PLAN DE COURS SOCIOLOGIE DE LA RELIGION

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PLAN DE COURS SOCIOLOGIE DE LA RELIGION
 PLAN DE COURS SOCIOLOGIE DE LA RELIGION SOC2591A Augustin Ramazani Bishwende Automne 2012 Horaire du cours : Disponibilité du professeur: Lundi, 10h00–11h30 Mercredi, 8h30–10h00 LEE A131 (Pavillon LEE, 200, Lees avenue) Lundi, 14h00–16h00 et mercredi 10h00–12h00
Pavillon des sciences sociales (FSS), pièce 10055 613‐562‐5800, poste 1381 (à noter qu’il n’y a pas de messagerie vocale) Courrier électronique : aramazan @uottawa.ca Toute question envoyée par courriel devrait recevoir réponse dans un délai de deux jours ouvrables ou au prochain cours s’il a lieu dans les 48 heures suivant la réception du courriel. Notez que le professeur se réserve le droit de ne pas répondre à un courriel si le niveau de langage n’est pas adéquat. Sur campus virtuel : Oui DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS La religion analysée à partir de la perspective sociologique. Différentes thématiques seront abordées : définitions de la religion, méthodes, théories classiques et contemporaines de la religion, organisation et formes d'autorités religieuses, femme et religion, religion et culture, religion et économie, pluralisme religieux, liens entre la religion et la politique, cohésion et changement social, sécularisation, nouvelles formes de religiosité, et mondialisation. 1
OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU COURS Depuis le 18ème siècle sous l’influence des Lumières, le monde occidental connaît particulièrement des mutations religieuses profondes. Ces mutations ont été sociologiquement expliquées depuis longtemps par les phénomènes de la sécularisation c’est‐à‐dire la séparation du religieux et du politique dans certaines démocraties occidentales. Ce mouvement de la sécularisation a conduit au désenchantement du religieux, à l’essoufflement des croyances religieuses incapables de restructurer l’espace social. Et cette évolution se veut exponentielle, inquiétante et grave. Les Eglises se vident, on constate de plus en plus la baisse des pratiques religieuses, la diminution sensible des ministres de culte particulièrement des prêtres, les vocations sacerdotales et religieuses diminuent sensiblement, les édifices religieux sont vendus au jour le jour, la dépravation des mœurs sur le plan moral... les religions perdent de plus en plus leur rôle traditionnel celui de structurer et d’organiser la vie sociale, bref, elles perdent leur identité sociale et deviennent une affaire privée. La sécularisation sera considérée en sociologie de la religion comme paradigme dogmatique utilisé par les sociologues, les historiens, les anthropologues, les philosophes pour mieux parler de l’éclipse du religieux (Acquaviva Sabino), de la cité séculière (Cox Harvey), de la disparition du sacré, de la fin de la religion, bref du désenchantement du religieux (Max Weber, Marcel Gauchet) dans son rapport à la modernité. Le christianisme se veut une religion de la sortie de la religion comme le dit si bien M. Gauchet c’est‐à‐dire le christianisme étant devenu une religion privée éloignée de l’existence sociale des gens n’en est plus une parce que la fonction sociale ne lui est plus consubstantielle. En Amérique du Nord, et plus particulièrement aux USA, certains chercheurs comme Gilles Kepel, Peter L. Berger, Rodney Stark et d’autres, montrent que la modernité n’a pas congédié Dieu de l’espace public, au contraire Dieu est de retour à travers de nouvelles formes de religiosité populaire, émotionnelle, affective et mercantile, bref de plus en plus diffuse et plurielle, de moins en moins encadrées par des rituels précis. La sécularisation, ancien dogme de la sociologie des religions, ne signifie plus désacralisation. La fin de la modernité coïncide avec l’échec des Lumières. Au lieu de parler de l’éclipse, de la disparition du sacré, de la fin de la religion, certains sociologues préfèrent parler du retour du religieux (Peter Berger) comme réenchantement du monde. D’autres analystes (Hervieu‐Leger, Yves Lambert, Jean‐Paul Willaime, Frédéric Lenoir) rejettent l’opposition radicale entre modernité et religion. Ils soulignent plutôt une dialectique transversale entre religion et 2
