Livret web - buffet froid
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LE COTÉ NOIR Je suis le bistouri de Jack, le Boeing d’Oussama, le fourneau de Landru, le baiser de Judas, je suis le côté noir de ton âme, ami Je m’occupe des faibles des femmes, des infidèles des civils, des femelles infâmes, des prophètes trop subtils, je suis le vrai pouvoir, la mort sur la vie Je suis le meurtre qu’on fait au black, l’effaceur des grabats, dans ce silence convenu qui ressemble au coma, au milieu du mouroir, je suis celui qui trie Ceux qui ne pourront plus t’aimer, te toucher, te sentir, qui n’ont plus que la pensée, le silence, le souffrir, je suis leur exutoire, leur euthanasie Liberté pour ceux qui préfèrent, l’Absolu aux souffrances, et qui voudraient bien la paix de l’absence Liberté pour ceux qui préfèrent, nier l’évidence, retarder plus loin l’instant de l’absence J’entends compter les pechnocrates et vomir les médias, éternelles sangsues qui réclament des lois, un rêve de pillard, diriger la vie Il faudrait remettre son destin dans les mains des marchands, libéraux et mondains le système dominant, je conchie ce pouvoir cet état nazi LA FOURMILIERE Des êtres qui courent en tunnel après le temps, le minimum Respect de la règle éternelle, chacun son rang, bêtes de somme Des êtres qui courent en ruelles comme un peuple, après son opium Fourmis qui foncent impersonnelles, après le temps, métronomes Les yeux rivés sur le bitume, seul dans ta tête, mal à l'abri L'espoir y serait, mais dure est la quête, quand rien ne rit Et tu te fais être qui court après le temps, le tunnel Absent muet, aveugle et sourd, urbain, institutionnel L’HOMME DE LA NUIT (Lion 1) L’homme de la nuit est mort ont écrit les journaux, les anges noirs l’ont pris Pour l’aider dans l’effort, l’emmener au plus haut, comme on guide un ami Que résonne son cri ... Ce cri qui a poussé tant d’amour, de musique écorché du curé et craché sur le flic Déclaré à la guerre une haine farouche, anarchiste éphémère que plus rien n’effarouche L’homme de la nuit est mort, le vieux lion s’est couché la barque enfin au port, le drapeau noir baissé Ni dieu, ni maître encore, seulement le grand sommeil dors tranquille poète, dors, les anges noirs veillent Toutes ces rimes éjectées par tes tripes rebelles qui vomissent le temps, qui nous vole qui s’en va Zestes de liberté, vérités qu’on martèle, éternel dissident, fort comme un attentat Tes rimes peuplent les nuits des briseurs de tabous qui cherchent la vérité au fond des précipices Et découvrent du Bon Dieu au bord de chaque entrecuisse sans regrets ni principes, mais toujours debout LA POULE À RAOUL Une poule, sur un mur, se sentait toute aventure d’un coté le poulailler, de l’autre la liberté Mais choisir la liberté, dangereux pour le futur on peut parfois se gourer, entre le plaisir et le sûr Une poule sur un mur et tout autour on caquette matez-moi cette immature, qui nous le fait à la coquette Car jouer à la cocotte, quand on est poule sur un mur c’est mal vu, même par les potes, C’est la seule chose qui soit sure Être poule sur un mur, on voudrait que ça s’arrête quand les habitudes perdurent, Faut la force pour tenir tête Faut la force qui rend dur, qui permet de tout bousculer alors que les autres endurent, Bêtes à tuer dans le poulailler Et la poule sur son mur a fini par trébucher du côté moins sur, bien sur et cela sous les huées Et la poule hors de ses murs, d’un coup, seule nue, toute mouillée s’est demandé si l’aventure, Allait bien longtemps durer. Une poule, hors de ses murs, transpirait fort l’aventure. BONHOMME Dis-moi bonhomme, vers où courir ? vers la mer l’horizon, le chemin s’imprécise. C’est la double vision, le brouillard, le délire, quelque chose tourne pas rond. Dis-moi bonhomme, vers où monter? au sommet de la montagne, c’est la fin du voyage, au bout des lampadaires, plus une corde à grimper. Quelque chose ne tourne pas rond Tu sais bonhomme, je voudrais voler à cheval sur l’arc-en-ciel dans les plumes des fées Avec au bout des ailes la ligne d’arrivée, la ligne d’arrivée ; Tu