evue de Presse du Jeudi 4 février 2016

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evue de Presse du Jeudi 4 février 2016
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35021:2016-02-03-14-2743&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie : vers l’informatisation de la signature légalisée
Le ministre des Finances, Slim Chaker, a annoncé que son département a lancé un appel d'offres pour
équiper les municipalités avec des ordinateurs, permettant l'informatisation de la signature légalisée.
M.Chaker a, également, expliqué en marge d'une rencontre débat sur la loi des finances 2016, organisée
par l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie (OECT), que cette mesure, prévue par la loi de finances
2016, vise à moderniser l'administration en misant sur les Nouvelles technologies de l'information et de
communication
(NTIC).
Il s'agit de contribuer à résoudre la question de l'évasion fiscale, étant donné que plusieurs citoyens
n'enregistrent pas les biens acquis (appartements, bureaux...), ce qui prive l'Etat de droit d'enregistrement
de 6% de la valeur de la transaction, et ce faute de moyens de contrôle et de suivi de ce genre d'opération.
Ainsi, la signature légalisée et informatisée d'un contrat permet au ministère de disposer de l'information
relative à ce contrat, sur son serveur informatique et de mobiliser ses agents pour réclamer son dû.
Concernant la dynamisation de l'investissement, le ministre a rappelé le projet de création d'une "banque
des régions" afin de pallier aux problèmes de financement des petites et moyennes entreprises (PME).
Cette banque, a-t-il ajouté, permettra la décentralisation du financement des PME et sera le bras financier
de l'Etat pour la mise en œuvre de son programme de développement, faisant remarquer que ce type de
banque a enregistré un succès en Allemagne, Angleterre et en Russie.
Investir En Tunisie
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=35020:2016-02-03-11-5038&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie-Yassine Brahim : «Nous voulons atteindre un taux
d'investissement de 25% en 2020»
Grâce aux investisseurs locaux, le taux d'investissement est estimé à 19%. D’ici 2020, nous voulons
atteindre un taux d’investissement de 25%. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Développement, de
l'Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim.
Lors de son passage mercredi 3 février 2016 sur Express FM, le ministre a ajouté la stabilité politique
dépend de la situation sécuritaire et sociale du pays : « Nous ne pouvons pas obliger les investisseurs
étrangers à créer des projets tant que les revendications sociales virent à la violence », a-t-il dit.
M.Brahim a, également, précisé que des banques d'affaires comme Rothschild, Argyll et Lazard ont
exprimé leur intérêt pour la promotion du nouveau code de l'investissement, en mettant l'accent sur
l'importance de la promotion du code de l'investissement : « La Tunisie devrait susciter l'intérêt des
investisseurs dans le but de booster l'économie et de lutter contre le chômage en créant des emplois »,
s'est-il exprimé.
D.M
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http://www.businessnews.com.tn/wided-bouamaoui--je-nai-pas-refuse-le-dialogue-national-pour-lemploi,520,62215,3
Wided Bouchamaoui : Je n’ai pas refusé le dialogue national pour
l’emploi
Au micro de la Radio nationale, Wided Bouchamaoui, présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du
commerce et de l'artisanat (UTICA), a déclaré qu’elle n’a pas refusé le dialogue national pour l’emploi.
« Je ne peux pas rejeter l’initiative du dialogue national pour l’emploi après avoir obtenu le prix Nobel
pour le dialogue national. Les jeunes attendent l’emploi donc il est temps de mettre tous les problèmes et
les solutions sur la table. On ne peut pas refuser une initiative qui fera prévaloir l’intérêt du pays » a-telle déclaré aujourd’hui 3 février 2016.
Elle a également souligné l’importance du rôle du gouvernement dans la mise en place du dialogue
national pour l’emploi.
