Téléchargez le dossier de présentation

Transcription

Téléchargez le dossier de présentation
Compagnie Via Negativa
(association Théâtre au présent)
DOSSIER DE PRESENTATION
L' O P P O S A N T E
texte de Lydie Parisse
(ed. Domens 2015)
mise en scène Lydie Parisse et Yves Gourmelon
avec Yves Gourmelon
lumière Tangi
régie Maël Gourmelon
vidéo Yves Gourmelon et Arthur Leblanc
Spectacle crée du 21 au 23 avril 2015 à Toulouse (Le Ring),
repris au festival d’Avignon du 7 au 18 juillet 2016 (salle Roquille),
au festival Voix Vives à Sète le 23 juillet 2016 (Théâtre de Poche),
à Montpellier les 14-15 octobre 2016 (la Baignoire),
à Toulouse les 6 -7 janvier 2017(Cave Poésie).
Avec le soutien du Ring et du Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées,
qui a récompensé le texte (lauréat bourse 2014)
Le 4e âge nous concerne tous.
C’est à partir d’une histoire réelle que l’auteure a élaboré le récit de cette
femme – morte à 97 ans – qui a enfoui dans le secret de son âme un amour
interdit. Sur la côte sauvage de sa Bretagne natale, elle a aimé un allemand
durant la seconde guerre mondiale avant d’en être séparée, sans jamais
l’avoir oublié. Depuis le jour de sa mort elle se met à parler pour un compte
à rebours avant de s’enfoncer à jamais dans la brume.
Lydie Parisse est écrivain, plasticienne, metteure en scène et Maître de
conférences à l’université de Toulouse 2, elle est l’auteure du poème
dramatique L’Opposante, qu’elle met en scène avec Yves Gourmelon. Elle a
publié cinq fictions dramatiques : L’Encercleur (Entretemps 2009), La
matrice I. le temps des musons (Domens 2010), Manuel de l’amour
moderne (Domens 2012), Les Devenants (Domens 2015) et L’Opposante
(Domens 2015). Elle a publié un long poème, « Lorelei », dans la revue
Souffles (2015). Elle est l’auteur d’essais sur le théâtre : La parole trouée :
Beckett, Tardieu, Novarina (Lettres Modernes Minard 2008) et Lagarce. Un
théâtre entre présence et absence (Classiques Garnier 2014)
Ses derniers textes en cours sont : La Passion de l’obéissance (fiction
dramatique sur le terrorisme et la notion de perte) et Théâtres de la voie
négative (essai sur le théâtre contemporain).
Liens vers L’Opposante : le spectacle, les rencontres,
une émission radio
http://www.avignonleoff.com/programme/2016/par-titre/L/l-opposante-15835/
http://www.sacd.fr/Avignon-2016.4618.0.html
http://radio-fmr.net/?p=33118
www.theatre2lacte-lering.com/lering/event/l-opposante/
Liens vers derniers textes, spectacles, rencontres
http://www.toulouseinfos.fr/actualites/20810-exposition-lydie-parisse-a-ciam-la-fabrique.html
http://www.theatre2lacte.com/le-ring/les-spectacles/programmation-du-ring/les-devenants-unmois-une-auteure.html
https://www.facebook.com/pages/Le-Brigadier/397534283642629
https://www.facebook.com/pages/Lydie-Parisse/427666004044462?ref=bookmarks
http://www.ombres-blanches.fr/prochainesrencontres/rencontre/rencontre/2805/lydieparisse/l-ecriture-paysage/toutes_les_rencontres/p/170.html
historique du spectacle
L’Opposante a été créé dans le cadre d’une carte blanche de un mois donnée
à Lydie Parisse à Toulouse, au Ring, du 31 mars au 30 avril 2015 : trois
spectacles en création ont été présentés au Ring avec le soutien du Théâtre
Garonne (Les Devenants, L’Opposante, L’Encercleur). Trois rencontreslectures ont eu lieu dans des librairies et dans le cadre du Collectif HommeFemme. La presse a anticipé et suivi ces manifestations.
Dans la première version, le spectacle était donné avec deux acteurs. Au
premier plan, Yves Gourmelon donnait le texte en lecture, à un pupitre, dans
sa quasi-intégralité, tandis qu’en arrière-plan, Marie-Angèle Vaurs réalisait une
performance quasiment muette, où elle donnait parfois la réplique à son
partenaire : une femme se déplaçant du matin au soir dans sa cuisine et
accomplissant des gestes quotidiens du lever au coucher, dans des climats de
lumière changeants illustrant les heures du jour.
