bioPax - Sarreguemines
Transcription
bioPax - Sarreguemines
conseiller général - maire honoraire 50 ans de vie politique 1953-2003 Conception et réalisation : Archives municipales de Sarreguemines. « Hommage à un homme de cœur et de conviction dont le destin se confond avec l’histoire d’une ville. Au nom de tous les Sarregueminois. » Avant-propos Robert Pax, c’est un phénomène exceptionnel sur la scène politique. Il a « duré » plus de 50 ans ! Rares sont les hommes politiques qui peuvent se targuer d’une telle longévité. Le temps est venu de se pencher sur une carrière hors du commun, d’apporter les premiers éléments d’une explication, en somme de replacer « ce personnage de cœur et de conviction » dans toute sa dimension historique. Mais Robert Pax, c’est avant tout un homme. J’ai eu le privilège et le bonheur de le côtoyer, de le seconder même. J’avoue - avec une légitime fierté et une déférente retenue - qu’il m’a beaucoup appris. Il m’a surtout transmis une flamme : Sarreguemines. Une réalité qui n’a rien d’abstrait. La passion des hommes et des femmes qui y habitent, c’est la justification - nécessaire et suffisante - de notre engagement commun ! Céleste Lett Député-maire de Sarreguemines Chronologie de son parcours politique Du 26/04/1953 au 06/05/1953 Du 06/05/1953 au 07/12/1967 Du 07/12/1967 au 10/06/1995 Du 10/08/1972 au 16/05/1989 Du 30/09/1973 au 09/03/1985 De 1974 à 1976 De 1981 à 1985 De 1989 à 1992 Du 29/03/1992 à ce jour Conseiller Municipal. Adjoint au Maire. Maire de Sarreguemines. Président du District de Sarreguemines. Conseiller Général de la Moselle. Conseiller Régional de Lorraine. Conseiller Régional de Lorraine. Vice-Président du Conseil Régional de Lorraine. Conseiller Général de la Moselle. Décorations officielles 1957 14/02/1975 01/01/1978 12/12/1978 01/01/1991 14/07/1999 Chevalier du Mérite Social. Officier des Palmes Académiques. Médaille d’Honneur Départementale et Communale Argent. Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Médaille d’Honneur Régionale et Communale Vermeil. Chevalier de la Légion d’Honneur. Robert Pax. Une approche. Le 26 avril 1953, Robert Pax entre en politique. À 31 ans, il est élu au conseil municipal. La 4e République avait le goût des élections compliquées : le jeune homme recueille 2600 suffrages et 414 signes préférentiels, soit un total de 3014 voix. Il figure en 3e position, loin devant les vieux caciques de la politique locale. Seuls les colistiers : Me Joseph Massing et le Dr Georges Eidesheim le dépassent d’une petite longueur. À y regarder de plus près, il s’agit d’un véritable exploit. Contrairement aux deux têtes de la « Liste d’Union des Indépendants », Robert Pax figure dans la seconde moitié du bulletin de vote, au 18e rang sur un total de 27. La population sarregueminoise plébiscite un personnage empreint de modestie, ou qui, du moins, n’affiche aucune ambition. Qui est Robert Pax ? Pourquoi recueille-t-il un tel capital de confiance auprès des électeurs ? Robert Pax ou « la mystique du prochain ». Robert Pax est un Sarregueminois de souche, de la génération de l’entre-deux-guerres. Il est né le 29 janvier 1922. Fils de cheminot, il est issu d’un milieu social modeste. À force de persévérance, Nicolas Pax, le père, s’est élevé au sein d’une compagnie ferroviaire qui reconnaissait et savait promouvoir les talents. Freineur à ses débuts, il est devenu chef de train en fin de carrière. Le parcours professionnel du père a donc valeur d’exemple pour le fils. La maman, Thérèse Gmehling, est allemande par ses origines. Dès la plus tendre enfance, le petit Robert baigne dans un univers familial où aucun nationalisme outrancier n’a de prise, où la tolérance se pratique au quotidien, où une sorte d’esprit européen souffle avant l’heure. Le ménage Pax est à l’image des familles de la région. La foi chrétienne en constitue la matrice. Les enfants sont élevés suivant les préceptes de l’Eglise catholique. Robert est profondément marqué par une éducation religieuse, dispensée en premier lieu par la maman. Sa vie durant, il en fait une ligne de conduite personnelle, conscient des implications altruistes et universelles du message évangélique. Le foyer ne semble pas pratiquer le bilinguisme ; l’allemand ou plutôt le platt est la langue maternelle. Comme ses compatriotes de la même génération, il saura transformer en avantage ce qui aurait pu constituer un handi- cap. C’est sur les bancs de la communale que Robert Pax se frotte pour la première fois à la culture française. Il y apprend à maîtriser les subtilités de la langue. Au-delà des matières enseignées, les maîtres lui inculquent un patriotisme de bon aloi. Une armée française omniprésente en ville et dans les fortins de la proche ligne Maginot renforce sans aucun doute son sentiment national. Pendant de l’école républicaine, le scoutisme à connotation confessionnelle constitue pour le jeune Robert l’autre grand moule formateur d’avant-guerre. Au sein du clan « Charles de Foucauld », il cultive l’amitié, acquiert le goût de l’organisation et approfondit le sens de l’engagement. Il se sent l’âme chevaleresque, « toujours prêt » à secourir le pauvre, la veuve et l’orphelin. Toute sa vie, il restera fidèle à « la mystique du prochain ». L’abbé Albert Van Deick, vicaire à Sarreguemines à partir de 1935, exerce une influence prépondérante auprès des jeunes scouts sarregueminois. Il les sensibilise à un christianisme social, dans la lignée de « Rerum Novarum ». Pour autant, l’initiation « politique » de Robert Pax est loin d’être terminée à cette époque. À 13/14 ans a-t-il été sensible aux enjeux locaux et nationaux ? Que la stature d’Henri Nominé, député-maire de Sarreguemines, ait frappé l’esprit du jeune homme, nul doute ! Qu’en 36, le drapeau rouge hissé sur la plus haute cheminée des faïenceries ait marqué l’imaginaire de Robert Pax, c’est évi- dent ! La montée des périls a tout aussi sûrement accaparé ses pensées juvéniles. Plus tard, il en tirera des leçons ; pour le moment, l’adolescent est en proie à des impératifs autres que politiques. Le 1er août 1937, à l’âge de 15 ans, Robert Pax s’engage dans la vie professionnelle, en qualité de commis aux écritures du Tribunal Cantonal de Sarreguemines. C’est le début d’une longue et belle carrière au sein de l’administration judiciaire. À l’échelle de la Lorraine germanophone, Robert Pax est représentatif de la jeunesse urbaine d’avant-guerre. Élevé dans une famille ouvrière catholique, formé par des instituteurs rigoureux et talentueux, encadré par un clergé progressiste, il n’a plus besoin d’endosser le bleu de chauffe de son père. Grâce à son niveau scolaire, il peut viser mieux. Il fait le choix de la fonction publique. Encore sous la tutelle parentale, peut-être mal rétribué à ses débuts, c’est tout de même un « col blanc » en puissance. À sa manière, il traduit l’émergence d’une classe moyenne. À ses yeux, elle incarne peut-être déjà plus qu’un strict confort matériel, une sorte de troisième voie, sociale et réformiste, seule capable de faire une synthèse réussie entre les masses laborieuses et le grand capital. La guerre vient troubler une quiétude qu’il savait aléatoire. Robert Pax partage désormais le sort mouvementé de sa génération. Évacué avec le tribunal de Sarreguemines, il trouve refuge à Loudun, en Vienne. Séparé de sa famille, il souffre d’un certain isolement. Il a même du mal à joindre les deux bouts, s’il faut accorder quelque crédit à la missive qu’il adresse en décembre 1939 au maire de Sarreguemines. Il n’en demeure ; la période de l’évacuation constitue la grande et belle aventure de ses 17 ans ! Les dures réalités de la guerre le rattrapent. La déroute de 40, le retour à Sarreguemines, ville annexée au Reich, n’enchantent guère le jeune homme. Fort mature, il ne se laisse pas séduire par les sirènes nationales socialistes. Il fait partie de la classe 22, premier contingent mobilisé par les Allemands. Son ami Joseph Burg a décrit avec beaucoup de talent et de sympathie le parcours éprouvant du Malgré-Nous Robert Pax. Il est ponctué d’une blessure en Italie, d’une désertion en mai 44, d’une arrestation sous un faux nom et surtout d’une pénible période de travaux forcés qui ne prend fin qu’en avril 45 ! Comme ses compatriotes alsaciens lorrains, il est marqué à jamais par une expérience des plus traumatisantes. Dans l’épreuve, sous l’uniforme honni, il n’a jamais renié son attachement à la France. Il éprouve donc un goût amer d’injustice quand une mesure ministérielle lui dénie le droit de valider son temps de captivité. Offensé dans sa fierté, blessé dans sa dignité, il n’hésite pas à intenter un procès à l’Etat français. Au sortir de la guerre, Robert Pax est représentatif de sa classe d’âge, victime