chanzy - Algerie ma memoire

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chanzy - Algerie ma memoire
INFO 361
« NON au 19 mars »
VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention :
1/ La ville de CHANZY redevenue SIDI ALI BENYOUB à l’indépendance
La ville de CHANZY, dépendant du canton de BOUKANEFIS à 14 km et du chef lieu d'arrondissement Sidi-BelAbbès, à 32 km, est construite presque à la limite de l'étroit passage que la rivière s'est frayée dans la montagne
avant de s'étendre dans la vaste plaine de Tiffilès et de Sidi-Bel-Abbès.
Histoire de la commune
Ancienne Aquilera des Romains avec installation de thermes sur ce camp à 680 mètres d'altitude.
Parmi ces ruines intéressantes, fut trouvé un veau d'or qui figure en bonne place au musée de Sidi-Bel-Abbès ;
mais beaucoup de pierres ont servi à la construction de plusieurs fermes. On voit des inscriptions sur maintes
pierres de respectables dimensions, mais, l'inclémence du temps, plus la durée des siècles, les ont fait presque
disparaître.
Il eut des fouilles entreprises en 1853 car aucun monument n’est visible à l’exception de fondations d’un mur de
0,80c d’épaisseur…(voir site : http://www.mekerra.fr/images/histoire/1857/tessala-archeologie.pdf ).
Présence Turque
1515 - 1830
Cette région était habitée par la grande tribu des Ouled Sidi Ben Youb qui formaient deux familles distinctes :
Les Derni - Aïssa et les Ouled Sidi Ben Youb.
Les Derni Aïssa de la grande famille des Béni - Ameur, cédèrent une partie de leurs terres à Sidi Ali Ben Youb,
ème
taleb (religieux) respecté, venu du Maroc vers la fin du 14
siècle. Chassés de leur pays par les descendants de
ce marabout, avec l'aide des Espagnols, ce ne fut qu'en 1770 que le Bey Brahim réunit leurs tentes éparses et les
rétablit sur leur territoire.
Depuis, les deux fractions des Derni-Aïssa et de Sidi Ali Ben Youb suivirent constamment la politique des Béni Ameur et se soumirent en 1842, lors de la conquête française
Présence française
1830 - 1962
Les Derni-Aïssa et les Ouled Sidi Ben Youb émigrèrent au Maroc, à la suite de l'insurrection de 1845. Leurs bien
furent séquestrés, mais à leur rentrée, ils occupèrent leurs anciennes propriétés, à l'exception toutefois de 40
d'entre eux, dont les terrains, formant une superficie de 2952 ha, furent réservés pour la création du centre
européen de Sidi Ali Ben Youb.
Peu après la conquête de Sidi Bel Abbès et de ses environs, l'autorité militaire fit construire au centre du douar
Tiffilès, rive gauche de la Mekerra, en face du marabout élevé à Sidi Ali Ben Youb, rive droite de la rivière, une
redoute (caserne), qui, par sa position stratégique, commandait toute la plaine de Taffaman, jusqu'aux collines
de Sidi Daho, de Tassin, de Descartes, et enfin à la vallée de la Mékerra, c'est à dire Tabia et Boukanéfis.
[L'oued Mekerra avant 1940 : partie de pêche. Photo Raymond Galipienso]
Ce bordj a servi tour à tour de pénitencier et de caserne.
Au dire de certains géologues, l'emplacement actuel de Chanzy aurait été, aux temps préhistoriques, un vaste
lac alimenté par les eaux de la rivière et des importantes sources qui jaillissent de sol même, en amont du village
telles que, sur la rive droite : L'aïn (source) KADOUR, l'aïn SKOUNA ; sur la rive gauche l'aïn El-GUELMAN et l'aïn
MEKARREG.