E.B
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/02/03/168205/energie-cette-fois-ci-petrofac-pourraitdefinitivement-quitter-la-tunisie
Energie :
Cette fois-ci, Petrofac pourrait définitivement quitter la Tunisie
La société pétrolière britannique de prospection et d'exploitation énergétique "Petrofac", implantée à
Kerkennah, «envisage sérieusement» de quitter définitivement la région et le pays, en raison du blocage
de son site de production et des problèmes auxquels elle fait face depuis 2012, a-t-on appris mercredi,
auprès d'un responsable de la société. «L'entreprise n'est nullement responsable de ces incidents» a
précise la même source.
De ce fait, Petrofac a décidé d'arrêter son nouveau projet annoncé auparavant portant sur le forage de
deux puits: "Chergui 9" et "Chergui 10". Le démarrage de ces deux projets était programmé pour le début
de l'année en cours, mais le sit-in observé par un groupe de diplômés du supérieur, aux niveaux des sites
de production de la société et le blocage depuis 17 jours, de ses activités, ont tout bloqué.
Les sit-inneurs chômeurs revendiquent des solutions légales et définitives à la situation d'un grand
nombre d'ouvriers recrutés, depuis 5 ans, dans le cadre du «programme environnemental», sans
régularisation. Les pertes quotidiennes de la société sont estimées à près de 200.000 dinars, selon ce
responsable qui déplore notamment, «la passivité totale» des autorités tunisiennes qui n'ont pas appliqué
la loi et l'accord conclu avec Petrofac, ce qui est de nature à «consacrer la culture de l'impunité», selon
ses propos.
La société Pétrofac assure 12,5% des besoins de la Tunisie en gaz ainsi que l'approvisionnement en
électricité des gouvernorats de Sfax et du sud tunisien. L'arrêt de ses activités coûtera à l'Etat tunisien un
manque à gagner d'environ 50 millions de dinars, outre le recours à l'importation de gaz.
L'entreprise, dont les recettes annuelles s'élèvent à environ 100 millions de dinars, détient 45% des
actions du projet d'exploitation de gaz à Kerkennah contre 55% détenus par l'ETAP (Entreprise
tunisienne des activités pétrolières).
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/02/03/168200/cooperation-la-bm-demande-a-la-tunisie-depoursuivre-les-reformes-economiques
Coopération :
La BM demande à la Tunisie de poursuivre les réformes
économiques
La stratégie de partenariat que la Banque mondiale (BM) prépare avec la Tunisie pour la période 20162020 sera axée sur la réalisation des réformes économiques, le développement du secteur privé et
l'investissement dans les régions intérieures, avec la participation des jeunes. C'est ce qu'a déclaré, mardi 2
février à Tunis, la représentante de la Banque mondiale en Tunisie, Eileen Murray.
Lors d'une rencontre, en compagnie d'une délégation de la BM, avec le ministre du Commerce, Mohsen
Hassen, Murray a souligné la volonté de la Banque mondiale de présenter son aide à la Tunisie pour faire
réussir le troisième programme de développement des exportations «TASDIR+», (PDE3).
Le ministre du Commerce a évoqué, de son côté, l'importance du travail commun entre les deux parties
pour dépasser les difficultés qui font obstacle à l'avancement du PDE3 ainsi que pour le promouvoir.
Il a souligné le rôle primordial que joue le Centre de promotion des exportations (CEPEX), dans
l'impulsion des exportations, la recherche de nouveaux marchés et l'encouragement des exportateurs.
Hassen a, en outre, insisté sur la nécessité d'améliorer le climat de l'exportation, surtout en ce qui concerne
le transport et les services portuaires dans le port de Radès.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/02/03/168202/diplomatie-la-relance-economique-de-la-tunisie-atoujours-l-appui-des-usa
Diplomatie :
La relance économique de la Tunisie a toujours l'appui des USA
Les Etats-Unis d'Amérique, par la bouche de leur ambassadeur à Tunis, Daniel Rubinstein, réaffirment
leur soutien à la relance économique de la Tunisie. Reçu par le ministre des Affaires étrangères, Khemaies
Jhinaoui, Daniel Rubinstein a réitéré l'appui de son pays au succès de l'expérience démocratique
tunisienne et sa disposition à intensifier la coopération sécuritaire avec la Tunisie.
