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Compagnie Via Negativa (association Théâtre au présent) DOSSIER DE PRESENTATION L' O P P O S A N T E texte de Lydie Parisse (ed. Domens 2015) mise en scène Lydie Parisse et Yves Gourmelon avec Yves Gourmelon lumière Tangi régie Maël Gourmelon vidéo Yves Gourmelon et Arthur Leblanc Spectacle crée du 21 au 23 avril 2015 à Toulouse (Le Ring), repris au festival d’Avignon du 7 au 18 juillet 2016 (salle Roquille), au festival Voix Vives à Sète le 23 juillet 2016 (Théâtre de Poche), à Montpellier les 14-15 octobre 2016 (la Baignoire), à Toulouse les 6 -7 janvier 2017(Cave Poésie). Avec le soutien du Ring et du Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées, qui a récompensé le texte (lauréat bourse 2014) Le 4e âge nous concerne tous. C’est à partir d’une histoire réelle que l’auteure a élaboré le récit de cette femme – morte à 97 ans – qui a enfoui dans le secret de son âme un amour interdit. Sur la côte sauvage de sa Bretagne natale, elle a aimé un allemand durant la seconde guerre mondiale avant d’en être séparée, sans jamais l’avoir oublié. Depuis le jour de sa mort elle se met à parler pour un compte à rebours avant de s’enfoncer à jamais dans la brume. Lydie Parisse est écrivain, plasticienne, metteure en scène et Maître de conférences à l’université de Toulouse 2, elle est l’auteure du poème dramatique L’Opposante, qu’elle met en scène avec Yves Gourmelon. Elle a publié cinq fictions dramatiques : L’Encercleur (Entretemps 2009), La matrice I. le temps des musons (Domens 2010), Manuel de l’amour moderne (Domens 2012), Les Devenants (Domens 2015) et L’Opposante (Domens 2015). Elle a publié un long poème, « Lorelei », dans la revue Souffles (2015). Elle est l’auteur d’essais sur le théâtre : La parole trouée : Beckett, Tardieu, Novarina (Lettres Modernes Minard 2008) et Lagarce. Un théâtre entre présence et absence (Classiques Garnier 2014) Ses derniers textes en cours sont : La Passion de l’obéissance (fiction dramatique sur le terrorisme et la notion de perte) et Théâtres de la voie négative (essai sur le théâtre contemporain). Liens vers L’Opposante : le spectacle, les rencontres, une émission radio http://www.avignonleoff.com/programme/2016/par-titre/L/l-opposante-15835/ http://www.sacd.fr/Avignon-2016.4618.0.html http://radio-fmr.net/?p=33118 www.theatre2lacte-lering.com/lering/event/l-opposante/ Liens vers derniers textes, spectacles, rencontres http://www.toulouseinfos.fr/actualites/20810-exposition-lydie-parisse-a-ciam-la-fabrique.html http://www.theatre2lacte.com/le-ring/les-spectacles/programmation-du-ring/les-devenants-unmois-une-auteure.html https://www.facebook.com/pages/Le-Brigadier/397534283642629 https://www.facebook.com/pages/Lydie-Parisse/427666004044462?ref=bookmarks http://www.ombres-blanches.fr/prochainesrencontres/rencontre/rencontre/2805/lydieparisse/l-ecriture-paysage/toutes_les_rencontres/p/170.html historique du spectacle L’Opposante a été créé dans le cadre d’une carte blanche de un mois donnée à Lydie Parisse à Toulouse, au Ring, du 31 mars au 30 avril 2015 : trois spectacles en création ont été présentés au Ring avec le soutien du Théâtre Garonne (Les Devenants, L’Opposante, L’Encercleur). Trois rencontreslectures ont eu lieu dans des librairies et dans le cadre du Collectif HommeFemme. La presse a anticipé et suivi ces manifestations. Dans la première version, le spectacle était donné avec deux acteurs. Au premier plan, Yves Gourmelon donnait le texte en lecture, à un pupitre, dans sa quasi-intégralité, tandis qu’en arrière-plan, Marie-Angèle Vaurs réalisait une performance quasiment muette, où elle donnait parfois la réplique à son partenaire : une femme se déplaçant du matin au soir dans sa cuisine et accomplissant des gestes quotidiens du lever au coucher, dans des climats de lumière changeants illustrant les heures du