Selection films documentaires 2005-2013

Transcription

Selection films documentaires 2005-2013
présente
Une sélection de films présentés dans le cadre du
Mois
ois du film documentaire et des comités de visionnage
2005-2013
1
2
Bibliothèques ayant participé au Mois du film documentaire entre 2005 et 2012
dans le cadre du réseau de lecture du BiblioPôle :
-
Beaucouzé
Bouchemaine
Chalonnes-sur-Loire
Communauté de communes St Florent le Viel
(projections à Beausse, Bourneuf en Mauges et Saint Florent le Viel)
Doué la Fontaine
Montreuil-Bellay
Mûrs-Erigné
Saint-Macaire en Mauges
Segré
Trélazé
Villevêque
Les bibliothèques de Cholet, Saumur et Angers ont participé au mois du film
documentaire (hors du cadre BiblioPôle)
Personnes ayant participé à la rédaction des notices de la plaquette:
-
Aude Barthélémy / Médiathèque de Chalonnes sur Loire
Sandrine Bernard / BiblioPôle
Marc Borgomano / BiblioPôle
Nicolas Chevolleau / Médiathèque de Cholet
Chantal Crézé / BiblioPôle
Christine Daver/ Bibliothèque de Villevêque
Claire Delpech / Médiathèque de Saint Macaire en Mauges
Tifenn Delrue / Médiathèque de Mazé
Thierry Dupont/ Médiathèque de Mûrs-Erigné
Christophe Guerry / Médiathèque de Beaucouzé
Marianne Hurisse/ Médiathèque de Doué-la-Fontaine
Valérie Laprade / Bibliothèque Municipale d'Angers
Jean-Luc Mahé/ Médiathèque de Segré
William Noyer / Médiathèque de Bouchemaine
Michel Paquier/ Médiathèque de Trélazé
Odile Parthenay /Médiathèque de Bouchemaine
Patrice Phélipon / Bibliothèque Saumur agglomération
Isabelle Piron / Communauté de communes St Florent le Viel
Géraldine Thomas / Bibliothèque Saumur agglomération
Cette brochure a été réalisée en étroite collaboration avec Coralie Huet, stagiaire Licence
professionnelle traitement et gestion des archives et des bibliothèques - 2013
3
Sommaire
Les films sont classés selon l'ordre de leur cotation Dewey
100 : Philosophie, psychologie
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p. 8 - Penser la vitesse / Stéphane Paoli.2008, Arte France
p. 9 - Un jour, mon prince viendra / Marc Isaacs. 2005, Andanafilms
p.10 - Fin / Artavazd Pelechian. 1993
p.11 - Vie / Artavazd Pelechian. 1992
300 : Sciences sociales
-
p.13 - Bébés / Thomas Balmes. 2010, Studio Canal
p.14 - Récréations / Claire Simon. 1992, Les Films d’ci
p.15 - Voyage en sol majeur / Georgi Lazarevski. 2005, Quark Productions
p.16 - Allez Yallah ! / Jean-Pierre Thorn. 2006, Cargo Films
p.17 – 24 Portraits /Alain Cavalier. 1991, Arte vidéo
p.18 - Entre ici et là-bas, d’Angers à Beni Ayatt / Nathalie Marcault. 2001, Plan Large
Production.
p.19 - Fond du garage (Le) / Loïc Balarac. 2004, K Production
p.20 - Vivre en ce jardin / Serge Steyer. 2004, Pois Chiche Films
p.21 - Paroles ouvrières, paroles de Wonder / Richard Copans. 1996, Les Films d’ci
p.22 - Dix-sept ans / Didier Nion. 2003, Mille et Une films
p.23 - Zabrdje, un village sans femme / Srdjan Sarenac. 2010, Les Films du Balibari
p.24 - Y’a pire ailleurs / Jean-Henri Meunier. 2011, Zootrope
p.25 - Douceur du village (La) / François Reichenbach. 1964, Les Films de la Pléiade
p.26 - Alimentation générale / Chantal Briet. 2005, Yenta Production
p.27 - Pays où l’on ne revient jamais (Le) / José Vieira. 2005, La Huit
p.28 - Ma vie à l’hôtel / Valérie Denesle. 2006, Ex Nihilo
p.29 - Amina ou la confusion des sentiments / Laurette Mokrani. 2004, Zarafa Films
p.30 - Entre nos mains / Mariana Otero. 2010, Archipel 33
p.31 - Solutions locales pour un désordre global / Coline Serreau. 2009, Memento Films
Production
p.32 - Prud’hommes / Stéphane Goël. 2010, Climage
p.33 - Raison du plus fort (La) / Patric Jean. 2003, Arte France
p.34 - Gaspard de la nuit / Cathie Dambel. 2004, Abacaris films
p.35 - Ateliers du mardi (Les) / Véronique Pons. 2006, Crescendo Films
p.36 - A côté / Stéphane Mercurio. 2007, Mille et Une Films
p.38 - Sur la trace des parents sauvages / Maroussia Louradour. 2000, Realis Films
p.39 - RIP ! Manifeste en faveur du remix / Brett Gaylor. 2009, EyeSteel Film
4
400 : Langues
-
p.41 - Drôles d’accents / Marc Khanine. 2007, les Films de la castagne
500 : Sciences de la nature
-
p.43 - Miel ou déconfiture / Daniel Auclair. 2008, La Salamandre
p.44 - Vertige d’une rencontre / Jean-Michel Bertrand. 2010, MC4 Distribution
600 : Technologie (Sciences appliquées)
-
p.46 - Yeux ouverts (Les) / Frédéric Chaudier. 2010, Flair Films
p.47 – Paul dans sa vie / Rémy Muger. 2005, Les Films d’ci
p.48 - Herbe / Matthieu Levain et Olivier Porte. 2008, Association ADEVA
p.49 - Solfège du légume (Le) / Sophie Bensadoun. 2006, Huit Production
p.50 - Des Goûts et des couleurs / Michaël Gaumnitz. 1999, KS Visions
p.51 - Sport ou la vie (Le) / Albert Knechtel. 2004, Point du Jour
p.52 - Lettre à Lou / Luc Boland. 2006, Fondation Lou
700 : Arts, loisirs
-
-
p.54 - Pieter Bruegel l’ancien, peintre / Michaël Gaumnitz. 1999, Lapsus Production
p.55 - Claude Monet peintre / Michaël Gaumnitz. 1997, Lapsus Production
p.56 - Huis clos pour un quartier / Serge Steyer. 2007, Mille et Une Films
p.58 - Faites le mur / Banski. 2010, Paranoid Pictures
p.59 -Willy Ronis : autoportrait d’un photographe / Michel Toutain
p.60 - Festival au Désert / Lionel Brouet. 2004, Tapsit
p.61 - Benda Bilili ! / Renaud Barret et Florence de la Tullaye. 2010, La Belle Kinoise
production
p.62 - Exil à Sedan (L’) / Michaël Gaumnitz. 2002, Ina
p.64 - Histoire d’un secret / Mariana Otero. 2003, Archipel 35
p.65 - Sacrées bouteilles / Fitouri Belhiba. 2004, Filfils Films
p.66 - En remontant la rue Vilin / Robert Bober. 1992, Ina
p.67 - Bernard, ni Dieu ni chaussettes / Pascal Boucher. 2010, Les Mutins de Pangée
p.68 - Dernière Scène, l’évangile selon Saint Boris (La) / Boris Lehman.1995, Dovfilms
p.70 - Enfer (L’) / Henri-Georges Clouzot / Serge Bromberg et Ruxandra Medrea. 2009,
MK2
p.72 - Songe de la lumière (Le) / Victor Erice. 2010, Carlotta Films
p.73 - Stéphane Hessel, une histoire d’engagement / Christine Seghezzi. 2008, Zeugma
films
p.74 - Une Maison à Prague / Stan Neuman. 1997, Les Films d’ici
5
-
p.75 - Grand Dédé (Le) / Christian Rouaud. 2010, Entre2prises
p.76 - Plages d’Agnès (Les) / Agnès Varda. 2008, Ciné-Tamaris
p.77 - Alive / Astrid et Frédéric Sadaune. 2011, Autoproduction
p.78 - Altissimo / Peter Anger. 2012, Triangle 7
p.79 - Voyage des Klezmorim (Le) /Aude Weisberger. 2011, AAW prod
800 : Littérature, théâtre, poésie
-
p.81 - Soliloques de Mariette (Les) / Julien Bechara. 2011, Le Petit Monparnasse
p.82 - Fille du juge (La) / William Carel. 2006, Edition Vidéo France
900 : Géographie et Histoire
-
p.84 - Kashima paradise : le cinéma de Yann Le Masson / Yann Le Masson et Bénie
Deswarte. 1973, Editions Montparnasse
p.85 - Voyage de Primo Levi (Le) / Davide Ferrario. 2006, Rossofuoco
p.86 - Sur les traces de Tintin, Tintin au Tibet / Florence Tran. 2010, Gégéon Programmes
p.87 - Une roulotte pour la paix /Aude Weisberger. 2005, Equidia
p.88 - Of time and the city / Terence Davies. 2009, Jour2fête
p.89 - Maternité d’Elne (La) / Frédéric Goldbronn. 2002, La Compagnie des Taxi-Brousse
p.91 - Voyage en mémoires indiennes / Jo Béranger. 2004, Lardux Films
p.92 - Montagne magique, sur les chemins du Kailash (La) / Florence Tran et Simon
Allix. 2011, Sombrero & Co
p.93 - Au nom du père, de tous, du ciel / Marie-Violaine Brincard. 2004, Les Films du
Sud
p.94 - Suenos lejanos / Alejandro Legarpi. 1987 et 2007, Grupo Charki
p.95 - Peau de cochon / Philippe Katerine. 2004, Malavida
p.97 - Usine s’engage (L’) / Jacques Mitsch. 2002, K Production
-
p.99 - Index des titres
p.102 - Index des réalisateurs
-
6
100 : Psychologie, parapsychologie
7
Penser la vitesse
Réalisateur : Stéphane Paoli
Pays : France
Année : 2008
Durée : 1 h 30 min
Producteur : Arte France
Diffuseur/distributeur: Arte France
Sujet : philosophie / nouvelles technologies de l'information et de la communication
Disponible au BiblioPôle : 115 PAO – 2 exemplaires
« Le progrès technique nous mène-t-il à notre perte ? C’est la thèse du philosophe et urbaniste
Paul Virilio pour qui « avec l’instantanéité, l’ubiquité et l’immédiateté, nous atteignons la
limite de notre propre pouvoir ». Pour réfléchir à cette thèse, le journaliste de France Inter est
allé interroger de grands noms de la planète, de Muhammad Yunus le prix Nobel de la paix à
l’essayiste américain Jeremy Rifkin en passant par des militaires, des scientifiques, des
éditorialistes de grands journaux américains, des experts comme Jacques Attali ou Hubert
Védrine, des analystes des médias ou le dessinateur Enki Bilal. Chacun dans son champ de
compétence nous livre son analyse. Tous s’accordent pour dire que la mise en réseau
planétaire bouleverse notre vie quotidienne, que la vitesse de l’information ne s’accommode
pas de la durée nécessaire à la réflexion. Des images d’archives illustrent les propos de
manière très éclairante. Certains intervenants, tel l’architecte Jean Nouve,l se veulent positifs.
Le film nous invite à réfléchir à notre quotidien, au sens des événements : une démarche
salutaire pour garder une conscience critique. Un documentaire très stimulant donc… » Odile
Parthenay
Ce film a été présenté dans le cadre du
comité de visionnage en mars 2013 par Odile
Parthenay, bibliothèque de Bouchemaine.
8
Un jour, mon prince viendra
Réalisateur : Marc Isaacs
Pays : Grande-Bretagne
Année : 2005
Durée : 50 min.
Producteur : Maverick Television Production/Channel 4
Diffuseur/distributeur: Andanafilms
Sujet : amour chez l’enfant
Disponible au BiblioPôle : 155.41 ISA - 2 exemplaires
En bord de mer, entouré d’éoliennes, de champs et d’usines, le village de Siddick, au nordouest de l’Angleterre, est le théâtre d’un extraordinaire "conte de fées" sur les premières
amours et l’innocence perdue. Laura Anne, neuf ans, et son cousin Steven, onze ans, nous
entraînent dans les derniers mois qui les séparent de l’adolescence.
Magnifiquement lu par Laura Anne, le commentaire du film s’égrène en vers au fil de sa
quête amoureuse. Au rythme des saisons et du temps qui passe, les sentiments et les souvenirs
de notre enfance sont évoqués.
À hauteur d’enfant, un conte doux-amer avec princesses et princes, bercé par l’océan et les
rimes d’une comptine inventée.
« Le réalisateur a privilégié le sujet à l’esthétisme ; reste un film sur un sujet délicat et peu
abordé, l’amour chez les pré-adolescents, ici très ancré dans le contexte particulier d’une autre
culture, la Grande-Bretagne, où le nombre de jeunes filles très (trop) tôt enceintes est plus
importants qu’en France. Mais fait-il vraiment écho aux préoccupations de notre public ? »
Claire Delpech, médiathèque de Saint-Macaire en Mauges.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire le 24 novembre 2009 à Saint Macaire en
Mauges. La projection a été suivie d’un débat avec Pauline
Gourdon, éducatrice spécialisée, et Christian Tusseau, infirmier
en psychiatrie.
9
Fin
Réalisateur : Artavazd Pelechian
Pays : Arménie
Année : 1992
Durée : 8 min
Producteur :
Diffuseur/distributeur:
Artavazd Pelechian est né en 1938 en Arménie soviétique. Certains classent ses films dans le
cinéma documentaire, pourtant, il s'agit plutôt d'essais, ou plus simplement, de cinéma...
presque une « expression d'avant le cinéma parlant »
Il est mondialement connu (découvert en France par Serge Daney et Jean-Luc Godard), alors
que sa filmographie qui ne dépasse pas au total 3 heures, se compose exclusivement de courts
et moyens métrages.
Ce sont des « films montage » dans lesquels la musique classique tient une place
prépondérante.
Pelechian tient essentiellement à ce que ses 2 films soient projetés ensemble, lors d'une même
séance et dans cet ordre bien établi : « Fin » puis « Vie ».
Non disponible au BiblioPôle
« Dans un train, des hommes et des femmes d'âges et d'ethnies différents...
Au rythme du « tac tac » des rails, la caméra mouvante et instable capte les visages inquiets,
interrogateurs, abandonnés d'êtres ensemble ballotés formant une humanité fragile, belle dans
cette fragilité.
Si le film évoque plutôt le temps, la durée des civilisations, les flashs lumineux qui surgissent
par instants disent sans doute les événements importants voire tragiques qui les secouent de
manière régulière, cyclique.
La fin du film, un tunnel s'ouvrant progressivement sur une intense lueur, semble nous
conforter dans ce questionnement éminemment humain, le sens de la destinée humaine.
Fin et Vie portent en eux même les traces visibles ou invisibles de la destinée et des origines
de l'homme, tel ce tunnel de « Fin » qui s'ouvre sur l'accouchement de « Vie » : vivre, mourir
et renaître... » Marc Borgomano
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Marc
Borgomano, BiblioPôle.
Artavazd Pelechian
10
Vie
Réalisateur : Artavazd Pelechian
Pays : Arménie
Année : 1993
Durée : 6 min
Producteur :
Diffuseur/distributeur:
Non disponible au BiblioPôle
« Un visage de femme, tantôt apaisé, tantôt tendu, tordu par la douleur, sur lequel perlent de
fines gouttelettes de sueur... il apparait rapidement qu'il s'agit d'un accouchement... Des
pulsations, des battements de cœur (de la mère ? du bébé ?) font écho au « tac tac » des rails
du film précédent.
Une main, tantôt douce, caressant les cheveux de la femme, tantôt ferme, solide, à laquelle
s'agrippe celle de la mère, apparaît par instants alors que s'élèvent une musique, un chœur
superbe.
La caméra nous donne à voir la violence de toute naissance à la fois dans le bonheur et la
souffrance.
L'image du nouveau né laisse, en fin, la place à la représentation iconographique quasi
religieuse d'une « mère à l'enfant »...
Fin et Vie portent en eux même les traces visibles ou invisibles de la destinée et des origines
de l'homme, tel ce tunnel de « Fin » qui s'ouvre sur l'accouchement de « Vie » : vivre, mourir
et renaître... » Marc Borgomano
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Marc
Borgomano, BiblioPôle.
11
300 : Sciences sociales
12
Bébés
Réalisateur : Thomas Balmes
Pays : France
Année : 2010
Durée : 1 h 16 min
Producteur : Studio Canal
Diffuseur/distributeur: Studio Canal
Sujet : nouveau-nés
Disponible au BiblioPôle : 305.23 BAL – 2 exemplaires
Quatre pays… quatre bébés…de la naissance aux premiers pas. Ils s’appellent Ponijao,
Bayarjargal, Mari et Hattie et vivent en Namibie, en Mongolie, au Japon et aux États-Unis.
Bébés nous plonge simultanément au cœur de cultures très différentes et saisit les moments
les plus émouvants, drôles et insouciants, uniques et universels, des premiers mois de la vie.
Une heure d’aventures, d’action, d’humour et de cascades…
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 8 novembre
2012 à St Florent le Vieil. La projection a été suivie d’un débat.
13
Récréations
Réalisateur : Claire Simon
Pays : France
Année : 1992
Durée : 54 min
Producteur : Films d’ici/ Arte
Diffuseur/distributeur: Doriane Films
Sujet : école / psychologie de l’éducation
Disponible au BiblioPôle : 305.23 SIM - 2 exemplaires
« Durant 54 min, Claire Simon nous plonge dans l’univers de jeux d’enfants pendant les
récréations d'une école maternelle. Cinq scènes, sans commentaire, sont filmées en plans
séquences avec de nombreux gros plans. Le spectateur a l'impression d'être au cœur des
actions même quand l'objectif n’est pas au plus près des enfants. La réalisatrice parvient à se
faire oublier mais « les regards caméra » complices et méfiants des enfants nous rappellent
fréquemment cette présence extérieure. En nous immergeant dans ces moments de
récréations, Claire Simon nous fait (re)découvrir un monde oublié « la cour » où les habitants
« les enfants » jouent, se découvrent et s'éprouvent continuellement ... » Patrice Phelipon
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Patrice Phelipon,
bibliothèque de Saumur agglomération.
14
Voyage en sol majeur
Réalisateur : Georgi Lazarevski
Pays : France
Année : 2005
Durée : 54 min
Producteur : Quark Productions
Diffuseur/distributeur: Quark Productions
Sujet : personnes âgées / voyages
Ce film a été récompensé en 2006 par le Prix des Jeunes en 2006 et par le Prix Marcorelles.
Disponible au BiblioPôle : 305.26 LAZ - 1 exemplaire
Aimé a 90 ans et un rêve : faire un grand voyage. Visiter le Maroc, par exemple. Sa femme,
Alice, préfère s’imaginer chez elle dans un confortable fauteuil. L’un ébauche des itinéraires
en quête d’aventures ; l’autre songe à trouver le siège idéal pour écouter sa musique préférée.
Deux façons de voyager en somme, qui vont se répondre harmonieusement tout au long de ce
film que le petit-fils se propose de réaliser dans un élan d’amour perceptible d’un bout à
l’autre du documentaire. Puisque sa grand-mère ne veut pas l’entendre, lui se propose de
concrétiser le mot qu’il imagine s’agiter au fond de l’esprit de son grand-père : partir.
Les pérégrinations de Georgi Lazarevski et d’Aimé sur le sol marocain sont donc la trame du
film. Des premiers kilomètres en voiture jusqu’aux marches dans le désert, les plans égrènent
par petites touches le destin du grand-père. Jadis musicien, il déplore la vente de son violon
ainsi que le fait de n’avoir jamais joué seul. S’il a aujourd’hui perdu quelque peu de son
oreille (surdité propice à de savoureuses situations), il observe avec une extrême minutie ce
qui l’entoure comme l’aurait fait le gardien de phare qu’il n’est jamais devenu.
« Le film égrène subtilement les portraits d’Aimé et d’Alice. Poétique et délicat ce film
aborde avec lucidité la vieillesse, les regrets mais aussi l’espoir et la découverte, qui eux n’ont
pas d’âge ». Christophe Guerry, médiathèque de Beaucouzé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 13 novembre
2008 au sein de la médiathèque Anita Conti à Beaucouzé. La projection a été effectuée en
présence du réalisateur du film.
15
Allez Yallah !
