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Guide ces urgen s e l a c i méd urgicales DEs ET Chir Directeur de publication Mathieu Levaillant Directeur de REDACTION DOMINIQUE PATERON chargee de partenariat CECILIA COFAIS MISE EN PAGE A. STOCKER, N. ROMAIN-SCELLE, M. LEVAILLANT IMPRESSION VEOPRINT ANEMF C/o fage 5, rue frederick lemaitre 75020 PARIS TEL. : 01 40 33 70 72 fAX : 01 40 33 70 71 Edito 0 LISTE DES AUTEURS Pr ADNET Frédéric – SAMU 93 – Hôpital Avicenne - Bobigny Pr AMAR Jacques – Service de médecine interne – Hôpital Purpan – Toulouse Pr AMBROSI Pierre – Service de médecine interne et thérapeutique – Hôpital Sainte Marguerite Marseille Pr BARRAT Christophe – Service de chirurgie générale – Hôpital Jean Verdier - Bondy Pr BATARD Eric – Service des urgences – CHU de Nantes - Nantes Pr CARION Alain – Service de réanimation médicale – Hôpital Cochin – Paris Pr CARPENTIER Françoise – Service des urgences – CHU de Grenoble - Grenoble Pr CHAMONTIN Bernard – Service de médecine interne – Hôpital Purpan – Toulouse Dr DEBUC Erwan – Service des urgences – Hôpital Saint-Antoine - Paris Pr DEQUIN Pierre-François – Service de réanimation médicale polyvalente – Hôpital Bretonneau – Tours Dr DUMAS Florence – Service des urgences – Hôpital Cochin - Paris Pr DUROCHER Alain –Centre de Réanimation– CHRU de Lille – Lille Dr GOFFINET Nicolas - Service des urgences – CHU de Nantes - Nantes Pr HALIMI Jean-Michel – Service de néphrologie–Immunoclinique – Hôpital Bretonneau - Tours Dr HINGLAIS Etienne – Service des urgences – Hôpital Bicêtre - Paris Dr LEDOUX Geoffrey – Centre de Réanimation – CHRU de Lille – Lille Pr LEJONC Jean-Louis – Service des urgences – Hôpital Henri Mondor - Créteil Dr MAIGNAN Maxime - Service des urgences – CHU de Grenoble – Grenoble Dr MANAMANI Jafar – Service des urgences – Hôpital Saint-Antoine – Paris Dr MERCIER Emmanuelle - Service de réanimation médicale polyvalente – Hôpital Bretonneau – Tours Dr MONTASSIER Emmanuel – Service des urgences – CHU de Nantes – Nantes Dr MOUSTAFA Fares - Service des urgences – CHU Gabriel Montpied - Clermont-Ferrand Pr PATERON Dominique – Service des urgences – Hôpital Saint-Antoine - Paris Dr PREAU Sébastien – Centre de Réanimation – CHRU de Lille - Lille Pr ROUPIE Eric – Service des urgences – Hôpital Henri Mondor – Créteil Pr SCHMIDT Jeannot – Service des urgences – CHU Gabriel Montpied - Clermont-Ferrand Dr TAZAROURTE Karim – Service des Urgences, Pavillon N – CHU Edouard Herriot – Lyon Dr YORDANOV Youri – Service des Urgences – Hôpital Saint Antoine Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 5 0 EDITO Ce guide a été conçu avec des principes simples et solides : pour laquelle le malade vient aux urgences et non pas par sa pathologie mettre en avant les pièges diagnostiques et de la prise en charge des malades consultant aux urgences aborder de façon plus complète les aspects thérapeutiques de cette Les auteurs du guide se sont efforcés de donner des informations conformes aux Ce guide repose certes sur la compétence mais aussi la bonne volonté des auteurs, ide ateur du gu in d r o o c n atero t Dominique P nt de l’apne e id s é r P R Professeur HE ALAIN DUROC Professeur 6 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 MOT DU PRESIDENT Edito 0 Cher(e)s étudiant(e)s, , vous passerez une grande partie de vos études sur Avec la mise en place de la réforme de notre formation A travers ce Guide des Urgences Médico-Chirurgicales, nous espérons que vous aurez toutes les cartes en main pour vous épanouir pleinement dans le cadre de la formation 1 - ANGERS nt - DFASM NT - PREside AILLA MATHIEU LEV Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 7 0 SOMMAIRE MOT DU PREsident Chapitre 1 : Accueil et tri Accueil et tri aux urgences 10 12 Chapitre 2 : douleurs thoraciques Syndromes coronaires aigus Dissection aortique 15 21 Chapitre 3 : dyspnées aiguës 27 28 Œdème aigu du poumon - Schéma chapitre 4 : syndromes douloureux abdominaux Sepsis intra-abdominal : appendicite Sepsis intra-abdominal : péritonite Ulcère gastroduodénal Grossesse extra-utérine 71 73 75 77 79 80 83 85 87 Chapitre 5 : syndromes génito-urinaires Colique néphrétique 88 92 Sepsis urinaire : cystite simple 98 100 102 8 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SOMMAIRE Edito 0 chapitre 6 : malaise et coma Syncopes Crise convulsive Coma 107 112 117 118 122 Arrêt cardiaque Arrêt cardiaque : prise en charge chapitre 7 : choc Choc anaphylactique chapitre 8 : agitation Agitation psychomotrice et sédation médicamenteuse 128 130 132 133 chapitre 9 : intoxications médicamenteuses chapitre 10 : Urgences métaboliques Le diabétique aux urgences Diabète décompensé : hyperosmolarité Diabète décompensé : acidocétose 151 155 158 Déshydratation Hyperkaliémie Hypokaliémie Hypercalémie Hyponatrémie 170 172 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 9 0 sommaire MOT DU PREsident chapitre 11 : urgences neurologiques Hémorragie méningée 178 180 182 Chapitre 12 : urgences rhumatologiques Névralgie cervicobrachiale 192 198 200 202 chapitre 13 : traumatologie Petites plaies Prévention du risque tétanigène des plaies Traumatismes crâniens Traumatismes rachidiens Traumatismes du coude Traumatismes du poignet Traumatismes de la hanche Traumatismes du genou Traumatismes de la cheville 208 213 218 222 225 229 232 235 239 Chapitre 14 : divers Hypothermies Décision de traitement devant un AES Traitement de la douleur aux urgences Transfusion de culots globulaires Transfusion de concentrés plaquettaires 10 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 250 255 259 SOMMAIRE Edito 0 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 11 chapitre 1 i r t t e l i e u c c a nces - D. e g r u x u a i r t t e il accue Pateron Tri des malades température, marbrures Information Il est fondamental de prévoir des courriers et des lettres-type pour que le passage aux urgences 12 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Immédiat Déchoquage immédiat u1 lieu d’installation SAMU Coma Etat de choc Arrêt Cardiaque Déchoquage ou box u2 En priorité après SAT < 95% Convulsions Polytraumatisé Hémorragie digestive extériorisée Cyanose dyspnée Douleur thoracique Agitation extrême sation psy PAS> 200mmHg ou <90mmHg PAD> 100mmHg 2 - Urgence relative 5 - consultation sans rdv Etat clinique stable Etat clinique stable Recours au plateau Absence de recours au technique plateau technique possible 4 - consultation sans RdV EVA > 3 Diabète u3 u4 < 120 min Constantes normales u5 ORIENTATION POTENTIELLE vers une consultation après avis médical Douleurs peu intenses Absence de signes entrant dans le cadre EVA < 3 de propriété 3 Douleurs abdominales Constantes normales Traumatologie Douleurs ostéoarticlaires courante Absence de signes Absence de signes entrant dans le cadre entrant dans le cadre de propriété 3 de propriété 2 3 - consultation urgente Etat évoluant habituellement lentement ; Fonctions vitales toléré correctement ; Une ou plusieurs respectées, la maladie état clinique stable grandes fonctions ou les lésions sont Recours au plateau vitales sont atteintes potentiellement graves technique 1 - Urgence Absolue prise en charge médicale exemples définition priorités Classification infimière aux urgences accueil et tri 1 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 13 chapitre 2 s e u q i c a r o h t s r u e l u o d racique o h t x u e r u o l u o d ndrome diagnostic d’un sy D. pateron localisation de la douleur Rétrosternale Migratrice Basi-thoracique latéralisée En hémiceinture : Zona Tassement vertébral Tumeur Localisée aux articulations chondrocostales, manubriosternales ou sternoclaviculaires : Syndrome de Tietze Douleur constrictive : angor Prolongée : IDM Dissection aortique : douleur prolongée, avec irradiation dorsale descendante Gêne thoracique provoquée et/ou renforcée par : Inspiration : péricardite RGO Déglutition : spasme œsophagien Infection chondrosternale : Embolie pulmonaire Epanchement pleural Pneumothorax Pneumonie infectieuse Douleur initialement extra thoracique Lithiase vésiculaire Ulcère gastroduodénal 14 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 pariétale douleurs thoraciques s aigus e ir a n o r o c s e m o r Synd 2 F. Lapostolle D Les syndromes coronaires ont en commun des facteurs de risque cardio-vasculaires, le motif de Terrain, facteur de risque Motif de recours Présentation clinique Diagnostic ECG et biologie SCA avec sus-décalage du segment ST SCA sans sus-décalage du segment ST : plusieurs formes électrocardiographiques sont Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 15 2 douleurs thoraciques Particularités : le diagnostic de sus-décalage du segment ST peut être porté y compris en Évolution Éléments de gravité Traitement Le recours au SAMU-Centre 15 est associé aux délais de prise en charge les plus courts, aux taux Traitement antalgique, traitement anti-ischémique, traitement anticoagulant, traitement antiagrégant Dans le cas du syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST les 12 heures dans les cas de gravité intermédiaire, si la douleur thoracique persiste ou réapparait ou Surveillance et monitorage électrocardioscope 16 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 douleurs thoraciques 2 Traitement antalgique et anti-ischémique oxygénothérapie uniquement en cas de désaturation Traitement antiagrégant seconde molécule peut-être le clopidrogel ou le prasugrel voire le ticagrelor en fonction du type de Traitement anticoagulant La bivalirudine et le fondaparinux sont actuellement recommandés en première intention respectivement Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST Syndrome coronaire aigu sans sus-décalage du segment ST NB : pour toutes ces molécules, pour plus de détails, se référer aux contre-indications et précautions Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 17 2 Douleurs thoraciques Hamontin C . B , r a m A J. e u iq dissection aort En pratique, il faut distinguer : La dissection de type A : La dissection de type B : Le risque de rupture est moins important que dans le type A Points importants Diagnostic Il est évoqué sur 3 éléments : La douleur : Atroce, caractérisée par son intensité Dans les formes typiques : migratrice et progresse avec la dissection Son siège est variable : thoracique, épigastrique, abdominale ; elle irradie fréquemment dans le dos coronaires Le contexte : La maladie de Marfan sera évoquée devant : des antécédents familiaux un allongement excessif des membres une arachnodactylie une cyphoscoliose Chez la femme : la grossesse est une circonstance favorisante Autres arguments diagnostiques Une asymétrie tensionnelle Démarche diagnostique 18 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 douleurs thoraciques 2 Préciser son extension Elle tient compte des possibilités locales et repose sur : un patient sédaté allergiques et la fonction rénale Autres examens envisageables : invasif disponible Pièges Nécrose myocardique Péricardite Infarctus viscéral Pronostic Traitement Dans tous les cas, quatre impératifs : Manœuvres de réanimation en cas de choc Calmer la douleur et biologique : Alerter une équipe chirurgicale et anesthésiste En fonction du type de la dissection et de son évolution : Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 19 chapitre 3 s ë u g i a s dyspnée Diagnostic d’une dyspnée aiguë - PF. Dequin, E. Mercier Polypnée ample sans anomalie auscultatoire signes de gravité : battement des ailes du nez, respiration abdominale tachycardie, chute de la pression artérielle, marbrures Si la situation est critique : Acidose métabolique Choc Anémie veineuse périphérique Dyspnée respiratoire bruyante (cornage) œdème de Quincke adrénaline 0.5 mg SC ou 0.1 mg IV ingestion de caustique épiglottite Claforan® 1 g IV position assise ORL tumeur