Fiche d`information sur les phtalates
Transcription
Fiche d`information sur les phtalates
Fiche d’information sur les phtalates Source : www.sabotage-hormonal.org. Dernière mise à jour : février 2011 Nom de la substance Phtalates Synonymes ou abréviations Les phtalates constituent plusieurs composés (une cinquantaine) de la même famille. Parmi les plus utilisés on compte : No. CAS di-2-ethyl hexyl phthalate (DEHP) dibutyle (DBP) benzylbutyle (BBP) diisodecyl phthalate (DIDP) diisononyl phthalate (DINP) benzylbutylphthalate (BBzP) Di-n-octyl phthalate (DOP) Voir le tableau 1. Structure moléculaire générale Solubilité Bonne solubilité dans les huiles et graisses et faible dans l’eau. Présence dans l’environnement Les phtalates ne sont pas présents de façon naturelle dans l’environnement. Par contre, ils peuvent s’y retrouver suite à des activités humaines. Type d’utilisation Véhicule de fragrances. Plastifiant pour rendre les plastiques souples. Volume produit par l’industrie Plus de 100 millions de kilogrammes de di-2-ethyl hexyl phthalate (DEHP) en 2002 (Environment and Human Health 2008). 18 000 tonnes produites au Canada en 1984 (Canadian Council of Ministers of the Environment 1999). Histoire Substances utilisées depuis 1960. Produits dans lesquels on retrouve la substance Parfums ou purificateurs d’air pour la maison, tapis et meubles PVC (polychlorure de vinyle) Page 1 de 9 Contenant pour la nourriture, plastique numéro 3 et certaines pellicules plastiques Adhésifs et colles Produits pour l’automobile (huiles synthétiques) Revêtements à plancher Fragrances Déodorants Produits cosmétique pour les cheveux et le corps Fixatifs Savons Vernis à ongle Insecticides Rideau de douche Jouets pour enfants Produits flexibles à base de plastique Applications médicales, sacs de sang, tubulures, gants, etc. Insecticides Voir le tableau 1 pour connaître l’utilisation de chacun des phtalates. Toxicité L’innocuité des différents phtalates aux quantités permises et utilisées est contestée dans les pays industrialisés, surtout lorsque l’usage n’est pas réglementé. Les enfants sont les plus vulnérables aux effets des phtalates. Un nombre croissant d’études démontre la toxicité des phtalates, mêmes chez l’adulte, à des concentrations bien inférieures aux limites permises. Exposition L’ingestion des phtalates est due à sa migration des emballages vers les aliments (Human Toxic Project 2008). Inhalation dans l’air suite à leur évaporation (fragrances, vinyles). Exposition cutanée lorsque des gouttelettes se déposent sur la peau suite à une vaporisation. Toutes voies d’expositions confondues (poussière, air, aliments, etc.), ce sont les bébés et les jeunes enfants qui sont les plus exposés aux phtalates (voir le tableau 2). Page 2 de 9 3 La concentration de phtalates est estimée à 77g par m d’air ambiant (Rudel et al 2003), ce qui est largement supérieur à la limite de 3 0,42 g par m au-dessus de laquelle on considère qu’il y a un danger d’effet cancérogène (Human Toxic Project 2008). Au Royaume-Uni, on a trouvé en moyenne 0,43 mg de phtalates par gramme de poussière (Greenpeace 2003). En Allemagne, un tiers des adultes aurait une exposition supérieure à la limite établie par la Environmental Protection Agency des États-Unis (Koch 2003), alors qu’à Taiwan, 85% de la population a une charge corporelle en phtalates supérieure à cette même limite (Chen et al 2008). Voir le tableau 2 pour un estimé de la quantité quotidienne absorbée par groupes d’âges en fonction des voies d’expositions. Page 3 de 9 Réglementation applicable (Canada, É-U, Europe, autres) Au Canada : Le 18 janvier 2011, Santé Canada a annoncé un nouveau règlement qui entrera en vigueur en juin 2011, et qui limitera les concentrations permises de di(2-ethylhexyl) phthalate (DEHP), de dibutyl phthalate (DBP) et de benzyl butyl phthalate (BBP) à un maximum de 1 000 mg/kg (0,1 %) dans les jouets en