Conférence p Simon - Castres Mazamet Technopole
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Conférence p Simon - Castres Mazamet Technopole
La place de la télémédecine dans l’organisation des soins Pierre Simon Conseiller général des établissements de santé Plan de la présentation L ’approche médicale L ’approche économique Conclusions-Préconisations L’âge mûr de la télémédecine L’âge mûr des technologies numériques avec l’explosion de la “télésanté” et de ses applications La durée de vie allongée et ses maladies chroniques La société et son évolution (urbanisation, isolement social) La médecine et ses pratiques (démographie, spécialisation, le rapport avec le patient) La maturité des études pilotes démontrant la qualité et la sécurité de la prise en charge L’allongement de la durée de la vie femmes hommes + 17 ans + 15 ans Espérance de vie totale dans les pays de l’OCDE La « révolution cardio-vasculaire » 900 Danemark Finlande 800 Norvège Suède 700 Allemagne 600 Autriche Belgique 500 France 400 Irlande Pays-Bas 300 Roy.-Uni 200 Suisse Espagne 100 Grèce Italie 0 1970 1980 1990 2000 Portugal EVOLUTION DU TAUX DE MORTALITE PAR CANCER 1970-2004 Progression constante du nombre d’ALD déclarées Maladies vasculaires chroniques les plus fréquentes Maladies chroniques PREVALENCE TRAITES CIBLE ATTEINTE HYPERTENSION 14 millions 7,5 millions 2,5 millions (32%) AVC 150 000/an DIABETE 3 millions 1,5 millions 350 000 (25%) INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE 2,5 millions 150 000 (< 30ml/mn) < 50 000 (30%) 600 000 500-600 000 < 150 000 (25%) (non dialysé) INSUFFISANCE CARDIAQUE Taux de recours à l’hospitalisation des maladies chroniques (DREES, 2004) Taux de recours: n/1000 hab Ages (ans) IC = insuffisance cardiaque, IDM= infarctus du myocarde, HTA = hypertension artérielle, IRC= insuffisance rénale chronique L’expérience canadienne 16 millions (sur 31) de Canadiens ont au moins une maladie chronique 80% des adultes ont plus de 65 ans 60% des hospitalisations sont la conséquence de maladies chroniques. 2/3 des admissions aux urgences de l’hôpital sont des exacerbations des maladies chroniques 80% des visites chez le généraliste sont en lien avec une maladie chronique. 60 à 80% des coûts totaux sont la conséquence des maladies chroniques. Maladies chroniques et hospitalisations évitables L’âge mûr de la télémédecine L’âge mûr des technologies numériques avec l’explosion de la “télésanté” et de ses applications La durée de vie allongée et ses maladies chroniques La société et son évolution (urbanisation, isolement social) La médecine et ses pratiques (démographie, spécialisation, le rapport avec le patient) La maturité des études pilotes démontrant la qualité et la sécurité de la prise en charge La télémédecine : un acte médical légal Art. L 6316-1 La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication. Elle met en rapport , entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé, au titre desquels figurent nécessairement un professionnel médical. Elle permet d’établir un diagnostic, d’assurer, pour un patient à risque, un suivi à visée préventive ou un suivi post-thérapeutique, de requérir un avis spécialisé, de préparer une décision thérapeutique, de prescrire des produits, de prescrire ou de réaliser des prestations ou des actes ou d’effectuer une surveillance de l’état des patients La définition des actes de télémédecine ainsi que leurs conditions de mise en œuvre et de prise en charge financière sont fixées par décret, en tenant compte des déficiences de l’offre de soins dues à l’insularité et l’enclavement géographique. » Des règles déontologiques inchangées Le CNOM, le CMQ, le CPME, l’AMM Garantir au patient : un choix (le consentement) le secret professionnel une relation directe et personnelle une identification réciproque une connaissance du dossier médical Un cadre juridique de la responsabilité médicale à rénover “du singulier au pluriel” (Pr Glorion) La responsabilité contractuelle de l’acte médical collectif. La responsabilité contractuelle du médecin requérant et délictuelle du médecin requis. La responsabilité partagée des décisions diagnostiques et thérapeutiques. Le responsabilité dans le niveau de connaissance du dossier médical La responsabilité sans faute des tiers technologiques Une définition simplifiée des actes pour définir les responsabilités engagées. La téléconsultation en présence du patient La téléexpertise entre médecins avec le dossier médical en l’absence du patient La télésurveillance : transmission et interprétation par un médecin d’un indicateur clinique, biologique et radiologique d’une maladie La téléassistance d’un médecin à un autre médecin ou à un secouriste ou toute personne portant assistance dans un contexte d’urgence téléconsultation Teleconsultation