L'aïn SKOUNA
n'avait pas de déversoir naturel, la quantité de ses eaux, en s'accumulant sur fond vaseux, donnait
naissance à une véritable forêt d'arbres de toutes sortes et d'herbes aussi variées par leur taille que par leurs
essences. Ces marais étaient tout naturellement un repaire de reptiles et d'animaux aussi dangereux par leur
nombre que par leur férocité. Les colons entreprirent courageusement son assainissement, mais ils ne purent
résister à la terrible malaria qui les emporta presque tous. Leurs enfants racontaient, impressionnés, l'histoire de
ces durs et lugubres premiers débuts et ne manquaient pas d'ajouter les quantités de sulfate de quinine que
tous, petits et grands, absorbaient quotidiennement. Mais, l'air empoisonné par les exhalaisons putrides et
malsaines était plus fort que toutes les précautions préventives.
Les colons entreprirent courageusement son assainissement, mais ils ne purent résister à la terrible malaria.
Plus tard leurs enfants racontaient, encore impressionnés, l’histoire de ces durs et lugubres premiers débuts et
ne manquaient pas d’ajouter les quantités de sulfate de quinine que tous, petits et grands, absorbaient
quotidiennement. Mais, l’air empoisonné par les exhalaisons putrides et malsaines était plus fort que toutes les
précautions préventives.
L’autorité militaire, soucieuse de la santé de ces premiers arrivants, détacha du bordj de Tiffilès, des
pénitenciers pour le défrichement et l'assainissement de ce vaste bas-fond. Ces longs et pénibles travaux furent
heureusement couronnés de succès.
Le visiteur repose maintenant sa vue sur cette terre noire, jamais épuisée, produisant, deux fois l'an, des
légumes et des céréales aussi abondantes que superbes, là où était le marais.
L'aïn SKOUNA domptée, seule, alimenta en eau potable toutes les communes aux alentours : CHANZY,
MELLINET, BOUKANEFIS, MAISON--BLANCHE, PAMISSY et DETRIE.
L'aïn MEKARREG,
alimenta aussi la ville de Sidi-Bel-Abbès.
En 1852, l'autorité militaire attribua des lots de fermes à quelques familles françaises, mais ce n'est qu'en 1854
que la création du centre fut définitivement décidée par l'attribution de 24 lots de culture de 25 ha environ, y
compris les lots urbains et de jardin, plus 6 lots, qui furent réservés pour des besoins communaux.
Créée en 1870 Sidi Ali Ben Youb dans le Département Oran, arrondissement de Sidi-Bel-Abbès, prendra le nom
de CHANZY (ancien gouverneur de l'Algérie) en 1896 [ndlr : Voir biographie au paragraphe 2]. En effet trois habitants du
village (Mrs De DIETRICH, RENAUD et AUE) ayant servi sous les ordres du général CHANZY et décorés par lui de
différentes décorations militaires, choisirent son nom. Ce choix heureux fut acclamé par la population du village
parce qu’on y voyait une preuve de patriotisme et un souvenir de reconnaissance.
Mais le nom de SIDI ALI BEN YOUB continua d’exister, surtout par les populations indigènes eu égard à la
notoriété de ce saint homme.
[Le Général CHANZY]
En 1880, l’abbé BAZIN, qui remplaça le curé FAURE, demanda à l’Administrateur de BOUKANEFIS, une allocation
afin de bâtir à CHANZY une maison convenable pour y célébrer les offices divins car la chapelle menaçait de
s’écrouler et de nuire à la sécurité des fidèles.
Le 10 décembre 1893 eut lieu la bénédiction de la nouvelle église dédiée à Saint-Mathieu.
En 1892, la brigade de gendarmerie va occuper sa nouvelle caserne située au bas du village à proximité du pont
de la MEKERRA.
Lavoir public, abreuvoir, mairie, poste donnent à ce village une belle allure et traduisent bien sa prospérité.
