Voir - UQAM

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Voir - UQAM
C’est par
ici la sortie.
Bienvenue dans
l’univers du
cinéma.
Approchez !
Allez encore
un peu ….
Silence sur le
plateau dans
5…4…3…2…1...
on tourne.
HISTORIQUE DU CINÉMA
ABC D’UN FILM
QUIZ
SORTIE
CINÉMA QUÉBÉCOIS
LE CINÉMA D’ANIMATION
Le début…
Le cinéma en
évolution
Retour
Les pionniers du
cinéma
Les principaux pays
producteurs
1915 : Naissance d’une nation est le premier long métrage de l’histoire du
cinéma. On y parle de la guerre de Sécession. Les personnages noirs du film
sont des acteurs blancs qui sont maquillés
Nous parlons de l’ère du cinéma muet, mais les personnages ne le sont pas.
Ils s’expriment beaucoup par les mouvements et nous pouvons voir leurs
lèvres bouger. C’est simplement la technologie qui ne permettait pas de
conserver les dialogues.
On présente souvent les films accompagnés d’un piano pour exprimer les
émotions des personnages.
Un des plus grand acteur du cinéma muet
Nous ne pouvons parler de cette époque sans penser à Charlie
Chaplin. Il a fait plus d’une centaine de films durant sa carrière. Nous
le connaissons surtout pour son personnage de Charlot, le plus grand
vagabond du cinéma. Il a fait Les temps modernes, dernier film muet
qui fût produit.
Début du cinéma parlant
Retour
1927 : début des films avec des dialogues entre les personnages. Produit par la
firme Warner (celle que l’on connaît toujours), Chanteur de jazz est le premier.
Malheureusement pour nous, Charlie Chaplin et plusieurs autres comédiens de
l’époque du cinéma muet ont disparu. Ils n’ont pas réussi à s’intégrer dans le film
parlant, ni dans le cinéma en couleur.
Le cinéma en évolution
Au départ, les premiers réalisateurs filment des événements de la vie courante. Le premier film est produit par
les frères Lumière. C’est La sortie de l’usine Lumière à Lyon. On y voit les travailleurs qui sortent de l’usine le
soir. Il dure 45 secondes.
En janvier 1896, lors d’une projection publique des œuvres des frères Lumière, le film L’arrivée d’un train en
gare de la Ciotat est projeté.
Pour la plupart des gens c’était la première fois qu’ils voyaient des images
qui bougeaient. Lorsque le train entra en gare, le public se leva parce qu’ils
pensaient qu’ils allaient avoir un accident. Ils ne sont pas nés avec la
télévision dans le salon!
Début du cinéma muet
1908 semble l’année où les films ont pris un autre virage. Ils ne sont plus
des pièces de théâtre filmées ou des scènes de la vie courante. On voit
apparaître des fictions et des films d’opinion.
On commence aussi à voir des effets spéciaux dans les films. Georges
Méliès invente « par accident » les effets de surimpressions et d’arrêt de
caméra
Surimpression : Nous filmons deux choses différentes sur la même pellicule. Nous pouvons donc voir un
bateau qui vogue sur la terre ferme.
Arrêt de la caméra : Si le personnage marche vers un escalier, nous arrêtons la caméra, le sujet monte les
marches, nous recommençons à filmer lorsqu’il est en haut. Lors de la projection, nous verrons le sujet on bas,
puis une fraction de seconde plus tard, il sera en haut des marches, mais nous n’avons rien vu.
Suite
Enfin de la couleur…
En 1915, Technicolor Corporation invente un procédé pour
mettre de la couleur sur la pellicule. Il y en avait un autre
qui a été utilisé à Hollywood de 1922 à 1952, mais il a
vite été oublié.
L’avantage du Technicolor est qu’il est réaliste. Il est
largement utilisé pour les comédies musicales Chantons
sous la pluie, Le magicien d’Oz et plusieurs autres. Il est
utilisé aussi pour les films d’animation Blanche neige et
les sept nains.
Comment ça fonctionne
Il y a quatre pellicules que l’on place l’une sur l’autre pour avoir
le résultat final.