Dans la seconde version, mise en place un an plus tard pour le festival
d’Avignon 2016, la mise en scène a été épurée car il nous a semblé que le
texte est avant tout un texte sur l’absence : non seulement il n’est pas
nécessaire qu’il y ait une présence féminine sur scène, mais la lumière est de
trop, nous donnons donc ce texte dans la presque quasi-obscurité.
n otes de l’auteure
sur l’écriture de L’Opposante
Voici longtemps que j’avais ce projet de rassembler ce que je sais d’elle.
Ce texte-monologue a été écrit à partir de notes minimalistes prises sur dix
ans à partir de l’observation d’une personne sombrant dans ce que nous
nommons le quatrième âge. Cette femme est liée à un lieu, un port au bord
de la mer, cette femme est morte aujourd’hui, cette femme parle peu mais
marche beaucoup, ses pas parcourent sans cesse le port, ses pas tracent des
chemins circulaires à travers le port, ouvrant une brèche dans son passé, une
brèche dont elle ne parle à personne, et surtout pas à ses enfants. Cette
femme meurt en emportant un secret dans sa tombe. Je ne sais pourquoi j'ai
toujours regardé cette femme comme un personnage, peut-être justement
parce qu'elle ne parlait pas, parce qu'elle ne disait rien, jamais rien sur elle,
sur ce qu'elle ressentait, simplement des paroles quotidiennes, frustes, avec
de temps à autre, des paroles en éclair, par exemple, depuis son lit de fatigue
à la maison de retraite : « les anciens sont fatigués »
Dans ces derniers moments, jusqu'à une semaine avant sa mort, j'ai passé
mon temps à observer tout ce qui en elle était extraordinairement vivant, audelà de son apparence physique fossile qui n'avait plus que la peau sur les os.
Sortant un jour en larmes de sa chambre, j'ai pensé à un texte de Maeterlinck
qui voyait le vrai tragique quotidien dans l’image d'un vieillard accoudé à sa
fenêtre, prêt à sombrer dans l’abîme de la mort. Mais à ce moment précis,
notre personnage n’est pas précisément comme le vieillard du tragique
quotidien de Maeterlinck, elle ne peut plus s’accouder à la fenêtre. Elle n’a
plus de coude pour s’accouder, toute sa masse est devenue friable, toute sa
carcasse proche du squelette d’un oiseau, sa peau si fine et transparente
qu’elle laisse voir ses veines roses et bleues. Son visage émacié s’est retiré à
l’intérieur, quelque chose l’absorbe à l’intérieur. Quelque chose comme le
temps. Pour les anciens, le printemps est une insulte, ils ne peuvent suivre
l’explosion du printemps. Elle aimerait pouvoir se mettre à l’unisson du
printemps, déployer des pétales, faire briller ses étamines, se ployer
doucement sur sa tige, et savourer, l’espace d’un instant, cette immobilité
sereine et éphémère de la fleur. Les fleurs sont ses sœurs, elle le sait. Tandis
qu’elle courait le port à leur recherche, pendant toutes ses années de serial
flower (c'est ainsi qu'on l'appelait ici car, lors de ses marches compulsives,
elle cueillait les fleurs en bordure des jardins) elle faisait des provisions
d’immobilité. Pour plus tard. Oui pour plus tard. Ce plus tard est devenu
maintenant et elle ne saurait dire à quoi il ressemble. Comme la fleur, elle
ploie, de plus en plus elle ploie. Vers le sol. Mais ses yeux sont bien sur la
terre. Sur la surface de la terre. Une terre qu’elle ne veut pas quitter.
Elle est allongée dans son lit. Elle n’a plus aucun relief, sous les draps c’est
presque plat. Elle sort sa main des draps, une main longue, fragile. Avec ses
yeux a demi rongés par un glaucome, elle pétille encore, elle est bien là,
quelqu’un de bien vivant, de plus vivant que nous peut-être. Plus proche sans
doute de ce que c’est que le seul fait de vivre. Avec elle, sans les mots,
quelque chose vient d’avoir eu lieu, une rencontre, quelque chose d’unique. «
Tout ce que nous appelons vie, univers, Dieu, n’est que notre façon de voir ce
qui représente une réalité que nous n’apercevrons pas tant que nous
resterons ce que nous sommes », écrit Maeterlinck. Et ce sentiment d'être en
face de « cette sorte de cruauté vitale qui est à la base de la réalité », comme
l'écrit Artaud dans Le Théâtre et son double. « Il faut que le théâtre passe à
travers les larmes », a écrit le grand metteur en scène allemand Klaus Michael
Grüber, faisant de cette phrase le titre d'un de ses livres. C'est de ce théâtrelà sans doute qu'il est question ici. Entre goût de la vie et glissement dans la
mort, entre présent et passé, entre extrême vieillesse et jeunesse des
sentiments, le personnage se déploie.
