Le projet - Devlop`SO
Transcription
Le projet - Devlop`SO
DEVLOP’SO le bo n s e ns cito y en en ac tio n Pour un développement équilibré et durable du Sud-Ouest Courriel : [email protected] Site : www.devlopso.fr 12 rue Carnot 24 000 PERIGUEUX Un grand projet durable pour l’Aquitaine : le rééquilibrage régional En termes de développement économique et humain, le littoral aquitain et l’intérieur s’éloignent progressivement l’un de l’autre. Vieillissement des populations, marché de l’emploi en forte régression, fermetures de services publics (postes, écoles, tribunaux), affaiblissement du réseau médical, infrastructures défaillantes (enclavement), etc. La liste serait longue des signes du retard et du déclin de l’intérieur aquitain. Par ailleurs, la concentration humaine et routière de la frange littorale, si elle se poursuit, aggravera encore les problèmes d’environnement. IL FAUT ENRAYER CETTE TENDANCE. Un ensemble de mesures, principalement liées aux infrastructures et aux transports pourrait efficacement contribuer à ce rééquilibrage. DEVLOP’SO vous les présente dans ce document. “AUTOROUTE” N’EST PAS UN GROS MOT Aucun ferroutage possible pour l’intérieur aquitain et, de toutes les liaisons routières à longue distance, c’est l’autoroute qui est la plus compatible avec la notion de développement durable. Laisser de grands axes très fréquentés, sans voie autoroutière est un non sens environnemental car : • Le cahier des charges écologique d’une autoroute est bien plus contraignant que celui des autres voies routières, • l’autoroute fluidifie la circulation (plus 40% de CO2 dans les bouchons), • les espaces végétaux sont réaménagés et parfois amplifiés, • l’environnement est paysagé en fonction de l’espace naturel et humain (tourisme, valorisation du patrimoine), • aucun panneau publicitaire, • aires de repos et d’informations, • villes et bourgs libérés des circulations inutiles et polluantes, • la faune dispose de passages, le gibier est préservé des véhicules, et les automobilistes sont protégés du gibier errant, • toutes les routes croisées ne sont pas “coupées”, • l’accroissement de la sécurité est un bien “durable”, • une vitesse constante et sans à coups ménage les véhicules et les rend plus “durables”, • l’autoroute favorise l’implantation d’entreprises, donc des emplois : c’est la dimension sociale du développement durable, … et lorsque tous les véhicules seront “propres”, il faudra quand même des voies rapides et sécurisées ! (Voir page 6 les modalités de financement proposées) LE PROJET (Voir cartes pages 4 et 5) Il s’agit d’un tout cohérent visant à rééquilibrer les infrastructures, à développer le report modal, à fluidifier les transports routiers afin de réduire la pollution et de favoriser un développement plus harmonieux du territoire aquitain. IL FAUT DONC : - électrifier la voie ferrée Périgueux-Coutras, - développer les autoroutes de la mer, - aller au plus vite vers un ferroutage fiable (couloir littoral), - établir une voie rapide au Sud de Bordeaux entre A62 et A63, - moderniser la N134 du Somport à Pau, - maintenir la liaison aérienne Dordogne-Paris, - créer un axe autoroutier intérieur de Langon à Limoges. Ce dernier point s’avère le plus urgent car : • Cela débarrasserait l’agglomération bordelaise de tous les transits inutiles (grand contournement Est). • L’autoroute Langon-Pau serait utilisée de manière optimale. • La Dordogne serait désenclavée dans l’axe Nord-Sud et le problème du contournement de Périgueux selon cet axe ne se poserait plus. • La liaison routière Paris-Madrid serait quasiment réalisée en attendant la modernisation de la voie d’accès au col du Somport. Alléger le littoral de son trafic routier et structurer l’intérieur aquitain c’est rééquilibrer notre région et faire du développement durable. Impact du projet DEVLOP’SO sur les flux du Nord et de l’Est de l’Europe vers la moitié occidentale de la Péninsule Ibérique ou la Côte Aquitaine 1 2 3 4 5 Projet DEVLOP’SO, voie autoroutière. Projet DEVLOP’SO, voie aménagée* Voie autoroutière existante ou en projet. Projet actuel de contournement de Bordeaux. Autoroute ferroviaire programmée. Voies maritimes. * Voie aménagée : 1 fois 2 voies avec zones de dépassement et contournements urbains. 