la socialisation de l`enfant et le metier de psychologue du

Transcription

la socialisation de l`enfant et le metier de psychologue du
B**** Andréa
BROSSARD PAULINE
B****** Mélodie
LA SOCIALISATION DE L’ENFANT ET LE
METIER DE PSYCHOLOGUE DU
DEVELOPPEMENT
ANNEE 2010-2011
UFR V, LICENCE DE PSYCHOLOGIE
SOMMAIRE
Introduction
Page 1
I-
La socialisation de l’enfant
Pages 1 à 3
II- Le métier de psychologue du
développement pages
Pages 3 et 4
III- Comment le psychologue du développement
intervient dans la socialisation de l’enfant ?
Pages 4 à 6
IV- Annexes
-fiche de lecture
-interviews
-fiches personnelles
Pages 6 à 12
Conclusion
Pages
Introduction
Nous avons choisi comme thème de projet la socialisation de l’enfant
car ce thème traite de l’enfant et du processus qui le conduit au fil du
temps à devenir un être social intégré au sein d’un groupe, et c’est
durant ce processus qu’intervient le psychologue du développement.
Nous pouvons donc nous demander comment l’enfant devient un
être social et comment le psychologue du développement y
participe ?
Pour répondre à cette problématique, nous allons parler dans un
premier temps de la socialisation de l’enfant, puis dans un second
temps du métier de psychologue du développement. Ensuite nous
verrons comment le psychologue du développement intervient dans
la socialisation de l’enfant.
I-
La socialisation de l’enfant
Définition:
La socialisation est le processus permettant à la société de
transmettre des modèles culturels d'une génération à l'autre, c'est en
cela que chaque individu a un rôle à jouer dans ce processus. La
fonction ultime de ce processus étant d'intégrer l'individu dans un
groupe; il faut donc noter que les principales institutions permettant
à l'enfant de s'intégrer sont la famille, l'école et les groupes de pairs.
Cette socialisation ne peut exister que dans la mesure où chaque
individu intériorise et intègre au sein de ses modèles, les valeurs
inculquées.
D'après Jean Piaget, l'apprentissage ne serait pas l'ajout
d'informations mais la transformation des connaissances.
Nous pouvons donc constater le rôle actif de l'individu dans sa
socialisation.
L'enfant n'est pas simplement une « coquille vide » qui doit être
remplie mais un être actif, un sujet, qui prend part à son intégration
dans le groupe.
Ainsi, la socialisation n'est pas un conditionnement mais un
processus interactif, l'enfant est relativement autonome face à son
apprentissage des valeurs.
Les agents de socialisation:
La famille: Au sein de la famille, les enfants intègrent les codes
sociaux fondamentaux tels que le langage. Les membres de la famille
sont ainsi les premiers à transmettre les valeurs de la société à leurs
enfants.
D'après Bourdieu, la famille dispose de ce qu'il nomme un « capital
culturel », c’est à dire un ensemble de biens de nature symbolique,
qu'ils vont transmettre implicitement à l'enfant. Ce dernier va en tirer
parti et intérioriser ces principes. Par exemple, les parents vont
interdire à leur enfant de mettre les coudes sur la table par politesse,
et l'enfant, à force de l'entendre et de le faire, va intérioriser cela et
naturellement avoir le réflexe de ne pas mettre ses coudes sur la
table.
Pourtant, cette théorie ne s'applique qu'aux jeunes enfants jusqu'à
l'adolescence.
Les groupes de pairs: L'adolescence permet une relecture du modèle
des adultes et une innovation sociale. Par la mise en commun des
valeurs du groupe, l’adolescent a la possibilité de populariser ou
s'affranchir des normes léguées par ses parents. Le groupe de pair
peut se créer de nouveaux codes qui ne sont pas habituellement
acceptés dans la société. Pour autant, l’hétérogénéité des agents de
socialisation (famille croyante, stricte etc. ou école privée, publique
etc..) ne permet pas un schéma « type » du processus de socialisation
de l'enfant.
L'école: Cette institution permet d'unifier la société autour de valeurs
comme le respect de la discipline, des valeurs morales etc.
