ezier ee the famous Cornu spirals in 1874, also
Transcription
ezier ee the famous Cornu spirals in 1874, also
29/10/15 18:55 [Google] [More] ⦿ sible conversions. [Google] [More] ⦿ C7 : Intégration sur un intervalle quelconque better than Bezier oothness. See the [More] ⦿ proposed his famous Cornu spirals in de1874, also La spirale de Cornu, paramétrage t he desirable property that curves can t 7−→ blend e i u du Z 2 0 so than Bezier curves canL’existence blend de into straight « points limites lines. » est liée à la convergence de l’intégrale généralisée Z +∞ t the characteristic kinks. To avoid them, one has to iu e 2 du. 0 s annoyed the designers of FF DIN Round (Albert- ere is a need to broaden the palette of curves from . The FF DIN Round designers "simulated" the han normal, to trick the eye. 1 note a remarkble property of Bezier curves. If one s on a line (the start point and two control points), Intégrales s/ int. qcq (c7) Les fonctions dont il est question dans ce chapitre sont définies sur un intervalle I de R, à valeurs dans R ou C. Il ne serait pas difficile d’étendre beaucoup de définitions et résultats aux fonctions à valeurs dans un evn de dimension finie. I Intégrale d’une fonction sur [a, +∞[ On considère une fonction f définie sur [a, +∞[, continue par morceaux, à valeurs dans R ou C. On peut alors définir sur [a, +∞[ la fonction Z x F : x 7−→ f (t ) d t a qui est continue sur [a, +∞[. I.1 Intégrale généralisée Z +∞ f est « convergente » lorsque Z +∞ Z +∞ F a une limite finie en +∞. Cette limite est notée f ou f (t ) d t . Définition On dit que l’intégrale « généralisée » a a Autrement dit, Z +∞ a x µZ f (t ) d t = lim x→+∞ a ¶ f (t ) d t a lorsque cette limite existe. Exemple Z +∞ Etudier la convergence des intégrales 0 dt et 1+ t2 Z 0 +∞ t dt 1+ t2 I.2 Intégrabilité Z +∞ Définition On dit que f est « intégrable » sur [a, +∞[ lorsque l’intégrale |f | a Z +∞ est convergente. On dit aussi que l’intégrale | f | est absolument convera 2 Intégrales s/ int. qcq (c7) gente. I.3 Lien entre intégrabilité et existence d’une intégrale généralisée Z +∞ Proposition Si f est intégrable sur [a, +∞[, l’intégrale f converge. Autrea Z +∞ ment dit, si l’intégrale f est absolument convergente, elle est convera gente. Et on a dans ce cas : ¯Z ¯ ¯ ¯ +∞ a ¯ Z ¯ f ¯¯ ≤ +∞ a |f | Démonstration : Supposons d’abord f à valeurs réelles ; définissons, sur [a, +∞[, les fonctions f + et f − par : La réciproque est fausse ! Z Il existe des fonctions f non intégrables sur [a, +∞[ telles que +∞ f converge. a On parle parfois d’intégrale semi-convergente, voire même d’intégrale impropre semi-convergente. Un exemple classique : sin t sur [π, +∞[, et la convergence Etudions l’intégrabilité de la fonction t 7→ t Z +∞ sin t de l’intégrale dt. t π La convergence est à bien comprendre, on retrouvera la méthode (intégration par parties) bien souvent, parfois précédée d’un changement de variable. 3 Intégrales s/ int. qcq (c7) I.4 Etude de l’intégrabilité et de l’existence d’une intégrale généralisée Remarquons préalablement que, si f est à valeurs Z réelles positives, f est inté+∞ grable sur [a, +∞[ si et seulement si l’intégrale f converge. a Remarquons aussi que la divergence grossière des séries n’a pas son équivalent pour les intégrales : une fonction peut être intégrable sur [a, +∞[ sans avoir une limite nulleZ en +∞ (en revanche, bien sûr, si f a une limite non nulle en +∞, +∞ f diverge). l’intégrale a Remarquons enfin Zque, si b > a, si f est continue Z +∞par morceaux sur [a, +∞[, +∞ la convergence de f équivaut à celle de f . L’intégrabilité de f sur a b [a, +∞[ équivaut à l’intégrabilité de f sur [b, +∞[. a. Un exemple de référence : les intégrales de Riemann Proposition Soit a > 0. La fonction t 7→ t α est intégrable sur [a, +∞[ si et seule1 ment si α < −1 ; ou encore, la fonction t 7→ β est intégrable sur [a, +∞[ t (a > 0) si et seulement si β > 1 Z +∞ Proposition bis Soit a > 0. L’intégrale t α d t converge si et seulement si a Z +∞ dt α < −1 ; ou encore, l’intégrale converge si et seulement si β > 1. tβ a b. Un lemme pour les fonctions positives Proposition Soit f continue par morceaux sur [a, +∞[, à valeurs réelles positives. Alors f est intégrable sur sur [a, +∞[ si et seulement si Z x F : x 7→ f (t ) d t est majorée sur [a, +∞[ 0 4 Intégrales s/ int. qcq (c7) c. Etude de l’intégrabilité par comparaison Proposition Soit f , φ continues par morceaux, φ positive sur [a, +∞[ ; on sup¡ ¢ pose f (x) = O φ(x) . Alors, si φ est intégrable sur [a, b[, f l’est. x→+∞ Proposition Soit f , φ continues par morceaux sur [a, +∞[, φ à valeurs réelles positives ; on suppose 0 ≤ | f | ≤ φ au voisinage de +∞. Alors, si φ est intégrable sur [a, +∞[, f l’est. Proposition Soit f , φ continues par morceaux sur [a, +∞[, φ positive ; on sup¡ ¢ pose f (x) = o φ(x) . Alors, si φ est intégrable sur [a, +∞[, f l’est. x→+∞ La symétrie de la relation ∼ permet de dire plus : Proposition Soient f , φ continues par morceaux, positives sur [a, +∞[. Si f (x) ∼ x→+∞ φ(x), alors φ est intégrable sur [a, +∞[ si et seulement si f l’est. On sera donc amené, pour des études d’intégrabilité, à utiliser des équivalents, des croissances comparées. . .les techniques utilisées étant similaires à celles utilisées pour étudier la convergence des séries à termes réels positifs, ou l’absolue convergence des séries. On notera que tous les résultats de comparaison qui viennent d’être vus concernent l’intégrabilité, c’est-à-dire l’absolue convergence des intégrales étudiées. Comment fait-on donc si on cherche à montrer qu’une intégrale est semi-convergente ? Z +∞ sin t on utilisera généralement des intégrations par parties, comme pour dt. t 0 5 Intégrales s/ int. qcq (c7) II Intégrale sur [a, b[, ]a, b], ]a, b[ II.1 Intégrale sur [a, b[, a et b réels On suppose a, b réels, a < b. On peut alors réécrire le I. en remplaçant +∞ par b, la seule différence concernant les intégrales de Riemann : Proposition La fonction t 7→ (b − t )α est intégrable sur [a, b[ si et seulement si 1 est intégrable sur [a, b[ si et α > −1 ; ou encore, la fonction t 7→ (b − t )β seulement si β < 1 Z b Proposition bis L’intégrale (b − t )α d t converge si et seulement si α > −1 ; Z ab dt converge si et seulement si β < 1. ou encore, l’intégrale β a (b − t ) II.2 Intégrale sur ]a, b] On considère une fonction f définie sur ]a, b], continue par morceaux, à valeurs dans R ou C. a peut être réel ou −∞. b est un réel, a < b. On définit sur ]a, b] la fonction b Z F : x 7−→ f (t ) d t x qui est continue sur ]a, b]. a. Intégrale généralisée, intégrabilité Z b f est « convergente » lorsque Z b Z b F a une limite finie en a. Cette limite est notée f ou f (t ) d t . Définition On dit que l’intégrale « généralisée » a a Autrement dit, b Z a b µZ f (t ) d t = lim x→a lorsque cette limite existe. 6 ¶ f (t ) d t x a Intégrales s/ int. qcq (c7) Z b Définition On dit que f est « intégrable » sur ]a, b] lorsque l’intégrale | f | est a Z b convergente. On dit aussi que l’intégrale | f | est absolument convera gente. Z b Proposition Si f est intégrable sur ]a, b], l’intégrale f converge, et a ¯Z b ¯ Z b ¯ ¯ ¯ ¯≤ f | f |. La réciproque est fausse : il y a des intégrales conver¯ ¯ a a gentes non absolument convergentes, dites semi-convergentes. En revanche, si f est à valeurs réelles positives, f est intégrable sur ]a, b] si et Z b seulement si l’intégrale f converge. a b. Intégrales de Riemann Le résultat sur les intégrales de Riemann ressemble en −∞ à celui en +∞, à une différence notable près : t α n’est pas défini sur R− ∗ pour n’importe quel réel α. Voilà pourquoi on suppose ci-dessous les exposants entiers : Proposition Soit b < 0. La fonction t 7→ t α (α ∈ Z) est intégrable sur ]−∞, b] si et 1 seulement si