1 2 3 4 5 Flux façade atlantique (allégé par les autoroutes de la mer). Flus Pays-Bas, Scandinavie, Allemagne du Nord. Flux Allemagne centrale, Pologne, Pays Baltes, Russie. Flux Allemagne du Sud, tchéquie, Slovaquie, etc. Flux Allemagne du Sud, Autriche, Hongrie, Roumanie, etc. 4 des 5 flux routiers issus du Nord et de l’Est de l’Europe destinés à la partie occidentale de la péninsule Ibérique ou à la côte Aquitaine sont captés et déviés avant qu’ils ne parviennent inutilement sur l’agglomération bordelaise. Carte localisée sur le projet DEVLOP’SO Limoges VERS NORD EUROPEEN Saintes Angoulême VERS NORD EST EUROPEEN Périgueux Brive la Gaillarde Coutras Libourne Bordeaux Mussidan Bergerac Langon Montauban Mont de Marsan Toulouse Bayonne VERS OUEST PENINSULE IBERIQUE Pau VERS SARAGOSSE ET CENTRE ESPAGNE Electrification de la voie Périgueux-Coutras Ferroutage Autoroutes ou 2 x 2 voies existantes LGV Projet DEVLOP’SO en voie autoroutière Projet DEVLOP’SO en voie rapide (2x1 voie avec évitement des agglomérations et zones de dépassement) UN MONTAGE FINANCIER INNOVANT Une chose est certaine : l’Etat n’est plus en mesure de financer directement de longues infrastructures autoroutières. Il faut faire appel aux fonds privés. Il faudrait cependant que, sauf pour les poids lourds, aucun péage ne soit demandé aux usagers. Dans cette perspective, DEVLOP’SO propose une forme mixte de financement : une part en concession traditionnelle et une part selon la formule connue sous l’acronyme de CRET (Concevoir, Réaliser, Exploiter et Transmettre) : Un opérateur autoroutier construit et entretien l’infrastructure dans le cadre d’un contrat-bail passé avec l’Etat et les Conseils Généraux concernés. Pendant la durée du contrat, l’opérateur doit récupérer son investissement (dont frais financier), et le coût de l’entretien. Sa rémunération comprendrait : 1. Partie concession traditionnelle : les péages des poids lourds dont les passages seraient repérés grâce aux transpondeurs désormais obligatoires (soit par satellite, soit par balises fixes). C’est ce que l’on appelle le péage “dématérialisé”. Cette technique est maintenant parfaitement au point. 2. Partie CRET : Une “location” annuelle, versée par l’Etat et les Départements traversés. Lorsque l’on sait que les péages des poids lourds constituent à peu près les 2/3 du volume encaissé, et que les frais de fonctionnement des péages “matérialisés” sont le 2e poste de dépenses de fonctionnement et d’entretien des autoroutes concédées, on voit que le solde de location à partager entre l’Etat et les collectivités sera supportable compte tenu des retours escomptés (dynamisation territoriale et diminution des frais d’entretien sur le réseau routier habituel). DES “BREVES” QUI EN DISENT LONG ROUTES NATIONALES : beaucoup plus accidentogènes que les autoroutes. Population de moins de 25 ans : GIRONDE : 31% DORDOGNE : 25% Le transport des marchandises par la route devrait doubler en Europe d’ici 2030, malgré tous les progrès des solutions alternatives (Global Insight). En France, l’urgence d’une autoroute n’apparaît qu’au moment où les inconvénients réels de son absence deviennent supérieurs aux inconvénients supposés de sa présence. BOUCHON ROUTIER = + 40% de CO2 « À l’avenir, la région bordelaise risque d’être asphyxiée s’il n’y a pas d’alternative au passage par Bordeaux. » TRAFIC ROUTIER TRANS-PYRENEEN (marchandises) 2003 : 101 Millions de tonnes. 