Téléconsultation Téléconsultation de dermatologie Téléconsultation de dermatologie Teledermatology in Tromsö (Norway) From:1988 between the UNN and Kirkenes Hospital. From 1996: UNN and Hammerfest Hospital. In 1999: 800 patients examined Teleradiology From 1988-9 Téléradiologie : deux scénarios possibles Scénario 1 = ‘Téléradiologie Low-Cost’ (modèle anglosaxon) Autonomiser les manipulateurs d’électroradiologie pour travailler indépendamment de tout médecin, sauf lorsque l’assistance d’un médecin local s’impose (par ex. pour l’injection de produit de contraste dans l’éventualité d’une réaction indésirable) Équiper les structures radiologiques de dispositifs permettant seulement la transmission des images Centraliser les interprétations à distance dans des gros centres de télédiagnostic (en France, en Inde…) Limiter le rôle et la responsabilité du télé-radiologue à la seule interprétation des images Téléradiologie : deux scénarios possibles Scénario 2 = « Téléradiologie clinique » (Recommandations du G4 de la radiologie, conforme aux recommandations internationales…. créer des structures téléradiologiques performantes, offrant simultanément Une transmission des images (fichiers DICOM) Une visioconférence Un contrôle à distance des appareillages (télépilotage) permettre au téléradiologue de garder le contrôle maximal et la responsabilité intégrale de son acte d’imagerie Vérification des indications au vu des renseignements cliniques Contrôle à distance du travail du manipulateur et des consignes de radioprotection Interprétation rapide, voire immédiate, de l’examen, Dialogues avec le patient et le médecin demandeur pour la suite à donner à l’examen Teleradiology from 2000-07 Téléconsultation et téléradiologie dans l’AVC Recommandations 2008 de The European Stroke Organization Recommandations 2008 de The European Stroke Organization Télésurveillance au domicile du patient HomeCare: Overall Scheme Data acquisition Data processing & analysis Tilt Sympthoms RR [msec] 1500 1000 500 SCMI [%] SBP [mmHg] 200 Risk [--] 600 800 1000 1200 1400 t [sec] 1600 1800 2000 2200 400 600 800 1000 1200 1400 t [sec] 1600 1800 2000 2200 400 600 800 1000 1200 1400 t [sec] 1600 1800 Positive 2000 VVS 2200 Risk 400 600 800 1000 1200 1400 t [sec] 1600 1800 100 50 200 100 Medical expertise 50 0 200 0.5 0 -0.5 200 Sensors for multi-parametric monitoring 400 150 Health / call Centre 2000 2200 Intelligent analysis Hospital Support to diagnosis decision & treatment Data communication and feedback Les responsabilités engagées dansen lestélémédecine actes de télémédecine Les responsabilités L’état des lieux en France, Europe et autres pays Un développement dans les champs accompagnés par l’Etat (Perin@t, neuroradiologie,RCP en cancérologie) Des études pilotes dans diverses spécialités (AVC, IC, IDM, IRC, dialyse,imagerie, psychiatrie, etc.) Dans la plupart des pays industrialisés, des études pilotes pour la prise en charge à domicile des pathologies chroniques. Un rôle moteur de l’Europe pour le développement de télésurveillance des maladies chroniques (Communication du 4 novembre 2008) Use of Telemedicine in North Norway Teleradiology Telepathology Teledermatology Teleotorhinolaryngoloy (remote endoscopy) Remote gastroscopy Teleechocardiography Remote transmission of ECGs Telepsychiatry Teleophthalmology Telenephrology/dialysis Teleemergency medicine Teleoncology Telecare Telegeriatric Teledentistry Maritime telemedicine Referrals and discharge letters Electronic delivery of laboratory results Distant teaching for healthcare personnel and patients La définition de la télésurveillance par la Commission Européenne (Communication du 4/11/08) « La télésurveillance est un service de télémédecine destiné à assurer la surveillance des patients à distance. Les données peuvent être recueillies soit automatiquement au moyen d'appareils individuels de surveillance médicale, soit avec la collaboration active du patient (qui peut, par exemple, utiliser un outil en ligne pour communiquer quotidiennement son poids ou ses mesures de glycémie). Ces données, une fois traitées et transmises aux professionnels de la santé concernés, peuvent être utilisées pour optimiser les protocoles de surveillance et de traitement du patient. » Associer télésurveillance à domicile et éducation thérapeutique des patients +++ Les 3 niveaux d’action de la CE d’ici 2011 Actions à l’échelon des Etats membres “instamment priés d’évaluer leurs besoins et leurs priorités dans le domaine de la télémédecine d’ici 2009” “d’ici la fin 2011, avoir examiné et adapté leurs réglementations nationales de manière à ce qu’elles permettent un accès plus large aux services de télémédecine” Actions des Etats membres qui bénéficieront d’un soutien à l’échelon de l’UE “en 2009, plateforme d’assistance aux Etats