des aléas de l’Histoire, souvent incomprise des compatriotes de « l’Intérieur » mais résolue, vaille que vaille, à maîtriser elle-même son destin. Plus que jamais le militantisme s’impose ! Il est discret sur le plan politique. Robert Pax a besoin d’un temps de maturation ; il devient un fidèle lecteur de « Témoignage Chrétien », journal issu de la Résistance, dont l’inspiration générale est de gauche, résolument sociale. Malgré les vicissitudes de son parcours ultérieur, l’homme restera attaché à cette orientation. Pour le moment, l’engagement se situe à un autre niveau ; il est du domaine associatif. Le scoutisme en constitue l’élément moteur. L’équipe d’avant-guerre se reforme. Elle participe aux fameux jamborees, rencontres internationales de la jeunesse mondiale. C’est un temps fort de solidarité et de tolérance qui permet à toute une génération de surmonter les antagonismes de la veille, de partager des idéaux de solidarité et de fraternité. Tout comme ses camarades, Robert a le sentiment de participer à un élan novateur. À partir du noyau scout émerge - fin 49, début 50 - une nouvelle association : « Les Joyeux Compagnons ». Elle va faire date dans la vie locale. Constituée de bénévoles, elle anime, à des fins philanthropiques, des « soirées surprises ». Sans jamais verser dans la trivialité, les sketches, clous du spectacle, égratignent les élus locaux. Le succès est énorme. L’argent récolté - 3 millions de francs en 5 ans - est redistribué à des œuvres caritatives. Cheville ouvrière de l’association avec son ami René Rohr, Robert bénéficie d’une grande estime auprès de la population. Il accumule un capital de sympathie. C’est en grande partie le phénomène « Joyeux Compagnons » qui explique l’exceptionnelle percée politique de 1953. Robert Pax est donc un produit du monde associatif. Il s’est formé à cette école particulière, où le respect d’autrui et la pratique du compromis sont l’apprentissage de la démocratie au quotidien. Il n’entre donc pas comme un novice inexpérimenté en politique ; il est apte à endosser des responsabilités. Pour concrétiser ses idéaux, le pragmatisme du terrain lui suffit. Il ne pousse pas plus avant. Il reste par exemple en marge de l’Action Catholique, vivier d’une élite militante, tremplin d’une possible promotion régionale. Un premier rendez-vous manqué avec l’Histoire ? Pour les élections municipales de 1953, Robert Pax trouve en Me Joseph Massing le porte-parole fédérateur d’une volonté de profond changement, quitte à pousser à la porte les thuriféraires locaux de Robert Schumann. Réciproquement le fougueux avocat sait gré à son « modeste » colistier d’apporter une caution sociale primordiale qui risque fort de faire la différence dans une quadrangulaire politique à l’issue plus qu’incertaine. Dans la lignée d’Henri Nominé - dont elle revendique l’héritage -, l’équipe Massing fait campagne sur des thèmes porteurs ; elle dénonce l’immobilisme municipal et élabore un programme social et économique qui doit résorber les graves problèmes de logement et assurer en fin de compte un redémarrage industriel. Peut-on déceler une incidence directe de Robert Pax au niveau de la propagande électorale ? On est tout enclin à le croire : le point 13 du programme porte peut-être sa marque personnelle : la création d’une colonie de vacances pour les enfants de la ville. La victoire s’obtient à l’arraché. Le 6 mai 1953, Joseph Massing est élu maire ; Robert Pax obtient le troisième et dernier poste d’adjoint titulaire. Cette promotion inattendue vient récompenser le travail accompli et constitue une reconnaissance quasi officielle du poids politique aussi soudain qu’inestimable de Robert Pax. Il apparaît comme le futur homme de terrain du maire de Sarreguemines, comme l’interlocuteur privilégié en matière sociale. Robert Pax, le « protégé » de Me Massing. D’emblée, le nouvel élu prend ses fonctions à cœur. Il œuvre dans deux domaines qui lui sont chers, n’hésitant pas à payer de sa personne. Il s’attaque au problème du logement et se consacre à l’accomplissement d’un rêve : la création d’une colonie de vacances. Dans le cadre de la lutte contre la crise du logement, l’expérience des « Castors » est des plus singulières. Elle consiste à construire des maisons familiales par un système d’entraide mutuelle. Afin de réduire les frais, chaque bâtisseur s’engage à prêter main forte à son homologue. Par son côté généreux, altruiste, c’est un projet qui a tout lieu de plaire à Robert Pax. Dès janvier 54, la société anonyme « Les Castors des Marches de Lorraine » voit le jour. L’adjoint en assure la présidence. La fonction n’a rien d’honorifique ; il faut s’occuper de tout, jusque dans les moindres détails. La première tranche met en œuvre 64 lots ; les travaux débutent en avril. Le succès est tel qu’il faut rapidement songer à l’ouverture de nouveaux chantiers. Par ce biais, de nombreuses familles sarregueminoises accèdent à la propriété. Elles concrétisent un rêve quasi irréalisable quelque temps auparavant. De ce fait, elles témoignent aujourd’hui encore une reconnaissance émue à l’instigateur et au promoteur de cette réalisation originale. Pour donner corps au projet de colonie, la nouvelle équipe municipale constitue la « Société des Œuvres de Vacances de la Ville de Sarreguemines ». Le maire en est président d’office. Robert Pax occupe le poste de vice-président. Pour Labaroche, il se dépense corps et âme. De l’acquisition des baraquements jusqu’aux gros travaux d’aménagement, il supervise tout. En un temps record, le 5 juillet 1954, la station des Hautes Vosges est opérationnelle. Il nourrit vis-à-vis de cette réalisation une fierté légitime ; Labaroche, c’est un peu « son enfant ». En tout cas, les Sarregueminois profitent nombreux des installations ; pour beaucoup de jeunes, il s’agit du premier dépaysement géographique au-delà des murs de la ville ! Du petit écolier au rentier âgé, nul n’ignore à qui il doit cette œuvre sociale. Menées de front, les deux expériences témoignent de la capacité de Robert Pax de maîtriser des problèmes complexes, d’ordre matériel et humain. D’une certaine manière, l’élu chevronné a posé les premiers fondements d’une réussite politique ultérieure. Crédible, il prend de l’assurance. Il élargit son cercle de connaissances. Représentant occasionnel de la ville de Sarreguemines au comité culturel et social du département, il fréquente politiciens, syndicalistes, militants de tous bords ; bref, ceux qui sont impliqués dans la vie mosellane. Il tisse sa toile. Un exemple parmi d’autres ; il lie des relations amicales avec un prêtre dynamique qui se consacre comme lui à l’organisation de colonies de vacances. Son nom sera bientôt fami- lier à tous les diocésains ; il s’agit de Paul Joseph Schmitt, futur évêque de Metz. Au plan de l’engagement politique, Robert Pax reste en retrait ; par loyauté plus que par conviction, il épouse les vues de Joseph Massing, son mentor. Ce dernier entre dans la mouvance du député-maire de Metz, Raymond Mondon. Pour le candidat Massing, l’adjoint bat la campagne lors des cantonales et des législatives. Il a fort à faire face à un MRP soutenu par le clergé et la presse bien pensante. Le succès est au rendez-vous pour l’élection au Conseil général, en avril 55 ; par contre, c’est la frustration en janvier 56 lors des élections à l’Assemblée Nationale. De surcroît, un personnage nouveau fait irruption sur la scène politique, le démocrate-chrétien Jean Seitlinger. Il occupe un champ politique convoité. Au-delà de la périphérie immédiate de la ville, l’horizon se bouche pour bien des ambitions. Forte de ses réalisations, rompue à la mécanique électorale, l’équipe Massing aborde les échéances municipales de mars 59 avec sérénité. Robert Pax figure maintenant en 3e position ; c’est un « poids lourd » de la « Liste d’Intérêt Communal ». Il apparaît comme le fidèle et loyal second ; à ce titre, il a rang de « dauphin ». Le suffrage populaire consacre, voire renforce la nouvelle dimension de l’adjoint. Il obtient le plus de voix : 5200 ! Il convient de relever la signification de ce vote de confiance et d’es- time. Les électeurs sarregueminois récompensent la disponibilité, la proximité, la gentillesse d’une personne qui leur est familière, à laquelle ils peuvent se confier, qu’ils s’approprient. Robert Pax jouit d’une popularité sans précédent dans les annales locales. Le phénomène s’exprime à travers une formule lapidaire, à très forte charge affective : « de unser Robert » ! Trait de caractère suggestif, le personnage ne brigue pas le poste de premier adjoint. Comme il se sait inégalé dans le cœur des habitants, il n’attache que peu d’importance à une hiérarchie somme toute factice. Il prend en charge