13€50 - Festival les Boréales

Transcription

13€50 - Festival les Boréales
Caen
Ouest-France
Lundi 26 novembre 2012
Johnny Hallyday a comblé ses fans au Zénith
Björn Larsson, chez lui, aux Boréales
La star du rock français a donné son nouveau spectacle samedi et dimanche à Caen.
Rock and roll pour toujours ! (Lire aussi page 7).
Lectures, rencontres, dédicaces ont rythmé le week-end littéraire
du festival. L’auteur suédois était présent hier.
Gérard Piwtorak.
Gérard Piwtorak.
Après une intervention d’une heure devant un public conquis, Björn Larsson
a signé quelques dédicaces hier.
Samedi, quelque 6 000 spectateurs sont venus acclamer Johnny Hallyday au Zénith.
Reportage
« Franchement, il m’a bluffé. Il a bientôt 70 ans, il est impressionnant. » Il
est 23 h 15, samedi soir. Le hall d’accueil du Zénith est bondé de gens
qui s’accordent un café ou un petit
quelque chose à grignoter. Le concert
de Johnny Hallyday s’est achevé
moins de dix minutes plus tôt. 6 000
spectateurs quittent la salle.
S’il restait des places pour dimanche
soir, celui de samedi se jouait à guichets fermés.
Après deux heures de grand spectacle, difficile d’atterrir sans un petit
remontant. Pour certains, c’est la récompense d’au moins une quinzaine
d’heures d’attente : « Je suis fan depuis l’âge de 14 ans. C’est mon
frère qui m’a initié, explique JeanMichel, 48 ans, venu de Lisieux avec
sa femme Sylvie et leur fils Dylan. J’ai
déjà vu Johnny au Zénith. Une fois, il
n’était pas en forme, il s’était même
excusé… »
Mais samedi, c’était le Johnny des
très grands soirs. Alors devant le stand
« souvenirs », c’est l’attroupement. Et
qui d’une affiche, d’un tee-shirt ou
d’un bandana : on a vu Johnny, on
veut le ramener chez soi. À l’extérieur
du Zénith, il pleut, il fait froid et le vent
souffle fort. Peu importe. Plusieurs
centaines de spectateurs se pressent
aux abords de la sortie du parking.
Tout à coup, une clameur : « Johnny ! Johnny ! » Il est 23 h 45. Deux motards de la police nationale sortent immédiatement suivis d’une imposante
Mercedes noire : Johnny Hallyday
est assis à l’avant, fenêtre grande ouverte, il salue son public, ses fans. Certains sont mêmes revenus l’écouter
Jean-Michel, fan depuis l’adolescence, est venu au concert en famille.
dimanche soir. Quand on aime, on ne
compte pas !
Pascal SIMON.
Galerie photos et vidéo
sur www.ouest-france.fr/caen
Franck Lanot, le professeur de lettres
qui assure l’animation, le décrit
comme « un dangereux récidiviste
des Boréales ». Björn Larsson, l’écrivain suédois « au long cours » a découvert pour la première fois le festival des Boréales, voici 17 ans. « Je
suis revenu cinq fois, paraît-il. C’est
un événement unique, un endroit
spécial. » Après Audur Ava Ólafsdóttir
samedi, une heure était consacrée à
Björn Larsson, hier.
La rencontre a lieu dans l’auditorium du musée des Beaux-Arts. Le romancier est accueilli en résidence à
l’Institut mémoires de l’édition contemporaine (Imec) durant un mois. « J’ai
connu une existence très monacale
pendant deux semaines et demie
pour écrire, mais là, je vois beaucoup de monde… » Il rencontre des
lycéens et des collégiens. « Ils voient
arriver un écrivain bien vivant devant
eux… Il faut les mettre à l’aise : on a
tendance à trop sacraliser la littérature. »
Björn Larsson manie les mots et
l’humour avec ironie et facétie. Ses
livres traitent de la mer, de l’amitié,
de la liberté. Et connaissent de multiples périples dans divers pays. En
France, Le cercle celtique demeure
un livre culte. Long John Silver a
connu un succès énorme en Italie.
