dossier de presse

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1610-2010 :
400E ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION
DE L'ORDRE DE LA VISITATION
Contact Presse : Service Communication – Mme Katia Bertaud.
Tél. 04 90 91 51 29 – [email protected]
2010 : ANNEE JUBILAIRE
DE L'ORDRE DE LA VISITATION
L'année 2010 célèbre le 400e anniversaire de la fondation de l'ordre de la Visitation SainteMarie, créé en 1610 par François de Sales et Jeanne de Chantal.
Le 6 juin 1610, sous la conduite de François de Sales alors évêque de Genève en exil à
Annecy, Jeanne de Chantal et trois sœurs s'installent dans une petite maison d'Annecy appelée
« La Galerie ». François de Sales remet à Jeanne une première version des Constitutions qu'il
a rédigées pour la nouvelle congrégation : ce jour marque la naissance officielle de l'ordre de
la Visitation.
Conformément à la volonté de François de Sales, l'ordre est encore aujourd'hui fondé sur la
contemplation que favorise la vie en clôture des religieuses. Sa nouveauté fut de créer une
famille religieuse uniquement tendue vers la « perfection du plus pur amour » : l'absence
d'austérités corporelles renverse ainsi complètement l'idée que l'on se faisait alors de la
perfection monastique car il en intériorise les exigences. De surcroît, cette nouvelle famille
ouvre ses portes à des catégories de personnes jusque-là exclues de la vie religieuse (veuves,
infirmes…). Et pour la première fois également, des femmes du monde civil peuvent vivre un
temps de retraite avec les religieuses, en clôture.
Aujourd'hui, quatre siècles ont passé et la Visitation compte désormais 156 monastères
répartis dans le monde entier et cette année, nombreux sont ceux qui se sont mobilisés pour
faire connaître cet ordre contemplatif. Pour la France, citons simplement Annecy, Moulins,
Voiron… et Tarascon, seule ville de Provence à célébrer cet événement !
Parmi les festivités de cette année 2010, la Ville de Tarascon et le monastère de la Visitation
organisent une exposition au Cloître des Cordeliers. Au cœur du centre-ville, cette exposition
reconstitue l'histoire du monastère dont la présence à Tarascon remonte à 1641. Par la beauté
des objets illustrant quatre siècles d'art religieux (objets liturgiques ou œuvres de dévotion
créées de la main des religieuses…), cette exposition émerveille tant par sa richesse que son
éclectisme. Les objets quotidiens et l’évocation de la vie des moniales témoignent également
du riche passé humain de cet ordre monastique et de la grande simplicité de la vie de dizaines
de milliers de visitandines.
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FRANÇOIS DE SALES (1567-1622)
EN BREF…
■ 1567 : Naissance à Thorens
■ 1578-1591 : Etudes de droit civil et de droit canonique
à Paris et Padoue
■ 1593 : Ordination sacerdotale
■ 1602 : Consécration épiscopale
■ 1604 : Rencontre avec Jeanne de Chantal
■ 6 juin 1610 : Fondation de la Visitation d'Annecy
■ 1622 : Décès à Lyon
■ 1665 : Canonisation
■ 1877 : Docteur de l'Eglise
François de Sales est né dans le petit village savoyard de Thorens, en 1567. Destiné à une
carrière de sénateur, il étudie le droit à Paris, puis dans la célèbre université de Padoue qui le
reçoit Docteur en droit civil et canonique. Car, ne partageant pas les ambitions paternelles,
François de Sales s'était formé, en parallèle, à la théologie.
Il est ordonné prêtre en 1593. Sur sa proposition, son évêque l'envoie alors en Chablais pour
ramener à la foi catholique les habitants récemment convertis au protestantisme. Ces années
sont décisives : François parcourt la région à pied, parfois au péril de sa vie. Orateur de talent,
il rédige de sa main, article par article, une présentation claire et solidement argumentée de la
doctrine catholique qu'il placarde dans les lieux publics et glisse sous les portes pour ceux qui
n'osent pas aller écouter ses prêches. Ce qui lui valut de devenir le patron des écrivains et des
journalistes !