la commission socio-culturelle et continue d’œuvrer sur le plan social. En novembre 1960, il lance par exemple la « Saint-Martin des Jouets », une collecte d’objets ludiques destinés aux enfants nécessiteux. Bien qu’éphémère, l’expérience confirme, si besoin en était, le souci constant du prochain défavorisé. Plus que jamais, Robert Pax agit comme l’alter ego du maire ! Il est associé aux grands projets du mandat. La ville sort des difficultés d’après-guerre ; la crise du logement est résorbée. Entré dans sa phase active, le terrain industriel insuffle un nouvel élan économique ; l’intégration des communes périphériques de Neunkirch et Welferding hisse Sarreguemines, cité forte de plus de 25000 habitants, au rang incontesté de ville principale de l’Est mosellan. Acteurs de cette transformation en profondeur, le maire et ses proches ont un avenir radieux devant eux. Au début des années 60, tous les espoirs leur sont permis, même sur le plan politique. En 62, le gaullisme offre une possibilité inespérée. Intelligent mais peu perspicace, Me Massing ne donne pas suite à la démarche personnelle de Michel Debré. Les instances gaullistes cherchent désespérément un candidat valable et provoquent une réunion à laquelle participe Robert Pax. L’Histoire lui offre une chance unique. Il ne la saisit pas. Aux dires de Paul Mouzard, témoin direct de la scène, chez Robert Pax, une pointe de regret transparaît immédiatement après la séance. Il n’a pas osé ! Sans qu’il en soit conscient sur le moment, il vient de sceller une partie de son destin politique. Il se coupe d’un grand champ politique. Entre la démocratie chrétienne et le gaullisme, l’espace est des plus restreints, quasi-inexistant pour se tailler une carrière politique à l’échelon national. Les ambitions sont ramenées à Sarreguemines. En mars 1965, les élections municipales sont un triomphe pour l’équipe en place. Elle est reconduite en bloc dans ses fonctions. L’opposition est laminée ; ni les gaullistes menés par le député de la circonscription - , ni les communistes n’obtiennent de représentants au sein de l’assemblée communale. Avec 75 % des voix, Robert Pax caracole en tête des suffrages exprimés. Récompense plus que méritée ; il est élu premier adjoint. Homme de terrain à ses débuts, il est aussi devenu un homme de dossier. Il s’est formé sur le tas. Il maîtrise les équilibres budgétaires, connaît les arcanes administratifs, possède une vision intuitive du développement urbain. Il a d’indubitables qualités de gestionnaire et d’administrateur. L’adjoint se sent des ailes. L’ambition pointe. En mars 1967, il entre dans la grande arène politique. Il devient suppléant de Jean Seitlinger aux élections législatives. Il montre son camp. La confrontation est telle qu’il ne peut se définir que « contre » un système et l’homme qui l’incarne. Il n’a même pas l’occasion d’afficher ses idées personnelles, ses valeurs propres. C’est le choc frontal avec l’appareil gaulliste. Le coup est rude. La défaite sévère. Au-delà des murs de la ville, l’image de Robert Pax en pâtit pour longtemps. La quarantaine entamée, Robert Pax gagne en autonomie. Il apparaît comme une lointaine mais possible « solution de rechange ». Il est toujours le compagnon fidèle et loyal de Me Massing. Son « second » expérimenté, disponible et efficace. Toutefois, l’amicale allégeance n’a rien d’une inféodation inconditionnelle. Il n’est pas homme lige, prêt à sacrifier les acquis. Il se veut le garant d’une approche sociale de la vie des Sarregueminois ; il se sent le dépositaire d’un héritage politique commun. Surtout, il se sait l’émanation d’une large volonté populaire. Il a sa propre légitimité. Protégé peut-être, obligé sûrement pas ! Robert Pax, le décideur. 24 septembre 1967. Me Massing subit un sévère revers aux cantonales. De dépit, il démissionne de ses mandats électoraux. Le coup d’éclat ébranle une équipe municipale désemparée. C’est la crise au grand jour ! L’heure de Robert Pax a sonné. Il refuse la thèse de l’électorat « ingrat », rejette la démission en bloc, plaide pour le maintien au poste. Il prend les choses en main. Il jugule l’hémorragie interne ; 23 conseillers lui sont acquis. Seul 4 sièges sont à pourvoir lors de l’élection complémentaire de décembre. Une simple formalité. Il est assuré d’une transition en douceur. Le 7 décembre 1967, il revêt l’écharpe tricolore de maire de Sarreguemines. Pour 28 ans : un record inégalé dans les annales de la cité faïencière ! Il a fallu des circonstances exceptionnelles pour que Robert Pax accède au premier rôle. Le personnage s’est révélé lors d’une grave crise interne. Il a su la gérer sans que l’opposition politique puisse en tirer un quelconque profit. Il a fait montre d’habileté tactique. L’aura intellectuelle de son prédécesseur mise à part, il ne lui manque ni l’expérience, ni la volonté. Il soutient la comparaison. Il a l’étoffe pour assumer les responsabilités qui lui incombent. Le nouveau maire incarne la continuité. Il reprend les grands dossiers en cours. À l’occasion, il les développe. C’est pour Sarreguemines la poursuite d’un intense effort de modernisation. Le terrain industriel en est la clef de voûte et le symbole ; sous le premier mandat Pax, il connaît deux extensions successives qui en font l’une des zones d’implantation les plus attractives du Grand Est. Dans ce domaine, le nouveau maire apparaît comme l’exécuteur testamentaire ou, plus exactement, le légataire universel consciencieux et appliqué de son grand prédécesseur, Henri Nominé. Malgré les apparences, l’heure n’est pas à la stricte gestion du développement urbain. Les premières années, l’initiative est guidée par des considérations politiques. Sept mois après son investiture, en juin 68, Robert Pax brigue un siège à l’Assemblée Nationale. Coupé du gaullisme depuis 1962, en marge de la démocratie-chrétienne, méfiant vis-à-vis des indépendants, il part au charbon avec bien des handicaps face au député sortant, Etienne Hinsberger. Le challenger est battu au premier tour des élections législatives. Qu’à cela ne tienne ! Robert Pax nourrit un projet politique. Son dessein est clairement arrêté : réduire, voire neutraliser l’influence gaulliste qui le menace directement, qui prétend lui ravir la place. Face aux appétits du camp adverse, il joue sa survie politique. Les scores sarregueminois lui donnent des raisons d’espérer. Il a recueilli 39 % des suffrages ; quelque 600 voix le séparent d’Etienne Hinsberger qui n’obtient plus la majorité absolue comme précédemment (45 %). Pour parvenir à ses fins, il lui faut contrer la machine électorale UDR. L’élection municipale de 1971 constitue la première échéance. Robert Pax mène la campagne de main de maître. Lors du débat contradictoire qui l’oppose au Dr. Henry, il assène le K.O. technique. Il fait trébucher le candidat « inexpérimenté » sur les fameux centimes additionnels. La messe est dite ; le maire de Sarreguemines sort grand vainqueur de la confrontation et remporte haut la main les élections. Sous des dehors anodins et fort affables, le personnage cache de redoutables qualités manœuvrières ; il est devenu « une bête politique » que nul ne peut ignorer. Conforté dans sa légitimité, le premier magistrat attache un soin particulier à son image de marque. Le 14 avril 1972, il accueille en grande pompe le Président de la République, Georges Pompidou. Une occasion unique de mettre en valeur et la ville et son maire ! Aux huées et aux sifflets de Forbach, Sarreguemines oppose une réception cordiale et des acclamations chaleureuses. Attentif aux médias, sensible aux événements, Robert Pax entend donner de lui une image de compétence, de dévouement et de proximité, dans la lignée de ses engagements de jeunesse. Parallèlement, il se dote de moyens. En 1972, il crée le district urbain de Sarreguemines qui épouse en gros les li- mites du canton. S’il répond prioritairement à des impératifs de gestion collective, l’établissement public apparaît aussi comme un instrument politique qui doit étendre son influence au-delà de Sarreguemines. Robert Pax en assure la présidence dès la création. Il possède désormais un intéressant levier de commande et une tribune pour rallier à ses vues les notables des communes environnantes. 