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18 | DIMANCHE 18 DÉCEMBRE 2016 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
TARENTAISE
INFOS PRATIQUES
LES BELLEVILLE | AIGUEBLANCHE
l’hiver par le yoga, la danse, la
sophrologie, la respiration et une
alimentation régénérante avec
des intervenantes locales
(professionnelles certifiées de
santé et de bien-être). Maison
des générations, yoga et
bien-être :
& 06 03 00 45 49
Le restaurant triplement étoilé La Bouitte
a fêté ses 40 ans d’existence
Ü Conseil municipal
I
Ü Ensemble paroissial
Aujourd’hui, messe à la chapelle
du Sacré-Cœur de La Léchère,
à 10 h 30, chapelet à Petit-Cœur,
à 18 h.
BRIDES­LES­BAINS
Ü Cinéma Le Doron
- Aujourd’hui, "Demain tout
commence" et "Vaiana, la
légende du bout du monde"
à 18 h, "Demain tout
commence" et "Les animaux
fantastiques" à 21 h.
- Demain, "Rogue one : a Star
wars story" et "Ballerina" à 18 h,
"Rogue one : a Star wars story"
et "Fuocoammare par-delà
Lampedusa" (VOST) à 21 h.
- Mardi, "Papa ou maman 2"
et "Alliés" à 18 h et à 21 h.
LES ALLUES
Ü Journée “Bien-être
solstice d’hiver”
Mercredi, de 8 h 30 à 18 h 30,
entrée sereine dans le rythme de
LES BELLEVILLE
Demain, à 19 h 30. Ordre du
jour : délégation de service
public, fonctionnement des
instances, conventions, affaires
foncières, finances, personnel
communal, affaires diverses.
Salle du conseil municipal.
PRALOGNAN­
LA­VANOISE
Ü Messes
Aujourd’hui, à 18 h. Dans la
chapelle du chef-lieu.
Paroisse Saint-François :
& 04 79 55 03 62.
) [email protected]
LOCALE EXPRESS
SAINT­BON­COURCHEVEL
Un déjeuner entre femmes influentes
au Chalet de pierres
Ü Le Cristal festival, qui s’est achevé hier, a réuni les femmes
influentes des entreprises mondiales de la publicité et du data,
au cours d’un déjeuner-conférence, jeudi, au Chalet de pierres.
LES BELLEVILLE
Odile Mattéi et “Goûtez voir”
en tournage “Chez pépé Nicolas”
l y a tout juste 40 ans, en
décembre 1976, le chef Re­
né Meilleur servait son pre­
mier plat dans son restaurant
La Bouitte, dans le petit ha­
meau de Saint­Marcel, sans se douter une seule seconde du fabuleux parcours qu’il allait suivre, avec sa famille.
Jeudi, à l’occasion de la
première soirée œnologique de la saison, les chefs triple­
ment étoilés, René et Maxi­
me Meilleur, ont souhaité fê­
ter leur quarantième anni­
v e r s a i r e d ’ o u v e r t u r e hivernale de leur restaurant. Pour les accompagner, les
chefs ont fait appel à la mai­
son Guigal, qui fête ses 70 ans d’existence.
« Je me souviens très bien
du mois de décembre 1976, confie le chef, René Meilleur.
Nous avions une centaine de
personnes dans le restaurant et cela nous avait impres­
sionnés. Ça a été le début d’une très belle aventure. Comme La Bouitte est une histoire de famille, c’est tout naturellement que nous avons choisi une autre histoi­
re de famille, la maison Gui­
gal, pour nous accompagner lors de cette soirée particu­
lière. »
« Je suis rassuré pour la suite »
L’événement a fait ressurgir de vieux souvenirs et quel­
ques émotions au chef, qui confie : « Si j’avais trois dates
clés à retenir, parmi nos 40 ans d’existence, la première serait 1976, avec nos pre­
miers repas. La deuxième date serait 2003, avec l’ob­
tention de notre première étoile et enfin la dernière da­
te serait 2015 avec notre troi­
sième étoile. Aujourd’hui, La famille Meilleur et Stéphane et Ève Guigal réunis pour les 40 ans de la Bouitte et les 70 ans de la Maison Guigal.
