Guillaume FAUCON

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Guillaume FAUCON
IPAG
FAUCON
3ème année
Napier University
Rapport d'expatriation
Edinburgh
Semestre 5
Université : Napier University
Edinburgh, United-Kingdom
Guillaume FAUCON
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Rapport d'expatriation
Sommaire
INTRODUCTION .................................................................................................................... 3
I- L'ACCUEIL DE L'UNIVERSITE...................................................................................... 3
A-LA SEMAINE D’INTEGRATION............................................................................................... 3
B-L’INTEGRATION DANS LES COURS ........................................................................................ 4
C-LE SUIVI TOUT AU LONG DU SEMESTRE ................................................................................ 4
II- NAPIER UNIVERSITY ..................................................................................................... 5
A-L’UNIVERSITE...................................................................................................................... 5
B-LES LOCAUX ........................................................................................................................ 5
III- LES COURS SELECTIONNES ...................................................................................... 6
A-INTERNATIONAL BUSINESS .................................................................................................. 6
B-CORPORATE FINANCIAL MANAGEMENT .............................................................................. 7
C-HOSPITALITY BUSINESS DEVELOPMENT .............................................................................. 7
IV- LA METHODE D'ENSEIGNEMENT ET LA METHODOLOGIE DE TRAVAIL.. 8
A-L’ENSEIGNEMENT ................................................................................................................ 8
B-LE TRAVAIL ......................................................................................................................... 9
V- L'ENRICHISSEMENT DE L'EXPATRIATION .......................................................... 10
A-APPORT ACADEMIQUE.................................................................................................. 10
B-APPORT PERSONNEL .......................................................................................................... 11
VI- LE BUDGET .................................................................................................................... 12
CONCLUSION ....................................................................................................................... 13
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Introduction
Mon choix d'expatriation se focalisait sur un pays anglophone (dans le but de
perfectionner avant tout mon anglais) et européen hors Londres (afin de limiter les coûts
d'expatriation). Le lieu adéquat selon moi était de m’expatrier à Napier University située à
Edinburgh, et ce pour deux raisons.
La première est la ville en elle-même, très attractive. La capitale écossaise est une ville
de 500.000 habitants en plein renouveau, et est actuellement la deuxième place financière du
Royaume-Uni et une grande destination touristique avec le plus grand festival européen
organisé durant le mois d’août. De surcroît, la qualité de vie offerte par Edinburgh est
incomparable avec celle offerte en France. Aucune hésitation n’était donc permise.
La deuxième pour le très bon niveau de l'université partenaire. C’est l’université
écossaise avec le meilleur taux d’emploi à sa sortie depuis des années, ce qui est très
significatif. Ceci a donc conforté mon choix, qui était le premier dans le classement de mes
vœux d'université partenaire que j’avais effectué en janvier 2011 à l’IPAG.
I- L'accueil de l'université
A-La semaine d’intégration
Une semaine d’intégration entière fut consacrée aux étudiants Erasmus.
Le lundi, une présentation de la ville, des écossais et de l’université eu lieu en
amphithéâtre afin que l’on s’apprivoise quelque peu avec notre environnement. Une page
Facebook (Edinburgh Napier University International Students) fut présentée et mise à notre
disposition pour faciliter notre intégration.
Le mercredi, un autre rendez-vous en amphithéâtre fut placé. Il concernait les
modalités pour la sélection des cours et les mécanismes et méthodes de travail effectués à
Napier, bien différents de ceux pratiqués à l’IPAG.
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Le jeudi, une journée dédiée aux présentations des associations fut organisée. Mais le
niveau d’accueil des étudiants autochtones lors de cette journée n’était pas toujours au niveau
de celui véhiculé par les responsables de l’université.
Enfin, le vendredi, lors de la sélection des cours, l’équipe internationale était ouverte à
tous types de questions concernant les modalités, confortant donc les étudiants Erasmus. Une
personne s’occupait à part entière durant cette semaine d’intégration de répondre aux
questions des étudiants étrangers concernant le choix des cours.
