Fédération Départementale des Chasseurs de la Saône et Loire Le
Transcription
Fédération Départementale des Chasseurs de la Saône et Loire Le
Fédération Départementale des Chasseurs de la Saône et Loire Le Moulin Gandin - 24 Rue des 2 Moulins - CS 90002 71260 VIRE PROCES-VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 11 AVRIL 2015 LE CREUSOT 1 FEDERATION DEPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA SAONE-ET-LOIRE Le Moulin Gandin - 24 Rue des 2 Moulins -– CS 90002 – 71260 VIRE PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 11 AVRIL 2015 LE CREUSOT ******************************* Le Président Jacques PELUS déclare l’Assemblée Générale 2015 ouverte à 9h15 : « Mesdames, Messieurs, Monsieur le Sous-Préfet, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Elus, Mesdames et Messieurs les Présidents, chers amis chasseurs, Je salue tout d’abord les personnalités présentes qui nous font l’honneur d’être aujourd’hui parmi nous et les remercie particulièrement. Je remercie également les amis chasseurs qui sont venus partager avec nous les bons moments attendus d’une année sur l’autre. Je remercie tout particulièrement André BILLARDON, Maire du Creusot qui nous accueille toujours avec plaisir et nous facilite la tenue de notre Assemblée Générale. Je suis heureux d’accueillir : les représentants de l’Administration et des établissements publics et tout d’abord Monsieur Georges BOS, Sous-Préfet de Louhans qui représente Monsieur Gilbert PAYET, le Préfet nouvellement installé en Saône et Loire. Je demande à Monsieur BOS de rappeler à Monsieur le Préfet notre invitation à visiter nos structures du Moulin Gandin. - Monsieur Christian DUSSARAT, Directeur Départemental des Territoires - Monsieur Olivier ROUSSET, Directeur à l’ONF - Monsieur Yves LAPLACETTE, Délégué interrégional Bourgogne Franche Comté de l’ONCFS qui est accompagné de Luc TEXIER, Chef du Service Départemental de l’ONCFS avec lequel nous entretenons d’excellentes relations. les élus de la République, outre André BILLARDON, ancien Ministre, ancien Député et Maire du Creusot - Madame Marie-Claude JARROT, Présidente de l’Association des Maires de Saône et Loire - Monsieur Jean-François FARENC, Président de l’Union des Maires des communes rurales qui succède à notre ami Bernard DESSENDRE, également présent et que nous honorerons tout à l’heure 2 - Monsieur Frédéric BROCHOT, le tout nouveau Vice-Président du Conseil Départemental de Saône et Loire. Nous sommes particulièrement heureux que le département soit représenté à nos travaux et nous espérons bien pouvoir engager des actions pertinentes avec la nouvelle assemblée. - le Sénateur Jean-Paul EMORINE, fidèle de nos assemblées. Il est malheureusement le seul parlementaire présent aujourd’hui et je déplore vivement, bien qu’ils aient pris la peine de s’excuser, qu’aucun député n’assiste à notre Assemblée Générale. A croire que la chasse ne les intéresse pas du tout, ce que nous pouvons tout à fait penser quand on a vu que lors de la discussion des amendements concernant la chasse et surtout l’anti-chasse dans le cadre de la loi sur la biodiversité il y a 3 semaines, il y avait 15 députés (sur 577 élus) dans l’hémicycle, et c’était en pleine journée ! nos partenaires ruraux : - Pierre DUFOUR, lui aussi fidèle parmi les fidèles représentant Christian DECERLE, Président de la Chambre d’Agriculture. - Ghislain DE CONTENSON, représentant Patrice DE FROMONT, Président des Forestiers Privés de Saône et Loire. - Georges MAMMESSIER, représentant Georges GUYONNET, Président de la Fédération de Pêche. Nous allons évoquer tout à l’heure les problèmes posés par le ragondin et les moyens à mettre en œuvre pour réguler cette espèce. Nous pensons qu’un rapprochement avec la Fédération de la Pêche est important et les récentes prises de position de la Fédération de la Pêche sur le tir des cormorans nous ont surpris. - Guy BEAUCHAMP, nouveau Président de Cultivons nos Campagnes Les Présidents des Associations de chasse spécialisée - André GOIN pour la recherche du gibier blessé, - Marc BERTHIN pour les gardes particuliers, - Jean-Louis LAURENT pour le grand gibier, - Pascal CHEVREY pour les louvetiers, les autres se sont excusés. nos partenaires fonctionnels - Gilles JONDET, Expert-Comptable, Vincent OLIVIERI, Commissaire aux comptes, Claude MEGEVAND, Groupama Rhône-Alpes Auvergne. 3 les membres du Conseil d’Administration de la Fédération Départementale des Chasseurs. Je dois vous annoncer que nous avons enregistré les démissions de Jean-Pierre LACOUR et Pascal CHEVREY, suite à la nomination des louvetiers. Monsieur Etienne BERGER, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Nièvre et Trésorier de la FNC. Enfin, notre Président d’honneur Pierre DAILLANT devait être présent mais nous venons d’être informés qu’il n’a pu se déplacer aujourd’hui. » Puis le Président donne la parole à André BILLARDON (voir annexe). ANNONCES ET CIRCULAIRES Le Président rappelle que : les 2 annonces légales prévues par l’article 11 des statuts ont été publiées dans le Journal de Saône et Loire et l’Exploitant Agricole du 6 Mars 2015. Le Journal Nos Chasses paru en Mars et envoyé à tous les chasseurs est aussi fait pour annoncer et préparer l’Assemblée Générale. De plus, comme cela est prévu dans le règlement intérieur, une circulaire a été adressée aux adhérents territoriaux le 2 Mars 2015. Y étaient joints : la carte fédérale d’adhérent, l’ordre du jour, le menu, une note sur le financement du compte d’indemnisation, l’imprimé appelé Convention d’engagement pour la protection des cultures contre les dégâts de grand gibier. La date de l’Assemblée Générale avait auparavant été annoncée à plusieurs reprises dans différentes circulaires, dans la presse ou sur internet. CHOIX DU BUREAU DE L’ASSEMBLEE GENERALE Cette question est réglée par le règlement intérieur qui précise à l’article 6 que le Bureau de l’Assemblée Générale est celui du Conseil d’Administration. MODALITES DE VOTE Les statuts de la Fédération ne prévoient le recours au vote à bulletins secrets que pour l’élection des Administrateurs (article 5). 