sténose post intubation corps étranger +/- manœuvre de Heimlich paralysie dilatateurs dyspnée expiratoire Coma sibilants ou ronchi crépitants Décompensation BPCO Asthme OAP Attention OAP Pneumopathie infectieuse Fibrose asymétrie auscultatoire nage si mauvaise tolérance Atélectasie Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 OPA À part : embolie pulmonaire polysymptomatique contexte, facteur de risque hypoxie, signe radio, discrets signes droits Dans tous les cas : - 20 encombrement diffus dyspnées aiguës 3 ercier quin, E. M e D F. P e m h t s ’a d Criste Points importants traitement Orientation : évaluer la gravité et apprécier la réponse au traitement initial Mesurer le débit expiratoire de pointe (DEP) Traitement en urgence charge très différente pour le patient : le rassurer en restant très calme : : Cliniques : voire parole impossible sueurs cyanose agitation ou obnubilation collapsus silence auscultatoire DEP < 150 L/min Gazométrie : Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 21 3 Dyspnées aiguës Traitement Crise simple sans signe de gravité Rester calme, rassurer le patient par lunettes pour SpO2 > 95% Nébulisation de broncho-dilatateurs : ß2-mimétiques prednisone 1mg/kg per os heure de pneumopathie ou de pneumothorax, ayant bien compris les consignes et le traitement comme une crise grave, avis du réanimateur Crise avec signes de gravité Nébulisation de broncho-dilatateurs : Perfuser le patient pour : hydratation expansion volumique corticoïdes IV : méthylprednisolone 80 mg surveiller : clinique, oxymétrie de pouls, scope, pression artérielle non invasive évalués : sulfate de magnésium en perfusion IV 22 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës 3 Ventilation mécanique en dernier recours Le patient devra de toute façon être hospitalisé Consignes de sortie pour les patients repartant à domicile conduire aux urgences sans tarder En cas de gêne intense : appeler le 15 Ordonnance-type de sortie pour les patients repartant à domicile Corticoïdes par inhalation béclométasone: 2 bouffées de 250 µg matin et soir, sans interruption si elle persiste symptomatologie quotidienne, remplacer le salbutamol par salmétérol: 2 bouffées matin et soir, Appareil tenu horizontalement Bien serrer les lèvres pour éviter les fuites Prendre la meilleure de 2 ou 3 mesures Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 23 3 dyspnées aiguës . Durocher A , x u o d e L . G , u a é r P diogénique - S. r a c n o m u o p u d u ig l’œdème a Points importants Diagnostic : Interrogatoire polypnée intense avec orthopnée et angoisse, précédée par un grésillement laryngé, toux quinteuse, expectorations inconstantes, rosées et mousseuses Examen clinique patient assis dans son lit, cyanose des extrémités et sueurs profuses crépitants bilatéraux prédominant aux bases avec disparition du murmure vésiculaire, Examens complémentaires SpO2 et GDS : SpO2 et SaO2 basses, effet shunt avec hypoxémie et hypocapnie ECG 12 dérivations : tachycardie sinusale, arythmies, anomalies de conduction, signes radiographie de thorax : redistribution vasculaire aux sommets, opacités alvéolaires ou BNP ou NT-pro BNP, enzymes cardiaques, GDS artériels, ionogramme sanguin, urémie, et pronostiques Pièges Formes cliniques moins typiques : 24 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës 3 Recherche de facteurs déclenchants rarement rupture de cordage valvulaire mitral Surcharge hydrosodée : écart au régime sans sel, arrêt du traitement par diurétiques, Pronostic cardiologiques ou en réanimation : Gravité respiratoire : sueurs profuses, cyanose, SaO2 < 85 % en air ambiant, acidose métabolique, épuisement, troubles de la conscience, hypercapnie Ischémie myocardique, rupture de cordage et endocardite infectieuse Traitement À Position assise envisager CPAP et VNI ou intubation avec ventilation mécanique Voies veineuses avec apport de potassium Diurétiques Vasodilatateurs Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 25 3 dyspnées aiguës Agent vasoconstricteur après avis spécialisé, pour les patients en état de choc avec hypotension artérielle Vitamine B1 Opiacés pour la prévention des thromboses veineuses profondes Traitement des facteurs déclenchants Ischémie myocardique : anticoagulation curative, anti agrégation plaquettaire et revascularisation Poussée hypertensive : privilégier les traitements antihypertenseurs aux diurétiques car ces Valvulopathie : chirurgie cardiaque ou traitement percutané Éléments de surveillance réanimation en cas de signes de gravités : au début Bilans sanguins rapprochés : fonction rénale, ionogramme sanguin avec surveillance de la kaliémie, de la phosphorémie et de la magnésémie une hypotension artérielle ou des signes de choc É 26 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 pour la prévention Traitement des facteurs déclenchants Opiacés Vitamine B1 : 1 g en perfusette sur 15 en cas de choc Vasodilatateurs en cas de Voies veineuses Diurétiques Position assise Traitement Contrôles : fonction rénale, ionogramme sanguin avec kaliémie, phosphorémie et magnésémie Surveillance rapprochée des fonctions vitales SpO2 et GDS ECG 12 dérivations Radiographie de thorax BNP ou NT-pro BNP, enzymes cardiaques, GDS artériels, ionogramme sanguin, urémie, créatininémie, enzymes hépatiques, numération sanguine, TP et Echocardiographie transthoracique Examens complémentaires connue Patient assis dans son lit Crépitants bilatéraux, disparition du murmure vésiculaire cardiopathie Début relativement brutal Polypnée intense avec orthopnée et angoisse, précédées par un grésillement laryngé, toux quinteuse, expectorations Clinique Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Soins intensifs cardiologiques ou réanimation Ischémie myocardique, rupture de cordage et endocardite Sueurs profuses, cyanose, SaO2 < 85% en air ambiant, acidose métabolique, épuisement, troubles de la conscience, Signes de gravité Anémie, carence en vitamine Infections : trachéobronchite, pneumonie, grippe, endocardite Surcharge hydrosodée : écart au régime sans sel, arrêt du traitement par diurétiques, Ischémie myocardique, arythmie, traitement inotrope négatif, poussée hypertensive, plus rarement rupture de Facteurs déclenchants œdème aigu du poumon - S. Préau, G. ledoux, A. durocher dyspnées aiguës 3 27 3 dyspnées aiguës E chronique SPIRATOIR E r e c n a is f f u s in e ’un décompensation d diagnostic ambiant ou pneumonectomie, déformations thoraciques, séquelles de tuberculose, affections neuromusculaires, Points importants Diagnostic clinique évaluer sa dyspnée habituelle rechercher la présence de comorbidités associées Clinique Dyspnée Mesurer la fréquence respiratoire, la SpO2, la fréquence cardiaque, la pression artérielle Repérage précoce des signes de gravité Signes neurologiques : agitation confusion somnolence coma 28 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës 3 Signes généraux : marbrures cyanose, sueurs Signes respiratoires : impossibilité de parler signe de Hoover-Flint Paraclinique Points clés possible Les causes de décompensations sont multiples Les infections respiratoires basses sont les plus fréquentes et nécessitent une prise en charge radiographie thoracique normale morphiniques administrés en patch transdermique Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 29 3 dysPnées aiguës Pièges Les ampoules de salbutamol, conçues pour une utilisation intraveineuse, ne peuvent pas être utilisées en nébulisation en raison du risque de bronchospasme provoqué par la présence de Le tabagisme féminin augmentant ces dernières années, la proportion de femmes atteintes de BPCO est de plus en plus importante Pronostic Toutefois, la nécessité de recours de la ventilation mécanique marque un tournant évolutif de la Traitement Maintenir une position demie assise et limiter les efforts du patient muqueuses et des sécrétions devant en faire limiter son usage 30 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës 3 minutes en fonction de la tolérance débutée en cas de cause infectieuse Alerte précoce du médecin réanimateur conventionnelle dépend de la réponse initiale au traitement Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 31 3 Dyspnées aiguës brosi e - P. am Embolie pulmonair Points importants Diagnostic clinique embolique : Plus souvent, le tableau est atypique : phlébite cliniquement absente dans 30-50 % des cas perte de connaissance isolée parfois asymptomatique Dans tous les cas, il faut rechercher : antécédent de phlébite alitement, grossesse notion de cancer, chirurgie récente, portacath traitement par Androcur, œstroprogestatifs, gonadotrophines GDS : classiquement hypoxie-hypocapnie, mais ces signes peuvent manquer ECG de branche droit de survenue récente, des anomalies de la repolarisation, une déviation axiale Radiographie du thorax : souvent normale ou ne présentant que des anomalies minimes, galement possibles : épanchement pleural atélectasie hyperclarté pulmonaire 32 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës 3 en urgence un angioscanner spiralé. Scintigraphie pulmonaire Echo-doppler veineux des membres inférieurs : retrouve une phlébite dans la grande Echo-doppler cardiaque une dilatation des cavités droites et une hypertension artérielle pulmonaire Pronostic Soit le décès rapide Soit restitution ad integrum Traitement Hospitalisation en règle générale avec O2 Monitorage PA, saturation O2, ECG conduit Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 33 3 dyspnées aiguës in, E,mercier PF. Dequ s e ir ta u a n u m m o c ies aiguës Pneumopath Points importants être répétée peut se présenter comme un syndrome confusionnel de gravité, faire une radio dans le box Si le doute persiste traiter les deux tableaux 34 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës 3 et ne doivent pas être demandés en urgence ; une PCR sur écouvillonnage pharyngé peut Pronostic Les patients de classe I ou II peuvent être traités en ambulatoire Les patients de classe III doivent être gardés en observation en UHCD et peuvent généralement Confusion Troubles de conscience ou du comportement Signes de choc Opacités bilatérales alvéolaires systématisées Traitement Toujours être actif contre le pneumocoque Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 35 3 dyspnées aiguës de gravité Pour les patients hospitalisés Oxygénothérapie oxymétrie de pouls Antibiothérapie non retardée par les prélèvements Voie IV impérative si signes de choc ou détresse respiratoire ou troubles digestifs; sinon voie Traitements associés : hydratation, antalgiques si douleur pleurale Cas particuliers Patient traité en ville et adressé pour échec chronique associer macrolide : avis du réanimateur, antibiothérapie large englobant les anaérobies ± drainage de la pleurésie Patient VIH+ 36 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës Facteurs démographiques Points 3 Observé Âge Hommes Femmes Vie en institution Co-morbidités Cancer Maladie hépatique Maladie vasculaire cérébrale Maladie rénale Examen physique Trouble des fonctions centrales Pression artérielle < 90 Examens complémentaires pH < 7,35 Hématocrite < 30% SatO2 < 90% Total Risque Bas Classe Score Mortalité I 0 - 50 0,1 % II 51 - 70 III 71 - 90 0,9 % Modéré IV 91 - 130 9,3 % Elevé V > 130 27 % Pulmonary Injury Score Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 37 3 dyspnées aiguës . mercier Dequin, E F. P x a r o h t o m u e pn primaire: par rupture de petites secondaire Points importants inutilité des gaz du sang risque de récidive Radio en inspiration : hyperclarté entre la paroi et le poumon, visualisation de la ligne uniquement si petit PTX non vu en inspiration gros calibre Rechercher un emphysème sous-cutané et un pneumothorax radiologique lors de toute crise Cliniques Radiologiques Déviation controlatérale du