Il est sacré évêque en 1602 : il a alors 35 ans. Au cours de son ministère, des visites de son
diocèse ou lors de ses voyages et missions à Paris, François rencontre des personnes de tous
milieux. Il prend conscience du réel désir de plusieurs d'entre elles de servir Dieu dans leur
quotidien. Son ouvrage, l'Introduction à la vie dévote, leur offre une règle de vie pour vivre en
accord avec Dieu dans toutes les situations. Il écrit ensuite le Traité de l'amour de Dieu, traité
spirituel pour entrer dans la vie mystique d'union à Dieu. Par ailleurs, il se rend compte qu'il y
a un autre vide à combler : mettre la vie religieuse à la portée de toutes les santés, de toutes les
aspirations.
En 1604, pendant le Carême, il rencontre à Dijon où elle vit, Jeanne de Chantal, veuve et
mère de quatre enfants. Cette rencontre, transformée en l'une des plus belles amitiés de
l'Eglise, inspirera la fondation de la Visitation, laquelle verra le jour le 6 juin 1610 sur les
bords du lac d'Annecy.
François s'épuise au service de Dieu et de l'Eglise. Il n'épargne rien pour annoncer l'Evangile :
ni rencontres dans son diocèse, ni catéchèses familiales, ni visites aux condamnés, ni voyages
apostoliques. Diplomate et ambassadeur de la Savoie, le duc de Savoie lui demande de
l'accompagner à Avignon. François insiste alors pour aller prier sur le tombeau de
Marthe, à Tarascon. Au retour, il meurt d'une apoplexie à Lyon, le 28 décembre 1622.
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JEANNE DE CHANTAL (1572-1641)
EN BREF…
■ 1572 : Naissance à Dijon
■ 1592 : Mariage avec le baron Christophe de
Rabutin Chantal
■ 1601 : Décès accidentel du baron
■ 1604 : Rencontre avec François de Sales
■ 6 juin 1610 : Fondation de la Visitation d'Annecy
■ 1641 : Décès à la Visitation de Moulins
■ 1767 : Canonisation
Jeanne de Chantal est née à Dijon, en 1572. Elle reçoit, de par l'origine de sa famille
appartenant à la noblesse de robe (magistrature), une éducation qui la forme « aux belles
manières ».
En 1592, elle épouse le baron Christophe de Rabutin Chantal. Parents de nombreux
enfants, rien ne manque à leur bonheur jusqu'à l'accident de chasse et le décès brutal du baron.
Jeanne a 28 ans ; elle reçoit ce coup terrible et fait à Dieu, à l'instant même, le voeu de
chasteté. Elle se trace un plan de vie austère, se vêt sans luxe et se donne toute entière à
l'éducation de ses enfants, tout en menant une vie chrétienne authentique.
En 1604, quatre ans après le décès de son époux, elle rencontre François de Sales à
Dijon. Dès lors, elle se met sous sa direction spirituelle et sa vie s'élève rapidement à une
sainteté qui « se rend aimable à tous ». François de Sales disait d'ailleurs d'elle : « J'ai trouvé,
à Dijon, la femme forte en Madame de Chantal ». Lentement se fait l'inspiration de créer une
congrégation qui introduira un nouvel idéal de spiritualité féminine. Et, tout en suivant de très
près l'éducation de ses enfants, Jeanne de Chantal devient la « pierre fondamentale » de
l'ordre de la Visitation qui s'attire très rapidement de nombreuses vocations.
Après le décès de François de Sales en 1622, son « unique Père », elle parcourt, en voyageuse
infatigable, tous les chemins de France et d'Italie du nord pour veiller à l'édification de
nombreux monastères. En France, le monastère de Tarascon est le dernier auquel elle
donne l'autorisation de fondation, en 1641. Elle participe également à la diffusion des
ouvrages de François de Sales et, par ses propres écrits, apporte sa contribution à la pensée
salésienne. Elle se révèle maîtresse d'oraison et guide spirituel : sa direction a contribué à
engager toujours plus la Visitation dans une voie purement contemplative.