Réalisateur : Jean-Pierre Thorn
Pays : France
Année : 2006
Durée : 1 h 56 min
Producteur : Cargo Films
Diffuseur/distributeur: Cargo Films
Sujet : femmes / droits
Disponible au BiblioPôle : 305.4 THO - 2 exemplaires
« Un poème épique - une chanson de geste - à la gloire d’une caravane de femmes, se donnant
la main des deux côtés de la Méditerranée, pour combattre ce fléau de l’intégrisme religieux
remettant en cause leurs droits universels à l’égalité. « Les caravanières » viennent d’Algérie,
du Maroc, de France. Leur association s'est donnée une mission : faire connaître leurs droits
aux femmes... Sur chaque rive de la Méditerranée, sous des tentes berbères dressées chaque
jour dans un lieu nouveau, au cœur des douars et bidonvilles du Maroc ou sur le béton de nos
banlieues, partout elles réunissent des femmes dans l’espace public pour dire leurs droits,
danser leur force et leur soif de liberté, et lutter contre le silence… La caméra de Jean-Pierre
Thorn les a suivies dans ce combat plein de joie et de courage. «Mets ta main dans ma main,
femme d’avenir! », chantent-elles. « Yallah! : en avant ! ». Un très beau film, émouvant et
engagé à voir absolument ! ». Valérie Laprade.
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Valérie Laprade,
Bibliothèque Municipale d'Angers.
16
24 Portraits
Réalisateur : Alain Cavalier
Pays : France
Année : 1991
Durée : 1 h
Producteur : Arte vidéo
Diffuseur/distributeur: Arte vidéo
Sujet : travail / femme
Disponible au BiblioPôle : 305.43 CAV - 2 exemplaires
Série réalisée pour la télévision entre 1986 et 1988 puis en 1991. Au commencement, il y eut
une rencontre : intrigué, en rentrant chez lui, à Paris, par un atelier allumé tard dans la nuit,
Alain Cavalier se décide un jour à en pousser la porte. Il fait ainsi la connaissance d'une
matelassière, qu'il revient filmer peu après, accomplissant les gestes de son métier tout en
livrant des bribes de sa vie. Ensuite, il y aura La fileuse, L'orangère, La rémouleuse… au total
vingt-quatre portraits de femmes exerçant ces petits métiers de Paris en voie d'extinction,
filmés avec une équipe réduite selon le même dispositif modeste, par lequel Alain Cavalier,
artisan de cinéma, semble revenu à la source de son art (et métier) de cinéaste, celui
d'enregistrer le réel et le frémissement de la vie.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 4 novembre
2011 à Bouchemaine. La projection a été suivie d’une rencontre avec Christian Rouillard,
enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts d’Angers.
La souffleuse
de verre et
l’accordeuse
de piano
17
Entre ici et là-bas, d’Angers à Beni Ayatt
Réalisateur : Nathalie Marcault
Pays : France
Année : 2001
Durée : 52 min
Producteur : Plan Large Production
Diffuseur/distributeur: Plan Large Production
Sujet : immigrés marocains / Angers
Disponible au BiblioPôle : 305.8 MAR - 2 exemplaires
Automne 2000. Des jeunes d’origine maghrébine habitant Angers créent une bibliothèque
dans le village de Beni Ayatt, situé dans le Moyen Atlas marocain, et d’où sont originaires
certaines de leurs familles. Une partie du village a choisi d’émigrer dans les années soixante,
formant une communauté qui vit à Angers. Les allers et retours des « Angevins » au bled, lors
de vacances ou d’événements familiaux, n’ont jamais cessé. L’initiative des jeunes réactualise
et prolonge ce lien, mais surtout marque une volonté de reconnaissance identitaire ; ils ne
veulent plus être perçus seulement comme des enfants d’immigrés. Car une des difficultés de
leur double culture est d’être considérés comme des Français au Maghreb et comme des
Maghrébins en France. Constitué d’allers et retours entre Beni Ayatt et Angers, le film se fait
l’écho de cette revendication de reconnaissance sociale. Il donne la parole à ces jeunes de la
« deuxième génération », en butte à la discrimination, conscients que, plus que d’autres, ils
doivent faire leurs preuves…
« Le documentaire, réalisé modestement, aborde un sujet qui donne lieu à des échanges
passionnants et touche nombre de jeunes et adultes aujourd’hui ». Claire Delpech,
Médiathèque de Saint Macaire.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 21 novembre
2006 à Saint Macaire en Mauges. La projection a été effectuée en présence de Touria Arab,
membre de l’association Crépuscule et des membres de l’association Actif’Jeunes de
Roussay, acteurs du projet « Aux couleurs du Maghreb », coordonné par le Centre Social
Intercommunal Sèvre et Moine.
18
Le Fond du garage
Réalisateur : Loïc Balarac
Pays : France
Année : 2004
Durée : 52 min
Producteur : K production
Diffuseur/distributeur: Les Films du paradoxe
Sujet : usine AZF / Toulouse / automobile
Disponible au BiblioPôle : 305.9 BAL - 2 exemplaires
Dans son garage, on range sa voiture, son vélo et ses vieux meubles, on joue de la musique,
on s’enferme, on crée son univers… chacun a le sien, mais "Le Garage Moderne" est ouvert à
tous, ouvert aux autres. Poussez la porte d’un garage pas comme les autres, où l’huile sert à
l’entretien des moteurs mais aussi à la peinture de toiles d’artistes, s’affichant face aux
voitures qui ont bien du mal à redémarrer.
Atelier associatif de mécanique automobile, Le Garage Moderne propose une salle
d’exposition aux dimensions et à l’ambiance surprenantes, un lieu unique fait de fer et de
chair où des toiles d’artistes s’installent, sans protocole, en face des voitures, capot à l’air.
Installé près de Bordeaux depuis 2000 dans une ancienne raffinerie d’huiles du quartier des
Docks, il propose à ses membres, la réparation de leurs voitures, des conseils en mécanique
pour les réparer soi-même, une location d’outillages ... et accueille régulièrement des
expositions et concerts d’artistes du monde entier. Mais le garage n’est pas un squat, c’est une
initiative qui compte aujourd’hui près de six cents adhérents. Parmi lesquels, des chômeurs,
mais pas seulement : un chanteur d’opéra, une professeur de japonais ou encore une dame de
quatre-vingts cinq ans font partie de ceux qui font vivre ce lieu unique…
« L’initiative généreuse et originale de ce garage associatif nous fait découvrir un personnage
attachant : Boufeldja, un homme qui donne beaucoup sans rien réclamer ». Christophe
Guerry, médiathèque de Beaucouzé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 22 novembre
2007 à la bibliothèque de Beaucouzé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Labri
Boufledja, responsable du « lieu garage ».
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Vivre en ce jardin
Réalisateur : Serge Steyer
Pays : France
Année : 2004
Durée : 52 min
Producteur : Pois Chiche Films
Diffuseur/distributeur: Pois Chiche Films
Sujet : jardin / écologie
Disponible au BiblioPôle : 306.3 STE - 3 exemplaires
Yves et Annick ont bâti un monde en cohérence avec leurs idées : l'idée qu'on ne peut pas
vivre dans la soumission à l'argent, qu'en vivant avec moins on peut vivre mieux, que
respecter la nature c'est se respecter soi-même, l'idée enfin qu'il est toujours possible
d'inventer sa vie.
En 1970, à Saint-Nazaire, ils ont perdu tout espoir de vivre dignement dans l'environnement
prolétarien qui est le leur. Un choix radical s'impose alors : un jardin, en bordure du marais de
Brière. Un jardin comme lieu de vie et de rencontre, un jardin comme création. À partir de
1996, ils l'ouvrent au public pour témoigner de leur expérience. Mise en pratique de l'écologie
au quotidien, le film retrace l'expérience menée par ce couple à l'échelle d'une vie.
« Un film formidable ! Yves et Annick nous livrent une belle leçon de vie et d’amour à la
fois : un choix de vie radical, mais en totale cohérence avec leurs idées et leur idéal. Serge
Steyer a su conquérir leur confiance, c’est en ami qu’il pose sa caméra à côté d’eux pour nous
faire partager une histoire peu commune. Un des moments forts et un souvenir marquant du
« Mois du Film documentaire » à St-Macaire. Annick est malheureusement décédée en
novembre 2012.». Claire Delpech, Médiathèque de Saint Macaire en Mauges
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire :
- le 28 novembre 2006 à Saint Macaire en Mauges.
- le 6 novembre 2009 à Bouchemaine.
- le 15 novembre 2011 à Montreuil-Bellay.
Ces trois projections ont été effectuées en présence d’Yves Gillen et Annick Bertrand,
protagonistes du film.
Yves Gillen et Annick Bertrand
20
Paroles ouvrières, paroles de Wonder
Réalisateur : Richard Copans
Pays : France
Année : 1996
Durée : 87 mn
Producteur : Les Films d’ici / La Sept Arte
Diffuseur/distributeur: Les Films d’ici
Sujet : entreprises Wonder / 1917-1985
Autres remarques : noir et blanc et couleur
Disponible au BiblioPôle : 306.36 COP - 2 exemplaires
« A l’usine Wonder de Saint-Ouen, (qui a fonctionné de 1917 à 1985, date de sa liquidation
par Bernard Tapie), après trois semaines de grève et d’occupation en mai 1968, un vote de
560 voix contre 260 appelle, le 10 juin 1968, à la reprise du travail.
Une séquence, filmée ce jour-là par deux étudiants de l’HIDEC, est restée célèbre par la
violence du cri de révolte lancée par une ouvrière qui refuse de rentrer dans l’usine.
Partant de cette séquence choc, le réalisateur rencontre un certain nombre d’ouvriers et
d’ouvrières ayant travaillé dans les ateliers, des contremaîtres, deux délégués CGT, ainsi
qu’un ancien maoïste, jeune lycéen à l’époque.
Chaque témoignage souligne les conditions de travail très difficiles, les cadences infernales
pour produire 38000 piles par jour, les pauses trop courtes, l’insalubrité, en particulier dans
l’atelier au noir où les femmes n’avaient pas droit à la douche, les relations tendues avec le
chef du personnel et les chefs d’atelier.
On comprend alors le désarroi vécu à la fin de la grève devant le peu d’avancées obtenues,
même si le discours syndical se veut rassurant.
La publicité Wonder qui ouvre le film de manière tonitruante masquait une terrible réalité que
ce tournage fait sortir de l’ombre.
Les cris et les pleurs de l’ouvrière entraient à jamais dans la chronique douloureuse de la
condition ouvrière ». Odile Parthenay.
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Odile Parthenay,
Médiathèque Les Boîtes à Culture de Bouchemaine.
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Dix-sept ans
Réalisateur : Didier Nion
Pays : France
Année : 2003
Durée : 1 h 22 min
Producteur : Mille et Une. Films
Diffuseur/distributeur: Les Films du Paradoxe
Sujet : travail / adolescents difficiles / intégration sociale
Disponible au BiblioPôle : 306.36 NIO - 2 exemplaires
Jean-Benoît a dix-sept ans et débute un apprentissage de mécanicien diéséliste. Entre le
garage où il travaille, la relation amoureuse avec Hélèna, les rapports conflictuels avec sa
mère, le film montre l'incapacité de l'adolescent à apprendre et sa difficulté à sortir d'une
enfance marquée par la disparition de son père. Pourtant, peu à peu, Jean-Benoît commence à
se reconstruire…
« La copie du film a bel et bien «beugué» et nous a laissé sur notre fin à 10 minutes du Happy
End… Par la suite, les jeunes de maison familiale, sensibilisés au sujet et pris dans l’histoire
du film, ont rassemblé les informations manquantes et développé un travail de prospection et
d’anticipation. Ils ont même su ce que devenait le garçon qui joue son propre rôle dans le
documentaire ». Aude Barthélemy, médiathèque de Chalonnes sur Loire.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 1er décembre
2011 à Chalonnes-sur-Loire. La projection a été suivie d’une rencontre avec Anne-Claire
Baudry, éducatrice.
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Village without women (Zabrdje, un village sans femme)
Réalisateur : Srdjan Sarenac
Pays : France-Croatie
Année : 2010
Durée : 1 h 20 min
Producteur : Les Films du Balibari, Mainframe Production
Diffuseur/distributeur: Les Films du Balibari
Sujet : Albanie / Serbie / vie rurale / célibat
Autres remarques : existe en 52 min
Disponible au BiblioPôle : 306.7 SAR – 1 exemplaire
Zabrdje, un village serbe de huit habitants où ne vit aucune femme. Dragan, Zoran et
Rodoljub, trois frères célibataires, partagent la même chambre dans une maison sans aucun
confort. La rudesse des conditions de vie n’incite pas les femmes de la région à accepter de
les épouser. Dans la très proche Albanie tous les hommes sont partis chercher du travail en
Grèce, la population restante est majoritairement féminine et connaît des conditions de vie
aussi difficiles qu’à Zabrdje (pas d’eau courante ni de ligne téléphonique). Les trois frères
pourraient trouver une épouse de l’autre côté de la frontière, ...
« A travers ce film, le réalisateur aborde des thèmes bien réels comme le célibat, la solitude,
la dureté des conditions de vie dans les campagnes et la désertification rurale. Un autre volet
est également mis en avant, tout aussi intéressant, celui des combats au Kosovo, qui a opposé
il y a quelques années l'armée serbe aux Albanais. Un film documentaire à plusieurs entrées
qui nous donne à réfléchir sur le thème de la réconciliation et de l’espoir. » Sandrine
Bernard
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en 2013 par Sandrine
Bernard, BiblioPôle.
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Y’a pire ailleurs
Réalisateur : Jean-Henri Meunier
Pays : France
Année : 2011
Durée : 1 h 32 min
Producteur: Zootrope Films/ To be continued
Diffuseur/distributeur: Zootrope Films/
Sujet : Aveyron/ conditions rurales
Disponible au BiblioPôle : 307.72 MEU – 2 exemplaires
À Najac, on vit libre, on bricole et on transforme tout ! Le voisin répare la voiture du voisin,
le retraité fait office de psychologue, le chef de gare déguste un Paris-Brest, la pêche devient
un exercice de haute voltige et un clown surgit là où on attendait un train.
Nous sommes en 2001 et, à l’autre bout du monde, deux avions percutent deux tours.
À Najac, on s’indigne et on compatit, puis l’existence reprend son cours à coup de gestes
simples et d’élans solidaires...
Najac est un joli village dans les collines, mais il s’agit surtout d’une aventure
cinématographique.
« Troisième volet d’une trilogie sur des personnages pittoresques de Najac, petite commune
de l’Aveyron.
Portraits parfois burlesques et surréalistes de gens simples, presque hors du temps. Le
quotidien d’une campagne profonde qui peut parfois trancher avec la vie moderne et même
choquer par son coté « cru ».
Réalisateur absent mais débat néanmoins intéressant ». Marianne Hurisse, bibliothèque de
Doué-la-Fontaine.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire en le 4 novembre
2012 à Doué-la-Fontaine. La projection a été suivie d’un débat.
Le chef de gare de Najac
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La Douceur du village
Réalisateur : François Reichenbach
Pays : France
Année : 1964
Durée : 47 min
Producteur : Les Films de la Pléiade
Diffuseur/distributeur: Les Films de la Pléiade
Sujet : vie quotidienne / 1964 / Sarthe
Autres remarques : Sélection officielle au XIII Internationalen Filmwoche de Manheim
(1964)
Ce film a reçu la Palme d'or du Festival de Cannes 1964 section court-métrage
Disponible au BiblioPôle : 307.72 REI - 2 exemplaires
Á quelques kilomètres du Mans, se situe Loué, type moyen de gros bourg à la fois centre de
communications et centre commercial. Ses habitants se réunissent régulièrement autour des
foires, comices agricoles et autres fêtes patronales qui animent le lieu. L’instituteur du village,
véritable chef d’orchestre de l’harmonie municipale, commente ces petits évènements de la
vie rurale dans une série de tableaux drôles ou mélancoliques qui dépeignent avec tendresse la
vie d’un village au début des années 60.
« François Reichenbach décrit avec un humour tendre et poétique, la vie d’un village sarthois,
au travers du rythme et du travail d’une classe de campagne dirigée de main de maître par un
instituteur d’autrefois : la vie, l’amour, la mort, les travaux des champs, les plaisirs, la morale,
les devoirs ; tous les sujets sont abordés. Le réalisateur a réussi par sa technique, un
documentaire subtile qui garde, encore maintenant toute sa fraîcheur et son intérêt ».
Christine Daver, bibliothèque de Villevêque.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 26 novembre
2010 à Villevêque. La projection a été effectuée en présence de Mauris Faes, instituteur à la
retraite.
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Alimentation générale
Réalisateur : Chantal Briet
Pays : France
Année : 2005
Durée : 1 h 24 min
Producteur : Yenta Production
Diffuseur/distributeur: Yenta Production
Sujet : vie en banlieue
Disponible au BiblioPôle : 307.74 BRI - 2 exemplaires
À la cité de la Source à Epinay-sur-Seine, dans un centre commercial vétuste menacé de
destruction, l’épicerie d’Ali reste l’unique lieu d’échange, un refuge où peuvent se retrouver
les habitants du quartier.
Ce film documentaire tourné sur 4 années nous plonge avec bonheur dans le quotidien d’une
petite épicerie, véritable oasis de vie. Les clients se succèdent sous l’œil bienveillant d’Ali,
l’épicier charismatique, chanteur à ses heures… Cette chronique émouvante et souvent drôle
met en valeur l’importance d’un tel lieu : un petit commerce de quartier où jaillissent encore,
malgré les difficultés, la chaleur humaine, le rire, la convivialité…
« Depuis sa sortie et la projection à Trélazé, le film a connu une fin tragique puisque l’acteur
Ali Zebboudj, le personnage principal du documentaire, est mort poignardé dans son magasin
de la cité de la Source le mardi 4 septembre 2007 par un SDF. Ce film m’avait beaucoup
touché, ses personnages, son histoire, son humanité… La musique même, jouée par Ali,
semblait adoucir les mœurs et faire oublier le quotidien … Vraiment quel triste sort pour un
si beau film ! ». Sandrine Bernard, médiathèque de Trélazé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 22 novembre
2006 à Trélazé. La projection a été effectuée en présence de Chantal Briet, réalisatrice du
film.
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Le pays où l’on ne revient jamais
Réalisateur : José Vieira
Pays : France
Année : 2005
Durée : 52 min
Producteur : La Huit
Diffuseur/distributeur: La Huit
Sujet : immigrés
Disponible au BiblioPôle : 325.1 VIE - 2 exemplaires
Partir, devenir, revenir : voilà le rêve de tout immigrant. Mais avec le temps, ce rêve se dilue
dans l’immigration. Et lorsque le jour du retour arrive, s’il arrive un jour, il s’agit d’une
seconde rupture, une réadaptation au pays d’origine qui n’est plus tout à fait le même que
celui que l’on a quitté. José Vieira, arrivé en France lorsqu’il était enfant, n’est jamais
retourné vivre dans son Portugal natal et sait qu’il n’y retournera jamais. Son père, lui, y est
rentré après 16 années passées en France. Son histoire parcourt le film et vient en écho aux
autres rencontres, celles de Manuel, José Maria, Carolina et les autres, dont le rêve du « grand
retour » s’est brisé au contact de l’amère réalité. Étrangers dans leur propre pays, leurs vies
éparpillées peinent à retrouver un sens ; hantés par la souffrance diffuse de ce déracinement
qui rythme désormais leur quotidien, ils survivent.Entre super 8 et vidéo numérique, le film
chemine entre l’imaginaire de l’émigrant et la réalité de l’immigration, entre désirs et
contraintes communs à tous les exils.
« Un film très intéressant sur le sujet rarement abordé du retour fantasmé au pays d’origine. Il
revient aussi sur l’histoire de ces émigrants :qu’ont-ils transmis à leurs enfants ? Quel fossé se
creuse entre les parents déracinés et les enfants nés français, assimilant une autre langue ?
Comment se sont tissés les liens avec leur famille, leur histoire, leur culture ? La rencontre
avec José Vieira reste un des souvenirs les plus touchants des projections réalisés dans le
cadre du Mois du Doc’. Un très beau film, un très sujet, une très belle rencontre avec le
public ! ». Claire Delpech, Médiathèque de Saint Macaire en Mauges
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 18 novembre
2008 à St Macaire en Mauges. La projection a été suivi d’une rencontre avec José Vieira,
réalisateur du film.
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Ma vie à l’hôtel
Réalisateur : Valérie Denesle
Pays : France
Année : 2006
Durée : 52 min
Producteur : Ex Nihilo
Diffuseur/distributeur: Ex Nihilo
Sujet : réfugiés politiques
Disponible au BiblioPôle : 325.21 DEN
- 2 exemplaires
À Paris, 40 % des chambres d'hôtel sont réservées par des associations publiques, pour
héberger les familles demandeuses d'asile notamment. Valérie Denesle a suivi Emilya,
d'origine bulgare, et ses deux enfants, Emmanuel et Martina, dans leur quotidien. Un véritable
parcours du combattant. Emilya et ses deux enfants sont arrivés de Bulgarie en 2004. De leur
passé dans leur pays, on sait seulement qu'ils ont été battus dans la rue, à cause de leurs
origines turques.
