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N° 3822 – Jeudi 19 avril 2012 Page 1/11 A LA UNE 1 ■ 126 000 RADIO JANVIER-MARS : service RTL poursuit sa baisse, et France Inter sa progression ENTREPRISES ET MARCHES 6 ■ INA : résultat net 2011 à 2,6 M€, en INSTITUTIONNEL 2 ■ SPI : France Télévisions doit être trans- hausse de 18 % parent dans ses développements de fiction ■ FICAM : consternée par la décision du gouvernement de soutenir les studios Raleigh à Toulouse TNT 3 ■ PUBLIC SENAT : auditions des quatre candidats à la présidence TV SUR CABLE,… 5 ■ SYFY : la série Grimm, support d'une campagne publicitaire d'importance ■ EUTELSAT : plus de 400 h réservées sur les satellites pour la présidentielle ■ SES : le satellite SES-4 prêt à entrer en ■ NEWS CORP. : réduction du droit de vote de ses actionnaires non américains RADIO 7 ■ DISTRIBUTEURS RNT : les candida- tures de La radio numérique en bande L et Onde numérique déclarées recevables VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE ■ CANALSAT : arrivée de la version 8 enrichie de Ciné+ à la demande sur Free PRODUCTION 8 ■ HBO : après Boardwalk Empire, un nouveau projet de série pour Terence Winter et Martin Scorsese TECHNOLOGIES INTERNATIONAL ■ FRANCE 24 : accord avec Canale 8 8 Italia pour diffusion de la version française sur la TNT italienne NOMINATIONS PROGRAMMES ■ JIMMY / CAPA : la série 9 9 documentaire 24 h de plus, 20 ans après 24 heures sur Canal+ AUDIENCES EVENEMENTS ■ ARTE / SERIES MANIA : 9 10 présentation de ses séries en avantpremière DISPARITION REVUE DE PRESSE AGENDA 10 10 11 ________________________________________________ A la Une 126 000 RADIO JANVIER-MARS : RTL poursuit sa baisse, et France Inter sa progression RTL est toujours la première radio de France, mais a, dans le sillage de ses résultats d'automne, continué à perdre du terrain. France Inter, elle, poursuit sa progression, et est la seule généraliste en hausse. Contrairement à 2007, les grandes radios n'ont pas profité de la campagne présidentielle, et affichent une audience cumulée en léger recul. Cette vague est encore plus défavorable aux musicales, presque toutes en retrait. RTL, NRJ et France Inter forment toujours le trio de tête des radios nationales les plus écoutées, selon les résultats de l'étude 126 000 Radio publiés hier par Médiamétrie pour la période janvier-mars. Cette vague, défavorable aux radios musicales, est marquée par une nouvelle baisse de RTL et une progression de France Inter, tandis que France Info dispute désormais la 4e place à Europe 1. Le média radio dans son ensemble a vu son audience cumulée (AC) reculer de 0,3 point, à 82,4 %. RTL reste la première radio de France mais voit son audience cumulée chuter de 0,9 point sur un an, à 11,7 % (-0,1 point sur une vague). La station de la rue Bayard souligne être « la seule radio à rassembler chaque jour plus de 6 millions d'auditeurs ». Mais elle poursuit ainsi son évolution à la baisse, entamée cet automne (nos informations du 18 janvier). Elle a perdu 420 000 auditeurs sur un an, après les 690 000 de la vague précédente. La matinale a perdu 260 000 auditeurs par rapport à janvier-mars 2011, précise RTL à Satellifax. Dans un entretien hier au Buzz Média Orange-Le Figaro Christopher Baldelli, président du directoire de RTL, a annoncé des « changements qui concerneront la matinale ou d'autres tranches ». « Mais nous ne ferons pas non plus trop de changements », a-t-il ajouté. Toujours deuxième, NRJ s'affiche à la hausse sur un an : +0,3 point, à 11,1 % (-0,3 point sur une vague). La radio revendique la première place entre 21h et minuit avec la libre antenne de Cauet, devant celle de Difool sur Skyrock. France Inter, également en hausse, est la seule radio généraliste à progresser. Elle atteint désormais 11 % d'AC, gagnant 0,4 point sur un an et 222 000 auditeurs (+0,2 point par rapport à la vague précédente). Il s'agit de son « meilleur résultat depuis 9 ans », se félicite la radio publique. La matinale obtient une AC de 7,4 %, soit 300 000 auditeurs de plus qu'en janvier-mars 2011. Outre cette tranche, France Inter revendique la place de leader sur les tranches 12h-14h15 et 18h30-20h45. Europe 1, à 9 %, est toujours 4e, mais perd 0,1 point sur un an (-0,4 point sur une vague). « Dans une période qui n'a pas été particulièrement favorable au média radio ni aux généralistes, Europe 1 est quasiment stable par rapport à 2011 », indique la radio, qui se positionne comme « première radio privée sur les cadres ». Jeudi 19 avril 2012 2/11 La radio du groupe Lagardère est rejointe par France Info qui, à 9 %, gagne 0,1 point sur un an (stable sur une vague). La radio tout info de Radio France revendique la place de 2e station la plus écoutée en semaine par les 25-49 ans (10,9 % d'AC) et les CSP+ (15,3 %). Le réseau France Bleu est stable, à 7,2 % (+0,1 point sur une vague), de même que RMC, à 7 % (-0,9 point par rapport à janvier-mars 2011). L'AC des radios généralistes est en léger recul de 0,2 point, à 38,7 %. Elles n'ont donc pas profité de l'actualité politique liée à la campagne présidentielle, contrairement à 2007. Il y a cinq ans, à la même période, les généralistes avaient vu leur audience cumulée gagner 1,5 point sur un an, plébiscitées par les 25-34 ans et par les seniors. Les radios ont aussi dû appliquer les règles sur le respect du temps de parole des candidats, qui ont pu décourager certains auditeurs. La plupart des musicales en baisse Cette vague est encore plus défavorable aux radios musicales, qui voient leur audience cumulée chuter de 0,8 point, à 40,8 %. La plupart d'entre elles suivent cette évolution à la baisse. Skyrock perd 0,6 point, à 7,3 % (stable sur une vague). Elle devance Fun Radio, qui recule de 0,7 point sur un an et 0,2 point sur une vague, à 7,2 %. Nostalgie perd 0,2 point par rapport aux deux vagues précédentes et pointe à 6 %. RTL2 est stable, à 4,9 %. Virgin Radio recule à 4,5 %, contre 4,7 % il y a un an et 4,6 % en novembre-décembre. Elle est talonnée par Chérie FM, à 4,4 % (-0,3 point sur un an et +0,2 point sur une vague), suivie de près par RFM, à 4,3 % (stable sur un an et en retrait de 0,3 point par rapport à novembredécembre). Rire et chansons est elle aussi en baisse. A 3,4 %, elle recule de 0,4 point en un an (-0,5 point sur une vague). MFM Radio, qui n'apparaissait pas dans l'étude il y a un an, pointe à 1,3 % (+0,2 point sur une vague). Radio Classique atteint 2,3 %, son record historique, à la faveur d'une progression de 0,4 point par rapport à janvier-mars 2001 (+0,2 point sur une vague). Elle devance France Musique qui, à 1,5 %, progresse elle aussi (+0,2 point sur un an et -0,1 point par rapport à la vague précédente). Le groupement Les Indés Radios voit son audience cumulée reculer de 0,2 point sur un an, à 1,8 % (0,1 point sur une vague). Les radios privées associatives sont, elles, à