résine de vinyle et les articles de puériculture. Il limitera en outre les concentrations permises de diisononyl phthalate (DINP), diisodecyl phthalate (DIDP) et di-n-octyl phthalate (DNOP) à un maximum de 1 000 mg/kg (0,1 %) dans le vinyle souple des jouets et des articles de puériculture s'il est raisonnable de croire qu'un enfant de moins de quatre ans (48 mois) risque de les mettre dans sa bouche. (Santé Canada, 2011) Auparavant, depuis 2007, une mesure volontaire des fabricants visait à éliminer certains phtalates de la fabrication de produits pour enfants en vinyle souple et les jouets-dentition et les produits pour bébé en vinyle souple (Gouvernement du Canada, 2007). En Europe : Depuis janvier 2007, les jouets et les articles destinés aux enfants en bas âge ne peuvent contenir plus de 0,1 % des phtalates suivants : DEHP, DBP et BBP. « En plus, les articles destinés aux enfants en bas âge et les jouets qui peuvent être mis en bouche par les nourrissons et les enfants ne peuvent contenir plus de 0,1 % de DINP, DIDP et DNOP » (Confédération Suisse 2006). Depuis janvier 2006, l’emploi de phtalates toxiques pour la reproduction est interdit dans les cosmétiques et tous les phtalates sont interdits dans les matériaux d’emballage pour denrées alimentaires (Confédération Suisse 2006). Aux États-Unis : Californie : Interdiction de la fabrication, la vente ou la distribution commerciale de jouets et d’articles er pour les soins des enfants, si ces produits contient plus de 0,1% de phtalates. (En vigueur le 1 janvier 2009). Le New Jersey a déposé un article de loi similaire qui n’est pas encore en vigueur (Layton, 2008) Neuf autres États songent à mettre en place une législation semblable à celle de la Califormie : Oregon, Washington, Texas, Illinois, Florida, Massachusetts, Maryland, Maine, Connecticut et New York. La liste des composants des produits domestiques et cosmétiques n’est obligatoire nulle part. Donc le consommateur n’a d’autre choix que de contacter le fabricant pour avoir de l’information sur la présence de phtalates dans les produits (Steinemann 2008) lorsqu’aucune réglementation n’est applicable à un produit. Normes d’exposition s’il y a lieu (Canada, É-U, Europe, autres) Au Canada, il n’y a aucune norme d’exposition pour la population en général. Par contre, la norme d’exposition pour la Communauté Européenne est de : 37 μg/kg poids/jour pour le DEHP et de 20 μg/kg poids/jour pour la Food and Drug Administration des Etats-Unis. Selon la société canadienne du cancer, l’exposition des citoyens est relativement faible. Par contre, l’exposition aux phtalates est beaucoup plus élevée lors de l’utilisation de tubulure et d’autres dispositifs faits de PVC lors de certaines interventions médicales (Société canadienne du cancer 2008). La substance est-elle Dans l’environnement, les phtalates sont biodégradables. Par contre, Page 4 de 9 persistante dans l’environnement? ils peuvent persister plus longtemps dans le milieu aquatique, car ils se mélangent aux sédiments (Wikipedia 2008, Lin 2003) La substance est-elle facilement éliminée par l’organisme? Les phtalates sont rapidement éliminés par l’organisme (International Programme on Chemical Safety 2002). Par contre, ils sont plus lents à être éliminés chez les nouveau-nés (Human Toxic Project 2008, Sathyanarayana et al 2008b). Malgré la capacité du corps à éliminer rapidement les phtalates, ils sont toujours retrouvés dans le corps à cause de l’exposition constante. L’exposition aux phtalates est constante due à leur omniprésence dans les produits utilisés quotidiennement (Human Toxic Project 2008, Forget, D. 2008, Société canadienne du cancer 2008). La substance s’accumule-t-elle Oui, il y a une probabilité de bioaccumulation des phtalates dans le dans l’organisme? corps en fonction de la grosseur de la molécule (Human Toxic Project 2008, Lin et al 2003). Résumé des conclusions des