ma plus grande fierté pour le
restaurant est mon fils Maxi­
me. Je sais que si je devais arrêter de travailler, Maxime sera là pour reprendre le flambeau et d’une très belle manière. Je suis rassuré pour
la suite. »
Pour la famille Meilleur, ce
dernier trimestre a été riche en nouveautés. De l’obten­
tion du label “Relais & châ­
teaux quatre étoiles”, en passant par les travaux d’agrandissement de plus de
940 m² de restaurant, terras­
se, spa et chambres, enfin par la sortie de leur nouveau livre “Les Meilleur à la Bouit­
te, trois étoiles en Savoie” en
novembre dernier, la nouvel­
le saison hivernale démarre sous les meilleurs auspices.
C’est ainsi que pour la qua­
trième année consécutive, La Bouitte organise ses soi­
rées œnologiques en don­
nant, une fois par mois, carte blanche à un viticulteur pour
présenter aux convives plu­
sieurs vins qui ont marqué sa
vie. Les chefs René et Maxi­
me Meilleur créent sur me­
sure des mariages mets­vins vibrants et personnels. Enfin, pour renforcer leur
caractère pédagogique, les chefs invitent des auteurs, des scientifiques et des criti­
ques vins comme Michel Bettane, Bernard Burtschy ou la Revue du vin de Fran­
ce, ce qui favorise un vérita­
ble échange avec les hôtes.
Les prochaines rencontres
œnologiques de l’hiver se tiendront le 18 janvier 2017, avec les vins du domaine ita­
lien Marchesi Antinori, le 7 février 2017, avec les vins alsaciens du domaine Wein­
bach et le 15 mars 2017, avec
les vins Châteauneuf­du­Pa­
pe, du domaine de la Solitu­
de.
Gaël SONOKPON
TROIS VALLÉES | Ü “Goûtez voir”, émission phare de France 3 Rhône-AlpesAuvergne, spécialiste de la gastronomie et du terroir, sera
consacrée, samedi 21 janvier, au chalet “Chez pépé Nicolas”.
La journaliste Odile Mattéi et toute son équipe ont passé, pour
cela, deux jours à la découverte du restaurant montagnard de
la famille Suchet. Fidèle au concept qu’elle a créé, Odile Mattéi
a travaillé avec le chef Martial Vuillemin, qui lui a livré ses
secrets de fabrication des côtelettes d’agneau et purée de
carottes, du gâteau de Savoie, ou encore des fameuses
rissoles. Guidée par Thierry Suchet, elle a appréhendé le
sentier du berger, le “gardlet” ou le clapier.
D’autres séquences ont été tournées à Saint-Martin et à
Notre-Dame-de-Vie, afin de replacer “Chez pépé Nicolas”
dans l’environnement des Belleville. Des producteurs locaux
sont également mis à l’honneur, comme Gaston Eybord,
artisan boucher des Menuires, où l’équipe de télévision a fait
une halte gourmande. Le tournage de “Goûtez voir” s’est
terminé du côté de Chignin, chez Jean-François Quenard,
autre fournisseur des bonnes tables savoyardes.
VAL THORENS
La station a accueilli les saisonniers
Six spots “3 Vallées selfie” ont été installés
à divers endroits du domaine skiable
D
epuis le 9 décembre, le
spot du 3 Vallées selfie de
la station de Val Thorens est opérationnel. Inédit en France et en Euro­
pe, ce système novateur a été
développé par la société Ska­
ping, dont le gérant est Val­
thorinois. Le principe ? Un selfie XXL révélant les ma­
gnifiques panoramas en ar­
rière­plan. Toujours à la pointe de l’in­
novation, ce nouveau produit
à destination des clients a été
développé sur l’ensemble des 3 Vallées. Dès cet hiver, ce sont six
spots “3 Vallées selfie” qui ont été installés sur le domai­
n e s k i a b l e : a u S i g n a l (2 247 m), à Courchevel au col de la Loze (2 305 m) à Méribel, au Plan des Mains (2 115 m) à Méribel­Mottaret,
à la Pointe de la Masse (2 804 m) et au départ BK park (2 484 m) aux Menuires,
et au sommet des 2 Lacs (2 461 m), à Val Thorens.