B-L’intégration dans les cours
Les élèves étrangers étaient mélangés avec les autochtones, que ce soit pendant les
amphithéâtres ou pendant les T.D. Aucune différence de considération et de traitement fut ressentie.
Cela permit d’avoir une excellente intégration et de ne pas se sentir à l’écart : les barrières de la langue
et de la différence de nationalité furent dépassées grâce à cette organisation.
Cette forme d’intégration nous facilita les travaux en groupes, la compréhension de la
méthodologie de travail et de l’organisation de l’université et fut une richesse culturelle grâce à la plus
grande proximité avec les étudiants écossais.
C-Le suivi tout au long du semestre
Durant les quatorze autres semaines qui ont suivi cette semaine d’intégration, l’ouverture et
l’écoute de l’université furent constantes avec la présence d’une responsable et d’un bureau Erasmus,
principalement sur les sujets administratifs dont la bourse Erasmus.
De plus, les enseignants faisaient preuve de patience et de disponibilité pour répondre à nos
interrogations portant principalement sur les travaux écrits et les examens, soit à la fin des cours ou
soit par email.
Enfin, le WebCT (ndlr - l’intranet) ainsi que la boîte mail propre à l’université ont permis
d’avoir un soutien important de la part de l’université et des enseignants qui nous communiquaient
chaque détail sur un travail ou chaque évènement prenant place à l’université d’une manière prompte
et exhaustive.
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II- Napier University
A-L’université
Napier University est l’une des deux universités publiques de la ville d’Edinburgh
(l’autre université étant Edinburgh University), fondé en 1992 et comptant environ 15.000
étudiants venant pour la plupart d’Ecosse (les anglais n’étant tacitement pas les bienvenus).
L’université est divisé en trois principaux campus éparpillés dans le sud-ouest de la ville ; un
pour l’ingénierie, un pour le socio-médical, et un pour le business (Craighlockart, en
l’occurrence celui où j’étudiais). L'université est classée numéro 1 pour l'emploi des
diplômés en Écosse, et l'école de commerce est de plus en plus reconnue, devenant l’une des
plus renommée d’Ecosse. L’école est aujourd’hui très ouverte sur l’international (surtout vers
la Chine et l’Allemagne), ce qui permet d’appuyer la notoriété de l’université.
B-Les locaux
Le campus de Craighlockart est un ancien hôpital réhabilité en 2004. Mais depuis sa
réhabilitation, le campus a contribué à faire de Napier l’université la plus moderne d’Ecosse.
Le campus est constitué de deux amphithéâtres modernes (dont un à éclairage écologique
avec vu panoramique sur la ville), d’un nombre impressionnant de salles de classe toutes
équipées d’un ordinateur couplé à un rétroprojecteur, d’une bibliothèque richement dotée et
couplée à une base de données exhaustive afin de faciliter les recherches et enfin de trois
immenses salles informatiques (une à chaque étages) rarement complètes au vu de leur taille.
Au niveau de la restauration, le campus est équipé d’un self (situé dans l’ancienne
chapelle), d’un grand snack et d’un Starbucks, ce qui est essentiel au vu de la situation
géographique peu favorable du campus.
Autre particularité par rapport à l’IPAG, chaque professeur dispose d’un bureau (salle
souvent partagée par 2 ou 3 professeurs), ce qui facilite le fait de voir facilement les
professeurs en dehors des heures de cours ou de communiquer avec eux uniquement par email.
Enfin, le campus bien qu’excentré, était très bien desservi avec entre autre une ligne de
bus qui avait pour terminus le campus lui-même.
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III- Les cours sélectionnés
Une présélection des cours fut faite durant le second semestre de deuxième année lors
de l’inscription à l’université. Le choix définitif eut lieu lors de la semaine d’intégration, où je
fut mieux orienté car il est vrai que la présélection fut compliquée : la présentation du mode
de sélection pendant la semaine d’intégration fut bien pratique.
Les trois cours (de 10 crédits ECTS chacun) que j’ai sélectionnés sont : International
Business, Corporate Financial Management et Hospitality Business Development.