médiastin, aplatissement coupole homolatérale PTX bilatéral Traitement : ponction dans le 2ème espace intercostal, face Simultanément : voie veineuse périphérique et remplissage Appel au réanimateur, et drainage réglé dans un deuxième temps 38 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 dyspnées aiguës 3 Observation ambulatoire elle est possible si premier PTX spontané idiopathique, chez un patient non isolé comprenant la situation, avec un médecin de ville informé et acceptant le suivi, pas ou peu de toux, PTX <15 paracétamol ± codéine, antitussifs Hospitalisation dans tous les autres cas, notamment si PTX secondaire même minime : prendre son temps radio thoracique : heure Drainage : avec un drain de gros calibre si PTX secondaire, de préférence par voie axillaire Patient venant pour une récidive de PTX Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 39 chapitre 4 s douloureux SYNDRôme Abdominaux tion d’un a u l a v é l’ r u o p e s éléments de ba Pateron . D l a in m o d b a x u ndrôme douloure sy Interrogatoire Antécédents Douleur : début, siège, évolution Nausées, vomissements Transit Dernières règles Signes urinaires Il existe : Une contracture : péritonite, hémopéritoine Un état de choc : infarctus mésentérique, Signes généraux Pouls, pression arterielle Température Hydratation Fréquence respiratoire Signes physiques Pâleur, ictère Marbrure Palpation : défense, contracture, masse TR, TV Absence de signe de gravité immédiate Explorations complémentaires Examens ECG NFS Ionogramme sanguin Créatininémie Lipasémie Transaminases Bandelette urinaire déshydratation Avis chirurgical Réanimation 40 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Examens sous surveillance médicale Echographie en SAUV Scanner d SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX 4 D. pateron l a in m o d b a x u e ndrome doulour diagnostic d’un sy Vomissements arrêt des gaz Fièvre Sepsis abdomino-pelvien Appendicite Syndrôme occlusif Scanner Pyélonéphrite divers Colique hépatique Ulcère GD Troubles fonctionnels intestinaux Poussée de pancréatite Globe vésical COLON GRÊLE tat général longtemps conservé AEG Météorisme localisé Scanner : Jonction grêlique Souffrance pariétale panchement périgrêlique Scanner : Jonction colique Souffrance pariétale panchement péricolique Volvulus Cancer Bride Hernie étranglée Invagination signes fonctionnels urinaires Bandelette urinaire Signes infectieux Signes fonctionnels gynécologiques Test de grossesse échographie pelvienne Complications annexielles Oui NON penser systématiquement Causes médicales IDM Diabète décompensé Pneumopathie Anévrysme Grossesse extra-utérine Nécrobiose colique néphrétique pyélonéphrite Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 41 4 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX Diagnostic à évoquer devant une douleur abdominale fébrile - D. Pateron Flanc droit Pyélonéphrite Appendicite rétrocaecale Diverticulite colon Hypochondre droit et épigastre Cholécystite +++ Angiocholite Flanc gauche Pyélonéphrite Diverticulite Appendicite soushépatique Ulcère perforé bouché Fosse iliaque droite Salpingite Hypogastre Fosse iliaque gauche Prostatite Sigmoïdite +++ Appendicite pelvienne Salpingite Endométrite Penser également Pathologies médicales : pneumopathie, IDM, entérites par infection, Cancers colorectaux abcédés 42 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX 4 c. barrat , n o r e t a p . d E iT t s dominal : cholécy sepsis intra-ab Points importants Diagnostic En général aisé devant Échographie sus mésocolique en urgence NFS, CRP, transaminases et lipasémie, bilirubine totale et conjuguée. Pièges Méconnaître Forme gangreneuse : signes généraux importants avec troubles hémodynamiques, altération Confondre la cholécystite aiguë avec une hépatite alcoolique chez un cirrhotique : éthylisme actif, augmentation des transaminases prédominant sur les ASAT en faveur de Pronostic Traitement Voie veineuse Antalgiques : paracétamol IV, antalgique de pallier 2, voire morphine gangréneuse ou avec péritonite biliaire Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 43 4 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX , c. Barrat pateron . d e it ic d n e p p A : bdominal Sepsis intra-a Points importants Diagnostic et une hyperleucocytose ASP : inutile Pièges La localisation des signes physiques varie en fonction de la forme anatomique : Appendicite pelvienne : douleur hypogastrique, douleur intense au toucher rectal, signes urinaires Forme gangreneuse : signes généraux très marqués avec douleur initialement intense, topographie des signes physiques Forme évolutive : empâtement ou masse de la fosse iliaque droite; fébricule, constipation, nausées Pronostic Traitement À Voie veineuse Ne pas traiter par antibiothérapie un sepsis intra-abdominal sans un diagnostic précis ! Le traitement est chirurgical : Antalgiques : paracétamol IV, antalgique de pallier 2, voire morphine 44 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX n, c. Barrat . patero d ë u ig a e it l u ic t al : diver min Sepsis intra-abdo 4 Points importants Diagnostic le scanner qui montre un épaississement de Péritonite diverticulaire Le tableau clinique est dominé par les signes péritonéaux chirurgicale en urgence Pièges Pronostic Traitement À Antalgiques : paracétamol IV ou antalgique de pallier 2 voire morphinique Antibiothérapie active sur les entérobactéries et les anaérobies exemple : céphalosporine Péritonite diverticulaire Voie veineuse périphérique, réhydratation Antibiothérapie active sur les entérobactéries et les anaérobies Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 45 4 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX n, c. Barrat o r e t a p . d e it n o bdominal : périt Sepsis intra-a Points importants Diagnostic Il est aisé dans la forme généralisée : Contracture permanente, généralisée, douloureuse et invincible des muscles de la paroi Douleur au toucher rectal, À À Mixte : diverticule colique infecté et perforé, péritonite. Le diagnostic de péritonite aiguë généralisée impose un geste chirurgical en urgence qui permet un diagnostic per-opératoire précis. Pièges Péritonite du sujet âgé généraux sont plus marqués, AEG, asthénie, troubles hydro-électrolytiques, Péritonites localisées intra-abdominal, Réalisent un plastron avec une agglutination des anses et viscères locaux, chirurgical, scanner, Pronostic Traitement Le traitement associe une réanimation et un traitement chirurgical en urgence, 46 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX 4 . Barrat c , n o r e t a p . d ë u l : salpingite aig mina Sepsis intra-abdo Points importants Diagnostic Clinique Contexte : ATCD de salpingite Stérilet Nombreux partenaires Manœuvres récentes endo-utérines Douleurs pelviennes bilatérales Fièvre Leucorrhées malodorantes Dyspareunie Palpation : TV douloureux Biologie NFS : hyperleucocytose chographie pelvienne Points clés trachomatis, Neisseria gonorrae, Mycoplasma urealyticum, anaérobies La clinique est essentielle au diagnostic, mais la moitié des salpingites sont des formes atypiques discuter une laparoscopie Pronostic Fonctionnel Risque de stérilité volutif Pelvipéritonite Nausée, vomissement Douleur intense aux touchers pelviens Traitement Hospitalisation Discuter la cœlioscopie avec le gynécologue en cas de doute diagnostique ou chez une femme Traiter le partenaire Retrait du stérilet Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 47 4 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX Ë - d. pateron ale aigu in t s e t in n io s u l c c o Pancréatite Infarctus mésentérique Colique néphrétique IDM Dyskaliémie Hématomes intra-muraux Neuroleptiques Toxiques Suspecter sur : Douleurs paroxistiques Vomissements Arrêt des matières et des gaz Météorisme Argument en faveur du siège Grêle Côlon Vomissements Vomissements tardifs AEG tardive AEG précoce Météorisme discret, localisé Préciser : Mode de début Température, pouls, TA Hydratation Cicatrice abdominale Défense TR, TV Poser : Voie veineuse Sonde gastrique Aspiration Faire : NFS Ionogramme sanguin Hémostase Groupe Scanner +++ Mixte : mécanique et Argument en faveur du mécanisme Strangulation AEG précoce Météorisme discret, localisé Volvulus colique Bride Hernie étranglée Obstruction Vomissements tardifs AEG tardive Sepsis abdomino-pelvien Appendicite Cholécystite Sigmoïdite Salpingite Invagination Ondulations péristaltiques 48 AEG précoce Météorisme discret, localisé Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Cancer Iléus biliaire SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX 4 Barrat . c , n o r e t a p . d ë pancréatite aigu Points importants Le diagnostic est aisé devant un tableau associant douleur épigastrique intense contrastant Bilan paraclinique initial : NFS, ionogramme sanguin, glycémie, transaminases, lipasémie, LDH, Scanner : Facteurs étiologiques : Plus rarement : Post cholangiographie par voie rétrograde, post opératoire, post-traumatique Virale Dyslipidémie sévère, hypercalcémie Tumorale Instabilité hémodynamique, signes locaux modestes Pronostic lésionnel Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 49 4 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX Score de Ranson Âge > 55 ans Hyperleucocytose > 3 PaO2 LDH > 1,5N Au moins 3 critères = pancréatite sévère A B C D E Score tomodensitométrique de Ranson Pancréas normal Pancréas élargi Une collection liquidienne péripancréatique Plusieurs collections liquidiennes D et E = pancréatite sévère Traitement Hospitalisation dans tous les cas Surveillance hémodynamique et de la diurèse À Antalgiques : paracétamol IV ou souvent antalgique de pallier 2 ou morphine de préférence en titration par voie IV lente sous surveillance médicale 50 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX 4 d. pateron l a n é d o u d o r t s a ulcère g Points importants sont la localisation épigastrique, le caractère rythmé de la douleur, le caractère antalgique de Pronostic Complications Un ulcère gastroduodénal peut être révélé par une complication Traitement Poussée ulcéreuse duodénale É Conseils hygiéno-diététiques Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 51 4 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX térine Grossesse extra-u - d. pateron Points importants Diagnostic Signes cliniques Très variés : aménorrhée, métrorragies, douleurs pelviennes brutales et unilatérales, parfois insidieuses et bilatérales, syncope, choc, signes digestifs retarder la prise en charge chirurgicale Dans les autres cas les examens utiles sont : Examens biologiques : test de grossesse rapide, Bêta-HCG, groupe Rhésus, NFS, hémostase Points clés chirurgical => bloc chirurgical pelvienne, ATCD GEU, adhérences péri tubaires, endométriose, stérilet, traitement de la Echographie endovaginale : examen clé Pièges Signes cliniques très variés : rechercher aspect ou quantité inhabituels rompue Pronostic Traitement Remplissage vasculaire en fonction des signes de perte sanguine 52 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES DOULOUREUX ABDOMINAUX 4 prise en charge d’une hémorragie digestive haute aiguë - D. Pateron, E. DEBUC Mesures initiales Facile si saignement extériorisé Hématémèse Méléna Prélever : groupe, NFS, hémostase, ionogramme sanguin, créatininémie ECG Oxygénothérapie si besoin Malaise isolé Etat de choc Une rectorragie évoque une hémorragie basse, mais : exclue si très active et postpylorique < 800 mL : cristalloïdes > 1500 mL : cristalloïdes ou colloïdes Transfusion Eliminer Epistaxis déglutie Hémoptysie Prendre en compte: âge, coronaropathie, comorbidité Évaluer la gravité Pertes sanguines (mL) Neurologie Fréquence respiratoire < 800 > 120 < 100 Normale Normale : volution hémodynamique Évaluer la comorbidité : Coronaropathie, hépatopathie, 800-1500 < 90 en orthostatisme > 120 Anxiété Normale Interrogatoire AINS Cirrhose Vomissements > 1500 < 90 Agitation Aspirine UGD Chirurgie aorte thylisme Si hypertension portale et avec hypertension portale Surveillance : Hémodynamique sous remplissage Hémoglobinémie répétée Vasopresseur IV le plus tôt possible Ou somatostatine endoscopie diagnostique et thérapeutique Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 53 chapitre 5 s e r i a n i r u o t i n é g s e m ô R D N Y S e - JM. Halimi u Colique néphrétiq Points importants Diagnostic Clinique tension continue avec paroxysme, irradiation vers les organes génitaux externes, sans position antalgique nausées et vomissements fréquents on note souvent une dysurie, une pollakiurie et parfois une hématurie faire les touchers pelviens Examens complémentaires : Ils doivent être effectués après avoir débuté le traitement antalgique systématiquement une bandelette urinaire (BU) ionogramme sanguin et créatininémie, NFS, CRP 54 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES génito-urinaires 5 Points clés Pronostic Il existe deux formes particulièrement urgentes Les formes fébriles avec pyonéphrose Les formes anuriques Persistance de la douleur Fièvre Rein unique Uropathie préexistante Rein transplanté Grossesse Traitement Il faut hospitaliser dans les formes compliquées et dans les formes hyperalgiques résistantes aux traitements Arrêt des boissons Les antalgiques du type paracétamol ou association paracétamol tramadol sont souvent peu Les morphiniques sont parfois utiles mais leur utilisation limite le retour immédiat au domicile Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 55 5 SYNDRÔMES génito-urinaires . Halimi aiguë - JM e it r h p é n o é l y p : sepsis urinaire Points importants Diagnostic t Clinique t Examens complémentaires t bandelette urinaire t t t t ECBU systématique : leucocyturie, bactériurie Hémocultures la fonction rénale Uroscanner en urgence en cas de pyélonéphrite compliquée Points clés pelviens immunosuppresseurs Chez la femme enceinte, il faut hospitaliser et surveiller les bruits du cœur fœtaux Pronostic Critères de gravité 56 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES génito-urinaires 5 Traitement que le patient peut prendre un traitement per os, reverra un médecin en consultation et que Pyélonéphrite non compliquée : Pas de signe de gravité ou situation particulière, certitude sur la compliance du patient et Pyélonéphrite compliquée ou avec signes de gravité : Obstacle urinaire : Risque de choc septique, dérivation des urines en urgence Pyélonéphrite chez la femme enceinte : Seuls traitements autorisés pendant toute la grossesse : béta-lactamine et céphalosporine Diabétique : Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 57 5 SYNDRÔMES génito-urinaires e - JM. Halimi ite simpl t s y c : e ir a in r u is seps Points importants Diagnostic La bandelette urinaire permet de retenir le diagnostic : leucocyturie et nitrites positifs À Points clés Traitement Traitement monodose : Femme enceinte La bactériurie même non symptomatique doit être traitée mensuels Adapter en fonction du germe et de sa sensibilité 58 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES génito-urinaires 5 . Halimi aiguë - JM e iT t ta s o r p : e ir a psis urin se Points importants Diagnostic t Clinique t Examens complémentaires bandelette urinaire, ECBU, sont systématiquement pratiqués, hémocultures recommandées Pièges t Diagnostiquer les complications abcès prostatique épididymite septicémie Traitement Hospitaliser t Forme simple t t cathétérisme sus-pubien t drainage écho-guidé voire chirurgical Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 59 5 SYNDRÔMES génito-urinaires . Halimi ’urine - JM d ë u ig a n io t n e t é r Points importants Diagnostic geste clinique essentiel échographiques préalables Examens biologiques : bandelette urinaire systématique, ECBU, ionogramme sanguin avec fonction rénale, hémostase si cathétérisme sus-pubien envisagé Points clés Mécanismes : plus rarement : sténose urétrale, calcul urétral bloqué, traumatisme du bassin, compression pelvienne Retentissement : Particularités cliniques : Gravité Traitement Par sondage transurétral avec asepsie rigoureuse CI si rétention fébrile ou sténose urétrale Cathétérisme sus-pubien Il faut ultérieurement traiter la cause 60 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 SYNDRÔMES génito-urinaires 5 . Halimi iguë - JM a e l ta o r c s r u e l u o diagnostic d’une d Douleur scrotale aiguë Interrogatoire : t t t t leur isolée = torsion du cordon t Traumatisme avec hématocèle Examen clinique : t examen scrotal t parotides t Examens complémentaires : t bandelette urinaire t ECBU t prélèvement urétral t t NFS t échographie scrotale t t t t NON Torsion du cordon Chirurgie le plus rapidement possible DOUTE OUI Hernie inguinale - Parotidite Orchi-épididymite Orchite ourlienne t t repos t glace t suspensoir t t Suspensoir et repos Guide deS URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 61 chapitre 6 a m o c t e e s i a mal malaise n ’u d e g r a h c n e e pris G. POTEL pisode aigu, régressif, caractérisé par un trouble de la conscience ou de la vigilance, avec ou sans Interrogatoire Antécédents personnels ou familiaux du même type Examen physique Hypotension orthostatique Examens complémentaires Selon le contexte : dosage CO, alcoolémie, ionogramme, troponine, D-Dimères, TDM Orientation diagnostique 62 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 malaise et coma 6 E. montassier , d r ta a B . E e is a l stique d’un ma o n g ia d n io t ta n ie r o Episode aigu, régressif, caractérisé par un trouble de la conscience ou de la vigilance, avec ou sans Examen Clinique Interrogatoire t antécédents t médicaments t circonstances de survenue, mécanisme déclenchant t prodromes t durée, description t compagnement t mode de récupération t pouls, pression artérielle t morsure de langue t t orthostatique t examens cardiovasculaire et neurologique ECG t sinusal t trouble de la conduction t hyperexcitabilité auriculaire ou ventriculaire t t hypertrophie ventriculaire gauche Les autres dépendent du contexte ECG Orientation diagnostique t hypertension orthostatique t pathologie iatrogène causes cardiaques malaise vagal hypoglycémie intoxication éthylique crises convulsives causes psychiatriques intoxication CO Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 63 6 malaise et coma n, syncopes - A. Cario f. dumas Les lipothymies doivent être rapprochées des syncopes car partageant le même mécanisme Points importants Diagnostic Antécédents personnels et familiaux Persistance de la respiration, mouvements anormaux Diagnostics différentiels : Etiologies causes bénignes, mais peuvent également relever de causes graves pour lesquelles la récidive peut 64 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 malaise et coma 6 Causes cardiaques primitives Les causes électriques torsade de pointe tachycardie supra ventriculaire ou ventriculaire Les causes structurelles causes suivantes : hypertension artérielle pulmonaire Elles regroupent des étiologies hétérogènes, dont la caractéristique commune est une hypersensibilité sino-carotidienne : survient en contexte de stimulus du glomuscarotidien massage sino-carotidien iatrogène Traitement / Prise en charge Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 65 6 malaise et coma antécédents personnels ou familiaux de cardiopathie palpitations lors de la syncope anomalies biologiques : anémie, désordre hydroélectrolytique pour compléter le bilan étiologique Ce bilan étiologique comprendra en première intention : échocardiographie pour rechercher une anomalie structurelle Selon les éléments étiologiques retrouvés, il pourra être complété par : holter ECG, éventuellement holter implantable : Evaluation diagnostique cardiaque Syncope imprévisible ou fréquente Syncope prévisible ou rare Arythmies cardiaques Envisager un trai- Education, réconfort, évitement des causes déclenchantes habituellement Traitement ou un traitement la documentation 66 Maladies structuou cardio-pulmo- Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Traitement de la maladie haut risque de MSC Maladie coronaire, CMD, CMHO, DAVD, canalopathies Envisager la pose recommandations actuelles des malaise et coma 6 Perte de connaissance complète Diagnostics différentiels Syncope Cause cardiaque Neuro-médiées - sonnels ou familiaux - Palpitations avant la syncope - Absence de cardiopathie - Contexte favorisant Hypotension orthostatique - Survenue au lever - - Anomalies ECG Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 67 6 MALAISE ET COMA crise tassier, N. n o m . E , d r ta a B . E convulsive - goffinet Crise convulsive Etat de mal convulsif successives sans reprise de conscience entre les crises premières semaines du post-partum Enquête étiologique paraclinique : Glycémie capillaire Dosage plasmatique des médicaments antiépileptiques en cas de doute sur une mauvaise observance thérapeutique pathologie alcoolique crise partielle ou focalisée état de mal épileptique indication : trouble de conscience persistant et scanner cérébral non contributif Traitement en urgence de la crise convulsive Pendant la crise : PLS, oxygène 68 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 malaise et coma 6 Traitement : Crise apparemment isolée Examens complémentaires Tous les patients Crise apparemment isolée Glycémie capillaire 1ère crise men post critique normal et entourage familial Sortie si mauvaise observance Maladie épileptique Fièvre Confusion Alcoolisme Sevrage Intoxication Orientation si signes de localisation ou t calcémie, natrémie t si traumatisme crânien : scanner cérébral t sinon : EEG et PL Hospitalisation dans tous les cas Réanimation si état de mal Antécédent : Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 69 6 malaise et coma Mesures générales t Position latérale de sécurité t Oxygénation t Si état de mal : - canule entre les dents - intubation orotrachéale après sédation Crise convulsive généralisée t t réévaluer par le neurologue si observance correcte 70 Etat de mal convulsif t Clonazépam : Rivotril° 1-2 mg en IV lente et anti Traitement de la cause t Hypoglycémie, méningite, méningo-encéphalite, tumeur, accident vasculaire cérébral, hyponatrémie, - Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 MALAISE ET COMA 6 coma - f. adnet Tableau : score de Glasgow. Items Points Meilleure réponse verbale 5 réponse adaptée réponse inadaptée réponse incohérente geignement aucune réponse 3 2 1 Meilleure réponse oculaire ouverture des yeux spontanée 3 2 1 Meilleure réponse motrice localisatrice et adaptée 5 non adaptée pas de réaction 3 2 1 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 71 6 malaise et coma oma - f. adnet ant un c v e d ir n e t à e it u d Con COMA NON OUI Glycémie Réanimation cardiopulmonaire basse Nle ou Coma hypoglycémique resucrage IV Existence de signes de NON OUI Tomodensitométrie : - traumatisme crânien - accident vasculaire cérébral Hypothermie Température centrale Normotherme Hyperthermie méningée maligne 72 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 malaise et coma 6 iratoire p s e r io d r a c t ê r r a - f. adnet les premiers gestes de Points importants Diagnostic Rythme non choquable : asystolie ou complexes larges avec une fréquence lente : rythme Pièges Pronostic Les facteurs pronostics La prise en charge se déroule en deux temps principaux Traitement médicalisé Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 73 6 malaise et coma La réanimation non médicalisée comporte : Rythme non choquable améliore les échanges gazeux Rythme choquable veineux ou trachéal Rythme non choquable hyperkaliémie 74 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 malaise et coma 6 e - f. adnet espiratoir r io d r a c