Comment fonctionne ce
selfie XXL ? Plus besoin d’éti­
rer le bras, de se tordre le cou
et d’appuyer sur le bouton en
même temps. Il suffit d’activer le système
sur son smartphone, de re­
garder en direction de l’ap­
pareil photo, installé 200 mè­
tres plus loin dans les monta­
gnes, et de sourire. Quelques instants plus tard,
le “3 Vallées selfie” extensi­
ble arrive sur le téléphone : d’un portrait en gros plan, le selfie s’élargit sur la photo au cœur des sommets avec un paysage grandiose.
À Val Thorens, le spot est
situé au sommet du télésiège des 2 Lacs sur la piste verte ”Traversée des 2 Lacs”. L’emplacement a été judi­
cieusement choisi, car la piste
est accessible à tous, le télé­
siège des 2 Lacs faisant partie
de l’offre forfait débutant. De plus, le massif de Péclet
trône en arrière­plan, ce qui offre un rendu majestueux. Le spot est identifié par une main jaune de deux mètres.
Gaël SONOKPON
Le spot selfie XXL est situé au sommet du télésiège des 2 Lacs.
CHAMPAGNY­EN­VANOISE | Alexandra Pénot a reçu le titre de docteur en lettres
de l’université française
A
Ü Jeudi, la Sogevab, la Setam, l’office du tourisme et Valthoparc ont invité tous les saisonniers et permanents de la station
à leur traditionnel pot d’accueil. Au total, et en l’espace de
quatre heures, ils ont été près d’un millier à se rendre au
Centre sportif et partager le buffet qui leur était offert. De plus,
dans le cadre de la démarche qualité et dans le but d’améliorer
notamment l’accueil des saisonniers, ainsi que leur information sur la station, plusieurs stands ont été mis en place pour
apporter les renseignements souhaités par les saisonniers.
S’il existe un point de rencontre dans la station, c’est bien le
Centre sportif, où ont été proposées de nombreuses activités.
Chaque année, la moitié des saisonniers prend un abonnement au centre et pour cette nouvelle saison, l’offre de la
gamme sportive est toujours aussi étoffée. Un pot d’accueil a
servi à informer les saisonniers que la station ne se cantonne
pas qu’au ski et qu’il existe un large panel d’activités d’après
ski.
Alexandra Pénot, après la présentation de ses recherches devant un
jury, à Lyon, a été distinguée docteur en lettres.
lexandra Pénot, 30 ans,
enseigne le français en
Haute­Savoie. C’est son
métier, mais aussi sa pas­
sion. Elle en est tellement
éprise, qu’elle décide
d’étudier un moment très
particulier de cette lan­
gue : sa naissance.
Durant le premier millé­
naire, les patois latins et
germaniques des peupla­
des qui vivent en France
deviennent peu à peu le
français. Cette infusion se fera sur
plusieurs siècles. Un érudit a déjà étudié
l’affaire. Il s’appelle
Claude Fauchet, et a vécu
au 16e siècle. Depuis, rien
n’a été entrepris, jusqu’à
Alexandra Pénot.
La Champagnolaise a
soufflé la poussière des
vieux grimoires, les a tra­
duit, et a repris cette étude
extraordinaire. L’entrepri­
se a duré sept ans.
Elle tient sur 800 pages.
Le texte est puissant, ori­
ginal, limpide. Il se lit
comme un roman policier,
dont les personnages sont
César, Clovis, Charlema­
gne, les Vikings. Toutes
ces périodes ont laissé une
empreinte fondatrice très
puissante. Le travail d’Alexandra
Pénot a été jugé à l’uni­
versité Lyon­3 par cinq
érudits de renommée in­
ternationale. Cheveux blonds sur
manteau noir de hussard,
Alexandra Pénot a présen­
té ses travaux. Son visage
exprime la douceur. C'est docte sans être pe­
sant. À la table du jury,
Sandrine Lardon sourit.
Cette linguiste chambé­
rienne a initié les recher­
ches, les a supervisées
avec bienveillance, et a
perçu le résultat comme
une récompense. Son élève est distinguée
au titre de docteur en let­
tres de l’université fran­
çaise.
René FRANCOZ

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