bals populaires - Domaine de Sceaux

Transcription

bals populaires - Domaine de Sceaux
Promenades estivales
Le Domaine de Sceaux réédite le Salon de 1704 et passe à l’heure d’été
avec l’Année Le Nôtre dans le parc, l’Opéra en plein air et le festival de l’Orangerie.
© CG92/Olivier Ravoire
Domaine de Sceaux
Parc et musée de l’Île-de-France
Exposition
Louis de Boullogne , Vénus dans la forge de Vulcain
huile sur toile, France, coll. part.
Trois questions à
Frédérique Lanoë
Co-commissaire de l’exposition
« 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi »
© Musée Auguste Grasset, Varzy
Comment avez-vous procédé pour mener à
bien ce projet ?
Exposition jusqu’au 30 juin
L’art au temps du Roi-Soleil
Visiter « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi », c’est admirer le meilleur de la création
artistique de la fin du règne de Louis XIV. Un florilège étonnant rassemblé par le musée
de l’Île-de-France.
Peintures, sculptures, dessins préparatoires et
estampes entourent Le Festin de Didon et Énée
de François de Troy, représentation exubérante
de la cour de Sceaux dont il était le peintre
attitré, devenu aujourd’hui le fleuron des
collections du musée. Ce tableau, classé trésor
national, est à la fois l’origine et l’épicentre de
l’exposition. Il est dévoilé au public en 1704, lors
du dernier Salon du règne de Louis XIV, lorsque
les membres de l’Académie royale de Peinture
et de Sculpture accrochent leurs créations les
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plus abouties en l’honneur de la naissance du
premier arrière-petit-fils du monarque. Noël et
Antoine Coypel, François Marot, Jean Jouvenet,
Louis de Boullogne, Nicolas de Largillierre,
Hyacinthe Rigaud, Jean-Baptiste Santerre,
Jacques Van Schuppen, Antoine Coysevox et
Robert Le Lorrain exposent dans la Grande
galerie du Louvre. Plus de 300 ans plus tard, une
partie de leurs travaux sont à nouveaux réunis,
véritable panorama des tendances artistiques
du début du XVIIIe siècle. 
Idée lecture
L’Académie royale de
Peinture et de Sculpture, le
Salon de 1704, son contexte,
son organisation...
Plongez-vous dans un
ouvrage de fond sur cette
période charnière entre
l’académisme du XVIIe et
la création artistique du
siècle suivant. 200 œuvres
retrouvées pour l’exposition
donnent les tendances de
l’art contemporain d’alors.
Le catalogue de l’exposition
est disponible à la boutique
du musée (256 pages, 28 €).
Voici deux ans que nous travaillons sur le sujet.
L’histoire de l’art a largement exploré le règne
de Louis XIV et la Régence mais les spécialistes
ne s’étaient jusque-là que très peu penchés sur
les quinze premières années du XVIIIe siècle.
Pourtant, loin des idées reçues, l’art de cette
période n’est absolument pas sclérosé. Il est au
contraire particulièrement novateur et contient
en germe la modernité du XVIIIe siècle. Nous
avons recherché les œuvres exposées en 1704
à partir de la liste originale et nous en avons
retrouvé 200 sur 520, reprises dans le catalogue
de l’exposition. Nous étudions les salons à
partir de sources inexploitées, dont les comptes
de l’école des Beaux-arts, qui donnent une idée
précise de l’organisation et de l’ampleur de ces
évènements.
Quelles sont vos découvertes ?
L’exposition révèle des artistes quelque peu
oubliés dont le peintre Noël Coypel, un de
ceux qui ont le plus exposé lors de ce Salon.
Nous redécouvrons ses créations, tout comme
celles de Nicolas de Largillierre et de Hyacinthe
Rigaud, deux portraitistes incontournables de
la fin du XVIIe siècle.
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France
© Sceaux, collection Milgrom -Photo : Edwin Milgrom
Michel Boyer, Repas dans une architecture,
huile sur toile, Varzy, musée Auguste-Grasset
Exposition
 Bon Boullogne, Jupiter confié aux nymphes, huile sur toile, Meaux, musée Bossuet
Quel est votre regard sur l’exposition ? Sur la
scénographie ?
En matière d’espace, les Écuries du Domaine
rappellent la Grande galerie du Louvre. Les
tableaux étaient accrochés directement sur des
tapisseries du Garde-meuble de la Couronne.
Aujourd’hui, ce sont des modules géométriques
volontairement sobres qui mettent en valeur
les œuvres.
