ascendance de marie amelie julie de frabrique saint-tours

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ascendance de marie amelie julie de frabrique saint-tours
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Il épousa avant 1654 Marie GOSSE, d’où au moins quatre enfants.
+
1318 - CHATENAY Mathurin
oJonchère, province du Poitou : ca 1624.
Recensé à la Martinique en 1660, au quartier du Carbet, avec sa
femme et trois enfants (Cf. B. N., Collection MARGRY, Nouvelles
acquisitions françaises 9327/42, Compagnie de M. de PARCQUET - lire
DYEL du PARQUET - case n° 109), en 1664, au même quartier, avec sa
femme et quatre enfants (Cf. C. A. O. M., G1 470, Compagnie
Collonnelle - lire Colonelle - case n° 14), en 1671, toujours au quartier
du Carbet où il tenait dans « les Estages » une habitation de 100 pas de
large pour 400 pas de haut, ou 5ha 17a 4ca, qui lui rapportait un revenu
annuel de 1.000 livres coloniales pour une quantité de terre de 1ha 29a
26ca plantée en pétun (tabac) et une quantité de terre de 2ha 58a 52ca
plantée en vivres (Cf. C. A. O. M., G1 470, Compagnie de M. LE BOIS
- lire JOURDAIN, sieur DUBOIS - case n° 30). En 1678, sa veuve et ses
six enfants sont recensés au quartier de la Capesterre (Cf. C. A. O. M.,
G1 470, Compagnie de M. de SAINT-AUBIN - lire LESCAUDÉ de
SAINT-AUBIN - case n° 57) ; en 1680, au même quartier et dans la
même Compagnie, la case du défunt CHATENAY est habitée par une
femme, quatre garçons, deux filles, et il s’y trouve un quart de livre de
poudre, 9 livres de balles, 2 épées et 2 fusils (Cf. C. A. O. M., G1 470,
Compagnie de M. SAINT-AUBIN - lire LESCAUDÉ de SAINTAUBIN - case n° 53).
+vraisemblablement à Trinité (Martinique) : avant 1678.
X : ca 1651, à :
1319 - MARTHEAU Jeanne
oSaumur, province d’Anjou : ca 1634.
D'où neuf enfants, tous créoles de la Martinique : Julien, né vers
1652, qui épousa Marguerite Rose DESOUCHES, née à Trinité,
remariée en 1723 à André LE TRAIN, fille de Jacques et de mère
inconnue, d’où deux enfants mariés (une fille et un garçon) ; Jeanne,
mariée à Jean BARBIER, dit LE PICARD (Cf. nos 658 & 659) ;
Mathurin, né vers 1657 ; Madeleine, née vers 1661 ; Guillaume, né
vers 1664, habitant de Trinité et possesseur en 1705 au quartier du GrosMorne de deux habitations, la première de 200 pas de large pour 1.000
pas de haut, ou environ 25ha 85a 20ca, et la deuxième de 300 pas de
large pour 1.000 pas de haut, ou environ 38ha 77a 80ca (Cf. C. A. O.
M., G1 499, pièce n° 54). Il épousa à Trinité Marie Rose LE PERCHER,
née en ladite paroisse, fille de Guillaume et de Jeanne GOIBY, d’où au
moins trois enfants mariés (deux filles et un fils) ; Jean Baptiste, né au
Carbet vers 1666, habitant Gros-Morne, marié à Trinité vers 1713 à
Marie Françoise LE PERCHER, née audit lieu vers 1681, soeur
germaine de Marie Rose qui précède ; Louis, né vers 1672 ; Ursule, né
vers 1673 ; et Thérèse, née vers 1675.
+vraisemblablement à Trinité (Martinique) :
1322 - MOISSON Nicolas
o
Habitant le quartier du Prêcheur, décédé avant le recensement de
1660.
+/1661.
X : ?, à :
1323 - MARIETTE Marie
oca 1625.
D'où trois enfants : Marie, mariée en premières noces à Leufroy
FOUCHER, dit de LAUNAY, puis en secondes noces à Pierre
CARBONNEL (Cf. nos 660 & 661) ; Jean, né au Prêcheur vers 1656,
maître maçon, qui y épousa le 13.6.1679 Dorothée DAVID, née à
Martinique vers 1661, fille de Guillaume et de Jeanne LANQUESTER,
sa première épouse ; et Jacques, né au Prêcheur vers 1658, tailleur de
pierre, qui y épousa le 23.11.1679 Toinette AMBARD, née au Prêcheur
vers 1657, mulâtresse, fille d’Honoré, d’où au moins une fille mariée.
Veuve, Marie MARIETTE épousa en secondes noces Michel
DUMOULIN, et fut recensée en 1664, au quartier du Prêcheur, avec son
second mari et ses trois enfants (Cf. C. A. O. M., G1 470, Compagnie de
M. de FRANCILLON, case n° 16). De cette seconde union vinrent trois
filles : Marguerite, née vers 1663, mariée au Prêcheur le 20.10.1682 à
François MINET, né vers 1661, lieutenant de milice au Prêcheur,
habitant l’Anse Couleuvre, fils de Jean, né vers 1624, décédé au
Macouba le 15.1.1685, et d’Anne ABRAHAM, sa première épouse ;
Jeanne, née au Prêcheur vers 1664, y mariée le 28.9.1677 à Jean
MAISEAU, né à Aix-en-Provence vers 1644, décédé au Prêcheur le
28.12.1682, fils de Maval et de Marguerite CAILLEAU. Elle mourut au
Prêcheur le 10.5.1685 ; et Marie, née au Prêcheur vers 1670, y mariée le
12.6.1685 à Jacques GRÉMY, natif de la paroisse de Plédeno, évêché de
Saint-Brieuc, fils de Mathurin et de Julienne OLIVIER.