1973 est l’année « charnière ». Les élections législatives se déroulent en mars. La campagne relève du psychodrame. Par son maintien au second tour, Robert Pax provoque la défaite du député sortant ; par contre, il ne décroche pas le sésame pour l’Assemblée Nationale. Le bilan est mitigé. Il a certes porté un coup fatal à son adversaire direct mais, en facilitant le retour en grâce du centriste Jean Seitlinger, il court-circuite sa propre ascension et se ferme les portes d’un destin national. Les élections cantonales de septembre 73 marquent l’aboutissement de la stratégie élaborée sur le long terme. Etienne Hinsberger battu dès le premier tour, Robert Pax emporte le siège de conseiller général. La menace gaulliste est définitivement enrayée. La persévérance, la sagacité et - dans une certaine mesure - la modération ont payé. Le maire conseiller général a désormais les coudées franches. Il parachève sa trajectoire en 1974 par l’entrée au Conseil Régional. À cinquante ans, il est celui qui, sur le plan politique, incarne Sarreguemines ! Tiraillé entre deux conceptions antagonistes - « une ville où il fait bon vivre » qui manque quelque peu de perspective et le document « visionnaire » du professeur Gravier qui prône un pôle urbain de 50 à 100 000 habitants Robert Pax cherche une voie médiane, qui assure un essor harmonieux, consensuel et « dépolitisé » de la cité. Les années 70 sont marquées par une série de réflexions sur l’aménagement intra et extra muros : plan d’urbanisme, schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme, plan d’occupation des sols, contrat « ville moyenne ». Il dispose d’un matériau théorique dont il dégage des lignes de force ; elles guideront son action pendant deux décennies : poursuite de l’industrialisation, accompagnement du logement social, désenclavement de la région, contournement périurbain, mise en valeur du patrimoine culturel, rénovation du centre urbain, renforcement des structures scolaires, consolidation des équipements sportifs… Innovant dans bien des secteurs, il sait se montrer précurseur à l’occasion. Vingt ans avant la convention de Karlsruhe, le maire de Sarreguemines met en œuvre une coopération transfrontalière exemplaire dans le domaine de l’assainissement ! Assez paradoxalement, le projet ambitieux d’un institut de technologie franco-allemand, qui avait recueilli l’aval des deux gouvernements, lui file entre les doigts. L’Européen convaincu n’a pas su saisir l’opportunité qui se présentait ! Malgré une légère érosion démographique, le chef-lieu d’arrondissement, relié depuis peu au réseau autoroutier, affirme son rang de centre industriel, commercial et tertiaire de l’Est lorrain. Un front de Sarre remodelé en constitue la vitrine dynamique. Pont de l’Europe, Nouvelles Galeries, voies sur berge, Bords de Sarre témoignent de l’irrésistible volonté d’inscrire Sarreguemines dans la modernité. Bétonné et asphalté, l’ensemble imposant est bien dans l’air du temps ; quelque peu désincarné, il traduit le triomphe de la voiture et la toute puissance de l’homme résolument tourné vers l’avenir. Opposé à une liste d’union de la gauche, Robert Pax est largement confirmé dans ses choix lors des municipales de 77. Toute son équipe « apolitique » passe au premier tour de scrutin. Comme d’habitude, il tient la tête avec plus de 70 % des suffrages exprimés ! Rien ne semble entamer son crédit auprès de la population locale. En fait, Sarreguemines apprécie ce pragmatique modéré, éloigné de toute idéologie dogmatique et de toute démagogie outrancière, toujours à la recherche du plus large consensus, capable - le cas échéant - d’intégrer les opposants de la veille. Face à une crise mondiale persistante, Robert Pax donne une dimension particulière à sa fonction d’élu. Attentif aux problèmes économiques et sociaux, il privilégie le développement industriel, générateur d’emplois, garant du dynamisme démographique… et source vitale pour les finances locales. Il ne se cantonne pas dans le rôle de simple gestionnaire du terrain industriel ; il s’érige en acteur décisif du processus d’industrialisation. Il n’hésite pas à payer de sa personne. Au tournant des années 70/80, au moment fort de la récession économique, il opte pour l’implantation d’une usine de batteries. Les risques de pollution au plomb provoquent une levée de boucliers sans précédent. Le maire se heurte à un mouvement écologique très remonté, qui mobilise les masses, qui manifeste bruyamment dans les rues, qui divise radicalement l’opinion publique. Une véritable psychose s’empare de Sarreguemines. Face à l’agitation la plus véhémente de sa carrière politique, Robert Pax gère la crise avec calme et doigté. Entre les propos lénifiants des uns et les descriptions alarmistes des autres, il entend garder raison. Il reste à l’écoute, mais maintient le cap. Au risque de nuire à sa carrière politique. L’usine voit le jour. En la circonstance, Robert Pax allie, avec une rare efficacité, deux vertus souvent antinomiques, le courage et la modération. D’une certaine manière, l’élection au conseil municipal de mars 83 constitue donc un test a posteriori. Les Sarregueminois lui accordent la majorité absolue (près de 60 %) dès le premier tour de scrutin ! L’effet « plomb » n’a pas altéré le capital de confiance. Robert Pax tient « sa » ville, donne l’impression d’être « indéboulonnable », même si, suite à la réforme électorale de 83, l’opposition a de nouveau voix au chapitre. Tout en poursuivant les efforts entrepris, il infléchit quelque peu le cours de son action politique dans les années 80. Aux grands chantiers d’infrastructure de la période écoulée, il substitue toute une palette d’opérations qui mettent en valeur le patrimoine local, qui visent l’amélioration du confort quotidien, qui prennent mieux en compte l’individu et l’environnement. Par la force des choses, il impose une nouvelle vision de Sarreguemines qui essaie de concilier passé et modernité, nature et progrès. Dans son écrin d’origine, le Casino des Faïenceries, totalement rénové et transformé en auditorium, en est la référence par excellence. Sarreguemines veut offrir un visage plus accueillant, plus humain pour s’ouvrir pleinement à la civilisation post-industrielle, tournée vers la culture et les loisirs. La dernière décennie de Robert Pax à la tête de la mairie répond de nouveau à des considérations de stratégie politique. Pour le sexagénaire, il s’agit de négocier la transition : en d’autres termes, trouver un successeur digne de reprendre le flambeau puis se retirer avec les honneurs, sans être désavoué par les urnes. Un exercice périlleux qui réussit rarement aux élus, somme toute peu pressés d’accélérer le mouvement ! Le maire de Sarreguemines entend garder la pleine maîtrise du processus. Il se lance un dernier grand défi. Gêné par des problèmes de santé, Robert Pax marque une pause dans ses activités politiciennes. En 85, il ne se présente plus aux élections cantonales. Les appétits s’exacerbent sur la place. Le candidat qu’il soutient n’obtient pas l’aval des électeurs. Comme il sent l’héritage menacé par un jeune et fringant RPR, il réinvestit le champ politique en 86. Le retour sur scène étonne. Sous l’étiquette du centre des indépendants et paysans, il fait campagne avec le tonitruant Dr. Jean Kiffer, député-maire d’Amnéville. Élu conseiller régional, il (re)devient un fidèle soutien du centriste Jean Marie Rausch… En tout cas, il se sent capable de contrebalancer l’influence grandissante du challenger, qu’il a désormais dans sa ligne de mire. C’est aux municipales de 89 que le maire de Sarreguemines déploie son art consommé des manœuvres politiques. Sa capacité de rallier reste intacte. L’opposition exsocialiste se met sous sa bannière dès le premier tour de scrutin. Face à une gauche insignifiante et à une droite émiettée en quatre listes, il doit certes envisager un second tour, mais il a beau jeu. Les divisions ne peuvent que le servir ; il sait les entretenir et les exploiter à ses fins. La tactique est payante. À l’issue de la confrontation, Robert Pax obtient une majorité relative de 40 %. De quoi diriger la ville à sa guise. Aux tombeurs de l’adversaire direct, il octroie l’un ou l’autre poste d’adjoint et les intègre dans son équipe, le temps de tester leurs capacités… et leur loyalisme. Accaparé sur le front des élections communales, Robert Pax subit par inadvertance un revers significatif au niveau du district urbain. À son insu, la génération montante lui ravit le siège de président. Placé devant le fait accompli, il se retire de l’instance qu’il a créée et dirigée jusque-là. L’incident de parcours l’oblige à affiner son stratagème. Des élections cantonales de 92 dépend la maîtrise du « passage de témoin ». C’est pourquoi Robert Pax se présente. Un des adjoints le défie. Le duel s’avère plus difficile que d’habitude. L’usure du pouvoir y est pour quelque chose. Mais il a encore assez de ressource pour écarter un prétendant trop entreprenant. Il clarifie la situation ; le dauphin peut se profiler. En juin 95, il est au bout de ses peines. Il a su négocier la transition ; les urnes se sont montrées favorables au successeur désigné. Il se retire partiellement - de la scène locale, avec