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15 mai - 15 juillet 2013
Galerie Goldenberg
140, boulevard Haussmann
Dossier de presse
75008 Paris
Dossier de presse
Sommaire
Communiqué de presse — 3
Degas et la sculpture — 4
Histoire de la collection — 5
Le Comité Edgar Degas — 7
La fonderie Valsuani et les bronzes Degas — 8
Chronologie — 10
La galerie Goldenberg — 11
Informations pratiques — 12
Communiqué de presse
—3
Dossier de presse
La galerie Goldenberg présente pour la première fois
en France du 14 mai au 15 juillet 2013 une collection
exceptionnelle de près de 70 sculptures d’Edgar Degas.
Des sculptures rarement exposées
Edgar Degas (1834-1917) est l’un des artistes les plus important du XIXe siècle. Largement reconnu pour ses pastels, ses peintures et ses dessins inspirés principalement
du monde de la danse et des courses hippiques, ses sculptures sont en revanche beaucoup plus mystérieuses. Modelant la cire et l’argile au gré de ses idées, il n’hésitait pas
à modifier ou même détruire ses sculptures. Véritables outils de travail, il les utilisait
pour étudier le mouvement et capter la beauté du geste. Toutes ces recherches formelles
étaient ensuite reproduites dans ses tableaux.
En 1881, à l’occasion de la sixième exposition des Impressionnistes, il présente pour la
première fois au public La petite danseuse de quatorze ans. Cette sculpture de cire teintée, accommodée de tulle et de vrais cheveux, est présentée dans une vitrine de verre.
Elle est très mal accueillie par la critique qui la qualifie de « bestiale effronterie ».
L’artiste n’exposera plus de sculptures jusqu’à sa disparition.
Cette exposition met en lumière le talent de sculpteur d’Edgar Degas, longtemps
ignoré par le public.
Dossier de presse
Degas et la sculpture
—4
Textes extrait de l’introduction au catalogue Un Sculpteur nommé Degas par
Bruno Pasquier, Président du Comité Degas.
L’œuvre sculptée d’Edgar Degas s’inscrit parmi les grandes curiosités de
l’histoire de l’Art. Pour dire vrai, Degas n’a jamais voulu ni imaginé que les
statuettes en cire qu’il réalise, tout au long de sa vie, soient un jour coulées
en bronze : elles n’avaient guère pour but et utilité que de fixer les formes en
mouvement qui allaient lui servir ensuite pour ses tableaux :
« C’est pour ma seule satisfaction que j’ai modelé en cire bêtes et gens, non pour me délasser de
la peinture ou du dessin, mais pour donner à mes
peintures, à mes dessins, plus d’expression, plus
d’ardeur et plus de vie. Ce sont des exercices pour
me mettre en train ; du document, sans plus. » a-t-il dit.
[…] Degas, dont les cotes figurent parmi les plus élevées des grandes ventes
aux enchères, fait partie des artistes marquants du XXème siècle. Il est classiquement rangé parmi les Impressionnistes, mais, en réalité, c’est un artiste
tout à fait à part dans ce mouvement. Si les Impressionnistes, Renoir, Monet,
Sisley, Mary Cassatt, Cézanne et quelques autres de ce groupe, trouvent leurs
inspirations dans la lumière du plein air, Degas, lui peint dans son studio….
il a à cœur de « peindre ce que l’on ne voit plus que dans sa mémoire »…..Et
puis ses modèles ne sont que « des petites personnes » de la rue, ni belles, ni
célèbres….De touchantes « Mademoiselle tout le monde». Je les montre sans
leur coquetterie, à l’état de bêtes qui se nettoient…
dit-il. Histoire de la collection
—5
Des bronzes post mortem
Après le décès de Degas, survenu le 27 septembre 1917, ses
héritiers découvrent plus de 150 cires, souvent en piètre état
de conservation, dans son atelier, 6 boulevard de Clichy à
Paris.