[La ferme Colin]
Un nouvel agrandissement eut lieu en 1903, le gouvernement attribua aux colons certains grands lots de fermes
de 100 hectares et plus, d’autres lots de 30 à 40 ha environ, non compris les lots urbains, de jardin et vigne, ce
qui faisait un total de 40 feux (ndlr : Foyers) nouveaux. Un emplacement de deux hectares fut réservé pour la place
publique et pour la construction de divers bâtiments publics.
Puis les années passant, on construisit les écoles, les deux jardins, la belle place du village et tout ce qu’une
petite cité provinciale doit avoir.
Cette métamorphose lui valut un diplôme d’honneur lors de l’exposition de MASCARA en 1898.
[Bibliographie : Guides bleus ALGERIE et divers sites Internet].
Situation
Située sur les bords de la rive droite de l'oued Mekerra, à la jonction des routes de Bossuet (Daya) et de Bedeau,
dont la distance est de 44 km de l'un et de 70 km de l'autre.
Orientation
La direction de ses quartiers rues parallèles, complantées d'arbres de diverses essences, est du Nord au Sud.
On y respire la fraîcheur, grâce à de nombreux canaux, qui y apportent la vie et le charme.
Démographie
1958 = 4.471 habitants
Monument aux morts
Hélas sans relevé disponible
SYNTHESE réalisée grâce aux sites ci-dessous
ET si vous souhaitez en savoir plus sur la ville de CHANZY, cliquez SVP au choix, sur l’un de ces liens :
http://encyclopedie-afn.org/Chanzy_-_Ville
http://www.mekerra.fr/images/ouvrages-algerie/situation-dept-oran-1879.pdf
http://www.cartespostales-afriquedunord.com/algerie_communes.html
http://alger-roi.fr/Alger/chanzy/pdf/1_chanzy_afn_73.pdf
http://echosdesidibelabbes.info/?p=5130
http://archive.org/stream/tassinhistoiredu00rena/tassinhistoiredu00rena_djvu.txt
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1937_num_46_262_12052
2/ Alfred CHANZY
Antoine Alfred Eugène Chanzy
est un général français, né à Nouart dans les Ardennes le 18 mars 1823 et décédé à
Châlons-en-Champagne, à l'époque Châlons-sur-Marne dans la nuit du 4 au 5 janvier 1883.
Biographie :
D'une famille d'agriculteurs, son père et son oncle se sont engagés dans les troupes napoléoniennes. Si l'oncle
était resté dans l'armée et était devenu capitaine de cuirassiers, son père avait en revanche quitté le service
après avoir été sous-officier et chevalier de la Légion d'honneur. Il avait obtenu, à son retour en 1821, un poste
de receveur des contributions directes, fonction administrative qui faisait de lui un modeste fonctionnaire mais
lui garantissait une vie correcte pour lui et sa famille.
Après avoir suivi quelque temps les classes du collège de Sainte-Menehould, Chanzy s'engage à 16 ans en 1839
comme timonier sur Le Neptune, mais le manque de bataille navale le déçoit. La frustration, et surtout les
vexations des marins et un mal de mer chronique, eurent raison de sa courte vocation et il quitta la marine à son
retour en France, le 10 décembre 1840.
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Il s'engage en 1841 au 5 régiment d'artillerie de Metz, puis suit les cours au Collège royal.
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Entré en 1841 à Saint-Cyr (133 sur 138 au concours d'entrée), élève studieux, il sort dans les vingt-cinq premiers
de sa promotion, est nommé sous-lieutenant en 1843 et rejoint les zouaves commandés par Cavaignac à Blida. Il
reste 16 ans en Algérie.
Carrière en Algérie
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Présent à la reddition d'Abd el-Kader, lieutenant en 1848 au 43 régiment d’infanterie de ligne, capitaine en 1851
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au 1 régiment de la Légion étrangère, il rejoint le service des bureaux arabes à Tlemcen puis à Oran.
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Chef de bataillon en 1856 au 23 de ligne, il participe à la guerre en Italie (batailles de Magenta et Solférino en juin
1859).