la hausse : +0,2 point par rapport à janviermars 2011, à 2,4 % (+0,4 point sur une vague). L'étude a été menée du 2 janvier au 1er avril auprès de 33 108 personnes âgées de 13 ans et plus. ___________________________________________ Institutionnel SPI : France Télévisions doit être transparent dans ses développements de fiction S'appuyant sur le bilan de la production audiovisuelle aidée en 2011, publié par le CNC la semaine dernière, le SPI a émis hier deux revendications concernant la fiction. Il demande en premier lieu à France Télévisions que les chaînes mettent en œuvre « une transparence des projets en développement - et des ratios développement / production - [...], à l'instar de ce qui existe déjà pour le documentaire », explique-t-il dans un communiqué. Par ailleurs, dans le cadre de la réforme du soutien à la fiction engagée par le CNC, il souhaite que soient mis en place des « mécanismes d'avances au développement » et que le Centre « joue son rôle de régulateur et de préservation des équilibres sur le marché de la production audiovisuelle ». Si une première évolution du compte de soutien devrait prochainement voir le jour afin de mieux accompagner les producteurs de séries et faciliter l'installation des séries à l'antenne, la question du soutien au développement n'est pas encore tranchée, avait expliqué la semaine dernière Guillaume Blanchot, le directeur de l'audiovisuel du CNC (nos informations du 12 avril). Le Centre étudie notamment « l’opportunité et la faisabilité d’une ouverture du système des avances à des travaux de développement pour les producteurs ayant épuisé leur compte », avait-il indiqué. Le SPI estime que « la politique du "tout série" » telle que la décrit le bilan 2011 « fait l'impasse sur une réflexion portant sur l'équilibre entre séries, unitaires, collections et diversité des écritures ». Pour lui, elle entraîne « une concentration des commandes sur quelques sociétés et précarise la majorité du tissu créatif ». Spectacle vivant : pour une reprise de la négociation avec France Télévisions Le syndicat s'inquiète également de l'évolution du secteur de la captation et de la recréation de spectacles vivants qui, malgré une forte hausse en volume (+17,1 % par rapport à 2010), voit son coût horaire baisser de 6,9 % sur un an, toujours selon le bilan du CNC (nos informations du 12 avril). L'occasion pour lui de dénoncer l'arrêt « brutal » par France Télévisions de la négociation d'un accord pluriannuel sur le spectacle vivant. Pour le SPI, « ce refus d'engagement chiffré [...] fait du spectacle vivant une variable d'ajustement de ses investissements dans la création », écrit-il. Il demande « la reprise de cette discussion » entre le groupe public et les producteurs. Rappelons que la CPA, dont le Spect et l'Uspa sont parties prenantes de la négociation, a écrit la semaine dernière à Rémy Pflimlin, pdg de France Télévisions, pour faire redémarrer la discussion (notre « Confidentiel » d'hier). D'une manière générale, le SPI « [appelle] les pouvoirs publics à un sursaut et à une réflexion en profondeur sur l'enjeu que représente l'existence d'une création originale fortement singulière portée par les savoir-faire de tout un tissu créatif, à l'heure de la démultiplication des canaux de diffusion ». _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 17e année de publication. Reproduction interdite © 2012 Fréquences Jeudi 19 avril 2012 3/11 Institutionnel FRANCOIS HOLLANDE : pas d'émission en direct de l'Elysée s'il est élu François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a affirmé hier qu'il ne ferait « pas d'émission en direct de l'Elysée » s'il était élu. « Je ne ferais pas, a-i-s », épelle-t-il, « d'émission en direct de l'Elysée si les Français me donnent le mandat d'être président. Je viendrai dans les stations de radio, dans les studios de télévision répondre aux questions », a-t-il assuré sur France inter. « Ce qui ne veut pas dire que je ne m'exprimerai pas à certains moments de l'Elysée - ça peut arriver en une espèce d'adresse qui peut être faite au pays - mais je considère que les journaux existent, les journaux télévisés, les journaux de radio et que vous pouvez inviter le président sans qu'il soit considéré qu'il soit dans une forme de déchéance », a-t-il fait valoir. FICAM : consternée par la décision du gouvernement de soutenir les studios Raleigh à Toulouse La Fédération des industries du cinéma et de l’audiovisuel (Ficam) a déclaré hier avoir pris connaissance « avec consternation » de la décision du gouvernement d'adopter une « procédure accélérée et sécurisée » pour l'attribution d'une partie des terrains de la base Francazal, près de Toulouse, pour la construction de plateaux de tournage par les studios américains Raleigh. La Fédération, qui « a écrit la semaine passée au directeur de cabinet du président de la République pour lui faire part de sa stupéfaction d’assister à une telle mobilisation pour ce projet qu’elle juge "improbable" », rappelle que les industries techniques françaises sont, elles, toujours dans l'attente « d'un plan de soutien pourtant promis par le ministre de la Culture voici quatre mois après l’effondrement du Groupe Quinta Industries ». Elle veut « alerter les collectivités territoriales concernées de l’incohérence d’un projet qui, hormis ses promesses irréalistes, développerait une surcapacité flagrante de l’offre de studios sur le territoire national », écrit-elle dans son communiqué. Ainsi, la Ficam indique que l'ouverture des neuf plateaux de la Cité du cinéma à Saint-Denis par EuropaCorp (Luc Besson) entraînera « de facto la fermeture d'un même nombre de plateaux parisiens ». Lors d'une réunion à l'Elysée qui s'est tenue le 12 avril avec les promoteurs et les soutiens du projet toulousain, le gouvernement a donné un coup d'accélérateur au projet. Il devrait bénéficier d'environ 25 hectares sur cet ancien terrain militaire et effectivement profiter d'une « procédure simplifiée et accélérée », avait annoncé l'architecte Bruno Granja qui le porte (nos informations du 13 avril). Le cahier des charges fixant les modalités de la vente devrait être publié avant le 15 juin. ____________________________________________________ TNT PUBLIC SENAT : auditions des quatre candidats à la présidence Ghislain Achard, Luc Evrard, Valérie Lecasble et Gilles Leclerc, candidats à la présidence de Public Sénat, ont été auditionnés hier après-midi par une commission de neuf sénateurs présidée par Didier Guillaume, vice-président du Sénat. Chaque candidat a été entendu pendant 35 minutes : 10 minutes pour présenter son projet, 20 minutes d'échanges avec la commission, et 5 minutes de conclusion. Les auditions feront l'objet d'un rapport remis au président du Sénat, Jean-Pierre Bel. Mi-mai, celui-ci proposera un nom au bureau du Sénat. Le nouveau président ou la nouvelle présidente de