modernité. La contradiction entre le processus de sécularisation désigné par certains et le renouveau contemporain des intérêts religieux passe pour un paradoxe au cœur même de la modernité (D. Hervieu‐Leger). Le religieux dans la modernité se dit en termes de décomposition et de recomposition. F. Lenoir parle de la dialectique entre religion et modernité en termes de symbiose, des métamorphoses. Le religieux n’a jamais disparu dans la modernité, il se métamorphose au contact avec la modernité comme il a contribué à la façonner. Si la religion comme structure semble avoir disparu, néanmoins la religion comme culture n’a pas disparu. Le rapport entre religion et modernité montre pertinemment que le religieux est présent au cœur des sociétés contemporaines. La religion comme facteur de cohésion et de changement des sociétés, fut un thème classique de la sociologie et elle en reste et continue à occuper sa place chez les sociologues postmodernes. En effet, on ne saurait dissocier le religieux de la culture, de la politique, de l’économie, de l’art… La religion, chez tous les peuples, a servi de creuset culturel ; elle a inspiré des visions sociopolitiques et économiques (par exemple le pouvoir politique de la religion en Iran, Max Weber, l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme); elle a insufflé, orienté et soutenu les beaux‐arts (la Renaissance italienne au 18ème siècle) comme ce fut le cas du christianisme en Occident, de l’Islam dans le monde arabo‐musulman, du judaïsme chez les Juifs… On ne saurait extirper le religieux de la conscience et de la vie de l’homme contemporain, dans les cultures et dans la vie de nos sociétés contemporaines. Parler de décomposition et recomposition, de déconfiguration et de reconfiguration, de désenchantement et réenchantement, de métamorphoses et déplacements me paraît plus pertinent au sujet de l’identité de la religion dans la modernité. Pourquoi les dynamiques les plus solides du religieux se concentrent aujourd’hui dans les pays du Sud communément appelés « Tiers‐mondes » marqués par le totalitarisme du 20ème siècle et la pauvreté ? Faut‐il être pauvre pour croire en Dieu c’est‐à‐dire pour devenir religieux ? Pourquoi vivons‐nous le déclin du religieux en Occident et dans des États laïcs et démocratiques ? Faut‐il être riche et en régime de liberté politique pour ne pas croire en Dieu, n’y a‐t‐il pas de fortes manifestations du religieux dans les pays du Nord? Finalement les conditionnements environnementaux, sociopolitiques et économiques peuvent‐ils influer sur les pratiques religieuses ? Telles sont les principales questions auxquelles nous tâcherons de répondre dans notre cours de sociologie de la religion. 3
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Le cours se voulant une introduction à la sociologie de la religion revisitera les auteurs classiques de la sociologie de la religion, leur contexte historique et théorique et leur rapport à la religion. Son objectif spécifique sera d’encourager les étudiants à lire et à relire les auteurs classiques de la sociologie de la religion. A travers une phénoménologie herméneutique du religieux, nous développerons la capacité des étudiants à interroger la pensée des sociologues de la religion au regard du paradoxe moderne pour mieux comprendre le désenchantement et réenchantement du religieux aujourd’hui. Le cours sera subdivisé en quatre parties. La première partie se veut introductive, elle sera