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Lieutenant-colonel au 71 régiment d’infanterie de ligne en avril 1860, il part en août avec le corps
expéditionnaire en Syrie, où il est commandant du QG chargé des affaires politiques, grâce à sa connaissance
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de l'arabe. Il effectue un séjour au corps d'occupation de Rome, au 72 de ligne, de 1861 à 1864.
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Colonel en 1864 du 48 régiment d'infanterie de ligne, il est de retour en Algérie avec son régiment, où il combat
sur la frontière marocaine.
Général de brigade en 1868, il exerce le commandement de subdivision à Sidi-Bel-Abbès, où il "nettoie" le sudouest des razzias de tribus marocaines. Il s'adjoint à cette époque comme plus proche collaborateur le futur
général de Boisdeffre, qui le suivra dans tous ses postes.
Il est promu commandeur de la Légion d'honneur en juin 1870.
Guerre franco-prussienne de 1870
À la déclaration de guerre il se voit refuser un poste à l'armée du Rhin. Général de division le 20 octobre 1870 sur
e
intervention de Mac-Mahon auprès de Gambetta, il est nommé chef du 16 corps de la première armée de la
Loire. Il participe aux combats de Coulmiers et Loigny. Le 6 décembre, il est nommé commandant en chef de la
seconde armée de la Loire, arrête un temps l'offensive allemande à Villorceau. Mais il ne peut progresser et se
replie sur Vendôme, puis sur Le Mans où son armée est battue les 10 et 11 janvier 1871. Il se retire alors sur
Laval le 16 janvier et sur la rive droite de la Mayenne, où le trouve l'armistice du 28 janvier 1871.
La bataille du Mans est une défaite importante pour l'armée française. En 1871, une commission d'enquête est
créée dont le rapport, accablant pour l’armée française, est rédigé par l’historien breton Arthur de La Borderie.
Élu député des Ardennes en 1871, sans même avoir fait acte de candidature, tant son prestige est grand, il
rejoint le gouvernement à Bordeaux, où il prône la poursuite de la résistance. Le 7 mars, l'armée de la Loire est
dissoute.
CHANZY se rend à Paris le 18 mars, alors que s'organise la Commune. Arrêté, il est menacé d'exécution, puis
libéré. À Versailles, il se range avec les républicains modérés et siège au centre-gauche. Puis il est nommé
sénateur.
Troisième République
e
À la tête du 7 corps d'armée en 1872, il devient, sur proposition du maréchal Mac-Mahon "gouverneur général
civil et commandant des forces de terre et de mer en Algérie" en juillet 1873. Sous son administration la colonie
connait des troubles, et il est contraint de mettre Alger en état de siège par un arrêté du 29 mars 1874. Il est
responsable d'une certaine modernisation de la colonie, avec la construction de lignes de chemins de fer, et
autres ouvrages civils. Il inaugure une Exposition Algérienne en 1876. Il reste à ce poste jusqu'en 1879.
Nommé sénateur inamovible en 1875 et élu président du conseil général des Ardennes, mais il reste en
résidence à Alger. Au Sénat, il siège au centre gauche avec les républicains conservateurs.
Après la démission de Mac-Mahon, bien que n'étant pas candidat, il obtient 14,8 % des voix contre Jules Grévy le
31 janvier à l'élection présidentielle de 1879.
Après l'élection sa situation de Gouverneur Général devient impossible, dès le 13 février 1879 il est nommé
ambassadeur en Russie à Saint-Petersbourg et le 24 février il est relevé officiellement de ses fonctions de
Gouverneur Général de l'Algérie. Il reste en Russie pendant trois ans avant d'en démissionner suite à désaccord
avec Gambetta.
En 1882, il est réintégré à l'état-major général et nommé membre du Conseil supérieur de la guerre. Il prend le
e
commandement du 6 corps d'armée à Châlons-sur-Marne où une caserne porte son nom.
Il succombe brusquement à Châlons d'une hémorragie cérébrale, dans la nuit du 4 au 5 janvier 1883. Il est
inhumé à Buzancy dans les Ardennes.
