bioPax - Sarreguemines

Transcription

bioPax - Sarreguemines
conseiller général - maire honoraire
50 ans
de vie
politique
1953-2003
Conception et réalisation :
Archives municipales de Sarreguemines.
« Hommage à un homme de cœur et de conviction
dont le destin se confond avec l’histoire d’une ville.
Au nom de tous les Sarregueminois. »
Avant-propos
Robert Pax, c’est un phénomène exceptionnel sur
la scène politique. Il a « duré » plus de 50 ans ! Rares sont
les hommes politiques qui peuvent se targuer d’une telle
longévité. Le temps est venu de se pencher sur une carrière hors du commun, d’apporter les premiers éléments
d’une explication, en somme de replacer « ce personnage
de cœur et de conviction » dans toute sa dimension historique.
Mais Robert Pax, c’est avant tout un homme. J’ai
eu le privilège et le bonheur de le côtoyer, de le seconder
même. J’avoue - avec une légitime fierté et une déférente
retenue - qu’il m’a beaucoup appris. Il m’a surtout transmis une flamme : Sarreguemines. Une réalité qui n’a rien
d’abstrait. La passion des hommes et des femmes qui y
habitent, c’est la justification - nécessaire et suffisante - de
notre engagement commun !
Céleste Lett
Député-maire de Sarreguemines
Chronologie de son parcours politique
Du 26/04/1953 au 06/05/1953
Du 06/05/1953 au 07/12/1967
Du 07/12/1967 au 10/06/1995
Du 10/08/1972 au 16/05/1989
Du 30/09/1973 au 09/03/1985
De 1974 à 1976
De 1981 à 1985
De 1989 à 1992
Du 29/03/1992 à ce jour
Conseiller Municipal.
Adjoint au Maire.
Maire de Sarreguemines.
Président du District de Sarreguemines.
Conseiller Général de la Moselle.
Conseiller Régional de Lorraine.
Conseiller Régional de Lorraine.
Vice-Président du Conseil Régional de Lorraine.
Conseiller Général de la Moselle.
Décorations officielles
1957
14/02/1975
01/01/1978
12/12/1978
01/01/1991
14/07/1999
Chevalier du Mérite Social.
Officier des Palmes Académiques.
Médaille d’Honneur Départementale et Communale
Argent.
Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Médaille d’Honneur Régionale et Communale
Vermeil.
Chevalier de la Légion d’Honneur.
Robert Pax.
Une approche.
Le 26 avril 1953, Robert Pax entre en politique. À 31 ans,
il est élu au conseil municipal. La 4e République avait le
goût des élections compliquées : le jeune homme recueille
2600 suffrages et 414 signes préférentiels, soit un total de
3014 voix. Il figure en 3e position, loin devant les vieux
caciques de la politique locale. Seuls les colistiers : Me
Joseph Massing et le Dr Georges Eidesheim le dépassent
d’une petite longueur. À y regarder de plus près, il s’agit
d’un véritable exploit. Contrairement aux deux têtes de la
« Liste d’Union des Indépendants », Robert Pax figure
dans la seconde moitié du bulletin de vote, au 18e rang sur
un total de 27. La population sarregueminoise plébiscite
un personnage empreint de modestie, ou qui, du moins,
n’affiche aucune ambition. Qui est Robert Pax ? Pourquoi
recueille-t-il un tel capital de confiance auprès des
électeurs ?
Robert Pax ou « la mystique du prochain ».
Robert Pax est un Sarregueminois de souche, de la génération de l’entre-deux-guerres. Il est né le 29 janvier 1922.
Fils de cheminot, il est issu d’un milieu social modeste. À
force de persévérance, Nicolas Pax, le père, s’est élevé au
sein d’une compagnie ferroviaire qui reconnaissait et
savait promouvoir les talents. Freineur à ses débuts, il est
devenu chef de train en fin de carrière. Le parcours professionnel du père a donc valeur d’exemple pour le fils. La
maman, Thérèse Gmehling, est allemande par ses origines.
Dès la plus tendre enfance, le petit Robert baigne dans un
univers familial où aucun nationalisme outrancier n’a de
prise, où la tolérance se pratique au quotidien, où une sorte
d’esprit européen souffle avant l’heure.
Le ménage Pax est à l’image des familles de la région. La
foi chrétienne en constitue la matrice. Les enfants sont
élevés suivant les préceptes de l’Eglise catholique. Robert
est profondément marqué par une éducation religieuse, dispensée en premier lieu par la maman. Sa vie durant, il en
fait une ligne de conduite personnelle, conscient des implications altruistes et universelles du message évangélique.
Le foyer ne semble pas pratiquer le bilinguisme ; l’allemand ou plutôt le platt est la langue maternelle. Comme
ses compatriotes de la même génération, il saura transformer en avantage ce qui aurait pu constituer un handi-
cap. C’est sur les bancs de la communale que Robert Pax
se frotte pour la première fois à la culture française. Il y
apprend à maîtriser les subtilités de la langue. Au-delà des
matières enseignées, les maîtres lui inculquent un patriotisme de bon aloi. Une armée française omniprésente en
ville et dans les fortins de la proche ligne Maginot renforce
sans aucun doute son sentiment national.
Pendant de l’école républicaine, le scoutisme à connotation confessionnelle constitue pour le jeune Robert l’autre
grand moule formateur d’avant-guerre. Au sein du clan
« Charles de Foucauld », il cultive l’amitié, acquiert le
goût de l’organisation et approfondit le sens de l’engagement. Il se sent l’âme chevaleresque, « toujours prêt » à
secourir le pauvre, la veuve et l’orphelin. Toute sa vie, il
restera fidèle à « la mystique du prochain ».
L’abbé Albert Van Deick, vicaire à Sarreguemines à partir
de 1935, exerce une influence prépondérante auprès des
jeunes scouts sarregueminois. Il les sensibilise à un christianisme social, dans la lignée de « Rerum Novarum ».
Pour autant, l’initiation « politique » de Robert Pax est
loin d’être terminée à cette époque. À 13/14 ans a-t-il été
sensible aux enjeux locaux et nationaux ? Que la stature
d’Henri Nominé, député-maire de Sarreguemines, ait frappé l’esprit du jeune homme, nul doute ! Qu’en 36, le drapeau rouge hissé sur la plus haute cheminée des faïenceries ait marqué l’imaginaire de Robert Pax, c’est évi-
dent ! La montée des périls a tout aussi sûrement accaparé
ses pensées juvéniles. Plus tard, il en tirera des leçons ;
pour le moment, l’adolescent est en proie à des impératifs
autres que politiques.
Le 1er août 1937, à l’âge de 15 ans, Robert Pax s’engage
dans la vie professionnelle, en qualité de commis aux écritures du Tribunal Cantonal de Sarreguemines. C’est le
début d’une longue et belle carrière au sein de l’administration judiciaire.
À l’échelle de la Lorraine germanophone, Robert Pax est
représentatif de la jeunesse urbaine d’avant-guerre. Élevé
dans une famille ouvrière catholique, formé par des instituteurs rigoureux et talentueux, encadré par un clergé progressiste, il n’a plus besoin d’endosser le bleu de chauffe
de son père. Grâce à son niveau scolaire, il peut viser
mieux. Il fait le choix de la fonction publique. Encore sous
la tutelle parentale, peut-être mal rétribué à ses débuts,
c’est tout de même un « col blanc » en puissance. À sa
manière, il traduit l’émergence d’une classe moyenne. À
ses yeux, elle incarne peut-être déjà plus qu’un strict confort matériel, une sorte de troisième voie, sociale et
réformiste, seule capable de faire une synthèse réussie
entre les masses laborieuses et le grand capital.
La guerre vient troubler une quiétude qu’il savait aléatoire.
Robert Pax partage désormais le sort mouvementé de sa
génération. Évacué avec le tribunal de Sarreguemines, il
trouve refuge à Loudun, en Vienne. Séparé de sa famille,
il souffre d’un certain isolement. Il a même du mal à joindre les deux bouts, s’il faut accorder quelque crédit à la
missive qu’il adresse en décembre 1939 au maire de Sarreguemines. Il n’en demeure ; la période de l’évacuation
constitue la grande et belle aventure de ses 17 ans !
Les dures réalités de la guerre le rattrapent. La déroute de
40, le retour à Sarreguemines, ville annexée au Reich,
n’enchantent guère le jeune homme. Fort mature, il ne se
laisse pas séduire par les sirènes nationales socialistes. Il
fait partie de la classe 22, premier contingent mobilisé par
les Allemands. Son ami Joseph Burg a décrit avec beaucoup de talent et de sympathie le parcours éprouvant du
Malgré-Nous Robert Pax. Il est ponctué d’une blessure en
Italie, d’une désertion en mai 44, d’une arrestation sous un
faux nom et surtout d’une pénible période de travaux forcés qui ne prend fin qu’en avril 45 !
Comme ses compatriotes alsaciens lorrains, il est marqué
à jamais par une expérience des plus traumatisantes. Dans
l’épreuve, sous l’uniforme honni, il n’a jamais renié son
attachement à la France. Il éprouve donc un goût amer
d’injustice quand une mesure ministérielle lui dénie le
droit de valider son temps de captivité. Offensé dans sa
fierté, blessé dans sa dignité, il n’hésite pas à intenter un
procès à l’Etat français.
Au sortir de la guerre, Robert Pax est représentatif de sa
classe d’âge, victime des aléas de l’Histoire, souvent
incomprise des compatriotes de « l’Intérieur » mais résolue, vaille que vaille, à maîtriser elle-même son destin.
Plus que jamais le militantisme s’impose ! Il est discret sur
le plan politique. Robert Pax a besoin d’un temps de maturation ; il devient un fidèle lecteur de « Témoignage Chrétien », journal issu de la Résistance, dont l’inspiration
générale est de gauche, résolument sociale. Malgré les
vicissitudes de son parcours ultérieur, l’homme restera
attaché à cette orientation.
Pour le moment, l’engagement se situe à un autre niveau ;
il est du domaine associatif. Le scoutisme en constitue
l’élément moteur. L’équipe d’avant-guerre se reforme. Elle
participe aux fameux jamborees, rencontres internationales
de la jeunesse mondiale. C’est un temps fort de solidarité
et de tolérance qui permet à toute une génération de surmonter les antagonismes de la veille, de partager des idéaux
de solidarité et de fraternité. Tout comme ses camarades,
Robert a le sentiment de participer à un élan novateur.
À partir du noyau scout émerge - fin 49, début 50 - une
nouvelle association : « Les Joyeux Compagnons ». Elle
va faire date dans la vie locale. Constituée de bénévoles,
elle anime, à des fins philanthropiques, des « soirées surprises ». Sans jamais verser dans la trivialité, les sketches,
clous du spectacle, égratignent les élus locaux. Le succès
est énorme. L’argent
récolté - 3 millions de
francs en 5 ans - est redistribué à des œuvres caritatives. Cheville ouvrière de
l’association avec son ami
René Rohr, Robert bénéficie d’une grande estime
auprès de la population. Il
accumule un capital de
sympathie. C’est en grande partie le phénomène
« Joyeux Compagnons »
qui explique l’exceptionnelle percée politique de
1953.
