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COMMENTAIRE Services économiques TD 23 août 2013 HAUSSES RÉCENTES DES TAUX HYPOTHÉCAIRES AU CANADA – RÉPONSES À DES QUESTIONS COURANTES Dans le contexte d’une diminution continue des taux d’intérêt depuis le milieu des années 1990, les Canadiens se sont habitués à des taux hypothécaires bas (et en baisse). De ce fait, les hausses récemment annoncées ces dernières semaines ont surpris de nombreux Canadiens et soulèvent beaucoup de questions. Nous abordons plusieurs d’entre elles dans le présent rapport. Nous tenons toutefois à rappeler à tous nos lecteurs que les perspectives concernant les taux hypothécaires futurs ne sont présentées ici qu’à titre indicatif et pourraient ne pas se concrétiser. De combien les taux ont-ils augmenté? • Les hausses les plus notables concernent les taux hypothécaires à plus long terme (c.-à-d. d’une durée de 5 ou 10 ans), lesquels ont augmenté de 70 points de base depuis la mi-juin. • Les banques offrent généralement deux types de taux pour la plupart des produits hypothécaires. Le premier est le taux « affiché », soit le taux d’intérêt qu’elles annoncent au grand public. Cela dit, les banques offrent habituellement à leurs clients un taux réduit, dit taux « spécial ». Dans le cas des prêts d’une durée plus longue, cette réduction est parfois de plus d’un point de pourcentage au-dessous du taux affiché (graphique 1). Les taux spéciaux s’appliquent aux prêts hypothécaires à taux variable ainsi qu’à tous les prêts à échéance fixe. Comme le montre le graphique 1, l’utilisation d’un taux spécial est de plus en plus populaire ces dernières années. • Bien que les taux d’intérêt affichés n’aient pas été modifiés au cours des derniers mois, le taux spécial pour un prêt de cinq ans est quant à lui passé de 3,1 % à 3,8 % depuis juin. Depuis 2011, ce taux a oscillé entre 3,0 % et 4,4 %. • Les taux affichés pour les prêts à taux fixe ou à taux spécial pour les durées plus courtes (de un à trois ans) ont également subi une hausse, mais de 10 points de base seulement depuis juin. • Les taux spéciaux et les taux affichés pour les prêts hypothécaires à taux variable, dont le taux varie en fonction du taux préférentiel de la banque, n’ont pas changé. Qu’est-ce qui explique cette hausse des taux? • Les taux hypothécaires offerts aux clients dépendent d’une variété de facteurs, dont la concurrence, les coûts associés à la réglementation et, de façon plus importante encore, les coûts engagés par la banque en vue d’en assurer le financement sur le marché. • Les banques font généralement correspondre les modalités Derek Burleton, vice-président et économiste en chef adjoint 416-982-2514 Diana Petramala, économiste, 416-982-6420 % GRAPHIQUE 1 : TAUX HYPOTHÉCAIRES CANADIENS 12 10 8 6 4 2 Effective 5-year mortgage rate Taux hyp. réel, 5 ans Posted 5-year Mortgage Taux hyp. affiché, 5 ans Rate 0 1995 1996 1998 1999 2001 2002 2004 2005 2007 2008 2010 2011 2013 Sources : Banque du Canada, SCHL. Services économiques TD | www.td.com/economics Tableau 1 : Prévisions pour les taux d'intérêt au Canada Taux à la fin de la période Prévisions des Services économiques TD pour les taux d'intérêt au Canada (taux en %) Aug. potentielle des taux hypothécaires (var. en pts de %), à titre indicatif 2013P 2014P 2015P 2016P 2017P 2013 2014 2015 Taux du fin. à un jour 1.00 1.50 2.00 2.75 3.25 Taux variable 0.00 0.50 0.50 Taux bons du Trésor 1 an 1.10 1.65 2.35 3.15 3.55 Taux fixe, 1 an 0.01 0.55 0.70 Taux obl. d'État 2 ans 1.25 1.70 2.75 3.25 3.75 Taux fixe, 2 ans 0.11 0.45 1.05 Taux obl. d'État 5 ans 1.90 2.35 3.00 3.65 4.15 Taux fixe, 5 ans 0.52 0.45 0.65 Taux obl. d'État 10 ans 2.55 2.85 3.35 4.00 4.45 Taux fixe, 10 ans 0.75 0.30 0.50 Sources : Banque du Canada, prévisions des Services économiques TD en date d'août 2013. des prêts qu’ils consentent aux coûts de financement pour la même durée. Par exemple, dans le cas des prêts hypothécaires de cinq ans, les banques