3/ Un centenaire oublié : le naufrage du paquebot Le Général Chanzy
À l’aube du 10 février 1910, le paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique, le Général Chanzy, fit naufrage au large
de Minorque, dans l’archipel des Baléares, avec ses 87 membres d’équipage et ses 70 passagers.
Le navire qui couvrait la ligne Marseille-Alger, pris dans une tempête, fut drossé à la côte où il s’empala sur des
rochers au large de la Punta Nati.
Pourquoi évoquer ce centenaire oublié de la France et de l’Algérie mais largement commémoré à Minorque, tant
le naufrage avait marqué les esprits de l’île ?
Le naufrage fit grand bruit en 1910, par le nombre de ses victimes et leur célébrité pour certains d’entre eux,
mais surtout parce qu’un seul survivant, âgé de vingt-trois ans échappa à la noyade. Marcel Bodez (1886-1978),
agent des douanes nommé à Alger, avait pris le paquebot pour se rendre dans cette ville et prendre son premier
poste.
Dans les jours et les semaines qui suivirent le naufrage, la presse relata surtout l’histoire du rescapé à tel point
qu’il devint, malgré lui, une vedette internationale tant son récit fut repris par la presse du monde entier.
Le récit du naufrage, du saut de Marcel Bodez dans la mer déchaînée en pleine nuit puis de son refuge dans une
grotte, fit le tour du monde, des États-Unis à l’Australie en passant par la Russie. Si évidemment ces traces ne
figurent pas à la BNF en raison de la loi sur le dépôt légal, pour ce qui est de la presse nationale, Gallica illustre
le propos avec notamment la Une du supplément illustré du Petit journal nº 1006 du 27 février 1910.
Des artistes lyriques disparurent dans le naufrage. En leur mémoire un monument, dessiné par l’architecte
Georges Wybo (1880-1943) fut construit à Ris-Orangis sur le terrain de la Maison de retraite des artistes lyriques
de la Fondation Dranem.
[Ris-Orangis, visite du monument des victimes du Général Chanzy, photographie de presse - BnF, Estampes et photographie]
Preuve de l’émotion suscitée par le naufrage, le monument fut inauguré en 1911 par Armand Fallières, président
de la République. Le monument, avant la liste des artistes décédés porte le texte : “À la mémoire de nos
camarades morts victimes du naufrage du « général Chanzy » dans la soirée du 10 Février 1910″. Le monument
se trouve désormais dans le jardin d’une villa privée de Ris-Orangis…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://blog.bnf.fr/lecteurs/index.php/2010/08/un-centenaire-oublie-le-naufrage-du-paquebot-legeneral-chanzy/
NDLR : En 1896, le bateau « Général Chanzy » s'était échoué sur les côtes de Norvège, au cours d'une croisière,
mais sans faire de victimes. Il y a lieu de préciser que par la suite d’autres bateaux eurent l’honneur de porter ce
nom glorieux.
Naufrage du "Général Chanzy"
http://semeuse25cbleu.net/miscellanees/les-voyages-interrompus/
L’île de Minorque est située sur la route maritime de Marseille à Alger. Par gros temps, les navires sur la ligne de
Marseille s’abritaient à Majorque et reprenaient la route ensuite. Pour autant, seul le phare du Cap Cavalleria, au
nord, guidait les navires sur Minorque dont l’approche était toujours très dangereuse du fait des vents (mistral et
tramontane) et des falaises lèvent des mers énormes qui battent les falaises déchiquetées de la côte nord.
Le 10 février 1910 le paquebot Général Chanzy, de la Compagnie Générale Transatlantique, en route de Marseille
à Alger, de nuit, par forte tempête s’est échoué sur les falaises à l’extrême nord ouest de l’île après avoir manqué
l’entrée dans le canal entre les deux iles. Le Général Chanzy s’est rompu immédiatement engloutissant 159
personnes (72 hommes d’équipage et les 87 passagers). Un seul survivant a pu témoigner de la soudaineté du
désastre : cf ci dessous la une de l’Humanité du 13 février 1910.
