28 Mai
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Revue de presse Vendredi 28 mai 2010 L'actu Damien Marcq : « Caen est ma priorité » jeudi 27 mai 2010 Damien Marcq se ferait « un honneur » de porter le maillot de Malherbe. David Ademas Revenu hier d'une tournée en Argentine avec l'équipe de France espoir, Damien Marcq en a fini avec une saison bien remplie. Certes relégué en L2 avec Boulogne, le milieu de terrain ou défenseur nordiste âgé de 21 ans a été l'une des révélations de la L1. Depuis plusieurs semaines, Caen le courtise, et a même formulé une 1re offre à Boulogne, refusée pour l'instant. Marcq, sous contrat avec Boulogne jusqu'en 2012, s'est confié sur sa situation. Il clame son envie de rester en L1 et de rejoindre Malherbe. Comment percevez-vous l'intérêt que vous porte Caen ? Je sais effectivement que Caen me suit depuis plusieurs semaines, et j'avoue que c'est flatteur. Je rentre tout juste d'Argentine, je ne suis pas au courant de tout, mais on m'a dit que Boulogne avait refusé une proposition du Stade Malherbe (un peu plus d'1 million d'€ selon nos informations). Caen est le plus pressant, en tout cas il est le seul à s'être manifesté aussi concrètement, et ça compte. Le projet caennais vous intéresse ? Caen fait partie des clubs de L1 où je pourrais être titulaire, et à mon âge, j'ai besoin de jouer beaucoup pour continuer à progresser. C'est un challenge qui pourrait être très intéressant. On va voir comment les choses vont évoluer, j'attends, mais si Boulogne et Caen arrivaient à s'entendre sur le transfert, je me ferais un honneur de jouer pour ce club. Peut-on alors dire que Caen est devenu une priorité pour vous ? Oui, on peut dire que Caen est ma priorité. Mais Boulogne semble demander beaucoup d'argent pour votre transfert (1)... Oui, le président Wattez veut défendre les intérêts du club, peut-être qu'il cherche aussi à faire monter les enchères, et c'est vrai que ça représente énormément d'argent. Mais Boulogne sait que je veux rester en L1. Maintenant, c'est mon club formateur, j'y suis très attaché, et je ne veux surtout pas que ça se passe mal. J'espère que Caen et Boulogne vont pouvoir rapidement s'entendre. Quand aimeriez-vous être fixé sur votre sort ? Ce n'est jamais évident de ne pas savoir dans quel club on va atterrir quand on part en vacances, de ne pas pouvoir se fixer ou de ne pas savoir qui seront tes futurs coéquipiers. J'aimerais bien que tout soit réglé avant mon départ en congés, soit dans les deux semaines. (1) On évoque une somme avoisinant les 3 millions d'€. Festival espoir de Toulon. Thomas Heurtaux n'a pas joué la demi-finale perdue par la France contre le Danemark (2-3). Les Bleuets disputent ce soir (18 h 30) le match pour la 3e place contre le Chili. Euro des 19 ans. Les Pays-Bas de Rajiv Van La Parra se sont qualifiés pour la phase finale qui aura lieu du 18 au 30 juillet en Basse-Normandie. 6 des 8 qualifiés sont connus : France, Croatie, Espagne, Italie, Portugal et Pays-Bas. Recueilli par G. L. La tête dans les étoiles mercredi 26.05.2010, 14:00 Anthony Lecointe à la lutte avec le Marseillais (champion de France) Brandrao : une image symbole de la première saison des Boulonnais en Ligue 1. Retour en images sur la première saison de l'USBCO en Ligue 1 S'il fallait n'en retenir qu'une, ce serait celle-là : Anthony Lecointe, symbole d'une formation boulonnaise sans complexe, à la lutte avec le Marseillais Brandao, l'une des stars du dernier championnat de Ligue 1. Cette photo est - à notre sens - un parfait résumé de la saison qui vient de s'achever. Pour plusieurs raisons. D'abord Anthony Lecointe. Nouvelle icône du stade la Libération dont le public a loué la combativité durant toute la saison. Du moins, dès que l'entraîneur Laurent Guyot lui a fait confiance. Le « Mousse » vit ça avec un certain détachement né de l'expérience des ans. Boulogne s'est souvent mis en quête d'un nouveau défenseur latéral droit, confinant l'enfant du pays au banc de touche. Puis, au fil des matches, la recrue ne donnant pas satisfaction, les rôles s'inversent. Et Lecointe revient en grâce. Assez de temps perdu ? La donne devrait changer la saison prochaine puisque Lecointe semble avoir cette fois la pleine confiance du staff technique et devrait commencer la saison en tant que titulaire. N'empêche : l'abnégation sans faille de Lecointe et de ses coéquipiers n'ont pas suffi à maintenir Boulogne dans l'élite. La marche était-elle trop haute ? La Ligue 1, ce sont avant tout des grosses écuries et des stars. Brandao et Marseille, qui se sont ouvert un peu plus le chemin du titre après une victoire arrachée au stade de la Libération, grâce à un penalty de Taïwo dans les arrêts de jeu (1-2, 33e journée, le 17 avril), symbolisent l'écart entre l'USBCO, petit poucet qui a gravi quatre étages en cinq saisons pour arriver en Ligue 1, et le gotha des clubs professionnels. Sans Thil, point de salut Avec Lecointe et Brandao, la différence se mesure plus concrètement. Presque 20 centimètres séparent l'attaquant olympien, qui culmine à 1,89 m, du défenseur boulonnais (1,70 m). Malgré cela, Boulogne n'a jamais abdiqué. D'emblée promis à la relégation, l'USBCO n'a pourtant rendu les armes qu'à trois journées de la fin du championnat. C'est Saint-Etienne, chef-d'oeuvre en péril, qui a mis un point final aux espoirs boulonnais de maintien, en s'imposant à la Libé (0-1, 36e journée, le 5 mai). Les Verts accrochaient là leur maintien et tenaient leur revanche : à l'aller, le 22 août dernier, les Boulonnais s'étaient imposés à Geoffroy-Guichard (0-1, 3e journée) à la surprise générale, provoquant l'ire d'un peuple Vert qui avait envahi la pelouse au coup de sifflet final pour signifier sa colère aux dirigeants stéphanois. Au soir du 22 août, après trois journées disputées, le promu boulonnais pointait à une flatteuse septième place de la Ligue 1. Las : une lente chute vers les abysses du classement s'en est suivie. Privé de Grégroy Thil, touché à la cheville à Valenciennes (1-1, 5e journée, le 12 septembre), Boulogne n'a jamais plus été en mesure de rivaliser et s'en retourne à la Ligue 2. Pour les supporters, subsistent des images qui resteront longtemps gravées dans les mémoires. À moins que l'USBCO ait tellement pris goût à la Ligue 1 qu'elle décide rapidement d'y retenter sa chance... Mickaël TASSART (Photos Valentin PERARD et AFP)