bals populaires - Domaine de Sceaux
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bals populaires - Domaine de Sceaux
Promenades estivales Le Domaine de Sceaux réédite le Salon de 1704 et passe à l’heure d’été avec l’Année Le Nôtre dans le parc, l’Opéra en plein air et le festival de l’Orangerie. © CG92/Olivier Ravoire Domaine de Sceaux Parc et musée de l’Île-de-France Exposition Louis de Boullogne , Vénus dans la forge de Vulcain huile sur toile, France, coll. part. Trois questions à Frédérique Lanoë Co-commissaire de l’exposition « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi » © Musée Auguste Grasset, Varzy Comment avez-vous procédé pour mener à bien ce projet ? Exposition jusqu’au 30 juin L’art au temps du Roi-Soleil Visiter « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi », c’est admirer le meilleur de la création artistique de la fin du règne de Louis XIV. Un florilège étonnant rassemblé par le musée de l’Île-de-France. Peintures, sculptures, dessins préparatoires et estampes entourent Le Festin de Didon et Énée de François de Troy, représentation exubérante de la cour de Sceaux dont il était le peintre attitré, devenu aujourd’hui le fleuron des collections du musée. Ce tableau, classé trésor national, est à la fois l’origine et l’épicentre de l’exposition. Il est dévoilé au public en 1704, lors du dernier Salon du règne de Louis XIV, lorsque les membres de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture accrochent leurs créations les 38 plus abouties en l’honneur de la naissance du premier arrière-petit-fils du monarque. Noël et Antoine Coypel, François Marot, Jean Jouvenet, Louis de Boullogne, Nicolas de Largillierre, Hyacinthe Rigaud, Jean-Baptiste Santerre, Jacques Van Schuppen, Antoine Coysevox et Robert Le Lorrain exposent dans la Grande galerie du Louvre. Plus de 300 ans plus tard, une partie de leurs travaux sont à nouveaux réunis, véritable panorama des tendances artistiques du début du XVIIIe siècle. Idée lecture L’Académie royale de Peinture et de Sculpture, le Salon de 1704, son contexte, son organisation... Plongez-vous dans un ouvrage de fond sur cette période charnière entre l’académisme du XVIIe et la création artistique du siècle suivant. 200 œuvres retrouvées pour l’exposition donnent les tendances de l’art contemporain d’alors. Le catalogue de l’exposition est disponible à la boutique du musée (256 pages, 28 €). Voici deux ans que nous travaillons sur le sujet. L’histoire de l’art a largement exploré le règne de Louis XIV et la Régence mais les spécialistes ne s’étaient jusque-là que très peu penchés sur les quinze premières années du XVIIIe siècle. Pourtant, loin des idées reçues, l’art de cette période n’est absolument pas sclérosé. Il est au contraire particulièrement novateur et contient en germe la modernité du XVIIIe siècle. Nous avons recherché les œuvres exposées en 1704 à partir de la liste originale et nous en avons retrouvé 200 sur 520, reprises dans le catalogue de l’exposition. Nous étudions les salons à partir de sources inexploitées, dont les comptes de l’école des Beaux-arts, qui donnent une idée précise de l’organisation et de l’ampleur de ces évènements. Quelles sont vos découvertes ? L’exposition révèle des artistes quelque peu oubliés dont le peintre Noël Coypel, un de ceux qui ont le plus exposé lors de ce Salon. Nous redécouvrons ses créations, tout comme celles de Nicolas de Largillierre et de Hyacinthe Rigaud, deux portraitistes incontournables de la fin du XVIIe siècle. Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France © Sceaux, collection Milgrom -Photo : Edwin Milgrom Michel Boyer, Repas dans une architecture, huile sur toile, Varzy, musée Auguste-Grasset Exposition Bon Boullogne, Jupiter confié aux nymphes, huile sur toile, Meaux, musée Bossuet Quel est votre regard sur l’exposition ? Sur la scénographie ? En matière d’espace, les Écuries du Domaine rappellent la Grande galerie du Louvre. Les tableaux étaient accrochés directement sur des tapisseries du Garde-meuble de la Couronne. Aujourd’hui, ce sont des modules géométriques volontairement sobres qui mettent en valeur les œuvres. La surprise nait du contraste. De voir par exemple La Coupeuse de choux de Jean-Baptiste Santerre non loin des scènes historiques ou mythologiques, avec une cuisinière en sujet principal d’une scène de genre. C’est une production peu commune, l’une des plus originales montrées au Salon, qui anticipe sur le XVIIIe siècle. L’émotion nait de la réunion des œuvres autour du Festin de Didon et Énée, lorsque l’on prend conscience qu’on a fait la même chose qu’en 1704. Feuilles choisies © Meaux, musée Bossuet Des chefs-d’œuvre de la collection Christian et Isabelle Adrien forment avec l’exposition « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi » un parcours artistique inédit. Le meilleur de l’art graphique des XVIIe et XVIIIe siècles. 40 © Jean-Manuel Salingue, musée des Beaux arts de Rennes, 2012 Au cours de nos recherches, nous avons « épluché » les sources imprimées et manuscrites. Il existe peu de témoignages, la critique naîtra plus tard, mais nous avons trouvé des allusions discrètes dans la presse contemporaine. Le récit de la visite à Paris de l’ambassadeur du Roi d’Espagne venu féliciter le Roi-Soleil pour la naissance de son arrière-petit-fils mentionne ainsi son passage au Salon et son émerveillement devant les œuvres. L’évocation du Salon de 1704 s’élargit à l’exposition « Dessiner à l’Académie royale - Chefs-d’œuvre de la collection Christian et Isabelle Adrien ». Au Petit Château, une quarantaine de feuilles soulignent le rôle de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture dans la pratique du dessin aux XVIIe et XVIIIe siècles. À découvrir, une feuille exceptionnelle de Nicolas Poussin, modèle des artistes d’alors, et des dessins des membres les plus éminents de cette institution : Charles Le Brun, Laurent de La Hyre, Charles de La Fosse, Antoine et Charles Coypel, François Lemoyne, Jean-Marc Nattier, Jean-Baptiste Oudry, François Boucher… Charles-Antoine Coypel, Buste de vieillard, étude pour l’un des pèlerins d’Emmaüs, pierre noire, rehauts de blanc sur papier bleu EN PRATIQUE « 1704 – Le Salon, les Arts et le Roi » Aux Écuries « Dessiner à l’Académie royale Chefs-d’œuvre de la collection Christian et Isabelle Adrien » Au Petit Château Expositions jusqu’au 30 juin Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 13h et de 14h à 17h30 (jusqu’à 18h le dimanche). domaine-de-sceaux.hauts-deseine.net Tarifs : - billet d’entrée jumelé (deux expositions le même jour) : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € - billet d’entrée pour une exposition : 4 € - Tarif réduit : 2,50 € Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Exposition Évènement Autour de l’exposition Des visites guidées dévoilent le foisonnement de l’art à la fin du règne de Louis XIV et des ateliers multimédia s’ouvrent à vos envies créatives Visites Rendez-vous dans la cour des Écuries Une exposition : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € Deux expositions : 8 € - Tarif réduit : 6,50 € Visites théâtralisées , thématiques et à deux voix sur réservation au 01 41 87 29 71 Visites guidées Dimanches 2, 9, 16, 23 et 30 juin et lundis 3, 10, 17, 24 juin à 15h Visites théâtralisées Samedi 1er, jeudi 13 et samedi 22 juin à 11h « Les accords touchants » Téléchargez sur votre smartphone une mine d’informations pratiques sur le parc de Sceaux et le musée de l’Île-de-France. L’application « Domaine de Sceaux » facilite la promenade grâce à un plan interactif, donne des repères sur l’histoire du site, évoque les personnages qui y sont associés ou les expositions en cours et agrémente la visite des collections permanentes du musée avec son audioguide. Visite à deux voix Vendredi 7 juin à 11h Visites thématiques Du 13 juillet au 8 