jour. Dans la seconde version, mise en place un an plus tard pour le festival d’Avignon 2016, la mise en scène a été épurée car il nous a semblé que le texte est avant tout un texte sur l’absence : non seulement il n’est pas nécessaire qu’il y ait une présence féminine sur scène, mais la lumière est de trop, nous donnons donc ce texte dans la presque quasi-obscurité. n otes de l’auteure sur l’écriture de L’Opposante Voici longtemps que j’avais ce projet de rassembler ce que je sais d’elle. Ce texte-monologue a été écrit à partir de notes minimalistes prises sur dix ans à partir de l’observation d’une personne sombrant dans ce que nous nommons le quatrième âge. Cette femme est liée à un lieu, un port au bord de la mer, cette femme est morte aujourd’hui, cette femme parle peu mais marche beaucoup, ses pas parcourent sans cesse le port, ses pas tracent des chemins circulaires à travers le port, ouvrant une brèche dans son passé, une brèche dont elle ne parle à personne, et surtout pas à ses enfants. Cette femme meurt en emportant un secret dans sa tombe. Je ne sais pourquoi j'ai toujours regardé cette femme comme un personnage, peut-être justement parce qu'elle ne parlait pas, parce qu'elle ne disait rien, jamais rien sur elle, sur ce qu'elle ressentait, simplement des paroles quotidiennes, frustes, avec de temps à autre, des paroles en éclair, par exemple, depuis son lit de fatigue à la maison de retraite : « les anciens sont fatigués » Dans ces derniers moments, jusqu'à une semaine avant sa mort, j'ai passé mon temps à observer tout ce qui en elle était extraordinairement vivant, audelà de son apparence physique fossile qui n'avait plus que la peau sur les os. Sortant un jour en larmes de sa chambre, j'ai pensé à un texte de Maeterlinck qui voyait le vrai tragique quotidien dans l’image d'un vieillard accoudé à sa fenêtre, prêt à sombrer dans l’abîme de la mort. Mais à ce moment précis, notre personnage n’est pas précisément comme le vieillard du tragique quotidien de Maeterlinck, elle ne peut plus s’accouder à la fenêtre. Elle n’a plus de coude pour s’accouder, toute sa masse est devenue friable, toute sa carcasse proche du squelette d’un oiseau, sa peau si fine et transparente qu’elle laisse voir ses veines roses et bleues. Son visage émacié s’est retiré à l’intérieur, quelque chose l’absorbe à l’intérieur. Quelque chose comme le temps. Pour les anciens, le printemps est une insulte, ils ne peuvent suivre l’explosion du printemps. Elle aimerait pouvoir se mettre à l’unisson du printemps, déployer des pétales, faire briller ses étamines, se ployer doucement sur sa tige, et savourer, l’espace d’un instant, cette immobilité sereine et éphémère de la fleur. Les fleurs sont ses sœurs, elle le sait. Tandis qu’elle courait le port à leur recherche, pendant toutes ses années de serial flower (c'est ainsi qu'on l'appelait ici car, lors de ses marches compulsives, elle cueillait les fleurs en bordure des jardins) elle faisait des provisions d’immobilité. Pour plus tard. Oui pour plus tard. Ce plus tard est devenu maintenant et elle ne saurait dire à quoi il ressemble. Comme la fleur, elle ploie, de plus en plus elle ploie. Vers le sol. Mais ses yeux sont bien sur la terre. Sur la surface de la terre. Une terre qu’elle ne veut pas quitter. Elle est allongée dans son lit. Elle n’a plus aucun relief, sous les draps c’est presque plat. Elle sort sa main des draps, une main longue, fragile. Avec ses yeux a demi rongés par un glaucome, elle pétille encore, elle est bien là, quelqu’un de bien vivant, de plus vivant que nous peut-être. Plus proche sans doute de ce que c’est que le seul fait de vivre. Avec elle, sans les mots, quelque chose vient d’avoir eu lieu, une rencontre, quelque chose d’unique. « Tout ce que nous appelons vie, univers, Dieu, n’est que notre façon de voir ce qui représente une réalité que nous n’apercevrons pas tant