A la maison de retraite, on l’appelle « l’opposante ». Elle s’oppose à tout ce
qui pourrait assurer son confort, et surtout elle refuse la nourriture.
C’est elle qui parle, c’est un monologue. Tantôt lyrique, tantôt grave, tantôt
léger.
Le texte se présente comme un compte à rebours. Il part du jour de la mort
de la femme, plus exactement de son enterrement, des conditions précises
de son enterrement, un beau jour ensoleillé d’hiver. Elle observe ses proches,
ses voisins, les mots et les rituels autour de ses funérailles. Elle est présente,
sa voix est d’outre-tombe.
Depuis l’église où on célèbre son enterrement, elle s’envole en hélicoptère.
Puis elle s’absente et quitte le monde, et c’est un compte à rebours qui
commence. A partir du moment de sa propre mort, elle remonte dans son
passé, un jour, une semaine avant sa mort, puis un mois, des mois, un an, des
années, des décennies avant sa mort. L’amour, la guerre. Elle a perdu
la conscience du temps. Elle qui parle si peu arpente les paysages à la
rencontre de son secret.
Importance des gestes quotidiens : comment elle s’habille, ce qu’elle mange.
Notes sur les paysages, sur la force des paysages.
Force pathétique d'un personnage qui passe de la fin de vie aux origines de la
vie. La vie est bouclée.
Dévoilement progressif de son histoire d'amour personnelle avec un soldat
allemand qu'elle n'a pas épousé mais qu'elle n'a jamais cessé de revoir.
La déambulation du personnage à travers son passé remonte le fil des
saisons, le fil de l’histoire.
Les étapes suivent un fil ténu qui ressemble à cet effeuillage du temps, à un
compte à rebours, sur ce canevas :
C’est l’été, dans deux ans et demie je serai morte.
C’est le printemps, dans deux ans je serai morte.
C’est Noël, dans deux ans je serait morte.
C’est le printemps, dans huit mois je serai morte.
C’est le printemps, dans un an et demie je serait morte.
C’est Noël, dans huit mois je serai morte.
C’est le printemps, dans neuf mois je serait morte.
C’est Noël, dans neuf jours je serai morte.
Lydie Parisse
sur sa démarche d’écriture en général
(via negativa)
« Pour moi, ce qui fait l'essence du théâtre, c'est de montrer ce qui ne
peut être vu, c'est de parler un langage que les mots sont impuissants
à exprimer, c'est ne rien savoir, ne rien enseigner, ne pas dogmatiser.
Le théâtre nous tend un miroir dans lequel nous nous regardons, et ce
que nous voyons, c'est que l'humain n'est pas au centre de la création,
mais comme un point dans l'univers, et une espèce parmi les autres
espèces, qu'il n'a rien à enseigner aux animaux, aux pierres, aux arbres.
Au théâtre, quand l'humain traverse le plateau, l apparaît et disparaît, il
s'incarne et se désincarne, il revit dans le présent de la scène son passé
immémorial. »
J’ai un projet de publication (en cours aux Classiques Garnier) sur les
liens du théâtre et de la voie négative, notamment dans le travail de
l’acteur. J’y évoquerai de grandes figures qui ont pensé – et continuer à
penser- l’art théâtral dans sa relation au mystère du plateau : Beckett,
Grotowski, Artaud, Novarina, Régy, Castellucci.
( les personnages féminins)
« La question des personnages féminins est pour moi centrale. D'une
pièce à l'autre, les personnages continuent à vivre. On m'a dit que mes
personnages féminins sont en perpétuelle recherche, et que c'est ce
qui les différencie dans mes pièces des personnages masculins. Sur le
plan social, les personnages féminins cherchent à s'émanciper des
modèles antérieurs. Leur révolte prend un visage différent selon les
générations. Dans Les Devenants, pour la grand-mère, se révolter c'est
refuser d'enseigner les tâches ménagères à sa petite dernière. Pour la
tante, c'est refuser de se marier. Pour la mère, c'est avoir des amants.