+/1680.
1324 - THIERRY Robert
opeut-être en la province de Champagne :
Propriétaire au Cul-de-Sac Louis, à la Capesterre, d’une habitation
voisine de celle de Nicolas GAZAIS, que ses héritiers tenaient en 1671
(Cf. C. A. O. M., G1 470, Compagnie de M. de LA GARENNE - lire
PORET de LA GARENNE - case n° 63).
Son fils aîné François, né vers 1653, est dit créole lors du
recensement de 1678 au quartier de la Capesterre (Cf. C. A. O. M., G1
470, Compagnie de M. de SAINT-AUBIN - lire LESCAUDÉ de
SAINT-AUBIN - case n° 52). Ni François, ni sa mère comme ni ses
autres frères (Jean et Charles) n’apparaissent à la Martinique au
recensement de 1660 et de 1664. On est tenté de penser que Robert et sa
famille habitaient le quartier de Case-Pilote, lieu pour lequel le cahier du
recensement de 1664 a disparu. Ce serait après ce recensement que
Robert et famille seraient passés à la Capesterre. Aurait-il été recensé en
1660 sous un surnom qui masquerait son identification ? Peut-être étaitil venu aussi s’installer à la Martinique, avec sa famille, après le relevé
de 1664, en provenance de l’île de Saint-Christophe ?
Parent, semble-t-il, de Jean THIERRY, plus connu sous le nom de
« Jean THIERRY de Venise ». Ce dernier, baptisé à Château-Thierry,
en Champagne, voulant tenter fortune, partit s’installer en l’État
Vénissien, proche de Venise. Garçon à l’auberge della Torre (de la
Tour), dans la ville de Brescia, il y rencontra l’armateur grec et célèbre
marchand Athanase TIPALDI. Ce dernier lui proposa « de le mettre
dans le commerce », ce qu’il accepta sur le champ. Très vite, les deux
hommes se lièrent d’amitié. L’armateur, qui n’avait aucune famille,
reconnut en Jean THIERRY son fils adoptif ainsi que les longs et
dévoués services de son compagnon, qui lui avait sauvé la vie dans des
naufrages et l’avait soigné dans ses maladies, puis il testa en sa faveur le
1er août 1636 par-devant Me SANTO MIDA, notaire public de la ville
de Corfou et de tout l’État Vénissien. Athanase TIPALDI qui était natif
de Napoli de Romani (aujourd’hui Nauplie, en Grèce orientale) mourut
quelques années après. De par le testament de ce dernier, Jean
THIERRY hérita d’une fortune évaluée à 56.909.000 livres. Le
10.2.1654, il se rendit chez le même notaire de Corfou pour lui dicter
son propre testament, et vingt-deux ans plus tard, en 1676, il mourut
célibataire, à Venise, dans sa soixante-quinzième année, et fut inhumé
en l’Église des Théatins. Sa succession fut ouverte sitôt sa mort.
Marguerite FOUCHER (fille de Pierre FOUCHER et de Marguerite
THIERRY), veuve de Jean LE SAGE, et arrière petite-fille de Robert
THIERRY et de Jeanne FONTENEAU, se déclara héritière, de par sa
mère, pour partie de la succession de « Jean THIERRY de Venise » (Cf.
Me François ROCHERY, notaire à Trinité, acte n° 1169, du 12.2.1784 :
Donation de dame veuve LE SAGE à ses enfants). À propos de cette
succession, voir l’ouvrage intitulé « La succession de Jean THIERRY
de VENISE, Histoire de la Famille THIERRY » par Charles THIERRYMIEG, Paris, 1894, Réf. B. N., 8°L27 n 51412). Selon l’ouvrage précité,
la famille THIERRY se rattacherait à Robert THIERRY, né à Vienne-leChâteau, près de Sainte-Menehould (Marne), gendarme du roi, anobli le
7.10.1510 par Antoine, duc de Lorraine, marié à Marie GURY, laquelle
donna le jour à trois fils qui suivent, tous nés et baptisés en la paroisse
de Ménil-la-Grenade, près Nancy : Claude, baptisé le 2.5.1521 ; Pierre,
baptisé le 20.3.1526 ; et François, baptisé le 10.7.1529. Ce dernier fixé à
Château-Thierry avait épousé Françoise BRICO, d’où Jean THIERRY,
dit de Venise. On ne sait à ce jour déterminer la parenté qui pourrait
exister entre ces THIERRY et Robert THIERRY, de la Martinique, et
Me François ROCHERY, dans l’acte sus-indiqué, n’indique pas la
filiation de l’époux de Jeanne FONTENEAU. La fortune de Jean
THIERRY profita au mieux au divers rois de France ainsi qu’à
l’Empereur NAPOLÉON pour leurs dépenses de guerres et autres. On
peut raisonnablement penser que le dossier de cette succession se trouve
dans les archives de l’Assemblée nationale ; peut-être y trouvera-t-on un
jour la filiation de Robert THIERRY, fixé à la Martinique.
+/1671.
X : ?, à :
1325 - FONTENEAU Jeanne
oca 1626.
Recensée en 1678 à la Martinique, au quartier de la Capesterre, avec
son second mari Antoine BANNY (Cf. nos 1740 & 1741), ses trois fils

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