sais bonhomme, je voudrais voler dans les plumes des fées avec au bout des ailes la ligne d’arrivée, la ligne d’arrivée. Quelque chose tourne pas rond dans ma tête tu sais bonhomme, je voudrais voler, voler au loin, toujours plus loin, jusqu’à rejoindre le poète. Dans cette ambiance sulfureuse, fête de tous ces tout petits riens, qui font supporter la planète, sa réalité déprimeuse. Mais dis-moi bonhomme, vers où regarder? vers l’avenir, le passé, vers les amours effacées. Pris entre les anciens feux et les futurs brasiers, quelque chose ne tourne pas rond Quelque chose ne tourne pas rond Dis-moi bonhomme, vers où vieillir? il y a tant de choses à voir, de sources à remonter Vers la mer, l’horizon, il y a sûrement un sourire ou quelque chose ne tourne pas rond Quelque chose ne tourne pas rond OCÉAN Une église remplie sous un ciel bleu glacé s’est arrêtée une vie, la mort s’est arrêtée Une église remplie et se pose le sacré, des hommes à genoux prient, hommes libres enchaînés Peu de pleurs pas de cris mais le plus grand silence pour aider un ami, un marin en partance La mer est toujours calme dans ces moments douleurs où ne reste aucune place pour la haine et la peur. Chacun veut oublier ou sa foi ou ses doutes pour pouvoir te guider sur la plus longue route L’océan est maudit par les femmes qui aiment et les femmes îliennes aiment à aimer toujours La douleur et la peur restent notre héritage sur cette terre marine que je voudrais sans âge. Que la mort nous rapproche et nous lave de la haine nous rende forts comme la roche, pour dépasser nos peines L’océan est maudit par les femmes qui aiment et les femmes îliennes aiment à aimer toujours NORMAL Tu te fais tes nuits d’enfer depuis tes quinze et demi, Papa bien cool, maman mémère, t’as encore pas perdu une nuit. Mais le voisin tout ce qu’y a de normal, trouve pas tout ça tout ce qu’il y'a de normal Et depuis la rumeur prétend que tu aurais des amours pas trop morales Tu t’fais ta vie pépère depuis des jours et demi, boulot bien cool, patron d’enfer, tu tournes au demi pétard par nuit. Mais le voisin tout ce qu‘y a de normal, trouve pas tout ça tout ce qu’il y'a de normal et depuis la rumeur prétend qu’ton revenu serait municipal Mais où il met son doigt, entre Eros et fantasme, frustration et délire, entre le bien le mal, le mâle. Mais où il met l’agrafe entre le vert, le jaune, entre le gauche, le droit, entre le bleu, le blanc, le rouge et le noir ... Tu reviens de ton tour d’ailleurs, pourtant pas l’air parti, les fringues trop cool, c’était super, mais t’aimes toujours autant la nuit, alors le voisin tout ce qu’y a de normal, trouve pas tout ça tout ce qu’y'a de normal et depuis la rumeur prétend que t’aurais des amoures bien amicales Mais où il met l’agrafe entre le vert, le jaune, entre le gauche, le droit, entre le bleu, le blanc, le rouge et le noir… Mais où il met l’amour, entre dimanche et la télé, entre la pluie et le bon temps, entre j’vous emmerde pour de vrai. REBELLE Rebelles, où sont passés les rebelles? Dans cette société de connivence où plus personne ne dit ce qu’il pense. Rebelles, où sont les vrais rebelles? Combattants pour la vérité, sans laideur, sans brutalité? Le nouveau faux rebelle met sa cravate sur l’épaule Il se roule par terre, se la fait rock’n roll Il trompe, se trompe, mais rêve de devenir un modèle Il fume, il rote, il pète, pour se la jouer rebelle Rebelles, où sont passés les rebelles? Dans cette société d’artifice où tout n’est que futile et factice. Rebelles, où sont les vrais rebelles? Où sont les moralistes les survivants humanistes ? Le nouveau faux rebelle est branché, in, élégant, il renouvelle l’inutile, la fuite en avant. Il fabrique l’argent propre sur la connerie des jeunes, tandis que leurs parents produisent pour sa pomme Il critique le pouvoir dont il est l’auxiliaire. Il se loue au système pour construire sa carrière. Il est fin prêt pour tout, faire l’artiste de cœur, le faux génie mondain, le vrai faux jouisseur Il ne sait pas lire, entendre, mais il sait bien compter Il sait jouer de la bande, enfant