit : « Et
arrêtez-les, ils seront questionnés sur la Wilayah d'Ali ».
En outre, Al Hafiz Al-Wahidi a présenté ses observations sur le commentaire du verset : « On
questionnera les musulmans sur la Wilayah d’Ali que le Prophète (splf) avait prodigué, le jour du
jugement. On lui (Al Hafiz Al-Wahidi) a demandé : « la Wilayah est commenté dans le verset 37:24
du Quran où il a dit : « Et arrêtez les, ils doivent être questionnés [37 : 24] » ? Ceci signifie-t-il
qu’ils seront questionnés sur la Wilayah d'Ali (ra) »? Al Hafiz Al-Wahidi a répondu : « La
signification est : Ils seront questionné sur leur sincérité à la wilayah d'Ali alors qu’ils en furent
instruits par le Prophète (splf)»
Références sunnites : - Al-Sawa'iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, la sous-position 1, p229 cité d'Al-Wahidi, également cité d'Al-Daylami sous
l'autorité d'Abu Sa’id Al-Khudri. - Fara’id Al-Samtain par Hamawaini, de la section 14 - Nudhum Durar Al-Samtain par Jaml din Al-Zarandi - Al-Rashfah par AlHadhrami, p24
D’innombrables savants du Quran, des érudits de la grammaire arabe et la littérature ont interprété
le mot Mawla comme Awla qui s’explique par « ayant plus d'autorité ». Les spécialistes sunnites
suivants ont tous confirmé la signification ci-dessus :
Références : 1. al-Wahidi (d. 468), dans "al-Wasit" 2. al-Akhfash Nahwi (d. 215), dans "Nihayat al-Uqul" 3. al-Tha'labi (d. 427), dans "al-Kashf wal Bayan" 4. Ibn
Qutaybah (d. 276), dans "al-Qurtayan", v2, p164 5. al-Kalbi (d. 146, citant du "Tafsir al-Kabir", par al-Razi, v29, p227) 6. al-Farra' (cité de "Ruhul M a'ani", par alAlusi, v27, p178) 7. al-Nasafi (d. 701), en son "Tafsir", v4, p229 8. al-Tabari (d. 310), dans "Tafsir al-Tabari", v9, p117 9. al-Bukhari (d. 215), dans "Sahih al-Bukhari",
v7, p271 10. al-Zamakhshari (d. 538), dans"Tafsir al-Kashshaf", v2, p435 11. Qazi Nasiruddin al-Baydawi (d. 692), dans "tafsir al-Baydawi", v2, p497 12. al-Khazin
al-Baghdadi (d. 741), dans son "Tafsir", v4, p229 13. M uhib al-Din al-Afandi, dans "Tanzil al-Ayat" 14. M u'ammar Ibn M uthanna al-Basri (cite dans "Sharh alM awaqif", par Al-Sharif al-Jurjani, v3, p271) 15. Abul Abbas Tha'lab (cite dans “Sharh al-Sab'ah al-M u'allaqah", par Al-Zuzani) 16. Ibn Abbas, in his "Tafsir"
rapporté de Durr al-M anthur,v5, p355 17. Abu al-Saud al-Hanafi (d. 972), dans son "Tafsir" 18. Et beaucoup d’autres comme Yahya Ibn Zaid Kufi (d. 207), Abu
Ubaida Basri (d. 210), Abu Zaid Ibn Aus Basri (d. 125), Abu Bakr Anbari (d. 328), Abul Hasan Rummani (d. 384), Sa'd al-Din Taftazani (d. 791), Shaba Uddin Khafaji
(d. 1069), Hamzawi M aliki (d. 1303), Husain Ibn M as'd (d. 510), Abu Baqa Ukbari (d. 616), Ibn Hajar al-Haythmai (d. 974), Sharif Jurjani (d. 618), Abdul Abbas
M ubarrad (d. 285), Abu Nasr Farabi (d. 393) and, Abu Zakariya Khateeb Tarizi (d. 502)...
Ainsi le mot Wali ou Mawla dans la tradition de Ghadir Khum ne signifie pas ami, il indique plutôt
le maître et le gardien qui a plus d'autorité sur les croyants qu’ils en ont sur eux-mêmes car le
Prophète lui-même a mentionné « N’ai-je pas plus d’autorité (Awla) sur les croyants qu'ils en ont
sur eux-mêmes ? ».
Au moins, 64 traditionalistes sunnites ont cité cette question précédente du Prophète (Al-Tirmidhi,
Al Nisa'i, Ibn Majah, Ahmad dans Hanbal). Par conséquent, l'opinion des savants sunnites ci-dessus
s'accorde avec les propos du Prophète (splf) lorsqu’il (splf) mentionna le mot Awla avant
l’expression Mawla (lire le hadith en arabe). En fait, quand un mot a plusieurs significations, la
meilleure manière de découvrir sa véritable connotation est de regarder l'association (qarinah) et le
contexte. Le mot Awla (ayant plus d'autorité) employé par le Prophète donne une bonne combinaison
pour le mot Mawla. En outre l’invocation du Prophète après sa déclaration dans laquelle il a évoqué
: "O Allah, aime ceux qui l'aiment et soient hostile à ceux qui lui sont hostile. Aide ceux qui
l'aident et abandonne ceux qui l'abandonnent " montre qu’Ali (as) reçu ce jour une responsabilité
(le califat).
Cette invocation responsabilise les actions de ces ennemis et appelle les compagnons à devenir
ces soutiens et défenseurs. Ces aides sont-elles nécessaires pour parachever une amitié ? D'ailleurs,
la déclaration du Prophète (splf) « le temps approche où je serais appelé (par Allah) et je
répondrais à cet appel » démontre clairement qu'il faisait des préparations pour l’autorité et le
califat des musulmans après sa mort. En outre lorsqu’à la fin de son discours, le Prophète (splf)
proclama à deux reprises : « N'ai-je pas transmit le message d'Allah ? » où « que chaque présent
informe l'absent car il se peut qu’ils le comprendront mieux que les présents » (Sahih Al-Bukhari,
Arabo-français, vol 5, °4403, 4406) prouve que le Prophète transmettait un message très important à
toutes les générations futures. Cette matière ne pouvait pas être une amitié!
Il est intéressant de mentionner que le Prophète (splf) a employé le mot Calife dans son discours à
Ghadir Khum, mais cette tradition n'apparaît pas dans la majorité des documents sunnites puisqu'il ne
pouvait (chez les sources sunnites) « trifouiller » la signification d'un tel mot explicite. Cependant le
Prophète (splf) avait l'habitude d’exprimer le mot Mawla dans son discours pour que survive cet
événement contre les purges des récits historiques.
Il est intéressant de noter que les mots Wali et Mawla sont fréquemment employés dans le Quran
avec la signification de maître et d’autorité. Par exemple, le saint Quran mentionne :
(Quran 2:257)
Le verset ci-dessus ne signifie pas qu'Allah est l’ami des croyants, parce qu'un croyant (ami) qui
ne détient aucune autorité ne peut faire entrer quiconque vers la lumière. Ce verset signifie qu'Allah
est le maître des croyants et c'est pourquoi Il les fait sortir de l'obscurité à la lumière.
Dans un autre verset, Allah a dit :
(Quran 10:62).
L’expression Awliyya est la forme plurielle de Wali. Le verset ci-dessus ne signifie pas que celui
qui est l'ami d'Allah n'aura plus de crainte. Beaucoup de bons musulmans ont pu être éprouvé par la
peur et la crainte d'autrui lors de quelques événements alors qu'ils ne sont pas les ennemis d'Allah.
Ainsi le verset ci-dessus suggère autre chose qu'un simple ami. Ici le mot Wali est sous forme verbale
avec la signification de Maf’ool. Ainsi les termes ci-dessus du verset : « Ceux dont le gardien et le
maître de leurs affaires est Allah ne sont pas sujets à la crainte et à l'appréhension ».
Donc si un croyant se soumet totalement à Allah, il n'aura jamais peur. Mais les croyants ordinaires
dont la soumission est imparfaite seront sujets probablement à de la peur alors que nous sommes les
amis indéniables d'Allah. Ainsi le Wali est une personne qui a totalement soumis ses affaires à Allah
et donc il est totalement protégé par Allah contre l’erreur et le péché. Ce statut est beaucoup plus haut
que la position d'être un « ami d'Allah ».
Néanmoins, Allah emploie le mot Awliyyah (protecteur) dans sa signification générale. Le Quran
déclare :
(Quran 9:71).
En regardant les différentes traductions, on peut constater le mot « protecteurs » pour la
signification d'Awliyya. Le verset ci-dessus n’indique pas que les croyants sont de simples amis les
uns envers les autres. Les croyants sont sous un engagement mutuel vis-à-vis de son frère. En raison
de ces convenances, ils « ordonnent ce qui est bon et s'interdisent ce qui est mauvais » comme le
reste du verset ci-dessus le suggère. Ainsi la signification d'Awaliyya est cependant encore différente
du terme « amis ». Dans ce verset, Awliyya été employé dans sa signification générale.
Pour une signification spéciale de Wali, remarquez le verset suivant :
(Quran 5:55)
Le verset ci-dessus évoque clairement que tous les croyants ne peuvent être nos « Amis » par la
signification de Wali alors qu'elle suscite « maître » et « chef ». De ce verset, il est clair que
l’expression Wali ne signifie pas un simple ami parce que tous les croyants sont déjà des amis les uns
envers les autres. Le verset ci-dessus mentionne que seulement trois critères sont nos Wali : Allah, le
prophète Mohammed (splf) et l’Imam Ali qui, à l'époque du prophète, offrit la Zakat tandis qu'il était
incliné (ruku') dans la prière.
Les savants musulmans sont unanimes en rapportant cet événement. Voici certaines des références
sunnites qui ont mentionné la révélation du verset ci-dessus de Quran en l'honneur de l'Imam Ali :
Références : 1. Tafsir al-Kabir, par Ahmad Ibn M uhammad al-Tha'labi, sous le verset 5:55 (2) Tafsir al-Kabir, par Ibn Jarir al-Tabari, v6, pp 186,288-289 (3) Tafsir
Jamiul Hukam al-Quran, par M uhammad Ibn Ahmad Qurtubi, v6, p219 (4) Tafsir al-Khazin, v2, p68 (5) Tafsir al-Durr al-M anthur, par Al-Suyuti, v2, pp 293-294 (6)
Tafsir al-Kashshaf, par al-Zamakhshari, Egypt 1373, v1, pp 505,649 (7) Asbab al-Nuzool, par Jalaluddin al-Suyuti, Egypt 1382, v1, p73 par l’autorité d’Ibn Abbas
(8) Asbab al-Nuzool, par al-Wahidi (9) Sharh al-Tjrid, par Allama Qushji (10) Ahkam al-Quran, al-Jassas, v2, pp 542-543 (11) M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v5, p38
(12) Kanzul Ummal, par al-M uttaqi al-Hindi, v6, p391 (13) al-Awsat, par Tabarani, relate par Ammar Yasir (14) Ibn M ardawayh, sous l’autorité d’Ibn Abbas ... et
beaucoup d’autres.
Céder la Zakat pendant l’inclinaison (le ruku') n'est pas une Sunnah. Ceci est accepté par tous les
savants musulmans. Ainsi le verset ci-dessus ne cherche pas à établir les charmes ou la nécessité
d’offrir la Zakat pendant l’inclinaison (ruku'), ni d'édifier un devoir ou quelque chose légalement
recommandée dans la loi divine (Shari'ah). De préférence, c'est une référence à une bonne action qui
a eu lieu lorsqu’Ali (as) réalisa un acte d’adoration. Le Quran dirige cette double action à l’Imam.
D'une manière indirecte, le verset indique que l’expression Wali a un caractère spécifique dont
l'autorité a été jointe à celle du Prophète Mohammed (splf) puisqu'ils sont conjointement mentionnés.
On peut objecter que quoiqu'Ali ait fait cette action, une forme plurielle a été employée dans le
verset ci-dessus, ainsi il peut entourer d'autres personnes. Premièrement, l'histoire témoigne qu'une
seule personne a fait cette zakat lors de l'inclinaison. En second lieu, cette manière d'approche
coranique qui emploie la forme plurielle en se rapportant à une seule personne par cet acte
particulier est très commune dans le livre d’Allah.
Par exemple, Allah mentionne :
(63 : 8)
Le Quran se fit à une histoire en employant l'expression « ils disent » alors que la troisième
personne au pluriel de la phrase vise une seule personne. Selon les commentateurs chi’ites et
sunnites, cet individu était Abdullah Ibn Ubayy Ibn Salul.
Le Quran essaye d'éviter d'employer l'identité des noms autant que possible. Ceci est fait pour
beaucoup de raisons comme celles de faire du Quran un livre universel et de rendre également le
Quran plus sûr contre tout changement possible à l'encontre de ceux qui détestaient un individu
honoré par le Quran, ou par ceux qui aimaient un individu dénoncé par le Quran.
Employer le pluriel tout en se rapportant au singulier dénote aussi une autre application. Parfois,
l'acte d'une simple personne est plus digne que les actions d'une nation entière. C'était le cas pour le
Prophète Mohammed (splf), l’Imam Ali (as) et aussi bien pour le Prophète Abraham (as). Le Quran
mentionne qu'Abraham (as) était une nation (Ummah) signifiant que ses actions étaient plus méritantes
que toute une nation.
Allah a énoncé :
(Quran 16:120).
Le compagnon célèbre et respecté du Prophète (splf), Ibn Abbas (ra) dit : « Il n'y a aucun verset
dans le Quran dans lequel le terme « croyants » est employé à moins qu'Ali soit l’un d’eux, leur
chef et le plus vertueux d'entre eux. Sûrement Allah a averti les compagnons de Mohammed
(PBUH) dans le Quran, mais les versets qui se réfèrent à Ali sont évertués d'honneur ».
Références sunnites: - Fadha'il al-Sahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p654, tradition #1114 - Al-Riyadh al-Nadhirah, par M uhibbuddin al-Tabari, v3, p229 - Tarikh
al-Khulafaa, par al-Hafidh Jalaluddin al-Suyuti, p171 - Dhakha'ir al-Uqba, par M uhibbuddin al-Tabari, p89 - Al-Sawa’iq al-M uhriqah, par Ibn Hajar Haythami, Ch. 9,
section 3, p196
Tabarani et Ibn Abi Hatam enregistrent : Ibn Abbas dit : « Il n'y a pas été révélé dans le Livre de
Dieu des versets réprobateurs concernant Ali » et « Trois cents versets ont été révélé au sujet d'Ali
».
Références sunnites : - Ibn Asakir, comme cité dans Tarikh Al-Khulafaa par Al-Hafidh Jalaluddin Suyuti, p171 -Al Sawa’iq Al-M uhriqah par Ibn Hajar Haythami,
ch. 9, section 3, p196
Ainsi le verset 5 : 55 explique réellement que seulement Allah est notre Wali ainsi que le Prophète
Mohammed (splf) et l’Imam Ali (as). Ainsi nous pouvons conclure que la Wilayah (autorité/conduite)
de l'Imam Ali est identique à celui du Prophète Mohammed (splf) puisqu'Allah les a joins. L'autorité
du Prophète Mohammed (splf) est expliquée par les versets suivants du Quran :
(Quran 33:6)
(Quran 4:59)
L’on peut aussi lire les autres versets concernant l'autorité du Prophète telle que 4:65, 59:7, 9:103,
33:21. Mettant tous ces versets au côté du verset 5:55, on peut dériver que ces priorités et autorités
seront également pour l’Imam Ali après la cession du Messager d'Allah (splf).
Al-Nisa'i et Al-Hakim ont également enregistré d'autres versions de la tradition de Ghadir Khum
qui fournissent plus de perspicacité à la signification de ce Hadith. Ils ont relaté sous l'autorité de
Zaid Ibn Arqam : Le Prophète a ajouté : « Certainement Allah est mon Mawla et je suis le Wali
(l’autorité/maître) de tous les fidèles ». Alors il a saisi la main d'Ali et a dit : « Il (Ali) est le Wali
de tous ceux pour qui je suis le Wali. O Allah ! Aime ceux qui l'aiment et déteste ceux qui le
détestent ».
Références sunnites : - Khasa'is, par Al-Nisa'i, p21 - Al-M ustadrak, par Al-Hakim, v3, p109
Dans d'autres propos, le Prophète (splf) déclara par trois fois : « O les gens ! Qui est votre Mawla
? » Ils ont répondu : « Allah et son messager. » Alors il a saisi la main d'Ali puis l'a soulevé et a
dit : « Pour celui qui a comme Wali Allah et son messager, alors cet homme est également son
Wali. »
Référence sunnite : Khasa'is, par Al-Nisa'i, p6
Si Wali signifie l'ami, pourquoi les gens ont répondu seulement qu’Allah et son messager sont ses
amis (Wali) ? Ils auraient dû répondre que tous les croyants sont Wali. Ceci prouve clairement que
les compagnons ont reconnu son droit, mais plus tard ont choisi autrement.
Maintenant regardons la tradition suivante : Ali est allé à la plaine de Rahbah, et certains lui ont
dit « La paix soit sur toi O notre maitre (Mawla) ! » Ali a répondu : « Comment puis-je l’être
(votre Mawla) tandis que vous êtes des hommes libres ? » Ils ont répondu : « Nous avons entendu
le messager d'Allah (PBUH) le jour de Ghadir Khum indiqué : Celui pour qui j'étais son Mawla,
Ali est son Mawla. »
Référence sunnite : M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v5, p419
Donc si Mawla signifie l'ami, pourquoi l'avoir demandé à Ali (as) ? L'amitié était-elle un
sentiment récent chez les Arabes ?
Concluant la discussion ci-dessus, il est clair que tout individu qui essaye d’interpréter la tradition
de Ghadir Khum par le terme « Ali est l'ami des croyants » néglige les traditions mentionnées cidessus du Prophète dans lesquelles il a commenté le terme Wali et également néglige les versets
mentionnés ci-dessus du Quran (ceux révélés à Ghadir Khum et ceux expliquant l'expression Wali).
En conclusion, la tradition suivante citée dans les références sunnites illumine le fait que Wali
signifie l’autorité de l’Imam puisqu'elle emploie l'expression « doivent Le (as) suivre » et « Imam ».
Ibn Abbas (ra) a relaté que le Messager d'Allah a dit : « Celui qui souhaite vivre et mourir
comme moi, demeurer dans le jardin d'Éden après la mort, devra reconnaître Ali comme Wali après
moi et suivre son Wali (les Imams après lui) après lui et devrait suivre les imams après moi qui
sont mes Ahlul-Bayt; Ils sont créés de mon argile et sont doués de ma connaissance et
arrangement. Que l'ennui soit sur ceux qui nient leurs vertus et négligent leurs rapports et
affinités avec moi, parce que mon intersession ne les atteindra jamais. »
Références sunnites : (1) Hilyatul Awliya' par Abu Nu'aym, v1, pp 84.86 (2) Al-M ustadrak par Al-Hakim, v3, p128 (3) Al-Jamiul Kabir par d'Al-Tabarani (4) AlIsabah par d'Ibn Hajar Al-Asqalani (5) Kanzul Ummal, v6, de p155 (6) Al-M anaqib par Al-Khawarizmi, p34 (7) Yanabi Al-M awaddah, par d'Al-Qunduzi Al-Hanafi,
p149 (8) histoire d'Ibn Asakir, v2, p95
Ali est avec la vérité (chemin droit)
Dans quelques versions de la tradition de Ghadir Khum, il y a une phrase supplémentaire qui
mentionne : « Wa Dara Al-haqq Ma'ahu Haithu Dar», littéralement : « Et les tours de vérité (le
chemin droit) est avec lui (Ali) partout où il se tourne. »
Référence sunnite : Tafsir Al-Kabir, par Fakhr Al Din Al-Razi sous le commentaire de Bismilah
De même en Sahih Al-Tirmidhi, il est relaté. Le messager de Dieu a dit : « O Dieu, Que la pitié
soit sur Ali. O Dieu, fait que le droit et la vérité soient avec Ali dans toutes les situations. »
Référence sunnite : Sahih Al-Tirmidhi, v5, p297
En arabe, linguistiquement les mots (balagha) peuvent créer des suppositions sur l'auditeur.
Logiquement, la vérité est absolue et non variable.
Une personne relative à la vérité pourrait être variable dans l'action. Dans ce cas-ci, l’Imam Ali
est placée comme l'axe absolu et fixe autour duquel l'événement se déroule de telles sortes que si
quelque chose change dans la décision de l’Imam, l'événement (la vérité dans ce cas-ci) changera sa
voie ! Mais, puisque, qu’un tel changement n’est pas logiquement raisonnable dû à la nature absolue
de la vérité, alors on peut conclure qu'Ali et la vérité sont unis et inséparables.
Par conséquent, Ali (as) représente la vérité à tout moment.
Ainsi l'énonciation du prophète (splf) est une manière métaphorique de soumettre une importante
contrainte et l'attachement d'Ali à la vérité (chemin droit) tels qu'Ali (as) et « le chemin droit » sont
indéniablement associés.
Considérant l'ordre inverse (c.-à-d : Ali tourne avec la vérité). La vérité s’éloignerait de son
synonyme théoriquement car cela reviendrait à dire qu'Ali circulerait autour de cet axe (la vérité).
Donc, Ali serait un objet en mouvement. Cette explication semblerait faible et incompréhensible
puisque cela impliquerait la nature d'une personne faillible.
Ghadir Khum
Partie 3
Les chaînes (asnad) du récit de Ghadir Khum.
L'importance de la tradition de Ghadir Khum dans l'histoire est reflétée dans sa documentation
répandue et mentionnée par une multitude de personnalités au cours des siècles. Bien que certains
purgent et interprètent les événements historiques sans leurs donner une pensée, ou discutent de la
matière dans un mélange de jugements émotifs, aucun pourrait nier l'authenticité de ce récit. L'essence
de ce sermon prophétique le jour de Ghadir ne fut jamais contesté même s’ils étaient en désaccord
sur son interprétation. Regardons les listes de certaines traditions, de commentateurs et d’historiens
sunnites qui ont enregistré la tradition de Ghadir Khum dans l'ordre chronologique :
Les traditionalistes sunnites qui ont mentionné la tradition de Ghadir Khum
1. Mohammed Ibn Idris al-Shafi'i (Imam Al-Shafi'i, D. 204) par "al-Nihayah" par Ibn al-Athir
2. Ahmad Ibn Hanbal (Imam al-Hanbali, D. 241), dans "Masnad" et "al-Manaqib"
3. Ibn Majah (D. 273), dans "Sunan Ibn Majah"
4. al-Tirmidhi (D. 279), dans "Sahih al-Tirmidhi"
5. al-Nisa'i (D. 303), dans "Al-Khasa'is"
6. Ya'la Abu-al-Mousilli (D. 307), dans "al-Masnad"
7. al-Baghawi (D. 317), dans "Al-Sunan"
8. al-Doolabi (D. 320), dans "al-Wal Kuna Asmaa"
9. Al-Tahawi (D. 321), dans "Mushkil al-Athar"
10. Al-Hakim (D. 405), dans "Al-Mustadrak"
11. Ibn al-Maghazili al-Shafi'i (D. 483), dans "Al-Manaqib"
12. Muhammad al-Ghazzali (D. 505), dans "Sirrul` Alamayn "
13. Mindah Ibn al-Asbahani (D. 512), dans son livre
14. al-Khatib al-Khawarizmi (D. 568), dans "Al-Manaqib" et "Maqtal al-Imam al-Sibt " 15. Abul
Faraj Ibn al-Jawzi (D. 597), dans "Manaqib"
16. Ganji al-al-Shafi'i (D. 658), dans "Kifayat Al-Talib"
17. Muhib al-Din al-Tabari (D. 694), dans "Al-Riyadh al-Nadhirah" et "Dhakha'ir al-'Aqabi"
18. al-Hamawainy (D. 722), dans "Fara'id al-Samdtin"
19. al-Dhahabi (D. 748), dans "Al-Talkhis"
20. al-Khatib al-Tabrizi (D. 8ème siècle), dans "Al-Mishkat Masabih"
21. al-Haythami (D. 807), dans "Majma 'al-Zawa'id"
22. al-Jazri (D. 830), dans "Al-Asna Matalib"
23. Abul Abbas al-Qastalani (D. 923), dans "Al-Mawahib al-Ladaniya"
24. Muttaqi al-Hindi (D. 975), dans "Kanz al-Ummal"
25. Abdul Haqq Al-Dihlawi, dans "Sharh al-Mishkat"
26. Hurawi al-Qari (d. 1014), dans "Al-Muraqat fi Sharh al-Mishkat"
27. Taj al-Din al-Manawi (d. 1031), dans "Kunooz al-Hadith Haqa'iq fi Khair al-Khala'iq "et"
Faidh al-Qadir "
28. Shaikhani al-al-Qadiri, dans "Al-Sawi Siratul fi Manaqib Aal al-Nabi"
29. Ba Kathir al-Makki (d. 1047), dans "Wasilatul Amal Manaqib fi al-Aal"
30. Abdullah Abu-al-Zarqani al-Maliki (d. 1122), dans "Sharh al-Mawahib"
31. Hamza Ibn al-Dimashqi al-Hanafi, dans "Al-Bayan wal Taarif"
... et bien d'autres.
Commentateurs sunnites du Quran qui ont enregistré le sermon de Ghadir Khum
Les commentateurs sunnites suivants ont enregistré la totalité, ou une partie ou tous les versets
révélés du Quran (comme 5 : 67, 5 : 3 et 70 : 1) lors de la cérémonie de Ghadir Khum :
1. Ibn Jarir al-Tabari (d. 310), dans "Tafsir al-Bayan" 2. al-Jassas (d. 370), dans "Ahkam alQuran" 3. al-Hafiz Abu Nu'aym (d. 430), dans "Asbab al-Nuzool" 4. al-Tha'labi (d. 427 or 437), dans
"Tafsir al-Tha'labi" 5. al-Wahidi (d. 468), dans "Asbab al-Nuzool" 6. al-Qurtubi (d. 568), dans
"Tafsir Jamiul Hukam al-Quran" 7. al-Fakhr al-Razi (d. 606), dans "al-Tafsir al-Kabir" 8. al-Khazin
Baghdadi (d. 741), dans "Tafsir al-Khazin" 9. al-Nisaboori (8ième sciècle), dans "Tafsir alNisaboori" 10. Ibn Kathir (d. 774), dans son "Tafsir" (version complete) sous le commentaire du
verset 5:3 (il a été supprimé dans la nouvelle version!) narré par Ibn Mardawayh. 11. al-Hafiz
Jalaluddin al-Suyuti (d. 910), dans son "Tafsir" 12. al-Khatib al-Sharbini, dans son "Tafsir" 13. Abu
al-Saud al-Hanafi (d. 972), dans son "Tafsir" 14. al-Aloosi al-Baghdadi (d. 1270), dans son "Tafsir"
... Et beaucoup d’autres.
Historiens sunnites qui ont relaté la tradition de Ghadir Khum
1. Ibn Qutaybah (d. 276), dans "Ma'arif" et "Imamah wal Siyasah" 2. al-Baladhuri (d. 279), dans
"Ansab al-ashraf" 3. Ibn Zawlaq al-Laithi al-Misri (d. 287), dans son livre 4. Ibn Jarir al-Tabari (d.
310), dans son ouvrage "Kitabul Wilayah" 5. al-Khatib al-Baghdadi (d. 463), dans "Tarikh Baghdad"
6. Ibn Abd al-Bar (d. 463), dans "al-Isti'ab" 7. al-Shahristani (d. 548), dans "al-Milal wal Nihal" 8.
Ibn 'Asakir (d. 571), dans "Tarikh Ibn 'Asakir" et "Yaqoot al-Hamawi" 9. Ibn al-Athir (d. 630), dans
"Usd al-Ghabah" 10. Sibt Ibn al-Jawzi (d. 654), dans "Tadhkirat Khawas al-Ummah" 11. Ibn Abi alHadid (d. 656), dans "Sharh Nahjul Balagha" 12. Ibn Khalkan (d. 681), dans "Tarikh Ibn Khalkan" 13.
Abul Fida (d. 732), dans son "Tarikh" 14. al-Dhahabi (d. 748), dans "Tadhkirat al-Huffadh" 15. alYafi'i (d. 768), dans “Miraat al-Jinan" 16. Ibn al-Shaikh al-Balawi, dans "Alef Baa" 17. Ibn Kathir
(d. 774), dans "al-Bidayah wal Nihayah" 18. Ibn Khaldoon (d. 808), dans "al-Muqaddimah" 19. alNuwairi (d. ~833), dans "Nihayat al-Irab fi Finoon al-Adab" 20. al-Maqrizi (d. 845), dans "alKhitat" 21. Ibn Hajar al-Asqalani (d. 852), dans "al-Isabah" et "Tahdhib al-Tahdhib" 22. Ibn alSabbagh al-Maliki (d. 855), dans "al-Fusool al-Muhimmah" 23. Mir Khand (d. 903), dans "Habib alSiyar" 24. Jalalulddin al-Suyuti (d. 910), dans "Tarikh al-Khulafa" 25. Ibn Hajar al-Haythami, (d.
974), dans "al-Sawa'iq al-Muhriqah" 26. al-Hafiz Ahmad Ibn Muhammad al-'Asimi, dans "Zain alFata" 27. al-Qirmani al-Dimashqi (d. 1019), dans "Akhbar al-Duwal" 28. Noor al-Din al-Halabi (d.
1044), dans "al-Sirah al-Halabiyah" ... Et beaucoup d’autres.
La tradition de Ghadir Khum est parallèle (le mutawatir)
La tradition de Ghadir est relatée en parallèle (mutawatir) et possède plusieurs chaînes des
émetteurs :
1 : Ahmad Ibn Hanbal l'a relatée de 40 chaînes
2 : Ibn Jarir Al-Tabari dans plus de 70 chaînes
3 : Abu Sa'id Al-Sijistani de 120 chaînes
4 : Abu Bakir Al-Jaabi de 125 chaînes
5 : Al-Amir Muhammad Al-Yamani (22eme siècle) a eu 150 chaînes
6 : Al-Dhahabi a écrit un livre complet sur ses chaînes et a passé un verdict que c'est Mutawatir
7 : Abul Abbas Ibn Uqdah l'a relaté par 150 chaînes.
La tradition de Ghadir Khum est authentique (Sahih)
1. Al-Hafiz Abu Issa al-Tirmidhi (D. 279, l'auteur de Sahih Tirmidhi) a écrit: "C'est acceptable
(Hasan) et une authentique (Sahih) tradition." (Sahih Tirmidhi, v2, p298)
2. Abdillah Ibn Muhammad al-Hakim (D. 405) écrit: «Cette tradition est authentique (Sahih) avec
les critères de deux shaykhs, al-Bukhari et al Muslim. "(Al-Mustadrak ala al-Sahihain, v3, p. 108110)
3. Al-Hafiz Ibn Muhammad Ahmad al-Tahawi (D. 321) écrit: «Ce hadith est authentique (Sahih),
selon les chaînes de narrateurs (asnad)…... "(Mushkil al-Athar, v2, pp 307-308)
4. Al-Hafiz Ibn Muhammad Ahmad al-'Asimi a écrit: "Cette tradition est acceptée par la
communauté et il est en conformité avec les principes. "(Zain al-Fata)
De même, les savants sunnites suivant (ordre chronologique) et de nombreux fait relate que la
tradition de Ghadir Khum est authentique (Sahih):
5. Al Mahamili Al-Baghdadi, dans « Al Amali »
6. Ibn Abd Al-Barre (D. 463), en Al-Isti'ab
7 Ibn d'Al-Maghazili Al-Shafi'i (D. 483), en Al-Manaqib
8. Muhammad Al-Ghazzali (D. 505), dans Sirrul `Alamayn
9. Abul Faraj Ibn Al-Jawzi (D. 597), dans Manaqib
10. Sibt Ibn Al-Jawzi (D. 654) en Tadhkirat Khawas Al-Ummah
11. Ibn Abi Al-Hadid (D. 656), dans Sharh Nahjul Balagha
12. Al Ganji Al-Shafi'i (D. 658), en Kifayat Al-Talib
13. Ibn Kathir (D. 774), dans son Tarikh
14. ‘Ala Din Al-Simnani en Al 'Urwatul Wuthqa
15. Ibn Hajar Al-Asqalani (D. 852) en Tahdhib.
16. Jalaluddin Al-Suyuti (D. 910) dans plusieurs de ses livres
17. Abul Abbas Al-Qastalani (D. 923), en Al-Mawahib Al-Ladaniya 18. Ibn Hajar Al-Haythami,
(D. 974), en Al Sawa’iq Al-Muhriqah 19. Abdul Haqq Al-Dihlawi, en Sharh Al-Mishkat et beaucoup
d'autres.
Les compagnons qui ont relaté la tradition de Ghadir Khum
Au moins 110 compagnons du Prophète (splf) ont relaté la tradition de Ghadir Khum.
Voici leurs noms énumérés alphabétiquement, suivi de certaines références sunnites dans lesquelles
leurs traditions sont situées. La plupart d'entre eux l'a entendu de première main.
A:
1. Abu Huraira al-Dowsi (d. 57~59): * al-Khatib al-Baghdadi, dans "Tarikh Baghdad", v8, p290;
de deux manières. * Abi al-Hajjaj al-Mazzi, dans "Tahdhib al-Kamal fi asmaa al-rijal"; * Ibn Hajar
al-Asqalani, dans "Tahdhib al-Tahdhib", v7, p327; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "al-Manaqib", p
130; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam al-Sibt"; * al-Jazri, dans "Asna al-Matalib",
p3; * Jalalulddin al-Suyuti, dans "al-Durr al-Manthoor", v2, p259; * Jalalulddin al-Suyuti, dans
"Tarikh al-Khulafaa", p114; * Hamawaini, dans "Fara'id al-Samtain"; * Muttaqi al-Hindi, dans "Kanz
al-Ummal", v6, p154, p403; également de 12 companons * Ibn Abd al-Bar, dans "al-Isti'ab", v2,
p473; * Ibn Kathir, dans "al-bidaya wal Nihaya", v5, p214; par plusieurs narrateurs * Abi Bakr alJa'abi, dans "Nukhab al-Manaqib"; d’al-Surawi dans "al-Manaqib", v1, p529; * al-Badukhshi, dans
"Nuzul al-Abrar", p20.
2. Abu Laila al-Ansari (d. 37 in Siffin): * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Manaqib alKhawarizmi", p35; * al-Suyuti, dans "Tarikh al-Khulafaa", p114; * al-Samhoudi, dans "Jawahir al'Aqdain".
3. Abu Zainab Ibn 'Aouf al-Ansari: * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah", v3, p307; et v5, p205; *
Ibn Hajar al-'Asqalani, dans "al-Isabah", v3, p408; et v4, p80.
4. Abu Fadhalah al-Ansari (il participa à la bataille de Badr, et tomba en martyr à Siffin avec Ali
(as)): * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah", v3, p307; and v5, p205; * al-Qadhy Bahlool Bahjat, dans
"Tarikh Aali Muhammad", p67.
5. Abu Qidamah al-Ansari: * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah", v4, p159; et v5, p276; * alSamhoudi, dans "Jawahir al-'Aqdain".
6. Abu 'Umrou Ibn Muhsin al-Ansari: * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah", v3, p307; * Ibn
'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah";
7. Abu al-Haitham Ibn al-Tihan (d. 37 in Siffin): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * Abu
Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam al-Sibt"; *
al-Samhoudi al-Shafi'i, dans "Jawahir al-'Aqdain". * al-Qadhy, dans "Tarikh Aali Muhammad", p67.
8. Abu Rafi' al-Qabti (Serviteur du Messager d’Allah): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; *
Abu Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam alSibt";
9. Abu Thuwaib Khuwailid (ou Khalid) Ibn Khalid Ibn Muhrith al-Hathli (un poète qui est mort
durant le règne d’Uthman): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans
"Maqtal al-Imam al-Sibt", section 4.
10. Abu Bakr Ibn Abi Qahafah al-Taymi (le premier Calife, d. 13): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith alWilayah"; * Abu Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * al-Mansour al-Razi, dans "al-Ghadir" *
Shams al-Din al-Jazri al-Shafi'i, dans "Asna al-Matalib", p3.
11. Usamah Ibn Zaid Ibn Harithah al-Kalbi (d. 54) * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * Abu
Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib";
12. Ubay Ibn Ka'ab al-Ansari: * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; dans "al-Yaqin", section
37; * Abu Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * Shams al-Din al-Jazri al-Shafi'i, dans "Asna alMatalib", p4.
13. Asmaa bint 'Umaice al-Khadh'amiya * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; dans "al-Yaqin",
section 37;
14. Um Salmah (épouse du Prophète): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * al-Samhoudi alShafi'i, dans "Jawahir al-'Aqdain". * al-Qundoozi al-Hanafi, dans "Yanabi' al-Mawaddah", p40; *
Ahmed Ibn al-Fadhl Ibn Muhammed ba-Kathir al-Makki al-Shafi'i, dans "Wasilat al-Ma-al".
16. Um Hani bint Abi Talib: * al-Bazzar, dans "Musnad al-Bazzar"; * al-Samhoudi al-Shafi'i, dans
"Jawahir al-'Aqdain". * al-Qundoozi al-Hanafi, dans "Yanabi' al-Mawaddah", p40; * Ibn 'Uqdah,
dans "Hadith al-Wilayah";
17. Abu Hamzah Anas Ibn Malik al-Ansari al-Khazraji (le serviteur du Prophète, d. 93): * alKhatib al-Baghdadi, dans "Tarikh Baghdad", v7, p377; * Ibn Qutaibah al-Daynouri, dans "al-Ma'arif",
p291; * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam alSibt"; * al-Suyuti, dans "Tarikh al-Khulafaa", p114; par al-Tabarani; * Muttaqqi al-Hindi, dans "Kanz
al-Ummal", v6, p154, p403; * al-Badukhshi, dans "Nuzul al-Abrar", p20; par al-Tabarani et alKhatib. * Shams al-Din al-Jazri al-Shafi'i, dans "Asna al-Matalib", p4.
B:
18. Baraa Ibn 'Azib al-Ansari al-Awsi (d. 72): * Ahmad Ibn Hanbal, dans "al-Musnad", v4, p281;
par deux chaines; * Ibn Majah, dans "Sunan ibn Majah", v1, p28-29; * al-Nisa'i, dans "al-Khasa'is",
p16; * al-Khatib al-Baghdadi, dans "Tarikh Baghdad", v14, p236; * Ibn Jarir al-Tabari, dans "Tafsir
al-Tabari", v3, p428; * Abi al-Hajjaj al-Mazzi, dans "Tahdhib al-Kamal fi Asmaa al-rijal"; * alTha'labi, dans "al-Kashf wal Bayan"; * Ibn Abd al-Bar, dans "al-Isti'ab", v2, p473; * Muhib al-Din
al-Tabari, dans "al-Riyadh al-Nadhirah", v2, 169; * Muhib al-Din al-Tabari, dans "Dhakha'ir al'Aqabi", p67; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "al-Manaqib", p94; * Ibn al-Sabbagh al-Maliki, dans
"al-Fusool al-Muhimmah", p25; * al-Hafiz al-Ganji al-Shafi'i, dans "Kifayat al-Talib", p14; * alFakhr al-Razi, dans "Tafsir al-Fakhr al-Razi", v3, p636; * al-Nisaboori, dans "Tafsir al-Nisaboori",
v6, p194; * Jamaluddin al Zarandi, dans "Nudhum Durar al-Samtain"; * "al-Jami' al-Saghir", v2,
p555; * "Mishkat al-Masabeeh", p557; * Muttaqi al-Hindi, dans "Kanz al-Ummal", v6, p152, p397; *
Ibn Kathir, dans "al-Bidayah wal Nihayah", v5, p209; v7, p349; * ... Ainsi que beaucoup d’autres
sources.
19. Baridah Ibn al-Hasib Abu-Sahal al-Aslami (d. 63): * al-Hakim, dans "Mustadrak al-Hakim",
v3, p110; * Abu Nu'aym al-Isbahani, dans "Hilyat al-Awliyaa", v4, p23; * Ibn Abd al-Bar, dans "alIsti'ab", v2, p473; * Shams al-Din al-Jazri, dans "Asna al-Matalib", p3; * al-Suyuti, dans "Tarikh alKhulafaa", p114; * "al-Jame' al-Saghir", v2, p555; * al-Muttaqi al-Hindi, dans "Kanz al-Ummal", v6,
p397; * al-Badukhshi, dans "Nuzul al-Abrar", p20; * "Tafsir al-Manar", v6, p464.
TH:
20. Abu Sa'id, Thabit Ibn Wadi'a al-Ansari al-Khazraji al-Madani: * Ibn al-Athir, dans "Usd alGhabah", v3, p307; v5, p205; * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * al-Qadhy, dans "Tarikh Aali
Muhammad", p67.
J:
21. Jabir Ibn Samrah Ibn Janadah, Abu Sulaiman al-Suwa'i (d. 70~74): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith
al-Wilayah"; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam al-Sibt", section 4; * al-Muttaqi alHindi, dans "Kanz al-Ummal", v6, p398;
22. Jabir Ibn Abdullah al-Ansari (d. 73/74/78 à Médine): *Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah";
* Abu Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * Ibn Abd al-Bar, dans "al-Isti'ab", v2, p473; * Abi alHajjaj al-Mazzi, dans "Tahdhib al-Kamal fi asmaa al-rijal"; * Ibn Hajar al-Asqalani, dans "Tahdhib
al-Tahdhib", v7, p337; * al-Hafiz al-Ganji al-Shafi'i, dans "Kifayat al-Talib", p16; * Ibn Kathir, dans
"al-Bidayah wal Nihayah", v5, p209; * Muttaqi al-Hindi, dans "Kanz al-Ummal", v6, p398; * alQundoozi al-Hanafi, dans "Yanabi' al-Mawaddah", p41; * Shams al-Din al-Jazri al-Shafi'i, dans
"Asna al-Matalib", p3. * al-Tha'labi, dans "Tafsir al-Tha'labi"
23 Jublah Ibn 'Amrou al-Ansari: *Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"
24. Jubair Ibn Mut'am Ibn 'Uday al-Qurashi al-Nawfali (d. 57/58/59): * al-Qadhy Bahlool Bahjat,
dans "Tarikh Aali Muhammad", p67. * Shahab al-Din al-Hamadani, dans "Mawaddat al-Qurba"; * alQundoozi al-Hanafi, dans "Yanabi' al-Mawaddah", p31, p336.
25. Jarir Ibn Abdullah Ibn Jabir al-Bajali (d. 51/54): * al-Haythami, dans "Majma' al-Zawa'id",
v9, p106; par "al-Mu'jam al-Kabir" et al-Tabarani; * al-Suyuti, dans "Tarikh al-Khulafaa", p114; par
al-Tabarani; * Muttaqqi al-Hindi, dans "Kanz al-Ummal", v6, p154, p399; * Ibn Kathir, dans "alBidayah wal Nihayah", v7, p349;
26. Abu Dhar al-Ghafari, Jundub Ibn Janadah (d. 31): * Hamawaini, dans "Fara'id al-Samtayn",
section 58; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam al-Sibt"; * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith
al-Wilayah"; * Abu Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * Shams al-Din al-Jazri al-Shafi'i, dans
"Asna al-Matalib", p4.
27. Abu Junaidah, Junda' Ibn 'Amrou Ibn Mazin al-Ansari: * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah",
v1, p308; * al-Qadhy Bahlool Bahjat, dans "Tarikh Aali Muhammad", p67.
H:
28. Habbah Ibn Juwayn, Abu Qudamah al-'Urani al-Bajali (d. 76-79): * al-Haythami, dans
"Majma' al-Zawa'id", v9, p103; * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * al-Doolabi, dans "al-Kuna
wal Asmaa", v2, p88; * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah", v1, p367; * Ibn Hajar al-Asqalani, dans
"al-Isabah", v1, p372; * al-Qundoozi al-Hanafi, dans "Yanabi' al-Mawaddah", p34;
29. Hubshi Ibn Janadah al-Salouli: * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah", v3, p307; v5, p205; *
Muhib al-Din al-Tabari, dans "al-Riyadh al-Nadhirah", v2, p169; * al-Muttaqi al-Hindi, dans "Kanz
al-Ummal", v6, p154; * Ibn Kathir, dans "al-Bidayah wal Nihayah", v5, p211; v7, p349. * alHaythami, dans "Majma' al-Zawa'id", v9, p106; * al-Suyuti, dans "Tarikh al-Khulafaa", p114; *
Shams al-Din al-Jazri, dans "Asna al-Matalib", p4;
30. Habib Ibn Badil Ibn Warqaa al-Khaza'i: * Ibn al-Athir, dans "Usd al-Ghabah", v1, p368; * Ibn
Hajar al-'Asqalani, dans "al-Isabah", v1, p304;
31. Hudhaifa Ibn Usaid, Abu Sarihah, al-Ghafari (d. 40~42): * al-Tirmidhi, dans "Sahih alTirmidhi", v2, p298; * al-Qundoozi al-Hanafi, dans "Yanabi' al-Mawaddah", p38; par Samhoodi et
Ibn 'Uqdah dans son "al-Muwalat".
* Ibn al-Sabbagh al-Maliki, dans "al-Fusool al-Muhimmah", p25; * Ibn Kathir, dans "al-Bidayah
wal Nihayah", v5, p211; v7, p348. * Ibn Hajar al-Haythami, dans "al-Sawa'iq al-Muhriqah", p25; *
Noor al-Din al-Halabi, dans "al-Sirah al-Halabiyah", v3, p301;
32. Hudhaifa Ibn al-Yaman al-Yamani (d. 36): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; * Abu Bakr
Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * al-Hakim al-Hasakani, dans "Du'at al-Hudat ila Adaa Haqq alMuwalat"; * al-Jazri, dans "Asna al-Matalib", p4;
33. Hassan Ibn Thabit (Il composa un poème à l’occasion d’al-Ghadir: * Abu Nu'aym al-Isbahani
(d. 430), dans "Ma Nazala min al-Quran fi Ali"
34. al-Imam, al-Sibt, al-Mujtaba, al-Hasan Ibn Ali (as): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; *
Abu Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam alSibt";
35. al-Imam, al-Sibt, al-Shahid, al-Hussain Ibn Ali (as): * Ibn 'Uqdah, dans "Hadith al-Wilayah"; *
Abu Bakr Ju'abi, dans "Nakhb al-Manaqib"; * al-Khatib al-Khawarizmi, dans "Maqtal al-Imam alSibt"; * al-Hafiz Ibn al-Maghazili al-Shafi'i, dans "al-Manaqib"; * Abu Nu'aym al-Isbahani, dans
"Hilyat al-Awliyaa", v9, p64;
Note : à partir de ce point et par souci de concision, nous sautons les références sous le nom de
chaque compagnon, sauf pour le cas de quelques individus. Les lecteurs intéressés peuvent consulter
le reste des références dans l'encyclopédie "Al-Ghadir", par Allamah al-Amini (ra).
KH:
36. Abu Ayyoub, Khalid Ibn Zaid al-Ansari (d. 50/51/52)
37. Abu Sulaiman, Khalid Ibn al-Walid Ibn al-Mughairah al-Makhzoomi (d. 21/22)
38. Khuzimah Ibn Thabit al-Ansari (Dhul Shahadatain, d. 37 à Siffin)
39. Abu Sharih, Khuwailid Ibn 'Amrou al-Khuza'i (d. 68)
40. Rufa'ah Ibn Abdul Munthir al-Ansari
R:
41. Zubair Ibn al-'Awwam al-Qurashi (d. 36)
Z:
42. Zaid Ibn Arqam al-Ansari al-Khazraji (d. 66~68)
43. Abu Sa'id, Zaid Ibn Thabit (d. 45~48)
44. Zaid/Yazid Ibn Sharahil al-Ansari
45. Zaid Ibn Abdullah al-Ansari
S:
46. Abu Is'haq, Sa'd Ibn Abi Waqqas (d. 54-58)
47. Sa'd Ibn Janadah al-'Awfi
48. Sa'd Ibn 'Abadah al-Ansari al-Khazraji (d. 14~15)
49. Abu Sa'id, Sa'd Ibn Malik al-Ansari al-Khudri (d. 63/65/74)
50. Sa'id Ibn Zaid al-Qurashi al-'Adwi (d. 50~51)
51. Sa'id Ibn Sa'd Ibn 'Abadah al-Ansari
52. Abu Abdullah, Salman al-Farsi (d. 36~37)
53. Abu Muslim, Salmah Ibn 'Umrou Ibn al-Akwa' al-Aslami (d. 74)
54. Abu Sulaiman, Samrah Ibn Jundab al-Fazari (d. 58~60)
55. Sahl Ibn Hanif al-Ansari al-Awsi (d. 38)
56. Abu al-Abbas, Sahl Ibn Sa'd al-Ansari al-Khazaraji al-Sa'idi (d. 91)
C et DH:
57. Abu Imamah, al-Sadi Ibn 'Ajlan al-Bahili (d. 86)
58. Dhamirah al-Asadi
TAA:
59. Talha Ibn 'Ubaidullah al-Timimi (d. 36)
'A (AYN) :
60. 'Amir Ibn 'Umair al-Numairi
61. 'Amir Ibn Laila Ibn Dhamrah
62. 'Amir Ibn Laila al-Ghafari
63. Abu al-Tufail, 'Amir Ibn Wathilah al-Laithi (d. 100/102/108/110)
64. 'Aisha Ibn Abi Bakr Ibn Abi Qahafah (la femme du Prophète)
65. 'Abbas Ibn Abdul Muttalib Ibn Hashim (l'Oncle du Prophète)
66. 'Abdul Rahman Ibn 'Abdu-Rabb al-Ansari
67. Abu Muhammad, 'Abdul Rahman Ibn 'Aouf al-Qurashi al-Zuhri (d. 31/32)
68. 'Abdul Rahman Ibn Ya'mur al-Daili
69. 'Abdullah Ibn Abi Abdul Asad al-Makhzoomi
70. ‘Abdullah Ibn Badil Ibn Warqaa (d. 37 in Siffin)
71. 'Abdullah Ibn Bashir al-Mazini
72. 'Abdullah Ibn Thabit al-Ansari
73. 'Abdullah Ibn Ja'afar Ibn Abi Talib al-Hashimi (d. 80)
74. 'Abdullah Ibn Hantab al-Qurashi al-Makhzoomi
75. 'Abdullah Ibn Rabi'a
76. 'Abdullah Ibn Abbas (d. 68)
77. 'Abdullah Ibn Abi Ofa 'Alqamah al-Aslami (d. 86/87)
78. Abu Abdul Rahman, 'Abdullah Ibn Umar Ibn al-Khattab al-'Udawi (d. 72/73)
79. Abu Abdul Rahman, 'Abdullah Ibn Masoud al-Hathli (d. 32/33)
80. 'Abdullah Ibn Yamil/Yamin
81. 'Uthman Ibn 'Affan (d. 35)
82. 'Ubaid Ibn 'Azib al-Ansari
83. Abu Tarif, 'Uday Ibn Hatam (d. 68)
84. 'Atiya Ibn Busr al-Mazini
85. 'Aqabah Ibn 'Amir al-Jahani
86. Amirul Mouminin, Ali ibn Abi Talib (as)
87. Abul Yaqdhan, 'Ammar Ibn Yasir al-'Unsi al-Shahid (mort à Siffin 37)
88. 'Ammar al-Khazraji al-Ansari (mort au Yamamah)
89. 'Umar Ibn Abi Salmah Ibn Abdul Asad al-Makhzoomi (sa mère est Um Salmah, l’épouse du
Prophète)
90. 'Umar Ibn al-Khattab (d. 23): * Ahmad Ibn Hanbal, dans "al-Manaqib"; * Muhib al-Din alTabari, dans "al-Riyadh al-Nadhirah", v2, p161 & p244; * al-Hafiz Ibn al-Maghazili al-Shafi'i, dans
"al-Manaqib": deux traditions par Abu Hurairah et Umar Ibn Al-Khattab : « Le messager d'Allah (s)
dit : Pour celui qui me prend comme Mawla, Ali est son Mawla. » * Al Khatib Al-Khawarizmi en «
Maqtal Al-Imam Ibn Sibt » ; * Ibn Kathir, en « Al-BidayahWal Nihayah wal », v7, p349 ; * Shams Al
Din Al-Jazri dans « Asna Al-Matalib », p3 ; * Shahab Al Din Al-Hamadani dans « Mawaddat AlQurba » * Al-Qundoozi Al-Hanafi, en « Yanabi Al-Mawaddah », p249 : « Umar Ibn Al-Khattab (ra)
a indiqué : Le messager d'Allah a élevé Ali clairement, et a dit : « Celui pour qui j'étais son chef
[Mawla] alors Ali est son chef [Mawla], O Allah ! Soit le gardien [Wali] pour celui qu'est son
soutien [Wala], et l'ennemi de son ennemi, abandonne celui qui l'abandonne, soutient celui qui le
soutient. O Allah ! Soyez témoin ! » Umar dit : « O Messager d'Allah ? (c.-à-d. Pourquoi Ali ?) Et
il y avait un jeune homme à côté de moi avec un beau visage et sentant très bon. Il m’a dit: « O
Umar, le messager d'Allah harmonisa un accord. Personne ne le dissout excepté un hypocrite. »
Alors le messager d'Allah a pris ma main et a dit : « O Umar, ce n'est pas le fils d'Adam (c.-à-d.,
un être humain) mais Gabriel qui a voulu t’avertir sur ce que j'ai dit au sujet d'Ali. »
91. Abu Najid, 'Imran Ibn Hasin 'Al-Khuza'i (D. 52)
92. Amrou Ibn Al-Hamq Al-Khaza'i 'Al-Koufi (D. 50)
93. 'Amrou Ibn Sharahil
94. ‘Amrou Ibn Al 'Asy (un poète d'Al-Ghadir)
95. 'Amrou Ibn Murrah Al-Jahani, Abu Talha ou Abu Mariam
F:
96. Al-Siddiqah, Fatima (as) (la fille du Prophète, D. 11) : * Ibn 'Uqdah, dans « Hadith Al-Wilayah
» * Al-Mansour Al-Razi, en « Al Ghadir » * Shams Al Din Al Jazri Al-Shafi'i dans « Asna AlMatalib », p3. * Shahab Al Din Al-Hamadani dans « Mawaddat Al-Qurbat » où elle a dit : « Le
messager d'Allah (s) dit : Qui que ce soit donc j'étais son chef [wali], Ali est son chef [wali]. Et à
qui que ce soit j'étais son Imam, Ali est son Imam. »
97. Fatma Bint Hamzah Ibn Abdul Muttalib
Q et K:
98. Qais Ibn Thabit Ibn Shammas Al-Ansari
99. Qais Ibn Sa'd Ibn 'Abadah Al-Ansari Al-Khazraji
100. Abu Muhammad, Ka'b Ibn 'Ajrah Al-Ansari Al-Madani (D. 51)
M:
101. Abu Sulaiman, Malik Ibn Al-Huwairith (D. 74)
102. Al-Miqdad Ibn 'Amrou Al-Kindi Al-Zuhri (D. 33)
N:
103. Najiyah Ibn 'Amrou Al-Khaza'i
104. Abu Barza, Fadhlah Ibn 'Atabah Al-Aslami (D. 65)
105. Nu'aman Ibn Ajlan Al-Ansari
W, H et Y:
106. Abu Wasmah, Wahshi Ibn Harb Al-Habashi Al-Humsi
107. Wahab Ibn Hamzah
108. Abu Juhaifah, Wahab Ibn Abdullah Al-Suwa'i (D. 74)
109. Hashim Al-Murqal Ibn ‘Atabah Ibn Abi Waqqas Al-Zuhri Al-Madani (D.en année 37 à Siffin)
110. abu Murazim, Ya’la Ibn Murrah Ibn Wahab Al-Thaqafi : ect…..
Ainsi que :
84 narrateurs des Tabi'in (la génération suivante des compagnons) ont relaté la tradition de Ghadir
Khum.
360 savants sunnites au cours des 14 derniers siècles du calendrier islamique ont rapporté la
tradition de Ghadir Khum.
La poésie d’Al Ghadir
De nombreuses poésies mentionnent l'événement.
La première poésie fut composée par le célèbre compagnon, Hassan Ibn Thabit, le poète du
Messager d'Allah.
Après le prône du Prophète, Hassan lui demanda la permission de composer quelques vers
poétiques au sujet de cette événement. Le Prophète a répondu : « Dite avec les bénédictions d'Allah
». Hassan déclara : « O gens de Quraish. J’accompagne mes paroles et attesté par le messager
d'Allah ». Il a alors composé les vers suivants :
« Leur prophète les appelle le jour de Ghadir à Khum ainsi ils entendent (attention) l'appel du
messager, il a dit : « Qui est votre guide et chef ? (Mowlakum Wa Waliyukum) »
Ils ont répondu : « Votre Dieu, notre guide et vous êtes notre Chef. A ce égard, vous ne trouverez
pas de désobéissance » il lui a dit : « O Ali vient, parce que je suis heureux de vous investir de
l’Imamat et le guide après moi, ainsi pour celui donc je suis son chef, Ali est son Chef. Ainsi soyez
les défenseurs de la vérité et ces disciples » puis il invoqua : « Allah ! Soit l’ami et le guide de ces
disciples ! Soit l'ennemi de ces ennemis »
Référence : Abu Nu'aym Al-Isbahani (D. 430), en « M a Nazala Al-Quran fi Ali »
Que ce soit Badr, Uhud ou Khaibar,
Nous entendons le cri : Haidar- Haidar.
Nous voyons son épée brillante heurter ceux qu'Allah déteste.
Tous ceux qui osèrent le combattre
Et ne se rendent pas compte de sa bravoure
Ne pouvaient pas survivre.
Ils perdront leurs vies.
Et il y a certains qui prétendent être le plus grand guerrier de l'Arabie
Mais voyez la chute des puissantes d'épée sur lui aussi !
Quoique pour le défier ils furent très peu.
Les musulmans sont frappés par la terreur.
Ils ne pouvaient pas conquérir le fort de Khaibar.
Chaque attaque qu'ils faisaient se terminait par la fuite.
La volonté pour les combattre leur manquait
Celui qu’Allah aime
Est venu sans peur
Et l'ennemi devint engourdi.
Il prend la norme dans une main
Et mène cette bande apparemment défaite.
Un groupe de perdants
Que l’histoire fournit était sous sa commande
Ils se soumettaient à sa victoire.
De ces avances, personne ne pouvait le vaincre.
Enfin il conquiert le fort impénétrable.
Dans une autre bataille le prophète est trahi.
Ses disciples sont devenus si effrayés.
Ils le laissent blessé et s'enfuit.
Le Kufr semble toujours les tenir
Mais il y a Haidar e Karrar pour l'aider.
D‘une bataille quasiment perdue Il la gagna.
Toutes les fois qu'Asadullah sera là
Pour défendre l'Islam
Personne n'osait le défier.
De ces exploits étonnants
Personne ne peut les cacher,
Car maintes et maintes fois
Il tourna la marée.
Une bataille vient
Et une bataille s’accomplit victorieusement
Par la norme de l’Islam
Qui reste toujours élevé.
Ainsi lorsqu’Al Ghadir
Il est proclamé Mawla
Que les musulmans devraient le suivre.
La mission du prophète fut complète.
Il s’acquittera seul du fardeau de ce trône.
Seulement lui seul pouvait sentir les besoins du musulman,
S’assurer qu’ils exécuteront de bonnes actions
Et les guider au chemin du salut.
Il mérite le califat de cette nation.
Il a l'arrangement et la sagesse
D’être un Imam dans le royaume d'Allah.
Il est la porte de la ville de la connaissance
Et surtout il a le courage
Qui est reconnu par ses exploits extraordinaires.
De sa science, aucun ne peut le concurrencer.
Admirez sa piété.
Il n'est pas guidé par l’avarice.
Le prophète d'Allah – Lui seul peut réussir.
Ali Rizwan Shah
Chapitre 2
Certainement votre maître est…
(Quran 5:55 - 56)
Il est unanime que le verset soit descendu au sujet de l'Imam Ali (as) lorsqu’il donna en aumône sa
bague tandis qu'il était incliné dans sa prière. Ceci est également authentifié successivement selon les
12 imams.
Références chi'ite : - Bihar Al-Anwar par Allama M ajlisi - Tafsir Al-M izan par Allama Tabatabai - Tafsir Al-Kashaf par Allama M uhammad Jawad M ughniyah - AlGhadir par Allama Abdul Husain Ahmad Al-Amini - Asbat Al-Hudate par Allama M uhammad Ibn Hasan Amuli
Mais pour nos frères sunnites, je produirai leurs références et les traditions à cet égard. Beaucoup
de commentateurs sunnites du Quran confirment aussi ce fait historique et beaucoup de savants
sunnites ont également mentionné cette unanimité
Références sunnite : (1) Tafsir Al-Kabir par Ahmad Ibn M uhammad Al-Tha'labi, sous le verset 5:55 (2) Tafsir Al-Kabir, par Ibn Jarir Al-Tabari, v6, pp 186.288-289
(3) Tafsir Jamiul Hukam Quran par M uhammad Ibn Ahmad Qurtubi, v6, p219 (4) Tafsir Al-Khazin, v2, p68 (5) Tafsir Al Durr Al-M anthoor par Al-Suyuti, v2, p293294 (6) Tafsir Al-Kashshaf par Al-Zamakhshari, Egypte 1373, v1, pp 505.649 (7) Asbab Al-Nuzool par Jalaluddin Al-Suyuti, Egypte 1382, v1, p73 sous l'autorité
d'Ibn Abbas (8) Asbab Al Nuzul par Al-Wahidi, sous l'autorité d'Ibn Abbas (9) Sharh Al-Tjrid d'Allama Qushji (10) Ahkam Al-Quran, Al-Jassas, v2, pp 542-543 (11)
M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v5, p38 (12) Kanzul Ummal, par Al-M uttaqi Al-Hindi, v6, p391, de la tradition #5991 (13) Al-Awsat par Tabarani, relaté d'Ammar Yasir
(14) Ibn M ardawayh, sous l'autorité d'Ibn Abbas. . . et plus.
Il y a également une tradition rapportée par Ibn Salam dont la chaîne des sources se relie jusqu'au
Prophète (splf). Veuillez-vous référer au Sahih de Nisa'i où le commentaire de la Sourate Ma'idah en
Jam'a Bayn Al-Sittah Al-Sihah. Idem en Ghayah Al-Maram p18 de Sayyad Al-Bahrayni qui enregistre
vingt-quatre traditions de sources sunnites soutenant sa véracité.
Pour la brièveté, je vais confiner une tradition inscrit dans le commentaire du Quran par Abi Is'haq
Ahmad Ibn Muhammad ibn d'Ibrahim Nisaboori Al-Tha'labi. Il décéda en 337 OH, Ibn Khallikan
(son étudiant) exposa son caractère après sa mort : « Il était unique dans l’exégète du Quran et son
Tafsir Al-Kabir est supérieur à toutes les autres interprétations ».
Lorsqu’il a atteint le verset 5:55 – 56, il a enregistré dans son Tafsir Al-Kabir sous l'autorité d'Abu
Dhar Al-Ghifari : « Que mes deux oreilles soient sourdes, que mes deux yeux soient aveugle si je
mens. J'ai entendu le messager d'Allah, que les bénédictions d'Allah et la paix soit sur lui et sa
postérité, dire : « Ali est le guide du juste et le tueur des infidèles. Celui qui l'aide est victorieux et
celui qui l'abandonne est abandonné. » Un jour, je fis mes prières en la compagnie du prophète.
Un mendiant est venu à la mosquée et demanda l'aumône, mais personne ne lui a donné quelque
chose. Ali était incliné dans sa prière. Il a précisé son anneau au mendiant, qui s’approcha et a
enleva l'anneau de son doigt. Sur quoi, le prophète d'Allah a imploré Allah le puissant et le
glorieux, disant : « O Allah ! Mon frère Moïse vous a prié disant : « mon seigneur, enchante mon
cœur et rend ma mission facile et défait le nœud de ma langue de sorte qu'ils puissent me
comprendre, nomme l’un de mes parents, Haroun, mon frère, comme mon ministre, et soutient mon
dos par lui et incite le à participer à ma mission de sorte que nous puissions vous louez et se
rappelez de Toi plus fréquemment. Certainement vous nous voyez. » Et vous lui avez répondu : « O
Musa ! On a accordé toutes vos demandes. » « O Allah ! Je suis votre serviteur et votre prophète.
