BORAT : LEÇONS CULTURELLES SUR L`AMÉRIQUE AU PRO

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BORAT : LEÇONS CULTURELLES SUR L`AMÉRIQUE AU PRO
BORAT : LEÇONS CULTURELLES SUR L’AMÉRIQUE AU PROFIT GLORIEUSE NATION KAZAKHSTAN
Œuvre intégrale
Film étudié dans Identités et Diversité avec la problématique suivante : En
quoi l’autre est-il semblable et différent ?
C’est un film américain de 2006 de Larry Charles avec Sacha Baron Cohen.
Borat Sagdiyev est un reporter kazakh vivant dans la petite ville de Kuçzek. Le
ministère de l’Information de son pays l’envoie aux États-Unis pour prendre des
leçons et améliorer le niveau de vie du Kazakhstan.
Il va rencontrer et interviewer des américains typiques.
Au départ, On découvre un pays, le Kazakhstan, qui semble être un pays très
pauvre et avec des habitants complètement dégénérés : Le violeur de la ville se
promène impunément et sa carriole est tirée par une femme. Dans le jardin
d’enfants, les petits jouent avec des kalachnikovs. Le mécanicien de la ville est
aussi avorteur. Borat embrasse fougueusement une jolie fille qui est en fait sa
sœur et grand prix de prostitution du Kazakhstan. Sa mère est une très vieille
femme et Borat nous apprend qu’elle a 43 ans et qu’elle est la plus vieille femme
du village. L’antisémitisme est une chose normale.
Tout est fait pour que le spectateur jette un regard méprisant sur cette culture.
On est dans la caricature. Mais en même temps, le jugement qu’on porte ne s’attache qu’aux apparences.
Borat part prendre une leçon de vie aux États-Unis, qualifiés de plus grande nation du monde.
Les premières étapes du film montrent combien Borat est décalé aux ÉtatsUnis, il a des poules dans sa valise. On voit des américains dans le métro qui
sont très froids et font ce qu’ils peuvent pour ignorer Borat. Certains sont mme
agressifs. La plus grande nation du monde n’est pas très accueillante.
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Ensuite, Borat part à la rencontre de féministes. Lui qui a une culture très
sexiste ne comprend pas le combat de ces femmes. Pour lui, il est médicalement
prouvé que les femmes ont un plus petit cerveau. Pendant quelques scènes, on
mesure l’écart avec un pays civilisé. Mais assez rapidement, on découvre que les
américains sont aussi stupides, racistes et arriérés que Borat, le vernis de la civilisation en plus.
Borat est une satire : Attaque grinçante des mœurs et ridicules de son temps.
Cela rappelle beaucoup les lettres persanes de Montesquieu où les perses Uzbek
et Rica, en voyage en Europe, critiquent de manière indirecte la société française
de l’époque de Montesquieu Montesquieu. Nous voyons aussi le regard étonné
mais intéressé d’un étranger sur une autre culture que la sienne.
Comme Borat.
À la fin du film, Borat est revenu au Kazakhstan et on voit que son village et luimême ont été influencés par son voyage. Ils adoptent des habitudes inspirées
des USA, mais ils n’ont pas tout correctement assimilé de la société de consommation. Ils ne sont plus antisémites, mais ils ennuient désormais les chrétiens.
Conclusion : En quoi l’autre est-il semblable et différent ? On voit que malgré les
préjugés sur les cultures des autres, tout le monde a plus ou moins les mêmes
défauts. L’homme se méfie des autes cultures sans voir que les différences ne
sont pas si importantes.
Par ailleurs, on peut dire que Borat a été changé par son voyage dans ses habitudes. Sa nouvelle femme est une afro-américaine forte, plutôt agée, à l’inverse
des canons de la beauté américaine. Le film dénonce par la satire la société américaine.
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