consacrée à l’état actuel d’une nouvelle configuration des phénomènes religieux dans la postmodernité et la mondialisation, à l’analyse des concepts fondamentaux de la sociologie des religions. Nous ne manquerons pas de parler de l’organisation et des formes d’autorité religieuses, des liens entre religion et culture, religion et économie, entre religion et art, bref il s’agit de montrer la pertinence du religieux dans la construction de nos sociétés contemporaines. Les sociétés contemporaines peuvent‐elles se construire en marge de la religion ? La deuxième partie portera sur la fonction de la religion chez les auteurs classiques de la sociologie de la religion : E. Durkheim, M. Weber, G. Simmel en vue de saisir le rôle et le fonctionnement de la religion, sans négliger la notion d’idéologie que Karl Marx applique à la religion. La troisième partie analysera la religion dans son rapport à la modernité. Il sera question de la fin de la religion comme désenchantement du monde à partir du paradigme sociologique de la sécularisation, du retour de la religiosité comme réenchantement du monde et les métamorphoses du religieux dans la modernité à travers le paradigme de la décomposition et recomposition du religieux. La quatrième partie cherchera à découvrir de nouvelles configurations et recompositions du croire dans la postmodernité et la mondialisation. Elle focalisera l’attention sur les enjeux et les défis de la sortie de la religion chez les fondamentalistes et les intégristes de tout genre, dans le messianisme américain, phénomène se manifestant par l’irruption de nouveaux mouvements religieux de style pentecôtiste, évangélique, New âge…et dans les réactivations et les réemplois d’un religieux de « bricolage », la quête du sens de l’existence à travers les modalités contemporaines du croire dans l’exception québécoise et européenne particulièrement française. 4
MÉTHODES PÉDAGOGIQUES Le cours à mi chemin entre exposé magistral et ateliers des étudiants s’articulera autour de trois axes : 1° Apprentissage à la recherche. L’objectif visé dans ce cours consiste à aider les étudiants à se familiariser à la recherche. La recherche se réalise autour d’une problématique, une bibliographie sélective et une littérature annotée des textes des auteurs, élaboration de sa pensée sous forme d’une dissertation bien problématisée et cohérente. Animation d’un atelier : Si un étudiant ou groupe d’étudiants choisit d’animer un atelier, la recherche se fait en choisissant un sujet avec une bibliographie sélective, en faisant le résumé et la critique du texte choisi, bref, en élaborant un dossier de lecture à présenter en classe devant les autres étudiants. L’animation d’un atelier peut se faire individuellement ou en groupe, sur un sujet choisi ou un documentaire à partir duquel les animateurs engagent un débat avec toute la classe. 2° Lectures : Le cours aura des lectures obligatoires (à discuter en classe) incluses dans le recueil des textes (accessible à Rytec Printing, 404 Dalhousie) et des lectures suggérées laissées à la discrétion de chacun. 3° 0rganisation des séances. Chaque séance sera organisée en trois temps : - 15 premières minutes consacrées à une lecture obligatoire - 45 minutes, exposé magistral du cours par le professeur - 15 dernières minutes consacrées au débat, question d’actualité, information ou choix des textes obligatoires pour la prochaine séance. S’il s’agit d’un atelier, les étudiants présentent leur sujet devant la classe. Et la présentation est suivie d’un débat auquel tous les étudiants participent. MODALITÉS D’ÉVALUATION Trois modalités d’évaluation : 1. Examen partiel, 2. Atelier ou dissertation, 3. Examen final. La validation de ce cours est constituée de deux examens, partiel et final ayant pour but d’évaluer le niveau de compréhension des étudiants. En dehors des examens, les étudiants doivent obligatoirement faire de la recherche soit en animant un atelier en classe sur une problématique en lien avec le cours, soit en rédigeant une dissertation sociologique bien 5