Enchantez mon cœur et rendez ma charge facile et nommez pour moi parmi ma famille Ali en tant
que mon ministre et renforcez mon dos par lui ». Abu Dhar, alors, a mentionné : « Par Allah, le
messager d'Allah n'avait pas encore fini sa supplication que Gabriel le digne de confiance
descendit avec ce verset : « certainement vous n’avez d’autres Maître qu’Allah et son prophète et
ceux qui croient, qui établissent la prière et donnent la charité tandis qu'ils s’inclinent. Et celui
qui prend Allah et son messager et ceux qui croient en tant que maître sont sûrement le partie
d'Allah et seront victorieux ».
Référence sunnite : Tafsir Al-Kabir par Al-Tha'labi sous le commentaire des versets 5:55-56 du Quran.
Quelques commentaires par les exégètes
'Allama Al-Tabarsi tout en commentant ce verset en Majma Al-Bayan énonce : « La forme plurielle
a été employée pour Ali (le commandant des fidèles) afin d'exprimer son honneur et son éminence ».
Les maîtres de la langue arabe emploient la forme plurielle par respect pour un seul individu (tout
comme dans la langue française avec le vouvoiement).
Allama Al-Zamakshari en son Tafsir Al-Kashshaf a mentionné un autre point : « Si vous vous
questionnez sur le pluriel « les croyants » applicable à un seul compagnon Ali (qu’Allah soit aimable
envers lui), je répondrais que bien que ce verset soit au sujet d'Ali, la forme plurielle est utilisé pour
persuader les autres à agir pareillement et d’offrir l'aumône aisément comme l'a fait Ali. Il y a
également une instruction implicite que les fidèles devraient garder en eux-mêmes, la vigilance pour
des occasions de sympathie (en acte), la bienveillance et la charité aux pauvres et aux indigents à
exécuter aisément sans hésitation fusse-t-il que vous soyez dans la prière. »
Référence sunnite : Tafsir Al-Kashshaf par Al-Zamakhshari, v1, p649
(Se rapporter svp à la partie II de l'article de Ghadir Khum pour davantage d'argument à cet
égard.)
Chapitre 3
Qui est le successeur du prophète (splf) ?
- Il y a longtemps, un frère sunnite me disait qu'Abu Bakr était plus prévoyant (concernant le sujet
de la succession politique) que le Prophète Muhammad (PBUH) !
- Je lui aie demandé de s’expliquer ? !
- Il a répondu : Abu Bakr a compris qu'il devait investir son successeur pour maintenir le système
et la communauté ordonnée. C'est bien connu qu’Abu Bakr assigna Umar pour lui succéder. Le
Prophète n'a pas réalisé cette importante charge (que la communauté islamique a besoin d'un chef
qualifié après lui) ou que cela lui semblait anodin !
- Lorsque j'ai entendu cet argument, je me suis poser la question suivante : Est-il possible que le
Prophète de l'Islam qui a essayé durement de mettre en application l'Islam, qui toléra de nombreux
problèmes, de désastres et se sacrifia pour établir l'Islam dans la péninsule Arabe, délaisse (ou
oubli) d’assigner une personne pour la continuité de cette religion après lui ? ! L’Islam, la dernière
religion de Dieu pour ce monde, celle qui est censée être pour chaque nation dans le monde un
modèle intérieur (purification de l’âme) et extérieure (autorité politique) !
Que s'est-il produit pour que nous, les musulmans, sommes dans cette malheureuse situation
pendant et à travers les siècles ?
Comment se fait-il que la chaîne des successeurs/des gouverneurs (Ulul-Amr) fut identifié par des
individus comme le Roi Fahd, le Roi Hussain, Saddam Hussain, Hosni Moubarak. . ?
C'est quelque chose de terriblement erronée ! Oui, le problème est la conduite des musulmans et
leurs gardiens. Ces problèmes n’étaient pas indifférents au Prophète, ni n’a pris cela à la dérision, à
la légère ou au désintéressement ?
Naturellement, il l'a pris très sérieux et assigna une chaîne de successeurs (califes) qualifiés à la
tête de l'état islamique et en tant que gardien de la Shari’a (loi divine).
Une autre question m’est aussi sorti de la tête : Allah et son Prophète sont-ils qualifiés d’affecter
les califes ou cela dépend des gens ? L'Islam est-il basé sur la base de la démocratie (gouvernement
choisit par des gens) ou sur la base de la théocratie (royaume d'Allah) ?
L'histoire de l'Islam témoigne que le nouveau gouvernement après la mort du Prophète n'était ni
démocratique, ni théocratique. Une poignée de gens se sont réunies dans la Saqifah des Béni Sa’idah,
puis ont investi Abu Bakr comme calife tandis que l'Imam Ali était occupé d'enterrer le saint
Prophète (splf) à Médine.
Est-ce notre choix de choisir un Prophète ou est-ce le choix d'Allah ?
Pouvons-nous choisir le Prophète par la Shura (consultation) ?
Il en va de même pour investir/assigner le successeur du Prophète, parce qu’Allah sait mieux qui
est le plus qualifié pour cette position. Le député d’Allah (ou du Prophète) est seulement affecté par
Allah (ou le Prophète) et cela n'est pas les affaires des gens !
Il y a beaucoup d'exemples dans Quran où Allah déclare qu'il est celui qui assigne un calife/ou
successeur du calife sur la terre. Allah déclare :
(Quran 38:26)
(Quran 2:124)
Comme nous le constatons, le calife/Imam pour l'humanité est assigné par Allah.
Voir également le verset 2:30 (au sujet d'Adam).
Même le Prophète Moïse, quand il voulut aller au Miqaat, n'a pas demandé aux gens de former une
consultation (Shura) pour assigner un calife pour lui.
Le Quran nous indique :
(Quran 20:29 - 36).
Allah, l’exalté, a également dit :
(Quran 25:35).
Allah a également dit :
(Quran 7:142).
Notez que « Ukhlufni » et « Khalifa » (calife) sont exactement de la même racine. À cet égard,
jetons un coup d'œil à la tradition très intéressante en Sahih Al-Bukhari :
Le Messager d'Allah dit à Ali : « Votre position à moi est comme la position d'Aaron (Haroon) à
Moïse, sauf qu'il n'y aura aucun prophète après moi »
Références sunnites : (1) Sahih Al-Bukhari, version Arabe-Française, vol 5. n°3706 (2) Sahih M uslim, Arabe-Française, vol 2, n°2776-2777 (3) Sunan Ibn M ajah,
p12 (4) M usnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, p 174 (5) Al-Khasa'is par Al-Nisa'i, pp 15-16 (6) Al-Athar M ushkil, par Al-Tahawi, v2, p309
Le Prophète (splf), de ce fait, expliqua que Moïse assigna Aaron pour s'occuper de sa communauté
quand il est parti au Miqaat (réunion avec Allah) de la même manière il (splf) assigna Ali (as) pour
s'occuper des affaires de l'Islam après avoir rencontré Allah (sa mort).
Prenez ce rappel inspiré d'une pensée nourrie pour les propriétaires d'un cœur pur et d’un esprit
d’ouverture !
Les versets ci-dessus du Quran sur Aaron prouvent que même le Prophète n'affecte pas son
député/successeur. C'est plutôt Allah qui fait cela. Le Prophète Moïse (as) pria Allah pour qu'Aaron
(as) devient son député et Allah approuva l’invocation/la suggestion du Prophète Moïse (as).
Chapitre 4
Le prophète annonça son successeur
Dans son premier prêche, deux traditions suivantes sont enregistrées l’une après l'autre, dans le
Tarikh d'Al-Tabari qui est un livre important de l'histoire pour les musulmans. Sans compter cet
historien et d'autres, beaucoup des traditionalistes et commentateurs du Quran parmi les sunnites ont
enregistré cette tradition.
(Voir ci-dessous pour la liste de références).
Les deux traditions indiquent explicitement que le saint Prophète de l'Islam (que la paix soit sur lui
et sa famille), par ordonnance divine, a présenté Ali Ibn Abi Talib comme son successeur lors de son
premier prêche à sa tribu :
Relaté d’Ibn Humayed, de Salamah, de Muhammad Ibn Is'haq, d’Abd al-Ghaffar Ibn al-Qasim,
d’al-Minhal Ibn Amr, d’abdallah Ibn al-Harith Ibn Nawfal Ibn al-Harith Ibn Abd al-Muttalib,
d’Abdallah Ibn Abbas, d’Ali Ibn Abi Talib : Quand le verset
(Quran 26:214)
A été révélé au prophète, il m'a appelé et me demanda :
« Ali, Dieu m'a ordonné d'avertir ma tribu la plus proche. J'ai été préoccupé par ceci, puisque
je sais que quand je discute avec eux ils répondront d'une manière que je ne voudrais pas. J'ai
maintenu le silence jusqu'à ce que Gabriel soit venu chez moi et ait dit « si vous ne faites pas ce
que vous êtes ordonnés, votre seigneur vous punira. Prépare-nous ainsi une mesure de blé, ajoute
une cuisse d'agneau, rempli-nous un grand bol de lait, puis invite de ma part les fils d'Abd Al
Muttalib de sorte que je puisse leur expliquer ce que m’a été prescrit. J'ai fait ce qu'il (splf)
m'avait dit de faire. À ce moment-là, ils furent plus ou moins quarante hommes, y compris ses
oncles : Abu Talib, Hamzah, Al-Abbas et Abu Lahab. Quand ils furent réunis, il (splf) m'a appelé
pour apporter la nourriture que j'avais préparée. Je l'ai apportée, puis l’ai mise devant eux, le
prophète ai pris un morceau de viande, l'a cassé avec ses dents, l'a remis dans le plat. Alors il a dit
: « manger au nom de Dieu. » Ils ont mangé jusqu'à être rassasiés alors que la nourriture gardait
son volume d’origine. Je jure par Allah, dans lequel l'âme d'Ali se repose dans Sa Main, qu'un
simple homme pouvait manger la quantité de nourriture que j'ai préparée pour eux. Alors il m’a
dit : « donne leur quelque chose à boire. »
Ainsi je leurs ai apporté une cuvette et ils ont bu jusqu'à satiété et je jure par Allah qu'un
homme pouvait boire la quantité de boisson……… Quand le prophète a voulu leur parler, Abu
Lahab l'a interrompu et déclara : « Votre serviteur vous a depuis longtemps ensorcelé. »
Alors ils se sont dispersés sans que le prophète puisse parler. Le jour suivant, il m’a dit : « Ali,
cet homme m'a interrompu afin qu’ils se dispersent pour éviter qu’ils écoutent mon discours.
Prépare-nous la même nourriture qu’hier et invite les ici ». J'ai obéis et leur ai apporté la
nourriture…….. Alors il a dit : « apporte la cuvette, » et ils ont bu jusqu'à satiété. Puis il leur
parla : « Au Banu Abd Al-Muttalib, je ne connais personne parmi les Arabes qui a apporté pour
son peuple quelque chose de mieux de ce que je vous propose. J'apporte le meilleur dans ce monde
et dans l’autre, puisque Dieu m'a ordonné de vous appeler à Lui. Lequel de vous m'aidera dans
cette mission, de sorte qu'il soit mon frère, mon exécuteur (Wasi), mon successeur (calife) parmi
vous ? » « Ils se sont tous tenus en arrière et quoique j'aie été le plus jeune, j'ai dit : « je serai
votre aide, O prophète d'Allah. » Il a mis sa main sur mon cou et dit « ceci est mon frère, mon
exécuteur (Wasi), mon successeur (calife) parmi vous, ainsi écoutez le et obéissez lui. Ils se sont
levés en riant et disant à Abu Talib : « il t’a commandé d'obéir à ton fils et tu dois lui obéir ! »
Références sunnites : (1) histoire d'Al-Tabari, version française, chapitre « avertit les plus proches » (2) Histoire d'Ibn Athir, v2, p62 (3) Histoire d'Ibn Asakir, v1,
p85 (4) Tafsir Al-Durr Al-M anthoor par Al Hafidh Jalaluddin Al-Suyuti, v5, p97 (5) Tafsir Al-Khazin par ‘Ala'uddin Al-Shafi'i, v3, p371 (6) Shawahid Al-Tanzil, par
Al-Hasakani, v1, p371 (7) Kanz Al-Ummal par Al-M uttaqi Al Hindi, v15, p15, p100-117 (8) Al Sirah Al-Halabiyah, v1, p311 (9) Dala'il Al-Nabawiyyah par AlBaihaqi, v1, p 428-430 (10) Al-M ukhtasar par Abul Fida, v1, p116-117 (11) La vie de M uhammad, par Hasan Haykal, p104 (Première édition arabe seulement. Dans la
deuxième édition la dernière phrase du prophète est supprimée. ) (12) Tahdhib Al-Athar, v4, pp 62-63.
La tradition ci-dessus a été également relatée par des figures sunnites importantes telles que
Muhammad Ibn Is'haq, Ibn Abu Hatem et Ibn Mardawayh, Al-Sîra de Mahmoud hussein, édition :
grasset, p343. Elle est également enregistrée par beaucoup d'orientalistes comprenant : T. Carlyle, E.
Gibbon, J. Davenport et W. Irving.
Comme nous le voyons, le Prophète ordonna aux gens d’écouter et de suivre Ali lors de son
premier prêche. C'est-à-dire, lorsqu’il promulgua l’ouverture de sa prophétie.
Al Shi'a signifie « les partisans », ce terme est exclusivement employé pour « les partisans de
l'Imam Ali ». Ainsi l'école de la pensée chi’ite a été fondée par le saint Prophète (splf) de l'Islam au
commencement de sa mission. Si nous suivons l’Imam Ali (as), c'est parce que le saint Prophète nous
ordonna de faire ainsi. D'ailleurs, l’Imam Ali [as (et 11 autres imams)] propagea les enseignements et
les énonciations exacts du Prophète Muhammad (splf) car tout ce que le Prophète Muhammad (splf)
avait déclaré ne sont que les enseignements et les énonciations d'Allah. C'est par cet Ihlam
(inspiration) que les prophètes sont infaillibles.
La prochaine tradition dans l'histoire d'Al-Tabari est la suivante : relatée de Zakariyya Ibn Yahya
al-Darir, d’Affan Ibn Muslim, d’Abu Awanah, d’Uthman Ibn al-Mughirah, d’Abu Sadiq, de Rabiah
Ibn Najid : Un homme dit à Ali : « O Commandant des croyants, comment êtes-vous devenu
l'héritier de votre cousin à l'exclusion de votre oncle paternel ? » Ali a dit : « ……….Le prophète a
invité la totalité de Bani Abd Al-Muttalib y compris ses propres parents les plus étroits afin de
partager un repas (un agneau et du lait). Il leurs a également préparé une quantité de blé, ils ont
mangé jusqu'à se être rassasié alors que la quantité de nourriture ne diminuait pas. Alors il a
réclamé une tasse et ont bu jusqu'à satiété sans que la boisson ne diminue. Puis, il déclara au
Banu Abd Al Muttalib : « j'ai été envoyé à tous les hommes en général et à vous en particulier.
Maintenant que vous avez vu ce que vous voyez, qui de vous me donnera son serment d'allégeance
pour devenir mon frère, mon compagnon et mon héritier ? Aucun d’entre eux ne répondit, ainsi je
me suis levé devant lui quoique j'aie été le plus jeune. Il m’a dit de m'assoir. J’ai répété mon
gestes deux fois et tenait les mêmes réponses. À la troisième occasion, il a frappé sa main sur la
mienne. De cette façon, je suis devenu l'héritier de mon cousin à l'exclusion de mon oncle. »
Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari, version arabe
Commentaire latéral
Un frère sunnite a mentionné que dans l'incident ci-dessus, le Prophète s'adressait seulement à sa
propre famille (les Banu Abd Al-Muttalib) et non à la totalité des musulmans. L'explication la plus
probable, dans cette tradition, est que le Prophète a prévu qu’Ali soit son successeur seulement en
s’affiliant aux affaires de la famille des Banu Abd Al-Muttalib en son absence (à sa mort) et non
comme son successeur à la conduite de tous les musulmans.
Je devrais énoncer en premier lieu que les enfants d'Abd Al-Muttalib ne sont pas la famille du
Prophète (splf). Ils étaient les parents du Prophète (splf). De la tradition citée, nous ne pouvons
conclure qu'il a juste énuméré sa succession pour les affaires de ces parents. Maintenant, croyez-vous
honnêtement que le Prophète a assigné un successeur après lui pour les affaires de la tribu d'Abd AlMuttalib, mais qu’il oublia d'investir un successeur pour le reste de sa communauté ? Le Prophète
n'était pas un nationaliste. Il n'a pas été envoyé seulement pour les enfants d'Abd Al-Muttalib. Il a été
envoyé à toute l'humanité comme il l’a déclaré dans la tradition. Ainsi pourquoi cette négligence ? Si
assigner un successeur est le devoir du Prophète, il ne peut pas être limité à une population restreinte
car la prophétie ne se limite pas à un peuple. D'ailleurs, ce n'était pas le seul cas où le Prophète
(splf) proclama Ali (as) en tant que son successeur. Cependant, c’était la première fois.
Il y a nombreuses traditions des collections sunnites qui indiquent implicitement ou explicitement
que le Prophète (splf) a nommé Ali son successeur.
Cependant, l'annonce officielle fut à « Ghadir Khum » d’où les Sittah Sihah (les six collections de
traditions sunnites) regorgent de ce témoignage. Il est également important de rappeler que les
comptes historiques furent toujours écrits et contrôlés par les gens du pouvoir politique. C'est une
pratique de chaque ère et les gouvernements tyranniques Umayyades et Abbasides n'étaient pas
exempts de cette règle.
En tant que tels et dans la plupart des cas, des faits historiques ne sont pas explicitement écrits
mais on peut les trouver implicitement. Ce sont des pans d'informations qui ont été de manière
erronée passés à la censure des gouverneurs à travers l'histoire.
Le Prophète a déclaré : « Ali est avec la vérité et la vérité est avec Ali »
Référence sunnite : Tarikh Al-Khateeb par Al-Baghdadi
Chapitre 5
Comment est-ce possible ?
[L'article suivant est adopté du livre « le frère Muhammad (splf) » écrit par le défunt Mohammad
Jawad Chirri (ra). L'événement de l'étude se situe au verset « averti tes proches parents »
Les deux Shaikh, Al-Bukhari et Al Muslim n'ont pas mentionné cet événement important concernant
le premier prêche du Prophète (splf) bien qu'il ait été rapporté par de nombreux historiens et
traditionalistes.
Au lieu de cela, Al Muslim et quelques autres traditionalistes ont rédigé ce fait historique par un
événement inventé. Ils ont rapporté l'aspect de la descente à Al-Safa et son appel dirigé aux clans
Qurayshites (les Mecquois).
Al Muslim et ces journalistes ont mentionné cet événement historique en l'attachant par le verset de
l'avertissement des proches parents du saint Prophète.
Al Muslim a enregistré qu'Abu Hurairah a rapporté : Quand ce verset a été indiqué : « Et avertit
les parents les plus étroits » le messager de Dieu a appelé les Qurayshites puis sont venus. Il s'est
adressé à eux en général et en particulier. Il a dit : « O enfants de Ka'ab Ibn Lu'ay, Sauvez-vous,
vous-mêmes de l'enfer. O enfants de Murrah lbn Ka'ab, sauvez-vous, vous-mêmes de l'enfer. O les
enfants de Hashim, sauvez-vous, vous-mêmes de l'enfer. O Fatima, sauvez-vous, vous-mêmes de
l'enfer. Je ne possède aucune protection pour toi contre Dieu, sauf que vous avez des relations à
moi (père-fille). »
Référence sunnite : Sahih Al M uslim, version arabe, édition 1980, Arabie saoudite, v3, pp 79-80.
Il est étonnant qu’Allah ait commandé son Messager d'avertir ses plus proches parents, qui étaient
les Banu Abdul-Muttalib, néanmoins il (splf) invita les Banu Ka'ab Ibn Lu'ay et les Banu Murrah Ibn
Ka'ab (un clan très éloigné de sa famille) !
Il est inconcevable que le Messager de Dieu désobéisse ce que son seigneur lui ordonna de faire.
Le plus étonnant dans les propos du Messager fut qu’il invita sa fille (Fatima) publiquement de se
sauver de l'enfer, alors qu’elle est la musulmane la plus pure de l’islam !
Référence : Voir le Sahih Bukhari, version arabo-française, livre de l’exégèse sous le verset 26 :214.
Fatima (as), à l'heure de la révélation du verset ci-dessus, avait selon les historiens deux ans ou
huit ans. Al-Hakim en son Al Mustadrak, v3, p61 a signalé qu'elle est née 41 années après la
naissance de son père. Il serait illogique que le Prophète s'adresse à un enfant de deux ans ou qu'il
place une fille musulmane pure (qui était mineur, n'excédant pas les huit ans) au même niveau que des
païens (les banu Ka'ab et les Banu Murrah).
Le plus curieux provient aussi du hadith d'Aisha qu’Al Muslim a enregistré dans son Sahih : «
Quand le verset de l'avertissement a été indiqué, le messager de Dieu a dit : 'O Fatima, dérivé de
Mohammad, O Safiya, fille d'Abdul-Muttalib, je n'ai rien en mon pouvoir qui vous protégera
contre Dieu. Demandez-moi ce que vous voulez de ma richesse. »
Référence sunnite : Sahih M uslim, v3, p79-80
Il est clair que ce hadith n'est pas conforme au précédent. Ce hadith rapporte que le saint Prophète
s'est adressé seulement aux enfants d'Abdul-Muttalib alors que le précédent signalait que le saint
Prophète s'est publiquement adressé (la plupart du temps) aux autres clans de Quraish. Et le plus
insolite dans ce hadith est que le messager s'adressa publiquement à Safiya et à sa jeune fille Fatima
qui vivait avec lui. Il est également curieux que l'adresse qu'il dirige vers elle et vers les autres
membres des Banu Abdul- Muttalib n'ait contenu aucun message, tel que l’invitation d’adorer Dieu ou
d’éviter l’idolâtrie.
De plus, Aisha n'était pas né à l'époque de cette révélation ! Le messager est décédé quand elle
avait seulement dix-huit années. (Voir Al-Tabaqat, par Ibn Sa'd, v8, p61 et d’autres sources). Et cet
événement a eu lieu en l’an trois de l’hégire.
Abu Hurairah ne pouvait pas aussi être un témoin oculaire de cet événement puisqu’il a connu le
messager pour la première fois lorsqu’Il (splf) revenait de Khaibar en l’an 7 après l’hégire. (Voir Al
Tabaqat, par Ibn Sa'd, v4, p327 et d’autres sources).
Comment pouvait-il (Abu Hurairah) être présent par ces propre paroles « après/lorsque le
verset.......est descendu » alors qu'il s'était convertit à l'islam dix-huit ans après la descente de ce
verset ? (voir la Sahih al Bukhari, arabe-français, vol 6, n 4771)
Al-Zamakhshari a rapporté qu’Aisha (la fille d'Abu Bakr) et Hafsa (la fille d'Omar) faisaient
parties de ceux à qui le Prophète s’est adressé après la révélation de l'invitation [(révélé avant la
naissance d'Aisha). (Voir Al Sirah Al Halabiyyah par Ali Ibn Burhanuddin Al-Halabi, v1, p321)]
Ceci indique clairement que les enregistreurs ou les journalistes de ces traditions sont confus.
Lorsqu’ils ont rapporté (pour ne pas dire mentir) que le verset « avertit tes proches….. » est
descendu sur les Banu Abdul- Muttalib, on ne s'attend pas à une désobéissance du saint Prophète
d’Allah.
Ces traditions transportent l’opposé du verset et les traditions qui sont en désaccord avec le saint
Quran doivent être négligées.
Chapitre 6
L'opinion de l'Imam Ali (as) sur le Califat
***
Un contribuant a mentionné que dans un des sermons de Nahjul Balagha l’Imam Ali a mentionné la
consultation en tant qu'une des raisons pour laquelle il a plus de droit légitime au Califat. Ici Ali
contredit la thèse du shi’isme où Muhammad a voulu nommer Ali comme Imam.
Vous ne vous référez pas à un sermon de l'Imam Ali envers les musulmans, et vous l'avez également
interprété hors du contexte. C'était la partie d’une lettre adressé à Muawiyah lorsqu’il refusa de
donner son serment à l’Imam Ali (as). D'ailleurs, à l'opposé de votre réclamation, dans cette lettre,
l’Imam Ali (as) n'a pas dit qu'il croit au principe électoral pour le poste du Califat. (Voir svp le texte
intégral de la lettre ci-dessous). Il a plutôt voulu employer l'argument de ses adversaires contre euxmêmes. Quand toutes les personnes de Médine ont unanimement juré l'allégeance à l’Imam Ali (as) et
que Muawiyah refusa de se conformer parce qu’il flattait aussi le califat et afin de fournir une excuse
pour sa déloyauté, il a réclamé que puisqu'il n'a pas participé à la consultation, l'élection de l'Imam
Ali (as) était illégale et devrait être refaite.
C'était tandis qu'Abu Bakr fut élu par un petit nombre de personnes et que la voix nationale était
inexploitable qu’ils ont considéré le califat d'Abu Bakr par le choix de ces gens sous la Saqifah. Puis
les gouverneurs qui ont succédé au Prophète ont imposé le principe de l'élection et ceci est devenu un
principe exigé envers les musulmans (les nobles de Médine pouvait élire une personne et être
considéré comme un critère pour les autres parties du monde Islamique) et qu’aucune personne
n’avait le droit de s'interroger, qu'il soit présent à l'heure de l'élection ou non, personne n'avait le
droit de réexaminer la question.
Mais quand l’autorité de l'état musulman sous forme de califat est venu à l’Imam Ali, ils se sont
rebellés contre lui, bon nombre d'entre eux se sont même rebellés après avoir juré le serment de
l'allégeance. Ici, dans cette lettre destinée à Muawiyah, l’Imam Ali (as) cite l'argument qui a été par
le passé utilisé contre lui (as) quand il refusa de donner son serment à Abu Bakr. Si une élection
définie par quelques citoyens (sans le préau de bani Sa’ida) pour obtenir le Califat est un critère,
personne ne pouvait nier ce fait établi [(une élection générale qui eut lieu à Médine pour élire Ali
(as) comme calife par les émigrants (mouhajirin) et les aides (ansar)]. Par conséquent, même selon
les principes formulés par les adversaires de l'Imam Ali (as), son élection était légale, régulière et
véritable. Ainsi les musulmans qui ont déjà accepté de tels principes pour légitimer l'élection d'Abu
Bakr, n’avait aucun droit d’y s’opposer ou d’agir contre lui (Ali). Muawiyah n'avait aucun droit de
proposer une réélection, ni de refuser l'allégeance dans la pratique alors qu’il identifia ce principe
pour Abu Bakr.
Dans sa lettre, l’Imam a écrit à Muawiyah :
« Ceux qui ont juré l'allégeance à Abu Bakr, à Umar et à Uthman m’ont juré l'allégeance sur la
même base sur laquelle ils ont offert leurs allégeances. »
« Sur cette base, aucune contestation n’était acceptable, ni pour ceux qui y avaient pris part, ni
pour ceux qui étaient absents. Et la consultation a été confinée par les émigrants et les aides. »
« S'ils conviennent sur un individu et l'appellent chef, ce choix recevra la satisfaction d'Allah. »
« S’il arrive que par contestation de ce choix ou par hérésie, quelqu’un rompt contre la volonté de
la nation, on tachera de le persuader pour le réconcilier avec cette même volonté.
« Et, en cas de refus, il sera combattu, car s’étant écarté de la volonté des croyants, il devra
endosser la responsabilité de son comportement. »
« O Muawiyah, de par ma vie, si tu jugeais raisonnablement et en l’absence de tout caprice, tu te
rendrais compte que je suis, plus que quiconque, innocent de l’assassinat d'Uthman, et tu
comprendrais sûrement que je n'étais impliqué dans cette affaire ni de près ni de loin, à moins que tu
cherches à me calomnier. »
« Alors laisse libre cours à tes calomnies comme bon te semble. Et Paix »
Dans la lettre ci-dessus, l’Imam Ali emploie l'argument contraire pour démolir l'argument de
Muawiyah. Cette méthode est connue pour contredire l'adversaire sur la base de ses fausses
prétentions afin d’annihiler son raisonnement.
Sur le point de la religion, la consultation n’a jamais été reconnue par l’Imam Ali (as). Si le choix
des chefs ou que la voix commune est le critère de la validité du Califat, il (as) n’aurait jamais
retardé d’offrir son allégeance au premier calife qui se déroula six mois après l’élection d’Abu Bakr
qui est un fait indéniable tenu par tous les musulmans. Ceci prouve qu'il (as) n'a pas considéré ces
méthodes pour l’acquisition du califat comme le critère de sa validité. Cependant, avant que
Muawiyah ait voulu ouvrir la porte aux questions réponses, Ali a essayé de le convaincre avec ce
principe et cette croyance populaire de sorte qu'il n'ait plus de place pour l'interprétation ou pour
confondre le sujet.
L’Imam Ali a cité l'argument ci-dessus simplement pour stopper Muawiyah (idem pour Talha et
Zubair) et afin de prouver sa légitimité par les points inventés de ses ennemis pour l’avoir privé de
son droit (après la mort du prophète).
On peut rappeler qu'un tel argument contraire a été employé par le Prophète Abraham dans le
Quran où il a par le passé prétendu être l'adorateur du soleil et de la lune pour montrer aux gens que
ces fausses adorations auraient pour conséquence un résultat contradictoire.
À cette occasion, l’Imam Ali (as) n'a pas discuté sur la base d’un hadith du Prophète qui servirait
de finalité au sujet du califat, parce que les raisons de son refus (méconnaitre les hadiths sur
l’autorité d’Ali) à cette époque étaient contraires au modèle du principe de l'élection. Par
conséquent, en accord avec les conditions de la situation, une réponse basée sur les principes de
l'adversaire pouvait seulement valider son poste. Même s’il avait discuté sur la base d’un hadith du
Prophète, il aurait été soumis à diverses interprétations et la matière se serait prolongée au lieu de
s’arranger.
En fait, le vrai but de Muawiyah était de prolonger la matière jusqu’à un certain point où il aurait
pu obtenir des appuis. L’Imam Ali avait déjà été témoin de cela peu après la mort du Prophète (splf)
lorsque toutes ses énonciations considérant la nomination de son successeur avait été mis de côté. Par
conséquent, comment après 25 ans, ils purent accepter les ordres du Prophète lorsque les habitudes
avaient été établies pour suivre leurs propres volontés personnelles ?
D'ailleurs, il y a de nombreux sermons dans Nahjul Balagha où l’Imam Ali énonce sans équivoque
que son droit a été usurpée le jour du décès de la pitié à l'humanité, Muhammad (splf).
Voici l’un des exemples : Sermon 7/3 de Nahjul Balagha sur la période après la cession du saint
Prophète (splf)
[C'est le célèbre sermon de Shiqshiqiyyah. Il est appelé ainsi parce que tandis que l'Imam Ali
livrait un discours, un irakien lui a présenté une lettre. Il consulta ce courrier puis quand il finit sa
lecture, Abdullah Ibn Abbas l'invita à continuer son sermon. L’Imam a répondu : « Ibn Abbas ! Mon
discours est improvisé et livré à l'impulsion de ce moment comme le Shiqshiqiyyah (le hurlement
d'un chameau) et ne peut pas être continué. » Autant que le sujet est concerné le sermon est explicite.]
« Prenez garde ! Par Allah, le fils d'Abu Quhafah (Abu Bakr) s'est habillé avec lui (le califat) et
il a certainement su que ma position par rapport à elle était identique à la position de l'axe par
rapport à la manivelle d’un moulin à grain. Les écoulements de l'eau inondent vers le bas de moi
et l'oiseau ne peut pas voler jusqu'à moi. J'ai mis un voile contre le califat et me suis maintenu
détaché de lui. Alors j'ai commencé à penser si je devrais faire : assaillir ou supporter calmement
l'obscurité des tribulations où remarquer le fort devenir faible et les jeunes vieillir et le vrai
croyant agir sous la contrainte jusqu'à ce qu'il rencontre Allah (sa mort). J'ai constaté que la
résistance était plus sage.
Ainsi j'ai adopté la patience bien qu’elle m’ait piquée dans l'œil et m’étouffait (de
mortification) dans la gorge. J'ai observé le pillage de ma transmission jusqu'à ce que le premier
soit parti (mourut) mais il remit le Califat à Ibn Al-Khattab après. (Alors il a cité un verset). Mes
jours sont maintenant passés sur le dos du chameau (en difficulté) tandis qu'il y avait des jours (de
facilité) lorsque j'appréciais la compagnie du frère Jabir Hayyan. Il est étrange que pendant sa
vie, il (Abu Bakr) ait souhaité être libéré du califat mais l'a confirmé pour l'autre (Umar) après sa
mort. Aucun doute, ces deux ont mis en commun ses mamelles strictement entre eux-mêmes. Celuici a mis le Califat dans une clôture sure où l'expression était hautaine et le contact était rugueux.
Les erreurs étaient en abondance et également les excuses. L’un de ces contacts était comme le
cavalier d'un chameau indiscipliné. S'il tirait vers le haut sa rêne, la narine serait fendue, mais
s'il la laissait lâchement il serait dans l’abandon.
En conséquence, par Allah les gens sont devenus impliqués dans l'imprudence, la méchanceté,
l'ingratitude et la déviation. Néanmoins, je suis resté patient en dépit de la longueur de la période
et de la rigidité de l'épreuve, jusqu'à qu’il est aussi partit (la mort d’Umar) mais installa la
matière (du Califat) dans un groupe et m'a considéré comme l’un d’entre eux. Mais bon sang !
Qu’ai-je à faire avec cette consultation ? Il y avait-il un doute à mon sujet en ce qui concerne le
premier d’entre eux et ma parenté au prophète ? Mais je suis resté bas quand ils étaient bas et ai
volé haut quand ils ont volé haut. L'un d'entre eux s'est retourné contre moi en raison de sa haine
et l'autre a obtenu son accord due à son rapport familier jusqu'à ce que le troisième homme de ces
gens se soit levé avec les siens comme celui qui se trouve entre son fumier et le fourrage.
Avec lui, les enfants de son père (Umayyah) se sont également imposés, engloutissant la richesse
d'Allah comme un chameau dévorant le feuillage, jusqu'à ce que sa corde se soit usé, ses actions
l'ont fini et l'a apporté sous la terre. À ce moment, rien ne m’a surpris, mais la foule s’est
précipitée vers moi. Elle a avancé vers moi de chaque côté comme la crinière de la hyène de sorte
que Hasan et Husayn faillirent être écrasés et que les deux extrémités de mon vêtement aient été
déchirées. Ils se sont rassemblés autour de moi comme le troupeau de moutons et de chèvres.
Quand j'ai pris les rênes du gouvernement, l’un d’eux s’est éloigné de moi et un autre s’est
détourné de moi dans la désobéissance tandis que le repos commençait tout juste à agir comme
s’ils n'avaient pas entendu l'énonciation d'Allah : La demeure dernière, nous l'assignons pour
ceux qui ne veulent être ni altiers, ni corrupteurs.
La fin appartient à ceux qui craignent Allah ». (Quran, 28:83) Oui, par Allah, ils l'avaient
entendu et l'avaient compris mais le monde a semblé scintillant à leurs yeux et ses
embellissements les ont séduits. Par Allah qui dédouble le grain (pour se développer) et crée les
êtres vivants, si les gens n'étaient pas venus chez moi, si les défenseurs n'avaient pas épuisé
l'argument, s'il n'y avait eu aucun engagement d'Allah avec le savant de sorte qu'il n’approuve pas
l’ingratitude de l'oppresseur et combattre la faim de l’opprimé j'aurais moulé la corde du Califat
sur ses propres épaules, et aurait donné le même traitement qu’au premier. Alors vous auriez vu
que le califat n'est pas meilleur que l'éternuement d'une chèvre. »
Ne me dites pas que ce sermon est le produit de Sayyed Radhi. Ce prône de l'Imam Ali était connu
des savants sunnites 200 ans avant la naissance de Sayyed Radhi et ils ont reconnu son authenticité.
J'ai 27 documents pour prouver ceci. En fait, Nahjul Balagha n'est pas simplement une source chi'ite
car beaucoup de savants sunnites ont également compilé des commentaires.
Le prophète (spld) a dit : Celui pour qui que je suis son Prophète, Ali est son gouverneur.
Sur le Califat d’Ali ibn Abi Talib (as) : Abdullah Ibn Masud a relaté : La nuit des Djinns. Le
messager d'Allah (splf) m'a ordonné de le suivre. Je suis allé avec lui jusqu'à ce que nous ayons
atteint les hauteurs de la Mecque. Il (le prophète) a dit : « J'ai reçu la promesse que les Djinns et
les êtres humain croiront en moi. Quant à l'être humain, ils ont cru en moi, comme pour les Djinns
que vous avez vus ». Il a continué : « J'estime que ma fin approche. » J’ai indiqué : « O Messager
d'Allah, ne ferez-vous pas d’Abu Bakr votre calife ? » Il m’a détourné son visage, ainsi je me suis
rendu compte qu'il était en désaccord. J'ai continué : « O Messager d'Allah, ne ferez-vous pas
d’Umar votre calife ? » Il a aussi détourné son visage, ainsi je me suis rendu compte qu'il était en
désaccord. J'ai dit : O Messager d'Allah, ne ferez-vous pas d’Ali votre calife ? » Il a dit : « Par
celui qu’il n’y a de Dieu qu’Allah, si vous le choisissiez et lui obéissez, Il (Allah) vous fera tous
entrer au paradis. »
Références sunnites : M ajma Al-Zawa'id par Al-Haythami, v8, p314 et mentionné par Al-Tabarani
Table des matières
Chapitre 1
Le respect des compagnons sincères
Abu Dhar Al-Ghifari
Ammar Ibn Yasir
Al Miqdad Ibn Al-Aswad
Salman Al-Farsi
Ibn Abbas
L’opinion chi'ite concernant les compagnons
Les chi’ites divisent les compagnons en trois factions :
Le saint Quran
Les traditions authentiques
La tragédie de jeudi
La conspiration contre l’Imam Ali (as)
Au sujet de la Saqifah
Davantage sur les compagnons
Le massacre perpétué contre des musulmans innocents
L’amour démesuré pour ce monde, l’or et l'argent
Les compagnons parmi tant d’autres
Les compagnons ont reconnu leurs innovations.
C'est un signe pour ceux qui réfléchissent !
Questionnez votre âme !
Commentaires des frères sunnites
L'attaque sur la maison Fatima (as)
L'opinion du prophète (splf) sur celui qui blesse Fatimah (as)
Où est sa tombe ?
La spoliation des ressources financières des Ahlul-Bayt
Usurpation de Fadak
Les protestations de Fatima (as)
Plus de faits sur Fadak
Une histoire courte de Fadak
Encyclopédie chiite, Tome 4
Les éditions al houda
ISBN : 978-2-919349-08-1
Tous droits réservés à l’éditeur
Chapitre 1
Le respect des compagnons sincères
Les chi’ites consacrent un grand respect pour certains compagnons du Prophète (splf). Il y a parmi
ces grands personnages les individus suivants :
Abu Dhar Al-Ghifari
Le saint Prophète (splf) a déclaré : « le ciel n'a pas ombragé, ni la terre a porté une personne
plus franche qu'Abu Dhar. Il marche sur terre avec l'attitude gnostique de Jésus (as), le fils de
Marie. »
Références sunnites : - S ahih Al-Tirmidhi, v5, p334, tradition #3889 - Tahdhib Al-Athar, v4, pp 158-161 - Musnad Ahmad Hanbal, #6519, #6630, #7078 - AlMustadrak, par Al-Hakim, v3, p342 - Al-Tabaqat, par Ibn S a'd, v4, partie 1, pp 167-168 - Majma Al-Zawa'id par Al-Haythami, v9, pp 329-330
Ammar Ibn Yasir
Le saint Prophète (splf) avait dit : « O la famille de Yasir, soyez patiente car votre destination est
le paradis »
Références sunnite : -Al-Tirmidhi de S ahih, v5, p233
Le saint Prophète (splf) lui a également déclaré : « Ammar soit heureux, le parti des agresseurs vous tuera ».
Références sunnites : - Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p383 - S ahih Al Muslim, version arabo-française, livre des dissensions, vol 2, n°3328-3329 -S ahih
Al Bukhari, version arabo-française, livre de la prière, vol 1, n°447
Ce récit est clairement indicatif du conflit entre Hadrat Ali (as) et ses adversaires, Hadrat Ali était
dans son droit car Ammar Ibn Yasir (ra) fut tué dans la bataille de Siffin combattant au côté d’Ali
(as).
Al Miqdad Ibn Al-Aswad
Il fait partie des quatre hommes que le Prophète (splf) a ordonné d'aimer : « Dieu m'a commandé
d'aimer quatre personnes et il m'a informé qu'Il les aime. Les gens lui ont demandé : O Messager
de Dieu qui sont-ils ? Il a dit : Ali est l’un d’eux (répétant cela trois fois). Il y a Abu Tharr, Salman
et Al Miqdad. »
Référence sunnite : -S unan Ibn Majah, v1 p53 hadith 149
Le Messager d'Allah (splf) a également dit : « Chaque prophète fut assisté par sept compagnons justes. Moi, j’ai
été soutenu par quatorze compagnons sincères ". Il y a entre autres : Ali, Al Hasan, Al-Hussain, Hamza, Ja'far, Ammar Ibn Yasir,
Abu Dhar, Miqdad
et Salman.
Références sunnites : - Fada’il Al-S ahaba, par Ahmad Ibn Hanbal, v2, traditions #109, #277 - S ahih Al-Tirmidhi, v5, p329, p662 - Musnad Ahmad Ibn
Hanbal, v1, pp88, 148,149 de plusieurs chaînes de narrateurs - Al-Kabir, par Al-Tabarani, v6, p264, p265 - Hilyatul Awliya', par Abu Nu'aym, v1, p128
Salman Al-Farsi
En ce qui le concerne, le Messager d'Allah (splf) a dit : « le paradis désire ardemment trois
hommes, Ali, Ammar et Salman. »
Référence sunnite : -S ahih Al-Tirmidhi, v5, p332, de la tradition #3884
Ibn Abbas
Il était la personne au sujet duquel le Prophète (splf) a dit : « Dieu je te demande de lui enseigner
l'interprétation du coran, de le rendre savant dans la religion et qu’il soit parmi les croyants. »
Référence sunnite : -Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p536
L’opinion chi'ite concernant les compagnons
Dans cet article, nous allons entreprendre la vue chi’ite sur les compagnons du Prophète
Muhammad (splf). Dans cette présente partie, nous parcourrons l'avis d'Allah (swt) sur les
compagnons dans le Quran aussi bien que l'opinion du Prophète (splf) par des traditions sunnites
authentiques.
Introduction
Les chi’ites n'ont pas une opinion unique envers les compagnons du Prophète (splf). Basé sur
l'authenticité et les interprétations relatives des traditions transmises et la deuxième faction des
compagnons mentionnés ci-dessous, les savants arrivent à différentes conclusions. Cependant, je vous
fournis ce qui est considéré comme une position typique du chi'isme à cet égard.
Les chi’ites divisent les compagnons en trois factions :
D'abord, il y a ceux qui ont cru en Allah (swt), ont suivi scrupuleusement le Prophète (splf) et
ont milité pour l'Islam. Ce sont les plus élevés de la communauté du Prophète. Ces compagnons ont
toujours soutenu le Prophète (splf). Ils n’ont jamais désobéi ces ordres, ni l’ont accusé d’être sous
l’emprise de l’émotion ou de délirer ! (Qu’Allah nous en protège). Les exemples incluent plusieurs
compagnons justes : Ali Ibn Abi Talib (as), Abu Dhar Al-Ghifari, Salman Al-Farsi, Miqdad, Amar
Ibn Yasir, Jabir Ibn Abdallah Al Ansari etc…. (Qu’Allah (swt) soit satisfait d’eux).
Le deuxième groupe est aussi constitué de musulmans mais ils n'étaient pas sincères dans leurs
actes. Ceux-ci incluent les compagnons comme Abu Bakr et Umar.
Le troisième groupe sont ceux qui sont devenus apostats après la mort du Prophète ou ceux que
n’ont pas cru en Allah (swt), ni au Prophète (splf) mais sont parvenus à infiltrer les états islamiques
pour être inclus parmi les musulmans. Ce sont les hypocrites, comme Abu Sufyan, son fils Muawiya
et son fils Yazid.
Yazid (lorsqu’il devint le calife) osa dire : « Les Hachémites ont joué avec le trône, alors
qu’aucune révélation n'a été annoncé, ni ne possédait de message ! »
Références sunnites : - Histoire d'Al-Tabari - Tadhkirat Al-Khawas, S ibt Ibn Al-Jawzi Al-Hanafi, p261
Les Hachémites sont le clan et la tribu du Prophète (splf), c'est une expression intentionnelle que
de suggérer que le Prophète (splf) fut un menteur et un faux prophète. Le « trône » (la souveraineté)
est une allusion à l’autorité des affaires de la Mecque et des régions avoisinantes, signifiant que la
tribu Hachémite régna en vertu du message de l'Islam.
Son père Muawiyah et le père de celui-ci Abu Sufyan n’étaient pas mieux ! Lors du règne
d'Uthman, lorsque les Umayyades occupèrent des positions administratives, Abu Sufayn a indiqué : «
O Enfants d'Umayyah ! Maintenant que ce royaume est venu à vous, jouez avec lui comme les
enfants jouent avec une boule et transmettez le à votre clan. Il n’y a ni paradis, ni enfer mais ce
royaume est une réalité. »
Références sunnites : - Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v4, p1679 - S harh Ibn Abil Hadid, v9, p53 qui cite la dernière phrase comme suit :
« Par mon nom, Abu Sufyan, je jure qu’il n'y a ni punition, ni jugement, ni paradis, ni enfer, ni
résurrection, ni jour du jugement ! » Puis Abu Sufyan se dirigea à Uhud et donna des coups de pied
à la tombe de Hamza (l'oncle du prophète qui tomba martyr à la bataille d'Uhud en luttant contre Abu
Sufyan) et a déclaré : « O Abu Ya'la ! Voyez que le royaume contre lequel vous avez lutté, est
finalement revenu à nous. »
(Sharh Ibn Abil Hadid, v16, p136).
Maintenant, explorons les propos de son fils Muawiyah qui cita : « Je ne vous ai pas combattu
pour que vous priez, jeûnez et payez la Zakat mais pour être votre calife et vous commander ! »
Ces propos appuient qu’il (Muawiyah) ne s'est jamais inquiétée des mandats de l'Islam, ni des
ordres d’Allah (swt). Sa guerre fut politiquement motivée afin d’obtenir l’autorité des régions
musulmanes. De plus, Muawiyah empoisonna l’Imam Al-Hasan (as) le fils ainé de Fatima (as) la fille
du Prophète (splf).
Références sunnites : - Tadhkirat Al-Khawas de Tadhkirat, S ibt Ibn Al Jawzi Al-Hanafi, pp 191-194 - Ibn Abd Al-Barr, dans son « S irah » - Abu Nu'aym Histoire d’Ibn Jarir Tabari, sous le califat de l’Imam Hassan et de Mu’ayyah - En outre rapporté par les traditionalistes tels qu'Al-S uddi et Al-S ha'bi.
Yazid ibn Muawiyah assassinat l’Imam Al-Husain (as) à Karbala en Irak et ordonna que sa tête
(as) soit « embrochée » sur une lance et exposée dans les villes.
Qu’Allah venge la famille du Prophète !
Qu’Allah venge la famille du Prophète !
Qu’Allah venge la famille du Prophète (splf) !
Le saint Quran
Le saint Quran témoigne qu’il y avait différentes catégories de musulmans à l’époque du Prophète.
La première faction des compagnons sont caractérisées par Allah (SWT) dans ce verset :
[48 : 29]
Pour ces compagnons (qu’Allah (swt) soit satisfait d’eux), les chi’ites et les sunnites n'ont aucune
désaccord. En tant que tels, ils ne seront pas discutés ici. Cependant, notez qu’Allah (swt) dans sa
sagesse infinie énonce à la dernière phrase :
Mais pourquoi
Pourquoi Allah (swt) n’a-t ’il pas révélé « Allah a promis à tous » ? C’est tout simplement parce
que ces compagnons n'étaient pas justes !
Les sunnites, toutes les fois qu'ils prient sur le Prophète (splf), implorent également tous les
compagnons sans exception. Pourquoi est-ce qu'Allah (swt) fait une exception, alors que nos frères
sunnites ne la font pas ?
C'est un signe pour ceux qui réfléchissent !
D'ailleurs, la partie du verset indiquant « ceux qui étaient avec le prophète » signale une
obéissance absolue envers lui (splf), ce passage annonce aussi que les compagnons ne se sont jamais
opposés à ces directives ou l’ont jamais critiqué.
Il est certain que les hypocrites ont accompagné le Prophète (splf) et avaient l'habitude de
s'attacher à lui alors qu’ils étaient des compagnons. Néanmoins ils ne peuvent être identifiés par le
terme du verset
Quant à la deuxième faction des compagnons, Allah (swt) a dit :
[9 : 38-39]
C'est une indication claire que certains compagnons furent paresseux à l'appel du Jihad (et aussi à
d'autres activités). Ainsi, ils ont mérité la colère d’Allah (swt), ce n'est pas le seul exemple où Allah
(swt) menaça de les remplacer :
[47 : 38]
Pourriez-vous me dire à qui Allah se réfère par « pas comme vous » dans le verset ci-dessus ?
Allah a également dit :
(Quran 49:2).
Les traditions sunnites authentiques confirment qu'il y a eu des compagnons qui avaient l'habitude
de s'opposer à l'ordre du Prophète (splf) et se querellaient avec Lui (splf).
Il y a eu la question des captifs de la bataille Badr. Le Prophète (splf) ordonna leurs libérations
via le paiement d’une rançon (Fidyah). Les compagnons sont allés à l’encontre de sa décision.
a)
b) Il y a eu la bataille de Tabook où le Prophète exigea d’abattre les chameaux mais ont refusé, ils
se sont aussi sauvés lors de cette bataille.
c) Il y eu le traité de Hudabiyyah où le Prophète voulu faire la paix avec les Mecquois. Ces mêmes
compagnons sont allés à son encontre et ils ont même émis des doutes sur sa prophétie !
d) Il y a eu la bataille de Hunain où ils accusèrent le Prophète d’être injuste en distribuant le butin
de guerre.
e) Il y a eu la nomination d’Usamah Ibn Zayd qui fut investi en tant que chef de l'armée islamique
par le Prophète, ces compagnons ont encore contesté l'ordre de le suivre.
f) Il y a eu le jeudi tragique où le Messager d'Allah a voulu énoncé sa dernière volonté. Ces
compagnons l'accusèrent de délirer/d’être sous l’emprise de l’émotion et l’ont empêché de faire cet
écrit.
Des rapports similaires peuvent aussi être trouvés dans le Sahih Al Bukhari.
Quant à la troisième faction des compagnons, il y a un chapitre dans le saint Quran s'adressant aux
hypocrites (Al-Munafiqun, sourate 63).
Au côté de cette sourate, il y a de nombreux autres versets révélateurs.
Allah (swt) dans le Quran :
[3 : 144]
Ce verset a été révélé après la fuite des compagnons lors de la bataille d'Uhud, après qu’ils ont
fictivement entendu le décès du Prophète. Bien qu'ils fussent pardonnés par le Prophète, le verset cidessus prouve qu’ils pouvaient abandonner l'Islam si le Prophète (splf) mourait.
De plus Allah (swt) fait une exception :
[5 : 54]
Les traditions authentiques
Avant de donner des versets plus francs du saint livre pour ce troisième groupe, laissez-moi vous
présenter quelques traditions du Sahih Al-Bukhari qui confirme l'apostasie des compagnons.
Puisqu'Al-Bukhari a confirmé l'authenticité des traditions suivantes, j'espère que vous n’emmétrerez
pas des doutes ou attenterait un procès et une sentence (à notre encontre) après la lecture de ces
traditions.
Note :
la version Arabo-française du Sahih Al-Bukhari en huit volumes, Dar Al Errachad Al Haditha, Casablanca est
disponible partout pour celui qui veut se le procurer.
Abdullah relate : Le Prophète a dit :
« je vous devancerais auprès du bassin et on me montrera certains d’entre
vous qui seront trainés loin de moi juste au moment de les accueillir et je dirai, « O seigneur, (ce sont) mes compagnons ! » Il
sera dit, 'tu ne sais pas ce qu'ils ont fait après que vous êtes partis ».
Référence : S ahih Al Bukhari, version arabo-française, vol 8. Livre des subversions, n°7049
Ibn Sa’d a relaté que le Prophète a dit :
« Je vous devancerais auprès du bassin. Des gens qui me connaissent et
que je connais viendront devant moi, mais on fera de sorte qu’aucun de nous ne pourra contacter l’autre. » *Abu Hazim dit :
Lorsque An Nu’man Ibn Abu ‘Ayyach m’entendit dire cela, il me demanda : « C’est dans ces termes que tu as entendu Sahl Ibn
Sa’d rapporté cela ? » J’ai répondu « oui » Quand à moi j’ai entendu Abu Sa’id Al Koudri rapporter ce rajout : « mais ils sont
de moi- Mais tu ne sais ce qu’ils ont innové après ton départ - Que celui qui a changé soit loin de moi ! »
Référence : S ahih al-Bukhari, vol 8, n°7050/7051
D’après Ibn Abbas, le Messager a dit : « vous serez ressuscités pieds nus, sans vêtements et non circoncis » De
même que nous avons procédés à la première création, de même nous recommencerons 20.104. « Le
premier d’entre les créatures qui sera vêtu le jour de la résurrection est Abraham (as). Quelques-uns de mes compagnons seront
envoyés du côté gauche et je dirais alors « O seigneur se sont mes compagnons ! » - « Tu ne sais pas ce qu’ils avaient innové
J’étais témoin tant que je fus parmi eux. Et quand tu
m’as élevé à toi, c’est toi qui fus leur surveillant, puisque tu es témoin de toute chose. On dira « Ceux-ci
après toi » Alors je dirais comme le serviteur pieux (Jésus) :
n’ont cessé de retourner sur leurs talons depuis que tu les as quittés »
Référence : S ahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 6, n°4625
D’après Sa’id Ibn Jubayr, d’Ibn Abbas, le messager a dit : « vous serez ressuscités pieds nus, sans
vêtements et non circoncis De même que nous avons procédés à la première création, de même nous
recommencerons. 20.104. Le premier d’entre les créatures qui sera vêtu le jour de la résurrection
est Abraham (as). Quelques hommes de ma nation seront envoyés du côté de la senestre et je dirais
alors « O seigneur se sont mes compagnons ! » - « Tu ne sais pas ce qu’ils avaient innové après toi
» Alors je dirais comme le serviteur pieux (Jésus) : « J’étais témoin tant que je fus parmi eux. Et ce
jusqu’à : le sages » (5 :117.118) On dira « Ceux-ci n’ont cessé d’être retournés sur leurs talons
depuis que tu les as quittés »
Référence : S ahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 8, livre des douceurs, n°6526
Amru Ibn Ali, d’après Abdallah, le Prophète dit : « je vous devancerais auprès du bassin et on me montrera
certains d’entre vous avant qu’ils soient trainés loin de moi « O seigneur !dirais-je alors, (ce sont) mes compagnons » « Tu ne
sais pas ce qu’ils ont fait après ton départ » *Rapporté aussi par Asim et d’Abu Wa’il *Hussain d’Abu Wa’il, de Hudhayfa, du
prophète…
Référence : S ahih Al Bukhari, arabo-française, livre des douceurs, vol 8, n°6576
D’après Anas, le Prophète dit :
« Des gens d’entre mes compagnons viendront à moi auprès du bassin et une fois
que je les reconnaîtrai, on les emporta de moi et je dirai, « O seigneur (mais ce sont) mes compagnons-tu ne sais pas ce qu’ils
ont commis après ton départ me dira-t-on »
Référence : S ahih Al-Bukhari, arabo-française, livre des douceurs, vol 8, n°6582
D’après Abu Sa’id Al Khudry on trouve ce rajout : « Alors je dirai « (Mais) ils sont de moi ». « Mais tu ne sais
pas ce qu’ils ont innové après ton départ… »
Référence : S ahih Al Bukhari, arabo-française, livre des douceurs, vol 8, n°6584
Asma Bint Abu Bakr, le Prophète a dit :
« je serai auprès du bassin pour voir ceux d’entre vous qui viendront à
moi…On se saisira de quelques gens qui seront près de moi. Alors je dirai : « O seigneur ! (même ceux-ci) font partie de moi et
de ma nation. As-tu su, me répondra-t-on, ce qu’ils ont fait après ton départ ? Par dieu, ils n’ont cessé de revenir sur leurs pas !
» * Ibn Abi Mulaika disait : « Allah, nous cherchons le refuge auprès de toi contre le fait de retourner sur nos talons ou que
nous soyons poussés à la tentation en ce qui concerne notre religion »
Référence : S ahih Al-Bukhari, vol 8, n°6593
Voir aussi S ahih Al Muslim, Dar Al Kotob Al Ilmiyah, version arabo-française, vol 2, n°3272, n°2648, n°2650, n°2652, n°2654, n°2660 ; vol 1, n°239
Uqba : Un jour, le Prophète est sorti et a offert la prière funèbre pour les martyrs (bataille de)
d'Uhud et puis est monté sur le pupitre et dit : « je suis votre prédécesseur et je serais un témoin contre vous. Par
Allah, je regarde maintenant mon bassin (Al-Kauthar) et j'ai reçu les clefs des trésors de la terre (ou les clefs de la terre). Par
Allah ! Je n'ai pas peur que vous deveniez polythéistes après moi, mais j'ai peur que vous vous disputiez au sujet du bas monde
(les plaisirs et les trésors de ce monde). »
Référence : S ahih Al-Bukhari, vol 8, n°6590
Anas Ibn Malik a relaté : …Le prophète a dit aux Ansar : « Vous trouverez après moi un grand égoïsme. Soyez alors
patient jusqu'à ce que vous rencontriez Allah et son apôtre à Al-Kauthar (une source dans le paradis). » Anas a ajouté : « Mais
nous n’avons pas patienté ».
Référence : S ahih Al-Bukhari, l’obligation du Khums, vol 4, n°3147
D’après Al ‘Ala Ibn Al-Musaiyab, son père dit : « en rencontrant Al Bara’ Ibn Azib je lui ai dit ‘sois heureux !
Tu as accompagné le prophète et tu lui as prêté serment d’allégeance sous l’arbre » Il me répond : « O fils de mon frère, tu ne
sais pas ce que nous avons commis après lui (sa mort) »
Référence : S ahih Al-Bukhari, livre des expéditions, vol 5, n°4170
Ces traditions, néanmoins, indiquent la connaissance et la conscience du Prophète (splf) que
certains de ses compagnons changeront après lui (splf) et en conséquence seront condamnées à
l'enfer. C'est une autre raison pour laquelle les chi’ites maintiennent que le Prophète (splf) devait
nommer un vicaire qui saura prendre avec confiance les affaires de la nation. Un calife qui ne
mutilera pas la religion et restera immuablement jusqu'à ce qu'il rencontrera son Créateur (swt). C'est
un fait reconnu que les compagnons se sont contestés après la mort du Prophète (splf) et que des
guerres ont été provoquées.
A plusieurs reprises, les compagnons furent divisés par Allah (SWT) dans le verset suivant :
[3 : 104-106]
Les expositions du verset ci-dessus prouvent que parmi les compagnons, il y avait une communauté
(Ummah) qui demeurera juste. Le verset souligne que cette communauté faisait partie des
compagnons. Cependant, la dernière partie du verset décrit le groupe qui apostasia leur foi après le
décès du Prophète (splf). Le verset indique que le jour du jugement, il y aura deux factions : l’un avec
des visages illuminés et l'autre avec des figures noircies. C’est une autre preuve que les compagnons
seront divisés.
Voici encore plus de versets du Quran qui s'adressent au troisième groupe des compagnons et de
leurs actions :
[9 : 74]
[9 : 77]
[9 : 97]
[4
: 60]
[2 : 10]
Maintenant lisez le verset suivant :
[57 : 16]
Certains pourront déduire, par quelques traductions, que le verset ci-dessus s'adresse aux juifs et
aux chrétiens. Mais c'est faux ! Cette déduction contredit le verset lui-même. D'abord, Allah (swt)
s'adresse aux compagnons et puis les compare aux juifs et aux chrétiens. Comment alors Allah
pourrait le révéler aux juifs et les chrétiens lorsqu’il y a : « Le temps est-il arrivé que les cœurs des
croyants s’humilient dans le Rappel d'Allah. . . » Ainsi que : « …de ne plus ressembler à ceux qui
avaient autrefois reçu le livre… »
Pourquoi Allah (swt) comparerait-il les chrétiens (ou les juifs) à eux-mêmes ?
Allah (swt) ne se contredit pas dans son saint livre. Le verset interroge le cœur des Muhajiroun
(les immigrés) 17 ans après que le Quran fut descendu ! Ces compagnons ne croyaient pas à Allah, ni
au rappel, ni à la vérité, ni au Quran et les livres saints postérieurs. En conséquence, Allah les
désapprouva. D’ailleurs à l'extrémité du verset, Allah précise leur perversité.
Comme nous l’avons expliqué, il y a quelques versets dans le Quran qui admire la première faction
des compagnons. Néanmoins, ces versets ne les incluent pas tous. Le Quran emploie souvent
l'expression « les croyants parmi eux » ou « ceux qui vous ont précédé dans la foi ». Ces expositions
ne s'adressent pas à tous les compagnons.
Lorsque Allah est satisfait des croyants dans le verset 29 de la sourate 48, Il n'implique pas qu'ils
seront également des bienfaiteurs ultérieurement. Il est inconcevable qu'Allah donne une immunité
permanente à tous ceux qui auparavant accomplirent de bonnes actions mais ont versé le sang des
musulmans par la suite après la mort du Prophète.
Comme je l’ai indiqué, les chi’ites ne critiquent pas tous les compagnons. Certains compagnons
méritent notre respect. Ils sont admirés divinement dans le saint Quran.
Vous pourriez aussi noter que ces deux versets n'incluent pas tous les compagnons lorsque Allah
énonce :
(9.100-101)
Les versets ci-dessus démontrent que :
1 - Allah fut dans le passé satisfait d’eux.
2 - Allah s'adresse aux premiers convertis qui ont précédés les compagnons dans la foi, ainsi ce
passage coranique ne s'adresse pas à tous les compagnons.
3 – Puis dans le prochain verset, Allah averti son Prophète des hypocrites qui l’entouraient, qui
feignaient d’être ses compagnons sincères alors même qu’il (splf) ne les connaissait pas. C'est
conformément aux traditions du Sahih Al-Bukhari mentionnées ci-dessus lorsque l’on dira au
prophète : « tu ne sais pas ce que ces compagnons ont fait après toi ».
Il (swt) connaît ce qu'Il va changer et Il (swt) possède la connaissance préalable de toute chose. Il
ne punit pas un croyant aujourd'hui, quoiqu'il sache que ce croyant deviendra apostat demain. Pour
clarifier ce point, voir svp les versets tels que 8 :65-66, 7:153, 16:110, 16:119, 13:11 dans lesquels
Allah déclare clairement qu’il change sa décision basée sur notre comportement. Vous pouvez
localiser beaucoup de versets comme ces derniers dans le Quran. Ainsi le jugement d'Allah au sujet
des êtres humains change selon nos actions. Si nous faisons quelque chose de bien, Allah sera
satisfait de nous, mais si, plus tard, nous faisons l’inverse, il devient courroucé. Les compagnons ne
sont pas exempts de cette règle. Tous ceux qui accomplissent de bonnes actions, Allah sera satisfait
d’eux, qu’il soit un compagnon ou pas. Allah est Juste, Il ne fait pas de préférence entre un
compagnon et d'autres musulmans. Aucune personne n'est garanti d’entrer au paradis s’il fait le mal,
apostasie, tue des innocents etc.… autrement, Allah serait injuste.
Allah énonce dans le Quran que
(Quran 74:38).
En outre :
(Quran 2:40).
Ainsi, même si nous supposons pour l'argument du verset 9:100 impliquant « tous » les
compagnons ont été promis au paradis, le verset 2:40 argumente clairement que si ces personnes
cassent leur promesse/engagement après la mort du Messager d'Allah en assassinant d’innocents
musulmans, il est évident qu’Allah n'accomplira pas son engagement pour ces meurtriers.