La surprise nait du contraste. De voir par exemple
La Coupeuse de choux de Jean-Baptiste
Santerre non loin des scènes historiques ou
mythologiques, avec une cuisinière en sujet
principal d’une scène de genre. C’est une
production peu commune, l’une des plus
originales montrées au Salon, qui anticipe sur
le XVIIIe siècle. L’émotion nait de la réunion
des œuvres autour du Festin de Didon et Énée,
lorsque l’on prend conscience qu’on a fait la
même chose qu’en 1704. 
Feuilles choisies
© Meaux, musée Bossuet
Des chefs-d’œuvre de la collection Christian
et Isabelle Adrien forment avec l’exposition
« 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi » un
parcours artistique inédit. Le meilleur de l’art
graphique des XVIIe et XVIIIe siècles.
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© Jean-Manuel Salingue, musée des Beaux arts de Rennes, 2012
Au cours de nos recherches, nous avons
« épluché » les sources imprimées et manuscrites. Il existe peu de témoignages, la critique
naîtra plus tard, mais nous avons trouvé des
allusions discrètes dans la presse contemporaine.
Le récit de la visite à Paris de l’ambassadeur du
Roi d’Espagne venu féliciter le Roi-Soleil pour la
naissance de son arrière-petit-fils mentionne
ainsi son passage au Salon et son émerveillement
devant les œuvres.
L’évocation du Salon de 1704 s’élargit à
l’exposition « Dessiner à l’Académie royale
- Chefs-d’œuvre de la collection Christian
et Isabelle Adrien ». Au Petit Château, une
quarantaine de feuilles soulignent le rôle de
l’Académie royale de Peinture et de Sculpture
dans la pratique du dessin aux XVIIe et XVIIIe
siècles. À découvrir, une feuille exceptionnelle de Nicolas Poussin, modèle des artistes
d’alors, et des dessins des membres les plus
éminents de cette institution : Charles Le
Brun, Laurent de La Hyre, Charles de La Fosse,
Antoine et Charles Coypel, François Lemoyne,
Jean-Marc Nattier, Jean-Baptiste Oudry,
François Boucher… 
Charles-Antoine Coypel, Buste de vieillard, étude pour l’un des pèlerins d’Emmaüs, pierre noire, rehauts de blanc sur papier bleu
EN PRATIQUE
« 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi »
Aux Écuries
« Dessiner à l’Académie royale Chefs-d’œuvre de la collection
Christian et Isabelle Adrien »
Au Petit Château
Expositions jusqu’au 30 juin
Tous les jours, sauf le mardi,
de 10h à 13h et de 14h à 17h30
(jusqu’à 18h le dimanche).
domaine-de-sceaux.hauts-deseine.net
Tarifs :
- billet d’entrée jumelé
(deux expositions le même jour) :
6 € - Tarif réduit : 4,50 €
- billet d’entrée pour une exposition :
4 € - Tarif réduit : 2,50 €
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France
Exposition
Évènement
Autour de l’exposition
Des visites guidées dévoilent le foisonnement de l’art à la fin du règne de Louis XIV et des
ateliers multimédia s’ouvrent à vos envies créatives
Visites
Rendez-vous dans la cour des Écuries
Une exposition : 6 € - Tarif réduit : 4,50 €
Deux expositions : 8 € - Tarif réduit : 6,50 €
Visites théâtralisées , thématiques
et à deux voix sur réservation
au 01 41 87 29 71
Visites guidées
Dimanches 2, 9, 16, 23 et 30 juin
et lundis 3, 10, 17, 24 juin à 15h
Visites théâtralisées
Samedi 1er, jeudi 13 et samedi 22 juin
à 11h
« Les accords touchants »
Téléchargez sur votre smartphone une mine d’informations pratiques sur le parc
de Sceaux et le musée de
l’Île-de-France. L’application
« Domaine de Sceaux »
facilite la promenade grâce
à un plan interactif, donne
des repères sur l’histoire
du site, évoque les personnages qui y sont associés
ou les expositions en cours
et agrémente la visite des
collections permanentes du
musée avec son audioguide.
Visite à deux voix
Vendredi 7 juin à 11h
Visites thématiques
Du 13 juillet au 8 septembre
Jeudi 6 juin à 15h
L’Orangerie fait son festival
Jeudi 13 juin à 15h
L’édifice construit pour le fils de Colbert retrouve chaque été sa vocation première de lieu
dédié aux arts. C’est une nouvelle saison musicale qui s’ouvre dans cette salle de concert
pas comme les autres.