que nous resterons ce que nous sommes », écrit Maeterlinck. Et ce sentiment d'être en face de « cette sorte de cruauté vitale qui est à la base de la réalité », comme l'écrit Artaud dans Le Théâtre et son double. « Il faut que le théâtre passe à travers les larmes », a écrit le grand metteur en scène allemand Klaus Michael Grüber, faisant de cette phrase le titre d'un de ses livres. C'est de ce théâtrelà sans doute qu'il est question ici. Entre goût de la vie et glissement dans la mort, entre présent et passé, entre extrême vieillesse et jeunesse des sentiments, le personnage se déploie. A la maison de retraite, on l’appelle « l’opposante ». Elle s’oppose à tout ce qui pourrait assurer son confort, et surtout elle refuse la nourriture. C’est elle qui parle, c’est un monologue. Tantôt lyrique, tantôt grave, tantôt léger. Le texte se présente comme un compte à rebours. Il part du jour de la mort de la femme, plus exactement de son enterrement, des conditions précises de son enterrement, un beau jour ensoleillé d’hiver. Elle observe ses proches, ses voisins, les mots et les rituels autour de ses funérailles. Elle est présente, sa voix est d’outre-tombe. Depuis l’église où on célèbre son enterrement, elle s’envole en hélicoptère. Puis elle s’absente et quitte le monde, et c’est un compte à rebours qui commence. A partir du moment de sa propre mort, elle remonte dans son passé, un jour, une semaine avant sa mort, puis un mois, des mois, un an, des années, des décennies avant sa mort. L’amour, la guerre. Elle a perdu la conscience du temps. Elle qui parle si peu arpente les paysages à la rencontre de son secret. Importance des gestes quotidiens : comment elle s’habille, ce qu’elle mange. Notes sur les paysages, sur la force des paysages. Force pathétique d'un personnage qui passe de la fin de vie aux origines de la vie. La vie est bouclée. Dévoilement progressif de son histoire d'amour personnelle avec un soldat allemand qu'elle n'a pas épousé mais qu'elle n'a jamais cessé de revoir. La déambulation du personnage à travers son passé remonte le fil des saisons, le fil de l’histoire. Les étapes suivent un fil ténu qui ressemble à cet effeuillage du temps, à un compte à rebours, sur ce canevas : C’est l’été, dans deux ans et demie je serai morte. C’est le printemps, dans deux ans je serai morte. C’est Noël, dans deux ans je serait morte. C’est le printemps, dans huit mois je serai morte. C’est le printemps, dans un an et demie je serait morte. C’est Noël, dans huit mois je serai morte. C’est le printemps, dans neuf mois je serait morte. C’est Noël, dans neuf jours je serai morte. Lydie Parisse sur sa démarche d’écriture en général (via negativa) « Pour moi, ce qui fait l'essence du théâtre, c'est de montrer ce qui ne peut être vu, c'est de parler un langage que les mots sont impuissants à exprimer, c'est ne rien savoir, ne rien enseigner, ne pas dogmatiser. Le théâtre nous tend un miroir dans lequel nous nous regardons, et ce que nous voyons, c'est que l'humain n'est pas au centre de la création, mais comme un point dans l'univers, et une espèce parmi les autres espèces, qu'il n'a rien à enseigner aux animaux, aux pierres, aux arbres. Au théâtre, quand l'humain traverse le plateau, l apparaît et disparaît, il s'incarne et se désincarne, il revit dans le présent de la scène son passé immémorial. » J’ai un projet de publication (en cours aux Classiques Garnier) sur les liens du théâtre et de la voie négative, notamment dans le travail de l’acteur. J’y évoquerai de grandes figures qui ont pensé – et continuer à penser- l’art théâtral dans sa relation au mystère du plateau : Beckett, Grotowski, Artaud, Novarina, Régy, Castellucci. ( les personnages féminins) « La question des personnages féminins est pour moi centrale. D'une pièce à l'autre, les personnages continuent à vivre. On m'a dit que mes personnages féminins sont en