A-International Business
C’est Le cour des Erasmus. Les élèves précédents de l’IPAG l’avaient déjà sélectionné,
tous les étudiants de l’IPAG présents avec moi ont aussi choisi cette matière. Nous avons
aussi rencontré des élèves français issus d’autres écoles de commerce. Toutes les nationalités
européennes étaient présentes (dont beaucoup d’origine allemande), et même une part non
négligeable de chinois : les écossais se retrouvaient ainsi minoritaires dans ce module.
La raison du succès de ce module est simple (entre 250 et 300 étudiants) : la simplicité
et l’exhaustivité. Simple car la plupart des chapitres traités ont déjà été plus ou moins vu lors
des deux années de scolarité à l’IPAG : système monétaire international, mondialisation,
théorie des échanges ou encore les différents types d’investissement. Exhaustif car le module
traitait de surcroît les stratégies d’entrée de marché ou les risques d’investissement entre autre.
Un module riche et facile basé essentiellement sur la culture générale et l’économie en y
introduisant du marketing, de la RH et tout autres matières liées aux écoles commerce ; c’est
le bon compromis.
Concernant l’évaluation, nous avions un oral à réaliser en groupe de 5 avec des
étudiants étrangers (étude de cas sur le secteur de l’automobile me concernant comptant pour
10% de l’évaluation globale), un essai de 3.500 mots environ (choix d’investissement dans
l’un des Dragons asiatiques selon les opportunités et risques ; 10% de l’évaluation globale),
une note de participation (10% de l’évaluation globale) et un examen de fin de semestre (3
questions avec réponses de type thèse/antithèse/synthèse ; 50% de l’évaluation globale).
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B-Corporate Financial Management
C’est Le cour à éviter à moins d’avoir une vocation pour la finance et d’avoir un très
bon niveau d’anglais. Non pas qu’il soit inintéressant, bien au contraire, mais qu’il soit trop
complet et technique (le livre de référence fait 1.200 pages et 3 kilos) : tout le programme
traité à l’IPAG depuis la première année a été revu et il composait qu’une minorité du
programme de ce module. D’où la faible présence d’élèves Erasmus dans ce cour comprenant
une petite centaine de personnes, qui est trop compliqué pour quelqu’un de non anglophone
(il a fallu revoir les notions financières depuis zéro même celles vues précédemment à l’IPAG
car le vocabulaire et l’approche sont différentes chez les anglo-saxons).
Mais avec assiduité, ténacité et régularité, ce module est réalisable. Avec une certaine
volonté, ce cour devient très instructif et enrichissant, traitant les modes de financement à
long terme (dette et capital), ainsi qu’à moyen et court terme, le marché et les risques de
change, les marchés boursiers, les coûts du capital ou encore les risques d’investissement.
L’élève est évalué avec une étude de cas concrète mais longue et assez compliquée qui
compte pour 30% de l’évaluation totale. Cette étude de cas concernait une entreprise existante
(Majestic Wine plc) pour laquelle en tant qu’analyste, l’étudiant devait conseiller à des tierces
personnes d’investir dans cette entreprise en se basant sur une analyse minutieuse du rapport
annuel des comptes de l’entreprise. Les 70 autres % de l’évaluation concernaient l’examen
final, se basant sur de nombreux calculs (et de leur analyse) et sur le cour. Les calculs
financiers étaient compliqués car nous voyions plusieurs méthode par cours en peu de temps
et sans feuille de formule durant l’évaluation (alors qu’à l’IPAG et dans d’autre écoles
françaises sûrement, une méthode de calcul est approfondie sur un voir deux cours).
C-Hospitality Business Development
Ce module fut considéré initialement comme un cour d’ouverture dû à son orientation
basée sur le développement d’entreprise dans le secteur de l’hospitalité (hôtels, restaurants et
évènements principalement). La cinquantaine d’élèves présent seulement dans ce cour (à
grande majorité des écossais et des indiens) confirme que ce cour est assez fermé et spécialisé.