t ê r r a n ’u prise en charge d Rythme choquable Rythme non choquable (asystolie ou rythme sans pouls) RCP* Choc électrique externe : Un choc de 150-200 J en biphasique RCP RCP Intubation endotrachéale Voie veineuse périphérique Adrénaline 1 mg IVD Intubation endotrachéale Voie veineuse périphérique RCP Choc électrique externe : Un choc de 150-200 J en biphasique RCP Amiodarone 300mg Recherche étiologique : Hypovolémie : remplissage - Tamponnade : décompression de sauvetage Pneumothorax, Hémothorax : drainage - Hypothermie : réchauffage - Hyperkaliémie : bicarbonate de réanimation Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 75 chapitre 7 choc n choc - F. ’u d e g r a h c n e e is pr adnet Diagnostic - Pression artérielle systolique < 90 mmHg marbrures sueurs cyanose temps de recoloration cutanée allongé Mesures initiales Pose de voies veineuses Monitorage (scope, ECG, pression artérielle, SpO2, température) Remplissage vasculaire 500 mL de NaCl 0,9% Orienter le diagnostic Hypovolémique Cardiogénique t Hypovolémie vraie : - Choc hémorragique - Déshydratation - Infarctus du myocarde - Trouble du rythme - Trouble de la conduction - Valvulopathie - Intoxication par cardiotoxique - Embolie pulmonaire - Tamponnade - Infarctus du VD t Hypovolémie relative : - 3ème secteur Traitement en fonction - Acidose - Dyskaliémie 76 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 - Sepsis - Anaphylaxie - Intoxication médicamenteuse - Vasoplégie choc 7 oustafa midt, F. m h c S J. e u iq t c a l y choc anaph Points importants Diagnostic caractérisé par un collapsus vasoplégique avec une tachycardie, PAS < 90 mmHg mous diarrhée avec douleurs abdominales peuvent compléter le tableau Pièges Traitement Instituer une oxygénothérapie, voire une intubation en cas de détresse immédiatement menaçante Prévenir le réanimateur veineuse Remplissage par cristalloïde : 1-2 litres de Ringer-lactates ou de sérum physiologique Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 77 chapitre 8 agitation menteuse a ic d é m n io t a d é s otrice et agitation psychom , et E. ROUPIE c n Jo e L . JL , is a l g E. Hin Dangerosité pour autrui Dangerosité pour lui-même : souffrance de la bouffée délirante : primauté de la composante délirante avec adhésion Les Benzodiazépines dans les agitations non psychotiques : Les neuroleptiques : Sédatifs dans les agitations psychotiques : 78 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 agitation 8 Dangerosité OUI Appel de renfort pour contention, sédation verbale et médica- NON Isoler dans un cadre rassurant pour éviter le pas- public, amené aux urgences par les une intoxication Sinon, apprécier au minimum : neurologique implique un scanner cérébral en ur- NON OUI Neurologique : Métabolique : Toxique : Psychiatrique : Autre : Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 79 8 agitation lique aiguë y h t é n io t a ic x o t in t E. ROUPIE e , c n Jo e L . JL , is a l E. Hing Points importants Pièges hypoglycémie Gravité IEA seule dans ses formes excito-motrices et comateuses IEA associée, avec par exemple, notion de traumatisme crânien de co-intoxication Traitements 80 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 agitation 8 aiguë Boufée délirante c, et E. ROUPIE n Jo e L . JL , is a l g in H E. Points importants Diagnostic Survenue brusque en quelques heures Le délire est polymorphe, les mécanismes variables et multiples : illusions, imagination, pas perplexe mais fasciné ou effrayé par conviction Orientation Traitement Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 81 chapitre 9 s e s u e t n e m a c i d é m s n o i t a c i x o t in ontaire l o v e s u e t n e m a ic intoxication méd - D. pateron Points importants Diagnostic Il est guidé par : Le type de produit syndrome anti-cholinergique syndrome de myorelaxation : hypotonie, dépression du SNC syndrome sympatomimétique : agitation, convulsions, mydriase, HTA, tachycardie, sueurs syndrome des opioïdes : myosis, hypotension, bradypnée, bradycardie Recherche de troubles électriques de la largeur du QRS, un trouble de conduction auriculo-ventriculaire des extrasystoles Pièges À signe de localisation 82 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 intoxications médicamenteuses 9 Neurologiques : hémorragie méningée méningo-encéphalite état de mal convulsif hypovolémique, anaphylactique, cardiogénique ou septique Métabolique glycémie capillaire hyponatrémie Gravité Immédiate Liée au toxique Secondaire : implique une surveillance hospitalière pour éviter une éventuelle complication Psychiatrique Traitement Essentiellement symptomatique vues dans la première heure adsorbable et que le malade est vu précocement : de déterminer le pronostic hépatique, mais la N-acétyl-cystéine doit être débutée sans réveiller complètement le patient Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 83 9 intoxications médicamenteuses Prise en charge d’une IMV aux urgences - D. pateron recherche de signes de gravité immédiatS ecg - glycémie OUI NON mise en place d’une surveillance mesures symptomatiques diagnostic positif de l’IMV interrogatoire Du patient, de (famille, secours…) antécédents modalités de symptômes nature, dose et heure de prise des toxiques origine des médicaments pris examen clinique Température Neurologique : conscience pupilles syndrome méningé Cardiovasculaire : pouls, tension auscultation cardiaque Pulmonaire : fréquence respiratoire, saturation auscultation examens complémentaires Systématiques : glycémie capillaire ECG Iono, urée, Selon le contexte : dosages sanguins ciblés pulmonaire inhalation, Examen cutané confirmer l’IMV évaluer le risque 84 synthèse toxidrome Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 thérapeutique orientation intoxications médicamenteuses Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 9 85 chapitre 10 s e u q i l o b a t é m s e c n e g ur tenir devant à e it u d n o c : é s n e diabète décomp Mercier . E , in u q e D F. P ie une hyperglycém Orientation diagnostique Hyperosmolarité Âge > 70 ans Diabète connu Déséquilibre simple Variable Oui Facteurs déclenchants Souvent unique Parfois multiples Mortalité < 5% 50% Nulle Clinique Déshydratation - ou minime Confusion, coma - Signes pyramidaux - - Nausées, douleurs abdo - Hyperventilation - Biologie pH Cétonurie 86 > 15 > 30 < 7,3 > 7,3 < 15 > 15 > 20 Variable > 330 < 310 3 croix 1 croix 1 croix Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 En règle < 22 URGENCES métaboliques 10 fortes doses de sulfamides Par contre rien prescrire et surveiller les glycémies capillaires Besoins de base = garder son schéma insulinique habituel, en assurant un apport glucosé continu si le patient ne Glycémie mmol/L g/L Unités toutes les 4 heures < 10 < 1,8 0 10 - 15 1,8 - 2,7 5 15 - 20 10 > 20 15 au PSE est la plus maniable et rapidement une surveillance horaire des glycémies 1 UI/mL Débit initial Glycémie (mmol/L) 8,1 - 12 Glycémie (g/L) Débit (Ul/h) > 12 > 2,20 1 2 3 Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 87 10 URGENCES MéTABOLIQUES Glycémie Glycémie (mmol/L) (g/L) < 3,5 3,5 - 6 6,1 - 8 Même débit 8,1 - 10 88 10,1 - 14 1,81 - 2,55 > 14 > 2,55 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 equin, E. D F. P s e c n e g r u x étique au le diab Danger Hypoglycémiants oraux Arrêt ou surdosage insuline Mercier Coma ou signe neurologique focal Atteinte neurologique Odeur acétonique Polypnée ample Douleur abdominale Toutes les urgences abdominales aussi IDM Acidocétose Acidose lactique Hypoglycémie Acidose lactique Danger : iode ! Rarement : nécrose papillaire Glycosurie Cétonurie Infection Hyperglycémie Déséquilibre simple Plaie Mal perforant Phlegmon Ischémie aiguë antitétanique Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 89 10 URGENCES MéTABOLIQUES in, E. Mercier - PF. Dequ é s n e p m o c é d e t è diab Points importants Troubles de conscience et déshydratation globale sont au premier plan cause déclenchante Réhydratation énergique, Grande fréquence des complications thromboemboliques, respiratoires, cardiaques, Priorités Apprécier cliniquement Conscience Degré de déshydratation et existence éventuelle de signes de choc Température, souvent élevée : déshydratation Débuter le remplissage vasculaire sur voie veineuse périphérique Faire les examens urgents Ionogramme sanguin et urinaire, GDS, ECG, NFS, lactate, hémocultures, bandelette urinaire, ECBU, radio de thorax Natrémie variable mais sous-estimant souvent la profondeur de la déshydratation cellulaire, Gravité Proposer le patient au réanimateur de principe, a fortiori si signes de gravité ou atypies : Choc non corrigé par le remplissage Coma profond 90 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 Traitement Réhydratation 2000 ml en 120 min, quelle que soit la natrémie et du sel KCl Insulinothérapie Viser une glycémie À AVC Toute affection intercurrente ou chirurgie Rôle des médicaments : diurétiques, corticoïdes ± contention veineuse des membres inférieurs uniquement si coma ou vomissements répétés Prévention des complications de décubitus Alimentation orale : possible dès que conscience normale Toutes les heures : conscience, FC, PA, glycémie capillaire au doigt, diurèse Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 91 10 URGENCES MéTABOLIQUES in, E. Mercier - PF. Dequ e s o t é c o id c a : é s te décompen diabè des hyperglycémie, elle-même responsable glycosurie avec polyurie ; une déviation du métabolisme des acides acidose métabolique production Points importants Attention au potassium trouver une cause Réévaluer conséquence moins 300 g/j. Priorités Apprécier cliniquement Conscience : Degré de déshydratation et existence éventuelle de signes de choc cause déclenchante pieds et du périnée Température : Fièvre inhabituelle : chercher infection déclenchante Débuter le remplissage vasculaire Faire les examens urgents Ionogramme sanguin et urinaire, GDS, ECG, NFS, lactate, hémocultures, ECBU, bandelette urinaire, radio de thorax pool potassique constamment effondré Gravité Proposer le patient au réanimateur si signes de gravité ou atypies : Choc non corrigé par un remplissage modéré 92 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 Coma Hypoxie pH < 7,1 Traitement Réhydratation, remplissage & apport de glucose sur voie veineuse périphérique Boissons orales possibles dès que conscience normale et disparition des nausées Insulinothérapie IVD 0,1 UI/kg/h Contrôler la glycémie capillaire au doigt toutes les heures À Surveillance scopique indispensable : risque mortel Toute affection intercurrente ou chirurgie Place des antibiotiques : Prévention des thromboses veineuses Sonde naso-gastrique et aspiration : uniquement si coma ou vomissements répétés Alimentation orale : possible dès que conscience normale et disparition des nausées Toutes les heures : conscience, FC, PA, glycémie capillaire au doigt À Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 93 10 URGENCES MéTABOLIQUES Dequin, Hypoglycémie - PF. E. Mercier en cas de : coma, convulsion, signe Points importants Chez le diabétique traité est forte per os voie veineuse en cas de signes neurologiques francs : 10-30 mL de G30% par Rechercher des facteurs favorisant : Effort physique non prévu Interaction médicamenteuse avec les sulfamides hypoglycémiants Par contre, avec une perfusion de glucosé et une surveillance des glycémies capillaires, en raison du exceptionnelle 2,8 mmol/L (0,5 g/L) Les causes possibles sont : 94 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 le aiguË a n é r e c n a is f f u s in JM. halimi Points importants Diagnostic Taille des reins conservée ou augmentée Bilan initial Clinique : si oligurie Biologie : Ionogramme sanguin, calcémie, réserve alcaline, protides, bandelette urinaire, ionogramme urinaire indispensable, protéinurie, ECBU, NFS, plaquettes, TP, TCA, Examens