Depuis leur venue en France, ils sont ballottés d'hôtel en hôtel et ont connu six
déménagements. Ils vivent aujourd'hui dans un établissement de Montmartre où se côtoient
réfugiés et touristes de passage. Devoirs, cuisine, vaisselle : tout se fait dans une seule et
unique pièce.
Ce documentaire permet de partager les moments de rires et de jeux de cette famille, mais
aussi ses crises de larmes quand la menace d'une expulsion se profile. Emilya vit dans l'attente
d'un statut de réfugié, et son cas doit être examiné par la Commission des recours. Cette mère
de famille éprouve des difficultés à apprendre le français, mais ses enfants, qui maîtrisent de
mieux en mieux la langue grâce à l’école, jouent les interprètes.
« Valérie Desnel a le mérite d’avoir posé sa caméra sur un problème qu’il est facile d’ignorer.
Ces familles condamnées au silence, car souvent en situation irrégulière, vivent dans des
conditions dramatiques. Plus grave, les enfants subissent de plein fouet ces situations ».
Christophe Guerry, médiathèque de Beaucouzé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 25 novembre
2009 à Beaucouzé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Valérie Denesle,
réalisatrice du film.
Emilya, et ses deux enfants, Emmanuel et Martina
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Amina ou la confusion des sentiments
Réalisateur : Laurette Mokrani
Pays : Algérie
Année : 2004
Durée : 54 min
Producteur : Zarafa Films
Diffuseur/distributeur: Zaradoc
Sujet : immigrés / réfugiés
Disponible au BiblioPôle : 325.21 MOK - 2 exemplaires
Amina, jeune fille algérienne de 15 ans, est arrivée 8 ans auparavant en France avec ses
parents. De son enfance brutalement interrompue par la violence et le terrorisme, il ne reste
plus que des souvenirs mutilés.
Alors tout ce qui se réalise ici, une scolarité brillante, un rôle au théâtre dans l'un des lieux de
représentation les plus prestigieux, Amina l'accomplit en gardant au fond d'elle-même en
référence et en lien les paysages sur lesquels elle a ouvert les yeux. Mais un jour, il faudra
choisir, dit-elle. Choisir sans décevoir, choisir sans renier. C'est tout l'enjeu qui sera au cœur
de son premier voyage de retour sur les lieux de son enfance, cet été-là, en Algérie.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 27 novembre
2007 au Théâtre de l’Avant-scène à Trélazé. La projection a été suivie d’une rencontre avec
Amina, protagoniste du film.
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Entre nos mains
Réalisateur : Mariana Otero
Pays : France
Année : 2010
Durée : 1 h 26 min
Producteur : Archipel 33
Diffuseur/distributeur: Diaphana Distribution
Sujet : conflits sociaux
Disponible au BiblioPôle : 331.89 OTE - 1 exemplaire
Pour sauver leur emploi, des femmes décident de reprendre le pouvoir dans leur entreprise de
lingerie en créant une coopérative. Au gré des épreuves et des rebondissements, elles
découvrent avec bonheur et humour la force du collectif, de la solidarité et une nouvelle
liberté.
« Doutes et enthousiasmes tiraillent ces ouvrières face à cette Scop. Mariana Otero a su se
fondre dans ce collectif, elle nous montre toute la force et la fierté de ces femmes unies contre
la fatalité. Poignant ». Christophe Guerry, médiathèque de Beaucouzé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 15 novembre
2012 à Beaucouzé. La projection a été suivie d’un débat avec Mariana Otero, réalisatrice du
film.
30
Solutions locales pour un désordre global
Réalisateur : Coline Serreau
Pays : France
Année : 2009
Durée : 113 min
Producteur : Matthieu Warter et Guillaume Parent
Diffuseur/distributeur: Memento Films Productions
Sujet : mondialisation / nature / agriculture durable
Disponible au BiblioPôle : 333.76 SER - 2 exemplaires
« Coline Serreau donne la parole à tous ceux qui luttent, à l’échelle humaine, contre la
dégradation de la terre, pour une agriculture saine et respectueuse de l’environnement, pour la
préservation de nos sols et d’une terre nourricière : petits agriculteurs, ingénieurs agronomes,
philosophes, Membres du mouvement des Sans Terres, fondateur et acteurs de Kokopelli, etc,
ils soulignent les aberrations et les dégâts du système productiviste et mettent en œuvre des
solutions alternatives, d’autres modes de production réussis !
Un documentaire de réflexion et de fonds, dense, construit sur des interviews et des
rencontres humaines, à travers le monde : en France, en Inde, au Brésil, en Afrique, en
Ukraine… Au-delà d’un film alarmiste, le parti-pris de Coline Serreau est de montrer des
exemples concrets, réalisables et réalistes, et de donner la parole à ceux qui œuvrent pour la
préservation de la terre et pour une sécurité alimentaire saine et durable : un kaléidoscope de
voix, de vies et d’expériences positif et encourageant, d’hommes et de femmes d’une
profonde intelligence, dont on aimerait serrer la main ! Un indispensable « penseintelligent » !
(Seul bémol, sur la forme : j’ai été un peu gênée par les « sautes » de cadrage durant les
interviews, mais Coline Serreau explique dans les compléments son choix de tourner avec une
toute petite équipe, voire seule le plus souvent, pour faciliter la rencontre et se donner toute
liberté dans la réalisation et le cheminement de ce film : ceci explique peut-être cela, en tous
cas le fonds l’emporte largement sur la forme dont on fera vite abstraction.) » Claire
Delpech.
Ce film a été présenté dans le
cadre du comité de visionnage en
Mars 2011 par Claire Delpech,
bibliothèque
de
St-Macaire-en
Mauges.
31
Prud’hommes
Réalisateur : Stéphane Goël
Pays : Suisse
Année : 2010
Durée : 1h25 min
Producteur : Climage
Diffuseur/distributeur: Blaq Out
Sujet : conseils de prud’hommes / droit du travail / souffrance au travail
Disponible au BiblioPôle : 344.01 GOE - 2 exemplaires
« Le réalisateur a installé sa caméra au tribunal des prud’hommes du Canton de Vaud, en
Suisse, où se règlent les litiges entre employeurs et employés, pour ceux qui se lancent dans
une procédure.
Nous suivons les affaires de plusieurs personnes, reflétant des litiges d’ordres divers :
licenciements abusifs, heures supplémentaires non payées, absentéisme, congés « oubliés »,
mise au placard… ces histoires racontent un monde du travail en crise, révèlent les fragilités
des hommes et des femmes face au travail, ou la fragilité de la dignité humaine dans une
société où l’on n’existe que par / pour / par rapport au travail.
Le réalisateur filme les auditions sans commentaires, mais il sort aussi du Tribunal pour
capturer les échanges chuchotés dans la salle des pas perdus, entre les plaignants et leur
défenseur, les tentatives de conciliations, ou encore en amont dans le bureau du Syndicat ou
de l’Inspection du Travail où les travailleurs interrogent et initient les premières démarches.
On s’identifie, on prend fait et cause pour l’un, on sourit parfois de l’audace ou de la
mauvaise foi de certains (le chauffeur alcoolique !), on admire le courage et la dignité
pourtant mise à rude épreuve d’une autre, mais le goût reste amer : ces tranches de vie/ de
justice ( ?) ébranlent ; elles témoignent de la fragilité de l’humain face à l’impitoyable
système judiciaire (quand on ose se lancer dans une procédure) et la dureté du monde du
travail qui va en s’amplifiant. On attendait peut-être davantage de cette montée en puissance
des sujets de litiges : certains paraissent anecdotiques face à celui de cette femme cadre dans
une grande entreprise qui un jour ne sait plus à quoi elle sert. On aurait voulu en entendre
davantage sur ce sujet, sur cette violence camouflée : la Loi est-elle en mesure de répondre à
ce désarroi, de protéger les salariés soumis à la mise au placard, avant
qu’ils commettent envers eux-mêmes l’irréparable ?
Le dvd est assorti de complément et d’un livret qui complètent le film de
manière très pertinente et bienvenue. Un très bon documentaire, qui ne
laissera personne indifférent ! » Claire Delpech
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage
en Mai 2012 par Claire Delpech, bibliothèque de St-Macaire-en
Mauges et Communauté de Communes Moine et Sèvre
32
La raison du plus fort
Réalisateur : Patric Jean
Pays : France/Belgique
Année : 2003
Durée : 1 h 26 min
Producteur : centre vidéo de Bruxelles/ Arte France
Diffuseur/distributeur: Eurozoom
Sujet : délinquance juvénile / intégration sociale / personnes défavorisées
Disponible au BiblioPôle : 362.5 JEA - 2 exemplaires
Quelle drôle d'époque !
Hier encore, on a fermé une usine, jetant sur la route des milliers de personnes.
Pas assez rentable.
Alors on ferme, on fusionne, on délocalise.
Alors qu'en face on construit une prison.
Faudrait-il effrayer les chômeurs ?
Faudra-t-il que les exclus enferment leurs désirs sous peine d'être enfermés eux-mêmes ?
Que sommes-nous en train de faire ?
Avons-nous perdu la raison ?
« Aujourd’hui, dans nombre de pays européens, tandis qu’on ferme des usines, on construit
des prisons. Pour le réalisateur Patric Jean, les politiques mises en œuvre pour lutter contre la
hausse du chômage sont plus sécuritaires qu’économiques. Au lieu de combattre la pauvreté,
on combat les pauvres… On tolère des quartiers de misère où l’on concentre tous les
problèmes de notre société : fort taux de chômage, fort taux de pauvreté, fort taux de
criminalité. Et paradoxe, c’est précisément dans ces quartiers que l’Etat est le moins
présent… » Marc Borgomano.
Ce film a été projeté dans le cadre de la
sensibilisation au documentaire le 16 Juin 2005 aux 400
Coups. La projection a été suivie d’un échange en présence
de Patric Jean, réalisateur du film.
33
Gaspard de la nuit
Réalisateur : Cathie Dambel
Pays : France
Année : 2004
Durée : 54 min
Producteur : Abacaris films
Diffuseur/distributeur: France 3 Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon/ Abacaris films
Sujet : abandon d’enfant
Disponible au BiblioPôle : 362.73 DAM - 2 exemplaires
Marie-Adélaïde, jeune métisse trentenaire abandonnée par sa mère, veut renouer avec ses
racines africaines, celle de son père. Encouragée par ses parents adoptifs, à partir d'un prénom
elle se retrouve au Congo face à son père, les retrouvailles se feront avec beaucoup
d'émotions.
Au retour du Congo, chacun essaye de recréer sa place au sein de cette nouvelle donne
familiale : les parents adoptifs mis à l’épreuve par l’irruption de ce Gaspard charismatique,
Marie qui, avec la distance, reconnaîtra ce qu’elle a vraiment reçu de ses parents adoptifs.
« Un documentaire riche sur la quête des origines sans vision manichéenne et avec beaucoup
de respect. ». Jean-Luc Mahé, médiathèque de Segré.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 20 novembre
2009 à Segré. La projection a été effectuée en présence de Cathie Dambel, réalisatrice du
film.
Marie-Adélaïde
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Les ateliers du mardi
Réalisateur : Véronique Pons
Pays : France
Année : 2006
Durée : 52 min
Producteur : Crescendo Films
Diffuseur/distributeur: Crescendo films
Sujet : intégration sociale / théâtre
Disponible au BiblioPôle : 362.83 PON – 2 exemplaires
« Les femmes des « ateliers du mardi » sont en situation précaire. C’est dans ce contexte que
l’atelier théâtre du centre socio-culturel de Fourmies (dans le nord de la France) leur permet
de ne pas perdre le contact avec la société. Chaque mardi, avec une comédienne et un référent
social, elles apprennent à dépasser leurs résistances, leurs blocages pour retrouver une dignité
et une identité.
Un film plein d’humanité, d’une grande tendresse. On s’attache à ces femmes qui se
raccrochent à ces moments de partages afin de ne pas sombrer.
La présence de la réalisatrice (très sympa) a permis un débat très intéressant. ». Marianne
Hurisse, bibliothèque de Doué-la-Fontaine.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le jeudi 29
novembre 2007 au théâtre Philippe Noiret à Doué-la-Fontaine. La projection a été suivie
d’une rencontre avec Véronique Pons, réalisatrice du film.
35
A côté
Réalisateur : Stéphane Mercurio
Pays : France
Année : 2007
Durée : 1 h 32 min
Producteur : Iskra / Mille et Une Films / Forum des Images
Diffuseur/distributeur: Contre-Allée Distribution
Sujet : prisons /visites et correspondances avec les détenus
Autres remarques : ce film a été récompensé par plusieurs prix :
- Prix du film français / Prix du public documentaire - Festival Entrevues Belfort 2007
- Prix du festival - Festival Images de Justice Rennes 2008
- Prix docs lycéens – Festival International de Films de Femmes Créteil 2008
Disponible au BiblioPôle : 365 MER - 2 exemplaires
« Juste à côté de la prison pour homme de Rennes, il y a un lieu d’accueil pour les familles
des détenus. On y vient un peu en avance prendre un café, fumer une cigarette ou se refaire
une beauté avant l’heure de la visite au parloir. Et parfois après. Cet endroit : la maison de
l’association Ti-Tomm, est le lieu qui fait le lien entre la vie dehors et la prison. On y
rencontre des femmes qui viennent rendre visite à un mari ou à un fils, derrière les barreaux
pour quelques mois ou plusieurs années. Certaines viennent une fois par mois, d’autres
jusqu’à trois fois par semaine.
La réalisatrice a choisi un angle original : parler de prison sans montrer ni prisonniers, ni
parloirs, ni cellules, ni gardiens. Elle a fait le choix de rester « à côté » : toujours avec les
familles, à voir comment eux vivent la détention. Le sujet est dur, et heureusement filmé avec
pudeur : la documentariste pose peu de questions et attend que les personnes interrogées se
confient d’elles-mêmes.
Ce film soulève de nombreuses questions sur l’univers carcéral. Les familles sont confrontées
à des situations compliquées, liées notamment à une mauvaise communication entre la prison
et l’extérieur. On découvre leur désœuvrement lorsque les parloirs sont annulés pour cause de
transfert sans que l’épouse n’ait été prévenue et qu’elle vient de faire 500km pour rien,
l’angoisse d’une mère qui apprend que son fils est aux urgences sans qu’elle ne puisse savoir
pourquoi, l’absurdité de certaines interdictions, par exemple lorsque l’on rend semaine après
semaine à une mère les livres de poche qu’elle voudrait donner à son fils…
Au niveau de la forme, la réalisatrice alterne entretiens filmés et images fixes, comme des
intermèdes qui témoigneraient du passage du temps.
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Très intéressant pour une projection suivie d’un débat, accessible à des publics adolescents et
adultes. Pourrait donner lieu à un cycle de projections sur le milieu carcéral ou la justice. »
Géraldine Thomas
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en mars 2012 par
Géraldine Thomas, bibliothèque de Saumur.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 10 novembre 2010 à
Beaucouzé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Chantal Courtois, protagoniste du
film.
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Sur la trace des parents sauvages
Réalisateur : Maroussia Louradour
Pays : France
Année : 2000
Durée : 52 min
Producteur : Realis Films
Diffuseur/distributeur:
Sujet : crèches parentales
Disponible au BiblioPôle : 371.04 LOU - 2 exemplaires
Sur la trace de trois des parents qui avaient décidé d'élever leurs enfants de façon libre et non
autoritaire, en évitant de fixer des normes, la réalisatrice a cherché à savoir, plus de 20 ans
après, quel avait été le parcours de ces parents et de ces enfants "hors normes" et ce qu'il
restait de ce nouveau mode d'éducation. Maroussia Louradour fait un bilan sans complaisance
et s'interroge sur la manière dont la crèche a marqué l'histoire de "ces acteurs" et leur façon de
concevoir l'éducation.
« Ce film est un témoignage sensible et une analyse critique de l’expérience de ses parents,
dans les années 80. Il s’agit de la création par un collectif de parents d’une des premières
crèches parentales, avec comme principe de base : rendre les enfants libres de toute influence.
Maroussia Louradour confronte les images d’archive à celles d’aujourd’hui. Les parents
expliquent, passent en revue, les balbutiements, les rêves, les échecs de l’expérience avec
leurs enfants devenus adultes. D’une grande efficacité, ce documentaire mérite le titre de film
d’auteur par son traitement en profondeur du sujet et l’implication de l’auteure ». Christine
Daver, bibliothèque de Villevêque.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 15 novembre
2008 à Segré. La projection a été effectuée en présence de Maroussia Louradour, réalisatrice
du film.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 9 novembre 2012 à
Villevêque. La projection a été effectuée en présence de Maroussia Louradour, réalisatrice du
film.
38
RIP ! Manifeste en faveur du remix
Réalisateur : Brett Gaylor
Pays : France
Année : 2009
Durée : 1 h 24 min
Producteur : EyeSteel Film
Diffuseur/distributeur: Office National du Film du Canada
Sujet : Etats-Unis / législation / droits d’auteur
Non disponible au BiblioPôle
« Dans ce documentaire, le réalisateur questionne le droit d’auteur à l’ère du numérique, en
prenant comme exemple l’artiste Girl Talk, qui compose ses titres sous forme de « mash-up »,
sorte de collages musicaux de différents morceaux déjà existants. Le sujet, loin d’être résumé
autour du « pirate » (et du piratage en général), est traitée ici dans toute sa largeur,
puisqu’interviennent à l’écran un avocat américain, un critique canadien et le ministre
brésilien de la Culture Gilberto Gil, qui a essayé de faire avancer cette question - et les
blocages qui résistent autour - dans son pays.
Ecrit dans un format très contemporain (on pourra lui reprocher un côté un peu
« épileptique »…), ce documentaire marie à la fois une forme très réjouissante et un fond
assez didactique. Les arguments sont solidement avancés (Walt Disney n’a qu’à bien se
tenir…), ceci dans l’optique d’interroger l’acte créatif et les relations des artistes entre eux
(qui inspire qui ?), ainsi que les rapports entre art, artiste et public, ce depuis la nuit des
temps…
Rien que pour se faire un avis (sans passer un mauvais moment !), un documentaire à montrer
au plus grand nombre, chacun de nous ayant un jour ou l’autre à valoriser un modèle culturel,
par ses choix, ses créations, son soutien, en ces temps numériques… » William Noyer
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en 2012 par William
Noyer, bibliothèque de Bouchemaine
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400 : Langues
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Drôles d’accents
Réalisateur : Marc Khanne
Pays : France
Année : 2007
Durée : 52 min
Producteur : Les Films de la castagne- Stella production
Diffuseur/distributeur: Les Films de la castagne- Stella production
Sujet : accents / identité culturelle
Non disponible au BiblioPôle
Qu’est-ce qu’un accent ? Une intensité́ particulière, une voyelle entre deux voyelles, une
consonne à contresens, une tournure de phrase, une cadence, un souffle, une note ?
Des gueules, des voix, du savoir et des saveurs : Drôles d’accents est un film scientifique et
réjouissant sur la diversité́ !!
« Au cours de la belle rencontre entre le réalisateur et les lycéens, toutes et tous ont pu
apprécier le voyage au cœur des accents et comprendre comment ils venaient dans la bouche
de chacun suivant l’héritage familial, l’origine géographique et historique des uns et des
autres… ». Valérie Laprade, médiathèque d’Angers.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 13 novembre
2012 à la bibliothèque de la Roseraie. La projection a été suivie d’un débat avec Marc
Khanne, réalisateur.
41
500 : Sciences de la nature
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Miel ou déconfiture
Réalisateur : Daniel Auclair
Pays : France
Année : 2008
Durée : 28 min
Producteur : La Salamandre
Diffuseur/distributeur: La Salamandre
Sujet : abeilles mellifères
Autres remarques : ce film a été récompensé par le Prix Protection de la nature au festival
international du film de Ménigoute en 2008 ; et par les Prix du public et de la protection de
l’environnement aux rencontres Cinéma-Nature 2009 de Dompierre
Disponible au BiblioPôle : 595.799 AUC - 2 exemplaires
Sur toute la planète, les abeilles dépérissent, victimes d’un mal mystérieux. «Miel ou
déconfiture» plonge dans l’intimité de la ruche. La vie fascinante des abeilles nous révélera-telle les clés de leur déclin ? Les abeilles vont-elles disparaître ? L'homme est-il responsable
de cette catastrophe ? Pouvons-nous vivre sans abeilles ?
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 6 novembre
2011 à la bibliothèque de Bourneuf en Mauges. La projection a été suivie d’une rencontre
avec Hélène Berthaud, apicultrice.