Cependant, le module portait essentiellement sur des notions de marketing (dont une
bonne partie déjà abordée à l’IPAG) liées à des concepts d’entreprenariat portant sur le
secteur de l’hospitalité : le business plan, le plan marketing, la différentiation, les mesures de
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performances ou encore les différents modèles de développement furent des thèmes abordés
pendant ce module. Avec de l’ouverture, on se rend compte que cette théorie mi-marketing
mi-entreprenariat peut être appliqué à n’importe quel secteur d’activité, d’où son intérêt,
ajouté à une certaine facilité de la matière bien que les professeurs notent très sèchement
concernant ce module.
Concernant l’évaluation, un essai portant sur 30% de l’évaluation était demandé, après
avoir rendu un plan détaillé de cet essai comptant lui pour 10% (le sujet au choix, portait sur
l’essor des campings de luxe en France en ce qui me concernait). Une mini évaluation
comptant pour 10% elle aussi fut aussi appliquée, nous entraînant pour l’examen final
(composé de 5 questions théoriques associées à des exemples) formant 50% de l’évaluation.
IV- La méthode d'enseignement et la méthodologie de travail
A-L’enseignement
La méthode d’enseignement au Royaume-Uni est différente de celle pratiquée en
France. Hormis le point commun du modèle théorie-pratique pratiqué lors des cours en
amphithéâtres et des TD, la méthode est différente et il n’est pas difficile de s’y adapter car
elle s’avère plus pratique.
Sur deux des trois modules, les cours en amphithéâtre étaient présentés par différents
professeurs au cours du semestre. Tous les professeurs sans exception avaient une
présentation Power Point bien étagée (ni surchargée, ni superficielle), ce qui permettait de
suivre le cour sans être perdu. Mais surtout, tous les supports de ces cours magistraux étaient
publiés sur l’intranet par les professeurs eux-mêmes. Ce dernier point avait plusieurs
avantages non négligeable.
Tout d’abord, le fait d’avoir les supports sur intranet nous évitait de copier « simplement » le
cour et donc de pouvoir suivre totalement les dires du professeur sans être perdu dans son
raisonnement. Au fond avec cette méthode, contrairement à ce qui est dit en France,
l’attention de l’élève se révèle toujours aussi forte car il permet de suivre la réflexion du
professeur de A à Z, ce qui est beaucoup plus compliqué lors d’une prise de note excessive,
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rendant la compréhension plus difficile de l’exposé oral du professeur. En somme, cette
méthode apporte un gain en attention et en compréhension non négligeable, mais n’est
possible que si la bonne conduite de l’élève est présente (bavardages, tenue, motivation). Les
valeurs différentes au Royaume-Uni où le professeur jouit d’une autorité et d’un respect très
forts permettent d’appliquer cette méthode, ce qui n’est pas le cas dans tous les pays.
Enfin, le fait que ce soit les professeurs qui gèrent directement leur session intranet (il y a une
session pour chaque matière, comme il y a une session par promotion sur l’intranet de l’IPAG
par exemple) donne une grande efficacité (rapide et complet), ce qui facilite par la suite le
travail individuel.
Concernant les TD, hormis en cour de Corporate Financial Management pour lequel
nous devions réaliser un travail écrit par semaine (non ramassé et noté car en Ecosse tout le
monde fait son travail, c’est automatique), il n’y avait aucun travail à préparer. En effet, tout
était vu en cours : l’élève n’apprend pas par lui même individuellement mais apprend en
faisant des applications théoriques en cours, souvent en groupe et sous l’égide du professeur.
Cela rend les cours de TD beaucoup plus interactifs que si nous corrigions un TD réalisé
personnellement, tout en apportant un nombre apportant de connaissances et de consolidations
par rapport au cour magistral. Cependant, pour les cours plus compliqués et techniques
comme celui de Corporate Financial Management, un TD réalisé au préalable à la maison est
préférable, surtout lorsque beaucoup de calculs à réaliser sont demandés.
Enfin, la proximité entre les professeurs et les élèves est bien plus proches qu’en
France, sûrement car le statut d’un individu porte beaucoup moins d’importance dans la
culture anglo-saxonne que chez nous.