complémentaires : Points clés Urgence thérapeutique : OAP résistant au traitement ou chez patient anurique IRA sur IRC connue fonctionnelle dans 90% des cas Fonctionnelle = pré-rénale Clinique Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 95 10 URGENCES MéTABOLIQUES Biologie Évolution Obstructive = post-rénale Bas appareil : adénome de prostate souvent Organique Pronostic Hyperkaliémie, acidose et OAP peuvent menacer immédiatement la vie Souvent médiocre si néphropathie vasculaire Médiocre dans la plupart des autres maladies glomérulaires moyen terme est très fréquente Traitement Réhydratation si IRA fonctionnelle Préventif : 96 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 ale aiguË n é r e c n a is f f u s in ’une prise en charge d - JM. halimi insuffisance rénale aiguë Urgence absolue ECG OUI Néphro / Réa : puration extra-rénale OAP persistant malgré traitement NON Correction des troubles hydro-électrolytiques Mécanisme ? ira fonctionnelle ira organique ira obstructive réhydratation Avis néphro. rapide (PBR ? ...) levée d’obstacle Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 97 10 URGENCES MéTABOLIQUES G. POTEL Déshydratation - Points importants Diagnostic Les principaux signes de déshydratation extracellulaire sont : Perte de poids Accélération de la fréquence cardiaque Diminution de la PA Oligurie Pli cutané persistant Les signes de déshydratation intracellulaire sont : Sécheresse des muqueuses, soif Somnolence, asthénie, irritabilité, confusion Crises convulsives, coma Fièvre Diagnostic étiologique devant une déshydratation Examen clinique Urée, créatinémie, kaliémie, calcémie Protidémie, hématocrite Prise en charge thérapeutique (schéma ci-dessous) 98 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 Déshydratation extracellulaire +/hypernatrémie (pertes hydrosodées) Hypernatrémie avec secteur Digestives : vomissements, diarrhées, 3ème Diabète insipide : diabète sucré, néphropathie avec pertes de Traitement Déshydratation extracellulaire sans Hypernatrémie Surveillance Pouls, PA, diurèse, poids, natrémie, urémie, créatininémie, hématocrite, Eau pure per os si possible, Dans tous les cas : traitement étiologique Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 99 10 URGENCES MéTABOLIQUES r, n. goffinet ontassie m . e ie m ié l a k r e hyp Pseudo hyperkaliémie / Fausse hyperkaliémie Pseudo hyperkaliémie : hémolyse Fausse hyperkaliémie : hyperleucocytose > 105 Etiologies Augmentation des apports périphérique, néphropathie diabétique, néphrite interstitielle chronique, uropathie obstructive Catabolisme tissulaire intense : syndrome de lyse tumorale, hémolyse massive, saignement bêta bloquants Signes cliniques P et élargissement des QRS Traitement étiologique Antagoniser les effets du potassium sur les cellules myocardiques Chlorure de calcium ou gluconate de calcium 10% : 1 ampoule IVL si anomalie électrique CI si hypercalcémie ou traitement digitalique 100 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 Causes les plus fréquentes Médicaments : IEC, ARA2, AINS, spironolactone Favoriser le transfert de potassium dans les cellules sur 10 minutes Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 101 10 URGENCES MéTABOLIQUES ateron, hypokaliémie - d. p e. debuc Causes Vomissements, diarrhée, 3ème secteur Baisse des apports Anorexie mentale Causes les plus fréquentes Vomissements Diarrhée 3ème Diurétique thiazidique Signes cliniques Signes électrocardiographiques Anomalie la plus précoce : aplatissement diffus voire une inversion des ondes T, apparition Puis sous décalage du segment ST Traiter la cause Supplémenter en potassium veineuse centrale et donc la baisse de la kaliémie Corriger une hypomagnésémie si besoin : sulfate de magnésium per os ou IV 102 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 r, n.goffinet ontassie m . e ie m é c l a c r e hyp Points importants Diagnostic Signes cliniques : polyuropolydypsie, anorexie, nausée, vomissements, constipation, douleurs abdominales, asthénie, Complications Etiologie Traitement aux urgences Corriger la déplétion hydrosodée ou hyper hydrater KCl en fonction de la kaliémie Diminuer la résorption osseuse Surveillance : PA, pouls, poids diurèse, tolérance cardiaque, ionogramme sanguin Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 103 10 URGENCES MéTABOLIQUES inet .goff n , r e i s s a ont d, e. m atar b . e e i m é hyponatr Hyponatrémie hypertonique déséquilibré Etiologies Signes cliniques et biologique de diminution du SEC Signes cliniques et biologiques de diminution du SEC Apport de K au besoin pendant quelques heures avec du soluté de NaCl hypertonique Signes cliniques et biologique de diminution du SEC Prise de poids, OMI, ascite, épanchement pleural Etiologies Traitement Traitement de la cause Etiologies Hypothyroïdie 104 Guide deS URGENCES Médico-chirurgicales - 2013 / 2014 URGENCES métaboliques 10 Critères diagnostics: Normovolémie Kaliémie et bicarbonates normaux Causes : Médicaments : tous les psychotropes sauf les benzodiazépines, Carbamazépine, Neurologique : méningite, encéphalite, abcès, tumeur Pulmonaire : pneumopathie, abcès, tuberculose, asthme Drogues : ecstasy, amphétamines Traitement SIADH Traitement de la cause hypertonique Guide dES URGENCES médico-chirurgicales - 2013 / 2014 105 chapitre 11 s e u q i g o l o r u urgences ne Ta b l e a u i n s ta l l at i o n contexte - terrain Traumatique Non traumatique Hémiplégie Progressive VIH - Vasculaire Migraineux pileptique Diabétique 106 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences neurologiques 11 prise en charge d’un syndrome neurologique déficitaire : hémiplégie K. tazarourte examen en urgence diagnostics HED HSD traitements Admission en neurochirurgie Contusion Admission directe en UNV si possible - TDM sans et avec AVC hémorragique Hématome lombaire ou du cervelet Avis neurochirurgical Hématome des noyaux gris - AVC ischémique Discuter thrombolyse Abcès, toxo Lymphome TDM sans et avec Avis neurochirurgical Tumeur bénigne ou maligne HSD Avis neurochirurgical AIT UNV - Aspirine ou héparine Interrogatoire Aura migraineuse Traitement symptomatique EEG, interrogatoire Epileptique connu Ttt anti-épileptique Glycémie, interrogatoire post-critique, hypoglycémie Re-sucrage Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 107 11 urgences neurologiques prise en charge d’un syndrome neurologique Ta b l e a u i n s ta l l at i o n contexte - terrain Traumatique Compression médullaire Vasculaire Syndrome Rachidien Syndrome lésionnel neurogène radiculaire Fébrile Syndrome souslésionnel Apyrétique Troubles sphinctériens Apyrétique Post-infectieux ou vaccinal Syndrome neurogène périphérique 108 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Alcoolique Diabétique Toxiques, médicaments urgences neurologiques 11 ique déficitaire : paraplégie - K. tazarourte examen en urgence IRM diagnostics traitements Hernie discale Fracture du rachis Contusion médullaire Hématome épidural Avis neurochirurgical Hématome Infection Traitement symptomatique Antibiothérapie Tumeur Myélopathie cervicale Hernie discale Avis neurochirurgical TDM - IRM PL Syndrome de Guillain Barré Avis réanimateur Interrogatoire Polynévrite Traitement étiologique s Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 109 11 urgences neurologiques prise en charge d’une céphalée aiguë - y. Yordanov OUI Type de céphalée Mêmes caractéristiques mais fréquence intensité Céphalée idiopathique ou migraine ristiques habituelles Toutes causes possibles Scanner cérébral Ponction lombaire 110 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences neurologiques 11 NON Type de céphalée processus expansif hémorragie Si scanner : céphalées de tension méningites, méningoencéphalites, thrombophlébites cérébrales Quelle que soit la céphalée Guide Guidedes desurgences urgencesmédico-chirurgicales médico-chirurgicales- -2013 2013//2014 2014 111 11 urgences neurologiques Yordanov Y. e é g in n é m ie g Hémorra Points importants Diagnostic brutale diagnostic : Un syndrome confusionnel labilité tensionnelle, fébricule, polypnée TDM cérébrale devra être complétée par une TDM cérébrale injectée Ponction lombaire Points clés 112 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences neurologiques 11 Pièges Si une hémorragie méningée post-traumatique est mise en évidence, il faut savoir se poser la question de Pronostic Seul un diagnostic précoce avec éventuelle intervention neurochirurgicale ou radiologique sur la Prise en charge Aux urgences : Hospitalisation contrôle de la température contrôle de la glycémie Analgésie, avec antalgiques adaptés Si nécessaire : Traitements anti comitiaux Intubation pour protéger les voies aériennes supérieures et assurer une ventilation adaptée neurochirurgicale ou une prise en charge par radiologie interventionnelle Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 113 11 urgences neurologiques rdanov o Y Y. s ë u ig a s e it méning méningo-encéphalite ou un abcès Points importants Diagnostic dans les tableaux débutants troubles de la vigilance allant de la simple obnubilation au coma, ou des convulsions Doivent être systématiquement demandés : protéinorachie Au moins une hémoculture Une TDM cérébrale Points clés systématique 114 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences neurologiques 11 transfert en réanimation déclaration obligatoire Pièges psychiatrique avec délire aigu sans antécédents, une agitation, une somnolence excessive, La présentation est souvent atypique chez le patient âgé ou chez le nouveau-né et le nécessaire en répétant la PL Pronostic bactériennes Prise en charge urgences : Hospitalisation systématique de toutes méningites Hospitalisation en réanimation pour toutes méningites avec signes de gravité : altération des fonctions supérieures, signes de localisation, état de choc ou purpura Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 115 11 urgences neurologiques Thérapeutique = antibiothérapie 3 Polynucléaires > 50% Méningite bactérienne Cocci - Méningocoque : C3G BG - Hémophilus : C3G C3G 116 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences neurologiques 11 3 Lymphocytes > 50% = Méningite Lymphocytaire Tuberculose Listériose Méningite décapitée Méningo-encéphtalie herpétique >1g Protéinorachie >1g Méningite virale * si méningo-encéphalite = Surveillance Possibles antiviraux Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 117 chapitre 12 s e u q i g o l o t a m u h r s e c n e g r u ustafa idt, F. Mo m h c S J. ë u ig a e u lombosciatiq Points importants Diagnostic Le terrain ATCD fréquents de lumbago ou de lombalgie chronique contexte professionnel ou sportif Clinique la douleur intensité variable en règle monoradiculaire L5 ou S1, parfois tronquée le syndrome rachidien debout : contracture paravertébrale, point douloureux paravertébral, signe de la sonnette couché : Imagerie âge > 50 ans antécédents néoplasiques antécédents traumatiques récents 118 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences rhumatologiques 12 douleur persistante après 2 semaines de traitement bien conduit ± cliché centré sur L5 - S1 si sciatique S1 si sciatique hyperalgique, sciatique paralysante ou syndrome de la queue de cheval sciatiques tronculaires ou plexulaires abcès de la fesse, douleurs des membres inférieurs simulant une douleur radiculaire : polynévrite éthylique ou toxique Traitement Urgences chirurgicales : neurochirurgie de garde Forme commune : mise au repos AINS per os ou IM antalgiques de niveau I ou de niveau II Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 119 120 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Causes rares Ostéochondromatose Tumorale Synovite villo-nodulaire Hémangiome synovial, IRM, artériographie, biopsie synoviale Spontanée