MONSTRES - Fredaine

Transcription

MONSTRES - Fredaine
Projet « MONSTRES »
(les peurs, les nommer, les surmonter)
Pourquoi ? Beaucoup d'élèves « perturbateurs » car angoissés, inquiets. Travailler sur le thème des monstres permettra d'exprimer et
d'évacuer certaines peurs, certaines angoisses.
Compétences travaillées
1. Comprendre des textes écrits sans autre aide que le langage entendu.
2. Participer à des échanges collectifs.
3. Pratiquer divers usages du langage oral : raconter, décrire, évoquer, expliquer, questionner, proposer des solutions, discuter un
point de vue.
4. Dire de mémoire et manière expressive plusieurs comptines et poésies.
5. Pouvoir redire les mots d’une phrase écrite après sa lecture par l’adulte, les mots du titre connu d’un livre ou d’un texte.
6. Se construire un bagage de mots références
7. Commencer à encoder des mots simples et de courtes phrases
8. Participer verbalement à la production d'un écrit
9. Réaliser une composition personnelle en reproduisant des graphismes.
10.Pratiquer le dessin pour représenter ou illustrer, en étant fidèle au réel ou à un modèle, ou en inventant
11.Réaliser des compositions plastiques planes et en volume
12.Commencer à construire des connaissances et à constituer une culture artistique de référence
Bibliographie « monstres »
Albums
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« Qui a peur de quoi ? », Coralie Saudo
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« Billy se bile », Anthony Browne
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« Tous les monstres ont peur du noir », Mickaël Escoffier et Kris
Di Giacomo
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« Papa ! », Philippe Corentin
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« Le monstre qui aimait les histoires », Sabine de Greef
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«Le monstre aux doudous », Rafaella Bertagnolio
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« Pique, Gratte et grogne », Michel Backès
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« Max et les Maximonstres »
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« Le Poilu, le Griffu et le Cornu », Laurence Bourguignon
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« La petite fille et le monstre », conte africain
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« Les monstres n'existent pas », Ingrid Sissung
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« Un grand monstre ne pleure pas », Kalle Güettler
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« Bienvenue à la monstrerie », Élise Gravel
« Mon monstre, ton monstre », Mélissa Pigois
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« Au lit petit monstre », Mario Ramos
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« la peur du monstre », Mario Ramos
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« Toc! Toc! Qui est là ? » Anthony Browne
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« Gloups », Christine Naumann-Villemin
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« Gruffalo », Julia Donaldson
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« Petit Gruffalo », Julia Donaldson
Divers
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« Mon cahier de monstres », Arnaud Boutin
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« Nanoug'graphismes : princesses, monstres et robots »
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« Nanoug'découpages : princesses, monstres et robots »
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« Nanoug'anticoloriages : princesses, monstres et robots »
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Janvier 2016
Langage oral
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Atelier philo (2) :
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Les monstres existent-ils ?
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De quoi on a peur ? Pourquoi on a peur ?
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Faire le portrait d'un monstre (3) :
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Jeu « qui est-ce monstre ? »
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Faire le portrait de son propre monstre
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Groupe conversationnel autour d'un album, d'une histoire (1 - 2 - 3)
Langage écrit
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Choisir et encoder le nom des mascottes « monstres » (7)
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Rédiger le portrait des mascottes en dictée à l'adulte (8)
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Travail sur la notion de mot à travers les titres des albums (5)
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Travail autour des mots : monstre,… (6)
Sitographie
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Bout de Gomme
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Webinstit.net
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Hervé Di Rosa
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La maternelle de Flo
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Nanoug-Le tour de mes bouquins
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Albums support
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« Les monstres n'existent pas », Ingrid Siisung
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« Qui a peur de quoi ? », Coralie Saudo
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« Billy se bile », Anthony Browne
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« Tous les monstres ont peur du noir », Mickaël Escoffier et
Kris Di Giacomo
●
« Mon monstre, ton monstre », Mélissa Pigois
●
« Papa ! », Philippe Corentin
●
« Le monstre qui aimait les histoires », Sabine de Greef
Comptines et poésies (4)
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« Il y a un monstre sous mon lit », Brigitte Sourisse
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« Le monstre biscornu », Corinne Albaut
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« Le monstre », Monique Hion
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« Le monstre », André Marquet
Les productions plastiques et visuelles
Créer son propre monstre (10 - 11)
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Dessin
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Peinture
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Modelage
Observer, décrire, commenter un tableau (12)
Décorer et enrichir un dessin (9 - 10)
Compléter un dessin d'après une consigne précise (10)
Créer un tableau « monstres » à partir de découpages (11)
Références artistiques
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Hervé Di Rosa
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« Balade en forêt »
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« Le chemin de l'école »
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« L'invasion vénusienne »
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Nicky de Saint Phalle
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« Le monstre toboggan
Supports
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Albums
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« Mon monstre, ton monstre », Mélissa Pigois
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« Bienvenue à la monstrerie », Élise Gravel
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Ouvrages pédagogiques
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« Nanoug'graphismes : princesses, monstres et robots »
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« Nanoug'découpages : princesses, monstres et robots »
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« Nanoug'anticoloriages : princesses, monstres et robots »
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Janvier 2016
Introduction du projet
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Découverte de l'album « Les monstres n'existent pas » de Kerstin Schoene
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Présentation de la couverture : hypothèses sur le contenu
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Lecture du titre écrit au tableau
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Lecture magistrale de l'album
Discussion autour de la question : « Qu'est-ce qu'un monstre ? Les monstres existent-ils vraiment ? »
Dessin de monstres aux feutres (format A5)
Arts visuels
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Encadrer les premiers dessins de monstres pour
faire une galerie de monstres.
➔
graphisme au marqueur noir
Langage écrit
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Reconstitutions du titre
➔
« Les monstres n'existent pas »
« Les monstres n'existent pas »
l'avis de Ricochet (Valérie Meylan)
C'est un monstre poilu, brun avec des taches vertes, des bois de cerf sur la tête, deux grandes dents qui dépassent de sa bouche, des yeux
bigleux et de longues griffes noires. Quand il se regarde dans un miroir, il voit un monstre, il est fort comme un monstre, il est grand comme un
monstre, il peut faire peur comme un monstre : bouh ! Et pourtant la rumeur le dit et le hurle : « Les monstres n'existent pas ! ». Afin de prouver
à tout le monde que les monstres existent bel et bien, notre héros enfourche sa bicyclette. Il commence par taguer les murs et les ponts
d'autoroute avec le slogan « Les monstres existent », puis il envoie des ballons avec le même message, il essaie d'effrayer des enfants sans
succès. Il retrouve même ses graffitis transformés en « Les monstres n'existent pas ! ». Dépité, il retourne dans sa forêt. Arrive un petit monstre
noir et poilu qui lui ne veut pas laisser tomber le morceau. Et voilà DEUX monstres qui partent… [...]
Voilà un premier album tout simple mais extrêmement efficace. Kirstin Schoene fait preuve d'une grande maîtrise dans sa technique narrative :
passant allègrement des illustrations aux textes pour raconter son histoire, elle pousse l'enfant à s'impliquer dans sa lecture. On remarque
également le traitement drôle mais sévère du regard sur la différence ou - encore plus grave - de l'absence de regard. La fin du livre, si elle
permet de recommencer ou de continuer l'histoire, nous dit aussi l'importance de la persévérance.
Mais le plus important dans ce livre est qu'il raconte une vraie histoire, qu'il est admirablement bien dessiné et très drôle.
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Janvier 2016

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