B-Le travail
La méthode de travail est totalement différente au Royaume-Uni qu’en France. Nous
n’avions qu’une dizaine d’heures de cours par semaine, comme tous les écossais. Cependant
l’apport de connaissances fut tout aussi important. Ce qui signifie que la part du travail
individuel proportionnellement au nombre d’heures de cours est beaucoup plus importante
qu’en France. Les essais à rédiger ont demandé plusieurs jours à être réalisé et l’étude de cas
en Corporate Financial Management a pris plus d’une semaine avant d’être terminé. Enfin les
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révisions pour les examens finaux étaient aussi lourdes proportionnellement (voir même
davantage) que celles de l’IPAG.
Il a donc fallut s’adapter à ce nouveau mode de travail qui implique beaucoup plus de
travail individuel. Chaque module impliquait de compléter les cours individuellement via les
livres recommandés par les professeurs et disponibles à la bibliothèque. Le livre étant même
obligatoire en Corporate Financial Management, il a dû être acheté, et ses 1.200 pages
étudiées. En somme, une fois le rythme prit au bout de quelques semaines, il n’y a aucune
difficulté avec cette nouvelle méthodologie de travail. La charge de travail totale (individuel
et universitaire cumulés) est même moins lourde qu’en France.
Le seul problème de méthodologie de travail fut en Hospitality Business Development.
Un plan de l’essai à réaliser fut demander, ce qui se traduit en France par un plan détaillé de
l’essai. Chez les anglo-saxons, le plan d’un essai se résume par une explication du plan et de
sa méthodologie de réalisation. Ce problème se solda par une note décevante, mais cette
erreur permis d’être plus attentif aux différences méthodologiques.
V- L'enrichissement de l'expatriation
L’apport général fut bien sûr la langue anglaise en elle-même. Mais d’autres apports
furent important, tant au niveau universitaire qu’au niveau personnel.
A-Apport pédagogique
Une bonne partie des trois matières étudiées fut déjà vu en cours à l’IPAG durant les
deux premières années. Mais une partie des concepts étaient tout de même nouveaux et ceux
déjà vus auparavant étaient souvent approfondis, surtout en Corporate Financial Management.
Le module d’International Business ne nous a pas apporté de connaissances
techniques particulières ni de nouveaux concepts. Mais il fut un apport assez important en
culture générale sur le monde du business international, notamment avec un
approfondissement des connaissances sur des concepts tels que le système monétaire
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international, la théorie des échanges ou encore les différents types d’investissement. Ces
connaissances générales sont très importantes pour savoir exactement dans quel
environnement nous travaillerons dans quelques années.
Le module de Corporate Financial Management fut le plus riche en terme d’apport
de connaissances (il le fut aussi en terme de travail). Nos connaissances techniques ont été
fortement approfondies sur des concepts déjà abordés auparavant à l’IPAG comme les modes
de financement à long terme (dette et capital) ou les risques de change. Nous avons
énormément appris sur le monde de la finance avec une multitude de nouveaux concepts et de
calculs abordés, notamment dans les chapitres portant sur les marchés boursiers, les coûts du
capital ou encore les risques d’investissement. Le fait d’étudier la finance en anglais fut un
apport car c’est dans cette langue que ce domaine d’activité fonctionne.
La dernière matière, l’Hospitality Business Development fut intéressante car elle
mêlait les concepts du marketing et de l’entreprenariat. Par conséquent, même si une bonne
partie des concepts marketing furent abordés auparavant à l’IPAG, appliqué à l’entreprenariat,
cela donnait un apport non négligeable sur des chapitres comme le business plan, le plan
marketing, la différentiation, les mesures de performances ou encore les différents modèles de
développement.
En somme, les trois modules furent enrichissant, chacun à leur façon, même si celui de
Corporate Financial Management fut le plus instructif. L’apport commun des trois matières
fut la langue anglaise (en plus d’avoir progressé évidemment sur la langue en elle-même, les
concepts vu en français le sont maintenant en anglais par exemple) et la méthodologie de
travail différente de celle abordé en France, ce qui m’a appris à être adaptable à tous genre de
contraintes portant sur l’organisation ou encore la communication dans mon travail. La
présentation orale effectuée en International Business avec pour ma part trois écossais et deux
chinoises fut un apport très important sur le travail en équipe avec des nationalités étrangères.