« Les portraits au Salon de 1704 »
« Les principes de l’académisme »
Jeudi 20 juin à 15h
« Les nouvelles tendances artistiques
en 1704 »
Ateliers multimédia
6-10 ans - Tarif : 3,50 € la séance - Aux Écuries
Sur réservation au 01 41 87 29 71
Mercredis 5 et 12 et dimanche 16 juin
de 14h30 à 16h30 (Cycle de 3 séances)
Création d’un livret animé sur l’exposition
Mercredis 19 et 26 juin de 14h30 à 16h30
(Cycle de 2 séances)
Jeux d’habillage
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© CG92/Jean-Luc Dolmaire
À NOTER
Vingt-deux concerts expriment toutes les
variations de la musique de chambre. Artistes
reconnus et jeunes prodiges se retrouvent
dans ce cadre à l’acoustique si particulière pour
interpréter les partitions de Beethoven, Mozart,
Strauss, Schubert, Chopin, Debussy…
Inaugurée le 13 juillet avec Svetlin Roussev,
François Salque et Elena Rozanova, l’édition
2013 dévoile chaque week-end sa programmation exigeante. Le trio Owon se produit le
20 juillet, le pianiste Adam Laloum le 27 et, le
3 août, c’est la pianiste Justine Leroux, formée
au Conservatoire à rayonnement départemental de Sceaux – Bourg-la-Reine, qui donne
un récital Liszt, Chopin et Alkan. Le 10 août,
le Quatuor Modigliani s’allie au violoncelliste
Philippe Muller et à l’altiste Lise Berthaud. Le
17, Aurélien Pascal interprète avec Denis Pascal
des morceaux de Schubert, Brahms et Propper,
au cœur du romantisme de l’Europe centrale.
Le concert du 8 septembre, journée de clôture,
est le 1 500e du festival. Pour l’occasion, le trio
Pasquier livre cinq facettes de la musique de
chambre, du solo au quintette avec, en final, la
fameuse « Truite » de Schubert.
Programme complet et réservations
sur www.festival-orangerie.fr
Domaine de Sceaux, parc etwww.albert-kahn.fr
musée de l’Île-de-France
programme
du festival
JUILLET
Samedi 13 juillet à 17h30
Svetlin Roussev, violon
François Salque, violoncelle
Elena Rozanova, piano
Joseph Haydn,
Félix Mendelssohn-Bartholdy,
Johannes Brahms
Dimanche 14 juillet à 17h30
Jean-Guihen Queyras, violoncelle
Alexander Melnikov, piano
Ludwig van Beethoven,
Haendel
Vendredi 19 juillet à 20h
Francisco Piemontesi, piano
Wolfgang Amadeus Mozart,
Johannes Brahms,
Johann Strauss / Schulz-Evler
Samedi 20 juillet à 17h30
Trio Owon
Olivier Charlier, violon
Sung-Won Yang, violoncelle
Emmanuel Strosser, piano
Ludwig van Beethoven,
Franz Schubert
Dimanche 21 juillet à 17h30
Florent Boffard, piano
Frédéric Chopin,
Arnold Schoenberg,
Claude Debussy,
Franz Liszt
Samedi 27 juillet à 17h30
Adam Laloum, piano
Johannes Brahms
Dimanche 28 juillet à 17h30
Quatuor Parker
Ludwig van Beethoven,
Béla Bartók,
Antonin Dvorák
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août
Samedi 3 août à 17h30
Justine Leroux, piano
Charles Valentin Alkan,
Frédéric Chopin,
Franz Liszt
Dimanche 4 août à 17h30
Quatuor Ludwig
Dmitri Berlinski, violoncelle
Franz Schubert,
Félix Mendelssohn-Bartholdy
Samedi 10 août à 17h30
Quatuor Modigliani
Philippe Muller, violoncelle
Lise Berthaud, alto
Joseph Haydn,
Claude Debussy,
Arnold Schoenberg
Dimanche 11 août à 17h30
Gérard Caussé, alto
Giovanni Bellucci, piano
Félix Mendelssohn-Bartholdy,
Benjamin Britten,
Hector Berlioz
Samedi 17 août à 17h30
Aurélien Pascal, violoncelle
Denis Pascal, piano
Franz Schubert,
Johannes Brahms,
David Popper
Dimanche 18 août à 17h30
Quatuor Ardeo
Wolfgang Amadeus Mozart,
Maurice Ravel,
Franz Schubert
Samedi 24 août à 17h30
Nicholas Angelich, piano
Ludwig van Beethoven,
Frédéric Chopin,
Robert Schumann
Dimanche 25 août à 17h30
David Grimal, violon
Jean-Frédéric Neuburger, piano
Ludwig van Beethoven,
Béla Bartðk,
Serge Prokofiev
Vendredi 30 août à 20h