de la télé Il a tout ce qu’il faut : aisance, servilité Pour pouvoir bien se vendre, faire sa publicité Rebelles où sont passés les rebelles Rebelles où sont les vrais rebelles Il a aussi ce qu’il faut de mauvaise éducation Pour décrocher le pompon en passant chez Ardisson Pendant que ses victimes s’enivrent de matériel Pendant que sur leur dos se la joue le rebelle Rebelles où sont passés les rebelles Rebelles où sont les vrais rebelles Le nouveau faux rebelle est branché, il est tendance Il a tout oublié, la misère la souffrance Il ne veut pas entendre que l’art est pour les riches Et qu’il n’est qu’un instrument au service de la triche Rebelles où sont passés les rebelles Rebelles où sont les vrais rebelles Il s’accroche, apprenti sorcier de la puissance Refusant le combat pour le réel et le sens Il gesticule ventile, crée de nouvelles attitudes Il manque juste la conscience à sa rebellitude Rebelles où sont passés les rebelles Rebelles où sont les vrais rebelles Rebelle, j’emmerde ces faux rebelles Qui voudraient toucher la lumière En passant leur dimanche chez Drucker Rebelles où sont passés les rebelles Rebelles où sont les vrais rebelles CHANSON EN É La mer n’arrête pas de monter, les ricains n’arrêtent pas de polluer et les hommes se plaisent toujours à rêver À une vie propre et bien réglée, faite de pognon et de télé, une vie comme une de ces chansons en « é » La suffisance fait oublier que c’est agréable de se parler et qu’ça peut aider à réaliser Que plus rien n’est fait pour durer, pas plus l’amour que l’amitié, tout se consomme même l’égalité Et le singe s’éclate, dans sa cage dorée de chez dorée : une bagnole pour deux, un bistrot pour trois, un pétard pour quatre et un fusil pour toi. Mettre une femme à poil à coté de chaque produit, de chaque objet, cela fait sans doute grandir l’humanité L’avortement banalisé, l’euthanasie légalisé, pour te faire croire que c’est ça la liberté Et le singe s’éclate, individualiste et consommateur, irresponsable, mais combien jouisseur, car aujourd’hui «C’est mon choix » Tous ces humains désengagés, abrutis de publicité, rêvant d’acheter tout ce qui est branché Qui ne se savent pas manipulés, par ceux qui n’savent que commercer, jusqu’à perdre le sens de Fraternité Pourtant des hommes se meurent, sans jamais avoir cherché le bonheur, ils sont tellement pris par de vrais soucis, par ordre d’importance échapper à la souffrance Il y aura toujours des Ferré, des Béranger pour bien cracher, sur tout ce que l’on veut vous faire avaler Pour m’donner la force de dire non, aux faux-culs, au marché, aux cons, mais je m’égare me voilà dans une chanson en «on » COLIN MAILLARD Dis-moi comment ils ont repeint l'hiver ? Dis-moi pourquoi la neige se dérobe ? Plus d'un demi-siècle à tourner dans le noir, ils disent que je joue à Colin-Maillard ! A Colin-Maillard! Tout au bout du couloir, moi, je dois jouer ! Dressé, dans l'espace immaculé, de ma race, moi je dois traîner... Traîner le rébus d'une image, le puzzle d'un mauvais jour, tourner, retourner la page, pleurer à contre-jour ! Suis-je en retard sur le dernier solstice, pour glisser une éclipse dans mon rêve ? Mais j'étoffe le désir de gribouiller la nuit, en nichant mon iris sur ses lèvres... Oui, j'étoffe le désir de gribouiller la nuit en nichant mon iris sur ses lèvres… Christian DÉCAMPS/Francis DÉCAMPS r nheu de o b n t u ours implemen nt j u o t st as tie ... C'e eur suffir uis impa e m è l ... S obl . Il . un pr passion.. r l'album el titre ?. c u A de k... s su t qu annic des gens positeur fait ! C'es Y r u m o Bonj repris par uteurs co ultat... Au .. rêve. a s e é e r s l r t e ê r l ' e l r d su ionne endre toujours ment eux d'ent et à ri la vie E on. et cu r u s / ANG autorisati ôt t s n p e i am d' Ab t lieu n Déc a n i e t i s t i l Chr 2:46 rrie e cou 02/12/05 1 C : u PS age d s s e >M ck" yanni " : e **" >D ge ?] n *.