Article3 - Cabinet de chiropratique du Dr. Romain Peissel

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Article3 - Cabinet de chiropratique du Dr. Romain Peissel
CHIROPRATIQUE ET NEUROLOGIE : LE POURQUOI ET
COMMENT DE NOS RÉSULTATS ÉTONANTS.
Dr. Romain Peissel
Chiropraticien
Le système nerveux central du corps humain pourrait être résumé en ces termes: Un
chef d’orchestre ayant la capacité de réguler chacun de ces “instrumentistes’’ que
sont organes, tissus musculaires, ou tissus sensoriels afin que ces derniers puissent
“jouer’’ leurs partitions tout en respectant celles des autres. Or il arrive parfois que
certains “instrumentistes’’ ne communiquent plus à 100% avec le chef d’orchestre,
pour la simple raison que les informations qu’ils lui donnent sont devenus aberrantes
ou inexactes, souvent suite à un traumatisme. Un des modèles chiropratiques
modernes consisterait donc à rétablir cette bonne entente entre système nerveux
centrale et tissus périphériques afin que ceux ci puissent rejouer pleinement leurs
rôles, en harmonie avec le reste du corps humain…
(Schéma A) Lorsqu’un muscle, un estomac, ou bien une articulation vertébrale subissent
un traumatisme tel qu’une contorsion, une acidité trop importante, ou bien même un choc
physique, les cellules de ces tissus se “rétractent ’’ et adoptent une attitude de survie dans
laquelle leurs capacités à communiquer avec leur environnement (c’est à dire le reste du
corps via le système nerveux centrale notamment) est diminuée. Arbitrairement nous
pourrions dire qu’elles communiquent non plus à 100% de leurs capacités mais à 70%. Un
peu comme si l’un des violoncelles de notre orchestre se mettait à jouer faux 3 notes sur
10 . Non pas parce qu’il joue “faux’’ mais plutôt parce qu’il ne comprend pas les
directives de son chef d’orchestre et que son feedback est erroné… Dans les années 1990,
un chiropraticien californien du nom de Larry Newsum fit la découverte suivante : en
frottant un tissus lésé puis en effectuant une certaine stimulation mécanique au niveau du
bulbe rachidien, une augmentation de l’activité neurologique allant et venant du tissus
précité apparaît alors automatiquement : le tissus en question redevient fonctionnel à
100%. Tout comme un ordinateur que l’on voudrait redémarrer, le bulbe rachidien une fois
stimulé va relancer, ou “réinitialiser’’ ses circuits neurologiques avec l’organe ou le tissus
souhaité par le chiropraticien. En haut du schéma B représentant le bulbe rachidien, on
distingue la base du cervelet, la partie du système nerveux centrale dédiée à la
proprioception, c’est à dire notre capacité à savoir à n’importe quel moment où se situe
notre gros orteil gauche dans l’espace, et ce de manière consciente et inconsciente. De
plus, le cervelet intègre et renvoie une information très précise concernant la tonicité de
n’importe quel muscle à n’importe quel moment, un peu comme si le tuner de notre chaîne
stéréo cherchait constamment à se “caler’’ sur la fréquence exacte de notre radio préférée.
Si les informations sur la position de mon gros orteil gauche ne sont qu’approximatives ou
que les informations sur la tonicité des muscles de ma cuisse droite ne sont pas véhiculées
jusqu’au cervelet, il en résultera très certainement une posture inadéquate. C’est souvent
pour cela que le poids du corps n’est pas toujours équitablement réparti sur les 2
pieds…Pesez-vous avec 2 balances et vous confirmerez très certainement cette hypothèse!
Dès lors que ces déséquilibres apparaissent, s’en suit un phénomène biomécanique appelé
“compensation’’ où l’organisme va tenté de “rattraper le coup’’ en augmentant la tonicité
d’un muscle d’un côté et en diminuant la tonicité du muscle opposé de l’autre. C’est de
cette manière que la très grande majorité des problèmes de dos apparaissent : le corps fait
du mieux qu’il peut, mais avec les moyens du bord…
Le concept de la vertèbre déplacé que l’on doit remettre en place n’est donc pas
abandonné, mais l’idée est maintenant de dire: une fois que l’organisme tout entier aura
recouvré sa fonctionnalité neurologique optimale, alors la vertèbre déplacée n’aura tout
simplement plus lieu d’être. Un muscle autour d’une vertèbre déplacée considère sa
tonicité comme normale alors qu’elle est en réalité aberrante. Une fois que la bonne
communication cervelet/muscle sera rétablie, la tonicité normale selon le système nerveux
centrale sera à nouveau présente. C’est là donc toute la stratégie : relancer le système tel
qu’il était conçu initialement …
Schéma A : relations entre tissus périphériques et système nerveux centrale :
Schéma B : le bulbe rachidien et le. Cervelet :