Pour la fille, c'est vivre à la ville et écrire. La question du discours est
prépondérante. Nous sommes envahis de discours masculins sur le
monde - et sur les femmes, en particulier. Renverser cette logique.
Dans La Matrice, ce sont les hommes qui sont les « musons ». Dans
mes pièces les personnages féminins écrivent, créent, s'affirment par le
discours, voient des choses, ont une capacité à « voir », une capacité
de vision, de conscience et de transformation du réel. »
( l'écriture-paysage)
« Je comprends aujourd'hui à quel point le paysage où je suis née a
influencé toute ma manière de voir le monde, et surtout de l'entendre,
j'ai grandi dans le bruit torrentiel des eaux, dans les inondations,
l'ivresse des flots déchaînés amplifié par le vacarme des machines de
l'usine. Paysage industriel, paysage papetier mais aussi visite de
l'arrière-monde de la forêt. J'ai peut-être appris le rythme en suivant
les remous des eaux, en suivant les chemins tracés par les vers sous
l'écorce des grands sapins, en suivant l'enroulement sur elle-mêmes
des huîtres perlières, leurs lentes couches concentriques de cristaux
dans leur manière organique, c'est peut-être pour ça que mon premier
texte s'est appelé L'Encercleur. J'ai toujours été fascinée par la lenteur
des animaux préhistoriques et par la mystérieuse coïncidence des
contraires, dont l'une des formes est le cercle. »
Lydie Parisse
Portrait de l’auteure
« Le premier texte de Lydie monté au théâtre fut L'Encercleur. Elle affirmait
dès ce premier texte et cette première mise en scène, un travail où l'écrit
n'occupe pas la place traditionnellement admise pour lui pendant la
représentation. Un peu comme si le langage regardait les spectateurs devenus
acteurs involontaires. Pour elle, la « pièce de théâtre » n'est pas une formule
immuable, elle peut prendre tous les schémas possibles, puiser à tous les
aspects de l'écriture : romanesque, philosophique, métaphysique, poétique,
dramatique, documentaire.
L’univers théâtral de Lydie Parisse naît d'une double démarche artistique où
l'écriture et la réalisation scénique sont entièrement liés. Elles participent d'un
même mouvement de la pensée. À propos de ses pièces, on devrait plutôt
parler de « pièces pensives » et « pièces rêveuses », un univers où la pensée
vagabonde, pour transformer, déplacer notre regard sur la réalité. Ses
dernières pièces sont de cette nature assurément. »
Yves Gourmelon
Extraits de critiques du spectacle
(voir dossier de presse joint)
Ici, un texte rare et une écriture d’exception dont la traversée troue le
spectateur de battements de portes jusqu’aux plus secrets recoins de son
existence. Cette oeuvre renouvelle le genre du tombeau, ce poème parfois
destiné à un roi ou une reine, ici adressé à une ignorée inconnue. Lydie
Parisse avec son univers symbolique et panthéiste, explore le front fraternel
de la mort. Devant nous, la dissolution de l’âme et du corps nous regarde. Ce
moment de l’affranchissement commun prend soudain bouche dans un
temps qui nous réunit et nous observe. Cette œuvre, vraie écriture du
commun banal d’une disparition est, comme nous le montre Spinoza, une
méditation sur la vie. Une peau du dedans et du dehors où chaque miroir
en se regardant se détruit dans ses images. Une poétique.
Serge Pey, poète-performeur Toulouse, avril 2015
Yves Gourmelon arrive à se glisser dans la peau de cette femme lucide sur ce
qui l'attend, sur son passé, sur la manière dont son entourage la regarde et
lui parle. Son interprétation est touchante. La lumière est particulièrement
importante dans cette pièce, illustrant le fil du rasoir sur lequel se trouve le
personnage, à la fois entre la vie et la mort.
Audrey Morard, La Provence, juillet 2016
La vieille dame a fini sa vie dimanche dernier et vit ses premiers jours de
morte, assiste à son enterrement, ne se prive pas de faire des remarques sur
ses enfants, la décoration fleurale... C’est cocasse parfois, tendre aussi et
touchant souvent. Le thème est grave mais il est traité ici avec légèreté et
profondeur. Il n’y a ni lourdeur ni pathos, parfois même le public et moimême rions de bon cœur. Je sors de là avec l‘envie de profiter du moment
présent, de la vie. Merci ! A voir donc de toute urgence !