2025 : de 134 à 176 Millions de T. (Selon ampleur du transfert modal) Densité médicale : Nombre de médecins généralistes pour 1000 habitants : DORDOGNE : 3,78 GIRONDE : 6,84 LANDES : 4,95 LOT-ET-GARONNE : 3,68 PYRENEES-ATLANTIQUES : 5,36 ENCORE DU MONDE SUR LE LITTORAL ! D’après l’INSEE, toutes les façades maritimes devraient connaître un important accroissement de population d’ici 2030. Pour le littoral aquitain, c’est plus de 21 000 personnes par an ! DÉVELOPPEMENT DURABLE UNE SYNERGIE DES POSSIBLES COMMUNIQUÉ COMMUN signé par DEVLOP’SO et deux associations de défense de l’environnement Les récentes évolutions du débat autour des enjeux écologiques semblent durcir les positions et éloigner progressivement les échanges des fondements mêmes de la notion de développement durable. La préservation de l’environnement, ce n’est pas l’oubli de la vie économique et sociale de l’homme. Le développement durable a pour objectif de « répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre les capacités des générations futures à satisfaire leurs propres besoins». Un développement économique qui ne prendrait pas en compte les risques graves pour l’environnement serait bien entendu nuisible à la nature, et donc à l’homme, qui en dépend totalement. Pour chaque projet (industriel, touristique, routier etc.), la double approche est donc nécessaire. C’est à chaque fois une synergie des contraintes qui, considérée au premier degré, peut aboutir à des antagonismes sectaires et à l’immobilisme. Cette synergie des contraintes peut déjà nous enseigner que, bien souvent, il n’y a pas de solution idéale. Tentons donc, la synergie des possibles. Cette approche s’impose car la tendance actuelle qui sépare de plus en plus ceux qui ne voient que les contraintes environnementales et ceux qui ne considèrent que les contraintes économiques peut aboutir au perdant-perdant et engendrer des rancœurs durables, tout en immobilisant l’action nécessaire au progrès et à la justice sociale. Les associations signataires souhaitent réaffirmer leur conviction que développement humain et préservation de la nature sont compatibles. Mais cela ne peut se faire que dans le dialogue et l’écoute, en se gardant de brandir une quelconque vérité. Périgueux le 16 Février 2010 DEONTOLOGIE : UNE VOIE CITOYENNE. Notre comité rassemble des citoyens d’opinions politiques variées. Notre seule motivation est de défendre un projet structurant pour le Sud-ouest, plus économe des deniers publics et plus conforme aux intérêts environnementaux. Par son travail et ses méthodes, DEVLOP’SO souhaite contribuer au renouvellement du dialogue pouvoirs publics-citoyens. A priori, nul n’est ennemi (au sens absolu) de l’autre. Toutes les opinions ont leur valeur. Rassembler sur l’intérêt commun doit être l’objectif principal. Cela suppose un volontaire abandon des idées toutes faites et une écoute des autres. Cela suppose aussi un échange sans agression, l’élimination des procès d’intention et l’observation attentive des objections formulées. Nous demandons donc à nos adhérents et soutiens de bien vouloir mettre en œuvre cette courtoisie d’écoute qui fait tant défaut dans le dialogue social français. Mais courtoisie ne doit pas signifier complaisance. Novembre 2013 - miseenpage(s)périgueux0553041971 Pour DEVLOP’SO : Jean-Marc RICHARD Pour Protection et Avenir du Patrimoine et de l’Environnement en Dordogne : Georges BARBEROLLE Pour Association départementale pour la Sauvegarde de l’environnement Aquatique : Marc MILLE