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Texas Instruments, la recette du
reclassement
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Publié le mercredi 11 décembre 2013 à 11h00
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Reprise de l'emploi des diplômés :
tendance confirmée selon l'Edhec
Dix consultants sont intervenus chez Texas Instruments dès janvier 2013, plusieurs mois avant la
notification des licenciements.
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Frédérique Ferrié, en charge du reclassement des TI pour Altédia, répond à nos
questions sur le sort des 510 salariés licenciés à la fermeture du site de
Villeneuve-Loubet. Les nouvelles sont plutôt bonnes :
80 % des salariés licenciés ont déjà une solution, soit 411 sur 510 employés.
72 % des réclassés sont sur Sophia Antipolis et, plus généralement, 83 % en
Paca. 11 % sont partis à l'étranger.
Entre 12 et 15 % d'entre eux se sont orientés vers la création d'entreprise.
56 personnes sont encore en recherche d'emploi. Une quarantaine ne sont pas
encore licenciées.
Un reclassement pas encore achevé, mais jusque-là assez exemplaire, comme le
détaille Frédérique Ferrié, en charge du projet pour la société Altedia.
Comment s'est organisé ce reclassement ?
Malgré la triste situation, Texas Instruments et les partenaires sociaux ont bien fait les
choses et nous ont fait venir sur site dès janvier 2013, soit plusieurs mois avant la
notification réelle des premiers licenciements. Nous avions dix consultants sur place
chaque jour. Notre objectif : recevoir tout le monde et faire en sorte qu'un maximum de
salariés ne passe pas par la case Pôle emploi, en les guidant et en les accompagnant
dans leur projet de reclassement.
Dans quel état d'esprit étaient les salariés ?
Ce genre de situation est forcément très difficile à vivre. Chacun réagit différemment. Il y
a ceux qui sont en colère ; d'autres qui sont déjà en train de regarder ailleurs, mais
parfois de façon trop hâtive. Il y a ceux qui prennent du recul et qui réfléchissent ; ceux
qui sont perdus, inquiets ; ceux qui voient dans cette situation une opportunité. Il y a les
couples ; ceux qui sont accablés par d'autres problèmes en même temps… Nous avons
pris le temps de les écouter et leur avons donné des outils pour les aider à faire le point
sur leur situation. Puis des clés pour chercher un autre emploi, étoffer leurs réseaux
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Quels étaient les profils à reclasser ?
Il s'agissait à 80 % d'ingénieurs, avec une moyenne d'âge autour de la quarantaine. Des
diplômés très qualifiés, experts dans leur domaine et exigeants. La plupart n'étaient pas
mobiles, souhaitaient rester travailler dans la région. Même dans les fonctions
transverses, les salariés de Texas sont de vrais talents, formés grâce à des process de
qualité comme il en existe dans ces grands groupes. Tous avaient des habitudes de
travail très intéressantes, ouvertes sur le multiculturalisme, le fonctionnement en
équipe. Un potentiel assez rare, qui nous a permis d'innover, par exemple en reclassant
des équipes entières.
Malgré ces qualités, quelles difficultés ont-ils rencontré ?
Le bémol, c'est leur profil de salariés de grand groupe dans un écosystème où il y a
plutôt des PME. Ces candidats peuvent faire peur. On peut penser qu'ils sont trop
chers, trop exigeants ou trop formatés. Il a fallu faire pas mal de communication sur ce
point-là et faire comprendre qu'au contraire ce sont des personnalités qui s'adaptent
plutôt facilement.
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Beaucoup ont finalement retrouvé du travail…
Oui, 80 % d'entre eux ont déjà une solution. La plupart sont dans d'autres postes
salariés. Certains ont monté des start-up. D'autres se sont carrément reconvertis dans
la restauration japonaise, la gestion de syndic, les ressources humaines. Il y en a même
un qui va devenir capitaine de bateau ! On a tous un rêve au fond de soi, un
licenciement peut être l'occasion de le réaliser. Nous sommes là pour vérifier s'il est
viable.
Quel rôle ont joué les acteurs économiques de la région ?
Tous les acteurs des mondes politique et économique se sont sentis concernés. Tous
avaient conscience qu'il ne fallait pas laisser partir ces talents. Moi-même, je n'ai jamais
été autant en contact avec cet écosystème que pour ce reclassement. Beaucoup
d'entreprises ont recruté massivement ces anciens de Texas : Amadeus, Intel, NXP,
Freescale, Qualcomm, Nvidia, Arm… D'autres sont même venues pour eux.
Quelles sont ces structures venues pour ces talents ?
Les dirigeants de Texas Instruments ont activé leur réseau très en amont et réussi à
convaincre de grands acteurs internationaux de venir s'installer pour profiter des talents
de Texas. Quelques grands noms ont cédé. C'est le cas de Samsung ou de Huawei, et
même des industriels italiens Magneti Marelli, dont l'installation est en cours. C'est
important pour le territoire, car, après avoir embauché majoritairement des anciens de
Texas, ils vont probablement poursuivre leur développement et représenter un beau
potentiel de recrutement. Sans oublier le fonds de revitalisation, favorable à plusieurs
acteurs de l'innovation et de la création d'entreprise du territoire.
Quid de ceux qui cherchent encore ? Et les reclassés, heureux ?
Rien n'est encore gagné, notre mission ne sera vraiment réussie que quand tout le
monde sera reclassé. Mais oui, nous avons bon espoir pour la cinquantaine qui cherche
encore.
Comme vous le voyez, il y a beaucoup de critères favorables dans ce reclassement : la
qualité des profils, le réseau qui se mobilise…
Quant à ceux en poste, la plupart semblent satisfaits, même si certains ont dû faire des
concessions, comme accepter de baisser leur salaire pour pouvoir rester dans la région.
Tout n'est pas rose, une telle remise en question n'est pas neutre, mais l'exemple de
Texas Instruments fait du bien. Il montre que la vie ne s'arrête pas après un
licenciement.
Propos recueillis par Florence Buades
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