études effectuées sur la substance On rapporte une forte probabilité des effets suivants chez l’humain et ce, même à faible dose : Problèmes de fertilité masculine Cancers Diminution de la mobilité des spermatozoïdes Altération du niveau d’hormones chez l’homme Diminution de la distance urogénitale chez les nouveau-nés mâles Toxique pour le cerveau et le système nerveux Altération du fonctionnement de la tyroïde Augmente la résistance à l’insuline Favorise la prise de poids au niveau abdominal Favorise l’apparition de rhinite allergique et d’asthme Toxique pour le système respiratoire Mutagène pour l’ADN Amène une puberté précoce chez les jeunes filles Accouchement prématuré On rapporte les effets suivants chez les animaux : Réduction du nombre de spermatozoïdes Baisse de fertilité Malformations Féminisation des populations Cancérogène Anomalies du foie Perturbateur du système endocrinien Apparition précoce de la puberté chez les mâles Plus susceptible de développer des allergies Les cellules productrices de spermatozoïdes des fœtus mâles sont réduites de 40% lorsqu’elles sont exposées à un dérivé du DEHP (Lambrot et al. 2008). À des niveaux d’exposition quotidiens aux États-Unis, l’ADN des spermatozoïdes est endommagé par les phtalates (Duty et al 2003). L’exposition de la mère durant la grossesse à des niveaux de phtalates couramment rencontré, pourrait Page 5 de 9 altérer le développement des organes génitaux des garçons (Swan et al. 2005) et même causer un développement incomplet du pénis (Flam 2008). Catégorie de perturbateur hormonal Œstrogénique Bloque l’effet de la testostérone (Environment and Human Health 2008). Remplace l’estradiol sur les récepteurs des cellules, l’empêchant de produire son action de maintien du système reproducteur de la femme (Environmental Working Group 2008). Thyroïdien Modifie le niveau des hormones produites par la glande thyroïde (Environmental Working Group 2008, Boas 2006). Données critiques manquantes pour évaluer l’impact de la substance De façon générale, il manque d’études sur les différents phtalates et leurs effets sur la santé. Il faut poursuivre les études en toxicologie pour mieux identifier quels produits sont réellement dangereux et à quelles concentrations. Évaluation de l’importance de l’exposition des bébés et des enfants aux phtalates. Lien entre les phtalates et les différents cancers. Quel est l’impact des phtalates lors d’exposition cutanée? Quel est l’impact des phtalates présents dans nos maisons? Quels sont les liens entre la dose, le moment de la vie où l’exposition à lieu, le sexe et les effets chez l’être humain? La présence de la substance a-t-elle déjà été mesurée ou évaluée chez l’humain? Des phtalates sont présents dans le corps d’à peu près tous les gens testés dans les pays industrialisés (Forget 2008, Wolff et al. 2007, Ye et al 2008, Hines et al 2008, Environment and Human Health 2008). Page 6 de 9 Tableau 1. Différentes utilisations des phtalates Phtalates de Abréviation Numéro de CAS Exemples d’utilisation benzylbutyle BBP 85-68-7 Fragrances, adhésifs et colles, produits pour l’automobile, revêtement dibutyle DBP 84-74-2 Fragrances, déodorants, fixatifs pour cheveux, vernis à ongle, insecticides diéthyle DEP 84-66-2 Fragrances, déodorants, produits cosmétique pour les cheveux et le corps, savons di-2-éthylhexyle DEHP 117-81-7 Fragrances, rideau de douche, contenant pour la nourriture, sac de sang, cathéter, etc. di-isononyle DINP 28553-12-0 Jouets pour enfants, revêtements à plancher, gants, matériels pour l’emballage de la nourriture diméthyle DMP 131-11-3 Déodorants di-n-octyle DOP 119-07-3 Produits flexibles à base de plastique di-isodécyle DIDP 26761-40-0 Applications médicales, sacs de sang, tubulures Tableau 2. Estimation de l’absorption quotidienne (μg/kg de poids corporel) (Meek et al 1994) AGE 0–6 mois 6 mois–4 ans 5–11 ans 12–19 ans. 20 –70 ans. Air intérieur 