Trio Talweg
Sébastien Surel, violon
Sébastien Walnier, violoncelle
Juliana Steinbach, piano
Johannes Brahms,
Franz Schubert,
Félix Mendelssohn-Bartholdy
Samedi 31 août à 17h30
Quatuor Zaïde
Nicolas Baldeyrou, clarinette
Félix Mendelssohn-Bartholdy,
Leoš Janácek,
Wolfgang Amadeus Mozart
septembre
Dimanche 1er septembre à 17h30
Anne Queffélec, piano
Domenico Scarlatti,
Wolfgang Amadeus Mozart,
Maurice Ravel
Vendredi 6 septembre à 20h
Romain Guyot, clarinette
Lidija Bizjak, piano
Charles Villiers Stanford,
Johannes Brahms,
Robert Schumann
Samedi 7 septembre à 17h30
Tedi Papavrami, violon
François Frédéric Guy, piano
Ludwig van Beethoven
Dimanche 8 septembre
Trio Pasquier
Régis Pasquier, violon
Bruno Pasquier, alto
Roland Pidoux, violoncelle
Abdel Rahman El Bacha, piano
16h
Robert Schumann,
Johannes Brahms
18h30
Wolfgang Amadeus Mozart,
Franz Schubert
© CG92/Marie-Noëlle Mathieu
Évènement
Autour du
festival
Des ateliers accueillent les plus jeunes
pendant certains concerts dominicaux.
Une bonne idée pour toute la famille.
6-13 ans (jusqu’à 14 ans pour les ateliers multimédia)
Gratuit sur présentation du billet - Sur réservation
Rendez-vous à l’Orangerie. Les enfants sont
ensuite raccompagnés à 19h, à l’issue du concert.
Informations sur www.festival-orangerie.fr
Dimanches 25 août à 17h30 et 8 sept. à 16h
Les costumes du Grand Siècle
Les enfants réalisent la figure articulée d’un
gentilhomme ou d’une dame de la cour,
l’habillent de tissu ou de papier, la décorent de
dentelles et de strass. Une bonne manière de
se familiariser avec les costumes de la fin du
XVIIe siècle.
Dimanche 1er septembre à 17h30
L’opéra baroque
Un atelier pour confectionner une scène d’opéra
en miniature et en volume, avec les décors et les
chanteurs en costume de scène.
Dimanches 1er à 17h30 et 8 septembre à 16h
Des ateliers multimédia
Les plus grands composent une musique
par ordinateur avec un logiciel qui associe des
boucles musicales. Les plus petits dessinent
des instruments de musique à l’aide d’éditeurs
graphiques et y accordent des musiques variées.
Le festival s’associe
à l’Année Le Nôtre
Les parterres de buis et de gazon
du Domaine de Sceaux sont actuellement recréés. À la suite de trois
concerts, des visites du chantier menées par les paysagistes du Conseil
général expliquent les détails du
projet et l’histoire de ces aménagements paysagers.
Samedis 13 juillet, 31 août
et 7 septembre
Gratuit sur présentation du billet
d’entrée au festival.
À NOTER
Votre soirée aux chandelles
Les vendredis 19 juillet, 30 août et
6 septembre le Château ouvre ses
portes pour une visite nocturne
exceptionnelle à l’issue du concert.
Au rez-de-chaussée jusqu’à 22h30
Gratuit sur présentation du billet
d’entrée au festival
 Atelier « Opéra baroque »
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France
Ateliers multimédia
© CG92/ Abdelkader Karkache
Évènement
Opéra en plein air les 14 et 15 juin à 21h
Sous les étoiles, « La Flûte enchantée »
Vienne 1791 - Sceaux 2013. Plus de deux siècles séparent cet Opéra en plein air de la première.
Le temps pour la dernière œuvre de Mozart d’entrer dans la légende.
Combat du Bien contre le Mal, amours contrariés, costumes et décors, chants et musique,
fougue des interprètes… Tous les ingrédients
d’une soirée magique sont réunis pour cette
nouvelle édition d’Opéra en plein air au Domaine
de Sceaux. Le célèbre opéra créé à Vienne le
30 septembre 1791 se renouvelle dans une
mise en scène signée Francis Huster et Steve
Suissa, sous la direction musicale de Debora
Waldman et Alexandre Piquion. À découvrir, une
vision poétique épurée et inspirée, dans un cadre
majestueux.