septembre Jeudi 6 juin à 15h L’Orangerie fait son festival Jeudi 13 juin à 15h L’édifice construit pour le fils de Colbert retrouve chaque été sa vocation première de lieu dédié aux arts. C’est une nouvelle saison musicale qui s’ouvre dans cette salle de concert pas comme les autres. « Les portraits au Salon de 1704 » « Les principes de l’académisme » Jeudi 20 juin à 15h « Les nouvelles tendances artistiques en 1704 » Ateliers multimédia 6-10 ans - Tarif : 3,50 € la séance - Aux Écuries Sur réservation au 01 41 87 29 71 Mercredis 5 et 12 et dimanche 16 juin de 14h30 à 16h30 (Cycle de 3 séances) Création d’un livret animé sur l’exposition Mercredis 19 et 26 juin de 14h30 à 16h30 (Cycle de 2 séances) Jeux d’habillage 42 © CG92/Jean-Luc Dolmaire À NOTER Vingt-deux concerts expriment toutes les variations de la musique de chambre. Artistes reconnus et jeunes prodiges se retrouvent dans ce cadre à l’acoustique si particulière pour interpréter les partitions de Beethoven, Mozart, Strauss, Schubert, Chopin, Debussy… Inaugurée le 13 juillet avec Svetlin Roussev, François Salque et Elena Rozanova, l’édition 2013 dévoile chaque week-end sa programmation exigeante. Le trio Owon se produit le 20 juillet, le pianiste Adam Laloum le 27 et, le 3 août, c’est la pianiste Justine Leroux, formée au Conservatoire à rayonnement départemental de Sceaux – Bourg-la-Reine, qui donne un récital Liszt, Chopin et Alkan. Le 10 août, le Quatuor Modigliani s’allie au violoncelliste Philippe Muller et à l’altiste Lise Berthaud. Le 17, Aurélien Pascal interprète avec Denis Pascal des morceaux de Schubert, Brahms et Propper, au cœur du romantisme de l’Europe centrale. Le concert du 8 septembre, journée de clôture, est le 1 500e du festival. Pour l’occasion, le trio Pasquier livre cinq facettes de la musique de chambre, du solo au quintette avec, en final, la fameuse « Truite » de Schubert. Programme complet et réservations sur www.festival-orangerie.fr Domaine de Sceaux, parc etwww.albert-kahn.fr musée de l’Île-de-France programme du festival JUILLET Samedi 13 juillet à 17h30 Svetlin Roussev, violon François Salque, violoncelle Elena Rozanova, piano Joseph Haydn, Félix Mendelssohn-Bartholdy, Johannes Brahms Dimanche 14 juillet à 17h30 Jean-Guihen Queyras, violoncelle Alexander Melnikov, piano Ludwig van Beethoven, Haendel Vendredi 19 juillet à 20h Francisco Piemontesi, piano Wolfgang Amadeus Mozart, Johannes Brahms, Johann Strauss / Schulz-Evler Samedi 20 juillet à 17h30 Trio Owon Olivier Charlier, violon Sung-Won Yang, violoncelle Emmanuel Strosser, piano Ludwig van Beethoven, Franz Schubert Dimanche 21 juillet à 17h30 Florent Boffard, piano Frédéric Chopin, Arnold Schoenberg, Claude Debussy, Franz Liszt Samedi 27 juillet à 17h30 Adam Laloum, piano Johannes Brahms Dimanche 28 juillet à 17h30 Quatuor Parker Ludwig van Beethoven, Béla Bartók, Antonin Dvorák 44 août Samedi 3 août à 17h30 Justine Leroux, piano Charles Valentin Alkan, Frédéric Chopin, Franz Liszt Dimanche 4 août à 17h30 Quatuor Ludwig Dmitri Berlinski, violoncelle Franz Schubert, Félix Mendelssohn-Bartholdy Samedi 10 août à 17h30 Quatuor Modigliani Philippe Muller, violoncelle Lise Berthaud, alto Joseph Haydn, Claude Debussy, Arnold Schoenberg Dimanche 11 août à 17h30 Gérard Caussé, alto Giovanni Bellucci, piano Félix Mendelssohn-Bartholdy, Benjamin Britten, Hector Berlioz Samedi 17 août à 17h30 Aurélien Pascal, violoncelle Denis Pascal, piano Franz Schubert, Johannes Brahms, David Popper Dimanche 18 août à 17h30 Quatuor Ardeo Wolfgang Amadeus Mozart, Maurice Ravel, Franz Schubert Samedi 24 août à 17h30 Nicholas Angelich, piano Ludwig van Beethoven, Frédéric Chopin, Robert Schumann Dimanche 25 août à 17h30 David Grimal, violon Jean-Frédéric Neuburger, piano Ludwig van Beethoven, Béla Bartðk, Serge Prokofiev Vendredi 30 août à 20h Trio Talweg Sébastien Surel, violon Sébastien Walnier, violoncelle Juliana Steinbach, piano Johannes