perpétuelle recherche, et que c'est ce qui les différencie dans mes pièces des personnages masculins. Sur le plan social, les personnages féminins cherchent à s'émanciper des modèles antérieurs. Leur révolte prend un visage différent selon les générations. Dans Les Devenants, pour la grand-mère, se révolter c'est refuser d'enseigner les tâches ménagères à sa petite dernière. Pour la tante, c'est refuser de se marier. Pour la mère, c'est avoir des amants. Pour la fille, c'est vivre à la ville et écrire. La question du discours est prépondérante. Nous sommes envahis de discours masculins sur le monde - et sur les femmes, en particulier. Renverser cette logique. Dans La Matrice, ce sont les hommes qui sont les « musons ». Dans mes pièces les personnages féminins écrivent, créent, s'affirment par le discours, voient des choses, ont une capacité à « voir », une capacité de vision, de conscience et de transformation du réel. » ( l'écriture-paysage) « Je comprends aujourd'hui à quel point le paysage où je suis née a influencé toute ma manière de voir le monde, et surtout de l'entendre, j'ai grandi dans le bruit torrentiel des eaux, dans les inondations, l'ivresse des flots déchaînés amplifié par le vacarme des machines de l'usine. Paysage industriel, paysage papetier mais aussi visite de l'arrière-monde de la forêt. J'ai peut-être appris le rythme en suivant les remous des eaux, en suivant les chemins tracés par les vers sous l'écorce des grands sapins, en suivant l'enroulement sur elle-mêmes des huîtres perlières, leurs lentes couches concentriques de cristaux dans leur manière organique, c'est peut-être pour ça que mon premier texte s'est appelé L'Encercleur. J'ai toujours été fascinée par la lenteur des animaux préhistoriques et par la mystérieuse coïncidence des contraires, dont l'une des formes est le cercle. » Lydie Parisse Portrait de l’auteure « Le premier texte de Lydie monté au théâtre fut L'Encercleur. Elle affirmait dès ce premier texte et cette première mise en scène, un travail où l'écrit n'occupe pas la place traditionnellement admise pour lui pendant la représentation. Un peu comme si le langage regardait les spectateurs devenus acteurs involontaires. Pour elle, la « pièce de théâtre » n'est pas une formule immuable, elle peut prendre tous les schémas possibles, puiser à tous les aspects de l'écriture : romanesque, philosophique, métaphysique, poétique, dramatique, documentaire. L’univers théâtral de Lydie Parisse naît d'une double démarche artistique où l'écriture et la réalisation scénique sont entièrement liés. Elles participent d'un même mouvement de la pensée. À propos de ses pièces, on devrait plutôt parler de « pièces pensives » et « pièces rêveuses », un univers où la pensée vagabonde, pour transformer, déplacer notre regard sur la réalité. Ses dernières pièces sont de cette nature assurément. » Yves Gourmelon Extraits de critiques du spectacle (voir dossier de presse joint) Ici, un texte rare et une écriture d’exception dont la traversée troue le spectateur de battements de portes jusqu’aux plus secrets recoins de son existence. Cette oeuvre renouvelle le genre du tombeau, ce poème parfois destiné à un roi ou une reine, ici adressé à une ignorée inconnue. Lydie Parisse avec son univers symbolique et panthéiste, explore le front fraternel de la mort. Devant nous, la dissolution de l’âme et du corps nous regarde. Ce moment de l’affranchissement commun prend soudain bouche dans un temps qui nous réunit et nous observe. Cette œuvre, vraie écriture du commun banal d’une disparition est, comme nous le montre Spinoza, une méditation sur la vie. Une peau du dedans et du dehors où chaque miroir en se regardant se détruit dans ses images. Une poétique. Serge Pey, poète-performeur Toulouse, avril 2015 Yves Gourmelon arrive à se glisser dans la peau de cette femme lucide sur ce qui l'attend, sur son passé, sur