4 Dès lors, il faut en conclure que le vote à main levée est la règle et c’est l’usage qui est pratiqué à nos Assemblées Générales de longue date et qui est désormais entériné dans le règlement intérieur adopté en 2014. Pour qu’aucune contestation ne soit possible sur la qualité des votants, le Conseil d’Administration a décidé de contrôler et d’identifier les personnes ayant capacité à voter. Ainsi, celui qui a pu présenter à l’entrée son permis de chasser validé pour 2014/2015, s’est vu remettre un carton qu’il devra exhiber pour exprimer son vote. Le responsable de chasse qui a pu présenter à l’entrée sa carte fédérale d’adhérent pour 2013/2014, s’est vu remettre un carton de vote. Un chasseur qui est également responsable d’un territoire de chasse peut donc avoir 2 cartons. Il devra lever les 2 mains avec chacune un carton pour exprimer son vote. Par ailleurs, et comme cela avait été validé en 2010 pour favoriser l’expression des présents, le Conseil d’Administration a décidé que le chasseur qui n’était pas porteur de son permis de chasser ou de sa carte fédérale mais qui pouvait attester de son identité ou était reconnu par les services ou les élus et qui figurait sur nos listings pouvait prendre part au vote et donc se voir remettre un carton de vote. Un votant peut donc détenir 2 voix, celle qu’il a au titre de sa qualité de chasseur et celle qu’il a au titre du territoire qu’il représente. Un territoire ne peut être représenté que par : - son représentant légal : c’est celui dont le nom figure sur la carte fédérale d’adhérent et dans nos listings - ou un mandataire à qui le représentant légal a donné une délégation écrite nominative - un chasseur ne peut représenter qu’un seul territoire. Aucune autre procuration n’est acceptée. RAPPORT MORAL ET D’ACTIVITES « L’environnement, sa perception, ses structures, sa gestion changent. Et même si la chasse tire souvent sa force de son conservatisme et de ses valeurs, parce que le monde change, elle aussi doit changer. Trois lois nous donnent le ton aujourd’hui. L’une déjà votée (la loi d’avenir agricole), l’une en cours de mise en œuvre (la réforme territoriale) et l’une qui arrive au Parlement (la loi biodiversité). Elles reflètent les nouveaux risques pour la chasse : ce que les militaires appellent les menaces « asymétriques ». Nous devons désormais gérer des risques périphériques qui ne sont pas notre cœur de métier mais qui devront l’être. La chasse est désormais confrontée à de nouvelles menaces sanitaires (grippe aviaire, peste porcine), sécuritaires (directive Armes), à un nouveau terrorisme animalitaire, à de nouvelles logiques environnementales, déviant vers les conditions de détention des animaux, ce que l’on appelle le « welfarisme », à de nouvelles structures de consultation et de gestion en matière de 5 biodiversité, qui menacent nos propres structures. Elle est confrontée à de nouveaux concepts de gouvernance de la nature et de gestion des ressources par l’utilisation durable qui sont autant de menaces que de chances. Après le climat, la biodiversité est devenue une préoccupation internationale. Un Groupement d’Experts de la biodiversité a été créé. On peut certes disserter sur la pertinence d’un nouvel outil jacobin, mêlant ingénierie, administration et police mais la réalité est là, qui nous oblige à réflexion et action sur ce que seront la police de la chasse et l’ingénierie cynégétique demain. Ainsi que sur nos redevances et nos structures consultatives qui risquent d’être noyées à terme dans l’Agence Française de la Biodiversité et le Conseil National de la biodiversité. Si nous ne voulons pas cette dilution, il nous appartient de revendiquer notre identité et une nouvelle gouvernance de la nature, qui ne se réduit pas à la biodiversité. Nous ne réclamons pas la chasse pour tous et pratiquons déjà la gestion patrimoniale pour autrui avec succès et sans contribution de l’Etat. Le tableau n’est pas, dans le domaine structurel, que menaçant. Si l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, le Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage sont bien menacés, la chasse a su notamment dans la loi d’avenir agricole, affirmer sa place dans les structures agricoles, forestières et sanitaires. Cette reconnaissance est légitime puisque l’on nous demande d’intégrer ces logiques dans notre pratique et nos schémas. Autre sujet important. La chasse durable, concept clé de notre second Schéma Départemental de Gestion Cynégétique. La chasse française est passée en 50 ans, d’une chasse cueillette à une chasse gestion et rentre dans la « chasse durable ». Pas celle définie par nos opposants qui ne se préoccupent que de la « durabilité » de la ressource. Pour nous, une chasse durable pose quatre conditions : - pérennité du gibier, certes, - mais pérennité spatiale et qualitative du territoire de chasse, - pérennité des chasseurs aussi - et enfin, acceptation sociétale. Ce qui suppose de gérer mieux nos impacts sur l’environnement (sécurité publique, partage de l’espace, espèces protégées…). Pour aller dans cette direction d’une chasse durable, moins suradministrée et plus autogérée et légitimée, il nous faut : - faire s’approprier ce concept par vous-mêmes, tous les chasseurs, - mieux quantifier le poids économique de la chasse (enquête en cours auprès de tous les chasseurs et sociétés), - organiser la bataille de l’expertise, - il faut aussi s’inscrire dans une pédagogie, non seulement de la chasse, mais de la structure, - il nous faut enfin réfléchir aux outils de séduction et de simplification de la chasse (examens du permis de chasser). Sur le plan départemental, l’année 2014/2015 se situe dans une bonne moyenne au niveau des prélèvements, le printemps 2014 sec, nous a donné quelques espoirs. 