Également, regardons les versets suivants du Quran qui clairement exposent que même une
personne avec des vertus très élevées et qui mérite le paradis, peut avoir toutes ses bonnes actions
(Amal Habt) effacées ! L’on ne peut juger les personnes pour leurs bonnes actions passées (s’il y a
des bonnes actions !). Nous devrions toujours analyser les actions passées et futures de chaque
personne.
Allah a dit :
(Quran 39:65)
Si les actions du Prophète pouvaient être anéanties, il est clair que cela pouvait l’être pour les
agissements des compagnons. Naturellement, le Prophète n'a pas annihilé ses actions mais il y avait
potentiellement quelque chose de périlleux « derrière » ce verset.
Allah a également dit :
(Quran 2:217)
Il, l’exalté, a également dit :
(Quran 3:90)
Il a également dit :
(Quran 3:106)
Allah a également dit :
(Quran 4:137)
Ainsi, il est tout à fait possible qu'Allah soit satisfait d’un croyant aujourd’hui et devienne demain
incroyant. Autrement, si l’on promet à un individu qu'Allah est satisfait de lui éternellement alors que
signifie les épreuves d'Allah qui seraient de ce fait en contradiction avec plusieurs versets du Quran
?
La tragédie de jeudi
Juste trois jours avant la mort du Prophète (splf) d'Allah, le Messager demanda de quoi écrire et
une omoplate afin d'énoncer sa dernière volonté et de répéter la déclaration/attribution de son
successeur pour sa communauté. Les principales sources sunnites comprenant Sahih Al-Bukhari et
Sahih Al Muslim ont mentionné qu'un groupe d'opposants parmi les compagnons dont le chef était
Umar accusa le Prophète de délirer/divaguer (Qu’Allah nous en protège) afin d'empêcher cette note
écrite. Par leurs critiques, ils ont remis en cause la rationalité du Prophète.
Cet épisode tragique est malheureusement connu :
Il est relaté dans le Sahih Al Muslim, Ibn Abbas dit : « Ce Jeudi ! Et comment ce jeudi fut
tragique ! » Alors Ibn Abbas a tellement pleuré que ses larmes coulèrent sur ces joues. Alors il a
ajouté le prophète dit : « Apportez-moi un os plat et une encre de sorte que je puisse écrire un
rapport qui vous empêchera de vous égarer après moi. » Ils ont dit : « Certes, le messager d'Allah
délire. »
Référence : S ahih Al Muslim, arabo-française, vol 1, livre d’Al-Wasiyyah, chapitre 5, n°1871-1872
Note : le verbe utilisé est hajara qui fut traduit par divaguer alors que son sens littéraire est « être
dans le délire, radoté ou dire des absurdités »
L'autre version est donnée par Sahih Al-Bukhari et Sahih Al Muslim qui indique le rôle d'Umar
dans cette tragédie :
Ibn 'Abbas : « Quand la période de la mort du prophète s'est approchée tandis qu'il y avait
quelques hommes dans sa maison et parmi eux était Umar Ibn Al-Khatttab, le prophète dit : «
Venez que je vous rédige une écriture ce qui vous évitera de vous égarerez après moi. » ‘Umar a
indiqué : « Le prophète est dominé par le mal et vous avez le Quran ainsi le livre d'Allah est
suffisant pour nous. » Les personnes dans la maison ont différé et ont contesté. Certains d'entre
eux ont dit : « Approchez de sorte que l'apôtre d'Allah puisse écrire pour vous une écriture après
quoi vous ne vous égariez pas », tandis que les autres disaient ce qu’Umar a indiqué. Quand ils
firent beaucoup de bruit et se sont disputés considérablement devant le prophète, il leurs a dit : «
levez-vous et laissez-moi. » Ibn 'Abbas indiqua : « le malheur, tout le malheur réside dans
l’obstacle qui fut dressé entre l'apôtre d'Allah et son écrit »
Références : S ahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 8, n°7366 et vol 7, n°5669 ainsi que le vol 5, n°4432
La tradition ci-dessus peut également être trouvée dans le
Sahih Muslim, version française, vol 1, livre d’Al
Wasiyyah, n°1873 et la version arabe (Arabie Saoudite), édition 1980, v3, p1259, la tradition (#1637/22).
Comme vous le voyez, dans les traditions ci-dessus, le Prophète (splf) a été accusé de délirer ou
de divaguer par un groupe d'opposition parmi les compagnons dont le chef était Umar. Dans la
tradition ci-dessus, Ibn Abbas a mentionné qu’Umar et son groupe interdirent le Prophète (splf)
d'écrire sa dernière volonté afin d’empêcher les personnes de s'égarer après lui. Ainsi cette volonté
ci-dessus n'a pas eu lieu.
Dans la tradition suivante, cependant, Sa'id Ibn Jubair a mentionné que le Prophète a dit trois
choses (qui serait salutaire pour des musulmans) mais il a oublié la troisième :
Sa’id ibn Jubair : J'ai entendu Ibn 'Abbas dire : « Le jeudi ! Ah ! Ce qu’est le jeudi ! En ce jour, le
messager fut saisit d’une très grande douleur et a dit : Apportez-moi un os d'omoplate de sorte
que je puisse écrire quelque chose qui vous évitera l’égarement à jamais. » Le peuple a différé
leur avis bien qu'il ait été inexact de différer devant un prophète, ils ont dit : « Qu’a-t-il ? Déliret-il ? Demandez-lui ? Le prophète a répondu : « Laissez-moi ! L’état où je suis est meilleur que ce
à quoi vous m’appelez ! Alors le prophète les a commandés de faire trois choses : « expulser tous
les païens de la péninsule Arabe, montré du respect à tous les délégués étrangers en leur donnant
des cadeaux comme j'avais l'habitude de faire. ' Et le troisième ordre était quelque chose de
salutaire qu'Ibn 'Abbas n'a pas mentionné ou il a mentionné mais j'ai oublié ! »
Références sunnites : -S ahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 5, livre des expéditions, n°4431 -S ahih Al Muslim, arabo-française, vol 1, livre d’Al
Wasiyah, n°1871
Sa'id Ibn Jubair réclame que le Prophète prononça trois choses mais qu’il a oublié la troisième. Il
est très curieux que ces narrateurs qui avaient l'habitude d'apprendre par cœur des milliers de
traditions, ont simplement oublié la dernière volonté du Prophète (splf). Maintenant si vous regardez
les deux recommandations que le second narrateur a prétendument attribué au Prophète :
1. Expulsion des païens de la péninsule Arabe
2. Le respect des délégués étrangers
L’on peut remarquer que ce ne sont pas des choses qui puissent égarer les musulmans après le
Prophète ! Ces recommandations devraient être beaucoup plus importante qui garantissait le salut des
musulmans et quoique de plus important que le sujet de sa succession. D'ailleurs une telle
réclamation contredit l'énonciation d'Ibn Abbas (dans les traditions relatées ci-dessus) qui relate une
querelle entre les compagnons : « Le peuple a différé leurs avis bien qu'il ait été inexact de différer
devant un prophète »
Références sunnites : -S ahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 5, livre des expéditions, n°4431 -S ahih Al Muslim, arabo-française, vol 1, livre d’Al
Wasiyah, n°1871
« Les personnes dans la maison ont différé et ont contesté. Certains d'entre eux ont dit : « Approchez de sorte que l'apôtre
d'Allah puisse écrire pour vous un écrit qui nous évitera l’égarement », tandis que les autres disaient ce qu’Umar a indiqué.
Quand ils ont fait beaucoup de bruit et se sont disputés considérablement devant le prophète…etc »
Références sunnites : -S ahih Al-Bukhari, arabo-française, vol 8, n°7366 et vol 7, n°5669 ainsi que le vol 5, n°4432 -Voir aussi S ahih Muslim, version
française, vol 1, livre d’Al Wasiyyah, n°1873 et la version arabe (Arabie S aoudite), édition 1980, v3, p1259, la tradition (#1637/22) et v3, pp 1257-58, la
tradition (#1637/20).
Pour plus d'adresses pour les traditions semblables explorez : -Sahih
Al-Bukhari, dans le livre de la connaissance (Kitabul-Ilm), également
dans le livre de la médecine (Kitabut-Tib), également dans le livre de se maintenir lié au Quran et à la sunnah (KitabulItisam Bil Kitab Wa Sunnah). -Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, pp 232, 239,324, 336.355. -Et beaucoup plus. . .
En outre comme indiqué ci-dessus (Sahih
Al-Bukhari, arabo-française, vol 8, n°7366 et vol 7, n°5669 ainsi que le vol 5, n°4432),
Umar dit : « Le prophète est dominé par le mal et vous avez le Quran ainsi le livre d'Allah est suffisant pour nous. ».
Umar et ceux qui l'ont soutenu ont empêché le Prophète d’écrire (l’ordre de lui apporter de quoi
écrire) ce rapport en l'accusant de délirer/de divaguer/d’être dominé par le mal. Comme cela fut dit
auparavant (la discussion au sujet du « Quran et des Ahlul-Bayt) le Prophète a clairement déclaré que
nous devrions suivre le Quran et les Ahlul-Bayt pour éviter l’égarement. Ainsi le Quran seul est
insuffisant par opposition à la réponse d’Umar.
Il y a, cependant, un commentaire très étrange dans l'apostille des traditions ci-dessus du Sahih
Muslim (édition 1980, version arabe) ou l’éditeur écrit : « L'incident ci-dessus montre la vertu
élevée d'Umar ibn Khattab puisqu'il savait que les gens ne pourraient pas suivre ce que le Prophète
écrirait et en conséquence, les gens iraient en l'enfer car ils désobéiront à l'ordre prophétique. Ainsi
Umar l’a empêché d’écrire afin de sauver les musulmans de l'enfer ! »
En outre dans l'apostille de la même section du Sahih Al Muslim, on mentionne que le Prophète a
probablement voulu assigner un calife, le conflit survenu à son chevet provenait de cette assignation.
En fait, la majeure partie des compagnons présents dans cette maison a très bien compris l'intention
du Prophète puisque le Prophète avait précédemment indiqué ce sujet à plusieurs reprises : « Je
laisserai pour vous deux symboles précieux : Le livre d'Allah et ma progéniture, qui est ma famille (Itrat et Ahlul-bayt). Si vous
les suivez, vous ne vous égarerez jamais après moi.
»
(S ahih Al-Tirmidhi, une version étroite est également donnée dans le S ahih Al Muslim, vertus de l’Imam Ali)
De plus, ces mêmes compagnons étaient aussi présents à Ghadir Khum où le Prophète (splf)
déclara : « Celui pour qui que je suis son maître, Ali est son maître. »
(Voir S ahih Al-Tirmidhi ; S unan Ibn Maja ; Musnad Ahmad Ibn Hanbal ; Al-Mustadrak, par Al-Hakim ; Khasa'is, par Al-Nisa'i).
Ainsi, lorsque le Prophète tomba malade et exprima : « Apportez-moi une omoplate et de quoi écrire pour que
je vous écrive ce qui vous évitera de vous égarer après moi » , ces compagnons, y compris Umar, ont rapidement
compris que le Prophète voulu répéter ce qu'il avait déjà mentionné, mais cette fois ci en l’écrivant.
De plus, à titre d’exemples quelques versets du Quran doivent être cités.
Allah a dit dans Quran :
(Quran 49:2).
Allah a également dit :
(Quran 53:3-4).
Il, l’exalté, a également formulé :
(Quran 59:7).
Il, l’exalté, a dit également :
(Quran 4:65)
Ainsi quand le Prophète, trois jours avant sa mort, souhaitait écrire un document provenant de sa
volonté pour sauver les musulmans de l'égarement, il fut accusé de délirer ! La raison pour laquelle le
Prophète n'a pas répété sa demande était qu'il avait déjà été critiqué par ses compagnons par le
passé. On l’insulta de divaguer alors qu’il voulut émettre sa dernière volonté ! Ainsi, même s’il
voulut déclarer quelque chose, ces gens ne croiront pas, postulant qu'une telle instruction a été donnée
tandis qu'il malade ou délirait. Ainsi Umar a rendu facile cette situation et en prétendant que le
Prophète souffrait de l’agonie ou qu’il était dominé par la maladie.
Il existe très peu de traditions sunnites mentionnant l'assignation d’un successeur du Prophète (son
représentant) et de ce fait les courants de pensées sunnites croient finalement qu’il (splf) n'assigna
aucun successeur. Ces courants prétendent qu’il (splf) laissa aux compagnons la charge de décider
eux même de cette fonction. Certains relatent même que le Prophète assigna Abu Bakr à ce poste.
Néanmoins, si Umar connaissait ces énonciations (l’assignation d’Abu bakr par le Prophète), il
n'aurait jamais arrêté le Prophète d'énoncer sa dernière volonté.
Néanmoins, nous savons tous que la réunion dans « la Saqifah des Bani Sa'idah » pour la
nomination d'Abu Bakr au poste du califat fut secrète. Ainsi si Umar n'a jamais entendu ces traditions
(la tendance du Prophète d'assigner Abu Bakr), il est évident qu’elles furent fabriquées. D’ailleurs,
cette prétendue assignation contredit plusieurs traditions sunnites authentiques concernant l'attribution
de ce poste à 'Ali Ibn Abi Talib.
Comme vous le savez, un nombre très important de traditions furent fabriquées par plusieurs
pseudo-savants payés afin de soutenir les dynasties tyranniques de l’histoire islamique.
En conclusion, je voudrais porter à votre connaissance l'importance et le sérieux de cette tragédie :
1 - Notez que toute personne recommande ses souhaits les plus importants (lorsqu’il veut écrire sa
dernière volonté) à la fin de sa vie.
2 - Notez l'importance du mourant, en l’occurrence le dernier Prophète d’Allah, le meilleur de
l’humanité. Aucun être humain dans le monde n'était plus enthousiaste que lui au sujet de sa
communauté.
3 - Notez que cette volonté visait essentiellement le destin des musulmans. Les traditions disent
toutes : « que je puisse écrire quelque chose qui vous évitera l’égarement à jamais ». Dans un tel
moment critique, les gens qui ont prétendu être ses compagnons sincères, ont bloqué son ordre et l'ont
insulté. Ces compagnons sont responsables d’avoir égaré les musulmans des générations à venir.
***
Un frère sunnite commenta mon article : Comment Umar a-t-il pu empêcher la manifestation d'un
commandement divin ? Si cette inscription (la volonté du prophète) était l'ordre d'Allah, alors
comment est-il possible qu'Allah ne manifeste pas son propre souhait ?
Ce frère a confondu deux questions différentes. Umar pouvait empêcher la manifestation du
commandement divin puisqu'il était un être humain et était doué d’une certaine volonté. Cependant,
Umar ou n'importe quelle autre personne ne pourra jamais empêcher ce qu’Allah a prédestiné
(Taqdir) ainsi que les volontés divines (Mashiyyah). Veuillez prendre note qu’il y a une différence
entre le commandement d'Allah (d’où les gens peuvent désobéir) et la volonté d'Allah (contre
laquelle personne n'a la capacité d'aller à Son encontre). C'était le commandement d'Allah d’écrire
ce rapport, pourtant la volonté d'Allah a voulu cet événement.
***
Un autre frère a mentionné que le Prophète Muhammad (splf) n'a jamais écrit un commandement
ou un simple enseignement pendant ces 23 années de prophétie. Alors comment pourrait-il ordonner
aux personnes d’apporter de quoi écrire et une omoplate pour y inscrire sa volonté ?
Oui, le Messager d'Allah n'a jamais écrit en public car il avait l'habitude de dicter ses propos.
Cependant, ceci ne signifie pas qu'il était incapable d’écrire. Il est également vrai que le Prophète fut
un illettré, mais ceci ne notifie pas nécessairement qu'il ignorait l’art de l’écriture et de la lecture. Le
Prophète n'a jamais eu de professeur pour lui enseigner la lecture et l’écriture depuis le jour où il fut
soutenu de sa mère (« Ummi » est dérivé de mère « Umm »). Son seul professeur était Allah.
Et c'est pourquoi le Quran est un miracle, personne n'a été son professeur et il n'a jamais connu
l'école. Je dirais (dégageant le doute au sujet du Quran) même que la révélation de Dieu était un
miracle pour laquelle le Messager d'Allah n'a jamais voulu être tenté de l'écrire en public.
D’ailleurs, la lecture et l'écriture (non seulement en arabe) mais également dans toutes autres langues
(la connaissance des autres dialectes) sont très facile pour le maître de tous les messagers lorsque
nous remarquons que le Prophète Sulayman et David comprenaient le langage des animaux. Une telle
connaissance pouvait être libérée au Prophète lorsqu’il en avait vraiment besoin par la permission
d'Allah.
Cependant, au sujet de la tragédie du jeudi, le Prophète (splf) a bien déclaré « inscription/l’ordre
d’écrire ». De plus, les compagnons se rendaient compte de cela et ce n'était pas la première fois
qu’ils entendaient ces ordres. Basé sur les traditions, personne n'a dit à ce moment-là comment il
voulait écrire. D'ailleurs, même si nous supposons que le Prophète voulait écrire puis que les
compagnons ont compris cette incapacité, douteraient-ils de sa capacité prophétique d’accomplir un
tel miracle ? Ne furent-ils pas témoins de cela auparavant ? Eurent-ils des doutes sur ces miracles
passés ? Allah n’a –il pas déclaré au son sujet de son Messager : « La Yantqu Anil Hawaa » (il ne parle
pas sous l’emprise de la passion) ? Idem pour les versets : 33:36, 59:7, 4:80, 4:59, etc.….
Mais pour justifier la désobéissance de quelques compagnons, vous nous accusez d’offrir des
éloges au Prophète (splf) et de le défendre ? Dieu a-t-il su qu'il y aurait un moment où son Prophète
faillerait ces propres ordres et fléchirait sa mission ?
***
Un autre frère mentionna que si le Prophète avait voulu nommer Ali, pourquoi n'a-t-il pas fait cela
en présence des compagnons mais voulu l’investir dans sa maison peu de jours avant sa cession ?
A de nombreuses occasions, le Prophète avait déjà déclaré et nommé l’Imam Ali comme calife.
Cette investiture est lieu lors de son premier prêche à la Mecque
(voir l’histoire d'Al-Tabari, édition simbad, version française, vol 3, p76 ; Ibn Al-Athir, v2, p62 ; Ibn Asakir, v1, p85 ; Al
Durr Al-Manthoor, par Al-Suyuti, v5, p97 et beaucoup d’autres) et son dernier sermon ouvert à Ghadir Khum (voir le Sahih
Tirmidhi, v2, p298 ; Sunan Ibn Maja, v1, pp 12.43 ; Musnad Ahmad Ibn Hanbal ; Al-Mustadrak, par Al-Hakim ; Khasa'is,
par Al-Nisa'i et Tarikh Tabari).
Notez que ce n'était pas le Prophète qui l'a nommé de sa propre initiative mais c'était Allah qui l'a
investi en faisant révéler deux versets. L’un est dans la sourate 26 : 214 à la Mecque et l’autre à
Ghadir par la sourate 5 : 6. Ce que le Messager d'Allah a voulu faire dans sa dernière volonté
(d’écrire ou l’ordre d’écrire) c’est ce qu'il avait déjà prononcé. Mais, comme cité plus tôt, certains
autour de lui l'ont sans scrupule ramené au niveau de la folie. Ce qui s'est produit ce jeudi était une
épreuve divine envers les compagnons car le Prophète avait déjà assigné son successeur, autrement
pourquoi cette désobéissance ?
***
Une autre personne a mentionné que le verset :
(Quran 5:3)
A été révélé 2 mois avant la mort du Prophète, cela prouve qu'il n'y eu aucun nouveau ordre
religieux par la suite. Autrement, si ce rapport était important, le Prophète aurait dicté à ses disciples
quelque chose de plus récent, cela rendrait le verset absurde.
Peut-être que le frère ci-dessus serait surpris d’apprendre que beaucoup de commentateurs
sunnites du Quran ont confirmé que le verset ci-dessus (5 : 3) a été révélé à Ghadir Khum après que
le Messager d'Allah proclama : « Celui pour qui que je suis son chef, Ali est son chef. O Dieu aime ceux qui l'aiment et
soit hostile envers ceux qui lui sont hostile »
(Voir l’article intitulé Ghadir Khum » pour des références étendues).
Ceci signifie que la perfection de la religion était due à l’annonce du successeur du Prophète
(splf). En fait, ce que le Prophète a voulu faire ce jeudi (trois jours avant sa mort) était un rappel et
pour souligner les choses qui ont été révélé auparavant. Il n'a pas voulu ajouter une nouvelle loi ! Qui
se permettrait de vulgariser le retrait de la prophétie de Muhammad (splf) avant sa mort ?
D’ailleurs, nous n'avons pas un tel cas au sujet des autres Prophètes. Même si nous supposons qu'il
n'était plus Prophète ou qu’il a voulu dire quelque chose de nouveau, pensez-vous trouver un meilleur
homme ou plus enthousiaste que lui (splf) au sujet du destin de sa communauté ? Pensez-vous que sa
dernière volonté ira à l’encontre de la prospérité de sa communauté ? Quel comportement grossier
ont-ils usé en l’empêchant d’écrire sa dernière volonté !
Le Prophète (splf) a dit : « Si ce n’était pas toi O Ali, les croyants n'auraient pas été reconnu
après moi ».
La conspiration contre l’Imam Ali (as)
Un frère sunnite a mentionné : Il est très difficile de digérer cette prétendue « théorie du complot ».
En dépit des nombreuses années en sa présence, comment des compagnons ont-ils osé se soustraire et
désobéir aux instructions de Muhammad (spl) lié au Califat ?
J'accepterais certainement l'argument de ce frère s'il peut me convaincre pourquoi presque tous les
compagnons de Moïse sont devenus des incrédules en adorant un veau d'or après tant d'années de
formation ? Selon Sahih Al-Bukhari, le Messager d'Allah (splf) mentionna à Ali (as) que l'histoire de
Moïse et d'Aaron (Haroon) est semblable à celle qui lui (as) arrivera. La tradition est la suivante : «
Votre position est comme celle d'Aaron vis-à-vis de Moïse, sauf qu'il n'y aura aucun prophète après moi »
Références sunnites : (1) S ahih al-Bukhari de S ahih, version Arabe-Française, livre de mérites des compagnons, chapitre sur Ali ibn Abu Talib (2) S ahih
Al Muslim, version arabo-française, section des vertus d'Ali (3) S unan Ibn Majah, p12 (4) Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v1, p174 (5) Al-Khasis par Al-Nisai,
pp 15-16 (6) Mushkil Al-Athar, par Al-Tahawi, v2, p309
Maintenant, la position d'Aaron (Haroon) à Moïse est donnée par les versets du Quran, parmi
lesquels sont les trois suivants :
(Quran 20:29 - 36).
Allah, exalté, a également dit :
(Quran 25:35).
Il est, également dit :
(Quran 7:142).
Noter que « Ukhlufni » (traduit par remplace-moi) et « Khalifa » (calife) sont exactement de la
même racine.
Maintenant, de ce qui est relaté du Sahih Al-Bukhari, nous devons remplacer le mot « Moïse » par
« Muhammad » et « Aaron » par « Ali » puis vous comprendrez très vite cette similitude.
La phrase devient « et Muhammad (splf) dit à son frère Ali, remplace-moi parmi ma communauté.
» Naturellement, la tradition du Sahih Al-Bukhari a exclu la Prophétie à l’Imam Ali mais l’instaura
pour la conduite de la communauté.
Mettant les 3 versets ci-dessus du Quran avec ce qui a été relaté par Al Bukhari, Al Muslim, Ibn
Majah et beaucoup d'autres traditionalistes, nous comprenons le mystère ! Ali est le frère, son député
et son successeur.
Par la tradition authentique ci-dessus, le Prophète (splf) expliqua que Moïse avait confié à Aaron
la gérance de sa communauté lorsqu’il alla au Miqaat (réunion Allah), de la même manière il (splf)
confia aussi à Ali les affaires de l'Islam après sa mort.
Confirmant ce que la tradition ci-dessus implique, nous trouvons dans les nombreux rapports que
l'Imam Ali (as) a reçu le titre de « frère » du Prophète lorsqu’il (splf) a établi le lien de la fraternité
parmi ses disciples
(Voir Sahih Al Tirmidhi, v5, p363 ; Sirah Ibn Hisham, p504 ; Al-Tahdhib de Tahdhib, v4, p251).
Il est assez intéressant de noter que le Prophète à cette occasion a établi une fraternité entre Abu
Bakr et Umar
(Al-Tabaqat,
par Ibn Sad, v3, partie 1, p123).
Si Abu Bakr était vraiment le plus proche du Prophète, il l’aurait choisi. En fait, si nous analysons
plus profondément la situation après la mort du Prophète Mohammad (splf) et le départ de Moïse au
Miqaat (rendez-vous avec Allah), nous remarquons considérablement les similitudes à travers les
propos prophétiques.
Allah lui [Moïse (as)] ordonna d’assigner Haroun (as) en tant que son successeur (calife) lorsqu’il
partit au Miqaat (rendez-vous avec Allah) pour un total de quarante jours. Après son départ, la
plupart de ses compagnons se sont rebellés contre Haroun et furent égarés par Sameri en adorant un
veau d'or.
(Voir le Quran 7:142, le 20 :90 - 97, 20:83 - 88).
L'analogie que le Prophète (splf) déclara dans la tradition ci-dessus semble être une réalité après
sa cession. La plupart des compagnons (excepté Abu Dhar, Miqdad, Salman Al-Farsi, Ammar, et…..)
devinrent déloyaux et se sont retournés contre Ali (as) et ont privilégié d’autres personnes. La
majorité des compagnons transgressèrent les ordres du Prophète, tout comme Haroon fut désobéi.
Les compagnons du Prophète n'ont pas médité les leçons du Quran et de l'histoire qui se répètent
ainsi à plusieurs reprises ! La répétition de l'histoire des enfants d’Israël et l’histoire des musulmans
est confirmée par le Prophète (splf) : Abu Sa’id Al-Khudri relate que le Prophète a dit : « vous suivrez
les « sunan » des nations qui étaient avant vous, empan par empan et coudée par coudée de sorte que même s’ils entraient dans
un trou de lézard, vous les suivrez. » Nous avons dit : « O apôtre d’Allah ! Sont-ils les juifs et les chrétiens ? » Il a répondu : «
Et qui donc serait-ce ? »
Références sunnites : -S ahih Al-Bukhari, version arabo-française, vol 8, n°7320 -S ahih Al Muslim, version arabo-française, vol 2, livre de la
connaissance, n°3067 -Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v3, pp 84, 94.
Méditez sur cette réflexion ? Pourquoi le Prophète (splf) assimilerait ses compagnons aux juifs et
aux chrétiens ? Connaissant que les juifs et les chrétiens ont mutilé et ont perverti la religion d'Allah
(swt) ? Allah (SWT) lui avait inspiré qu’ils (ces compagnons) reviendront des apostats et des égarés,
excepté un petit nombre.
Ali (as) était toujours l’Imam lors des trois premiers califats. Ces califes lui (as) ont spolié le
commandement (qui est l'un des droits de l'Imam) et non la position de l'Imamat. Quant à l’allégeance
de l’Imam Ali à Abu Bakr, Umar et Uthman, il en fut contraint puisqu'il n'avait pas le choix, cette
alternative lui fut imposée. Le devoir de l’Imam Ali était semblable à celui d’Haroon.
Le Quran déclare que lorsque Moïse (as) est revenu du Miqaat, il fut très fâché car Allah l'avait
informé que sa communauté s'est égarée pendant son absence. Moïse est revenu et interrogea son
frère Haroon. Le Quran déclare qu’Haroon (Aaron) a répondu :
(Quran 7:150).
Le verset ci-dessus donne une autre similitude saisissante entre Ali et Haroon.
Puisque tous les musulmans croient qu’Haroon était un Prophète de Dieu, ils ne se permettraient
jamais de l'insulter de lâche !
D’ailleurs la Taqiyya (simulation) est mentionné dans le Quran dans de nombreux versets. Ceci
exige un autre article pour expliquer l'importance de la Taqiyya selon le Quran et les nombreuses
traditions du prophète (splf).
Néanmoins, Ali fit son devoir après la mort du Messager d'Allah, comme le fit Haroon (Aaron) :
(Quran 20:90).
Le Sahih Al-Bukhari confirme qu’Ali refusa d’offrir son allégeance à Abu Bakr pendant six mois.
Il lui donna son obédience seulement après le martyre de sa femme Fatima Al-Zahra (as), la fille du
saint prophète (splf).
(Voir S ahih Al-Bukhari, version Arabo-française, traduit par Harkat Ahmed, librairie : Dar Rachad Al Haditha, Casablanca, Al Maktaba Al A’sriyyyah,
Beyrouth-S aida, vol 5, livres des expéditions, n°4240/4241 et S ahih Muslim, Dar Al Kotob Al Ilmiyyah version arabo-français, vol2, n°2023)
Après la mort du Prophète (splf), pendant quarante jours, Ali (as) contactait, de nuit, des
compagnons bien connues, les conviant aux instructions du Prophète et leurs demandant de le (as)
joindre pour obtenir le califat. Cependant, personne n’ont répondu excepté Abu Dhar, Miqdad et
Salman Al-Farsi.
Le Prophète avait auparavant instruit Ali que si le nombre de ses disciples excédait 40 hommes, il
devait prendre les mesures nécessaire autrement il devait se résoudre à la situation. Ali (as) n'avait
pas peur d'être tué, il resta silencieux pour maintenir vivante cette pelouse fanée (l'Islam) par cette
usurpation. Après qu'il comprit qu’aucun succès n’aboutira, il a maintenu son silence. Lors de son
mutisme, il a, en effet, commencé à coopérer avec les 2 premiers califes (comme conseiller). Il fit de
son mieux pour diminuer les dommages autant que possible. S'il n'avait pas agi de la sorte, l'Islam
aurait été complètement détruit.
L’Imam Ali a indiqué : « J'ai toléré les périodes comme s’il y avait une épine dans mon œil et un os pointu coincé dans
ma gorge. » (Nahjul Balagha, les énonciations de l'Imam Ali). L'Islam était très jeune (seulement 23
années !) et la division parmi les musulmans pourrait totalement ôter l'Islam de la surface de la terre.
Ainsi il a maintenu son silence comme Aaron resta silencieux pour empêcher la division :
(Quran 20:92 - 94).
Abu Sufyan fut celui qui voulait à tout prix détruire cette religion en encourageant Ali à la révolte.
Ali savait que cette intention satanique (celle d’Abu Sufyan) causerait une guerre civile et la
destruction de l'Islam. Al-Tabari a rapporté : « Quand les gens se sont réunis pour donner leur
serment d'allégeance à Abu Bakr, Abu Sufyan est venu en disant : « par Allah, je vois un nuage de
fumée où il n’y aura que le sang qui le dégagera. O Famille d'Abd Manaf ! Qui est Abu Bakr pour
être le maître de vos affaires ? Où sont Ali et Al Abbas, les deux opprimés ? » Il a alors dit (à Ali) :
« O Abul Hasan ! Étirez votre main de sorte que je te donne le serment de l'allégeance. Ali refusa en
disant : « Par Allah, vous ne prévoyez (remuer) que la Fitnah (dissension). Depuis longtemps, vous
avez désiré l’anéantissement de l'Islam. Nous n'avons pas besoin de votre conseil. »
Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari, la version française, édition simbad, vol 3, p351
Auparavant, nous avons cité la tradition d'Al-Bukhari où le Prophète a confirmé que l'histoire des
enfants de l'Israël sera répétera parmi les musulmans. Le Quran relatait les histoires des enfants
d'Israël pour comprendre l’avenir historique de l'Islam. Il y a beaucoup d'autres similitudes
saisissantes à cet égard inscrites dans le Quran. Veuillez lire l'article « les douze imams (partie II) »
pour les versets du Quran à cet égard.
***
Un frère sunnite a mentionné qu'Aaron (Haroon) est mort alors que moïse était encore en vie. Vous
confirmez le califat d'Ali en employant la tradition du Sahih Al-Bukhari dans laquelle le Prophète a
dit : « Votre position à moi est comme la position d'Aaron à Moïse sauf qu’il n'y a aucun prophète
après moi. » alors que ceci est une analogie incorrecte.
La réclamation qu'Aaron est mort pendant la vie du prophète Moïse (si cela est vrai) ne fragilise
pas mes arguments, si vous lisiez très soigneusement les paragraphes suivants :
Moïse (as) nomma Aaron (as) pour s'occuper de son peuple quand il alla au Miqaat (réunion
Allah), de la même manière que le Prophète (splf) nomma Ali pour s'occuper des affaires de l'Islam
après qu'il ait rencontré Allah (sa mort).
Cette affirmation devient évidente lorsque nous regardons la dernière expression de la tradition
d'Al-Bukhari où le Messager d'Allah a mentionné : « sauf qu’il n'y a aucun prophète après moi ».
Que pensez-vous du mot « APRÈS » dans le rapport du prophète ? Ne pensez-vous pas que le
Prophète Muhammad (splf) parlait APRÈS sa mort ? Cette position (conduite) à la laquelle le
Prophète (splf) la confia à Ali (as) était en sa possession jusqu'à sa mort. Aucune personne à part le
Prophète Muhammad (splf) a rapporté cette position à Ali (as).
Le Prophète Moïse (as) s’éloigna de son peuple pendant 40 jours puis l’ai rencontra avec Haroon
(as). De même, le Prophète Muhammad (splf) est parti (vivant dans le ciel) et il (splf) nous
rencontrera bientôt (ainsi que ses compagnons et l’Imam Ali) le jour du jugement. Il les interrogera
de la même manière que Moïse interrogea son peuple, particulièrement ceux qui s’égarèrent de la
religion et adorèrent le veau d'or.
Lisez la tradition suivante du Sahih Al-Bukhari pour avoir une certaine idée de la conversation
potentielle entre le Prophète Muhammad et certains de ses compagnons :
Référence : S ahih al-Bukhari, vol 8, n°7050/7051
Ibn Sa’d a relaté que le prophète a dit : « Je vous devancerais auprès du bassin, …...Des gens qui
me connaissent et que je connais viendront devant moi, mais on fera de sorte qu’aucun de nous ne
pourra contacter l’autre. » *Abu Hazim dit : Comme An Nu’man Ibn Abu ‘Ayyach m’entendit dire
cela, il me demanda : « C’est dans ces termes que tu as entendu Sahl Ibn Sa’d rapporter cela ? »
J’ai répondu « oui » Quand à moi j’ai entendu Abu Sa’id Al Koudri rapporter ce rajout : « mais ils
sont de moi- Mais tu ne sais ce qu’ils ont innové après ton départ - Que celui qui a changé soit
loin de moi ! »
***
Une autre personne a revendiqué : Non, tous les compagnons de Moïse n’ont pas adoré le veau et
les coupables furent tués par l'ordre de Dieu.
Peut-être que ce frère a entendu une autre histoire !
Le Quran nous indique que tous les disciples de Moïse (excepté quelque uns) se sont égarés par
Sameri. D’ailleurs, les compagnons de Moïse n'ont pas tué Sameri. Bien au contraire, ce sont les
compagnons de Moïse qui voulurent assassiner Aaron (as) alors qu’il essayait de les raisonner sur
cette affliction. Si le nombre de ceux qui ont préservé leur foi était nombreuse, Aaron n’aurait pas eu
ces ennuis. Voici quelques versets du Quran au sujet de cet événement :
7 :148
7:150
20 :90
20 :91
Ainsi le dernier verset suivant réfute la réclamation que les partisans de Moïse ont tué les
prévaricateurs avant son retour (celui de moïse). De plus, Moïse (as) a puni ces égarés mais il ne les
a pas tués :
(Moïse) a indiqué (à Sameri) : « Va-t-en ! Tu seras contraint de dire, durant cette vie : ne me
touchez pas ! Et un rendez-vous t’est assigné tu n’y manqueras pas. Regarde maintenant ton dieu, tu
étais resté attaché tous les jours : nous le brulerons et nous en disperserons les encres jusqu’à la mer
!»
***
Un autre frère a mentionné qu’Ali aurait pu inciter la rébellion puisqu'il provenait d'une tribu très
puissante des Bani Hashim, alors qu’Abu Bakr et Umar faisait partie de la tribu Adiyy et des Taym.
Alors pourquoi a-t-il maintenu le silence et resta passif alors qu’il (as) aurait pu reconstituer son
droit après l'élection tenue dans la Saqifah ?
Si les Bani Hashim étaient plus puissante que les autres tribus, alors pourquoi les musulmans ontils dû émigrer de la Mecque à Médine ? En outre, cette tribu fut sujette à des sanctions économiques
dans le quartier d’Abi Talib. La brièveté exceptionnelle de l'Imam Ali (as) dans les diverses guerres
et la victoire contre les guerriers les plus importants des Arabes est bien connu pour les sunnites.
L’Imam Ali a mentionné qu'il a tué lui-même 40.000 infidèles (ce chiffre inclut ceux qui ont été tués
dans les guerres civiles).
Le fait d’avoir tué les lions arabes a développé une haine très intensive et durable dans le cœur
des arabes des différentes tribus. Pour cette même raison, la plupart des arabes dus à leurs
tribalismes, même après avoir embrassé l'Islam, détestaient l’Imam Ali et les autres membres des
Ahlul-Bayt. Cette haine donna son fruit sur la question du Califat et plus tard dans les guerres civiles
imposées lors du califat de l’Imam Ali (as) et aussi bien sur les poursuites des Ahlul-Bayt et de leurs
partisans dans une extrême brutalité pendant de nombreux siècles.
La haine des Bani Umayyah contre les Bani Hashim (le clan du prophète et d'Ali) est très
populaire. Les guerres qu’imposa Abu Sufyan et son fils Muawiyah contre le Prophète et Ali
respectivement, idem que l’assassinat du fils du prophète à Karbala par le petit fils d'Abu Sufyan sont
seulement certains faits parmi ces crimes odieux.
Vous pouvez également faire semblant d’oublier l’époque de Muawiyah lorsqu’il a obtenu la
royauté ! Il institua la Sunnah de maudire l’Imam Ali. Les livres d'histoire sunnites et les collections
de traditions sunnites déclarent clairement que Muawiyah ordonna à tous les Imams des mosquées
dans le monde musulman de maudire l’Imam Ali à chaque prière du vendredi.
(Les
références sunnites sont disponibles sur demande ).
Maintenant, nous nous tournons vers les événements de la Saqifah et de l’élection d'Abu Bakr :
Pendant la vie du Prophète (splf), la mosquée du Messager était le centre de toutes les activités
islamiques. C'était dans ce lieu que les décisions de guerre et de paix étaient décrétées, que des
délégations furent reçues, que des sermons ont été fournis et des arrêtés décidés. Lorsque la nouvelle
de la mort du Prophète (splf) fut apprise, les musulmans s’étaient rassemblés à la mosquée.
Mais, d'autre part, la Saqifah des Bani Saidah était situé à trois milles de Médine. Dans la
Jahiliyah (l’époque préislamique) les tribus arabes se rassemblaient dans ce lieu réputé pour
manigancer des mauvaises activités.
(Voir Ghiyath Al-Lughah, p228).
Pourquoi Ubadah Ibn Jarrah accompagné par ces collègues Abu Bakr et Umar, sont-ils partis de la
mosquée secrètement et sans informer les autres compagnons pour accomplir une distance de plus de
4 kilomètres à l’extérieur de Médine pour discuter du poste du Califat ?
Pourquoi n’ont-ils pas discuté de cette question aussi importante parmi les compagnons à
l'intérieur de la mosquée ?
Ont-ils voulu usurper le Califat sans faire connaitre cela aux autres musulmans ?
Pourquoi Abu Bakr et Umar avec Abu Ubaydah se sont-ils échappés de la mosquée secrètement ?
Était-ce parce qu'Ali et les Bani Hashim étaient présents à la mosquée et dans la maison du
Prophète et n'ont pas voulu qu’ils (as) connaissent leurs manigances ?
En outre, nous devrions maintenir à l'esprit qu'il était d'usage chez les Arabes (dans la Jahiliya)
qu’une personne soit choisie même par un petit groupe pour être le chef de la tribu. En raison de leur
aversion envers l’Imam Ali (as) (que j'ai discuté plus tôt), ils n'ont pas respecté son droit, ils ont
délibérément négligé le dernier sermon du Prophète à Ghadir Khum où le Messager de Dieu (splf) l'a
investi du califat à peine un mois et demi (ou deux mois) avant l'incident de la Saqifah.
***
Un frère sunnite a mentionné : Si l’Imam Ali désapprouva Uthman, alors pourquoi a-t-il risqué la
vie de ses fils aimés Al-Hassan et Al-Hussain en essayant de protéger la vie de son adversaire contre
les révoltés sanguinaires à Médine ?
Selon les sources chi’ites, ce récit est douteux. Nous n'avons aucune preuve que l'Imam Ali a
envoyé ses fils pour soutenir le palais d’Uthman. En fait, Al-Tabari qui est l'un des historiens sunnites
importants indiqua que l’Imam Ali abandonna Uthman car il maintenait Marwan dans la gérance du
califat. Voici la partie relative de l'histoire d'Al-Tabari lorsque le siège Uthman se termina :
« Pourquoi lorsque quelqu’un cherche à te guider par la bride, te montres-tu comme un chameau
rétif ? Pourquoi ne fais-tu jamais ce que nous te conseillons ? Et pourquoi gâtes-tu toujours de
nouveau, sur l’avis de Marwan, ce que nous avons réparé ? Marwan, lui qui a été chassé par le
prophète, ne sait conduire ses propres affaires, comment serait-il dirigé tes propres affaires. Tu t’es
enfoncé dans une situation dont tu ne pourras pas en sortir. Quant à moi, je m’en vais et ne reviendrait
plus jamais chez toi.
Tu feras ce que tu voudras pour ta propre cause. » Ali le quitta ainsi. Quand Ali est parti, l'épouse
d'Uthman lui a dit : « J'ai entendu ce qu’Ali t’a dit qu'il ne reviendra jamais chez toi et que vous avez
obéi à Marwan qui causera ta perte et tu as éloigné tous les autres hommes. Ali te serrait plus utile
que Marwan le déporté car Ali a de l’influence parmi le peuple et pourrait te protéger. Il est lié à toi
et il n'est pas un homme que les gens désobéissent. » Ainsi Uthman a demandé Ali, mais il a refusé en
disant : « Je lui ai déjà dit que je ne reviendrais plus chez lui. »
Référence sunnite : Histoire d'Al-Tabari, version française, vol 4, p315-316
Même si nous supposons que l'Imam Ali protégea Uthman avant sa mort, cette protection n'avait
rien d’affectif car Ali comprenait que cette révolte était en fait une conspiration.
Les compagnons ont comploté l’assassinat d’Uthman. Par la suite, ces conspirateurs (les
compagnons : Aisha, Talha, Zubair, Muawiyah, etc….) voulaient venger son sang (Uthman) lors du
califat d’Ali.
Par ces jugements erronés et personnels, ce type de conspiration est devenu une coutume
(l'assassinat des califes) arabe. Ils se sont servis de cette thèse satanique pour assassiner Ali (as).
***
Un autre lecteur a mentionné que si quelques compagnons conspiraient contre l’Imam Ali et
usurpèrent son droit au Califat, cela ne prouve pas qu'ils aient comploté pour changer le texte du
Quran ?
Les compilateurs et les émetteurs du Quran étaient faillibles et des pécheurs. Quant à la protection
du Quran, c'est Allah qui en est le Gardien ! Même si toutes les personnes du monde se rassemblent
pour le changer, ils échoueront. Les musulmans pourraient se rappeler l'histoire où Allah préserva
Moïse dans la maison de son propre ennemi, pharaon. En outre, Umar ou Abu Bakr n’ont jamais
voulu supprimer quelque chose du Quran sous prétexte que le nom de l'Imam Ali est apparu dans le
commentaire du saint livre !
Néanmoins, les documents sunnites conviennent qu'au moins 300 versets du Quran ont été révélés
directement sur l'honneur de l'Imam Ali.
(Rapporté par Ibn Asakir, Al-S uyuti, Ibn Hajar, etc.)
Avec cela, Ibn Abbas a indiqué : « Il n'y a aucun verset dans le Quran dans lequel la signification des croyants soit
pour Ali car il était leur chef et le plus vertueux. Sûrement Allah a averti les compagnons de Muhammad (splf) dans le Quran,
mais ne s’est référé à Ali qu’avec les honneurs. »
Références sunnites : - Al-S ahaba de Fadhail, par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p654, tradition #1114 - Al-Riyadh Al Nadhirah par Muhibbuddin Al-Tabari, v3,
p229 - Tarikh Al-Khulafaa par Al-Hafidh Jalaluddin Al S uyuti, p171 - Dhakhair Al-Uqba, par Muhibbuddin Al-Tabari, p89 - Al-S awa’iq Al Muhriqah par
Ibn Hajar Haythami, ch. 9, section 3, p196 - d’autres tels que Tabarani et Ibn Abi Hatam
En outre, Les compagnons n’étaient pas tous des pécheurs. Les traditionalistes et les historiens
sunnites relatent que l’Imam Ali (as) était le premier qui rassembla le Quran. Cette compilation a pris
une semaine après la mort du Prophète. L’Imam Ali a présenté ce Quran aux dirigeants de son époque,
ils ont eu une chance de la passer en revue et de se renseigner sur les versets absents de leurs propres
collections (Voir svp l'article « le Quran compilé par Imam Ali » pour les références à cet égard).
Vous voyez, celui qui l’a corrigé était infaillible. Ainsi, nous avons toutes les raisons de croire que
le Quran que nous avons aujourd'hui est le même que celui qui fut révélé au Prophète sauf qu'il n'est
plus dans l'ordre chronologique. Mais rien n'est absent de la compilation officielle.
***
Un frère a mentionné que selon le verset :
(Quran 49:9)
Le Quran n'a pas enlevé le caractère de la foi aux deux factions. Donc, le combat de deux
musulmans n'indique pas que l'un est croyant et l’autre mécréant.
Le commentaire ci-dessus est correct. Mais le verset n'implique pas que la faction faisant la guerre
est nécessairement musulmane quoiqu'elle le proclame. Il n'y a aucun doute qu'un croyant peut tuer un
innocent et également que cet assassin ira en enfer pour toujours comme le verset suivant en témoigne
:
(Quran 4:93).
Ce verset n'exclut pas les croyants de cette punition. Ainsi, celui qui agit de la sorte aura droit à la
même punition qu’il soit croyant ou mécréant.
Je pense également que vous avez oublié la dernière partie du verset que vous avez cité : « Si
alors l'un d'entre eux transgresse contre l'autre, combattez celui qui transgresse jusqu'à ce qu'il soit
conforme à la commande d'Allah. »
Talha et Zubair ont droit à cette dernière partie puisque l’Imam Ali leurs a fréquemment demandé
la réconciliation, mais ils ont tué son messager lorsqu’il apporta le Quran pour solliciter la
réconciliation.
Ce récit est écrite dans l'histoire de Tabari, v4, p 344 à 370, chapitres « Talha, Zobair, Aisha se rendent à Bassora, s’emparent de Bassora, la journée du
chameau »
Ainsi, ces compagnons sont les transgresseurs selon le verset que vous avez cité et devrait être
combattu comme l’a fait l’Imam Ali puis seront les compagnons de l'enfer pour toujours.
***
Un frère a mentionné que selon le Quran, Le prophète Moïse a été confondu par les actions
étranges d'Al-Khidhr. Puis, Moïse (as) fut informé des raisons de ces actions, il (as) les a
complètement admirées. Moïse (as) était un Prophète mais ne pouvait pas comprendre les actions de
son compagnon liées à ces événements. Aucun de nous n'a eu la position de Moïse (as) et aucun de
nous n'a une vision claire et critique des actions des compagnons.
Je voudrais rappeler à ce frère qu'il critique l'investissement le plus important qu’Allah a doté à
chacun de nous qui est la logique. Si je reconnais Allah, cela est dû à l’emploi de cet investissement.
Si j'ai constaté que l'Islam est la meilleure religion, c’est parce que j'ai employé mon intelligence et
ai conclu que les instructions données dans le Quran sont des pédagogies saines et que les règlements
de l'Islam sont les meilleurs.
Si l’on doute de ce précieux dépôt, l’on perd toute chose englobant sa religion et il acceptera
n'importe quelle fatwa irrationnelle comme le fait d’innocenter des assassins qui entreront au paradis
!
Moïse (as) n'a pas critiqué ce précieux dépôt. Il demanda à Khidr la clarification de ces actes, a
finalement obtenu les réponses et fut convaincu après les incidents. Maintenant, pouvons-nous fournir
une justification raisonnable sur les actes honteux des compagnons après la cession du Prophète ?
Après plus de 14 siècles, pouvons-nous justifier les assassinats de ces compagnons ?
Pourquoi devrions-nous aveuglément suivre leurs récits et leurs énonciations qui sont en
contradiction claire avec les énonciations des Ahlul-Bayt ? Se poser cette question n'est pas un
péché. Mais, l’ignorez serait stupide et une grande perte. D’ailleurs, je sais faire la distinction entre
un Prophète sans péché et à un compagnon faillible tout comme je sais faire une comparaison entre
les cieux à la terre !
***
Un contribuant Wahhabite réclame que les chi’ites ne suivent pas la Sunna du Prophète puisqu'elle
n'a pas été transmise par les compagnons.
Les propos de ce camarade Wahhabite sont-ils réfléchis ? La pensée chi’ite est directement liée à
l’Imam Ali (as), celui qui était le meilleur des compagnons du Prophète et le plus savant, l’anse
d'Allah (3 : 103) et son chemin droit (1 : 6). Aucun des compagnons détenait cette proximité avec le
prophète (42 : 23), ni l’a précédé en acceptant la religion (56 : 10-11). Nous déclarons que les
instructions des Ahlul-Bayt sont pures et infaillibles selon le Quran et les hadiths.
Par conséquent, nous n'avons pas besoin de suivre les compagnons qui se sont opposés/combattus
aux Ahlul-Bayt. Ainsi les chi’ites suivent la Sunna transmise par un compagnon du Prophète, le
meilleur d’entre eux. Cependant, les Wahhabites suivent le plus mauvais d’entre eux (Muawiya) et
acceptent sa Sunna qui n'a aucune similitude avec celle du Prophète (splf).
***
Un Wahhabite a mentionné : Ce principe fait partie de notre dogme sunnite qui est le respect et
l’amour de tous les compagnons du Prophète. Nos disciples nous rappellent que le dénigrement des
compagnons est de la mécréance (Kufr).
Il est très étrange que les compagnons qui restèrent fidèles à Ali subirent de nombreuses punitions
par leurs gouvernements et ne reçurent aucun respect ! L’un de ces exemples est Abu Dhar qui fut
exilé dans le pire des lieux (le désert) lors du règne d'Uthman parce que l’administration du califat
abhorrait la vérité qui sortait de sa bouche. Ils l'ont expulsé dans ce lieu aride et devint martyr. Abu
Dhar était celui à qui le Prophète énuméra cette vertu : « la terre ne porte pas, ni les cieux ne couvrent un homme
davantage et plus véridique qu'Abu Dhar ».
Abu Dhar fut-il un grand compagnon de Prophète ? Ainsi pourquoi les compagnons ne l'ont pas
respecté selon votre jugement ? Il semble que même Uthman n'a pas accepté votre jugement !
Ni Talha et Zubair quand ils luttèrent contre leur calife légitime Ali (as). Sont-ils des
kufar/mécréants selon votre jugement ? Si les chi’ites réfléchissent sur les erreurs des compagnons,
c’est seulement dans la rétrospection historique. Il serait très intéressant d’analyser certains
commentaires du Wahabisme et des savants sunnites sur cette rétrospection.
Ibn Taymiyyah, le Shaykh ul Islam du Wahhabisme a écrit : « Celui qui maltraite une personne autre
que les Prophètes n’est pas nécessairement un mécréant (kafir) parce que certains d’entre eux (les
compagnons) qui étaient à son époque (le prophète) utilisaient réciproquement des maltraitances et
aucun d’eux étaient un kafir. Et aussi parce qu’il n’est pas Wajib d’avoir confiance en particulier à
l’un de ces compagnons. Donc maltraiter l’un d’entre eux n'amoindrit pas la foi en Allah, en ses
livres, en ses messagers et au jugement dernier. »
Référence Wahabite : Al S arimu l masul, Ibn Taymiyyah, la page 579 a édité en l’an 1402/1982 par Alam Al-Kutub
Mulla Ali Qari a écrit dans son Sharah Fiqh Al Akbar : « dire des propos abusifs sur Abu Bakr et
Umar n'est pas de la mécréance (Kufr) car Abu Shakur comme Salimi l’ont correctement prouvé en
son livre : Tamhid. Et c'est parce que la base de cette réclamation (réclamer des propos abusifs sur
les deux Shaykhs est kufr) n'est pas prouvée, ni sa signification est confirmée.
Cela est ainsi car maltraiter un musulman est un péché (fisq) comme cela est avéré par un hadith
confirmé. Donc, via cette règle jurisprudentielle, Abu Bakr et Umar seraient égaux aux autres. Même
si nous supposons qu’une personne aurait assassiné l’un des deux Shaykh (ou même les deux) ainsi
qu’Ali et Usman, selon Ahl-sunnah wa al Jamah, ce meurtrier ne sortira pas de l'Islam (n’est pas un
kafir)… »
Références S unnites : -Mulla Ali Qari, Al S harah Fiqh Al Akbar Matba Uthmaniyah, Istanbul, 1303 page 130 -Matba Mujtabai, Delhi, 1348, page 86 Matba Aftab, Inde, page 86
: La citation ci-dessus a été prise de trois éditions imprimées en Inde et en Turquie.
Nouvellement, une récente édition fut imprimée par Darul Lutubil Ilmiyah, Beyrouth en 1404/1984
qui prétend être la première édition alors que les quatre pages (texte ci-dessus y compris) furent
purgées. La partie supprimée contient la déclaration que celui qui croit qu'Allah possède un corps est
certainement un mécréant (kafir) selon l'Ijma.
Note intéressante
***
Une autre personne a mentionné : Pourquoi voulez-vous que les sunnites acceptent un nombre
choisi de traditions de nos sources qui réfutent l'intégrité des compagnons comme Abu Bakr, Umar
Ibn Al-Khattab ? Ce point me contrarie vraiment.
Je suis désolé qu'il vous contrarie ! Néanmoins, cela est incorrect. Nous n'avons rien contre la
personnalité d'Abu-Bakr, d'Umar et d'Aïsha. Nous regardons l'histoire dans la rétrospection et
évaluons leurs actions et leurs mentalités. Après tout, ils étaient des êtres humains qui étaient
capables de faire des erreurs. Pourquoi ne pas apprendre et comprendre leurs erreurs (en particulier
celles faites d'une manière émotive).
Nous avons juste mentionné quelques traditions des livres sunnites sur les actions et les
énonciations des compagnons. Si elles semblent insultantes, nous n’en sommes pas responsables car
elles proviennent de vos livres. J'ai essayé d’offrir une évidence (à travers vos livres) à mes
arguments objectivement, sans irrévérence envers les compagnons (les califes en particulier).
Nous estimons qu'ils ont fait un effort de pensée (ijtihad) mais nous préférons suivre l'ijtihad et les
enseignements des autres compagnons et suiveurs tels que l’Imam Ali et les Imams de sa
descendance. Où est le problème ?
Nous estimons également qu'il y a eu beaucoup de faux récits qui leurs (as) furent attribuées sous
forme de hadiths, alors qu'ils ne l'ont pas nécessairement dit ou ne convient pas avec leurs prestiges.
C'est dû en partie à la dynastie Umayyade qui détestait les Ahlul Bayt, elle a voulu rabaisser le rang
de la famille du Prophète (splf) pour élever le statut de ces trois personnages (et d’autres aussi) que
vous avez cité par des faux hadiths ou en fabriquant d’autres pour vous opposer aux hadiths
authentiques.
Au sujet de la Saqifah
Dans la tradition suivante du Sahih Al-Bukhari:
A) - Umar dit : «
Que personne ne se berne d’illusion, l’allégeance d’Abu Bakr avait eu lieu subitement ; certes les
choses se sont déroulées ainsi mais Allah en a écarté les mauvaises conséquences…. »
B) - Umar a indiqué qu'Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux *ne se joignirent* pas à eux et que
les Ansar était en désaccord avec eux : Or, après la mort du prophète, nous fumes contactés que les Ansari s’étaient
rassemblé dans le hangar des Bani Sada sans nous en informer. Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux, ne se joignirent pas à
nous alors que les émigrants se trouvaient autour d’Abu Bakr.
C) - Umar a tendu sa main à Abu Bakr sans consulter les autres musulmans. Il a donné sa main
d’abord et alors les autres ont suivi son acte. Il y a eu un grand tumulte et les voix s’élevèrent au point où je
craignais une grande divergence, ainsi j'ai dit : « O Abu Bakr ! Tends la main » En effet, il tandis la main et j'ai mis en gage
mon allégeance et alors les autres émigrants ont donné l'engagement de l'allégeance et furent suivi par les Ansari après. »
D) - Umar et ses disciples ont voulu tué Sa’d Ibn Ubada. Et après quoi, nous nous abattîmes sur
Sa’d Ibn Ubada. L’un des Ansari a déclaré : « vous voulez tuer Sa’d Ibn Ubada. » J'ai répondu : « Qu’Allah tue
Sa’d Ibn Ubada. »
E) - Tandis qu'Umar donna son allégeance à Abu Bakr sans consulter les autres (comme le fit Abu
Bakr pour Umar), il ordonna qu'une telle personne soit tuée : « Donc si une personne donne l'engagement de
l'allégeance à quelqu'un (pour devenir un calife) sans consulter les autres musulmans, celui qu'il a choisi ne devrait pas être
accepté de peur que les deux (l’élu et l’électeur) soient tués ».
F) - Alors qu'il ne souhaitait pas accepter les autres décisions, il s'est appliqué lui-même sa propre
décision sur les autres : « Par Allah, indépendamment de la grande tragédie qui nous est arrivée (la mort du prophète),
Nous trouvâmes dans ces circonstances aucun moyen plus adéquat que le fait de prêter le serment de l'allégeance à Abu Bakr
parce que nous avions peur que leur choix ne tombât sur l’un d’entre eux en notre absence et alors il nous aurait fallu ou
accepter leur décision qui ne nous satisfaisait pas ou entrer en lutte avec eux, ce qui serait un désastre. »
Voici la tradition : Sahih Al-Bukhari, vol 8, livre des peines, n°6830
Ibn Abbas relate : J'avais l'habitude d'enseigner (le Quran) à certains des Muhajirln
(émigrants). Parmi eux, il y avait Abdur Rahman Ibn Awf. Tandis que j'étais dans sa maison à
Mina, Umar Ibn Al-Khattab y était présent pendant son dernier Hajj, Abdur-Rahman est venu me
voir en disant : « Aviez-vous vu l'homme qui est venu aujourd'hui au chef des croyants (Umar), lui
disant qu’un tel a dit : « si Umar meurt, je donnerai l'engagement de l'allégeance à tel-et-telle
personne »…………………Umar est devenu fâché et a dit : « Si Allah le veut, je me tiendrai devant
le peuple ce soir et les avertirait de ces gens qui veulent priver les autres de leurs droits
»……………. En attendant, Umar s'est reposé sur le pupitre et quand le Muezzin a fini son appel à
la prière, Umar s’est tenu vers le haut, a loué et glorifié Allah.
« O les gens ! J'ai été informé qu'un orateur parmi vous m’a dit, par Allah, si Umar meurt, je
donnerai l'engagement de l'allégeance à tel-et-telle personne. » Umar continua : « Que personne
ne se berne d’illusion, l’allégeance d’Abu Bakr avait eu lieu subitement ; certes les choses se sont
déroulés ainsi mais Allah en a écarté les mauvaises conséquences, personne n’a eu aucune des
qualités d'Abu Bakr. Donc l’allégeance faite sans le consentement des musulmans ne doit pas être
accepté ni de la part de l’élu, ni de celle de l’électeur, cela pourrait les exposer à être tués.
Or après la mort du prophète, nous fumes contactés que les Ansari s’étaient rassemblé dans le
hangar des Bani Sada sans nous en informer de la chose. Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux
*ne se joignirent* pas à nous alors que les émigrants se trouvaient autour d’Abu Bakr. J'ai dit à
Abu Bakr : « allons voir nos frères Ansari. »
Ainsi nous avons visé à les chercher et quand nous les avons approchés, deux hommes pieux
d’entre eux nous ont rencontrés et nous ont informés de la décision finale des Ansari et nous ont
dit : « O Muhajirin (émigrants) ! Où allez-vous ? » Nous avons répondu : « nous allons voir nos
frères Ansari. » Ils nous ont dit : « vous ne devrez pas y aller, prenez une décision tout seul ». J’ai
répondu : « par Allah, il faut que nous allions les voir ».
Et ainsi nous reprîmes notre chemin jusqu'à ce que nous les ayons atteint au hangar des Bani
Sada, nous vîmes un homme s'asseyant parmi eux et enveloppé dans quelque chose.
J'ai demandé : « qui est cet homme ? » Ils ont dit : « C’est Sa’d Ibn Ubada. » J'ai demandé : «
Qu’a-t-il ? » Ils ont répondu : « Il est malade. » Après que nous sommes restés assis pendant un
moment, l’orateur des Ansari dit : « Aucun n’a le droit d'être adoré sauf Allah et loué Allah comme
Il le mérite ». Il a ajouté : « Cela dit, sachez que nous sommes les Ansar d’Allah et l’armée
musulmane, alors que vous, les émigrants êtes un petit groupe et certains d’entre vous sont venus
avec l'intention de nous empêcher d’avoir le pouvoir (le califat) et nous en privant. » Quand
l’orateur avait fini, j'ai eu l'intention de parler car j'avais préparé un discours que j'ai aimé et
que j'ai voulu fournir en présence d'Abu Bakr, mais j'avais l'habitude d'éviter de le provoquer.
Ainsi, quand j'ai voulu parler, Abu Bakr dit : « Attend un moment ».
Ainsi Abu Bakr lui-même a donné un discours car il était plus sage et plus patient que moi. Par
Allah, il n'a jamais manqué une phrase que j'ai aimée, de mon propre discours, préparer
spontanément. Après une pause, il a dit : « O Ansar ! Vous méritez tous les qualités que vous vous
êtes attribuées à vous-mêmes, mais cette question (le Califat) est seulement pour les Quraish car
ils sont les meilleures des Arabes par les liens et par le pays et je propose de choisir l'un ou l'autre
de ces deux hommes (Umar ou Abu Ubaida), ainsi prenez le serment de l'allégeance à l'un ou
l'autre comme vous le souhaitez. » Et alors Abu Bakr nous pris chacun la main. De tout ce qu’il
avait dit, cette dernière partie fut la seule qui me déplut. Par Allah, j'aurais préféré que mon cou
soit coupé pour être éloigné du péché que de devenir le chef d'une nation, à laquelle il y a Abu
Bakr….
Et alors un des Ansari a indiqué : « je suis le pilier sur lequel le chameau a une maladie de
peau (eczéma) qui se frotte pour satisfaire sa démangeaison (je suis un noble) et je suis comme
arbre de première qualité ! O Quraish. Nous devons choisir chacun un émir parmi nous. »
Il y a eu un grand tumulte et les voix s’élevèrent au point où je craignais une grande
divergence, ainsi j'ai dit : « O Abu Bakr ! Etends la main » En effet, il tandis la main et j'ai mis en
gage mon allégeance et alors les autres émigrants ont donné l'engagement de l'allégeance et
furent suivi par les Ansari après.
Et après quoi, nous nous abattîmes sur Sa’d Ibn Ubada. L’un des Ansari a déclaré : « vous
voulez tuer Sa’d Ibn Ubada. » J'ai répondu : « Qu’Allah tue Sa’d Ibn Ubada. » Umar continua : «
Par Allah, indépendamment de la grande tragédie qui nous est arrivée (la mort du prophète), Nous
ne trouvâmes dans ces circonstances aucun moyen plus adéquat que le fait de prêter le serment de
l'allégeance à Abu Bakr parce que nous avions peur que leur choix ne tombât sur l’un d’entre eux
en notre absence et alors il nous aurait fallu ou accepter leur décision qui ne nous satisfaisait pas
ou entrer en lutte avec eux, ce qui eût été un désastre.
Donc si une personne donne l'engagement de l'allégeance à quelqu'un (pour devenir un calife)
sans consulter les autres musulmans, celui qu'il a choisi ne devrait pas être accepté de peur que
les deux (l’élu et l’électeur) soient tués. »
: (* *) Dans la tradition, la phrase Wa
inscrit « et Ali et Zubair ne se joignirent pas à nous ».