la chaîne prendra ses fonctions le 1er juin pour un mandat de trois ans. - Ghislain Achard, ancien directeur général de France Télévisions, a été le premier candidat auditionné hier après-midi. Depuis le lancement de la chaîne en 2000, « plus personne ne met en cause l'existence et l'utilité de Public Sénat », mais la chaîne « n'a pas encore atteint l'aura qu'elle devrait avoir », a-t-il affirmé devant les sénateurs. Il estime que Public Sénat doit améliorer son image, et qu'elle « manque de modernité ». Pour y remédier, Ghislain Achard a proposé un « projet global en 4 axes ». Le premier consiste à rendre l'antenne plus attractive, notamment pour rajeunir son public. Ghislain Achard propose de « revenir aux fondamentaux » et à l'explication des sujets de fond. Il souhaite en particulier remettre à l'antenne les portraits de sénateurs, et les montrer sur le terrain. D'une manière générale, la chaîne, « souvent trop parisienne » selon lui, devrait aller davantage en régions. Ghislain Achard envisage par ailleurs de créer un rendez-vous hebdomadaire, sorte de « club de la presse régionale », en partenariat avec la presse quotidienne régionale et le réseau France Bleu, et veut lancer un programme ludique destiné aux adolescents et préados. Jeudi 19 avril 2012 4/11 Deuxième axe du projet : faire de Public Sénat un « média numérique multisupports », afin d'attirer les 20-45 ans, et accroître l'interactivité des émissions. Ghislain Achard veut moderniser le site internet de la chaîne, revoir les applications smartphones et développer les applications pour tablettes multimédia. Il a mis en avant l'importance de donner aux internautes la possibilité de commenter et partager les programmes de la chaîne sur les réseaux sociaux, et de préparer l'arrivée de la TV connectée. Le troisième axe vise à améliorer les relations avec LCP-Assemblée nationale, via des « instances de concertation » semestrielles et bimensuelles. Enfin, Ghislain Achard veut « mobiliser les moyens humains et financiers pour l'antenne et les programmes », et réaliser des économies en mutualisant les moyens avec LCPAssemblée nationale. Un objectif qui passe par exemple par la mutualisation des moyens techniques et le renforcement des coproductions. - Luc Evrard, journaliste à Europe 1, a proposé « une relance de la chaîne » basée sur « un retour aux sources ». L'idée est de « s'inspirer des valeurs du Sénat », a-t-il souligné, saluant la puissance de la marque « Public Sénat » dans un univers de plus en plus concurrentiel. La chaîne du Sénat doit « aller au-delà du tintamarre médiatique, donner du temps au temps pour ne retenir que ce qui sera important demain ». « Informer bien ne signifie pas informer vite », a-t-il ajouté. Estimant que « Public Sénat doit se donner la peine d'aller au fond des choses, être dans la réflexion ». Selon Luc Evrard, « Public Sénat n'est pas une chaîne d'info comme les autres et doit avoir une obsession : la recherche de sens, au-delà de l'actualité immédiate ». Il a ainsi énoncé quatre pistes de programmes. Tout d'abord la rénovation de la couverture des travaux du Sénat, qui doit être « plus lisible, plus pédagogique et plus complète, en séance et hors séance ». Il a notamment suggéré de rendre compte des travaux en commission. Autre piste : la mise à l'antenne des citoyens et l'ouverture du dialogue avec les territoires. Troisième proposition : s'ouvrir à de nouveaux champs éditoriaux dont l'histoire, la société, la recherche, l'éducation, la culture, l'environnement. Enfin, Luc Evrard a appelé à un renforcement de la politique des grands directs. « C'est l'ADN de la chaîne », a-t-il ajouté, estimant que « Public Sénat aurait pu être, pendant la campagne présidentielle, la chaîne de tous les meetings ». Parallèlement à l'antenne, Luc Evrard préconise « une stratégie numérique et différentiante » qui permettra notamment un rajeunissement de l'audience. Cette stratégie passera par le recours aux réseaux sociaux et une relance du site internet de la chaîne. Outre la possibilité de rattraper les émissions de la chaîne, l'idée est d'apporter des informations complémentaires, de constituer une base de données. TNT Soulignant la nécessité d'une gestion exemplaire, il a évoqué la mise en place d'un coût minute type, qui sera un vrai outil de gestion. Luc Evrard a également évoqué l'ouverture vers des partenariats éditoriaux ou des parrainages, à l'instar de LCP. S'agissant de la relation avec LCP-Assemblée nationale, celle-ci doit s'inscrire « dans une logique de partenariat et non de concurrence ». L'ambition est de « préserver l'identité et l'autonomie de chacune des chaînes, et de proposer des grilles de programmes cohérentes afin d'éviter les doublons », a-t-il souligné, évoquant l'existence de deux magazines littéraires. Cette logique de partenariat reposera sur « une concertation régulière ». Enfin, outre une mutualisation des achats et des moyens, il a plaidé en faveur d'un renforcement des émissions communes. « A ce jour, il n'en existe que deux », a-t-il constaté. - Valérie Lecasble, ancienne dg d'i>télé et actuelle vice-présidente de TBWA, veut faire de Public Sénat « une chaîne de référence ». Elle annonce quatre objectifs : un projet éditorial en lien avec les territoires ; une meilleure collaboration avec LCP-AN ; le développement d'un média global ; et une gestion rigoureuse de la chaîne. L'ancrage au sein du territoire passera notamment par l'organisation de débats avec des acteurs locaux, mais aussi par des partenariats éditoriaux avec la PQR, les stations de radio et les télévisions locales, a détaillé Valérie Lecasble. « On pourrait par exemple imaginer des décrochages locaux lors des élections sénatoriales », explique-t-elle. Valérie Lecasble souhaite également « ouvrir les portes du Sénat », afin de rendre la chaîne « plus attractive ». Elle souhaite ainsi que des caméras puissent avoir un accès libre aux travaux des commissions. Public Sénat diffuserait également les grands moments de la vie politique en direct (meeting, primaires, élections...), mais aussi les grands discours historiques. « Les grands rendez-vous comme les journaux de 19h et 22h se poursuivront, tout comme la Bibliothèque Medicis ou Déshabillons-les. Les émissions plus anciennes seront supprimées ou remaniées », explique Valérie Lecasble. Concernant la mutualisation entre Public Sénat et LCP-Assemblée nationale, Valérie Lecasble affirme que « beaucoup reste à faire ». L'ancienne dg d'i>télé propose ainsi de « réduire le nombre de bascules », de « systématiser le double logo », de « créer une tranche d'information commune, le matin », et de proposer davantage d'émission communes. « Je pense notamment à une émission quotidienne, avec un intervieweur charismatique, qui s'inspirerait de C dans l'air [France 5] et ne traiterait que de politique, expliquet-elle. La mutualisation des coûts passera par une mutualisation des moyens techniques, par des équipes plus mobiles et polyvalentes et par l'utilisation de nouvelles technologies. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 17e année de publication. Reproduction interdite © 2012 Fréquences Jeudi 19 avril 2012 5/11 Si elle est élue, Valérie Lecasble fera de Public Sénat un « média global », affirme-t-elle. Le site internet publicsenat.fr deviendra une plate-forme, composée à la fois d'actualité et d'une partie plus froide, dédiée aux archives, qui permettra une « prise de recul ». « Les meilleurs blogs seront relayés sur Facebook et Twitter et nous développerons une application pour smartphone qui intégrera la vidéo », ajoute-t-elle. A plus long terme, Valérie Lecasble vante les mérites d'une télévision connectée qui permettra d'avoir accès à de nombreuses informations sur les textes de loi ou encore des fiches sur chaque sénateur. - Gilles Leclerc, président de Public Sénat depuis le 1er juin 2009, a défini trois priorités : les territoires, la synergie avec LCP-AN et le numérique. Voulant renforcer la présence de l'action territoriale dans la grille de la chaîne, il compte relancer des programmes comme Terrain politique, émission (qu'il présentait) « mise entre parenthèses pendant la campagne », mais aussi « systématiser la présence de la PQR sur [les] plateaux », « relancer la politique partenariale avec les médias locaux », tisser un réseau de correspondants en province, lancer une « émission citoyenne de reportages » et couvrir davantage des « manifestations citoyennes ». Ce dernier type d'action, aux budgets importants, nécessiterait la conclusion de partenariat. La deuxième priorité ne passera pas par un « changement de cap », a-t-il assuré : « L'identité [de la chaîne] sera bien préservée. » Il faut toutefois, selon lui, « aller plus loin dans la recherche de synergies et de mutualisation », d'une part car le public « a du mal à s'y retrouver » et de l'autre par réalisme économique. Il veut donc réduire « le plus vite possible » le nombre de bascules entre Public Sénat et LCP-AN. « Je ne serai pas le président qui va brader les bons horaires de Public Sénat », a-t-il toutefois assuré. Pour lui, la synergie passe par une émission en commun supplémentaire, une « harmonisation des soirées » ou encore une mise à disposition de toutes les images réalisées par les deux chaînes. Gilles Leclerc propose aussi que soit mise en place une organisation commune pour le documentaire, qui serait l'interlocuteur unique pour les producteurs et assurerait le suivi des projets. Enfin, sur le numérique, la chaîne doit, selon lui, « répondre aux nouveaux usages ». Gilles Leclerc fait « le pari de la télévision connectée qui, pour une chaîne comme [Public Sénat], n'est pas un risque mais une chance ». Il prévoit ainsi de lancer une première application de TV connectée début 2013. Gilles Leclerc n'a pas voulu s'étendre sur son bilan – « j'estime qu'il est connu, qu'il se voit, qu'il se sait » –, mais il s'est toutefois félicité de la progression de l'audience (+55 % en trois ans, selon lui) et a rappelé sa volonté de signer un contrat d'objectifs et de moyens (COM), initiative lancée par le précédent président du Sénat Gérard Larcher et reprise par le nouveau, JeanPierre Bel. « Pour l'équipe de direction de Public Sénat, le COM est prêt, il est sur mon bureau. » _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles SYFY : la série Grimm, support d'une campagne publicitaire d'importance Universal Network International France a lancé hier une campagne publicitaire d'envergure qui promeut simultanément sa chaîne Syfy et la prochaine série événement qu'elle diffuse : Grimm (22 x 42', Universal Television, NBC), adaptation moderne des contes des frères Grimm sous forme de série policière fantastique, sera programmée à partir du mardi 24 avril en prime time (nos informations du 19 mars). « Nous avons investi assez fortement sur cette série avec une campagne plurimédia et 360° destinée aux abonnés et, dans une moindre mesure, aux annonceurs [afin de] pousser la série qui va être diffusée sur la case la plus performante [de Syfy] », a expliqué Fabien Saillant, directeur du marketing d'Universal Network International France, interrogé par Satellifax. La campagne se décline sur plusieurs supports. Outre de l'affichage en Ile-de-France (en extérieur et dans le métro) et de la publicité en presse nationale et en radio, la série fera aussi l'objet de publicité en catch-up web sur M6 Replay. Pendant plus de deux semaines, elle se déploiera également sur des tables de bar, a-t-il raconté. Grimm a aussi été au cœur d'une animation destinée aux agences média : des « petits chaperons rouges, des grands méchants loups avec un policier magicien » sont venus animer les halls des entreprises. Parallèlement, la campagne prévoit un volet spécifique à Canalsat, qui distribue Syfy en exclusivité, et à ses abonnés dont certains ont pu assister à une avantpremière de Grimm dans des cinémas de dix villes de France. Côté opérateur, « Grimm sera largement promue dans les différents outils de communication » : la série fait ainsi la couverture de la lettre envoyée aux abonnés et sera présente dans la prochaine campagne de Canasat, a ajouté Fabien Saillant. Ce dispositif correspond à la stratégie décidée par la société : « Concentrer [ses] investissements marketing sur des temps forts pour pouvoir les faire émerger », a-t-il précisé. Une campagne d'une ampleur similaire avait ainsi été mise en œuvre au moment du lancement de la série Being Human sur Syfy. De son côté, la chaîne a également conçu un miniévénement autour de cette série inédite en France avec l'organisation d'un « marathon Grimm ». Syfy va ainsi programmer, le lundi 14 mai à partir de 20h45, les sept premiers épisodes, avant de proposer le lendemain les épisodes 8 et 9. NBC a confirmé en mars la mise en production d'une saison 2. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 17e année de publication. Reproduction interdite © 2012 Fréquences Jeudi 19 avril 2012 6/11 TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles EUTELSAT : plus de 400 heures réservées sur les satellites pour la présidentielle Plus de 400 heures de transmission ont déjà été réservées par les médias sur les satellites d'Eutelsat pour les deux tours de l'élection présidentielle en France, les 22 avril et 6 mai prochains, a annoncé hier l'opérateur européen. Ces ressources louées sur quatre satellites Eutelsat viendront en appoint des moyens exceptionnels mis en œuvre par le groupe France Télévisions et par les opérateurs GlobeCast France (France Télécom) et Arqiva France, pour le compte des autres chaînes de télévision. Pour Jean-François Leprince-Ringuet, directeur commercial d'Eutelsat, cité dans le communiqué, la présidentielle française ouvre « une année de forte activité pour le service d'allocation à la demande de capacité satellitaire, avec des échéances électorales dans plusieurs grands pays et des rendez-vous sportifs de premier plan », comme les JO de Londres et l'Euro 2012. Le Centre d'allocation de ressources à la demande d'Eutelsat coordonne la vente de capacité satellitaire occasionnelle, sur une base ponctuelle qui va de 10 minutes, pour des reportages d'actualité, à plusieurs jours pour la couverture de compétitions sportives comme les JO ou la Coupe du monde de Football de la Fifa. SES : le satellite SES-4 prêt à entrer en service Le satellite SES-4 est entièrement opérationnel et prêt à entrer en service sur la position orbitale 338° Est, a indiqué hier SES. Ce satellite a été lancé le 15 février dernier. Il remplace le satellite NSS-7. SES-4 doit notamment permettre au groupe Turner Broadcasting System (TBS) de diffuser des programmes nord-américains aux abonnés européens de la chaîne CNN. ____________________________________Entreprises et marchés INA : résultat net 2011 à 2,6 M€, en hausse de 18 % L'INA a publié hier un résultat net de 2,6 millions d’euros sur l'exercice 2011, en hausse de 18 % par rapport à 2010. L'institut se félicite d'avoir « renoué avec la croissance après deux années difficiles en termes de chiffre d’affaires », attribuant cette hausse à « une maîtrise des coûts » et à « l’augmentation des ressources propres ». Celles-ci atteignent 38,7 M€ en hausse de 3 % (1,2 M€). Dans le même temps, précise l'institut, les charges externes sont maîtrisées et diminuent de 3 % (-1,1 M€) pour connaître leur niveau le plus faible depuis 2007. « Ces performances ont permis de réaliser le meilleur excédent brut d’exploitation des dix dernières années, à 15,6 M€, en augmentation de 2,6 M€ par rapport à 2010 (+20 %) », fait valoir l'INA. Ainsi, le résultat avant impôt et intéressement s’élève à 2,6 M€ en hausse de 18 % (+0,4 M€). Selon l'institut, « ces bons résultats valident la stratégie annoncée début 2011 dont la mise en œuvre a permis de dynamiser l’activité économique des trois directions opérationnelles de l’Ina, en particulier celle de la direction déléguée à l’enseignement, la Recherche et la Formation ». En effet, souligne l'INA, « après deux années de déclin, son chiffre d’affaires a connu un rebond de 5 %, essentiellement dû à la nouvelle dynamique impulsée par le positionnement de l’activité autour de la marque Ina Expert avec en particulier la refonte majeure de son offre de formation professionnelle à travers un catalogue renouvelé à près d’un tiers ». Evoquant le programme immobilier, inscrit dans le COM et destiné à sécuriser le cœur de métier de l’INA, l'institut rappelle que ce programme a été précisé avec le projet de construction d’un nouveau bâtiment unique à Bry-sur-Marne. Son financement pourra s’appuyer sur un fonds de roulement en hausse de 25 % et sur l’allocation exceptionnelle de 55 M€ prévue par l’Etat dans le COM (2010-2014) (nos informations du 7 octobre 2010). Le bâtiment devrait être livré en 2015. L’année 2011 a été une année de forte transformation pour l’INA, souligne l'institut, rappelant avoir « procédé à une refonte générale de son organisation reposant maintenant sur neuf directions rattachées à la présidence : trois directions déléguées aux métiers, cinq directions supports et un secrétariat général ». « Ces bons résultats permettent, conformément à l’accord d’intéressement en vigueur à l’Ina, de distribuer un intéressement d’environ 800 euros par collaborateur », souligne l'INA, ajoutant que « du fait d’un résultat financier exceptionnel (1,3 M€) enregistré dans les comptes, le président Mathieu Gallet a proposé au conseil d’administration un abondement de cet intéressement, le portant à environ 2 000 euros par collaborateur ». Jeudi 19 avril 2012 7/11 Entreprises et marchés NEWS CORP. : réduction du droit de vote de ses actionnaires non américains Le groupe News Corp. (Rupert Murdoch) a annoncé hier la suspension de la moitié des droits de vote de ses actionnaires non américains, pour se mettre en conformité avec les règles limitant les intérêts étrangers dans les chaînes de télévision américaines. « Cette initiative sécurise des actifs essentiels de News Corp. dans la télévision, à savoir 27 stations locales et le réseau Fox, qui ensemble ont généré 4,8 Md$ de chiffre d'affaires (3,6 Md€) et 681 M$ (520 M€) de bénéfice d'exploitation en 2011 », a expliqué le groupe dans un communiqué. News Corp. est coté à la fois à New York et à Sydney. En outre, il compte parmi ses grands actionnaires le prince saoudien Al-Walid Ben Talal, qui détient environ 7 % du groupe. Au total, « le conseil d'administration a déterminé qu'environ 36 % des actions de classe B (dotées de droit de vote) étaient possédées par des actionnaires non américains », et le total de l'actionnariat, toutes catégories d'actions confondues, est à 22 % non américain, est-il expliqué dans un communiqué. La décision prise par le conseil, qui est temporaire mais sans échéance définie, revient à « la suspension immédiate des droits de vote de 50 % des actions détenues par des actionnaires non américain », est-il encore précisé. La famille Murdoch, qui détient 39,7 % des actions assorties d'un droit de vote, ne voit pas son droit de vote total augmenté, est-il précisé. ___________________________________________________Radio DISTRIBUTEURS RNT : candidatures de La radio numérique… et Onde numérique recevables Les dossiers déposés par l'Association La radio numérique en bande L et par la SAS Onde numérique après l'appel aux candidatures lancé le 3 novembre par le CSA pour la distribution de services de radio numérique terrestre ont été déclarés recevables, selon la décision adoptée le 4 avril par le Conseil et publiée hier au Journal officiel. Il s'agissait des deux seules candidatures à cet appel concernant la bande L. L'Association La radio numérique en bande L regroupe Médiamobile, filiale à 70 % de TDF (avec Renault à 25 % et Vinci à 5 %), des éditeurs, des industriels et des constructeurs automobiles, a indiqué un porte-parole de TDF à Satellifax. Elle est présidée par Michel Rénéric, pdg de Médiamobile, et veut proposer une offre, exclusivement destinée à une réception en voiture, comprenant « entre 20 et 30 radios », essentiellement des reprises de radios FM existantes, en accord avec les principaux groupes de radios privées nationales, avec Radio France et avec des radios locales. Le projet d'Onde numérique consiste en un bouquet payant par abonnement, sans publicité, de 63 radios, qui serait disponible en fixe, sur ADSL et Wi-Fi, via un récepteur dédié vendu pour moins de 100 €, selon les explications données par son fondateur, Franz Cantarano, à Satellifax (nos informations du 10 avril). Le 3 novembre 2011, le CSA avait lancé un appel aux candidatures pour la distribution de services