Dans le cadre de l`annonce gouvernementale d`un
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Dans le cadre de l`annonce gouvernementale d`un
Dans le cadre de l'annonce gouvernementale d'un investissement pour un agrandissement des locaux de l'École des métiers de la construction de Montréal Allocution prononcée par Monsieur André Ménard Président-directeur général À l'EMCM Le jeudi 6 mars 2008 Madame Michelle Courchesne, ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille Madame Diane De Courcy, présidente de la Commission scolaire de Montréal Monsieur Pierre Dion, président du comité de gestion de l'École des métiers de la construction de Montréal (EMCM) Monsieur Alain Prud'homme, directeur de l'École des métiers de la construction de Montréal Membres du Comité sur la formation professionnelle et représentants patronaux et syndicaux de l'industrie et de la région de Montréal Chers enseignants, Jeunes étudiantes et étudiants de l'EMCM Représentants des médias Bon matin. Madame Courchesne, j'ai toujours grand plaisir à partager la même tribune que vous, surtout pour annoncer une bonne nouvelle. L'investissement que vous annoncez aujourd'hui dans le projet d'agrandissement de l'École des métiers de la construction de Montréal concrétise une demande formulée pour la première fois il y près de huit à dix ans. Il témoigne de la confiance des autorités gouvernementales et scolaires en la vocation de ce centre de formation, lequel, comme l'a souligné tout à l'heure monsieur Prud'homme, est un des fleurons de l'enseignement professionnel des métiers de la construction au Québec. D'ailleurs, sa longue feuille de route témoigne de son dynamisme, de ses réalisations et de sa vocation au regard de l'industrie de la construction. 2 En réunissant sous un même toit les 17 programmes de formation des métiers et occupations de la construction — lesquels sont enseignés jour et soir et même les fins de semaine —, cet investissement permet aux quelque 2 000 diplômés et 5 000 travailleurs actifs qui suivent annuellement une ou plusieurs activités de perfectionnement, de profiter de lieux stimulants et propices à l'apprentissage. Cet investissement soutient aussi les efforts de tous les partenaires patronaux et syndicaux de l'industrie de la construction qui ont à cœur de former une relève capable de travailler avec compétence, aussi bien sur les chantiers modestes que sur ceux de grande envergure. Nous le savons, l'activité de construction au Québec va très bien et nous pouvons croire qu'il en sera ainsi pour les cinq à dix prochaines années. D'ailleurs, le bilan 2007 reflète bien la croissance soutenue des heures travaillées. Alors que tout semblait indiquer une baisse sensible de l'activité en 2007, le volume d'heures travaillées a fracassé un record vieux de 30 ans, soit 126,4 millions d'heures, le niveau le plus élevé depuis 1977! Et cela n'est pas fini. En 2008, ce sont 128 millions d'heures qui sont estimées et qui devraient atteindre un sommet de 140 millions d'ici quatre ans. C'est donc dire que les prochaines cohortes d'hommes et de femmes qui sortiront de cette école pourront compter sur des perspectives d'emploi des plus intéressantes. Aux jeunes qui réfléchissent à un choix de carrière, l'industrie de la construction est en mesure de leur offrir un éventail de métiers et occupations à la hauteur de leurs attentes, dans un univers de plus en plus ouvert à la mobilité. Cette annonce, Madame la Ministre, nous confirme, une fois de plus, que vous et votre gouvernement êtes à l'écoute de l’industrie de la construction. Considérant que le gouvernement représente à lui seul près de 70 % des investissements de construction non résidentielle, la décision d'investir dans la formation de la relève et le perfectionnement de la main-d'œuvre active, s'arrime parfaitement avec les projets de construction qu'il met de l'avant. 3 Merci à vous, Madame Courchesne et aux gens de votre ministère, et merci à la Commission scolaire de Montréal, à vous madame De Courcy, de soutenir l'industrie de la construction. Merci au Fonds de formation de l'industrie de la construction du Québec et, plus spécialement, au comité de gestion de l'école qui, sous la présidence de monsieur Pierre Dion, a persévéré dans sa démarche dont il voit aujourd'hui l'aboutissement. Monsieur Prud'homme a souligné tout à l'heure le travail des précédents présidents du comité de gestion, dont celui déterminant de monsieur Jean-Marie Lessard, coordonnateur à la Commission et qui, je suis d'accord avec lui, accomplit un travail colossal. Il y a une autre personne que je tiens également à remercier tout particulièrement pour sa passion et sa grande détermination pour soutenir le développement de la main-d'œuvre et la formation de la relève : il s'agit de madame Chantal Dubeau, directrice de la Formation professionnelle à la CCQ, que tous ici connaissent très bien. Elle est également très connue à travers le Québec pour son engagement et son excellent travail. Merci Chantal! À l'heure des enjeux démographiques et de l'ouverture du Québec vers les marchés extérieurs, assurer une relève qualifiée est au cœur des défis et préoccupations de l'industrie. La prospérité économique du Québec passe désormais par une plus grande circulation de la main-d'œuvre tant au Canada qu'à travers le monde. La décision d'investir dans la formation il y a deux décennies était donc judicieuse et, plus que jamais, ce choix s'impose. L'annonce qui est faite aujourd'hui ouvre grande la porte à la formation de jeunes qui veulent bâtir le Québec de demain. À tous, félicitations pour avoir concrétisé ce projet. Continuons, comme industrie, à demeurer des acteurs de premier plan à la prospérité économique du Québec de demain! Bonne formation à vous les jeunes! Merci de votre attention. 4