Robert Pax est donc un produit du monde associatif. Il s’est
formé à cette école particulière, où le respect d’autrui et la
pratique du compromis sont l’apprentissage de la démocratie au quotidien. Il n’entre donc pas comme un novice inexpérimenté en politique ; il est apte à endosser des responsabilités. Pour concrétiser ses idéaux, le pragmatisme du
terrain lui suffit. Il ne pousse pas plus avant. Il reste par
exemple en marge de l’Action Catholique, vivier d’une élite
militante, tremplin d’une possible promotion régionale. Un
premier rendez-vous manqué avec l’Histoire ?
Pour les élections municipales de 1953, Robert Pax trouve en Me Joseph Massing le porte-parole fédérateur d’une
volonté de profond changement, quitte à pousser à la porte
les thuriféraires locaux de Robert Schumann. Réciproquement le fougueux avocat sait gré à son « modeste » colistier d’apporter une caution sociale primordiale qui risque
fort de faire la différence dans une quadrangulaire politique à l’issue plus qu’incertaine.
Dans la lignée d’Henri Nominé - dont elle revendique
l’héritage -, l’équipe Massing fait campagne sur des thèmes
porteurs ; elle dénonce l’immobilisme municipal et élabore
un programme social et économique qui doit résorber les
graves problèmes de logement et assurer en fin de compte
un redémarrage industriel. Peut-on déceler une incidence
directe de Robert Pax au niveau de la propagande électorale ? On est tout enclin à le croire : le point 13 du programme porte peut-être sa marque personnelle : la création
d’une colonie de vacances pour les enfants de la ville.
La victoire s’obtient à l’arraché. Le 6 mai 1953, Joseph
Massing est élu maire ; Robert Pax obtient le troisième et
dernier poste d’adjoint titulaire. Cette promotion inattendue vient récompenser le travail accompli et constitue une
reconnaissance quasi officielle du poids politique aussi
soudain qu’inestimable de Robert Pax. Il apparaît comme
le futur homme de terrain du maire de Sarreguemines,
comme l’interlocuteur privilégié en matière sociale.
Robert Pax, le « protégé » de Me Massing.
D’emblée, le nouvel élu prend ses fonctions à cœur. Il
œuvre dans deux domaines qui lui sont chers, n’hésitant
pas à payer de sa personne. Il s’attaque au problème du
logement et se consacre à l’accomplissement d’un rêve :
la création d’une colonie de vacances.
Dans le cadre de la lutte contre la crise du logement, l’expérience des « Castors » est des plus singulières. Elle consiste à construire des maisons familiales par un système
d’entraide mutuelle. Afin de réduire les frais, chaque bâtisseur s’engage à prêter main forte à son homologue. Par son
côté généreux, altruiste, c’est un projet qui a tout lieu de
plaire à Robert Pax. Dès janvier 54, la société anonyme
« Les Castors des Marches de Lorraine » voit le jour. L’adjoint en assure la présidence. La fonction n’a rien
d’honorifique ; il faut s’occuper de tout, jusque dans les
moindres détails. La première tranche met en œuvre 64
lots ; les travaux débutent en avril. Le succès est tel qu’il
faut rapidement songer à l’ouverture de nouveaux chantiers. Par ce biais, de nombreuses familles sarregueminoises accèdent à la propriété. Elles concrétisent un rêve
quasi irréalisable quelque temps auparavant. De ce fait,
elles témoignent aujourd’hui encore une reconnaissance
émue à l’instigateur et au promoteur de cette réalisation
originale.
Pour donner corps au projet de colonie, la nouvelle équipe
municipale constitue la « Société des Œuvres de Vacances
de la Ville de Sarreguemines ». Le maire en est président
d’office. Robert Pax occupe le poste de vice-président.
Pour Labaroche, il se dépense corps et âme. De l’acquisition des baraquements jusqu’aux gros travaux d’aménagement, il supervise tout. En un temps record, le 5 juillet 1954, la station des Hautes Vosges est opérationnelle.
Il nourrit vis-à-vis de cette réalisation une fierté légitime ;
Labaroche, c’est un peu « son enfant ». En tout cas, les
Sarregueminois profitent nombreux des installations ; pour
beaucoup de jeunes, il s’agit du premier dépaysement géographique au-delà des murs de la ville ! Du petit écolier au
rentier âgé, nul n’ignore à qui il doit cette œuvre sociale.
Menées de front, les deux expériences témoignent de la
capacité de Robert Pax de maîtriser des problèmes complexes, d’ordre matériel et humain. D’une certaine manière, l’élu chevronné a posé les premiers fondements
d’une réussite politique ultérieure. Crédible, il prend de
l’assurance. Il élargit son cercle de connaissances. Représentant occasionnel de la ville de Sarreguemines au comité
culturel et social du département, il fréquente politiciens,
syndicalistes, militants de tous bords ; bref, ceux qui sont
impliqués dans la vie mosellane. Il tisse sa toile. Un exemple parmi d’autres ; il lie des relations amicales avec un
prêtre dynamique qui se consacre comme lui à l’organisation de colonies de vacances. Son nom sera bientôt fami-
lier à tous les diocésains ; il s’agit de Paul Joseph Schmitt,
futur évêque de Metz.
Au plan de l’engagement politique, Robert Pax reste en
retrait ; par loyauté plus que par conviction, il épouse les
vues de Joseph Massing, son mentor. Ce dernier entre dans
la mouvance du député-maire de Metz, Raymond Mondon. Pour le candidat Massing, l’adjoint bat la campagne
lors des cantonales et des législatives. Il a fort à faire face
à un MRP soutenu par le clergé et la presse bien pensante.
Le succès est au rendez-vous pour l’élection au Conseil
général, en avril 55 ; par contre, c’est la frustration en janvier 56 lors des élections à l’Assemblée Nationale. De surcroît, un personnage nouveau fait irruption sur la scène
politique, le démocrate-chrétien Jean Seitlinger. Il occupe
un champ politique convoité. Au-delà de la périphérie
immédiate de la ville, l’horizon se bouche pour bien des
ambitions.
Forte de ses réalisations, rompue à la mécanique électorale, l’équipe Massing aborde les échéances municipales
de mars 59 avec sérénité. Robert Pax figure maintenant en
3e position ; c’est un « poids lourd » de la « Liste d’Intérêt
Communal ». Il apparaît comme le fidèle et loyal second ;
à ce titre, il a rang de « dauphin ». Le suffrage populaire
consacre, voire renforce la nouvelle dimension de l’adjoint. Il obtient le plus de voix : 5200 ! Il convient de
relever la signification de ce vote de confiance et d’es-
time. Les électeurs sarregueminois récompensent la disponibilité, la proximité, la gentillesse d’une personne qui
leur est familière, à laquelle ils peuvent se confier, qu’ils
s’approprient. Robert Pax jouit d’une popularité sans
précédent dans les annales locales. Le phénomène s’exprime à travers une formule lapidaire, à très forte charge
affective : « de unser Robert » !
Trait de caractère suggestif, le personnage ne brigue pas
le poste de premier adjoint. Comme il se sait inégalé dans
le cœur des habitants, il n’attache que peu d’importance à
une hiérarchie somme toute factice. Il prend en charge la
commission socio-culturelle et continue d’œuvrer sur le
plan social. En novembre 1960, il lance par exemple la
« Saint-Martin des Jouets », une collecte d’objets ludiques
destinés aux enfants nécessiteux. Bien qu’éphémère, l’expérience confirme, si besoin en était, le souci constant du
prochain défavorisé.
Plus que jamais, Robert Pax agit comme l’alter ego du
maire ! Il est associé aux grands projets du mandat. La
ville sort des difficultés d’après-guerre ; la crise du logement est résorbée. Entré dans sa phase active, le terrain
industriel insuffle un nouvel élan économique ; l’intégration des communes périphériques de Neunkirch et Welferding hisse Sarreguemines, cité forte de plus de 25000
habitants, au rang incontesté de ville principale de l’Est
mosellan. Acteurs de cette transformation en profondeur,
le maire et ses proches ont un avenir radieux devant eux.
Au début des années 60, tous les espoirs leur sont permis,
même sur le plan politique.
En 62, le gaullisme offre une possibilité inespérée. Intelligent mais peu perspicace, Me Massing ne donne pas
suite à la démarche personnelle de Michel Debré. Les
instances gaullistes cherchent désespérément un candidat
valable et provoquent une réunion à laquelle participe
Robert Pax. L’Histoire lui offre une chance unique. Il ne
la saisit pas. Aux dires de Paul Mouzard, témoin direct de
la scène, chez Robert Pax, une pointe de regret transparaît
immédiatement après la séance. Il n’a pas osé ! Sans qu’il
en soit conscient sur le moment, il vient de sceller une partie de son destin politique. Il se coupe d’un grand champ
politique. Entre la démocratie chrétienne et le gaullisme,
l’espace est des plus restreints, quasi-inexistant pour se
tailler une carrière politique à l’échelon national.
Les ambitions sont ramenées à Sarreguemines. En mars
1965, les élections municipales sont un triomphe pour
l’équipe en place. Elle est reconduite en bloc dans ses
fonctions. L’opposition est laminée ; ni les gaullistes menés par le député de la circonscription - , ni les communistes n’obtiennent de représentants au sein de l’assemblée communale. Avec 75 % des voix, Robert Pax caracole
en tête des suffrages exprimés. Récompense plus que
méritée ; il est élu premier adjoint.
Homme de terrain à ses débuts, il est aussi devenu un
homme de dossier. Il s’est formé sur le tas. Il maîtrise les
équilibres budgétaires, connaît les arcanes administratifs,
possède une vision intuitive du développement urbain. Il a
d’indubitables qualités de gestionnaire et d’administrateur.
L’adjoint se sent des ailes. L’ambition pointe. En mars
1967, il entre dans la grande arène politique. Il devient
suppléant de Jean Seitlinger aux élections législatives. Il
montre son camp. La confrontation est telle qu’il ne peut
se définir que « contre » un système et l’homme qui l’incarne. Il n’a même pas l’occasion d’afficher ses idées personnelles, ses valeurs propres. C’est le choc frontal avec
l’appareil gaulliste. Le coup est rude. La défaite sévère.
Au-delà des murs de la ville, l’image de Robert Pax en
pâtit pour longtemps.
La quarantaine entamée, Robert Pax gagne en autonomie.
Il apparaît comme une lointaine mais possible « solution
de rechange ». Il est toujours le compagnon fidèle et loyal
de Me Massing. Son « second » expérimenté, disponible
et efficace. Toutefois, l’amicale allégeance n’a rien d’une
inféodation inconditionnelle. Il n’est pas homme lige, prêt
à sacrifier les acquis. Il se veut le garant d’une approche
sociale de la vie des Sarregueminois ; il se sent le dépositaire d’un héritage politique commun. Surtout, il se sait
l’émanation d’une large volonté populaire. Il a sa propre
légitimité. Protégé peut-être, obligé sûrement pas !
Robert Pax, le décideur.