en établiront le taux en fonction du taux de l’obligation à cinq ans (auquel un écart est ajouté). • Depuis la mi-mai, les taux des obligations d’État de cinq ans et de dix ans ont augmenté d’environ 80 points de base. Cette hausse est en grande partie attribuable à l’intention récemment annoncée par la Réserve fédérale américaine de réduire son programme d’achats d’actifs, c’est-à-dire de mettre peu à peu un frein à l’assouplissement quantitatif. Ainsi, les taux des obligations d’État canadiennes ont suivi à la hausse ceux des obligations américaines. Les taux des obligations à plus court terme ont aussi augmenté, mais de beaucoup moins, si bien que les taux d’intérêt des prêts hypothécaires à court terme n’ont que légèrement augmenté. • Les taux variables n’ont pas changé, car les taux préférentiels des banques à charte sont généralement établis en fonction d’un écart (actuellement 200 points de base) par rapport au taux de financement à un jour de la Banque du Canada. Or, ce taux n’a pas changé depuis septembre 2010. Les taux continueront-ils à augmenter? • Même si prédire l’avenir comporte d’importants défis, la plupart des analystes estiment que les taux d’intérêt pour toute la gamme des échéances ne connaîtront pas de baisse supplémentaire et sont, au contraire, susceptibles d’augmenter à moyen terme. Dans l’ensemble, on s’attend à ce que ces hausses surviennent très graduellement. • Les banques à charte – y compris la TD – ne publient pas de prévisions relatives aux taux hypothécaires. En 23 août 2013 revanche, elles publient des prévisions quant aux fluctuations du taux du financement à un jour de la Banque du Canada et des taux des obligations d’État à court et à plus long terme. Étant donné l’étroite relation entre ces taux et les taux d’intérêt hypothécaires, nous pouvons utiliser les augmentations prévues des taux des obligations d’État pour illustrer l’incidence potentielle de telles hausses des taux d’intérêt sur les emprunteurs canadiens (tableau 1). • À la lumière des perspectives d’une croissance économique plus soutenue des deux côtés de la frontière, les taux des obligations d’État devraient augmenter au cours des prochains trimestres, entraînant du même coup une hausse des coûts de financement des banques. • L’augmentation du taux du financement à un jour de la Banque du Canada devrait survenir plus tard seulement. Nous prévoyons qu’il demeurera à 1,00 % jusqu’à la fin de 2014, pour ensuite commencer à augmenter graduellement. Nous anticipons une hausse de 50 points de base au dernier trimestre de 2014, suivie d’une hausse équivalente en 2015. • Le tableau 1 montre les hausses à prévoir des taux hypothécaires fixes et variables jusqu’à la fin de 2015. Les Services économiques TD n’entrevoient aucune autre hausse significative des taux des obligations d’État d’ici la fin de 2013. Ainsi, nous nous attendons, d’ici là, à une période plus calme pour les taux hypothécaires à plus long terme (et à très peu de changements en ce qui concerne les taux à court terme). • Nos prévisions concernant les taux obligataires ces prochaines années suggèrent donc des hausses modérées des taux hypothécaires à plus court terme ainsi qu’à plus long terme. • Tel que nous l’avons mentionné, d’autres facteurs que les taux des obligations sur le marché peuvent influer 2 Services économiques TD | www.td.com/economics au taux préférentiel des banques plus 1 point de pourcentage, on constate que l’option à taux variable a donné lieu à des taux d’intérêt moyens plus avantageux pour des prêts de cinq ans depuis la fin des années 1990. GRAPHIQUE 2 : TAUX HYPOTHÉCAIRES AU CANADA 20 Taux d'intérêt moyen pour un prêt de 5 ans, en % 18 Prêt hyp. à taux fixe affiché, 5 ans 16 14 Prêt hyp. à taux variable* 12 10 8 6 4 2 0 1980 1983 1986 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007 2010 Source : Banque du Canada. *Selon l'hypothèse d'un taux variable correspondant au taux préférentiel plus un point de