Un apiculteur
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Vertige d'une rencontre
Réalisateurs : Jean-Michel Bertrand
Pays : France
Année : 2010
Durée : 1 h 15 min
Producteur : MC4 Distribution
Diffuseur/distributeur: MC4 Distribution
Sujet : aigle royal
Autre remarques : ce film a reçu plusieurs prix, parmi lesquels:
-
Grand Prix du meilleur film au Festival International Nature Namur 2009 (Belgique)
Prix Ushuaïa TV et Parc Naturel du Vercors au Festival International du Film de
Montagne d’Autrans 2010 (France)
Prix du public Festival Della Lessinia 2011 (Italie)
Prix spécial du Parc Naturel des Tatras au Festival International du Film de Montagne
de Zakopane (Pologne)
Grand Prix du long métrage Festival du Film Nature Mûrs Erigné 2011(France)
Prix "Best human adventure award" International Adventure Film Festival 2013 (Inde)
Disponible au BiblioPôle : 598.9 BER – 2 exemplaires
« Le film de Jean-Michel Bertrand nous emmène à la découverte de l’aigle royal. Avec lui,
nous arpentons le Champsaur, au sein du massif des écrins. Ici
la nature est
exceptionnellement préservée et de nombreux animaux accompagnent les pas du cinéaste vers
les cimes (chamois, marmottes, hermines, tétras-lyres…)
A travers sa quête de l’aigle royal, qui est aussi une quête personnelle, le réalisateur nous fait
aussi partager son quotidien, les marches interminables, les 50 kilos de matériel
cinématographique qu’il faut hisser vers les hauteurs, l’inconfort, la solitude, le doute, les
nuits glaciales, les attentes interminables dans l’exiguïté de la tente d’affût…
Ainsi, aux images magnifiques de cette nature intacte, filmées en Super 16, répondent celles,
brutes, sans fard et souvent drôles, de la préparation et des coulisses, tournées elles avec une
caméra DV. L’acteur Charles Berling prête sa voix pour le commentaire de certaines images.
Un très beau film ! » Sandrine Bernard
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en 2012 par Sandrine
Bernard, BiblioPôle.
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600 : Technologie
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Les Yeux ouverts
Réalisateur : Frédéric Chaudier
Pays : France
Année : 2010
Durée : 1h33min
Producteur : Flair Films
Diffuseur/distributeur: Zelig Films Distribution
Sujet : hôpitaux / services de soins palliatifs
Disponible au BiblioPôle : 610.7 CHA – 2 exemplaires
« Frédéric Chaudier, le réalisateur, a passé du temps dans cette unité de soins palliatifs, auprès
de son père en fin de vie. Il y revient quelques temps après, faisant à la fois un travail de deuil
et pour rendre hommage au travail des soignants qui accompagnent ces hommes et femmes en
fin de vie et en souffrance. Comment trouver la juste place entre un accompagnement humain,
sans y investir trop d’affect? F. Chaudier glisse sa caméra dans la salle de pause où les
infirmiers et infirmières décompressent, se tiennent au courant de la santé des patients et où
l’atmosphère est lourde et triste quand la mort survient…
Il s’approche aussi de quelques malades qui ont accepté de se confier et d’être filmés, ou bien
nous parle de ceux avec qui il a échangé mais qui ont refusé la caméra. Prenant le temps, il a
tissé avec eux une relation de confiance, recueillant leur histoire, leur ressenti au moment où
la mort s’approche. Il interviewe aussi des proches et des bénévoles, qu’il a croisé tout au
long de son séjour.
Il entrecoupe les images filmées de brefs épisodes d’animation où il se met en scène de
manière originale pour évoquer son propre chemin de deuil et ses questionnements face à la
mort.
Les qualités de ce film tiennent à la sincérité de la démarche du réalisateur et à son
investissement personnel auprès de chacun. Avec pudeur et délicatesse, ce film aborde la fin
de vie, la solitude de l’homme face à la vieillesse et à la mort.
On peut lui reprocher de ne pas aborder tous les aspects de ce chemin, notamment la question
de la souffrance qui n’est que suggérée. Mais le regard est clairement subjectif ; ce film a
donc le mérite d’exister et d’ouvrir une porte sur un sujet difficile et souvent occulté. Très
touchant. » Claire Delpech
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de
visionnage en mars 2013 par Claire Delpech, bibliothèque de
St-Macaire-en-Mauges.
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Paul dans sa vie
Réalisateur : Rémy Mauger
Pays : France
Année : 2005
Durée : 1 h 40 min
Producteur : Les Films d'Ici
Diffuseur/distributeur: Les Films d'Ici
Sujet : France / vie rurale
Disponible au BiblioPôle : 630.92 MAU - 2 exemplaires
Cette fois, c'est sûr, Paul arrête. A son âge, c'est plus sage. Et Paul Bedel est un sage.
A Auderville, son village du cap de la Hague, il vit dans la ferme où il est né il y a plus de 75
ans. Il y demeure avec ses deux sœurs, célibataires comme lui. Ensemble, ils ont arrêté le
temps il y a bien longtemps. Sans aigreur ni rebuffade, Paul a laissé passer le progrès. Il a
préservé et cultivé son lien à la nature. Au XXIème siècle, il nous l'offre en héritage.
La vie de Paul Bedel est liée à la survivance d’une agriculture traditionnelle et respectueuse
de la nature. Cette nature qui l’anime et en laquelle il croit fidèlement. Il a su préserver ce lien
avec la nature qui aujourd’hui nous échappe de plus en plus. C’est un homme qui connaît la
difficulté de faire pousser dans la Hague sans le moindre engrais ou pesticide. Et pourtant,
Paul a relevé le défi pendant 60 ans avec ses 2 sœurs, Françoise et Marie-Jeanne. Cette vie,
Paul l’a choisie. Parfois, certaines années ont été plus dures que d’autres, mais la famille a
toujours fait face. Elle s’est accrochée et a relevé les défis grâce à cette croyance en une vie
meilleure (...)
« Très beau documentaire, parfaitement réalisé. La photographie est très
soignée. Le personnage principal, Paul Bedel, est authentique et attachant.
Le sujet d’un monde paysan ancien intéresse un très large public, et Guy
Milledrogue, le chef op’, très sympathique, a participé à la réussite de
cette projection ». Claire Delpech, médiathèque de St Macaire en
Mauges
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire le 13 novembre 2007 à St Macaire en
Mauges. La projection a été suivie d’une rencontre avec
Guy Milledrogues, chef opérateur du film.
Paul et ses sœurs
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Herbe
Réalisateur : Matthieu Levain et Olivier Porte
Pays : France
Année : 2008
Durée : 1 h 16 min
Producteur : Association ADEVA
Diffuseur/distributeur: Parasite Distribution
Sujet : vie rurale / élevage
Autres remarques : ce film a reçu le Hérisson d'Or au 23e Festival International du Film
Nature et Environnement à Grenoble en 2009. Ce film a aussi reçu le premier Prix au 6°
Festival International audiovisuel de la biodiversité à Rome en 2009.
Disponible au BiblioPôle : 636.2 LEV - 2 exemplaires
Au cœur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d'éleveur laitier se confrontent.
Alors que des hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture
autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un
modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agroalimentaires... Documentaire en forme de road-movie sur les éleveurs laitiers bretons, où l'on
apprend que, contrairement à l'idée reçue, les vaches ne mangent presque plus d'herbe ! Selon
l'absurde modèle productiviste imposé dans les années 1970, au lieu de brouter des pâturages
gratuitement, 90 % de nos vaches sont nourries au maïs et au soja brésilien génétiquement
modifié, ce qui a pour conséquence de ruiner leurs propriétaires (en engrais, machines,
semences, pesticides...), de les rendre dépendants des subventions de Bruxelles, et surtout de
polluer nos rivières par l'azote et autres produits chimiques.
« Herbe s’intéresse aux méfaits que l’agriculture productiviste fait peser sur l’environnement,
la santé et l’économie. Plutôt que traiter le problème dans sa globalité, Matthieu Levain et
Olivier Porte, les réalisateurs, choisissent de concentrer leur regard sur deux petites
exploitations : l’une qui défend l’autosuffisance, l’autre qui a opté pour l’agriculture
intensive. La première a recours au pacage naturel et laisse ses vaches libres dans les prés, la
deuxième utilise des mélanges à la composition floue pour alimenter ses bêtes qui passent leur
vie parquées dans des stalles exigües. L’opposition, pour être basique, n’en est pas moins
efficace… » Marc Borgomano, BiblioPôle
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 23 novembre
2010 à Beausse. La projection a été effectuée en présence d’Olivier Porte, un des réalisateurs
du film.
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Le Solfège du légume
Réalisateur : Sophie Bensadoun
Pays : France
Année : 2006
Durée : 52 min
Producteur : Huit Production
Diffuseur/distributeur: Huit Production
Sujet : cuisine / Alain Passard
Disponible au BiblioPôle : 641.5 BEN – 2 exemplaires
Chef étoilé, Alain Passard a révolutionné la gastronomie en sacrant le légume roi de l'assiette.
Pendant plusieurs mois, ce film l'a suivi au cœur de son art, notamment dans son potager, à
Fillé-sur-Sarthe, et à L'Arpège, rue de Varenne, son restaurant parisien."
La cuisine du légume, c'est un éventail très vaste. Il y a une multitude de choses à réaliser. Il
faut surtout savoir qu'aujourd'hui on n'exploite pas réellement le produit…" confie Alain
Passard Quotidiennement, cet inventeur de la gastronomie du légume compose avec finesse
des assiettes raffinées, épurées, toujours très graphiques.
Autrefois rôtisseur de renom, ce maître de la cuisson a décidé de fermer un jour une porte
pour en ouvrir une autre. Depuis 2001, la carte de son restaurant ne propose donc plus de
viande rouge.
Pour accomplir ce changement radical, Alain Passard a créé son propre potager à Fillé-surSarthe. Pas moins de 450 variétés de fruits et légumes y sont cultivées dans la plus grande
authenticité.
Toujours à la recherche de nouvelles saveurs et de couleurs surprenantes, il prend plaisir à
converser avec Sylvain Picard, le premier jardinier. Inspiré, le cuisinier réfléchit à des
associations audacieuses et écoute d'une oreille attentive les conseils de son complice.
Avec Le Solfège du légume, Sophie Bensadoun célèbre ce chef d'orchestre atypique, ainsi que
ses plats harmonieusement colorés, dignes des plus beaux tableaux.
« La popularité du sujet du film (la cuisine, et le retour à une attention portée à ce qu’on
mange) a permis de rassembler un public très large. Des échanges intéressants ont suivi la
projection, et une dégustation de soupes confectionnées par les bénévoles a donné la touche
de convivialité finale à cette soirée réussie. » Claire Delpech, Médiathèque de St Macaire
en Mauges.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire le 9 novembre 2010 à Saint Macaire en Mauges.
La projection a été suivie d’un débat avec Michaël Gaumnitz
réalisateur.
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Des goûts et des couleurs
Réalisateur : Michaël Gaumnitz
Pays : France
Année : 1999
Durée : 55 min
Producteur : KS Visions
Diffuseur/distributeur: KS Visions
Sujet : cuisine
Disponible au BiblioPôle : 641.5 GAU - 2 exemplaires
Des goûts et des couleurs" n’est pas une émission de plus sur la cuisine. C’est la cuisine
mélangée à des histoires, des voyages et à la générosité de ceux et celles qui nous racontent et
nous font partager une recette de leur pays ou de leur région.
Plus qu’une recette de cuisine, c’est la couleur de souvenirs de mets partagés en famille, avec
les amis, là-bas, au Sénégal, en Algérie, à la Martinique ou à Nîmes.
Ce ne sont pas de grands chefs, mais nos voisins en quelque sorte, choisis pour représenter
une partie de la diversité et de la richesse culturelle qui nous entourent.
L’originalité de cette série réside dans la manière ludique et surprenante de mettre en scène
chaque recette. La main qui travaille n’apparaît jamais à l’écran. Il y a de la magie et de la
volupté dans la façon, par exemple, de voir une tête d’ail qui s’ouvre et se débarrasse de ses
pelures avant de s’affaisser en menus morceaux sur une planche à découper.
La technique utilise avec beaucoup d’humour, comme dans la cuisine, différents ingrédients :
pixillation, animation, graph 8, prise de vue réelle, infographie. Ces recettes sont
accompagnées et pimentées par des bruitages, des musiques traditionnelles et une musique
originale de Bernard Lubat et André Minvielle.
« On en mangerait ! Des recettes de cuisine filmée avec humour et originalité. N’hésitez pas à
inviter Michaël Gaumnitz autour de ses films, c’est une belle rencontre assurée, une
personnalité remarquable. Ses autres sujets, plus personnels, méritent encore davantage
attention : L’exil à Sedan ou Premier Noël dans les tranchées ». Claire Delpech,
Médiathèque de St Macaire en Mauges.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du
film documentaire le 9 novembre 2010 à Saint
Macaire en Mauges. La projection a été suivie d’un
débat avec Michaël Gaumnitz réalisateur du film.
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Le sport ou la vie
Réalisateur : Albert Knechtel
Pays : France/Allemagne
Année : 2004
Durée : 1 h
Producteur : Point du Jour/Arte France
Diffuseur/distributeur: Point du Jour
Sujet : sport / santé / dopage / médias
Non disponible au BiblioPôle
L'abus de sport est-il dangereux pour la santé ? La médiatisation à outrance de leur métier
incite-t-elle les sportifs à maltraiter leur corps ? L'adage selon lequel le sport serait bon pour
la santé est-il devenu caduc, voire, pire, mensonger ? Les morts précoces et souvent
énigmatiques de nombreux sportifs de haut niveau, leur état physique désastreux, leur
espérance de vie plus courte que la moyenne, ternissent la bonne réputation des pratiques
sportives.
Un nombre important de sportifs qui ont quitté le métier sont accros à l’alcool ou à la drogue.
Ou bien serait-ce la pratique intensive du sport elle-même qui provoquerait une accoutumance
à l'endorphine, substance semblable à la morphine, produite lors de la montée d'adrénaline ?
Au-delà du dopage, le documentaire montre que les biotechnologies définissent un nouvel
horizon pour le sport, où le corps même des sportifs pourrait être modifié. La médiatisation et
la commercialisation de tout ce qui touche au sport ne poussent-ils pas à un usage inhumain
du corps. Avec les témoignages du champion allemande du décathlon Frank Busemann, Le
footballeur Emmanuel Petit, ou le grand Edwin Moses.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire en le 26
novembre 2008 à Trélazé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Pierre Caule, coauteur du film.
Frank Busemann, champion
allemand du décathlon
Emmanuel Petit, footballeur
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Lettre à Lou
Réalisateur : Luc Boland
Pays : Belgique
Année : 2006
Durée : 1 h 25 min
Producteur : Fondation Lou
Diffuseur/distributeur: Boomerang pictures
Sujet : maladies chez l’enfant / maladies rares
Non disponible au BiblioPôle
« Lou est un petit garçon lumineux et facétieux né il y a huit ans. Aveugle de naissance, il est
atteint du syndrome de Morsier également appelé dysplasie septo-optique (ou DSO). Son
papa, le réalisateur Luc Boland, a crée un blog pour exposer sa perception du vécu de la
différence (en son nom et celui de son fils) et une fondation pour venir en aide à ceux qui
vivent le mot «handicap» au jour le jour. Durant six ans, il a filmé la croissance,
l’apprentissage et les humeurs de son fils.
Le témoignage, touchant même s'il ne verse jamais dans l'excès de pathos, insiste également
sur la difficulté d'être parent d'enfant handicapé, élément indissociable du devenir de l'enfant.
Filmé comme un huit-clos familial, il prend volontairement de la distance avec l'institution. A
cet égard, on peut le considérer comme un film miroir à celui de Sandrine Bonnaire Elle
s'appelle Sabine. » Nicolas Chevolleau
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en Mars 2013 par
Nicolas Chevolleau, médiathèque de Cholet.
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700 : Arts, loisirs
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Pieter Bruegel l’ancien, peintre
Réalisateur : Michaël Gaumnitz, texte de Marie Sellier
Pays : France
Année : 1999
Durée : 27 min
Producteur : Esther Hoffenberg, Lapsus Production
Diffuseur/distributeur: Heure Exquise
Sujet : Pieter Bruegel / art
Disponible au BiblioPôle : 709 ART - 2 exemplaires
De Pieter Bruegel, dit l’Ancien, on ne sait pas grand-chose… Reste l’œuvre riche,
foisonnante, mystérieuse, toujours étonnante. Ce film est une invitation à pénétrer dans ce
monde où imaginaire et réalité font la paire, où le plus fou côtoie le plus sage, où la liberté
règne en maître.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 4 novembre
2010 à Segré. La projection a été suivie d’un débat avec Michaël Gaumnitz réalisateur du
film et Marie Sellier, auteur des textes.
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Claude Monet peintre
Réalisateur : Michaël Gaumnitz, texte de Marie Sellier
Pays : France
Année : 1997
Durée : 25 min
Producteur : Lapsus Production
Diffuseur/distributeur: Lapsus Production
Sujet : Claude Monet / art
Disponible au BiblioPôle : 709 ART - 2 exemplaires ; 759 MON - 1 exemplaire
Loin de toute théorie sur l'impressionnisme, le documentaire retrace les moments forts de la
vie de Monet : jeunesse au Havre et rencontre avec Eugène Boudin ; arrivée à Paris et séances
en plein air sur les bords de Seine ; amitié avec Bazille, Caillebotte, Sisley et Renoir ;
évocation de sa vie familiale ; exposition de 1874 chez Nadar ; installation à Giverny en 1893
les séries «Meules» et «Cathédrales» ; l'amitié avec Clémenceau et les célèbres «Nymphéas».
Tous ces moments sont illustrés par les tableaux correspondants, des vues actuelles des
paysages représentés et des images d'archives.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 4 novembre
2010 à Segré. La projection a été suivie d’un débat avec Michaël Gaumnitz réalisateur du
film et Marie Sellier, auteur des textes.
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Huis clos pour un quartier
Réalisateur : Serge Steyer
Pays : France
Année : 2007
Durée : 52 min
Producteur : Mille et Une. Films / France 3 Ouest
Diffuseur/distributeur: Mille et Une
Sujet : urbanisme / Morbihan
Disponible au BiblioPôle : 711.4 STE - 2 exemplaires
« Aux abords d’une petite ville, un vaste terrain sera bientôt constructible. La municipalité
voudrait en profiter pour initier une opération innovante.
Autour de la table, des élus volontaires, de jeunes urbanistes qui veulent en finir avec la
banlieue pavillonnaire, des promoteurs et un architecte qui défendent leurs intérêts.
En s’immisçant durant plusieurs mois dans les tractations entre les différents acteurs, le film
saisit sur le vif la dérive d’ambitions politiques pourtant réelles et sincères et fait émerger une
réflexion sur l’urbanisme et la démocratie locale.
Le réalisateur prend le parti de suivre deux jeunes urbanistes, Marion et Sylvain dans le projet
qu’ils initient auprès d’une collectivité pouvant empêcher la construction d’un « énième »
lotissement standardisé. Ces derniers présentés comme un fléau des espaces périurbains,
régies par l’utilisation du véhicule, les contraintes économiques et l‘uniformisation.
Ce documentaire incite à nous interroger sur la forme de l’aménagement urbain d’aujourd’hui
et de demain qui semble pour le moment nous échapper, en partie à cause du pouvoir des
promoteurs, du poids de la demande et de l’ignorance des élus sur les projets alternatifs.
Marion et Sylvain envisagent, quant à eux, la mise en place d’une vie de quartier « centre »,
défendent un melting pot et la mixité à la parcelle, et se positionnent contre ce cloisonnement.
Place du réalisateur et technique cinématographique
Cinématographiquement, le réalisateur ne semble être qu’un témoin des scènes tout en
prenant le parti de suivre l’action menée par Marion et Sylvain. La caméra est d’ailleurs
placée le plus souvent derrière eux ou en contre-champs lors de discussions avec d’autres
acteurs du projet et capte les échanges hors réunion des deux urbanistes. De plus, les
différentes personnes présentes tout au long du documentaire ne prêtent pas attention à sa
présence. Cependant, Serge Steyer ne tient plus cette dans une seule scène où Sylvain partage
son point de vue de la réunion, dont ils viennent de sortir, avec le réalisateur (visible dans une
des glaces du café).
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L’ajout d’une voix off, choix du réalisateur, permet de guider le spectateur à travers les idées
défendues par Marion et Sylvain, les discussions politiques et économiques et les évolutions
décisionnels concernant le projet et l’implication des deux urbanistes. Cet accompagnement
est parfois même didactique puisqu’elle vient compléter les scènes filmées (en chuchotant
presque) en revenant par exemple sur l’évolution de certaines lois d’aménagement urbain.