Locations : www.operaenpleinair.com
Fnac, Carrefour, points de vente habituels et
Office de tourisme de Sceaux au 01 46 61 19 03
À NOTER
Initiation à la danse baroque
Des ateliers animés par la Compagnie Fêtes
Galantes sont organisés les mercredi 5,
samedi 8 et dimanche 9 juin à 15h
Dans le parc – Tous publics à partir de 8 ans
Rendez-vous devant le Pavillon de l’Aurore
Gratuit - Inscription au 01 41 87 29 71
Vacances créatives, vacances interactives
Programmer un jeu vidéo, réaliser un film d’animation, jouer avec des photographies pour décorer
tee-shirts et sets de table ou composer un album unique. Le multimédia pour petits et grands.
Espace multimédia, cour des Écuries - À 14h30 - Durée : 2h - Sur réservation au 01 41 87 29 71
Lundi 8 juillet
Mercredi 24 juillet
12-15 ans - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 €
Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 €
Mercredi 10, jeudi 11 et vendredi 12 juillet
Jeudi 25 juillet
12-15 ans - Cycle de 3 séances : 4,50 € la séance
Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 €
Musique assistée par ordinateur
Jeu de plateforme dans le parc de Sceaux
Création d’une œuvre interactive
Vues du parc de Sceaux en « 3D »
Mercredi 17 juillet
Transfert sur tee-shirt
6-10 ans - Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 €
Les 29 et 31 juillet, 1er et 2 août
de 10h à 12h et de 14h à 16h
Jeudi 18 juillet
Photomosaïques
Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 €
Vendredi 19 juillet
Composer un album photo en « 3D »
Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 €
© CG92/Olivier Ravoire
À NOTER
Film d’animation
Réalisation d’un film d’animation,
de l’écriture du story-board au
montage. Quatre séances sur le
thème de Jason et la Toison d’or.
12-15 ans
Cycle de 4 séances : 4,50 € la séance
Lundi 22 juillet
Dessiner un set de table
6-10 ans - Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 €
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Anaglyphe : vue du parc en 3D (nécessite une paire de lunettes avec verres bleu et rouge)
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France
© CG92/Benoît Chain,
Conférences
Lemercier, La fête de Saint Cloud, les saltimbanques,
XIXe siècle, lithographie en camaïeu beige
Pierre Lecomte, Bal de Sceaux, 1821,
lithographie aquarellée
Visites guidées *
Jeudi 20 juin de 18h à 19h30
Les beaux dimanches de Robinson
Bals, guinguettes et fêtes foraines
Le divertissement est au cœur des conférences « Trésors d’Île-de-France » qui explorent
les lieux de promenades, les fêtes et les traditions populaires, de Sceaux à Saint-Cloud,
du XVIIIe au XXe siècle.
Au Petit Château - Gratuit - Réservations au 01 41 87 29 71 - Durée : 1h30
Jeudi 6 juin de 18h à 19h30
Jeudi 13 juin de 18h à 19h30
Sous la Révolution, comme sous l’Empire et la
Restauration, le bal de Sceaux attire la foule
par son caractère populaire et patriotique. On
y voit se mêler toutes les classes sociales.
Honoré de Balzac et sa sœur Laure y sont
probablement allés et, dans son roman, le bal
est le lieu d’une rencontre symbolique entre le
passé d’une noblesse figée et l’avenir du peuple
en pleine ascension. Toute la philosophie politique de Balzac s’y trouve résumée, avec son
exigence de pragmatisme. Mais c’est sous la
forme d’un drame de la vie privée, celui d’une
jeune aristocrate qui se condamne au malheur
pour ne pas renoncer à des principes périmés,
qu’elle trouve son expression la plus frappante.
Depuis la fin du XVIIIe siècle, Saint-Cloud est une
destination de villégiature très prisée des Parisiens, particulièrement lors de la célèbre fête qui
se tient dans le bas-parc. Ses baraques foraines,
ses manèges et ses bals populaires attirent la
foule les trois premiers dimanches de septembre.
L’emplacement privilégié de Saint-Cloud, sur une
colline en bord de Seine, en fait une destination
à la mode à chaque repos dominical ensoleillé.
Parfaitement bien desservis, restaurants et guinguettes se multiplient dans le parc et dans la ville
pour accueillir les Parisiens à la recherche d’air
vivifiant, de distractions et d’ombrage. Gravures,
affiches, imprimés, tableaux et cartes postales
témoignent de cet engouement.