Professeur de français à l’université de Lund (Suède), voyageant très
régulièrement en France et en Italie,
habitant à mi-temps sur son bateau
au Danemark, « certains matins, je
ne sais pas où je suis, dans quelle
langue je dois parler », avoue-t-il.
Les poètes morts n’écrivent pas de
romans policiers (Grasset), son dernier roman, parodie les polars scandinaves. « Ça dominait trop le marché du livre : ces modes qui balaient
tout le reste, en littérature, ça me
gêne. » Björn Larsson a écrit le sien
avec amusement, satire et singularité
en se demandant qui n’avait jamais
été tué : « Le poète… Parce qu’il avait succombé à la proposition de
son éditeur d’écrire un roman policier ! » L’écrivain suédois a ainsi intégré des poèmes de son ami, Yvon
Le Menn. Il débattra avec lui mercredi
soir, à l’Imec.
Nathalie HAMON.
Mercredi 28 novembre, à 20 h, débat croisé avec Björn Larsson et Yvon
Le Menn, à l’Imec, abbaye d’Ardenne,
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe,
02 31 29 52 37.
Caen en bref
Aux Puces caennaises, diversité et qualité
Pour la 24e édition des Puces caennaises, 170 exposants étaient au
rendez-vous des trois journées. Plus
de 8 000 visiteurs ont arpenté les allées du Parc des expositions à la recherche de la pièce rare ou convoitée. Pour Jacques Mahier, expert du
salon, la qualité était présente « mais
le prix doit être en phase avec cette
qualité sinon ça ne le fait pas. »
Qualité mais aussi diversité de
genres, de styles… et de prix. Ainsi
sur le stand d’arts premiers de Martial
Cottier, un retable religieux d’époque
romane et de provenance « probablement espagnole » a attisé autant
la curiosité que l’intérêt. Curiosité au
prix de 8 500 € ! En face quasiment,
Le départ de la course des 21 km, dimanche matin, à 10 h, au stade Hélitas.
Après une nuit très venteuse, c’est
par une matinée calme, frisquette
mais ensoleillée que 1 300 personnes se sont élancées dimanche
matin, depuis le stade Hélitas, pour la
8e édition de la course à pied Courir
entre deux O. Une épreuve sportive et solidaire organisée par l’USC
(Union sportive des cheminots) Caen
joggers, qui se déroule entre l’Orne
et l’Odon.
Créée en 2005, cette course mobilise 150 bénévoles en faveur des enfants hospitalisés et handicapés de
la région. Cette année, la nouveauté
de la course était la présence d’une
Galerie photos et vidéo
sur www.ouest-france.fr/caen
13
Les amateurs d’art ont pu apprécier
ce retable d’époque romane et
transportable. Une pièce à 8 500 €.
un homard bien rouge, en plastique,
pendu dans un filet, était affiché 2 €
sur son stand.
350 jeunes sensibilisés aux conduites à risques
Joëlette (siège monocycle brancard),
d’un coût de 4 000 €, financée par
l’association.
Hier, à 9 h 40, il y avait 300 participantes au départ de la course féminine de 10 km. Vingt minutes plus
tard, un millier de sportifs et sportives
prenait le départ de la course mixte
de 21 km.
Résultats, en pages Sports ; site
internet : courirentredeuxo.free.fr
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SES 40 NOËLS !
Du
24 nov.
au 24 déc.
2012
Jeudi, au Centre des congrès, 350
jeunes du Centre interprofessionnel de formation de l’artisanat du
Calvados (Cifac) ont été sensibilisés
aux conduites à risques .Entre projections de films chocs et jeu de questions-réponses sur les nombreuses
drogues existantes.
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Courir entre deux O : 1 300 sportifs solidaires hier