pourcentage. sur les coûts de financement des banques. Par exemple, les changements récemment annoncés quant au nombre de titres adossés à des créances hypothécaires qui seront garantis par la SCHL entraîneront des coûts de financement plus élevés pour les institutions financières. Les banques pourraient alors décider de transmettre ces coûts aux ménages par le biais de taux d’intérêt plus élevés. • Il importe par ailleurs de noter que les prévisions ayant trait aux taux obligataires peuvent ne pas se réaliser pour une variété de raisons. De même, un certain nombre de risques économiques pouvant plomber les taux d’intérêt continuent de planer sur la période visée par nos prévisions. Opter pour un taux variable ou un taux fixe? • D’après les prévisions des Services économiques TD pour les taux d’intérêt à court terme, nous nous trouvons peut-être à un moment où le fait de contracter un prêt à taux fixe de cinq ans pourrait s’avérer plus avantageux qu’un prêt à taux variable pour la même durée. De fait, le taux spécial de 3,8 % pour un prêt de cinq ans serait comparable à un taux de base moyen de 4,1 % sur un prêt hypothécaire à taux variable d’ici 2017. Encore une fois, précisons qu’il ne s’agit là que d’une illustration du taux d’intérêt moyen pour un prêt hypothécaire d’une durée de cinq auquel on pourrait s’attendre étant donné nos perspectives. L’augmentation véritable des taux hypothécaires dépendra largement des stratégies de fixation des prix des banques et de l’évolution des taux. Nos prévisions peuvent être erronées. • Le tableau 2 montre d’autres combinaisons potentielles, y compris celles d’opter pour un taux variable pour un certain temps avant de choisir un taux fixe pour une durée de cinq ans dans deux ans ou de contracter une série de prêts d’un an au cours des cinq prochaines années. Le prêt hypothécaire fixe d’une durée de cinq ans demeure l’option qui permet de bénéficier du taux d’intérêt moyen le plus faible au cours des cinq prochaines années. • Malgré les taux moyens prévus, un prêt hypothécaire à taux variable contracté aujourd’hui pourrait tout de même donner lieu aux mensualités hypothécaires les moins élevées. En effet, le montant des mensualités d’un • La réponse à cette question dépend réellement de plusieurs facteurs, y compris la tolérance aux risques liés Tableau 2 : Taux d'intérêt hypothécaire moyen selon différentes à une éventuelle hausse des taux d’intérêt ainsi que options de financement les flux de revenu anticipés et désirés. % à la fin de la période • De plus, de nombreuses permutations et combinaisons s’offrent aux ménages, selon qu’ils veulent un prêt à taux variable ou à taux fixe et de courte ou de longue durée. • Le tableau 2 montre le coût moyen de quelques options en fonction de nos prévisions de taux d’intérêt. • Historiquement, c’est l’option à taux variable qui a été la plus avantageuse, puisque les taux d’intérêt affichent une tendance structurelle à la baisse depuis le milieu des années 1990. Comme le montre le graphique 2, même en supposant un taux équivalent 23 août 2013 Actuel 2014 2015 2016 2017 Moy. sur cinq ans Taux variable, 5 ans 3.0 3.5 4.0 4.8 5.3 4.1 Série de prêts de 1 an 3.1 3.6 4.3 5.1 5.5 4.4 Taux fixe, 5 ans 3.8 3.8 3.8 3.8 3.8 3.8 Combinaison : taux var., 2 ans, puis taux fixe, 5 ans 3.0 3.5 4.8 4.8 4.8 4.2 Combinaison : taux fixe, 1 an, puis taux fixe, 5 ans 3.1 4.1 4.1 4.1 4.1 3.9 *Sources : Banque du Canada, prévisions des Services économiques TD en date d'août 2013. Les prévisions présupposent que les taux hypothécaires varieront conformément aux taux obligataires indiqués dans le tableau 1. 