4/ Abdelkader MAHDAD
Abdelkader MAHDAD est
un homme de lettres et un homme politique, né le 21 novembre 1896 à Derb Sidi El
Yeddoun et mort le 21 mai 1994 à Tlemcen à l’âge de 97 ans. Membre de l’Association des Oulamas algériens,
membre du comité directeur des AML. Il était l’un des agrégés d’arabe au temps de la colonisation française.
Biographie succincte
Membre de la seconde Assemblée nationale constituante (Oran)
Conseiller de la République d'Oran de 1946 à 1947
AbdelKader Mahdad est professeur de langue arabe, licencié ès lettres et agrégé de l'université. Il s'est très tôt
mobilisé sur le plan politique pour la défense du peuple algérien.
En 1919, il crée l’association « jeunesse littéraire musulmane », constitué d’intellectuels. Une année plus tard, il
crée, le 7 mai 1920, l’association « Jeunesse tlemcénienne ». Si M’hammed Berrahal en était le président
d’honneur. Cette association avait pour rôle la prise de conscience patriotique, dans la renaissance arabe.
Par la suite il intègre le groupe de l'Union démocratique du manifeste algérien, qui prend position en faveur de
l'autonomie algérienne au sein de l'Union française. AbdelKader Mahdad devient, avec les autres membres du
Manifeste, le porte-parole en France de l'émancipation des peuples colonisés. C'est sous cette étiquette qu'il se
présente aux élections du 8 décembre 1946 au Conseil de la République, après avoir été membre de la deuxième
Assemblée nationale constituante.
Une fois élu au Conseil de la République, AbdelKader Mahdad est nommé membre de la commission de la
défense nationale et de la commission des finances. Mais ses interventions porteront avant tout sur la cause
qu'il est venu défendre au Sénat, celle des peuples colonisés. Ainsi, il dépose une motion invitant le Conseil de
la République à ne pas se prononcer sur la demande de levée d'immunité parlementaire des élus malgaches
avant d'avoir entendu les intéressés et intervient sur l'évolution de la situation à Madagascar. AbdelKader
Mahdad prend une part active dans la discussion générale sur le projet de la France quant à ses colonies et
participe à la critique du colonialisme. Il a aussi à cœur la défense du peuple algérien, afin que la paix s'instaure
entre les Français et les musulmans d'Algérie. Il intervient sur le statut organique de l'Algérie et dépose un
amendement à l'article premier de ce texte pour reconnaître une République algérienne autonome.
Après une année d'activité parlementaire toute orientée vers la situation des colonies françaises, AbdelKader
donne sa démission du Conseil de la République le 9 décembre 1947.
5/ Armement : la France a vendu deux satellites espions au Maroc en 2013
Selon des sources concordantes, Airbus Space Systems et Thales Alenia Space ont signé l'an dernier un contrat
portant sur la vente de deux satellites d'observation au Maroc.
Le Maroc est la grosse surprise dans le classement des très bons clients des industriels de l'armement
tricolores en 2013. Le Royaume se classe effectivement au troisième rang des prises de commandes gagnées
par la France l'an dernier derrière l'Arabie Saoudite (1,8 milliard d'euros) et Singapour. Un tel classement ne peut
être le fruit que d'un contrat exceptionnel compte tenu des échanges commerciaux limités entre Paris et Rabat
dans le domaine de l'armement…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautiquedefense/20140203trib000813365/armement-la-france-a-vendu-deux-satellites-espions-au-maroc-en-2013.html
NDLR : C’est l’Algérie qui va apprécier !
6/ Les mal-logés de BAB-EL-OUED : ‘Notre cité va craquer’
Bab-El Oued l’éternelle oubliée. Telle est l’image qu’ont les habitants de ce quartier populaire de la
capitale algéroise. Victimes de l’insalubrité constante et de la vétusté de leurs immeubles, les riverains
vivent dans habitations inadaptées voire dangereuses pour leur vie. Lassés, les habitants sont sur le point
d’exploser. Reportage.