En effet, en son sein, les enfants mettent en commun toutes leurs
valeurs et acceptent celles du groupe, ils terminent ainsi leur
apprentissage des codes sociaux.
L'école est le premier facteur d'uniformisation culturelle dans nos
sociétés développées.
II-
Le métier de psychologue du développement
Le psychologue du développement a pour but d’étudier les
changements qui interviennent tout au long de la vie d’un individu.
Son principal rôle est de diagnostiquer, soigner et conseiller un
patient. Il s’intéresse plus particulièrement au développement de
l’enfant mais aussi à toutes les étapes de sa vie que ce soit de sa
conception à sa mort (ontogenèse).
Les compétences que doit avoir avant tout un psychologue du
développement sont le sens de l’écoute, le goût des contacts, un
bon sens de l’analyse et surtout de l’observation. Il doit également
avoir un bon équilibre personnel pour faire face à la souffrance de
ses patients. Le psychologue ne fait pas seulement un travail
individuel mais aussi un travail collectif notamment dans la
circulation des informations qui doit avoir lieu entre les différents
professionnels (médecins, travailleurs sociaux…).
Les lieux d’exercice du psychologue du développement sont très
variés ; il peut travailler dans le secteur sanitaire et social (hôpital,
clinique, centre médico-social, maisons de retraite…), dans les
collectivités territoriales, à la protection maternelle et infantile (PMI),
dans les crèches, à l’aide sociale à l’enfance. Il peut également
travailler en cabinet libéral.
Pour devenir psychologue du développement, cinq années d’études
sont obligatoires, il faut d’abord commencer par une licence de
psychologie puis continuer par un master professionnel ou un master
recherche accompagné d’un stage professionnel de 14 semaines pour
obtenir le titre de psychologue.
Le salaire d’un psychologue débutant est d’environ 1850 euros brut
par mois.
III-
Comment le psychologue du développement
intervient dans la notion de socialisation de
l’enfant ?
De très nombreux spécialistes attribuent aux relations avec les
individus une importance sur le développement de l’enfant.
Selon Youniss, ces relations sont essentielles car elles permettent le
développement d’une sensibilité envers les autres et le
commencement de la socialisation. Cette socialisation permet donc à
l’enfant de lui faire prendre conscience que les relations sociales sont
importantes pour son développement afin de pouvoir trouver sa
place dans la société.
L’individu aura plus facilement des liens sociaux avec les autres et
sera mieux accepté s’il ne présente pas de déficits, qui eux au
contraire sont sources de difficultés relationnelles, de difficultés
d’apprentissage, d’abandon scolaire, de délinquance et de maladies
mentales à l’adolescence et à l’âge adulte.
Le psychologue du développement s’appuie sur des échelles
sociométriques (des études quantitatives des rapports sociaux
existants entre les individus appartenant à un groupe) qui consiste à
demander aux enfants de classer chacun des enfants de sa classe
selon qu’il aime, qu’il aime un peu ou qu’il n’aime pas jouer avec afin
de déterminer les enfants « impopulaires » et les enfants ayants des
problèmes de relations. Une fois ces enfants identifiés, le
psychologue va mesurer, traiter et évaluer ses actions mises en place.
Il s’appuie également sur la méthode des désignations qui consiste à
demander aux enfants de nommer les enfants avec qui il aime le plus
ou le moins jouer. Cette méthode permet au psychologue d’obtenir
une analyse riche de la socialisation des enfants.
Le psychologue du développement a pour but de permettre aux
enfants rejetés d’acquérir des habiletés sociales qui vont l’aider à
mieux interagir avec son entourage. Ces habiletés sociales sont la
participation, la coopération, la communication, la façon de se faire
des amis…
Il doit aussi connaitre les différentes perceptions des jeunes enfants
puisque leur connaissance permettrait de prévenir le début d’une
« insocialisation ».
Selon Amidon et Hoffman(1965), Boivin(19186), Flanders &
Hanumaki(1950) et Gronlund(1959), l’enseignant a un rôle majeur
dans le fonctionnement social des enfants surtout dans celui des
enfants rejetés. C’est pourquoi des psychologues se sont intéressés à
ce que l’on appelle l’effet de pygmalion, c'est-à-dire le fait de créer
chez les autres ce que l’on attend d’eux ; dans ce cas si un enseignant
croit que son élève est incapable il va créer chez l’enfant un
comportement d’impuissance.