Selon un communiqué du département des AE, l'entretien a permis de passer en revue les dossiers phares
de la coopération tuniso-américaine ainsi que les prochaines échéances notamment sur le plan
économique.
Tout en se félicitant du soutien continu des USA à la Tunisie, Jhinaoui a affirmé l'attachement au
renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines. Il a, à cet effet, souligné l'importance des
prochaines échéances entre les deux pays, découlant du partenariat stratégique tuniso-américain.
Sur un autre plan, le ministre a indiqué que la Tunisie oeuvre à relever le défi sécuritaire en comptant sur
ses propres moyens mais apprécie le soutien des pays partenaires et amis dont les USA.
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http://africanmanager.com/11_tunisie-bct-nouri-jouini-a-la-place-de-chedly-ayari/
Tunisie – BCT : Nouri Jouini à la place de Chedly Ayari ?
L’ancien ministre de la Planification et de la Coopération Internationale, Mohamed Nouri Jouini aurait
reçu deux propositions de la part du président de la République, rapporte le quotidien « Achourouk » dans
son édition de ce jeudi 4 février.
La première serait sa nomination en tant que conseiller chargé des dossiers économiques à la présidence de
la République, la seconde serait le poste de gouverneur la Banque Centrale pour remplacer Chedly Ayari, a
ajouté la même source. Nouri Jouini aurait par ailleurs demandé une période de réflexion avant de prendre
une décision.
Il est à rappeler que le président de la République Beji Caied Essebssi a reçu mardi 2 février, au palais
présidentiel de Carthage Mohamed Nouri Jouini.
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http://africanmanager.com/apres-trois-seances-de-hausse-la-bourse-de-tunis-cloture-sur-une-note-negative/
Après trois séances de hausse, la bourse de Tunis clôture sur une
note négative
La bourse de Tunis clôture sur une note négative après trois séances de hausse. Le TUNINDEX cède
0,44% à 5.461 points, d’après Mena Capital Partner (MCP). Avec une baisse de 3,85%, AeTECH (1,250
TND) a été le titre le plus touché cette séance. Après la belle performance d’hier (+6%), la BNA lâche
3% à 11,660 TND. Le titre de Placement de Tunisie a reculé de 2,98% à 43,590 TND, avec une perte
similaire la BTE clôture à 18,880 TND. De l’autre côté, SERVICOM et SOTETEL continuent leur
ascension, la première signe la meilleure performance de la journée avec 6% à 6,540 TND et la Société
Tunisienne D’entreprises et de Télécommunication gagne 4,22% à 1,730 TND.
La SOPAT s’offre 5,8% à 2,190 TND. Le titre de TELNET enregistre une nouvelle hausse de 5,74% à
3,500 TND et cumule ainsi un gain de 19% sur les trois dernières séances.
TAP
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http://www.leaders.com.tn/article/19044-comment-creer-le-plus-d-emplois-possibles
Comment créer le plus d’emplois possibles?
La création de nouveaux emplois est un lancinant problème qui préoccupe le Chef de Gouvernement au
point d’avoir eu des ennuis de santé que nous souhaitons passagers et sans gravité.
Il se doit, je crois, de tirer les conclusions de cet incident de santé.
A sa place, et si je tiens à rester, je nommerais un technicien super ministre ayant fait ses preuves dans le
passé sur lequel reposerait l’instruction des dossiers importants.
Le rôle de Chef de Gouvernement, serait de s’entretenir avec les courants politiques et sociaux et les
forces productives, de fixer les objectifs, de les actualiser, de contrôler ce que font ses ministres, surtout sur
le terrain, et de trancher et d’arbitrer en cas de besoin.
Voir tout soi même peut être la source de lenteurs et d’épuisement physique sans grande efficacité pour le
pays. L’équipe au Gouvernement travaille mais certains résultats tant attendus tardent à venir. Il faudrait y
remédier.
Comment mettre le pays sur les rails de la croissance et donc de l’investissement ? Voilà une grande
question à laquelle il est difficile d’y répondre.