24 septembre 1967. Me Massing subit un sévère revers aux
cantonales. De dépit, il démissionne de ses mandats électoraux. Le coup d’éclat ébranle une équipe municipale
désemparée. C’est la crise au grand jour ! L’heure de Robert Pax a sonné. Il refuse la thèse de l’électorat « ingrat »,
rejette la démission en bloc, plaide pour le maintien au
poste. Il prend les choses en main. Il jugule l’hémorragie
interne ; 23 conseillers lui sont acquis. Seul 4 sièges sont
à pourvoir lors de l’élection complémentaire de décembre.
Une simple formalité. Il est assuré d’une transition en
douceur. Le 7 décembre 1967, il revêt l’écharpe tricolore
de maire de Sarreguemines. Pour 28 ans : un record inégalé dans les annales de la cité faïencière !
Il a fallu des circonstances exceptionnelles pour que
Robert Pax accède au premier rôle. Le personnage s’est
révélé lors d’une grave crise interne. Il a su la gérer sans
que l’opposition politique puisse en tirer un quelconque
profit. Il a fait montre d’habileté tactique. L’aura intellectuelle de son prédécesseur mise à part, il ne lui manque
ni l’expérience, ni la volonté. Il soutient la comparaison.
Il a l’étoffe pour assumer les responsabilités qui lui incombent.
Le nouveau maire incarne la continuité. Il reprend les
grands dossiers en cours. À l’occasion, il les développe.
C’est pour Sarreguemines la poursuite d’un intense effort
de modernisation. Le terrain industriel en est la clef de
voûte et le symbole ; sous le premier mandat Pax, il connaît deux extensions successives qui en font l’une des
zones d’implantation les plus attractives du Grand Est.
Dans ce domaine, le nouveau maire apparaît comme l’exécuteur testamentaire ou, plus exactement, le légataire universel consciencieux et appliqué de son grand prédécesseur, Henri Nominé.
Malgré les apparences, l’heure n’est pas à la stricte gestion du développement urbain. Les premières années, l’initiative est guidée par des considérations politiques. Sept
mois après son investiture, en juin 68, Robert Pax brigue
un siège à l’Assemblée Nationale. Coupé du gaullisme
depuis 1962, en marge de la démocratie-chrétienne, méfiant vis-à-vis des indépendants, il part au charbon avec
bien des handicaps face au député sortant, Etienne Hinsberger. Le challenger est battu au premier tour des élections législatives.
Qu’à cela ne tienne ! Robert Pax nourrit un projet politique. Son dessein est clairement arrêté : réduire, voire neutraliser l’influence gaulliste qui le menace directement, qui
prétend lui ravir la place. Face aux appétits du camp
adverse, il joue sa survie politique. Les scores sarregueminois lui donnent des raisons d’espérer. Il a recueilli 39 %
des suffrages ; quelque 600 voix le séparent d’Etienne
Hinsberger qui n’obtient plus la majorité absolue comme
précédemment (45 %). Pour parvenir à ses fins, il lui faut
contrer la machine électorale UDR.
L’élection municipale de 1971 constitue la première
échéance. Robert Pax mène la campagne de main de
maître. Lors du débat contradictoire qui l’oppose au Dr.
Henry, il assène le K.O. technique. Il fait trébucher le candidat « inexpérimenté » sur les fameux centimes additionnels. La messe est dite ; le maire de Sarreguemines sort
grand vainqueur de la confrontation et remporte haut la
main les élections. Sous des dehors anodins et fort affables, le personnage cache de redoutables qualités manœuvrières ; il est devenu « une bête politique » que nul ne
peut ignorer.
Conforté dans sa légitimité, le premier magistrat attache
un soin particulier à son image de marque. Le 14 avril
1972, il accueille en grande pompe le Président de la
République, Georges Pompidou. Une occasion unique de
mettre en valeur et la ville et son maire ! Aux huées et aux
sifflets de Forbach, Sarreguemines oppose une réception
cordiale et des acclamations chaleureuses. Attentif aux
médias, sensible aux événements, Robert Pax entend donner de lui une image de compétence, de dévouement et de
proximité, dans la lignée de ses engagements de jeunesse.
Parallèlement, il se dote de moyens. En 1972, il crée le district urbain de Sarreguemines qui épouse en gros les li-
mites du canton. S’il répond prioritairement à des impératifs de gestion collective, l’établissement public apparaît aussi comme un instrument politique qui doit étendre
son influence au-delà de Sarreguemines. Robert Pax en
assure la présidence dès la création. Il possède désormais
un intéressant levier de commande et une tribune pour rallier à ses vues les notables des communes environnantes.
1973 est l’année « charnière ». Les élections législatives
se déroulent en mars. La campagne relève du psychodrame. Par son maintien au second tour, Robert Pax
provoque la défaite du député sortant ; par contre, il ne
décroche pas le sésame pour l’Assemblée Nationale. Le
bilan est mitigé. Il a certes porté un coup fatal à son adversaire direct mais, en facilitant le retour en grâce du centriste Jean Seitlinger, il court-circuite sa propre ascension
et se ferme les portes d’un destin national.
Les élections cantonales de septembre 73 marquent
l’aboutissement de la stratégie élaborée sur le long terme.
Etienne Hinsberger battu dès le premier tour, Robert Pax
emporte le siège de conseiller général. La menace gaulliste
est définitivement enrayée. La persévérance, la sagacité et
- dans une certaine mesure - la modération ont payé. Le
maire conseiller général a désormais les coudées franches.
Il parachève sa trajectoire en 1974 par l’entrée au Conseil
Régional. À cinquante ans, il est celui qui, sur le plan politique, incarne Sarreguemines !
Tiraillé entre deux conceptions antagonistes - « une ville
où il fait bon vivre » qui manque quelque peu de perspective et le document « visionnaire » du professeur Gravier
qui prône un pôle urbain de 50 à 100 000 habitants Robert Pax cherche une voie médiane, qui assure un essor
harmonieux, consensuel et « dépolitisé » de la cité.
Les années 70 sont marquées par une série de réflexions
sur l’aménagement intra et extra muros : plan d’urbanisme, schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme,
plan d’occupation des sols, contrat « ville moyenne ». Il
dispose d’un matériau théorique dont il dégage des lignes
de force ; elles guideront son action pendant deux décennies : poursuite de l’industrialisation, accompagnement du
logement social, désenclavement de la région, contournement périurbain, mise en valeur du patrimoine culturel,
rénovation du centre urbain, renforcement des structures
scolaires, consolidation des équipements sportifs…
Innovant dans bien des secteurs, il sait se montrer
précurseur à l’occasion. Vingt ans avant la convention de
Karlsruhe, le maire de Sarreguemines met en œuvre une
coopération transfrontalière exemplaire dans le domaine
de l’assainissement ! Assez paradoxalement, le projet
ambitieux d’un institut de technologie franco-allemand,
qui avait recueilli l’aval des deux gouvernements, lui file
entre les doigts. L’Européen convaincu n’a pas su saisir
l’opportunité qui se présentait !
Malgré une légère érosion démographique, le chef-lieu
d’arrondissement, relié depuis peu au réseau autoroutier,
affirme son rang de centre industriel, commercial et tertiaire de l’Est lorrain. Un front de Sarre remodelé en constitue la vitrine dynamique. Pont de l’Europe, Nouvelles
Galeries, voies sur berge, Bords de Sarre témoignent de
l’irrésistible volonté d’inscrire Sarreguemines dans la
modernité. Bétonné et asphalté, l’ensemble imposant est
bien dans l’air du temps ; quelque peu désincarné, il traduit le triomphe de la voiture et la toute puissance de
l’homme résolument tourné vers l’avenir.
Opposé à une liste d’union de la gauche, Robert Pax est
largement confirmé dans ses choix lors des municipales de
77. Toute son équipe « apolitique » passe au premier tour
de scrutin. Comme d’habitude, il tient la tête avec plus de
70 % des suffrages exprimés ! Rien ne semble entamer
son crédit auprès de la population locale. En fait, Sarreguemines apprécie ce pragmatique modéré, éloigné de
toute idéologie dogmatique et de toute démagogie outrancière, toujours à la recherche du plus large consensus,
capable - le cas échéant - d’intégrer les opposants de la
veille.
Face à une crise mondiale persistante, Robert Pax donne
une dimension particulière à sa fonction d’élu. Attentif aux
problèmes économiques et sociaux, il privilégie le développement industriel, générateur d’emplois, garant du
dynamisme démographique… et source vitale pour les
finances locales. Il ne se cantonne pas dans le rôle de simple gestionnaire du terrain industriel ; il s’érige en acteur
décisif du processus d’industrialisation. Il n’hésite pas à
payer de sa personne.
Au tournant des années 70/80, au moment fort de la récession économique, il opte pour l’implantation d’une usine
de batteries. Les risques de pollution au plomb provoquent
une levée de boucliers sans précédent. Le maire se heurte
à un mouvement écologique très remonté, qui mobilise les
masses, qui manifeste bruyamment dans les rues, qui
divise radicalement l’opinion publique. Une véritable psychose s’empare de Sarreguemines. Face à l’agitation la
plus véhémente de sa carrière politique, Robert Pax gère
la crise avec calme et doigté. Entre les propos lénifiants
des uns et les descriptions alarmistes des autres, il entend
garder raison. Il reste à l’écoute, mais maintient le cap. Au
risque de nuire à sa carrière politique. L’usine voit le jour.
En la circonstance, Robert Pax allie, avec une rare efficacité, deux vertus souvent antinomiques, le courage et la
modération.
D’une certaine manière, l’élection au conseil municipal de
mars 83 constitue donc un test a posteriori. Les Sarregueminois lui accordent la majorité absolue (près de 60 %)
dès le premier tour de scrutin ! L’effet « plomb » n’a pas
altéré le capital de confiance. Robert Pax tient « sa » ville,
donne l’impression d’être « indéboulonnable », même si,
suite à la réforme électorale de 83, l’opposition a de nouveau voix au chapitre.
Tout en poursuivant les efforts entrepris, il infléchit
quelque peu le cours de son action politique dans les
années 80. Aux grands chantiers d’infrastructure de la
période écoulée, il substitue toute une palette d’opérations
qui mettent en valeur le patrimoine local, qui visent
l’amélioration du confort quotidien, qui prennent mieux en
compte l’individu et l’environnement. Par la force des
choses, il impose une nouvelle vision de Sarreguemines
qui essaie de concilier passé et modernité, nature et progrès. Dans son écrin d’origine, le Casino des Faïenceries,
totalement rénové et transformé en auditorium, en est la
référence par excellence. Sarreguemines veut offrir un visage plus accueillant, plus humain pour s’ouvrir pleinement à la civilisation post-industrielle, tournée vers la culture et les loisirs.
La dernière décennie de Robert Pax à la tête de la mairie
répond de nouveau à des considérations de stratégie politique. Pour le sexagénaire, il s’agit de négocier la transition : en d’autres termes, trouver un successeur digne de
reprendre le flambeau puis se retirer avec les honneurs,
sans être désavoué par les urnes. Un exercice périlleux qui
réussit rarement aux élus, somme toute peu pressés d’accélérer le mouvement ! Le maire de Sarreguemines entend
garder la pleine maîtrise du processus. Il se lance un
dernier grand défi.