Façades dérobées, humidité et odeur de gaz… Ce paysage de désolation n’est pas celui d’un pays en guerre,
mais bien en plein cœur de la capitale de l’Algérie, dans le quartier de Bab-El Oued. Ce coin d’Alger a gardé son
charme avec ses belles bâtisses au style haussmanien, mais lorsqu’on se rapproche, on se rend compte que
s’aventurer dans les rues de Bab-El est devenu périlleux ces derniers temps, et y vivre, est tout simplement
suicidaire. Les rues Gharafa, Achache ou encore à Berrakia, abritent des centaines de logements dans un état
catastrophique, qui n’ont jamais été réhabilités depuis l’indépendance. Pourtant de nombreuses familles sont
toujours dans leurs logements qui menacent de s’écrouler à la moindre intempérie, faute d’alternative, elles
restent dans leurs logements quitte à être blessées.
[Extrait […]
Bab El Oued prêt à exploser
Kamel Aoufi, président de la coordination des IMR créée en 2011, est l’interlocuteur principal entre les habitants
du quartier et les responsables de la direction du logement de la wilaya. Il intervient en faveur de ces malheureux
habitants et tente de trouver des solutions immédiates. Mais sa tâche est compliquée, il est l’intermédiaire mais
ne peut impacter sur les décisions. “Depuis 2011 on tente d’aider ces gens en danger, mais cette fois-ci la
situation est urgente. Ces personnes risquent la mort. On nous a promis une solution correcte d’ici fin février.
Mais on craint que le quartier ne s’enflamme si les autorités ne donnent pas de réponse adéquate à ces
familles”.
Il faut dire que ces familles sont désespérées et n’ont plus rien à perdre. “Nous n’avons pas peur d’en arriver à
l’émeute si c’est nécessaire ! Qu’ils le sachent, si d’ici fin février l’opération de relogement n’a pas commencé,
nous ne resterons pas les bras croisés, tout Bab El Oued est prêt à me suivre”, prévient Youcef Harir, le frère de
Kamel, également locataire de la maisonnette de la rue Achache.
Un appel que les autorités feraient mieux de prendre en compte. Alors que le Premier Ministre tente actuellement
de défendre le bilan du Président Abdelaziz Bouteflika, notamment en axant sur sa politique de logement, de tels
drames font tâche d’huile.
Cliquez SVP sur ce lien pour lire l’intégralité de l’article : http://www.algerie-focus.com/blog/2014/02/bab-el-oued-ma-cite-va-craquer
7/ Marché de bidonvilles à Annaba
http://www.liberte-algerie.com/algerie-profonde/la-baraque-cedee-a-80-millions-de-centimes-marche-de-bidonvilles-a-annaba-215028
La baraque cédée à 80 millions de centimes
Profitant de la prochaine élection présidentielle où l’administration locale semble être totalement préoccupée par les
préparatifs, les filières spécialisées dans la construction des baraques reviennent à la charge pour, de nouveau,
gangrener la ville des rives de la Seybouse avec des bicoques.
La construction illicite reprend à Annaba, qui souffre de nouveau aujourd’hui de ce phénomène qui semble être
incurable. En effet, devant l’anarchie et la déliquescence des institutions de l’État, plusieurs constructions
illicites en dur ont été érigées ces derniers temps au cœur d’un quartier urbain, l’un des plus populaires de
l’antique Bouna, à savoir les Lauriers Roses, pratiquement au cœur d’Annaba.
C’est en plein jour, au vu et au su de tout le monde, que ces constructions sont réalisées, sans que personne
bronche, ni la police urbaine de la protection de l’environnement, encore moins les services de l’APC de Annaba.