PS
Khâlafa ‘anâ Ali Wa Zubair Wa Man Ma’ahum,
le traducteur a
Dans le contexte historique, cette traduction est fausse mais peut être sensé « acceptable » dans ces
variantes significations (le fait qu’ils n’étaient pas présents pour l’allégeance).
Néanmoins, tout récit d’un compagnon ou hadith du Prophète (splf) doit être expliqué dans le
contexte historique et linguistique pour le traduire correctement
[La conférence d'Umar fut prononcée plus de dix ans après la mort du Prophète. Ali, Zobayr et
leurs partisans étaient opposés à la nomination d'Abu bakr par Umar et celle d'Umar par Abu Bakr.
L'un des partisans d'Ali : un tel a dit (Ammar) : « si Umar meurt, je donnerai l'engagement de l'allégeance à tel-et-telle
personne (Ali)»]
Les dictionnaires arabe français mentionnent aussi que ce verbe (Khalafa) est traduit par «
s’opposer » lorsque la racine de ce verbe se construit avec une préposition ayant deux accusatifs (Ali
et Zubair) de la personne associée à un aspect négatif « ‘anâ » (ne pas). Donc la traduction exacte est
: « et Ali et Zubair se sont opposés à nous ».
Voir les documents historiques si ces deux compagnons (Ali et Zubair) et ceux qui étaient avec eux se sont opposés à la nomination d’Abu Bakr ainsi que
les dictionnaires arabo-français pour plus de détails sur ce verbe.
Davantage sur les compagnons
Dans cet article, j’établirai certaines interrogations au sujet des compagnons du prophète. Pour
obtenir des détails plus pointus, je vous conseille l’ouvrage « comment j'ai été guidé » par le Dr.
Muhammad Al Tijani Al Samawi, édité en 1989. A ce jour, l'auteur a sorti quatre livres, qu’Allah
(swt) le récompense généreusement de risquer sa vie dans le monde arabe afin de dire la vérité.
Ces quatre livres sont :
1. Comment j’ai été guidé (1989)
2. Avec les véridiques (1989)
3. Demander à ceux qui savent (1992)
4. Les chi’ites sont les vrais disciples de la sunna.
Veuillez noter que l'auteur, Dr. Muhammad Al Tijani Al-Samawi épuisa des années de recherche
avant d'écrire ces ouvrages et de devenir chi’ite. Dorénavant, il est à ce jour reconnue comme un
savant religieux chi’ite, ayant l'autorité de donner des fatwas (avis religieux). Dans l’école de la
jurisprudence chi’ite ainsi que philosophique, cette charge n'est pas une fonction facile.
Auparavant, Il reçut son doctorat à l'université de la Sorbonne, une université française qui est
rangée parmi les meilleures universités du monde. Sa thèse était basée sur les discours de l’Imam Ali
Ibn Abi Talib (as) de Nahjul Balagha (la voie de l'éloquence) identifié par les sunnites et les chi’ites
comme un modèle par excellence de l'éloquence arabe classique. Les Sunnites eux-mêmes ont
commenté et expliqué les significations de ces textes et pour les enseigner dans diverses universités
islamiques.
Le plus récent commentaire du Nahj Balagha est de Muhammad Abduh de l'université d'Al-Azhar.
Le commentaire de ces savants sur le livre de « Nahjul Balagha » peut être trouvé dans de
nombreuses mosquées et bibliothèques.
***
Le massacre perpétué contre des musulmans innocents
L’Imam Al Bukhari enregistre, le prophète dit : « . . . Sûrement, vous rencontrerez votre seigneur et il vous
interrogera au sujet de vos actes. Prenez garde ! Ne devenez pas des infidèles après moi qui s'entretuent ! Que ceux qui sont
présents transmettent aux absents car il arrive que celui à qui l’on transmet ce message le saisisse mieux que celui qu’il l’a
entendu réellement. »
Références sunnites : S ahih al Bukhari, vol 5, n°4403, n°4406, vol 4, n°3158 et bien d’autres
D'une part, l'histoire documentée confirme que quelques compagnons (une partie d’entre eux furent
promis au paradis selon quelques traditions fabriquées) ont versé le sang (assassiner) de milliers de
musulmans dans diverses guerres civiles. L’un des pires exemples sont Talha et Zubair. Ils furent les
premiers compagnons à embrasser l’islam néanmoins vingt-cinq ans après, ils déclarèrent la guerre
contre Ali (as) alors qu’ils avaient donné le serment d’allégeance à leur calife légitime (Ali). Ils
refusaient qu’Ali soit à ce poste et donc complotèrent pour le destituer en causant le massacre de plus
de 10 mille musulmans lors de la bataille du « chameau ».
(Voir tous les livres d'histoire sunnites pour ces détails).
Leur stratagème a finalement échouée, Talha et Zubair furent tués.
Muawiyah et Amr Ibn ‘As sont deux autres exemples, ils manigancèrent la guerre de Siffin contre
le quatrième calife (as), tuant des milliers d’autres musulmans (cette guerre dura plus d’un mois).
Allah :
(Quran 4:93)
En tant que tel, quel est la raison de respecter tous les compagnons et de les suivre tous, même si
Allah a maudit certains d’entre eux par ce verset du Quran cité ci-dessus ? Pourquoi devrions-nous
aimer un individu (ou plusieurs) qu’Allah maudit ? Pourquoi devrions nous suivre une personne (ou
plusieurs) qu’Allah a promis pour toujours à l’enfer ?
***
L’amour démesuré pour ce monde, l’or et l'argent
Le Prophète (splf) déclara après la bataille d'Uhud : Le prophète est sorti et a offert la prière funèbre pour les
martyrs d'Uhud et puis est monté sur le pupitre et dit : « je suis votre prédécesseur et je serais votre témoin. Par Allah, je
regarde maintenant mon bassin (Al-Kauthar) et j'ai reçu les clefs des trésors de la terre (ou les clefs de la terre). Par Allah ! Je
n'ai pas peur que vous deveniez des polythéistes après moi, mais j'ai peur que vous vous disputiez au sujet de ce monde (pour
les bienfaits de ce monde).
Références sunnites : S ahih Bukhari, vol 8, n°6425, n°6426, n°6427, n°6428, vol 5, n°4085
La tradition indique clairement qu'après sa mort (splf), certains compagnons abandonneront la
religion, se disputeront/ se rivaliseront/se concurrenceront pour la richesse de cette existence
provisoire. Et en effet, ils se sont rivalisés jusqu'à ce que les épées soient étirées et des guerres
accomplies, réalisant de ce fait cette prophétie. Certains compagnons célèbres étaient désireux
d’amasser l'or et l'argent. Les grands historiens sunnites comme Al Masudi, At Tabari et d'autres ont
déclaré que la richesse de Zubair était estimé à 50.000 dinars, il possédait 1000 chevaux et 1000
esclaves et beaucoup de possessions à Basrah, Kufah, en Egypte et dans de nombreux lieux. Cette
richesse massive a été accumulée tandis que de nombreux musulmans mouraient de faim.
(Voir Muruj Al-Dahab par Al-Masudi, v2, p341)
Les produits agricoles d'Irak ont apporté pour Talha 1000 dinars par jour !
(Muruj Al-Dahab par Al-Masudi, la même page)
Abdul Rahman Ibn Awf possédait 100 chevaux, 1000 chameaux et 10.000 moutons. Après sa mort,
le quart de sa richesse fut divisée parmi ses épouses de 84.000 dinars chacune.
(Muruj Al-Dahab par Al-Masudi, la même page)
Uthman Ibn Affan a laissé le jour de sa mort 150.000 dinars, indépendamment d'une énorme
richesse foncière, de bétails et des villages.
(Muruj Al-Dahab par Al-Masudi, la même page)
Zayd Ibn Thabit a laissé une quantité d'or et d'argent qui a dû être cassé à coups de hache, sans
compter l'argent et les exploitations agricoles qui furent estimées à 100.000 dinars.
(Muruj Al-Dahab par Al-Masudi, la même page)
C'était juste quelques exemples prouvant que certains compagnons étaient plus intéressés à la vie
de ce monde et ces bienfaits qu’à la justice sociale. Comparant la pauvreté des musulmans de cette
époque, l’on peut se demander de quelle façon, ils ont obtenu cet argent (à partir de rien !) tandis que
le reste de la communauté vivait dans la pauvreté. Ceci donne une bonne raison intentionnelle de
préparer la guerre contre Ali (as) afin de le renverser.
Ces compagnons s’exposèrent à un grand obstacle face à leurs mauvaises gestions du trésor public
et des territoires lorsqu’Ali fut nommé Calife. La question est maintenant de savoir pourquoi ces
prétendus pieux compagnons étaient occupés de rassembler ces sommes incommensurables par la
rivalité des gains mondains alors que beaucoup de musulmans vivaient dans l’indigence et mouraient
de faim.
Ou étaient ces prétendus sens de piété et de sacrifice que les sunnites attribuent à ces compagnons
? C'est un signe pour ceux qui se réfléchissent !
***
Les compagnons parmi tant d’autres
Dans les articles précédents, nous avons vu comment Allah (swt) décrit les compagnons dans le
Quran, ainsi que leurs comportements avec le Messager (splf), prévoyant leur attitude après sa mort.
Maintenant essayons de comprendre la mentalité des compagnons, leurs actions et leurs remarques.
Il est relaté dans le Sahih Al-Bukhari, sous le chapitre des deux Eids (fêtes musulmanes) que le
Prophète (splf) avait l'habitude de prier puis il prononçait le sermon.
Références : S ahih Al Bukhari, vol 2, n°957-958-962-963
Cette coutume (sunnah) demeura intacte jusqu'à ce que Marwan l’émir de Médine, pendant la
royauté de Muawiyah, commence par le sermon (khutba) avant la prière.
Référence : S ahih Al Bukhari, vol 2, n°956
Il convient de noter que les sunnites font exactement la même chose aujourd’hui. Ce n'est pas la
sunna (manière ou coutume) du Prophète (splf) ! Maintenez à l'esprit que les sunnites apportent plus
d’importance aux actions des compagnons, elles sont suffisantes pour changer la coutume du
Messager (splf) !
Mes questions sont les suivantes : Si les actions des compagnons sont suffisants pour changer la
coutume du Prophète (splf), pourquoi alors avons-nous besoin de la sunnah du Prophète (splf) ?
Devrions-nous seulement suivre toutes les innovations introduites par les compagnons ?
Comment se fait-il que les compagnons ont réalisé le sermon avant la prière ?
Dr. Al-Samawi explique : « de nombreux compagnons et suiveurs n’assistaient pas aux sermons
après avoir accomplis la prière. En tant que tels, la prière et les prônes furent commutés.
Superficiellement, c'est vrai, mais ce n'est pas la véritable raison. Pendant la royauté de Muawiyah, il
ordonna (comme j'ai mentionné dans d'autres travaux) que toutes les fois que le nom de l’Imam Ali
Ibn Abi Talib (as) était évoqué, il devrait être maudit !
Plusieurs croyants, à cette époque, aimaient Ali (as) et ne toléraient pas une telle injure. Par
conséquent, ils furent tués les uns après les autres jusqu'à ce que les croyants écoutent les
malédictions et maintiennent leur silence par la menace de l'épée. La seule façon d’échapper aux
malédictions répétées était d'échapper au sermon. Muawiyah et ses conseillers aimaient cela, ainsi
ils l’ont commuté pour précéder la prière dans un effort de forcer le peuple à rester pour entendre les
malédictions !
Allahu Akbar (Allah est le plus grand) !
Par Allah (swt), ne voyez-vous pas la conspiration contre la famille du Prophète (splf) ? Est-ce de
cette façon que l’Imam Ali (as) doit être traité ? Le Prophète (splf) avait dit : « Aimer Ali est un
signe de la foi et le détester est de l’hypocrisie »
Référence : S ahih Al Muslim, v1, livre de la foi, n°74
En Sahih Al-Bukhari, vol 5, p128, mérites d’Ali ibn Abu Talib voir * et Sahih Al-Tirmidhi, v5, p300 relatent que le Prophète (splf) dit
à Ali (as) : « Tu es de moi et je suis de toi. »
En outre, Sahih
Al-Tirmidhi, v5, p201 enregistre : « Je suis la ville de la connaissance et Ali est sa porte. »
Maintenez à l'esprit que vous pouvez seulement entrer dans une ville que par sa porte, signifiant
que toutes les connaissances du Prophète (splf) peuvent seulement être accédées par la porte.
Dans le Musnad de l’Imam Ibn Hanbal, v5, p25 , enregistre que le Prophète (splf) dit : « Ali est le maître de chaque croyant après moi. »
Si aujourd'hui tout chef d'état possède un représentant de confiance pour reprendre son poste et
contrôler ses affaires en son absence, comment pouvez-vous croire que le dernier des Prophètes
(splf) n’avait pas un vicaire pour contrôler ses affaires après sa mort ? Vous croyez qu'Allah (swt)
délaisserait les affaires de ce monde à la « meilleur des nations suscité pour l'humanité…. » [3 : 110]
par la consultation et aux dirigeants despotiques ? Non, par Allah (swt), un vicaire est en effet choisi
par Allah (swt) et son Messager (splf)
Encore, Sahih
Tirmidhi, v2, p298 enregistre : « Celui pour qui je suis son maître, Ali est son maître ! O Allah, soutient ceux qui le
soutiennent et aliène ceux qui l'aliènent ! »
Si le Prophète (splf) glorifiait Ali (as) pour ces mérites alors qui sont ces compagnons
(particulièrement Muawiyah) qui n’ont pas hésité à le (as) maudire ?
Vous avez pris connaissance que le Prophète (splf) a dit, comme enregistré dans le Musnad Ahmad Ibn
Hanbal, v6, p33 : « Celui qui maudit Ali, alors il m'a maudit, et celui qui m'a maudit, alors il a maudit Allah (swt) et celui qui a
maudit Allah (swt), Allah (swt) le jettera dans le feu de l'enfer. »
Ceci signifie qu'en maudissant Ali (as), les compagnons maudissaient le Prophète (splf) et en
maudissant le Prophète (splf) ils maudissaient Allah (swt) et en maudissant Allah (swt) ils entreront
en enfer ! Par Allah (swt), ils seront invités pour s’expliquer ! C'est une promesse qu’Allah (swt)
n’oubliera pas !
Dr. Al-Tijani affirma cela lors de ces recherches. Il a essayé d'identifier ces actes honteux par les
hypocrites et les compagnons malveillants. Mais il a découvert que ces prétendus compagnons ne
sont pas une exception à la norme des hypocrites.
***
Nous voyons que le premier compagnon qui menaça de bruler la maison de l’Imam Ali (as) n'est
autre qu'Umar Ibn Al-Khatab. L'homme qui, d’après les sunnites, a une telle foi et courage qu'il
terrifie Satan !
Les premiers à avoir fait la guerre contre l’Imam Ali (as) étaient Talha, Al-Zubayr et Aisha,
l'épouse du Prophète (splf), la femme la plus aimée des sunnites. Notez qu’Aisha est également la
fille d'Abu Bakr !
D'autres agresseurs y sont inclus mais ne sont pas limités par Amr Ibn Al-Aas, Muawiyah car
beaucoup d'autres ont opprimé la famille du Prophète (splf). Ne sont-ils pas les pieux compagnons du
courant de pensée sunnite ? Que pouvons-nous dire de plus ?
Le Dr. Al-Samawi relate : « Si nous voulions fournir toutes les énonciations élogieuses du
Prophète (spf) à Ali (as), nous pouvons facilement compiler un livre volumineux ! »
Les compagnons ont également changé les règles de la prière. Le premier à faire ces innovations
était Uthman ibn Afan, le troisième calife.
Sahih Bukhari relate dans le vol 2, la page 88, n°1082, n°1084 , que le Prophète (splf) a toujours prié deux rakat pendant un voyage, comme cela
est exigé par Allah (swt) dans le Quran. Abu Bakr et Umar ont fait la même chose puis lorsqu’Uthman devint calife, il priait quatre rakat lors des voyages au lieu de
deux ! Cette tradition est également relatée dans le Sahih Bukhari, vol 2, n°1080, n°1081, 1083 .
Pourquoi `Uthman viola-t-il les ordres d'Allah (swt) et les règles de la salat du Prophète (splf) ?
Interrogez, réfléchissez et par la volonté d’Allah (swt) il nous guidera tous.
Écoutez Umar dans le Sahih Al-Bukhari, vol 1, livre des ablutions sèches, n°346-347 Shaqiq Ibn Salamah a
indiqué : J'étais avec Abdullah et Abu Musa, ainsi Abu Musa indiqua à Abdullah : Que doit faire un homme s'il est un état de
Janabah et n’a aucune eau pour se nettoyer ? » Abdullah a répondu : « Il ne doit pas prier jusqu’à ce qu'il trouve de l'eau ».
Ainsi Abu Musa a répondu : « Mais n’as-tu pas entendu ce que le prophète (splf) avait dit à Ammar Ibn Yasir sur l’affaire du
Tayamum ? » Abdullah a répondu : « N’as-tu pas remarqué qu’Umar Ibn Al-Khatab n’approuve pas cela ? » Ainsi Abu Musa a
répondu : « Mais Allah (swt) dit dans le Quran un verset sur les ablutions sèches [Quran 4:43] » Ainsi Abdullah déclara : « Si
nous permettons le Tayamum aux gens, alors ils l'emploieront sous prétexte que l'eau est trop froide (pour faire des ablutions ou
se baigner). » je dis alors à Abu Shaqiq : « C’est pour cela qu’Abdullah désapprouve la matière ? » Shaqiq a indiqué : « Oui. »
Noter :
Tayamum est l’essuyage du visage et des mains avec du sable, de la boue ou sur de la roche.
Ceci est légalement similaire à l’ablution (Wudu) en l'absence de l'eau. On peut remarquer qu’Umar
viola les ordres directs du Quran et la sunna du Prophète (splf) lorsqu’il désapprouva le Tayamum !
Par Allah (SWT) pour qui ce prends Umar lorsqu’il s’est permit de réprouver l’ordre d’Allah
(swt) ? C'est un signe pour ceux qui réfléchissent !
***
Les compagnons ont reconnu leurs innovations.
Sahih Al-Bukhari, livre des expéditions, vol 5, n°4170.
D’après Al ‘Ala Ibn Al-Musaiyab, son père dit : « en rencontrant Al Bara’ Ibn Azib je lui ai dit
‘sois heureux ! Tu as accompagné le prophète et lui as prêté le serment d’allégeance sous l’arbre »
Il me répond : « O fils de mon frère, tu ne sais pas ce que nous avons commis après lui (sa mort) »
La confession de ce compagnon éclaire la réalité de l’histoire et les remords. Oui, hélas, les
compagnons ont changé la religion d'Allah (swt) et ont violé ses ordres (swt). Les compagnons
avaient-ils une vision du monde et de l’homme (la philosophie) similaire à la philosophie islamique
? Cela même qui consentirent l’innovation dans la religion d'Allah (swt) ! C'est pour cette même
raison (changer ce qui nous arrange) que la nation islamique vit toujours dans des conditions
déplorables où le plus fondamental des droits de l'homme n'est pas même accordé.
C'est un signe pour ceux qui réfléchissent !
Il est également relaté en Sahih Al-Bukhari, vol 5, p112, n°3692, après une longue tradition :
Umar, lorsqu’il
fut poignardé, Ibn Abbas offrait une certaine forme de consolation, Umar indiqua : « …Par Allah (swt), si j'avais assez d'or
pour remplir la terre entière, je l'offrirais en rançon contre la punition d'Allah (swt) avant que je le (swt) rencontre. »
Si Umar était un compagnon si fidèle, pourquoi souhaitait-il une rançon contre le châtiment d’Allah
(swt) ? A-t-il commis des injustices et des innovations ?
Questionnez votre âme !
Abu Bakr n'était pas une exception à la règle ! Il est relaté dans l'histoire d'Al-Tabari (Tarikh Al-Tabari), p41
: Abu Bakr signala après avoir vu un oiseau posé sur un arbre : « O oiseau ! Comme vous êtes
heureux. Vous mangez des fruits et vous vous étendez sur les arbres. Vous n’êtes ni puni, ni
récompensé ! Comme j’aurais souhaité être un arbuste du côté de la route, de sorte qu'un chameau
puisse me manger et m’excréter. Comme j’aurais aimé n’être pas né humain ! »
Pensez-vous qu’un homme (Abu Bakr) ayant une telle pureté spirituelle comme les sunnites le
prétendent, souhaiterait n’être jamais mit au monde et encore moins devenir un être humain ?
En effet, Abu Bakr savait qu’un jour ou l’autre, il devra rendre des comptes lorsque son moment
sera venu où toutes ses actions seront mises en rouleau dans un livre qui sera ouvert, sa perte sera
manifeste. Ainsi, il a souhaité sa propre perte :
Allah (swt) dit dans son saint Livre :
[10 : 62-64]
En outre, Allah (swt) dit :
[41 : 30-32]
Si les heureuses nouvelles d'Allah (swt) sont destinées pour tous les croyants de l'humanité, ils
devront ressentir « . . . aucune crainte, ne soyez pas affligé » Pourquoi alors Abu Bakr et `Umar
avaient-ils peur ? S'ils étaient de vrais croyants, ils devraient moins craindre que nous ? Surtout
qu’ils étaient les compagnons du dernier des Prophètes (splf) !
Mais Allah (swt) est le plus véridique quand il dit :
[10 : 54]
Allah (swt) expose :
[39 : 47-48]
Ceux-ci sont les prétendus compagnons que les sunnites frappent comme exemple de pureté et de
spiritualité !
Par Allah (swt), ils répondront pour la déception des musulmans pendant toutes ces siècles
d’obscurantisme.
Si les compagnons étaient d'un tel statut élevé et possédaient une éminence spirituelle, pourquoi
ont-ils assassiné Uthman Ibn Afan, le troisième calife ? Souvenez-vous qu’Aisha, l'épouse du
Prophète (splf) a ordonné la mort d’Uthman
(Vérifier l'histoire d'Al Tabari, édition Simbad (Tarikh Al-Tabari), v4, p340. L'histoire d'Ibn Atheer (Tarikh Ibn Atheer), v3,
p206.
Savez-vous que les musulmans lors du règne d’Uthman furent tous affligé contre lui ? Quand il
mourut, les compagnons interdire que sa dépouille soit enterré dans le même secteur que les autres
compagnons ! Les prescriptions islamiques disposées pour l'enterrement d’un musulman (le ghusl et
la prière) lui furent défendus ! Si c'est un calife correctement guidé alors je m'interroge sérieusement
sur la biographie d’un calife égaré ?
Alors nous entendons parler d’Aisha, l'épouse du Prophète (spld) qui reçut l’ordre divin suivant :
[33 : 33]
Toutes les coépouses du Messager d’Allah obéirent à l’ordre. Pourquoi alors Aisha s’est refusé de
rester dans sa maison après la mort du Prophète (splf) pour monter un chameau et déclencha une
guerre civile contre l’Imam Ali Ibn Abi Talib (as), l’homme qu'elle a toujours détesté ? (Ceci est
connu comme la bataille du chameau). C'est un signe pour ceux qui réfléchissent.
Commentaires des frères sunnites
Quelques frères sunnites en réponse à mon article ont expédié deux controverses : D'abord, ils ont
défendu les motifs d'Abu Bakr et d’Umar dans les traditions que j'ai citée plus haut, tel l'énonciation
d'Umar : « Par Allah (SWT), si j'avais assez d'or de la terre entière, je l'offrirais en rançon contre la punition d'Allah (swt)
avant que je le voie. » Et l'énonciation d'Abu Bakr : « O oiseau ! Comme vous êtes heureux. Vous mangez des fruits et
vous vous étendez sur les arbres. Vous n’êtes ni puni ni récompensé. Comme j’aurais souhaité être un arbuste du côté de la
route, de sorte qu'un chameau puisse me manger et m’excréter. Comme j’aurais aimé n’être pas né humain !»
Les frères sunnites ont affirmé que ces déclarations proviennent d’une pureté spirituelle. Le fait
qu’un croyant souhaite ne jamais être né provient de cet état d’esprit comme le firent Abu Bakr et
Umar car les petits péchés aux yeux d'un croyant pieux justifient qu'il souhaite être rançonné par les
trésors de la terre contre les flammes du feu de l'enfer, ceci prouve une foi sincère.
Les frères sunnites ont affirmé que le Prophète (splf) a également demandé la rémission de ces
péchés. La deuxième objection fut que les versets que j'ai cités du livre d'Allah (swt) ne s’adressent
pas nécessairement à Abu Bakr et Umar. De plus les compagnons ne doivent pas être égalisés avec
les grades d'Abu Bakr et d’Umar.
Ma réponse à la première controverse [le prophète (splf) demandant la rémission] est la suivante.
A aucun moment, il (splf) a désiré n’être jamais mit au monde car cela infirmerait son infaillibilité.
Sa demande de pardon est un signe de piété et un accès limité devant la majesté d’Allah (swt). Sa
demande de pardon n'a jamais été et ne sera jamais un péché ! D’ailleurs, si le Prophète (splf) était
un pécheur, qui dans la communauté le punira (splf) ? Ou qui serait qualifié pour le (splf) punir ?
Comment un pécheur peut-il punir un autre pécheur. Ou s'il (splf) commettait des fautes/erreurs,
quel genre d'idiot le suivrait et penserait qu’il (splf) est un Messager guidé par le créateur (swt) ? En
outre, s'il (splf) était un pécheur, qui accepterait cette contradiction ? Ou qu’Allah (swt) a envoyé un
messager pécheur et donc approuve le péché ! (Qu’Allah (swt) interdit une controverse aussi risible).
Nous savons qu’Allah aime la justice et a horreur du péché et du mal. Donc, Allah (swt) n'enverra
jamais un messager pécheur. La pureté de tous les prophètes et des messagers d'Allah (swt) fait partie
de leurs caractères. Sommes-nous devenus comme les juifs et les chrétiens où la bible déclare que
Loth (as), en état ébriété, eu des rapports sexuels avec ses propres filles ?
C'est un signe pour ceux qui réfléchissent !
Quant à Abu Bakr et Umar, je rends ce qui suit :
Demander la rémission est une chose et souhaiter n’être jamais mit au monde, ou souhaiter une
rançon de tout l’or de la terre est tout à fait différent. En effet, refuser sa propre existence est une
insulte à Allah (swt), parce qu’il prétend que la justice et la pitié d'Allah (swt) sont insignifiantes.
C'est également une insulte parce qu'il y a une implication fondamentale que l’entrée en enfer est une
injustice (on le mérite !). Une telle insinuation signifie que l’entrée en enfer est une iniquité !
(Qu’Allah (swt) interdit une controverse aussi risible !)
Si l’on est vraiment croyant, on reconnaît qu’aucune injustice ne Lui sera imputée et le croyant
n'entrera pas en enfer à moins qu'il le mérite. Telle est la justice d'Allah envers ces serviteurs ! Cela
est très différents des personnes qui souhaitent ne jamais être soutenus pour cacher leur propre
culpabilité et péchés. Un vrai croyant se soumet totalement à Allah (swt) et admet qu'il est faible et
pécheur alors il demande la rémission. Il insulterait Allah (swt) s’il souhaitait d’être jamais mit au
monde. En effet, le concept du péché et le repentir m'a toujours dérouté, jusqu'à ce qu'Allah (swt)
m'ait guidé.
Écoutez ce que les chi’ites disent au sujet du repentir (tawbah) : « Al-Tawbah (repentir) est un mécanisme
par lequel Allah (swt) règle le mal dans la société. En donnant à chaque personne une chance de se repentir, le pécheur est
assuré qu'il n’est pas obligé de porter sur soit son pêché. Ce mécanisme de normalisation s'assure lorsque les sentiments de la
culpabilité qui accompagnent habituellement des actes de péché ne se transforment pas en sentiments de désespoir, menant de
ce fait à plus de péchés et à la destruction de la société. Al Tawbah (le repentir) est une grande pitié d'Allah (swt) indiquant sa
sagesse infinie. »
J'ajoute que le péché lui-même fait partie de notre propre création. Mais Allah (swt) ne nous force
pas aux péchés pour nous punir après. Allah (swt) a fait de l’être humain un égaré, alors il (swt) nous
éprouve pour voir si nous admettons nos erreurs (péchés). Si nous refusons ce sentiment, cela stimule
de ce fait un niveau d'arrogance détesté par Allah (swt). En effet, admettre notre culpabilité
sincèrement et nos défauts puis demander la rémission d'Allah (swt) est beaucoup plus favorable que
d’insulter Allah (swt) en souhaitant n’avoir aucune existence.
J'ajouterais également que l'égarement fait partie de l'apprentissage, qui est un dispositif inné de
notre composition et existence. Si nous ne réalisons aucune erreur, nous n'apprendrons rien, si nous
n'apprenons jamais, nous n'évoluerons nullement. C'est l'arrogance qui a pollué les esprits de
beaucoup d'individus excluant notre croissance dans l’égarement et le péché, pourtant nous refusons
de reconnaître nos défauts !
C’est ce que l’Imam Zayn Al-Abidin (as), le fils de l’Imam Al-Husain (as), dit dans sa
supplication : « O Allah, parce que même si j'entre en enfer, j’indiquerai aux gens de ce lieu mon amour pour toi » Que
signifie ce rapport éloquent, beau et saisissant ? Par Allah (swt), C’est l’une des prières les plus
belles et les plus émouvantes que j'ai jamais entendues !
L’Imam Zayn Al-Abidin (as) a indiqué : « O Allah, ma croyance en toi est tel que je ne doute pas de votre justice ;
même si vous me jetez dans l'enfer, c’est parce que je mérite et il est dû à ce que j'ai fait dans cette existence terrestre.
Néanmoins, même si j'entre en enfer, je dirai aux personnes de ce lieu mon amour pour toi…. »
Comparez la véritable croyance de celui qui entre dans le feu de l'enfer avec l’amour d’Allah et
celui qui souhaite ne jamais être soutenu !
Ma réponse à la deuxième controverse est la suivante.
Supposons que les versets ne s'adressent pas à Abu Bakr et Umar. Néanmoins, ils illustrent un
point important : devant Dieu, les compagnons ne sont pas égaux.
Donc, pourquoi les sunnites rapportent que tous les compagnons étaient justes ? Pourquoi,
lorsqu’Allah (swt) reconnaît l’injustice de certains compagnons, les sunnites s'opposent obstinément
à ce point de vue ? En effet, il est ironique qu'Allah (swt), notre créateur qui connaît mieux l’être
humain fasse un rapport à leur encontre (les compagnons), pourtant les sunnites refusent de respecter
ce rapport et prétendent le contraire !
Aux dépens de la répétition, je réitère mon rapport précédent :
Si Allah (SWT) établit une distinction claire parmi les compagnons, pourquoi les sunnites
refusent-ils de reconnaître cela ?
En outre, mes frères sunnites, par la suggestion que ces versets s'adressent à des compagnons
autres qu'Abu Bakr et `Umar, ils préconisent et renforcent la réclamation du chi’isme : tous les
compagnons n’étaient pas justes et donc il y a un favoritisme divin sur quelques compagnons, mais
pas à la totalité.
De même, si Allah (SWT) favorise certains compagnons, les chi’ites ont la même position. Donc,
sommes-nous plus près de la raison lorsque nous effectuons des distinctions parmi les compagnons ?
Les disciples de Jésus (as) ne l’ont-ils pas trahi ?
Les juifs ont-ils trahi Musa (as) ? Et ainsi de suite.
Les compagnons sont-ils différents du Prophète Muhammad (splf) ? Ne sont-ils pas des êtres
humains qui peuvent errer et péché ? Voyez-vous un modèle unique (sans différence) parmi toute la
création d'Allah (SWT) ? Sommes-nous tous des croyants ? Avez-vous déjà remarqué des croyants
sincères et d'autres pas ? Pourquoi alors les sunnites refusent-ils d'accepter ce truisme ?
Même si Abu Bakr est exclu des chi’ites et qu’Umar soit critiqué, les sunnites ne devraient pas
passer sous silence les actes injustes et malveillants de certains compagnons du Prophète (splf). Par
Allah (swt) ! Allah (swt) ne consacre-t-il pas une sourate entière concernant les hypocrites ? Allah
n’a-t-il pas révélé :
[3 : 163]
Dans les versets mentionnés ci-dessus ou dans la sourate les hypocrites, ces individus ne sont-ils
pas les compagnons du Prophète ? Mes frères sunnites se contredisent-ils lorsqu’ils argumentent le
contraire ? Si mes frères sunnites expédient une telle remarque, ma réponse serait : La définition du
mot compagnon selon le sunnisme est : « Toute personne qui a vu le prophète (PBUH&HF) est
considérée un compagnon. La génération qui est apparue après la mort du prophète (PBUH&HF)
s'appellent Tabi’oun (les suiveurs). »
Donc, la controverse ci-dessus échoue encore. Maintenant, si mes frères sunnites proposent que le
mot compagnon s'adresse seulement à ces croyants sincères qui étaient près du Prophète (splf), ont
appris par cœur le Quran et les hadiths, accomplirent la prière constamment, alors ils s’allient donc à
la position du shi’isme.
Certes, les compagnons ne sont pas tous justes. Néanmoins, même sous cette affirmation, les
chi’ites n'admettent pas qu’Abu Bakr et Umar (entre d'autres) soient des justes. Tout simplement
parce qu’ils ont fait du mal à la famille du Prophète (splf). Il est suffisant de conclure par AlZamakhshari, un grand savant sunnite et poète déclara :
« Il n’y aucun doute des conflits qui ont abondé, mais chacun se réclame être sur le chemin droit
alors que j'ai choisi de tenir fortement (la croyance) « il n’y a de dieu qu’Allah » et mon amour pour
Ahmad (Muhammad) et Ali car cela aboutit à une grande récompense ».
En conclusion, je fais appel à votre sens de la vérité et de l'honnêteté afin d'étudier objectivement
les arguments présentés par les chi’ites. Après que ce que vous entendrez, croyez-vous que nous
sommes des Kuffar ? Devons-nous accepter aveuglement vos arguments ou soutenir votre croyance
par des preuves inattaquables ? N'employons-nous pas vos propres livres comme évidence ?
Interrogez et cherchez la vérité ! Qu’Allah (swt) nous pardonne nos péchés et nous guide vers sa
satisfaction contre les ennemis de l'Islam.
Voici une description générale des ennemis de l'Islam, aussi bien que ses vrais disciples dénoncé
par l’Imam Ali dans la voie de l’éloquence :
« Le règne des tyrans fut longue, de sorte que leur tyrannie et oppression aient pu être entièrement exposées et leur infamie
et déshonneur ait pu être révélé. Ils ont mérité la révolution qui les a rattrapés. Ils ont été détruits et annihilés, le peuple a été
sauvé des calamités et de la destruction, de la guerre et du carnage qui ont été provoquées par les tyrans. »
« Les pieux, qui ont bravement traversé ces jours, alèsent patiemment la douleur et ont donné
leurs vies pour la cause de la justice et de l'Islam. Ils se sont humiliés devant Dieu. Pendant un
moment, ils n'ont jamais magnifié leur patience et courage et n'ont jamais imaginé qu'ils
obligeaient Allah et sa religion. Alors Dieu a ordonné que les temps des épreuves et des
tribulations se terminent. Ils ont reçu la permission de défendre leur foi à l'aide de leurs épées et
ont obéi aux ordres de Dieu selon l'enseignement du saint prophète (splf) »
« Les choses ont continué comme cela jusqu'à ce qu’Allah ait appelé le prophète. Alors
beaucoup sont devenus apostats ou se sont tournés vers le meurtre. Ils ont été damnés par la
perversité de leurs esprits et de leurs actes. Ils ont eu foi en leurs tribus qui étaient des égarés ou
chez les instigateurs qui étaient des pécheurs. Ils ont jeté le pole (la progéniture du prophète),
d’où notre amour, le respect, l’obéissance sont obligatoire et qui les aurait protégés dans les
limites de la véritable religion. Ainsi, ils ont miné la base de la vraie religion et ont essayé de
présenter l’hérésie dans l'Islam. Ils ont adopté les voies des Pharaons et de ces peuples injustes,
ils se sont attachés au pouvoir mondain et aux plaisirs. Ils se sont égarés loin de la religion vraie.
»
« O les gens rappelez-vous que l'époque actuelle est le moment où quelque chose qui a été
promis se produira et les événements de ce que vous ne savez pas ou ne pouvez pas prévoir auront
lieu. Pendant les épreuves et les tentations, ceux qui identifient la signification et la valeur des
Ahlul-Bayt, est comme une personne marchant dans l'obscurité avec une lampe à sa main, passent
non seulement sans risque par les temps (des divisions) mais seront utiles à d'autres et agiront
comme les pieux.
Ceci libérera le peuple de l'oppression et de la tyrannie, instruira l’ignorant et ceux qui furent
trompé, présentera des réformes dans la société et cimentera les lacunes que la méchanceté et
l'impiété ont pu avoir accès dans les vrais enseignements de l'Islam. Pendant un certain temps, il
(c.-à-d. Imam Mahdi) sera caché des hommes de telle manière que le chercheur intraitable ne
puisse pas trouver sa trace cependant qu’il peut essayer. Mais quand il apparaîtra, il instruira
l'humanité de telle manière que la vision humaine augmentera grâce aux enseignements du Quran.
Les hommes pourront acquérir la vraie sagesse et leurs esprits pourront s’élever à des degrés plus
élevés que la science et la philosophie. »
Nahj Balagha, khutba n°153
J'invite fortement les musulmans à rejeter les faux mythes au sujet de notre héritage islamique. Bon
nombre d'entre vous savent déjà la vue historique sunnite. Je vous invite à lire, à étudier et à réfléchir
sur les travaux historiques sunnites comme d'Al-Tabari et Sayyed Amir Ali, afin de comprendre les
états qui ont formé le monde musulman au 1er siècle de l’hégire. Ces récits sont encore vivants et
donnent un coup de pied aujourd'hui.
L'attaque sur la maison Fatima (as)
Un frère sunnite a mentionné : le consensus des savants (Ijma') prend sa base sur l'Ijma' du Califat
d'Abu Bakr car les musulmans ont accepté son autorité.
D'abord je voudrais préciser que nous croyons également à l’Ijma'a. Mais mon frère ! Comment les
savants sunnites peuvent-ils faire l’Ijma'a sur quelque chose que le Prophète et certains de ses
compagnons s’y sont opposés ? Cette opposition à une évidence car il n'y a eu aucun Ijma'a sur cette
matière. Quant au Prophète (splf), j'ai mentionné les traditions sunnites authentiques dans les articles
précédents où il donna à l’Imam Ali la position qu’Haroun détenait sur Moïse. Cette position est
expliquée dans le Quran dont les versets furent mentionnés.
Les versets montrent que :
1. Allah est celui qui nomme le calife.
2. Le verset emploie également la forme verbale « Ukhlofni » (remplace-moi ou représentemoi) qui est exactement de la même racine de Khalif (un remplaçant ou un représentant).
D'ailleurs, j'ai reproduit les rapports historiques documentés par les savants sunnites au sujet du
fait que le Messager d'Allah a sans équivoque annoncé l’Imam Ali (as) comme son successeur lors de
son premier prêche. J'ai également mentionné la tradition authentique et fréquente de Ghadir Khum où
le Prophète a déclaré l’Imamat/califat d’Ali (as) officiellement. Maintenant, mon frère, comment
l’Ijma'a peut-il exister sur cette question importante quand le Messager d'Allah s'y oppose ? C'est
assez pour que nous fermions la question de ce consensus à ce sujet.
Cependant nous allons maintenant approfondir le sujet.
Tous les compagnons n'ont pas reconnu la légitimité des quatre successeurs du Prophète (splf). Les
musulmans ont reconnu l’élection d’Abu Bakr comme califat par un nombre limité de compagnons et
fut une surprise pour tous les autres. Par limiter, je veux dire qu’une majorité de compagnons du
Prophète (splf) n'eurent aucune connaissance de cette élection. Ali, Ibn Abbas, Uthman, Talha, Zubair,
Sa'd Ibn Abi Waqqas, Salman Al Farsi, Abu Dhar, Ammar Ibn Yasir, Miqdad, Abdurrahman Ibn Owf
étaient parmi les absents, ils ne furent pas consultés ou même furent informé de cet arrangement dans
ce hangar. Même Umar a admis que l'élection d'Abu Bakr fut sans consultation et soudaine.
(Voir S ahih Al-Bukhari, vol 8, livre des peines, n°6830)
Mon cher frère, nous devons ouvrir nos cœurs devant les faits indéniables et documentés même par
les savants sunnites face au principe de l’Ijma'a. Après la cession du Prophète (splf), ceux qui ont
observé les ordres du Messager d'Allah (splf) furent Ammar Ibn Yasir, Abu Dhar Al-Ghafari,
Miqdad, Salman Al-Farsi, Ibn Abbas…..etc.
Quelques fidèles compagnons se réunirent dans la maison de Fatima (as). Même Talha et Al-Zubair
étaient avec l’Imam Ali et se joignirent aux autres. Ils se sont assemblés dans la maison de Fatima
comme lieu de refuge puisqu'ils s'opposaient à l’élection d’Abu Bakr. Selon les traditions
authentiques du Sahih Al-Bukhari, Umar a admis que l’Imam Ali (as) et ses disciples s’y sont
opposés.
Al-Bukhari a relaté : Umar continua : « Que personne ne se berne d’illusion à dire que l’allégeance d’Abu Bakr avait
eu lieu subitement ; certes les choses se sont déroulés ainsi mais Allah en a écarté les mauvaises conséquences, personne n’a eu
les qualités d'Abu Bakr. Donc l’allégeance faite sans le consentement des musulmans ne doit pas être accepté ni de la part de
l’élu, ni de celle de l’électeur, cela pourrait les exposer à être tués. Or après la mort du prophète, nous fumes contactés que les
Ansari s’étaient rassemblés dans le hangar des Bani Sada sans nous en informer. Ali et Zubair et ceux qui étaient avec eux
s’opposèrent à nous alors que les émigrants se trouvaient autour d’Abu Bakr. »
D'autres traditionalistes sunnites ont enregistré que le jour de la Saqifah : Umar a indiqué : « Ali Ibn
Abi Talib, Zubair Ibn Awwam et ceux qui étaient avec eux se sont séparés de nous en se cachant dans la maison de Fatima, la
fille du messager d'Allah. »
Références sunnites : - Ahmad Ibn Hanbal, v1, p55 - S irah Al-Nabawiyyah, par Ibn Hisham, v4, p309 - histoire de Tabari (arabe), v1, p1822
En outre : Ils ont exigé la confirmation du serment, mais Ali et Al-Zubair ont refusé. Al-Zubair
étira son épée disant : « je ne la remettrai qu’à Ali. » Lorsqu’Abu Bakr et Umar prirent connaissance
de ces propos, ce dernier (Umar) ordonna : « frappez le et saisissez-vous de l'épée. »
On affirme aussi qu'Umar est entré brutalement (à la porte de la maison de Fatima) et les traina de
force, leurs disant qu'ils doivent donner leurs serments d'allégeances volontairement ou à contrecœur.
Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari, la version arabe. La nomination d’Abu Bakr.
Note : le traducteur (en français) des chroniques d’Al-Tabari n’a pas mentionné ce récit mais se trouve dans la version arabe et dans bien d’autres
ouvrages d’histoire
Maintenant voyons les actes d’Umar après qu’Abu Bakr fut désigné calife. Les historiens sunnites
ont rapporté : « Quand Umar est venu à la porte de la maison de Fatima, il a dit : « Par Allah, je
brûlerai la maison à moins que vous sortiez et donniez le serment de l'allégeance (à Abu Bakr). »
Références sunnites : - Histoire de Tabari (arabe), v1, pp 1118-1120 - Histoire d'Ibn Athir, v2, p325 - Al-Isti'ab par Ibn Abd Al-Barr, v3, p975 - Tarikh AlKulafa, par Ibn Qutaybah, v1, p20 - Al Imamah wal-S iyasah, par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20
En outre : Umar Ibn Al-Khattab est venu à la maison d'Ali alors que certains immigrés étaient
également présents. Umar a crié : « Par Allah ou vous sortez pour rendre le serment de l'allégeance
ou je placerai la maison sur le feu. » Al-Zubair est sorti avec son épée à la main. Alors qu'il trébucha
(sur quelque chose), l'épée est tombée de sa main ainsi ils l’ont saisi. »
Référence sunnite : L'histoire de Tabari, la version arabe.
Dans les apostilles de la page 187 dans la version anglaise de l'histoire d'Al-Tabari (traduit par
mes soins), le traducteur anglais commente : « Bien que la synchronisation ne soit pas claire, il
semble qu’Ali et son groupe ont pris connaissance de la Saqifa. A ce moment, ses défenseurs se sont
recueillis dans la maison de Fatima.
Abu Bakr et Umar, entièrement averti des réclamations d'Ali et de craindre une sérieuse menace de
ses défenseurs, l’ont appelé à la mosquée pour jurer le serment de l'allégeance. Ali refusa, c’est alors
que sa maison fut entourée par une bande armée menée par Abu Bakr et Umar, qui ont menacé de la
placer sur le feu si Ali et ses défenseurs refusaient de sortir pour jurer l'allégeance au calife. La
discussion prit fin pour laisser place à la violence. Fatima devint très furieuse de cette situation. »
(Voir aussi Ansab Ashraf, par Al-Baladhuri, v1, pp 582-586 ; Tarikh Ya'qubi, v2, p116 ; Al Imamh wal-S iyasah par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20).
Abu Bakr rapporta sous l'autorité d'un rapport authentique qu’après la cession du Prophète lorsque
le peuple lui versa l’allégeance, Ali (as) et Zubair avaient pris l'habitude d'aller chez Fatima AlZahra, la fille du saint Prophète (splf) pour la (as) consulter. Quand ce fait fut connu d’Umar, il est
allé La voir et déclara : « O Fille du prophète ! Je n'ai jamais aimé une personne autant que votre
père, ni ai jamais eu de l’affection pour personne autant que sur vous-mêmes. Mais je jure par Allah
que si ces personnes se réunissent encore chez vous, alors cet amour ne m'empêchera pas de bruler
votre maison. »
Références sunnites : - Histoire de Tabari, dans les événements de l'année 11 OH - Al Imamah wa Al-S iyasah par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20 - Izalatul
Khilafa, par S hah Waliullah Muhaddith Dehlavi, v2, p362 - Iqd Al-Farid par Ibn Abd Rabbah Al-Malik, v2, chapitre de la S aqifah 588
En outre, on rapporte une discussion entre ‘Umar et Fatima (qui était derrière la porte de sa
maison) : « Je sais que le prophète de Dieu n'a aimé aucune personne plus que vous, mais ceci ne me
découragera pas pour mettre ma décision à exécution. Si ces personnes restent dans votre maison, je
brûlerai votre porte.
Référence sunnite : Kanz Al-Ummal, v3, p140
De plus, Shibli Numani lui-même témoigne l'événement ci-dessus dans les termes suivants : « Le
tempérament irritable d'Umar a pu mettre une telle action ? Ceci était probable. »
Référence sunnite : Al-Faruq, par S hibli Numani, p44
On mentionne également : « Abu Bakr a déclaré (sur son lit de mort) : « J’aurais souhaité éviter ma
querelle envers Fatima et ni d’avoir envoyé des hommes pour la harceler, bien que cela aurait causé
une guerre si sa maison continuait d’abriter mes opposants. »
Références sunnites : - Histoire de Ya'qubi, v2, pp 115-116 - Ansab Ashraf, par Al-Baladhuri, v1, pp 582.586
Un historien nomma les personnes qui attaquèrent la maison de Fatima :
- Umar Ibn Al-Khattab - Khalid Ibn Walid - Abdurrahman Ibn Ouf - Thabit Ibn Shammas - Ziad Ibn
Labid - Muhammad Ibn Maslamah - Salamah Ibn Salem Ibn Waqash - Salamah Ibn Aslam - Usaid Ibn
Hozair - Zaid Ibn Thabit
Le savant sunnite vénéré, Abu Mohammad Abdullah Ibn Muslim Qutaybah Daynuri dans son
histoire des califes connus sous le nom de Al-Imamah wa Al Siyasah a rapporté : Umar demanda du
bois puis apostropha les gens se trouvant à l'intérieur de la maison : « Je jure par Allah qui a mon
âme dans sa main, si vous ne sortez pas, je brûlerai la maison. » Quelqu'un lui a répondu que Fatima
était à l'intérieur de la maison. Umar a continué : « Et alors ! Il m'importe peu de savoir qui se trouve
à l’intérieur. »
Référence sunnite : Al imamah wa Al-S iyasah par Ibn Qutaybah, v1, pp 3.19-20
Un autre historien sunnite, Al-Baladhuri a rapporté : Abu Bakr demanda à Ali de le soutenir mais
Ali refusa. Alors Umar est allé à sa maison pour l’incendier. À la porte, il rencontra Fatima qui lui a
indiqué : « Avez-vous l'intention de brûler la porte de ma maison ? » Umar a répondu indiqué : « Oui,
parce que cet acte renforcera la foi appropriée par votre père. »
Référence sunnite : Al-Ansab Ashraf, par Al-Baladhuri, v1, pp 582.586
En outre Jouhari dans son livre a indiqué : « Umar et quelques musulmans sont allés à la maison de
Fatima dans l’intention d’incendier les opposants. »
Ibn Shahna a indiqué le même rapport, ajoutant « pour brûler la maison et ces occupants ».
On rapporte aussi : « Ali et Abbas s'asseyaient à l'intérieur de la maison de Fatima, Abu Bakr dit à
Umar : « Aller les chercher, s'ils refusent, tuer les. » Umar apporta du feu pour brûler la maison.
Fatima s’approcha de la porte et exclama : « O fils d’Al Khattab, allez-vous brûler ma maison alors
que je m’y trouve avec mes enfants ? » Umar a répondu : « Oui je le veux, par Allah, jusqu'à ce qu'ils
sortent et payent l'allégeance au calife du prophète. »
Référence sunnite : - iqd Al-Fareed par Ibn Abd Rabb, partie 3, page. 63
Al-Ghurar, par Ibn Khazaben relia de Zayd Ibn Aslam que tout le monde est sorti de la maison
excepté l’Imam Ali (as) qui a répondu : « J'ai juré de rester à la maison jusqu'à rassembler le Quran.
» Umar a refusé ce prétexte mais par les remontrances de Fatima, elle l'a fait partir. Umar incita Abu
Bakr pour poursuivre la matière et envoya Qunfuz (son esclave) plusieurs fois mais il reçut, à chaque
fois, une réponse négative. Finalement, Umar est sorti avec un groupe de personnes à la maison de
Fatima. Lorsqu’elle entendit leurs voix, elle pleura : « O mon Père, O messager d'Allah, comment
Umar Ibn Al-Khattab et Abu Bakr Ibn Abi Quhafah nous traitent-ils après toi ? Regardent comment ils
nous rendent visite ! »
Voir aussi : -Ahmad Ibn Abdul Aziz Al-Jawhari en son livre «S aqifah Al-S hahnah Al-Hanafi » -Abu Waleed Muhibbuddin Mohammad en son livre «
Rawdhat Al-Manadhir fi Akhbaar Al Awayil wal-Aawaakhir » -Ibn Abil Hadid en son livre « S harh Al-Nahj » -Et d'autres ont rapporté les événements au
même effet.
Référez-vous aussi à l'historien sunnite Ali Ibn Al-Husain Abul Hasan Al Mas'udi en son livre «
Isbaat Al-Wasiyyah » qui décrit les événements en détail et rapporte : « Ils ont entouré Ali (as) et ont
brûlé la porte de sa maison, puis l’on traîné contre sa volonté. Umar serra la maîtresse de toutes les
femmes (Hadhrat Fatima (as) entre la porte et le mur et il provoqua la fausse couche de Mohsin (elle
était enceinte de six mois). »
Salahuddin Khalil Al-Safadi un autre savant sunnite en son livre : Waafi Al Wafiyyaat sous le
chapitre A, par l'enregistrement d'Ibrahim Ibn Sayyar Ibn Hani Al-Basri, bien connue sous le nom de
Nidhaam cite : « Le jour de Bay'aat (l’offre de l'allégeance), Umar a frappé Fatima (as) sur son
estomac à tel point que l'enfant dans son utérus est mort. Pourquoi pensez-vous qu’une jeune dame de
18 ans soit forcée de marcher à l'aide d'une canne ? Les actes ignobles, cruels et oppressifs avaient
mené Hadhrat Fatima Al Zahra (as) à déplorer :
« De telles calamités m'ont rendues visites, si elles descendirent le jour elles l'auraient noircies. »
Elle resta dans son lit jusqu'à sa mort par suite de ces calamités tandis qu'elle n’avait que dix-huit ans
!»
Cité par Ibn Qutaybah, plusieurs mois après, Abu Bakr et Umar ont cherché la médiation de l'Imam
Ali (as) pour visiter Hadhrat Fatima, elle était malade (as), elle tourna son visage vers le mur quand
ils l'ont saluée et en réponse à leur intervention en faveur d'apaisement, elle leurs rappela la
déclaration prophétique que celui qui contrarie Fatima (as) a contrarié le Prophète et finalement
témoigna : « Je prends Allah et les anges à témoin que je ne suis pas satisfait de vous et vous m'avez
irrité. Quand je rencontrerai le prophète (splf) je Lui (splf) ferais part de mes plaintes à votre
encontre. »
Al-Imamah wa Al S iyasah par Ibn Qutaybah, v1, p14.
C’est pour cette même raison, que Fatima refusa qu’ils (à tous ceux qui l’ont blessés) participent à
ses rites funèbres et qu'elle soit enterrée la nuit. Al Bukhari dans son Sahih certifie ce fait. L’Imam
Ali (as) a agi conformément à la volonté de Fatima (as). Al-Bukhari a relaté sous l'autorité d'Aisha
cela : « ….Fatima est devenu fâché avec Abu Bakr et s’est éloigné de lui et ne lui a plus adressé la
parole jusqu'à sa mort. Elle est restée vivante pendant six mois après la mort du prophète. Quand elle
est morte, son mari Ali, l’enterra la nuit sans informer Abu Bakr et a fit la prière funèbre tout seul. »
Références sunnites : S ahih Al-Bukhari, le chapitre « de la bataille de Khaibar », Arabo-française, v5, la tradition #4240/4241, pp 450-452
Quelle que soit les recherches, personnes n’a localisé sa tombe. Elle est connu seulement d’une
poignée de la famille de l’Imam d'Ali (as) et ces plus fidèles partisans. Et à cette date, la tombe de la
fille du Prophète (splf) est inconnue.
L'opinion du prophète (splf) sur celui qui blesse Fatimah (as)
Le messager d'Allah (splf) avait fréquemment dit :
« Fatima est une partie de moi. Celui qui l’a met en colère,
me met aussi en colère. »
Références sunnites : - S ahih Al-Bukhari, Arabo-Française, v5, traditions #3714 et #3770 -S ahih Al Muslim, section des vertus de Fatima, v2, n°2824
Selon Al-Bukhari et Al Muslim, le messager d'Allah a témoigné que Fatima (as) est la maîtresse
des dames des mondes/du paradis/des croyants/de cette nation.
Références : Sahih Al-Bukhari, vol 5, p134, voir * et Sahih Al Muslim, vol 2, n°2826
Le prophète a dit : « Fatima est la maîtresse des femmes du paradis »
Le prophète a dit : « N’es-tu pas heureuse d’être la maîtresse des croyants ou la maîtresse de
cette nation »
En outre, Ibn Abbas (ra) a relaté : Le messager d'Allah (splf) a dit :
« Quatre femmes sont les maîtresses
des mondes : Mary, Asiya (l'épouse du pharaon), Khadija et Fatima Et la plus excellente parmi elles dans le monde est Fatima. »
Références sunnites : Ibn Asakir, comme cité dans Tafsir Al Durr Al-Manthoor
Allah, l’éxalté, dit dans le Quran :
(Quran 42:23).
Il a également dit :
(Quran 34:47).
Les deux versets ci-dessus du saint Quran indiquent explicitement que le Prophète, par ordre divin,
a demandé à ces compagnons d'aimer sa famille comme salaire de sa prophétie. D'ailleurs Les (as)
aimer est à notre avantage puisque le vrai amour exige l’obéissance des membres purifiés de sa
famille qui portent l’authentique Sunna.
Il est malheureux que ceux qui ont prétendu être ses compagnons sincères aient infligé de telles
douleurs à sa famille (splf) alors que la semaine n'était pas terminée après la mort du Prophète (splf)
!
Est-ce cela l'amour envers les Ahl-Bayt ordonné par Allah et son Prophète ?
Dans le souvenir de Hadhrat Fatima Al-Zahra (as)
Où est sa tombe ?
Les musulmans ont été profondément peinés.
Le prophète aimé fut déjà partit.
Et particulièrement pour sa fille et parents,
Elle est subie le jour le plus triste de sa vie.
Une dame qui s'avère justement être sa fille,
Elle est surtout la plus affligée.
Elle était la plus proche de son père.
Hélas des ennuis ont juste commencé.
Ce qui dans les yeux du prophète fut son statut,
Malheureusement le peuple l’oublia.
Elle devrait être respectée par nous tous.
Mais un dur traitement lui fut imposé.
Chacun avait entendu son père dire :
« Ma fille est une partie de moi ».
Pour sa sûreté, son père priait souvent
Pour qu’elle ne porte pas son agonie.
Mais ses paroles sont tombées sur les oreilles d’un sourd.
Ses disciples s’en déroutèrent.
Ainsi, ont été réalisées ces plus mauvaises craintes,
Et ses ordres ont été désobéis.
Chaque jour, lui apporta une douleur
Chaque nuit elle s'inquiétait de ses ennuis.
Par ces injustices, elle ne peut leurs pardonner.
En ses derniers jours, on l’a vu pleurer.
Réveiller toute la nuit, elle dormait peu.
De ces ennuis, elle continuait de penser.
Les blessures à son cœur sont si profondes.
Les pensées de son père déchirent ses yeux
Qui coulent et qu'arrivera-t-il à ses enfants ?
A quel destin vont-ils faire face ?
« Soyez aimable et bon avec eux »,
Elle s’inquiète de ses pauvres enfants,
Parce qu'elle ne sera plus là
Et ils seront bientôt des orphelins.
Le temps en pleurant,
Ses voisins viennent et se plaignent.
Mais regardez ! Elle meurt déjà.
Leur plainte sera vaine.
Et finalement ce moment vient,
Pour sa demeure merveilleuse, elle part.
Retenant leurs larmes,
Ses enfants voient leur maman,
Avec un cœur lourd,
Avec la grande angoisse qui emporte son cercueil pendant la nuit.
Il veille à accomplir son dernier souhait.
Elle se reposera, hors de la vue des gens.
Elle est allée pour toujours de ce monde,
La mère de ces enfants ainsi cela fut écrit !
Mais, pourquoi est-elle enterrée la nuit,
Pour que personne n’assiste à son enterrement,
Mais, où est sa tombe ?
Ali Rizwan Shah, 14ème Jamadiul Awwal, A. 1413.
La spoliation des ressources financières des Ahlul-Bayt
Afin d'écraser l'opposition, le premier calife et son second s’approprièrent l’héritage du Prophète.
Dans le Sahih Al-Bukhari, Aisha relate : « Fatima la fille du prophète a envoyé quelqu'un à Abu Bakr (quand il
était un calife), demandant sa transmission que l'apôtre d’Allah avait laissée comme prise de guerre à Médine et Fadak et de ce
qui restait du Khumus de Khaibar. Mais Abu Bakr a refusé de donner n'importe quoi à Fatima. Ainsi elle est devenue fâchée
avec Abu Bakr et ne lui a plus adressé la parole jusqu’elle soit morte. Elle est restée vivante pendant six mois après la mort du
prophète. Quand elle est morte, son mari Ali, l’a enterré la nuit sans informer Abu Bakr et a accompli la prière funèbre tout
seul. »
Référence sunnite : - S ahih Al-Bukhari, vol 5, chapitre « la bataille de Khaibar », Arabo-française, tradition #4240/4241 ; - S ahih Muslim, vol. 2, n°2023
Maintenant soit l'un (Abu Bakr) ou l'autre (Fatima) a mentit en se servant des hadiths du Prophète.
Si elle avait mentit, alors elle n'a pas mérité l’énonciation du Prophète que « Fatima est une partie de moi et
celui qui l'irrite, m'irrite. »
De plus, c’est une indication claire de son infaillibilité. La phrase de la purification du saint Quran
(la dernière phrase du verset 33:33) est une autre indication de son infaillibilité relatée par Aisha
(Voir S ahih Muslim et Al Bukhari, sur les mérites de la famille du prophète).
Par conséquent, l’on ne peut accepter qu'elle soit traitée injustement et qu'il était facile d’être
stigmatisée de menteuse par Umar qui fut disposé d’incendier sa maison à moins que ces occupants
sortent pour offrirent leurs allégeances à Abu Bakr.
La conclusion est tellement logique, basé sur les traditions ci-dessus du Sahih Al-Bukhari et de
Sahih Al Muslim, que Fatima fut traitée injustement car elle s’est mise en colère contre Abu Bakr et
Umar, qui s’ensuivit qu’Allah et son Prophète sont aussi en colère contre eux.
Le refus d’Abu Bakr d’accorder les droits de Fatima (voir l'annexe) allait contre le texte du saint
Quran. Comment peut-il être le successeur du Prophète alors qu'il n'obéit pas à des textes clairs du
Quran ? Abu Bakr a relaté les propos du Prophète : « Nous, les prophètes ne laissons aucune transmission, ce que
nous laissons devra aller à la charité. » C'est allégation est fausse parce que le Prophète ne peut pas
contredire le Quran qui dans deux versets témoignent que les prophètes ont eu des héritiers.
Allah dit dans le Quran :
(Quran 27:16)
Sulayman et David étaient des prophètes et très riches.
Allah, l’exalté, dit également :
(Quran 19:5-6).
Ce sont des exemples de la transmission des prophètes.
En fait, Fatima (as) a mentionné ces versets afin de prouver son droit à l’héritage, mais Abu Bakr
refusa ces dires par la suggestion d'Umar et sont, intentionnellement, allés à l'encontre des textes
clairs du Quran. Les faits historiques témoignent que le Prophète même avait déjà transféré Fadak
(qui était un grand et riche morceau de terre du Hijaz) à Fatima et c'était la propriété de Fatima
longtemps avant la cession du Prophète.
Donc, ce n'était pas une transmission comme réclamé par Abu Bakr. La raison pour laquelle le
Prophète a transféré Fadak à Fatima était de fournir les ressources financières pour les Ahlul-Bayt et
ces disciples. Mais après la mort du Prophète, Abu Bakr et Umar ont écarté les propriétaires de cette
terre et ont confisqué ce bien et d'autres propriétés appartenant aux Ahlul-Bayt.
La raison est très simple : Ils ont su que si cette riche propriété demeure entre les mains de l'Imam
Ali et de Fatima (as), ils dépenseront ses revenus à leurs disciples et ceci donneraient une force
contre la partie rivale et mettre en danger leur position. Abu Bakr et Umar bloquèrent cette rente afin
d’éliminer les oppositions, il était nécessaire d'enlever toutes les capacités aux Ahl-Bayt. Ainsi le
problème n'était pas simplement financier. Il était de nature politique.
La colère de Fatima (as) n'avait rien à voir avec les plaisirs de ce monde. L'histoire témoigne que
l'Imam Ali (as) et Fatima (as) eurent une vie très modeste.
Il est reconnu que les versets (76 : 8-9) du saint Quran furent révélés à leurs honneurs lorsque
pendant 3 jours consécutifs, ils ont donné leur repas à des personnes indigentes à l'heure de la rupture
du jeûne. De tel pieux ne luttent pas ou ne deviennent pas courroucés pour des affaires mondaines.
C’est pourquoi la colère de Fatima est aussi la colère du Prophète.
En fait, Ils ont lutté pour Allah et dépenser leurs propriétés légitimes pour son droit chemin et ses
disciples. À l'époque de Harun Al-Rashid (un des tyrans Abbasides), le pays islamique s’étendait
dans sa plus grande ampleur. Elle se limitait d'Afghanistan et d'Asie centrale jusqu’en Afrique du
Nord. Ainsi il voulut rendre ce morceau de terre.