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LE MONASTERE DE LA VISITATION
DE TARASCON
IMPLANTATION DE L'ORDRE DE LA VISITATION A TARASCON :
En France, le monastère de la Visitation de Tarascon a été le dernier auquel Jeanne de
Chantal a accordé l'autorisation d'ouverture : il ouvre ses portes derrière l'Hôtel de
Ville en 1641, année du décès de la fondatrice. En 1662, les visitandines, sur ordre de
l'archevêque d'Avignon, déménagent dans le monastère des clarisses de la Porte Madame (au
bout de la rue des Halles) et en prennent l'administration. Elles y restent jusqu'à la Révolution.
Après la tourmente de la Révolution, les ordres religieux ne sont autorisés qu'à la condition de
se montrer utiles à la société. C'est ainsi que les ursulines avaient ouvert, en 1809, un
pensionnat pour jeunes filles pauvres à Tarascon. Devant leur difficulté à se maintenir, elles
obtinrent, en 1843, l'autorisation de fusionner avec une communauté de l'ordre de la Visitation
pour qu'elles puissent, ensemble, poursuivre leur mission d'éducation et d'enseignement. C'est
à la faveur de cette fusion que les visitandines reprennent pied à Tarascon. En 1854, lors du
transfert du monastère dans ses lieux actuels du quartier Jarnègues, les pensionnaires ne
sont pas moins de cinquante. Provenant de familles dont les noms sont encore présents dans la
population tarasconnaise, durant 50 ans (jusqu'en 1904), des jeunes filles ont ainsi été
instruites et éduquées selon la pédagogie de François de Sales, à partir de leurs goûts
personnels, « en écartant des études l'ennui et la fatigue qui amènent presque toujours le
dégoût » ; la formation intellectuelle incluant musique, dessin, langues étrangères et travail à
l'aiguille.
EN BREF…
■ 1622 : pèlerinage de François de Sales à l’église Sainte-Marthe
■ 23 mars 1640 : accord donné par Jeanne de Chantal pour fonder un monastère à Tarascon.
■ 15 octobre 1641 : première installation des visitandines derrière l’Hôtel de Ville, sous la
supériorité de Mère Anne-Louise Marin de Saint-Michel. Les chroniques du temps rapportent
que "la joie du peuple était si grande et extraordinaire que tous, d’une voix publique, disaient
hautement que ce monastère de religieuses serait assurément tout le bonheur de leur cité" et
immédiatement, "quantité de filles se présentèrent pour y être admises et y prendre la vêture"
■ 1662 : deuxième emplacement du monastère. Sur ordre de l’archevêque d’Avignon, les
visitandines s’installent dans le monastère des clarisses de la Porte Madame et en prennent
l’administration
■ Révolution : acquisition du monastère par la Ville et dispersion des visitandines
■ 1809 : achat du monastère de la Porte Madame par les ursulines
■ 1843 : appel des Ursulines pour soutenir le pensionnat. Pour la deuxième fois, un groupe de
visitandines d’Avignon s’installe à Tarascon, avec à sa tête Mère Marie-Alexis Vernet
■ 1854 : transfert de la communauté dans le monastère actuel du quartier Jarnègues. Les
visitandines, autorisées à enseigner, continuent jusqu’en 1904 l’activité du pensionnat
commencé en 1809 par les ursulines
■ 1904 : fermeture du pensionnat
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L'ARCHITECTURE DU MONASTERE DE TARASCON :
D'une manière générale, l'architecture des monastères de la Visitation se caractérise par une
recherche de sobriété et de dépouillement : des façades sobres, des colonnes nues, aucun
ornement architectural traduisent le renoncement à tout luxe. Car c'est bien cette « esthétique
du renoncement » qui forme l’unité de l’architecture visitandine et lie le principe architectural
au principe moral de l'ordre de la Visitation.