Le bal de Sceaux, ou la politique de la vie privée ?
par Anne-Marie Baron, présidente de la Société
des amis de Balzac
La fête de Saint-Cloud de la fin du XVIIIe au début
du XXe siècle par Emmanuelle Le Bail, directrice
du musée des Avelines à Saint-Cloud
Le bal de Sceaux
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La fête de Saint-Cloud
Les lundis à 15h
Collections du musée
Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 €
Au Château - Durée : 1h
* Les visites s’interrompent
du 1er au 24 août
Les beaux dimanches de Robinson de 1848 au milieu
du XXe siècle par Vincent Le Gall, responsable des
Archives municipales du Plessis-Robinson
© CG92/Benoît Chain
visuel
Tout commença en 1848 quand un cabaretier
avisé, Jospeh Gueusquin, s’inspira du mythe de
Robinson Crusoë, très en vogue à l’époque, pour
créer un restaurant perché dans un arbre qu’il
baptisa Au Grand Robinson. Le succès fut immédiat
et les établissements se multiplièrent très vite
au prix d’une concurrence effrénée. Restaurants,
bars, dancings, manèges, courses d’ânes et autres
attractions firent les beaux jours de la ville.
Proposant une alternative aux joies du canotage
des bords de la Seine ou de la Marne, les guinguettes
de Robinson tirèrent leur originalité de ce cadre
forestier insolite qui incitait les promeneurs à
retrouver leur âme d’enfant et à rêver d’aventures
exotiques. En 1909, la ville du Plessis-Piquet,
reconnaissant la notoriété acquise en 60 ans par
ce quartier de la fête populaire, changea de nom
et devint Le Plessis-Robinson.
Les dimanches à 15h
Collections du musée et Pavillon
de l’Aurore
Tarif : 6 € - Tarif réduit : 4,50 €
(gratuit le premier dimanche du
mois)
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France
Visites
 Bouteille d’apothicaire camaïeu bleu Vinaigre
Découvrir le musée autrement
d’œuillet, Manufacture de Saint-Cloud, XVIIe siècle, faïence stannifère, décor polychrome
Coup de projecteur sur les collections permanentes avec ce programme de visites guidées
thématiques.
Au Château - À 15h - Réservations au 01 41 87 29 71 - Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 €
Mercredi 17 juillet
Mercredi 5 juin
Mercredi 19 juin
François de Troy
Dessins, gravures et tableaux retracent l’histoire
du pont-aqueduc Médicis, édifié en pierre de
taille au XVIe siècle afin d’alimenter en eau les
jardins du Luxembourg. Le bel ouvrage en pierre
meulière, appuyé sur l’aqueduc primitif, enjambe
majestueusement la voie ferrée. Dès l’Antiquité,
un premier pont-aqueduc traversait la vallée de
la Bièvre quasiment au même endroit.
À la découverte des faïences fines à décor
imprimé de la donation Millet, des grès de style Art
nouveau de Dalpayrat, d’Émile Decœur ou encore
du superbe vase décoré par Zao Wou-ki.
Il fut l’un des plus grands portraitistes de la fin
du règne de Louis XIV, avec Hyacinthe Rigaud
et Nicolas de Largillierre. C’est pour la cour de
Sceaux, dont il fut le portraitiste attitré,
qu’il réalisa ses plus beaux chefs-d’œuvre, aujourd’hui réunis au musée de l’Île-de-France.
Quatre cents ans d’histoire. L’aqueduc Médicis.
Dessins, gravures et tableaux
Mercredi 26 juin
Mercredi 24 juillet
La salle des paysages rassemble une trentaine
de tableaux peints entre 1810 et 1870, période
déterminante pour la peinture de paysage,
notamment grâce à l’invention du chevalet
portatif et des tubes de couleur. De Georges
Michel, le « vieux peintre de Montmartre » à Paul
Huet, le « Delacroix du paysage ».
Les collections du musée comptent plusieurs
représentations méconnues de Louis XIV : grand
portrait peint du roi vêtu à l’antique, réduction
en bronze du monument équestre de la place
Louis-le-Grand, actuelle place Vendôme, sujets
allégoriques où le souverain paraît sous l’apparence d’Hercule…
L’aqueduc Médicis
Céramiques à décor imprimé
Céramiques à décor imprimé et renouveau des
décors peints. XIXe-XXe siècles
François de Troy, peintre de la cour de Sceaux
Peindre le paysage au XIXe siècle
Peindre le paysage au XIXe siècle. L’Île-de-France
sur le motif
Portraits de Louis XIV
L’image du pouvoir, portraits de Louis XIV
© CG92/Pascal Lemaître
Mercredi 3 juillet
Les divertissements de Sceaux
Le duc et la duchesse du Maine s’installent
à Sceaux en 1700. La princesse s’y entoure
d’une cour très active qui s’emploie à organiser
de somptueux divertissements où se mêlent
théâtre, musique et danse. Au temps des fêtes
de Châtenay et des Grandes Nuits.