6 Concernant l’examen du permis de chasser : malgré les changements intervenus, l’examen, partie pratique et partie théorique, se passe désormais en une seule fois, au site du Creusot, les résultats restent excellents en Saône et Loire. De plus, le nombre de candidats a augmenté de 7 % en 2014 et les inscriptions 2015 s’enregistrent tous les jours au secrétariat. La Fédération de la Saône et Loire est non seulement une des rares à ne pas percevoir de frais de formation mais en plus elle a mis tout un arsenal au service des candidats : fourniture gratuite et envoi du manuel de préparation, accès par internet à des séances d’examen test, pris en charge des candidats au Moulin Gandin pour la formation théorique puis au Creusot pour la formation pratique dans des conditions optimales, prise en charge individuelle des candidats qui le souhaitent pour une formation complémentaire de consolidation. Enfin, la FDC 71 rembourse leur premier permis aux candidats ayant fait un sans-faute à l’examen et ceux-ci peuvent participer à un tirage au sort doté de surprises. La remise des récompenses se fera tout à l’heure. Les résultats du premier examen 2015 du permis de chasser : 44 convoqués, 43 présents, 41 reçus. L’année 2014 a été l’année de la communication pour votre Fédération. Quelques dates : - les 90 ans de la Fédération au Château de Demigny. - « Un Dimanche à la Chasse » le 19 Octobre. - « J’aime La Loire Propre », déclinée en « Saône et Loire propre ». - Participation à Euroforest. - « Chasse et hippisme » à l’hippodrome de Cluny. - Plus les fêtes de la chasse où le stand de votre Fédération a été très apprécié. Je vous rappelle que notre support mobile de communication inauguré lors de l’Assemblée Générale 2014 et qui vous est présenté ici est à la disposition des sociétés de chasse titulaires du contrat de services. - Nous participons aux animations des nouvelles activités périscolaires. Nos interventions portent sur la connaissance de la faune sauvage et de ses habitats. Saint Yan, Mervans et Nanton ont déjà pu apprécier nos interventions, je lance un appel aux communes qui voudraient faire appel à nos services sur ce sujet. Depuis l’élaboration de notre Schéma Départemental, approuvé par Monsieur Le Préfet le 26 Septembre 2012, nos services avec les services de l’Etat, ont travaillé sur l’intégration des massifs chevreuils dans les unités de gestion sanglier pour plus d’homogénéité. Notre refonte du site Internet donne entière satisfaction à nos adhérents, quelques retouches sont en cours d’élaboration. Nous enregistrons 42 000 visites en quelques mois. Internet se développe avec la newsletter qui vous informe régulièrement, la possibilité de saisir vos demandes de plan de chasse et de plan de gestion, vos prélèvements grand gibier et même de valider votre permis. Nous examinons actuellement avec la DDT comment se passer des demandes plan de chasse papier. C’est en tous cas une tendance que nous sommes bien décidés à encourager. 7 Pourquoi pas également envisager le recours aux prélèvements pour régler certaines factures. Présidents de sociétés, pensez à faire la promotion de notre catalogue de formations. De nouvelles formations ont vu le jour (ex : lapin de garenne) ou sont prévues (régulation des corvidés). Question sécurité : l’opération « mirador de battue» a été un succès avec plus de 600 exemplaires commandés dont 450 déjà livrés. La FDC 71 continue à proposer aux chasseurs des miradors afin de sécuriser leurs territoires. Un fabricant vient de s’installer dans notre département. Le point sur les opérations faisans en Saône et Loire : l’opération faisan dans le Nord Louhannais arrive à son terme. Nous dirons que ce n’est ni un succès ni un échec. Les chasseurs locaux reprennent la main sur la gestion du faisan, de beaux oiseaux sont installés dans le val de Seille. Dans l’Autunois, grâce au dynamisme de Pierre NORMAND, l’opération continue, l’enthousiasme des chasseurs et agriculteurs locaux laisse de bons espoirs à la réussite de la réimplantation du faisan dans ce secteur. La création d’un GIC est imminente. La présentation des comptes au 30 Juin 2014 et des budgets prévisionnels 2015/2016 vous permettra d’observer que les sangliers nous donnent un peu de répit. La pression financière pourra être desserrée mais il faut rester vigilant sur les populations. Enfin, je vous rappelle que vous allez recevoir en Août, comme chaque année depuis maintenant cinq ans, la revue « La Chasse en Saône et Loire en 2014 ». Cette revue dresse un panorama exhaustif des activités fédérales et un bilan complet de la situation cynégétique départementale. Il constitue le complément de notre Assemblée Générale et l’aboutissement d’une année de labeur et de collectes de données. En conclusion, je remercie tout particulièrement les Administrateurs et les personnels de la Fédération, très sollicités et très présents, les Présidents ou rapporteurs des commissions et groupes de travail qui ont accepté des responsabilités, tout comme ceux d’entre vous qui s’impliquent dans nos travaux de réflexion, les CLGG ou autres réunions locales, indispensables pour remplir nos missions et parvenir à nos objectifs. Si nous savons nous approprier ces nouvelles valeurs (dans l’expertise, la veille sanitaire, la transmission des savoirs), participer à leur rééquilibrage, nous adapter, mieux nous autogérer, anticiper sur les réformes structurelles, administratives et de gestion de la nature qui s’annoncent, alors oui, je reste un éternel optimiste pour notre passion « La Chasse ». Je vous remercie. » 8 