Dès 1621, François de Sales et Jeanne de Chantal ont formulé le programme architectural de
l’ordre, sous la forme d’un plan type figurant le rez-de-chaussée et l’étage d’un monastère,
complété d’un devis descriptif (portes, fenêtres, grilles…), tous deux publiés dans le
coutumier de la Visitation, à Lyon en 1628 puis à Paris en 1637. Car dans un ordre
décentralisé, sans visiteur autorisé ni supérieure générale, le plan doit pérenniser une unité
architecturale entre les monastères et refléter l’unité spirituelle de la communauté visitandine.
Mais surtout, il doit être conçu pour respecter la clôture, divisant ainsi les lieux dits « hors
clôture » des lieux dans lesquels le simple visiteur ne peut entrer, dits « de clôture ».
Parmi ces lieux « hors clôture », la chapelle est l'une des seules parties du monastère
accessible au public. Chaque jour, l’Eucharistie y est célébrée. Son décor fait donc l’objet de
toutes les attentions. Les religieuses suivent, en cela, les recommandations de Jeanne de
Chantal : il ne doit rien y avoir dans le monastère qui ne ressente la véritable pauvreté et
simplicité mais « on excepte toutefois l’autel et l’église ». C'est ainsi l'unique lieu où sont
conservées les oeuvres d’art les plus significatives sur le plan religieux et les plus soignées sur
le plan artistique. A Tarascon, l'architecte a édifié une chapelle de style néo-gothique
provençal.
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EVENEMENTIEL TARASCON 2010
■ 17 JANVIER 2010 : PELERINAGE DES SŒURS DE LA VISITATION SUR LE TOMBEAU DE SAINTE
MARTHE, A LA COLLEGIALE SAINTE-MARTHE
■ 24 JANVIER 2010 : FETE DE SAINT FRANÇOIS DE SALES - MONASTERE DE LA VISITATION
14H : Exposition. Présentation du DVD de D. Davin, « D'où nous vient ce bonheur ? », suivie d'un
échange.
16H : Messe présidée par Monseigneur Dufour, archevêque d'Aix-en-Provence et Arles.
■ 31 JANVIER 2010 - MONASTERE DE LA VISITATION
14H30-18H : Célébration pour la Vie Consacrée avec les religieux du diocèse d'Aix et d'Arles.
■ 2 FEVRIER 2010 : FETE DE LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE - MONASTERE DE LA
VISITATION
18H : Célébration paroissiale présidée par le Père Michel Ciccullo.
■ DU 2 SEPTEMBRE AU 30 OCTOBRE 2010 : EXPOSITION LA VISITATION HIER ET AUJOURD'HUI,
1610-2010. PORTE ENTR'OUVERTE SUR 400 ANS DE VIE CACHEE EN DIEU – CLOITRE DES
CORDELIERS
DU LUNDI AU VENDREDI DE 10H A 12H30 ET DE 14H A 18H. LE SAMEDI DE 13H30 A 18H.
ENTREE LIBRE.
Les trois galeries gothiques du cloître des Cordeliers accueillent une exposition sur l’ordre de la
Visitation, créé en 1610 et présent sur Tarascon depuis 1641. Cette exposition présente la vie
quotidienne des moniales à travers des photographies et des objets liturgiques ou ordinaires issus des
collections du Musée de la Visitation de Moulins et des fonds du monastère de Tarascon.
■ 18 ET 19 SEPTEMBRE 2010 : JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE
MONASTERE DE LA VISITATION – 18 ET 19 SEPTEMBRE DE 14H A 17H :
Projection du film intitulé « D’où nous vient ce bonheur ? » portant sur la vie des visitandines, suivie
d’une visite commentée de la chapelle du monastère par une moniale et de l’exposition de broderies
organisée sur place.
Séances à 14h, 15h et 16h (maximum 40 personnes, durée : environ 1h30).
HOTEL DE VILLE (SALLE DES CONSULS) – 19 SEPTEMBRE A 15H :
Conférence sur François de Sales, fondateur de l’ordre de la Visitation en 1610, patron des écrivains et
des journalistes et homme de dialogue : un personnage avec d'étonnantes résonances contemporaines !
Par le Père Thierry Mollard.
CLOITRE DES CORDELIERS – 18 ET 19 SEPTEMBRE, DE 10H A 12H30 ET DE 14H A 18H :
Exposition. Entrée libre. Visites guidées les 18 et 19 septembre à 12h30 et 18h.