Marie-Madeleine Pons, www.vivantmag.fr, juillet 2016
Un texte puissant et émouvant, un excellent acteur : allez voir "L'Opposante"
de Lydie Parisse (en résidence à La Marelle en 2017/2018).
Pascal Jourdana, directeur artistique de la Maison des écrivains
La Marelle (Friche Belle de Mai, Marseille)
Un objet extraordinaire de présence, de vibration musicale, d’incarnation. Un
jeu sombre et beau, dangereux et ténu, simple et intense. Une vraie
rencontre entre deux êtres, deux artistes. La vie, la mort, les émotions
soulevées par le texte, le jeu, le théâtre.
Moni Grégo, auteure, comédienne, metteure en scène
C’est un équilibre surprenant qui s’établit, quand on vogue entre cette
distance et cette réelle proximité avec l’histoire d’une dame qui est morte,
qui raconte sa mort et son chemin vers cette dernière. On n’assiste pas à un
« spectacle », on vit une expérience.
Ugo (un jeune spectateur)
C’ est la vraie vie, avec des moments qui sont gais et d’autres moins. Cette
dame qui part lentement, qui en a assez de vivre, qui est fatiguée, qui veut
mourir tout simplement, elle me/nous renvoie vers notre mort et celle de
ceux que l’on a aimés. (…) Cette pièce elle nous renvoie à notre vécu.
Alain (un spectateur)
Présentation de l’auteure
Lydie Parisse est écrivain dramatique, metteur en scène,
plasticienne, critique de théâtre.
Elle a publié cinq fictions dramatiques : L’Encercleur (Entretemps
2009), La matrice I. Le temps des musons (Domens 2010), Manuel de
l’amour moderne (Domens 2014), Les Devenants (Domens 2015),
L'Opposante (Domens 2015).
Elle a publié deux essais critiques sur le théâtre : La parole trouée.
Beckett, Tardieu, Novarina (Minard 2008), Lagarce. Un théâtre entre
présence et absence (Classiques Garnier 2014).
A l’université de Toulouse 2 Jean Jaurès, elle est Maître de conférences
de littérature française Habilitée à diriger les recherches en Arts du
spectacle. Elle mène notamment des ateliers d’écriture avec divers
publics, dans er hors de l’université.
Manifestations à Toulouse autour de ses écritures.
Deux cartes blanches autour de ses écritures et de ses spectacles ont
eu lieu à Toulouse :
-
du 31 mars au 30 avril 2015, trois spectacles en création ont été
présentés au Ring avec le soutien du Théâtre Garonne (Les
Devenants, L’Opposante, L’Encercleur). Trois rencontres-lectures ont
eu lieu dans des librairies et dans le cadre du Collectif HommeFemme. La presse a anticipé et suivi ces manifestations.
-
du 5 janvier au 18 février 2016, deux spectacles ainsi qu’une
installation plastique ont été présentés à la Fabrique (Les Devenants,
L’Encercleur, et l’installation « Périphéries 1 »)
Manifestations à venir dans d’autres villes.
M ARSEILLE 2017-18.
Des projets de manifestations sont en cours avec
– une résidence longue prévue à la Marelle à partir de décembre
2017.
– un projet de reprise de L’Encercleur au festival Instants Vidéo
autour du poétique et du numérique
– un projet d’écriture numérique
– un projet de pièce radiophonique
– des ateliers d’écriture
– la reprise d’un spectacle (en cours)
M ONTPELLIER 2017.
Un projet de rencontre à deux dates possibles :
Automne 2017
Dans le cadre de l’axe « La littérature à l’heure du numérique » à
l’université Paul Valéry, en partenariat avec Livre et Lecture. A
coordonner avec :
- une installation ou un spectacle dans un lieu de la ville
- une rencontre-débat et une rencontre librairie
- un atelier d’écriture
Février-mars 2017
Dans le cadre du séminaire "Les formes de l'expression de soi
littérature et les arts de l'extrême contemporain".
- une installation ou un spectacle dans un lieu de la ville
- une rencontre-débat et une rencontre librairie
- un atelier d’écriture
dans la
Ces moments autour de l’écriture permettent de souligner une
démarche plurielle qui touche à divers aspects de la création, et a
besoin d’explorer des supports variés.
Textes, prix, rencontres.
TEXTES DRAMATIQUES
publiés et/ou créés à la scène (mes L. Parisse-Y. Gourmelon)
L’Encercleur, éd. Entretemps, 2009
Créé (version 1) en 2006 à Montpellier
recréée (version 2) en 2015 au Ring à Toulouse
La Matrice I. Le temps des musons, éd. Domens, 2010
Créé en 2009 à Montpellier
Manuel de l’amour moderne, ed. Domens, 2013
Créé en 2012 à Toulouse
Realitarium (texte non publié)
Créé en 2009 à Montpellier
L’Ascension du Mont Ventoux
Lecture publique avec le Conservatoire au Ring à Toulouse
en avril 2013, projet de création
Les Devenants, éd. Domens, 2015
créé en 2015 au Ring à Toulouse en coproduction avec le
Théâtre Garonne
L'Opposante, éd. Domens, 2015
Pièce lauréate bourses d'écriture 2014 du CRL (Centre
Régional des Lettres de Midi-Pyrénées)
créée en 2015 au Ring à Toulouse
ESSAIS SUR LE THEATRE
La Parole trouée. Beckett, Tardieu, Novarina, Caen, Lettres Modernes
Minard, 2008.
Lagarce. Un théâtre entre présence et absence, Paris, Classiques
Garnier, 2014.
PRIX OBTENUS
Lydie Parisse est lauréate d'une bourse d'écriture 2014 décernée par le
Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées, pour son texte
L'Opposante.
RENCONTRES-LECTURES
2009. Chapelle-Gely (Montpellier)
autour de La Matrice 1. Le Temps des musons.
2010. Librairie Ombres Blanches (Toulouse)
autour de La Matrice 1. Le Temps des musons.
2010. Librairie Études (Toulouse)
autour de La Matrice 1. Le Temps des musons.
2010. Librairie Point Virgule (Aurillac)
autour de La Matrice 1. Le Temps des musons.
2011. Comédie du Livre (Montpellier)
autour de L’Encercleur.
2012. Le Ring Scènes périphériques (Toulouse)
lecture intégrale du Manuel de l’amour moderne par Jean-Yves
Michaux, Julie Pichavant, Yves Gourmelon.
2013. Librairie Études (Toulouse)
autour du Manuel de l’amour moderne.
2013. Le Ring (Toulouse)
lecture intégrale de L’Ascension du Mont Ventoux partition pour
jeunes acteurs, par les élèves du Conservatoire Régional de
Toulouse.
2013. Librairie Domens (Pézenas)
lecture d’extraits de pièces, dans le cadre du festival « Molière
dans tous ses éclats » organisé par la ville de Pézenas.
2015. Librairie Ombres Blanches (Toulouse) :
autour de l'écriture-paysage dans Les Devenants et L'Encercleur.
2015. Rencontre saison égalité Hommes Femmes Midi-Pyrénées
(Toulouse) autour de la problématique H/F dans les trois textes
représentés à Toulouse en avril 2015 : L'Encercleur, Les
Devenants, L'Opposante
2015. Librairie Etudes (Toulouse) autour de L'Opposante
Biographies
Lydie Parisse
écrivain, metteur en scène, plasticienne, interprète
Mises en scène.