Brahms, Franz Schubert, Félix Mendelssohn-Bartholdy Samedi 31 août à 17h30 Quatuor Zaïde Nicolas Baldeyrou, clarinette Félix Mendelssohn-Bartholdy, Leoš Janácek, Wolfgang Amadeus Mozart septembre Dimanche 1er septembre à 17h30 Anne Queffélec, piano Domenico Scarlatti, Wolfgang Amadeus Mozart, Maurice Ravel Vendredi 6 septembre à 20h Romain Guyot, clarinette Lidija Bizjak, piano Charles Villiers Stanford, Johannes Brahms, Robert Schumann Samedi 7 septembre à 17h30 Tedi Papavrami, violon François Frédéric Guy, piano Ludwig van Beethoven Dimanche 8 septembre Trio Pasquier Régis Pasquier, violon Bruno Pasquier, alto Roland Pidoux, violoncelle Abdel Rahman El Bacha, piano 16h Robert Schumann, Johannes Brahms 18h30 Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert © CG92/Marie-Noëlle Mathieu Évènement Autour du festival Des ateliers accueillent les plus jeunes pendant certains concerts dominicaux. Une bonne idée pour toute la famille. 6-13 ans (jusqu’à 14 ans pour les ateliers multimédia) Gratuit sur présentation du billet - Sur réservation Rendez-vous à l’Orangerie. Les enfants sont ensuite raccompagnés à 19h, à l’issue du concert. Informations sur www.festival-orangerie.fr Dimanches 25 août à 17h30 et 8 sept. à 16h Les costumes du Grand Siècle Les enfants réalisent la figure articulée d’un gentilhomme ou d’une dame de la cour, l’habillent de tissu ou de papier, la décorent de dentelles et de strass. Une bonne manière de se familiariser avec les costumes de la fin du XVIIe siècle. Dimanche 1er septembre à 17h30 L’opéra baroque Un atelier pour confectionner une scène d’opéra en miniature et en volume, avec les décors et les chanteurs en costume de scène. Dimanches 1er à 17h30 et 8 septembre à 16h Des ateliers multimédia Les plus grands composent une musique par ordinateur avec un logiciel qui associe des boucles musicales. Les plus petits dessinent des instruments de musique à l’aide d’éditeurs graphiques et y accordent des musiques variées. Le festival s’associe à l’Année Le Nôtre Les parterres de buis et de gazon du Domaine de Sceaux sont actuellement recréés. À la suite de trois concerts, des visites du chantier menées par les paysagistes du Conseil général expliquent les détails du projet et l’histoire de ces aménagements paysagers. Samedis 13 juillet, 31 août et 7 septembre Gratuit sur présentation du billet d’entrée au festival. À NOTER Votre soirée aux chandelles Les vendredis 19 juillet, 30 août et 6 septembre le Château ouvre ses portes pour une visite nocturne exceptionnelle à l’issue du concert. Au rez-de-chaussée jusqu’à 22h30 Gratuit sur présentation du billet d’entrée au festival Atelier « Opéra baroque » Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Ateliers multimédia © CG92/ Abdelkader Karkache Évènement Opéra en plein air les 14 et 15 juin à 21h Sous les étoiles, « La Flûte enchantée » Vienne 1791 - Sceaux 2013. Plus de deux siècles séparent cet Opéra en plein air de la première. Le temps pour la dernière œuvre de Mozart d’entrer dans la légende. Combat du Bien contre le Mal, amours contrariés, costumes et décors, chants et musique, fougue des interprètes… Tous les ingrédients d’une soirée magique sont réunis pour cette nouvelle édition d’Opéra en plein air au Domaine de Sceaux. Le célèbre opéra créé à Vienne le 30 septembre 1791 se renouvelle dans une mise en scène signée Francis Huster et Steve Suissa, sous la direction musicale de Debora Waldman et Alexandre Piquion. À découvrir, une vision poétique épurée et inspirée, dans un cadre majestueux. Locations : www.operaenpleinair.com Fnac, Carrefour, points de vente habituels et Office de tourisme de Sceaux au 01 46 61 19 03 À NOTER Initiation à la danse baroque Des ateliers animés par la Compagnie Fêtes Galantes sont organisés les mercredi 5, samedi 8 et dimanche 9 juin à 15h Dans le parc – Tous publics à partir de 8 ans Rendez-vous devant le Pavillon de l’Aurore Gratuit - Inscription