Même après la consultation récente des partis politiques, le citoyen n’a pas décelé des propositions
concrètes neuves et réalisables sur le terrain. Tout le monde se cherche encore.
Je pense qu’il y aurait lieu que le Président de la République et le Chef du Gouvernement commencent par
faire une brève déclaration d’intention devant l’ARP visant à redonner confiance au peuple, aux forces
vives du pays et aux investisseurs étrangers après en avoir discuté avec les chefs des blocs parlementaires.
Ils n’auront pas à renvoyer l’auditoire à la fameuse «feuille d’orientation», ni au «Plan en cours
d’élaboration» dont le contenu échappe à plus d’un d’entre nous.
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D’abord, Ils brosseront, un bref état chiffré, des principaux agrégats sans oublier ni la situation
alarmante des caisses de sécurité sociale, ni le nombre des sans emplois, ni le nombre de familles audessous du seuil de pauvreté.
Ils attireront l’attention de tous sur la situation critique que traverse le pays et les risques encourus si
l’investissement ne repart pas.
Oui, sans investissements surtout privés, il n’y a point de salut.
Ils fixeront un cadre économique clair à l’attention des investisseurs locaux et étrangers et à l’opposition
qui ne cesse de nous rabâcher que le Gouvernement navigue à vue et inviteront les investisseurs à
retrousser leurs manches.
A cet égard, tout le monde doit savoir, une fois pour toutes, qu’aucun Gouvernement, qu’il soit de droite
ou de gauche, n’est en mesure de diriger le pays.
Seul un Gouvernement de centre gauche est acceptable pour la majorité des tunisiens.
Ce gouvernement s’engagera à respecter la propriété privée des moyens de production et à reconnaitre
que la liberté d’entreprendre est la règle, mis à part quelques secteurs stratégiques (à préciser) qui
resteront du domaine de l’Etat.
En contrepartie de cette liberté, le capital partagera avec le salarié les fruits de la croissance grâce à une
fiscalité juste qui n’obère pas cependant l’équilibre des entreprises et les dissuade d’entreprendre et
même une participation symbolique au capital de l’entreprise qui les emploie.
L’Etat jouera le rôle de planificateur, d’arbitre ainsi que de soutien aux plus démunis.
Que faire pour relancer l’investissement et créer des emplois?
L’investissement public
Il semble que l’Etat aura à booster la réalisation des investissements programmés et qui piétinent en
dépit de l’existence de leur financement pour lequel le pays est en train de payer des intérêts. Il aura à
réaliser aussi l’enveloppe prévue par la loi de Finances pour 2016.Ces investissements, à eux seuls, ne
résorberont pas le chômage. Il est possible que l’Etat puisse, si la volonté politique existe, mobiliser
localement de nouvelles ressources sans augmenter la pression fiscale.
La réforme fiscale, la lutte contre l’évasion fiscale grâce à l’informatisation et l’unification des
procédures administratives, la lutte sérieuse contre le commerce parallèle, l’irrespect des textes en
vigueur et l’amélioration de la gouvernance doivent être des priorités pour ce Gouvernement.
Les fonds recueillis pourraient être consacrés à l’investissement. Mais il faudrait surtout que
l’investissement privé reparte. Trop d’ateliers, de rencontres, de déclarations des hommes d’affaires
mais pratiquement rien sur le terrain.
On subordonne tout à la parution à la maitrise du terrorisme et à la parution du nouveau code des
investissements.
L’Etat ne pourrait-il pas s’engager à faire bénéficier l’investisseur des avantages que prévoirait ce
nouveau code à tout investissement réalisé avant sa parution?
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L’investissement privé
L’investissement privé étranger, avec ou sans, la participation d’investisseurs locaux ne viendra que si
l’investissement privé local repart.
Pourquoi voulez-vous qu’un étranger investisse dans un pays, si l’investisseur local n’a pas confiance
dans ses institutions et dans ceux qui le gouvernent?
La Paix sociale et le sauvetage du processus démocratique engagés, à grand prix, demeurent donc
tributaires de la bonne volonté des investisseurs privés.