écrite et bien problématisée. La recherche c’est pour jauger la capacité de réflexion et de créativité des étudiants. Pondération Outil d’évaluation Examen de mi‐session
Travail de recherche
Examen final Pondération
30 %
40 %
30 %
Échéance
17 octobre 2012 28 novembre 2012 07‐20 déc. 2012 Politique concernant la présence en classe, la qualité de la langue et les retards dans la remise des travaux La présence en classe est nécessaire pour bien réussir le cours. Vous serez jugés sur la qualité de la langue, alors prenez les moyens nécessaires pour éviter les fautes d’orthographes, de syntaxe, de ponctuation, d’impropriété des termes, etc. Vous pouvez être pénalisés entre 5 % et 15 % selon les indications du professeur. Aucun retard dans la remise des travaux ne sera toléré, à moins de maladie ou autre raison sérieuse acceptée par le professeur. Les retards non autorisés seront pénalisés. Le règlement universitaire prévoit que l'absence à un examen ou à un test ou la remise tardive des travaux pour cause de maladie doit être justifiée au professeur par la présentation d'un certificat médical, sinon la personne sera pénalisée. La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée s’il ne s’agit pas d’une raison médicale. Les raisons telles que les voyages, le travail et les erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont habituellement pas acceptées. En cas de maladies ou malaises, seuls le service de counseling et la clinique du campus (situés au 100, Marie‐Curie) peuvent émettre des certificats valides pour justifier un retard ou une absence. Chaque jour de retard entraîne une pénalité de 5% (les fins de semaine n’étant pas chômées). Ceci vaut également pour les travaux qui seraient envoyés par courriel et, dans ce cas‐ci, l’heure de réception du courriel par le destinataire est garante de l’heure de remise. Nous vous conseillons d’aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un événement religieux force votre absence lors d’une évaluation. 6
DÉROULEMENT DU COURS DATE COURS ATELIERS Semaine 1 Introduction du cours : Prise de Merc. 05 contact, Présentation, Contenu sept. ‐ Semaine 2 I.1.Nouvelles configurations Lund‐
2. Concepts fondamentaux Merc. 10‐12 sept. Semaine 3 I.3.Organisation et Lund‐
d’autorité. Merc. 3. religion‐culture 17‐19 sept. Semaine 4 Lund‐
3. religion et économie Merc. Religion et esthétique 24‐26 sept. ‐ formes Atelier 19 sept. Atelier 26 sept. TRAVAUX/RENCONTRES L.O. Lecture obligatoire. L.S. Lecture suggérée. L.O : 1. Donnadieu G., De l’évolution dans les religions, Nouvelles perspectives en sciences sociales, R.I. vol. 1, n°1, 2005, p. 95‐108. 2. Bobineau, Quels risques pour une sociologie de la religion, epaer.ens‐
lyon.fr/IMG/pdf/Sociologie_des_Religions.pdf
L.S. : Phénoménologie et théologie, Paris : Criterion, 1996. L.O : Lenoir F., légitimité de l’autorité du maître spirituel chez les adeptes français du bouddhisme tibétain, www.frédériclenoir.com L.S : Weber M., Economie et société, t. 1, Paris : Plon, 1971.
L.O : Comment les attitudes religieuses influencent l'économie
www.savingcapitalism.com/godwetrust.pdf
L.S : Weber M., L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme (1905), Champs‐Flammarion, 1999 L.O : LENOIR F., Les métamorphoses de Dieu, Paris : Plon, 2003, p.182‐193. DIANTEILL E., Bourdieu P. et la religion synthèse critique d’une synthèse critique, Semaine 5 ASR, 2002, 118, p. 5‐19. II. Fonctions de la religion Lund‐