le sentiment du devoir accompli. Le parcours politique de Robert Pax est extrêmement long et d’une certaine manière, atypique. Il a évolué en dehors de tout appareil politique ; ce qui l’a peut-être coupé d’une carrière nationale. Mais loin du grand jeu politique, l’homme de terrain modéré a gagné en stabilité. Il existe bien une méthode « Pax » pour durer. Parti avec un capital de confiance exceptionnel, il a su garder auprès de sa génération une aura indéfectible. Ses engagements de jeunesse ont suscité un « retour sur investissement » pendant quarante ans. Il a développé une capacité de séduction sur les générations suivantes par sa proximité, sa disponibilité et son esprit d’ouverture. Enfin, à l’occasion, il a montré de subtiles qualités manœuvrières pour contraindre, au moment opportun, ses adversaires à la faute. Last but not least, il a surtout payé de sa personne, en faisant preuve de courage et de ténacité. Robert Pax ou « le sentiment du devoir accompli ». Pendant un demi-siècle, Robert Pax participe aux décisions fondamentales qui touchent Sarreguemines et ses habitants. Comme aucun autre politique, il a pesé sur le destin de la ville. À ce titre, il occupe une place à part dans la lignée des élus municipaux. Il clôt un cycle et en inaugure un autre. Il est le dernier maire de l’ère industrielle et, peut-être, le plus significatif. Quand il est élu en 1953, il trouve une ville encore largement dominée par la mono industrie faïencière et une région bénéficiant des retombées directes d’un bassin houiller en pleine expansion. Le tableau a radicalement changé cinquante ans plus tard et Robert Pax y est pour beaucoup. Comme adjoint d’abord, puis comme maire et président du district, il met en œuvre une reconversion totale du tissu industriel. Grâce à l’un des tout premiers terrains industriels français, Sarreguemines tire très tôt profit du rattachement de la Sarre à l’Allemagne, du lent et irréversible déclin du bassin minier, du boom économique des « Trente Glorieuses ». Au cœur de l’Europe en construction, la ville attire des entreprises nombreuses et diversifiées. Au moment où la récession pointe, Robert Pax met tout son poids pour consolider le pôle industriel. Dans un contexte plus serein, il jette même les bases de l’Eurozone districale et crée ainsi les conditions nécessaires pour le futur site d’implantation de la Smart. À son départ de l’Hôtel de Ville en 1995, il a de quoi être satisfait. Sarreguemines est devenu le centre d’un des bassins d’emploi les plus dynamiques du Grand Est. Il est aussi le premier maire de l’ère post-industrielle. À ce niveau, il ne dispose pas d’une voie tracée au préalable ; il doit innover, faire preuve d’imagination. Il étoffe le tissu urbain de structures culturelles, sportives et ludiques tant et si bien qu’au bout du compte, Sarreguemines offre une palette quasi-complète en la matière. Rares sont les villes de taille semblable qui peuvent soutenir la comparaison. L’effort est aussi qualitatif. Il utilise judicieusement le patrimoine local - principalement faïencier - pour ancrer l’identité de la ville dans un passé prestigieux. En perpétuelle mutation, le Musée en est le vecteur et le grand bénéficiaire. Il suppute les chances d’un tourisme qui s’appuie sur des atouts majeurs : l’eau et la céramique. À son départ, il peut exprimer le sentiment du devoir accompli. Il a mis en place les moyens humains et matériels pour engager la ville sur la voie du troisième millénaire. Robert Pax, c’est en définitive la volonté d’inscrire Sarreguemines dans la modernité, avec le souci de ne laisser personne sur le bord du chemin. Didier Hemmert ANNEXES ELECTIONS MUNICIPALES DE 1953 Liste d’union des indépendants NOMS Liste d’intérêt communal VOIX % NOMS VOIX % MASSING Joseph 3960 60,15 FRIDERICH Victor 1784 27,10 EIDESHEIM Georges 3309 50,27 BASTIEN Jean 1603 24,35 PAX Robert 3014 45,78 KLEIN François 1352 20,54 HOMMES Théodore 2763 41,97 JUNG Pierre 1007 15,30 PAX Roger 2692 40,89 ANTONI Alfred 957 14,54 REICH François 2578 39,16 WEILL René 955 14,51 SEILER Clément 2417 36,72 KLOCK Jules 938 14,25 ZEISER Hugo 2302 34,97 JESEL Auguste 931 14,14 HUBERT Robert 2212 33,60 NIEDERMEYER Pierre 898 13,64 KETTENRING Georges 2123 32,25 THOMAS Armand 894 13,58 REDEL Robert 2101 31,92 SCHMIEDER Émile 874 13,28 GERNE Louis 2093 31,79 KREMER Henri 872 13,25 MEYER Valentin 2046 31,08 ASION Alphonse 863 13,11 BARBIER Adolphe 2039 30,97 HASER Ernest 831 12,62 GERBER Marcel 1988 30,20 FINANCE Frédéric 790 12,00 RAUCH Louis 1965 29,85 MARTINY Victor 761 11,56 OSWALD Aloyse 1964 29,83 BUVEL René 717 10,89 JUNG Joseph 1933 29,36 FRENTZEL Jean-Baptiste 708 10,75 SCHIELER Jacques 1904 28,92 LETT Auguste 704 10,69 MINIG Albert 1893 28,76 THOMASSIN Jean 704 10,69 HAMANN Joseph 1887 28,66 DUHAA René 703 10,68 HAHN Charles 1870 28,41 HOUVER Berthe 664 10,09 SCHNEIDER Pierre 1812 27,53 RICK Antoine 663 10,07 MEYER Jérôme 1808 27,46 WUSSLER Pierre 660 10,03 QUILLING Richard 1783 27,08 ROHRBACHER Édmond 654 9,93 BOURING Bertrand 1771 26,90 SCHWINDT Jacques 652 9,90 POINSIGNON Bertrand 1630 24,76 TRITZ Guillaume 607 9,22 ELECTIONS MUNICIPALES DE 1953 Liste d’union ouvrière et démocratique NOMS Liste d’entente municipale et d’action sociale VOIX % MEYER Édouard 2457 37,32 STEINMETZ Eugène 1861 HAAG Nicolas NOMS VOIX % BECK Jean 2929 44,49 28,27 GOEPFER Charles 2896 43,99 1721 26,14 SCHIELLEIN Jacques 2870 43,60 RAITH Louis 1628 24,73 DURCKEL René 2826 42,93 ADLER Oscar 1574 23,91 SCHATZ Eugène 2731 41,49 GERBER Henri 1556 23,64 REEB Pierre 2677 40,67 MOSSER Joseph 1301 19,76 FOERST Édouard 2570 39,04 SCHNEIDER Louis 1284 19,50 RISCH Joseph 2564 38,95 KRATZ Arthur 1244 18,90 ZIEGLER Georges 2543 38,63 KLOCK Charles 1185 18,00 KLAUTH Antoine 2540 38,58 OSWALD Louis 1184 17,99 ENGEL Auguste 2534 38,49 DROSS Jules 1148 17,44 SCHWEITZER Paul 2416 36,70 SEBASTIAN Jacques 1146 17,41 HUMMEL Albert 2389 36,29 RAUSCH Jean 1143 17,36 BECKER Alphonse 2366 35,94 GROSS Eugène 1138 17,29 GROSSE Émilie 2336 35,49 JUNG Jean 1136 17,26 SCHAAF André 2253 34,22 KLAMBER Jean 1125 17,09 WEISSMEYER Arthur 2210 33,57 HODY Philippe 1119 17,00 HUBERT Joseph 2176 33,05 WIKULER Manfred 1117 16,97 LEIRITZ Joseph 2161 32,83 ADAM Émile 1116 16,95 FUSS Alphonse 2100 31,90 HENNEL Catherine 1115 16,94 DIEBOLD Valentin 2091 31,76 STENZENBERGER Charles 1108 16,83 WOLFF Étienne 2020 30,69 SCHMITT Charles 1101 16,72 HEINTZ Alphonse 1958 29,74 HELLERINGER Nicolas 1096 16,65 RUNSTATLER Lucien 1938 29,44 GIRARDIN Henri 1094 16,62 KOLMAYER Alfred 1918 29,14 PICOULEAU Hippolyte 1089 16,54 KRAEMER Édmond 1917 29,12 BRZUSZKIEWEZ Édouard 1076 16,35 FOURCAULT Jean 1856 28,19 ELECTIONS MUNICIPALES DE 1959 Liste d’intérêt communal NOMS Liste de l’union des forces démocratiques VOIX % PAX Robert 5200 78,04 MASSING Joseph 5176 ZIEGLER Georges NOMS VOIX % KLEIN François 1485 22,29 77,68 BASTIEN Jean 1346 5122 76,87 DAHLEM Henri KLAUTH Antoine 5095 76,47 REICH François 5091 REEB Pierre Liste d’union ouvrière et démocratique NOMS VOIX % MEYER Édouard 1798 26,98 20,20 STEIMETZ Eugène 1236 18,55 953 14,30 GERBER Henri 1047 15,71 KARA Jean 871 13,07 OSWALD Louis 883 13,25 76,41 JUNG Pierre 847 12,71 PIERRON Raymond 882 13,24 5085 76,32 PINCK Nicolas 778 11,68 GUTH Louis 803 12,05 SEILER Clément 5051 75,81 SCHMITT Jean-Pierre 764 11,47 GANGLOFF Roger 782 11,74 GOEPFER Charles 5027 75,45 BUVEL René 747 11,21 WICKULER Manfred 781 11,72 HOMMES Théodore 4960 74,44 FERRIÈRE Marcel 719 10,79 LEHNHARD Pierre 780 11,71 KETTENRING Georges 4937 74,10 BARBIER Adolphe 717 10,76 MOSSER Joseph 778 11,68 DURCKEL René 4927 73,95 BURKATZKI Robert 697 10,46 HENNEL Catherine 758 11,38 SCHIELLEIN Jacques 4926 73,93 NICOLAS Alphonse 678 10,18 NIEDERLÄNDER Michel 758 11,38 BECK Jean 4897 73,50 BACHMANN Émile 670 10,06 KLAMBER Jean 753 11,30 SCHON Camille 4887 73,35 WAAG Louis 662 9,94 DROSS Jules 750 11,26 JACOBS Alphonse 4852 72,82 GLADEL Louis 636 9,55 JUNG Jean 749 11,24 HERGES André 4803 72,08 LETT Auguste 624 9,37 PIETERS Jean 742 11,14 EIDESHEIM Georges 4790 71,89 REICHARTJean-Marie 622 3,34 MERTZ Charles 738 11,08 KAHN Julien 4773 71,63 JOCHUM Roger 613 9,20 STENZENBERGER Ch. 736 11,05 PIERRON Marcel 4771 71,60 MALTER Raymond 607 9,11 HOFFMANN Auguste 730 10,96 HALB Albert 4768 71,56 GREFF Roger 594 8,91 ROHRBACHER Pierre 728 10,93 GERBER Marcel 4742 71,17 MISSY Louis 591 8,87 LOHMANN Alfred 725 10,88 THOMAS Armand 4738 71,11 WEBER Gilbert Joseph 585 8,78 DIDION Arthur 722 10,84 REDEL Robert 4725 70,91 KERN Joseph Nicolas 580 8,70 TRITZ André 718 10,78 BERNTHEISEL Lucien 4697 70,49 DESMAISON Fernand 578 8,67 PICOULEAU Hippolyte 715 10,73 SCHATZ Eugène 4641 69,65 SCHWINDT Jacques 578 8,67 KIEFFER Joseph 709 10,64 PAX Roger 4496 67,48 TRITZ Guillaume 578 8,67 NETZER Philomène 709 10,64 RISCH Joseph 4432 66,52 AFFRE Laurent 556 8,34 DROSS Odile 700 10,51 ELECTIONS MUNICIPALES DE 1965 Liste d’intérêt communal NOMS Liste de rénovation municipale VOIX % NOMS VOIX % PAX Robert 7304 74,75 HINSBERGER Etienne 3 135 32,08 MASSING Joseph 7091 72,57 MINNERATH Alphonse 2438 DERR Marcel 7057 72,22 SCHWARTZ Gilbert REICH François 7029 71,93 SCHILD Alfred 6960 PIERRON Marcel Liste d’union démocratique NOMS VOIX % MEYER Édouard 2397 24,53 24,03 BASTIEN Jean 1984 20,30 2271 23,24 DAHLEM Théo 1609 16,46 LEFEBVRE Louis 2075 21,23 ROTTLER Jean-Claude 1474 15,08 71,23 SCHOESER André 2018 20,65 HAAG Nicolas 1303 13,33 6864 70,24 HALB Marcel 1871 19,14 FRANTZ Gabriel 1244 12,73 BICKEL Raymond 6831 69,91 GROSS Jacques 1750 17,91 GERBER Henri 1195 12,23 ZIEGLER Georges 6822 69,81 LOESCHER Pierre 1721 17,61 STEINMETZ Eugène 1187 12,14 MALLICK Alfred 6805 69,64 NICKLAUS Hélène 1721 17,61 BRUNNER Eugène 1184 12,11 JACOBS Alphonse 6758 69,16 HECKEL Léon 1700 17,39 REICHART Jean-Marie 1142 11,68 REEB Pierre 6742 69,00 SCHNEIDER Pierre 1668 17,07 PIERRON Raymond 1103 11,28 HERGES André 6732 68,89 LESUR Roland 1660 16,98 BARBIER Adolphe 1093 11,18 SCHIELLEIN Jacques 6714 68,71 RUMPLER Alphonse 1607 16,44 BACHMANN Émile 1090 11,15 SCHOHN Camille 6700 68,57 LETT Jean-Marie 1594 16,31 BUVEL René 1065 10,89 BECK Jean 6672 68,28 RITCHEN Louis Jacques 1591 16,38 WAECHTER Alfred 1039 10,63 EIDESHEIM Georges 6664 68,20 MEYER Guido 1590 16,27 THOMASSIN Jean 1035 10,59 FOSSE Jean 6614 67,69 GROUD Janik 1580 16,17 DAGUINDEAU Maurice 1024 10,47 THOMAS Armand 6597 67,51 BRAUN Hugues 1573 16,09 SCHAMPION Aloyse 1015 10,38 BERNTHEISEL Lucien 6566 67,19 BECK Jean 1543 15,79 MULLER Alfred 1003 10,26 GERBER Marcel 6483 66,34 HUBERT Joseph 1527 15,62 GROSS Eugène 993 10,16 KUNTZ Émile 6454 66,05 RAUCH Louis 1502 15,37 BRACH Pierre 990 10,13 Dr. PAX Roger 6454 66,05 MORANT Lucien 1486 15,2 BEHR Alfred 988 10,11 REDEL Robert 6417 65,67 BARBIER Jean-Pierre 1474 15,08 KRETZ François 962 9,84 KRAEMER Raymond 6292 64,39 VOGELGESANG Marcel 1469 15,03 NIDERLÄNDER Rodolphe 954 9,76 HOMMES Théodore 6198 63,43 CHANOT Paul 1431 14,64 STENZENBERGER Ch. 933 9,54 KAHN Julien 6150 62,94 BARBIER Marie-Louise 1416 14,49 FRANK Roger 928 9,49 KETTENRING Georges 5774 59,09 SOLER Roland 1413 14,46 GIRARDET André 921 9,42 ELECTIONS COMPLEMENTAIRES DE 1967 Liste de coopération municipale NOMS VOIX HINSBERGER Etienne % Liste d’intérêt communal NOMS VOIX 3582 43,34 NICKLAUS Jean LEFEBVRE Louis 3461 41,88 SCHOETTKÉ Georges MEYSEMBOURG J. J Liste d’union démocratique % NOMS VOIX % 3221 38,98 MEYER Édouard 3020 36,54 DUWERNELL Hubert 2844 34,41 DAHLEM Théo 2130 25,77 2878 34,83 LEICHTNAM André 2474 29,94 GERBER Henri 1775 21,48 2802 33,91 LARBALETRIER Émile 2362 28,58 HAAG Nicolas 1773 21,45 ELECTIONS MUNICIPALES DE 1971 Sarreguemines avenir Liste pour le renouveau de Sarreguemines NOMS VOIX % NOMS VOIX % PAX Robert 7206 68,21 HINSBERGER Étienne 3502 DERR MARCEL 7124 67,43 LEFEVRE Louis JACOBS Alphonse 6799 64,35 NICKLAUS Jean 6766 HERGES André Liste d’intérêt communal et social NOMS VOIX % 33,15 KARA Jean 2143 20,28 3408 32,26 DAHLEM Théo 1824 17,26 SCHILT Paul 3287 31,11 GUTH Paul 1468 13,89 64,04 HARTER Jean 3210 30,38 UHLEN Gérard 1094 10,35 6742 63,81 KLEIN-IMHOFF Germ. 3170 30,00 HORES Anne-Marie 1088 10,30 REICH François 6731 63,71 SCHWING Jean 3068 29,04 BAUÉ Marcel 1084 10,26 BICKEL Raymond 6630 62,75 HENRY Raoul 3043 28,80 VILHEM Alain 1027 9,72 BEHR Nicolas 6609 62,56 KUCHLY Gaston 2974 28,15 KAMPMANN Hubert 925 8,76 SCHIELLEIN Jacques 6516 61,68 GRINWALD Alfred 2947 27,89 WEYAND Fernand 915 8,66 ZIEGLER Georges 6485 61,38 NEU Paul 2926 27,70 ZIRGER Michel 911 8,62 GILLE René 6460 61,15 SCHMITT Marcel 2921 27,65 HUWER Marcel 870 8,23 KIEFFER Pierre 6406 60,63 BUCHHEIT Léon 2887 27,33 THIEL René 869 8,23 REDEL Robert 6406 60,63 FISCHER Robert 2874 27,20 MINIG Albert 866 8,20 DUPARCHY Michel 6392 60,50 GINGEMBRE Jean 2858 27,05 LEHMANN Christian 836 7,91 THOMAS Armand 6360 60,20 MALLICK Adrienne 2835 26,83 DA SOLER Marcel 821 7,77 MASSING Joseph 6348 60,09 SILBERREIS Jacques 2826 26,75 SIBILLE Michel 819 7,75 KUNTZ Émile 6287 59,51 WEINGERTNER René 2755 26,08 GEYER Jean 813 7,70 HELLERINGER Joseph 6258 59,23 NICKLAUS Edmond 2732 25,86 FREYERMUTH Antoine 812 7,69 DAUFFER Louis 6191 58,60 SCHOUVER Louis 2711 25,66 KOEHLE Louis 810 7,67 BILLY Renée 6166 58,36 LEHNHARD Roger 2709 25,64 KUHN Marie-Rose 796 7,53 JUNG Bernard 6166 58,36 SCHELLHORN Charles 2682 25,39 COSTA François 788 7,46 KILLIAN Alfred 6149 58,20 SCHATZ Alphonse 2649 25,07 FRAISSE Gérard 772 7,31 NOMINÉ René 6140 58,12 GAPP Rémy 2644 25,03 ENGELBERT Edgard 758 7,17 PAX Roger 6074 57,49 BLISCAUX Maurice 2599 24,60 KEMPFER Jean 757 7,17 NIEDERLENDER Jo. 6033 57,10 BERNTHEISEL Paul 2591 24,52 GREFF Roger 755 7,15 KRAEMER Raymond 5816 55,05 ULRICH Antoine 2548 24,12 WOLFF Félix 740 7,00 SAMUEL Claude 5762 54,54 SPAETH René 2533 23,98 LEGERON Maurice 718 6,80 ELECTIONS MUNICIPALES DE 1977 Sarreguemines avenir Gauche unie NOMS VOIX % NOMS VOIX % REDEL Robert 7878 71,83 BILLY Renée 3775 34,42 PAX Robert 7872 71,78 LUDWIG René 3375 30,77 SCHWARTZ Ernest 7848 71,56 BURKATZKI François 3300 30,09 NICKLAUS Jean 7817 71,28 SIBILLE Rose 3253 29,66 BEHR Nicolas 7811 71,22 CAHN Jean 3181 29,01 KILLIAN Alfred 7809 71,20 FOURNEL Pierre 3173 28,93 HERGES André 7769 70,84 HAMANN Pierre 3169 28,90 GILLE René 7766 70,81 BRAUN Armand 3146 28,69 JACOBS Alphonse 7734 70,52 THIRION Jean 3135 28,59 THOMAS Armand 7726 70,45 GIX Daniel 3121 28,46 KIEFFER Pierre 7701 70,22 REICHART Jean-Marie 3110 28,36 REICH François 7700 70,21 RUBECK François 3108 28,34 WETZEL Aloyse 7697 70,18 NAGET Gérard 3089 28,17 NOMINÉ René 7671 69,95 KAMPMANN Hubert 3049 27,80 DOLLER Rémy 7661 69,86 PORTE Camille 2987 27,24 NIEDERLENDER Joseph 7631 69,58 AMBROISE Gérard 2925 26,67 KUNTZ Émile 7616 69,44 STEINER Marie 2895 26,40 JUNG Bernard 7602 69,32 BOURGER Gérard 2830 25,80 LOESCHER Richard 7573 69,05 MERCIER François 2809 25,61 QUENEY Jean Pierre 7505 68,43 AUBRY Philippe 2752 25,09 KARA Jean 7478 68,19 RODRIGUEZ Jean 2747 25,05 PAX Roger 7409 67,56 PONTUS Daniel 2718 24,78 CARO Liliane 7327 66,81 CHENOT Raymond 2718 24,78 SAMUEL Claude 7315 66,70 GRANFORT Jacqueline 2717 24,77 TOURNEBIZE Marie Noëlle 7275 66,34 GREFF Armand 2685 24,48 KLEIN-IMHOFF G. 7242 66,03 WAFFLARD André 2681 24,45 KRAEMER Raymond 7189 65,55 KARCHER Jacques 2660 24,25 ELECTIONS MUNICIPALES DE 1983 Sarreguemines avenir Changer la vie à Sarreguemines Pour un grand Sarreguemines Voix : 6860 - 60% Voix : 2702 - 24% Voix :1925 - 17% LUDWIG René FOURNEL Pierre CLEMENS Émile BLANDRE Bernard CAHN Jean NISI Serge REICHART Jean-Marie DEHLINGER-BARRACO Arlette DETTORI Antoine FREYERMUTH Ralph HAMANN Pierre REISER Joseph KAMPMANN Helmuth NIERENGARTEN Mimille PULLIAT Georges DEVILLE-BARRIERE Claudine BURKATZKI François SCHMITT Arsène PACAUD Michel RAUCH Adolphe POST Édouard MEYER Éric RUBECK François BECKER Monique MASSINON Pascal GRANFORT Jacqueline LAVAL Raymond SOMMER Marie-Noëlle CHALONS Jean-Marie KARCHER Jacques DAHLEM Léon FERRER Georges KLEIN René METZGER Fabien ENGELBERT Edgard MEYSEMBOURG Jean-Jacques VILHEM Alain MALTER Jean-Paul LORICH Georges ZIRGER Michel RAU Jean RITZ Lidie GROH René MILLER Joachim SPIELES Andrée SIATTE Henry DAVID Jean-Michel NEU Fernand SONTHEIMER Marie CHEVRIER André MICHEL Jean-Pierre MITTON Marie-Josèphe LEHMANN Bernadette LAGRANGE Alain SCHOEFFLER Marcel KOEHLE Ghislaine BALL Serge GENSER Bernard ZINS André LEHMANN Gérard JUNG Roland GANSTER Ingrid SCHOUMACHER Édouard IPSEITZ Charles MEYER Jean-Luc VERNET Alain KRIEGEL Christiane HOFFMANN Manfred ROMANG Daniel MULLER Philippe PAX Robert REICH François HERGES André TOURNEBIZE Marie-Noëlle JACOBS Alphonse KUNTZ Émile CARO Liliane REDEL Robert KRAEMER Raymond OBRINGER Raymonde DOLLER Rémy SCHWARTZ Ernest FAIVRE Georges NOMINÉ René BAUDIN-REHM Christiane NIEDERLENDER Joseph BRUNAGEL Jean-Marie KARA Jean QUENEY Jean-Pierre LOESCHER Richard LEPAPE Hervé WETZEL Aloyse PARAY Georges SAMUEL Claude LANG Robert JUNG Bernard SCHMITT Alexandre MISCHLER Jean-Luc FLACH Doris ETLICHER Roger KILLIAN Alfred GERMAIN Yves BOCK Patrick HOUPERT Marie-Thérèse PAX Roger ELECTIONS MUNICIPALES DE 1989 - 1er tour Sarreguemines avenir Sarreguemines 89 Rass. des forces de gauche 3359 - 31% 2017 - 19% 647 - 6% PAX Robert SONDAG Benoît REITZ Marie-Hélène LUDWIG René STEHLIN Marc SMILTINS Karlis MALLICK Louisette SCHAUB Jean-Marc HERGES André FOURNEL Pierre LIMBACH Dominique DARTEVELLE André BRION Michèle JACOBS Alphonse BERNTHEISEL Paul LOESCHER Richard BRAUN Armand CAHN Jean SCHMITT Alexandre MALTER Jean-Paul NIEDERLENDER Joseph BLANDRE Bernard LETT Céleste