2015-2016 L'Encercleur (version 2) de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ La Fabrique,
Toulouse)
2006-2007 L'Encercleur (version 1) de Lydie Parisse (Théâtre P. Tabard, Montpellier)
2006 -2009 Le professeur Froeppel d'après Jean Tardieu
(CIAM, Université de Toulouse le Mirail / Théâtre de la Vignette, Montpellier)
Co- mises en scène avec Yves Gourmelon
2015 -2016 Les Devenants de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Scène des Trois-Ponts de
Castelnaudary/ La Fabrique, Toulouse)
2015-2016 L'Opposante de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Salle Roquille, Avignon/ Cave
Poésie, Toulouse)
2014 La Révolte de Villiers de l’Isle-Adam (Théâtre P. Tabard, Montpellier/ Amphidice,
Théâtre Universitaire de Grenoble 3)
2012-2013 Manuel de l’amour moderne, de Lydie Parisse (Le Ring et La Fabrique 2013,
Toulouse)
2011 Exégèse des lieux communs de Léon Bloy (Théâtre P. Tabard-Montpellier/ Théâtre
Universitaire d’Amiens)
2010-2011 La Matrice I. Le temps des musons, de Lydie Parisse
(La Chapelle-Gely, Montpellier/ Le Ring, Toulouse/ Scène conventionnée d’Aurillac)
2009 L’Etranger de Camus (Avignon, off 2009)
2009 Le Malentendu de Camus (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2009 Realitarium de Lydie Parisse (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2008-2009 Le Théâtre des paroles de Valère Novarina
(Théâtre P.Tabard, Montpellier / La Cave poésie, Toulouse)
2008 Imagination morte imaginez, de Samuel Beckett (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2008 L’Oiseau bleu, de Maurice Maeterlinck (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2006-2008-2009-2012 Le Livre de L’intranquillité de Fernando Pessoa
(Avignon off/ Théâtre du Hangar, Montpellier / Théâtre de Clermont L’Hérault/ Scène
Nationale d’Albi/ La Fabrique, Toulouse)
2006-2007-2009 La Répétition publique de Yves Gourmelon
(C.D.N de Besançon / Scène Nationale de Sète / Scène conventionnée d’Aurillac)
Collaboration artistique
2007 1962, de Mohamed Kacimi, mise en scène Yves Gourmelon (Archipel des Théâtres,
Production Loco Compagnie, Perpignan)
2006-2008-2009-2010 Premier amour de Samuel Beckett, dit par Yves Gourmelon
Installations plastiques :
2010 Installation « Matrice » en lien avec le spectacle La Matrice I (Chapelle-Gély )
Montpellier, Ring à Toulouse, Théâtre d'Aurillac,2011)
2008 Installation « Parole trouée » en hommage à l’oeuvre de Valère Novarina (Théâtre
P.Tabard, Montpellier)
2008 Installation « L’oeil du cyclone » en hommage à l’oeuvre de Samuel Beckett (Théâtre
P.Tabard, Montpellier)
2007 Installation « Cercles » en lien avec le spectacle L’Encercleur de Lydie Parisse (Théâtre
P.Tabard, Montpellier)
2006 Installation « Le musée de l’intranquillité», d’après Le Livre de l’intranquillité de
Fernando Pessoa et réalisation avec Yves Gourmelon (Théâtre du Hangar, Montpellier /
Théâtre de Clermont l’Hérault/ Scène Nationale d’Albi/ La Fabrique à Toulouse, 2012)
2006 Installation « Froeppel » d'après J. Tardieu (campus du Mirail, Toulouse II /Théâtre de la
Vignette, Montpellier III,2008)
2006 Décor pour Le Petit Diderot portatif (adaptation à l'usage des lycées du Supplément au
voyage de Bougainville)
Interprète
2015 Les Devenants (la Tante)
2009 Realitarium, de Lydie Parisse (Bonnie)
2008 Le Théâtre des paroles extraits de Devant la Parole et Le Théâtre des paroles de Valère
Novarina
2008 L’Encercleur de Lydie Parisse, mes Lydie Parisse (une guide, puis celle du monde blanc)
2008 Premier amour de Samuel Beckett (la souffleuse)
2007 L’Encercleur de Lydie Parisse au Théâtre Pierre Tabard – Lakanal (l’assistante du guide)
2007 Premier Amour de Samuel Beckett, mes de Yves Gourmelon, salle Roquille, Avignon (la
souffleuse)
2006 Le Livre de l’intranquillité, d’après F. Pessoa (la guide)
Yves GOURMELON
Metteur en scène, auteur, comédien.
En 1981, il créé la Compagnie Théâtre au Présent, puis en 1987, il ouvre la salle du Nouveau
Théâtre à Montpellier (fermeture en 1993). De 1994 à 2005, il est directeur artistique du
Chai du Terral –scène conventionnée arts mêlés à Saint Jean de Védas où il mettra en scène
avec la collaboration artistique d’Alain Béhar les séries de Impromptus avec Les Précieuses
ridicules et Premier amour.`
De septembre 2007 à juin 2010, il a dirigé avec Lydie Parisse la programmation artistique du
Théâtre PierreTabard à Montpellier.
Mises en scène
2008 Jacques le Fataliste de Diderot, adaptation de Yves LebeauThéâtre de l’Athanor –
Scène Nationale d’Albi, reprise
2007 1962 de Mohammed Kacimi, coproduction Loco - Compagnie et Théâtre au Présent.