**** * A * * e * " ed >A: ux repris : e à es de n e i U m p : à r o e T C e > group pons [Fwd: é e : r L t . e e s j d r eu ma une > Ob er et faire i pas i r a s ' v r n é u f e o uj rj en > sai ca pdlm aite to r, s u h u e u o à l j o e n s s ... v > Bo voyé m et e...... n u n nou g e b u a l s a e m t ' r i o ro den jet d > Enc précé n pro ons le r o t s s r n ? e s o e i l r r an sib enc > cou nce d ous r e pos a n c v , r t a o s ' t E d fe e. es > Buf e Ang trois flaqu d e s i r es > rep four d e r r a c > Au nnick rci,ya e M > SEPTEMBRE Quand les arbres sont droits, quand le vent est tombé, se glisse dans le froid la paisibilité Alors ce goût d’amour, ce désir d’entreprendre, dore de tous ses atours, ce qui reste à comprendre La vie semble une sphère qui tourne sur un axe qui part de la poussière qu’on triture qu’on malaxe Pour en faire jaillir une forme régulière, qui doucement chavire vers un autre univers Un univers immense où tu peux regarder de plus en plus loin sans pouvoir y aller Plus tu prends conscience de cette immensité, plus tu lui cherches un sens au lieu de t’enivrer Car il est toujours l’heure ainsi prose Baudelaire, de s’enivrer de vin, de vertu, de poésie Pour saisir que le bonheur n’a rien de populaire et que tous les divins riment avec interdit LE VIEUX LION (Lion 2) Le vieux lion s’est couché, mais le combat demeure, le con reste puissant, le système oppresseur Les cailloux dans la mare sont encore trop petits, hissons le drapeau noir, de l’amour de la vie CERNÉ C’était plein de bitume et de trottoirs béton, pointillés par des poteaux rouges, orange et verts Il y avait comme de la brume au-dessus des échappements, juste derrière des autos pas du tout solaires Intrus dans ce feuilleton, qui ne mène à rien, sauf au sexe et à l’argent, le lot de mes prochains, qui jouent à la roulette tout ce qui se soumet, qui jouent, merdent, étiquettent, oublient l’instant d’après La rue crachait son venin à la face des bistrots, où le petit ballon rouge vin réchauffe le cœur des héros. La beauté et la misère se frôlaient sans se toucher, sur les trottoirs sur la terre, là, juste à coté C’était comme une coutume, comme une tradition. C’était comme un ghetto où il n’y aurait pas de barrières. Où l’amour amertume flirte avec le pognon, où la valeur de l’ego se perd dans les lumières Cerné par les cons, au pays des nains, qui se regardent le bidon, sans se laver les mains Envie de partir en quête, sur un nouveau sentier, libre, entier, cœur en fête, quelque chose à retrouver La solitude du guerrier qui va affronter l’arène, les moulins de verre d’acier, de fibropolyéthylène, les éclats de vie perdus à chercher en vain où mène, dans ce dédale de rues le regard qui rassérène L’ÎLE À LAVOLLÉ Si le peuple à Saint Pierre de l'île connaissait Le charme salutaire en foules il y viendrait Tout y est bon et beau, les gens le lait et l’eau Aimez-vous la campagne, station de bain d’air Regardez la montagne, voyez ces sommets clairs Accourez chers amis, vous en serez ravis Soigneuses ménagères Prenez les samedis Pain beurre aux étagères mais laissez les commis Du repos du chrétien vivre le lendemain Le père trouve à l'île à tous bouts de sentiers maints conseils inutiles qui sortent de tous métiers Le Père connaît le sien, qu’on le sache donc bien Garde-toi bien de craindre les anti-combattants Et si j’ai l’âme fière, j’aurai des remplaçants Des combattants nouveaux et d’autres maréchaux Je ne puis point te mettre treizième au monument Mais je puis te promettre une place au firmament Tu me verras aux cieux, bonheur délicieux Et toi le petit père, sonne bien du clairon Sois toujours mon vicaire, Chef de mon bataillon Tu seras tôt ou tard, auprès du Père Edouard Un bien triste compère a sali mon tableau Pendant la nuit dernière c’est un vil saligaud Il sent bien plus mauvais que son lâche méfait Miquelon et Saint Pierre ont de leurs monuments Pour les morts de la guerre bénit les fondements Miquelon le premier a voulu les venger Certes les gens de l’île à l’église ont marché Mais leur ardeur civique est sans activité Car ils prennent toujours le rapide à rebours S’ils n’ont pas de champagne pour les encourager Le cidre de Bretagne pourrait le remplacer C’est un breuvage exquis qu’on