la manière dont son entourage la regarde et lui parle. Son interprétation est touchante. La lumière est particulièrement importante dans cette pièce, illustrant le fil du rasoir sur lequel se trouve le personnage, à la fois entre la vie et la mort. Audrey Morard, La Provence, juillet 2016 La vieille dame a fini sa vie dimanche dernier et vit ses premiers jours de morte, assiste à son enterrement, ne se prive pas de faire des remarques sur ses enfants, la décoration fleurale... C’est cocasse parfois, tendre aussi et touchant souvent. Le thème est grave mais il est traité ici avec légèreté et profondeur. Il n’y a ni lourdeur ni pathos, parfois même le public et moimême rions de bon cœur. Je sors de là avec l‘envie de profiter du moment présent, de la vie. Merci ! A voir donc de toute urgence ! Marie-Madeleine Pons, www.vivantmag.fr, juillet 2016 Un texte puissant et émouvant, un excellent acteur : allez voir "L'Opposante" de Lydie Parisse (en résidence à La Marelle en 2017/2018). Pascal Jourdana, directeur artistique de la Maison des écrivains La Marelle (Friche Belle de Mai, Marseille) Un objet extraordinaire de présence, de vibration musicale, d’incarnation. Un jeu sombre et beau, dangereux et ténu, simple et intense. Une vraie rencontre entre deux êtres, deux artistes. La vie, la mort, les émotions soulevées par le texte, le jeu, le théâtre. Moni Grégo, auteure, comédienne, metteure en scène C’est un équilibre surprenant qui s’établit, quand on vogue entre cette distance et cette réelle proximité avec l’histoire d’une dame qui est morte, qui raconte sa mort et son chemin vers cette dernière. On n’assiste pas à un « spectacle », on vit une expérience. Ugo (un jeune spectateur) C’ est la vraie vie, avec des moments qui sont gais et d’autres moins. Cette dame qui part lentement, qui en a assez de vivre, qui est fatiguée, qui veut mourir tout simplement, elle me/nous renvoie vers notre mort et celle de ceux que l’on a aimés. (…) Cette pièce elle nous renvoie à notre vécu. Alain (un spectateur) Présentation de l’auteure Lydie Parisse est écrivain dramatique, metteur en scène, plasticienne, critique de théâtre. Elle a publié cinq fictions dramatiques : L’Encercleur (Entretemps 2009), La matrice I. Le temps des musons (Domens 2010), Manuel de l’amour moderne (Domens 2014), Les Devenants (Domens 2015), L'Opposante (Domens 2015). Elle a publié deux essais critiques sur le théâtre : La parole trouée. Beckett, Tardieu, Novarina (Minard 2008), Lagarce. Un théâtre entre présence et absence (Classiques Garnier 2014). A l’université de Toulouse 2 Jean Jaurès, elle est Maître de conférences de littérature française Habilitée à diriger les recherches en Arts du spectacle. Elle mène notamment des ateliers d’écriture avec divers publics, dans er hors de l’université. Manifestations à Toulouse autour de ses écritures. Deux cartes blanches autour de ses écritures et de ses spectacles ont eu lieu à Toulouse : - du 31 mars au 30 avril 2015, trois spectacles en création ont été présentés au Ring avec le soutien du Théâtre Garonne (Les Devenants, L’Opposante, L’Encercleur). Trois rencontres-lectures ont eu lieu dans des librairies et dans le cadre du Collectif HommeFemme. La presse a anticipé et suivi ces manifestations. - du 5 janvier au 18 février 2016, deux spectacles ainsi qu’une installation plastique ont été présentés à la Fabrique (Les Devenants, L’Encercleur, et l’installation « Périphéries 1 ») Manifestations à venir dans d’autres villes. M ARSEILLE 2017-18. Des projets de manifestations sont en cours avec – une résidence longue prévue à la Marelle à partir de décembre 2017. – un projet de reprise de L’Encercleur au festival Instants Vidéo autour du poétique et du numérique – un projet d’écriture numérique – un projet de pièce radiophonique – des ateliers d’écriture – la reprise d’un spectacle (en cours) M ONTPELLIER 2017. Un projet