APPROBATION DU DU 3 MAI 2014 PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE Les Journaux se sont fait l’écho des travaux du Congrès 2014, notamment notre édition spéciale de « Nos Chasses » Le procès-verbal officiel (document relié – couverture jaune) a été adressé, à tous les responsables de territoires adhérents, le 27 Juin 2014, en même temps que les appels de cotisations. Aucune observation ni remarque n’a été formulée depuis cette date ni en séance. Le procèsverbal est approuvé à l’unanimité. LES COMPTES AU 30 JUIN 2014 Le Président donne la parole à Gilles JONDET, Expert-Comptable, qui présente les comptes de la Fédération pour la période du 1er Juillet 2013 au 30 Juin 2014. • Secteur Général Les comptes sont quasi à l’équilibre avec un total des produits à 1 426 529 € et des charges à 1 434 141 € soit un très léger déficit de 7 612 €. Le résultat d’exploitation est en amélioration de 31 000 € grâce à une bonne maitrise des charges. Le bilan au 30 Juin 2014 ressort à 2 589 000 €. • Secteur Dégâts Pour la troisième année consécutive, le résultat est positif à + 284 933 €, grâce aux mesures prises en 2011 et 2012 mais aussi grâce à une diminution du montant des indemnisations qui passe de 515 000 € à 259 000 €. Au 30 Juin 2014, les réserves sont en partie reconstituées et atteignent 391 000 €. Gilles JONDET rappelle qu’en 2011 les réserves étaient de – 331 000 € et qu’elles se sont progressivement reconstituées passant à - 70 000 € en 2012 puis à + 106 000 € au 30 Juin 2013. En l’absence de question, le Président remercie Gilles JONDET et donne la parole à Vincent OLIVIERI, Commissaire aux Comptes. Le Commissaire aux Comptes certifie qu’à l’issue des vérifications et analyses opérées, les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Fédération à la fin de cet exercice. Concernant les conventions réglementées, Vincent OLIVIERI informe l’Assemblée Générale qu’aucune convention entre les Administrateurs et la Fédération ne lui a été communiquée. Le Président remercie Vincent OLIVIERI et procède aux formalités statutaires d’approbation des comptes au 30 Juin 2014. Aucune question n’est posée, aucune observation n’est formulée. Le Président obtient sans opposition ni abstention : 9 - l’approbation des comptes au 30 Juin 2014 l’affectation du résultat au compte report à nouveau du bilan quitus au Conseil d’Administration pour sa gestion Le Président remercie l’Assemblée Générale pour sa confiance et donne la parole à André ROUX, Trésorier, pour présenter le budget prévisionnel 2015/2016. BUDGET PREVISIONNEL • Secteur Général Au moyen d’un diaporama, le Trésorier présente les principaux postes du budget prévisionnel. Le budget secteur général au 30 Juin 2016 est proposé à l’équilibre en charges et en produits à 1 487 000 € avec une cotisation à 81 € (+2 €) et un transfert de charges de fonctionnement de 43 000 € sur le secteur dégâts. • Secteur Dégâts Le Trésorier présente le tableau d’évolution des chiffres du compte dégâts et souligne que le gros effort demandé aux chasseurs a permis de redresser les réserves de – 331 000 € en 2011 à + 391 000 € en 2014, soit un delta de 722 000 €. Cette réussite va permettre de desserrer la pression financière dès le prochain budget et de baisser les différentes recettes, bracelets sangliers, timbre grand gibier et participation des territoires. L’évolution du classement des unités de gestion permet de souligner l’amélioration de la situation puisque désormais 20 UG sont en vert contre seulement 15 en 2011, 3 sont en jaune contre 7 en 2011, 2 sont en rouge contre 4 en 2011. Le budget prévisionnel secteur dégâts est proposé à l’équilibre à 742 800 € avec la quasi certitude que la maitrise des dégâts à un montant inférieur à 400 000 € va permettre de poursuivre la constitution de réserves. Le timbre grand gibier est proposé en baisse de 27 à 25 € Les bracelets sangliers : leur prix est proposé à la baisse : o UG verte de 30 à 27 € o UG jaune de 33 à 32 € o UG rouge de 38 à 37 € A la suite des fusions de certaines UG et notamment de l’UG 17 avec l’UG 18 qui reste blanche, il est proposé de fixer le prix du bracelet également à 37 € pour les UG blanches pour 2015/2016. - La participation des territoires est à nouveau proposée à la baisse de 35 %. Le Trésorier rappelle que le montant collecté était de 136 000 € en 2011, 120 000 € en 2012, 100 000 € en 2013, 80 000 € en 2014 et passerait à 50 000 € en 2015. - Par ailleurs, le Trésorier explique qu’il est apparu équitable d’opérer un transfert des charges de fonctionnement du compte général au compte dégâts de 10 %, soit 43 000 € (informatique, téléphone, affranchissement, chauffage, électricité…). Enfin, le Trésorier conclut en précisant que ce prévisionnel est conforme aux engagements pris en 2011 d’adapter les recettes dès que les réserves seraient reconstituées ce qui est bien engagé. 10 Le Président remercie le Trésorier et donne en résumé tous les montants des cotisations, dispositifs de marquage et participations. (voir tableau en annexe). Aucune question n’est posée. Le Président obtient à l’unanimité l’approbation des budgets prévisionnels et de ces montants. LE POLE ETANGS CONTINENTAUX OU PEC Le Président donne la parole à Juliane RAVAT, chargée par les Fédérations des Chasseurs du Jura et de la Saône et Loire d’études sur les étangs de la Bresse. Juliane RAVAT présente les travaux conduits avec l’ONCFS dans le cadre du PEC visant à mieux connaître l’état et le fonctionnement des étangs de la Bresse et à promouvoir une meilleure gestion. Le suivi de la reproduction des anatidés a constitué la préfiguration de ces études. Aujourd’hui plusieurs indicateurs sont suivis (oiseaux, libellules, plantes protégées…). Des préconisations de gestion seront bientôt disponibles tant à l’attention des chasseurs, des pêcheurs que