Sa famille et le fondeur en vogue de l’époque, Adrien Hébrard, unissent leurs forces afin que ces cires soient restaurées : il s’agit de sauver celles qui peuvent l’être. Soixante
quatorze sujets sont finalement conservés. Les autres, non
achevés ou en trop mauvais état, doivent être abandonnés.
Ces 74 sujets, coulés en bronze, vont passer à la postérité. Les historiens de l’art les répartissent en 4 groupes : Chevaux (15 + 2) ; Arabesques (8) ; Danseuses (30) ; Etudes
(19).
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Ces bronzes de Degas, cachet Hébrard appartiennent aujourd’hui au patrimoine des musées les plus Importants :
Musée d’Orsay à Paris, Metropolitan Museum of Art à New
York, etc.
Cependant, ces bronzes post mortem n’ont pas que des partisans. Ainsi, pour M. Arsenau, toutes les sculptures de Degas sont fausses : « les morts ne sculptent pas ; les morts ne
signent pas ! ».
Les bronzes de Degas/Cachet Valsuani
La fonderie Valsuani est rachetée par Leonardo Benatov en 1980 et,
suite à son déménagement dans la propriété familiale, devient la fonderie de Chevreuse. Il conserve ainsi les plâtres issus des sculptures de
cire de Degas qu’Albino Palazzolo, ancien chef d’atelier de la fonderie
Hébrard devenu chef d’atelier de Valsuani, avait apportées avec lui après
la seconde guerre mondiale.
C’est au début des années 1990 que L. Benatov redécouvre les caisses
contenant les plâtres. L’Oeuvre de Degas étant passée dans le domaine
public en 1987, la fonderie décide de réaliser un tirage limité des bronzes
à 29 exemplaires dont 20 lettrés de A à T et 9 numérotés de I/IX à IX/
IX. La première série de 73 bronzes, la série A, est fondue dès 1998, les
séries suivantes en portent le millésime. Quant à La Petite Danseuse de
14 Ans, figure la plus reconnue de l’œuvre sculptée de Degas, quelques
exemplaires sont fondus en 1997, les autres en 1998.
Dès 2008, les séries complètes de ces bronzes ont fait l’objet d’expositions internationales.
Histoire de la collection
—6
Les bronzes de Degas/Cachet Valsuani dans les musées :
Université de Taichung – Taïwan
Septembre à Décembre 2008.
Herakleidon Museum – Athènes – Grêce
Dossier de presse
27 Novembre 2009 – 14 Avril 2010.
Museum of Art – Tel Aviv – Israël
25 Mars- 20 Juin 2010.
Musée National des Beaux Arts - La Havane – Cuba
17 Décembre – 23 Janvier 2011.
Institut d’Art Moderne (IVAM) – Valence – Espagne
3 Mars – 17 Avril 2011.
National Museum of Art – Sofia – Bulgarie
2 Septembre – 30 Octobre 2011.
Les Bronzes de Degas/Cachet Valsuani au
Musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg
En Mai 2012, le Musée de l’Hermitage de St Petersburg, en la
personne de son conservateur, Mikhaïl Pietrovski, et avec l’aide
précieuse de Geraldine Norman, Présidente de l’Association des
Amis de l’Hermitage à Londres, a tenu à souligner l’importance et
l’authenticité de cette collection en l’incluant dans un Symposium
Scientifique consacré aux Editions Post Mortem de bronzes des
plus importants artistes : Archipenko, Dali, Henri Moore, Giacometti… Ce congrès, qui a réuni plus de 20 scientifiques éminents du monde de l’art, dans l’un des plus importants musées du
monde, a ainsi donné une place indiscutable aux bronzes de Degas.
La fonderie Valsuani et les bronzes Degas
—8
La fonderie Valsuani et les bronzes Degas
La fonderie d’Art Valsuani est la plus ancienne et la plus réputée
de France.
Dossier de presse
Claude Valsuani, maitre bronzier d’origine italienne, travaille tout
d’abord à la fonderie Hébrard, comme ouvrier puis comme directeur technique. En 1899, il crée sa propre entreprise à Châtillon,
avant de la transférer en 1908 au 74 rue des Plantes à Paris. La
fonderie, qui travaille pour de nombreux artistes majeurs : Renoir,
Bourdelle, Picasso, Pompon, Despiau, Troubetzkoy, Daumier et
Matisse, acquiert vite une grande réputation. En 1923, à la mort de
Claude Valsuani, son fils Marcel lui succède. Il dirigera la fonderie
jusqu’à sa mort, en 1970.