de rencontre à deux dates possibles : Automne 2017 Dans le cadre de l’axe « La littérature à l’heure du numérique » à l’université Paul Valéry, en partenariat avec Livre et Lecture. A coordonner avec : - une installation ou un spectacle dans un lieu de la ville - une rencontre-débat et une rencontre librairie - un atelier d’écriture Février-mars 2017 Dans le cadre du séminaire "Les formes de l'expression de soi littérature et les arts de l'extrême contemporain". - une installation ou un spectacle dans un lieu de la ville - une rencontre-débat et une rencontre librairie - un atelier d’écriture dans la Ces moments autour de l’écriture permettent de souligner une démarche plurielle qui touche à divers aspects de la création, et a besoin d’explorer des supports variés. Textes, prix, rencontres. TEXTES DRAMATIQUES publiés et/ou créés à la scène (mes L. Parisse-Y. Gourmelon) L’Encercleur, éd. Entretemps, 2009 Créé (version 1) en 2006 à Montpellier recréée (version 2) en 2015 au Ring à Toulouse La Matrice I. Le temps des musons, éd. Domens, 2010 Créé en 2009 à Montpellier Manuel de l’amour moderne, ed. Domens, 2013 Créé en 2012 à Toulouse Realitarium (texte non publié) Créé en 2009 à Montpellier L’Ascension du Mont Ventoux Lecture publique avec le Conservatoire au Ring à Toulouse en avril 2013, projet de création Les Devenants, éd. Domens, 2015 créé en 2015 au Ring à Toulouse en coproduction avec le Théâtre Garonne L'Opposante, éd. Domens, 2015 Pièce lauréate bourses d'écriture 2014 du CRL (Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées) créée en 2015 au Ring à Toulouse ESSAIS SUR LE THEATRE La Parole trouée. Beckett, Tardieu, Novarina, Caen, Lettres Modernes Minard, 2008. Lagarce. Un théâtre entre présence et absence, Paris, Classiques Garnier, 2014. PRIX OBTENUS Lydie Parisse est lauréate d'une bourse d'écriture 2014 décernée par le Centre Régional des Lettres de Midi-Pyrénées, pour son texte L'Opposante. RENCONTRES-LECTURES 2009. Chapelle-Gely (Montpellier) autour de La Matrice 1. Le Temps des musons. 2010. Librairie Ombres Blanches (Toulouse) autour de La Matrice 1. Le Temps des musons. 2010. Librairie Études (Toulouse) autour de La Matrice 1. Le Temps des musons. 2010. Librairie Point Virgule (Aurillac) autour de La Matrice 1. Le Temps des musons. 2011. Comédie du Livre (Montpellier) autour de L’Encercleur. 2012. Le Ring Scènes périphériques (Toulouse) lecture intégrale du Manuel de l’amour moderne par Jean-Yves Michaux, Julie Pichavant, Yves Gourmelon. 2013. Librairie Études (Toulouse) autour du Manuel de l’amour moderne. 2013. Le Ring (Toulouse) lecture intégrale de L’Ascension du Mont Ventoux partition pour jeunes acteurs, par les élèves du Conservatoire Régional de Toulouse. 2013. Librairie Domens (Pézenas) lecture d’extraits de pièces, dans le cadre du festival « Molière dans tous ses éclats » organisé par la ville de Pézenas. 2015. Librairie Ombres Blanches (Toulouse) : autour de l'écriture-paysage dans Les Devenants et L'Encercleur. 2015. Rencontre saison égalité Hommes Femmes Midi-Pyrénées (Toulouse) autour de la problématique H/F dans les trois textes représentés à Toulouse en avril 2015 : L'Encercleur, Les Devenants, L'Opposante 2015. Librairie Etudes (Toulouse) autour de L'Opposante Biographies Lydie Parisse écrivain, metteur en scène, plasticienne, interprète Mises en scène. 