Atelier 03 oct. 1. A.Comte‐A.Tocqueville‐K.Marx L.S : De Tocqueville A., De la démocratie en Merc. Amérique, Paris : Gallimard, 1961, p. 36‐47. 01‐03 oct. Marx, K., Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, Paris : Allia, 1998. 2. Fonctions de la religion Chez L.O : LENOIR F., Les métamorphoses de Dieu, Durkheim et Max Weber Paris : Plon, 2003, p.200‐219. Merc. 3. La religion chez G. Simmel Baum G., L’avenir de la religion entre 10/10 Durkheim et Weber, NPS, 1996, p.101‐13 Férié L.S : DURKHEIM E. (1991), Les formes Semaine 6 Examen partiel 17 oct. élémentaires de la vie religieuse, LGF Lund‐
Classiques. Merc. Max W., L’éthique protestante et l’esprit du 15‐17 oct. capitalisme, Paris : Flammarion, 2000, p. 85‐
88 7
Simmel G., Le problème de la religion aujourd’hui, dans Essai sur la religion, 1997, P. 7‐19. Semaine 7 Lund‐
Merc. 22‐24 oct. Semaine d’étude Semaine 8 III. Religion dans la modernité Lund‐
1. Sécularisation Merc. 29‐31 oct. Semaine 9 Lund‐
Merc. 05‐07 nov. Sécularisation (suite et fin) Semaine 10 2. Retour du religieux Lund‐
Merc. 12‐14 nov. L.O : Hervieu‐Leger D., De quelques recompositions culturelles du catholicisme français, SS, 1990, p. 195‐206 MILOT M., Religions et sociétés après le Atelier 31 oct. désenchantement du monde, CRS, n°33, 2000, p. 5‐17. L.S : ISAMBERT F. A., La sécularisation interne du christianisme, Revue Française de Sociologie, 17, 1976, p. 573‐589. GAUCHET M., Le désenchantement du monde, Paris : Gallimard, 1985. L.O : Tanguay D., Après la mort de Dieu, RIEQ, vol. 11, 2008, p.21‐37. Ouellet F., Ni Dieu ni la religion, mais quelque chose qui en tienne lieu, HP, vol. 13, n°1, 2002, p. 55‐62. L.S : Isambert F., Religion.5. Sécularisation, Atelier 07 Encyclopaedia Universalis, vol. 19, Paris, nov. 1995, p. 762‐764. Gauchet M., Un monde désenchanté ? Paris : Editions de l’Atelier, 2004. Atelier 14 nov. Semaine 11 3. L’avenir ambigu des Atelier 21 Lund‐
monothéismes dans la modernité. nov. Merc. 19‐21 nov. Semaine 12 Lund‐
Merc. 26‐28 nov. Atelier 28 IV. Nouvelles Configuration du nov. religieux : 1.Fondamentalisme 2.mouvements religieux (USA)
Remise des travaux 8
L.O : CIPRIANI R., Sécularisation ou retour au sacré ? Archives des Sciences sociales des Religions, 1981, 26, p. 141‐150.
L.S : BERGER P., La religion dans la conscience moderne, Paris : Centurion, 1971. Idem, Le réenchantement du monde, Paris : Bayard‐Centurion, 2001. L.O : Hervieu‐Leger D., Productions religieuses de la modernité. Les phénomènes du croire dans les sociétés modernes, www.erudit.org/livre/CEFAN/1996‐
3/000498co.pdf L.S : Leroux G., Fondamentalisme et modernité : Les trois monothéismes et les impasses de la raison, HP, vol. 13, n°1, 2002, p. 71‐89. L.O : Lemieux R., Penser la religion au Québec, RIEQ, vol.11, n°1, 2008, p. 225‐236. L.S : LENOIR F., Les métamorphoses de Dieu, Paris : Plon, 2003, p.237‐397. Semaine 3. Bricolage et Quête de sens 13 Conclusion du cours.
Lund. 03‐05 déc. Période d’examen Examen final 07‐20 déc. 2012 Conclusion Du cours et questionnaire Pour l’examen final (05 déc.) Merc. 10h‐11h 30 L.S : LENOIR F., Les métamorphoses de Dieu, Paris : Plon, 2003, p.237‐397. L.O : Laperrière G., L’histoire religieuse du Québec : principaux courants, 1978‐1988, RHAF, vol. 42, n°4, 1989‐578. BIBLIOGRAPHIE 1. BAUM G. (1996), L’avenir de la religion. Entre Durkheim et Weber, Nouvelles pratiques sociales, vol. 9, n.1, p. 111‐113. 2. BERGER P. (1971), La religion dans la conscience moderne, Paris : Centurion. 3. Idem (2001), Le réenchantement du monde, Paris : Bayard‐Centurion. 4. BOBINEAU O.‐TANK‐STORPER S. (2012), Sociologie des religions, Paris : Armand Colin. 5. BOESPFLUG F.‐DUNAND F.‐WILLAIME J.‐P. (dir.) (1996), Pour une mémoire des religions, Paris : La Découverte/Essais. 6. CHATELLIER L.‐LANGLOIS C.‐WILLAIME J.‐P. (dir.) (2009), Lumières, Religions et Laïcité. Rencontres historiques de Nancy. Novembre 2005, Paris : Riveneuve. 7. CIPRIANI R. (1981), Sécularisation ou retour au sacré ? Archives des Sciences sociales des Religions, 26, p. 141‐150. 8. DURKHEIM E. (1991), Les formes élémentaires de la vie religieuse, LGF Classiques. 