Aujourd’hui, le devenir du pays repose surtout sur les organismes professionnels tels que l’UTICA et la
CONECT qui doivent entreprendre un effort accru de mobilisation et lever les réticences de leurs
adhérents.
Ces organismes se doivent de prendre conscience du défi qui repose sur leurs épaules. C’est le moment
de faire plus de sacrifices s’ils veulent préserver les investissements qu’ils ont pu réaliser, car le
mécontentement populaire qui gronde et que l’Etat essaie de comprimer par des amuse gueules, attend le
moment de tout ravager sur son passage, encouragés par des politiciens partisans de la « révolution » à
outrance.
Ceux qui ont bloqué Le Groupe chimique durant des mois et fait perdre au pays 1700 MD ou même plus
est un exemple à méditer.
Je crois que le moment est venu pour que le Capital mette la main à la poche pour réaliser des
investissements créateurs d’emplois. La recherche de placements dans l’immobilier et les opérations de
spéculation doivent s’arrêter.
Sans demander à l’investisseur de se faire harakiri, J’aime répéter l’exemple d’un industriel bien connu
sur la place, qui n’a pas attendu la parution du nouveau code des investissements, ni la maitrise du
terrorisme pour investir à Sidi Bouzid.
C’est là un exemple d’entrepreneur et un patriote.
Pourquoi ne pas suivre son exemple quitte à ce que l’Etat et l’UGTT s’engagent à protéger si besoin est
tout investisseur menacé ? Que l’Etat prenne l’engagement de le dédommager au moins partiellement.
Qu’on sache que ceux qui ont le ventre creux, et qui ne demandent que des miettes, sont ahuris en
voyant, par exemple, les résultats bénéficiaires des banques et les honoraires perçus par leurs dirigeants.
D’autres entités nagent aussi dans l’opulence rien qu’à voir leurs grosses cylindrées sillonner nos routes
et leurs villas de marbre.
Une insulte au bon sens et à la solidarité sociale par les temps qui courent!
Ils nous donnent l’impression que la résorption du chômage est le dernier de leurs soucis, la rejetant sur
l’Etat.
Qu’on ne me dise pas que par ce papier je tente de réveiller le démon de la lutte des classes ou de la
haine. Non, c’est mon patriotisme sincère et ma certitude que nous allons tous vers l’inconnu, qui me
poussent à crier, haut et fort, que le capital doit se réveiller, dans un dernier sursaut, et gagner en esprit
entrepreneurial, car cet esprit lui manque cruellement.
Que les banquiers et les entreprises, en bonne santé, se décarcassent un peu et sauvent la maison avant
que le toit nous tombe tous sur la tête.
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L’investissement dans la PME et les petits métiers
C’est là aussi un créneau porteur à encadrer et à protéger. Le tissu industriel du pays est constitué
surtout par des PME. Là on a des investissements qui ont été réalisés et des engagements bancaires qui
grèvent le bilan des banques mais se trouvent confrontés, dans certains cas, à des difficultés de toutes
sortes.
Pourquoi ne pas examiner sérieusement, un à un, leurs problèmes et les résoudre sauvant ainsi des
emplois, voire en créer de nouveaux?
Il est également possible que l’Etat vende à crédit à long terme, avec quelques années de grâce, des lots
de terre, à ceux qui ont les aptitudes requises (diplômés des écoles agricoles, descendants d’agriculteurs
ou autres) pour travailler la terre et manifestent un intérêt évident pour le faire, sous réserve de
constituer, entre eux, une coopérative de services.
Leur coopérative louerait ses services (achats de matériels, travail de la terre, commercialisation des
produits etc) au prix de revient et bénéficierait d’exonérations fiscales. Limitée à quelques hectares,
cette expérience pourrait être étendue, en cas de réussite.
Pour les artisans, la difficulté réside dans le financement du local. Il faudrait que les banques et les
sociétés de leasing acceptent de le faire moyennant la garantie de l’Etat.