au 01 41 87 29 71 Vacances créatives, vacances interactives Programmer un jeu vidéo, réaliser un film d’animation, jouer avec des photographies pour décorer tee-shirts et sets de table ou composer un album unique. Le multimédia pour petits et grands. Espace multimédia, cour des Écuries - À 14h30 - Durée : 2h - Sur réservation au 01 41 87 29 71 Lundi 8 juillet Mercredi 24 juillet 12-15 ans - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € Mercredi 10, jeudi 11 et vendredi 12 juillet Jeudi 25 juillet 12-15 ans - Cycle de 3 séances : 4,50 € la séance Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € Musique assistée par ordinateur Jeu de plateforme dans le parc de Sceaux Création d’une œuvre interactive Vues du parc de Sceaux en « 3D » Mercredi 17 juillet Transfert sur tee-shirt 6-10 ans - Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € Les 29 et 31 juillet, 1er et 2 août de 10h à 12h et de 14h à 16h Jeudi 18 juillet Photomosaïques Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € Vendredi 19 juillet Composer un album photo en « 3D » Adultes - Tarif : 6,50 € - Tarif réduit : 4,50 € © CG92/Olivier Ravoire À NOTER Film d’animation Réalisation d’un film d’animation, de l’écriture du story-board au montage. Quatre séances sur le thème de Jason et la Toison d’or. 12-15 ans Cycle de 4 séances : 4,50 € la séance Lundi 22 juillet Dessiner un set de table 6-10 ans - Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € 46 Anaglyphe : vue du parc en 3D (nécessite une paire de lunettes avec verres bleu et rouge) Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France © CG92/Benoît Chain, Conférences Lemercier, La fête de Saint Cloud, les saltimbanques, XIXe siècle, lithographie en camaïeu beige Pierre Lecomte, Bal de Sceaux, 1821, lithographie aquarellée Visites guidées * Jeudi 20 juin de 18h à 19h30 Les beaux dimanches de Robinson Bals, guinguettes et fêtes foraines Le divertissement est au cœur des conférences « Trésors d’Île-de-France » qui explorent les lieux de promenades, les fêtes et les traditions populaires, de Sceaux à Saint-Cloud, du XVIIIe au XXe siècle. Au Petit Château - Gratuit - Réservations au 01 41 87 29 71 - Durée : 1h30 Jeudi 6 juin de 18h à 19h30 Jeudi 13 juin de 18h à 19h30 Sous la Révolution, comme sous l’Empire et la Restauration, le bal de Sceaux attire la foule par son caractère populaire et patriotique. On y voit se mêler toutes les classes sociales. Honoré de Balzac et sa sœur Laure y sont probablement allés et, dans son roman, le bal est le lieu d’une rencontre symbolique entre le passé d’une noblesse figée et l’avenir du peuple en pleine ascension. Toute la philosophie politique de Balzac s’y trouve résumée, avec son exigence de pragmatisme. Mais c’est sous la forme d’un drame de la vie privée, celui d’une jeune aristocrate qui se condamne au malheur pour ne pas renoncer à des principes périmés, qu’elle trouve son expression la plus frappante. Depuis la fin du XVIIIe siècle, Saint-Cloud est une destination de villégiature très prisée des Parisiens, particulièrement lors de la célèbre fête qui se tient dans le bas-parc. Ses baraques foraines, ses manèges et ses bals populaires attirent la foule les trois premiers dimanches de septembre. L’emplacement privilégié de Saint-Cloud, sur une colline en bord de Seine, en fait une destination à la mode à chaque repos dominical ensoleillé. Parfaitement bien desservis, restaurants et guinguettes se multiplient dans le parc et dans la ville pour accueillir les Parisiens à la recherche d’air vivifiant, de distractions et d’ombrage. Gravures, affiches, imprimés, tableaux et cartes postales témoignent de cet engouement. Le bal de Sceaux, ou la politique de la vie privée ? par Anne-Marie Baron, présidente de la Société des amis de Balzac La fête de Saint-Cloud de la fin du XVIIIe au début du XXe siècle par Emmanuelle Le Bail, directrice du musée des Avelines à Saint-Cloud Le bal de Sceaux 