trouve à meilleur prix On dit que l’avarice est leur péché mignon Mais c’est un affreux vice causant la trahison C’est le vilain voleur du saint jour du seigneur Allez donc voir à l’île quand du soir au matin Là chacun se défile quand les cloches en vain Sonnent le branle-bas, ils ne monteront pas Ni dimanches ni fêtes n’existent plus pour eux Ils sont vendu leurs têtes pour gagner de faux dieux Morue et Capelan les rendent seuls contents Faut-il que le tonnerre en sombres roulements Les jette un jour par terre malgré leurs grognements Il leur faudra périr ou bien se repentir S’il approche une femme, je la plains de grand coeur S’il vit seul l’infâme, il est seul au malheur Moins propre qu’un cochon, qu’il reste vieux garçon Si le peuple à Saint Pierre de l'île connaissait Le charme salutaire en foules il y viendrait Tout y est bon et beau, les gens le lait et l’eau Père Lavollé Curé de l’île (1916-1928) BUFFET FROID : Denis AUDOUZE : Batteries, percussions, informatique, mixage Jean Marc AUDOUZE : Guitares électrique et acoustique Bruno CLAIREAUX : Chant, guitare acoustique Gilles GUIBERT : Guitares électrique et acoustique, mandoline Carl LAGUEUX : Claviers, informatique, Jean Charles LAMBERT : Basses acoustique et électrique, chant, programmation Cathy PANNIER : Chant et bonne humeur Membres honoraires : Sylvie GOUPILLIÈRE et Jean-Luc PLAA Le titre “2019” est un clin d’œil au premier album de BUFFET FROID sorti en 1988 sous la forme d’un 30 cm « Vaisseau pour ailleurs » qui comportait notamment une pièce s’intitulant « 32.12.19 » : “32 décembre 2019, vingt neuf heures du soir, je m’promène en peignoir dans les couloirs du métro” L’île du père Lavollé est une compilation de petits textes écrits par le père Lavollé, curé de l’Ile aux chiens de 1916 à 1928. L’île aux chiens est devenue, pour beaucoup grâce à lui, l’Île aux marins en 1931. Ces textes et la mélodie se sont transmis de générations en générations dans la famille AUDOUZE (TILLARD) et n’ont jamais manqué d’animer une fin de repas de famille. “Colin-Maillard” écrit par Christian DÉCAMPS, composé par Francis DÉCAMPS a été repris avec l’autorisation expresse du “Père” et grâce à l’entregent de Yannick AUDOUZE, membre des imbibés, fans de ANGE. (Voir échange de courriels) http://www.updlm.com Cet album a été écrit, composé, arrangé et enregistré dans le studio de Buffet froid (chez Carl) avec les moyens du bord à Saint-Pierre et Miquelon, puis mixé et masteurisé dans le grenier de Denis avec les mêmes moyens. La pochette est une œuvre originale de Hubert GARRIDO réalisée à partir d’une photo du métro parisien de David-Stéphane FALA . www.liane.net La photo du salut au public a été prise le 17 juillet 2007 au Centre Culturel et sportif de Saint-Pierre et Miquelon par Patrick BOEZ. www.patrickboez.com Stéphane CLAIREAUX a réalisé la mise en forme de la pochette. www.azimut975.com/ Les voix des trois sœurs Goupillière (Carine, Dominique et Nathalie), sur “Océan” et “Rebelle” sont venues pallier l’absence de Sylvie, exilée volontaire en France métropolitaine. Dominique a de plus amené la touche de blues indispensable sur “Coté Noir”. Cathy PANNIER nous a rejoint en chemin pour placer sa voix sur “La Poule” et “L’île à Lavollé” et prendre toute sa place dans le buffet froid. Arthur O’Brien du groupe “The Navigators” a apporté avec beaucoup de plaisir son violon sur “L’île à Lavollé” à l’occasion du passage du groupe en Août 2007 au bar “Le Joinville”. Merci à nos proches qui supportent les inconvénients de notre passion. Merci aussi à Paul Théodore TILLARD (1905-1988) pour la transmission de “l’Ile à Lavollé” et à Madame Augusta LEHUENEN pour la photo du père Yves LAVOLLÉ. Toutes les personnes citées étant intervenues gracieusement, cet album a pu être financé avec le produit de la vente des albums précédents et le cachet des Déferlantes Atlantiques 2007. Qu’elles en soient remerciées comme le public pour son soutien. A bientôt sur la vie et à toujours sur le rêve. Les productions Buffet Froid BP 4353 97500 Saint-Pierre et Miquelon www.buffetfroid.org