La fonderie Valsuani est alors reprise par Jacques Sokolovski, qui
la cède ensuite au célèbre marchand, Daniel Wildenstein. En 1980.
Daniel Wildenstein m’en confie la direction avant de me la céder
entièrement, en 1982. Ma première décision est de la transférer à
Chevreuse, dans notre propriété familiale.
Après différentes modifications de l’actionnariat, je demeure à ce
jour le conseiller artistique de la Fonderie. En parallèle, j’ai installé
mon atelier de sculpteur au sein des locaux professionnels de la
Fonderie, ce qui me permet de vérifier la qualité de ce qui est produit pour le compte des dirigeants.
Agrandis, modernisés, nous exploitons aujourd’hui le cachet Valsuani et le cachet Airaindor ; nous sommes la seule fonderie au
monde capable de couler d’un seul tenant des pièces de cinq mètres
de hauteur.
Du plus petit au plus grand, ce sont des objets d’art qui sont fondus
dans cette entreprise d’exception mobilisant le savoir-faire d’artisans émérites chargés de couler la fonte, de façonner les plâtres de
fonderie, d’ébarber et ciseler les pièces démoulées après cuisson
pour enfin patiner des pièces achevées.
La fonderie Valsuani et les bronzes Degas
—9
Dossier de presse
Riche d’une tradition plus que centenaire, notre établissement a
acquis une célébrité internationale pour la qualité de ses fontes à
la cire perdue ; notre large collection de plâtres portant d’illustres
signatures : Dali, Rodin, Degas, Braque, François Pompon, Honoré
Daumier, Michel Guino, Anthony Quinn, Michael Chemiakin…)
est sans équivalent. Partant des documents d’archives et des mémoires retrouvés dans les anciens locaux de Valsuani, aussi bien
que dans nos locaux actuels, nous caressons le projet de regrouper
ces plâtres dans un musée de la sculpture des 19 ème et 20 ème
siècles.
Lors de leur visite en janvier 2012, Valérie Pécresse (ministre du
Budget) et Frédéric Lefebvre (Secrétaire d’Etat chargé de l’Artisanat) ont salué le mérite et le savoir-faire de la fonderie Valsuani
et de son équipe qui ont su relever les défis du développement en
modernisant les procédés de fabrication tout en respectant les traditions ancestrales du bronze artistique.
Frédéric Lefebvre a remis à la fonderie Valsuani le label “Entreprise du Patrimoine Vivant” qui distingue les entreprises françaises
de production, de restauration ou de transformation détenant un « savoir-faire rare renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de
techniques traditionnelles ».
Ce sont ces artisans, armés de leur talent et de leur savoir-faire qui
ont travaillé avec passion à faire naître cette incroyable collection
des sculptures d’Edgar Degas.
Ces sculptures sont fondues à la cire perdue, la ciselure est traitée
à l’ancienne, la patine à la flamme et au feu. Aucun effort n’a été
épargné, aucun détail négligé pour traduire dans le bronze le génie
de sculpteur d’Edgard Degas.
Leonardo Bénatov, Conseiller Artistique de la Fonderie de Chevreuse, Sculpteur et Fondeur.
Chronologie
— 10
1917
27 septembre : décès d’Edgar Degas.
Découverte des 150 sculptures de cire,
d’argile et de plâtre dans son atelier 6
Boulevard de Clichy.
Dès 1918
Adrien Hébrard réalise des bronzes
à partir des 74 sculptures les mieux
conservées avec l’accord des héritiers
Degas.
Dossier de presse
1936
Mise en règlement judiciaire de la fonderie Hébrard, Adrien Hébard meurt
en 1937. La fonderie Hébrard cesse de
fonctionner.
circa 1955 Albino Palazzolo, ancien chef d’atelier
de la fonderie Hébrard est désormais
chef d’atelier de Valsuani. Les plâtres de
Degas ont été transférés chez Valsuani.