ZINCK Herbert BUCHHEIT Jean-Marie CLEMENS Émile FERRER Geneviève WETZEL Aloyse SCHWARTZ Ernest BECK Denis BURG Anne-Marie BLAIESSE Gérard BOUR Jean-Marie ZILIOX Frédéric GAKOVIC Bertrand UTZSCHNEIDER Yves GUBELMANN Camille BRUMDER Pierre STUBER Michel NIEDERLENDER Marc BERGER Kamal METZ Patrick HAAS Roland BEHR Danielle GERNE Brigitte MARC Christian NONN Alex BLAIESSE Annie PFEND Oscar KREMER Yolande BOUSSETON Guy BUCHHEIT Anne SCHWARTZ Julien NUSSBAUM Michel VAN RECUM Francis BARBIER Étienne DEHLINGER Aurélia GIX Claudine MINIG Alfred SCHUHLER Patrick GIBRAT Didier ZEISER Gauthier MARCHAND Claude OBRINGER Éric DAHLEM Léon LAMBRONI Pietro BIETRY Jehanne GUTIERREZ Sylvie THIEL Jean-Luc SCHMITT Roland HILPERT Jean-Luc KRAUS Barbara GRANFORT Jacqueline MERLIN Alain BARBIER Adolphe NISI Serge ESLINGER François SCHUMACHER Mireille LEGERON Georgette SCHMITT Arsène GIRARDEAU Juliette HAMZE Élisabeth METZGER Fabien GREFF Armand DUVAL Roland KEMPFER Marianne RUNDSTADLER Armand GRAZIA Antoine GENTER Yvette PHILIPPI André SILBEREIS Jean-Marc KARCHER Jacques MEYER Éric DETTORI François SCHMITT Paulette FATH Marcel ESTREMO Marie-Thérèse DECLOS Gérard MULLER Jacques KLOPP Irma KREMER Nathalie LIPPOLDT Rose-Marie LEICHTNAM Jean-Marc LOURSON Gérard GUTH Claus ELECTIONS MUNICIPALES DE 1989 - 1er tour Sarreguemines passionnément Sarreguemines s’anime Sarreguemines évolution 890 - 8% 2751 - 25% 1125 - 10% FAIVRE Georges LOTT Anne HENNARD Armand PARAY Georges STIEBERT Pascal CLEMENS Jean FONTAINE Éliane MAGNANI Roland BILLOD-MOREL Henry ETLICHER Roger SCHAEFFER Arlette FERSING Gilbert MALLICK Richard BAUDIN-REHM Christiane BOCK Patrick HUNOLD Claude BUCHHEIT Arsène REICHERT Robert LEPAPE Hervé LANG Robert CYFERMAN Patrick SCHAUB Lilliane SULPIN Michel AZOULAY-MUTIS Josselyne STERN Marc SCHNEIDER Jean-Paul LINDER Marc LANG Denis FIX Robert DONA Christian THINNES Laurent SCHOENDORF Maurice CIRK Waldemar GUILLON Jean-Jacques GANGLOFF Jean-Marie TOURNEBIZE Marie-Noëlle OBRINGER Raymonde ZINS Denise FALTOT-SCHLOSSER Béatrice MANCINO Marie REEB-COLLIN M. Françoise COUPE-THÉOBALD Jacqueline VEDRINE-EMOND M. Odile KRAEMER Rosemarie SCHMITT Josepha JUNG Valérie HEYMES-MUHR M.Thérèse REIN Dany EICHENWALD Halima KLEIN Catherine JAGER-LERSY Jacqueline HORN Diane BERNET Marie-Claude GRASSO Danielle SCHOESER-BAKSIC Ivanka GAUTHIER Fernande BICREL Arlette OSWALD Liliane MULLER Lucienne THOMAS Marie-Claire GERSTNER Mireille BECANIER Nicole MALMONTY Adrienne BLOCH Annie LOSEKRUG-FERRITO Renée PETIT-GEY Brigitte BERNARD Denise PERSELLO-DUROZOY Fern. FERRARI Élisabeth METZINGER Colette MEYSEMBOURG J.Jacques VILHEM Alain HARTHEISER Gérard RETTENBACH Gilbert WEISSE Patricia BAERTHELE Robert DREXLER Randolph BECKERICH Bernard KUCHLY-PEIFFER Denise DENSBORN Gilbert WETZELYves RITZ Lidia HUBSCH Gérard SCHNEIDER Nicolas ROMANG Carmen DAHLEM Martine HINSBERGER Bertrand TIRABOSCHI Jacques LADENBURGER Daniel MEYER René SAUERBREI Philippe SCHEIDECKER Guy GROUD Christian SCHOEFFLER Marcel ROUMENS Serge BARRAT Claude MARX Léonie OULERICH Roselyne RUNDSTADLER Jean-Marc FOURNIER Guy DISKRY Victor TAVAN Yves ETMANSKI Josette MATHIS Jean-Marc PANETTA Fabien Angelo ELECTIONS MUNICIPALES DE 1989 - 2e tour Sarreguemines avenir Sarreguemines 89 Sarreguemines s’anime Sarreguemines évolution 4528 - 41% 2608 - 23% 3032 - 27% 990 - 9% PAX Robert UTZSCHNEIDER Yves FAIVRE Georges TOURNEBIZE M. Noëlle SONDAG Benoît GUBELMANN Camille LOTT Anne OBRINGER Raymonde REITZ Marie-Hélène BRUMDER Pierre MEYSEMBOURG J. J. ZINS Denise LUDWIG René STUBER Michel HENNARD Armand FALTOT-SCHLOSSER B. STEHLIN Marc NIEDERLENDER Marc VILHEM Alain MANCINO Marie SMILTINS Karlis BERGER Kamal PARAY Georges REEB-COLLIN M. F. MALLICK Louisette METZ Patrick BILLOD-MOREL Henry COUPE-THÉOBALD J. SCHAUB Jean-Marc HAAS Roland HARTHEISER Gérard VEDRINE-EMOND M. O. HERGES André BEHR Danielle FONTAINE Éliane KRAEMER Rosemarie FOURNEL Pierre GERNE Brigitte MAGNANI Roland SCHMITT Josepha LIMBACH Dominique MARC Christian LANG Robert JUNG Valérie DARTEVELLE André NONN Alex ETLICHER Roger HEYMES-MUHR M. Th. BRION Michèle BLAIESSE Annie SCHAEFFER Arlette REIN Dany JACOBS Alphonse PFEND Oscar CYFERMAN Patrick EICHENWALD Halima BERNTHEISEL Paul KREMER Yolande FERSING Gilbert KLEIN Catherine LOESCHER Richard BOUSSETON Guy BOCK Patrick JAGER-LERSY Jacqueline BRAUN Armand BUCHHEIT Anne DREXLER Randolph HORN Diane CAHN Jean SCHWARTZ Julien REICHERT Robert BERNET Marie-Claude SCHMITT Alexandre NUSSBAUM Michel STIEBERT Pascal GRASSO Danielle MALTER Jean-Paul VAN RECUM Francis HUNOLD Claude SCHOESER-BAKSIC I. NIEDERLENDER Joseph BARBIER Étienne LEPAPE Hervé GAUTHIER Fernande BLANDRE Bernard DEHLINGER Aurélia WEISSE Patricia BICREL Arlette LETT Céleste GIX Claudine CLEMENS Jean OSWALD Liliane ZINCK Herbert MINIG Alfred MALLICK Richard MULLER Lucienne BUCHHEIT Jean-Marie SCHUHLER Patrick SULPIN Michel THOMAS Marie-Claire CLEMENS Émile GIBRAT Didier SCHNEIDER Jean-Paul GERSTNER Mireille FERRER Geneviève ZEISER Gauthier LINDER Marc BECANIER Nicole WETZEL Aloyse MARCHAND Claude BAUDIN-REHM Christiane MALMONTY Adrienne SCHWARTZ Ernest OBRINGER Éric SCHAUB Liliane BLOCH Annie BECK Denis DAHLEM Léon DONA Christian LOSEKRUG-FERRITO R. BURG Anne-Marie LAMBRONI Pietro STERN Marc PETIT-GEY Brigitte BLAIESSE Gérard BIETRY Jehanne AZOULAY-MUTIS J. BERNARD Denise BOUR Jean-Marie GUTIERREZ Sylvie CIRK Waldemar PERSELLO-DUROZOY F. ZILIOX Frédéric THIEL Jean-Luc GUILLON Jean-Jacques FERRARI Élisabeth GAKOVIC Bertrand SCHMITT Roland GANGLOFF Jean-Marie METZINGER Colette ELECTIONS MUNICIPALES DE 1995 - 1er tour Sarreguemines ville d’avenir Ensemble pour Sarreguemines Sarreguemines avec toutes ses forces 3341 - 38% 2369 - 27% 949 - 11% LUDWIG René FISCHER Malou SCHMITT Alexandre LETT Céleste MALLICK Louisette CAHN Jean FONDER Michèle DOLLER Rémy BRAUN Armand FATES Farida PARAY Georges BERNTHEISEL Paul BUCHHEIT Jean-Marie AMEREIN Gérard ZINCK Herbert BLANDRE Bernard CLEMENS Émile BOUTILIER Alex ANDRÈS Danielle SOSNOWSKI Chantal BRUBACHER THOMAS MALTER Jean-Paul LATOUCHEL Michel SCHWING Jean BURLETT Eugène THOMAS Marie-Jeanne BURG Annie CHRISTMANN Jules DOLLÉ Anne WACHTER Jean PERSELLO Armand WEBER Élise GERMAIN Jacques BALTES Renée PAX Robert UTZSCHNEIDER Yves GUBELMANN Camille LOTT Anne ZINS Denise HENNARD Armand GERNE Brigitte LIMBACH Dominique NIEDERLENDER Marc LERSY Jacqueline BERGER Kamal SIEGWART André LECLERC Patrick BRAUN Henri FISCHER Danielle NICKLAUS Marie-Paule BUJON-PINARD Patricia HAMANN Marius QUENEY Stéphane IVARS Freddy SCHWARTZ Julien ZAPP Pierre BLAIESSE Annie RICHARD Philippe DOERFLINGER Pierre LANG Robert FISCHER Alain RAU Doris ANDRÉ Jean-Christophe CHRISTMANN Noël NONN Alex LANG Florence HELT Rémy REICHERT Robert ZEISER Gauthier MEIER René BRUMDER Pierre REITZ Marie-Hélène KARA Jean CARO Liliane VILHEM Alain NIEDERLENDER Pierre SIBILLE Jean-Michel DENSBORN Gilbert BER André STEINER Marie-Thérèse TOUATI Mohamed BERSHEIM Daniel HAFFNER Marie-Louise BOST Alain KURTZ Jean-Claude RETTENBACH Gilbert SUSS Antoine LAMOTTE Jacques BESY Anne-Marie MULLER Philippe SCHIRRECKER Stéphane GUICHARD Nathalie WLOTZKO Christian SCHMITT Romain CHEVRIER André MERTZ Bernard GEORGE Marcel EHRE Edmond THIEL Jean-Luc BORILE Régis SEPIO Gaspard HUBSCH Gérard AUDINOT Gérard HORY Bernard SCHOEFFLER Marcel ELECTIONS MUNICIPALES DE 1995 - 1er tour Un avenir Français pour Sarreguemines Sarreguemines solidaire 811 - 9% 1277 - 15% BERGER Emmanuel KAYSER Elisabeth FOURNIER René BRENON Bertrand BERGER Jean-Louis JUNGHEN René KOEPPEL Henri HEIGELE Nicolas BOIS Marcel GOTTFRIED Ilona BARTZ Alain WILLHELM André SCHITTER Davy SCHITTER Roland FOURNIER Mercedes HIEBEL Jeanne SCHREPFER Armand BIRSTER Anna BRONNER Frédéric HERMANN Raymond GAERTNER Louis GUTH Jean-Louis DEMOULIN William KLEIN Pascal FERSCHNEIDER Marie-Ange SIEBERT Carole LANTZ Émile ARNETT Jacques BARTZ Christophe RDUCH Robert AHRENS Dieter BIEBER Edmond SLAVIK Françis SLAVIK Edith SCHITTER Fernand SPANNAGEL Joseph DARTEVELLE André DEHLINGER Anne-Marie NISI Serge MALLICK Jansem LAVAL Raymond PALUMBO Jean-Noël HUBE Armand SCHMITT Arsène NOLL Geneviève ARCHER André BRATKOVIC Marie Cécile PEIFFER Denis MALEK Yves COUTELLIER Marie Annick BOUZIDI Said KRAUS Barbara MISSLER Alphonse FERRER Lionel OSWALD Jean-Marie BADARIOTTI Maria Pia CHALON JeanMarie FOSSE Roland SELTZER Lucien GRANFORT Jacqueline NIEDERLENDER Jean-Luc HERTZOG Pierre STEPHAN Cécile GAUTHIER Jean HAUTH Annick FIERLING Gérard OCIO Fabrice GENDRE Gérard FOTRE Alphonse DEHLINGER-BARRACO Arlette ELECTIONS MUNICIPALES DE 1995 - 2e tour Sarreguemines ville d’avenir Ensemble pour Sarreguemines Sarreguemines solidaire 4421 - 47% 3393 - 36% 1541 - 16% LUDWIG René FISCHER Malou SCHMITT Alexandre LETT Céleste