des propriétaires et des aménageurs. Le Président remercie Juliane RAVAT de son exposé et ajoute que l’engagement de la Fédération dans le PEC démontre avec l’installation d’une hutte pédagogique sur la Saône et la mise en place d’une formation à la régulation des corvidés l’intérêt porté au gibier d’eau. PROPOSITIONS OUVERTURES/FERMETURES ET CONDITIONS SPECIFIQUES DE CHASSE POUR LA SAISON 2015/2016 Le Président expose que le Conseil d’Administration, dans sa séance du 25 Mars dernier n’a pas souhaité de grandes modifications dans ce qui était pratiqué ces dernières saisons. La principale modification concerne les établissements professionnels de chasse dite commerciale. Le Conseil d’Administration ne propose pas de changement du PMA bécasse et propose que la chasse à l’approche du sanglier ne soit pas soumise aux heures d’ouverture le matin. Les principales propositions sont les suivantes : - Ouverture générale : le dimanche 20 Septembre 2015 à 8h00 Fermeture générale : le lundi 29 Février 2016 au soir Concernant le sanglier : - du 1er Juin au 14 Août : généralisation de l’autorisation dite « du tir d’été ». Uniquement à l’affût ou à l’approche. - du 15 Août au 19 Septembre : chasse permise les samedis, dimanches, lundis et mercredis, uniquement en plaine et dans la limite de 100 mètres à l’intérieur des bois. 11 Une demande avait été faite pour exonérer la chasse du sanglier à l’affût et à l’approche de cette contrainte et permettre le tir du sanglier à l’affût et à l’approche du 15 Août au 19 Septembre en tous lieux. Le Conseil d’Administration n’a pas souhaité donner suite à cette demande. - du 20 Septembre au 29 Février : la chasse du sanglier est permise les samedis, dimanches, mercredis et jours fériés. Le samedi ou le dimanche peuvent être remplacés par le lundi sur déclaration avant le 11 Septembre 2015. La chasse du sanglier est permise le 15 Août et le 29 Février sur tous les territoires. Le Président rappelle que tous les sangliers, tous les chevreuils et maintenant aussi les cerfs tués ou pris par les chiens en action de chasse doivent être munis d’un bracelet sur les lieux même de la capture, avant tout déplacement ou tout transport. Tout prélèvement doit également faire l’objet d’une déclaration à la Fédération Départementale des Chasseurs sous 48h par internet ou au moyen de la carte de prélèvement remise avec le bracelet. Il s’agit là d’une disposition règlementaire obligatoire à laquelle chacun doit se soumettre. Concernant le lièvre : - à l’est de la Saône : Ouverture le 20 Septembre. Fermeture le 1er Novembre sauf sur les zones soumises à plan de chasse. Chasse permise uniquement le dimanche. - à l’ouest de la Saône : Ouverture le 4 Octobre. Fermeture le 13 Décembre. Faisans : « Les mesures règlementaires de gestion concernant les opérations faisan vont être limitées à l’opération de l’Autunois. Sur le Nord Louhannais, c’est au niveau de chaque territoire que les mesures de gestion seront prises pour la population installée en bord de Seille. Concernant les établissements professionnels de chasse à caractère commercial, nous avons reçu une demande pour fixer la fermeture de la chasse aux faisans fin Février et à la perdrix rouge fin Janvier. En effet, un arrêté ministériel du 8 Janvier 2014 impose à ces chasses de munir les oiseaux lâchés de ponchos pour pouvoir les tirer au-delà de la fermeture de l’espèce. Le Conseil d’Administration s’est prononcé favorablement sur cette demande. Il reste à examiner comment trouver une rédaction non contestable devant le juge administratif, qui permettra à la fois aux chasses commerciales d’exercer leur activité et surtout aux autres territoires de ne pas anéantir le peu de naturel ou quasi-naturel qui existe. Une formule avec des exceptions géographiques est à l’étude. 12 Il n’en demeure pas moins que tout cela, ce sont les propositions du Conseil d’Administration qui devront être validées en Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage et arrêtées par le Préfet. » INTERVENTION GROUPAMA Après avoir expliqué que c’est lors de notre rencontre annuelle dans le cadre de notre partenariat que l’idée d’une intervention de Groupama à notre Assemblée Générale a été évoquée, en effet, Groupama et la Fédération ont décidé de renforcer leur partenariat dans une optique gagnant-gagnant, le Président donne la parole à Monsieur Claude MEGEVAND, notre interlocuteur à Groupama Rhône Alpes Auvergne. Claude MEGEVAND expose alors comment Groupama a mis en place, en collaboration avec les Fédérations des Chasseurs de la région, un contrat responsabilité civile des groupements de chasseurs répondant aux évolutions des textes réglementaires. Les anciens contrats ne sont bien souvent plus adaptés aux risques et il faut les revoir. Claude MEGEVAND énumère les garanties du contrat de base et notamment : les dommages aux tiers (réunions, ball trap, battues…), le risque d’intoxication alimentaire (banquet, gibier), les locations de droit de chasse, les dégâts dus au petit gibier, les miradors de battue, les cabanes de chasse (à examiner en fonction des caractéristiques de la cabane), les risques encourus par les bénévoles et l’assistance juridique. Des choix supplémentaires peuvent être retenus par le souscripteur tels que l’accident corporel des Administrateurs, des piégeurs ou du garde chasse et la responsabilité personnelle des dirigeants. Tout cela étant proposé dans un langage à la portée de tous. Claude MEGEVAND insiste sur la nécessité d’avoir une Responsabilité Civile groupements de chasseurs y compris pour les petites chasses particulières de deux ou trois chasseurs. Il précise qu’une réduction de 15 % est consentie lorsque le contrat est souscrit par l’intermédiaire de la FDC. Enfin, il ajoute que l’on peut modifier son contrat chez Groupama à tous moments mais que pour changer d’assureur, il faut résilier deux mois avant l’échéance qui est généralement au 1er Juillet. Le Président remercie Monsieur MEGEVAND, insiste sur l’importance d’être bien assuré et précise que la FDC n’est pas assureur. Elle ne fait que relayer les propositions de son partenaire. LA SECURITE « La loi nous a fait obligation de consacrer un chapitre de notre Schéma Départemental de Gestion Cynégétique à la sécurité des chasseurs et des non chasseurs. Nous avons essayé d’être pragmatiques. Bien que nous n’ayons pas eu d’accident à déplorer cette année, au vu des timbres amendes dressés par le Service Départemental de l’ONCFS, il semble nécessaire de rappeler deux points de la réglementation contenue dans le schéma. 