α < −1 ; ou encore, la fonction t 7→ β (β ∈ Z) est intégrable t sur ] − ∞, b] (b < 0) si et seulement si β > 1 Z b Proposition Soit b < 0. L’intégrale t α d t (α ∈ Z) converge si et seulement −∞ Z b dt si α < −1 ; ou encore, l’intégrale (β ∈ Z) converge si et seulement β −∞ t si β > 1. En revanche, les intégrales de Riemann en un point réel, c’est toujours la même chose : on suppose dans les deux propositions suivantes que a < b, a et b réels. Proposition La fonction t 7→ (t − a)α est intégrable sur ]a, b] si et seulement si 1 α > −1 ; ou encore, la fonction t 7→ est intégrable sur ]a, b] si et (t − a)β seulement si β < 1 7 Intégrales s/ int. qcq (c7) b Z Proposition bis L’intégrale Z a b ou encore, l’intégrale a (t − a)α d t converge si et seulement si α < −1 ; dt (t − a)β converge si et seulement si β > 1. D’une manière générale, pour les intégrales de Riemann, Z 1 Z +∞ si on se souvient de la dt dt convergence (absolue, d’ailleurs) de , on risque peu de se p et de t2 t 0 1 tromper. c. Un lemme pour les fonctions positives Proposition Soit f continue par morceaux sur ]a, b], à valeurs réelles positives. Z b Alors f est intégrable sur sur ]a, b] si et seulement si F : x 7→ f (t ) d t x est majorée sur ]a, b] d. Etude de l’intégrabilité par comparaison Proposition Soit f , φ continues par morceaux, positives sur ]a, b] ; on suppose ¡ ¢ f (x) = O φ(x) . Alors, si φ est intégrable sur ]a, b], f l’est. x→a Cas particuliers Soit f , φ continues par morceaux, positives sur ]a, b] ; si ¡ ¢ f (x) = o φ(x) , ou si f (x) ≤ φ(x) au voisinage de a, et si φ est intégrable x→a sur ]a, b], f l’est. Proposition Soient f , φ continues par morceaux, positives sur ]a, b]. Si f (x) ∼ φ(x), alors φ est intégrable sur ]a, b] si et seulement si f l’est. x→a II.3 Intégrale sur ]a, b[ Définition Soit f continue par morceaux sur ]a, b[ (a ∈ R∪{−∞}, b ∈ R∪{+∞}, Z b a < b). Soit c ∈]a, b[ (c réel, nécessairement). On dit que l’intégrale f a 8 Intégrales s/ int. qcq (c7) Z c Z f convergent. Et on défi- a nit alors Z b a Z f = c a b f et converge lorsque les deux intégrales c b Z f+ f c (on vérifie bien sûr que cette définition ne dépend pas de c). Z b On dit que f est intégrable sur ]a, b[, ou que f est absolument convera Z b gente, lorsque | f | converge. Toute intégrale absolument convergente a est convergente. III Etude pratique de l’existence d’une intégrale On considère le problème suivant : étudier l’intégrabilité de f sur I . Ou, ce qui Z b n’est pas la même chose, étudier l’existence de f. a a. Position du problème • Si I est un segment, il n’y a pas de problème. • Il n’y a guère de problème non plus lorsque I est un intervalle borné sur lequel f est bornée, ce qui recouvre entre autres le cas où f se prolonge en une fonction continue par morceaux à tout le segment I . En effet, une fonction constante est intégrable sur un intervalle borné. Par comparaison, une fonction bornée est intégrable sur un intervalle borné. 1 − cos x Ainsi, x 7→ , x 7→ sin2 (1/x) sont intégrables sur ]0, 1]. On dira simplex ment « f , continue par morceaux et bornée sur l’intervalle I borné, est intégrable sur I ». • Si I est un intervalle ouvert ]a, b[ (a réel ou −∞, b réel ou +∞), on étudie sépaZ c Z b rément l’existence de f et f (on « coupe le problème en deux »). On choia c sit c comme on veut dans ]a, b[. On ramène ainsi tous les cas à un problème de convergence d’une intégrale (ou d’intégrabilité) sur un intervalle semi-ouvert. 