Le micro crédit
Je crois que le micro crédit existe chez nous mais pas sous forme institutionnalisé, si je ne me trompe.
Le micro crédit a été engagé dans notre pays par des associations telles que Anda.
Conect ,aussi, sous l’égide de Si Tarak Chérif, s’est engagée sur cette voie et on remarque que des
points de vente ont déjà vu le jour ( à Ibn khaldoun par exemple, à la rue Mongi Slim à Tunis…).
Il serait donc indiqué que le Gouvernement, étudie la question avec ces précurseurs du micro crédit pour
leur dispenser ses encouragements et résoudre les problèmes auxquels ils seraient confrontés.
Un organisme pourrait se spécialiser dans la préparation de projets prêts pour le financement, à remettre,
en toute transparence, à des jeunes présentant la volonté et la capacité de les gérer et acceptant un
coaching.
Mais, avant d’avancer, il serait indiqué de disposer de chiffres précis et détaillés concernant les
demandeurs d’emplois et surtout d’études sectorielles. Les créneaux porteurs doivent être identifiés au
préalable.
Va-t-on couvrir le pays de menuisiers, de mécaniciens, et de coiffeurs?
Par ailleurs, c’est, à juste titre, que les banques exigent un autofinancement et requièrent des garanties
réelles pour limiter leurs risques et obéir aux règles prudentielles édictées.
Supprimer l’autofinancement et les garanties serait une grave erreur à ne pas commettre.
Si l’Etat tient à supprimer ce handicap réel, pour certains, qui il n’a qu’à créer, dans la transparence, un
fond public où puiser cet autofinancement et mettre à contribution le citoyen en prélevant quelque part
un impôt sur ses revenus au delà à d’un certain seuil.
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Il ne devra, en aucun cas, s’appuyer sur les banques publiques pour réaliser son souhait Tout au plus,
l’Etat pourra-t-il demander à la BCT d’allonger la durée de remboursement des crédits bancaires octroyés,
de ressusciter le ratio de crédits à moyen terme et d’exiger des banques qu’elles limitent les garanties à la
hauteur des crédits octroyés, sans plus.
Je finirai ce chapitre en demandant, avec insistance, à l’Etat, et nonobstant les critiques attendues, de
ressusciter le 26 /26, sous une forme transparente et dont l’action sera concentrée sur les zones
frontalières.
Ses actions permettront de fixer la population, proche des lieux de tension, en lui donnant les instruments
de gagner dignement leur vie tout en les reliant, par des chemins vicinaux, au réseau routier et à la
population urbaine.
Telles sont quelques modestes propositions. Que le lecteur m’excuse d’avoir été un peu trop long.
03/02/2016
Mokhtar el khlifi
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http://kapitalis.com/tunisie/2016/02/04/atelier-a-tunis-sur-la-nouvelle-loi-sur-le-partenariat-public-privee/
Atelier à Tunis sur la nouvelle loi sur le partenariat public privée
La nouvelle loi (N° 49 du 27 novembre 2015) sur le partenariat public privé (PPP) sera présentée dans
un atelier, le jeudi 4 février 2016, à Tunis.
L’atelier, organisé par l’Unité de Suivi des Concessions à la Présidence du Gouvernement, en partenariat
avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), se tiendra à l’Ecole
nationale d’administration (au 24, Avenue Docteur Calmette, 1082 Tunis).
On annonce la participation de Mohamed Ridha Ben Mosbah, conseiller économique auprès de la
Présidence du gouvernement, Atef Majdoub, directeur général de l’Unité de Suivi des Concessions,
Marie-Alexandra Veilleux-Laborie, chef du bureau de la Berd en Tunisie, Bruno De Cazalet, avocat
honoraire au Barreau de Paris, et Jean-Alexandre Blanchard, manager principal du fonds «Infrastructure
Project Preparation Facility» à la Berd.
Outre la présentation de la nouvelle loi tunisienne sur le PPP, les participants découvriront l’expérience de
la Berd dans la gestion des infrastructures de santé, avec l’étude de cas sur le Programme PPP dans le
secteur hospitalier en Turquie, ou le choix entre un contrat de partenariat ou une concession pour un
projet d’infrastructure dans le secteur routier.