13 1/- le vêtement de signalisation de couleur orange : - il n’a jamais été question de fluo mais de couleur rouge ou orange, - lorsque l’on part à la chasse, on doit avoir dans sa poche ou dans son dos de veste, une casquette ou un gilet orange. C’est pour permettre aux chasseurs d’être en règle sur ce point que la FDC a distribué 15 000 casquettes oranges. Cette obligation s’impose aussi aux accompagnateurs. - On doit sortir ce vêtement de sa poche et le porter pour les actions de chasse à tir du grand gibier et pour les actions de chasse en milieu boisé, - seule exception : le chasseur qui pratique seul la chasse au petit gibier (exemple, la bécasse) Les règlements intérieurs des sociétés de chasse vont quelques fois au-delà. 2/- les panneaux « chasse en cours » : ils doivent être placés aux principaux accès ouverts au public ou aux extrémités des lignes de tir pendant l’action de chasse et non en permanence, en cas de tirs à balle. Les autres dispositions sont tout autant importantes, je vous invite à les réviser avant l’ouverture et à les diffuser à vos sociétaires. N’oubliez pas non plus le rappel des consignes de sécurité avant chaque partie de chasse. » Le Président conclut sur ce point en demandant à chacun de poursuivre les efforts en matière de sécurité bien qu’aucun accident n’ait été constaté lors de la dernière campagne. LA CONVENTION RELATIVE AUX STAGES DE SENSIBILISATION A LA SECURITE DES CHASSEURS ET DES TIERS ET AUX REGLES DE GESTION DE LA FAUNE SAUVAGE Le Président donne la parole à Michel ROY, Directeur qui présente cette convention. Il s’agit d’un accord passé avec les procureurs et visant à proposer à certains contrevenants des stages plutôt que des poursuites pénales (amendes). Un peu comme les stages de récupération de points pour le permis de conduire. Cette convention est née d’un constat : la plupart des infractions à la police de la chasse, du moins celles qui faisaient l’objet d’un procès-verbal, ne faisaient l’objet d’aucune poursuite judiciaire. En clair, les PV étaient classés par le Procureur. Les Procureurs ont d’ailleurs expliqué qu’ils considéraient les infractions de chasse, sauf celles relatives à la sécurité, comme des fautes techniques qui ne méritaient pas d’encombrer les tribunaux et qui devaient être traitées autrement. D’où l’idée de stages alternatifs aux poursuites pénales. La Fédération Nationale des Chasseurs a écrit à Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice le 14 Janvier 2013 pour lui expliquer qu’elle souhaitait travailler à la mise en place d’une Convention-cadre nationale avec le Ministère de la justice, afin de permettre le développement de stages alternatifs aux poursuites pour les auteurs d’infractions en matière de chasse. Un projet de convention et un exemple de programme de stage accompagnaient le courrier à la Ministre. 14 Le 8 Avril 2013, la Ministre a adressé une circulaire à tous les procureurs de la République pour leur recommander la mise en place de stages alternatifs aux poursuites pénales en matière de chasse. Pour cela, elle les invitait à se rapprocher de la Fédération Départementale des Chasseurs. Lors d’une rencontre avec le chef du Service Départemental de l’ONCFS, cette question a été abordée et les premiers contacts ont été pris avec les parquetiers chargés des affaires de chasse à Mâcon et à Chalon sur Saône. Les parquetiers sont rapidement convenus de l’intérêt de la mise en place de stages alternatifs et ont affirmé que le catalogue des formations proposées par la FDC contenait deux stages pouvant parfaitement servir de support aux stages alternatifs : sécurité à la chasse – formation pratique et aménagements petit gibier. Plusieurs échanges ont ensuite eu lieu et la convention a été signée le 20 Août 2014. La convention fixe tout d’abord les parties au contrat : - les Procureurs de la République près les TGI de Mâcon et Chalon sur Saône - la Fédération Départementale des Chasseurs de la Saône et Loire représentée par son Président en exercice - l’ONCFS représenté par le délégué interrégional Bourgogne Franche Comté. Puis elle précise dans quelles conditions les auteurs d’infractions relatives aux règles de chasse pourront se voir proposer un stage alternatif aux poursuites. Le programme de stage est annexé à la convention. La 1ère demi-journée se déroule au Creusot, de 8h00 à midi La 2ème demi-journée se déroule au Moulin Gandin, de 8h00 à midi Ce sont les personnels de la Fédération des Chasseurs et du SD ONCFS qui interviennent. Les premières inscriptions sont déjà enregistrées et les derniers détails sur le déroulement des deux demi-journées doivent être réglés dans les prochaines semaines. « Conclusion : Qu’on se le dise, entre les timbres amendes et les stages alternatifs, il ne sera plus possible de penser que tout est permis et que les contrevenants ont peu de chance d’être poursuivis. Nous souhaitons que tout soit mis en œuvre pour que ce dispositif soit utilisé au mieux. » REGULATION DU RAGONDIN Dans les années 1980, quand les premiers ragondins ont été observés dans le Département et notamment sur la Saône, l’Association Ornithologique et Mammologique de Saône et Loire (l’AOMSL) a prétendu en Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage que les chasseurs confondaient avec le rat musqué, à l’époque très présent. Il a fallu plusieurs années avant d’obtenir le classement nuisible du ragondin. Pendant ce temps, l’espèce s’est multipliée et ses dégâts aux cultures et aux berges sont devenus importants. Il faut maintenant y ajouter les problèmes sanitaires : leptospirose, avortement des bovins. Les textes ont évolué, le statut nuisible du ragondin n’est plus remis en cause, on peut le piéger, le déterrer et le tirer toute l’année. 