9 Intégrales s/ int. qcq (c7) b. Fonctions positives Si la fonction considérée est positive, la convergence de l’intégrale de f équivaut à l’intégrabilité de f . La rédaction commencera par « la fonction f : x 7→ . . . est continue par morceaux (ou continue), positive, sur l’intervalle · · · » Il est important de bien préciser l’intervalle. Si celui-ci est ouvert (]a, b[), on fera en général deux études, en présentant les choses de la manière suivante : Soit c un élément de ]a, b[ (on peut fixer c si on veut. Par exemple, si ]a, b[=]0, +∞[, on peut fixer c = 1. Cela n’a pas d’influence sur le raisonnement.) • Etude de l’intégrabilité sur [c, b[ (. . .) • Etude de l’intégrabilité sur ]a, c] (. . .) Z +∞ Exemple : Etudier l’existence de t x−1 e −t d t 0 c. Fonctions non positives . . .ni négatives. Ici, sauf précision Z de l’énoncé, deux questions différentes peuvent se poserZ : la f et l’intégrabilité de f sur I (ou absolue convergence de convergence de I f. I On s’orientera plus souvent vers la deuxième question : la semi-convergence n’est pas un objectif du programme. Z +∞ Exemple : Etudier l’existence de 0 e −t sin(xt ) d t (x ∈ R). Mauvaise rédaction : ¯Z ¯ ¯ ¯ 0 y e −t ¯ Z ¯ sin(xt ) d t ¯¯ ≤ 0 donc l’intégrale est absolument convergente. Bonne rédaction : 10 y e −t d t ≤ 1 Intégrales s/ int. qcq (c7) IV Propriétés de l’intégrale IV.1 Linéarité Proposition Si I est un intervalle quelconque de R, si f et g sont continues par Z R morceaux sur I , si f et I g sont convergentes, si λ et µ sont dans K, I Z alors (λ f + µg ) converge. I Proposition Si I est un intervalle quelconque de R, si f et g sont continues par morceaux intégrables sur I , si λ et µ sont dans K, alors λ f + µg est intégrable sur I . Proposition Sous chacune des hypothèses précédentes, Z I (λ f + µg ) = λ Z I f +µ Z g I Reformulation L’ensemble des fonctions continues par morceaux dont l’intégrale sur I converge est un espace vectoriel ; l’ensemble des fonctions Z intégrables sur I en est un sous-espace vectoriel. L’application f 7−→ f I est une forme linéaire sur chacun de ces espaces vectoriels. IV.2 Positivité Z Proposition Si f est continue par morceaux positive sur I , si f converge (en I Z particulier si f est intégrable sur I ), alors f ≥ 0. ZI Proposition Si f est continue positive sur I , si f converge (en particulier si I Z f est intégrable sur I ), et si f = 0, alors f = e 0 sur I . I Ce dernier résultat est faux si f n’est que continue par morceaux 11 Intégrales s/ int. qcq (c7) IV.3 Relation de Chasles ; intégrale fonction d’une borne Les définitions données précédemment de b Z f a supposent a < b. Etendre ces définitions aux cas a = b et a > b ne pose pas de difficulté. Il faut bien sûr être attentif au fait que la positivité de l’intégrale peut se transformer en négativité. On obtient alors la relation de Chasles : Z b c Z f (t ) d t , Si, parmi les intégrales c Z f (t ) d t et a f (t ) d t , deux convergent a b (a fortiori si f est intégrable sur deux des trois intervalles ]a, b[, ]a, c[, ]b, c[), la troisième converge, et c Z a x Z f (t ) d t = b a c Z f (t ) + f (t ) d t b +∞ dt comme on a dérivé jusqu’ici des intégrales 1+ t3 x 0 t fonctions de leur borne supérieure, mais sur des segments ? la réponse est oui, Z Peut-on dériver sin t Z , 3/2 assez simplement. Par exemple : Z +∞ Proposition Si f est continue sur [a, +∞[, si f (t ) d t converge, alors a Z +∞ x 7−→ f (t ) d t est de classe C 1 sur [a, +∞[, de dérivée − f . x On peut bien sûr écrire des résultats analogues pour des intégrales qui posent problème ailleurs qu’en +∞. Démonstration 1 +∞ Z x Z f (t ) d t = +∞ a x Z f (t ) d t − f (t ) d t a Démonstration 2 Soit F une primitive de f sur [a, +∞[. . .Cette dernière manière de voir les choses est à retenir 12 Intégrales s/ int. qcq (c7) V Changement de variable, intégration par parties V.1 Changement de variable Proposition Soit φ : ]α, β[→]a, b[ une bijection de classe C 1 (α, β, a, b sont réels ou infinis). On a alors φ strictement monotone. Supposons Z b Z β ¡ ¢ lim φ = a, lim φ = b. Alors les intégrales f (t ) d t et f φ(u) φ0 (u) d u α β α a ont même nature. Et en cas de convergence, elles sont égales. Remarque 1 On ne suppose pas a < b ni α < β : cela obligerait à énoncer le résultat de manière différente suivant la