0.86 0.99 1.2 0.95 0.85 Eau 0.13–0.38 0.06–0.18 0.03–0.10 0.02–0.07 0.02–0.06 Aliments 7.9 18 13 7.2 4.9 Sol 0.000064 0.000042 0.000014 0.000004 0.000003 Total de l’absorption quotidienne estimé 8.9–9.1 19 14 8.2 5.8 Références BILL NUMBER: AB 1108, Chapitre 672, État de Californie, octobre 2007. Boas M., Feldt-Rasmussen U., Skakkebæk N.E. et Main K.M. 2006. Environmental chemicals and thyroid function. European Journal of Endocrinology, 154:599–611. Canadian Council of Ministers of the Environment, 1999. Canadian Water Quality Guidelines for the Protection of Aquatic Life, 5 pages. Confédération Suisse, 2006. Factsheet : les phtalates, Département fédéral de l'intérieur, Office fédéral de la santé publique, Unité de direction Protection des consommateurs, 4 pages. Chen ML, Chen JS, Tang CL, Mao IF. 2008. The internal exposure of Taiwanese to phthalate – An Page 7 de 9 evidence of intensive use of plastic materials. Environment International, Volume 34, Issue 1, Pages 7985. Duty S.M., Singh N.P., Silva M.J., Barr D.B. Brock J.W., Ryan L., Herrick R.F., Christiani, D.C. et Hauser R. 2003. The Relationship between Environmental Exposures to Phthalates and DNA Damage in Human Sperm Using the Neutral Comet Assay. Environmental Health Perspectives Vol.111 No 9, pp. 1164-1169. Environmental Working Group 2008. Teen Girls' Body Burden of Hormone-Altering Cosmetics Chemicals Adolescent exposures to cosmetic chemicals of concern, publié le 24 septembre, http://www.ewg.org/reports/teens. Environment and Human Health 2008. Plastics, Environment and Human Health Inc. 81 pages. Flam F. 2008. Male, interrupted - As more genital birth defects are seen in boys, attention turns to phthalates, chemicals found in a variety of consumer products. The Philadelphia Inquirer, publié le 27 octobre. Forget, D. 2008. Pollution d’ambiance, Protégez-vous, octobre 2008, p. 26-29. Gouvernement du Canada, 2007. Les substances chimiques d'intérêts aux canadiens, Phtalates, http://www.chemicalsubstanceschimiques.gc.ca/interest-interet/phthalates_f.html, mise à jour le 4 avril 2007. Greenpeace 2003. Consuming Chemicals - Hazardous chemicals in house dust as an indicator of chemical exposure in the home, Greenpeace Environmental Trust, 74 pages. Hines, E.P., Calafat, A. M., Silva,M.J. Mendola, P. et Fenton, S.E. 2008. Concentrations of Phthalate Metabolites in Milk, Urine, Saliva and Serum of Lactating North Carolina Women, Environmental Health Perspectives, http://www.ehponline.org/members/2008/11610/11610.pdf, en ligne le 22 août 2008. Institut national de santé publique du Québec, 2004. les phtalates : état des connaissances sur la toxicité et l’Exposition de la population générale, http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/252-Phtalates.pdf, Consulté le 24 octobre 2008. International Programme on Chemical Safety 2002. Global assessment of the state-of-the-science of endocrine disruptors. WHO/PCS/EDC/02.2, http://www.ehponline.org/who, consulté le 24 octobre 2008. Koch HM, Drexler H, and J Angerer. 2003. An estimation of the daily intake of di(2-ethylhexyl)phthalate (DEHP) and other phthalates in the general population. International Journal of Hygiene and Environmental Health 206:77-83. Lambrot, R., Muczynski, V., Lécureuil, C., Angenard, G., Coffigny, H., Pairault, C., Moison, D., Frydman, R., Habert R. et Rouiller-Fabre V. 2008. Phthalates Impair Germ Cell Development in the Human Fetal Testis in vitro Without Change in Testosterone Production, Environmental Health Perspectives, http://www.ehponline.org/docs/2008/11146/abstract.html, en ligne le 9 septembre 2008. Layton, M. J. 2008. Lawmakers eye harmful chemicals in toys, baby bottles, http://www.northjersey.com/news/health/NJ_may_ban_2_chemicals_in_plastic.html?c=y&page=1, March 20, consulté le 9 octobre 2008. Lin, Z, M. G. Ikonomou, C.E. Mackintosh, J. Hongwu and F.A.P.C. Gobas. 