15 En 2000, la Fédération des Chasseurs avait obtenu du Conseil Général une aide à la régulation du ragondin. Cette aide était de 100 000 Francs en 2000 et dès 2001, l’aide a été doublée et portée à 30 000 €. Malheureusement, dans le cadre du plan sauvetage des finances du Département, le Conseil Général a supprimé cette aide en 2009. Depuis Juillet 2014, plusieurs réunions ont eu lieu avec différents partenaires pour trouver des solutions à la prolifération de cette espèce. A ce jour, ce sont le Groupement de Défense Sanitaire (GDS) et la Fédération régionale de lutte contre les organismes nuisibles (FREDON) qui coordonnent les recherches de financements avec Cultivons Nos Campagnes et la Chambre d’Agriculture. Les syndicats de rivière dont certains mettent déjà la main au portefeuille sont partants pour aider à la capture des ragondins. La Fédération des Chasseurs serait chargée de contrôler les captures réalisées par les piégeurs, les déterreurs et les chasseurs. Voici un excellent exemple de partenariat qui va se révéler efficace et une prime à la capture des ragondins devrait pouvoir être annoncée à nouveau en 2016. LA CONVENTION D’ENGAGEMENT POUR LA PROTECTION DES CULTURES CONTRE LES DEGATS DE SANGLIERS OU DE GRAND GIBIER « Cette convention a été mise en place en 2014. Elle remplace le protocole pour la protection des cultures. Ses caractéristiques sont les suivantes : - - elle doit être adressée à la Fédération dans les 48h qui suivent la pose d’une clôture électrique. Ce délai permet de justifier la date de la pose, il permet aussi d’entreprendre d’éventuelles vérifications et d’éviter les dossiers déposés après la récolte. la convention doit comporter clairement l’identification du détenteur de droit de chasse, titulaire du contrat de services, seul habilité à percevoir l’aide financière. la localisation de la parcelle est essentielle pour percevoir la prime de résultat de 20 €/ha si aucune déclaration de dégâts n’a été enregistrée sur cette parcelle. enfin, l’engagement du détenteur du droit de chasse et de l’exploitant à tout mettre en œuvre pour assurer l’efficacité de la clôture doit être signé. L’aide financière accordée par la Fédération Départementale des Chasseurs est de 20 €/ha pour la pose et l’entretien et de 20 €/ha de prime de résultat. Il est essentiel de retourner la convention dûment remplie et signée dans les 48h qui suivent la pose. De nombreuses conventions concernant les maïs devraient donc être retournées dans les prochains jours. » 16 QUESTIONS POSEES de David ROSSIGNOL : 1/- S’inquiète du défrichage qui se pratique actuellement en Saône et Loire et voudrait savoir ce qui est envisagé dans la nouvelle PAC pour mieux protéger les milieux agricoles et notamment les haies. 2/- Souhaite interpeller les pouvoirs publics sur le manque de moyens dont disposent les agents de l’ONCFS pour lutter contre le braconnage. Réponses 1/- Nous n’avons pas la même impression que la Chambre d’Agriculture qui estime qu’il reste beaucoup de haies en Saône et Loire. La valorisation des haies hautes est une bonne voie pour sauver et améliorer les haies qui restent. Il appartient aussi aux chasseurs d’aller discuter avec l’exploitant pour souligner l’intérêt d’une haie et l’encourager à un changement de pratique. La FDC est prête à les accompagner dans ces démarches. 2/- Nous partageons ce constat. Le Sous-Préfet estime qu’il est déjà exceptionnel qu’il reste une police de la chasse et il observe que les chasseurs prennent leurs responsabilités puisque de nombreux agréments en qualité de garde chasse particulier sont délivrés chaque année. Par ailleurs, les Sous-Préfets peuvent ordonner des opérations anti braconnage associant les gendarmes aux agents de l’ONCFS. Le Président donne la parole aux personnalités et procède à la remise de médailles. Puis il est procédé à la remise de récompenses aux neuf candidats ayant fait un sans faute à l’examen du permis de chasser en 2014. Le Président rappelle les efforts de prise en charge et de formation faits par la FDC 71, félicite les personnels pour cette implication et remercie les associations et responsables de territoires qui ont offert des journées de chasse qui vont faciliter l’intégration de ces nouveaux chasseurs, outre le remboursement de leur première validation. Thomas DOUSSET qui a bénéficié d’un stage de trois jours sans les Bauges raconte le plaisir de cette découverte puis les autres se partagent les autres invitations par tirage au sort. A l’issue, le Président clôt l’Assemblée Générale à 12h30. Le Secrétaire Général, Jean Paul VOISIN Le Président, Jacques PELUS 17 Ils ont dit : André BILLARDON, Maire du Creusot - - dit son plaisir à accueillir les chasseurs dans sa ville, estime que le Creusot a une légitimité à accueillir l’Assemblée Générale de la Fédération Départementale des Chasseurs qui possède ses installations pour l’examen du permis de chasser dans cette ville, salue l’Assemblée Générale en tant que chasseur dont la passion reste intacte, prône la sagesse, le dialogue et la tolérance dans le débat sur la chasse et sur le terrain avec ceux qui ne partagent pas notre passion, souhaite