de radio multiplexés à temps complet ou partagé et de services autres que de radio et de télévision, à l’exclusion des services de médias audiovisuels à la demande (Smad), diffusés en numérique terrestre (nos informations du 3 janvier). Selon le texte de l'appel, la diffusion pourra s'opérer en numérique hertzien ou selon une offre hybride satellitaire et terrestre. Les normes retenues sont le T- DMB pour une diffusion uniquement en numérique terrestre hertzien, et le SDR (Satellite Digital Radio) ou le DVB-SH en bande L et DVB-SH en bande S si le distributeur souhaite diffuser une offre hybride satellitaire et terrestre. Les candidats ont par ailleurs dû s'engager à couvrir, au minimum, 20 % de la population métropolitaine en trois ans, répartis sur au moins trois régions administratives ; 40 % en 5 ans, répartis sur 11 régions, et 60 % en 7 ans, dont au moins 25 % de la population de chaque région administrative. Le CSA n'a pas précisé à quelle date il rendrait sa décision. LES INDES RADIOS : campagne de communication Le groupement Les Indés Radios vient de lancer une campagne de communication par voie de presse et internet afin de promouvoir la radio locale, indique le groupement. Les visuels montrent un auditeur auditrice dans une rue d'une ville de province Lille, Marseille...) et de Paris, flanqué d'une expliquant pourquoi ils écoutent une radio ou une (Rouen, citation locale. « Huit millions d’auditeurs sont à l’écoute d’une radio qui partage tout de leur vie quotidienne », affirme chaque visuel, qui reprend aussi le slogan du groupement : « La proximité est une force. » Conçue par l'agence Bronx, la campagne est déclinée en presse quotidienne nationale, et dans certains titres et sites web de la presse professionnelle spécialisée sur les médias. _____________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil - Sarl au capital de 10 000 € - Comm. paritaire : 1214 W 90061 - Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris www.satellifax.com - Twitter : @satellifax Abonnements : Véronique Olasz - Tél 01 40 29 47 48 - Fax 01 73 72 70 36 - [email protected] Publicité : REMICS Régie, Remi Collard 06 09 77 37 22 - [email protected] ; abonnement : 3 mois 690 €, 1 an 2 540 € Rédaction : Tél 01 44 78 04 78 – [email protected] – Directeur publication et rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant - Rédaction : Arnaud Grellier, Tiphaine Saliou, Virginie Sengès, Guillaume Serres - Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 17e année de publication - © 2012 Fréquences Jeudi 19 avril 2012 8/11 Vidéo, vidéo à la demande CANALSAT : arrivée de la version enrichie de Ciné+ à la demande sur Free Déjà en ligne pour les abonnés SFR et satellite, la version enrichie de Ciné+ à la demande est désormais proposée aux abonnés Canalsat et Ciné+ de Free. Cette version est enrichie d'une offre complémentaire de plus de 80 films par mois, sélectionnés par les équipes éditoriales de Ciné+ et labellisés par le picto EN+. Cette version modernisée de Ciné+ à la demande a pour avantage de proposer la version multilingue et un accès plus simple et immédiat par genre. Ainsi, au sein d’une offre de 300 films par mois, ultra-thématisée et de qualité, les cinéphiles peuvent trouver à tout moment le film de leur envie, fait valoir le communiqué. Parmi les films proposés actuellement sur Ciné+ à la demande figurent Robin des bois, Sleepy Hollow, Camping 2, Podium, The Wrestler, Caramel ou encore Les temps modernes. Le service Ciné+ à la demande est disponible sur TV pour tous les abonnés Canalsat par satellite équipés d'un décodeur G5 ainsi que par ADSL avec SFR, Orange et Free. En exclusivité sur Canalsat, il est inclus sans surcoût dans l’abonnement au pack Cinéma. ______________________________________________ Production HBO : après Boardwalk Empire, un nouveau projet de série pour Terence Winter et Martin Scorsese Terence Winter, créateur de la série Boardwalk Empire, et le réalisateur Martin Scorsese travaillent à une nouvelle série, dont le leader des Rolling Stones, Mick Jagger, sera coproducteur, a indiqué Terence Winter à l'occasion du Festival Séries Mania qui se déroule actuellement à Paris. Cette série, qui doit être diffusée en 2013 sur HBO, traitera d'un cadre de l'industrie du disque en 1973, « l'année où le punk, le hip hop et la disco ont émergé », selon Terence Winter. Ce dernier officiera comme producteur délégué et auteur du pilote, qui doit être réalisé par Martin Scorsese, selon The Hollywood Reporter. Le réalisateur et Mick Jagger interviendront également comme producteurs délégués. Tous deux ont déjà travaillé ensemble sur la réalisation du documentaire musical Shine a Light, sorti en 2008, et dédié aux Rolling Stones. ____________________________________________ Technologies PUBLIC SENAT : une application interactive sur la question du jour développée avec Le Figaro Public Sénat et Le Figaro lancent une application interactive exportable, qui permet de répondre à la question politique du jour posée sur publicsenat.fr et lefigaro.fr, indique Public Sénat. Cette application, développée par la société V4X, est compatible avec les PC, tablettes et smartphones. Elle intègre le flux de Public Sénat en direct, et permet d'exporter, en un clic, la question du jour sur Facebook et Twitter. Les résultats du vote sont donnés chaque soir dans le JT de 22h de la chaîne. ____________________________________________ International FRANCE 24 : accord avec Canale Italia pour diffusion de la version française sur la TNT italienne France 24 vient de signer un accord de distribution avec le réseau italien Canale Italia pour diffuser sa version française 24h/24 sur la TNT italienne, indique la chaîne. La chaîne d'info internationale était jusqu'à présent diffusée sur la TNT italienne via le réseau multi-régional de Rete A, au terme d'un accord signé au printemps 2007 avec Telecentro Toscana, qui vient de prendre fin (nos informations du 7 juin 2007). Le nouvel accord avec Canale Italia permet à France 24 d'être disponible en TNT, sur le canal 141, dans la majeure partie de la péninsule. La chaîne, également disponible dans l'offre de Sky Italia, affirme désormais couvrir 76 % du marché transalpin. France 24 indique en outre avoir conclu une trentaine de nouveaux accords de distribution en Europe au 1er trimestre. Elle est ainsi proposée dans l'offre ADSL, câble et mobile de R Telecom en Espagne (version française), dans les offres câble et ADSL d'Elisa en Finlande en anglais, dans l'offre câble de Monaco Telecom pour le français, l'anglais et l'arabe, ou encore dans les offres câble et ADSL des opérateurs russes Intercom et Peshkina pour la version anglaise, et Kotehcentr pour la version française. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 17e année de publication. Reproduction interdite © 2012 Fréquences Jeudi 19 avril 2012 9/11 Nominations MINISTERE CULTURE ET COMMUNICATION : directeur et directrice adjointe du cabinet Pierre Lungheretti, qui était directeur adjoint du cabinet de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, depuis octobre dernier, a été promu directeur de cabinet, selon l'arrêté de nomination publié hier au Journal officiel. Il remplace Elodie Perthuisot, devenue directrice de France Billet et Fnac Voyages. Parallèlement, Annabelle Archien devient directrice adjointe du cabinet, prenant donc la succession de Pierre Lungheretti. Elle était auparavant conseillère chargée des affaires budgétaires et fiscales, des investissements d'avenir, de la modernisation et du développement durable. INSTITUT MINES-TELECOM : Jean-Bernard Lévy président du conseil d'administration Jean-Bernard Lévy, président du directoire de a été nommé président du conseil d'administration de l'Institut Mines-Télécom. Le décret Vivendi, du président de la République relatif à cette nomination a été publié hier au Journal officiel. RTL GROUP : nominations au conseil d'administration A l'issue de son assemblée générale annuelle qui s'est tenue hier, le nouveau conseil d'administration de RTL Group (groupe Bertelsmann) a nommé Thomas Rabe, pdg de Bertelsmann AG depuis le 1er janvier 2012, à la présidence du conseil. Thomas Rabe succède dans cette fonction à Siegfried Luther dont le mandat de "non-executive director" a expiré à l'issue de l'assemblée générale. Siegfried Luther était membre du conseil d'administration de RTL Group depuis le 24 juillet 2000 et son président depuis le 9 décembre 2004. Au cours de cette assemblée, Guillaume de Posch et Anke Schäferkordt ont été nommés co-directeurs du groupe, comme annoncé le 7 février dernier (nos informations du 8 février). Pour rappel, leur nomination fait suite au départ de Gerhard Zeiler, qui a quitté la direction du groupe pour Turner Broadcasting System International (TBS). Guillaume de Posch, ancien président de ProSiebenSat.1, a désormais sous sa responsabilité l'ensemble des opérations de diffusion en dehors de l'Allemagne (dont le groupe M6 et la radio RTL) et les activités de production (FremantleMedia). De son côté, Anke Schäferkordt continue à diriger la chaîne allemande du groupe, RTL Television. Au cours de cette assemblée, de nouveaux administrateurs ont été désignés dont Elmar Heggen, directeur financier de RTL Group, ainsi que Guillaume de Posch et Anke Schäferkordt. Par ailleurs, Anke Schäferkordt siège désormais au conseil de surveillance de Bertelsmann AG. Sa nomination est effective à partir d'aujourd'hui. Anke Schäferkordt et Guillaume de Posch sont également membres du comité de direction du groupe (Group Management Committee / GMC) de Bertelsmann AG. _____________________________________________Programmes JIMMY / CAPA : la série documentaire 24 h de plus, 20 ans après 24 heures sur Canal+ Vingt ans après avoir produit l'émission 24 heures pour Canal+, Capa a retrouvé quelques uns des hommes et des femmes que ses équipes avaient rencontrés et filmés à l'époque et propose, dans la série documentaire 24 h de plus, produite cette fois pour Jimmy (Groupe Canal+), « de montrer l'évolution de [la] société en mettant en parallèle leurs portraits d'hier et d'aujourd'hui ». Son principe : les témoins de l'époque visionnent les images tournés vingt ans plus tôt et réagissent. Cette série de 6 x 85' est articulée en six thématiques : l'argent, le bonheur, la gloire, l'espoir, la République et la vie. Le premier épisode, intitulé L'argent d'hier et d'aujourd'hui, sera diffusé le lundi 14 mai à 20h40 et permettra de revenir sur des parcours très différents : de la famille Taittinger à une ex-Rmiste aujourd'hui au RSA, en passant par deux gagnants du Millionnaire et les chefs Reine Sammut et Alain Ducasse. ______________________________________________ Audiences C+ / CHAMPIONS LEAGUE : audience record pour la demi-finale aller Bayern Munich/Real Madrid La demi-finale aller de Champions League, Bayern Munich / Real Madrid (2-1) retransmise mardi soir en direct sur Canal+ a réalisé 28,1 % de pda auprès des abonnés. Cette rencontre signe son record de la saison sur cette compétition, souligne la chaîne dans un communiqué. Avec 1,84 million d’abonnés, dont 2,2 millions sur les 20 dernières minutes du match, Canal+ précise avoir également enregistré « son record d’audience de la saison hors club français, se plaçant juste derrière les rencontres Dortmund/OM (1,91 million) et Arsenal / OM (1,91 million) ». _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 17e année de publication. Reproduction interdite © 2012 Fréquences Jeudi 19 avril 2012 10/11 Evénements ARTE / SERIES MANIA : présentation de ses séries en avant-première Arte présentera demain en avant-première, à 20h30, dans le cadre de Séries Mania, les quatre premiers épisodes de sa prochaine série française événement : Ainsi soient-ils (Zadig Productions). Créée par David Elkaim, Bruno Nahon, Vincent Poymiro et Rodolphe Tissot, cette série de 8 x 52' est une immersion inédite dans les couloirs de l’Eglise. Elle suit cinq jeunes candidats à la prêtrise, au séminaire des Capucins dirigé par le charismatique et controversé père Fromenger (Jean-Luc Bideau). Sa diffusion est prévue à l’automne dans la case du jeudi soir. Samedi à 16h30, aura lieu à Séries Mania, une tableronde sur les secrets de fabrication de cette série. Elle sera animée par Olivier Joyard, journaliste séries et cinéma aux Inrockuptibles, entouré des quatre créateurs et scénaristes de la série, de Judith Louis, directrice de la fiction d’Arte France, et d'Arnaud Jalbert, chargé de programmes Arte France. La chaîne fera découvrir également The Hour (BBC, 12 x 52'), qui raconte la création et le tournage d'une nouvelle émission de télévision dans le Londres des années 1950. Les deux premiers épisodes sont projetés ce soir à 21h. Diffusée depuis la fin mars sur Orange cinéma séries, cette série arrivera ensuite sur Arte. Et enfin, les deux premiers épisodes de la saison 2 de la série politique danoise Borgen seront projetés dimanche à 14h15. La diffusion de cette saison inédite sur Arte est prévue à l'automne. ______________________________________________Disparition DECES : Dick Clark L'animateur et producteur Dick Clark, qui a popularisé le rock and roll à la TV auprès de toute une génération d'Américains, est mort hier d'une crise cardiaque à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille. Célèbre aux Etats-Unis pour ses émissions American Bandstand et Dick Clark's New Year's Rockin' Eve, Dick Clark est décédé dans un hôpital de Santa Monica (ouest de Los Angeles), où il avait été admis mardi. Il avait fondé la société Dick Clark Productions, qui produit encore aujourd'hui les Golden Globes, les American Music Awards et les Academy of Country Music Awards. L'animateur au physique éternellement