3 Services économiques TD | www.td.com/economics GRAPHIQUE 3 : ACCESSIBILITÉ À LA PROPRIÉTÉ (en excluant une variation des prix des logements et des revenus) 40.0 Charges de remb. d'un prêt hypothécaire en tant que % du revenu familial moyen* 35.0 30.0 25.0 20.0 15.0 10.0 5.0 0.0 @3.79% À 3,79 % @posted (5.14%) Au taux affiché (5,14 %) À@7% 7% 2000 to 2007 Moyenne de average 2000 à 2007 *Selon l'hypothèse d'une mise de fonds de 25 % sur un logement de prix moyen et un amortissement sur 25 ans. prêt à taux variable est établi selon le taux en vigueur au début du prêt, et le taux de base d’un prêt hypothécaire à taux variable est à son plus bas actuellement. Toutefois, à mesure que le taux de base augmentera ces prochaines années, la portion affectée au remboursement du capital diminuera. Ainsi, même si les mensualités seront moins élevées, l’emprunteur aura accumulé moins de valeur nette dans sa propriété à l’échéance du prêt, dans cinq ans. Quelle sera l’incidence des récentes hausses des taux sur l’activité dans le secteur de l’habitation? • L’incidence de l’augmentation des taux d’intérêt sur les ventes de maisons est double. • D’abord, l’annonce de la hausse des taux encourage les acheteurs potentiels à faire l’acquisition d’une propriété immédiatement afin de la devancer. Les ménages qui ont une préautorisation hypothécaire se précipitent en vue de profiter des taux d’intérêt tandis qu’ils sont encore bas. Ensuite, à mesure que les hausses sont appliquées, les ventes de logements ont tendance à ralentir au cours des quelques mois qui suivent. • Nos modèles suggèrent que, d’un point de vue historique, chaque augmentation d’un point de pourcentage des taux d’intérêt entraîne une augmentation immédiate de 6 % des ventes de propriétés, les acheteurs se bousculant pour profiter des taux plus bas, suivie d’une chute de 7 % dans les mois qui suivent. Ainsi, l’incidence nette des hausses est une chute permanente de 1 % des ventes de logements existants suivant chaque augmentation d’un point de pourcentage des taux d’intérêt. 23 août 2013 • Toujours d’après ces modèles, l’incidence nette de la récente hausse de 80 points de base du taux de l’obligation d’État de cinq ans sur les ventes de logements devrait être relativement faible, mais celle-ci devrait néanmoins en accroître la volatilité au cours des prochains mois. Cela dit, le moment où survient la hausse des taux hypothécaires a un effet également. Dans un contexte de faible croissance économique ou de marché baissier, une hausse des taux d’intérêt peut avoir des effets démesurés tant sur les ventes que sur les prix. De plus, étant donné la surévaluation d’environ 8 % du prix des maisons existantes, le marché canadien des logements est vraisemblablement devenu plus sensible à la hausse des taux d’intérêt, au point où même des changements mineurs à ce chapitre pourraient avoir une incidence plus importante sur les ventes que par le passé. Quelle est l’incidence du fait de contracter ou de refinancer un prêt hypothécaire sur l’accessibilité? • Les Services économiques TD définissent l’accessibilité comme la part du revenu familial moyen consacrée aux mensualités hypothécaires pour une maison de prix moyen au Canada. L’accessibilité peut se détériorer avec la diminution des revenus ou l’augmentation des taux d’intérêt et des prix des logements. Inversement, l’augmentation des revenus et la chute des taux d’intérêt ou des prix peuvent accroître l’accessibilité. • Les banques procèdent à l’évaluation de l’état des revenus en fonction du taux affiché pour un prêt de cinq ans; or, dans le contexte actuel, la capacité des ménages à obtenir un prêt hypothécaire n’a pas changé. GRAPHIQUE 4 : COÛTS D'INTÉRÊT DE LA DETTE DES MÉNAGES 9 % du revenu disponible 8 7 6 5 4 3 2 Mortgages Prêts hypothécaires Prévisions Consumer and Non Mortgage Loans Crédit à la Credit consommation et autres prêts 1 0 1990 1996 2002 2008 2014 Sources : Statistique Canada, prévisions des Services économiques TD en date d'août 2013. 