Gêné par des problèmes de santé, Robert Pax marque une
pause dans ses activités politiciennes. En 85, il ne se
présente plus aux élections cantonales. Les appétits s’exacerbent sur la place. Le candidat qu’il soutient n’obtient
pas l’aval des électeurs. Comme il sent l’héritage menacé
par un jeune et fringant RPR, il réinvestit le champ politique en 86. Le retour sur scène étonne. Sous l’étiquette du
centre des indépendants et paysans, il fait campagne avec
le tonitruant Dr. Jean Kiffer, député-maire d’Amnéville.
Élu conseiller régional, il (re)devient un fidèle soutien du
centriste Jean Marie Rausch… En tout cas, il se sent capable de contrebalancer l’influence grandissante du challenger, qu’il a désormais dans sa ligne de mire.
C’est aux municipales de 89 que le maire de Sarreguemines déploie son art consommé des manœuvres politiques. Sa capacité de rallier reste intacte. L’opposition exsocialiste se met sous sa bannière dès le premier tour de
scrutin. Face à une gauche insignifiante et à une droite
émiettée en quatre listes, il doit certes envisager un second
tour, mais il a beau jeu. Les divisions ne peuvent que le
servir ; il sait les entretenir et les exploiter à ses fins. La
tactique est payante. À l’issue de la confrontation, Robert
Pax obtient une majorité relative de 40 %. De quoi diriger
la ville à sa guise. Aux tombeurs de l’adversaire direct, il
octroie l’un ou l’autre poste d’adjoint et les intègre dans
son équipe, le temps de tester leurs capacités… et leur
loyalisme.
Accaparé sur le front des élections communales, Robert
Pax subit par inadvertance un revers significatif au niveau
du district urbain. À son insu, la génération montante lui
ravit le siège de président. Placé devant le fait accompli,
il se retire de l’instance qu’il a créée et dirigée jusque-là.
L’incident de parcours l’oblige à affiner son stratagème.
Des élections cantonales de 92 dépend la maîtrise du
« passage de témoin ». C’est pourquoi Robert Pax se
présente. Un des adjoints le défie. Le duel s’avère plus difficile que d’habitude. L’usure du pouvoir y est pour quelque chose. Mais il a encore assez de ressource pour écarter
un prétendant trop entreprenant. Il clarifie la situation ; le
dauphin peut se profiler. En juin 95, il est au bout de ses
peines. Il a su négocier la transition ; les urnes se sont
montrées favorables au successeur désigné. Il se retire partiellement - de la scène locale, avec le sentiment du
devoir accompli.
Le parcours politique de Robert Pax est extrêmement long
et d’une certaine manière, atypique. Il a évolué en dehors
de tout appareil politique ; ce qui l’a peut-être coupé d’une
carrière nationale. Mais loin du grand jeu politique,
l’homme de terrain modéré a gagné en stabilité. Il existe
bien une méthode « Pax » pour durer. Parti avec un capital de confiance exceptionnel, il a su garder auprès de sa
génération une aura indéfectible. Ses engagements de
jeunesse ont suscité un « retour sur investissement » pendant quarante ans. Il a développé une capacité de séduction sur les générations suivantes par sa proximité, sa
disponibilité et son esprit d’ouverture. Enfin, à l’occasion,
il a montré de subtiles qualités manœuvrières pour contraindre, au moment opportun, ses adversaires à la faute.
Last but not least, il a surtout payé de sa personne, en
faisant preuve de courage et de ténacité.
Robert Pax ou « le sentiment du devoir accompli ».
Pendant un demi-siècle, Robert Pax participe aux décisions fondamentales qui touchent Sarreguemines et ses
habitants. Comme aucun autre politique, il a pesé sur le
destin de la ville. À ce titre, il occupe une place à part dans
la lignée des élus municipaux. Il clôt un cycle et en inaugure un autre.
Il est le dernier maire de l’ère industrielle et, peut-être, le
plus significatif. Quand il est élu en 1953, il trouve une
ville encore largement dominée par la mono industrie
faïencière et une région bénéficiant des retombées directes
d’un bassin houiller en pleine expansion. Le tableau a
radicalement changé cinquante ans plus tard et Robert Pax
y est pour beaucoup. Comme adjoint d’abord, puis comme
maire et président du district, il met en œuvre une reconversion totale du tissu industriel. Grâce à l’un des tout premiers terrains industriels français, Sarreguemines tire très
tôt profit du rattachement de la Sarre à l’Allemagne, du
lent et irréversible déclin du bassin minier, du boom
économique des « Trente Glorieuses ». Au cœur de l’Europe en construction, la ville attire des entreprises nombreuses et diversifiées. Au moment où la récession pointe,
Robert Pax met tout son poids pour consolider le pôle
industriel. Dans un contexte plus serein, il jette même les
bases de l’Eurozone districale et crée ainsi les conditions
nécessaires pour le futur site d’implantation de la Smart.
À son départ de l’Hôtel de Ville en 1995, il a de quoi être
satisfait. Sarreguemines est devenu le centre d’un des
bassins d’emploi les plus dynamiques du Grand Est.
Il est aussi le premier maire de l’ère post-industrielle. À
ce niveau, il ne dispose pas d’une voie tracée au préalable ;
il doit innover, faire preuve d’imagination. Il étoffe le tissu
urbain de structures culturelles, sportives et ludiques tant
et si bien qu’au bout du compte, Sarreguemines offre une
palette quasi-complète en la matière. Rares sont les villes
de taille semblable qui peuvent soutenir la comparaison.
L’effort est aussi qualitatif. Il utilise judicieusement le patrimoine local - principalement faïencier - pour ancrer
l’identité de la ville dans un passé prestigieux. En perpétuelle mutation, le Musée en est le vecteur et le grand
bénéficiaire. Il suppute les chances d’un tourisme qui s’appuie sur des atouts majeurs : l’eau et la céramique. À son
départ, il peut exprimer le sentiment du devoir accompli.
Il a mis en place les moyens humains et matériels pour
engager la ville sur la voie du troisième millénaire.
Robert Pax, c’est en définitive la volonté d’inscrire Sarreguemines dans la modernité, avec le souci de ne laisser
personne sur le bord du chemin.
Didier Hemmert
ANNEXES
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1953
Liste d’union des indépendants
NOMS
Liste d’intérêt communal
VOIX
%
NOMS
VOIX
%
MASSING Joseph
3960
60,15
FRIDERICH Victor
1784
27,10
EIDESHEIM Georges
3309
50,27
BASTIEN Jean
1603
24,35
PAX Robert
3014
45,78
KLEIN François
1352
20,54
HOMMES Théodore
2763
41,97
JUNG Pierre
1007
15,30
PAX Roger
2692
40,89
ANTONI Alfred
957
14,54
REICH François
2578
39,16
WEILL René
955
14,51
SEILER Clément
2417
36,72
KLOCK Jules
938
14,25
ZEISER Hugo
2302
34,97
JESEL Auguste
931
14,14
HUBERT Robert
2212
33,60
NIEDERMEYER Pierre
898
13,64
KETTENRING Georges
2123
32,25
THOMAS Armand
894
13,58
REDEL Robert
2101
31,92
SCHMIEDER Émile
874
13,28
GERNE Louis
2093
31,79
KREMER Henri
872
13,25
MEYER Valentin
2046
31,08
ASION Alphonse
863
13,11
BARBIER Adolphe
2039
30,97
HASER Ernest
831
12,62
GERBER Marcel
1988
30,20
FINANCE Frédéric
790
12,00
RAUCH Louis
1965
29,85
MARTINY Victor
761
11,56
OSWALD Aloyse
1964
29,83
BUVEL René
717
10,89
JUNG Joseph
1933
29,36
FRENTZEL Jean-Baptiste
708
10,75
SCHIELER Jacques
1904
28,92
LETT Auguste
704
10,69
MINIG Albert
1893
28,76
THOMASSIN Jean
704
10,69
HAMANN Joseph
1887
28,66
DUHAA René
703
10,68
HAHN Charles
1870
28,41
HOUVER Berthe
664
10,09
SCHNEIDER Pierre
1812
27,53
RICK Antoine
663
10,07
MEYER Jérôme
1808
27,46
WUSSLER Pierre
660
10,03
QUILLING Richard
1783
27,08
ROHRBACHER Édmond
654
9,93
BOURING Bertrand
1771
26,90
SCHWINDT Jacques
652
9,90
POINSIGNON Bertrand
1630
24,76
TRITZ Guillaume
607
9,22
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1953
Liste d’union ouvrière et démocratique
NOMS
Liste d’entente municipale et d’action sociale
VOIX
%
MEYER Édouard
2457
37,32
STEINMETZ Eugène
1861
HAAG Nicolas
NOMS
VOIX
%
BECK Jean
2929
44,49
28,27
GOEPFER Charles
2896
43,99
1721
26,14
SCHIELLEIN Jacques
2870
43,60
RAITH Louis
1628
24,73
DURCKEL René
2826
42,93
ADLER Oscar
1574
23,91
SCHATZ Eugène
2731
41,49
GERBER Henri
1556
23,64
REEB Pierre
2677
40,67
MOSSER Joseph
1301
19,76
FOERST Édouard
2570
39,04
SCHNEIDER Louis
1284
19,50
RISCH Joseph
2564
38,95
KRATZ Arthur
1244
18,90
ZIEGLER Georges
2543
38,63
KLOCK Charles
1185
18,00
KLAUTH Antoine
2540
38,58
OSWALD Louis
1184
17,99
ENGEL Auguste
2534
38,49
DROSS Jules
1148
17,44
SCHWEITZER Paul
2416
36,70
SEBASTIAN Jacques
1146
17,41
HUMMEL Albert
2389
36,29
RAUSCH Jean
1143
17,36
BECKER Alphonse
2366
35,94
GROSS Eugène
1138
17,29
GROSSE Émilie
2336
35,49
JUNG Jean
1136
17,26
SCHAAF André
2253
34,22
KLAMBER Jean
1125
17,09
WEISSMEYER Arthur
2210
33,57
HODY Philippe
1119
17,00
HUBERT Joseph
2176
33,05
WIKULER Manfred
1117
16,97
LEIRITZ Joseph
2161
32,83
ADAM Émile
1116
16,95
FUSS Alphonse
2100
31,90
HENNEL Catherine
1115
16,94
DIEBOLD Valentin
2091
31,76
STENZENBERGER Charles
1108
16,83
WOLFF Étienne
2020
30,69
SCHMITT Charles
1101
16,72
HEINTZ Alphonse
1958
29,74
HELLERINGER Nicolas
1096
16,65
RUNSTATLER Lucien
1938
29,44
GIRARDIN Henri
1094
16,62
KOLMAYER Alfred
1918
29,14
PICOULEAU Hippolyte
1089
16,54
KRAEMER Édmond
1917
29,12
BRZUSZKIEWEZ Édouard
1076
16,35
FOURCAULT Jean
1856
28,19
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1959
Liste d’intérêt communal
NOMS
Liste de l’union des forces démocratiques
VOIX
%
PAX Robert
5200
78,04
MASSING Joseph
5176
ZIEGLER Georges
NOMS
VOIX
%
KLEIN François
1485
22,29
77,68
BASTIEN Jean
1346
5122
76,87
DAHLEM Henri
KLAUTH Antoine
5095
76,47
REICH François
5091
REEB Pierre
Liste d’union ouvrière et démocratique
NOMS
VOIX
%
MEYER Édouard
1798
26,98
20,20
STEIMETZ Eugène
1236
18,55
953
14,30
GERBER Henri
1047
15,71
KARA Jean
871
13,07
OSWALD Louis
883
13,25
76,41
JUNG Pierre
847
12,71
PIERRON Raymond
882
13,24
5085
76,32
PINCK Nicolas
778
11,68
GUTH Louis
803
12,05
SEILER Clément
5051
75,81
SCHMITT Jean-Pierre
764
11,47
GANGLOFF Roger
782
11,74
GOEPFER Charles
5027
75,45
BUVEL René
747
11,21
WICKULER Manfred
781
11,72
HOMMES Théodore
4960
74,44
FERRIÈRE Marcel
719
10,79
LEHNHARD Pierre
780
11,71
KETTENRING Georges
4937
74,10
BARBIER Adolphe
717
10,76
MOSSER Joseph
778
11,68
DURCKEL René
4927
73,95
BURKATZKI Robert
697
10,46
HENNEL Catherine
758
11,38
SCHIELLEIN Jacques
4926
73,93
NICOLAS Alphonse
678
10,18
NIEDERLÄNDER Michel
758
11,38
BECK Jean
4897
73,50
BACHMANN Émile
670
10,06
KLAMBER Jean
753
11,30
SCHON Camille
4887
73,35
WAAG Louis
662
9,94
DROSS Jules
750
11,26
JACOBS Alphonse
4852
72,82
GLADEL Louis
636
9,55
JUNG Jean
749
11,24
HERGES André
4803
72,08
LETT Auguste
624
9,37
PIETERS Jean
742
11,14
EIDESHEIM Georges
4790
71,89
REICHARTJean-Marie
622
3,34
MERTZ Charles
738
11,08
KAHN Julien
4773
71,63
JOCHUM Roger
613
9,20
STENZENBERGER Ch.