1956 Nelly Hébrard vend les cires à P. Mellon, collectionneur américain qui en
fait don à la National Gallery of Art de
Washington.
1980 Leonardo Benatov achète la fonderie
Valsuani.
1990’s
Re-découverte des caisses contenant les
plâtres obtenus à partir des sculptures de
cire de Degas.
1998 La fonderie Valsuani réalise un tirage
limité des 74 bronzes (29 exemplaires ;
20 lettrés de A à T et 9 numérotés de I/IX
à IX/IX) issus des plâtres de la fonderie.
juin 2011
Création du Comité Edgar Degas. Bruno
Pasquier assure la Présidence.
2011
Le Comité Degas confirme l’authenticité des plâtres découverts chez Valsuani
et celle de l’édition Degas- Valsuani.
mai 2012
Reconnaissance de l’authenticité des
bronzes au symposium scientifique du
Musée de l’Hermitage de St Petersburg
La galerie Goldenberg
— 11
Serge Goldenberg
Fondateur ARTCO-FRANCE
Amuoï Do
Son épouse et principale collaboratrice
Dossier de presse
En 1979 Serge Goldenberg, ingénieur diplômé, rencontre Salvador
Dali à l’hôtel Meurice. Une rencontre bouleversante qui réoriente
sa carrière vers le marché de l’art.
Pendant trente ans, il rassemble une des plus grandes collections de
livres de haute bibliophilie du Maître du Surréalisme, ainsi que la
collection intégrale de ses estampes (2000 pièces). Une publication
du catalogue raisonné constitué de 5 volumes est prévue pour 2014.
En 1980, il crée la société Artco France et s’intéresse de très près à
l’œuvre sculptée des grands artistes du XIXe siècle (Degas, Modigliani, Rodin, etc.). Il devient le partenaire commercial privilégié
de la fonderie Valsuani à Chevreuse.
C’est au cours d’une visite à la fonderie Valsuani dans les années
1990, qu’il découvre les plâtres d’Edgard Degas conservés depuis
des années dans des caisses bien cachées. Il décide de participer
activement à la production ainsi qu’à la présentation dans le monde
entier de cette extraordinaire collection de 74 bronzes.
En juin 2011, le Comité Degas (Degas Estate), sous la direction de
Bruno Pasquier, avalise cette collection et en reconnaît l’authenticité. Les bronzes de Degas, cachet Valsuani, sont présentés au Symposium du Musée de l’Hermitage en mai 2012, sous la responsabilité de son conservateur, Mikhaïl Pietrovski. Ces deux évènements
amènent Serge Goldenberg à se consacrer entièrement à cette collection unique au monde.
En 2012, Artco France reprend la Galerie Ariel, qui, sous la direction de Mr Pollack, s’était dévouée durant un demi-siècle à de très
importants artistes, notamment au groupe Cobra.
La collection des Bronzes de Degas, présentée précédemment à la
Galerie Hirschl and Adler à New York, sera exposée pour la première fois en France au printemps 2013.
Informations pratiques
— 12
A l’occasion de la présentation des bronzes Degas/
Valsuani à Paris, la galerie Goldenberg édite un catalogue de
la collection complète et met en ligne un site web dédié, tout
deux disponible en mai 2013.
Dossier de presse
GALERIE GOLDENBERG
140 Boulevard Haussmann
75008 Paris - France
Métro : Miromesnil
Bus : 32 et 43 - Arrêt Haussmann-Miromesnil
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h et sur rendez-vous.
Tél.: +33 (0) 9 67 24 13 09
Email: [email protected] Site de la galerie
Site dédié à l’exposition
Facebook
CONTACT PRESSE :
Alambret communication
Charlène Enard
[email protected]
13, rue Sainte Cécile
75009 Paris
Tél : 01 48 87 70 77
Visuels en HD disponible sur demande ou sur l’espace
presse du site de l’exposition www.degasbronzes.com