Plan communal de sauvegarde de la commune de Saint

Transcription

Plan communal de sauvegarde de la commune de Saint
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Plan communal de sauvegarde de la commune de
Saint-Georges-les-Bains.
Présentation : Claude TZAN, adjoint au maire de Saint-Georges-les-Bains
Situation géographique
La commune de Saint-Georges-les-Bains est située en Ardèche, en rive droite du Rhône, à une
dizaine de kilomètres au sud-ouest de Valence. Occupant un territoire d'environ 1400 ha, elle a pour
communes voisines Beauchastel, Charmes-sur-Rhône, Etoile-sur-Rhône, Gilhac-et-Bruzac et
Toulaud.
La commune est traversée par la RD86, la RD232 et la ligne ferroviaire Valence-Nîmes. Un grand
nombre de routes communales complètent ce réseau routier et permettent de relier entre eux les
différents hameaux.
En 2009, elle comptait 2027 habitants. Le fort accroissement de la population au cours des dernières
décennies se traduit par un développement important de l'habitat de type « maison individuelle » au
sein de lotissements. Le coeur historique de la commune est le vieux village, au pied des collines,
dans lequel se trouvent la mairie et l'église.
L'habitat s'est développé dans la vallée du Rhône avec les hameux de Chateaurouge et du Petit Blod,
ainsi que sur le plateau, ou dans la vallée du ruisseau du Turzon. Un grand nombre de petits
hameaux se sont ainsi formés ou développés au fil du temps, accompagnant la hausse de population.
Quelques hameaux isolés sont également présents sur le reste du territoire communal.
Les risques naturels
Inondation
Le territoire de la commune est traversé par deux cours d'eau (le Rhône et l’Embroye) à la dimension
et au comportement bien différents. L'Embroye est un torrent au dénivelé rapide, orienté NordOuest/Sud-Est avant de rejoindre le Rhône. Ce dernier constitue la limite avec la commune de
Charmes-sur-Rhône, à l’Est du territoire communal.
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Le bassin versant de l'Embroye couvre une superficie de 25 km . Le cours d'eau prend sa source à
environ 850 m d'altitude et se jette dans le Rhône à Charmes/Rhône et St Georges- les-Bains après
avoir parcouru environ 25 km.
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En crue, les débordements de l'Embroye sont très localisés, ceux du Rhône sont plus étendus. Deux
crues historiques :
3
• 1937 : 190 m /s
3
3
• 30 septembre 1960 : 120 m /s (passage de 50 à 120 m /s en 15 minutes
L'étude hydraulique qui a servi de base à l'élaboration du PPRi a retenu les valeurs suivantes :
• pluie journalière de fréquence décennale : 144 mm
3
• débit de crue de fréquence décennale : 33m /s
3
• débit de crue de fréquence centennale : 110 m /s
Le Rhône :
St Georges-les-Bains se situe à l'aval de la confluence avec l'Isère.
Deux crues historiques à Valence :
3
• 1856:8300 m /s
3
• 08 octobre 1993 6700 m /s
Le PPRi prescrit par arrêté préfectoral du 28 juillet 2008 et approuvé le 21 octobre 2010 prend en
compte les phénomènes de débordement de ces deux cours d'eau.
Mouvements de terrain
Les différents phénomènes naturels susceptibles d'affecter le territoire communal sont : les crues
torrentielles, le ruissellement de versant et le ravinement et les mouvements de terrain (glissements
de terrain, chutes de blocs et suffosion).
Entre 1982 et 2003, le quartier de St-Marcel a subi cinq glissements de terrain qui ont eu pour
conséquences :
• la fermeture à toute circulation d'une voie communale ;
• l'acquisition en septembre 2010 et septembre 2011 puis la déconstruction par l'Etat (Fonds de
Prévention des Risques Naturels Majeurs) de deux habitations qui avaient subi d'importants
désordres.
Le PPR de mouvements de terrain, prescrit par arrêté préfectoral du 25 juillet 2001 et approuvé le
er
1 août 2005 prend en compte l'ensemble des phénomènes.