736
11,05
PIERRON Marcel
4771
71,60
MALTER Raymond
607
9,11
HOFFMANN Auguste
730
10,96
HALB Albert
4768
71,56
GREFF Roger
594
8,91
ROHRBACHER Pierre
728
10,93
GERBER Marcel
4742
71,17
MISSY Louis
591
8,87
LOHMANN Alfred
725
10,88
THOMAS Armand
4738
71,11
WEBER Gilbert Joseph
585
8,78
DIDION Arthur
722
10,84
REDEL Robert
4725
70,91
KERN Joseph Nicolas
580
8,70
TRITZ André
718
10,78
BERNTHEISEL Lucien
4697
70,49
DESMAISON Fernand
578
8,67
PICOULEAU Hippolyte
715
10,73
SCHATZ Eugène
4641
69,65
SCHWINDT Jacques
578
8,67
KIEFFER Joseph
709
10,64
PAX Roger
4496
67,48
TRITZ Guillaume
578
8,67
NETZER Philomène
709
10,64
RISCH Joseph
4432
66,52
AFFRE Laurent
556
8,34
DROSS Odile
700
10,51
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1965
Liste d’intérêt communal
NOMS
Liste de rénovation municipale
VOIX
%
NOMS
VOIX
%
PAX Robert
7304
74,75
HINSBERGER Etienne
3 135
32,08
MASSING Joseph
7091
72,57
MINNERATH Alphonse
2438
DERR Marcel
7057
72,22
SCHWARTZ Gilbert
REICH François
7029
71,93
SCHILD Alfred
6960
PIERRON Marcel
Liste d’union démocratique
NOMS
VOIX
%
MEYER Édouard
2397
24,53
24,03
BASTIEN Jean
1984
20,30
2271
23,24
DAHLEM Théo
1609
16,46
LEFEBVRE Louis
2075
21,23
ROTTLER Jean-Claude
1474
15,08
71,23
SCHOESER André
2018
20,65
HAAG Nicolas
1303
13,33
6864
70,24
HALB Marcel
1871
19,14
FRANTZ Gabriel
1244
12,73
BICKEL Raymond
6831
69,91
GROSS Jacques
1750
17,91
GERBER Henri
1195
12,23
ZIEGLER Georges
6822
69,81
LOESCHER Pierre
1721
17,61
STEINMETZ Eugène
1187
12,14
MALLICK Alfred
6805
69,64
NICKLAUS Hélène
1721
17,61
BRUNNER Eugène
1184
12,11
JACOBS Alphonse
6758
69,16
HECKEL Léon
1700
17,39
REICHART Jean-Marie
1142
11,68
REEB Pierre
6742
69,00
SCHNEIDER Pierre
1668
17,07
PIERRON Raymond
1103
11,28
HERGES André
6732
68,89
LESUR Roland
1660
16,98
BARBIER Adolphe
1093
11,18
SCHIELLEIN Jacques
6714
68,71
RUMPLER Alphonse
1607
16,44
BACHMANN Émile
1090
11,15
SCHOHN Camille
6700
68,57
LETT Jean-Marie
1594
16,31
BUVEL René
1065
10,89
BECK Jean
6672
68,28
RITCHEN Louis Jacques
1591
16,38
WAECHTER Alfred
1039
10,63
EIDESHEIM Georges
6664
68,20
MEYER Guido
1590
16,27
THOMASSIN Jean
1035
10,59
FOSSE Jean
6614
67,69
GROUD Janik
1580
16,17
DAGUINDEAU Maurice
1024
10,47
THOMAS Armand
6597
67,51
BRAUN Hugues
1573
16,09
SCHAMPION Aloyse
1015
10,38
BERNTHEISEL Lucien
6566
67,19
BECK Jean
1543
15,79
MULLER Alfred
1003
10,26
GERBER Marcel
6483
66,34
HUBERT Joseph
1527
15,62
GROSS Eugène
993
10,16
KUNTZ Émile
6454
66,05
RAUCH Louis
1502
15,37
BRACH Pierre
990
10,13
Dr. PAX Roger
6454
66,05
MORANT Lucien
1486
15,2
BEHR Alfred
988
10,11
REDEL Robert
6417
65,67
BARBIER Jean-Pierre
1474
15,08
KRETZ François
962
9,84
KRAEMER Raymond
6292
64,39
VOGELGESANG Marcel
1469
15,03
NIDERLÄNDER Rodolphe
954
9,76
HOMMES Théodore
6198
63,43
CHANOT Paul
1431
14,64
STENZENBERGER Ch.
933
9,54
KAHN Julien
6150
62,94
BARBIER Marie-Louise
1416
14,49
FRANK Roger
928
9,49
KETTENRING Georges
5774
59,09
SOLER Roland
1413
14,46
GIRARDET André
921
9,42
ELECTIONS COMPLEMENTAIRES DE 1967
Liste de coopération municipale
NOMS
VOIX
HINSBERGER Etienne
%
Liste d’intérêt communal
NOMS
VOIX
3582 43,34
NICKLAUS Jean
LEFEBVRE Louis
3461 41,88
SCHOETTKÉ Georges
MEYSEMBOURG J. J
Liste d’union démocratique
%
NOMS
VOIX
%
3221 38,98
MEYER Édouard
3020 36,54
DUWERNELL Hubert
2844 34,41
DAHLEM Théo
2130 25,77
2878 34,83
LEICHTNAM André
2474 29,94
GERBER Henri
1775 21,48
2802 33,91
LARBALETRIER Émile
2362 28,58
HAAG Nicolas
1773 21,45
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1971
Sarreguemines avenir
Liste pour le renouveau de Sarreguemines
NOMS
VOIX
%
NOMS
VOIX
%
PAX Robert
7206
68,21
HINSBERGER Étienne
3502
DERR MARCEL
7124
67,43
LEFEVRE Louis
JACOBS Alphonse
6799
64,35
NICKLAUS Jean
6766
HERGES André
Liste d’intérêt communal et social
NOMS
VOIX
%
33,15
KARA Jean
2143
20,28
3408
32,26
DAHLEM Théo
1824
17,26
SCHILT Paul
3287
31,11
GUTH Paul
1468
13,89
64,04
HARTER Jean
3210
30,38
UHLEN Gérard
1094
10,35
6742
63,81
KLEIN-IMHOFF Germ.
3170
30,00
HORES Anne-Marie
1088
10,30
REICH François
6731
63,71
SCHWING Jean
3068
29,04
BAUÉ Marcel
1084
10,26
BICKEL Raymond
6630
62,75
HENRY Raoul
3043
28,80
VILHEM Alain
1027
9,72
BEHR Nicolas
6609
62,56
KUCHLY Gaston
2974
28,15
KAMPMANN Hubert
925
8,76
SCHIELLEIN Jacques
6516
61,68
GRINWALD Alfred
2947
27,89
WEYAND Fernand
915
8,66
ZIEGLER Georges
6485
61,38
NEU Paul
2926
27,70
ZIRGER Michel
911
8,62
GILLE René
6460
61,15
SCHMITT Marcel
2921
27,65
HUWER Marcel
870
8,23
KIEFFER Pierre
6406
60,63
BUCHHEIT Léon
2887
27,33
THIEL René
869
8,23
REDEL Robert
6406
60,63
FISCHER Robert
2874
27,20
MINIG Albert
866
8,20
DUPARCHY Michel
6392
60,50
GINGEMBRE Jean
2858
27,05
LEHMANN Christian
836
7,91
THOMAS Armand
6360
60,20
MALLICK Adrienne
2835
26,83
DA SOLER Marcel
821
7,77
MASSING Joseph
6348
60,09
SILBERREIS Jacques
2826
26,75
SIBILLE Michel
819
7,75
KUNTZ Émile
6287
59,51
WEINGERTNER René
2755
26,08
GEYER Jean
813
7,70
HELLERINGER Joseph
6258
59,23
NICKLAUS Edmond
2732
25,86
FREYERMUTH Antoine
812
7,69
DAUFFER Louis
6191
58,60
SCHOUVER Louis
2711
25,66
KOEHLE Louis
810
7,67
BILLY Renée
6166
58,36
LEHNHARD Roger
2709
25,64
KUHN Marie-Rose
796
7,53
JUNG Bernard
6166
58,36
SCHELLHORN Charles
2682
25,39
COSTA François
788
7,46
KILLIAN Alfred
6149
58,20
SCHATZ Alphonse
2649
25,07
FRAISSE Gérard
772
7,31
NOMINÉ René
6140
58,12
GAPP Rémy
2644
25,03
ENGELBERT Edgard
758
7,17
PAX Roger
6074
57,49
BLISCAUX Maurice
2599
24,60
KEMPFER Jean
757
7,17
NIEDERLENDER Jo.