Une pellicule noir et blanc
Une pellicule jaune
Une pellicule bleue
Une pellicule rouge
Retour
Les grands
occidentaux
Les
grands
orientaux
Retour
AVERTISSEMENT : Nous aurions pu mettre une liste de noms à l’infini pour les grands mais nous avons fait un
choix selon le critère suivant : ils doivent avoir modifié d’une façon ou d’une autre le cinéma.
Retour
Steven Spielberg : Il est l’un des réalisateurs les
plus importants des États-unis. Il a fait plusieurs films
qui dénoncent des faits, comme La liste de Schindler. Il
est aussi le réalisateur d’E.T. Lorsqu’il fait un film, il est
presque certain qu’il sera un succès au Box-Office.
James Cameron : Il est le réalisateur du film le
plus rentable de l’histoire du cinéma, TITANIC. Il est
aussi le réalisateur de la trilogie de Terminator.
Georges Lucas : Il est réalisateur, scénariste
et producteur. Il est très important dans le
domaine
cinématographique,
puisqu’il
a
perfectionné les techniques d’effets spéciaux avec
ses films de La guerre des étoiles. Il est à
l’origine de plusieurs inventions technologiques en
cinéma depuis les dernières années.
Retour
Les films de l’Orient sont rarement exportés dans les autres pays pour des raisons politiques, en premier lieu. Ce
sont des films sur le quotidien des gens en Orient, mais c’est complètement différent de notre façon de vivre.
C’est pourquoi l’intérêt n’est pas vraiment pour la distribution au Canada. Les films qui arrivent ici sont souvent
des films qui traitent des arts martiaux ou des films d’action qui sont d’époques.
John Woo : Il fait beaucoup de films à Hong-Kong, mais il
est souvent censuré par le gouvernement de son pays. Par
contre, il persiste toujours. En 1997, il part aux États-unis
pour faire carrière, mais il est difficile pour un asiatique de
percer dans le cinéma américain. Il fait plusieurs films, dont
face/off et mission impossible 2.
Ang Lee : réalisateur originaire de Taiwan, il fait ses études aux
États-unis, mais il aborde toujours le thème de l’Asie dans ses films.
Il traite de la modernité et des traditions, qui sont au cœur des
problèmes en Asie. Son plus grand film est Tigre et dragon.
Bruce Lee : Il n’est pas seulement un réalisateur. Il est
aussi un acteur, un producteur et un scénariste d’origine
chinoise. Il est le plus grand acteur de film d’arts martiaux du
20ieme siècle. Il est malheureusement mort de façon
accidentelle durant le tournage d’un film. Une balle, qui
aurait du être à blanc, l’a atteint mortellement.
Principaux pays producteurs de longs métrages en 1997
(pour plus d’informations cliquer sur Inde ou Canada)
Amérique du Sud
Australie
Canada
Extreme-Orient
Sud-Est Asiatique
Inde
Ouest de l'Europe
Etats-Unis
Nord de l'Europe
Retour
L’Inde est le plus grand producteur de
films au monde, mais très peu de films
sont commercialisés hors du pays. L’Inde
investit très peu par film comparativement
aux États-Unis.
Pour l’année 1997 l’Inde a investi 375
millions pour un total de 768 films alors
que les États-unis ont investis 9823
millions pour 663 films.
Au Canada il s’est produit 48
longs métrages dont 37 seulement
au Québec. Montréal et Toronto
sont les principales villes où l’on
produit les films. Beaucoup de
productions américaines viennent
ici pour faire leurs films.
Retour
Les artisans
Styles de film
Le matériel
Étapes de
production
Retour
Les
artisans
L’équipe
technique
Retour
Le scénariste : c’est la base d’un film. Il faut un bon scénario pour faire un bon film.
C’est celui qui crée les personnages et l’histoire. Il peut écrire lui-même les dialogues ou
demander l’aide d’un dialoguiste. Il peut écrire seul ou avec d’autres scénaristes.
Le producteur : c’est celui qui trouve l’argent pour produire
Retour
le film. Il est plus souvent un homme d’affaire qu’un artiste. Il
négocie le salaire des artisans qui travaillent sur le plateau de
tournage.
Le réalisateur : c’est celui qui dirige la création du film.
