Leptospirose : Intérêts de la cytométrie en flux dans l`analyse d`un

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Leptospirose : Intérêts de la cytométrie en flux dans l`analyse d`un
Leptospirose : Intérêts de la cytométrie en flux dans l’analyse d’un protocole clinique. Steve Crussard ; Severine Villard ; Florence Boilet ; Laure Vergne ; Carine Cariou ; Christophe Gaillard ; Jean Reyes (Mérial, Lyon) [email protected] La leptospirose est une zoonose à distribution mondiale affectant plusieurs espèces
animales et causée par une bactérie appartenant à l’ordre des Spirochaetales : l’espèce
Leptospira interrogans. Cette dernière est divisée en plus de 220 sérovars. La plupart des
sérovars ont un ou plusieurs hôtes réservoirs, principalement les rongeurs, qui assurent la
survie de l’organisme et participent à sa dissémination dans l’environnement. La
contamination se produit soit directement au contact de l’animal excréteur, soit indirectement
à partir des matières virulentes (sang, urine) présentes dans l’environnement.
Mérial développe et produit des vaccins inactivés innovants, conférant une immunité
protectrice efficace vis-à-vis des sérovars les plus fréquemment isolés chez le chien.
Les tests d’efficacité des vaccins chez l’animal cible sont basés sur la détection, ou non, de
bactéries revivifiables dans les excrétions (sang et urine) pendant 6 semaines de culture.
Les prélèvements sont examinées au microscope à fond noir toutes les semaines, ce qui
génère un nombre important d’analyses (plus de 1000 tubes par protocole) et un temps de
phase expérimentale conséquent (environ 150 heures de lecture au microscope) pour
l’opérateur.
L’étude a pour objectif d’évaluer la cytométrie en flux comme technique alternative à la
lecture au microscope. La mise en évidence des bactéries par cytométrie en flux dans les
milieux biologique, après remise en culture, est basée sur la détection d’une fluorescence
générée par un colorant d’acide nucléique non spécifique (syto16®).
Les résultats obtenus ont montré une corrélation entre les lectures au microscope et les
lectures par cytométrie en flux en diminuant le temps d’analyse d’environ 70%.
L’utilisation de la cytométrie en flux comme outil de lecture a augmenté significativement le
confort des opérateurs en supprimant la majorité des lectures au microscope.