2015-2016 L'Encercleur (version 2) de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ La Fabrique, Toulouse) 2006-2007 L'Encercleur (version 1) de Lydie Parisse (Théâtre P. Tabard, Montpellier) 2006 -2009 Le professeur Froeppel d'après Jean Tardieu (CIAM, Université de Toulouse le Mirail / Théâtre de la Vignette, Montpellier) Co- mises en scène avec Yves Gourmelon 2015 -2016 Les Devenants de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Scène des Trois-Ponts de Castelnaudary/ La Fabrique, Toulouse) 2015-2016 L'Opposante de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Salle Roquille, Avignon/ Cave Poésie, Toulouse) 2014 La Révolte de Villiers de l’Isle-Adam (Théâtre P. Tabard, Montpellier/ Amphidice, Théâtre Universitaire de Grenoble 3) 2012-2013 Manuel de l’amour moderne, de Lydie Parisse (Le Ring et La Fabrique 2013, Toulouse) 2011 Exégèse des lieux communs de Léon Bloy (Théâtre P. Tabard-Montpellier/ Théâtre Universitaire d’Amiens) 2010-2011 La Matrice I. Le temps des musons, de Lydie Parisse (La Chapelle-Gely, Montpellier/ Le Ring, Toulouse/ Scène conventionnée d’Aurillac) 2009 L’Etranger de Camus (Avignon, off 2009) 2009 Le Malentendu de Camus (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2009 Realitarium de Lydie Parisse (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2008-2009 Le Théâtre des paroles de Valère Novarina (Théâtre P.Tabard, Montpellier / La Cave poésie, Toulouse) 2008 Imagination morte imaginez, de Samuel Beckett (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2008 L’Oiseau bleu, de Maurice Maeterlinck (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2006-2008-2009-2012 Le Livre de L’intranquillité de Fernando Pessoa (Avignon off/ Théâtre du Hangar, Montpellier / Théâtre de Clermont L’Hérault/ Scène Nationale d’Albi/ La Fabrique, Toulouse) 2006-2007-2009 La Répétition publique de Yves Gourmelon (C.D.N de Besançon / Scène Nationale de Sète / Scène conventionnée d’Aurillac) Collaboration artistique 2007 1962, de Mohamed Kacimi, mise en scène Yves Gourmelon (Archipel des Théâtres, Production Loco Compagnie, Perpignan) 2006-2008-2009-2010 Premier amour de Samuel Beckett, dit par Yves Gourmelon Installations plastiques : 2010 Installation « Matrice » en lien avec le spectacle La Matrice I (Chapelle-Gély ) Montpellier, Ring à Toulouse, Théâtre d'Aurillac,2011) 2008 Installation « Parole trouée » en hommage à l’oeuvre de Valère Novarina (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2008 Installation « L’oeil du cyclone » en hommage à l’oeuvre de Samuel Beckett (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2007 Installation « Cercles » en lien avec le spectacle L’Encercleur de Lydie Parisse (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2006 Installation « Le musée de l’intranquillité», d’après Le Livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa et réalisation avec Yves Gourmelon (Théâtre du Hangar, Montpellier / Théâtre de Clermont l’Hérault/ Scène Nationale d’Albi/ La Fabrique à Toulouse, 2012) 2006 Installation « Froeppel » d'après J. Tardieu (campus du Mirail, Toulouse II /Théâtre de la Vignette, Montpellier III,2008) 2006 Décor pour Le Petit Diderot portatif (adaptation à l'usage des lycées du Supplément au voyage de Bougainville) Interprète 2015 Les Devenants (la Tante) 2009 Realitarium, de Lydie Parisse (Bonnie) 2008 Le Théâtre des paroles extraits de Devant la Parole et Le Théâtre des paroles de Valère Novarina 2008 L’Encercleur de Lydie Parisse, mes Lydie Parisse (une guide, puis celle du monde blanc) 2008 Premier amour de Samuel Beckett (la souffleuse) 2007 L’Encercleur de Lydie Parisse au Théâtre Pierre Tabard – Lakanal (l’assistante du guide) 2007 Premier Amour de Samuel Beckett, mes de Yves Gourmelon, salle Roquille, Avignon (la souffleuse) 2006 Le Livre de l’intranquillité, d’après F. Pessoa (la guide) Yves GOURMELON Metteur en scène, auteur, comédien. En 1981, il créé la Compagnie Théâtre au Présent, puis en 1987, il ouvre la salle du Nouveau Théâtre à Montpellier (fermeture en 1993). De 1994 à 2005, il est directeur artistique du Chai du Terral –scène conventionnée arts mêlés à Saint Jean de Védas où il mettra en scène avec la collaboration artistique d’Alain Béhar les séries de Impromptus avec Les Précieuses ridicules et Premier amour.