Il est donc important pour l’enfant que le psychologue intervienne
pour lui éviter une inégalité dans le milieu scolaire car d’après des
études on a pu voir que des enfants « aimés » ou « rejetés » par le
professeur ne bénéficieront pas du même milieu scolaire.
Le fait de sélectionner plusieurs situations d’évaluation comme le jeu
à l’école, le travail en classe et les relations en dehors de la classe
doivent être prises en compte par le psychologue du développement
car certains enfants peuvent se sentir « rejetés » dans une situation
sociale mais pas dans une autre. Il doit donc comprendre ce qui est à
l’origine de cela et permettre à l’individu d’être compétent
socialement dans tous les milieux.
IV-
Annexes
-Fiche de Lecture de Moi, enfant autiste
écrit par Sean et Judy Barron
(données effacées)
-Interviews
Je vous remercie encore de bien vouloir répondre a ce questionnaire,
je vous rappelle qu'il fera partie d'un dossier de PPP nommé « la
socialisation de l'enfant et la place du psychologue du
développement dans ce processus ». Je m'engage à vous faire suivre
ce dossier si vous le désirez ainsi que la note que nous aurons.
Formation et études:
1) Quelles études avez vous faites et quel parcours avez vous suivi
(Licence, master, doctorat..) pour devenir psychologue du
développement?
2) Quel est votre statut actuel? (docteur, chercheuse...)
3) Avez vous rencontré des difficultés dans ses études?
4) Ou avez vous faits vos études?
5) Quelles sont les qualités qui, selon vous, correspondent le mieux
pour suivre des études de psychologie?
Aspirations personnelles:
1) Pensez vous qu'il est difficile de concilier vie de famille et pratique
de la psychologie (car il me semble que quand on sait tant de choses
sur le développement affectif des enfants et des adolescents, il est
difficile d'en faire abstraction dans sa vie personnelle...)
2) Comment avez vous découvert votre vocation de devenir
psychologue du développement?
3) Pensez vous que dispenser des cours à l'université est
enrichissant? Et si oui, pourquoi?
Pratique personnelle:
1) Ou avez vous vous fait votre premier stage (cabinet de
psychologie, centre aéré...)
2) Ou avez vous pratiqué votre métier avant de dispenser des cours a
l'université?
3) Avez vous rencontré de grosses difficultés pour trouver un emploi?
4) Quel est votre meilleur souvenir de pratique?
Socialisation:
1) Nous avons défini la socialisation comme un processus visant à
faire de l'enfant un être social, donc intégré dans un groupe. Pensez
vous qu'il y ait un moment dans ce processus ou le psychologue du
développement est plus apte à intervenir qu'a un autre? (Dans le
cercle familial, à l'entrée a l'école...)
2) D'après Bourdieu, la famille serait comme un « capital culturel »,
c’est à dire un ensemble de biens de nature symbolique dont
l'individu va pouvoir tirer parti, êtes vous d'accord avec cela?
Questionnaire pour
psychologue
par Pauline Brossard
l'interview
du
de
Mme.
Florence Aubert,
développement.
Fiche personnelle : Pauline BROSSARD
(données supprimées)
Conclusion
Les deux méthodes ne doivent pas être choisies indifféremment
parce qu’elles ne recueillent pas les mêmes informations.
Néanmoins, on a pu remarquer que la méthode de désignation a
permis d’obtenir un meilleur statut aux enfants rejetés.
Le psychologue du développement a donc un rôle essentiel dans la
socialisation des enfants.
BIBLIOGRAPHIE
-http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/psychologue
-Marc A.PROVOST, (1990) ; Le développement social des enfants ; Ottawa :
Editions Agence D’ARC inc : pages 123, 125,128
-http://www.psychoweb.fr/articles/54-psychologie-du-developpement/
-Sean et Judy Barron, (1992); Moi, l’enfant autiste; New York: Plon 1993 (traduction
Française)
- Marc Montoussé et Gilles Renouard (1997); 100 fiches pour comprendre la
sociologie; Paris: Breal : p.76-81