D'ailleurs, en le renvoyant, ce dynaste alimenta une propagande pour son intérêt. Selon quelques
rapports, Harun a indiqué à Imam Musa Al-Kadhim (le septième Imam des Ahlul-Bayt) :
« Fait-nous connaitre les limites de la terre de Fadak afin que je puisse te la renvoyer. »
L’Imam (as) a répondu : « Je l'accepterais seulement en sa totalité. »
Harun a indiqué : « Indiquez alors ses frontières ! »
L’Imam (as) a répondu : « Si j'indique ses frontières, vous ne le donnerez pas. »
Harun a continué : « Je jure au nom de votre père que je le renverrai. »
L'Imam a indiqué : « Il s'étend d'un côté à Aden (partie méridionale de la péninsule Arabe) et
d'un côté à Samarqand (Afghanistan) et d'un autre côté en Arménie (sud de la Russie) et d'Egypte
jusqu’en Afrique.
Le visage de Harun changea de couleur et dit : « Ceci ne me laisse rien ! »
L’Imam (as) a répondu : « Je t'ai dit que vous ne le renverrez pas si j'indique ses limites ! »
(Al-Bihar, v48, p144, Hadith #20).
Usurpation de Fadak
L’usurpation de la terre de Fadak d’Hadhrat Fatimah (as)
Ces propriétés (les terres de Médine, de Khaibar) comprenaient aussi Fadak acquis par le
Prophète (splf) suite à un accord passé avec les juifs. Le prophète (splf) lui (as) avait déjà donné ces
propriétés afin de subvenir aux Ahlul-Bayt et leurs disciples, selon les ordres d'Allah. Cependant
elles ont été confisquées après la mort du prophète (splf).
***
Le frère Khalid a écrit : « sur la question de la transmission du messager concernant le jardin de
Fadak, nous devons vérifier si le messager avait des propriétés à l'heure de sa mort. Nous tous
savons qu'après la prophétie, Muhammad (spf) n'avait aucun moyen du revenu. Tout son temps était
consacré dans la cause d'Allah. A la Mecque, ses propres moyens pour vivre appartenaient à
Khadija. Après l’hégire, à Médine il fut privé de biens. Plus tard quand les batailles contre les
infidèles ont commencé, il a été révélé par Allah d’obtenir la 5ème partie du pillage pour le
messager. Veuillez se référer au verset 41 du butin.
Par conséquent, les ressources du messager ont débuté par le verset du Quran (le Khums) que le
frère Khalid a mentionné. Bien qu'il soit hors du contexte, je ne blesserais personne en déclarant que
l’expression Khums (signifiant littéralement le 1/5ième) n'est pas limitée au pillage des guerres contre
les infidèles. Je compterais sur un hadith, mais je préfère avant tout mentionné le verset 41 de la
sourate le butin :
[8 : 41]
Le hadith ci-dessous mentionne clairement que le Khums n'est pas limité au pillage des guerres
comme les frères et sœurs sunnites le prétendent.
S ahih Al-Bukhari, vol 4, livre du Khums, n°3095, vol 8, n°7266
Ibn Abbas relate : « Les délégués de la tribu d'Abdul Qais sont venus et ont dit : O Apôtre
d’Allah ! Nous sommes de la tribu de Rabia et entre nous et vous, vivent des infidèles de la tribu de
Mudar, ainsi nous ne pouvons pas venir chez vous excepté en les mois Haram. Veuillez ainsi nous
commander quelques instructions que nous pouvons appliquer nous-mêmes chez nous. » Le
prophète (PBUH) a dit : « je vous ordonne quatre choses et vous interdit quatre, je vous commande
de croire en Allah, c'est-à-dire, témoigner qu'il n’y a que dieu qui a le droit d'être adoré, d’offrir
des prières parfaitement, de payer la Zakat, de jeûner le mois de Ramadhan et de payer le Khums
de ce que vous gagniez »
Maintenant quelques points, avant que nous procédions à la conclusion :
- il semble que la tribu de Bani Abdul Qais n'était pas un puissant peuple. De plus, lorsqu’il
voyageait à Médine, il croisait une terre habitée par une tribu (Muzar) opposé aux musulmans.
- Ce voyage était protégé seulement pendant les mois Haram, une période où la guerre est interdite.
Donc, le prélèvement du Khums ne s’applique pas exclusivement au butin de guerre.
***
Le frère khalid continua : « Le revenu était de quelques oasis abandonnées par les Bani Al naseer
de Médine. Le messager a employé une partie de ce revenu pour l'entretien de ces épouses et sa
famille et ce qu’il restait fut utilisé pour l’islam. Veuillez noter que ce n'était pas une propriété
possédée par le Messager, mais l’était en tant que chef d'état islamique. Évidemment, il n'a pas été
envoyé pour accumuler les propriétés et les domaines. Ce privilège pourrait se prolongé de son
vivant mais il l’expliqua par l’intermédiaire des compilateurs de la tradition comme Sahih alBukhari, Al Muslim, le Mawta et le Musnad d’Ahmed qui ont enregistré : « nous ne laissons rien en
héritage. Ce que je laisse est une aumône »
Cette allocation mentionnée par le Prophète (splf) qui aurait relaté (comme vous enregistré dans
les livres d'Al-Bukhari, Al Muslim, du Musnad Ahmed etc) « nous les prophètes, ne léguons rien… » est
infondé.
Avant que je vous donne les références authentifiées, laissez-moi indiquer clairement ce que
signifie le mot héritier. Il symbolise celui qui hérite ou qui est légalement autorisé pour hériter.
[En outre dans la partie postérieure de l'article que vous avez mentionné, seulement trois personnes
ont réclamé la propriété de Fadak (l’Imam Ali, Fatima et Ibn Abbas) ainsi ce hadith et votre
réclamation contredit les trois héritiers du Prophète (splf)].
La réclamation où le Prophète ne légua rien est contraire à ce que j'ai trouvé dans les livres de
traditions sunnites :
L’Imam Ali (as) rapporte du messager d'Allah (splf) : « J'ai accordé cinq choses à Ali, aucune ne fut accordé
à n'importe quel prophète (splf) avant moi. L’une de ces dernières est qu'Ali remboursera mes dettes et m'enterrera ».
Références sunnites : - Musnad de l'Imam Ahmed, v5, p45, v6, p155 - Kanz Al-Ummal, v6, pp 153.155.404
Je citerai un verset du Quran à l'appui du rapport que les héritiers du Prophète (splf) ont remboursé
ses dettes. Concernant le verset du Quran 26 : 124, Ibn Mardawayh a enregistré une tradition rapportée
par Ali, qui a dit que lorsque le verset « avertit tes proches » a été révélé, le messager d'Allah (splf)
a dit : « Ali remboursera mes dettes et accomplira mes promesses. »
(Voir aussi Kanz Al-Ummal, v6, p401)
L’Imam Ahmed (dans son Musnad) énonce un hadith du prophète (splf) : « Aucun ne remboursera
mes dettes et déchargera mes fonctions excepté moi ou Ali. »
(Musnad de l'Imam Ahmed, v4, p174)
***
Khalid ajoute : il y a aussi la mention d’Abu Bakr et « mes épouses et l’acquittement financier de
ceux qui sont à ma charge et tout ce qui reste est en aumône ». Maintenant, nous observons la manière
dont cette succession est fondé et les mesures prises par le premier calife.
Maintenant concernant les hadiths ci-dessus donné par Abu Bakr [le droit de distribuer la propriété
du prophète (PBUH)], le saint apôtre (splf) avait clairement autorisé qu’Ali serait le seul qui
distribuera sa propriété ou remboursera ses dettes. Laissez-moi citer une autre tradition qui
argumente qu’Ali (as) paya les dettes du Prophète (splf).
Après la mort du prophète (splf) Ali a déchargé certaines fonctions. Ali a accompli ces dernières
constituées de promesses et les contrats faits par le Prophète. Je pense qu'il avait remboursé 5000
dirhams à certaines personnes.
(Kanz Al-Ummal, v4, p60)
Considérez que la dette était payée de la propriété personnelle de l'Imam Ali (as) et non du trésor
public (Bayt Mal), ceci a été également suivi par l’Imam Hasan et l’Imam Hussain. À cet égard, ce
qui suit est rapporté dans Tabaqat d'Ibn Sa'd : Abdul Wahid Abi Aun signale qu'après la cession du saint prophète
(splf) Ali ordonna à un annonceur de faire connaître s'il y avait quelqu'un à qui le prophète (splf) devait une certaine dette ou
promesse. Après le martyr d’Ali, Al Hassan, Al Hussain a répété la même chose. »
Cela signifie qu'après une longue période, les descendants du Prophète (splf) ont continué
d'annoncer publiquement cette requête. Cela impose que pendant cinquante ans, Ils ont accompli une
responsabilité qui leurs incombait. Il est très intéressant de noter que les promesses du saint Prophète
(splf) et ses dettes sont acquittées et payées par les Ahlul-Bayt alors que l'héritier du Prophète est
devenu Abu Bakr, quel phénomène étrange !
***
Khalid : selon la loi islamique, il n’y avait que trois héritiers : Fatima sa fille, puis Abbas son
oncle et ses épouses. Les deux premières personnes ont demandé leur transmission après qu’AbuBakr devint le calife.
Rapporté par certaines histoires, Fatima conversa avec Abu-Bakr : « si votre legs doit être
distribué parmi vos héritiers, alors comment se fait-il que je ne puisse pas obtenir la transmission
de mon père ? » Sur ce, Abu-Bakr a répondu par une tradition où le prophète ne légua rien. Ce
qu’il laissa est en aumône. Abu-Bakr continua : « je ne délaisserai pas une chose faite par le
prophète, j'ai peur de m'égarer si j’agis en votre faveur, cependant je continuerai de maintenir
ceux qui étaient maintenu par le messager et continuerai à dépenser ce qu’il avait l'habitude de
dépenser. Par Allah, tu m’es plus aimable que ma propre famille ». Je n'ai lu nulle part qu’après cet
entretien, Fatima ou Abbas accusèrent Abu-Bakr de mentir ou d’avoir mal agit.
Contrairement à votre réclamation (qu'Abu Bakr n'a pas été accusé d’injustice), je ne peux qu’être
surprit !
L’attitude de Hadhrat Fatima (as) sur un hadith est plus que révélateur !
S ahih Al-Bukhari, vol 5, chapitre « la bataille de Khaibar », Arabo-Française, tradition #4240/4241, vol 4, n°3063 et S ahih Mislim, vol 2, livre de la lutte, n
°2023.
Abu Salih al Dirari- Abd al Razzaq b. Hammam- Mamar- al Zuhri - Urwah- AishahAisha, la mère
des croyants relate : « Après la mort de l'apôtre d'Allah (as), la fille de l'apôtre d'Allah a demandé Abu Bakr Al Siddiq sa
part de transmission que l’apôtre d’Allah (splf) lui avait donné. Abu Bakr lui a répondu : l’apôtre d'Allah a dit : « notre
propriété ne sera pas hérité, ce que nous (les prophètes) laissons est une Sadiqa (employé pour la charité). » Fatima (as) la fille
du prophète (splf) se fâcha et n’adressa plus la parole à Abu Bakr et continua cette attitude jusqu'à sa mort. Fatima (as) est
resté vivante pendant six mois après la mort du prophète (splf). Elle avait l'habitude de demander Abu Bakr sa part de la
propriété de l'apôtre d'Allah (splf)… ».
Je peux baser les conclusions suivantes du hadith ci-dessus :
- Fatima Al-Zahra (as) fut contrarié par le refus d’Abu Bakr
- Elle continua de l’être (Bukhari emploie le mot fâché) jusqu'à son décès. Cela montre sa douleur
et ces ennuis après la mort du Prophète (PBUH) qui me rappelle l'énonciation célèbre de sa sainteté «
si mon père (splf) était aujourd'hui vivant, et m’aurait vu succomber à toutes ces douleurs et
misères, les jours se serait transformé en nuits. »
- Elle a demandé son legs à plusieurs reprises, comme confirmé dans le rapport ci-dessus.
- Le frère Khalid réclame également que Hadhrat Fatima (as) n'a jamais accusé Abu Bakr de
menteur. Avant que je fasse ma remarque il serait utile de revérifier le hadith d'Al-Bukhari : « Fatima
(as) resta vivante pendant six mois après la mort du prophète (splf). Quand elle est morte, son
mari Ali l'a enterrée la nuit sans informer Abu Bakr et a fait la prière funèbre lui-même…»
En outre l'historien sunnite Tabari écrit : « Fatima et Al Abbas sont venus à Abu Bakr exigeant leur
[part de] transmission du messager de Dieu. Ils exigeaient les lieux de Fadak et sa part de Khaybar.
Abu Bakr a répondu, « j'ai entendu que le messager de Dieu a dit : « Notre propriété ne peut pas être
hérité et ce que nous laissons est en aumône [donner dans la charité]. La famille de Muhammad
subsistera par elle. 'Par Allah, je n'abandonnerai pas une habitude que j'ai remarqué du messager de
Dieu et je continuerai de le faire en conséquence. » Fatima l'a évité et ne lui a plus adressé la parole
jusqu’à sa mort. Ali l'a enterrée la nuit et Abu Bakr n’était présent à son enterrement. »
Références sunnites : - Tabari, les événements de l'année 11 - Tabaqat d'Ibn S a’d, vol. VIII p 29 - Histoire de Yaqubi, vol. II p 117 - Masudi dans son Tanbih,
p 250 [les trois derniers sont mentionnés dans les apostilles du livre de Tabari] - Al Bayhaqi, vol. 4 p 29 - Musnad, Ahmad Hanbal, vol. 1 p 9 - Tarikh, Ibn
Katheer, vol. 5 p 285-86 - S harah, d’Ibn Al Hadid, vol. 6 p 46
A cet égard, Umm Jafar, la fille de Muhammad ibn Jafar a relatée au sujet de la demande de Fatima
(as). Asma bint Umays déclare que pendant l’agonie : « Quand je meurs, je veux que toi et Ali me laviez et ne
laissez personne entrer dans ma maison. Quand elle est morte Aisha est venu pour entrer, Asma lui a dit : « n’entrez pas » Aisha
porta plainte à Abu Bakr : « cette Khathamiyyah (une femme de la tribu de Katham, Asma) intervient entre nous et la fille du
messager d'Allah (splf). Puis Abu Bakr est venu et s'est tenu à la porte et indiqua : « O Asma, pourquoi vous empêchez les
épouses du prophète d'entrer chez la fille du messager d'Allah ? Asma répondu : Elle-même m'avait passé commande d’interdire
quiconque d'entrer chez elle. Abu Bakr dit : « Faite ce qu'elle vous a ordonné ».
Références sunnites : - Hilyatul Awliya, vol. 2 p 43 - Al Istiab, vol. 4 p 1897-98 - Usudul Ghabah, vol. 5 p 524 - S unan Al Kubra, vol. 3 p 396 - Ansab Al
Ashraf vol. 1 p 405 - Al Isabah, vol. 4 p 378-89
Muhammad Ibn Umar Al Waqidi dit : Il est prouvé qu'Ali (comme) a exécuté sa prière funèbre et
l'a enterrée la nuit accompagnée d'Al Abbas et d'Al Fadl (son fils) et informa personne d’autre.
C'était pour cette raison que l'endroit de l'enterrement de Fatima (as) est caché et inconnu jusqu'à
aujourd'hui.
Références S unnites : - Mustadrak, Al Hakim, vol. 3 p 162-63 - Ansab Al Ashraf, vol. 1 p 402, 405 - Al Isabah, vol. 4 p 379-80 -Al Istiab, vol. 4 p 1898 Usudul Ghabah, vol. 5 p 524-25 - Tabaqat, Ibn S a'ad, vol. 8 p 19-20 - S harah, Ibn A Hadid, vol. 16 p 279-81
Si je suppose qu'Abu Bakr n’a pas agi honnêtement envers la fille du Prophète, pourquoi fut-elle
fâchée ? Pourquoi n’a-t-elle pas laissé Abu Bakr assister à son enterrement ? Étonnamment, AlBukhari mentionne clairement qu'elle avait demandé à l’Imam Ali (as) de ne pas informer Abu Bakr.
Si Fatima est la maîtresse de toutes les femmes des mondes et de la nation musulmane qu'Allah a
protégée de la souillure et purifiée, elle n’aurait jamais agi injustement.
C’est en raison de cette logique qu’Abu Bakr déclara : « Qu’Allah me préserve de sa colère et de la colère de
Fatima » (employés par Al-Bukhari) puis Abu bakr pleura amèrement lorsque Fatima a répondu : « Par Allah, je vous
maudirai dans chaque prière. » Il est sorti en pleurant et a dit : « Je n'ai plus besoin de votre l'allégeance et je me décharge de
mes fonctions. »
Référence sunnite : Tarikhul Khulafa par Ibn Qutaybah, v1, p120
***
Khalid : « Pour le troisième groupe, elles (ses épouses), voulurent envoyer Usman à Abu Bakr afin
d’exiger leurs huitièmes parts. Mais Aisha s'y opposa en leurs rappelant les propos du messager
qu’elle a entendu de son père (abu bakr) à propos de l’oasis (fadak) destinée à Fatima. Cette oasis
était-elle la propriété de Muhammad (splf) ? »
Fadak fut alloué au Prophète (splf) par traité. Les habitants, selon le traité, devaient y rester tout en
abandonnant la moitié de leurs terres et la moitié du produit.
Références sunnites : - Tabari, voir l’histoire de Fadak - Futuhal Buldan p 42 - Tarekhe Khamees vol. 2 p 64 - Tarikhe Kamil (Ibn Atheer) vol. 2 p 85 S irah par Ibn Hisham vol. 3 p 48 - Tarikh, Ibn Khuldun, la partie 2 du vol. 2
L'historien et le disciple géographe, Ahmad ibn Yahya Al Baladhuri écrit que Fadak était la
propriété personnelle du Prophète (splf) car les musulmans n'avaient pas employé leurs chevaux ou
chameaux pour la conquérir.
Référence : Futuhul Baldan, vol. 1 p33
Umar Ibn Al Khattab lui-même considérait Fadak comme la propriété du saint Prophète quand il
déclara : La propriété des Banu Nadir était parmi ce qu'Allah a accordé à son messager, alors que ni des chevaux ni les épées
n'ont été tirées, elle a appartenu au messager d'Allah.
Références sunnites : - S ahih Bukhari, vol. 5, n°4034 et bien d’autres hadiths - S ahih Muslim, vol. 2, n°2021 - S unan Abi Daoud, vol. 3 p 139-41 - S unan
Nasai’, vol. 7 p 132 - Musnad d'Ahmad Hanbal, vol. p 25, 48, 60, 208 - S unan Al Kubra (Al Bayhaqi), vol. 6 p 296-99
Le prophète (splf) a-t-il offert Fadak à Fatima (as) ?
Le prophète, par les instructions d'Allah, a offert cette terre à Hadhrat Fatima (as), cette histoire
est commentée par le savant sunnite Jalaluddin Al-Suyuti. Ceci est l’historique de la terre de Fadak,
puis ensuite elle sera suivit de son Tafseer (chapitre 17, verset 26).
L’Imam Ali (as) fut envoyé à Fadak, une ville juive pas très loin de Khaibar, afin de la conquérir.
Lors des pourparlers, ces habitants offrirent leur allégeance, cédant la moitié de leur propriété au
Prophète. Lorsque l'ange Gabriel (as) indiqua au Messager le verset 26 du chapitre 17 :
[17 : 26]
Le prophète le questionna sur la signification « à tes proches ». L’ange a répondu : « Fatima (as)
doit recevoir les terrains de Fadak, cette acquisition lui appartient. Le Prophète (splf) a, en
conséquence, accordé le domaine de Fadak à Fatima (as).
Concernant le verset ci-dessus du Quran, de nombreux commentateurs sunnites ont écrit : « quand
le verset a été révélé, le saint Prophète (splf) demanda à l'ange Gabriel : « Qui sont mes proches ? »
L'ange Gabriel a répondu « Attribue Fadak à Fatima, cette terre lui appartient. Ce qui t’es dû par
Allah à l’extérieur de Fadak, lui (as) appartient également ainsi confie les lui. »
[Ce qui précède est relaté par Al Bazzar, Abu Yala, Ibn Abi Hatim, Ibn Marduwayh et d'autres par Abu S a’id Al Khudri et par Ibn Marduwayh d'Abdallah
Ibn Al Abbas pour le verset ci-dessus] Références sunnites : - Tafsir Durr Al-Mansur, v4, p177 - Kanz Al-Ummal, v2, p158 - Le chapitre 15 p 21-22 de
S awa’iq Al Muhriqah - Rozatul S afaa vol. 2 p 135 - S harah e Muwaqif p 735 - Tareekh Ahmadi p45 - Ruh Al ma'ani vol. 15 p 62
La terre de Fadak était le patrimoine personnel de Hadhrat Fatima (as) !
Les historiens écrivent également qu’Abu Bakr spolia Fadak.
Références sunnites : - S harah, vol. 16 p 219 -S awaiq Al Muhriqah, p 32 -Wafa Al Wafa, vol. 3 p1000 (comme S amhudi)
***
Khalid : par conséquent Fatima a exigé cette propriété, elle présenta Ali et Um-Yamin afin qu’ils
témoignent devant Abu Bakr. Mais il refusa ces déclarations et garda sa propriété. Mais cette histoire
se trouve nulle part et dans aucun hadith authentique à part chez Baladhuri et Ibn-Saad
Pour ce qui concerne la réclamation que vous avez faite (que l'histoire ci-dessus ne se trouve nul
part où n’est enregistré dans aucun hadith authentiques), je voudrais que vous référiez à ces livres qui
se nomment authentiques et fiables par les savants sunnites contenant l'événement que j’ai mentionné :
- Le commentaire du Quran par Fakh Al-Razi, v8, p125 (sous le Tafseer de la sourate Hashr) - Al S awa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Haythmi, p21
Fatima (as) éleva la voix lorsque Fadak lui fut volé, elle apostropha Abu Bakr : « Vous avez pris
la possession de Fadak bien que le Prophète me l'ait donné de son vivant ». Sur ce, Abu Bakr lui
demanda de produire des témoins. En conséquence, l’Imam Ali (as) et Umm Ayman témoignèrent en
sa faveur.
[Umm Ayman était la servante et l'infirmière du saint Prophète (splf), elle était la mère 'Usamah ibn
Zayd Ibn Al Harith. Le saint Prophète mentionna qu'Umm Ayman était sa deuxième mère. Il (splf)
témoigna également qu'elle fera partie des personnes du paradis.]
Références sunnites : - Al Mustadrak, vol. 4 p 63 - Usud Al Ghabah, vol. 5 p 567 - Tabaqat, vol. 8 p 192 - Histoire de Tabari, vol. 3 - Al Isabah, vol. 4 p 432 Al Istiab, de vol. 4 p 1793
Mais cette évidence a été jugé inadmissible par Abu Bakr et les témoignages en questions furent
rejetés.
Baladhuri écrit : Fatima (as) dit à Abu Bakr : « Le messager d'Allah m’avait réparti Fadak.
Redonnez-le-moi par conséquent ». Alors il demanda un autre témoin qu'Umm Ayman, disant : « O
fille du prophète, vous savez que l'évidence n'est pas admissible excepté que par deux hommes ou un
homme et deux femmes ». En outre, l’Imam Hasan (as) et l’Imam Hussain (as) ont attesté de ce
cadeau prophétique envers Fatima (as), mais leurs témoignages furent également rejetés pour la
raison que l'évidence de la progéniture du prophète et des mineurs était inacceptable. En
conséquence, Rabah l’esclave du prophète (splf) témoigna aussi de ce don que le messager (splf) lui
(as) avait offert. Et pourtant, ce témoignage fut aussi refusé.
Références sunnites : - Futuhul Buldan, vol 1 p 35 - At Tarikh, Yaqubi, vol 3 p 195 - Muruj ad Dhahab, al Masudi, vol 3 p 237 - Al Awail, Abu Hilal al
Askari, p 209 - Wafa al Wafa, vol 3 p 99-1001 - Mujam al Buldan, Yaqut al Hamawai, vol 4 p 239 - S harah, Ibn al Hadid, vol 16, p 216, 219-220, 274 - Al
Muhalla, Ibn Hazm, vol 6 p 507 - As S irah al halabiyah, vol 3 p 261 - At Tafsir, al Fakr ad Din al Razi, vol 29 p 284
***
Khalid : Mais, Baladhuri l’a copié ! Il y a beaucoup de contradiction dans leurs rapports. Ibn-Saad
relate que Fatima n'avait pas relaté ceci (ce cadeau) directement du messager mais d’Um-Yamin et
c’est pour cela qu’elle a elle-même présenté son témoignage. D'une part, Baladhuri indique que
Fatima réclama l’oasis de Fadak donné par son père. Mais peu importe car nous devons analyser
l'aspect légal de cette réclamation. Etait-ce un cadeau (Hiba) ou son héritage ? Si c'était un cadeau, le
messager (splf) lui (as) aurait donné de son vivant, cet hypothèse est infondé comme nous le savons !
Si nous l’épelons testament, alors ceci viole la loi de transmission du Quran car cela devait être
partagé avec ses oncles.
Concernant l’expression d’Abu Bakr pour maintenir sa décision (garder l’héritage), elle disparait
par des preuves irréfutables.
Ce hadith est relaté sous l'autorité d'Urwa Ibn Zubair qui a rapporté d'Aisha qu'elle a informé que
Fatima, la fille du messager d'Allah (splf) envoya quelqu'un à Abu Bakr avec la demande d’obtenir
sa part du legs laissé par le messager d'Allah (PBUH). Ce legs lui fut accordé par Allah, il
contenait des biens de Médine, Fadak et de ce qui a été laissé du 1/5ième du revenu de Khaibar.
Abu Bakr a répondu : « le messager d'Allah (PBUH) a dit : Nous (prophètes) n'avons aucun
héritier, ce que nous laissons doit être donné en charité. La famille du messager d'Allah vivra sur
le revenu de ces propriétés, mais par Allah je ne changerai pas les aumônes du messager d'Allah
comme elle avait lieu à sa propre époque. Je ferai la même chose».
Ainsi Abu Bakr a refusé de remettre quoique ce soit à Fatima. C’est pour cette raison, qu’elle
est devenue fâché contre Abu Bakr. Elle l'a abandonné et ne lui a plus adressé la parole jusqu’à la
fin de sa vie. Elle a vécu pendant six mois après la mort du messager d'Allah (PBUH). Quand elle
est morte, son mari Ali Ibn Abu Talib l'enterra la nuit. Il n'a pas informé Abu Bakr au sujet de sa
mort et n'a pas offert la prière funèbre sur elle….
S ahih Al-Bukhari, vol 5, chapitre « la bataille de Khaibar », Arabo-française, tradition #4240/4241, vol 4, n°3093 et S ahih Mislim, vol 2, livre de la lutte, n
°2023
Maintenant, analysons le rapport d’Abu Bakr : « Nous (prophètes) n'avons aucun héritier, ce que nous laissons
doit être donné en charité » . Le terme héritier est celui qui hérite ou est légalement autorisé pour hériter de
la propriété. Maintenant, le tout premier rapport (Nous (prophètes) n'avons aucun héritier) va à l'encontre des
faits puisqu’historiquement on admet la transmission reçue du saint Prophète (PBUH) par son père
Abdullah Ibn Abdul Muttalib et de sa mère Umme Aiman par un legs de cinq chameaux roux et d'un
petit troupeau mouton, qui a été hérité par le Prophète d'Allah.
Références sunnites : - Tabaqat Ibn S ad - Part I p39 - S iratun Nabi by Moulana S hibli Noumani, v1, p122 - Fath al Bari vol 3 p 360-361 (mentionne une
maison de Hashim, une épée, quelques chèvres et cinq chameaux) - S eerah al Halabiyah vol 1 p 56 - Ansab al Ashraf v 1 p 96
Lorsque la première partie de la tradition est en opposition ou infondée, comment alors la
deuxième partie « ce que nous laissons doit être donné en charité » peut-elle être vraie ! Ce rapport même viole
également clairement les versets qui sont énoncés dans le saint Quran :
Allah dit dans Quran :
(Quran 27:16)
Allah, l’exalté, dit également :
(Quran 19:5 - 6).
Ce sont des exemples où les Prophètes ont laissés des transmissions et en tant que preuves, elles
semblent contredire le hadith qui a été relaté par Abu Bakr. La tradition mentionnée par Abu Bakr est
fabriqué, autrement il ne contredirait pas le Quran. Il serait également très utile de citer un incident
où l’Imam Ali (as) avait cité les versets du Quran, les mêmes que ceux cités ci-dessus.
Jafar rapporte que Fatima est venue à Abu Bakr pour exiger sa transmission. Ibn Abbas est
également venu pour exiger sa transmission, Ali ibn Talib est également venu avec lui. Abu Bakr a
indiqué que le prophète d'Allah (PBUH) avait dit : « Nous n'avons aucun héritier qui hérite de
notre propriété, ce que nous laissons est une charité et est dorénavant de ma responsabilité. » Ali
dit : « Le prophète Sulayman était l'héritier du prophète Da'ud. Le Prophète Zakariya a prié Allah
: accorde-moi un fils, qui héritera de moi et de la famille de Yaqoub. » Abu Bakr dit : « La matière
du legs du prophète est ce qu'elle est. Par Allah ! Vous la savez comme je le sais. » Ali a répondu :
« voyez-vous ce que le livre d'Allah indique ?»
Référence sunnite : Tabaqat Ibn S a’d, v4, p121-122
Ce rapport montre que les descendants de Muhammad (splf) ont refusé cette tradition proposée par
Abu Bakr. Ils ont plutôt réfuté son rapport par des versets du Quran.
***
Khalid : Indépendamment de son legs ou de ce cadeau, comme discuté ci-dessus, si nous
examinons les témoins présentés, nous constatons que ceci viole encore les lois islamiques du
témoignage. Fatima a présenté un homme et/ou une femme. Pourtant, selon les lois islamiques,
plusieurs témoins sont exigés. J’espère que tu ne changeras pas la loi divine en raison des
personnalités impliquées !
Il y a également de nombreux exemples où Abu Bakr n'a jamais demandé de témoins lorsqu’il
accepta les réclamations des compagnons. Comme d’habitude, je compterais sur les sources
authentiques pour mes frères et sœurs sunnites :
Muhamamd Ibn Ali relate, Jabir Ibn Abdullah a indiqué : « A la mort du prophète (PBUH), Abu
Bakr a reçu une certaine propriété d'Al-‘Ala Al Hadrami. Abu Bakr dit au peuple : 'celui qui a une
réclamation d'argent sur le prophète (PBUH) ou une promesse que celui-ci lui avait faite, devrait
venir à nous, (de sorte que nous puissions lui payer son droit). 'Jabir ajouta : `j’ai dit (à Abu
Bakr), l'apôtre d'Allah (PBUH) m’avait promis qu'il me donnerait cela, comme cela et cela (il
tendit les deux mains par trois fois). Jabir a ajouté, 'Abu Bakr de compter dans ma main cinq cents
(pièces), puis cinq cents et encore cinq cents ».
Références sunnites : - S ahih Al Bukhari, vol 3, livre du témoignage, n°2683, vol 5, n°4383 et * - S ahih, Al Tirmidhi, vol. 5 p 129 - Musnad, Ahmad
Hanbal, vol. 3 p 307-308 - Al Hanafi d'Ayni de Tabaqat, d'Ibn S a'ad, de partie de vol. 2 2 p 88-89
Dans les annotations de cette tradition, Ibn Hajar Asqalani et Ahmad ont écrit : Cette tradition
mène à la conclusion que l'évidence d'un compagnon juste peut également être admise en tant que
preuve même si cela est en sa propre faveur, parce qu'Abu Bakr ne lui pas demandé de témoins.
Références sunnites : - Fath Al Bari, vol. 5 p 380 (Ibn Hajar Asqalani) - Umdatul Qari, vol. 12 p 121 (Al Hanafi)
Il était légal de remettre la propriété à Jabir sur la base de la bonne impression, sans réclamer de
témoignages ou de preuves alors qu'il s’est opposé à la réclamation de Fatima. Si la bonne
impression (le fait de ne pas mentir) pouvait exister dans le cas de Jabir alors pourquoi le
scepticisme se déclara à l’esprit d’Abu Bakr pour la fille du Messager (splf) ? Fatima (as) était-elle
de mauvaise foi ? A-t-elle mentit en se servant de son père pour un morceau de terre ?
Premièrement, Abu Bakr a reconnu l'exactitude et l'honnêteté de Fatima. De plus, les témoignages
d’Ali (as) et d'Umm Ayman en sa faveur étaient également disponibles sans compter les autres
témoignages. On prétend que la réclamation ne pourrait pas être décidée en faveur de Fatima (as) sur
la base de deux témoins parce que le saint Quran établit le principe du témoignage :
[2 : 282]
Si ce principal est universel et général alors cela devra l’être pour chaque occasion, mais il
s’avère que ce principe ne fut pas suivi. Par exemple lorsqu’un Arabe fut en conflit avec le Prophète
(splf) au sujet d'un chameau, Khuzaymah Ibn Thabit Al Ansari a témoigné en faveur du Prophète
(splf) et cette affirmation validait deux témoignages. C'était pour cette raison que le saint Prophète
(splf) lui accorda le titre de Dhush Shahadatayn (son témoignage est équivalent à deux témoins)
Références sunnites : - S ahih Al Bukhari, vol. 4 livre du combat, n°2807 et vol. 6, livre de l'exégèse, n°4784 - S unan d'Abu Dawoud, vol. 3 p 308 - S unan de
Nasa’i, vol. 7 p 302 - Musnad d'Ahmad Hanbal, vol. 5 p 188-89 - Al Isabah, vol. 2 p 425-26 de vol. 2 p 448 - Usudul Ghaba, vol. 2 p 114
En conséquence, les différents témoignages sur l’exactitude d’une action/fait/paroles ne peuvent
être d’ordre général (du verset cité) lorsque le Prophète reconnaît l’exactitude d’une personne, car
son témoignage validait deux déclarations. Pourquoi les témoignages d'Ali (as) et d'Umm Ayman (ra)
furent apocryphes ? Ces deux témoins possédaient une grandeur et une exactitude morale hors norme.
Mais pourquoi les avoir refusés ?
Il y a, en outre, une tradition mentionnée par plus de douze compagnons que le Messager d'Allah
(splf) arbitrait par le canal d’un seul témoignage ou par un serment. Ce principe fut expliqué par
quelques compagnons du Prophète (splf) et suivit par les savants de la jurisprudence
(particulièrement lié aux droits à la propriété et aux transactions et cette décision a été pratiquée par
les trois califes - Abu Bakr – Umar et Uthman)
Références sunnites : - S unan, Abu Dawoud, vol. 3 p 308-309 - S ahih, Tirmidhi, vol. 3 627-29 - S unan, Ibn Majah, vol. 2 p 793 - Musnad, Ahmad Hanbal,
vol. 1 p 248, 315, 323, vol. 3 p 305 - Al Muwatta, Malik, p 426 chapitre sur les témoins - S unan, Al Bayhaqi, vol. 10 p 167-176 - S unan Darqutani, vol. 4 p
212-215 - Majma Az Zawaid, vol. 4 p 202 - Kanz Al Ummal, vol. 7 p 13
Frère Khalid, pourquoi Abu Bakr n’a pas inviter des présents lors de son désaccord avec Fatima
(as), donnant des témoignages conformes à une promesse du saint Prophète (splf) ? [c.à.d, Abu bakr
reçu la promesse du Prophète qu’il avait le droit d’acquérir les legs du Messager.]
Toutefois, lorsque Fatima (as) la fille du prophète (splf) demanda Fadak, suivis de divers
témoignages, ils furent tous rejetés !
***
Khalid : Après tout ! Pourquoi Ali Ibn Abu Talib (ra) lorsqu’il est devenu le quatrième calife n'a-til pas prit cette propriété comme transmission du messager ? Comment se fait-il qu'Ali (ra) priva ses
propriétaires légitimes ? S'il est correct d'insulter Abu-Bakr ou Omar d’oppresseurs, tous ceux qui
n'ont pas accordé cette propriété à Fatima, devrait également être des oppresseurs avérés. Vos
remarques devront être les mêmes pour tout le monde !
Selon les traditions suivantes du Sahih Al-Bukhari, Umar, pendant son règne, a donné cette
propriété à l’Imam Ali (as) et à Abbas. Pourquoi l’Imam Ali rependrait cette propriété et la
redistribuer à ces propriétaires lors de son califat alors qu’il la possédait déjà ! La tradition implique
qu'Umar a donné Fadak à l’Imam Ali pour le contrôler et dépenser ses revenus pour Allah. Puis
l’Imam Hasan hérita de cette terre jusqu'à ce qu'elle fût usurpée par les Umayades et les Abbassides.
Voici les traditions : Sahih
Al Bukhari, vol 5, les expéditions, n°4034-4035
Umar dit à Ali et Abbas : « . . . J'ai maintenu cette propriété pendant les deux premières années de mon Califat, gérant
celle-ci de la même façon que l'apôtre d'Allah et Abu Bakr et Allah sait que j'ai été sincère, pieux et correctement guidé par la
justice. C’est alors que vous êtes venu (Ali et Abbas) à moi, me disant tout d’eux la même chose, O 'Abbas ! Vous êtes également
venus à moi. Ainsi je vous ai dit (tous deux) ce que l'apôtre d'Allah a dit : « on n’hérite pas de nous, mais ce que nous laissions
doit être donné en charité. » Puis j'ai pensé que je devais mieux remettre cette propriété à vous deux………….Ainsi, vous m’avez
dit : « remet le nous » Et effet je vous l'ai remis. Est-ce que voulez-vous que je rende une décision différente ? Mais si vous ne
pouvez pas la contrôler (cette propriété), renvoyez la moi et je la contrôlerai en votre nom. » Le second-narrateur (n°4035)
dit
: « ….pour ce qui est de cette propriété, poursuit ‘Urwa, elle passa aux mains d’Ali, ce dernier en priva Abbas. Ensuite ce bien
fut confié à Hasan Ibn 'Ali, puis entre les mains de Hussain Ibn 'Ali, puis dans les mains d'Ali Ibn Hussain et Hasan Ibn Hasan,
ces deux derniers la contrôlaient alternativement, alors elle est venue entre les mains de Zaid Ibn Hasan et c'était vraiment la
Sadaqa de l'apôtre d'Allah. »
Selon les récits shi’ites, Muawiya usurpa Fadak pendant l’Imamat d’Al Hasan et d'Al Hussain.
Référence : Voir également la tradition 3094 du vol 4, livre du khums.
Comme nous le voyons dans la tradition ci-dessus, si l’Imam Ali croyait que c'est une charité, il ne
demanderait pas sa part à Umar, ni priva Abbas de cette terre. Les traditions suivantes mentionnent
clairement que l'Imam Ali a réclamé cette propriété. Pensez-vous que l’Imam Ali ne connaissait rien
des lois divines ? Celui qui fut proche du Prophète, qui était le premier homme a embrassé l'Islam et
est le plus grand savant parmi les compagnons,
Référence : Sahih Bukhari, vol 8, livre de la succession, n°6728
Malik Ibn Aus An Nasry: « . . . J'ai maintenu cette propriété pendant les deux premières années
de mon Califat, faisant d’eux ce qu’en avait fait l'apôtre d'Allah et Abu Bakr et Allah sait que j'ai
été sincère, pieux et correctement guidé à la justice. C’est alors que vous êtes venu (Ali et Abbas) à
moi, me disant tout d’eux la même chose, O 'Abbas ! Vous êtes également venus à moi. Ainsi je
vous ai dit (tous deux) ce que l'apôtre d'Allah a dit : « on n’hérite pas de nous, mais ce que nous
laissions doit être donné en charité. » Puis quand j'ai pensé que je devais mieux remettre cette
propriété à vous deux………….Ainsi, vous m’avez dit : « remet le nous » Et effet je vous l'ai remis.
Est-ce que voulez-vous que je rende une décision différente ? Mais si vous ne pouvez pas la
contrôler (cette propriété), renvoyez la moi et je la contrôlerai en votre nom. »
Référence : Sahih Bukhari, vol 8, n°7305
Malik Ibn Aus An Nasry: «………Alors il (Umar) s'est tourné vers 'Ali et 'Abbas et dit, « vous
prétendez qu'Abu Bakr a mal agit en contrôlant la propriété, mais Allah sait qu'Abu Bakr était
honnête, juste, intelligent. Alors Allah a pris Abu Bakr et je suis le successeur de l'apôtre d'Allah
et d’Abu Bakr…. J'ai maintenu cette propriété pendant les deux premières années de mon Califat,
faisant d’eux ce qu’en avait fait l'apôtre d'Allah et Abu Bakr et Allah sait que j'ai été sincère,
pieux et correctement guidé à la justice. C’est alors que vous êtes venu (Ali et Abbas) à moi, me
disant tout d’eux la même chose, O 'Abbas ! Vous êtes également venus à moi. Ainsi je vous ai dit
(tous deux) ce que l'apôtre d'Allah a dit : « on n’hérite pas de nous, mais ce que nous laissions
doit être donné en charité. » Puis quand j'ai pensé que je devais mieux remettre cette propriété à
vous deux………….Ainsi, vous m’avez dit : « remet le nous » Et effet je vous l'ai remis. Est-ce que
voulez-vous que je rende une décision différente ? Mais si vous ne pouvez pas la contrôler (cette
propriété), renvoyez la moi.»
***
Khalid : cher frère, vous avez cité le un hadith du messager d’Allah concernant : celui qui blesse
Fatima, blesse le Prophète. Vous devriez analyser le contenu historique de ce hadith. Voici les
circonstances de la parole du Prophète. Il est relaté par l'Imam Zain-Abideen Ali Ibn Hussain et AbuMulaika par Miswar Ibn Muhazma et encore approuvé par Abdullah Ibn Zubair. Al Bukhari, Al
Muslim, Abu-Daoud, Ibn Maja, Tirmidhi et Hakim ont tous enregistré en leurs divers livres : « après la
conquête de la Mecque, quand la famille d'Abu- Jahl a embrassé l'Islam, Ali a voulu se marier avec Jamila, la fille d'Abu-Jahl
(certains indiquent Awra et certains indiquent que son nom était Jewaira)….Fatima est venu pour savoir les intentions d'Ali puis
est allé au messager pour lui prévenir de ce sujet. Sur ce, le messager a livré ce sermon : O Bani Hashim ! Ibn Mughaira veut
marier sa fille à Ali et a demandé ma permission. Je ne l'approuve pas. Je ne l'approuve pas. Le fils d'Abu Talib peut divorcer ma
fille et se marier avec cette fille. Ma fille est de ma chair. Ce qui l’a rend désagréable, me rend aussi désagréable et celui qui la
peine me donne aussi de le peine…. »
Mais notez svp qu'il était parfaitement halal qu'Ali (as) fasse ainsi et c'est pourquoi il a voulu le
réaliser. Après tout, le Messager lui-même a eu beaucoup de femmes et c'est pourquoi il n'a jamais
interdit cette pratique. Il a seulement détesté cette idée à cause de la vieille hostilité d'Abu-Jahl et
l'Islam. Cette famille a embrassé l'Islam après la conquête de la Mecque et il fut trop tôt de
remarquer un changement de cœur.
L'histoire ci-dessus que vous avez citée est faible. L’introduction de son narrateur Miswar Ibn
Muhazma est incohérente. Comme d'habitude, je citerai des références sunnites pour prouver mon
argument. Cette personne que vous avez mentionnée (Miswar Ibn Muhazma) est apparenté à Abdul
Rahman Ibn Auf et fut soutenue à la 2ième année de l’hégire puis est entrée à Médine à la fin de la
huitième année de l’hégire. Le savant du hadith, Ibn Hajar Al-Asqalani énonce qu’il est né à la
Mecque en l’an deux de l’hégire, puis est venu à Médine avec son père à la fin du mois de Zhilhajjah
en l’an huit de l’hégire.
Référence sunnite : Al-Tahdhib de Tahdhib, v10, p151
Donc l’âge de Miswar serait de seulement 6 ans et selon l'ensemble des scientifiques du hadith,
tout hadith relaté par un mineur est irrecevable. J’emprunte les propos juridiques d’un de vos grands
savants et historien sunnite de l'Inde : Maulana Shibli Numani. Dans son travail volumineux sur la
Sirah du Prophète, où il contrôle la nature des rapports (hadiths) et le statut du narrateur, il écrit : Par
exemple une question généralement discutée est nécessaire, imposer une limite d'âge pour les
narrateurs. En outre il énonce également la croyance tenue par l’Imam Shafi'i où il refuse un récit
provenant d’un mineur.
Référence sunnite : S iratun Nabi (la vie du prophète) de S hibli Numani, p55
En outre, cela me rappelle également l'énonciation de la dame (Jewaira) lors de la conquête
Mecquoise, lorsque Bilal prononça l'appel à la prière sur la Kaaba, elle invoqua : « Dieu a sauvé
mon père d'entendre la voix de Bilal sur la Kaabah ! »
En fin de compte, ne soyez pas injuste en vous détournant de mes arguments tout simplement pour
favoriser le premier calife, Abu Bakr.
Dans l'apostille du Sahih Al Muslim, le commentateur écrit : « Fatima appréhendait sa requête car
Abu Bakr était peu disposé (inquiet) d’offrir la transmission de son beau-père (le messager). Abu
Bakr n'a pu concevoir cela, il aimait la famille du saint Prophète (splf) mais il ne put favoriser sa
demande car elle allait à l’encontre du verdict du saint Prophète (PBUH) concernant le legs des
prophètes rapporté dans un hadith ! »
Apostille du S ahih Muslim
Comment ce commentateur peut-il accuser Fatima d’avoir peur ou d’appréhender sa demande alors
qu’elle possédait une splendeur morale, une pureté hors du commun ?
Comment des musulmans peuvent-ils l'accuser d'avoir peur alors que le Quran enregistre sa pureté
dans les versets suivants :
* le verset de la pureté (verset 33 du chapitre 33)
* le verset de l'imprécation (verset 61 du chapitre 3)
Comment osons-nous justifier la réponse d’Abu Bakr lorsque ce rapport est en contradiction
directe avec non seulement des faits historiques, les interprétations des savants, mais également avec
les injonctions du Quran ?
Wassalam.
Les protestations de Fatima (as)
Fatima (as) protesta contre la saisie de Fadak et accompagnée de quelques femmes, elle se dirigea
à la mosquée. Elle s'est assise et a fourni le discours suivant :
Louange soit à Allah pour ce qu'il a accordé (sur nous), prions pour sa réussite. Et louons-le pour tous les bienfaits qu'il
nous a fait grâce. Pour la riche abondance qu’il a mise à notre disposition. Pour tous les bienfaits abondants qu'il a offerts. Et
pour tous les présents qu'il a présenté dont il n’a cessé de nous combler. Tous ces bienfaits sont innombrables et trop abondants
pour être calculer. Du fait de leur étalement au fils du temps qui passe, ils sont incalculables. Et leur limite est telle qu’elle est
inconcevable pour les hommes.
Il a recommandé à ses créatures de prier afin qu’il continue de leurs prodiguer ses bienfaits. Et toujours en continuité. Il a
invité ses créatures à le louer pour obtenir le meilleur de ses générosités. Je témoigne qu'il n'y a de Dieu qu’Allah, qu'il n’a pas
d’associé, l'unique. Il est certain que son esprit est la sincérité, que les cœurs des fidèles y sont attachés. Et que son ombre se
reflète dans leurs pensées. Il ne peut pas être perçu par la vision. Ni ne soit décrit les attributs avec les langues. Ni peut
imaginer son état. Il a créé tous les êtres du monde existants sans qu’il n’ait jamais existé quelque chose de semblable
auparavant.
Plutôt, il les a créées de son esprit et selon sa volonté sans avoir nul besoin de leur création et sans que sa pure essence ait
eu un quelconque intérêt à les faire figurer. Il ne voulait pour cela, que faire montrer sa volonté : Inviter les hommes à se
soumettre à lui et leur présenter ainsi son pouvoir infini. Conseiller à ses créatures de rester parmi ses serviteurs et donner une
force aux invitations de ses prophètes en mettant à l’unisson : création et religion. Il a fixé ensuite des récompenses pour son
obéissance et la punition pour sa désobéissance afin de protéger ses créatures contre sa colère et de leur faire entrer dans son
paradis et le foyer de sa miséricorde.
Je témoigne aussi que mon père, Muhammad, est son serviteur et le messager, qu'il l’a choisi avant de le créer. Il l’a inscrit
au nombre de ces candidats à ce grade. Il l’a choisi avant de savoir (son père) quel serait son message. En ce jour où ces
serviteurs étaient encore dans l’ombre, dans le monde invisible. Et caché derrière le voile terrible de l’inexistence. Alors qu’ils
se trouvaient encore dans la genèse à la limite ultime du non existence.
Allah l'exalté a su ce qui allait suivre, parce qu’il dominait la situation et chaque événement du monde, il savait où le destin
allait les mener. Il l'a élu (Muhammad) comme perfection de son message et faire appliquer ses ordres, pour qu’il vienne jouer
de son influence et trancher définitivement le destin. Ainsi il a trouvé les nations suivre différentes religions. Certains vénéraient
le feu, adoraient leurs idoles, reniant Allah en dépit de la connaissance de ces bienfaits.
Par conséquent, Allah a illuminé l’obscurité de leurs cœurs par mon père, Muhammad. Et dégagé les nuages de leurs
perspicacités. Il a indiqué des conseils parmi le peuple. Ainsi il les a sauvés de l’égarement et de la perversion. C’est lui qui a
permis à vos yeux de voir et qui vous a orientés. C’est lui qui instaura la religion appropriée et appeler les hommes sur le
chemin droit.
Allah a alors choisi de rappeler l’âme de mon père, dans la pitié, son amour et infinie amitié. Ainsi, Muhammad est libéré du
fardeau de ce monde. Il est entouré d’anges dévoués et la satisfaction du seigneur compatissant et la proximité du roi puissant.
Ainsi que l’éloge d'Allah soit sur mon père, son prophète, confident de l’inspiration et l’élu d’Allah parmi ses créatures. Salut à
lui, que les bénédictions d'Allah soient sur lui.
Fatima, alors s’est tournée à la foule et dit :
Sûrement vous êtes les esclaves d'Allah. Et responsables du commandement et de l’ordre de dieu. Vous êtes les porteurs de sa
religion et révélation. Vous êtes les représentants d'Allah envers vous-mêmes et ses missionnaires pour les peuples. Parmi vous, il
y a l'autorité juste. Un engagement qu'il apporta votre connaissance. Et un héritage de ce que le prophète vous a laissé. C'est le
livre éloquent d'Allah. Le Quran véridique. La lumière brillante. Le faisceau brillant.
Ses perspicacités sont indiscutables. Ses secrets sont indiqués. Ses indications sont manifestes et dont les partisans seront des
plus glorieux. Il nous a laissé un livre qui appelle ses serviteurs à gagner le paradis. Et qui tend à ses fidèles une branche de
salut. Par ce livre, nous ont été données les preuves divines les plus évidentes. Il nous a été donné de recevoir le commentaire
des ordres divines d’y lire le pourquoi des interdits. Il nous a été possible d’analyser les arguments probants et suffisants qui
nous ont été présentés. Dans ce livre, ont été écrits tous les devoirs moraux qui sont les nôtres. Tout ce qui est légal et tout ce qui
nous est permis.
Ainsi Allah a fait la foi pour être une purification du polythéisme. La Prière une exaltation contre la vanité. La zakat la
purification de nos esprits et d’accroître la subsistance. Le jeûne une implantation sincère de dévotion. Le pèlerinage une
construction de la religion. La justice une harmonie des cœurs. Notre obéissance (Ahlul-Bayt) car nous sommes les gestionnaires
de la nation. Et l’Imamat pour lutter contre les divisions. Le Jihad est un renforcement de l'Islam. Il nous a donné la patience et
la résistance pour mériter la récompense (divine).
La qualité d’ordonner le bien pour nous permettre de corriger les peuples. Et nous a commandé le respect des parents pour
nous éviter la colère divine. Allah nous a commandé de veiller au droit du sang pour permettre à la population de s’accroître et
à notre pouvoir de se développer. Et nous a commandé la vengeance pour la protection des âmes. Il nous a commandé la fidélité
aux ablutions pour nous permettre l’absolution. Il nous a interdit la vente illégale pour nous permettre de remédier aux
manques. Et nous a interdit le vin pour éliminer l’atrocité.
Éviter le voile de la calomnie comme un voile à la malédiction. L'abandon du vol une raison de mériter la chasteté de l’esprit.
Allah a également interdit le polythéisme de sorte qu'on puisse se consacrer à sa seigneurie. Par conséquent, craignez Allah
comme il devrait être craint. Et abstenez-vous de contrarier ses ordres et faites de quitter ce monde en musulman. Obéissez à
Allah dans ce qu'il vous a ordonné de faire et ce qu'il vous a interdit. Sûrement ceux qui craignent vraiment Allah parmi ses
domestiques sont les savants et les sages et sont conscients de leurs responsabilités.
Fatima Zahra (as) continua :
O les gens ! Soyez au courant que je suis Fatima et mon père est Muhammad. Je dis cela à plusieurs reprises et lance
continuellement la vérité. Je ne trompe personne. Maintenant un prophète s’est élevé de parmi vous. Et il est venu vers vous
pour porter vos peines. Il ne désirait que vous guider. Il était envers les croyants le plus aimable et compatissant. Ainsi, si vous
identifiez ces descendants, vous verrez qu’il est mon père et non celui de vos femmes. Et qu’il était le généreux frère de mon
cousin et non le frère d’aucun de vos hommes.
Quelle excellente identité sommes-nous ? Que la paix et les bénédictions d'Allah soit sur lui et ses descendants. Ainsi, il a
propagé le message, il a éclairé les gens à la lumière de la vérité. Il s’est détourné des chemins du polythéisme, auquel il a
frappé sur la tête et a serré le cou. Alors qu'il invitait (tous) sur la voie de son seigneur par la sagesse et la belle prédication. Il
a détruit des idoles. Et a défait les héros jusqu'à ce que leur groupe se soit sauvé et ait tourné le dos. Ainsi l’obscurité disparue
pour laisser apparaître l’aube du jour. Ainsi la droiture a découvert la vérité. La voix de l'autorité religieuse a élevé le ton, les
discordes mauvaises ont été amorties.
La couronne de l’hypocrisie fut diminuée. L'infidélité et l'abandon ont été dilués. Ainsi la tête de la discorde est tombée. Les
nœuds du blasphème et de la divergence se sont fermés. Et vous avez ouvert votre cœur à la sincérité en proclamant : il n’y a de
dieu qu’Allah. Alors que vous n’étiez que quelque uns et que vous étiez bien pauvres ! Oui, à cette époque, vous étiez à deux
doigts de tomber dans le précipice qui mène à l’enfer. Peu nombreux, vous étiez comme une goutte d’eau pour l’assoiffé. Comme
une flamme à la recherche du feu et vous étiez écrasé sous les mains et les pieds ! Oui, à cette époque, vous buviez encore de
l’eau souillé et croupie.
Et vous vous nourrissiez des feuilles des arbres ! Vous viviez dans le mépris et l’avilissement. Vous étiez toujours envahis par
la peur que votre ennemi vienne vous voler et vous avaler. Cependant, Allah vous a sauvé par mon père, Muhammad après
beaucoup d'agitation. Après qu'il ait été confronté aux hommes puissants, aux bêtes arabes et aux démons des gens du livre qui,
toutes les fois ont allumé le feu de la guerre. Allah l’est a éteint toutes les fois que l'épine du diable est apparue.
Lorsque la bouche des polythéistes s'ouvrait dans le défi, il (splf) frapperait ses discordes avec l’aide de son frère, Ali (as).
C’est ainsi que par son intermédiaire, il a réussi à les dominer. Il n’a jamais capitulé devant une mission dangereuse. Et
retournait que lorsque la tête de l’ennemi avait été fracassé et son nez baissé jusqu’à terre. Tandis que vous étiez dans le
confort, le calme, la gaîté, attendant de rencontrer des désastres, attendant la diffusion des nouvelles. Vous êtes tombés en
arrière (se sauver) à chaque cloison et avez pris vos talons à vos cous à chaque combat.
Cependant, quand Allah a choisi de rappeler son prophète parmi ses prophètes vers la demeure
de ses sincères. Les épines de l'hypocrisie sont apparues. Le vêtement de la foi fut enlevé, le voile
de la religion fut tiré. Et les égarés se mirent à parler. Les inconnus qui avaient jusqu’alors
sombré dans l’oubli redressèrent la tête. Et le cri du mensonge se leva. Tous ces gens se mirent à
œuvrer sur la scène de votre communauté. Le diable a sorti sa tête de son lieu caché et vous a
invité à prendre son parti. Et vous trouva disposé à accepter son invitation et prêts à être séduits
par lui !
Puis, il vous a appelés à vous révolter et vous trouva léger pour avancer. Il a allumé le feu de la
colère et de la vengeance dans vos cœurs. Et alors des traces de colères apparurent sur vos
visages. Voilà que vous portez vos marques (le califat) à un chameau (abu bakr) qui n’est pas le
vôtre. Pourquoi mettez-vous le feu dans une assiette qui n’est pas la vôtre ? Et pourquoi êtes-vous
parti à sa recherche (l’autorité) qui n’est pas à vous. Et dont vous ne pouvez prétendre à aucun
droit. Finalement, vous avez accepté de laisser usurper le gouvernement !
Tandis que l'ère du prophète était toujours fraîche. Alors que les blessures de notre malheur
étaient importantes. Que nos cœurs n’étaient pas encore guéris. Alors que l’enterrement du
messager n'était pas fini, vous avez prétexté : « nous craignons que la bagarre commence ! »
Sûrement, ils sont déjà tombés dans la discorde ! Et en effet l'enfer entoure les incrédules. Quelle
absurdité ! Quelle idée ! Quelle fausseté !
Pourtant le livre d’Allah est toujours parmi vous. Ses affaires sont évidentes, ses règles sont
manifestes, ses signes brillent. Ses restrictions sont évidentes et ses commandes sont manifestes.
Cependant, en effet vous l’avez jeté derrière vos dos ! Vous vous êtes détourné de tout ceci en
changeant le propriétaire ! Vous avez choisi des oppresseurs qui détruiront (mauvais destin) le
coran ! Sachez que quiconque désire une religion autre que l'Islam (soumission à Allah), cela ne
sera pas accepté et au jour de la résurrection, il sera au nombre des perdants.
Sûrement vous avez choisi une chamelle de tête sans même attendre qu’elle vous revienne. Vous avez alors réveillé ses
flammes et incitant sa grandeur. Vous avez répondu à l'appel du diable trompeur, éteignant de ce fait la lumière manifeste de la
religion.
Et vous avez éteint la sunna du prophète sincère. Feignant de vouloir manger la crème sur le lait en cachette et jusqu’à la
dernière goutte. Vous prétendez être soucieux des autres alors qu’en réalité, vous preniez l’affaire en pleine main. Vous avez tout
fait pour isoler sa famille et ses enfants. D’ailleurs nous n’avons pu trouver d’autre solution que de patienter. Comme celui qui
est assis, un sabre sous la gorge et un autre pointé ver le cœur.
Le plus étonnant, c’est que vous réclamez que je n’hérite plus de mon père ! Qu’est-ce que cela ! Cherchent-ils alors un
jugement de l'ignorance ? Mais comment, pour un peuple dont la foi est assurée, interprète une décision meilleure que le
jugement d’Allah ? Ne savez-vous pas tout cela ? Oui, en effet il est évident que je suis sa fille.
O Musulmans ! Ma transmission sera-t-elle usurpée ? O Fils d'Abu Quhafa ! Où dans le livre d'Allah est-il mentionné que
vous pouvez héritez de votre père et que je n'hérite pas du mien ? Sûrement vous avez proposé une chose sans précédent. Est-ce
que vous abandonnez intentionnellement le livre d'Allah et le jeter derrière votre dos ?
Vous n’avez pas lu : « Et Sulaiman hérita de Dawoud » ? Et quand Allah relate l'histoire de Zakariya : « Ainsi donne-moi un
enfant qui hérite de moi et de la famille de Yaqoob ». Et aussi « Les proches peuvent hériter les uns des autres et sont de ce fait
plus privilégiés que les étrangers » Et : « Allah vous dirige en ce qui concerne vos enfants que le mâle reçoit une part égale à
celle de deux femmes » Et : « …..quelqu’un qui laisse quelque chose en héritage derrière lui, il est raisonnable qu’il écrive un
testament des plus méritoires, pour ses parents et ses proches et tous les pieux sont d’accord sur la question »
Vous réclamez que je n'ai aucune part de mon père ! Que je n'hérite pas de mon père ! N‘existe-t-il aucun lien entre moi et
mon père ? Allah a-t-il indiqué un verset vous concernant mais qui exclut mon père ? Où dites-vous : « Ce (Fatima et son père)
sont deux personnes de deux religion différentes et ils ne n'héritent pas ! » Sommes-nous pas, moi et mon père, un peuple
adhérant à une foi commune ? Ou que vous ayez plus de connaissance au sujet des spécifications et des généralisations du
Quran que mon père et mon cousin (Imam Ali) ? Ainsi, vous êtes ici ! Prenez- la !
Comme un cheval dompté et scellé à être exploité. Montez-le mais sachez que lorsque le jour de la résurrection arrivera,
vous serez interrogé. Ce jour, l’arbitre sera Allah et mon avocat sera Muhammad. La date de l’arbitrage a été fixée au jour du
jugement. Et ce jour-là, les faux dévots iront à leur perte alors que les regrets n’auront aucun intérêt vu la situation qui sera la
vôtre. Pour chaque chose, il y a un délai et bientôt vous serez qui recevra un châtiment méprisable et sera condamné à
perpétuité !
Fatima s’est alors tournée vers les Ansars et a déclaré d’un ton sévère :
O vous braves gens, les défenseurs de la nation ! Et ceux qui ont embrassé l'Islam. Quelle est cette imperfection en prohibant
mon droit ? Et quelle est cette injustice d'assoupissement (tandis que vous êtes témoin de cette spoliation) ? Le messager d'Allah
(spf) mon père, n’a-t-il pas dit : « Un homme est respecté à travers ses enfants » !
Comme le temps a vite changé et à quelle vitesse vous êtes-vous détournés du chemin ! Pourtant, vous avez tous les pouvoirs
et vous avez suffisamment de force pour faire en sorte que mon droit me soit rendu ! Croyez-vous que maintenant que
Mohammed a quitté ce monde, toutes les choses sont finies, que sa famille doit être jetée dans les oubliettes et la sunna piétinée
? Certes, sa mort fut un malheur pour le monde musulman, cela a été une catastrophe qui nous a tous plongés dans la tristesse.
Sa mort devient chaque jour plus certain, le temps qui nous sépare de lui plus long et les effets de sa disparition deviennent
plus conséquents. La terre s’est obscurcis avec son départ, les étoiles se sont mises à s’éclipser pour cette calamité. Les espoirs
se sont transformés en désespoir. Les montagnes se sont mises à trembler et le respect est bafoué. Avec sa mort, il ne reste plus
aucune révérence !
Je jure devant Allah, que c’est une grande affliction et une perte inestimable mais oubliez pas que si le prophète est parti, le
coran glorieux qui nous avait prévenu reste, il est parmi nous. Lisez-le le matin et le soir à haute voix ou à voix basse. Lisez-le
en modelant avec les sons dans vos oreilles. Il y a eu précédemment des prophètes et des messagers (d'Allah), qui moururent par
un décret fatal et une prédestination accompli. Oui, le coran dit : « Muhammad est le seul apôtre : Beaucoup étaient des apôtres
qui ont passé avant lui. S'il mourait ou était tué, retournerez-vous sur vos talons et rebrousserez chemin » Abandonnerez-vous
l’Islam pour retourner vers les mythes et l’obscurité du temps de l’ignorance ? Celui qui fait marche arrière ne mène pas Dieu à
la perte et Il récompensera bientôt ceux qui sont reconnaissant.
Comme est étonnant, O fils de Ghyleh (les ansars), dites-moi comment se fait-il que mon droit soit usurpé sous vos yeux alors
que vous m'entendez et me voyez ? Et tandis que vous êtes assis autour de moi, vous ne faites rien ! Vous entendez mon appel !
Vous avez été tenu au courant des faits dans vos réunions et lors de vos assemblées. Vous êtes parfaitement informés de cela
mais pourquoi restez-vous silencieux dans l’ombre ? Pourtant vous êtes nombreux et bien équipé ! (Vous avez) les moyens et la
force, les armes et les boucliers. Cependant, l'appel vous atteint mais vous ne répondez pas. Le cri vient à vous mais vous ne
venez pas pour m’aider ? (Ceci) tandis que vous avez combattu les infidèles arabes.
