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Texas Instruments, la recette du reclassement | Economie | Ni... Actualités Régionales Auto-Moto Immobilier http://www.nicematin.com/economie/texas-instruments-la-rec... Emploi Bons plans Newsletter Flux RSS Réseaux Sociaux L'espace des Rechercher Azuronautes OK vendredi 14 février 2014 Pseudo 13°C •••••••• Mot de passe oublié Actualités OGCN Dernière Minute Economie Sports Côte d'Azur Economie Faits Divers Société Vidéos Santé Photos People Sortir Auto/Moto Pratique Etudiants Carnet France Annonces Monde Votre Journal S'inscrire? Les Blogs Festival de Cannes Dernière minute Éco Agenda Éco Bourse ClubÉco La part des Chefs Sociétés et Collectivités Immobilier Emploi Accueil > Economie Dernière minute Éco Texas Instruments, la recette du reclassement Voter 0 dans la lune 09H00 Le bon vin avec le bon plat : une appli créée à Valbonne Publié le mercredi 11 décembre 2013 à 11h00 Réagir 1/7 10H00 PORTRAIT Philippe Robert, sur Mars et Imprimer Envoyer Partager 13/02 IBM quittera la Gaude pour Nice-Meridia en 2015 13/02 NotrePetiteEntreprise.com : le site de crowdfunding s'ouvre aux porteurs de projets azuréens 13/02 Reprise de l'emploi des diplômés : tendance confirmée selon l'Edhec Dix consultants sont intervenus chez Texas Instruments dès janvier 2013, plusieurs mois avant la notification des licenciements. Partager 0 Tweeter Frédérique Ferrié, en charge du reclassement des TI pour Altédia, répond à nos questions sur le sort des 510 salariés licenciés à la fermeture du site de Villeneuve-Loubet. Les nouvelles sont plutôt bonnes : 80 % des salariés licenciés ont déjà une solution, soit 411 sur 510 employés. 72 % des réclassés sont sur Sophia Antipolis et, plus généralement, 83 % en Paca. 11 % sont partis à l'étranger. Entre 12 et 15 % d'entre eux se sont orientés vers la création d'entreprise. 56 personnes sont encore en recherche d'emploi. Une quarantaine ne sont pas encore licenciées. Un reclassement pas encore achevé, mais jusque-là assez exemplaire, comme le détaille Frédérique Ferrié, en charge du projet pour la société Altedia. Comment s'est organisé ce reclassement ? Malgré la triste situation, Texas Instruments et les partenaires sociaux ont bien fait les choses et nous ont fait venir sur site dès janvier 2013, soit plusieurs mois avant la notification réelle des premiers licenciements. Nous avions dix consultants sur place chaque jour. Notre objectif : recevoir tout le monde et faire en sorte qu'un maximum de salariés ne passe pas par la case Pôle emploi, en les guidant et en les accompagnant dans leur projet de reclassement. Dans quel état d'esprit étaient les salariés ? Ce genre de situation est forcément très difficile à vivre. Chacun réagit différemment. Il y a ceux qui sont en colère ; d'autres qui sont déjà en train de regarder ailleurs, mais parfois de façon trop hâtive. Il y a ceux qui prennent du recul et qui réfléchissent ; ceux qui sont perdus, inquiets ; ceux qui voient dans cette situation une opportunité. Il y a les couples ; ceux qui sont accablés par d'autres problèmes en même temps… Nous avons pris le temps de les écouter et leur avons donné des outils pour les aider à faire le point sur leur situation. Puis des clés pour chercher un autre emploi, étoffer leurs réseaux 1 sur 4 14/02/14 13:24 Texas Instruments, la recette du reclassement | Economie | Ni... Actualités Régionales Auto-Moto Immobilier http://www.nicematin.com/economie/texas-instruments-la-rec... Emploi Bons plans Newsletter Réseaux Sociaux Agenda Éco Quels étaient les profils à reclasser ? Il s'agissait à 80 % d'ingénieurs, avec une moyenne d'âge autour de la quarantaine. Des diplômés très qualifiés, experts dans leur domaine et exigeants. La plupart n'étaient pas mobiles, souhaitaient rester travailler dans la région. Même dans les fonctions