6033
57,10
BERNTHEISEL Paul
2591
24,52
GREFF Roger
755
7,15
KRAEMER Raymond
5816
55,05
ULRICH Antoine
2548
24,12
WOLFF Félix
740
7,00
SAMUEL Claude
5762
54,54
SPAETH René
2533
23,98
LEGERON Maurice
718
6,80
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1977
Sarreguemines avenir
Gauche unie
NOMS
VOIX
%
NOMS
VOIX
%
REDEL Robert
7878
71,83
BILLY Renée
3775
34,42
PAX Robert
7872
71,78
LUDWIG René
3375
30,77
SCHWARTZ Ernest
7848
71,56
BURKATZKI François
3300
30,09
NICKLAUS Jean
7817
71,28
SIBILLE Rose
3253
29,66
BEHR Nicolas
7811
71,22
CAHN Jean
3181
29,01
KILLIAN Alfred
7809
71,20
FOURNEL Pierre
3173
28,93
HERGES André
7769
70,84
HAMANN Pierre
3169
28,90
GILLE René
7766
70,81
BRAUN Armand
3146
28,69
JACOBS Alphonse
7734
70,52
THIRION Jean
3135
28,59
THOMAS Armand
7726
70,45
GIX Daniel
3121
28,46
KIEFFER Pierre
7701
70,22
REICHART Jean-Marie
3110
28,36
REICH François
7700
70,21
RUBECK François
3108
28,34
WETZEL Aloyse
7697
70,18
NAGET Gérard
3089
28,17
NOMINÉ René
7671
69,95
KAMPMANN Hubert
3049
27,80
DOLLER Rémy
7661
69,86
PORTE Camille
2987
27,24
NIEDERLENDER Joseph
7631
69,58
AMBROISE Gérard
2925
26,67
KUNTZ Émile
7616
69,44
STEINER Marie
2895
26,40
JUNG Bernard
7602
69,32
BOURGER Gérard
2830
25,80
LOESCHER Richard
7573
69,05
MERCIER François
2809
25,61
QUENEY Jean Pierre
7505
68,43
AUBRY Philippe
2752
25,09
KARA Jean
7478
68,19
RODRIGUEZ Jean
2747
25,05
PAX Roger
7409
67,56
PONTUS Daniel
2718
24,78
CARO Liliane
7327
66,81
CHENOT Raymond
2718
24,78
SAMUEL Claude
7315
66,70
GRANFORT Jacqueline
2717
24,77
TOURNEBIZE Marie Noëlle
7275
66,34
GREFF Armand
2685
24,48
KLEIN-IMHOFF G.
7242
66,03
WAFFLARD André
2681
24,45
KRAEMER Raymond
7189
65,55
KARCHER Jacques
2660
24,25
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1983
Sarreguemines avenir
Changer la vie à Sarreguemines
Pour un grand Sarreguemines
Voix : 6860 - 60%
Voix : 2702 - 24%
Voix :1925 - 17%
LUDWIG René
FOURNEL Pierre
CLEMENS Émile
BLANDRE Bernard
CAHN Jean
NISI Serge
REICHART Jean-Marie
DEHLINGER-BARRACO Arlette
DETTORI Antoine
FREYERMUTH Ralph
HAMANN Pierre
REISER Joseph
KAMPMANN Helmuth
NIERENGARTEN Mimille
PULLIAT Georges
DEVILLE-BARRIERE Claudine
BURKATZKI François
SCHMITT Arsène
PACAUD Michel
RAUCH Adolphe
POST Édouard
MEYER Éric
RUBECK François
BECKER Monique
MASSINON Pascal
GRANFORT Jacqueline
LAVAL Raymond
SOMMER Marie-Noëlle
CHALONS Jean-Marie
KARCHER Jacques
DAHLEM Léon
FERRER Georges
KLEIN René
METZGER Fabien
ENGELBERT Edgard
MEYSEMBOURG Jean-Jacques
VILHEM Alain
MALTER Jean-Paul
LORICH Georges
ZIRGER Michel
RAU Jean
RITZ Lidie
GROH René
MILLER Joachim
SPIELES Andrée
SIATTE Henry
DAVID Jean-Michel
NEU Fernand
SONTHEIMER Marie
CHEVRIER André
MICHEL Jean-Pierre
MITTON Marie-Josèphe
LEHMANN Bernadette
LAGRANGE Alain
SCHOEFFLER Marcel
KOEHLE Ghislaine
BALL Serge
GENSER Bernard
ZINS André
LEHMANN Gérard
JUNG Roland
GANSTER Ingrid
SCHOUMACHER Édouard
IPSEITZ Charles
MEYER Jean-Luc
VERNET Alain
KRIEGEL Christiane
HOFFMANN Manfred
ROMANG Daniel
MULLER Philippe
PAX Robert
REICH François
HERGES André
TOURNEBIZE Marie-Noëlle
JACOBS Alphonse
KUNTZ Émile
CARO Liliane
REDEL Robert
KRAEMER Raymond
OBRINGER Raymonde
DOLLER Rémy
SCHWARTZ Ernest
FAIVRE Georges
NOMINÉ René
BAUDIN-REHM Christiane
NIEDERLENDER Joseph
BRUNAGEL Jean-Marie
KARA Jean
QUENEY Jean-Pierre
LOESCHER Richard
LEPAPE Hervé
WETZEL Aloyse
PARAY Georges
SAMUEL Claude
LANG Robert
JUNG Bernard
SCHMITT Alexandre
MISCHLER Jean-Luc
FLACH Doris
ETLICHER Roger
KILLIAN Alfred
GERMAIN Yves
BOCK Patrick
HOUPERT Marie-Thérèse
PAX Roger
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1989 - 1er tour
Sarreguemines avenir
Sarreguemines 89
Rass. des forces de gauche
3359 - 31%
2017 - 19%
647 - 6%
PAX Robert
SONDAG Benoît
REITZ Marie-Hélène
LUDWIG René
STEHLIN Marc
SMILTINS Karlis
MALLICK Louisette
SCHAUB Jean-Marc
HERGES André
FOURNEL Pierre
LIMBACH Dominique
DARTEVELLE André
BRION Michèle
JACOBS Alphonse
BERNTHEISEL Paul
LOESCHER Richard
BRAUN Armand
CAHN Jean
SCHMITT Alexandre
MALTER Jean-Paul
NIEDERLENDER Joseph
BLANDRE Bernard
LETT Céleste
ZINCK Herbert
BUCHHEIT Jean-Marie
CLEMENS Émile
FERRER Geneviève
WETZEL Aloyse
SCHWARTZ Ernest
BECK Denis
BURG Anne-Marie
BLAIESSE Gérard
BOUR Jean-Marie
ZILIOX Frédéric
GAKOVIC Bertrand
UTZSCHNEIDER Yves
GUBELMANN Camille
BRUMDER Pierre
STUBER Michel
NIEDERLENDER Marc
BERGER Kamal
METZ Patrick
HAAS Roland
BEHR Danielle
GERNE Brigitte
MARC Christian
NONN Alex
BLAIESSE Annie
PFEND Oscar
KREMER Yolande
BOUSSETON Guy
BUCHHEIT Anne
SCHWARTZ Julien
NUSSBAUM Michel
VAN RECUM Francis
BARBIER Étienne
DEHLINGER Aurélia
GIX Claudine
MINIG Alfred
SCHUHLER Patrick
GIBRAT Didier
ZEISER Gauthier
MARCHAND Claude
OBRINGER Éric
DAHLEM Léon
LAMBRONI Pietro
BIETRY Jehanne
GUTIERREZ Sylvie
THIEL Jean-Luc
SCHMITT Roland
HILPERT Jean-Luc
KRAUS Barbara
GRANFORT Jacqueline
MERLIN Alain
BARBIER Adolphe
NISI Serge
ESLINGER François
SCHUMACHER Mireille
LEGERON Georgette
SCHMITT Arsène
GIRARDEAU Juliette
HAMZE Élisabeth
METZGER Fabien
GREFF Armand
DUVAL Roland
KEMPFER Marianne
RUNDSTADLER Armand
GRAZIA Antoine
GENTER Yvette
PHILIPPI André
SILBEREIS Jean-Marc
KARCHER Jacques
MEYER Éric
DETTORI François
SCHMITT Paulette
FATH Marcel
ESTREMO Marie-Thérèse
DECLOS Gérard
MULLER Jacques
KLOPP Irma
KREMER Nathalie
LIPPOLDT Rose-Marie
LEICHTNAM Jean-Marc
LOURSON Gérard
GUTH Claus
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1989 - 1er tour
Sarreguemines passionnément
Sarreguemines s’anime
Sarreguemines évolution
890 - 8%
2751 - 25%
1125 - 10%
FAIVRE Georges
LOTT Anne
HENNARD Armand
PARAY Georges
STIEBERT Pascal
CLEMENS Jean
FONTAINE Éliane
MAGNANI Roland
BILLOD-MOREL Henry
ETLICHER Roger
SCHAEFFER Arlette
FERSING Gilbert
MALLICK Richard
BAUDIN-REHM Christiane
BOCK Patrick
HUNOLD Claude
BUCHHEIT Arsène
REICHERT Robert
LEPAPE Hervé
LANG Robert
CYFERMAN Patrick
SCHAUB Lilliane
SULPIN Michel
AZOULAY-MUTIS Josselyne
STERN Marc
SCHNEIDER Jean-Paul
LINDER Marc
LANG Denis
FIX Robert
DONA Christian
THINNES Laurent
SCHOENDORF Maurice
CIRK Waldemar
GUILLON Jean-Jacques
GANGLOFF Jean-Marie
TOURNEBIZE Marie-Noëlle
OBRINGER Raymonde
ZINS Denise
FALTOT-SCHLOSSER Béatrice
MANCINO Marie
REEB-COLLIN M. Françoise
COUPE-THÉOBALD Jacqueline
VEDRINE-EMOND M. Odile
KRAEMER Rosemarie
SCHMITT Josepha
JUNG Valérie
HEYMES-MUHR M.Thérèse
REIN Dany
EICHENWALD Halima
KLEIN Catherine
JAGER-LERSY Jacqueline
HORN Diane
BERNET Marie-Claude
GRASSO Danielle
SCHOESER-BAKSIC Ivanka
GAUTHIER Fernande
BICREL Arlette
OSWALD Liliane
MULLER Lucienne
THOMAS Marie-Claire
GERSTNER Mireille
BECANIER Nicole
MALMONTY Adrienne
BLOCH Annie
LOSEKRUG-FERRITO Renée
PETIT-GEY Brigitte
BERNARD Denise
PERSELLO-DUROZOY Fern.
FERRARI Élisabeth
METZINGER Colette
MEYSEMBOURG J.Jacques
VILHEM Alain
HARTHEISER Gérard
RETTENBACH Gilbert
WEISSE Patricia
BAERTHELE Robert
DREXLER Randolph
BECKERICH Bernard
KUCHLY-PEIFFER Denise
DENSBORN Gilbert
WETZELYves
RITZ Lidia
HUBSCH Gérard
SCHNEIDER Nicolas
ROMANG Carmen
DAHLEM Martine
HINSBERGER Bertrand
TIRABOSCHI Jacques
LADENBURGER Daniel
MEYER René
SAUERBREI Philippe
SCHEIDECKER Guy
GROUD Christian
SCHOEFFLER Marcel
ROUMENS Serge
BARRAT Claude
MARX Léonie
OULERICH Roselyne
RUNDSTADLER Jean-Marc
FOURNIER Guy
DISKRY Victor
TAVAN Yves
ETMANSKI Josette
MATHIS Jean-Marc
PANETTA Fabien Angelo
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1989 - 2e tour
Sarreguemines avenir
Sarreguemines 89
Sarreguemines s’anime
Sarreguemines évolution
4528 - 41%
2608 - 23%
3032 - 27%
990 - 9%
PAX Robert
UTZSCHNEIDER Yves
FAIVRE Georges
TOURNEBIZE M. Noëlle
SONDAG Benoît
GUBELMANN Camille
LOTT Anne
OBRINGER Raymonde
REITZ Marie-Hélène
BRUMDER Pierre
MEYSEMBOURG J. J.