B-Apport personnel
Les deux apports de l’expatriation en elle-même furent l’autonomie et l’ouverture.
L’autonomie car personnellement, on se retrouve loin de tout, de son pays, de ses amis,
de sa famille, de ses habitudes. Scolairement car une université anglaise offre quand même
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moins de suivi personnel que les grandes écoles françaises (l’intranet est beaucoup moins
personnalisé que celui de l’IPAG par exemple). Il faut donc apprendre à se débrouiller seul.
L’ouverture envers les autres nationalités et surtout vers le pays d’accueil est selon
moi l’apport le plus important de mon expatriation Erasmus. J’ai côtoyé personnellement des
écossais, des espagnols, des suisses, des flamands, des allemands, des indiens, des polonais,
des kazakhs, des autrichiens, des irlandais, des chinois, des américains ou encore des
scandinaves notamment. Chacun de ces individus est différent et à sa propre culture, sa propre
vision du monde et des choses, sa propre mentalité. C’est un apport très important car si dans
le futur je suis amené à travailler avec des personnes de l’une de ces nationalités, je serai
m’adapter plus rapidement à mes interlocuteurs du fait de cet expérience. Et puis on apprend à
s’habituer aux coutumes d’un pays étranger (ce qui est différent qu’un touriste qui reste
environ deux semaines sur une même destination), qui sont en Ecosse le respect, le civisme, la
propreté, la zen attitude… De quoi inspirer certains pays…
VI- Le budget
Les dépenses furent assez élevées même si elles l’étaient toujours moins que pour une
ville comme Londres.
Le logement est le coût le plus conséquent en représentant 60% des dépenses. J’étais dans une
résidence étudiante flambant neuve, en collocation avec quatre autres personnes, mais le
logement reste tout de même assez cher à Edinburgh.
Le deuxième foyer de dépense est l’alimentation, bien que nous soyons aller très rarement au
restaurant hormis les fast-food. On mange assez bien en Ecosse et pour un prix assez
raisonnable.
Les loisirs n’étaient pas excessivement cher mais après tout dépend de la fréquentation des
lieux touristiques ou des lieux plus reculés de la ville.
J’étais logé à l’opposé de l’université, j’ai donc dû prendre le bus avec un abonnement assez
raisonnable car il donnait accès illimité sur tout le réseau de bus.
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Enfin pour les études, j’ai dû acheter un livre obligatoire pour la Corporate Financial
Management. Les autres livres étant juste conseillé, je les ai empruntés à la bibliothèque de
l’université.
Voici un tableau qui résumera mieux mes dépenses :
Dépenses
Séjour
Mensuel
Logement
2.150£
540£
Alimentation
790£
220£
Transport
150£
40£
Etudes
50£
/
Loisirs
420£
120£
Extra
140£
40£
3.700£
1.060£
TOTAL
Conclusion
Je sors donc très satisfait de ce séjour Erasmus à Edinburgh qui était mon choix
privilégié. L’intégration fut chaleureuse, les locaux de l’université très modernes, les cours
intéressants et à un niveau de difficulté normal (sauf pour la finance) bien qu’une partie
importante des sujets avaient déjà été vus à l’IPAG. Mais cela nous a permit d’avoir un autre
point de vue de l’enseignement, avec une méthodologie d’enseignement et de travail
différentes ainsi que de gagner en autonomie et en ouverture d’esprit. Et surtout de progresser
en anglais, ce qui demeure l’objectif premier d’une expatriation universitaire.
Mais il est vrai que l’expatriation a un coût financier assez conséquent, même lorsque
que l’on ne part pas à l’autre bout du monde ou dans des grandes métropoles européennes.
Mais cela reste une expérience unique et très enrichissante dans un cursus universitaire.
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