2003. Determination of Phthalate Ester Congeners and Mixtures in Sediments and Biota of an Urbanized Coastal Marine Inlet. Environ. Sci. Technol. 2003; 37(10) : 2100-2108. Jaakkola J.J.K. et Knight T.L. 2008. The Role of Exposure to Phthalates from Polyvinyl Chloride Products in the Development of Asthma and Allergies: A Systematic Review and Meta-Analysis. Environmental Health Perspectives, doi : 10.1289/ehp.10846 http://dx.doi.org/, Mise en ligne le 31 mars 2008. Page 8 de 9 Meek ME, Chan PKL. Bis(2-ethylhexyl)phthalate: evaluation of risks to health from environmental exposure in Canada. Environ Carcin Ecotoxicol Rev.1994; C12 :179 –194 tel que cite dans Shea, K. Pediatric Exposure and Potential Toxicity of Phthalate Plasticizers. Pediatrics Vol. 111 No. 6 June 2003, pp. 1467-1474. http://pediatrics.aappublications.org/cgi/content/full/111/6/1467 Novoethic 2008. Première preuve formelle de la toxicité des phtalates, http://www.novethic.fr/novethic/v3/ article.jsp?id=118069&newsletter=, mise en ligne 29 septembre 2008. Oregonlive.com. California bans phthalates in toys... could http://blog.oregonlive.com/pdxgreen/2007/10/, consulté le 9 octobre 2008. Oregon soon follow? Rudel, R.A., Camann D. E., Spengler J.D., Korn L.R., et Brody J.G. 2003. . Phthalates, Alkylphenols, Pesticides, Polybrominated Diphenyl Ethers, and Other Endocrine Disrupting Compounds in Indoor Air and Dust. Environmental Science and Technology 37(20):4543-4553. Santé Canada, 2011 : Règlement sur les phtalates - Fiche d'information -Janvier 2011. Lien : http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/nr-cp/_2011/2011_07fs-fra.php Sathyanarayana, S., Calafat, A.-M., Liu, F. et S.H. Swan, 2008a. Maternal and infant urinary phthalate metabolite concentrations: Are they related? Environmental Research, doi:10.1016/j.envres.2008.07.002. Sathyanarayana S., Karr C. J., Lozano P., Brown E., Calafat A.M., Liu F. et Swan S.H. 2008b. Baby Care Products: Possible Sources of Infant Phthalate Exposure. Pediatrics, http://www.pediatrics.org/cgi/content/full/121/2/e260, mise en ligne 4 février 2008. Société canadienne du cancer 2008. Phtalates, http://www.cancer.ca/Canada-wide/Prevention/ Specific%20environmental%20contaminants/Phthalates.aspx?sc_lang=fr-CA, Dernière modification le: 20 août 2008. Stahlhut R.W., van Wijngaarden E., Dye T.D. Cook S. et Swan S.H. 2007. Concentrations of Urinary Phthalate Metabolites Are Associated with Increased Waist Circumference and Insulin Resistance in Adult U.S. Males. Environmental Health Perspectives Vol 115 No 6, pp. 876-883. Steinemann A.C. 2008. Fragranced consumer products and undisclosed ingredients, Environmental Impact Assessment Review, Environ Impact Asses Rev doi:10.1016/j.eiar.2008.05.002, 7 pages. Swan S. H. Main, M. K., Liu, F., Stewart, S. L. Kruse, R. L., Calafat, A. M., Mao, C. S., Redmon, J. B., Ternand, C. L., Sullivan, S., Teague, J. L. and the Study for Future Families Research Team. 2005. Decrease in Anogenital Distance among Male Infants with Prenatal Phthalate Exposure, Environmental Health Perspectives Volume 113, Number 8, http://www.ehponline.org/members/2005/8100/8100.pdf, consulté le 9 octobre 2008. Wikipedia.org. 2008. Phtalates. http://fr.wikipedia.org/wiki/Phtalate, Dernière mise à jour 17 juillet 2008, consulté le 9 octobre 2008. Wolff MS, Teitelbaum SL, Windham G, Pinney SM, Britton JA, Chelimo C, 2007. Pilot Study of Urinary Biomarkers of Phytoestrogens, Phthalates, and Phenols in Girls. Environ Health Perspect. 115(1):116– 121. Ye X., Pierik F.H., Hauser R., Duty S., Angerer J., Park M.M., Burdorf A., Hofman A., Jaddoe V.W.V., Mackenbach J.P., Steegers E.A.P., Tiemeier H et Longnecker M.P. 2008. Urinary metabolite concentrations of organophosphorous pesticides, bisphenol A, and phthalates among pregnant women in Rotterdam, the Netherlands: The Generation R study. Environmental Research 108 (2008) 260–267. Page 9 de 9