ZINS Denise
LUDWIG René
STUBER Michel
HENNARD Armand
FALTOT-SCHLOSSER B.
STEHLIN Marc
NIEDERLENDER Marc
VILHEM Alain
MANCINO Marie
SMILTINS Karlis
BERGER Kamal
PARAY Georges
REEB-COLLIN M. F.
MALLICK Louisette
METZ Patrick
BILLOD-MOREL Henry
COUPE-THÉOBALD J.
SCHAUB Jean-Marc
HAAS Roland
HARTHEISER Gérard
VEDRINE-EMOND M. O.
HERGES André
BEHR Danielle
FONTAINE Éliane
KRAEMER Rosemarie
FOURNEL Pierre
GERNE Brigitte
MAGNANI Roland
SCHMITT Josepha
LIMBACH Dominique
MARC Christian
LANG Robert
JUNG Valérie
DARTEVELLE André
NONN Alex
ETLICHER Roger
HEYMES-MUHR M. Th.
BRION Michèle
BLAIESSE Annie
SCHAEFFER Arlette
REIN Dany
JACOBS Alphonse
PFEND Oscar
CYFERMAN Patrick
EICHENWALD Halima
BERNTHEISEL Paul
KREMER Yolande
FERSING Gilbert
KLEIN Catherine
LOESCHER Richard
BOUSSETON Guy
BOCK Patrick
JAGER-LERSY Jacqueline
BRAUN Armand
BUCHHEIT Anne
DREXLER Randolph
HORN Diane
CAHN Jean
SCHWARTZ Julien
REICHERT Robert
BERNET Marie-Claude
SCHMITT Alexandre
NUSSBAUM Michel
STIEBERT Pascal
GRASSO Danielle
MALTER Jean-Paul
VAN RECUM Francis
HUNOLD Claude
SCHOESER-BAKSIC I.
NIEDERLENDER Joseph
BARBIER Étienne
LEPAPE Hervé
GAUTHIER Fernande
BLANDRE Bernard
DEHLINGER Aurélia
WEISSE Patricia
BICREL Arlette
LETT Céleste
GIX Claudine
CLEMENS Jean
OSWALD Liliane
ZINCK Herbert
MINIG Alfred
MALLICK Richard
MULLER Lucienne
BUCHHEIT Jean-Marie
SCHUHLER Patrick
SULPIN Michel
THOMAS Marie-Claire
CLEMENS Émile
GIBRAT Didier
SCHNEIDER Jean-Paul
GERSTNER Mireille
FERRER Geneviève
ZEISER Gauthier
LINDER Marc
BECANIER Nicole
WETZEL Aloyse
MARCHAND Claude
BAUDIN-REHM Christiane
MALMONTY Adrienne
SCHWARTZ Ernest
OBRINGER Éric
SCHAUB Liliane
BLOCH Annie
BECK Denis
DAHLEM Léon
DONA Christian
LOSEKRUG-FERRITO R.
BURG Anne-Marie
LAMBRONI Pietro
STERN Marc
PETIT-GEY Brigitte
BLAIESSE Gérard
BIETRY Jehanne
AZOULAY-MUTIS J.
BERNARD Denise
BOUR Jean-Marie
GUTIERREZ Sylvie
CIRK Waldemar
PERSELLO-DUROZOY F.
ZILIOX Frédéric
THIEL Jean-Luc
GUILLON Jean-Jacques
FERRARI Élisabeth
GAKOVIC Bertrand
SCHMITT Roland
GANGLOFF Jean-Marie
METZINGER Colette
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1995 - 1er tour
Sarreguemines ville d’avenir
Ensemble pour Sarreguemines
Sarreguemines avec toutes ses forces
3341 - 38%
2369 - 27%
949 - 11%
LUDWIG René
FISCHER Malou
SCHMITT Alexandre
LETT Céleste
MALLICK Louisette
CAHN Jean
FONDER Michèle
DOLLER Rémy
BRAUN Armand
FATES Farida
PARAY Georges
BERNTHEISEL Paul
BUCHHEIT Jean-Marie
AMEREIN Gérard
ZINCK Herbert
BLANDRE Bernard
CLEMENS Émile
BOUTILIER Alex
ANDRÈS Danielle
SOSNOWSKI Chantal
BRUBACHER THOMAS
MALTER Jean-Paul
LATOUCHEL Michel
SCHWING Jean
BURLETT Eugène
THOMAS Marie-Jeanne
BURG Annie
CHRISTMANN Jules
DOLLÉ Anne
WACHTER Jean
PERSELLO Armand
WEBER Élise
GERMAIN Jacques
BALTES Renée
PAX Robert
UTZSCHNEIDER Yves
GUBELMANN Camille
LOTT Anne
ZINS Denise
HENNARD Armand
GERNE Brigitte
LIMBACH Dominique
NIEDERLENDER Marc
LERSY Jacqueline
BERGER Kamal
SIEGWART André
LECLERC Patrick
BRAUN Henri
FISCHER Danielle
NICKLAUS Marie-Paule
BUJON-PINARD Patricia
HAMANN Marius
QUENEY Stéphane
IVARS Freddy
SCHWARTZ Julien
ZAPP Pierre
BLAIESSE Annie
RICHARD Philippe
DOERFLINGER Pierre
LANG Robert
FISCHER Alain
RAU Doris
ANDRÉ Jean-Christophe
CHRISTMANN Noël
NONN Alex
LANG Florence
HELT Rémy
REICHERT Robert
ZEISER Gauthier
MEIER René
BRUMDER Pierre
REITZ Marie-Hélène
KARA Jean
CARO Liliane
VILHEM Alain
NIEDERLENDER Pierre
SIBILLE Jean-Michel
DENSBORN Gilbert
BER André
STEINER Marie-Thérèse
TOUATI Mohamed
BERSHEIM Daniel
HAFFNER Marie-Louise
BOST Alain
KURTZ Jean-Claude
RETTENBACH Gilbert
SUSS Antoine
LAMOTTE Jacques
BESY Anne-Marie
MULLER Philippe
SCHIRRECKER Stéphane
GUICHARD Nathalie
WLOTZKO Christian
SCHMITT Romain
CHEVRIER André
MERTZ Bernard
GEORGE Marcel
EHRE Edmond
THIEL Jean-Luc
BORILE Régis
SEPIO Gaspard
HUBSCH Gérard
AUDINOT Gérard
HORY Bernard
SCHOEFFLER Marcel
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1995 - 1er tour
Un avenir Français pour Sarreguemines
Sarreguemines solidaire
811 - 9%
1277 - 15%
BERGER Emmanuel
KAYSER Elisabeth
FOURNIER René
BRENON Bertrand
BERGER Jean-Louis
JUNGHEN René
KOEPPEL Henri
HEIGELE Nicolas
BOIS Marcel
GOTTFRIED Ilona
BARTZ Alain
WILLHELM André
SCHITTER Davy
SCHITTER Roland
FOURNIER Mercedes
HIEBEL Jeanne
SCHREPFER Armand
BIRSTER Anna
BRONNER Frédéric
HERMANN Raymond
GAERTNER Louis
GUTH Jean-Louis
DEMOULIN William
KLEIN Pascal
FERSCHNEIDER Marie-Ange
SIEBERT Carole
LANTZ Émile
ARNETT Jacques
BARTZ Christophe
RDUCH Robert
AHRENS Dieter
BIEBER Edmond
SLAVIK Françis
SLAVIK Edith
SCHITTER Fernand
SPANNAGEL Joseph
DARTEVELLE André
DEHLINGER Anne-Marie
NISI Serge
MALLICK Jansem
LAVAL Raymond
PALUMBO Jean-Noël
HUBE Armand
SCHMITT Arsène
NOLL Geneviève
ARCHER André
BRATKOVIC Marie Cécile
PEIFFER Denis
MALEK Yves
COUTELLIER Marie Annick
BOUZIDI Said
KRAUS Barbara
MISSLER Alphonse
FERRER Lionel
OSWALD Jean-Marie
BADARIOTTI Maria Pia
CHALON JeanMarie
FOSSE Roland
SELTZER Lucien
GRANFORT Jacqueline
NIEDERLENDER Jean-Luc
HERTZOG Pierre
STEPHAN Cécile
GAUTHIER Jean
HAUTH Annick
FIERLING Gérard
OCIO Fabrice
GENDRE Gérard
FOTRE Alphonse
DEHLINGER-BARRACO Arlette
ELECTIONS MUNICIPALES DE 1995 - 2e tour
Sarreguemines ville d’avenir
Ensemble pour Sarreguemines
Sarreguemines solidaire
4421 - 47%
3393 - 36%
1541 - 16%
LUDWIG René
FISCHER Malou
SCHMITT Alexandre
LETT Céleste
MALLICK Louisette
CAHN Jean
FONDER Michèle
DOLLER Rémy
BRAUN Armand
FATES Farida
PARAY Georges
BERNTHEISEL Paul
BUCHHEIT Jean-Marie
AMEREIN Gérard
ZINCK Herbert
BLANDRE Bernard
CLEMENS Émile
BOUTILIER Alex
ANDRÈS Danielle
SOSNOWSKI Chantal
BRUBACHER THOMAS
MALTER Jean-Paul
LATOUCHEL Michel
SCHWING Jean
BURLETT Eugène
THOMAS Marie-Jeanne
BURG Annie
CHRISTMANN Jules
DOLLÉ Anne
WACHTER Jean
PERSELLO Armand
WEBER Élise
GERMAIN Jacques
BALTES Renée
PAX Robert
UTZSCHNEIDER Yves
BRUMDER Pierre
LOTT Anne
GUBELMANN Camille
HENNARD Armand
REITZ Marie-Hélène
ZINS Denise
GERNE Brigitte
LIMBACH Dominique
BERGER Kamal
SIEGWART André
CARO Liliane
NIEDERLENDER Pierre
FISCHER Danielle
BRAUN Henri
NICKLAUS Marie-Paule
CHRISTMANN Noël
SIBILLE Jean-Michel
BUJON-PINARD Patricia
HAMANN Marius
IVARS Freddy
ZAPP Pierre
BLAIESSE Annie
DOERFLINGER Pierre
DENSBORN Gilbert
LANG Robert
FISCHER Alain
RAU Doris
RICHARD Philippe
LECLERC Patrick
CHEVRIER André
SCHWARTZ Julien
ANDRÉ Jean-Christophe
REICHERT Robert
MEIER René
SPANNAGEL Joseph
DARTEVELLE André
DEHLINGER Anne-Marie
NISI Serge
MALLICK Jansem
LAVAL Raymond
PALUMBO Jean-Noël
HUBE Armand
SCHMITT Arsène
NOLL Geneviève
ARCHER André
BRATKOVIC Marie Cécile
PEIFFER Denis
MALEK Yves
COUTELLIER Marie Annick
BOUZIDI Said
KRAUS Barbara
MISSLER Alphonse
FERRER Lionel
OSWALD Jean-Marie
BADARIOTTI Maria Pia
CHALON JeanMarie
FOSSE Roland
SELTZER Lucien
GRANFORT Jacqueline
NIEDERLENDER Jean-Luc
HERTZOG Pierre
STEPHAN Cécile
GAUTHIER Jean
HAUTH Annick
FIERLING Gérard
OCIO Fabrice
GENDRE Gérard
FOTRE Alphonse
DEHLINGER-BARRACO A
ELECTIONS CANTONALES
Année
Exprimés
1973 - 1er tour
15220
1973 - 2e tour
19142
Année Exp.