■ 16 ET 17 OCTOBRE 2010 : FETE DE SAINTE MARGUERITE MARIE - MONASTERE DE LA
VISITATION
Au monastère : conférences du Père Max Huot de Longchamp sur le thème «Trois cœurs qui n'en font
qu'un». Messe dominicale.
■ 12 DECEMBRE 2010 : FETE DE SAINTE JEANNE DE CHANTAL - MONASTERE DE LA VISITATION
Clôture de l'année jubilaire. Journée culturelle et festive. Conférences sur Jeanne de Chantal par le
Père Bernard Ardura, de l'ordre des Prémontrés, président du Comité pontifical pour les sciences
historiques. Messe présidée par Monseigneur Dufour, archevêque d'Aix-en-Provence et Arles.
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EXPOSITION :
LA VISITATION HIER ET AUJOURD'HUI
1610-2010
PORTE ENTR'OUVERTE SUR 400 ANS DE «VIE CACHEE EN DIEU»
CLOITRE DES CORDELIERS
2 SEPTEMBRE 2010 - 30 OCTOBRE 2010
ENTREE LIBRE
DU LUNDI AU VENDREDI, DE 10H00 A 12H30 ET DE 13H30 A 18H00.
LE SAMEDI DE 13H30 A 18H00.
Cette année 2010 célèbre le 400e anniversaire de la fondation de l'ordre monastique de la
Visitation, créé en 1610 par François de Sales et Jeanne de Chantal.
A l'occasion de ce jubilé, la Ville de Tarascon, en partenariat avec le Monastère de Tarascon
et le Musée de la Visitation de Moulins, vous convie à une exposition qui vous fera entrer
dans l'intimité de la vie quotidienne des visitandines.
Par la richesse des objets d'art religieux présentés, tout le prestigieux passé de l'ordre surgit
tandis qu'en vis-à-vis, des photographies contemporaines illustrent le présent d'une
communauté organisée en véritable société autonome.
A l'image de la journée d'une visitandine, cette exposition est présentée en deux parties, la
première illustrant le temps de travail et la seconde, le temps liturgique. Ainsi plongés au
coeur de la Visitation, vous partagerez la vie de ces « filles d’oraison « retirées du monde. Et
au-delà de leur univers quotidien, c’est tout le patrimoine de l’ordre que vous admirerez par
l'évocation du rythme de vie des sœurs : les offices, les fonctions individuelles et les temps
communautaires.
Cette image en vis-à-vis de l'Histoire et du Présent apparaît essentielle pour répondre aux
interrogations du public sur l'engagement monastique de ces femmes qui ont choisi d'offrir
leur vie à Dieu en devenant religieuses contemplatives.
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Charles FABRE
Maire de Tarascon
Vice-Président de la Communauté d’Agglomération
Arles Crau Camargue Montagnette
Frédérique GACHET
Maire-Adjoint
Déléguée au Patrimoine et aux Expositions
Le Conseil Municipal
Ont le plaisir de vous convier
Le Jeudi 9 Septembre 2010 à 18h00
Cloître des Cordeliers - place Frédéric Mistral
Tarascon
Au vernissage de l’exposition
La Visitation hier et aujourd’hui 1610 – 2010
Porte entr’ouverte sur 400 ans
de « vie cachée en Dieu »
En présence de Monseigneur Christophe DUFOUR
Archevêque d’Arles et d’Aix en Provence
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VISITE DE L'EXPOSITION :
■ PREMIERE PARTIE : VIE QUOTIDIENNE ET TEMPS DE TRAVAIL
Les Fondateurs
C'est de l'amitié spirituelle qui a uni François de Sales et Jeanne de Chantal qu'est né l'ordre de la
Visitation. D'eux, le monastère conserve nombre de reliques, d'écrits et d'objets leur ayant appartenu
qui sont présentés dans une vitrine.
Le Mystère de la Visitation
Dans le Mystère de la Visitation, la charité et l’humilité animaient la Vierge Marie lorsqu’elle se rendit
en hâte visiter sa cousine Élisabeth. Ce sont ces principes qui articulent la vie des visitandines.