48 La fête de Saint-Cloud Les lundis à 15h Collections du musée Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € Au Château - Durée : 1h * Les visites s’interrompent du 1er au 24 août Les beaux dimanches de Robinson de 1848 au milieu du XXe siècle par Vincent Le Gall, responsable des Archives municipales du Plessis-Robinson © CG92/Benoît Chain visuel Tout commença en 1848 quand un cabaretier avisé, Jospeh Gueusquin, s’inspira du mythe de Robinson Crusoë, très en vogue à l’époque, pour créer un restaurant perché dans un arbre qu’il baptisa Au Grand Robinson. Le succès fut immédiat et les établissements se multiplièrent très vite au prix d’une concurrence effrénée. Restaurants, bars, dancings, manèges, courses d’ânes et autres attractions firent les beaux jours de la ville. Proposant une alternative aux joies du canotage des bords de la Seine ou de la Marne, les guinguettes de Robinson tirèrent leur originalité de ce cadre forestier insolite qui incitait les promeneurs à retrouver leur âme d’enfant et à rêver d’aventures exotiques. En 1909, la ville du Plessis-Piquet, reconnaissant la notoriété acquise en 60 ans par ce quartier de la fête populaire, changea de nom et devint Le Plessis-Robinson. Les dimanches à 15h Collections du musée et Pavillon de l’Aurore Tarif : 6 € - Tarif réduit : 4,50 € (gratuit le premier dimanche du mois) Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Visites Bouteille d’apothicaire camaïeu bleu Vinaigre Découvrir le musée autrement d’œuillet, Manufacture de Saint-Cloud, XVIIe siècle, faïence stannifère, décor polychrome Coup de projecteur sur les collections permanentes avec ce programme de visites guidées thématiques. Au Château - À 15h - Réservations au 01 41 87 29 71 - Tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € Mercredi 17 juillet Mercredi 5 juin Mercredi 19 juin François de Troy Dessins, gravures et tableaux retracent l’histoire du pont-aqueduc Médicis, édifié en pierre de taille au XVIe siècle afin d’alimenter en eau les jardins du Luxembourg. Le bel ouvrage en pierre meulière, appuyé sur l’aqueduc primitif, enjambe majestueusement la voie ferrée. Dès l’Antiquité, un premier pont-aqueduc traversait la vallée de la Bièvre quasiment au même endroit. À la découverte des faïences fines à décor imprimé de la donation Millet, des grès de style Art nouveau de Dalpayrat, d’Émile Decœur ou encore du superbe vase décoré par Zao Wou-ki. Il fut l’un des plus grands portraitistes de la fin du règne de Louis XIV, avec Hyacinthe Rigaud et Nicolas de Largillierre. C’est pour la cour de Sceaux, dont il fut le portraitiste attitré, qu’il réalisa ses plus beaux chefs-d’œuvre, aujourd’hui réunis au musée de l’Île-de-France. Quatre cents ans d’histoire. L’aqueduc Médicis. Dessins, gravures et tableaux Mercredi 26 juin Mercredi 24 juillet La salle des paysages rassemble une trentaine de tableaux peints entre 1810 et 1870, période déterminante pour la peinture de paysage, notamment grâce à l’invention du chevalet portatif et des tubes de couleur. De Georges Michel, le « vieux peintre de Montmartre » à Paul Huet, le « Delacroix du paysage ». Les collections du musée comptent plusieurs représentations méconnues de Louis XIV : grand portrait peint du roi vêtu à l’antique, réduction en bronze du monument équestre de la place Louis-le-Grand, actuelle place Vendôme, sujets allégoriques où le souverain paraît sous l’apparence d’Hercule… L’aqueduc Médicis Céramiques à décor imprimé Céramiques à décor imprimé et renouveau des décors peints. XIXe-XXe siècles François de Troy, peintre de la cour de Sceaux Peindre le paysage au XIXe siècle Peindre le paysage au XIXe siècle. L’Île-de-France sur le motif Portraits de Louis XIV L’image du pouvoir, portraits de Louis XIV © CG92/Pascal Lemaître Mercredi 3 juillet Les divertissements de Sceaux Le duc et la duchesse du Maine s’installent à Sceaux en 1700. La princesse s’y entoure d’une cour très