9. FREUD S. (1973), L’avenir d’une illusion, Paris : PUF. 10. GAUCHET M. (1985), Le désenchantement du monde, Paris : Gallimard. 11. Idem, (1998), La Religion dans la démocratie. Parcours de la laïcité, Paris : Gallimard‐Le Débat. 12. Idem, (2004), Un monde désenchanté ? Paris : Éditions de l’Atelier. 13. GENDRON P. (2006), La modernité religieuse dans la pensée sociologique. Ernst Troeltsch et Max Weber, Québec, Presses de l’Université Laval. 14. HERVIEU‐LÉGER D., (1990), De quelques recompositions culturelles du catholicisme français, Sociologie et sociétés, vol. 22, n. 2, p. 195‐206. 15. Idem, (1993), Religion pour mémoire, Paris : Cerf. 16. Idem (1999), Le pèlerin et le converti. La religion en mouvement, Paris : Flammarion. 17. Idem, (2003), Catholicisme, la fin d’un monde, Paris : Bayard. 18. ISAMBERT F. A. (1976), La sécularisation interne du christianisme, Revue Française de Sociologie, 17, p. 573‐589. 19. Idem (1995), Religion.5. Sécularisation, Encyclopaedia Universalis, vol. 19, Paris, p. 762‐
764. 20. LAPERRIERE G. (1989), L’histoire religieuse du Québec. Principaux courants. 1978‐1988, Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 42, p.563‐578. 21. LEMIEUX R. (2008), Penser la religion au Québec, Revue internationale d’études québécoises, n. 1, vol. 11, p. 225‐236. 22. LENOIR F. (2003), Les métamorphoses de DIEU. La nouvelle spiritualité occidentale, Paris : Plon. 23. MARX K. (1998), Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, Paris : Allia. 9
24. MILOT M. (2000), Religions et sociétés après le désenchantement du monde, Cahiers de Recherche sociologique, n.33, p. 5‐17. 25. TOCQUEVILLE A. (1961), De la démocratie en Amérique, Paris : Gallimard. 26. OUELLET F. (2002), Ni Dieu ni religion, quelque chose qui en tienne lieu, Horizons philosophiques, vol. 13, n.1, p. 55‐62. 27. SIMMEL G. (1998), La religion, Circé. 28. SULTANA J. P. (2009), Religion et modernité, Paris : Éditions Ellipses. 29. WEBER M. (2003), L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris : Gallimard. 30. Idem (2006), Sociologie de la religion, Paris: Flammarion. 31. Idem (1971), Économie et société, t. 1, Paris : Plon. 32. Idem (1971), Le savant et le politique, Paris : Plon. PERIODIQUES Archives de sciences sociales des religions (ASSR) Cahiers de Recherche sociologique (CRS) Éducation et sociétés (ES) Horizons philosophiques (HP) Nouvelles pratiques sociales (NPS) Le monde des religions (MR) Revue de science sociale (RSS) Revue d’histoire de l’Amérique française (RHAF) Revue française de sociologie (RFS) Revue internationale d’études québécoises (RIEQ) Recherches sociographiques (RS) Sociologie et Sociétés (SS) SITES INTERNET Religioscope : www.religioscope.fr Groupe Société Religions Laïcité : www.gsrl.cnrs.fr Institut européen en sciences des religions : www.iesr.ephe.sorbonne.fr 10
Des ressources pour vous Centre de mentorat de la Faculté ‐ http://www.sciencessociales.uottawa.ca/mentor/fra/ Le centre de mentorat de la Faculté des sciences sociales a comme objectif de prêter main‐forte tant au point de vue scolaire que personnel aux étudiantes et étudiants de tous les programmes d'études de la Faculté, peu importe où ils en sont dans leurs programmes d'études. Les raisons pour rencontrer un mentor sont diverses : échanger avec un étudiant qui en est à sa 3e ou 4e année d'études, avoir plus d'informations sur les programmes et services offerts à l'Université d'Ottawa, ou tout simplement améliorer ses méthodes d'étude (gestion du temps, prise de notes, préparation aux examens, etc.). Le centre de mentorat est un lieu d'échanges sur les méthodes d'études et la vie à l'université. Et les mentors sont des étudiantes et étudiants d'expérience, formés pour répondre adéquatement à vos questions. Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaire ‐ http://www.sass.uottawa.ca/redaction/ Au Cartu, vous apprendrez à comprendre et corriger vos erreurs et à bien rédiger de façon autonome. En travaillant avec nos conseillers en rédaction, vous pourrez acquérir les compétences dont vous avez besoin pour : • maîtriser la langue écrite de votre choix • améliorer votre réflexion critique • développer vos habiletés d’argumentation • connaître tout ce qu’il faut savoir sur la rédaction universitaire Service des carrières ‐ http://www.sass.uottawa.ca/carrieres/ Le Service des carrières vous offre une variété de services ainsi qu'un programme de développement de carrière qui vous permet de reconnaître et de mettre en valeur les compétences dont vous aurez besoin pour votre transition sur le marché du travail. Service de counseling ‐ http://www.sass.uottawa.ca/personnel/ Le Service de counseling et de développement personnel peut vous rendre service de plusieurs façons. Nous offrons les types de counseling suivants : • counseling personnel • counseling de carrière • counseling en méthodes d'étude Service d'accès ‐ http://www.sass.uottawa.ca/acces/ L'Université d'Ottawa a toujours tenté de répondre aux besoins des étudiants ayant un handicap ou un trouble d'apprentissage. Dès 1985, elle mettait en place des soutiens conçus pour aider ces étudiants à réaliser leur plein potentiel tout au long de leurs études universitaires. Un grand choix de services et de ressources leur est offert avec expertise, professionnalisme et confidentialité. Centre de ressources pour étudiants ‐ http://www.viecommunautaire.uottawa.ca/fr/ressources.php Les centres de ressources pour étudiants ont comme objectifs de répondre à une foule de besoins variés. Consultez la liste des centres. 11
Attention à la fraude scolaire ! La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante ou un étudiant et qui peut fausser l’évaluation scolaire (c’est‐à‐dire les travaux, tests, examens, etc.). Elle n’est pas tolérée par l’Université. Toute personne trouvée coupable de fraude est passible de sanctions sévères. Voici quelques exemples de fraude scolaire : • Plagier ou tricher de quelque façon que ce soit; •
Présenter des données de recherche qui ont été falsifiées; •
Remettre un travail dont vous n’êtes pas, en tout ou en partie, l’auteur; • Présenter, sans autorisation écrite des professeurs concernés, le même travail dans plus d’un cours. Ces dernières années, le perfectionnement d’Internet a fortement facilité la découverte des cas de plagiat. Les outils mis à la disposition de vos professeures et professeurs permettent, à l’aide de quelques mots seulement, de retracer sur le Web l’origine exacte d’un texte. Pour plus d’information sur la fraude et les moyens de l’éviter, vous pouvez consulter la page web de la faculté offrant des conseils pour vos études et la rédaction de travaux universitaires à cette adresse : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/prem_cycle_conseils.asp. Vous pouvez également consulter la page web de la faculté recensant les documents d’information sur l’intégrité et le plagiat dans les travaux universitaires à cette adresse : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/ethique.asp. La personne qui a commis ou tenté de commettre une fraude scolaire ou qui en a été complice sera pénalisée. Voici quelques exemples de sanctions pouvant être imposées : • recevoir la note « F » pour le travail ou le cours en cause; • l’ajout d’une exigence supplémentaire (de 3 à 30 crédits) au programme d’études ; • la suspension ou l’expulsion de la Faculté. Au cours de la dernière session, la majorité des personnes coupables de fraude ont eu « F » dans le cours concerné et devront obtenir de trois à douze crédits supplémentaires dans leur programme d’études. Vous pouvez vous référer au règlement à l’adresse suivante : http://www.uottawa.ca/academic/info/newsletter/fraud_f.html 12