2006 Premier amour de Samuel Beckett ( création Chai du Terral, Saint Jean de Vedas)
2006 Le Petit Diderot Portatif spectacle tiré du Supplément au voyage de Bougainville de
Denis Diderot, tournée dans le département de l’Hérault (Nîmes, Montpellier et Béziers) et les
Pyrénées orientales
Co- mises en scène avec Lydie Parisse
2015 -2016 Les Devenants de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Scène des Trois-Ponts de
Castelnaudary/ La Fabrique, Toulouse)
2015-2016 L'Opposante de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Salle Roquille, Avignon/ Cave
Poésie, Toulouse)
2014 La Révolte de Villiers de l’Isle-Adam (Théâtre P. Tabard, Montpellier/ Amphidice,
Théâtre Universitaire de Grenoble 3)
2012-2013 Manuel de l’amour moderne, de Lydie Parisse (Le Ring et La Fabrique 2013,
Toulouse)
2011 Exégèse des lieux communs de Léon Bloy (Théâtre P. Tabard-Montpellier/ Théâtre
Universitaire d’Amiens)
2010-2011 La Matrice I. Le temps des musons, de Lydie Parisse
(La Chapelle-Gely, Montpellier/ Le Ring, Toulouse/ Scène conventionnée d’Aurillac)
2009 L’Etranger de Camus (Avignon, off 2009)
2009 Le Malentendu de Camus (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2009 Realitarium de Lydie Parisse (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2008-2009 Le Théâtre des paroles de Valère Novarina
(Théâtre P.Tabard, Montpellier / La Cave poésie, Toulouse)
2008 Imagination morte imaginez, de Samuel Beckett (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2008 L’Oiseau bleu, de Maurice Maeterlinck (Théâtre P.Tabard, Montpellier)
2006-2008-2009-2012 Le Livre de L’intranquillité de Fernando Pessoa
(Avignon off/ Théâtre du Hangar, Montpellier / Théâtre de Clermont L’Hérault/ Scène
Nationale d’Albi/ La Fabrique, Toulouse)
2006-2007-2009 La Répétition publique de Yves Gourmelon
(C.D.N de Besançon / Scène Nationale de Sète / Scène conventionnée d’Aurillac)
Collaboration artistique
2007 L’Encercleur de Lydie Parisse, mise en scène Lydie Parisse
2006 Installation du Musée de l’intranquillité, conception Lydie Parisse
Auteur
En 1981, il a écrit et mis en scène « Les campagnaques ».
Il est aussi l’auteur d’un spectacle intitulé « En attendant Feydeau » et l’auteur de
l’adaptation d’une pièce de Eugène Labiche « La Dame aux mollets d’azur »
En 2005, il a écrit «La Répétition publique».
Comédien
2015 Les Devenants (le Grand-Père)
2015 L’Opposante, de Lydie Parisse (rôle-titre)
2013 La Révolte de Villiers de l'isle-Adam (Félix)
2012 Manuel de l'amour moderne de LydieParisse (Docteur Vir)
2011 Après nous le déluge, d'après Léon Bloy
2010 La Matrice I. Le temps des musons de LydieParisse (Madame Poutre)
2009 Le Malentendu, d’après le texte d’Albert Camus (La Mère)
2009 Realitarium, de Lydie Parisse (Bob)
2008 Le Théâtre des paroles extraits de Devant la Parole et Le Théâtre des paroles de Valère
Novarina
2008 L’Encercleur de Lydie Parisse, mes Lydie Parisse (le Guide)
2008 Imagination morte imaginez extrait du Recueil Têtes mortes de Samuel Beckett
2008 Premier amour de Samuel Beckett
2007 L’Encercleur de Lydie Parisse au Théâtre Pierre Tabard - Lakanal
2007 Premier Amour de Samuel Beckett, mes de Yves Gourmelon, salle Roquille, Avignon
2007 Pouvoir dire ou Aiaxaia de Radovan Ivsic, mes de Jacques Bioulès, Théâtre du
Hangar,Montpellier
2006 Le Livre de l’intranquillité, d’après F. Pessoa
contacts
Compagnie Via Negativa
(association Théâtre au présent)
8, Rue Franklin
34200-SETE
Siret : 326 554 946 00060
Code APE: 9001Z
N° licence entrepreneur de spectacles :
Cat 2 : 34-2049 / Cat 3 : 3-1012575
Lydie Parisse
06 80 38 38 09
[email protected]
Yves Gourmelon
06 13 10 20 44
[email protected]

Documents pareils