active qui s’emploie à organiser de somptueux divertissements où se mêlent théâtre, musique et danse. Au temps des fêtes de Châtenay et des Grandes Nuits. © CG92/Pascal Lemaître Divine Ludovise ou les divertissements de Sceaux Pierre-Marie Gault-de-Saint-Germain, Aqueduc d’Arcueil, 1799, huile sur toile 50 À noter Mercredi 10 juillet Les Bourbon-Penthièvre Neveu du duc et de la duchesse du Maine, LouisJean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, devient propriétaire du domaine de Sceaux en 1775. Prince bon et généreux, il y accueille notamment Joseph II et le comte du Nord, archiduc de Russie, avant que la Révolution ne fasse basculer sa famille dans des heures tragiques. Deux grands vases en porcelaine de Jingdezhen venus de la Cité de la Céramique de Sèvres ornent désormais l’entrée du Château. Fabriqués en Chine, leur forme et leur décor en bleu et blanc sont très classiques mais leurs dimensions spectaculaires - 4,70 mètres de hauteur – illustrent la dextérité des potiers chinois. Les Bourbon-Penthièvre. Entre splendeur et tragédie Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Visites Dans le parc Les collections « sur-mesure » Jeudi 6 juin à 14h30 Jeudi 13 juin à 14h30 L’âme des jardins. Elle se cache dans la richesse des textures, des parfums, des formes végétales. On la perçoit dans la magie des sons du jardin : le chant des oiseaux, les bruits des insectes, le clapotis de l’eau des fontaines. La collection d’arts graphiques, et en particulier le fonds de gravures, est une des richesses du musée de l’Île-de-France. Explications sur la manière dont travaillaient ces artistes, illustrées de pointes sèches, d’eaux-fortes, de burins, de lithographies, de gravures sur bois de fil ou sur bois de bout… Au cœur de l’histoire des jardins © CG92/Benoît Chain Intervenant : Thibault Garnier Boudier, paysagiste DPLG, conférencier au Conseil général des Hauts-de-Seine L’art de la gravure en quelques outils Intervenant : David Beaurain, attaché de conservation au musée de l’Île-de-France Jeudi 27 juin à 14h30 Promenons-nous dans les paysages de l’Île-de-France Meudon, Sèvres, Arcueil, Chaville, Saint-Denis, Asnières… La salle des paysages du musée rassemble plus d’une vingtaine de vues des environs de Paris. Ici, un jeune dessinateur s’exerce au plein air, un couple se promène dans une nature accueillante, tandis que l’orage menace sur un autre pan de mur. Plus loin, les blanchisseuses et leur linge étendu sous l’aqueduc d’Arcueil, quelques jeunes gens qui pique-niquent dans un sous-bois ou deux dames qui canotent sur la Seine. Intervenant : David Beaurain, attaché de conservation au musée de l’Île-de-France Adam et Gabriel Perelle, Salon de treillage du petit bois de Sceaux. Vues des Belles Maisons de France, détail, XVIIe siècle, eau-forte sur vergé 52 © CG92/José justo Des visites spécialement conçues pour les personnes aveugles ou malvoyantes. Au plus près des œuvres. Au Château (rendez-vous devant l’entrée) - Gratuit pour les personnes handicapées et leur accompagnateur Réservations au 01 77 70 43 01- Durée : 2h UN BRIN DE LECTURE Ouvrir une BD, entamer un roman, une nouvelle, parcourir des magazines, participer à des ateliers créatifs ou écouter des lectures de contes... Des salons de lecture s’installent dans le parc de Sceaux pour la plus grande joie des petits et des grands. En partenariat avec les médiathèques et les bibliothèques d’Antony, Châtenay-Malabry et Sceaux - Du 9 juillet au 1er août, tous les mardis, mercredis et jeudis de 14h30 à 17h30 Gratuit - Devant le Pavillon de l’Aurore Les 9, 10 et 11 juillet de 14h30 à 17h Ateliers jeune public du musée de l’Île-de-France Une lecture de conte en plein air évoque les fêtes organisées à Sceaux et à Châtenay par la duchesse du Maine tandis qu’un atelier créatif de découpage, collage, fabrication de masques en papier froissé donne du relief aux festivités baroques. Pour les 6-14 ans - Devant