transverses, les salariés de Texas sont de vrais talents, formés grâce à des process de qualité comme il en existe dans ces grands groupes. Tous avaient des habitudes de travail très intéressantes, ouvertes sur le multiculturalisme, le fonctionnement en équipe. Un potentiel assez rare, qui nous a permis d'innover, par exemple en reclassant des équipes entières. Malgré ces qualités, quelles difficultés ont-ils rencontré ? Le bémol, c'est leur profil de salariés de grand groupe dans un écosystème où il y a plutôt des PME. Ces candidats peuvent faire peur. On peut penser qu'ils sont trop chers, trop exigeants ou trop formatés. Il a fallu faire pas mal de communication sur ce point-là et faire comprendre qu'au contraire ce sont des personnalités qui s'adaptent plutôt facilement. Flux RSS Lundi 03-02 à Nice, Rencontre-Débat Femmes 3 000 Conférence sur la réforme de l'administration territoriale jeudi à Nice Le mardi 4 février, à Nice : déjeuner du Club Business 06 Du 5 au 7 février, Saint-Raphaël : salon du e-tourisme Du 3 au 7 février, dans les ALpes-Maritimes: semaine du microcrédit Beaucoup ont finalement retrouvé du travail… Oui, 80 % d'entre eux ont déjà une solution. La plupart sont dans d'autres postes salariés. Certains ont monté des start-up. D'autres se sont carrément reconvertis dans la restauration japonaise, la gestion de syndic, les ressources humaines. Il y en a même un qui va devenir capitaine de bateau ! On a tous un rêve au fond de soi, un licenciement peut être l'occasion de le réaliser. Nous sommes là pour vérifier s'il est viable. Quel rôle ont joué les acteurs économiques de la région ? Tous les acteurs des mondes politique et économique se sont sentis concernés. Tous avaient conscience qu'il ne fallait pas laisser partir ces talents. Moi-même, je n'ai jamais été autant en contact avec cet écosystème que pour ce reclassement. Beaucoup d'entreprises ont recruté massivement ces anciens de Texas : Amadeus, Intel, NXP, Freescale, Qualcomm, Nvidia, Arm… D'autres sont même venues pour eux. Quelles sont ces structures venues pour ces talents ? Les dirigeants de Texas Instruments ont activé leur réseau très en amont et réussi à convaincre de grands acteurs internationaux de venir s'installer pour profiter des talents de Texas. Quelques grands noms ont cédé. C'est le cas de Samsung ou de Huawei, et même des industriels italiens Magneti Marelli, dont l'installation est en cours. C'est important pour le territoire, car, après avoir embauché majoritairement des anciens de Texas, ils vont probablement poursuivre leur développement et représenter un beau potentiel de recrutement. Sans oublier le fonds de revitalisation, favorable à plusieurs acteurs de l'innovation et de la création d'entreprise du territoire. Quid de ceux qui cherchent encore ? Et les reclassés, heureux ? Rien n'est encore gagné, notre mission ne sera vraiment réussie que quand tout le monde sera reclassé. Mais oui, nous avons bon espoir pour la cinquantaine qui cherche encore. Comme vous le voyez, il y a beaucoup de critères favorables dans ce reclassement : la qualité des profils, le réseau qui se mobilise… Quant à ceux en poste, la plupart semblent satisfaits, même si certains ont dû faire des concessions, comme accepter de baisser leur salaire pour pouvoir rester dans la région. Tout n'est pas rose, une telle remise en question n'est pas neutre, mais l'exemple de Texas Instruments fait du bien. Il montre que la vie ne s'arrête pas après un licenciement. Propos recueillis par Florence Buades Bourse CAC 40 (Paris) 5 jours 1 mois 3 mois 6 mois 1 an 4500.00 4000.00 [email protected] Recommander Partager 0 0 Tweeter 0 0 3500.00 15/02/13 16/08/13 14/02/14 Bourse / Finance Propos Recueillis Par Florence Buades La part des Chefs Thématiques Dernière minute Eco, Economie Les partenaires du Clubeco 2 sur 4 14/02/14 13:24