© CG92/Pascal Lemaître
Divine Ludovise ou les divertissements de
Sceaux
 Pierre-Marie Gault-de-Saint-Germain, Aqueduc d’Arcueil, 1799, huile sur toile
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À noter
Mercredi 10 juillet
Les Bourbon-Penthièvre
Neveu du duc et de la duchesse du Maine, LouisJean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre,
devient propriétaire du domaine de Sceaux en
1775. Prince bon et généreux, il y accueille
notamment Joseph II et le comte du Nord,
archiduc de Russie, avant que la Révolution
ne fasse basculer sa famille dans des heures
tragiques.
Deux grands vases en porcelaine
de Jingdezhen venus de la Cité
de la Céramique de Sèvres ornent
désormais l’entrée du Château.
Fabriqués en Chine, leur forme et
leur décor en bleu et blanc sont
très classiques mais leurs dimensions spectaculaires - 4,70 mètres
de hauteur – illustrent la dextérité
des potiers chinois.
Les Bourbon-Penthièvre. Entre splendeur et
tragédie
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France
Visites
Dans le parc
Les collections « sur-mesure »
Jeudi 6 juin à 14h30
Jeudi 13 juin à 14h30
L’âme des jardins. Elle se cache dans la richesse
des textures, des parfums, des formes végétales.
On la perçoit dans la magie des sons du jardin :
le chant des oiseaux, les bruits des insectes, le
clapotis de l’eau des fontaines.
La collection d’arts graphiques, et en particulier
le fonds de gravures, est une des richesses du
musée de l’Île-de-France. Explications sur la
manière dont travaillaient ces artistes, illustrées
de pointes sèches, d’eaux-fortes, de burins, de
lithographies, de gravures sur bois de fil ou sur
bois de bout…
Au cœur de l’histoire des jardins
© CG92/Benoît Chain
Intervenant : Thibault Garnier Boudier, paysagiste DPLG, conférencier au Conseil général des
Hauts-de-Seine
L’art de la gravure en quelques outils
Intervenant : David Beaurain, attaché de conservation au musée de l’Île-de-France
Jeudi 27 juin à 14h30
Promenons-nous dans les paysages
de l’Île-de-France
Meudon, Sèvres, Arcueil, Chaville, Saint-Denis,
Asnières… La salle des paysages du musée
rassemble plus d’une vingtaine de vues des
environs de Paris. Ici, un jeune dessinateur
s’exerce au plein air, un couple se promène
dans une nature accueillante, tandis que l’orage
menace sur un autre pan de mur. Plus loin,
les blanchisseuses et leur linge étendu sous
l’aqueduc d’Arcueil, quelques jeunes gens qui
pique-niquent dans un sous-bois ou deux dames
qui canotent sur la Seine.
Intervenant : David Beaurain, attaché de conservation au musée de l’Île-de-France
 Adam et Gabriel Perelle, Salon de treillage du petit
bois de Sceaux. Vues des Belles Maisons de France, détail, XVIIe siècle, eau-forte sur vergé
52
© CG92/José justo
Des visites spécialement conçues pour les personnes aveugles ou malvoyantes. Au plus près
des œuvres.
Au Château (rendez-vous devant l’entrée) - Gratuit pour les personnes handicapées et leur accompagnateur
Réservations au 01 77 70 43 01- Durée : 2h
UN BRIN
DE LECTURE
Ouvrir une BD, entamer un roman, une
nouvelle, parcourir des magazines, participer à des ateliers créatifs ou écouter des
lectures de contes... Des salons de lecture
s’installent dans le parc de Sceaux pour la
plus grande joie des petits et des grands.
En partenariat avec les médiathèques et les
bibliothèques d’Antony, Châtenay-Malabry et
Sceaux - Du 9 juillet au 1er août, tous les mardis,
mercredis et jeudis de 14h30 à 17h30
Gratuit - Devant le Pavillon de l’Aurore
Les 9, 10 et 11 juillet de 14h30 à 17h
Ateliers jeune public du musée
de l’Île-de-France
Une lecture de conte en plein air évoque les fêtes
organisées à Sceaux et à Châtenay par la duchesse
du Maine tandis qu’un atelier créatif de découpage,
collage, fabrication de masques en papier froissé
donne du relief aux festivités baroques.