Il décide l’ordre du tournage des scènes, il est le maître du
film, il a le pouvoir de changer le scénario en cours de
tournage s’il juge que c’est nécessaire pour le succès du film.
Les acteurs: ils interprètent les personnages dans les films.
L’équipe technique derrière le film
Le monteur : il assemble le film dans l’ordre et il s’occupe des
effets spéciaux si nécessaire
Le bruiteur : il fait tous les bruits de film qui ont disparu durant
le tournage, puisqu’on s’occupe surtout des conversations. Il refait
L’équipe technique sur le plateau
Les maquilleurs : ils maquillent tous les gens qui vont être filmés.
Les costumiers : ils s’assurent que les comédiens sont habillés selon le style de film. Si le film
se déroule en 1700, les personnages doivent porter les vêtements de 1700 et non ceux de1800.
L’éclairagiste : il s’arrange pour que l’éclairage soit parfait pour ne pas nuire aux comédiens et
pour qu’on ne voit pas d’ombres qui ne doivent pas apparaître dans le film.
L’accessoiriste : il s’assure que tous les petits objets du film soient à la bonne place.
L’ingénieur du son : il doit s’assurer que l’on entende bien les dialogues des personnages
malgré le bruit ambiant.
Le photographe de plateau : puisque le film n’est pas tourné dans l’ordre chronologique, le
photographe s’assure de prendre des photos de la scène pour que, lorsque la scène va être reprise, les
personnages et les objets soient au même endroit. On évite ainsi que le spectateur voit que les deux
scènes n’ont pas été filmées en même temps.
Retour
Retour
Caméra: À l’origine, la caméra était fixe. Maintenant, elle bouge
selon la prise de vue que le réalisateur veut. La caméra peut bouger
sur des rails pour suivre le personnage ou elle peut pivoter sur ellemême selon l’effet désiré.
Ordinateur: Avec les nouvelles techniques, l’ordinateur
prend beaucoup de place dans l’industrie du cinéma. Il est
utile pour le scénariste qui écrit ses textes. Il est aussi très
important dans le cinéma d’animation, car il fait sauver
beaucoup de temps aux dessinateurs. Ils ne sont plus obligés
de faire 24 images par seconde pour faire un film
d’animation, mais un seul dessin qui sera modifié par
l’ordinateur.
Micro: On l’utilise pour enregistrer les dialogues lors du tournage et
le bruiteur l’utilise pour refaire les bruits de fond en studio. Il arrive
que les comédiens refassent les dialogues dans un studio parce qu’ils
ne sont pas assez compréhensibles pour le film. On l’utilise dans les
doublages des films étrangers.
Suite
Retour
Table de montage: c’est le montage final du film. On le
met en ordre chronologique et y installe les effets spéciaux et la
bande sonore.
La claquette: Avant chaque prise, on fait fermer la claquette
devant la caméra. On y écrit le nom du réalisateur, le titre du film, le
numéro de la scène et le numéro de l’essai qui va suivre. Cette
opération enregistrée à la fois par le son et par l'image est destinée à
assurer la synchronisation du film et à repérer, lors du montage, les
différentes scènes. Ces chiffres sont écrits dans un cahier spécial.
Toutes les indications du réalisateur permettent aux techniciens du
montage de sélectionner, de monter, et de sonoriser les scènes.
Le décor
Il y a les décors naturels, ceux que l’on utilise avec le moins de
changement. Ils peuvent être autant extérieurs qu’intérieurs. Si
l’histoire se déroule dans un centre d’achat, le tournage aura lieu dans
un vrai centre d’achat, lorsqu’il sera libre de clients.
Il y a les décors en studio où l’on reproduit des endroits. Parfois les
pièces n’ont pas les quatre murs. Si on ne voit pas l’ensemble de la
pièce, on coupe certaines parties pour faciliter les mouvements de
l’équipe technique.
Retour
Le synopsis : c’est l’idée générale de l’histoire. Il contient
au maximum une dizaine de pages.
Le scénario : c’est l’histoire complète du film. Il contient les
personnages, la description des lieux et les dialogues. C’est ce
que les acteurs doivent lire pour décider s’ils veulent participer au
projet.