Et vous avez supporté difficultés et peines. Vous avez arraché les cornes des rebelles, vous avez fait entrer les griffes des
plus vaillants combattants et c’était vous qui avanciez toujours à nos côtés, qui aviez pris place dans nos rangs, qui vous
soumettez à nos ordres et qui nous obéissez alors que le moulin de l’Islam commençait à tourner autour de l’axe de notre famille
et que le lait s’est accru dans le sein de la mère des temps, que les cris du polythéisme ont été soumis, l'accès de la fabrication
s'est abaissé, les flammes de l'infidélité calmées et le système de la religion fut bien ordonné.
Ainsi, pourquoi vous êtes devenu contre toutes ces clartés, des errants aujourd’hui ? Pourquoi voulez-vous cacher les vérités
après qu’elles vous soient apparues et faillir à vos engagements et pourquoi, après avoir choisi le chemin de la foi avez-vous
dévié vers l’athéisme ? Ne combattrez-vous pas les personnes qui ont violé leurs serments ? Qui ont expulsé l'apôtre et sont
devenus agressif pour vous assaillir ? Les craignez-vous ? Non, c'est Allah qui doit être crains, si vous croyez ! Néanmoins, je
vois que vous êtes incliné à la vie facile. Vous avez écarté celui qui est le plus digne de gouverner (Ali) pour que vous gériez les
affaires des musulmans.
Vous vous êtes conformé dans un coin retiré et vous avez fui devant la difficulté et la pression des responsabilités qui vous
appartenait pour aller vous réfugier dans l’indifférence. Oui, tout ce que vous aviez de foi et conscience en vous, vous l’avez
vomi, vous avez fait remonter ce délicieux breuvage jusqu’à la gorge, avec peine ! Mais, n'oubliez pas qu’Allah a dit : « Quand
bien même tous les hommes deviendraient athées, il n’y aura aucune perte pour Allah », car dieu n’a aucun besoin des choses !
Sachez et soyez conscients que moi, je n’ai dit ce que je devais dire tandis que je sais pertinemment que votre refus de soutenir
Dieu est ancré en vous, dans votre chair et que le rejet du pacte que vous aviez signé a entouré votre cœur.
Cependant, mon cœur était si plein de douleurs et ma responsabilité est telle que j’ai échappé un peu de ma tristesse
intérieur et que la douleur qui me ronge le cœur a fini par sortir pour vous dire un dernier mot et afin que personne ne puisse
encore se trouver d’excuses. Puisqu’il en est ainsi, ce chameau de tête (le califat) et ce Fadak, je vous les laisse. Ils sont à vous
! Attachez-vous y fortement et ne les lâchez pas mais sachez que vous n’irez pas loin sur ce chameau !
Son dos est blessé et sa patte traîne. Il porte l’empreinte de la malhonnêteté, et symbolise la colère d'Allah. Et le déshonneur
l’accompagnera pour l’éternité et il est voué à tomber dans les flammes du feu de la colère divine qui jaillissent les cœurs ! Par
Allah, soyez témoin de ce que vous faites aujourd’hui, vous le faite contre Dieu ! « Et les oppresseurs verront bientôt quelle sera
leur destinée » Et je suis la fille qui vous a mis en garde et menacé d’un dur châtiment. A vous de faire ce que bon vous semble.
« Nous agirons selon notre devoir divin, vous attendez ! Nous attendons aussi »
Fin de son discours
Il apparaît des événements historiques enregistrés que Fatima (as) avait persuadé Abu Bakr de lui
remettre Fadak.
Écoutons une partie d'un discours qu'il (selon quelques historiens) a fourni après l’interpellation
de Fatima (as). « O Dérivé du messager d'Allah ! Sûrement le prophète est votre père et pas
n'importe lequel. Son frère, votre mari qui n’a aucun égal, il (spf) l’a sûrement préféré à tous ses
amis et (Ali) l'a soutenu dans chaque chose importante, ont uni leurs amours, Ali vous a rendu
chanceuse. Vous êtes la progéniture bénie du messager d'Allah, la choisie, nos guides d’une
grande qualité, notre chemin vers le paradis et vous êtes la meilleur des femmes et la fille du
meilleur des prophètes, vos énonciations sont véridiques, douées de raison.
Vous ne serez pas conduits en arrière par votre droit. Mais j'ai sûrement entendu votre père dire
: « Nous le groupe des prophètes ne léguons pas, ni nous avons hérité. » « Cependant, c'est ma
situation mais il est à vous si vous le souhaitez. Il ne vous sera pas caché, ni sera éloigné de vous.
Vous êtes la maîtresse de la nation de votre père et l'arbre béni de vos descendants. Votre propriété
ne sera pas usurpée contre votre volonté, ni je diffame votre jugement. Pensez-vous que je profane
votre père ? »
Puis, Fatima réfuta la réclamation d’Abu Bakr (le hadith qui mentionnait que les prophètes ne
peuvent pas être hérités) en répondant : « La gloire soit à Allah ! Sûrement le messager d'Allah (splf) n'a jamais
abandonné le livre d'Allah, ni a violé ses commandements. Plutôt, il a suivi ses décrets et a adhéré à ses chapitres. Ainsi unissezvous à cette « trahison » justifiant vos fabrications ? En effet, après son départ, cette spoliation est semblable aux désastres qui
ont été manigancé contre lui pendant sa vie. Mais regardez !
C'est le livre d'Allah, un juge juste et un orateur décisif, vous prétendez que je n’hérite pas de mon père, alors qu’Allah
déclare que la postérité de Yaqub et de Sulaiman ont hérité de Dawoud. Ainsi, il (splf) a clairement appliqué un testament à ces
héritiers, décrété à partir des quantités de la transmission, laissé pour les hommes et les femmes et supprima tous les doutes et
ambiguïtés (concernant cette question qui a existé) Non ! Mais vos esprits ont composé un conte (qui peut passer) pour vous
mais la patience est ce que je dois faire contre cela et j’affirme qu’Allah est le seul dont je lui demande son secours. »
Il est évident qu'Abu Bakr a risqué sa propre légitimité (le califat) lorsqu’il s’est adressé à Fatima
(as) après avoir fourni ses arguments. Écoutons son discours suivant les réponses de Fatima. Abu
Bakr a répondu : « Sûrement Allah et son apôtre sont véridiques et ainsi la fille du prophète a dit la vérité. Sûrement vous
êtes la source de sagesse, l'élément de la foi et l'autorité unique. Mais Allah ne réfute pas votre argument juste, ni infirme votre
discours décisif mais ces musulmans m'ont confié la conduite et elle était selon leur satisfaction que j'ai reçu. Je ne suis pas
arrogant, autocratique ou égoïste et ils sont mes témoins. »
Après l'audition Abu Bakr et l’appui de ces compagnons, Fatima Zahra (as) s’est tournée et
déclara : « O vous qui se précipitent vers la fausseté et sont indifférentes aux actions honteuses et perdantes ! Cherchez-vous
sincèrement à refléter le Quran, ou vos cœurs sont-ils isolés avec des serrures ? Sur vos cœurs sont la tâche du mal que vous
avez commis, le diable a saisi votre audition et votre vue, le mal que vous avez justifié est maudit. Vos jours sont comptés !
Mauvais est ce que vous avez pris pour un échange ! Par Allah, vous vous orientez vers un grand fardeau et sa conséquence
sera désastreuse.
Le jour où le voile sera enlevé et fera apparaître la colère de Dieu. Quand vous serez confrontés
à Allah avec ce que vous inventez, là périra ceux qui ont suivi les faussaires. »
Bien que les parties du discours d'Abu Bakr ne puissent pas être vérifiées avec l'évidence
authentique, malgré le fait que nous avons déjà mentionné une partie du discours réel qu'Abu Bakr a
fourni après les arguments de Fatima (as), il semble certain qu'Abu Bakr fut finalement persuadé de
lui (as) céder Fadak. Néanmoins, lorsque Abu Bakr partit à la maison de Fatima, Umar est
soudainement apparu et hurla : « Qu'est-ce que c'est vous tenez à votre main ? » Abu Bakr répondu : «
Un décret que j'ai rédigé pour Fatima (as) dans lequel je lui assigne Fadak et la transmission de son
père. » Umar a alors protesté : « Et comment allez-vous dépensez les soldes des musulmans si les
Arabes décident de vous combattre. » Umar a saisi le décret et le déchira.
Références sunnites : - Al Halabiyah, vol. 3 p 391/400 - Fadak dans l'histoire, Murtaza Muttaheri, p 85 -S irah - Fatimah l'aimable d’Abu Muhammad
Ordoni, 217-240
Plus de faits sur Fadak
Dans Futuhul Buldan, le savant sunnite Baladhuri présente ces explications sur le Khums et le Fa'y.
Celles-ci seront suivit de quelques citations à cet effet (voir les numéros des paragraphes)
1. Les juifs firent la paix à ces conditions : « nous quitterons la ville, laissant nos armes et nos
propriétés, prendront avec nous seulement des articles qui peuvent être chargés sur des chameaux.
Tous autres articles comprenant les armes, les oasis et les terres seront la propriété du Prophète
d'Allah. Sur ce compte, les propriétés de Bani Nuzair sont devenues sous la propriété du saint
Prophète. Elles produisaient des dattes (champs de dattiers). De ce revenu, il subvenait à toute sa
famille (les personnes à sa charge). »
Référence : Vol. 1, page 25, chapitre les propriétés de Bani Nazir).
- De ce récit, il est établit que les propriétés de Bani Nuzair ont exclusivement appartenu au saint
Prophète (splf). Il se servait de cette culture pour la subsistance de sa famille (les personnes à sa
charge).
2. Le narrateur dit : dans ce verset, Allah rapporta (aux musulmans) que ces propriétés étaient
exclusivement au saint Prophète et à personne d'autre. (Page 26).
- De ce deuxième récit, on comprend que puisque les musulmans ne s’étaient pas servis de leurs
chevaux contre les Bani Nuzair, ces propriétés furent données exclusivement au saint Prophète (splf).
3. Le calife Umar dit : « les propriétés de Bani Nuzair faisaient partie des propriétés qu'Allah
avait offert à son Prophète. De ce fait, elles furent le patrimoine exclusif du saint Prophète. Ce
patrimoine (splf) procurait une subsistance annuelle pour toute sa famille…. » (Page 28).
- Le troisième récit mentionne qu’Umar témoigna que ces propriétés appartenaient exclusivement
au saint Prophète (splf), il avait l'habitude de subvenir au besoin de ses personnes à charge pendant
toute une année grâce à son patrimoine agricole.
4. Sur le retour de Khaybar, le saint Prophète envoya Mohayyasah Ibn Mas'ud Ansari aux habitants
de Fadak pour les inviter à l'Islam. Leur chef était juif. Il proposa la paix avec le Prophète en lui
donnant la moitié de ces terres, le saint Prophète les accepta. Par conséquent, Fadak est devenu
exclusivement la propriété du Prophète car les musulmans n'avaient pas acquis de butin. (Page 45).
- Du quatrième récit, on en conclu qu'Allah accorda à son bien aimé (splf) Fadak. Par conséquent,
cette propriété a exclusivement appartenu au saint Prophète.
5. Fatima fit remarqué au calife Abu Bakr : « rendez-moi Fadak parce que le saint Prophète l'avait
réservée pour moi » et présenta Ali en tant que témoin. Il (Abu Bakr) a exigé un autre témoignage.
Elle a produit Umm Aiman et Abu Bakr lui dit, « O dérivé du prophète ! Vous savez que l'évidence
n'est pas complète à moins qu'elle soit donnée par un homme et deux femmes ». Entendant ceci, elle
est partie. (Page 47-48).
- Le cinquième récit établit que Fatima interpella Abu Bakr « rendez-moi Fadak puisque le
Prophète d'Allah l'avait réservé pour moi ». En réponse elle a été invitée à produire des témoins qui
furent rejetés.
6. Fatima demanda au calife Abu Bakr : « rendez-moi Fadak parce que le saint Prophète me l'avait
donné ». Il demanda la preuve. Elle a produit Umm Aiman et Rubab, les esclaves libérées du
Prophète prouvant que ce qu’elle demanda était vrai. Abu Bakr a répondu : « de toute façon cette
évidence n'est pas assez. L'évidence devrait être d’un homme et de deux femmes ». (Page 48).
- Le sixième récit mentionne que Fatima (as) reformula à Abu Bakr : « rendez-moi Fadak parce
que le Prophète d'Allah me l'avait donnée ». Donc, Fadak était détenu par Fatima (as) lors du
message du saint Prophète (splf) et personne n'avait l'autorité et le droit de lui pendre son dû.
7. Fatima est allé au calife Abu Bakr et s'est enquis : « mais qui héritera de vous » ? Il a répondu :
« mes proches ». Fatima poursuivi : « comment en dépit de notre présence, vous êtes devenu le
successeur du saint Prophète ? » Il a dit : « O dérivé du prophète ! Par Allah je n’ai pas hérité de l'or
ou de l’argent ou aucune autre chose de votre père ». Elle a rétorqué : « Khaybar est notre part et
Fadak est notre cadeau ». Il a répondu : « O dérivé du prophète ! Le saint prophète m’avait dit : cette
source de revenu durera pendant ma vie. Après moi, elle devrait être distribuée parmi les musulmans
». (Page 48)
- Fatima (as) demanda à Abu Bakr : « qui héritera de vous ? » Abu Bakr a répondu : « mes
proches. » Fatima (as) lui a redemanda : « alors comment en dépit de notre présence, vous êtes
devenus le successeur du saint prophète ? » et en réponse il a rétorqué : « j'ai entendu l'énonciation
sainte du prophète : « cette source de revenu durera pendant ma vie ; après elle devra être distribué
parmi les musulmans ».
Après le décès du saint Prophète (splf), les dividendes économiques des Ahl-bayt furent-ils
dissous ?
Allah a-t-il écarté les Ahl-Bayt de l'héritage prophétique (splf) ?
Il y a-t-il un verset coranique prouvant le droit des héritiers d’Abu Bakr mais excluant les proches
(le droit des héritiers) de Muhammad ibn Abdullah (splf) ?
8. Le verset « Vous n’avez fourni ni chevaux, ni montures pour vous emparer du butin sur eux et que
dieu destine à son prophète (59 verset 6) » indique Fadak et d’autres régions de l'Arabie qui ont été
exclusivement réservées au saint Prophète. (Page 49).
- Ce récit relate que Fadak et quelques régions de l'Arabie ont appartenu exclusivement au
Prophète.
9. En l'an 210 A. H. l’émir des croyants, Ma’mun Abdullah Ibn Harun Rashid ordonna la
restauration de Fadak aux descendants de Fatima ? Il écrivit à Qasim Ibn Ja'far, le gouverneur de
Médine :
« En vertu de sa position religieuse, étant un parent proche du saint prophète, Amirul Mo'minin
est susceptible de respecter la Sunna, d'imposer ses ordres. Compte tenu que le prophète, lors du
pèlerinage d’adieu, demanda à tous ces compagnons d’avancer s’ils avaient une requête, une
demande ou un dépôt qui ne fut pas restitué afin qu’il (splf) honore cette charge. Le secours et la
protection d'Allah est en faveur d'Amirul Mo'minin qui désire le plaisir d’Allah.
Le saint prophète possédait Fadak et le donna à sa fille Fatima. C'était une question si bien connue qu'il n'y avait aucune
divergence sur ce sujet parmi les descendants du prophète. Sur cette base, La disposition de cette matière (Fadak) était très
importante pour Amirul Mo’minin en vertu de sa sincérité envers le prophète. Par conséquent, je reconstituer Fadak aux
descendants de Fatima et le leurs confie afin d’obtenir la satisfaction divine en confirmant le droit et la justice.
En conséquence Amirul Mo'minin commande que ceci soit présenté dans ses récits administratifs et que ses dirigeants soient
informés. Puisque le prophète a annoncé lors de son pèlerinage que celui qui voulait une charité, un cadeau ou reçu une
promesse devrait venir et son rapport serait accepté et sa demande lui sera faite.
Amirul Mo'minin ordonne son esclave Mubarak Tabari que Fadak dans ses frontières originales ainsi que tous les droits lui
appartenant soit maintenant rendus, ainsi que ces travailleurs et ses revenus aux descendants de Fatima : Muhammad bin Yahya
bin Husayn bin Zayd bin Ali bin Husayn bin Ali bin Abi Talib.
Sachez ainsi que c'est selon l’ordre d'Amirul Mo'minin. Il a été inspiré par Allah en raison de l'obéissance et du service qu'il
assure et de la détermination qu'Allah lui a donnée par la proximité qu'il apprécie avec son prophète. Vous devriez exécuter
(Mubarak Tabari) cet ordre et traitez Muhammad ibn Yahya et Muhammad Ibn Abdullah de la même manière qu'Amirul Mo'minin
vous (Mubarak) ai nommé à ce poste et coopérerez avec eux afin de développer et d’améliorer la prospérité de Fadak
(l'augmentation de son produit) » . (Page 50).
L'édit a été écrit le mercredi le 22eme jour de Zi'qadah en l'année 210 A. H. Mais lorsque
Mutawakkil devint le calife, il reprit Fadak.
- Le récit ci-dessus est un édit du calife Ma ‘mun. Il ordonna son gouverneur de Médine (Qasim
ibn Ja'far) qu’il restitue Fadak aux descendants de Fatima (as). Dans ce décret, Ma’mun a clairement
émit que le saint Prophète (splf) offrit Fadak à Fatima (as).
Il a également dit que le saint Prophète (splf) se chargea de restituer les promesses, qu’il avait
promises et les requêtes qui lui seront adressé sans demander de témoins.
Fatima (as) demanda son droit mais Abu Bakr, hélas, refusa. Chacun parmi les compagnons ont
reçu gain de cause de la part du messager sans fournir de témoignages cependant pour la fille du saint
Prophète, Abu Bakr et Umar s’y opposèrent alors qu’Allah a révélé sa pureté et son infaillibilité
(verset 33 : 33). Elle a dû produire des témoins mais ceux-ci furent rejetés.
Une histoire courte de Fadak
Nous allons poursuivre en partie l'histoire de Fadak et d’extraire la suite des événements (après le
décès de Fatima) sur une période de trois siècles à travers les textes historiques.
Cependant, trois points sont à clarifier.
A : L’annulation de la transmission des prophètes faite par le saint Prophète (splf). En d'autres
termes, que la propriété du saint Prophète (splf) fait partie du trésor public et donc appartient à tous
les musulmans. Ceci a été réclamé par le premier calife Abu Bakr et curieusement fut rejeté par ses
successeurs (Umar et Uthman), puis par les Umayyades et les Abbasides.
B: L’Imam Ali (as) et les descendants de Fatima (as) n'ont jamais hésité et n’ont jamais douté
lorsqu’ils réclamaient quelque chose. Ils (as) justifiaient leurs réclamations. Ils ont toujours reconnu
la véracité de Fatima (as) et rejetèrent les argumentations d’Abu Bakr. Les Ahl-ul-Bayt n’ont jamais
menti.
C: Toutes les fois qu'un calife prenait une décision (comme celui de rendre fadak à ces
propriétaires, d'observer la justice…. etc,) il rectifiait sa décision [remettre Fadak aux descendants
de Fatima (as)].
1 : Umar fut le premier spoliateur, c’est lui qui (prendre la décision) s’appropria l’héritage de
Fatima. Il déclara lui-même : « Quand le messager d'Allah (splf) mourut, accompagné d’Abu Bakr
nous sommes parti chez Ali ibn Abu Talib et ai demandé : « Quel est ton avis sur l’héritage du
messager d'Allah ? » Il (as) a répondu : « Nous avons la plupart de ces droits. « J’ai (Umar) indiqué :
« Même les propriétés de Khaibar ! » Ali a répondu : « Oui, même ceux de Khaybar. » J’ai demandé
: « Et pour ceux de Fadak ? », Il a répondu : « Oui, même ceux de Fadak. » Alors j’ai déclaré : « Par
Allah ! Même si tu nous tranches la tête avec des scies, nous n’acceptons pas cela. »
Référence sunnite : Majma Al Zawaid, vol. 9 pp de 39-40
Dans l'article précédent, Umar s’empara du document de Fadak et le déchira. Cependant, lorsqu’il
devint le calife (du treizième siècle au vingt quatrième), il redonna Fadak aux héritiers du saint
Prophète (splf) !
Le célèbre historien et géographe Yaqut Al Hamawi, suivant l'événement de Fadak, a indiqué : «
quand Umar Ibn Al Khattab est devenu le calife et sorti victorieux de plusieurs batailles, les
musulmans devinrent très riche (le trésor public satisfaisait les besoins du califat), il a rendu son
jugement contraire à celui de son prédécesseur et Fadak fut rendu aux héritiers du Prophète. Ali ibn
Abi Talib et Abbas Ibn Al Muttalib furent en désaccord, Ali a réclama que le saint Prophète (splf)
l'avait accordé à Fatima (as) lors de la prophétie.
Abbas nia et employa cet argument : 'ceci était en la possession du saint Prophète (splf) et doit être
partagé entre ses héritiers.' Umar arrangea cette divergence : « Vous deux, êtes plus conscients de ce
problème, mais je vous le (Ali) donne à vous seulement. »
Références sunnites : - Mujam Al Buldan, vol. 4 p 238-9 - Wafa Al Wafa, vol. 3 p 999 - Tadhib Al Tadhib de vol 10 p 124. - Taj Al Arus vol. 7 p 166
- Arabe d'Al de Lisan, vol. 10 p 473
: La dernière partie de l'événement historique a été insérée par plusieurs historiens pour
démontrer la légitimité de la transmission par le frère de l'oncle décédé ou paternel des défunts quand
il n'a aucun fils. Ce problème est une question de conflit entre les écoles islamiques. La discussion
juridique et jurisprudentielle est différente de notre sujet à l’étude car nous discutons seulement du
point de vue historique.
Note
2 : Lorsqu’Uthman ibn Affan devint le calife, il accorda Fadak à son cousin, Marwan Ibn Al
Hakam. Ce favoritisme injuste suscita parmi les compagnons de la rancune.
Références sunnites : - S unan al Kubra, vol 6 p 301 - Wafa al Wafa, vol 3 p 1000 - S harah, ibn Al Hadid, vol 1 p 198 - Al Maarif, al Qutaybah, p 195 - Al Iqd
al Farid, vol 4 p 283, 485 - At Tarikh, Abul Fida, vol 1 p 168 - Ibn al Wardi, vol 1 p 204
Marwan prit l'habitude de vendre ces récoltes et ces produits pour dix-milles dinars par an. Ce
privilège dura jusqu’au Califat d'Umar Ibn Abd Al Aziz (en 100. 718).
Références sunnites : - Tabaqat, Ibn S a'ad, vol. 5 p 286-7 - S ubh Al Asha, vol. 4 p 291
3 : Lorsque Muawiyah ibn Abu Sufyan reprit le calife, il s’associa avec Marwan, Il alloua le tiers
des bénéfices à Amr Ibn Uthman ibn Affan et à son fils, Yazid. Cette passation se déroula après la
mort de l'Imam Hasan (as). D’après l'historien sunnite Yaqubi, ce système inégal n’avait qu’un seul
but : envenimer la progéniture du saint Prophète.
Référence sunnite : Tarikh, Yaqubi, vol. 2 p 199
Elle fut en la possession de ces trois personnes mentionnées ci-dessus jusqu’au califat de Marwan,
dès qu’il prit possession de ces fonctions il s'appropria toute la propriété. Puis, il la céda à ses deux
fils, Abd Al Malik et Abd Al Aziz. C’est Abd Al Aziz qui redonna sa part à son fils (Umar Ibn Abd
Al Aziz).
4 : Quand Umar Ibn Abd Aziz devint le calife, il prononça un discours où il mentionna : « Certes,
Fadak faisait partie des privilèges qu'Allah accorda à son Messager sans qu’un cheval, ni chameau y
marcha pour le prendre. »
Puis, il narra l’appropriation de Fadak pendant les califats précédents : « Alors Marwan la donna
à mon père et à Abd Al Malik. C'est devenu ma propriété ainsi qu’à Al Walid et Sulayman (deux fils
d'Abd Al Malik). Quand Al Walid devint le calife, je lui ai demandé sa part et il me la donna. Puis
j'ai recueilli les trois parts, je ne possède aucune propriété plus préférable que ceci. Soyez témoin
que je la renvois à son état original ».
Il écrivit un édit à son gouverneur de Médine (Abu Bakr ibn Muhammad ibn Amr) en lui ordonnant
publiquement de redonner Fadak aux descendants de Fatima (as).
Référence S hi’ite : Al Awail, Abu Hilal Al Askari, p 209
5 : Quand Yazid Ibn Abd Al Malik prit le califat (101/720-105/724), il déposséda Fadak des
descendants de l'Imam Ali (as). Cette propriété est tombée entre les mains des Banu Marwan comme
il l’avait été précédemment. Ils firent circuler cette propriété entre eux jusqu’à ce que leurs royautés
fussent dissoutes et tombèrent dans les tentacules des Banu Al Abbas.
6 : Abul Abbas Abdullah de la dynastie Abbaside (132/749-136/754) connu sous le nom de Saffah
s’empara de la royauté, il redonna Fadak aux enfants de Fatima (as) en l'offrit à Abdullah Ibn Hasan
ibn Hasan Ibn Ali Ibn Abu Talib.
7 : Puis Abu Jafar Abdullah Mansur Al Dawaniqi, le second calife Abbaside (136/754-158/775),
la ressaisit aux enfants de Fatima (as).
8 : Quand Muhammed Ibn Mahdi Al Mansur devint le troisième calife abbasside (158/775169/785), il renvoya Fadak aux enfants de Fatima (as).
9 : Musa Al Hadi ibn Al Mahdi (169/785-170/786) et son frère Haroun Ar Rashid (170/786193/809)/786-193/809) ont repris Fadak des descendants de Fatima (as). Les Banu Abbas se la
partagèrent jusqu’à ce que Ma’mun devint le calife en l’an 193 de l’hégire jusqu’en l’an 218 (831833)
10 : Ma’mun Al Abbasi l’attribua de nouveau aux descendants de Fatima (as).
Il est narré par Mahdi ibn Sabiq : « Un jour, Al Ma’mun s’assit pour entendre les plaintes du
peuple. La première plainte qu'il reçut le fit pleurer. Il invita le mandataire de Fatima (as), la fille du
saint Prophète (splf). Un vieil homme s'est présenté, s’approcha de lui et discutèrent de Fadak ».
Référence S hi’ite : Al Awail, p 209
Al Ma’mun rassembla les juristes de l’époque et demanda leurs avis. Ils lui ont répondu que le
saint Prophète (splf) donna Fadak à Fatima (as), après la mort du saint Prophète (splf), Fatima (as)
exigea d’Abu Bakr Fadak. Il lui (as) demanda d'apporter des témoins. Elle présenta Ali, Al Hasan,
Al Hussain et Umm Ayman qui témoignèrent en sa faveur mais Abu Bakr rejeta leurs témoignages.
Alors Al Ma’mun questionna ces disciples : « Quelle est la notoriété d’Umm Ayman ? » Ils ont
répondu : « Le Prophète (splf) témoigna qu'elle est une habitante du paradis. » Al Ma’mun conversa
longuement avec eux, puis il céda Fadak aux descendants à Fatima (as).
Référence sunnite : Tarikh, Al Yaqubi, vol. 3 p 195-96
11 : Pendant la période du califat d’Al Ma’mun, Fadak était détenu par les descendants de Fatima
(as) ceci fut aussi confirmé lors des califats d'Al Mutasim (218/833-227/842) et d'Al Wathiq
(227/842 - 232/847).
12 : Cependant, lorsque Jafar Al Mutawakkil, l’un des pires ennemis de la progéniture du saint
Prophète, devint le calife (232/847-247/861), (splf), il ordonna la spoliation de Fadak aux
descendants de Fatima (as).
Références S hi’ites : - Kashf Al Ghumnah, vol. 2 p 121-2 - Al Bihar, vol. 8 p 108 - S afina Al Bihar, vol. 2 p 351 13
13 : Après l’assassinat d’Al Mutawwakil, Al Muntasir (son fils) lui succéda (247/861-248/862) et
redonna l'ordre de restaurer Fadak aux descendants d'Al Hasan (as) et d'Al Husayn (as) et leurs
redonna les donations d'Abu Talib en l’an 248/862.
Références sunnites - Futuh al Buldan, vol 1 p 33-8 - Mujam al Buldan, vol 4 p 238-40 - At Tarikh, Yaqubi, vol 2 p 199, vol 3 p 48, 195-96 - Al Kamil, Ibn
Atheer, vol 2 p 224-225, vol 3 p 457, 497, vol 5 p 63, vol 7 p 116 - Al Iqd al Farid, vol 4 p 216, 283, 435 - Wafa al Wafa, vol 3 p 999-1000 - Al Tabaqat al Kabir,
vol 5 p 286-7 - Tarikh ul Khulafa, p 231-32, 356 - Muruj ad Dhahab, vol 4 p 82 - S irah Umar ibn Abd al Aziz, Ibn al Jawzi, p 110 - S harh, ibn Al Hadid, vol
16 p 277-78
14 : Il semble que Fadak a été repris des descendants de Fatima (as) après la mort d'Al Muntasir
car Abul Hasan Ali Ibn Issa Iribili (mort 692/1293) mentionna : « Al Mutadid (279/892-289/902)
enleva Fadak des descendants de Fatima (as) ».
Abul Hasan évoque aussi qu'Al Muqtafi (289/902-295/908) fit de même alors qu’Al Muqtadir
(295/908-320/932) leurs redonna.
Références S hi’ites: - Kashf Al Ghummah, vol. 2 p 122 - Al Bihar, vol 8 p 108 15
Après cette longue période de reprises et de restaurations, Fadak fut remis aux usurpateurs et leurs
héritiers illégitimes. Il me semble que nous n’avons nul besoin d’annotation supplémentaire !
[5 : 50 ]
Table des matières
Chapitre 1
Muawiya et l'Imam Ali
Muawiya et les insultes sur l’Imam Ali (as)
Muawiya institua l’ordre de maudire l’Imam Ali (as)
Des références sunnites sur les sottises de Muawiya :
Plus de faits sur Muawiya par l'histoire et les Hadith
Son caractère
Rétablir les coutumes de la Jahiliyyah
Le transpercement du Quran sur une lance
Muawiyah et l'origine du mot « Al-Jama'ah »
Muawiyah Ibn Abi Sufyan, la pointe à tracer de la révélation
Le développement des collections de hadith et de l'histoire
Le contrôle des hadiths Shi’ites/Sunnites
L'Islam d'Abu Talib
Partie 1
L'Islam d'Abu Talib
Partie 2
La mort de Khadija et d'Abu Talib (10ème année de révélation)
L'Islam d'Abu Talib
Partie 3
Le saint Quran et les incrédules
L'Islam d'Abu Talib
Partie 4
La cérémonie de mariage du prophète (splf)
Le dernier soupir d'Abu Talib
Quelques références Shi'ites sur Abu Talib
Certaines questions à mes observations sur Abu Talib
Azar était-il le père du prophète Abraham ?
Qui était Umm Kulthum, l'épouse d'Umar ?
Fait 1
Fait 2
Fait 3
Sur les compagnons qui ont assassiné Uthman
Talha
Aisha
Amr Ibn Al-As
Les innovations des califes
Sujet : La personnalité d'Uthman
Partie 1 :
Partie 2.1
Partie 2.2
Partie 2.3
Les innovations des califes
Objet : La personnalité d'Umar
Partie 1
Partie 2 :
Partie 3 :
Les innovations des califes
Objet : Le prophète serait-il un kafir ?
Les hypocrites font-ils partis des compagnons ?
Le Shi’isme contre L'Iran
Encyclopédie chiite, Tome 5
Les éditions al houda
ISBN : 978-2-919349-08-1
Tous droits réservés à l’éditeur
Chapitre 1
Muawiya et l'Imam Ali
Muawiya et les insultes sur l’Imam Ali (as)
Décrets prophétiques envers ceux qui combattent, détestent ou maltraitent les Ahlul-Bayt.
Le messager d'Allah a dit : « Aimez Ali est un signe de foi et détestez Ali est un signe
d’hypocrisie. »
Références sunnites : - S ahih Al Muslim, v1, livre de la foi, section « Aimer Ali et les Ansar » - S ahih Tirmidhi, v5, p643 - S unan Ibn Majah, v1, p142 Musnad Ahmad Ibn Hanbal v1, pp 84.95.128 - Tarikh Al-Kabir par Al-Bukhari (l'auteur du S ahih), v1, partie 1, p202 - Hilyatul Awliya', par Abu Nu'aym,
v4, p185 - Tarikh, par Al-Khateeb Al-Baghdadi v14, p462
Cette tradition prophétique était tellement populaire que les compagnons du Messager avaient
l'habitude de dire : « Nous identifions les hypocrites par leur haine envers Ali. »
Références sunnites : - Fadia’l Al-S ahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p639, tradition #1086 - Al-Istiab, par Ibn Abd Al-Barr, v3, p47 - Al Riyad Al-Nadirah
par Al Muhib Al-Tabari, v3, p242 - Dhakha’ir Al-Uqba, par Al Muhib Al-Tabari, p91
En outre, Al Muslim a enregistré sous l'autorité de Zirr : Ali (ra) a dit : « Par celui qui fractionne
le grain et crée chaque chose vivante, l'apôtre (que la paix et la bénédiction soit sur lui) a donné
une promesse que personne à part un croyant m'aimera et à aucun à par un hypocrite nourrira de
la rancune contre moi. »
Référence : S ahih Al Muslim, version arabo-française, livre de la foi, chapitre 33, p38, tradition #74
Abu Huraira a relaté : Le prophète (splf) fixa du regard Ali, Al-Hasan, Al-Hussain et Fatima et dit
: « Je suis en guerre avec ceux qui vous combattront et en paix avec ceux qui sont paisibles avec
vous. »
Références sunnites : (1) S ahih Al-Tirmidhi, v5, p699 (2) S unan Ibn Majah, v1, p52 (3) Fada’il Al-S ahaba par Ahmad Ibn Hanbal, v2, p767, tradition #1350
(4) Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p149 (5) Majma Al-Zawa'id par Al-Haythami, v9, p169 (6) Al-Kabir, par Tabarani, v3, p30, aussi en Al-Awsat (7) Jami’u
S aghir, par Al-Ibani, v2, p17 (8) Tarikh, par Al Khateeb Al-Baghdadi, v7, p137 (9) S awa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p221
(10) Talkhis, par Al-Dhahabi, v3, p149 (11) Dhakha’ir Al-Uqba par Al Muhib Al-Tabari p25 (12) Mishkat Al-Masabih par Khatib Al-Tabrizi, version
anglaise, Tradition #6145 (13) Autres tel qu'Ibn Habban, etc.
C'est un fait reconnu par tous les historiens que Muawiya combattu l’Imam Ali (as). Ainsi, basé sur la tradition ci-dessus du prophète
(splf), le messager a déclaré la guerre à Muawiya. Pourtant, comment pouvons-nous aimer une personne à laquelle le prophète lui a
déclaré la guerre ?
Le messager d'Allah (splf) a dit : « Celui qui blesse Ali, m'a blessé »
Références sunnites : - Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v3, p483 - Fada’il Al-S ahaba par Ahmad Hanbal, v2, p580, tradition #981 - Majma Al-Zawa'id par AlHaythami, v9, p129 - S awa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, ch. 11, section 1, p263 - Ibn Abd Al-Barr, Ibn Habban, etc.
Le messager d'Allah (splf) a dit : « Celui qui maudit Ali, m'a maudit »
Références sunnites : - Al-Mustadrak, par Al-Hakim, v3, p121, qui a dit que cette tradition est authentique. - Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v6, p323 Fada’il Al-S ahaba par Ahmad Hanbal, v2, p594, tradition #1011 - Majma Al-Zawa'id par Al-Haythami, v9, p130 - Mishkat Al-Masabih, version anglaise,
tradition #6092 - Tarikh Al-Khulafa par Jalalluddin Al-S uyuti, p173 - Et beaucoup d'autres tel que Tabarani, Abu Ya'la, etc.
Muawiya institua l’ordre de maudire l’Imam Ali (as)
Muawiya a non seulement combattu l’Imam Ali (as) mais il l’a aussi maudit.
En outre, il forca/incita tout le monde de Le (as) maudire. Pour le prouver, nous débutons par le
Sahih Muslim : Sa'd Ibn Abi Waqqas relate : Muawiya, le fils d'Abu Sufyan, ordonna à Ibn Sa'd de
maudire Ali et lui dit : « Qu’est ce qui vous empêche de maudire Abu Turab (surnom d'Ali) ? » Ibn
Sa'd a répondu : « Ne vous rappelez-vous pas que le prophète a dit trois choses au sujet (la vertu
de) d'Ali ? Ainsi je ne maudirai jamais Ali. »
Référence sunnite : S ahih Muslim, chapitre les vertus des compagnons, section les vertus d'Ali, version arabe v4, p1871, tradition #32. Pour la version
française du S ahih Muslim, voir le même chapitre et la même section, tradition #2777
D’ailleurs, la tradition ci-dessus indique l’étonnement de Muawiya lorsque Sa'd ne suivit pas son ordre. Ceci montre que cette
habitude faisait partie des coutumes (Sunna) de cette génération.
C'est de cette façon, que nous ai parvenu la théologie Sunnite ! Provient-elle d’Ali (as) ou de ceux
qui l'ont combattu ? Mais qui lutta contre Ali (as) ? N'est pas Muawiya (le compagnon préféré du
Wahhabisme) ? Ainsi, ceci implique que Muawiya innova cette habitude (de maudire Ali comme une
Sunna). En plus de la référence ci-dessus, il y aussi dans le Sahih Muslim une tradition démontrant
que les gens furent forcés de le faire en public.
Il est relaté sur autorité d'Abu Hazim : « Le gouverneur de Médine qui était l'un des membres de
la maison de Marwan appela Sahl Ibn Sa'd et ordonna de maudire Ali. Mais celui-ci refusa de le
faire. Le gouverneur a dit : « Pourquoi refusez-vous de maudire Ali ? Énonce au moins : qu’Allah
diffame Abu Turab. » Sahl a répondu : « Ali a toujours aimé le surnom d’Abu Turab et était très
content lorsque quelqu'un l'appelait ainsi. »
Référence sunnite : S ahih Al Muslim chapitre des vertus des compagnons, section des vertus d'Ali, version arabo-française, v2, tradition #2782.
La malédiction prononcée sur l’Imam Ali (as) provenait de Muawiya, cette pratique dura 65
années. C’est Umar Ibn Abdil Aziz qui a proscrit cet ordre. Quelques historiens ont enregistré : « les
descendants Umayyah eux-mêmes l'ont assassiné (empoisonné) car il changea certaines pratiques,
dont celles de maudire Ali. »
(Voir le livre sunnite intitulé « histoire des S arrasins » par Amir Ali, Chapitre X, pp 126-127).
Une des innovations les plus laides qui ont débuté pendant le règne de Muawiya était de maudire l’Imam Ali (as) lors des sermons.
Cette aberration fut accomplit sur le pupitre de la mosquée de Médine devant la tombe du prophète Muhammad (splf)
Références sunnites : - Histoire d'Al-Tabari, v4, édition S indbad, p387 idem dans le vol 5/6, p13 - Histoire d'Ibn Kathir, v3, p234 ; v4, p154 - Al-Bidayah wa
Al-Nihayah, v8, p259; v9, p80
Insulter Ali Ibn Abi Talib et le maudire commencèrent pendant la royauté des Umayyades : « Ali
Ibn Abi Talib (ra) fut maudit sur les pupitres (manabir) de l'est à l'ouest lors du règne de
Muawiyah ».
Référence sunnite : Mu’jal Al-Buldan par Al-Hamawi, v5, p38
Dans sa lettre, Umm Salama, l'épouse du prophète (splf) apostropha Muawiya : « . . . En
maudissant Ali Ibn Abu Talib, vous maudissez Allah et son messager. Je prends à témoin qu'Allah
et son messager l’ont aimé. » Mais personne ne prêta d’attention à ces remontrances.
Référence S unnite: Al Aqd Al-Fareed, v2, p300
« Ces infamies eurent lieu lors de la dynastie des Umayyades. Ali fut maudit sur plus de soixante-dix mille minbars (à l’intérieur des
mosquées). La nouvelle génération des compagnons et leurs adeptes acceptèrent cela et l’adoptèrent comme une Sunna. »
Références sunnites : - Rabeea Al-Abrar d’Al-Zamakhshari - Tarikh Al-Khulafa Al-Hafidh Jalaluddin Al-S uyuti
Al-Shaikh Ahmad Al-Hafdhi Al-Shafi'i composa 9 vers poétiques sur les propos d’Al-Suyuti (la citation ci-dessus).
Shaykh Al-Suyuti a indiqué :
- Qu'a-t-il fait en introduisant cette « Sunna » ?
- Sur plus de soixante-dix mille minbars, on a maudit Haydara (Ali).
- Et ceci fut un grand péché mais qui leur semblait petit, ce méfait doit être dénoncé.
Maintenant voyons l'opinion de Muawiya 2 Ibn Yazid à propos de son père (Yazid) et de son grand père (Mu’ayyah) : « …..Il (Yazid)
m’offrit le royaume (trône) afin que le drapeau du califat continue à onduler dans la maison d'Abu Sufyan ! Après la mort de Yazid, son
successeur, Muawiya 2 a recueilli les partisans Umayyades, s'est tenu devant eux et déclara : « Mon grand père, Muawiya spolia le droit
de ceux qui le méritait, Ali (par sa relation au messager d'Allah) fut le premier dans l'Islam. Mon grand père (Muawiya) a obtenu le
califat grâce à vous et vous le savez pertinemment. Puis, mon père Yazid porta l’étendard du califat après lui alors qu'il n’avait aucuns
mérites. Il s'est disputé avec le fils de la fille du Messager d'Allah et le tua…. Ses caprices et ses espoirs l'ont détruit. »
Alors il pleura et continua :
« Sûrement, notre plus grand problème est la connaissance de nos mauvaises actions ! Nous avons
assassiné la progéniture (Itrah) du messager d'Allah alors qu’il (son père) buvait de l'alcool, il a
combattu dans le sanctuaire de la Mecque en tuant les musulmans puis a détruit la Ka'ba. Soyez
témoins que je ne servirais pas vos intérêts et me déresponsabilise de vos disciples….Vous
choisissez pour vous-mêmes…! »
Références sunnites : - Khulafaa Al-Rasool par Khalid Mohamed Khalid, p531 (la citation ci-dessus inclut la ponctuation de l'auteur.) - S awa’iq AlMuhriqah par Ibn Hajar Al-Haythami, fin du ch. 11, pp 336
Muawiya et Yazid ont assassiné l’Imam Al-Hasan Ibn Ali (as) par empoisonnement. Cet événement est rapporté par beaucoup
d’historiens :
1. Tathkarat Al-Khawass, S ibt ibn Al-Jawzi Al-Hanafi, pp 191-194. 2. Ibn Abd Al-Barr, dans son « S irah » 3. Al-S uddi 4. Al-S ha'bi 5. Abu Nu'aym 6. Voir
aussi Tarikh At Tabari, version Française
Il n’y pas besoin de références étendues sur la tragédie de Karbala car elle est tellement connu ! Yazid et sa troupe ont assassiné
l'autre fils d'Ali Ibn Abi Talib (as), le fils du messager d'Allah (splf) l’Imam Al Hussain (as) avec plus de 70 membres de sa famille et
compagnons loyaux.
Des références sunnites sur les sottises de Muawiya :
On rapporte d'Abdullah, fils d'Ahmad Ibn Hanbal : J'ai interrogé mon père au sujet d'Ali et de Muawiya. Il (Ahmad Ibn Hanbal) m’a
répondu : « Sache qu'Ali avait beaucoup d'ennemis, ils ont essayé de lui (Ali) trouver un défaut mais ne trouvèrent que des vertus. Donc,
ils se sont joints à un homme (Muawiya) pour Le (as) combattre. Ils ont félicité Muawiya, cette extravagance les piégea car elle se
clôtura par l’instauration de la dynastie Umayyade. »
Références sunnites : - Al-Toyuriyyat par Al-S alafi, d'Abdullah Ibn Ahmad Hanbal - S awa’iq Al-Muhriqah par Ibn Hajar, ch. 9, section 4, p197 - Histoire
des califes, par Jalaluddin Al-S uyuti, p202
Al-Tabari a rapporté : Lorsque Muawiya Ibn Abu Sufyan a mis Al-Mughairah Ibn Shubah responsable de Kufah le mois de Jumada
en l’an 41 (le 2 septembre au 30 octobre 661), il l'appela à la cour. Après avoir félicité et loué Allah, il a dit : « Eh bien, en effet une
personne patiente est avertie de l’autre monde… Agissez selon la sagesse et la force en fonction de nos intérêts. Bien que j’aie voulu
vous conseiller sur beaucoup de choses, je vous demande de me faire confiance. Soyez proche de mes partisans afin qu’ils aident mon
régime. Je vous conseille de toujours maudire Ali et de le critiquer, ne cessez jamais de solliciter le pardon de Dieu sur Uthman et sa
rémission. Continuez de ternir les compagnons d'Ali, éloignez-vous d’eux et ne les écoutez pas. Félicitez la faction d'Uthman, accordez
leurs des relations et des positions sociales et écoutez-les. »
Référence sunnite : Histoire de Tabari, version arabe, événements de l'année 51 OH, voir aussi un récit similaire, version française vol 5/6, p13
Le Messager de Muawiya vint à Hujr Ibn Adi et ces compagnons avec l’ordre de les libérer ou de
les tuer : « Nous sommes venu à vous pour que vous désavouez Ali et le maudissez. Si vous le faites
nous vous libérons mais si vous refusez, nous vous tuerons. »
Références sunnites : Histoire de Tabari, version arabe, les événements de l'année 51 OH. Khalifat wal Mulk de ‘Ala Al Mawdudi, Dar Al Qalam ,
Kuweit, 1ier édition 1978, p113
De plus, dans Sahih Muslim: Le messager d'Allah (spl) dit à Ammar: "Un groupe de rebelles vont
te tuer. "
Références : - S ahih Al Muslim, version arabo-française, livre des dissensions, vol 2, n°3328-3329 -S ahih Al Bukhari, version arabo-française, livre de la
prière, vol 1, n°447
Oum Salama a raconté que le Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a déclaré : "Une bande de
rebelles tuera Ammar."
Voir les références déjà citées ci-dessus
Sachez qu’Ammar, le grand compagnon du prophète tomba en martyr lors de la bataille de Siffin par les soldats de Muawiya à l'âge
de quatre-vingt-trois ans ? Il est clair que la bande des rebelles fut Muawiya et ces disciples. Connaissez-vous la peine réservée aux
rebelles (Taghout) mentionnée dans le Coran ? Ai-je besoin de commenter ?
Le tout premier qui eu la tête tranchée fut celle d’Ammar Ibn Yasir (ra).
Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad raconte une tradition qui a également été mentionné dans le
Tabaqat d'Ibn Sa'd : « Dans la bataille de Sifin, lorsque la tête d’Ammar Yasir (ra) fut tranché, elle
fut apporté à Muawiya. Deux personnes témoignèrent qu'ils avaient tué Ammar. »
Notices sunnites : - Musnad d’Ahmad (Publié par Dar al-Maarif, Egypte 1952), Tradition # 6538, # 6929 - Tabaqat, par Ibn S a'd, v3, p253
Enfin, je voudrais terminer cet article par les deux traditions suivantes :
Le Messager d'Allah (splf) a dit : « Si l'on entre dans Al Rukn et Al Maqam (près de la Ka'bah)
pour y prier et jeûner mais meurt avec la haine de la famille de Muhammad, il entrera en enfer.
Celui qui maltraite mes Ahlul-Bayt est un apostat et est sorti de l'islam. Et celui qui inflige une
douleur à ma progéniture subira la malédiction d'Allah. Celui qui fait du mal à ma progéniture
certes me fait aussi du mal et endurera la colère d'Allah. Certes, Allah a interdit le paradis à celui
qui commet des injustices à mes Ahlul-Bayt, les tue, aide leurs ennemis ou abuse d’eux. »
Référence sunnite : Al-Sawa'iq al-Muhriqah, par Ibn Hajar al-Haythami, chap. 11, p357 qui a
dit que cette tradition est authentique.
Le Messager d'Allah a dit: « Celui qui maudit (abuse verbalement) Ali, il m’a aussi maudit et
celui qui me maudit, a maudit Allah et celui qui maudit Allah alors il sera jeter dans l’enfer ».
Référence sunnite : Musnad Ahmad Ibn Hanbal, v6, p33
Muawiya et ses associés ont en fait maudit le prophète (splf). Par la malédiction sur le prophète, ils ont maudit Allah (swt). Pour avoir
maudit Allah, ils entreront en enfer ! Par Allah, Allah leurs demandera des comptes ! C'est une promesse d'Allah (swt) qu’Il ne cassera
pas !
(Coran 14:42)
Wassalam
Plus de faits sur Muawiya par l'histoire et les Hadith
Son caractère
Al-Hasan Al-Basri dit : Muawiyah a eu quatre actes à son actifs dont l’un d'entre eux aurait suffit à
la dépeindre : La nomination de fauteurs de troubles sur la communauté de sorte qu'il ait volé son
pouvoir sans consultation avec ses membres, alors qu'il y avait quelques compagnons vertueux parmi
eux. 2. La nomination de son fils en tant que son successeur après lui, un ivrogne et un apostat qui
portait de la soie et jouait de la musique. 3. La réclamation au sujet de Ziyad (en tant que son fils),
alors que le messager de Dieu (splf) a dit : « L'enfant légitime appartient au lit et l'adultère devra être
lapidé. » 4. Le massacre d’Hujr et ses compagnons Références sunnites : - Histoire d'Al-Tabari,
version française, les événements de l'année 51 OH - Histoire d'Ibn Al-Athir, v3, p242 - Al-Bidayah
wa Nihayah, par Ibn Kathir, v8, p130 qui mentionne le premier crime comme : « Son combat contre
Ali » - Histoire d'Ibn Kathir, v3, p242 - Khilafat Mulukiyat, Al Maududi, pp 165-166
Voici certain détail sur la tragédie d’Hujr
Qui était Hujr Ibn Adi ?
Dans un effort de supprimer la liberté d'expression, Muawiya a commencé ces actes barbares sur
Hujr, qui était un célèbre Tabi'i et un compagnon respecté de l'Imam Ali (as). Lors de sa royauté,
l’Imam Ali (as) fut maudit des pupitres des mosquées, cela causa beaucoup de douleur et de peine
aux musulmans. Néanmoins, les gens étaient patients devant cette adversité. Cependant, à Kufa, Hujr
ne pouvait plus soutenir cet acte immonde et commença de féliciter l’Imam Ali (as) et de maudire
Muawiya. Mughairah qui était le gouverneur de Kufa à ce moment-là a prévenu Hujr des
conséquences. Ziyad avait l’autorité sur les province de Bassora et de Kufa, des différents ont
émergé entre Ziyad et Hujr. Ziyad jurait par des insultes et Hujr répondait de même à Ziyad. Pendant
cette période, Hujr a également corrigé Ziyad lorsqu’il a retardé la prière du vendredi. Par la suite,
Hujr avec ses douze compagnons ont été arrêtés pour les frais suivants :
Hujr avait organisé un groupe d’opposants et il avait l'habitude d’être contre Muawiya
Il incite les personnes pour lutter contre Muawiya
Il réclame que le Califat appartient à l’Imam Ali et sa progéniture (as)
Il soutient Abu Turab (surnom de l'Imam Ali (as))
Il envoie ses bénédictions sur l’Imam Ali (as)
Ainsi sous ces frais, ces personnalités ont été envoyées à Muawiya et ordonna de les tuer. Avant leurs exécutions, les bourreaux leurs
ont dit : « Nous avons été commandé que si vous montrez des sentiments négatifs envers Ali et le maudissez vous serez libres.
Autrement vous devrez mourir. » En entendant cela, Hujr et ses compagnons ont refusé l’invitation et Hujr a répondu : « Je ne peux pas
pousser ces mots de ma langue qui irriterait mon seigneur ! » Après ceci, ils ont été tués excepté Abdurrahman Ibn Hassan qui a été
envoyé par Muawiya à Ziyad avec l'ordre qu’il (Ziyad) devrait brutalement le tuer en l’enterrant vivant. Références sunnites : - Histoire
d'Al-Tabari, version arabe, évènement de l’an 50 de l’hégire - Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v1, p135 - Histoire d'Ibn Kathir, v3, pp
234-242 - Al Bidayah wa Al-Nihayah, v8, pp 50-55 - Histoire d'Ibn Khaldoon, v3
Rétablir les coutumes de la Jahiliyyah
Les amputations des têtes et les déplacer d'un endroit à un autre, l'acharnement des corps sans vie
qui était répandue pendant l’époque de l'ignorance (Al-Jahiliyyah) ont resurgit parmi les musulmans
lors de l’ère Umayyade.
Affaire 1 : La toute première tête qui a été amputée du corps de l’histoire islamique était celle
d'Ammar Ibn Yasir (ra), le célèbre compagnon du messager d'Allah (splf). Ahmad Ibn Hanbal dans
son Musnad relate une tradition qui a été également mentionné dans le Tabaqat d'Ibn Sa'd : « Dans la
bataille de Siffin, quand la tête d'Ammar Yasir (ra) a été coupée et envoyé à Muawiya, deux
personnes discutaient à son sujet, chacun réclamant qu'il avait tué Ammar. Références sunnites : Musnad Ahmad Ibn Hanbal, les traditions #6538, #6929 a imprimé en Egypte de Dar Al Maarif, 1952
- Al-Tabaqat, par Ibn Sa'd, v3, p253
Affaire 2 : La deuxième tête qui a été amputée du corps fut celle d'Umro Ibn Al Hamaq, qui fut l'un
des compagnons du prophète (que les bénédictions d'Allah soient sur lui et sa progéniture). Muawiya
a prétendu à sa complicité sur l'assassinat d'Uthman. Quand des efforts ont été effectués pour son
arrestation, il s'est caché dans une caverne où un serpent l'a mordu. Le peuple qui était à sa poursuite
a découpé sa tête du corps sans vie et l'a apporté à Ziyad. Il l'a alors envoyé à Damas au palais de
Muawiya où la tête erra autour de la ville et a été finalement présentée à son épouse dans son giron.
Références sunnites : - Al-Tabaqat, par Ibn Sa'd, v6, p25 - Al-Isti'ab, v2, p440 - Al-Bidayah wa Al
Nihayah, v8, p48 - Al-Tahdhib de Tahdhib, v8, p24
Affaire 3 : La même atrocité a été commise contre Muhammad Ibn Abi Bakr (ra). Il était le
représentant de l’Imam Ali (as) en Egypte. Lorsque Muawiya a conquit l'Egypte, il a été arrêté et fut
tué. Son corps a été placé dans un ventre d'un âne mort et puis a été brutalement brûlé. Références
sunnites : - Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v1, p235 - Histoire d'Al-Tabari, version française,
édition sindbab, vol 4, p393 - Histoire d'Ibn Kathir, v3, p180 - Histoire d'Ibn Khaldoon, v2, p182
Affaire 4 : Après ceci, c'est devenu une coutume pour se venger des gens après que leurs ennemis
aient été tués. La tête de l’Imam Hussain (as) fut, aussi, amputé et a voyagé de Karbala à Kufa en
continuant à Damas. Le corps de l'Imam Hussain (as) a été brutalement piétiné par les sabots des
chevaux. Références sunnites : Histoire d'Al-Tabari, la mort de l’Imam Hussain - Histoire d'Ibn
Kathir, v3, pp 296-298 - Al-Bidayah wa Al Nihayah, v8, pp 189-192
Sur certains des comptes d’Ali (as)
Jalaluddin Al-Suyuti rapporte des récits d'Ibn Asakir sous l'autorité de Hamid-b Hilal, qu’Aqil Ibn
Abu Talib pria Ali et disant : « je suis pauvre et indigent, donc donne moi du trésor public. » Il a
répondu : « attend les allocations des autres musulmans et je te donnerai avec eux » Mais il était
importun et Ali dit à un homme : « prend le par la main et va avec lui aux magasins des gens du
marché la nuit et dit lui : « casse ces serrures et prend ce qui est dans ces caisses » Aqil dit : « je
ne veux pas être un voleur ? » Ali répliqua : « tu souhaites ne devenir un voleur alors que tu me
demande de prendre la propriété des musulmans et te la donner ? » Il a répondu : « j'irai
assurément à Muawiya. » Il a répondu : « que bon te semble » et il est allé à Muawiya et le pria et
lui donna cent mille dirhams et dit : « lève toi au pupitre et mentionne qu’Ali a refusé de me
donner alors que je t’ai donné » Alors il est monté, a loué Dieu et a dit : « O les personnes, je vais
vous dire la vérité, j'ai tenté Ali en vue de sa religion et il a préféré sa religion, j'ai tenté Muawiya
en vue de sa religion et il m'a préféré à sa religion. » Référence sunnite : Histoire des califes, par
Jalaluddin Al-Suyuti
Al-Suyuti a également enregistré : Al-Sha'abi a indiqué que le premier qui prêcha assis au peuple
était Muawiya. C’est parce qu’il devenait gros et que son estomac avait prit de l'ampleur. (Enregistré
par Ibn Abi Shaybah). Az Zuhri déclare que Muawiya était le premier qui présenta le discours avant
les prières d’Al Eid. (Abdur Razzaq dans son Musannaf). Abu Sai’d Ibn Musayyab indique qu'il était
premier qui a présenté l'appel à la prière sur l'Eid, (Ibn Abi Shaybah) et qu’il a diminué le nombre de
Takbir. Référence sunnite : Histoire des califes, par Al-Suyuti de Jalaluddin
Le transpercement du Quran sur une lance
En plus des atrocités commis par Muawiya, son acte d’avoir transpercer le Quran sur une lance
contre l’Imam Ali (as) lors de la bataille de Siffin réfléchit assurément sur son caractère en tant que
gouverneur. C'était une personne qui recourrait à tous les moyens pour aplanir son plan vers le
succès. Il a joué avec le livre d'Allah afin de tromper les naïfs. En raison de ce tour, Al-Khawarij
(tels qui ont cru qu’Ali est un polythéiste et un mécréant) émergèrent dans l'histoire de l'Islam.
Ibn Sa'd rapporte une tradition d'Al-Zuhri : « À la veille de la bataille de Siffin quand le combat
battait à son maximal et ces disciples commençaient à desserrer l'espoir, Amr Ibn Al-Aas dit à
Muawiya : Acceptez ma proposition et commandez le peuple (c.-à-d. l’armée de Muawiya) de
transpercer le Quran et dite : « O personnes d'Irak, nous vous appelons vers le Quran et nous
décidons en vertu de ce qui est contenu en lui ». Cet acte créera la dissension dans les rangs et les
Irakiens et insuffla de l’espoir pour les gens du Shaam. Muawiya accepta de ce fait sa proposition.
Références sunnites : - Tabaqat d'Ibn Sa'd, v4, p255 - Khilafat Mulikiyat, Abu Ala Maududi, p345 Voir aussi Tarikh Tabari, version française, édition sindbab vol sur la bataille de Siffin,
Le même fait a été mentionné avec beaucoup de détail par Al-Tabari, Ibn Kathir, Ibn Al-Athir Ibn
Khaldoon. Le but derrière cette ruse était de créer la dissension dans les rangs et le clan de l'armée
de l’Imam Ali (as) et même s’ils acceptaient la proposition (d'appeler vers le Quran), l'armée de
Muawiya parviendrait à retarder la bataille. Références sunnites : - Histoire d'Al-Tabari, version
française, édition sindbab vol 5/6, p382 - Al Bidayah wa Al-Nihayah par Ibn Katir, v7, p272 Histoire d’Ibn Al-Athir, v3, p160 - Histoire d'Ibn Khaldoon, v2, p174 - Khilafat Mulukiyat, Maududi,
p345
Muawiyah et l'origine du mot « Al-Jama'ah »
Al-Tabari a enregistré : « Sajah est resté avec les bani Taghlib et Muawiya nomma ce jour «
l’année de l'union (Al-Jama'ah) ». Lorsque les personnes d’Irak ont convenu [pour reconnaître]
Muawiya [comme calife] après Ali. Muawiya expulsa de Kufa tous ceux qui avaient été fidèles pour
la cause d'Ali et emménagea à la place tous les gens de Syrie, de Basra et de Jazirah qui étaient les
plus véhémentes à la cause d'Ali. C'était eux qui furent appelés « les transférés » dans les villes de
garnison.
Al-Jama'ah fut en l’an 40 A.H/A.D 660-661 car la communauté musulmane a reconnue Muawiya,
après avoir dissout les divisions politiques de la première guerre civile. Référence sunnite : Histoire
d'Al-Tabari, version française, édition sindbab, vol 5/6, sur la réconciliation, vol 5/6, p13 Voir d'Abu
Zahrah Al-Dimashqi, Tarikh, 188 (n°101) et 190 (n°105))
Jalaluddin Al-Suyuti mentionne ce même fait avec la plus grande clarté dans son travail [histoire
des califes (Tarikhul Khulafa)] avec les termes suivants :
Al-Dhahabi indique que Ka'ab est mort avant que Muawiya fut calife. Ka'ab était exact dans ce
qu'il a dit, parce que Muawiya continua sa lutte politique pendant vingt années et rien sur la surface
de la terre ne l’empêchait de renoncer, à la différence des autres rois qui sont venu après lui, parce
qu’ils eurent des adversaires et des parties d’opposition. Muawiya est allé en avant à l'encontre
d’Ali et assuma le titre du calife. Alors il a marché contre Al-Hasan, qui abdiqua en sa faveur. Il a
donc établit fermement son Califat le mois de Rabi'iul Akhir ou de Jumadal Awwal 41 OH. L'année
s'est donc appelée l'année de l'union (Al-Jama'ah) à cause du rassemblement du monde musulman
autour du calife. Cette année là, Muawiya nomma Marwan Ibn Hakam à Médine ». Référence sunnite
: Histoire des califes par Al-Suyuti de Jalaluddin
Muawiyah Ibn Abi Sufyan, la pointe à tracer de la révélation
Un pro-Umayyade a mentionné : Muawiya était une pointe à tracer de la révélation.
Votre jugement de caractère est-il mieux que celui du prophète (splf) ? Dans les pièces
précédentes, basé des collections sunnites de traditions les plus authentiques, j'ai donné l'opinion du
prophète (splf) au sujet de ceux qui combattront les Ahlul-Bayt. Selon l'opinion du prophète, de telles
personnes sont des hypocrites et des infidèles. Muawiya et son père Abu Sufyan furent parmi ceux qui
ont combattu le prophète (splf) jusqu'à la dernière minute et quand ils ont constaté que la Mecque
sera capturée sous peu, ils ont décidé d'aller se convertir en apparence à l'Islam pour sauver leurs
vies et détruire l'Islam de l'intérieur. C’est ce qu’Abu Sufyan, Muawiya et son fils Yazid essayèrent
de réaliser jour et nuit. Il est soudainement devenu la pointe à tracer de la révélation !
Voici la raison derrière celle-ci : Le temps du Califat est tombé entre les mains des Umayyades, ils
ont tâché de tordre la vérité et d’égarer tout le monde. Ils ont ainsi élevé au zénith des personnes de
puissance qui étaient pendant la vie du prophète (splf) ordinaire et sans aucune position spéciale,
alors qu'ils ignoraient délibérément d'autres qui étaient à la crête de l'honneur et à la noblesse
pendant la prophétie. Leur unique critère dans leur honneur et déshonneur, était leur hostilité intense
et la haine excessive pour Muhammad (splf) et les membres de sa famille, Ali, Fatima, Al-Hasan et
Al-Husain (que la paix soit sur eux).
Les Umayyades ont élevé le statut et ont fabriqué de fausses traditions sur les mérites de chaque
personne qui se sont opposés au prophète (splf) et les Ahlul-Bayt. Ils ont cherché la proximité de
ceux s’opposaient au prophète (splf), leurs ont accordé des positions et des concessions élevées de
sorte que ces compagnons soient comblés de faveurs et respecté de la foule. Ils ont cherché à
dénigrer, a fabriqué des défauts, falsifié les rapports qui ont nié la supériorité et les mérites de ceux
qui aimaient le prophète (splf) et le défendaient. Ainsi, Umar Ibn Al-Khattab qui contestait chaque
ordre du prophète d’Allah (splf), l’accusant même d’avoir des délires lors de son agonie, est devenu
un héros de l'Islam parmi les musulmans pendant la royauté Umayyade.