La fondation de Tarascon
Le monastère de la Visitation est présent à Tarascon depuis 1641 et installé dans les lieux actuels
depuis 1854. Pendant près de 50 ans, jusqu'en 1904, il abrita un pensionnat de jeunes filles. Plusieurs
objets de cette période, tels le cœur d'argent qui contenait autrefois la liste des jeunes filles de la
Congrégation des enfants de Marie ou bien un cahier d'écolière d'époque, sont présentés.
La journée d'une visitandine
Aujourd'hui, le monastère de Tarascon compte 25 sœurs, âgées de 30 à 98 ans. Leurs journées sont
réglées sur le partage des temps de travail et des temps de prière, commençant à 6h et se terminant à
22h.
Le travail
Les soeurs consacrent beaucoup de temps aux labeurs du quotidien : cuisine, entretien, jardin, élevage,
buanderie, roberie... Pour le travail, chacune a une tâche bien précise et chaque sœur est chargée par la
supérieure (pour un an) d’une fonction particulière. De nombreuses photographies révèlent la variété
de ces travaux car la communauté assure seule sa subsistance, sans aide de l'Etat ni de l'Eglise.
Vie communautaire
Les visitandines se rassemblent plusieurs fois dans la journée dans la salle de communauté, lieu
d’échange, d'assemblées et de récréation. Car les soeurs partagent aussi des moments de détente. Elles
écoutent et reçoivent également les indications la supérieure. Chaque samedi, au chapitre, la mère
supérieure donne un enseignement s’inspirant des textes de l’institut ou des fondateurs. De
nombreuses photographies rendent vivante la vie fraternelle de la communauté.
Cellule
La reconstitution d'une cellule de dortoir permet de connaître le modeste mobilier des sœurs : le lit, en
forme de tapissière selon l'usage du XVIIe siècle avec ses rideaux de futaine blanche, une petite table,
une layette, une écritoire, un bénitier, un crucifix, une lampe, 5 ou 6 images dévotes dont l'ange
gardien placé au-dessus de la porte d'entrée ou un tableau ainsi qu'une sentence.
■ DEUXIEME PARTIE : VIE CONTEMPLATIVE ET TEMPS LITURGIQUE
Devenir visitandine
Durant plusieurs années de discernement et de formation, la novice se prépare à consacrer sa vie à
Dieu au sein de sa nouvelle famille. Un panneau de témoignages de vocations rappelle combien ce
choix s'avère être un choix du coeur. Autrefois, l'entrée au noviciat était solennisée à l'instar d'un
mariage de la vie civile, c'est pourquoi la future professe était revêtue comme une mariée (robe, voile
et couronne). Aujourd'hui, le noviciat dure 6 ans et le cérémonial a complètement changé : c'est
l'engagement définitif dans l'ordre qui est valorisé et public.
Prières personnelle et commune, Eucharistie
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François de Sales désirait donner à Dieu des « filles d'oraison », c'est-à-dire consacrées à la prière
contemplative. Chaque jour, les sœurs y consacrent 1h30. En plus de ces temps de prière individuelle,
toute la vie du monastère est rythmée par les temps d'offices liturgiques, ces deux éléments de prière
se nourrissant mutuellement pour que toute la vie des visitandines devienne prière. Au sanctuaire se
déroule l'Eucharistie : une vitrine présente un autel préparé pour la célébration d'une messe.
Objets de culte
Tous les ordres cloîtrés féminins ont produit des œuvres en papier roulé appelées paperolles même si
tous les couvents ne s'y vouaient pas forcément. La technique est toujours identique. Plusieurs
religieuses travaillent sur un même reliquaire pour réaliser des éléments séparés qui sont ensuite
assemblés par celle qui a sans doute conçu le dessin et le plan. Les œuvres restent anonymes et ne sont
jamais signées. Les reliquaires paperolles des visitandines sont reconnaissables à leurs éléments
centraux dédiés le plus souvent à François de Sales ou au Cœur Sacré de Jésus.
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