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DEUXLEXIE AC:TE, T,4BLEAU RHINOCEROS 98 I1 nous a d6moli I'escalier, Mohrsrrun Paprrrorq. devait arriver! Depuis le tant mieux, une chose pareille temps que je demande ?r la direction g6ndrale de nous des marches de ciment pour remplacer ce vieil 160 "ortt.ri." escalier vermoulu... Il y a une semaine encore' j'ai envoy6 Duolnn, un rapport, -monsieur le Chef. Cela devait arriver, cela devait MoNsrEun PlpIl-l-ott. arriver. C'6tait i - J'ai eu raison. pr6voir. 155 Darsv, d M. Papillon, Monsrtun Paprr-loN. g6n6rale. Da.rsv. leo cendre ? I tourner en- rond. Qu'est-ce qu'il veut ? Oh, il nous regarde' (En direction du rhinocdros.) Minou, minou, minou"' Vous n'allez pas le caresser, il n'est sans Duolno. doute pas apprivois6'.. 165 MoNsrrun De toute fagon, il est hors P.tprr-r-oN. d'atteinte. ( Le rhinocdros- baruit abominablement') Pauvre b€te! Darsv. - poursuivant, it Botard. BfnnNctn, 1?o Vous qui savez - au contraire que un tas de choses, ne pensez-vous pas c'est Ia bicornuit6 qui... MoNsrtun PaptlroN. B6renger, vous Otes encore Boranp. Vous cafouillez, mon cher vaseux. a raison' Comment est-ce possible, dans un pays civi1ise... t?5 D.tIsv, d Botard. D'accord. ou non? Borano. M' Botard Cependant, existe-t-il C'est une machination infime! (D'un - de tribune, pointant son doigt vers Dudard, geste d'orateur et le du regard./ C'est votre faute' foudroyant 180 Duolno. Pourquoi la mienne, et pas Ia vdtre? Ma faute? C'est toujours sur les Bor.r,nn, furieux. ne tenait qu'ir moi"' -petits que ga retombe. S'il Nous sommes dans de beaux MoNsrnun Pe.pruoN. draps, sans escalier. 185 tiaisv, d Botard et d Dudard. Calmez-vous, 9a n'est pas le moment, Messieurs! C'est Ia faute de la direction Mais comment allons-nous des- MoNsrrun Paerr-toN, plaisantant anToureusenlent et Je vous prendrai dans la dactylo. mes bras, et nous sauterons ensemble! Ne Darsv, repoussant la main du Chef de service. - de 1e5 mettez pas sur ma figure votre main rugueuse, espdce pachyderme I Je plaisantaisl (Entre temps, MoNsrBun Peprrrox. cessi de barrir, M^e Bettf tandis que le rhinocdros n'avait BfnrNcnn, d Dudard et d M. Papillon. - Voyons, le rhinoc6ros caract6rise-t-elle voyons, la bicornuit6 d'Asie ou celui d'Afrique? L'unicornuit6 caract6rise-t-elle celui d'Afrique ou d'Asie... 160 De.tsv. Pauvre b6te, il n'en finit pas de barrir, et de 99 caressant la joue de Comme d'habitude' ironique. Peut-Otre. - - I 200 s'itait levie et avait rejoint le groupe. Elle fixe, quelques instants, attentivement, le rhinocdros tournant en rond, ; elle pottsse brusquement un cri terrible.) Mon Dieu! Est-ce possible! Maoeun Bcr,ur'. - Bretf. B6nrNcrn, d Mme - Qu'avez-vous? mari ! Beuf, mon pauvre C'est mon Manaun Bcur'. en bas 205 Beuf, que t'est-il -arriv6? Vous en 6tes sirre? M^e Buuf. Manaus BGUF. -Je le reconnais, je le reconnais. - par un barrissement violent, mais (Le rhinoceros rdpond Da.rsv, d tendre. ) rr0 Par exemple! Cette fois, ie le MoNsrEun PaprLr-oN. mets ir la porte pour de -bon ! lBotard contirute d fiilminer, d parler de complot et de traitres qu'ilfaut ddntasquer. Madttme Bauf refuse d'abandonner son mari et part, en amazone, sur son dos. Privds d'escalier pour quitter le bureau, M. Papillon et ses collaborateurs font appel aux pompiers mais ceux-ci sont ddbordds : on signale des rhinocdros un peu partout en ville : << Ce matin il y en avait sept, maintenant il y en a dix-sept. >>)