France, Alpes Maritimes- Antibes – Foyer Saint Vincent

France, Alpes Maritimes- Antibes – Foyer Saint Vincent - Accueil femmes
battues
‘Je ne savais que maman savait rire !’ Depuis 15 ans, des femmes victimes de violences
conjugales sont accueillies dans un foyer d’hébergement, par des volontaires qui leur offrent
un cadre de vie communautaire et familial pour les aider à se reconstruire et à retrouver un
emploi salarié ainsi qu’un logement indépendant.
Des travaux d’extension de cette structure permettront d’accueillir des femmes
accompagnées de plusieurs enfants ainsi qu’un hébergement pour celles dont la vie est en
danger immédiat.
Contexte
Le projet se situe sur la commune d’Antibes qui, outre des personnes à hauts revenus, compte
dans sa population de nombreux travailleurs précaires. Cette précarité s’accompagne souvent
de comportements violents dont sont victimes les femmes en tout premier lieu. Les
volontaires présentes sur le terrain constatent une augmentation constante du nombre de
femmes battues qui n’ont aucun autre endroit dans tout le département pour se réfugier.
D’où la nécessité d’agrandir le foyer d’hébergement actuel.
Thématique du projet et activités
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Reconstruction sociale des accueillies à l’aide de groupe de paroles encadrés par de
professionnels pour désamorcer les conflits et sortir de la spirale de la violence.
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Aide à la recherche d’un emploi dans la grande distribution et/ou services à la
personne.
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Aide à la recherche d’un logement dans le parc social
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Organisation d’ateliers pour favoriser la réinsertion des accueillies (nutrition-santé,
informatique, art thérapie …)
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Soutien scolaire et ateliers d’éveil pour les enfants.
Chiffres clés
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20 bénéficiaires et 10 enfants accueillis par an.
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Budget du projet d’extension du foyer d’hébergement : 220 000€ dont 160 000€ déjà
financés par des fondations d’entreprises.
Partenaires locaux
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Communauté de communes, département, région.
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Caritas, Fondation Monoprix, Fondation Niarchos, Fondation Bluebridge
Perspectives futures et/ou impact
L’extension du foyer d’hébergement permettra de répondre aux demandes toujours plus
nombreuses des services sociaux de la région, d’accueillir des femmes accompagnées de deux
ou trois enfants, et d’éviter à l’avenir qu’une femme ne meure sous les coups de son
compagnon faute d’avoir pu trouver à se réfugier, comme cela a été le cas en 2015.