Pour les 6-14 ans - Devant le Pavillon de l’Aurore
Les 16, 17 et 18 juillet, de 14h30 à 17h30
Trois ateliers de lecture s’intéressent à l’art du jardinier de Louis XIV et confrontent les paysages aux
textes lors d’une visite du parc (Année Le Nôtre).
Les 23, 24, 25, 30, 31 juillet et 1er août
Animations autour de la lecture et des jardins
(Année Le Nôtre).
À voir
dans le parc
Exposition
« Villes en scènes
dans les Hauts-de-Seine »
Du 13 juin au 13 décembre,
l’architecture et les paysages
du département se montrent
en 47 photographies grand
format exposées en plein air.
Ces vues originales illustrent
les lieux emblématiques du
territoire, construisant un
portrait parfois inattendu.
Allée des Clochetons - Entrée
libre aux heures d’ouverture
du parc
Spectacle
Ordinary Circus
Samedi 22 juin à 20h, la compagnie Yohan Bourgeois met
à l’honneur les arts du cirque
pour le festival Solstice.
www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France
Dans le parc
Spectacles vendredi 28 juin à 20h et dimanche 30 juin à 16h
Le Nôtre et Louis XIV
André Le Nôtre a réalisé des prouesses sur les
terres de Colbert. Tirant parti du terrain, ses
interventions successives ont donné naissance
à l’un des plus beaux parcs à la française de
l’époque. Pour fêter le 400e anniversaire de sa
naissance, un spectacle met en scène la relation
du jardinier et du roi, son principal commanditaire, avec Michael Lonsdale dans le rôle de Le
Nôtre. Une représentation nourrie de dialogues
imaginaires, d’extraits de correspondance,
de Fables de la Fontaine ou de passages de
traités de jardinage contemporains, soulignée de
morceaux de Bach, Couperin, Daquin, Delalande,
Charpentier et d’improvisations. Sur un clavecin
du début du XXe siècle et un piano de 1884,
Patrick Scheyder voyage entre les époques, les
styles, les sons.
Le Nôtre a su composer entre les exigences du
souverain et ses propres aspirations, donnant
à son métier ses lettres de noblesse. C’est la
volonté du monarque tout puissant qui permet
l’émergence d’un nouveau style de parc. Au
cœur de cette fable, des questionnements sur
la création, la politique et la valorisation d’un
métier qui trouvent un écho dans notre monde
actuel.
Interprétation :
Patrick Scheyder, piano et clavecin
Michael Lonsdale, comédien
Monique Scheyder, comédienne
Création végétale réalisée par les jardiniers du
parc
Skertzo, création images
De gauche à droite : Patrick Scheyder, piano et clavecin,
Monique Scheyder, comédienne, Michael Lonsdale, comédien
L’année Le Nôtre
à Sceaux,
c’est aussi...
Une exposition
Des panneaux placés aux endroits les plus
remarquables décryptent les secrets du parc :
jeux d’optique, perspectives, histoire… Pour une
promenade aussi instructive qu’agréable dans
les allées.
Le 1er juin à 15h et le 2 à 14h30
pendant les Rendez-vous aux jardins
et les 29 et 30 juin à 15h
Des visites
Paysagistes, historiens de l’art ou des jardins
évoquent toutes les nuances du parc de Sceaux.
Rendez-vous en bas des marches du Château
Gratuit
Les 16, 17 et 18 juillet de 14h30 à 17h30
© Monique Scheyder
Des ateliers lecture
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© CG92/Olivier Ravoire
Il est question de jardin et de pouvoir. Ce spectacle, hommage au jardinier du Roi-Soleil,
mêle musique, littérature, images et art des jardins. Une alchimie réussie qui s’invite dans
le parc de Sceaux pour l’Année Le Nôtre.
Terrasse de la plaine des Quatre statues - Gratuit – Durée : 1h15
 Photomontage du projet de réintroduction des parterres de broderie et de gazon de la Grande perspective.
© Pierre-André Lablaude, architecte en chef des monuments historiques
À venir
Samedi 14 septembre,
l’inauguration des
parterres de broderies du
Domaine s’accompagnera
d’un spectacle avec la
compagnie Carabosse.
Retrouvez toutes les infos
dans le numéro d’automne
du programme ValléeCulture Hauts-de-Seine.
Pendant l’opération « Un brin de lecture »
Gratuit - Rendez-vous devant le Pavillon de l‘Aurore
Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France

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