Elle va même plus loin, en prenant parti quant à la question émanant du documentaire et
soutient clairement le positionnement défendu par les deux jeunes urbanistes (parfois même
allant jusqu’à une certaine familiarité « nous » -en parlant de Marion, Sylvain et le réalisateur
lui-même, « nos deux héros » pour les deux urbanistes, « chers amis » pour les spectateurs).
Certains effets viennent amplifier cette impression d’accompagnement comme les indicateurs
temporels (« deux semaines plus tard », « le surlendemain », etc.). D’autres, plus nombreux,
alourdissent le parti pris du réalisateur :
- Les effets sonores pour faire accentuer sur la tension d’une scène (musique stressante)
- La présentation de la vie personnel des deux personnes suivies (leur maison, leurs enfants)
- Les vues de la campagne (verdure, animaux, etc.), « victime » des projets de développement
urbain.
- La « ridiculisation » de la collectivité : multiplication des plans du drapeau français, de
la sculpture de la Marianne, cadre de Jacques Chirac…
Le sujet choisi par Serge Steyer a beaucoup d’intérêt et est peu abordé. Le nombre des acteurs
impliqués, la complexité décisionnelle et les questions plus larges qu’il soulève rendent
difficile, selon moi, la « traduction » cinématographique par un réalisateur. Et pourtant les
tenants et les aboutissements de ce type de projet semblent relativement clairs ici.
Cependant, l’accompagnement du spectateur choisi par Serge Steyer m’a paru trop imposant,
réduisant l’autonomie de celui-ci pour échafauder sa propre vision de la question.
Il provoque même une perte quant à la qualité cinématographique en profitant trop souvent de
la voix off pour exprimer son opinion et pas assez finement des images. » Tifenn Delrue
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage le 16 juin 2011 par
Tifenn Delrue, médiathèque de Mazé.
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Faites le mur
Réalisateur : Banksy
Pays : Grande-Bretagne
Année : 2010
Durée : 1 h 26 min
Producteur : Paranoid Pictures
Diffuseur/distributeur: Le Pacte
Sujet : art dans les rues / graffitis
Titre original : Exit through the gift shop
Disponible au BiblioPôle : 751.73 BAN - 1 exemplaire
« Banksy est un artiste graffeur britannique de réputation mondiale : il est notamment connu
pour ses œuvres sur le mur qui sépare la Palestine et Israël et pour ses installations décalées
dans les grands musées, mêlant toujours l’humour sarcastique aux grands symboles
contemporains. Il fait partie de ces rares artistes cultivant l’anonymat (très utile pour un
graffeur…) ; dès lors, certains espéraient que son premier film lèverait le voile sur sa
mystérieuse identité… Mais au contraire, Banksy se sert de ce premier film et du format
documentaire pour réaliser, à nouveau, un grand détournement artistique…
La première partie nous offre un panorama assez fidèle du monde du « street art » en
présence. Ces portraits nous sont offerts par l’intermédiaire de Thierry Guetta, vrai-faux
documentariste, qui par son culot arrive à cotoyer les plus grands talents de cette discipline.
Mais le documentaire dérape quand T. Guetta décide, à son tour, de devenir à son tour un
« street artiste » pour le moins opportuniste...
Banksy réussit ainsi à parler de lui par l’intermédiaire de ce personnage « fantoche », mais en
profite également pour interroger le marché de l’art, les musées et la place de l’artiste. Il
participe ainsi à inventer un cinéma « hybride » entre documentaire et canular, se situant ainsi
dans la filiation des artistes situationnistes ou conceptuels (tel Duchamp ou Warhol). Un objet
cinématographique qui nous prend à contre-pied, et qui réussit à parler de manière
convaincante du street-art : entre autodérision et iconoclasme… » William Noyer
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en Février 2012 par
William Noyer, médiathèque de Bouchemaine
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Willy Ronis : autoportrait d’un photographe
Réalisateur : Michel Toutain
Pays : France
Année : 2003
Durée : 65mn
Producteur : Pyramide production
Diffuseur/distributeur: Andanafilms
Sujet : Willy Ronis / entretiens
Autres remarques : version originale française et version anglaise
Disponible au BiblioPôle : 779 RON - 2 exemplaires
« C’est Willy Ronis lui-même qui, dans ce film tourné en 2003 (alors que diminué par l’âge, il
a cessé ses activités en 2002), décrit lui-même son parcours de photographe. Une voix off
donnant les principaux repères biographiques, il s’attache quant à lui à souligner comment
progressivement il a pris conscience que la photographie est un moyen d’expression artistique
à part entière. La peinture (surtout Brueghel) et la musique de Bach ont exercé une influence
importante ; ainsi il met en relation l’art du contrepoint de Bach et la composition de ses
photos. En effet, si la chance ou le hasard permettent d’appuyer sur le déclic au bon moment,
il n’en reste pas mois qu’une belle photo est le résultat d’un art du cadrage et joue sur le
double registre de l’émotion et de la réflexion. Ce qui est passionnant, c’est que, partant des
ses clichés les plus célèbres, il en donne une analyse très éclairante, mettant en avant par
exemple l’importance pour lui du rythme ternaire, constatant la reprise du même point de vue
avec des situations qui se répètent à différents moments.
Si la thématique liée à la chronique intimiste de sa vie familiale est importante, son intérêt va
également à la vie du Paris populaire du quartier de Belleville et Ménilmontant et aux luttes
sociales : un parcours cohérent d’homme engagé et sensible à la misère du monde.
C’est le battement d’un cœur qui clôt le film avec une musique reprenant une succession de
déclics, émotion donc qui nous donne envie d’aller feuilleter les ouvrages rassemblant tous
ses clichés ! » Odile Parthenay
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Odile Parthenay,
bibliothèque de Bouchemaine
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Festival au Désert
Réalisateur : Lionel Brouet
Pays : France
Année : 2004
Durée : 52 min
Producteur: Tapsit
Diffuseur/distributeur: Tapsit
Sujet : Festival au Désert / Mali / 2003
Disponible au BiblioPôle : 781.6 BRO - 3 exemplaires
Découvrez un festival de musiques du monde au milieu des dunes et du sable à perte de vue,
une scène posée en plein désert du Sahara, à quatre heures de Tombouctou.
En 2003, ces trois jours de musique éclectique, acoustique et électrique étaient organisés afin
de promouvoir la culture
Touarègue et soutenir la paix dans une région fragilisée par la rébellion de 2002 et une grande
pauvreté.
Des musiciens venus des trois continents s’y retrouvèrent parmi lesquels : Robert Plant
(chanteur du groupe Led Zeppelin), Justin Adams, Ali Farka Touré et Afel Bokoum, Oumou
Sangaré, Tartit, Blackfire, Tinariwen, Lo’Jo ...
« Un festival hors norme et hors du temps, filmé à hauteur d’hommes…et de femmes.
Quelques extraits des concerts entrecoupés d’interviews des organisateurs et des participants.
Un documentaire forcément troublant quand on imagine le Mali plongé dans une guerre
compliquée dix ans plus tard… ». Thierry Dupont, médiathèque de Mûrs-Erigné.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire en le 6 novembre
2012 à Mûrs-Erigné. La projection a été suivie d’un débat avec Denis Péan et Nadia Nid El
Mourid du groupe angevin Lo’Jo et Philippe Brix, cofondateur du Festival au Désert.
Soirée organisée dans le cadre de Anjou on Air.
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Benda Bilili !
Réalisateurs : Renaud Barret et Florence de la Tullaye
Pays : 2010
Année : France-Congo
Durée : 1 h 25 min
Producteur : La Belle Kinoise Production
Diffuseur/distributeur: Sophie Dulac Distribution
Sujet : musique / Congo
Autres remarques : ce film a reçu l’Etoile d’Or du Documentaire aux Etoiles d’Or de la presse
du cinéma français 2011
Disponible au BiblioPôle : 781.629 6 BAR - 2 exemplaires
Ricky a un rêve : faire de Staff Benda Bilili le meilleur orchestre du Congo Kinshasa.
Roger, enfant des rues, désire plus que tout rejoindre ces stars du ghetto qui écument la ville
sur des fauteuils roulants customisés façon Mad Max. Ensemble, il leur faut déjouer les pièges
de la rue, rester unis, trouver dans la musique la force d’espérer.
Pendant cinq ans, des premières répétitions à leur triomphe dans les festivals du monde entier,
BENDA BILILI, en français « au delà des apparences », nous raconte ce rêve devenu réalité.
Le Staff Benda Bilili est l’orchestre le plus original du Congo Kinshasa.Ses musiciens en
grande partie handicapés écument la ville en fauteuils roulants customisés façon Mad Max.
« Ce film est une belle leçon de courage et d’humanité. La musique comme lien social entre
ces hommes démunis d’argent mais riches par leur talent et leur enthousiasme face à la vie ».
Valérie Laprade, Bibliothèque de la Roseraie, Angers.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 20 novembre
2012 à la bibliothèque de la Roseraie. La projection a été suivie d’un débat.
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L’Exil à Sedan
Réalisateur : Michaël Gaumnitz
Pays : France
Année : 2002
Durée : 52 min
Producteur : Amip/ France 5/ Ina
Diffuseur/distributeur: Doc & Co
Sujet : enfant / parent / témoignage
Autres remarques : ce film a reçu plusieurs prix :
-
En 2002 à l’International Leipzig Festival for Documentary and Animated Film en
Allemagne il a reçu le Prix Ver. Di et le prix de la Critique
En 2002, au Festival international du film d'Histoire en France il a reçu le Grand Prix
du documentaire
Disponible au BiblioPôle : 791.4 GAU - 2 exemplaires
L’Exil à Sedan témoigne simultanément d’une prise de risque et d’une maîtrise artistique
exceptionnelles. Cette conjonction en fait une œuvre pleinement aboutie comme il s’en voit
rarement dans l’univers du documentaire.
Lorsque l’aventure de ce film commence en 1996, Michaël Gaumnitz a 49 ans et son père
vient de mourir. Comment faire le deuil d’un père à qui l’on n’a jamais pu parler et dont on
n’a gardé que des blessures saignantes ? Le film naît d’une urgence intime, un besoin de faire
la paix, par-delà la mort. Pour cela, il faut apprendre ce qui a été obstinément tu, comprendre
et pardonner. Apprendre la vérité au risque de découvrir le pire. Comprendre même le plus
inacceptable. Pardonner, sans quoi on ne saurait vivre en paix avec soi-même. "Grandir c’est
pardonner à ses parents” a dit Brecht. Michaël Gaumnitz semble s’en souvenir tout au long
cet âpre travail qu’il s’impose pour en finir avec le cauchemar de son enfance.
Alcoolique, brutal, mélancolique, oisif, destructeur, Walter Gaumnitz faisait porter aux siens
le poids de son malheur et de sa honte. Pour le petit Michaël, ce géant obèse tenait du monstre
de légende, ou de ces porcs répugnants qu’il ne cessait de peindre. Walter, peintre et fils de
peintre, n’a pas permis à son fils aîné Michaël, pourtant passionné de dessin, de tenir des
pinceaux. A 14 ans, il l’a mis en apprentissage en cuisine puis dans une charcuterie
industrielle.
62
L’histoire du père. Le fils n’en savait que fort peu de choses avant de commencer le film.
Walter était né à Dresde, avait passé sept années dans les camps, s’était volontairement exilé à
Sedan juste après la guerre. Il vivotait en peignant des panonceaux publicitaires, répétant sur
tous les supports l’image du sanglier, emblème de la ville et de son équipe de football. C’est
dans cette ville hostile que Michaël a grandi avec ses deux plus jeunes frères et sa soeur
cadette. Leur mère, originaire de Dresde elle aussi, pleurait en silence. Sedan haïssait les “
Boches ” et les enfants Gaumnitz avalaient les insultes. Le logis était pitoyable, la vie de
famille à pleurer. Pourquoi Walter avait-il choisi de vivre chez les anciens ennemis ?
Pourquoi imposait-il à sa famille cet exil moral et affectif ?
Michaël se souvient des insultes de son père, des bordées d’ordures hurlées en allemand. Il se
souvient d’avoir été contraint de se promener dans les rues de la ville avec un masque de
cochon. Un porc rouge de honte, un porc poignardé par des insultes. Le dessin fait voir ce que
les mots ne peuvent énoncer.
A chaque instant de ce film incandescent, on devine qu’il s’agit aussi pour son auteur de
sauver sa propre vie en refaisant le chemin inverse, un chemin qui lui permettra d’être
pleinement peintre et de ne plus désespérer de l’humanité. Chemin de réparation, chemin
d’exorcisme où il entraîne avec prudence sa mère, ses deux frères et sa soeur. Autour de la
table, la famille franco-allemande s’est retrouvée, ressoudée. Elle s’interroge : le père fut-il
victime ou bourreau ? Bien sûr, elle préférerait voir en lui une victime afin de l’absoudre plus
aisément, mais à cette question morale, le film n’apporte pas de réponse. Il se conclut par une
scène d’une grande puissance symbolique : Michaël Gaumnitz, délaissant l’ordinateur, se
regarde dans un miroir et applique des couleurs vives sur la toile, avec le pinceau et le doigt.
Il n’a plus peur de toucher ni d’être touché, plus peur de se regarder ni d’être vu, plus peur de
rencontrer dans le miroir l’image repoussante de son père.
L’Exil à Sedan est bien plus qu’un récit, c’est un acte. Dans cette œuvre de maturité, Michaël
Gaumnitz affronte avec une singulière audace ce que Michel Leiris appelait “la corne du
taureau” . C’est le prix à payer pour que l’autobiographie ne soit pas narcissisme vain, pour
que l’œuvre ne soit pas un faire-valoir pour l’artiste mais un acte où l’homme entier s’engage.
Car l’horrible secret de son père, bien que le fils n’en sût rien, était enfoui en lui-même.
Enquêter sur son père demande qu’on ait le courage de regarder au plus sombre de soi-même.
Au risque d’en mourir de chagrin ou de honte. L’artiste qui survit à cette épreuve peut enfin
se regarder en face, droit dans le miroir.
« C’est le temps de cette soirée qui a marqué les esprits. Le temps qui s’est comme figé dans
le message terrible du film, qui s’est ressaisi à la présentation remarquable du sujet par son
réalisateur et qui s’est accéléré à chaque question et à la qualité des réponses de Michaël
Gaumnitz. Le parti-pris d’honnêteté et de justesse de cet homme à l’égard de son public…
waouh! ». Aude Barthélemy, médiathèque de Chalonnes sur Loire.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire en 2005 à l’Espace-Ciné, Chalonnes-sur-Loire.
La projection a été suivie d’un dialogue avec Michaël Gaumnitz,
réalisateur du film.
Michaël Gaumnitz, réalisateur du film
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Histoire d’un secret
Réalisateur : Mariana Otero
Pays :
Année : 2003
Durée : 1 h 28 min
Producteur : Archipel 35/Ina
Diffuseur/distributeur: Archipel 35
Sujet : parents et enfants / avortement
Genre : documentaire autobiographique
Disponible au BiblioPôle : 791.4 OTE - 3 exemplaires
Une jeune femme tente de comprendre les circonstances réelles du décès de sa mère. Mariana
Otero part à la découverte d'un secret de famille et de la vérité sur la disparition de sa mère.
Une mère qui a quitté le foyer quand la réalisatrice avait 4 ans et demi pour soi-disant trouver
du travail à Paris. Un an après son départ, sa grand-mère lui annonce qu'elle est morte de
l'appendicite.
« Un film intimiste, très touchant, qui peut être programmé dans une thématique « famille »
comme ça l’a été dans notre cas, ou dans une thématique sur l’Art, puisque Mariana Otero,
déterminée à mettre à jour le secret autour de sa mère, découvre aussi une artiste et parvient à
l’approcher, par petites touches, à travers ses toiles. » Claire Delpech, médiathèque de St
Macaire en Mauges
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire en 2005 à l’Espace Boris Vian, Saint Macaire
en Mauges. La projection a été suivie de l’intervention de
Christian Heslon, psychologue.
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Sacrées bouteilles
Réalisateur : Fitouri Belhiba
Pays : Tunisie
Année : 2004
Durée : 26 min
Producteur : Filfils Films
Diffuseur/distributeur: Filfils Films
Sujet : Tunisie
Autres remarques :
22 mai 2008 : Sélection officielle à l’International Short Film Festival, Tinklai à Vilnius en
Lituanie.
février 2007 : Sélection officielle au 1er Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision
Fespaco d’Ouagadougou. Le film a reçu le prix spécial PNUD/FAO, décerné par le
Programme des Nations unies pour le développement et la Food and Agriculture
Organization.
7 avril 2006 : Sélection officielle au 1er Festival doc à Tunis dans la section "Doc Tunisien".
22 octobre 2005 : Sélection officielle au Festival du Cinéma méditerranéen à Montpellier.
Disponible au BiblioPôle : 791.43 BEL - 2 exemplaires
À Zarzis, dans le Sud tunisien, Mohsen Lihidheb est employé de poste. En dehors de son
travail, il exerce une passion: il sillonne les plages pour récupérer les objets que la mer rejette
sur les plages. En entreprenant ce travail écologique, Mohsen va encore plus loin. Avec tous
ces matériaux il compose des tableaux qui chroniquent les évènements mondiaux.
« En Tunisie, au bord de la Méditerranée, le héros ramasse consciencieusement toutes les
bouteilles plastique qui polluent la plage et une passion lui est née : créer des tableaux, des
entassements sériels. Il puise son inspiration dans l’actualité, la philosophie, la métaphysique.
La fantaisie créatrice du héros, son discours, qui conte et raconte à la manière des conteurs
orientaux l’histoire de ses créations fascinent. Il se dégage de ce film de Fitouri Belhiba, un
souffle poétique qui ne laisse pas indifférent ». Christine Daver, bibliothèque de
Villevêque.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire le 17 novembre 2009 à Villevêque. La projection a été
effectuée en présence de Fitouri Belhiba, réalisateur du film.
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En remontant la rue Vilin
Réalisateur : Robert Bober
Pays : France
Année : 1992
Durée : 49 mn
Producteur : Ina / la Sept
Diffuseur/distributeur: VF Films Production
Sujet : Georges Pérec / Paris
Autres remarques : couleur et noir et blanc
Disponible au BiblioPôle : 791.43 BOB - 2 exemplaires
« Le tracé de la rue Vilin (nommée ainsi en 1863 du nom d’un architecte qui a été maire de
Belleville) a totalement disparu en 1983, une politique de rénovation urbaine créant à sa place
un espace vert (on peut la voir dans des films comme « Casque d’Or » ou « Jules et Jim »).
C’est cette problématique de l’effacement, de la disparition que le réalisateur interroge en
observant des photos et en suivant la démarche de son ami Georges Perec. En effet celui-ci en
vue d’écrire un livre qui devait s’intituler « Lieux » y est venu régulièrement de 1969 à 1975,
dressant un inventaire précis des immeubles existants, certains déjà inoccupés ou en cours de
démolition.Ce qui l’occupe particulièrement, c’est le numéro 24, où il a vécu les six premières
années de sa vie, dans le salon de coiffure de sa mère qui fut déportée à Auschwitz en 1943.
Cet immeuble sera abattu en1982.
Toutes les photos étudiées minutieusement dans le film, la topographie des lieux (où le
réalisateur voit une correspondance avec la lettre hébraïque « e », cette voyelle que Pérec
s’interdira d’utiliser dans son livre justement intitulé « La Disparition »), les inscriptions sur
les maisons, tout évoque le passage du temps. Est à l’œuvre une lente dégradation, signe
d’une vulnérabilité contre laquelle notre seule arme est de nommer, pour sauver de l’oubli.
La photographie permet bien évidemment cette remontée dans le temps. Si la rue Vilin n’est
plus répertoriée sur un plan, grâce à ce film elle a pris place dans notre mémoire… » Odile
Parthenay.
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Odile Parthenay,
bibliothèque de Bouchemaine.
La rue Vilin
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Bernard, ni Dieu ni chaussettes
Réalisateur : Pascal Boucher
Pays : France
Année : 2010
Durée : 1 h 23 min
Producteur : les Mutins de Pangée
Diffuseur/distributeur: Les Films des deux rives
Sujet : Gaston Couté
Disponible au BiblioPôle : 791.43 BOU - 2 exemplaires
Sur les bords de Loire, Bernard Gainier continue bon gré mal gré à cultiver sa vigne et à
partager son vin entre amis au « Bureau », sa cave. À 73 ans, il a toujours vécu seul et reste
fidèle à un mode de vie rural qu’il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire,
celle du poète local Gaston Couté, héritier de François Villon, qui connut son heure de gloire
dans le Montmartre de la Belle Époque.
Les deux hommes, qu’un siècle sépare, ont en commun des idées libertaires et la volonté de
témoigner de la condition paysanne des plus humbles. Depuis 25 ans, Bernard écume les
salles des fêtes de la région pour faire entendre les textes du poète écrits dans sa « langue
maternelle », le patois beauceron. En 2009, il a enregistré son premier CD en solo, une
consécration qui le laisse de marbre… « J’chu d’abord un pésan ».