le Pavillon de l’Aurore Les 16, 17 et 18 juillet, de 14h30 à 17h30 Trois ateliers de lecture s’intéressent à l’art du jardinier de Louis XIV et confrontent les paysages aux textes lors d’une visite du parc (Année Le Nôtre). Les 23, 24, 25, 30, 31 juillet et 1er août Animations autour de la lecture et des jardins (Année Le Nôtre). À voir dans le parc Exposition « Villes en scènes dans les Hauts-de-Seine » Du 13 juin au 13 décembre, l’architecture et les paysages du département se montrent en 47 photographies grand format exposées en plein air. Ces vues originales illustrent les lieux emblématiques du territoire, construisant un portrait parfois inattendu. Allée des Clochetons - Entrée libre aux heures d’ouverture du parc Spectacle Ordinary Circus Samedi 22 juin à 20h, la compagnie Yohan Bourgeois met à l’honneur les arts du cirque pour le festival Solstice. www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France Dans le parc Spectacles vendredi 28 juin à 20h et dimanche 30 juin à 16h Le Nôtre et Louis XIV André Le Nôtre a réalisé des prouesses sur les terres de Colbert. Tirant parti du terrain, ses interventions successives ont donné naissance à l’un des plus beaux parcs à la française de l’époque. Pour fêter le 400e anniversaire de sa naissance, un spectacle met en scène la relation du jardinier et du roi, son principal commanditaire, avec Michael Lonsdale dans le rôle de Le Nôtre. Une représentation nourrie de dialogues imaginaires, d’extraits de correspondance, de Fables de la Fontaine ou de passages de traités de jardinage contemporains, soulignée de morceaux de Bach, Couperin, Daquin, Delalande, Charpentier et d’improvisations. Sur un clavecin du début du XXe siècle et un piano de 1884, Patrick Scheyder voyage entre les époques, les styles, les sons. Le Nôtre a su composer entre les exigences du souverain et ses propres aspirations, donnant à son métier ses lettres de noblesse. C’est la volonté du monarque tout puissant qui permet l’émergence d’un nouveau style de parc. Au cœur de cette fable, des questionnements sur la création, la politique et la valorisation d’un métier qui trouvent un écho dans notre monde actuel. Interprétation : Patrick Scheyder, piano et clavecin Michael Lonsdale, comédien Monique Scheyder, comédienne Création végétale réalisée par les jardiniers du parc Skertzo, création images De gauche à droite : Patrick Scheyder, piano et clavecin, Monique Scheyder, comédienne, Michael Lonsdale, comédien L’année Le Nôtre à Sceaux, c’est aussi... Une exposition Des panneaux placés aux endroits les plus remarquables décryptent les secrets du parc : jeux d’optique, perspectives, histoire… Pour une promenade aussi instructive qu’agréable dans les allées. Le 1er juin à 15h et le 2 à 14h30 pendant les Rendez-vous aux jardins et les 29 et 30 juin à 15h Des visites Paysagistes, historiens de l’art ou des jardins évoquent toutes les nuances du parc de Sceaux. Rendez-vous en bas des marches du Château Gratuit Les 16, 17 et 18 juillet de 14h30 à 17h30 © Monique Scheyder Des ateliers lecture 54 © CG92/Olivier Ravoire Il est question de jardin et de pouvoir. Ce spectacle, hommage au jardinier du Roi-Soleil, mêle musique, littérature, images et art des jardins. Une alchimie réussie qui s’invite dans le parc de Sceaux pour l’Année Le Nôtre. Terrasse de la plaine des Quatre statues - Gratuit – Durée : 1h15 Photomontage du projet de réintroduction des parterres de broderie et de gazon de la Grande perspective. © Pierre-André Lablaude, architecte en chef des monuments historiques À venir Samedi 14 septembre, l’inauguration des parterres de broderies du Domaine s’accompagnera d’un spectacle avec la compagnie Carabosse. Retrouvez toutes les infos dans le numéro d’automne du programme ValléeCulture Hauts-de-Seine. Pendant l’opération « Un brin de lecture » Gratuit - Rendez-vous devant le Pavillon de l‘Aurore Domaine de Sceaux, parc et musée de l’Île-de-France