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Permis
de coucher
de
: difficile
dans les draps du
espion de Sa Majesté
après Ursula Andress, essence
même de la James Bond girl. Elle
l'avouent
se glisser
Toutes
célèbre
incarnait d'une manière sauvage
et presque publicitaire cette
femme forte et sexy, athlétique
et déterminée. Dès sa première
apparition dans Dr No (1962),
on savait à qui on avait à faire. On
se souvient de ses premiers mots
lorsque, naïade sortie
des eaux en Bikini, elle lance
à un Scan « 007 » Connery
médusé : « Que faites-vous ici ?
Vous cherchez des coquillages ? »
Réponse culte de l'agent secret :
« Non, je ne fais que regarder. »
Nous aussi, nous la regardions,
et il fallait être dangereusement
à la hauteur du mythe pour
lui succéder. Maryam d'Abo,
ex de Bond époque Thimoty
Dalton (Tuer n'est pas jouer, 1987),
est partie à la recherche
de ses consoeurs : Jill Saint-John,
Jane Seymour, Carey Lowell...
Entrer dans le club très fermé
des Bond girls - ce kolkhoze
de l'érotisme - ça se paye parfois
très cher et tomber amoureuse
de James Bond n'est vraiment pas
unebonneidsée.
Les femmes de Bond, locomotives
à fantasme, excitèrent à la fin
des années 1960 les féministes
enragées. Au fil des ans, les Bond
girls s'affirmèrent. Elles passèrent
du statut de maîtresse soumise
à celui de l'héroïne au permis
de tuer qui ne couchait pas
au seul son des glaçons d'une
vodka-martini. De l'horizontal
à la verticale. Lois Chile
{Moonraker, 1979) avait un
caractère bien trempé et Michelle
Yeoh (Demain ne meurt jamais,
1996) le coup de poing facile. Bien
enseveli ce temps où 007 tapotait
vulgairement les fesses de ses
partenaires. « M » le surveille.
« M », son boss, directeur du MI6,
incarné depuis sept films
par une « Bond woman »,
la redoutable Judi Dench.
«Les Bond Girls
sont éternelles »
France 4
[22h50|
Mercredi