Le découpage technique : séparation du film plan par plan
(une seule image par prise de vue de la caméra). Quand nous
regardons le découpage technique, nous pouvons avoir une
bonne vision du film.
L’audition : les acteurs viennent jouer un bout du film
devant l’équipe de production (scénariste, producteur et
réalisateur). C’est alors que les acteurs sont choisis. Si le
film a deux personnages principaux, durant l’audition ils vont
jouer ensemble pour voir la chimie entre les deux.
Suite
Le tournage : c’est la partie concrète de la création du film.
Nous avons alors en action tous les métiers connexes. Le
film n’est pas tourné dans l’ordre chronologique.
On
commence par tourner toutes les scènes qui se déroulent
dans le même décor, et ce malgré le fait qu’on ne les voit
pas l’une après l’autre.
Le montage : Toutes les images et les bandes sonores durant le
tournage sont alors couper et l’on change l’ordre des séquences.
La première : Il y a habituellement un visionnement pour
les médias qui leur permet alors de faire des critiques pour
faire connaître le film au grand public. Les artisans du film
sont souvent présents à cette soirée.
La distribution en salles : Le film est lancé pour le grand
public. Il apparaît dans plusieurs salles en même temps pour
avoir le plus haut « box-office » possible. C’est avec les
recettes (l’argent que le film récolte) que l’on calcule le succès
d’un film.
Retour
La comédie : le film n’est qu’un divertissement, il
n’a qu’un seul but… nous faire rire.
Le western : de moins en moins populaire, on parlait
beaucoup de la conquête de l’ouest, des cow-boys et
des indiens.
Le film policier : il y a des enquêtes policières,
des détectives.
Le film d’horreur : on voit des créatures surnaturelles, des
monstres. Le film nous fait souvent sursauter.
Suite
La comédie musicale : il y a beaucoup de musique dans le
film, très souvent le personnage se met à chanter plutôt que
de parler.
Le film de science-fiction : On fait voyager le spectateur
dans une autre époque, habituellement dans le futur.
Le film historique : on raconte des événements, des
personnages ou une époque qui ont marqué l’histoire.
Le film d’aventure : c’est avoir un héros qui va avoir des
épreuves à réussir pour atteindre son objectif.
Retour
Box office
Les films
cultes
Ils ont fait leur
marque
Retour
Retour
Ernest Ouimet a ouvert plusieurs
salles de cinéma, dont la plus grande
luxueuse, le Ouimetoscope. Il a aussi
tourné les premières actualités, des
documentaires et des films de fiction.
Né en 1877 et décédé en 1972.
L’Abbé Albert Tessier a tourné 50
films entre 1925 et 1960. On a
donné son nom à la plus haute
récompense du Québec décernée à
un cinéaste en 1980.
Il est né en 1895 et décédé en
1976.
Claude Jutra : réalisateur, acteur,
scénariste, monteur, directeur de la
photographie et producteur. On a
donné son nom à un gala de remise
de prix pour le cinéma québécois (les
trophées Jutra). Il a remporté le prix
Albert-Tessier en 1984.
Il est né en 1930 et décédé en 1986.
Geneviève
Bujold :
première
actrice québécoise qui a été très
connue à l’étranger. Elle à été
nominé aux Oscars pour son rôle
titre dans Ann of the Thousands
Days. Elle fait carrière au Canada,
en France et aux États-Unis.
Elle est née en 1942.
Rock Demers a fondé les Productions La
Fête, en 1980 et y a produit des « contes
pour tous » destinés aux 11 à 14 ans et à
leur famille. Le 1er de la série a été La
guerre des tuques, en 1984. Il a aussi
remporté les prix Albert-Tessier en 1987 et
Jutra Hommage en 2003.
Il est né en 1933.
Frédéric Back : créateur de films
d’animation. Il a été en nomination aux
Oscars et a remporté 2 fois la statuette :
pour Crac!, en 1982 et L’homme qui
plantait des arbres, en 1988. Il a remporté
les prix Albert-Tessier en 1991 et Jutra
Hommage en 2000.
Il est né en 1924.