« Bernard consacre sa vie d’anarchiste au poète libertaire Gaston Couté. Un portrait au ton
décalé et anachronique, entre Raymond Depardon et Strip-tease ». Christophe Guerry,
médiathèque de Beaucouzé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 24 novembre
2011 à Beaucouzé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Pascal Boucher,
réalisateur du film.
67
La dernière (s)cène, l’évangile selon Saint Boris
Réalisateur : Boris Lehman
Pays : Belgique
Année : 1995
Durée : 14 min
Producteur : Dovfilm et la Fondation Boris Lehman
Diffuseur/distributeur: Dovfilm et la Fondation Boris Lehman
Sujet : La Dernière Cène de Léonard de Vinci
Disponible au BiblioPôle : 791.43 BRE 15 - 2 exemplaires
« Inspirée de la fresque de Léonard de Vinci, le réalisateur Boris Lehman livre une
reconstitution surréaliste et burlesque de « la dernière cène ». Tout le film fonctionne sur le
mode du décalage : Travellings et plans fixes sur la tablée des apôtres, au milieu d’un vaste
chantier, avec en fond le parlement européen flambant neuf ; le balai des engins de chantiers
avec en contrepoint des musiques sacrées ; un christ déjanté (Boris Lehman), dans un décors
contemporain, citant des extraits de l’évangile de selon Saint Jean.
Mais au delà de cette référence à la fresque, Boris Lehman dit vouloir « dénoncer
l’expropriation sans compensation d’un ami » dans un quartier de Bruxelles. On peut y voir
sans doute la dénonciation d’une Europe bureaucratique, qui s’impose par la trahison
d’idéaux. Autre piste, selon le réalisateur, les apôtres sont des ouvriers. Aussi, en filmant des
chantiers de démolitions, il se questionne : « "à quoi pense l'ouvrier?" Pense-t-il la même
chose s'il construit ou s'il détruit? Travaille-t-il pareil si c'est une banque, un bureau ou un
centre culturel? Et sur l’histoire des gens qui ont vécu ».
Quid du rôle de Judas ? Que représente- t-il ? Un représentant de l’Europe ? Chaque
spectateur se fera son idée.
A la fois absurde, humoristique voire didactique, la dernière (s)cène, cinéma documentaire
expérimental, nous amène à nous interroger sur les sens de ce passage biblique dans un
contexte contemporain.
Analyse
Dès le titre et le générique, le réalisateur donne des indices sur le sujet du film. Les trois
premiers plans sont des parties de la fresque « la dernière cène » de Léonard de Vinci. Cette
œuvre se trouve au couvent de Santa Maria delle Grazie à Milan. Les plans suivants indiquent
que l’action se situe dans une ville (Bruxelles) et plus précisément sur un chantier. Des
bulldozers sont filmés successivement en plans larges et gros plans avec une lumière (divine)
surexposée et en contre-jour ; ces différents plans, sur fond de musiques sacrées en
contrepoint, annonce clairement les références bibliques. Cette reconstitution moderne,
burlesque et surréaliste de la cène est filmée en plans fixes et plans larges sur une table de 13
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personnages représentant les apôtres et le christ. Les textes, en monologue et en intertitre, sont
extraits de l’évangile selon Saint Jean.
Il est à noter que ce sont des cinéastes et des amis de Boris Lehman qui interprètent les
apôtres. Cette proximité entre les personnes se ressent à l’écran. Ils sont présentés un à un en
gros plans au moment où Boris, Christ au regard fixe et déjanté (il prend à partie le
spectateur), annonce la trahison de l’un d’eux. Puis un long travelling revient sur chacun
d’entre eux. Ce travelling en gros plan crée une tension ; les personnages se questionnent sur
leur culpabilité.
Dans cette cène, le réalisateur souhaite donner sa vision du tableau. Tout cela est filmé dans
un décor contemporain en ruine avec un bâtiment d’architecture moderne (le parlement
européen) au second plan. La question se pose sur la transposition du rôle de Judas dans cette
représentation contemporaine. Que représente- t-il ? Sans doute faut-il y voir un représentant
de l’Europe ?
Au delà de cette référence à la fresque, Boris Lehman filme un dernier repas qui a pour but de
dénoncer l’expropriation sans compensation d’un ami et plus largement des gens de ce
quartier. On peut y voir sans doute la dénonciation d’une Europe bureaucratique, qui s’impose
par la trahison d’idéaux. Autre piste, selon le réalisateur, ce repas peut aussi être la
représentation d’un repas entre ouvriers de chantiers. En filmant des chantiers de démolitions,
il se questionne : « à quoi pense l'ouvrier? Pense-t-il la même chose s'il construit ou s'il
détruit? Travaille-t-il pareil si c'est une banque, un bureau ou un centre culturel? et sur
l’histoire des gens qui ont vécu. »
A la dernière séquence, avant le générique de fin, apparaît en intertitre « Où sont les
traîtres ? ». Des plans sur le parlement, les engins de chantiers, les maisons en destruction se
succèdent. Le réalisateur semble dire que des traîtres pourraient se trouver derrière chacun de
ses symboles.
Chaque spectateur se fera son interprétation.
Ce film, à la fois absurde et humoristique oscille entre un cinéma documentaire et un cinéma
expérimental. Boris Lehman choisit de décrire une situation plutôt que de l’expliquer. Il
donne envie de se plonger dans l’œuvre de Leonard de Vinci, de connaître l’histoire de ce
quartier de Bruxelles et nous interrogent sur les sens de cette cène dans un contexte
contemporain. Ce ne sont certainement pas les seules intentions du réalisateur mais
l’esthétique du film l’emporte parfois sur la lisibilité du propos… » Patrice Phelipon
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Patrice Phélipon,
bibliothèque de Saumur.
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L'enfer d'Henri-Georges Clouzot
Réalisateur : Serge Bromberg et Ruxandra Medrea
Pays : France
Année : 2009
Durée : 1h35
Producteur : MK2 et Lobster Film
Diffuseur/distributeur: MK2 Diffusion
Sujet : Henri-Georges Clouzot / Art cinétique
Disponible au BiblioPôle : 791.43 BRO - 2 exemplaires
« En 2009, Serge Bromberg obtient de la veuve d'Henri-Georges Clouzot d'exhumer les
rushes de son film inachevé en 1964 : « L'Enfer ». Les images sont à la hauteur de leur
réputation : sublimes et inquiétantes sur le fond, avant-gardistes sur la forme.
Serge Bromberg se lance alors dans l'aventure d'un documentaire retraçant le tournage du
film, de son amorce dans le plus fol espoir à son naufrage calamiteux. « L'Enfer » redevient ce
film mythique fantasmé, jouant sur la frustration du film inachevé ou disparu. Il rejoint au
panthéon des films 'invisibles' « L'Homme qui a tué Don Quichotte » de Terry Gilliam ou «
Un Homme est mort » de René Vautier. Le documentaire inaugure pour sa part un genre
nouveau : celui d'un film de fiction condamné à se muer en documentaire pour exister de
nouveau.
« L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot » est un documentaire qui repose sur le principe du film
dans le film. Nous trouvons d'une part les images d'archives du film d'origine montées dans
un ordre chronologique. De l'autre, les interviews menées par Serge Bromberg auprès des
assistants réalisateurs de l'époque (parmi lesquels Costa-Gavras). Quelques scénettes jouées
par Jacques Gamblin et Bérénice Béjo complètent les images d'archives. La triade adopte un
ton calé sur l'humeur du film d'origine : léger et insouciant sur le départ du tournage,
mélancolique et déprimant à son terme.
Henri-Georges Clouzot voulait donner à son histoire une audace formelle que lui avait inspiré
« 8 et ½ » de Fellini. L'émergence de la cinétique dans l'art contemporain lui donna l'idée d'un
travail sur les couleurs ou les déformations d'images. Le sujet du film s'y prêtait bien : un
restaurateur [Serge Reggiani] installé à l'hôtel du lac dans les
Pyrénées sombre progressivement dans les affres de la jalousie. Sa jeune épouse [Romy
Schneider], douce et compréhensive dans un premier temps, commence à craindre son mari.
Le restaurateur est en proie à des crises qui altèrent sa vision de la réalité. Le film se scinde
alors en deux types d'images diamétralement opposées : des plans en noir et blanc, signes
d'une réalité maitrisée, les autres en couleurs témoignant des cauchemars.
Le tournage au budget illimité était prévu sur 18 semaines. Il s'arrêta subitement au bout de
trois, chargé de tensions et d'incidents multiples. Clouzot détestait Reggiani qui tomba
malade. De toute évidence, le réalisateur vouait à Romy Schneider une passion dévorante qui
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le conduisit à confondre le sujet du film avec sa propre personne. Le tournage s'acheva
brutalement alors que Clouzot cédait à son tour au malaise cardiaque.
Il fallait bien la passion et la ténacité d’un Serge Bromberg pour ressusciter le mythe de «
L'Enfer ». L'humilité du documentaire grandit dans l'ombre de son sulfureux ainé. Bromberg
maitrise parfaitement son sujet. Il a compris que rien ne pourrait surpasser l'intensité de
l'épopée de 1964. C'est la raison pour laquelle le documentaire se regarde comme une oeuvre
docile, simplement disposée à rendre hommage au prodige avorté de Clouzot.
César du meilleur film documentaire en 2009, « L'enfer de Henri-Georges
Clouzot » mérite le détour. Pas seulement pour les incroyables images subliminales de
Clouzot. Pas seulement pour la beauté solaire de Romy
Schneider. Mais aussi pour l'idée qu'un film inachevé contient les artifices du chef-d’œuvre au
premier tour de manivelle. Précédé par sa réputation, « L'enfer » existe par sa simple idée et
quelques plans d'une grande beauté. Des images à damner le plus cinéphile d'entre nous… »
Nicolas Chevolleau
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en mars 2012 par
Nicolas Chevolleau, bibliothèque de Cholet.
Romy Schneider
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Le Songe de la lumière
Réalisateur : Victor Erice ; d’après une idée originale de Antonio Lopez Garcia
Année : 2010
Durée : 1 h 34 min
Producteur : Carmen Martínez et María Moreno
Diffuseur/distributeur: Carlotta Films
Sujet : Antonio López García
Disponible au BiblioPôle : 791.43 ERI - 2 exemplaires
« L’automne 1990, à Madrid, le jardin d’une maison d’artistes abrite un beau cognassier que
le peintre Antonio López García décide de peindre. Méticuleusement, avec beaucoup de
patience et de précision, il installe un système de quadrillage devant l’arbre, place des repères
au sol pour fixer son chevalet et ne pas dévier de point de vue. Il a longtemps observé l’arbre
avant de commencer, il prépare soigneusement son matériel de travail, et prend le temps
encore et encore de regarder, d’étudier la lumière, les jeux du soleil dans les feuilles, sur les
fruits. Enfin il se lance sur la toile, directement au pinceau et à l’huile, sans crayonner.
Les saisons passent, le cognassier se charge de fruits, les branches ploient, les repères
changent : le peintre marque de plus en plus l’arbre de légères touches de blanc pour s’y
retrouver, mais impossible de fixer définitivement le sujet : sans cesse s’effectue sa lente et
inexorable mutation, qui n’est que le fruit de sa naturelle maturation… même la lumière
change, du printemps à l’été et de l’été à l’automne. Et le peintre s’entête à vouloir saisir et
fixer l’insaisissable…
Plus d’une fois, il reprendra tout à zéro, pour aboutir, en définitive, par un dessin au crayon.
On se donne rendez-vous autour de l’arbre, du peintre et de son tableau, on sait où les trouver,
on vient se confier. C’est l’occasion pour le peintre et ses amis artistes d’échanger des propos
de fonds sur l’Art, la peinture, la vie.
Magnifiquement filmé, le réalisateur a su lui aussi saisir la beauté de l’arbre et des jeux de
lumières, au fil des saisons. Ce n’est pas tant l’œuvre qu’il filme, qu’on ne verra d’ailleurs
jamais achevée, que l’acte de peindre, la démarche et ses questionnements. Avec Antonio
López García, il prend le parti de la lenteur, du temps retrouvé, nous en offrant une mesure, à
travers ce bel éloge de la lenteur et de la contemplation. Une respiration salvatrice à l’époque
du numérique, de l’exigence de l’immédiateté ; une flânerie poétique et onirique, une
invitation à la réflexion, au songe, au pied d’un arbre... » Claire Delpech
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de
visionnage le 6 Novembre 2011 par Claire Delpech,
bibliothèque de St-Macaire-en Mauges et Communauté de
Communes Moine et Sèvre.
72
Stéphane Hessel, une histoire d’engagement
Réalisateur : Christine Seghezzi
Pays : France
Année : 2008
Durée : 52 min
Producteur : Zeugma films
Diffuseur/distributeur: Zeugma films
Sujet : Stéphane Hessel / militantisme
Disponible au BiblioPôle : 791.43 HES
- 2 exemplaires
Témoin d’une valeur et d’une force inestimables, Stéphane Hessel a traversé le XXè siècle en
protagoniste actif et engagé. Né en 1917, ancien Résistant et déporté, Stéphane Hessel a
toujours eu pour priorité de faire appliquer les droits de l’homme, en tant qu’Ambassadeur de
France, comme médiateur pour les sans-papiers ou comme rédacteur de la Déclaration
universelle des droits de l’Homme.
Le film suit ce grand voyageur chez lui, dans le 14ème arrondissement de Paris, lors de
déplacements en France, et au cours d’un voyage dans les territoires palestiniens. La
réalisatrice revient avec lui sur sa vie et sur les thématiques qui lui tiennent le plus à cœur :
l’Organisation des Nations Unies, le conflit israélo-palestinien, la question de l’immigration et
la défense des droits de l’enfant. Stéphane Hessel est mort en 2013. Jusqu'au bout, il continua
de lutter pour un monde plus juste avec foi en l’avenir, humour et poésie. Sa vie nous offre
une lecture subjective de l’histoire du XXè siècle et du XXIè siècle naissant.
« Un film documentaire à l’image du personnage qu’était Stéphane Hessel : terriblement
humain et attachant, passionné par la condition humaine et viscéralement du côté des faibles
et des opprimés. ». Thierry Dupont, médiathèque de Mûrs-Erigné.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 29 novembre
2011 à Murs Erigné. La projection a été suivie d’une rencontre avec Christine Seghezzi
réalisatrice du film.
73
Une maison à Prague
Réalisateur : Stan Neumann
Pays : France
Année : 1997
Durée : 1 h 11 mn
Producteur : Les Films d’ici
Diffuseur/distributeur: Les Films du Paradoxe
Sujet : témoignage / Tchécoslovaquie
Disponible au BiblioPôle : 791.43 NEU - 2 exemplaires
« La maison natale du réalisateur est située dans le quartier populaire de Zizkov à Prague ;
elle est habitée par une cousine et son fils qui cherchent à financer des travaux de remise en
état. Ils ne peuvent envisager de la vendre tant elle chargée d’histoire.
En effet, ses propriétaires sont des figures du régime communiste : l’arrière grand-père, du
réalisateur fut un des fondateurs du parti communiste tchècoslovaque, dont il devint l’écrivain
officiel ; le grand-père, un acteur comique qui accorda son soutien au régime en 1948 ; enfin
son père, résistant pendant la seconde guerre mondiale qui ensuite devint stalinien et qui se
suicida en 1970, avant son exclusion du parti.
Stan Neumann par ses commentaires dévide le fil complexe de cette histoire familiale et fait
alterner des instantanés de la vie quotidienne des habitants actuels, habitués à se jouer des
difficultés, avec des documents d’archives, passionnants en ce qu’ils nous restituent des
moments clés du passé tchèque.
On comprend alors combien cette maison atypique, aux couleurs chaudes, au milieu de grands
immeubles gris, constitue presque un symbole de la vie d’un pays qui a subi longtemps le
joug de l’oppression, mais qui, envers et contre tout, a défié le rouleau compresseur de
l’histoire. » Odile Parthenay
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Odile Parthenay,
bibliothèque de Bouchemaine.
La maison familiale
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Le Grand Dédé
Réalisateur : Christian Rouaud
Pays : France
Année : 2010
Durée : 52 min
Producteur : Entre2prises/ France 3 Ouest
Diffuseur/distributeur: Entre2prises
Sujet : musique traditionnelle / Bretagne
Disponible au BiblioPôle : 791.43 ROU - 2 exemplaires
Les mots se bousculent dans sa bouche, les objets lui résistent, il est encombré de son grand
corps, mais il avance, avec une énergie communicative. C'est Dédé Le Meut, sonneur de
bombarde virtuose, amoureux de la langue bretonne, de la musique, de l'humanité. Il nous
emporte dans le tourbillon de ses rencontres, et on suit cet irrésistible monsieur Hulot
vannetais avec bonheur, parce que sa quête touche à des choses essentielles et que sa musique
donne le frisson.
« Ce n’est pas seulement parce que j’ai des origines bretonnes que j’ai aimé ce film ! Certes,
le son des bombardes m’a transportée mais, le film pourra intéresser tout un chacun. Il nous
amène à faire de nombreuses rencontres et à partager la passion des personnages du film pour
un patrimoine musical toujours vivant. Ce film a aussi été réalisé par un grand nom du cinéma
documentaire : Christian Rouaud. Un film à découvrir et à entendre ! ». Sandrine Bernard,
médiathèque de Trélazé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 8 novembre
2011 à Trélazé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Christian Rouaud, réalisateur,
André Le Meut, protagoniste du film et le Bagad Men Glaz de Trélazé
Le Grand Dédé
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Les Plages d’Agnès
Réalisateur : Agnès Varda
Pays : France
Année : 2008
Durée : 107mn
Producteur : Ciné-Tamaris/ Arte France cinéma
Diffuseur/distributeur: Les Films du Losange
Sujet : Agnès Varda
Disponible au BiblioPôle : 791.43 VAR - 3 exemplaires
« En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, depuis celles des bords de la mer du Nord
jusqu’à celles de Noirmoutier, Agnès Varda invente une forme d’autobiographie filmique
pour évoquer ses débuts de photographe de théâtre puis de cinéaste novatrice dans les années
cinquante, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyage à Cuba, en Chine
et aux USA, son parcours de productrice indépendante. Pour ses 80 ans, elle compose un
tableau à son image, généreux et diapré des multiples rencontres qui l’ont marquée.
Elle se met en scène d’une manière tout à fait originale reconstituant comme un puzzle les
moments clés qui affleurent à sa mémoire, selon une méthode proche du collage surréaliste
qu’elle dit particulièrement apprécier. Elle utilise photos, vidéos, extraits de films ; elle a
recours à des reconstitutions, des mises en scène et intègre aussi l’imprévu surgissant au
hasard des rencontres. Derrière une simplicité apparente se cache en fait une construction très
élaborée, mais le montage déstructuré ne gêne en rien le déroulé chronologique et c’est par la
voix off et la force de sa parole tour à tour émue, enjouée, humoristique (où l’autodérision est
souvent présente), que le film se construit. Avec inventivité, légèreté, fantaisie (elle arrive en
coque à voile sur la Seine, se déguise en charbonnier ou en patate sonore…) elle mêle
mémoire intime et mémoire d’une époque, rendant hommage à de grands artistes amis. Une
grande réussite couronnée par l’Académie des Césars du meilleur documentaire. » Odile
Parthenay.
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en septembre 2011
par Odile Parthenay, bibliothèque de Bouchemaine.
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Alive
Réalisateur : Astrid et Frédéric Sadaune
Pays : France
Année : 2011
Durée : 1 h 35 min
Producteur : Association Culture d’Images (autoproduction)
Diffuseur/distributeur: Association Culture d’Images (autoproduction)
Sujet : musiques actuelles / lieux de concerts
Non disponible au BiblioPôle
« Deux vidéastes, passionnés de musique - et avant tout spectateurs -, ont visité une quinzaine
de lieux de musiques actuelles / amplifiées, de taille intermédiaire en France entre 2004 et
2007. Ils en ont tiré un documentaire assez foisonnant, revenant sur la création de ces lieux de
musique spécifiques en France, leur développement, et les problématiques actuelles auxquels
ces salles sont confrontées.