` De septembre 2007 à juin 2010, il a dirigé avec Lydie Parisse la programmation artistique du Théâtre PierreTabard à Montpellier. Mises en scène 2008 Jacques le Fataliste de Diderot, adaptation de Yves LebeauThéâtre de l’Athanor – Scène Nationale d’Albi, reprise 2007 1962 de Mohammed Kacimi, coproduction Loco - Compagnie et Théâtre au Présent. 2006 Premier amour de Samuel Beckett ( création Chai du Terral, Saint Jean de Vedas) 2006 Le Petit Diderot Portatif spectacle tiré du Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot, tournée dans le département de l’Hérault (Nîmes, Montpellier et Béziers) et les Pyrénées orientales Co- mises en scène avec Lydie Parisse 2015 -2016 Les Devenants de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Scène des Trois-Ponts de Castelnaudary/ La Fabrique, Toulouse) 2015-2016 L'Opposante de Lydie Parisse (Le Ring, Toulouse/ Salle Roquille, Avignon/ Cave Poésie, Toulouse) 2014 La Révolte de Villiers de l’Isle-Adam (Théâtre P. Tabard, Montpellier/ Amphidice, Théâtre Universitaire de Grenoble 3) 2012-2013 Manuel de l’amour moderne, de Lydie Parisse (Le Ring et La Fabrique 2013, Toulouse) 2011 Exégèse des lieux communs de Léon Bloy (Théâtre P. Tabard-Montpellier/ Théâtre Universitaire d’Amiens) 2010-2011 La Matrice I. Le temps des musons, de Lydie Parisse (La Chapelle-Gely, Montpellier/ Le Ring, Toulouse/ Scène conventionnée d’Aurillac) 2009 L’Etranger de Camus (Avignon, off 2009) 2009 Le Malentendu de Camus (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2009 Realitarium de Lydie Parisse (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2008-2009 Le Théâtre des paroles de Valère Novarina (Théâtre P.Tabard, Montpellier / La Cave poésie, Toulouse) 2008 Imagination morte imaginez, de Samuel Beckett (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2008 L’Oiseau bleu, de Maurice Maeterlinck (Théâtre P.Tabard, Montpellier) 2006-2008-2009-2012 Le Livre de L’intranquillité de Fernando Pessoa (Avignon off/ Théâtre du Hangar, Montpellier / Théâtre de Clermont L’Hérault/ Scène Nationale d’Albi/ La Fabrique, Toulouse) 2006-2007-2009 La Répétition publique de Yves Gourmelon (C.D.N de Besançon / Scène Nationale de Sète / Scène conventionnée d’Aurillac) Collaboration artistique 2007 L’Encercleur de Lydie Parisse, mise en scène Lydie Parisse 2006 Installation du Musée de l’intranquillité, conception Lydie Parisse Auteur En 1981, il a écrit et mis en scène « Les campagnaques ». Il est aussi l’auteur d’un spectacle intitulé « En attendant Feydeau » et l’auteur de l’adaptation d’une pièce de Eugène Labiche « La Dame aux mollets d’azur » En 2005, il a écrit «La Répétition publique». Comédien 2015 Les Devenants (le Grand-Père) 2015 L’Opposante, de Lydie Parisse (rôle-titre) 2013 La Révolte de Villiers de l'isle-Adam (Félix) 2012 Manuel de l'amour moderne de LydieParisse (Docteur Vir) 2011 Après nous le déluge, d'après Léon Bloy 2010 La Matrice I. Le temps des musons de LydieParisse (Madame Poutre) 2009 Le Malentendu, d’après le texte d’Albert Camus (La Mère) 2009 Realitarium, de Lydie Parisse (Bob) 2008 Le Théâtre des paroles extraits de Devant la Parole et Le Théâtre des paroles de Valère Novarina 2008 L’Encercleur de Lydie Parisse, mes Lydie Parisse (le Guide) 2008 Imagination morte imaginez extrait du Recueil Têtes mortes de Samuel Beckett 2008 Premier amour de Samuel Beckett 2007 L’Encercleur de Lydie Parisse au Théâtre Pierre Tabard - Lakanal 2007 Premier Amour de Samuel Beckett, mes de Yves Gourmelon, salle Roquille, Avignon 2007 Pouvoir dire ou Aiaxaia de Radovan Ivsic, mes de Jacques Bioulès, Théâtre du Hangar,Montpellier 2006 Le Livre de l’intranquillité, d’après F. Pessoa contacts Compagnie Via Negativa (association Théâtre au présent) 8, Rue Franklin 34200-SETE Siret : 326 554 946 00060 Code APE: 9001Z N° licence entrepreneur de spectacles : Cat 2 : 34-2049 / Cat 3 : 3-1012575 Lydie Parisse 06 80 38 38 09 [email protected] Yves Gourmelon 06 13 10 20 44 [email protected]