croissance ou la décroissance de φ. Remarque 2 Si on n’est pas dans le cas lim φ = a, lim φ = b, on est dans le cas α β lim φ = b, lim φ = a : l’hypothèse porte donc seulement sur les notations. α β Remarque 3 « ont même nature » est très précis : cela signifie que si l’une des deux intégrales est absolument convergente, l’autre aussi. Et que si l’une des deux intégrales est semi-convergente, l’autre aussi. Règle d’utilisation Le programme donne le droit d’appliquer ce résultat sans justification dans les cas suivants : φ fonction affine, puissance, exponentielle, logarithme. On prendra quand même l’habitude d’écrire « changement de variable : t = φ(u), u = ψ(t ) ». Ce sera presque toujours suffisant. Z +∞ Z +∞ −t 2 e Exemple Trouver un lien entre l’intégrale e −t d t et l’intégrale p dt. t 0 0 V.2 Intégration par parties C’est plus délicat. Par exemple, · ¸ Z +∞ Z +∞ sin t cos t − cos t +∞ − dt = dt t t t2 0 0 0 n’est pas acceptable. On peut, en modifiant légèrement ce calcul, le rendre néanmoins exact, et en déduire la surprenante relation ¶ Z +∞ Z +∞ µ sin t sin t 2 dt = dt t t 0 0 13 Intégrales s/ int. qcq (c7) (ce qui est encore plus surprenant, c’est que l’on a également X sin2 n sin n +∞ = 2 n=1 n n=1 n +∞ X ). Le programme fait néanmoins remarquer à raison que, si f g a des limites finies Z b Z b en a et en b, les intégrales f 0 g et f g 0 sont toutes les deux convergentes a a ou toutes les deux non convergentes (en revanche, contrairement à ce qui se passe pour le changement de variable, l’une peut être absolument convergente et l’autre semi-convergente). Et dans le cas de convergence, on peut écrire la formule Z b a 0 £ f (t )g (t ) d t = f g ¤b a− Z b f 0 (t )g (t ) d t a On sera quand même nettement plus attentif pour la rédaction d’une intégration par parties que pour la rédaction d’un changement de variable. Exemple : On définit, si x > 0, Γ(x) = +∞ Z t x−1 e −t d t 0 Trouver une relation de récurrence entre Γ(n + 1) et Γ(n), en déduire Γ(n) pour tout n ∈ N. 14 Intégrales s/ int. qcq (c7) Table des matières I Intégrale d’une fonction sur [a, +∞[ 2 I.1 Intégrale généralisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 I.2 Intégrabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 I.3 Lien entre intégrabilité et existence d’une intégrale généralisée . . 3 I.4 Etude de l’intégrabilité et de l’existence d’une intégrale généralisée 4 a. Un exemple de référence : les intégrales de Riemann . . . . 4 b. Un lemme pour les fonctions positives . . . . . . . . . . . . 4 c. Etude de l’intégrabilité par comparaison . . . . . . . . . . . 5 II Intégrale sur [a, b[, ]a, b], ]a, b[ 6 II.1 Intégrale sur [a, b[, a et b réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 II.2 Intégrale sur ]a, b] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 a. Intégrale généralisée, intégrabilité . . . . . . . . . . . . . . . 6 b. Intégrales de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 c. Un lemme pour les fonctions positives . . . . . . . . . . . . 8 d. Etude de l’intégrabilité par comparaison . . . . . . . . . . . 8 II.3 Intégrale sur ]a, b[ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 III Etude pratique de l’existence d’une intégrale 9 a. Position du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 b. Fonctions positives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 c. Fonctions non positives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 IV Propriétés de l’intégrale 11 IV.1 Linéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 IV.2 Positivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 IV.3 Relation de Chasles ; intégrale fonction d’une borne . . . . . . . . 12 V Changement de variable, intégration par parties 15 13 Intégrales s/ int. qcq (c7) V.1 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 V.2 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 16