D'une part, Ali Ibn Abi Talib (as) qui a le même statut d’Aaron (as), qui aimait le prophète (splf) et
est aimé d’Allah et de son prophète (splf), qui est le maitre de chaque croyant, fut maudit des pupitres
pendant quatre-vingts années ! L'effet de la fausse propagande a atteint un point qui lorsque les
nouvelles de l'assassinat de l'Imam Ali (as) lors de la prière du Fajr dans la mosquée ont atteint au
peuple de la Syrie, ils ont été étonné et se sont demandés si Ali avait l'habitude de prier !
De même, Aisha, qui a causé au prophète d'Allah (splf) beaucoup de problèmes et a désobéi ses
instructions et les instructions de son seigneur, s'est soulevé contre le successeur du messager d'Allah
(splf) et a causé la plus mauvaise sédition que l’islam à connu, des différends qui ont eu comme
conséquence la mort de milliers de musulmans. Elle est devenu (bien sur !) la dame la plus célèbre
dans l'Islam d’où ces actes religieux sont acceptés.
Mais Fatima Al-Zahra (as), la maîtresse des femmes de ce monde et dans l’autre. Elle pour qui
Allah est courroucé si elle devient fâchée, pour qui Allah est satisfait quand elle est heureuse, est
devenue une femme oubliée, enterrée dans le secret la nuit, après qu'ils aient menacé de brûler sa
maison et après avoir subit une fausse couche lorsqu’ils ont forcé la porte de sa maison contre son
estomac. Vous pouvez à peine trouver parmi les Sunnites, quelqu’un qui connaît un simple hadith
qu'elle (as) a rapporté de son père (slpf)! C'est tandis que leurs livres sont remplis de traditions
d'Aisha simplement parce qu'elle était la seule femme qui a combattu l’Imam Ali (as).
De même, Yazid Ibn Muawiya, Ziyad, le fils de son père, Ibn Marjanah, Marwan, Al-Hajjaj, Ibn
Al-Aas et d'autres de l'arbre maudit mentionné dans le Quran et qui ont été maudits par la langue du
prophète (splf) sont devenus les commandants des croyants et les gardiens de leurs affaires.
Quant à Al-Hasan et Al-Hussain, les maîtres de la jeunesse du paradis, les plaisirs du prophète
(splf) de cette nation, les Imams de la progéniture du prophète (as), les gardiens de cette communauté
furent bannis, emprisonnés, assassinés et empoisonnés.
De cette façon, Abu Sufyan l'hypocrite, le responsable dans chaque bataille faite contre le
prophète, est maintenant félicité et remercié.
Quant à Abu Talib, le protecteur et le défenseur du prophète (splf) avec tous ce qu'il a subit, qui a
passé sa vie dans l'hostilité contre son peuple et parents pour soutenir l'appel de son neveu, de sorte
qu'il ait passé trois ans dans l'enclave des Bani Hashim avec le prophète à la vallée de la Mecque,
gardant en secret sa croyance au profit de l'Islam afin que les Quraychites ne persécutent pas les
musulmans (il était comme le croyant de la famille de pharaon qui cacha sa croyance, voir le Quran
40:28) est récompensé (Abu Talib) par un supplice où ses pieds dans le feu d'enfer font bouillirent
son cerveau de douleur ! ! !
De cette façon, Muawiya Ibn Abi Sufyan, l’amnistié, fils de l'homme amnistié, le maudit, le fils du
maudit, lui qui avait l'habitude de jouer avec les injonctions d'Allah et de son prophète (splf), n'y
attachant aucune importance, lui qui avait l'habitude d'assassiner le droit et les innocents afin de
poursuivre ses buts vils et par la même occasion insultait le prophète d'Allah (splf) tandis que les
musulmans le voyaient et entendaient cela des minbars, est aujourd’hui la pointe à tracer de
révélation ! ! !
Ils disent qu'Allah a confié sa révélation à Gabriel, à Muhammad puis à Muawiya. Il est également
décrit comme un sagesse, un homme de perspicacité politique et doué de réflexion.
Quant à Abu Dharr Al-Ghifari (ra), qui la terre n'a pas porté ni le ciel a mis son ombre sur plus
véridique que lui, a été traité en tant que vendeur de sottise. Il a été battu, exilé et banni à Rabdha.
Salman (ra), Miqdad (ra), Ammar (ra) et Hudaifah (ra) et tous les compagnons sincères qui ont
reconnu l’Imam Ali (as) en tant que leur maître et l'ont suivi, ont rencontré la punition, l'exil et le
meurtre.
De même, ceux qui ont suivi l'école des califes, les disciples de Muawiya et les compagnons des
écoles crées par les pouvoirs tyranniques, se sont avérées être Ahl Sunna wal-Jama'a et représente
l'Islam contemporain et officiel.
Pourtant, maintenant celui qui s’oppose à ce titre inventé est un infidèle! Ceux qui ont suivi l'école
des Ahlul-Bayt, ceux qui ont suivi la porte à la ville de la connaissance, celui qui accepta l'Islam en
premier, lui (as) par qui la vérité gravite autour de sa personnalité, les disciples qui ont suivi les
Ahlul- Bayt et les Imams infaillibles sont considérés comme des innovateurs et des égarés alors que
ces adverses sont connus en tant que musulman!
Sûrement il n'y a de puissance et de force excepté avec Allah, le très haut et le plus puissant. Allah
a sûrement dit la vérité :
(Quran 2:13)
Un frère a commenté qu’il est possible de tuer d'autres musulmans avec une bonne intention et qu’ils aimaient Allah. Donc, tous les
deux (le tueur et le tué) iront au paradis. Nous avons l'exemple du prophète Abraham (Ibrahim) qui recevait le commandement de tuer
son fils Ismail, bien qu'il ait été juste une épreuve. Allah a voulu examiner les deux personnages et finalement ils ont abattu un bélier par
l'ordre d'Allah.
L'incident ci-dessus est vrai. Cependant, il y a des erreurs dans l'argument ci-dessus. Abraham (as)
était un prophète et l'ordre (de sacrifier son fils) a été donné par Allah à travers la révélation. De
plus, il n’a pas combattu contre Ismâ’îl. Ni Ismail a battu en retraite. C'était l'ordre d'Allah! Le père
et le fils étaient soumit à ceci. Il n'y a eu aucun conflit entre eux.
Mais laissez vous poser cette question : Talha et Zubair ont-ils reçu la révélation de Dieu pour tuer
des gens ? Le Quran leur a-t-il révélé de lutter contre leur calife légitime ? Si oui, pourquoi ne l’ontils pas fait contre les trois premiers califes ? Muawiya et Marwan ont-ils reçu la révélation pour
ordonner au peuple de maudire l’Imam Ali (as) et d’inculquer cela pendant plus de cinquante années
?…
Et en conclusion, ils ont massacré la famille du prophète (splf) comprenant son petit fils aimé
(Hussain). Croyez-vous que lorsque quelqu'un est prêt à tuer la famille au complet du prophète (splf),
il s'abstiendrait ou aurait peur de les maudire ? La malédiction sur l’Imam Ali fut-il un signe d'amour
et de bonne intention ? Avoir versé le sang de milliers de musulmans innocents est-il un signe
d'affection et d'obéissance à Allah ? Vouloir taire la progéniture du prophète est-il un signe d’'amour
?
Le développement des collections de hadith et de l'histoire
Étudions très soigneusement la tradition et jugeons par nous-mêmes (et vous-mêmes) si les propos
sont poussés par le messager d'Allah (splf). La tradition se trouve dans le Sahih Al Muslim, dans la
section de la nécessité de se joindre à la majorité des gens. Hudaytha Ibn Al-Yaman rapporte du
Prophète :
« Viendra un temps ou les gouverneurs, après moi, guideront (leurs sujets) sur un chemin autre
que le mien et ne pratiquent pas ma Sunna, les cœurs de certains sont sataniques mais dans un
corps humain. » J'ai dit : « que devons-nous faire à ce moment-là ? » Le prophète (PBUH) a dit : «
Vous devriez juste les écouter et obéir à ces règles. Vous ne serez pas responsable tout comme ils
ne seront pas responsables de vos actes, vous devriez les suivre et leurs obéir. »
Références sunnites : S ahih Al Muslim, chapitre d'Al-Imara (chapitre 33 pour la version arabe), section la nécessité de joindre la communauté, édition
1980, version arabe (Arabie S aoudite), v3, p1476, tradition #52. Voir aussi le S ahih Muslim, Dar Al Fotob Al Ilmiyah, version arabo-française, vol 2,
chapitre 13, n°2122.
Ce qui précède était juste un exemple ! Il y a plus de 12 traditions semblables à ceci dans la même chapitre et section du Sahih
Muslim. Qui nous a vendu de telles traditions authentiques ? Ne sont-ils pas ceux qui ont voulu rendre leur royaume fort et défragmenter
les partis d’oppositions ? Toute plainte ou critique contre ces « traditions » du prophète était impossible et susceptible d’être condamné à
mort. Dans une autre tradition dans la section suivante du Sahih Al Muslim, le prophète ordonna de tuer ceux qui désobéissent à ces
règles injustes. Voyons d’où proviennent les origines de ces Hadiths qui ont été enregistré?
Muawiya était le premier qui fut attentif aux récits historiques et rassembla les hadiths fabriqués
(traditions). Il a obtenu une histoire des anciens écrits par une personne du nom d'Ubayd qui venait du
Yémen.
Marwan qui avait été exilé par le prophète (splf) pour ces activités anti-Islamique, qui influença Uthman jusqu’à être tuer, était
l'ennemi implacable d'Ali. Son fils, Abdul Malik prit le trône en l’an 65 OH et mourra en l’an 86. Abdul Malik ordonna, finalement, qu’un
ensemble d'histoires islamiques, de traditions et d’interprétations du Quran soient fournies. Al-Zuhri était le premier historien qui
enregistra l'histoire de l'Islam sous l'ordre et les fonds directs d'Abdul Malik. Il a également écrit une collection de hadiths. Les travaux
d'Al-Zuhri étaient l’une des références principales de l’Imam Al-Bukhari. Al-Zuhri était très attaché à la famille royale d'Abdul Malik et
fut le précepteur de ses fils. (Voir Al-Sirah Al-Nabawiyyah par Shibli qui est un grand historien sunnite, la partie I, pp. 13-17).
Parmi les étudiants d'Al-Zuhri, deux personnes à savoir Musa Ibn Uqbah et Mohammad Ibn Ishaq sont devenus des historiens
célèbres.
Le premier était un serviteur de la maison de Zubair. Bien que son histoire ne soit plus aujourd'hui
disponible, il fut le travail le plus populaire sur l'histoire pendant longtemps. Vous pouvez trouver ses
références en beaucoup d’ouvrages sur différents évènements historiques.
Le deuxième étudiant, Mohammad Ibn Ishaq est l'historien le plus célèbre pour les Sunnites. Sa
biographie du prophète appelée « Sirah Rasul Allah » est toujours l'autorité accréditée sur le sujet
dans la forme qui lui a été donnée par Ibn Hisham et est connue en tant que « Al-Sirah d'Ibn Hisham
».
Al-Zuhri est le premier qui a également compilé les hadiths.
(Voir le « Al-S irah Al Nabawiyyah, « par S hibli, partie I, pp. 13-17).
Toutes les histoires, les hadiths et les livres sunnites écrits ultérieurement étaient influencés de ces travaux. Ce qui précède démontre
les faits suivants :
1 - Les livres de hadiths sunnites et l'histoire ont été compilés la première fois sous l'ordre direct des rois Umayyades.
2 - Les premiers auteurs étaient Al-Zuhri et ses deux étudiants Musa et Mohammad Ibn Ishaq
3 - Ces auteurs ont été attachés à la famille royale Umayyade.
La haine de la famille Umayyade contre les Bani Hashim (la maison du prophète et d'Ali) est bien connue. Les guerres d'Abu Sufyan
contre le prophète (splf), de son fils Muawiya contre Ali respectivement, ainsi que le massacre horrible du petit fils du prophète à
Karbala par le petit fils d'Abu Sufyan sont seulement certains des articles les plus connus parmi la longue liste de leurs criminalités. Ce
sont des criminels qui ont écrit la première fois l'histoire et les livres de hadith. (Les livres écrits ultérieurement furent influencés de ces
travaux).
Ils ont fabriqué beaucoup de traditions pour justifier leurs actes et prétendre que le prophète (splf) nous a ordonné de leurs obéir
même s’ils sont injustes. Ce que j'ai cité plus haut était juste un exemple de ces traditions.
Qui était le premier qui a employé le terme Ahl-Sunnah wa Al-Jama'ah ? Si on recherche par les
livres d'histoire, on constatera qu'ils ont accepté ce terme où Muawiya a saisi l’autorité comme
l’année de l’union signifiant la majorité des musulmans. Il s'est appelé ainsi, parce que la nation était
divisée en deux factions après la mort d'Uthman. Les Shi’a d'Ali et les disciples de Muawiya.
Lorsque l’Imam Ali (as) tomba martyr, Muawiya s’assura le pouvoir, cette année fut appelé Al
Jama'ah. Hors de ces deux parties, la majorité menée par Muawiya eu le trône et l'autre partie furent
considérés comme des rivaux dangereux.
Par conséquent le nom d'Ahl-Sunnah wa Al-Jama'ah indique la Sunna du prophète fusionné par les
innovations de Muawiya et l'accord de sa conduite. Les Imams et les membres des Ahlul-Bayt savent
plus que quiconque sur le sujet de la Sunna de leur père et ce qui nécessite le proverbe : « Les
habitants de la Mecque connaissent ses chemins mieux que n'importe qui ». Mais la majorité des
musulmans ne suivent pas les 12 imams que le prophète a investit (voir Sahih Al-Bukhari) et les
épela par leurs noms (voir les livres sunnites comme Yanabi'ul Mawaddah par Al Qunduzi AlHanafi). En dépit de la reconnaissance d'Al-Bukhari et d’Al Muslim sur les hadiths des 12 Imams, ils
s'arrêtent toujours aux quatre premiers califes.
Le contrôle des hadiths Shi’ites/Sunnites
Une différence importante entre le Shi’isme et le Sunnisme est qu’ils acceptent n'importe quelle tradition des compagnons mêmes si
ceux-ci se sont combattus, maltraités et rebellés contre leur calife, ou ont innové de nouvelles choses dans la religion.
Le Shi’isme, cependant, croient que tous les narrateurs dans la chaîne d'un document devraient avoir être justes. S'il s’avère qu’une
injustice dans l'histoire (comme ceux mentionnés ci-dessus) leurs est attribué, leurs récits sont vides pour le Shi’isme à moins que la
même tradition ait été relatée avec une autre chaîne de narrateurs qui est avérée tous dignes de confiance.
Un des amis Wahhabite a indiqué que les Shi’ites ne relatent que les hadiths des Imams ainsi comment pouvons-nous authentifier le
hadith ?
Si une personne a entendu quelque chose directement des 12 imams, que cette personne est digne
de confiance, que son récit n'est pas contre le Quran alors la tradition est authentique puisque nous
croyons à l’infaillibilité des Imams aussi bien que des prophètes. La connaissance de l'Imam a été
dérivée de la connaissance de leurs pères et ancêtres jusqu'au prophète (splf). Cependant, la chaîne
des narrateurs devrait être évaluée. Si la chaîne s'avère être cassé (un élément dans la chaîne est
absent), la tradition est considérée faible dans l’Isnad. Ainsi, tous les narrateurs devraient être
nommé et c'est le cas pour la majorité des collections de traditions Shi’ites.
Néanmoins, il y a seulement un certain nombre de traditions dans Usul Kafi dans lequel le dernier
élément dans la chaîne est absent (le nom de la personne qui fait ce rapport à Kulayni). À la place de
mentionner son nom, Kulaini a employé l'expression « un groupe de nos associés ». Mais Kulayni
mentionna d'autres éléments dans la chaîne. La raison de ceci était que, comme j'ai mentionné, les
Shi’ites ont toujours été sous la poursuite des pouvoirs injustes (les Abbasides).
Si Kulayni (ra) avait mentionné les noms de ceux qui lui ont fait ces rapports, si le livre pourrait
trouver son chemin aux fonctionnaires, alors tous ces journalistes auraient été tués. Pour les protéger,
il n'a pas mentionné leurs noms et codifia en disant « un groupe de nos associés ». Les seules fois où
il a mentionné le nom de ceux qui lui ont fait ce rapport furent morts pendant la vie de Kulayni. Il a su
le règlement contrôlé des traditions par le Shi’isme, donc il a mentionné à certains de ses étudiants,
les noms des derniers narrateurs qui sont codifiés.
Plus spécifiquement, il a été mentionné :
A) Toutes les fois que vous lisez dans Usul Kafi, un groupe de nos associés relate d'Ahmad Ibn
Muhammad Ibn Isa, le groupe signifie ici les cinq personnes suivantes : 1. Abu Ja'far Muhammad Ibn
Yahya Al-Attar Al-Qummi 2. Ali Ibn Musa Ibn Ja'far Al-Kamandani 3. Abu Sulayman Dawud Ibn
Kawrah Al-Qummi 4. Abu Ali Ahmad Ibn Idris Ibn Ahmad d'Al-Ash'ari Al-Qummi 5. Abul Hasan
Ali Ibn Ibrahim Ibn Hashim Al-Qummi.
B) Toutes les fois que vous avez lu dans Usul Kafi, un groupe de nos associés relate d'Ahmad Ibn
Muhammad Ibn Khalid Al Barqi, le groupe ici veut dire les quatre personnes suivantes : 1. Abul
Hasan Ali Ibn Ibrahim Ibn Hashim Al-Qummi 2. Muhammad Ibn Abdillah Ibn Udhaynah 3. Ahmad
Ibn Abillah Ibn Umayyah 4. Ali Ibn d'Al-Husain Al-Sa'd Abadi.
C) Toutes les fois que vous apercevez dans Usul Kafi, un groupe de nos associés relate de Sahl Ibn
Ziyad, alors le groupe ici veut dire les quatre personnes suivantes : 1. Abul Hasan Ali Ibn
Muhammad Ibn Ibrahim Ibn Aban Al-Razi, connu comme 'Allan Al-Kulaini 2. Abul Husain
Muhammad Ibn Abdillah Ja'far Ibn Muhammad Ibn Awn Asadi Al-Kufi, résidant de ray. 3.
Muhammad Ibn Al-Husain Ibn Farrukh Al-Saffar Al-Qummi 4. Muhammad Ibn Aqil Al-Kulaini.
D) Toutes les fois que vous remarquez dans Usul Kafi, un groupe de nos associés relate de Ja'far
Ibn Muhammad qui a relaté d'Al-Hasan Ibn Ali Ibn Al-Faddal, alors le groupe comprend la personne
suivante : 1. Abu Abdillah Al-Husain Ibn Muhammad Ibn Imran Ibn Abi Bakr Al Ash'ari.Al-Qummi
Ainsi les narrateurs de ces traditions sont connus et peuvent être évalués en conséquence. Nous ne
réclamons pas qu'Al-Kafi est un livre de traditions authentiques pour le Shi’isme. Il y certaines
traditions en Al-Kafi qui sont rapportés par des narrateurs faibles et reconnus par les savants du
hadith.
L’Imam Ali (as) a indiqué : « Soyez l'ennemi de l'oppresseur et aidez l’opprimée. » (Nahjul
Balagha, les énonciations de l'Imam Ali)
Veuillez comparer cette tradition de l'Imam Ali à la tradition du Sahih Muslim donné au début de
l'article.
L'Islam d'Abu Talib
Partie 1
Il serait intéressant d’analyser des versets que certains commentateurs sunnites ont enregistrés sur l'incrédulité d'Abu Talib (ra).
Le premier se situe dans la sourate les troupeaux (An'aam), verset 26 :
Tabari se relie de Sufiyan Soori qui le relie de Habeeb ibn Abu Sabit qui l'a relaté de quelqu'un
disant qu’Ibn Abbas dit que ce verset est descendu pour Abu Talib. Il avait l'habitude de protéger
Muhammad contre les mécréants mais n'a jamais exposé la Shahadatayn.
Références sunnites - Tabaqat d'Ibn S a'ad, v 2 p 105 - Histoire de Tabari - Tafseer Ibn Katheer, v 2 p 127 - Tafseer Kashaf, v 1 p 448 - Tafseer Qurtubi, v 6 p
406 Et beaucoup plus comme Asbab an-Nuzul, dar al fikr, 211 et 212, version française
Maintenant, voyons pour nous-mêmes si l'idéologie derrière ce qui précède l’interprétation est correcte ou fausse, de sorte que nous
n'ayons aucun doute à nos esprits. L'examen minutieux de l'interprétation ci-dessus nous mènerait à un effort futile de critiquer Abu
Talib.
- Le verset parle des personnes vivantes, puisque le verset mentionne que « Et ils en écartent les
autres et s’en éloignent mais ils ne font que se perdre eux-mêmes ». Naturellement une personne
morte ne peut pas empêcher la ligne de conduite des autres. Ceci nous convainc de croire que ce
verset ne peut pas être pour Abu Talib.
- La chaîne des narrateurs se termine après Habeeb ibn Abu Sabit. De plus Sufyan Soori ne
mentionne pas qui l'a relaté d’Habib ibn Abu Sabi mais rapporte qu'il (Habib) l'a relaté de quelqu'un
qui l'a entendu d'Ibn Abbas.
-Ce critère n'est pas acceptable selon les normes du hadith, puisque la chaîne des narrateurs est
inachevée. Donc ce hadith est inacceptable.
Mais par souci d'argument, si nous acceptons toujours la chaîne des narrateurs, et le fait qu’Habib
ibn Abu Sabit est la seule personne qui le relate, les livres de Rijal témoignent que nous ne pouvons
pas accepter cette tradition, pour les raisons suivantes
Ibn Habban relate qu’Habib est un « trompeur ».
Aqeeli Ibn Aun a « évité » Habib puisqu’il a recopié les hadiths d'Ata'a qui sont « absolument
inacceptables ».
Qita'an indique que les hadiths de Habib autres d’Ata'a sont également inacceptables et ne sont pas
sûrs d'être des articles truqués.
Abu Dawood qui cite d’Ajri que les hadiths relatés d’Habib par Ibn Zamrah ne pas être correct.
Ibn Khazeema commente que Habib est un « trompeur »
Référence sunnite : Al-Tahzeeb de Tahzeeb, par Ibn Hajar Al-Asqalani, v 2 p 179
Par conséquent, la tradition relatée par Habib provient de son innovation personnelle. Après la lecture des vues d'experts en matière
de la science des hommes (‘Ilm al Rijal), comment pouvons-nous accepter ce hadith ?
Mais ceci ne devrait pas nous arrêter d'étudier plus loin la question car si nous acceptons
qu’Habib soit digne de confiance, analysons Sufyan qui est le dernier narrateur dans la chaîne de la
tradition contre Abu Talib. Nous trouvons toujours ce vide dans ce hadith, parce qu’Al-Dhahabi écrit
au sujet de celui-ci : « les récits de Sufyan sont des mensonges »
Référence sunnite – Mizan Al-Itidal par Al-Dhahabi, v 1 p 396
Je trouve très difficile de croire qu'en dépit des commentateurs qui ont noté ces traditions, qu’ils soient des personnalités respectables,
ces pseudos savants les ont vendus à des personnes bon marché sans hésiter de propager l’incroyance d’Abu Talib. En dépit de toutes
ces traditions faibles relatées par des narrateurs impopulaires, nous trouvons des hadiths rapportés par Ibn Abbas qui sont authentiques et
énoncent l'opposé de ce que nous trouvons dans la tradition mentionné ci-dessus.
Laissons apprécier Tabari enregistrant que le verset ci-dessus est descendu pour tous les polythéistes qui s’éloignait du prophète (splf)
et conseillaient les autres de faire de même.
Références sunnites - Tafsir Tabari, v 7 p 109 - Tafsir Durr Manthoor, v 3 p 8
Le fait est qu'Abu Talib n'a jamais conseillé les autres de se dissocier du prophète (splf). Même ceux qui l'accusent de n’avoir pas
déclaré la Shahadah, admettre qu'il a aidé le saint prophète (splf) lors de ces premières années de prophétie avec tous ses moyens à la
Mecque. En outre il a élevé le Prophète (splf) quand il était enfant et admis qu'Ali (as) fut élevé par le Prophète (splf). Il était musulman,
néanmoins, le prophète (splf) lui recommanda de pratiquer la Taqiyya (cacher sa croyance) afin d’être un médiateur influant entre le
prophète (splf) et les chefs des polythéistes (comme Abu Sufyan) à la Mecque.
En outre il est important de noter que nous ne croyons pas que les parents du prophète (splf) et des
imams (as) soient nécessairement infaillibles. Nous croyons que leurs parents et tous leurs ancêtres
étaient justes, des croyants et des monothéistes.
L'Islam d'Abu Talib
Partie 2
Un certain nombre d'historiens et d'enregistreurs du hadith ont rapporté qu'Abu Talib est mort tandis qu'il était un païen. Certains
d'entre eux ont rapporté que le verset :
De tels commentaires et faux rapports ont été fabriqués lors d’une campagne de souillure
Omeyyade et de leurs alliés contre l’Imam Ali (as). En fabriquant de telles traditions, ils ont essayé
de convaincre les musulmans qu'Abu Sufyan, le père de Muawiya était meilleur qu'Abu Talib, le père
de l'Imam Ali (as), jusqu’à déclarer qu'Abu Sufyan est mort tandis qu'il était un musulman et qu’Abu
TAlib fut mort dans le polythéisme.
Les enregistreurs du hadith et les historiens ont pris ces hadiths sans prêter attention à leur
contrefaçon. Ils n'ont même pas essayé examiner ces hadiths, alors que la date de la révélation de ce
verset témoigne qu'il n’a pu être descendu sur Abu Talib (qu’Allah soit satisfait de lui). Maintenant,
en venant au hadith par lui-même, analysons le livre le plus authentifié aux yeux des Sunnites. AlBukhari dans son Sahih écrit Al Musaiyab relate :
« Quand la mort d'Abu Talib approcha, le prophète est allée à lui tandis qu’Abdullah Ibn Abi
Umaiya et Abu Jahl étaient présent avec lui. Le prophète a dit : 'O Oncle, dite : Il n’y de Dieu
qu’Allah, de sorte que je puisse plaider pour votre cas devant Allah. Abdallah ibn Abi Umaiya et
Abu Jahl ont répondu : « O Abu Talib ! Voulez-vous renoncer à la religion d'Abdul Muttalib ? »
Alors le prophète a dit : je continuerai à demander (à Allah) ta rémission à moins qu'on
m'interdise de faire ainsi. »
Puis a été indiqué :
[9 : 113]
Référence sunnites : S ahih Bukhari, vol 6, livre de l’exégèse, version arabo-française, n°4675, p168-169
Le verset mentionné ci-dessus est une partie du chapitre Al Bara’a (numéro 9).
Quelques points sur ce chapitre : - C'est un chapitre médinois, excepté les deux derniers vers (128
et 129) - Le verset qui est le sujet de notre discussion est le verset 113 - Le chapitre Al Bara’a a été
révélé à la neuvième année de l’hégire.
Le chapitre mentionne des événements pendant lesquels a eu lieu la campagne de Tabuk, qui eu lieu
pendant le mois de Rajab à la neuvième année. Le prophète (splf) avait commandé Abu Bakr
d’annoncer la première partie de cette sourate lors du pèlerinage de cette année où il l'a envoyé
comme « l’émir du Hajj ». Puis, il envoya l’Imam Ali pour reprendre la partie de cette sourate d’Abu
Bakr pour l'annoncer, parce qu’Allah a ordonné que personne ne devrait livrer la révélation autre que
lui ou un homme des membres de sa famille.
Le chapitre parle des événements de Tabouk, le mois de Rajab par la neuvième année. Beaucoup
traditionalistes sunnites ont rapporté :
« Le messager envoya Abu Bakr aux habitants de la Mecque avec le chapitre Al-Bara'ah et
quand il est partit, le prophète l’a rappelé et lui a demandé de renvoyer le chapitre et a dit : «
Personne ne doit délivrer la révélation excepté moi ou l’un de mes Ahlul-Bayt. » Et il a ainsi
envoyé Ali pour cette mission. »
Références sunnites : - Al-Tirmidhi de S ahih, v2, p183, v5, pp 275.283 - Musnad d'Ahmed Hanbal, v1 pp 3.151, v3, pp 212.283 - Fada’il Al-S ahabah par
Ahmad Hanbal, v2, p562, tradition #946 - Hakim dans son Mustadrak, v 3 p 51 - Al Nisai en son Khasais Al Awliyah, p 20 - Fada’il Al Khamsah, v 2 p 343 S iratun Nabi par S hibli Numani, v 2 p 239
Ahmad dans son musnad a ajouté qu’Abu Bakr a dit : « Le prophète (splf) m'avait envoyé avec le
chapitre de Bara’a aux personnes de la Mecque pour qu’aucun païen ne devrait faire le
pèlerinage après cette année. Pour qu’aucun ne devrait circuler nu autour de la maison antique.
Et que personne n'entrera au paradis excepté une âme musulmane. Toute la communauté païenne
qui fut entre eux et le messager de Dieu une entente de paix, l'entente finira à la fin de la période
indiquée (sans prolongation) et Dieu et son messager sont dégagés des païens. »
En outre, Shibli Numani dans son travail sur la Sirah du prophète (splf) a écrit la même chose (p 239-240) :
« Maintenant par la neuvième année de l’hégire, le Ka’ba fut un lieu, pour la première fois,
consacré comme la maison centrale du culte pour les disciples d'Abraham. . . . . .Sur le retour de
Tabuk, le saint prophète (splf) envoya une caravane de trois cents musulmans de la Mecque à
Medine afin d’accomplir le Hajj à la Mecque.
Maintenant revenant au verset 9 : 113, il ne peut être descendu sur Abu Talib, parce qu'il est mort à la Mecque au moins deux ans
avant la migration !
Je cite maintenant Shibli Numani, dans son travail le plus célèbre sur la Sirah du prophète, Siratun
Nabi (v 1, p 219 et 220)
La mort de Khadija et d'Abu Talib (10ème année de révélation)
« Sur le retour de la montagne, le prophète avait à peine passé quelques jours dans la paix
quand Abu Talib et Khadija sont morts. Il a payé sa dernière visite à Abu Talib quand il mourait.
Abd Allah ibn Abi Ummaya et Abu Jahl étaient déjà présents. Le prophète demanda à Abu Talib
d’exposer le credo de L'Islam, de sorte qu'il pourrait témoigner de sa foi en présence d'Allah. Abu
Jahl et Ibn Umayya postula avec Abu Taleb et ont demandé s'il allait changer la religion d'Abd Al
Muttalib. Avant la fin, Abu Talib a indiqué qu'il mourait avec la croyance de la religion d'Abd Al
Muttalib. Alors, il s'est tourné vers le prophète et a dit qu'il aurait exposé la foi mais il a craint
que le Quraish devrait l'accuser de la mort. Le prophète dit : je ne cesserais de prier Allah pour
toi jusqu'à ce qu'il me l’interdise. »
(S ahih Bukhari sur le chapitre de l'enterrement. La dernière phrase a été prise d’Al Muslim et non d’Al Bukhari).
Ibn Ishaq indique qu’à l’agonie d'Abu Talib, ces lèvres étaient en mouvement. Al-Abbas qui était
un incroyant a mis son oreille à ses lèvres et a déclaré au prophète qu'il exposait la parole que le
prophète lui demandé de prononcer. (Ibn Hisham, édition du Caire, p 146).
[Svp considérez que toutes les citations des paragraphes ci-dessus ne sont pas de moi mais par
Shibli Numani lui-même]
Alors Shibli Numani continue : « Mais d'un point de vue des traditionalistes ce rapport d'Al Bukhari n'est pas digne de confiance parce
que le dernier narrateur est Ibn Musaiyyab qui a embrassé l'Islam après la chute de la Mecque, et n'était pas lui-même présent lors de
l'agonie d'Abu Talib. Cela est relaté d’Al Aini dans son commentaire qui a remarqué que cette tradition est mursal » (Al Aini, chapitre
Janaiz ou l’enterrement, vol. IV, p 200).
En outre il écrit à la page 221 : « Les sacrifices faits par Abu Talib pour le prophète (splf) ne peuvent être niés Il sacrifierait même
ses propres enfants dans son intérêt. Il s'était exposé à la haine de tout le pays, il avait passé des années en état d’embargo, souffrant la
famine et l’exil, sans être approvisionné de nourriture ou de boisson. Tout cet amour, sacrifice et la dévotion disparaissent-ils sans
récompense ? »
La demande de pardon de Dieu à un défunt a lieu habituellement à l'heure de la prière funèbre. Les
termes du verset « il n'est pas permis au prophète et les croyants de demander à Dieu de pardonner
aux païens » indique que le prophète (splf) était accompagné d'autres croyants (dans une prière en
assemblée) lorsqu’il a demandé la rémission des païens.
En fait, la prière funèbre a été instituée après la migration à Médine. La première prière offerte par
le messager pour un défunt était pour Al Bura Ibn Maarour.
l est probable que ce verset ait été indiqué après que le prophète (splf) ait offert une prière funèbre pour l’un des hypocrites qui
avaient l'habitude de se cacher derrière l'Islam. Il est très probable aussi que le verset ait été indiqué quand le saint prophète (splf) a
offert une prière funèbre pour Abdullah Ibn Ubay Salool qui est mort à la neuvième année. Il était connu pour son hypocrisie, sa haine
envers le messager d'Allah (splf) et son adversaire à la foi de l'Islam.
Au sujet de sa personnalité et de ses disciples, le chapitre les hypocrites a été déjà révélé à leur
insu. Des historiens et les enregistreurs du hadith s'y sont pensés avec de la profondeur et de la
logique. Auraient-ils commit cette terrible erreur historique !
Voici un autre hadith du Sahih Bukhari qui mentionne l'événement semblable au hadith précédent
relaté d’Ibn Musaiyab :
« Quand Abu Talib était sur son lit de mort, l’apôtre d'Allah a trouvé Abi Umaiya Ibn Mughira.
L’apôtre d’Allah a dit : « O Oncle ! Dite : il n’y a de dieu excepté Allah, une phrase avec laquelle
je vous défendrai devant Allah. » Sur ce, Abdullah Abi Umaiya et Abu Jahl ont répondu à Abu Talib
: « Maintenant laisserez-vous la religion d'Abdul Mutallaib ? » L’apôtre d'Allah a continué à
l'inviter à dire la sentence tandis que les autres continuaient à répéter leur phrase devant lui
jusqu'à qu’Abu Talib leurs déclara : « je suis sur la religion d'Abdul Muttalib » et refusé de dire il
n’y de dieu excepté Allah. Sur l'apôtre d’Allah dit : « Par Allah, je continuerai à demander la
rémission d'Allah pour toi à moins qu'on me l’'interdise de faire ainsi ».
Ainsi Allah a révélé
[9 : 113]
Puis, Allah a révélé particulièrement au sujet d'Abu Talib :
(28 : 56)
Référence sunnite : S ahih Bukhari, vol 6, livre de l’exégèse, arabo-française, page 302, n°4772
Les lecteurs seront étonnés de savoir que le hadith cité ci-dessus démontrent que les deux versets sont descendus l’un après l'autre.
Mais c'est contraire à un autre hadith qu’Al Bukhari cite dans son Sahih montrant que la sourate Al Bara’a était parmi les derniers
chapitres révélés.
Voici le hadith relaté d’Al Bara : « ……et la dernière sourate révélé était Al Bara'a »
Référence : S ahih Bukhari, vol, livre de l'exégèse, p 152, n° 4654
D'autres références S unnites affirment que la sourate Al Bara’a était parmi les derniers chapitres indiqués et fut une sourate médinoise Voir: - Tafseer
Kashshaf, v 2 p 49 - Tafseer Qurtubi, v 8 p 273 - Tafseer Itqan, v 1 p 18 - Tafseer S howkani, v 3 p 316
Mais où la contradiction se situe dans ces Hadiths ?
Le verset cité de la sourate Al Qasas (28), à la Mecque a été indiqué au moins dix ans avant la
sourate Al Bara’a (9) qui fut révélé à Médine.
Svp, pensez à Abu Talib et vous découvrirez seulement un effort futile de le critiquer en tant que
mort dans le polythéisme. L'ordre de la révélation du Quran n'a pas été pris en compte !
Imaginez juste l'espace de temps entre la révélation des deux chapitres et le sujet à l’étude est très
clair. En outre l'histoire nous indique qu’Ibn Al Musaiyab a toujours détesté l’Imam Ali, qu’il a
refusé d’accomplir les prières funèbres pour le fils de l'Imam Ali et le fils de l'Imam Hussain, Zayn
Abidin.
Référence sunnite - S harh d'Ibn Al Hadid, v 1 p 370
On pourrait conclure que cette fabrication a été faite pour élever simplement les Umayyades au-dessus des Hachémites.
En outre, j'ai trouvé un commentaire très intéressant, par opposition à la doctrine du paganisme
d’Abu Talib. Fakhrudin Al Razi dans son Tafsir concernant la sourate Al Qasas (28 : 56) a mentionné
ce verset au sujet d'Abu Talib, non pas en raison de son avis personnel mais en raison de l'opinion
des autres savants.
Référence : Tafsir Kabir, v 25 p 3 (Fakhr Din Al Razi)
Étonnamment, il admet que ce verset n’est pas lié à Abu Talib !
L'Islam d'Abu Talib
Partie 3
Le saint Quran et les incrédules
[9 : 113]
Maintenant puisque nous avons déjà démontré que le verset ci-dessus n'a pas été révélé pour Abu Talib, où le prophète (splf) et les
musulmans furent déconseillés de prier pour les polythéistes, cela nous aidera à regarder ces versets qui ont demandé au prophète (splf)
et aux croyants ne pas établir de relations avec les polythéistes, de prier encore moins pour eux, de les aimer et d’avoir du respect !
(58 : 22)
Ceci a été révélé lors de la bataille de Badr. Cet événement s'est produit en l’an deux de l’hégire. De quelque manière, il y a quelques
commentateurs qui rapportent sa révélation lors de la bataille d'Uhud, celle-ci s'est produite en l’an trois de l’hégire. Ce verset nous
conseille de ne pas avoir d’amis avec un incroyant ou même de les aimer. Ce chapitre a bien été descendu avant la sourate Bara’ah
(chapitre 9, le verset cité auparavant)
Références sunnites : - Tafsir Ibn Katheer, v 4 p 329 - Tafsir S ho Kafi, v 5 p 189 - Tafsir Aloosi, v 28 p 37
(4 : 139)
(4 : 144)
C'est une sourate mecquoise, où les versets ci-dessus déconseillent les croyants de prendre des incrédules comme aides ou
protecteurs. Comment le prophète (splf) pouvait-il obtenir du soutient si nous supposons qu’Abu Talib soit un incroyant ? ! De plus, ce
verset a été bien indiqué avant le chapitre 9, qui est le foyer de notre attention !
Référence sunnite : - Tafsir Qurtubi, v 5 p 1
(3 :28)
Selon la première référence, les quatre-vingts premiers versets de ce chapitre ont été indiqués pendant le commencement de l’hégire.
Les dernières références indiquent que le verset ci-dessus (verset 28) a été révélé pendant la bataille d'Ihzab (en l’an 5 de l’hégire). La
dernière référence indique que la sourate Ahl Imran et la sourate Bara’ah ont été révélé avec un espace de quatre sourates.
Références sunnites - Sirah d'Ibn Hisham, v 2 p 207 - Tafsir Qurtubi, v 4 p 58 - Tafsir Khazan, v 1 p 235 - Tafsir Itqan, v 1 p
17
(9 :23)
(9 : 80)
Ces deux verset ont été révélé avant le verset 9: 113 (le verset utilisé contre Abu Talib) et je conclu cette discussion par une question
à ces accusateurs :
- Est-il possible que le prophète (splf) demanderait qu’Abu Talib (qu’Allah bénit son âme) soit
pardonné, particulièrement quand ces deux versets déclarent la futilité de faire ainsi, supposant
qu'Abu Talib est mort dans l’incroyance ?
Si votre réponse est oui, alors cela irai à l’encontre des textes du livre saint et de la volonté
d'Allah ? ! !
- Le fait est que le verset 9:113 est un ordre aux prophètes en générale et n’est pas une
appréhension pour le prophète Muhammad (splf) ! Ceci deviendra clair lorsque l’on regarde le verset
suivant
(9:114)
Note : il ne faut pas se tromper sur son vrai père dont le nom était Tarokh. Ceci a besoin d'une
discussion séparée.
L'Islam d'Abu Talib
Partie 4
Certainement ce qui a été dit au sujet de cette matière dans les dernières parties, ceci laisse quelques questions sans réponse. Cet
article se concentrerait sur l'attitude adoptée par Abu Talib (qu’Allah bénit son âme) envers son neveu, le prophète Muhammad (splf) et
sa contribution envers la propagation de l'Islam ainsi que la déclaration de sa foi dans plusieurs occasions rapportées par les Sunnites.
Les lecteurs de l'histoire islamique reconnaissent que les clans de Quraish ont livré à Abu Talib un ultimatum, afin d’arrêter son neveu
de diffamer leurs pères, de déprécier leurs dieux et de ridiculiser leurs esprits. Autrement, ils confronteraient le prophète (splf) et son
clan sur un champ de bataille. Abu Talib n'a eu aucun doute d’accepter le défi des Qurayshites jusqu’à mourir et l’annihilation totale de
son clan pourtant il n'a pas pressurisé son neveu pour arrêter la propagation de l’Islam.
Il lui a seulement informé de l’ultimatum Qurayshite et lui ont répondu avec bonté de se prémunir lui-même et son neveu contre eux
et de n’être pas à la charge qu’il ne peut supporter. Quand le messager a rejeté l'ultimatum, il déclara à son oncle qu'il n'échangerait pas
son message contre la possession de l'univers entier. Abu Talib a immédiatement renversé son attitude et a décidé d'aller avec le
messager à jusqu’au bout. C'est évident de la réponse qu'il a fait au prophète (splf) : « mon neveu continue, dite ce que vous aimez. Je ne
vous laisserais jamais entre leurs mains à tout moment. »
Références sunnites : - Ibn Hisham, biographie du prophète, v 1 p 266 - Tabaqat d'Ibn S a'ad, v 1 p 186 - Histoire de Tabari, édition S indbab, version
française, vol 3, p78-79, voir aussi à la page 83 - Deewan d’Abu Talib, p 24 - S harh d'Ibn Al Hadid, v 3 p 306 - Histoire d'Ibn Kathir, v 2 p 258 - Histoire
d'Abul Fida, v 1 p 117 - S irah Al Halabiyyah, v 1 p 306
Abu Talib a accompli cette promesse avec distinction. Quand un Mecquois a jeté de la saleté sur le messager tandis qu'il se
prosternait, Abu Talib a brandi son épée et tenu à la main son neveu puis est venu à la mosquée sacrée. Un groupe d’ennemis
s'asseyaient là et quand certains d’entre eux ont tenté Abu Talib, il leurs a dit : « Par Celui que Muhammad (splf) croit, si l’un de vous se
lève, je le frapperai avec mon épée ».
Voir ci-dessous pour les références sunnites.
Quand une personne veut jurer, il jure par quelque chose qui acquerrai de la sainteté pour lui et non envers une chose qu'il ne croit
pas. Ce qui précède du rapport diplomatique et politique d’Abu Talib s'avère pour les gens doués d’intelligence, qu'il a cru au Dieu de
Muhammad (spld). Alors Abu Talib lui (splf) a demandé qu’il fût la personne responsable de cet acte honteux (avoir répandu de la
saleté) et sur sa réponse (du prophète), Hamza jeta de la poussière sur les individus qui ont montré de l'animosité vers le prophète (splf).
C’est à cette occasion qu’Abu Talib a indiqué : « Je crois que la foi de Mohamed est la meilleure de toutes les religions de l'univers. »
Références sunnites : - Khazanatal Adaab par Khateeb Baghdadi, v 1 p 261 - Tarikh d'Ibn Katheer, v 3 p 42 - S harh d'Ibn Al Hadid, v 3 p 306 - Histoire
d'Abul Fida, v 1 p 120 - Fath Al Bari (S harh de S ahih Bukhari), v 7 p 153 - Al Isaba, v 4 p 116 - S irah Al Halebiyyah, v 1 p 305 - Talba tul Talib, p 5
La partie ci-dessus accentuée est un autre rapport évident qui prouve sa soumission à l’Islam. Les Qurayshites peuvent remarquer,
qu'en dépit de leurs efforts obstructifs, le progrès de l'Islam continua sa voie. Ils ont maintenant décidé de mettre un terme au prophète
(splf) et sa famille dans un état de siège et d’excommunication jusqu'à ce qu'ils aient tous été éliminés.
À cet effet un pacte a été enregistré, auquel chaque tribu avait signé. Ils devaient dissoudre leurs
rapports matrimoniaux avec les Banu Hashim, de faire qu’aucuns achats ou de leurs vendre quoi que
ce soit, de se dissocier d’eux et leur permettre aucune disposition. Ils ont continué ce comportement
jusqu'à l'exécution. Ce pacte était alors accroché sur la porte de la Ka’ba. Ainsi Abu Talib avec sa
famille furent déplacé dans une caverne montagneuse connue sous le nom de « Shi'b Abi Talib ».
Les Hachémites ont été entièrement aliénés du reste des habitants de la ville. Leur forteresse a
également été en proie par les Quraishes et faisaient respecter l'interdiction dans toute sa rigueur et
de prévenir la possibilité d'approvisionnement.
Ils se sont trouvés parfois réduit à la famine pour vouloir des approvisionnements. Sous la constante surveillance des Quraishes, Abu
Talib a même craint des attaques de nuit et pour cette raison il était sur sa garde pour la sûreté de Muhammad (splf) et chargea souvent
des postes de garde contre des violences soudaines. À l'issue de la troisième année d'interdiction, Mohammad (splf) déclara à son oncle
Abu Talib, qu'Allah avait montré sa désapprobation de cette convention à son encontre et avait envoyé des vers pour manger tous les
mots du document attaché dans la Ka’ba, excepté Son propre nom.
Abu Talib croyait à son neveu (splf) comme messager des révélations des cieux. Sans hésitation, il est allé au Quraish et leur a
indiqué ce que Muhammad (splf) avait dit. La discussion est enregistrée comme suit :
« Muhammad nous a informés et je te demande de le confirmer pour vous-mêmes. S'il est vrai
alors je vous demande de repenser, au lieu de préoccuper Muhammad ou de mettre notre patience à
l'essai. Croyez nous, nous préférerons donner nos vies plutôt que de vous remettre Muhammad. Et si
Muhammad s'avère erroné dans ses mots, nous vous remettrons Muhammad sans réserve. Alors vous
avez la liberté du traitement que vous aimez, tuer-le ou maintenez-le vivant. »
À ces propositions, les Quraishes convenus d’inspecter le document. Et à leur surprise, ils l'ont trouvé mangé par des vers, seulement
le nom d'Allah était toujours dessus. Ils ont répondu que c'était un sortilège de Muhammad (splf). Abu Talib fut exaspéré des Quraishes
lorsqu'ils restèrent sur leurs positions. Puis il saisi l’extrémité du tissu de la Ka’ba d’une main puis de l’autre vers le ciel et a prié : O
Seigneur ! Aide-mous contre ceux qui nous ont subjugués la torture… »
Références sunnites : - Tabaqat d'Ibn S a'ad, v 1 p 183 - S irah d'Ibn Hisham, v 1 p 399 et p 404 - Aiwanul Ikbar par Qutaiybah, v 2 p 151 - Tarikh Yaqoobi, v
2 p 22 - Al Istiab, v 2 p 57 - Khazantul Ihbab par Khateeb Baghdadi, v 1 p 252 - Histoire d'Ibn Katheer, v 3 p 84 - Khasa’is Al Kubra, v 1 p 151 - S irah Al
Halebiyyah, v 1 p 286
Pendant l'enfance du prophète (splf) à l'occasion d'une sècheresse, Abu Talib l'a porté à la Ka’ba et dans le sanctuaire a soulevé le
prophète (splf) en invoquant dans ses prières le tout puissant pour la pluie. Le prophète (splf) l'a également joint dans les prières avec son
visage retourné vers la Ka’ba. Les prières n'ont pas été finies que des nuages ont commencé à apparaître, puis tomba des cornes d'eau.
Cet incident est fait référence dans les vers suivants composés par Abu Talib :
Vous ne voyez pas que nous avons trouvé Mohamed un prophète comme Moïse. Il est déjà prévu
dans les livres précédents. Il est le visage illuminé qui est l’axe pour les demandes de la pluie. Il est
le ressort pour l'orphelin et un protecteur pour la veuve.
Références sunnites - S harh de Bukhari par Qastalani, v 2 p 227 - S irah Al Halebeyah, v 1 p 125
Un autre vers témoigne de la croyance d'Abu Talib :
Pour l'exalter, il a dérivé son nom des siens Le haut s'appelle Mahmud tandis qu'il l'appelait
Mohamed Il n'y a aucun doute qu'Allah a nommé Muhamed comme prophète Donc Ahmed est la
personnalité la plus exaltée dans l'univers
Références sunnites : - Dalail Al-Nubuwwah par Abu Nu'aym, v 1 p 6 - Histoire d'Ibn Asakir, v 1 p 275 - S harh d'Ibn Al Hadid, v 3 p 315 - Histoire d'Ibn
Kathir, v 1 p 266 - Tarikh Khamis, v 1 p 254
Abu Talib était un homme de la grande foi et a eu une forte croyance en Mohamed (splf). Il a vécu avec cette mission environ onze
ans et les difficultés pour Muhammad (splf) ont augmenté en ampleur par le passage du temps. C'était particulièrement apparent après
sa mort, puisque les Quraish l'ont soumis à plus de problèmes, des douleurs qui étaient impensables pendant la vie d'Abu Talib. Ibn Abbas
relate une tradition qui lorsqu’une personne de Quraish a déversé de la saleté sur sa tête, il est allée à la maison. C’était à cette occasion
que le prophète (splf) a fait remarqué : « ….Quraish ne m'aurait jamais rencontré avec un tel traitement pendant la vie d'Abu Talib,
puisqu'ils étaient des lâches….. »
Références sunnites - Histoire de Tabari, v 3 p 96 - Histoire d'Ibn Asakir, v 1 p 284 - Mustadrak d'Al Hakim, v 2 p 622 - Histoire d'Ibn Kathir, v 3 p 122 - Al
Faiq par Al Zamakshari, v 2 p 213 - Tarikh Khamis, v 1 p 253 - S irah Al Halebiyyah, v 1 p 375 - Fathul Bari, v 7 p 153 et p 154 - S irah d'Ibn Hisham, v 2 p 58
La cérémonie de mariage du prophète (splf)
Abu Talib s'adressa aux hommes de Quraysh, qui étaient présents à la cérémonie du mariage : «
Louange soit à Allah qui nous a faits à partir de la graine d'Abraham et de la progéniture d'Ismaël. Il
nous a accordé la maison sacrée et un endroit de pèlerinage. Il nous a fait habiter dans un sanctuaire
bloqué (haram), auquel les fruits sont apportés. Il nous a fait, d'ailleurs, des arbitres chez les hommes
affaires, et nous béni pour cette terre dans laquelle nous demeurons. Alors il a dit :
« Muhammad Ibn d'Abdullah (splf) est le fils de mon frère, aucun homme parmi les Arabes ne
l’excellait. Ni aucun homme ne serait comparable à lui. Il est sans paire parmi les hommes.
Pourtant la richesse est seulement une possession passagère et une sécurité éphémère. Il a
exprimé un désir pour Khadijah et elle a montré le même intérêt en lui. Quant au cadeau de
mariage (mahr) que vous exigez, présentez la maintenant et sera donné à une date ultérieure. Elle
sera de ma propre richesse. »
Référence sunnite : - S irah Al-Halabiyyah, vol. 1 p 139
Le dernier soupir d'Abu Talib
Malgré d’avoir cacher sa foi, Abu Talib, à plusieurs occasions, a fait connaître sa croyance en
l'Islam clairement (comme déjà mentionné ci-dessus) longtemps avant sa mort. Mais il serait
intéressant de citer son énonciation sur son lit de mort.
Tandis que sur son lit en agonie, Abu Talib a indiqué aux Hachémites : « Je vous recommande
d'être bon envers Mohamed. Il est le plus véridique des Quraish et le plus sincère des Arabes. Il a
apporté un message qui est accepté par le cœur et nié par la langue par crainte d'hostilité. Par Allah
celui qui suit la voie de Mohamed sera sur le droit chemin et celui qui suit ses conseils aura un futur
heureux. O vous les Hachémites ! Répondez à l'invitation de Muhammad et croyez en lui. Vous
réussirez et serez bien guidés, certainement il est le guide du chemin droit. »
Références sunnites : - Al Muhabil Dunya, v 1 p 72 - Tarikh Khamis, v 1 p 339 - Balughul Adab, v 1 p 327 - S irah Al Halebeyah, v 1 p 375 - S unni Mutalib,
p 5 - Uruzul Anaf, v 1 p 259 - Tabaqat d'Ibn S a'ad, v 1 p 123
On rapporte dans le livre d'Al-Bayhaqi (Dalail Al-Nubuwwah) qui lorsqu’Abu Talib était au moment de sa mort, il a déplacé ses
lèvres. Al Abbas (L'oncle du prophète) se plia vers le bas pour écouter ce qu'il disait. Il s'est alors soulevé et a dit : « Par Allah, il a
poussé la parole que vous lui avez demandé, O Messager d'Allah ! »
Références sunnites : - Dalail Al-Nubuwwah par Al-Bayhaqi, vol. 2 p 101 - Ibn Hisham, édition du Caire, p146 - Comme cité dans S iratu Nabi, par S hibli
Numani, v1, pp 219-220
En outre dans le même livre, on enregistre que le prophète (splf) s'est tenu à l'enterrement d'Abu Talib et a dit : « En effet, vous avez
agi avec bonté envers votre proche parent. Soyez rien récompensés, O oncle ! »
Références sunnites : - Dalail Al-Nubuwwah par Al-Bayhaqi, vol. 2 p 101 - Ibid, vol. 2 p 103 - Histoire de Khatib Baghdadi, vol. 13 p 196 - Histoire d'Ibn
Kathir, vol. 3 p 125 - Al Isaba, vol. 4 p 116 - Tadhkirat S ibt, p 2 - Histoire de Yaqubi, vol. 2 p26
Quelques références Shi'ites sur Abu Talib
Abu Abdallah, l’Imam Ja'far (as) Al-Sadiq a indiqué : « Le cas d'Abu Talib était comme celui du
peuple de la caverne [Quran 18:9 - 26], il a caché sa foi et révélé son polythéisme. Pourtant Allah
lui accorda une double récompense. »
Référence S hi’ite : - Al Kulayni en Al Kafi, vol. 1 p 448 - Al Amini, Al Ghadir, vol. 7 p 330
Dans une autre tradition, l’Imam Jafer (as) Al-Sadiq a indiqué : « Tandis que l'Imam Ali (as) se
reposait avec Ruhbah à Kufa, entouré par un groupe, un homme se leva et a dit : « Commandant
des croyants, vous êtes en cette grande position à laquelle Dieu vous a placé tandis que votre père
souffre dans l'enfer. » L’Imam a répondu : « Taisez-vous ! Qu’Allah défigure votre bouche. Par
celui qui a envoyé Mohamed (splf) avec la vérité, si mon père intervient pour chaque pécheur sur
la surface de la terre, Dieu acceptera son intervention. »
Référence S hi’ite : Al-Ihtijaj, par Al-Tabarsi, v1, p341
Maintenant, je voudrais finir cette discussion par les questions pensives suivantes :
- Pourquoi devez-vous accuser Abu Talib de païen, quand il a choisi de croire au message du
prophète (splf) et l'a déclaré par des rapports politiques et parfois par des déclarations franches ?
- Quel avantage il y a-t-il de l’insulter de mécréant lorsqu’il y a des preuves fortes à l'effet
contraire ?
-Qu’allons-nous obtenir en prononçant des insultes à l’un des premiers musulmans comme kafir ?
- Pourquoi l'accusons-nous de paganisme quand il a défendu le Prophète (splf) par tous les moyens
contre les Qoraishes ?
- Pourquoi attribuons-nous le paganisme à une telle personnalité qui était si bienveillante à tous les
musulmans et en protégeant la vie du messager d'Allah (splf) pendant 11 années ?
- Pourquoi attribuons-nous le paganisme à l'homme qui prononça la formule du mariage et paya la
dot pour le prophète (splf) ?
- Votre esprit peut-il comprendre la notion d'un païen/d’un incrédules effectuant la cérémonie du
mariage pour un prophète ?
- Cette gratitude était-elle sous l’influence de mauvaises pensées ?
- La plus mauvaise insulte (colporté par les sunnites) envers cette récompense n'était-il pas contre
le prophète (splf) ?
En effet, sa présence par rapport à la continuité de l'Islam n'était pas une chose fortuite. Tous les
musulmans doivent le comprendre ! Mais qu’Allah nous accorde son intersession.
Certaines questions à mes observations sur Abu Talib
Un frère a mentionné : « J'ai eu un examen attentif de ce que vous avez écrit, mais une chose n'est
pas très clair. Abu Talib n'a jamais dit : mon dieu. Jusqu'à présent, il est informé qu’Abu Talib à
plusieurs reprises prononça : le dieu de Mohammed et il semble qu’il aurait foi en dieu, mais il n’a
jamais dit : mon Dieu. Cela montre de toute évidence, qu’il n'a jamais explicitement prononcé la
croyance islamique, mais il semble l’avoir cru. »
J'ai présenté deux références qui témoignent qu’Abu Talib prononça le credo de l'Islam avant sa
mort. Je suis sûr que j'ai cité cette référence dans la partie 2 de mon article. Peut-être l’avez-vous
manqué ?
Ibn Ishaq relate que les lèvres d'Abu Talib étaient dans le mouvement lors de son agonie. Abbas
qui était un incroyant mis son oreille aux lèvres et alors dit au prophète qu'il exposait le Kalima que
le prophète avait voulu de lui. - Ibn Hisham, édition du Caire, p 146 (comme cité par Shibli Numani)
Une tradition semblable est comme suit : « …. Abu Talib a déplacé ses lèvres lorsqu’il était sur le
point de mourir. Abbas alors a entendu ce qu'il a dit et répéta au prophète qu'Abu Talib avait
poussé le Kalima exigé de toi. »
Tarikh Abul Fida, V 1 p 120
Ainsi la Shahadah avant sa mort est établie par les historiens sunnites. Cependant mon argument était qu'il prononça le shahadah de
l'Islam devant ces plus proches et non en public. Ainsi, il est normal qu'aucune preuve explicite pour cela puisse être trouvé dans
l'histoire, parce que l'histoire fut écrite et basée sur les nouvelles publiques (et non privées !). Cependant, il y a des preuves implicites
dans histoire qui pourrait mener même les Sunnites à croire qu'il était un musulman longtemps avant sa mort. Abu Talib avait déclaré aux
incrédules : « je jure par le Dieu de Muhammad ! ».
L'histoire est un autre exemple et un argument. Pourquoi un incroyant jurerait par le nom de Dieu qui ne croit pas ? Quand on veut
quelque chose, il (ou elle) jure par quelque chose qui est éminente pour lui (ou elle). Autrement il (ou elle) ne ferait pas ce rapport pour
d'autres. Laissez-moi vous offrir un exemple.
Si un homme va au devant des tribunaux aux Etats-Unis, s'il est chrétien il devra jurer par la Bible. Mais s'il ne déclare pas être un
chrétien, il devra jurer par son livre saint et non par la bible parce que son témoignage par la bible ne sera pas convaincue par la cour
lorsqu’il exécutera le serment.
Pensez à cela ! Les Quraish ont eu de nombreux dieux importants à ce moment-là (comme Hubal et Uzza). Pourquoi Abu Talib
devrait tous congédier ces idoles et jure par un Dieu qu'il ne croit pas (dans votre optique) ? !
Un frère sunnite a commenté : « Est-il possible qu’une personne soit un musulman, sans prononcer
explicitement cette conviction ? Certes, il a été monothéiste et non pas un idolâtre. Mais tous les
monothéistes ne sont pas des musulmans. Donnez votre avis s'il vous plaît. »
L'Islam est l'état d’une soumission par le cœur. Un hypocrite déclare cependant qu'il est musulman, mais en effet ne l’ai pas. Pour
cette même raison, il est difficile de juger si une personne est musulman ou pas. Cependant vous avez raison. On doit prononcer la
Shahadah pour devenir musulman, mais il n’est pas nécessaire de le dire en public s'il craint de la poursuite ou s'il découvre qu'en cachant
sa croyance il peut mieux servir à ses nobles pensées. Ceci s'appelle la Taqiyyah. Donc, l’on peut prononcer la Shahadah en privé [par
exemple quand il est seul ou avec le prophète (splf)] et sera de ce fait musulman.
En fait la Taqiyyah et l’hypocrisie sont deux choses opposées. J'ai un dossier sur ce sujet (la Taqiyyah) que je vous exposerai sous
peu Insha Allah, qui est prouvé par le Quran et les hadiths respectifs aussi bien que la logique.
Azar était-il le père du prophète Abraham ?
Sourate VI, verset 74
Sourate IX, verset 114
Dans les versets ci-dessus, le mot « ab » a été employé pour Azar. Cependant « ab » a différentes significations et ne signifie pas
nécessairement « Walid » (père biologique).
Le saint prophète (splf) disait que l'essence de son existence avait été héritée et finalement donnée à ses parents immédiats par une
pure progéniture sainte et sanctifiée. Maintenant le mot « ab » dans la langue arabe peut signifier le père comme l'ancêtre ou même
l'oncle car Ismail l'oncle de Jacob (Yaqoub) a été nommé en tant que « ab » dans le verset suivant du Quran :
[2 : 113]
Ismail n'était pas le père de Jacob, mais le Quran emploie le mot « ab » pour lui alors que c’était son oncle. Donc, l'utilisation de ce
terme pour une autre personne que le père biologique est établie. Sans compter que le prophète Abraham (as) pria pour son père
biologique (Walid) avec les autres croyants, qui indique clairement que son père biologique n'était pas un polythéiste. C'est évident du
verset suivant :
[14 : 41]
Mais ce qui est étonnant, c’est que le père d'Ibrahim (as) était Tarakh (ou Taré) et non Azar comme stipulé par quelques historiens
sunnites, qui est dans la conformité totale avec l'opinion des Shi’ites.
Ibn Kathir dans son travail sur l'histoire écrit : « Ibrahim (as) était le fils de Tarakh. Quand
Tarakh était vieux de 75 ans, Ibrahim (as) a été soutenu de lui ».
Référence sunnite : Nihaya wa Al-Bidaya par Ibn Kathir, v 1 p 139
Ceci est également confirmé par Tabari, lorsqu’il donne la lignée de la famille d'Ibrahim (as) dans sa collection d'histoire, puis
également dans son commentaire du Quran où il déclare que « Azar » n'était pas le père d'Ibrahim (as). »
Références sunnites : - Histoire d'Al-Tabari, édition Sindbab, version française, vol 3, sur la
généalogie du prophète, p 38 - Tafsir Tabari, par Ibn Jarir Al-Tabari, v 7 p 158
Qui était Umm Kulthum, l'épouse d'Umar ?
Fait 1
L'évidence historique sunnite prouve que le mariage d'Umm Kulthum et d'Umar a eu lieu en l'an 17
de l’hégire lorsqu’elle était âgée de 5 ou 4 ans ! Ceci mettrait sa naissance en l’an 12 ou 13 de
l’hégire.
Références sunnites : - Histoire d'Abul Fida, vol. I p 171 - Al Farooq par S hibli Numani, vol. II p 539
L'exposition historique prouve que Hazrat Fatima (as) mourut 6 mois après le décès de son père, la date de la mort remonterait en l'an
11 de l’hégire alors qu'Umm Kulthum serait née en l'an 12 ou 13 de l’hégire.
Référence sunnite : S ahih Al-Bukhari, version arabo-française, voir les traditions déjà citées les chapitres précédents. Référence S hi’ite : Anwarul
Hussania, v3, p39
Donc, comment est il possible qu’Umm Kulthum soit né après la mort de Fatima (as) si les Sunnites mentionnent qu'elle fut mariée à
Omar en l'an 17 de l’hégire à l’âge de 4 ou 5 ans, cela mettrait sa date de naissance en l’an 12 ou 13, qui serait après la mort de sa mère
?!