Inspirés par des réalisateurs comme Marcel Ophuls ou Johann Van der Keuken, leur
documentaire mêle à la fois récits pris sur le vif et multiplications de points de vue sur
différentes questions liées à la diffusion de la musique. Très bien référencé, ce film, grâce à la
qualité et la diversité des intervenants, nous permet de faire le tour de la question sous ses
aspects historiques, sociologiques et politiques
Mais la force de ce projet de « passionnés » réside avant tout dans la proximité qu’ils ont su
installer avec leurs « sujets », proximité qui s’inscrit d’ailleurs dans le schéma fondateur de
ces structures musicales. Cette démarche leur a notamment permis d’être aux premières loges
de concerts mémorables (Burning Heads, les Wampas,Ludwig Von 88, A.S. Dragon,…), ce
qui en fait un document « d’archives » assez rare en France sur les groupes de rock
« indépendants » depuis les années 80, qui ont, par leur engagement, permis à ce réseau de
salles françaises d’exister ». William Noyer, médiathèque de Bouchemaine.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire le 23 novembre 2012 à Bouchemaine. La
projection a été suivie d’un débat avec Frédéric et Astrid Sadaune,
coréalisateurs et François Delaunay, co-directeur du Chabada.
Soirée organisée dans le cadre de Anjou on Air.
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Altissimo
Réalisateur : Peter Anger
Pays : Belgique
Année : 2012
Durée : 52 min
Producteur : Triangle 7
Diffuseur/distributeur: Triangle 7
Sujet : musique
Non disponible au BiblioPôle
« Voici un film consacré à la passion de la musique, au cheminement complexe qui mène
d’une idée germée dans un lieu précis jusqu’à son aboutissement, à des centaines de
kilomètres de là…
Un musicien (Yves Cortvint) et un luthier (Marcus Klimke), liés dans cette mystérieuse
aventure, essaient, dans ce film, de transmettre leurs plus intimes sentiments en mettant des
mots sur l’impalpable
Un très beau documentaire grand public qui aborde la relation très intime entre deux
« artisans du beau ». Les mots de Yves Cortvint, l’altiste, portent à eux seuls le film, mais les
images, les regards et les silences en disent long sur la qualité de l’échange entre les deux
protagonistes. La scène entre l’ « éleveur d’érables ondés » et le luthier, dans une forêt du
Jura, est de toute beauté ! ». Michel Paquier, médiathèque de Trélazé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 28 novembre
2012 à Trélazé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Peter Anger, réalisateur et
Marcus Klimke, luthier.
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Le voyage des Klezmorim
Réalisateur : Aude Weisberger
Pays : France
Année : 2011
Durée : 45 min
Producteur : AAW prod
Diffuseur/distributeur: AAW prod
Sujet : musique / Israël / identité culturelle
Non disponible au BiblioPôle
Été 2009, peu après sa création en Bretagne, la fanfare klezmer « Beigale Orkestra » part faire
une tournée de découverte en Israël... Des bars de nuit de Tel-Aviv aux milieux hassidiques
de Jérusalem, le passage de cette fanfare klezmer constituée essentiellement de «goyim» (non
juifs) interroge : la musique appartient- elle au groupe culturel dont elle est issue ? Pourquoi
le klezmer est-il si peu connu en Israël ? Quel est le rapport entre la culture yiddish et l’Israël
moderne ?
A travers les réflexions de Jérôme et d’Amit, co-fondateur de « Beigale Orkestra », le film
explore le thème de la quête d’identité et de la recherche des sources. Road movie rythmé par
des mélodies klezmer, Le voyage des klezmorim propose au spectateur de dépasser les
clivages identitaires pour s’incliner devant la force universelle de la musique traditionnelle.
« Aude Weisberger, dans son dernier film, Le Voyage des Klezmorim, nous propose bien plus
qu’un voyage.
Comment la musique peut réunir une histoire, un peuple, des êtres autour d’une culture et
d’un goût commun.
Cette quête de sens et d’identité est un périple qui parle à chacun.
Bon voyage… ». Tifenn Delrue, médiathèque de Mazé.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 30 novembre
2012 à Mazé. La projection a été suivie d’une rencontre avec Aude Weisberger, réalisatrice
du film.
La
fanfare
Beigale
Orkestra
79
800 : Littérature, théâtre, poésie
80
Les Soliloques de Mariette
Réalisateur : Julien Bechara
Pays : France
Année : 2011
Durée : 1h25 min
Producteur : Le Petit Montparnasse /La Maison du Chat bleu
Diffuseur/distributeur: Le Petit Montparnasse
Sujet : spectacle
Genre : théâtre / humour / littérature
Disponible au BiblioPôle : 842 BEC – 2 exemplaires
« Anne Danais incarne Mariette, la bonne d’Ariane, héroïne de « Belle du Seigneur ». Elle
réussit ce tour de force de nous raconter ce pavé de la littérature tout en bavardant et en
briquant l’argenterie, avec son vocabulaire simple et cocasse, qui détourne et déforme les
mots mais en conserve toute la musicalité. Elle a vu grandir Ariane et suit l’évolution de sa
passion pour Solal tout en livrant ses réflexions sur la société.
Nous voici installés dans la cuisine, avec Mariette, remarquablement interprétée par la
comédienne Anne Danais. Pour en savourer toutes les subtilités, il convient sans doute d’avoir
lu le grand roman d’Albert Cohen ; et c’est alors un régal que de se trouver dans les coulisses
avec la bonne Mariette ! » Claire Delpech
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en Mai 2012 par
Claire Delpech, bibliothèque de St-Macaire-en Mauges et Com Com Moine et Sèvre
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La fille du juge
Réalisateur : William Karel
Pays : France
Année : 2006
Durée : 1h23mn
Producteur : Edition Video France
Diffuseur/distributeur: Rezo Films
Sujet : France / terrorisme / 1980-1990
Disponible au BiblioPôle : 848.03 KAR – 2 exemplaires
« Le film est la mise en image du témoignage de Clémence Boulouque, fille du juge
Boulouque à qui l’on avait confié le dossier concernant les terroristes impliqués dans les
attentats de la rue de Rennes de 1986. En 2003, elle avait publié un livre : « Mort d’un
silence ».
Elle avait 13 ans lorsque son père s’est suicidé en décembre 1990 et le film raconte l’histoire
de son point de vue d’enfant et de celui de la jeune femme qu’elle est devenue. C’est elle qui
parle par la voix off d’Elsa Zylberstein. Cette voix dit la souffrance (celle liée aux absences de
son père, aux menaces de mort, aux campagnes de presse) ; elle dit aussi le remords et
l’impossibilité du deuil.
Bien que l’affaire Gordji soit restituée dans son contexte (par des extraits de journaux
télévisés, des « unes » de journaux) et que le juge nous apparaisse comme un homme broyé
par la machine judiciaire, le souci de William Karel est de traduire au plus juste, avec pudeur
et sensibilité, comment le destin a brutalement détruit l’insouciance d’une jeune adolescente.
Il choisit de s’en tenir au témoignage de la jeune femme et se tient alors à bonne distance pour
que l’émotion ne parasite pas le propos.
Par le déroulé du film, son montage, Clémence Boulouque rend un hommage vibrant et
émouvant à son père et le spectateur s’associe alors pleinement à cette démarche. » Odile
Parthenay
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en décembre 2012
par Odile Parthenay, bibliothèque de Bouchemaine.
Clémence Boulouque interprète son
propre personnage
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900 : Géographie et Histoire
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Kashima paradise : le cinéma de Yann Le
Masson
Réalisateur : Yann Le Masson et Bénie Deswarte
Pays : France
Année : 1973
Durée : 1 h 46 min
Producteur : Editions Montparnasse
Diffuseur/distributeur: Editions Montparnasse
Sujet : Japon / extrême gauche / 1970-… / conditions sociales
Disponible au BiblioPôle : 909 LEM – 2 exemplaires
« Documentaire figurant sur le DVD n°2.
Filmé en noir et blanc, modèle du cinéma militant c’est une radiographie du capitalisme
nippon des années 70. Yann Le Masson et Bénie Deswarte saisissent les inquiétudes d’une
population agricole régie par des traditions et des devoirs (la « loi du giri ») face à
l’industrialisation à outrance du gouvernement. Ils se font les porte-parole des paysans en
relatant deux événements majeurs : l’expropriation de populations entières pour construire un
immense complexe industriel nommé Kashima Paradise, et le combat mené six années durant
par les paysans et étudiants contre la construction de l’aéroport international de Narita.
Plans d’une très grande beauté avec un commentaire de Cris Marker qui donne au film sa
tonalité singulière ». Odile Parthenay
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de
visionnage en mars 2013 par Odile Parthenay, bibliothèque
de Bouchemaine.
84
Le Voyage de Primo Levi
Réalisateur : Davide Ferrario
Pays : Italie
Année : 2006
Durée : 92 mn
Producteur : Rossofuoco et RaiCinema
Diffuseur/distributeur: Chrysalis Films
Sujet : Primo Levi / récits de voyages
Autres remarques : version originale sous-titrée français
Disponible au BiblioPôle : 910.4 FER – 2 exemplaires
« Le réalisateur reprend 60 ans après, le long périple de huit mois suivi par Primo Levi, pour
rejoindre l’Italie après sa libération du camp d’Auschwitz (il avait écrit cette incroyable
odyssée dans son livre : La Trêve »).
L’idée est de confronter l’Europe d’hier à celle d’aujourd’hui, celle de l’ère post soviétique :
ainsi nous emmène-t-il en Pologne, filmant ce qui reste des aciéries de Nowa Huta , en
Ukraine où un jeune musicien peut être tué parce qu’il chante en public des chansons en
ukrainien, en Bielorussie à Tchernobyl...autant de séquences qui traduisent un désarroi, une
déshérence face à une réalité qui fragilise les individus.
Le choix de cette approche qui veut capter dans chaque pays des faits significatifs aurait sans
doute été plus convaincant si la réalisation avait permis au spectateur de suivre une analyse
plus structurée.
Restent des moments drôles (la séquence avec le KGB en Biélorussie) et des moments très
émouvants à la fin du film, quand nous retrouvons Primo Levi lui-même peu de temps avant
son suicide et que son ami écrivain Mario Rigoni Stern lui rend un vibrant hommage. » Odile
Parthenay
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en décembre 2012
par Odile Parthenay, bibliothèque de Bouchemaine
85
Sur les traces de Tintin, Tintin au Tibet
Réalisateur : Florence Tran
Pays : France
Année : 2010
Durée : 52 min
Producteur : Gédéon Programmes
Diffuseur/distributeur: Gédéon Programmes
Sujet : Hergé / Tintin au Tibet
Disponible au BiblioPôle : 910.4 TRA – 2 exemplaires
Les sources d'inspiration de cinq albums de Tintin sont confrontées aux paysages originaux et
à l'actualité contemporaine... Dans ce volume : le Népal... Tintin décide de partir à la
recherche de son ami Tchang, disparu dans le crash d'un avion au Népal. Avec Haddock et
Milou, ils se lancent à l'assaut des montagnes himalayennes...
Tintin au Tibet est un album tournant dans la carrière d’Hergé. Le film présente les raisons de
la création et retourne sur les lieux ayant inspiré l’auteur.
« Dans cette série documentaire développée pour Arte, l'originalité du sujet repose justement
sur cette alternance d'images entre les planches de la BD, le retour sur les lieux et l'évocation
de la vie d'Hergé. Une forme très agréable, construite dans une ambiance polar, qui invite à
une projection familiale ». Nicolas Chevolleau, médiathèque de Cholet.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 9 novembre
2012 à la médiathèque de Cholet. La projection a été suivie d’une rencontre avec Florence
Tran, réalisatrice du film.
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Une roulotte pour la paix
Réalisateur : Aude Weisberger
Pays : France
Année : 2005
Durée : 55 min
Producteur : Equidia
Diffuseur/distributeur: JMT Films
Sujet : voyages / récits de voyages
Disponible au BiblioPôle : 910.4 WEI - 2 exemplaires
En juin 2003, Amit et Aude Weisberger embarquent leur petite fille Anabelle et leur chien
Zaza, à bord d'une modeste roulotte pour rejoindre Jérusalem. Ce voyage est pour Amit un
acte symbolique de paix et contre l'occupation des territoires palestiniens. Mais peut-on
apporter la paix sans d'abord faire la paix avec soi-même? Au fil des rencontres, Aude et Amit
apprennent, avec la vie nomade, à se débrouiller avec rien, à aller vers les autres simplement...
Récit d'aventure et carnet de voyage, Une roulotte pour la Paix raconte le périple de deux
années qui conduit cette petite famille de France jusqu'en Israël.
« Ce documentaire aborde aussi bien la thématique du voyage que la question du conflit
israélo-palestinien, le sens de l’identité pour Amit, le personnage central, qui par ses origines
juives trouve nécessaire, impératif de s’engager avec sa famille dans ce périple pour la Paix.
Un très joli film, bien réalisé, et une rencontre simple et sincère avec la réalisatrice ont fait de
cette projection un très beau moment. » Claire Delpech, Médiathèque de St Macaire en
Mauges.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 22 novembre
2008 à Beausse. La projection a été suivie d’une rencontre avec Amit et Aude Weisberger,
réalisateurs du film.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 27 novembre 2012 à
St Macaire en Mauges. La projection a été suivie d’une rencontre avec Aude Weisberger,
réalisatrice du film.
87
Of time and the city
Réalisateur : Terence Davies
Pays : Grande-Bretagne
Année : 2009
Durée : 1 h 17 min
Producteur : Jour2fête
Diffuseur/distributeur: Hurricane Films
Sujet : mœurs et coutumes / Grande-Bretagne
Disponible au BiblioPôle : 941.085 DAV - 2 exemplaires
« Le rideau rouge d'un vieux cinéma s'ouvre sur le générique de ce film en noir et blanc, au
rythme d’une mélodie de Liszt. Le ton est donné : théâtralité et lyrisme caractérisent ce
documentaire qui se veut portrait d’une ville, Liverpool au fil du temps, mais plus encore une
sorte d’autoportrait du cinéaste.
Utilisant principalement des images d’archives, Terence Davies les commente de façon très
poétique où abondent citations littéraires et musicales. Il mêle souvenirs intimes et mémoire
collective.
Il évoque un Liverpool disparu, dépeignant ses quartiers pauvres, les immeubles ouvriers, la
violence faite aux démunis. Il dénonce le discours religieux, fustige le faste qui caractérise la
famille royale, souligne la perversion du sport par l’esprit mercantile.
Il y fait l’éloge du cinéma et de la musique qui l’a nourri (pas celle des Beattles mais celle de
Peggy Lee, des Spinners, de Bacarisse et de son concerto pour guitare, de Chostakovitch.).
Tout est basé sur l’émotion, la ferveur (dans le ton et l’accompagnement musical). C’est une
« recherche du temps perdu » ardente et mélancolique. Il s’agit donc d’un faux documentaire
sur Liverpool mais d’un vrai poème visuel et sonore. Œuvre atypique à découvrir… » Odile
Parthenay.
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de
visionnage en
mars 2013 par Odile Parthenay,
bibliothèque de Bouchemaine.
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La Maternité d’Elne
Réalisateur : Fréderic Goldbronn
Pays : France
Année : 2002
Durée : 56 mn
Producteur : La Compagnie des Taxi-Brousse/France3 Sud
Diffuseur/distributeur: DVD Docnet
Sujet : 1939-1945 / France / camp d’internement
Autres remarques : couleurs et noir et blanc. Langues : français, espagnol. Sous-titres :
français, espagnol, anglais
Disponible au BiblioPôle : 944.081 6 GOL - 2 exemplaires
« A Elne, à côté de Perpignan, de novembre 1939 à avril 1944, Elisabeth Eidenbenz, jeune
institutrice de secours suisse aux enfants victimes de la guerre, a aménagé une maternité de
fortune dans un château à l’abandon. Plus de 600 enfants de réfugiés espagnols, juifs et
tsiganes vont ainsi naître et vivre loin des camps de Rivesaltes, Argelès, Saint-Cyprien et
Gurs. Le réalisateur a retrouvé une vingtaine d’enfants nés dans ce lieu, des mères et des
membres du personnel de l’époque et les a réunis pendant plusieurs jours dans le château. Son
film est le récit de cette rencontre.
Le film met en avant huit témoignages. Dans le premier, un homme marche dans ce qui reste
du camp de Rivesaltes, ses paroles soulignées en contrepoint par des photos d’archives,
procédé qui sera repris tout le long du film : elles constituent une validation des différents
récits de vie et sont soulignées par un accompagnement musical au violoncelle qui maintient
l’émotion dans une tension constante. La vision apaisée de l’environnement (aperçu du
Canigou, marche vers la mer au soleil couchant), constitue une respiration dans le rythme du
film.
Trois autres témoignages sont particulièrement forts parce que mère et fils ont fait le
déplacement ensemble : ils découvrent alors dans le château les pièces qui ont servi de
nursery, ou assis avec les autres autour d’une table, font circuler des photos. Un passé se
reconstruit, est verbalisé. L’un des participants, Wladimir, qui n’a jamais connu sa mère, se
choisit une mère de substitution en la personne de l’infirmière qui s’est occupé de lui et son
fils devient alors son frère. Tous ces moments sont filmés sans complaisance et avec une très
grande pudeur.
Un des derniers témoignages est celui d’un juif polonais, considéré comme réfugié espagnol
pendant 15 ans (cette maternité a permis de sauver beaucoup d’enfants juifs) et son histoire si
chaotique se clôt par le rappel qu’ils ont tous été frères dans la douleur et que ce lieu a
vraiment été un lieu de survie, de sortie du désastre.
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Elisabeth Eidenbenz qui apparaît dans les dernières minutes est perçue comme « l’espérance
de l’humanité » (elle a reçu le 23 mars 2002 à Elne la médaille des Justes parmi les nations).
Un documentaire, tout en retenue, à découvrir. » Odile Parthenay
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage en septembre 2011
par Odile Parthenay, bibliothèque de Bouchemaine.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 4 décembre 2007 à
Montreuil-Bellay. La projection a été suivie d’une rencontre avec Fréderic Goldbronn,
réalisateur du film.
Le château d’en Bardou transformé en maternité.
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Voyage en mémoires indiennes
Réalisateur : Jo Béranger
Pays : France
Année : 2004
Durée : 1 h 36 min
Producteur : Lardux Films
Diffuseur/distributeur: Gebeka Films
Sujet : indiens d’Amérique du Nord / politique publique / acculturation
Titre original : One of many
Disponible au BiblioPôle : 970.1 BER
- 2 exemplaires
Du Yukon au Sud de l'Alberta, la quête de Sally réveille le souvenir de plusieurs générations
d'enfants autochtones enlevés en bas âge à leurs parents. L'histoire personnelle de Sally lève
le voile sur un chapitre méconnu de l'histoire des Premières Nations, éclairant sous un jour
nouveau les enjeux du combat actuel pour le contrôle de l'éducation. Acculturation, perte
d'identité, souffrances mais également guérison et espoir pour les générations à venir, telles
sont les différentes étapes du périple que nous allons faire avec Sally
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire en 2005 à
Trélazé. La projection a été effectuée en présence de Jo Béranger, réalisatrice du film.
91
La Montagne Magique, sur les chemins du
Kailash
Réalisateur : Florence Tran et Simon Allix
Pays : France
Année : 2011
Durée : 52 min
Producteur : SOMBRERO & CO
Diffuseur/distributeur: SOMBRERO & CO
Sujet : Tibet /montagne
Non disponible au BiblioPôle
Au cœur de l'Himalaya, à plus de 4000 mètres d'altitude, un lieu unique en son genre attire
depuis des millénaires les pèlerins en quête de beauté et d'absolu. C'est le Mont Kailash,
montagne sacrée pour des millions de bouddhistes et d'hindouistes. Deux voyageurs, fascinés
par la puissance de ce lieu, vont faire ce pèlerinage depuis Katmandou jusqu'au fin fond de
l'ouest tibétain. Tous deux sont mus par une quête personnelle. Pour l'un, celle d'un dernier
hommage à un être cher, pour l'autre, un profond désir de changement. Vont-ils trouver ce
qu'ils cherchent depuis tant d'années ?
« Œuvre hybride entre le manifeste ethnologique et le travail introspectif du deuil, ce très
beau documentaire manie aussi bien l'humour que la dénonciation d'une civilisation asservie
par l'assimilation chinoise. Un très bel hommage aux grands voyages de la vie ». Nicolas
Chevolleau, médiathèque de Cholet.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film documentaire le 10 novembre
2012 à la médiathèque de Cholet. La projection a été suivie d’une rencontre avec Florence
Tran et Simon Allix, réalisateurs du film.
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Au nom du père, de tous, du ciel
Réalisateur : Marie-Violaine Brincard
Pays : France
Année 2004
Durée : 52 min
Producteur : Les Films du Sud
Diffuseur/distributeur: Les Films du Sud
Sujet : génocide rwandais (1994) / Récits personnels
Non disponible au BiblioPôle
D’avril à juillet 1994 au Rwanda, quelques Hutus résistent à la terreur génocidaire et décident
d’accueillir et de sauver des Tutsi. Quinze ans plus tard, malgré des tentatives symboliques de
reconnaissance, ils sont toujours marginalisés : traîtres pour certains et tueurs potentiels pour
d’autres.