Gilles Carle : grand cinéaste qui a
marqué
le
Québec
avec
ses
nombreuses productions très étudiées
dans les cours de cinéma. Il a remporté
les prix Albert-Tessier, en 1990 et Jutra
Hommage, en 2001.
Il est né en 1929.
Denys Arcand a remporté le prix AlbertTessier en 1989. Trois de ses films font
parti des 10 meilleurs films canadiens de
tous les temps : Jésus de Montréal en
1988 (2e), Le déclin de l’empire
américain en 1986 (9e) et Les invasions
barbares en 2003 (10e), qui a aussi reçu
un Oscar et un Jutra en 2004.
Il est né en 1941.
Baptiste et son cochon,
→ Ernest Ouimet, 1908
→ 1er film de fiction
québécois retraçable.
Mon oncle Antoine, de
→ Claude Jutra, 1971
→
Jugé
meilleur
film
canadien de tous les temps,
en 2004*.
Les ordres
→ Michel Brault 1974
→ Film important dans la
lignée des films d’auteur
engagé. Il est jugé 7e
meilleur film canadien de
tous les temps en 2004*
L’eau chaude l’eau frette
→ André Forcier, 1976
→ Il est un bon mélange de
réalisme et d’imaginaire.
Retour
Les bons débarras
→ Francis Mankiewicz, 1980
→ Remporte 8 prix Génie et
est jugé 8e
meilleur film
canadien de tous les temps en
2004*.
La guerre des tuques
→ Rock Demers, 1985
→ 1er film québécois qui remporte
la bobine d’or (offerte depuis 1977
au film ayant récolté le plus
d’entrée en salle). Depuis, 2 films
québécois sur 3 la remportent. Il a
remporté 11 autres prix.
L’erreur boréale
→ Richard Desjardins, 1999
→ Documentaire qui a
dénoncé le déboisement des
terres du Québec.
Il a
remporté 8 prix.
La grande séduction
→ Jean-François Pouliot, 2003
→
A
été
un
élément
déclencheur du succès du
cinéma québécois auprès de
son public. Il a récolté 16 prix à
travers le monde.
*Suite à une vaste enquête auprès des artisans du cinéma, des professeurs, des critiques et du public.
Voici les 10 films québécois ayant recueilli le plus de recettes
FILM
ANNÉE
RECETTES
1. Bon cop Bad cop
2006
9 395 452
2. Séraphin – Un homme et son péché
2002
9 299 833
3. La grande séduction
2003
8 424 617
4. Les Boys
1997
6 990 925
5. Les invasions barbares
2003
6 598 670
6. Les Boys 2
1998
6 240 472
7. Les Boys 3
2001
6 136 013
8. C.R.A.Z.Y
2005
5 913 863
9. Aurore
2005
5 319 957
10. Camping sauvage
2004
4 357 561
Retour
Les
techniques
Les créateurs
légendaires
Les grands
films
Retour
Techniques
suivantes
Dessin animé : Les décors sont Manipulation d’objets 2D : L’animation est
peints sur du papier et les
personnages et objets qui bougent
sont dessinés sur celluloïd (une
feuille transparente).
Il s’agit
ensuite de faire passer les images
à une certaine vitesse pour avoir
l’impression d’un mouvement fluide.
créée à l’aide de matériaux qui se manipulent
en deux dimensions. Il existe plusieurs types
d’animations en 2D :
•Sable (le jeu d’ombres en est la principale
caractéristique)
•Papier découpé
•Pâte à modeler (de bas relief → à plat sur le
décor)
•Peinture (avec du pastel, de la gouache, de la
peinture à l’huile ou de l’acrylique). Elle
nécessite moins d’images par seconde que le
dessin animé classique.
VIDÉO : animation avec du sable, Ashes.
Papivole, dessin animé avec la
technique du papier découpé.
La Linéa, dessin animé avec
une technique de dessin au
crayon sur du carton.
Retour
Animation en volume : Le décor composé d’objets est
filmé à l’aide d’une caméra qui ne prend qu’une seule image
à la fois. Les personnages sont déplacés entre chaque
scène. Lorsque les images sont placées les une à la suite
des autres, on a l’impression d’une animation. Plusieurs
techniques sont possibles :
•Marionnettes
•Pâte à modeler (des modèles en trois dimensions)
•Figurines
•Objets divers (fruits, légumes, jouets, poupées, etc.)