MALLICK Louisette CAHN Jean FONDER Michèle DOLLER Rémy BRAUN Armand FATES Farida PARAY Georges BERNTHEISEL Paul BUCHHEIT Jean-Marie AMEREIN Gérard ZINCK Herbert BLANDRE Bernard CLEMENS Émile BOUTILIER Alex ANDRÈS Danielle SOSNOWSKI Chantal BRUBACHER THOMAS MALTER Jean-Paul LATOUCHEL Michel SCHWING Jean BURLETT Eugène THOMAS Marie-Jeanne BURG Annie CHRISTMANN Jules DOLLÉ Anne WACHTER Jean PERSELLO Armand WEBER Élise GERMAIN Jacques BALTES Renée PAX Robert UTZSCHNEIDER Yves BRUMDER Pierre LOTT Anne GUBELMANN Camille HENNARD Armand REITZ Marie-Hélène ZINS Denise GERNE Brigitte LIMBACH Dominique BERGER Kamal SIEGWART André CARO Liliane NIEDERLENDER Pierre FISCHER Danielle BRAUN Henri NICKLAUS Marie-Paule CHRISTMANN Noël SIBILLE Jean-Michel BUJON-PINARD Patricia HAMANN Marius IVARS Freddy ZAPP Pierre BLAIESSE Annie DOERFLINGER Pierre DENSBORN Gilbert LANG Robert FISCHER Alain RAU Doris RICHARD Philippe LECLERC Patrick CHEVRIER André SCHWARTZ Julien ANDRÉ Jean-Christophe REICHERT Robert MEIER René SPANNAGEL Joseph DARTEVELLE André DEHLINGER Anne-Marie NISI Serge MALLICK Jansem LAVAL Raymond PALUMBO Jean-Noël HUBE Armand SCHMITT Arsène NOLL Geneviève ARCHER André BRATKOVIC Marie Cécile PEIFFER Denis MALEK Yves COUTELLIER Marie Annick BOUZIDI Said KRAUS Barbara MISSLER Alphonse FERRER Lionel OSWALD Jean-Marie BADARIOTTI Maria Pia CHALON JeanMarie FOSSE Roland SELTZER Lucien GRANFORT Jacqueline NIEDERLENDER Jean-Luc HERTZOG Pierre STEPHAN Cécile GAUTHIER Jean HAUTH Annick FIERLING Gérard OCIO Fabrice GENDRE Gérard FOTRE Alphonse DEHLINGER-BARRACO A ELECTIONS CANTONALES Année Exprimés 1973 - 1er tour 15220 1973 - 2e tour 19142 Année Exp. 1992 Reste du canton % Total % 74 0,91 82 1,16 156 1,02 HINSBERGER Étienne 2680 32,86, 2875 40,70 5555 36,50 TRITSCHLER Joseph - PC 367 4,50 346 4,90 713 4,68 HELLERINGER Joseph - PS 676 8,29 689 9,75 1365 8,97 PAX Robert 4359 53,45 3072 43,49 7431 48,82 PAX Robert 5442 78,18 4152 70,91 9594 74,86 HELLERINGER Joseph 1519 21,82 1703 29,09 3222 25,14 PAX Robert 5871 60,81 5277 55,62 11148 58,24 FOURNEL Pierre - PS 2931 30,36 2820 29,72 5751 30,04 PONTUS Daniel - PC 853 8,83 1390 14,65 2243 11,72 Candidats SGMS % 527 5,34 1998 UTZSCHNEIDER Yves - RPR-UDF-UPF 2027 20,53 1er tour DEHLINGER Arlette - Les Verts 679 6,88 BURGARDT Albert - FN 1295 BRUMDER Pierre - UDF-PR 980 9874 LEICK Philippe - GE 1er tour 1992 % LŒBENGUTH André 12816 1979 - 1er tour SGMS Candidats Candidats SGMS % 1485 22,52 PEIFFER Denis - PS 912 13,83 NISI Serge - PC 152 2,31 13,12 CHIAJÈSE Roger - Les vVrts 332 5,04 9,93 BRENON Bertrand - FN 1275 19,34 6593 PAX Robert GRANFORT Jacqueline - PC 165 1,67 CRISTINELLI Pierre - MPF 585 8,87 PAX Robert - URL 3414 34,58 HENNARD Armand - RPR-UDF 1282 19,44 KARA Jean 548 5,55 DARTEVELLE André 560 8,49 RICK Grégoire - PS 245 2,48 4339 51,22 1998 4132 48,78 2e tour 8471 PAX Robert 2e tour Année Exp. UTZSCHNEIDER Yves 5325 PAX Robert 2694 HENNARD Armand 2631 50,59 49,41 ELECTIONS REGIONALES Année 16/03/1986 Candidats SGMS % Moselle % PC - SOUFFRIN Paul 347 3,10 33074 6,80 FN - HERLORY Guy 1749 15,61 58450 12,10 Les Verts - BEGUIN Daniel 614 5,48 19936 4,10 RPR - MESSMER Pierre 2689 24,00 99869 20,60 PS - MALGRAS Robert 2075 18,52 118040 24,30 CNIP - KIFFER - PAX 1804 16,10 41752 8,60 MRG - DEBIÈRE Roger 110 0,98 5096 1,12 UDF - RAUSCH J. Marie 1818 16,22 108637 22,40 ELECTIONS LEGISLATIVES Année 23/06/1968 Candidats SGMS % Circonscription SGMS % HINSBERGER Etienne - UDR 4598 45 19562 51,72 KARA Jean - FGDS 761 7,4 2043 5,4 KRETZ François- PC 478 4,6 1178 3,11 LEJEUNE René- Social-Chrétien 412 4 3458 9,14 PAX Robert 3961 39 11579 30,61 SGMS % Circonscription SGMS % Année Candidats 04/03/1973 GRIBELBAUER Joseph - Gaulliste 481 4,31 1326 3,34 HELLERINGER Joseph - PS 1235 11,06 3250 8,21 HINSBERGER Étienne - UPR 3057 27,39 12170 30,74 PAX Robert - Réformateur 4614 41,35 9256 23,38 SEITLINGER Jean - CDP 1073 9,61 11011 27,81 WALTER Alphonse - PC 697 6,24 2571 6,49 HINSBERGER Étienne 3639 33,53 14214 36,02 PAX Robert 5365 49,43 10403 26,36 SEITLINGER Jean 1848 17,02 14838 37,6 1er tour 11/03/1973 2 tour e Année 16/03/1986 SGMS % Moselle % UDF - SEITLINGER Jean Candidats 1953 17,1 69104 14,2 PC - LAMM Claude 304 2,66 29054 6 FN - HERLORY Guy 1718 15,05 64507 13,3 LCR - HIRSCH Robert 48 0,42 1327 0,3 MPPT - MORISSE J. Claude 60 0,52 3061 0,6 3052 26,73 126509 26,1 70 0,61 3197 0,7 CNIP - KIFFER - PAX 1370 12 36206 7,5 PS - LAURAIN Jean 2356 20,63 132379 27,3 MRG - REYMUND Philippe 72 0,63 3427 0,7 Les Verts - ISLER Marie-Anne 412 3,6 16307 3,4 RPR - MESSMER Pierre POE - CHEMINADE Jacques FON - PEIFFERT 0 0 ALBUM PHOTO ❶ ② ❸ ❹ Le scoutisme ❺ 1. René Rohr - Paul Mouzard - Robert Pax 2. Robert Pax - René Rohr 3. Randonnée Sarrebruck-Sarrelouis - 1946 4. A Sarrebruck avec R. Schoeser - 1946 5. Brancardier à Lourdes - 1948 ❶ ❷ Les joyeux compagnons ❸ 1. Première représentation - 5/03/1950 2. Aubade à l’occasion du mariage de Camille Schaub le 31/05/1952 3. Les années théâtre : 1947-1955 La vie professionnelle ❶ 1. & 2. Nomination en qualité de juge du livre foncier - 1970 3. Sur son lieu de travail ❷ ❸ A l’ombre des notables… Conseil Municipal 1965-1967 Conseil Municipal 1971-1977 Conseil Municipal 1977-1983 L’homme de terrain 1. Visite du puits Marienau. 2. A Labaroche en 1957 3. Avec les jeunes du foyer culturel dans les années 60 4. Avec l’équipe de foot, lors des 16e de finale de la coupe de France contre Nancy - ❶ 1984 ❷ ❸ ❹ ❶ ❷ Rapprochements & rattachements 1. & 2. Match de foot entre les élus de Neunkirch et Sarreguemines - 1960 3. Rattachement de Folpersviller le ❸ 01/01/1971. Robert Pax, Marcel Derr et Nicolas Behr. ❶ Les visites officielles 1. Jacques Chirac - 1968. ❷ 2.Georges Pompidou - 1972 ❶ ❷ Inaugurations ❸ 1. Voie sur berges - 1977. 2. Pont de l’Europe - 1971 3. Lycée technique en présence du ministre J. Fontanet - 1974 ❶ ❷ ❸ ④ 1. Nouveaux Blocs opératoires de l’hôpital du Parc - 1988 2. Hôtel de Ville - 1958 3. Nouvelles Galeries - 1964 4. Parking du moulin - 1983 5. Général Motors - signature de l’acte de vente - 1978 ❺ Inaugurations Penser Sarreguemines Au sénat L’amicale des maires de l’arrondissement - décembre 1973 Joie de vivre et bonne humeur Le carnavalier La classe 1922 Le temps des honneurs 1. Chevalier de l’odre national du mérite 1978 2. Médaille d’honneur régionale et communale, vermeil - 1991 3. Chevalier de légiion d’honneur - 1999 ❶ ❸ ❷ Le conseiller général et le député-maire SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES BURG (Joseph), PIERRON (Marcel), Malgré-nous et autres oubliés (1940-1945), Sarreguemines, 1991, notamment pp.107-127. ARCHIVISTIQUES Fonds municipaux. Évacuation : 3 H 34-54 Société des œuvres de vacances de la Ville de Sarreguemines : 6 Q 1-4. Les Castors des Marches de Lorraine : 7 Q 19-20. Conseil municipal - délibérations (1953-1979) : 1 D 57-77. Élections municipales (1953-1995) : 11 K 4-10. Élections cantonales (1973-1998) : 12 K 3-6. Élections législatives (1958-1986) : 14 K 4-7. Zone industrielle : 2 T 3-21. Relation avec le Comité d’Expansion de l’Est Lorrain - CELOR : 3 W 1-2. Dépôts, dons Joyeux compagnons : dépôt Camille Schaub 13 X 3. Association de défense contre la pollution à Sarreguemines : 21 X 1-10 (consultation soumise à autorisation préalable). Imprimés Réalisations de la Ville de Sarreguemines (1953-1959). Réalisations de la Ville de Sarreguemines (1959-1965). Réalisations de la Ville de Sarreguemines (1965-1971). Sarreguemines - Réalisations 1971-1977. Notre Ville Sarreguemines 1983. Sarreguemines Confluences. Ville de Sarreguemines, Le Moniteur municipal 1960. Ville de Sarreguemines, Les dossiers municipaux n° 1-12 (1978-1990). Sarreguemines magazine (1990-1993). Sarreguemines Entreprendre n° 1-4 (1991-1993). PHOTOGRAPHIQUES Archives municipales, Le Républicain Lorrain. Particuliers : André Hergès, Jean Joseph Mittelbronn, Paul Mouzard, Jean Nicklaus, Robert Pax, René Rohr, Gérard Saleron, Raymond Sadler, Camille Schaub. Remarques À notre connaissance, Robert Pax n’a pas encore fait l’objet d’une présentation synthétique. L’approche proposée repose sur l’exploitation des sources indiquées ci-dessus et des conversations avec des témoins et acteurs de la vie sarregueminoise. Je suis profondément reconnaissant à mon ami Daniel Gix (†) de m’avoir éclairé très tôt sur un sujet qui le passionnait. Les précisions de Joseph Burg (†), Paul Mouzard (†) et de l’abbé Alexandre Pax (†) m’ont été d’un grand secours. J’exprime mes remerciements les plus vifs à Joseph Klein, René Buchheit et Gérard Saleron pour leurs remarques judicieuses. Achevé d’imprimer en juin 2003 sur les presses de l’imprimerie sarregueminoise Chemin des Tuileries - 57200 Sarreguemines Dépot légal 6/2003 ISBN 2-909228-14-2