hémarthrose liquide sanglant Rhumatismales thrite aiguë - liquide inflammatoire (> 1000 ou 2000 /mm 3, > 50% de PNN) ponction articulaire - Ostéochondromatose Notion de blocages articulaires Notion de facteur déclenchant Ostéonécrose du condyle fémoral interne Gonalgies brutales et persistantes Horaire mécanique des douleurs radiographie standard liquide mécanique (< 1000 /mm 3 , <50% de PNN) 12 urgences rhumatologiques iculaire t r -a a r t in t n e m e ant un épanch v e d ir n e t à e it u d Con F. moustafa t, id m h c s J. u o n e du g Le traitement «en urgences» repos en position antalgique AINS per os ou IM examens complémentaires rien si sciatique débutante radiographies standards si Les La clinique douleur radiculaire L5 ou S1 syndrome rachidien examen neurologique : pas de Le terrain la forme typique Examen Avis neurochirurgical tomodensitométrique baire EN URGENCE et de troubles sphinctériens lom- Le syndrome de la queue de cheval culaire cotation < 3 gerie orientée - Douleur du M1 simulant une souffrance radiculaire = coxopathie, artériopathie, tumeur du Sciatiques tronculaires ou plexulaires - La sciatique paralysante - Sciatiques radiculaires secondaires non discales les formes secondaires La sciatique hyperalgique (rare) = douleur intolérable malgré le repos les urgences chirurgicales reconnaitre urgences rhumatologiques Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 12 t, F. Moustafa id m h c S J. ë u ig a e u q t une lombosciati n a ev d ir n te à e it u d Con 121 12 urgences rhumatologiques Schmidt, J. e l ia h c a r b o ic névralgie cerv F. moustafa Points clés Diagnostic Clinique syndrome cervical : douleur violente et insomniante avec enraidissement du rachis syndrome radiculaire du membre supérieur : topographie selon racine intéressée Contexte ATCD fréquents de cervicarthrose symptomatique Une forme grave : la myélopathie cervicale radiculaire du membre supérieur elle impose un avis spécialisé Pièges Nombreux diagnostics différentiels douleur par atteinte plexuelle douleur par atteinte tronculaire Traitement Repos et immobilisation par collier cervical avec appui sous-mentonnier 122 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences rhumatologiques 12 oustafa midt, F. m h c s J. ë u ig a e it r arth On distingue : Points importants Diagnostic Clinique début brutal, douleur intense et permanente, impotence fonctionnelle totale, contexte fébrile épanchement intra-articulaire Radiologie épaississement des parties molles Orientation diagnostique Arthrite septique prendre en compte le contexte et rechercher : cancer, corticothérapie ou immunosuppresseurs un second foyer septique : endocardite infectieuse arguments pour gonocoque : rapport sexuel contaminant, signes génito-urinaires ou cutanés liquide articulaire trouble, voire purulent, non visqueux dont 95 % de polynucléaires neutrophiles Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 123 12 urgences rhumatologiques goutte tophus chondrocalcinose articulaire Pièges Traitement Arthrite septique Traiter rapidement antibiothérapie synergique, bactéricide, prolongée Arthrite microcristalline Chondrocalcinose : AINS 124 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 urgences rhumatologiques Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 12 125 chapitre 13 e i g o l o t trauma petites plaies - d. pateron Points importants Evaluation de la priorisation Une plaie hémorragique doit être traitée par un pansement compressif Evaluation de la priorisation Un cas particulier : la main Traitement 126 126 profonde autorise la suture aux urgences. repose sur quelques techniques simples : Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 En pratique Durée Visage Cou Oreille Scalp Tronc Main face dorsale Main face palmaire Membre inférieur Pied Membre supérieur Pénis Cicatrisation dirigée : lorsque la perte de substance est importante ou que la tension est trop forte , il contaminées, les contaminations telluriques ou les excrétas, les fractures ouvertes, les expositions articulaire ou tendineuse Plaie vue tardivement Morsure La vaccination antitétanique Complications des sutures : cutanée Infection Nécrose cutanée Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 127 13 TRAUMATOLOGIE e la plaie d e n è ig n ta é t e u q n du ris évaluatio - d. pateron Plaie mineure : Plaie majeure : toute plaie traumatique étendue, pénétrante avec corps étranger, souillée septiques, gelures, ulcères nécrotiques, gangrène Type de blessure Mineure - propre Patient non immunisé ou vaccination incomplète Tétanigène Débridement retardé ou incomplet > 10 ans Anatoxine tétanique : 1 dose 0,5 mL Anatoxine* tétanique : 1 dose 0,5 mL Anatoxine tétanique tétanigène Patient immunisé Délai depuis le dernier rappel Immunoglobuline 250 UI Anatoxine tétanique Anatoxine tétanique : 1 dose 0,5 mL Anatoxine tétanique : 1 Immunoglobuline 500 Anatoxine tétanique : 1 Immunoglobuline 250 UI Anatoxine tétanique : 1 Immunoglobuline Antibiothérapie Antibiothérapie *Anatoxine : rappel de vaccin anti-tétanique 128 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 129 13 TRAUMATOLOGIE d. pateron s n ie n â r c s e m is traumat Points importants Il ne faut pas méconnaître les lésions associées rachis cervical expliquant ainsi une association fréquente entre traumatismes du crâne et A contrario, certaines présentations sont trompeuses et ne doivent pas faire oublier un traumatisme crânien, comme par exemple un traumatisme facial ou une présentation être très hémorragique Groupe 1 Patients asymptomatiques, ou présentant des céphalées, des sensatiaons ébrieuses, des 130 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 Groupe 2 lésions faciales sévères, des signes de fracture basilaire, une possibilité de fracture avec dépression Groupe 3 Pour indication : Pour le groupe 1 : aucun examen complémentaire ne doit être pratiqué Pour le groupe 3 : un scanner cérébral doit être pratiqué en urgence Pronostic Traitement thérapeutiques sont les mêmes que ceux du groupe 1 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 131 13 TRAUMATOLOGIE nc, e. roupie is, JL. lejo a l g in h . e s n ie id h traumatismes rac Points importants tête, cou, tronc, (le port du collier est obligatoire) zone douloureuse et de signes fonctionnels neurologiques : il va rechercher avant tout une atteinte localisation est imprécise, il est licite de demander un rachis complet Du fait de la mandibule, une face de rachis cervical ne peut comprendre les deux premières tirés pour dégager la charnière cervico-dorsale 132 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 Pièges particulier chez le patient alcoolisé La ceinture de sécurité Sans en retirer ses avantages indéniables, pose deux problèmes rachidiens : siège et de la décélération de la tête de torsion du tronc pouvant provoquer des atteintes du rachis lombaire pouvant être soit Pronostic Il est important de différencier les lésions stables de celles instables radiologiques dynamiques Traitement délai En cas de fracture Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 133 13 TRAUMATOLOGIE nc, e. roupie , JL. lejo is a l g in h . e e l u a p l’é traumatismes de controlatérale, tête tournée vers le côté sain hache orientant vers la vacuité de la glène sternoclaviculaire Eléments importants Il faut toujours rechercher un autre site lésionnel associé attitude du traumatisé du membre supérieur, il faut rechercher les lésions vasculo-nerveuses palpation, après des mesures antalgiques La prescription de radiographie 134 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 A titre indicatif, les différentes lésions sont : Les lésions osseuses : plus rarement par un traumatisme indirect sur la main ou le coude Les lésions articulaires : Les luxations de la scapulo-humérale Les entorses de la sternoclaviculaire Pronostic Dans tous les cas, la région sous-acromiale est mise en tension, engendrant des lésions pouvant aller Traitement Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 135 13 TRAUMATOLOGIE amani on, j. man r e t a p . d e d u o c u traumatisme d Points importants Traumatismes directs : chirurgicale doit être large En cas de traumatisme non pénétrant: de la bourse séreuse olécranienne Traumatismes indirects : Chute main en avant : les structures les plus exposées sont la tête radiale, la palette En cas de mouvement forcé latéral en varus ou en valgus, les ligaments sont les plus exposés pronation douloureuse Les repères normaux du coude sont : Alignement épicondyle, olécrane, épitrochlée en extension : ligne de Malgaigne La prescription de radiographie Traitements selon la lésion Le type de fracture doit être analysé : Condylienne externe Condylienne interne 136 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 Luxation du coude Clinique de luxation Il existe un coup de hache et perte des repères Entorse du coude Le traitement est en règle orthopédique avec une attelle brachio-antébrachiale amovible 15- 20 Rechercher des lésions associées : coronoïde, tête radiale Le traitement est chirurgical Fracture de la tête radiale : la plus fréquente des fractures du coude Type I : sans déplacement Type II : un fragment déplacé Type III : comminutive Il faut rechercher des lésions associées fréquentes : Au niveau du coude Une luxation humérocubitale La rupture ligament collatéral médial Une fracture olécrane Au niveau du poignet Une dislocation radio-cubitale inférieure Stade II et III : Chirurgie Pronation douloureuse entrainant une impotence totale du membre supérieur avec une attitude du coude en pronation, Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 137 13 TRAUMATOLOGIE nc, E. roupie IS, JL. Lejo A l g in h . e t e n ig o isme du p traumat ulnaire distale, de celles du carpe Elements importants Il faut toujours rechercher un autre site lésionnel associé palpation, après des mesures antalgiques incidences radiologiques de radiographie devant un traumatisme récent du poignet La prescription de radiographie A titre indicatif, les différentes lésions sont : Les lésions osseuses : La fracture du scaphoïde La fracture articulaire du radius Les lésions articulaires : La luxation rétro-lunaire du carpe siéger plus haut Les atteintes du ligament scapholunaire 138 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 Pronostic Le pronostic est non seulement la récupération des amplitudes articulaires mais également la stabilité Traitement Morphine en IV neutre, soit une manchette plâtrée Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 139 13 TRAUMATOLOGIE i Manaman j. , n o r e t a p . d e h ismes de la hanc traumat Il existe deux contextes très différents : possibles sont la fracture du col fémoral avec un risque élevé de nécrose céphalique, la luxation de hanche avec un risque élevé de nécrose céphalique et la fracture per trochantérienne qui représente une urgence opératoire différée Points importants charge des comorbidités Toutes les fractures sont opérables Traitements selon la lésion Fracture cervicale ou du col Associe une impotence fonctionnelle, un raccourcissement sauf si la fracture est engrenée ou non déplacée, une rotation externe du pied et une adduction une verticalisation la plus rapide possible Fracture cervicotrochantérienne Fracture pertrochantérienne Fracture sous trochantérienne : sous le massif trochantérien Fracture trochantérodiaphysaire : le trait de fracture avec trait de refend diaphysaire Toutes les fractures sont opérables 140 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 Rotation interne Extension de hanche Luxation pubienne vers la branche pubienne Luxation obturatrice vers le trou obturateur Perte du parallélisme des surfaces articulaires Perte du cintre cervico-obturateur Recherche de lésions associées Fracture du cotyle Fracture parcellaire de la tête fémorale Réduction