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La question suivante a été posée sur notre site. ‘’L'intrication quantique de l'électron : Est ce qu'un progrès a eté fait pour identifier les forces qui lient les differentes particules elementaires distantes’’ par ‘’Professor R. Hanson Et Mr. Jeff Mason’’w La question que vous posez touche au plus grand mystère auquel fait face la science actuelle, et à la nature même de l’espace-­‐temps. Einstein n’avait pas cru que les corrélations générées par l’intrication puissent exister sans des quantités physiques pour les justifier. C’est la raison pour laquelle il mettait en doute la complétude de la théorie quantique. Comme Brian Greene le note dans l’article intitulé « Pourquoi Einstein compte encore », Einstein avait des intuitions physiques qui orientaient sa démarche mathématique et prévalaient sur celle-­‐ci, mais Einstein vivait à une époque où la science ne lui permettait pas de tirer d’autres conclusions que celles que reflètent ce manque de complétude de la théorie. Plus tard, ce sont les expériences d’Alain Aspect et de beaucoup d’autres qui ont totalement confirmé les prédictions de la mécanique quantique. Le travail théorique de Bell a ainsi montré que ces prédictions ne sont pas compatibles avec la vitesse finie de la propagation des signaux et avec l’image naïve de systèmes séparés dans l’espace. Si Einstein avait prit connaissance de ces travaux, il aurait certainement compris qu’il avait touché là les limites de la réalité mathématisable. Notre idée usuelle du monde est basée sur notre conception macroscopique de celui-­‐ci, elle est impuissante à nous laisser comprendre les nouvelles découvertes de la physique quantique. Malgré de grandes réalisations dues à la physique quantique, telle que le laser et la téléportation des particules, le monde quantique reste donc quelque chose d’abstrait. Ce monde a probablement touché dans les mathématiques l’extrême limite au delà de laquelle il faudrait chercher une nouvelle approche pour comprendre vraiment ce qu’est la réalité de l’univers et de la vie qu’il contient. D’ailleurs Feynman a dit « je peux me risquer à dire que personne ne comprends la mécanique quantique ». Nous avons le sentiment que la question posée par le Professeur R. Hanson et par M. Jeff Mason ne trouvera probablement pas une réponse dans des recherches mathématiques. Nous croyons plutot qu’elle requiert un nouveau travail basé sur une intuition du monde physique. L’autre grand mystère dans la physique actuelle est l’évolution de l’entropie dans l’univers. Nous croyons que ces deux mystères sont liés : L’entropie dans l’univers, qui va en augmentant, serait la contrepartie exacte de l’accroissement de l’organisation dans les domaines tels que ceux que constitue l’évolution de la matière, de la faune, de la flore et de l’intelligence dans l’univers. Un equilibre pourrait être ainsi constamment conservé dans l’univers, de façon à ce que l’entropie croissante soit l’exacte contrepartie, mais inversement proportionnelle de l’information incluse dans la matière et la vie. Pour répondre à ceux qui se demandaient si l’entropie, qui va en diminuant vers le passé, serait égale à zéro à l’instant du Big Bang, Roger Penrose a émis l’idée que cette entropie ne sera jamais égale à zéro car dit-­‐il « au moment du Big bang la matière était dans un état « particulier » et que ce « particularisme » serait le synonyme d’un certain degré d’organisation.(voir dans « thèses » -­‐Avant le Big Bang-­‐) Cette pulsion qui porte l’espace-­‐temps à s’organiser de façon de plus en plus complexe pour transformer l’entropie en l’information que constitue la matière et la vie, mérite d’etre rapprochée de deux autres thèses de Roger Penrose et Stuart Hameroff : -­‐ L’étude commencée par Roger Penrose dans « Shadows of the Mind » et poursuivie par lui avec Stuart Hameroff dans « Consciouness in the Universe » sur le concept de l’existence d’un genre de proto-­‐
conscience dans les particules élémentaires. -­‐ leurs idées bien connues quand à la nature de la conscience dans l’univers et son lien avec la cohérence quantique. Voici d’ailleurs un extrait de « Consciouness in the Universe » : « La conscience résulte d’évènements physiques discrets ; ces derniers ont toujours existé dans l’univers sous la forme d’évènements de proto-­‐conscience non cognitif, agissant dans le cadre de lois physiques précises, non encore entièrement comprises. La biologie a développé un mécanisme capable d’orchestrer ces évènements et de les coupler à l’activité neuronale, créant un sens cognitif, des moments conscients, et par là aussi un contrôle causal du comportement. Spécifiquement, ces évènements sont supposés correspondre à des moments de réduction de l’état quantique » Nous pensons donc, comme Roger Penrose le démontre (Shadows of the Mind), qu’il existe, dans le cytosquelette de nos neurones, des microtubules, où est constamment maintenu un état de cohérence quantique discrète, et qui constitue le siège de la conscience. C’est à dire que le cerveau contiendrait une structure capable de contrôler et de faire usage du mécanisme de réduction de la fonction d’onde. A ceux qui disent que la conscience est un état qui nait seulement dans des structures complexes tel que le cerveau humain, Penrose cite le cas d’organismes unicellulaires (protozoaires) qui n’ont pas de cerveau mais qui se déplacent pour manger ou pour s’éloigner d ‘un danger. Ces organismes peuvent être anesthésiés avec les mêmes produits que les êtres humains. Ils ont dans leur cytosquelette des microtubules, qui eux aussi sont le siège de leur conscience élémentaire. Que deviendrait cette proto-­‐conscience des particules élémentaires quand elles sont immensément nombreuses et en état de cohérence quantique ? -­‐ Serait il raisonnable de dire que cette proto-­‐conscience disparaît ? -­‐ Ou bien serait il plus juste de considérer que cette proto-­‐conscience persiste et qu’elle acquiert de nouvelles facultés ? A partir de là, nous pensons qu’il ne serait plus déraisonnable d’oser donner le choix entre l’une des deux hypothèses suivantes : -­‐ L’évolution de l’espace temps vers une complexification de plus en plus grande permettant d’aboutir à la matière puis à la vie est-­‐elle due à un genre de psychisme de nature encore inconnue qui serait immanent dans l’énergie noire, -­‐ ou bien est elle un programme inscrit dans sa structure, au même titre que la vitesse de la lumière, de la constante dePlanck ou de la constante cosmologique. En ce qui nous concerne, nous choisirions la première des deux hypothèses, car dans le cas où la deuxième alternative serait prise en considération, on pourrait se demander pourquoi et comment ces constantes et ce programme ont-­‐ils été crées avec une telle précision. Or répondre a de telles questions releverait plutot de la métaphysique, domaine dans lequel notre site a pour politique de ne pas s’aventurer. Que deviendraient donc ces nouvelles facultés si l’on admet que l’Energie noire, qui constitue une part majoritaire de la masse de l’univers, est, elle-­‐
meme, en état permanent de coherence quantique Tout ceci devrait nous permettre d’émettre l’hypothèse que : -­‐ Cette proto-­‐conscience qui existe dans les particules élémentaires, -­‐ ainsi que le fait que tous les états de conscience soient tributaires d’une cohérence quantique, puissent être les deux raisons suffisantes pour conclure qu’un genre de conscience de nature inconnue existe également dans l’énergie noire, chez qui cet état de cohérence quantique serait permanant . Ainsi l’énergie noire, qui par définition n’a pas encore interagi avec la matière, et qui par conséquent est restée en état de cohérence quantique permanente, aurait donc un genre d’état de conscience immanent suffisant pour expliquer le maintient de la corrélation entre particules distantes.