I. B
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http://www.lapresse.tn/03022016/109910/les-solutions-miracles-nexistent-pas%C2%A0.html
Crise de l’emploi
Les solutions miracles n’existent pas !
En ce début 2016, la crise de l’emploi est devenue plus que pressante en Tunisie. Après l’escalade à
Kasserine et la vague de protestations qui a suivi, la politique gouvernementale en matière d’emploi a
été mise à l’épreuve. Cinq années après la révolution, qu’est-ce qui a été fait pour les jeunes
chômeurs ? Pourquoi aucun gouvernement post-révolution n’a réussi à résorber la colère de ces
jeunes? La politique gouvernementale de ces dernières années a-t-elle, à ce point, échoué à répondre à
leurs aspirations? Tant de questionnements qui ont été soulevés et tant de défis qui se posent au
gouvernement actuel.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux de chômage a atteint, au troisième trimestre
2015, 15,3%, soit plus de 600 mille de la population active. Un taux qui ne se différencie pas trop des
deux années précédentes, soit respectivement 15,1% et 15,7% à la même période en 2014 et en 2013.
Pour les diplômés de l’enseignement supérieur, ce taux s’élève à 32% au troisième trimestre 2015, soit
242 mille personnes concernées.
Dans les régions intérieures, le constat est encore plus alarmant. Selon les indicateurs économiques de
l’INS pour l’année 2013, le taux de chômage le plus élevé est enregistré à Tataouine, soit 37%, suivi
par Tozeur (24,8%), Sidi Bouzid (24,4%), Kasserine (23,4%), Gafsa (22,3%), et la liste est longue.
Concernant les diplômés du supérieur, Kebili est en tête de liste avec un taux de chômage avoisinant
les 61%, suivi par Sidi Bouzid (57,1%), Tataouine (55,9%), Gafsa (55%), Gabès (53,4%), etc.
Autant de chiffres alarmants reflètent une défaillance aigüe au niveau du marché de l’emploi en
Tunisie mais aussi au niveau du système éducatif. Durant des années, l’Etat a formé des étudiants pour
devenir de futurs chômeurs. Alors que les exigences du marché de l’emploi augmentent et que de
nouveaux métiers se créent, les stratégies mises en place ont échoué à adapter la formation à la
nouvelle donne.
Défaillances
Notons que l’ancien régime a favorisé un système éducatif, du moins à l’école primaire et à une
certaine limite aux collèges et lycées, qui ne s’appuie pas sur le mérite et le développement des
compétences mais sur le moindre effort de la part de l’élève. Les 25% du baccalauréat en sont un
exemple éloquent. A l’Université, certaines filières ne trouvent plus de répondants sur le marché de
l’emploi. D’autres n’ont pas été adaptées aux exigences du marché.
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Une réalité qui explique bien la défaillance d’un système qui produit des diplômés chômeurs n’ayant
aucune perspective d’avenir ou esprit d’initiative, faisant que la fonction publique devienne le principal
recours pour ces jeunes. Mais vu les recrutements massifs d’amnistiés et aussi les nominations partisanes
par le gouvernement de la Troika, il est de plus en plus difficile pour la fonction publique d’absorber
encore plus, bien que cette demande ait été réitérée maintes fois par les diplômés chômeurs protestaires.
Les dernières mesures annoncées par le gouvernement stipulent, ainsi, la création de 23 mille emplois via
concours, au premier trimestre 2016, dont 16 mille dans la fonction publique et l’enrôlement de 30 mille
jeunes pour le service militaire en 2016 avec possibilité de recrutement direct pour un grand nombre
d’eux et aussi le recrutement d’au moins un chômeur appartenant à chaque famille démunie. Des mesures
qui vont peser lourd sur le budget de l’Etat en 2016 et qui restent toujours insuffisantes pour résorber la
crise du chômage sur le court et le long terme.