Fait 2
L'évidence historique sunnite prouve qu'Umm Kulthum (l'épouse d'Umar) est morte avant l’an 50
de l’hégire, l’Imam Hasan (as), Abdullah ibn Umar et Sa’d Ibn Abi Waqas ont offert sur sa dépouille
les prières funèbres. En outre elle est digne de noter que l’Imam Hasan (as) tomba en martyr en l'an
50 de l’hégire.
Références sunnites : - Al Istiab par d'Ibn Abdul Barr, page 795 du volume 2 - Tarikh Khamis vol. II p 318 - Histoire d'Al-Tabari vol. 5/6, p16
Mais, il y a d’autres références qui exposent que Hazrat Umm Kulthum (que les bénédictions soient sur elle, la fille de l'Imam Ali et
de Fatima Zahra) était présente à Kerballa en l’an 61 de l’hégire. Après l'incident de Kerballa, Zainab bint Ali (que les bénédictions
soient sur elle) est morte en l’an 62, puis Abdullah Ibn Jafer Tayyar s’est marié avec Umm Kulthum bint Ali (que les bénédictions soient
sur eux tous).
Il n'y a aucune contradiction au fait qu'avant Umm Kulthum bint Ali (les bénédictions soient elle), Zaineb (les bénédictions soient sur
elle) était mariée à Abdallah In Jafer (les bénédictions soient sur lui).
En outre il est vrai qu’en l'an 61 de l’hégire (l’incident de Kerballa) Zaineb était encore vivante et qu’Umm Kulthum bint Ali se soit
mariée après l'an 61 de l’hégire avec Abdullah Ibn Jafer.
Mais où se situe la contradiction ?
En ce qui concerne les premières références, la dame qui s’était mariée à Omar par le nom Umm
Kulthum est morte avant l’année 50 de l’hégire, car l’Imam Hasan (as) lui avait offert des prières
funèbres. Ceci nous laisse à croire que la dénommé Umm Kulthum marié à Omar n’était pas la fille
de l'Imam Ali (as).
Références sunnites : - Roza tul Ihbab, page 585 du volume 3 - Bidayah wa Al-Nihayah, page 318 du volume 3 - Tarikh Khamis
Fait 3
Le savant sunnite Ibn Qutaybah en son livre « Al Maarif » mentionne que toutes les filles de l'Imam
Ali (as) ont été mariées aux fils d'Aqeel et d'Abbas à quelques exceptions. Mais il n'a pas mentionné
qu'Umm Kulthum (qu’Allah la bénisse) s’était mariée à Omar.
Les exceptions étaient pour Umm Hasan (bint Sa’id) et Fatima.
Référence sunnite : Al-Maarif, Ibn Qutaybah, p 80
Pour ceux qui réclament qu'un tel mariage s'est produit, nous vous saurions gré de répondre aux questions suivantes : Quel était l'âge
d’Omar au moment du mariage ? Quand Omar mourut, qu’elle était l'âge d'Umm Kulthum ? Pourriez-vous brièvement énoncer les noms
des épouses d'Omar ? Pourriez-vous affirmer avec exactitude le caractère de la personne qui a relaté cette histoire ? (Je parle de Zubair
Ibn Bakar) ? Vous connaissez combien d'enfants ont été soutenus d'Umm Kulthum par le mariage avec Omar ? Qui était alors cet Umm
Kulthum alors ?
Il serait approprié de mentionner les autres épouses d'Omar à ceci jointes, non seulement pendant sa période païenne mais également
après avoir embrassé l'Islam.
Sa première épouse était Zainab la soeur d'Uthman Ibn Mazun.
Sa deuxième épouse était Qariba, la fille d’Umait Ibn Makzami et la soeur d’Umm Salma l'épouse
du saint prophète (splf). Elle a été divorcée en l’an 6 de l’hégire après la conclusion de la trêve de
Hudaibiya.
Sa troisième épouse était Malaika, la fille de Jarul Al Khuzai qui s'est également appelé Umm
Kulthum qui n'a pas embrassé l'Islam et a été divorcé en l’an 6 de l’hégire.
A son arrivée à Médine, il s’est mariée avec Jamila, la fille d'Asim Ibn Thabit qui était une noble
dame Ansari et avait combattu à Badr. Le prénom de Jamila fut donné par le prophète (splf) lors de
sa conversion à l’Islam. Omar divorça d’elle également pour une certaine raison inconnue.
Omar a également eu d'autres épouses notamment, Umm Hakim, la fille d'Al Harith Ibn Al Hisham
Makhzumi, Fukhia Yamania et Atika, la fille de Zaid Ibn Amr etc.…
Référence sunnite : Al Faruq - volume 2 de S hibli Numani, p343 chapitre XIX (sa famille)
Il est digne de noter que l'auteur, Shibli Numani a ignoré la fille du premier calife, Abu Bakr. Ceci expliquerait vraiment que la Umm
Kulthum qui était marié à Omar n'était pas la fille de l’Imam Ali, comme les références historiques correctes le démontrent, mais la fille
d'Abu Bakr. Il est également digne de mentionner les apostilles qui ont été incluses quand Shibli Numani relate au sujet du mariage
d’Umm kulthum bint Ali (qu’Allah soit satisfait d’elle) dans le chapitre ci-dessus. Je le cite mot par mot :
« Il y avait une autre Umm Kulthum qui avait été son épouse mais les historiens font une
distinction claire entre les deux »
Maintenant comme un étudiant de l'histoire, je voudrais poser les questions suivantes :
Qui est cet autre Umm Kulthum qui a été mentionné dans les références historiques ?
Est-elle la même Umm Kulthum qui a été divorcé (Malaika la troisième épouse) en l’an 6 de
l’hégire ?
Nous savons également qu'il y avait « deux » Umm Kulthum que Shibli Numani a mentionné plus
haut, est-ce correct ?
Où est-elle la même Umm Kulthum la fille d’Abu Bakr ? Si oui, pourquoi l'auteur ne le précise pas
ainsi ?
Voici la réponse des documents historiques :
Après la mort d'Abu Bakr, une fille a été soutenue de lui qui a été nommé Umm Kulthum.
Veuillez se référer aux références sunnites suivantes pour confirmation.
Références sunnites : - Histoire d'Al-Tabari, édition sindbab, version française, la mort d’Abu Bakr, page 115, vol 4 - Tarikh Kamil, vol 3, page 121,
imprimée en Égypte - Tarikh Khamis, vol 2, page 267, imprimée en Égypte - Al-Isaba, par Ibn Hajar Al-Asqalani, page 27, vol 3
Également veuillez considérer qu'Abu Bakr est mort en l'an 13 de l’hégire mentionné dans le livre de références sunnites suivantes :
Histoire des califes par Jalauddin Al-Suyuti
Ceci impliquerait la réclamation originale faite par les premières références que j'ai données sur l'âge de 4 ou 5 ans d'Umm Kulthum
au moment du mariage. Puisque qu’Umm Kulthum bint Abu Bakr est née en l’an 13 de l’hégire et s’était marié en l’an 17, cela lui
donnerait un âge de 4 ans. Comme Aisha était la sœur âgée d'Umm Kulthum bint Abu Bakr, pour cette raison Omar avait demandé la
main d'Umm Kulthum par l’intermédiaire d’Aisha et avait accepté ceci.
Veuillez se référer aux références sunnites suivantes : - Tarikh Khamis, vol 2, page 267, imprimée en Égypte - Tarikh Kamil, vol 3, page 21, imprimée en
Égypte - Al Istiab d'Ibn Abdul Barr, vol 2, page 795, imprimé à Hyderabad Deccan
Ceci ne nous laisse aucun doute de croire que cette Umm Kulthum qui se maria à Omar était la fille
d'Abu Bakr et non Umm Kulthum la fille de l'Imam Ali (as) ! ! !
[Indépendamment de ce que j'ai révélé ci-dessus, il y a beaucoup plus d'anomalies pour la
réclamation qu'Umm Kulthum se soit mariée à Omar. Je ne les ai pas incluses pour la brièveté].
Sur les compagnons qui ont assassiné Uthman
Un Wahhabite a mentionné : « Mu’awiya Ibn Abu Sufian, l’émir des croyants à Siffin, a estimé qu'on ne devrait pas permettre aux
assassins du prince des croyants Uthman de continuer le mal contre Islam. Il n'a pas combattu pour la puissance personnelle. Ali n'a pas
remis ces assassins à Muawiya dû à certaines réticences et la preuve concrète qu'ils étaient dans ces rangs. Ainsi les gens du Shams ont
joint des forces avec Muawiya contre Ali. »
Je ne suis pas étonné que ce Wahhabite oublie ce que le messager d'Allah (splf) dit au sujet du destin de ceux qui combattront l’Imam
Ali (as), enregistrés dans ce qu'ils appellent des livres Sahih et le renom qu’ils (les wahhabites) ont fabriqué par le chef des hypocrites
Muawiya (qu’Allah le maudit). Après tout, je ne devrais pas prévoir que les mentors du Wahhabisme ont été médiatisés et reconnu pour
le pain et le beurre ! La réclamation que Muawiya s’est soulevée contre le calife légitime en tuant des musulmans afin de se venger des
meurtriers d'Uthman est un des pires mensonges ! Muawiya avait à l'esprit qu’il devrait d'abord tuer le commandant de son armée et
plusieurs de ses aides que l'histoire sunnite témoigne s’il voulait venger la mort d’Uthman.
Les meurtriers du troisième calife furent les compagnons de Muawiya (aussi bien que les autres adversaires de l’Imam Ali). Le fait
est que ce « chef affamé de pouvoir et trompeur » devait fournir une excuse pour ses actes horribles et ce n'était pas quelque chose
d’unique chez Muawiya. Comme nous pouvons le voir des références sunnites, ceux qui ont manigancé le meurtre d’Uthman étaient
ceux qui après furent connus pour se « venger » de son meurtre et ont détruit l’autorité de l’Imam Ali (as). Les historiens sunnites
confirment que l'agitation contre le calife a commencé par quelques individus influents parmi les compagnons. La faiblesse d'Uthman sur
les affaires de l'état se conclura par une opposition de nombreux compagnons. Ceci a naturellement eu comme conséquence une lutte de
pouvoir parmi les compagnons influents à Médine.
Les historiens sunnites tels qu'Al-Tabari, Ibn Athir, et Al Baladhuri et beaucoup d'autres fournissent des traditions qui confirment que
les compagnons étaient les premiers à avoir demandé aux autres compagnons, résidant dans d'autres villes, de les joindre dans la révolte
contre Uthman.
Ibn Jarir Al-Tabari rapporte : Quand le peuple a vu ce que Uthman faisait, les compagnons du prophète de Médine ont écrit à d'autres
compagnons qui étaient dispersé dans toutes les provinces de frontière : « Vous êtes allés en avant mais pour lutter dans le chemin de
Dieu tout-puissant, pour la religion de Muhammad. En votre absence la religion de Muhammad a été corrompue et abandonné. Ainsi
revenu pour rétablir la religion de Muhammad. » Ainsi, ils sont venus de chaque direction jusqu'à ce qu'ils aient tué le calife (Uthman).
Référence sunnite : L’histoire d'Al Tabari, édition S imbad (Tarikh Al-Tabari), vol 4, p303 et sur le chapitre sur les révoltes contre Uthman, vol 4, p 340
En fait Al-Tabari a cité Al-Madani ci-dessus de Muhammad Ibn Is'haq Ibn Yasar qui est l'historien sunnite le plus célèbre et l'auteur
de « Sirah Rasool-Allah ». L'histoire témoigne que ces personnes influentes furent les éléments principaux dans l'agitation contre Uthman
incluant Talha, Zubair, Aisha (la mère des croyants), Abdurrahman Ibn Ouf, et Amr Ibn Al-Aas (commandant de l'armée de Muawiyah).
Talha
Talha Ibn Ubaydillah était l’un des plus grands agitateurs contre Uthman. Il était celui qui
manigança son meurtre. Il a alors employé cet incident pour se venger d’Ali en commençant la
première guerre civile dans l'histoire de l'Islam (la bataille du chameau). Je donne juste peu de
paragraphes de deux historiens Al-Tabari et Ibn Athir afin de prouver mon point.
Voici le premier qui est relaté par Ibn Abbas (en quelques manuscrits c'est Ibn Ayyash) :
« J'ai écrit en la présence d'Uthman (pendant l'agitation contre Uthman) et parla avec lui
pendant une heure. Il a dit : « Venez Ibn Abbas/Ayyash, » et il m'a pris par la main et m'a fait
écouter ce que le peuple disait à sa porte. Nous avons entendu que certains scandaient : « qui
sommes-nous pour attendre » tandis que d'autres indiquaient, « attendez, peut-être qu’il se
repentira. » Tandis que nous nous tenions là (derrière la porte et à l'écoute), Talha Ibn Ubaydillah
a passé près d’eux et a crié : « Où est Ibn Udays ? » Il a été dit, « il est là-bas. » Ibn Udays est
venu a Talha et a chuchoté quelque chose à son oreille et est alors allé de nouveau à ses associés
et a dit : « Ne laissez personne entrer (à la maison d'Uthman) pour voir cet homme ou de quitter
sa maison » Uthman m’a dit : « Ce sont les ordres de Talha. » Il a continué : « O Dieu ! Protègemoi contre Talha qui provoque toutes ces personnes contre moi. Par Dieu, j'espère que rien ne
viendra (de bénéfices) de lui et que son propre sang coule ! Talha m'a maltraité illégalement. J'ai
entendu le messager de Dieu dire : 'Le sang d'un musulman est légal dans trois cas : l’apostasie,
l’adultère, et celui qui tue pour se venger des autres. Pourquoi devrais-je être tué ? » Ibn
Abbas/Ayyash a continué : « J'ai voulu partir (de la maison), mais ils ont bloqué mon chemin
jusqu'à ce que Muhammad Ibn Abi Bakr passa près de la porte et demanda aux geôliers de laisser
sortir ».
Référence sunnite : Histoire d'Al-Tabari, version française, vol 4 chapitre sur le meurtre d’Uthman, p323
La réclamation de Sayf ibn Umar (celui qui propagea la doctrine d’Abdallah ibn Saba) est brisée en morceaux lorsque l’on compare
tous les autres rapports semblables à celui cité ci dessus. Ce rapport démontre qu'Uthman lui-même a connu les compagnons comme
Talha qui étaient derrière ce coup d’état et non pas par la personnalité d'Abdullah Ibn Saba. Ces mercenaires prétendent-ils qu'ils
comprennent la situation mieux que le calife Uthman tandis qu'ils étaient nés des siècles après l'incident ?
Il y a d’autres apports qui appuient également que le meurtre d'Uthman a été mené par Talha. De plus, les assassins sont sortis pour
informer leur chef qu'ils ont pris soin d'Uthman :
Abzay dit : J'étais témoin du jour où ils sont allés à l'encontre Uthman. Ils sont entrés dans la
maison par une ouverture dans la résidence d'Amr Ibn Hazm. Par Dieu, je n'ai pas oublié que le
Soudan Ibn Humran ai sorti et je l'ai entendu dire : « Où est Talha Ibn Ubaydillah ? Nous avons
tué Ibn Affan ! »
Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari, la version française, vol 4 chapitre sur le meurtre du troisième calife, p327
Uthman a été assiégée à Médine tandis que l'Imam Ali (as) était à Khaibar. L’Imam (as) est venu à Médine et a trouvé des
personnes se recueillir à la résidence de Talha. Alors l’Imam Ali (as) est allé à Uthman pour le rencontrer.
Ibn Athir a écrit :
Uthman dit à Ali : « Vous me devez mon droit islamique, le droit de la confrérie et mon rapport à
la parenté. Si je n'ai plus ces droits, nous entrerons dans l'ère préislamique, c'était toujours une
honte pour les descendants d'Abd Munaf (Ali et Uthman sont des descendants) de laisser un
homme de Tym (Talha) de nous voler notre autorité. » Ali dit à Uthman : « Vous serez au courant
de ce que je lui dirait. » Alors Ali est allé à la maison de Talha. Il y avait un bon nombre de gens.
Ali questionna Talha : « Talha, qu’est ce que cette condition en laquelle vous êtes tombés ? » Talha
répondu : « O Abul Hasan ! Il est trop tard ! »
Référence sunnite : Al-Kamil, par Ibn Athir, v3, p84
Tabari rapporte également la conversation suivante entre l’Imam Ali et Talha pendant le siège
Uthman : Ali dit à Talha : « Je te demande par Allah de renvoyer les personnes loin (attaquant)
d'Uthman. » Talha a répondu : « Non, par Allah, pas jusqu'à ce que les Umayyades soumettent
volontairement à ce qui est exact. » (Uthman était à la tête des Umayyades). Référence : Histoire
d'Al-Tabari, version arabe, chapitre sur le meurtre du troisième calife
Talha a même privé l'eau à Uthman : Abdurrahman Ibn Al-Aswad dit : « J'ai constamment vu Ali
éviter (Uthman) et ne plus réagir comme il le faisait autrefois. Cependant, je sais qu'il a parlé
avec Talha quand Uthman était sous le siège, de sorte que des peaux remplit d’eau lui devaient
être interdites. Ali a été extrêmement dérangé (Talha) à ce sujet jusqu'à ce que finalement l’on a
permis que cette eau puisse atteindre Uthman. »
Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari, la version arabe, chapitre sur le meurtre du troisième calife
Afin de comprendre pourquoi l’Imam Ali (as) a abandonné Uthman, voyez les traditions à la fin de cet article. En outre, les historiens
confirment que ceux qui ont tracé son meurtre, ont refusé que le corps d'Uthman soit enterré dans un cimetière musulman et qu'il a été
finalement enterré dans un cimetière juif appelé « Hashsh Kawkab », sans lavage et sans monture funèbre.(Voir l'histoire d'Al-Tabari,
édition Sindbab, version française, p328).
Si un juif aurait fait les mêmes actes qu’Uthman, la communauté juive ne laisserait la dépouille de ce juif être enterrer dans leur
propre cimetière !!!
Que c’est-il passé pour que les compagnons refusent la mise en terre d’Uthman ?
Après que Muawiya soit venu pour actionner la royauté, il assembla le cimetière juif d’Al-Baqi
avec celui des musulmans.
(Voir l'histoire de Tabari, version française, p 328).
Aisha
Talha n'était pas le seul collaborateur contre Uthman. L'histoire sunnite nous indique que sa
cousine, Aisha (la mère des croyants) collaborait et faisant aussi bien campagne contre Uthman. Le
paragraphe suivant de l'histoire d'Al-Tabari montre la coopération d'Aicha avec Talha en renversant
Uthman : Tandis qu'Ibn Abbas partit pour la Mecque, il a trouvé Aicha à Al-Sulsul (sept milles du
sud de Médine). Aisha a indiqué :
« O Ibn Abbas, je fais appel à toi par Allah pour abandonner le doute de cet homme (Uthman) et
ces relations parmi le peuple, parce que vous avez été doté d’une langue pointue. Les gens ont
montré leur arrangement, avant le décès d’Uthman et la lumière s’intensifia pour les guider. J'ai
vu que Talha a pris la possession des clefs du trésor et aux entrepôts publics. S'il devient calife
(après Uthman), il suivra le chemin de son cousin parental Abu-Bakr. » Ibn Abbas a répondu : « O
mère des croyants, si quelque chose arrive à cet homme (c.-à-d., Uthman), les gens chercheront
asile seulement avec notre compagnon (à savoir, Ali). » Aicha a répondu : « Soyez tranquille ! Je
n'ai aucun désir de défier ou de me disputer avec toi. »
Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari, version arabe
Beaucoup d'historiens sunnites ont signalé qu' « Aicha alla à Uthman pour lui demander sa part
de la transmission du prophète. Uthman s'est abstenu leur rappelant qu’elle avait témoigné que le
prophète ne légua rien et encouragea son père (Abu-Bakr) à s'abstenir de payer la part de la
transmission à Fatima (as). Ainsi si Fatima n'a aucune part de la transmission, pourquoi devraitelle (aicha) avoir une part ? Aisha est devenu extrêmement fâché contre Uthman, puis est sortit
dehors hurlant : « Tuer ce vieil imbécile (Na'thal), parce qu’il est incroyant. »
Références sunnites : L'histoire d'Ibn Athir, v3, p206 Lisan Al-Arab, v14, p141 Al-Iqd Al-Farid, v4, p290 S harh Al-Nahj, par Ibn Abi Al-Hadid, v16, pp 220223
Nous pouvons remarquer les figures principales dans l’assassinat contre Uthman qui sont quelques individus fortement influents,
comme Talha et Aicha. Ces rapports sunnites sont en contradiction claire avec les rapports liés à Abdullah Ibn Saba, qui sont apparus
pour dissimuler leurs culpabilités des siècles après l'incident.
Un autre historien sunnite, Al-Baladhuri, dans son histoire (Ansab Al-Ashraf) a dit :
« Que lorsque la situation est devenue extrêmement grave, Uthman a ordonné Marwan Ibn AlHakam et Abdurrahman Ibn Attab Ibn Usayd pour essayer de persuader Aisha afin de cesser de
faire campagne contre lui. Ils sont allés à elle tandis qu'elle voulu partir pour le pèlerinage, et ils
lui ont indiqué : « Nous prions que vous restez à Médine et qu'Allah puisse sauver cet homme
(Uthman) par toi. » Aisha a répondu : « J'ai préparé mes moyens de transport et me suis voué à
exécuter le pèlerinage. Par Allah, je n'honorerai pas votre demande. Je souhaite qu'il (Uthman) ait
été avec moi afin que j'aie pu le porter. Alors, je l’aurais jeté à la mer. »
Référence sunnite : Ansab Al-Ashraf, par Al-Baladhuri, partie 1, v4, p75
Certainement la révolution contre Uthman commença à Médine et non à Bassora, Kufa et en Egypte. Les personnes en avant de
Médine ont écrit la première fois à ceux de l'extérieur de la ville pour les inciter contre Uthman. Il est illogique de dire qu'un juif appelé
Ibn Saba serait cette personne qui inspira les compagnons dans la révolte contre le calife à moins que nous acceptions qu'il était celui qui
a également inspiré Aicha, Talha et Zubair à la révolte. Mais ceux qui parlent d'Ibn Saba et son rôle n'incluent pas Aicha et les
compagnons comme les disciples d'Ibn Saba.
Le rôle allégué d'Ibn Saba, dans la révolte contre Uthman, serait également probable et croyable si nous prétendons qu'Ibn Saba
persuada le calife de suivre un chemin contraire aux deux premiers califes, et qu'il conseilla Uthman de distribuer les fonds islamiques à
ses proches parents, de les nommer aux postes de gouverneur des provinces islamiques. Toutefois ceux qui attribuent la révolution contre
Uthman à Ibn Saba, n'acceptent pas qu'Abdallah Ibn Saba conseilla Uthman de suivre cette fausse politique. Il serait plus exact de dire
que les manigances de ce juif n’ont jamais existé excepté dans l'imagination de Sayf ibn Umar Al-Tamimi et de ceux qui ont cité de lui.
La façon dont Uthman a conduit les affaires des états islamiques donna à Aicha, Talha, Zubair et à
d'autres une raison de provoquer les musulmans contre Uthman.
Quelques traditions liées à l’avènement d’Abdullah Ibn Saba sont rapportés seulement des récits de Sayf. C’est une histoire
totalement différente des autres historiens qui rivalisent avec la documentation pesante de Sayf qui fut distribuée partout. Néanmoins, ces
traditions ne mentionnent pas la présence d'Ibn Saba dans la révolte contre Uthman à Médine.
Amr Ibn Al-As
Il est étonnant qu'un rôle aussi important dans une révolution contre Uthman soit attribué à un juif
pour lequel l'existence du Shi’isme n'a aucune responsabilité dans cette affaire. Pourtant les
historiens oublient le rôle important qui a été joué par une personne bien connue dans l'histoire
islamique, à savoir Amr Ibn Al-As. Il était très intelligent et manipulateur que n'importe quel juif
dans cette époque.
Amr a eu toutes les raisons de conspirer contre le calife. Il a eu toutes les capacités d'inciter la majeure partie des habitants de
Médine contre Uthman. Amr Ibn Al-As était l'un des agitateurs les plus dangereux contre Uthman. Il était le gouverneur de l'Egypte
pendant le règne du deuxième calife. Cependant, le troisième calife l'a écarté et l'a remplacé par son frère adoptif, Abdullah Ibn Sa'd Ibn
Abu Sharh. En raison de ceci Amr est devenu extrêmement hostile envers Uthman. Il est revenu à Médine et a commencé une
campagne malveillante contre Uthman, l'accusant de beaucoup de faits mensongers.
Amr fut blâmé par Uthman et le critiquait durement. Ceci a rendu Amr bien plus amer. Il avait
l'habitude de rencontrer Zubair et Talha et de conspirer contre Uthman. Il avait l'habitude de
rencontrer des pèlerins et de les informer des nombreuses déviations d'Uthman.
Selon Tabari, quand Uthman a été assiégé, Amr s’installa dans le palais d'Al-Ajlan et demanda des
nouvelles sur la situation d'Uthman :
« … 'Amr n'était pas parti de son siège avant qu'un deuxième cavalier ait passé près dans son
palais. Amr l'a appelé de dehors : « Comment est Uthman ? » L'homme a répondu : « Il a été tué. »
Amr a alors indiqué : « Je suis Abu Abdallah. Quand je raye un ulcère, je le coupe. (Lorsque je
désire un objectif, je l’atteins). J'avais provoqué (les gens) contre lui, même le berger des
montagnes avec sa bande. » Alors Salamah Ibn Rawh lui a indiqué : « Vous, les Qurayshites, avez
cassé une cravate forte entre vous-mêmes et les Arabes. Pourquoi faites-vous cela ? » Amr
répondu : « Nous avons voulu dessiner la vérité de la fausseté, et établir pour des personnes une
égalité en ce qui concerne la vérité. »
Référence sunnite : L'histoire d'Al-Tabari version arabe, voir aussi la version française, à la page 313 où il dit que tuer Uthman est un acte légitime
Les diviseurs des musulmans ont ignoré ce qui est bien connu dans l'histoire de l'Islam rapporté par les journalistes sunnites
importants. La révolte contre Uthman était en raison des efforts des personnalités de Médine, tel qu'Aicha, Talha, Zubair, Abu-rahman
Ibn Ouf et Amr Ibn Al-As. Au lieu d'attribuer la révolution aux vrais rebelles contre Uthman, les diviseurs des musulmans refusent
d'accepter la vérité ou de la mentionner.
Ils attribuent la révolution à un juif factice, comptant sur les rapports de Sayf Ibn Umar Al-Tamimi, un homme qui a été accusé par
les savants sunnites d’être un menteur, un innovateur. Ils ont choisi d'accepter le rapport de Sayf afin de dissimuler les vrais causes du
meurtre du calife et les investigations d’Aicha, de Talha et de Zubair.
L’Imam Ali a déclaré dans la bataille du chameau : « la vérité et la fausseté ne peuvent pas être
identifiées par la vertu des gens. Comprenez d'abord la vérité, vous réalisera alors qui adhère à
elle. »
(Nahjul Balaghah, par Imam Ali)
Les innovations des califes
Sujet : La personnalité d'Uthman
Partie 1 :
Il y a-t-il un meilleur homme ?
Les hadiths en cet article ont été prises de la traduction en arabo-française de Sahih Al-Bukhari de
Harkat Ahmed, publié par Dar Ar-Rachad El Hadith Casablanca et imprimé chez Al maktaba Al
a’Sriyyah, Beyrouth, Liban, édition en l’an 1419 de l’hégire/en l’an 1998 de l’ère chrétienne
Il y a une règle parmi les sunnites. Tous ceux qui ont participé à Hudaibiyah sont sauvés de l’enfer
pour toujours. Ils ne se détourneront pas du chemin de l’islam et ils ne feront pas de grands péchés.
La même chose est dite à ceux qui ont participé à la bataille de Badr. Acceptez ces deux règles est
vraiment illogique !
1) - il n'a pas participé à la bataille de Badr.
2) - il abandonna le prophète à la bataille d'Uhud.
3) - il n'a pas assisté à l'engagement d'Ar Ridwan (Hudaibiya) et n'était pas témoin de cet
évènement.
Commençons l'algorithme :
1) - si vous pensez que l'adresse de ces hadiths sont incorrectes, ou qu’elles sont fausses ou elles
ont été intentionnellement mal traduites, apporte svp la version de ces hadiths et votre traduction avec
leurs sources. Merci.
2) - lisez svp le hadith suivant. Le même est également relaté dans le volume 5, n° 3698. Veuillez
lire ce hadith soigneusement et nous dire si vous êtes satisfaits des réponses d'Ibn-Umar dans ce
hadith. De toute façon (oui/non), veillez évaluer svp la position d'Uthman parmi les sahabah du
prophète (splf)? Par exemple, comment vous comparez Uthman à ceux qui ont participé réellement à
la bataille de Badr, puis ceux qui n'ont pas fuit à Uhud et ont participé à Hudaibyiah. Veuillez me
donner vos explications telles que je comprends vos sentiments envers lui.
3) - appelez svp tout les sahabah qui ont accomplit les trois choses suivantes en même temps :
a) - ils ont participé à Badr,
b) - ils n'ont fui à Uhud,
c) - ils ont participé à Hudaibiyah.
(Je sais combien ont participé à l’un de ces événements individuellement. Mais seulement
quelques uns qui ont agi à ces trois faits. Veuillez les appelez et apportez vos références aussi bien.
Merci.
4) - est-ce que ces personnes [du 3] furent toutes vivantes lors du califat d’Umar ? Si oui, qui
d’eux auraient été choisi en tant que son successeur ?
Sahih Bukhari, vol 5, n°3698 Uthman (Ibn Mawhib) relate :
« un Egyptien qui est venu exécuter le Hajj à la Ka’ba a vu la séance de certaines personnes. Il
demanda : « qui sont ces personnes ? » Quelqu'un a répondu : « ils sont la tribu de Quraish. » Il a
continué : « qui est ce vieil homme s'asseyant parmi eux ? » Le peuple a répondu : « c’est
Abdallah Ibn Umar. » Il a dit : « O Ibn Umar ! Je veux vous interroger au sujet de quelque chose,
répondez moi à son sujet. Vous savez que 'Uthman s'est sauvé le jour de la bataille d'Uhud ? » Ibn
'Umar a indiqué : « oui. » L'homme (l’Egyptien) a dit : « vous savez qu’Uthman était absent le
jour (de la bataille) de Badr et ne l'avez pas joint ? » Ibn 'Umar a répondu : « oui. » L'homme a
dit : « vous savez qu'il n'a pas assisté à l'engagement d'Ar Ridwan et ne fut pas témoin de cet
évènement ? » Ibn 'Umar a indiqué : « Oui. »
L'homme a dit : « Allahu Akbar ! » Ibn 'Umar a répondu : « Laissez-moi vous expliquer ces trois
choses. Quant à l’abandon jour d'Uhud, Je témoigne qu'Allah l'a excusé et l'a pardonné ; quant à
son absence à la bataille de Badr, il était dû au fait que la fille de l'apôtre d'Allah était son épouse
et fut malade. L'apôtre d'Allah lui a dit : « vous recevrez la même récompense et part (du butin)
comme ceux qui ont participé à la bataille de Badr (si vous restez avec elle). Quant à son absence
de l'Ar-Ridwan l'engagement de l'allégeance, s’il y avait une personne dans le Mecque davantage
respectable que 'Uthman (être envoyé comme représentant).
L'apôtre l'aurait envoyé au lieu de lui. Aucun doute, l'apôtre d'Allah l'avait envoyé, il s'est
produit après qu'Uthman soit allé à la Mecque. L'apôtre d'Allah lui a donné son allégeance par
l'énonciation : « ceci est la main d'Uthman. » et donna son engagement d'allégeance au nom
d'Uthman. » Alors Ibn 'Umar a indiqué à l'homme : tu peux partir maintenant en emportant avec
toi ces éclaircissements. »
Article de Harib Sa’id Ali concernant l'abandon des compagnons à la bataille d'Uhud: La chose qui me fascine, c'est que vous
distribuez (l’attribut sur l’infaillibilité) à qui vous voulez et n’acceptez pas ceux (sahabah) auxquels Allah a pardonné lui-même (voir
Sourate Ahl Imran) et fut satisfait d’eux. Examinez la sourate Muhammad et Al taubah ainsi que d'autres où ils iront au paradis sur la
promesse d'Allah. Le paradis n'est pas seulement pour un infaillible.
Réponses :
1 - ce verset est choisit par des frères sunnites à plusieurs reprises. Le verset est parfait en tant
qu’il a été révélé par Allah, mais votre arrangement sur ce verset a besoin au moins de 300 lignes
pour couvrir son explication et interprétation. Désolé que je n’aille ne pas faire cela en ce moment!
2 - vous dites que les sahabah sont faillibles. C'est un point que je voudrais adresser : Puisqu'ils
sont faillibles, vous seriez aimable de répondre aux questions suivantes :
a) - s'étaient-ils jamais trompés en invoquant le nom du prophète (relater les hadiths)?
b) - n’ont-ils pas commis de grands péchés tels que des massacres, des assassinats, la fornication,
l’adultère et ainsi de suite.
c) - ont-ils toujours été loyaux au prophète (splf) ?
d) - n’avaient-ils pas ajouté des innovations aux lois islamiques ?
e) - n’avaient-ils pas interdit d’accomplir aux autres les lois islamiques ?
Mes réponses aux questions ci-dessus seront avec des références. Comme vous, je peux contredire
vos évidences si vous n’êtes pas d’accord à mes articles. Veuillez soutenir vos réponses. Merci.
Veuillez nous donner quelques exemples réalistes sur l’explication de « infaillible ».
Harib Sa’id Ali continua sur Uthman qui ne prit part a la bataille de Badr: Vous avez déjà mis la réponse à ceci au fond de votre
article que vous jugez correcte.
Réponses :
Je remarque que vous et d'autres avez un certain petit problème pour comprendre les
questions/reponses dans le hadith. Laissez-moi d'abord les analyser pour vous. Puis je donnerai une
référence pour comprendre la positivé de la phrase. « Savez-vous qu’Uthman s'est sauvé le jour (de
la bataille) d'Uhud ? » Ibn Umar a indiqué : « oui. »
Que comprenez-vous de cette conversation ? Une personne demande si 2 + 2 devient 10, et l'autre
personne dit OUI, qui veut dire ceci ? Maintenant, laissez constater les questions et réponses cidessus. Si vous ouvrez soigneusement vos yeux, vous verrez qu’Ibn Umar indique qu'Uthman s'est
sauvé de la bataille d'Uhud.
D’autre part : « Savez-vous qu’Uthman était absent le jour (de la bataille) de Badr et ne l'avez
pas rejoint ? » Ibn 'Umar a répondu : « oui. »
Il n'y a qu'une seule conclusion! Uthman était absent le jour de la bataille de Badr et Ibn Umar
témoigna de cela. « Savez-vous qu'il n'a pas assisté à l'engagement d'Ar Ridwan et n'étiez pas
témoin de l’engagement de Hudaibiya) ? » Ibn 'Umar dit : « oui. »
Comprenez-vous cette réponse significative ?
Il signifie : Oui, Uthman n'est pas assisté à l'engagement d'Ar Ridwa et n'était pas témoin de ce fait
historique.
Maintenant, si vous ne voulez pas accepter facilement ma simple logique, lisez ce qui suit et
remarquez maintenant ce qu'est une phrase positive.
Sahih Al Bukhari, vol 4, n°3130 Ibn Umar rapporte : « Uthman n'a pas joint la bataille de Badr
parce qu'il a été marié à l’une des filles de l'apôtre et qu’elle était malade. Ainsi, le prophète lui a
dit : « Vous obtiendrez une récompense et une part (du butin de guerre) semblable à la récompense
et à la part de celui qui a participé à la bataille de Badr. »
Il est vraiment injuste de devoir apporter une autre référence afin de montrer que la signification
positive de la conversation entre l’égyptien et Ibn Umar soit valide, et aucun de vous, jusqu'ici, n'a
apporté n'importe quelle référence en vos articles.
Le frère a répondu : « C'est vraiment injuste ! Lorsqu’une fille était en train d’agoniser (malade), Uthman resta présent avec cette
dame honorable. A badr, les sahabah étaient seulement 314 a participé et il n'y avait pas de militaires officiels. Quand le prophète (spl) a
entendu les nouvelles de la caravane, il déclara aux sahabah qui étaient en mesure d’aller avec lui pour prendre la caravane (non pas
qu’ils doivent retourner à Médine pour obtenir leurs chameaux). Uthman (par l'instruction de son beau père) resta avec la fille du
prophète. D'ailleurs, je prends le rapport ci-dessus comme une insulte au prophète parce que si le prophète (spl) traita avec amabilité
Uthman, pourquoi vous dépréciez la décision du prophète qui ne vous convient pas.
Réponses :
J'ai lu et j'ai su vos réponses aussi. Vous n'avez pas besoin de vous tracasser. Vous n'avez pas
compris ma question. Comment une personne (Uthman) n'ayant pas participé à la bataille de Badr
(pour des raisons diverses) peut avoir le même statut que les autres combattants de la bataille de
Badr ? Vous voulez que j'apporte plus de références, c’est très bien :
Sahih Al Bukhari, vol 5, n°3954 Ibn Abbas relate : « Ne sont pas égaux (en mérites) ceux des
croyants qui demeurent dans leurs foyers (sans risque) [4 :95] fut révélé au sujet de ceux qui ne
prirent pas part dans la bataille de Badr et de ceux qui y participèrent ».
Il y a un autre verset en liaison avec Ali Ibn Abi Talib lui donnant un statut spécial. Lisez le suivant et comparez Uthman sur qui
aucun verset (en vue de la bataille de Badr) n'a été révélé et celui descendu pour Ali Ibn Abi Talib. C'est très simple pour comprendre,
n'est-ce pas?
S ahih Al Bukhari, vol 5, n°3968-3969-3970-3971-3972
D’après Qays Ibn Ubad, Ali Ibn Abi Talib a indiqué : « je serais le premier homme à
m’agenouiller devant Allah, pour recevoir son jugement le jour de la résurrection (en ma faveur).
Qays Ibn Ubad a continué : « Le verset suivant a été révélé à leur raccordement :
(22. 19)
Qais dit qu'ils étaient ceux qui ont combattu le jour de Badr, à savoir, Hamza, 'Ali, 'Ubaida ou
Abu 'Ubaida Ibn Al-Harith et Shayba Ibn Rabi'a, 'Utba Ibn Rabi’a et Walid Ibn Utba »
Le même sujet est identique pour le traité d’Hudaibyiah. J'ai lu l'histoire aussi bien que les hadiths,
mon cher. Je veux que vous me prouvez explicitement que le verset descendu pour Ar-Ridhwan où
Dieu est satisfait d’eux est également applicable à Uthman. Je ne veux pas de votre imagination. J'ai
besoin de références que j'ai données dans plusieurs articles.
Le même état va envers les fuyards de la bataille d'Uhud.
Harib Sa’id Ali : ou voulez-vous allez ? C'est une insulte ! Je souhaite que vous m'ayez insulté ou que vous m’attaquiez
personnellement que de le faire sur le prophète (spl) et son jugement.
Réponses :
Je suis désolé de vous dire cela. Vous ne comprenez pas ce qu’est une « insulte ». Je ne comprends
pas pourquoi certains de mes frères et sœurs sunnites ne comprennent pas ce mot correctement.
Harib Sa’id Ali : Pour votre franc parlé (non une information), il y a un verset dans la sourate Ahl Imran : « ceux qui se sont sauvés
quand les deux foules se sont rencontrées ont été seulement provoquées par le démon et à cause de ce qu’ils ont fait accompli, mais
Allah est celui qui pardonne.
Réponses :
Vous n’avez même pas pris la peine de regarder le livre saint d'Allah. Peut-être que vous n’avez
seulement exposé du chapitre 3 les versets 152 et 155. Mais vous devez lire les versets de 152 à 156.
J’aurais souhaité mourir que d’être parmi ces fuyards ! Allah pardonne les êtres humains car c'est sa
pitié. Dieu a pardonné plusieurs sahabah lors de la mission prophétique. Dieu a pardonné aux trois
individus qui se sont sauvés lors de la guerre de Tabuk. Vous pourriez souhaiter être l'un de ces trois
qui n'a pas suivi l'ordre du prophète et finalement qu'Allah a pardonnés. Cependant, ma question
n'était pas d’être celui qui prendrait la place de la miséricorde d’Allah. Je vous ai demandé de
comparer les fuyards à Uhud avec ceux qui restèrent constant. Comment les évaluez-vous ?
Harib Sa’id Ali : concernant l'absence d'Uthman à l'engagement d'Ar Ridwan (Hudaibiya) et n’était pas témoin de ce fait. Ce n’est
pas vrai ! C’est un mensonge. Que voulez-vous dire par n’a pas assisté ?
Réponses :
Tout simplement qu'il n’était pas physiquement présent dans ce secteur lorsque les compagnons ont
donné leurs mains au prophète ? Je veux que vous me répondiez avec des preuves si le verset sur ArRidhwan soit applicable sur lui ou pas ? Si vous me répondez oui, alors svp apportez vos preuves
des Sahihain (Bukhari ou Muslim) ? Merci.
Je me rends compte de la générosité (d'après vos références) du prophète envers à Uthman
puisqu'il aurait reçu les mêmes mérites que les combattants de Badr. Je voudrais que vous nous
donniez une référence où le prophète (splf) récompensa Uthman par : « Uthamn, vous avez été
récompensés comme ceux qui ont participé à Ar-Ridhwan. »
Harib Sa’id Ali :
Quant aux références, je ne m'assieds pas sur un monticule et je n’ai pas consacré des ressources
comme vous le démontrez, mais je suis sûr que vous faites une analyse trop rapide sur vos données et
les sélectionnez/interprétez hors de son contexte. C'est pittoresque ! Vous vous asseyez sur rien du
tout. Vous ne savez même pas où vous mettez vos pieds. Je suppose que c'est une question
problématique pour les shi’ites qu'Uthman fut marié à deux des filles du messager Allah.
Réponses :
Croyez-vous que le mariage avec les deux filles du prophète aide Uthman sur les sujets que nous
étudions ? Puisque je me repose sur un monticule des sources, je vais vous offrir d'autres évidences
afin que vous vous rendiez compte que le rapport matrimonial ne procure aucun avantage, ni à l’un, ni
à l’autre (le couple).
Noé a eu un fils et Allah a annoncé que ce « fils » n'est pas lié à Lui (as). Allah a déclaré que son
fils ne faisait pas parti de sa famille. Je ne comprends pas pourquoi vous ne compreniez pas ces
simples versets du Quran.
Sahih Bukhari, vol 4, n°3502 : Jubair Ibn Mut'im rapporte : Uhtman ibn Affan a interrogé le
prophète : « O Apôtre d'Allah ! Vous avez donné la propriété au Bani Al-Muttalib et ne nous avez
rien donnés, bien que nous ayant le même degré de rapport avec toi. » Le prophète a répondu : «
Seulement les Bani Hashim et les Bani Al Muttalib sont considérés étant une même chose. »
J'espère que vous pouvez vous apercevoir et comprendre que le prophète a honoré les Bani Al
Muttalib et les Bani Hashim différemment d’Uthman et sa famille.
Partie 2.1
Création de nouvelles prières islamiques lors du voyage
En lisant les hadiths suivant et soigneusement, vous noterez que :
1) - La prière de voyage s'est raccourcie et le prophète n'a pas prié entièrement lorsqu’il
voyageait.
2) - Abu Bakr et Umar ont fait la même chose.
3) - Uthman a fait la même chose en ses premières années de son mandat.
4) - Puis, Uthman a changé cette règle et a prié entièrement lors d’un voyage.
5) - Aisha a suivi Uthman dans cette voie.
Ma question est : Par quelle autorité, Uthman changea les prières du voyage ? Pourquoi Aisha a-til obéi Uthman sur cette innovation ?
-----------------------
Une note importante :
Si vous voulez lire les livres de jurisprudence, soyez libre de faire ainsi. Je tiens à vous apporter
tous les raisonnements des savants sunnites. Je veux que vous me montrez comment ils ont compris
certaines lois islamiques puisées de ces hadiths et je tiens à vous confirmez les résultats obtenus avec
ces hadiths, mot par mot.
Permettez-moi de cette façon, de prouver ce que vous avez entendu ou lu dans ces livres. J'ai
apporté les hadiths d’où il n’y aucune clé de sortie existante, mais d’où vous avez appliqué telle ou
telle règle sur les musulmans. Dites ce que vous lisez vraiment ! Maintenant, lorsque vous
contemplerez les ouvrages universitaires, vous remarquez qu’ils ont interprété certains cas
particuliers et ne sont (la diminution des prières du voyage) pas applicables à tous.
Je veux que vous divisiez les différents hadiths, morceau par morceau et de prouver ce que vous
avez entendu ou lu des livres des savants. J’ai apporté les hadiths et je n'ai pas mentionné le nom d'un
savant et je ne suis pas si telle ou telle personne est érudit ou non. Je veux simplement vous montrez
comment vos savants ont atteint leurs conclusions de ces hadith.
Merci beaucoup.
(Pour être honnête, je sais déjà ce que vous allez me dire, et j'ai déjà mes réponses.)
-------------------------Sahih Al Bukhari, vol 2, n° 1102 : Abdallah Ibn Umar mentionne : « J'ai accompagné l'apôtre
d'Allah en voyage et il n'a jamais offert plus de deux Ra’kat. Abu Bakr, 'Umar et 'Uthman employés
pour faire la même chose. ».
Sahih Al Bukhari, vol 2. N°1082 et n°1655 : Ibn Umar rapporte : « J'ai accompagné l'apôtre
d'Allah et il n'a jamais offert plus de deux Ra’kat pendant le voyage. Abu Bakr, 'Umar et 'Uthman
employés pour faire la même chose au début de son califat, mais ce dernier accomplissait ensuite
quatre. ».
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°. 1090 : Aisha relata : « Quand les prières ont été encouragées la
première fois, elles étaient de deux Ra’kat chacun. Plus tard, la prière dans un voyage a été gardée
et complété en tant que prière de résidence. » Az-Zuhri a indiqué : « j'ai demandé à 'Urwa
pourquoi Aisha a fait les pleines prières dans le voyage. » Il a répondu : « elle avait interprété
comme avait interprété Uthman. »
Sahih Al Bukhari, vol 2, n° 1083 : Harith Ibn Wahb déclaré : « Le prophète, qui était alors tout à
fait en sécurité, nous a mené dans la prière à Mina en période de paix en offrant deux Ra’kat. »
Sahih Al Bukhari, vol 2, n° 1084 : Abdur Rahman Ibn Yazid relate : « Nous avons offert une
prière de quatre Rakat à Mina derrière Uthman Ibn 'Affan. Abdullah Ibn Mas’ud a été informé à ce
sujet. Il a dit tristement : « Nous appartenons à Allah et c’est vers lui que nous retournerons, j'ai
prié deux Ra’kat avec l'apôtre d'Allah à Mina et pareillement avec Abu Bakr et Umar (pendant
leurs califats). » Il dit : « plût à Allah que ma part de quatre Ra’kat soit de deux ra’kat acceptées.
»
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°1089 : Anas Ibn Malik rapporte : « A Médine, j’ai fait quatre Ra’kat
de la prière de Zuhr avec le prophète et deux Rakat de la prière du ‘Asr à Dhu Al Hulaifa. »
Partie 2.2
Création de nouvelles lois islamiques, l’Umra et le Hajj.
En lisant les hadiths suivant, vous noterez que dans le pèlerinage d’adieu (le dernier Hajj) du
prophète, l'Umra fut exécuté par certains et le Hajj et l’Umra ensemble. Vous remarquerez aussi
qu'Uthman a interdit aux musulmans d’exécuter la Umra et le Hajj ensemble lors de son califat. Puis
vous constateriez qu'Ali était en désaccord avec Uthman et l'a informé que son ordre allait contre la
tradition du prophète.
J'ai quelques questions :
Par quelle autorité compétente, Uthman a interdit aux pèlerins d'exécuter le Hajj et l'Umra
ensemble ?
Pourquoi Uthman a-t-il désobéi au prophète (splf) dans cette matière ?
Comme vous le remarquerez, Uthman n'a pas suivi la tradition du prophète (splf). Vous pourriez penser aussi que sa décision était
correcte.
Une note importante : Veuillez lire vos livres de jurisprudence et apportez le raisonnement des savants sunnites sur ce sujet. Veuillez
analyser les hadiths suivant morceau par morceau, et me montrer comment vous obtenez vos résultats. Car je vous apporte des hadiths
originaux, je voudrais recevoir vos arrangements. Je donne les noms des narrateurs de ces hadiths et les avis personnels des savants. {Je
dois ajouter que vous devriez soigneusement examiner les propos des savants puisque je sais presque quel genre de hadith vous
m’apporteriez.}
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°1562 : Aisha rapporte : « Nous sommes sorties avec l'apôtre d'Allah
(à la Mecque) dans le dernier Hajj du prophète. Certains d'entre nous avaient assumé l’Ihram
pour la Umra seulement, certains pour le Hajj et le 'Umra, et d'autres pour le Hajj seulement.
L'apôtre d'Allah assuma l’Ihram pour le Hajj. Enfin eux qui avaient fait l’Ihram pour le Hajj ou
pour le Hajj et le 'Umra n'ont pas fini l'Ihram jusqu'au jour du sacrifice.
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°1563 Marwan Ibn Al-Hakam relate : « J’étais avec Uthman et Ali.
'Uthman interdisait les personnes d'exécuter le Hajj-Tamattu et le Hajj-Al-Qiran (Hajj et 'Umra
ensemble), et quand 'Ali a vu (cet acte de 'Uthman), il a assumé l’Ihram pour le Hajj et l'Umra
ensemble disant : « Labbaik pour la Umra et le Hajj » et dit : « je ne laisserais pas la tradition du
prophète sur l'énonciation de quelqu'un. »
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°1569 : Sa’id Ibn Al-Musaiyab relate : « Ali et Uthman ont différé sur
le Hajj-Tamattu tandis qu'ils étaient à Usfan (un endroit près de la Mecque). Ali a dit : « je vois
que tu interdis aux personnes une chose faite que le prophète ? » Quand 'Ali a vu cela, il a assumé
l’Ihram pour le Hajj et la 'Umra. »
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°1571 : 'Imran relate : « Nous avons exécuté le Hajj-Tamattu' dans la
vie de l'apôtre d'Allah et il y avait des versets du Quran qui ont été indiqué (considérant le HajjTamattu') mais il y a au un homme qui avança son propre avis. » [Note : Cet homme est Uthman Ibn
Affan]
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°1688 : Abu Jamra Nasr Ibn imran dit : « J'ai demandé Ibn Abbas sur
le Hajj-Tamattu'. Il m'a commandé l'exécuter. Je l'ai interrogé au sujet du sacrifice. Il a dit, « vous
devez abattre un chameau, une vache ou un mouton, ou vous pouvez partager le sacrifice avec les
autres. » Il a semblé que certains l'ont détesté (Hajj-Tamattu). J'ai dormi et ai rêvé comme si une
personne annonçait : « Hajj est bien accompli et le Mut'ah est admis (Hajj-Tamattu') » je suis allé
à Ibn Abbas et lui ai relaté le rêve. Il a répondu : « Allah est le plus grand. C’est la Sunna d'Abu
Al-Qasim (le Prophète). Shu'ba relaté ceci : « Une Umra acceptée et un hajj bien accompli. »
Sahih Al Bukhari, vol 2, n°1567 : Abu Jamra Nasr Ibn Imran Ad-Duba'i dit : « j'ai eu l'intention
d'exécuter le Hajj-Tamattu et le peuple m'a conseillé de faire ainsi. J'ai demandé à Ibn Abbas
concernant ceci et il m'a commandé exécuter le Hajj-Tammatu'. Plus tard j'ai vu dans un rêve
quelqu'un me dire : « que ton hajj soit parfait et ton Umra accepté ! » Je racontais cela à Ibn
Abbas et il me dit : « C’est la tradition du prophète » ; Alors il me demanda de séjourner avec lui
et me donna une partie de sa propriété. Shu'ba a demandé : « pourquoi (il a invité vous) ? « Il (Abu
Jamra) a dit : « en raison du rêve que j'avais vu. »
Partie 2.3
Création de nouvelles lois islamiques, la Zakat
Le Hadith suivant prouve clairement qu'Uthman avait créé quelques nouvelles lois concernant la distribution de la Zakat. Ali était en
désaccord avec lui et connaissait les modes de distribution de la Zakat. Uthman a clairement déclaré qu'il n'a pas besoin de la tradition du
prophète. Expliquez-moi pourquoi Uthman est allé à l’encontre de la tradition du prophète (splf) ?
Sahih Al Bukhari, vol 4, n°3111
Ibn Al-Hanafiya relate : « Si Ali voulait vraiment du mal d’Uthman, il l’aurait mentionné le jour
où quelques personnes sont venues chez lui et se sont plaints au sujet des collecteurs de la Zakat
désignés par Uthman. 'Ali lui a alors dit : « Va voir 'Uthman et dit-lui que ce document contient
les règlements de l’aumône de l'apôtre d'Allah et qu’il donne l’ordre à ses collecteurs de la suivre
! ». J'ai apporté le document à 'Uthman et m’a déclaré : « Ecarte le de nous, parce que nous
n'avons pas besoin de cela. » Je suis revenu à 'Ali avec le document et l’ai mit au courant de cela.
Il a dit : « Pose-les là où tu les as pris ! »
J'ai entendu Mundhir -Tuzi qui rapporte d’Ibn Hanafiya qui dit : « mon père m'a envoyé disant :
prends cette lettre à Uthman qui contient les ordres du prophète au sujet de l’aumône. »
Comme j'ai énoncé dans un autre article, ce document est devenu célèbre comme le livre d'Ali Ibn Abi Talib. Un autre hadith du
Sahih Bukhari également confirme l'existence d'un tel document.
Les innovations des califes
Objet : La personnalité d'Umar
Partie 1
Création de nouvelle loi islamique.
Lorsqu’une nouvelle loi islamique fut créée par Umar par sa propre autorité, vous remarquerez dans la référence suivante qu’il a
indiqué : « Ni'matu Al Bid'atu Hadhihi » (Que cette innovation est excellente !)
Vous savez qu’elle est le résultat d’une personne qui, lui-même, crée une nouvelle loi islamique, qui l'annonce publiquement et est
satisfait de son innovation ?
Sahih Al-Bukhari, vol 3, n° 2009-2010 Abu Huraira rapporte : « L'apôtre d'Allah dit : celui qui
prié la nuit tout le mois de Ramadan avec la foi sincère et l'espoir d’une récompense d'Allah, alors
tous ses péchés précédents seront pardonnés. »
Ibn Shihab (un second narrateur) dit : « l’apôtre d'Allah est mort et le peuple a continué
d'observer cela (autrement dit, les fidèles offrait individuellement les prières mais pas dans le
rassemblement) et elles l’étaient ainsi pendant le Califat d'Abu Bakr et au début du Califat
d'Umar. »
Abdur Rahman Ibn Abdul Qari a indiqué : « je suis sortie en la compagnie d’Umar Ibn Al-
Khattab une nuit de Ramadan à la mosquée et a trouvé le peuple prier en différents groupes. Un
homme seul priait ou un homme priant avec un petit groupe derrière lui. Ainsi, Umar a indiqué : «
à mon avis cela serait mieux, si je rassemblerais ces derniers (les gens) sous la conduite d'un
Qari. » Ainsi, il a décidé de les rassembler derrière Ubay Ibn Ka'b. Alors une autre nuit, je suis
entré encore à sa compagnie et le peuple priait derrière leur Qari. Sur ce, 'Umar remarqua : «
Quel excellente Bid'a (innovation dans la religion) est ceci et la prière qu’ils exécutent après
qu’ils ont dormi est mieux que celle qu’ils accomplissaient avant qu’ils ne dorment. » Les fidèles
avaient pour habitude de prier au début de la nuit.
Partie 2 :
Prohibition de loi islamique sur le mariage provisoire.
Veuillez voir le chapitre du mariage provisoire dans l'Islam pour une discussion détaillée du
mariage provisoire.
Partie 3 :
Sur la prière
Ceci concerne le mouvement du doigt pendant le Tashahud lors de la salat, après lecture des ouvrages récents sur cette question,
quelques questions viennent à mon avis
Qui a institué cette pratique ?
A-t-il été pratiqué par le prophète (splf) ? Si oui, citez svp des références !
Si c’est non, par qui alors cette pratique fut héritée ?
Voici ma réponse : Omar était celui qui a institué cette pratique. Ma connaissance affirme à travers des récits historiques qu’Omar
créa cela sans qu’il existe des hadiths authentiques du prophète (splf) affirmant cette sunna !
Voici la référence, Il [Omar] faisait dans les prières concernant le verset : « Adorez alors le
seigneur de cette maison » en dirigeant son doigt vers la Ka'ba.
Shah Waliullah remarque que ce geste est autorisé dans les prières.
Références sunnites : - La vie d’Umar Al Faruq, le deuxième calife de l'Islam, volume II, page 314 de Shibli Numani,
éditeurs SH. Muhammad Ashraf Lahore, Pakistan - Izalatul Khifa, volume III et IV, page 346 Shah Wali Ullah Muhaddith
Dehlavi, éditeurs Qadeemi Kitab Khana, Karachi, le Pakistan.
En outre le livre « la confiance du voyageur » ne mentionne pas un hadith dans ce contexte (pratiqué par le prophète) Si ceci était
pratiqué par le prophète (splf), prouvez-le svp !
Les innovations des califes
Objet : Le prophète serait-il un kafir ?
(Les Shi’ites disent non, quelle est votre opinion ?)
Il y a une règle parmi une branche de l'école de la pensée sunnite qui croit que les compagnons du
prophète (splf) ne se sont jamais opposé envers l’apôtre et ne furent jamais déloyaux au prophète. Ils
disent également que le prophète n’a jamais prononcé des propos durs sur ses compagnons. Ce qui
suit est un exemple où il semble que la fidélité des musulmans à Badr est accordée par Allah et est
invariable.
Sahih Al Bukhari, vol 5, n°3995 : Ibn Rafi’ Az Zuraqy, son père, qui était l'un des guerriers de
Badr dit : « Gabriel est venu chez le prophète et a dit : « comment vous considérez les guerriers de
Badr parmi vous ? » Le prophète a dit : « les meilleurs d’entre les musulmans. » ou dans des
termes semblables. Sur ce, Gabriel dit : « et sont ainsi pour les anges qui ont participé à Badr
(bataille). »
Le hadith suivant confirme également cette règle. Tandis qu'une femme maudissait ses parents, Aisha lui a demandé de ne pas faire
cela. Il serait intéressant de s’interroger dans le hadith suivant d'Az-Zuhri. Il était un compagnon du prophète. Mais le hadith rapporté est
forgé contre Aisha. Il était commun que les compagnons relatent des hadiths forgé au nom du prophète (splf) les uns contre les autres.
« Compagnon contre compagnon » sera un article qui serait envoyé plus tard Insha Allah et nous
pourrions discuter de ce sujet.
La science du Hadith est venue par une sélection, l’Imam Al Bukhari ou Al Muslim (par exemple) cherchèrent des hadith corrects.
Ils ont essayé de recueillir ces hadiths par des chaînes qui se finissent par un compagnon. C’est plus qu’intéressant car l’existence d’une
telle science, elle-même, confirme que les compagnons ne disait pas la vérité toujours au nom du prophète. (Naturellement, il y avait des
compagnons sincères qui ont relaté les hadiths correctement. Mais, cette science fut introduite pour identifier les menteurs. Un savant
doit détecter ces personnes et rejeté ses récits. Ces personnes rejetées par les savants (Al Bukhari ou Al Muslim) étaient autrefois les
compagnons du prophète.)
Sahih Al Bukhari, vol 5, n°4026 : Az-Zuhri, j'ai entendu d’Urwa Ibn Zubair, Sa’id Ibn AlMusaiyab, Alqama Ibn Waqqas et Ubaidullah Ibn Abdallah rapporter chacun une partie du récit
dans lequel Aisha, l'épouse du prophète dit : Quand je suis sortie en compagnie d’Um Mistah, elle
trébuché en marchant sur l'extrémité de sa robe longue et elle a dit : « Malheur à Mistah ». J’ai
répondu : « vous avez dit une mauvaise chose, vous maudissez un homme qui a participé à la
bataille de Badr ! » Az-Zuhri cita le hadith de (ifl) mensonge (forgé contre Aisha).
Maintenant, voyons si nous avons compris ces règles correctement :
Dans la prochaine référence, le prophète (splf) déclara qu'il se dissocia d’un des compagnons,
Khalid Ibn Walid qu’il nomma auparavant avant d'assassiner des innocents. Notez que je ne parle pas
après la mort du prophète. Je parle d'un événement qui a eu lieu à l’époque du prophète (splf). Dans
la deuxième référence, l’un des compagnons (un Badri) trompa le prophète (splf) vers la fin de son
message. Il voulu envoyer une femme afin de prévenir les Mecquois sur l'invasion des musulmans. Il
a été pardonné par le prophète (splf) puisqu'il participé à la bataille de Badr. Cependant, le fait
d’avoir participe à la bataille de Badr ne garantit pas que ce compagnon soit toujours fidèle au
prophète.
S ahih Al Bukhari, vol 4, p 328, R.11.
Voir aussi le vol 7, p610, R.23 Ibn Umar : …Alors Khalid se mit à abattre…Le prophète dit alors « O Allah, je me dissocie de ce qu’à fait Khalid »
Sahih Bukhari, vol 5 n°4339 : D’après Salim, son père dit : « Le prophète a envoyé (une unité
d'armée sous la commande de) Khalid Ibn Al-Walid pour lutter contre la tribu de Bani Jadhima et
ces gens ne pouvait pas s'exprimer en disant : « Aslamna » mais ils ont dit : « Saba'na ! Saba'na !
» Khalid a continué à tuer certains d'entre eux et à prendre quelques autres comme captifs. Il nous
donna un captif à chacun de nous et ordonna à chacun de nous de tuer son captif. J'ai dit : « par
Allah, je ne tuerais pas mon captif et aucun de mes compagnons ne tuera son captif ! » Alors nous
avons mentionné cela au prophète et il leva les mains : « O Allah ! Je suis ne suis pas responsable
de ce que Khalid Ibn Al-Walid a fait » et répété cela deux fois.
Le hadith suivant relaté par différentes chaînes mentionne qu’Umar indique : « Laisse-moi couper
la tête de cet hypocrite ». Par l'hypocrite, il voulu mentionné Hatib qui a participé à la bataille de
Badr et un compagnon du prophète.
Sahih Al Bukhari, vol 4, n°3007 : Hasan Ibn Muhammad relate l’énonciation d'Ali : « l’apôtre
d'Allah m'a envoyé en mission avec Zubair et Al-Miqdad. Il nous a dit d’aller jusqu'à ce que vous
atteigniez Rawdat Khakh. Là vous trouver une dame avec une lettre. Prenez la lettre d’elle. » Ainsi,
nous avons été là bas au galop de chevaux où nous avons trouvé la dame et lui avons dit. « Sortez
la lettre. » Elle a répondu : « je n'ai aucune lettre avec moi. » Nous avons dit : « ou vous sortez la
lettre ou bien nous enlèverons vos vêtements. » Ainsi, elle l'a sortit de sa tresse. Nous avons
apporté la lettre à l'apôtre d'Allah et elle a contenu un rapport de Hatib Ibn Abi Balta pour
certains des païens Mecquois les informant des intentions de l'apôtre d'Allah. Alors l'apôtre
d'Allah lui a dit : « O Hatib ! Qu’est ceci ? » Hatib a répondu : « O apôtre d’Allah ! Ne me juge
pas à la hâte ! J'étais un homme étroitement lié au Quraish, mais je n'ai pas appartenu à cette
tribu, alors que les autres émigrants avec toi, ont leurs parents à la Mecque qui protégerait leurs
personnes à charge et propriété. Ainsi, puisque je n’ai pas cet avantage, j'ai voulu avoir chez eux
une main par laquelle ils défendraient ma parentè. Je n'ai fait cela en raison de l'apostasie ou
d'incrédulité, ni de préférer l’incrédulité à l'Islam. » L’apôtre d'Allah a répondu : « Hatib vous a
indiqué la vérité. » Umar a répondu : « O apôtre d'Allah ! Permet-moi de couper la tête de cet
hypocrite. » L'apôtre d'Allah dit : « Hatib a participé à la bataille de Badr….. »
(Il y a plusieurs hadiths de la sorte)
Les hypocrites font-ils partis des compagnon

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