Joseph, Joséphine, Léonard, Augustin et Marguerite racontent comment, au péril de leur vie,
ils ont caché des Tutsis et les ont aidés à s’enfuir. Leurs paroles résonnent alors dans les lieux
où ils ont résisté, des collines de Nyanza aux rives du lac Kivu, et rendent ainsi sensible
l’humanité dont ils ont fait preuve.
« Ce film, présenté au festival « Cinéma du réel » à Paris en 2010, nous touche par son
écriture minimaliste au service d’un sujet fort. Plans larges dans la nature rwandaise, plans
américains face aux protagonistes, filmés à l’intérieur de leur habitat quotidien. La caméra se
fait pudique, ce qui donne d’autant plus de force aux images et aux témoignages de ces
« héros ordinaires».
Les transitions entre chaque récit, habilement suggérées, laissent la place aux spectateurs pour
prendre conscience du lien ténu qui rapproche ces « Justes ». Une justesse du point de vue qui
répond à la juste distance adoptée, très justement…
Merci à Jean-Marie Barbe de nous avoir sélectionné ce film pour notre soirée et offert ainsi ce
beau moment de cinéma « vérité »… ». William Noyer, médiathèque de Bouchemaine.
Ce film a été projeté dans le cadre du mois du film
documentaire le 19 novembre 2010 à Bouchemaine. La projection a
été effectuée en présence de Jean-Marie Barbe, documentariste et cofondateur du festival de Lussas « Les Etats Généraux du
Documentaire ».
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Suenos lejanos
Réalisateur : Alejandro Legarpi
Pays : Pérou
Année : 1987 et 2007
Durée : 10 mn + 52 mn
Producteur : Grupo Charki
Diffuseur/distributeur: Point du Jour
Sujet : Pérou
Non disponible au BiblioPôle
« Court métrage de 10 mn
1987 : la vie de 2 enfants péruviens des quartiers populaires qui travaillent sur le marché de
Lima. Ce film documentaire est de mauvaise qualité technique
2007 : Moyen métrage de 52 mn reprenant des passages du court métrage. 20 ans après que
sont-ils devenus ? Leur travail, leur vie de couple, leur façon de voir la société péruvienne…
Les extraits visionnés donnent envie de savoir… que sont-ils devenus….
Ces documentaires retracent de façon très intéressante et très vivante la vie de ces 2 enfants
sans misérabilisme. Le regard qu’ils portent sur leur vie et l’analyse socio-économique du
Pérou est très pertinent. » Chantal Crézé.
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage le 6 décembre 2012 par
Chantal Crézé, BiblioPôle
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Peau de cochon
Réalisateur : Philippe KATERINE
Pays : France
Année : 2004
Durée : 11 min
Producteur : Malavida
Diffuseur/distributeur: Malavida
Sujet : Philippe Katerine
Disponible au BiblioPôle : F KAT - 1 exemplaire
« Philippe KATERINE filme en temps réel l'itinéraire qu'il parcourait étant enfant entre son
école et la maison familiale, à Chantonnay en Vendée. Pendant que la caméra D.V. digitalise
l'espace, il évoque les souvenirs que font resurgir ces lieux mille fois fréquentés.
Analyse :
Le trublion de la chanson française, connu pour ses titres « Louxor » ou « La Banane » livre
ici un documentaire intimiste qui éclaire paradoxalement sa personnalité exubérante d'un jour
plus sombre. Le court-métrage se présente sous la forme d'un long plan-séquence dans lequel
l'auteur effectue à rebours, caméra à la main, le trajet de l'école à son domicile. Son visage totalement absent de l'image- accentue la force donnée à ses commentaires.
Les sujets évoqués le plus souvent avec humour et tendresse, rejoignent les thèmes
développés par Philippe KATERINE dans ses chansons : la mort (calvaire, accident de train),
le corps et ses blessures (bras cassé, camp de concentration, tâche de sang), l'obsession de la
découverte du sexe (ami qui fait l'amour, revue pornographique), le temps qui passe et la
vieillesse (maison de retraite), l'imaginaire voire le fantastique (poignée de porte, lieux
renommés, fusillade, taille exagérée du sexe), l'attachement à l'enfance (ma chambre, mon lit
!).
Au fur et à mesure du trajet, nous découvrons donc une image étonnamment éloignée du
sourire fantasque que Philippe KATERINE dégage dans les médias. Dans un court-métrage
présenté ultérieurement dans le DVD, nous apprenons ainsi que l'artiste a grandi avec une
malformation cardiaque qui l'a contraint à subir une opération délicate vers l'âge de 8 ans
(d'où le titre « Peau de cochon » en référence à celle greffée sur son cœur). L'artiste considère
ce fait comme un tournant dans sa vie : celle d'une renaissance en même temps qu'une prise
de conscience de la précarité de la vie.
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Ce kilomètre à pied parcouru en un petit quart d'heure représente donc un condensé des
années d'enfance du chanteur. Il est à la fois une rétraction (10 années concentrées en 10
minutes) et une dilatation (seuls les thèmes digne d'importance sont évoqués). L'ensemble
symbolise le balancier de cette respiration devenue si chère à son cœur et dont l'écho du
souffle prend à la fin du court-métrage une dimension existentielle. Sur le plan
cinématographique, le plan-séquence permet une remarquable adéquation entre le temps et
l'espace. Jamais, l'artiste n'arrête sa marche, signe d'un déroulement du temps humain
davantage subi que maîtrisé.
Ce road-movie autobiographique invite le spectateur à approfondir l'univers musical du
chanteur et à reconnaître une très grande cohérence dans son parcours artistique. Une
médiation autour de ce court-métrage pourrait tout à fait s'ouvrir sur une écoute de ses
chansons mais aussi vers la projection d'expériences parallèles d'autodocumentaires
(« Tarnation » de Jonathan Caouette). » Nicolas Chevolleau
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Nicolas
Chevolleau, Médiathèque de Cholet.
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L'usine s’engage
Réalisateur : Jacques MITSCH
Pays : France
Année : 2002
Durée : 4 min
Producteur : K Production
Diffuseur/distributeur: Chalet Pointu
Sujet : usine AZF / explosion
Autres remarques:
Récompensé par le prix spécial du jury au Festival international du court-métrage de
Clermont-Ferrand - 2003
Jacques Mitsch est un réalisateur français qui a suivi des études de biologie avant de se
tourner vers le cinéma. Il a réalisé une quinzaine de court-métrages, la plupart documentaires.
Son court-métrage de fiction « Le mammouth Pobalski » (2005) a été primé au festival de
Clermont-Ferrand.
Disponible au BiblioPôle : F MIT - 2 exemplaires
« Toulouse, 21 septembre 2001, 10h17, l’usine AZF explose. 31 morts et plus de 3000 blessés.
« L'usine s'engage », très court-métrage de 4 minutes, repose sur un dispositif simple : un
commentaire en voix off accompagne une succession de plans fixes. Le narrateur semble lire
une série de recommandations et de procédures qui émane de l'administration. La neutralité
du ton employé écarte toute subjectivité dans le récit. En parallèle, les images décrivent un
lieu, jamais cité, mais qui interpelle le spectateur à travers trois lettres inscrites sur une
cheminée : AZF.
L'effet joue sur le décalage entre les propos employés et la réalité du terrain. D'une part, des
termes rassurants autour de la sécurité des biens et des personnes. De l'autre, la vue
dévastatrice du site après l'explosion. Le court-métrage est alors construit autour d'une série
d'oppositions : le monde naturel/le monde urbain, les cris d'oiseaux/les bruits d'avions,
l'immobilisme des bus/ les vols d'avions, le lieu de travail/le lieu d'habitation, etc.
A priori disparates, les enchainements de plans montrent cependant une progression dans le
territoire. Nous partons d'un plan large sur le site de l'usine et de la ville pour arriver au cœur
de des bureaux de l'administration puis découvrir les dommages collatéraux dans les quartiers
d'habitation. Le plan rapproché autour des étiquettes « qualité - sécurité » et celui du trophée
récompensant le travail de l'usine vient dénoncer ce décalage entre l'intention a priori et les
effets a posteriori.
Reste la question de la mort qui est annoncée de façon indirecte : la vue d'une photo d'identité,
celle d'un doudou, trônent parmi les milliers de débris.
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Dénonciateur ? Le film, probablement militant, semble davantage puiser sa force dans la
forme que dans son sujet lui-même. Nous pouvons remarquer que le groupe AZF apparaît
dans les remerciements crédités au générique de fin. Certains verront dans ce geste un dernier
signe d'ironie, d'autres celui d'une considération honnête du réalisateur d'avoir pu accéder à un
tel lieu aux lendemains de la catastrophe.
Enfin, le ton employé par la voix off n'est pas sans rappeler des images, voire des caricatures,
empruntées aux pays d'Europe de l'Est. C'est peut-être dans cette figure de style qu'apparait la
dénonciation la plus forte. De telles catastrophes, longtemps cantonnées aux contrées d'autrui,
existent bel et bien aux portes de nos maisons.
Si la médiation semble a priori difficile à mettre en place avec un tel document, l'actualité
brûlante autour des questions de santé publique ou de sûreté nucléaire devrait
malheureusement alimenter bien des débats après la projection. » Nicolas Chevolleau.
Ce film a été présenté dans le cadre du comité de visionnage par Nicolas
Chevolleau, Médiathèque de Cholet.
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Index des titres
A côté / Stéphane Mercurio. 2007, Mille et Une Films ......................................................... 36
Alimentation générale de Chantal Briet. 2005, Yenta Production ........................................... 26
Alive d’Astrid et Frédéric Sadaune. 2011, Autoproduction..................................................... 77
Allez Yallah ! / Jean-Pierre Thorn. 2006, Cargo Films............................................................ 16
Altissimo /Peter Anger. 2012, Triangle 7 ................................................................................ 78
Amina ou la confusion des sentiments / Laurette Mokrani. 2004, Zarafa Films ..................... 29
Ateliers du mardi (Les) / Véronique Pons. 2006, Crescendo Films ......................................... 35
Au nom du père, de tous, du ciel / Marie-Violaine Brincard. 2004, Les Films du Sud ........... 93
Bébés / Thomas Balmes. 2010, Studio Canal ......................................................................... 13
Benda Bilili ! / Renaud Barret et Florence de la Tullaye. 2010, La Belle Kinoise production 61
Bernard, ni Dieu ni chaussettes / Pascal Boucher. 2010, Les Mutins de Pangée ..................... 67
Claude Monet peintre / Michaël Gaumnitz. 1997, Lapsus Production .................................... 55
Dernière Scène, l’évangile selon Saint Boris (La) / Boris Lehman.1995, Dovfilms ............... 68
Des Goûts et des couleurs / Michaël Gaumnitz. 1999, KS Visions ......................................... 50
Dix-sept ans / Didier Nion. 2003, Mille et Une films .............................................................. 22
Douceur du village (La) / François Reichenbach. 1964, Les Films de la Pléiade .................. 25
Drôles d’accents / Marc Khanine. 2007, les Films de la castagne ........................................... 41
En remontant la rue Vilin / Robert Bober. 1992, Ina ............................................................... 67
Enfer (L’) / Henri-Georges Clouzot, de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea. 2009, MK2 .. 70
Entre nos mains / Mariana Otero. 2010, Archipel 33............................................................... 30
Entre ici et là-bas, d’Angers à Beni Ayatt / Nathalie Marcault. 2001, Plan Large Production 18
Exil à Sedan (L’) / Michaël Gaumnitz. 2002, Ina ................................................................... 62
Faites le mur / Banski. 2010, Paranoid Pictures ....................................................................... 58
Festival au Désert / Lionel Brouet. 2004, Tapsit..................................................................... 60
Fille du juge (La) / William Carel. 2006, Edition Vidéo France.............................................. 82
Fin / Artavazd Pelechian. 1992 ................................................................................................ 10
Fond du garage (Le) / Loïc Balarac. 2004, K Production ........................................................ 19
Gaspard de la nuit / Cathie Dambel. 2004, Abacaris films ...................................................... 34
Grand Dédé (Le) / Christian Rouaud. 2010, Entre2prises ....................................................... 75
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Herbe / Matthieu Levain et Olivier Porte. 2008, Association ADEVA .................................. 48
Histoire d’un secret / Mariana Otero. 2003, Archipel 35 ......................................................... 64
Huit clos pour un quartier / Serge Steyer. 2007, Mille et Une Films ....................................... 56
Kashima paradise : le cinéma de Yann Le Masson / Yann Le Masson et Bénie Deswarte.
1973, Editions Montparnasse ................................................................................................... 84
Lettre à Lou / Luc Boland. 2006, Fondation Lou ..................................................................... 52
Maternité d’Elne (La) / Frédéric Goldbronn. 2002, La Compagnie des Taxi-Brousse............ 89
Ma vie à l’hôtel / Valérie Denesle. 2006, Ex Nihilo ................................................................ 28
Miel ou déconfiture /Daniel Auclair. 2008, La Salamandre .................................................... 43
Montagne magique, sur les chemins du Kailash (La) / Florence Tran et Simon Allix. 2011,
Sombrero & Co ........................................................................................................................ 92
Of time and the city /Terence Davies. 2009, Jour2fête ............................................................ 88
Paroles ouvrières, paroles de Wonder / Richard Copans. 1996, Les Films d’ci ...................... 21
Paul dans sa vie / Rémy Muger. 2005, Les Films d’ci ............................................................. 47
Pays où l’on ne revient jamais (Le )/ José Vieira. 2005, La Huit ............................................ 27
Peau de cochon / Philippe Katerine. 2004, Malavida............................................................... 95
Penser la vitesse / Stéphane Paoli.2008, Arte France ................................................................ 8
Pieter Bruegel l’ancien, peintre / Michaël Gaumnitz. 1999, Lapsus Production ..................... 54
Plages d’Agnès (Les)/ Agnès Varda. 2008, Ciné-Tamaris ...................................................... 76
Prud’hommes / Stéphane Goël. 2010, Climage ....................................................................... 32
Raison du plus fort (La) / Patric Jean. 2003, Arte France ........................................................ 33
Récréations / Claire Simon. 1992, Les Films d’ci .................................................................... 14
RIP ! Manifeste en faveur du remix / Brett Gaylor. 2009, EyeSteel Film .............................. 39
Un jour, mon prince viendra / Marc Isaacs. 2005, Andanafilms ............................................... 9
Une Maison à Prague / Stan Neuman. 1997, Les Films d’ici .................................................. 74
Une roulotte pour la paix /Aude Weisberger. 2005, Equidia ................................................... 87
24 Portraits / Alain Cavalier. 1991, Arte vidéo ........................................................................ 17
Sacrées bouteilles / Fitouri Belhiba. 2004, Filfils Films .......................................................... 66
Solfège du légume (Le) / Sophie Bensadoun. 2006, Huit Production ..................................... 49
Solutions locales pour un désordre global / Coline Serreau. 2009, Memento Films Production
.................................................................................................................................................. 31
Soliloques de Mariette (Les)/ Julien Bechara. 2011, Le Petit Monparnasse............................ 81
Songe de la lumière (Le) / Victor Erice. 2010, Carlotta Films ................................................ 72
Sport ou la vie (Le) / Albert Knechtel. 2004, Point du Jour .................................................... 51
100
Stéphane Hessel, une histoire d’engagement / Christine Seghezzi. 2008, Zeugma films ........ 73
Suenos lejanos / Alejandro Legarpi. 2007, Grupo Charki ....................................................... 94
Sur la trace des parents sauvages / Maroussia Louradour. 2000, Realis Films........................ 38
Sur les traces de Tintin, Tintin au Tibet / Florence Tran. 2010, Gégéon Programmes ............ 86
Usine s’engage (L’) / Jacques Mitsch. 2002, K Production ..................................................... 97
Vertige d’une rencontre / Jean-Michel Bertrand. 2010, MC4 Distribution ............................. 44
Vie / Artavazd Pelechian. 1993 ................................................................................................ 11
Village without women / Srdjan Sarenac. 2010, Les Films du Balibari ................................. 23
Vivre en ce jardin / Serge Steyer. 2004, Pois Chiche Films .................................................... 20
Voyage de Primo Levi (Le) / Davide Ferrario. 2006, Rossofuoco .......................................... 85
Voyage des Klezmorim (Le) / Aude Weisberger. 2011, AAW prod ....................................... 79
Voyage en mémoires indiennes / Jo Béranger. 2004, Lardux Films........................................ 91
Voyage en sol majeur / Georgi Lazarevski. 2005, Quark Productions .................................... 15
Willy Ronis : autoportrait d’un photographe / Michel Toutain. 2003, Pyramide production .. 59
Y’a pire ailleurs / Jean-Henri Meunier. 2011, Zootrope films ................................................. 24
Les Yeux ouverts / Frédéric Chaudier. 2010, Flair Films ........................................................ 46
101
Index des réalisateurs
Allix, Simon ............................................................................................................................. 92
Anger, Peter .............................................................................................................................. 78
Auclair, Daniel ......................................................................................................................... 43
Balarac, Loïc ............................................................................................................................ 19
Balmes, Thomas ....................................................................................................................... 13
Banski ....................................................................................................................................... 58
Barret, Renaud .......................................................................................................................... 61
Bechara, Julien ......................................................................................................................... 81
Belhiba, Fitouri......................................................................................................................... 65
Bensadoun, Sophie ................................................................................................................... 49
Béranger, Jo .............................................................................................................................. 91
Bertrand, Jean-Michel .............................................................................................................. 44
Bober, Robert ........................................................................................................................... 67
Boland, Luc .............................................................................................................................. 52
Boucher, Pascal ........................................................................................................................ 67
Briet, Chantal ........................................................................................................................... 26
Brincard, Marie-Violaine ......................................................................................................... 93
Bromberg, Serge....................................................................................................................... 70
Brouet, Lionel ........................................................................................................................... 60
Carel, William .......................................................................................................................... 82
Cavalier, Alain ......................................................................................................................... 17
Chaudier, Frédéric .................................................................................................................... 46
Copans, Richard ....................................................................................................................... 21
Dambel, Cathie ......................................................................................................................... 34
Davies, Terence ........................................................................................................................ 88
Denesle, Valérie ....................................................................................................................... 28
Deswarte, Bénie ....................................................................................................................... 84
Erice, Victor ............................................................................................................................. 72
Ferrario, Davide ....................................................................................................................... 85
Gaumnitz, Michaël .................................................................................................... 50,54,55,62
102
Gaylor, Brett ............................................................................................................................. 39
Goël, Stéphane ......................................................................................................................... 32
Goldbronn, Frédéric ................................................................................................................. 89
Isaacs, Marc ................................................................................................................................ 9
Jean, Patric ............................................................................................................................... 33
Katerine, Philippe ..................................................................................................................... 95
Khanine, Marc .......................................................................................................................... 41
Knechtel, Albert ....................................................................................................................... 51
Lazarevski, Georgi ................................................................................................................... 15
Legarpi, Alejandro ................................................................................................................... 94
Lehman, Boris .......................................................................................................................... 68
Le Masson, Yann ...................................................................................................................... 84
Levain, Matthieu ...................................................................................................................... 48
Louradour, Maroussia .............................................................................................................. 38
Marcault, Nathalie .................................................................................................................... 18
Medrea, Ruxandra .................................................................................................................... 70
Mercurio, Stéphane .................................................................................................................. 36
Meunier, Jean-Henri ................................................................................................................. 24
Mitsch, Jacques ........................................................................................................................ 97
Mokrani, Laurette ..................................................................................................................... 29
Muger, Rémy ............................................................................................................................ 47
Neuman, Stan ........................................................................................................................... 74
Nion, Didier .............................................................................................................................. 22
Otero, Mariana .................................................................................................................... 30,64
Paoli, Stéphane ........................................................................................................................... 8
Pelechian, Artavazd ............................................................................................................. 10,11
Pons, Véronique ....................................................................................................................... 35
Porte, Olivier ............................................................................................................................ 48
Reichenbach, François ............................................................................................................ 25
Rouaud, Christian ..................................................................................................................... 75
Sadaune, Astrid ........................................................................................................................ 77
Sadaune, Frédéric ..................................................................................................................... 77
Sarenac, Srdjan ......................................................................................................................... 23
103
Seghezzi, Christine ................................................................................................................... 73
Serreau, Coline ......................................................................................................................... 31
Simon, Claire ............................................................................................................................ 14
Steyer, Serge........................................................................................................................ 20,56
Thorn, Jean-Pierre .................................................................................................................... 16
Toutain, Michel ....................................................................................................................... 59
Tran, Florence ..................................................................................................................... 86,92
Tullaye, Florence (de la) ......................................................................................................... 61
Varda, Agnès ............................................................................................................................ 76
Vieira, José ............................................................................................................................... 27
Weisberger, Aude ............................................................................................................... 79,87
104

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