1992
Reste
du canton
%
Total
%
74
0,91
82
1,16
156
1,02
HINSBERGER Étienne
2680
32,86,
2875
40,70
5555
36,50
TRITSCHLER Joseph - PC
367
4,50
346
4,90
713
4,68
HELLERINGER Joseph - PS
676
8,29
689
9,75
1365
8,97
PAX Robert
4359
53,45
3072
43,49
7431
48,82
PAX Robert
5442
78,18
4152
70,91
9594
74,86
HELLERINGER Joseph
1519
21,82
1703
29,09
3222
25,14
PAX Robert
5871
60,81
5277
55,62
11148
58,24
FOURNEL Pierre - PS
2931
30,36
2820
29,72
5751
30,04
PONTUS Daniel - PC
853
8,83
1390
14,65
2243
11,72
Candidats
SGMS
%
527
5,34
1998
UTZSCHNEIDER Yves - RPR-UDF-UPF
2027
20,53
1er tour
DEHLINGER Arlette - Les Verts
679
6,88
BURGARDT Albert - FN
1295
BRUMDER Pierre - UDF-PR
980
9874 LEICK Philippe - GE
1er tour
1992
%
LŒBENGUTH André
12816
1979 - 1er tour
SGMS
Candidats
Candidats
SGMS
%
1485
22,52
PEIFFER Denis - PS
912
13,83
NISI Serge - PC
152
2,31
13,12
CHIAJÈSE Roger - Les vVrts
332
5,04
9,93
BRENON Bertrand - FN
1275
19,34
6593 PAX Robert
GRANFORT Jacqueline - PC
165
1,67
CRISTINELLI Pierre - MPF
585
8,87
PAX Robert - URL
3414
34,58
HENNARD Armand - RPR-UDF
1282
19,44
KARA Jean
548
5,55
DARTEVELLE André
560
8,49
RICK Grégoire - PS
245
2,48
4339
51,22
1998
4132
48,78
2e tour
8471 PAX Robert
2e tour
Année Exp.
UTZSCHNEIDER Yves
5325 PAX Robert
2694
HENNARD Armand
2631
50,59
49,41
ELECTIONS REGIONALES
Année
16/03/1986
Candidats
SGMS
%
Moselle
%
PC - SOUFFRIN Paul
347
3,10
33074
6,80
FN - HERLORY Guy
1749
15,61
58450
12,10
Les Verts - BEGUIN Daniel
614
5,48
19936
4,10
RPR - MESSMER Pierre
2689
24,00
99869
20,60
PS - MALGRAS Robert
2075
18,52
118040
24,30
CNIP - KIFFER - PAX
1804
16,10
41752
8,60
MRG - DEBIÈRE Roger
110
0,98
5096
1,12
UDF - RAUSCH J. Marie
1818
16,22
108637
22,40
ELECTIONS LEGISLATIVES
Année
23/06/1968
Candidats
SGMS
%
Circonscription
SGMS
%
HINSBERGER Etienne - UDR
4598
45
19562
51,72
KARA Jean - FGDS
761
7,4
2043
5,4
KRETZ François- PC
478
4,6
1178
3,11
LEJEUNE René- Social-Chrétien
412
4
3458
9,14
PAX Robert
3961
39
11579
30,61
SGMS
%
Circonscription
SGMS
%
Année
Candidats
04/03/1973
GRIBELBAUER Joseph - Gaulliste
481
4,31
1326
3,34
HELLERINGER Joseph - PS
1235
11,06
3250
8,21
HINSBERGER Étienne - UPR
3057
27,39
12170
30,74
PAX Robert - Réformateur
4614
41,35
9256
23,38
SEITLINGER Jean - CDP
1073
9,61
11011
27,81
WALTER Alphonse - PC
697
6,24
2571
6,49
HINSBERGER Étienne
3639
33,53
14214
36,02
PAX Robert
5365
49,43
10403
26,36
SEITLINGER Jean
1848
17,02
14838
37,6
1er tour
11/03/1973
2 tour
e
Année
16/03/1986
SGMS
%
Moselle
%
UDF - SEITLINGER Jean
Candidats
1953
17,1
69104
14,2
PC - LAMM Claude
304
2,66
29054
6
FN - HERLORY Guy
1718
15,05
64507
13,3
LCR - HIRSCH Robert
48
0,42
1327
0,3
MPPT - MORISSE J. Claude
60
0,52
3061
0,6
3052
26,73
126509
26,1
70
0,61
3197
0,7
CNIP - KIFFER - PAX
1370
12
36206
7,5
PS - LAURAIN Jean
2356
20,63
132379
27,3
MRG - REYMUND Philippe
72
0,63
3427
0,7
Les Verts - ISLER Marie-Anne
412
3,6
16307
3,4
RPR - MESSMER Pierre
POE - CHEMINADE Jacques
FON - PEIFFERT
0
0
ALBUM PHOTO
❶
②
❸
❹
Le scoutisme
❺
1. René Rohr - Paul Mouzard - Robert Pax
2. Robert Pax - René Rohr
3. Randonnée Sarrebruck-Sarrelouis - 1946
4. A Sarrebruck avec R. Schoeser - 1946
5. Brancardier à Lourdes - 1948
❶
❷
Les joyeux compagnons
❸
1. Première représentation - 5/03/1950
2. Aubade à l’occasion du mariage de Camille Schaub
le 31/05/1952
3. Les années théâtre : 1947-1955
La vie
professionnelle
❶
1. & 2. Nomination en qualité
de juge du livre foncier - 1970
3. Sur son lieu de travail
❷
❸
A l’ombre des notables…
Conseil Municipal 1965-1967
Conseil Municipal 1971-1977
Conseil Municipal 1977-1983
L’homme
de
terrain
1. Visite du puits Marienau.
2. A Labaroche en 1957
3. Avec les jeunes du foyer culturel dans les années 60
4. Avec l’équipe de foot, lors
des 16e de finale de la coupe
de France contre Nancy -
❶
1984
❷
❸
❹
❶
❷
Rapprochements
&
rattachements
1. & 2. Match de foot entre les élus de
Neunkirch et Sarreguemines - 1960
3. Rattachement de Folpersviller le
❸
01/01/1971. Robert Pax, Marcel
Derr et Nicolas Behr.
❶
Les visites
officielles
1. Jacques Chirac - 1968.
❷
2.Georges Pompidou - 1972
❶
❷
Inaugurations
❸
1. Voie sur berges - 1977.
2. Pont de l’Europe - 1971
3. Lycée technique en présence
du ministre J. Fontanet - 1974
❶
❷
❸
④
1. Nouveaux Blocs opératoires de
l’hôpital du Parc - 1988
2. Hôtel de Ville - 1958
3. Nouvelles Galeries - 1964
4. Parking du moulin - 1983
5. Général Motors - signature de
l’acte de vente - 1978
❺
Inaugurations
Penser
Sarreguemines
Au sénat
L’amicale des maires de l’arrondissement - décembre 1973
Joie de vivre
et
bonne humeur
Le carnavalier
La classe 1922
Le temps des honneurs
1. Chevalier de l’odre national du mérite
1978
2. Médaille d’honneur régionale et communale, vermeil - 1991
3. Chevalier de légiion d’honneur - 1999
❶
❸
❷
Le conseiller général et le député-maire
SOURCES
BIBLIOGRAPHIQUES
BURG (Joseph), PIERRON (Marcel), Malgré-nous et autres oubliés (1940-1945), Sarreguemines, 1991, notamment pp.107-127.
ARCHIVISTIQUES
Fonds municipaux.
Évacuation : 3 H 34-54
Société des œuvres de vacances de la Ville de Sarreguemines : 6 Q 1-4.
Les Castors des Marches de Lorraine : 7 Q 19-20.
Conseil municipal - délibérations (1953-1979) : 1 D 57-77.
Élections municipales (1953-1995) : 11 K 4-10.
Élections cantonales (1973-1998) : 12 K 3-6.
Élections législatives (1958-1986) : 14 K 4-7.
Zone industrielle : 2 T 3-21.
Relation avec le Comité d’Expansion de l’Est Lorrain - CELOR : 3 W 1-2.
Dépôts, dons
Joyeux compagnons : dépôt Camille Schaub 13 X 3.
Association de défense contre la pollution à Sarreguemines : 21 X 1-10 (consultation soumise
à autorisation préalable).
Imprimés
Réalisations de la Ville de Sarreguemines (1953-1959).
Réalisations de la Ville de Sarreguemines (1959-1965).
Réalisations de la Ville de Sarreguemines (1965-1971).
Sarreguemines - Réalisations 1971-1977.
Notre Ville Sarreguemines 1983.
Sarreguemines Confluences.
Ville de Sarreguemines, Le Moniteur municipal 1960.
Ville de Sarreguemines, Les dossiers municipaux n° 1-12 (1978-1990).
Sarreguemines magazine (1990-1993).
Sarreguemines Entreprendre n° 1-4 (1991-1993).
PHOTOGRAPHIQUES
Archives municipales, Le Républicain Lorrain.
Particuliers : André Hergès, Jean Joseph Mittelbronn, Paul Mouzard, Jean Nicklaus, Robert
Pax, René Rohr, Gérard Saleron, Raymond Sadler, Camille Schaub.
Remarques
À notre connaissance, Robert Pax n’a pas encore fait l’objet d’une présentation synthétique.
L’approche proposée repose sur l’exploitation des sources indiquées ci-dessus et des conversations avec des témoins et acteurs de la vie sarregueminoise. Je suis profondément reconnaissant
à mon ami Daniel Gix (†) de m’avoir éclairé très tôt sur un sujet qui le passionnait. Les précisions de Joseph Burg (†), Paul Mouzard (†) et de l’abbé Alexandre Pax (†) m’ont été d’un grand
secours. J’exprime mes remerciements les plus vifs à Joseph Klein, René Buchheit et Gérard
Saleron pour leurs remarques judicieuses.
Achevé d’imprimer en juin 2003
sur les presses de l’imprimerie sarregueminoise
Chemin des Tuileries - 57200 Sarreguemines
Dépot légal 6/2003
ISBN 2-909228-14-2