juvénile avait dû prendre sa retraite en 2004 à la suite d'une attaque cérébrale. _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. TNT / ARRET DE TPS STAR : feu vert du CSA (Jamal Henni, latribune.fr, mercredi 18 avril - article disponible en ligne sur www.latribune.fr) TPS Star, c’est bientôt fini. Depuis le 4 avril, la chaîne (qui appartient à Canal+) n’était plus diffusée sur le câble, le satellite et l’ADSL. Mais elle est toujours diffusée sur la TNT, qui concerne moins de 10 000 abonnés. Pour cesser cette diffusion, il fallait un feu vert du CSA. Feu vert qui vient d’être obtenu. La diffusion sur la TNT doit donc cesser de manière imminente. Françoise Laborde, conseillère du CSA en charge du dossier, explique : « Nous avons demandé à Canal quel dispositif de remplacement était prévu pour les abonnés de TPS Star, et Canal a proposé un tel dispositif. » Avec cet arrêt, TPS Star n’est donc plus diffusée… qu’à la Réunion. « Sa diffusion se poursuivra jusqu’à l’arrêt de ce dernier contrat fin décembre », indique Canal. […] RNT : le gouvernement a demandé au CSA d'attendre la fin de l'élection présidentielle (Jamal Henni, latribune.fr, mercredi 18 avril - article disponible en ligne sur www.latribune.fr) Dans l'épineux dossier de la radio numérique terrestre (RNT), le gouvernement pense qu'il est urgent d'attendre. Il l'a même dit et écrit au CSA. Précisément, le gouvernement a demandé au gendarme de l'audiovisuel d'attendre la fin de l'élection présidentielle avant de relancer l'attribution de fréquences pour la RNT. Cette demande a d'abord été formulée le 2 avril lors d'une réunion interministérielle où étaient présents les membres de plusieurs cabinets ministériels (Matignon, culture, industrie, Bercy). Ensuite, ce souhait a été réitéré par écrit dans le compte-rendu de cette réunion, compte-rendu envoyé par le gouvernement au CSA. Argument avancé par le gouvernement lors de la réunion : aucun argent pour la RNT n'est actuellement prévu dans le budget de Radio France. Néanmoins, le CSA a décidé de ne pas obtempérer. Juridiquement, le gendarme de l'audiovisuel n'y est pas tenu : c'est une autorité administrative indépendante du gouvernement, et en particulier, le dossier de la RNT relève de son seul pouvoir. […] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 17e année de publication. Reproduction interdite © 2012 Fréquences Jeudi 19 avril 2012 11/11 Revue de presse TF1 : The Voice dans le top 10 des sujets les plus tweetés au monde le samedi soir (Charlotte Moreau et Emmanuel Marolle, Le Parisien, mercredi 18 avril - article en ligne sur www.leparisien.fr) [...] Chaque week-end, c'est l'état de siège. Avec 90 000 messages en moyenne le samedi soir, [lors de sa diffusion sur TF1], la version française de The Voice [Shine France] arrive dans le top 10 des sujets de conversation les plus tweetés au monde, se payant même le luxe de percer à la 1re place pendant les battles avec le mot-clé... Vigon. Preuve que, même en étant le doyen de la compétition, à 67 ans, on peut affoler les moyens de communication modernes. Conçue pour encourager l'interactivité, l'émission intègre les réseaux sociaux dans son déroulé. [...] M6 : demande à ses salariés de ne pas exprimer d'opinion politique sur les réseaux sociaux (Julien Bellver, puremedias.com, mercredi 18 avril) Bernard de la Villardière, figure emblématique de M6, n'a pas aimé la « présidence égocentrique » de Nicolas Sarkozy. Il l'a dit, un peu trop fort, sur son compte Twitter suivi par plus de 6 000 followers. Une opinion publique qui lui a valu un rappel à l'ordre par son employeur, sommé de respecter « son devoir de réserve ». Et qui a déclenché l'envoi d'un courriel à tous les salariés par Thomas Valentin, selon nos informations. Le numéro 2 de M6 leur demande expressément de « ne pas exprimer d'opinion politique personnelle » sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter. « La limite entre la communication privée et la communication professionnelle n'est pas toujours facile à faire. [...] Vos communications sont donc soumises au devoir de loyauté et de réserve vis à vis du Groupe M6 et de ses marques », explique-t-il. [...] AUDIOVISUEL PUBLIC : Télérama publie un texte en faveur de l'indépendance des présidents Télérama publie, dans son numéro daté du 18 avril, un texte pour l'indépendance des présidents de l'audiovisuel public. « Le président de la République nomme lui-même le président de France Télévisions, de Radio France et de l'Audiovisuel Extérieur de la France (AEF) conformément à la loi sur l'audiovisuel votée en mars 2009 », est-il ainsi écrit. « Ce mode de nomination constitue un recul des libertés publiques, ajoute l'hebdomadaire culturel. Il doit être supprimé et remplacé par une procédure qui garantisse l'indépendance des présidents de l'audiovisuel public et des sociétés qu'ils dirigent. A la télévision comme à la radio. » Télérama a ensuite demandé aux dix candidats à l'élection présidentielle de signer ce texte. Un seul, Nicolas Sarkozy, a refusé de le faire. « Envers et contre tous, le président de la République sortant persiste, en ne signant pas ce texte, à défendre une conception archaïque des liens entre l'exécutif et les dirigeants des chaînes et radios publiques », conclut le magazine. FRANCE 3 : l'avenir de la série Flash-back dépendra des audiences de lundi prochain (Emmanuelle Miquet, lefilmfrancais.com, mercredi 18 avril - article en ligne sur www.lefilmfrancais.com) Flash-back (A Prime Group et Phare Ouest Productions), la nouvelle série documentaire des Poivre d’Arvor père et fils, sur les accidents et catastrophes naturelles qui ont marqué l’actualité, sera-t-elle maintenue dans la grille de France 3 ? Rien n’est moins sûr au vu des résultats de son lancement lundi 16 avril. Le premier épisode, consacré à la canicule de 2003, n’a en effet attiré qu’1,3 million de curieux pour 4,7 % de pda, ce qui est deux fois moins élevé que la moyenne de la chaîne en prime time […]. Le second documentaire sur la prise d’otages du vol Alger-Paris 54 a ensuite mobilisé 996 000 téléspectateurs, soit une 3,9 % de PDA. « Nous sommes satisfaits de la qualité du programme mais pas de l'audience, décevante », nous a confié Thierry Langlois, directeur de l'antenne et des programmes de France 3. Le diffuseur va toutefois attendre les scores de lundi prochain pour statuer définitivement sur l’avenir de Flash-back […]. _________________________________________________ Agenda AGENDA DES EVENEMENTS MEDIAS Aujourd’hui 10:00 12:30 Vivendi, assemblée générale ordinaire des actionnaires. Contact : 01 71 71 15 93 Canal+, déjeuner de présentation au Festival de Cannes. C.: [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 44 78 04 78 - Fax : 01 73 72 70 36 [email protected] - www.satellifax.com - 17e année de publication. 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