Dès que possible, sinon risque de nécrose vasculaire de la tête fémorale par étirement de Sous AG et malade curarisé Traumatisme de hanche sans fracture évidente mais douleur Il faut évoquer Une fracture du col engrenée si RX non concluante Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 141 13 TRAUMATOLOGIE c, E. roupie , JL. Lejon IS A l g in h . e u o n e isme du g traumat prépondérants Points importants Il faut toujours rechercher un autre site lésionnel associé. Par exemple : La prescription de radiographies 142 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 À titre indicatif, les différentes atteintes sont : Les lésions osseuses : fractures du cotyle La fracture de la patella est faite par un trauma direct Les atteintes méniscales : collatéral médial Pronostic Traitement Morphine en IV Les orientations thérapeutiques initiales visent au confort du malade et un traitement anticomprend : anglaises Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 143 13 TRAUMATOLOGIE traumatisme de la ejonc, E. L . JL , IS A l g in h . e cheville roupie Du fait de sa rareté et de son association fréquente avec une fracture bimalléolaire, ne sera pas abordée La démarche diagnostique est avant tout clinique et doit se faire en deux temps: Élements importants Une fracture malléolaire ou du pilon tibial Les fractures du talus et du calcanéus Les lésions du tendon calcanéen Pièges traumatisme, le mécanisme lésionnel et le délai entre le traumatisme et la prise en charge Examen clinique 144 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 : la négativité de la recherche des signes de laxité, dans une situation postœdème ou une contraction musculaire suivants : Un âge <18 ans et >55 ans De la base du 5ème métatarsien supérieure Peuvent être associées des incidences ciblées sur le pied en fonction de la suspicion de lésions Pronostic Traitement Le glaçage La compression Elle peut être réalisée par des blocs de mousse péri-malléolaires maintenus par des bandes Elle doit être maintenue aussi longtemps que possible Un traitement médical adjuvant, notamment antalgique, est prescrit. Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 145 13 TRAUMATOLOGIE mani , j. Mana n o r e t a p . d d ie p vant-pied et du a l’ e d s e m is t a m u tra Points importants Le traitement est souvent fonctionnel Traumatismes directs : Chute sur le talon : lésions osseuses au premier plan : calcaneus et talus Pied sans appui sur le sol : lésion possible des métatarses et du tarse Radiologie : ventuelle incidence rétrotibiale : calcaneus Traitements selon la lésion Sensation de coup porté sans traumatisme avec impossibilité de monter sur la pointe du pied Le traitement est essentiellement chirurgical Botte plâtrée en équin en attente Fracture du talus Fracture non déplacée Fracture déplacée : avis chirurgical Fracture du calcaneus Radiologie Scanner en plan sagittal et frontal avec reconstruction 146 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 TRAUMATOLOGIE 13 Fractures thalamiques : avis chirurgical Luxation sous astragalienne Rare et le pied en dedans; choc violent le plus souvent avec ouverture cutanée Urgence chirurgicale, réduction sous anesthésie générale Entorse sous astragalienne Un œdème sous malléolaire peut être présent Entorse medio-tarsienne Possible hématome médio pédieux Fracture du naviculum (scaphoïde tarsien) Il existe une ecchymose du dos du pied avec une saillie dorsale en cas de luxation associée La radiographie standard est complétée par un scanner Traitement chirurgical dans les fractures déplacée et comminutives Fracture des cunéiformes et cuboïdes pour le cuboïde Fracture des métatarsiens médians Le traitement est fonction du déplacement Traitement chirurgical en cas de déplacement Fracture de la base du V métatarsien Il existe une douleur exquise et un hématome Chirurgie en cas de déplacement important Fracture du I métatarsien Le traitement est chirurgical le plus souvent Luxation métatarsophalangienne des orteils lors de la réduction Fracture des phalanges des orteils Il existe fréquemment une contusion cutanée ou hématome sous unguéal Luxation inter phalangienne des orteils Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 147 chapitre 14 divers stafa idt, F. Mou m h c S J. l a ic p o r ’un pays t Fièvre au retour d Points importants Diagnostic Interrogatoire Examen clinique les signes cliniques associés : neuropsychiatriques : troubles de la conscience ou crises comitiales : paludisme typhoïde céphalées : paludisme, typhoïde, arbovirose syndrome pseudo-grippal : hépatites virales, herpès, VIH hépatites virales, paludisme et amibiase, syndrome anémique : paludisme, leishmaniose viscérale splénomégalie : septicémie dont typhoïde; paludisme, leishmaniose viscérale, borréliose salmonelle, shigelle, colibacille, amibiase hémorragique virale autres : douleurs musculaires, trichinose 148 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 divers 14 hémorragique, borréliose, diphtérie trypanosomiase africaine 3 semaines : paludisme, amibiase hépatique, hépatites, VIH, tuberculose, brucellose, leishmaniose viscérale, trypanosomiase, rage Examens complémentaires Systématiques aux urgences hémogramme : anémie : paludisme, leishmaniose viscérale polynucléose : amibiase, leptospirose, trypanosomiase africaine leucopénie : paludisme, arboviroses, typhoïde, leishmaniose viscérale hyper éosinophilie : bilharziose invasive, trichinose, distomatose lymphomonocytose : , EBV, hépatites virales thrombopénie : paludisme, arboviroses, leishmaniose viscérale, rickettsiose À répéter si forte suspicion et premier résultat négatif ECG : avant traitement antipaludéen À discuter aux urgences : palustre yersinias et campylobacter indispensable en cas de symptomatologie respiratoire À discuter : Parasitémie > 5 % oligurie (< 400 mL/ 24h) Hémoglobinurie macroscopique Manifestations neuro-encéphaliques : céphalées intenses, désorientation temporo-spatiale, Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 149 14 divers agitation, obnubilation, troubles de la conscience, convulsions, signes focalisés Terrain : grossesse, splénectomie, immunodépression Diagnostic différentiel Traitement (Paludisme) vomissements Contre-indication : troubles de conduction intraventriculaire Contre-indication : troubles de conduction intraventriculaire 150 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 divers 14 hypothermies - F. adnet Points importants Diagnostic il existe une pâleur cutanée avec une marbrure des extrémités gelures les pupilles sont en mydriase aréactive min Pièges Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 151 14 divers Pronostic Traitement Schéma thérapeutique général Maintien des grandes fonctions vitales la bradycardie doit être respectée Réchauffement 152 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 divers 14 ateron p . d s e u iq g o l io b ion aux liquides it accidents d’expos Les situations les plus fréquentes rencontrées aux urgences sont : professionnel Points importants VIH Hépatite liée au virus B Le risque faible de transmission du VIH occulte parfois le risque plus élevé de transmission Hépatite liée au virus C Le risque de transmission existe par le sang et est extrêmement faible par voie sexuelle Traitement Le nettoyage immédiat Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 153 14 divers Traitement préventif du VIH chez la femme en âge de procréer Antirétroviraux utilisés : 154 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 divers 14 Décision de traitement devant un aes - D. pateron Évaluation du risque la profondeur le caractère évolué du SIDA du patient source Pour un rapport sexuel : le caractère traumatique Le patient source est connu : il faut déterminer son statut Le patient source est inconnu ou le le plus rapidement possible HIV+ HIV- Risque élevé Risque faible Ex : simple érosion épidermique avec une aiguille pleine avec une aiguille de gros calibre Risque intermédiaire aiguille creuse Trithérapie licite Bi ou Trithérapie Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 155 14 divers traitement de la . maignan entier, M p r a c f. s e c n e g r eur aux u doul chelle reste répandue, le contrôle de la douleur aux urgences ne perturbe pas la qualité du diagnostic, Les médicaments utilisés pour le traitement de la douleur aux urgences sont, en premier lieu, Dans certaines douleurs fréquemment rencontrées aux urgences, il est établi que les AINS Lorsque la douleur ne peut être contrôlée par les antalgiques périphériques, et dans les douleurs autant que nécessaire 156 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 divers 14 transfusion de culots globulaires - D. pateron Etat clinique Mauvaise tolérance Bonne tolérance Premiers gestes : O2 sonde nasale voie veineuse périphérique de gros calibre pour remplissage vasculaire bilan biologique : 2 groupes sanguins, RAI urgence quel que soit le taux Bilan étiologique Traitement adapté Etat instable Produits sanguins labiles rares et chers acte thérapeutique : thérapeutique substitive et sélective chaque malade doit recevoir ce dont il a besoin et rien iatrogénie : risque immunologique, infectieux NON OUI Urgence vitale : bilan étiologique antécédents ou O- ou isogroupe transfusionnels selon disponibilité utiliser des culots iso des résultats groupe, iso rhésus : NaCl 9 %0 500 mL compatibles en fonction garde-veine des résultats des RAI NaCl 9 %0 500 mL tolérance garde veine mg Lasilix IVD possible Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 157 14 divers transfusion de concentrés plaquettaires - D. pateron état clinique hémorragique mineur (gingivorragie, épistaxis minimes) Recherche des facteurs de risques hémorragiques : Fièvre Plaies Plaquettes < 10 000 µL récentes HTA non contrôlée Âge > 70 ans Absents urgence : Produits sanguins labiles rares et chers : Acte thérapeutique Thérapeutique substitutive et sélective Chaque malade doit recevoir ce dont il a Iatrogénie : risque immunologique, infectieux Hémorragies : Bulles hémorragiques buccales, métrorragies, présents rétiniennes, de signes Bilan biologique : 2 groupes sanguins Pas de transfusion Recherche de signes Voie veineuse périphérique Bilan biologique : 2 groupes sanguins, Bilan étiologique Eviter de transfuser si thrombopénie CPA** : patients en 1èrè ligne thérapeutique ou en attente de greffe Irradiation : en pré ou post greffe 158 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 Transfuser un MCPS* ou un CPA** divers 14 e enceinte m m e f a l z e h c e c urgen médicaments de l’ AIGNAN F. carpentier, M. M Pour le nouveau-né : effet indésirable survenant après la naissance Antiépileptiques : Médicaments Naissance Benzodiazépines A A A Lamotrigine A A A Carbamazépine S S S Lévéticacétam S S S Autres D D D S Système nerveux central et douleur Médicaments Naissance Phénothiazines A A Benzodiazépines A A S S S Corticoïdes A A AINS D D Salicylés D D Paracétamol A A A A A A S Morphine A A A S Anesthésiques locaux A A A MEOPA D A A - A S Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014 159 14 divers système respiratoire Médicaments Naissance A A A Oméprazole A A S Antispasmodiques A A A S appareil digestif Médicaments Naissance Système cardio-vasculaire Médicaments Digitoxine Naissance A A S A A A Méthyldopa A A A Furosémide S S S D D D D D D Héparine S S S HBPM S S S Inhibiteurs calciques IEC Sartans AVK NACO Anti-infectieux Médicaments Pénicillines Naissance A A A Céphalosporines A A A Macrolides A A A Imidazolés S S S Fluoroquinolones A A A Aminosides D D D Glycopeptides D D D Cyclines D D Sulfamethoxazoletriméthoprime D D S Aciclovir S S Chloroquine A A A Malarone A A A Savarie A A A Pour plus de renseignements, le site du Centre de Référence sur les Agents Térato- 160 Guide des urgences médico-chirurgicales - 2013 / 2014