Pour se rendre compte de la gravité de la question, il suffit de faire un tour du côté du bâtiment “carré”, de celui
“Chouk” ou encore entre le stade et le bâtiment “CRS” pour constater “une catastrophe urbanistique”.
Négligée par ses habitants et surtout par ceux qui ont la charge de l’entretenir et de veiller sur elle, cette cité
s’enlaidit chaque jour un peu plus.
Aujourd’hui, elle est devenue tout simplement une “cité-cage”, polluée, sale, ressemblant à une mégapole mal
habitée où les disparités sociales sont effarantes.
Aussi, les bâtiments CRS, Carré et Chouk sont un haut lieu de trafic de stupéfiants, où les toxicomanes et autres
dealers effectuent leurs transactions.
Profitant de la prochaine élection présidentielle où l’administration locale semble être totalement préoccupée par
les préparatifs de ce rendez-vous, les filières spécialisées dans la construction des baraques reviennent à la
charge pour, de nouveau, gangrener la ville des rives de la Seybouse avec des bicoques, signalent des habitants
de la Plaine Ouest.
Ces “barons” de la construction illicite, qui semblent être aguerris, ont jeté leur dévolu sur des parcelles de
terrain dominant les bidonvilles de Sidi Harb, Bouhdid et Bouguentas, révèlent nos sources. “La création d’une
nouvelle cité illicite attire les gens tels des charognards. Une situation où les entrepreneurs en bâtiment et
surtout les clients qui débarquent des différentes wilayas limitrophes trouvent leur compte”, ont tenu à
témoigner de nombreux habitants.
Selon nos sources, le prix d’une baraque a atteint une cote vertigineuse. “Elle est cédée à 80 millions de
centimes. Alors que les lots vierges pour la construction de baraques sont proposés à des prix oscillant, selon
leur position, entre 30 et 40 millions de centimes”, explique un “kacher” versé dans ce créneau. En attendant
une solution urgente à ce phénomène, la sonnette d’alarme est tirée.
NDLR : Si « Bouna » est antique, le quartier des Lauriers-roses ne l’est pas ayant été construit dans les années
1950.
8/ Un islamiste interpellé à Trappes expulsé vers l'Algérie
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-islamiste-interpelle-a-trappes-expulse-vers-l-algerie_1320509.html
Cet homme est soupçonné d'avoir pris une part active dans les violences qui avaient éclatées à Trappes l'été dernier
après l'interpellation du mari d'une femme intégralement voilée qui avait dégénéré.
Un islamiste a été interpellé ce mardi à Trappes, dans les Yvelines, par des policiers du Raid. Il devait être
expulsé dans la foulée vers l'Algérie, son pays d'origine, a indiqué une source proche du dossier confirmant une
information de M6.
Cet homme est soupçonné d'avoir pris une part active dans les violences qui avaient éclatées à Trappes l'été
dernier après l'interpellation du mari d'une femme intégralement voilée lors d'un contrôle d'identité qui avait
dégénéré. Il est soupçonné d'avoir tenu des discours antisémites ou d'avoir appelé au jihad.
Expulsé vers l'Algérie
Son nom est apparu dans l'enquête sur Ansar al-Fath (les Partisans de la Victoire), a précisé la source. Ce
groupe islamiste démantelé en 2005 projetait de perpétrer des attentats en France. Plusieurs de ses membres
présumés avaient été arrêtés à Trappes. L'homme âgé de 35 ans faisait l'objet d'un arrêté ministériel d'expulsion
en urgence depuis septembre, mais il n'avait pas été localisé.
Il devait être expulsé à bord d'un avion en fin d'après midi mardi
EPILOGUE CHANZY / SIDI ALI BENYOUB
Année 2008 = 11.654 habitants
L’annexe de SIDI ALI BENYOUB « Bordj Djaafar » (ex MELLINET) ou une population de Jeune, souffre dans le marasme de
la malvie imposée.
Cliquez SVP sur ce lien : http://echosdesidibelabbes.info/?p=5130
BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude Rosso

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