4 Services économiques TD | www.td.com/economics • Malgré la faiblesse des taux d’intérêt, l’augmentation marquée du prix des logements ces dernières années fait en sorte que l’accessibilité, calculée en fonction du taux affiché pour un prêt de cinq ans, est à son plus bas niveau depuis près de 13 ans. Et si les taux d’intérêt pour les prêts de cinq ans se trouvaient à des niveaux plus proches de la normale d’environ 7 %, un logement moyen serait inabordable pour le ménage canadien moyen. • Toutefois, étant donné les préoccupations à l’égard de l’endettement des ménages canadiens et des risques économiques et financiers à l’échelle mondiale, la Banque du Canada ne voudra sans doute pas relever les taux d’intérêt à des niveaux plus proches de la normale dans un avenir rapproché. Les hausses surviendront plutôt de façon graduelle au cours des prochaines années. • De plus, il est plus courant de contracter des prêts à des taux spéciaux. Si l’on considère le taux spécial des prêts hypothécaires de cinq ans, on constate que l’accessibilité est actuellement à son plus haut niveau depuis le début des années 2000. Ce portrait sensiblement différent de la situation illustre à quel point le moindre changement – même d’un quart de point de pourcentage – des taux d’intérêt peut avoir une incidence sur l’accessibilité des logements au Canada dans un contexte où les prix moyens sont élevés. • La récente hausse des taux hypothécaires devrait mener à une détérioration de l’accessibilité, du moins lorsqu’on l’évalue en fonction du taux fixe pour un prêt de cinq ans (graphique 3). Néanmoins, l’accessibilité devrait demeurer convenable d’un point de vue historique. • Les ménages à revenu moyen souhaitant acheter un logement à prix moyen en effectuant une mise de fonds de 25 % pour un prêt hypothécaire amorti sur 25 ans au taux spécial de 5 ans devraient, selon nos prévisions, se retrouver à payer 130 $ de plus en mensualités aujourd’hui, par comparaison à mai dernier, quand les taux étaient à leur plus bas. • Quant à ceux qui refinancent leur prêt, la hausse des taux d’intérêt devrait avoir une incidence moins importante. Néanmoins, la hausse potentielle des taux hypothécaires ces prochaines années fait en sorte qu’ils devront consacrer 1 % de plus de leur revenu aux coûts d’intérêt de leur prêt (graphique 5). • La croissance de 3 à 4 % des revenus prévue pour les deux prochaines années compensera vraisemblablement une grande partie de l’incidence de la hausse graduelle des taux d’intérêt, ce qui aidera à conserver l’endettement à des niveaux abordables pour le ménage moyen au Canada. Le présent rapport est fourni par les Services économiques TD. Il est produit à des fins informatives et éducatives seulement à la date de rédaction, et peut ne pas convenir à d’autres fins. Les points de vue et les opinions qui y sont exprimés peuvent changer en tout temps selon les conditions du marché ou autres, et les prévisions peuvent ne pas se réaliser. Ce rapport ne doit pas servir de source de conseils ou de recommandations de placement, ne constitue pas une sollicitation d’achat ou de vente de titres, et ne doit pas être considéré comme une source de conseils juridiques, fiscaux ou de placement précis. Il ne vise pas à communiquer des renseignements importants sur les affaires du Groupe Banque TD, et les membres des Services économiques TD ne sont pas des porte-parole du Groupe Banque TD en ce qui concerne les affaires de celui-ci. L’information contenue dans ce rapport provient de sources jugées fiables, mais son exactitude et son exhaustivité ne sont pas garanties. De plus, ce rapport contient des analyses et des opinions portant sur l’économie, notamment au sujet du rendement économique et financier à venir. Par ailleurs, ces analyses et opinions reposent sur certaines hypothèses et d’autres facteurs, et sont sujettes à des risques et à des incertitudes intrinsèques. Les résultats réels pourraient être très différents. La Banque Toronto-Dominion ainsi que ses sociétés affiliées et entités apparentées qui constituent le Groupe Banque TD ne peuvent être tenues responsables des erreurs ou omissions que pourraient contenir l’information, les analyses ou les opinions comprises dans ce rapport, ni des pertes ou dommages subis. 23 août 2013 5