•Pixilation (des personnes réelles sont filmées image par
image)
Wallace et Gromit, dessin animé
avec de la pâte à modeler.
Chapi Chapo, dessin animé avec
des marionnettes.
Image de synthèse : C’est une image créée
Toy story, dessin animé
avec la technique d’images
en 3D.
Exemple de logiciel
utilisé pour créer une
animation en 3D. On
ajoute les couleurs
sur le modèle.
à l’aide de l’ordinateur. La qualité des images
de synthèse a augmenté énormément depuis
les années 1980. Il y a deux types d’images :
•Images en 2D (images en deux dimensions,
dessinées dans un plan)
•Images en 3D (créées par des techniques de
synthèse d’images 3D, à partir de modèles en
trois dimensions, avec des logiciels).
Le Français Émile Reynaud :
créateur des premières
technologies permettant de
créer des images en
mouvement. Il a fait les
premiers films d’animation, au
théâtre optique : Un bon bock,
Le clown et ses chiens et
Pauvre Pierrot, en 1892.
L’Américain
Walt
Disney est le créateur
de Mickey Mouse. Ce
fût sa première création
avant qu’il ne fonde
l’empire du cinéma
d’animation qui porte
son nom.
Les pionniers du
cinéma d’animation
chinois sont les frères
Wan. Ils ont réalisé
plusieurs courts
métrages durant les
années 20 et 30. La
princesse à l’éventail, à
l’encre de chine.
Frederick Bean « Tex » Avery est un
américain, créateur de personnages
évoluant dans des situations délirantes,
comme Bugs Bunny et Daffy Duck. Il s’est
associé avec les frères Warner et la
compagnie Metro-Goldwyn-Mayer (MGM).
Retour
En 1974, les Français René Goscinny, Albert
Uderzo et Georges Dargaud s'associent à
parts égales pour créer les studios Idéfix. De
cette façon, ils étaient en mesure de s’occuper
et de contrôler les futures aventures
cinématographiques d'Astérix. Ils produiront
aussi les films de la série Lucky Luke.
L’Anglais Nick Park est
le créateur de Wallace
et Gromit, dessin animé
en pâte à modeler (3D),
dont deux des films ont
remporté un Oscar.
Alexandre Alexeieff est un
artiste
français
d’origine
russe ayant créé des films
d’animation au début du
20ième siècle, dont Nuit sur le
Mont Chauve et Le nez, des
films très poétiques.
Retour
Les courts métrages
Un bon Bock, 1988
→Émile Reynaud
(Français)
→1er film animé.
Matches Appeal, 1899
→Arthur Melbourne
Cooper (Anglais)
→1er film d’animation
fait sur pellicule.
Gertie the Dinosaur, 1914
→ Winsor MacCay
(Américain)
→1er film à mettre en
vedette un personnage
unique. 5 minutes.
Fantasmagorie, 1908
→Émile Cohl (Français)
→1er dessin animé
cinématographique.
Durée : 4 minutes.
Moznosti dialogu,
1982
→ Jan Svankmajer
(Tchèque)
→ Dénonce le chaos
social du pays.
Crac!, 1981/L’homme qui
plantait des arbres, 1987
→ Frédéric Back
(Québécois)
→ Ont remporté chacun
un Oscar.
Les longs métrages (1 heure et +)
El ApÓstol, 1917
→ Quirino Cristiani
(Italo-Argentin)
→1er long métrage d’animation
The debut of Thomas Cat, 1920
→John Randolph Bray
(Américain)
→1er film d’animation en couleur.
Peludopolis, 1931
→ Quirino Cristiani
(Italo-Argentin)
→1er film parlant.
Colour Box, 1935
→ Len Lye (Néo-Zélandais)
→ 1er film abstrait sans caméra,
par dessin direct sur la pellicule.
Blanche-Neige et les sept
nains, 1937
→ Walt Disney (Américain)
→ 1er film d’animation
sonore et en couleur.
Toy Story, 1995
→ Pixar (Walt Disney)
(Américain)
→ 1er film entièrement
animé par ordinateur.
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Pour jouer clique ici
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