Réformer la formation
Les mesures comportent également un projet de loi imposant la formation professionnelle à tous ceux qui
quittent l’école sans diplômes et visant à diminuer l’impact de l’abandon scolaire, estimé à 50 mille cas
par an. Mais cette mesure implique une réforme de la formation professionnelle, qui reste, pour certains,
au-dessous des aspirations. En fait, la formation professionnelle représente une opportunité pour pallier
les défaillances enregistrées sur le marché de l’emploi. La formation professionnelle, à l’instar de la
formation universitaire, doit s’adapter aux besoins des entreprises, essentiellement du secteur privé, étant
le principal vecteur de la croissance dans toute économie.
Dans certains secteurs, et en contraste avec le taux de chômage élevé, il existe une pénurie de maind’œuvre qualifiée. Selon une étude réalisée dans la région du Sahel fin 2015 par l’Institut El Amouri et
commanditée par le Fonds Emploi de la GIZ (coopération allemande), les entreprises du secteur Textile
& Habillement —premier secteur à Monastir avec une centaine d’entreprises et 40 mille postes
d’emploi— font face à des difficultés à trouver de la main-d’œuvre qualifiée qui reste toujours
insuffisante. Cela les oblige même à aller chercher la main-d’œuvre dans d’autres régions telles que
Kasserine et Sidi Bouzid.
En ce qui concerne les centres de formation publics dans le secteur, les entreprises affirment qu’ils ne
répondent pas à leurs attentes, indiquant qu’il existe un écart entre les formations offertes dans les centres
sectoriels de formation et les besoins réels des entreprises. Ce qui fait que les personnes venant des
centres de formation sont peu qualifiées et difficiles à intégrer.
Cela oblige certaines entreprises à assurer leurs propres formations de main-d’œuvre selon leurs besoins.
Il a été également constaté qu’il y a une réticence à suivre la formation professionnelle, ayant une
perception négative faisant d’elle le recours des ratés de l’enseignement secondaire. Une image qui doit
être reconstruite pour faire de la formation professionnelle une réelle opportunité pour l’emploi. Ce qui
est le cas actuellement puisqu’il y a un grand besoin pour certains métiers sur le marché.
Plan d’action
D’un autre côté, il faudrait également redorer l’image de certains secteurs, peu attractifs aux yeux des
jeunes. Selon l’étude précitée, un grand nombre de jeunes interviewés voit le secteur Textile et
Habillement comme un secteur connu pour des conditions de travail difficiles et ayant une étiquette
sociale péjorative, collée aux ouvrières sur machines, alors qu’il y a eu une évolution vers de nouveaux
produits et de nouvelles technologies dans le secteur. Certaines entreprises parlent même d’un “chômage
volontaire”.
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Cette donne impose d’élaborer un plan d’action sectoriel, qui prendrait en considération la réforme de la
formation professionnelle et de définir les secteurs susceptibles d’attirer un grand nombre de chômeurs
de la formation professionnelle et aussi des diplômés de l’enseignements supérieur. Il est important de
mettre en exergue les évolutions technologiques que certains secteurs ont connues loin de leur image
“classique”.
Cette démarche a l’avantage aussi de booster l’entrepreneuriat et l’engouement des jeunes diplômés à
monter leurs propres entreprises. La nouvelle mesure stipulant l’élimination de l’autofinancement pour
les jeunes entrepreneurs postulant pour des crédits devrait inciter davantage cette démarche. Mais elle
devrait impliquer une stimulation de l’esprit d’initiative et le développement de la culture
entrepreneuriale parmi les jeunes.
Dans les régions, cette approche devrait être favorisée par une amélioration de l’infrastructure
industrielle, technologique et de services pour encourager les jeunes entrepreneurs et aussi les
investisseurs à s’y installer. La réforme de l’administration est, à ce niveau, primordiale, vu la lenteur de
réalisation des grands projets publics et le gaspillage de temps, dus à une bureaucratie morbide. Et c’est
cette réforme qui serait réellement “le bâton magique” pour booster la création d’emploi et la croissance
économique.
MO
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