En réponse à l’obligation légale créée par la loi du 13 aout 2004 article 13 et par application du décret
2005-1156 du 13 septembre 2005, par délibération du 1er février 2011, la commune a décidé de
mettre en œuvre son plan communal de sauvegarde (PCS). Le bureau d'études GERISK a été retenu
par la commune pour élaborer le PCS et le DICRIM.
Incendies
La commune de St-Georges-les-Bains a connu deux incendies importants qui ont nécessité
l’intervention de canadairs :
• lors de l'été 1976, qui a ravagé une partie de la forêt communale ;
• le 20 juillet 2003, proche des habitations du Serre de Blod, où des habitants ont du être
évacués.
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Plan communal de sauvegarde
Contenu
La commune est susceptible d'être concernée par les risques suivants :
• naturels : inondation, mouvements de terrain, feux de forêt, tempêtes, chutes de neige
importantes, retrait et gonflement des argiles et séisme (niveau 3 : aléa modéré) ;
• autres risques : potabilité de l'eau, nucléaire, rupture de barrage et transport de matières
dangereuses.
Un diagnostic de chaque risque identifié a fait l'objet d'une fiche spécifique (cf. exemple ci- après).
Plan Communal de Sauvegarde
Diagnostic des risques
INONDATIONS
I. COURS D’EAU PRESENTS ET ZONES DE RUISSELLEMENT
Présence d’un Plan de Prévention des Risques relatif aux crues du Rhône et à son affluent l'Embroye.
La commune est située dans le bassin de risque du Rhône et donc concernée par ces débordements.
Présence aussi du lac formé par le Turzon autre ruisseau traversant la commune.
Surveillance et gestion de l’alerte : elle est faite par les services qui dépendent de la Préfecture
(VigiCrue)
Zones inondables : les zones inondables se trouvent en bordure du Rhône ; les principaux enjeux se
situent sur la partie Sud Est de la commune (BLOD).
Il convient donc de surveiller particulièrement les ponts pouvant former des embâcles, les ERP de
ce secteur. Il y a aussi un risque de coupure de la RD 86.
Ce référer à la carte du PPR
II. CONSEQUENCES D’UNE INONDATION
•
•
•
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Inondation en pied de versant
Destruction de certains bâtis
Mise hors service des réseaux téléphoniques et EDF
Contamination éventuelle de l’eau potable
Routes coupées
ACTIONS À ENTREPRENDRE PAR LA COLLECTIVITE
Avant les inondations
Alerter la population et donner les consignes à suivre (monter les affaires, éviter de se déplacer, etc.).
Surveiller les zones sensibles aux débordements (pont, entrée de buses, etc.).
Pendant les inondations (NE PAS SE METTRE EN DANGER)
Sécuriser les zones dangereuses (mettre en place les déviations, barrer les routes, etc.).
Recenser les sinistrés et leurs besoins.
Après l’averse
Déblayer les voiries
Rétablir les réseaux téléphonique et électrique.
Remettre en état les bâtiments publics (toitures, etc.).
Recenser les personnes sinistrées et leurs besoins (habitations sans électricité, famille sans
logement, etc.) pour trouver une solution dans l’urgence en donnant la priorité aux personnes fragiles
(personnes âgées, etc.).
Organisation
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Une fiche mission spécifique à chaque acteur identifié dans l'organigramme ci-dessus a été établie (cf.
exemple ci-après).
Financement
Suite aux contacts pris avec le service Prévention des Risques de la DDT de l'Ardèche, le conseil
municipal a sollicité, par délibération du 19 décembre 2011, une subvention dans le cadre du
programme opérationnel plurirégional FEDER du Plan Rhône. Le dossier déposé par la commune a
reçu un avis favorable du comité de programmation interrégional (CPI) du Plan Rhône qui s'est réuni
le 24 janvier 2012.
Ce projet, d'un coût total de 4 485 ! TTC, bénéficie donc d'un financement :
• à hauteur de 50% par l'Europe (FEDER), pour un montant de 2242,50! ;
• à hauteur de 25% par l'État (BOP181Bassin) pour un montant de 1121,25!.
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