des travaux fructueux à l’Assemblée. Guy BEAUCHAMP, Président de Cultivons Nos Campagnes - - - se dit impressionné par le volume de la structure FDC 71 et le travail fourni, pousse un coup de gueule contre les normes environnementales ou certaines contraintes irréalistes, déconnectées de la réalité et du réalisable, cite l’escroquerie qu’il estime avoir subie quand il était soumis à ces normes relatives à la protection de l’eau alors qu’on lui certifiait dans le même temps que le site de stockage de pneumatiques qui avait brûlé et avait été arrosé pendant plusieurs semaines n’avait eu aucune conséquence sur la qualité de l’eau, estime qu’il ne faut plus attendre pour s’occuper du ragondin, concernant les haies hautes : o demande aux chasseurs de signaler celles qui ont un intérêt à l’agriculteur pour qu’elles soient préservées jusqu’à la mise en place du projet de valorisation par compostage, o s’engage à ne pas traiter ainsi des haies qui ne seraient pas conservées après exploitation, compte beaucoup sur le rassemblement des acteurs du monde rural pour ne pas laisser faire aux autres ce qu’ils savent faire. Pierre DUFOUR, Vice-Président de la Chambre d’Agriculture - - dit son accord avec les propos de Guy BEAUCHAMP, certifie que si Agrifaune a été décliné dans le département c’est bien parce que les représentants des chasseurs et des agriculteurs savent se parler, confirme la mise en place d’un projet départemental d’exploitation mécanisée et sécurisée des haies plus large que le seul bocage bressan et associant les mauvais taillis non exploités, la FDC 71 fait partie du comité de pilotage et n’est donc pas exclue, Exhorte aux relations exploitants-chasseurs pour la mise en place des clôtures électriques, Demande que soit accélérée la mise en place de l’aide à la régulation des ragondins. 18 Ghislain DE CONTENSON, syndicat des Forestiers Privés - confirme l’excellente collaboration avec la FDC dans le cadre du plan de chasse chevreuil et la prise en compte des dégâts dans les attributions, dit l’inquiétude des forestiers sur l’apparition de dégâts de cerfs et demande une augmentation des attributions dans le cadre du principe de l’équilibre agro-sylvocynégétique. Frédéric BROCHOT, Vice-Président du Conseil Départemental - apporte le soutien, moral dans un premier temps, du département aux chasseurs, affirme le besoin de la présence des chasseurs sur le terrain. Ils font partie de l’écosystème, souligne le bon travail d’ouverture accomplie avec « Un Dimanche à la Chasse », félicite la FDC pour sa gestion financière et l’aide aux jeunes, confirme l’importance des conséquences dues à la prolifération du ragondin en matière sanitaire notamment et assure que tout sera mis en œuvre pour rétablir une aide à la régulation dès la fin 2015. Marie-Claude JARROT, Président de l’Association des Maires de Saône et Loire - tenait à venir saluer l’Assemblée au titre des maires de Saône et Loire, affirme que les maires ont besoin de l’expertise des chasseurs et qu’ils ont à œuvrer ensemble, expose le caractère œcuménique de son association au service de tous. Jean-Paul EMORINE, Sénateur - salue les travaux de l’Assemblée, regrette d’avoir dû cesser l’exercice de la chasse en raison des obligations d’élu et d’éleveur, donne sa vision de l’aménagement foncier en Saône et Loire, rapporte son travail de parlementaire au service de la ruralité, appelle les acteurs ruraux à collaborer pour le bien de tous. Monsieur Georges BOS, Sous-Préfet de Louhans - remercie le Président pour son invitation, dit le plaisir qu’il a eu à découvrir la chasse en Saône et Loire, félicite la FDC pour son excellente gestion qui conduit à une baisse des cotisations ce qui est exceptionnel de nos jours, souligne le respect des engagements pris dans le cadre du SDGC, rappelle les valeurs de la chasse, importante à notre époque, demande à la chasse de bien s’intégrer avec les autres utilisateurs et les agriculteurs et de faire connaitre son rôle d’entretien et de gestion, encourage les chasseurs à intégrer les jeunes et à les aider, assure l’Assemblée du soutien de l’Etat. 19 Annexe Les médailles 2015 Médailles de bronze de la Fédération Départementale des Chasseurs - Pascal CHEVREY - Jean COLIN - Bernard DESSENDRE - Yves de MAIGRET - Jean Claude CHARRY - Michel ROSSIGNOL - Michel MURE - Guy COUTACHOT 20 Annexe Cotisation et Tarifs 2015/2016 Chasseurs : Chasseurs Nouveaux Chasseurs 1ère année Jeunes Chasseurs 2ème année Cotisation Fédérale 71 81 € 30 € 41 € Cotisation Temporaire 9 jours Cotisation Temporaire 3 jours 41 € 21 € 21 € 21 € 11 € 11 € Timbre Grand Gibier 71 25 € 1€ 13 € Timbre Grand Gibier 13 € 13 € 7€ 7€ 7€ 4€ 9 jours Timbre Grand Gibier 3 jours Tarif Couple : supprimé en 2014/2015 Remise pour parrainage d’un retour à la chasse : 50 € sur la cotisation fédérale Territoires : - Adhésion 81 € Contrat de Services o Assistance juridique et subventions : 10 € + 0,15 €/ha plafond 2 500ha (inchangé) Dispositifs de marquage, prix matériel inclus : - Chevreuil : 20 € Sanglier : 27 à 37 € selon classement de l’UG Daim : 5 € Cerf sika : 20 € Cerf élaphe mâle adulte : 300 € Cerf élaphe daguet : 300 € Cerf élaphe femelle : 200 € Cerf élaphe jeune : 100 € Animaux en enclos ou en parc : 5 € Remplacement d’un dispositif de marquage perdu ou détérioré : 5 € Nouvelle attribution suite marquage animal impropre à la consommation, collision, cochonglier : 5 € Nouvelle attribution suite marquage animal retrouvé après recherche au sang par un conducteur agréé : gratuit 21 Annexe Participations territoriales : Barème Ratio 0<R<2 2<R<3 3<R<4 4<R<5 5<R<6 6<R<8 8 < R < 10 10 < R < 12 12 < R < 16 16 < R < 20 R > 20 Coefficient en € 2014/2015 0.168 0.224 0.336 0.673 1.121 1.907 2.916 5.160 5.160 6.506 7.852 2015/2016 0.11 0.15 0.22 0.44 0.73 1.24 1.90 2.62 3.35 4.23 5.10 22