membres, un cadre juridique communautaire,” “d’ici 2010, interopérabilité des systèmes de télésurveillance, et stratégie pour garantir l’interopérabilité, la qualité et la sécurité des dispositifs” Actions à mettre en œuvre par la CE “en 2010, financement d’un projet pilote de télésurveillance de grande envergure (avec réseau d’acheteurs et organismes payeurs)” “Evaluation coût-efficacité , relations avec les patients et les bonnes PP” Les enjeux de la télémédecine en France (1) Un levier pour restructurer l’offre de soins hospitalière: ◦ Le regroupement des plateaux techniques lourds et des spécialités dans des établissements de référence ◦ Le maintien dans les hôpitaux de proximité des services d’urgences et des services de médecine polyvalente orientés vers la prise en charge de la personne âgée atteinte de maladies chroniques. ◦ La télémédecine aide à assurer la gradation des soins entre les établissements grâce à des téléconsultations et des téléexpertises spécialisées, notamment au niveau des services des urgences. Les centres régionaux de téléradiologie +++ ◦ RESEAU TELEMEDECINE REGIONAL MIDIPYRENEES Spécialités principalement sollicitées en téléexpertise Nombre de 1200 dossiers 1100 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Évolution du nombre de dossiers traités Cancérologie Neurochirurgie Radiologie Gynéco Obstétrique Année RESEAU TELEMEDECINE REGIONAL MIDIPYRENEES Spécialités principalement sollicitées en Référence Évolution de la durée des séances de Téléexpértise Durée des séances (H) 120 108 Cancérologie 96 84 72 60 Neurochirurgie 48 36 24 Radiologie Gynéco Obstétrique 12 0 Année RESEAU TELEMEDECINE REGIONAL MIDI-PYRENEES Total Téléexpertises Décision médicale / Transfert – Avril 1996 à Décembre 2007 Non Transfert Incidence de la Téléexpertise sur l'approche initiale du médecin appelant 100% 90% 80% 70% 60% 48% de Transferts évités Renseignés 35% Transfert oui 22% 52% 50% 40% 30% 20% 27% 21% 10% 0% Non Transfert 78% *Statistiques établies sur 55 % de fiches renseignées sur la question transfert par les médecins référent RESEAU TELEMEDECINE REGIONAL MIDI-PYRENEES Total Téléexpertises Décision médicale / Transfert – Avril 1996 à Décembre 2007 Transfert Indiqué Transfert oui 22% Renseignés 65% Incidence de la Téléexpertise sur l'approche initiale du médecin appelant 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 67% Pertes de Chances évitées 30% 20% 10% 0% Non Transfert 78% Statistiques établies sur 55 % de fiches renseignées sur la question transfert par les médecins référents 16% 17% Les enjeux de la télémédecine en France (2) Mieux prendre en charge les patients atteints de maladies chroniques (15 à 17 millions en France) ◦ Suivre les patients à leur domicile pour éviter des déplacements et des hospitalisations injustifiés. ◦ Optimiser la surveillance des patients par des indicateurs pertinents permettant de prévenir les « exacerbations de la maladie » et donc des hospitalisations pénibles pour les patients et coûteuses pour la collectivité. ◦ La télémédecine assure le transfert des indicateurs spécialisés à des centres de premier recours (maisons de santé) et aux centres spécialisés. ◦ La télésurveillance à domicile pourrait permettre de décélérer certaines dépenses de santé +++ ORGANISATION DU SUIVI CARDIAQUE A DOMICILE (SCAD de Basse-Normandie) Bilan de l’équipe SCIAD de l’Hôpital Anne Laberge Portrait de la clientèle SCIAD - HAL Année Nbre de pts Nbre de nouveaux pts Moyenne d'âge 70 ans et plus Nbre de femmes Nbre d'hommes Données entrées par pt Nbre de suivis Durée moyenne de suivi/pt Diagnostic de suivi Cardio Pneumo Diabète Divers 2002-2003 (mi-juin à mars) 64 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2007-2008 67 40 63 36 43 22 72 41 64 ans 47% 68 ans 51% 73 ans 70% 70 ans 65% 73 ans 71% 24 40 38 29 33 30 22 21 37 35 80% des pts 69% des pts 67% des pts 56% des pts 72% des pts 75 51 jrs 92 146 jrs 73 118 jrs 44 161 jrs 72 118,3 jrs 51 suivis 1 suivi 18 suivi 68 suivis 9 suivis 11 suivis 4 suivis 46 suivis 13 suivis 7 suivis 7 suivis 24 suivis 10 suivis 9 suivis 1 suivis 39 suivis 11 suivis 15 suivis 7 suivis Les résultats sur les hospitalisations evitees ANNÉE Jrs d'hospitalisation évités 2003-2004 2004-2005 2005-2006 442 (67pts) 523 (63pts) 420 (43pts) 2006-2007 539 (65pts) 2007-2008 362 (72pts) S1 Diapositive 45 S1 SC0970; 07/04/2008 L ’étude d ’ impact Pour les patients Plus grande accessibilité aux professionnels Information et enseignement Entrées par les professionnels ayant accès au dossier Support à l’observation Meilleure maîtrise de la maladie Pour les professionnels Précision et immédiateté des données de suivi Priorisation des interventions Dépistage des incompréhensions du plan de soins et de l’inobservance Continuité du plan de suivi Etude d ’ impacts Pour le CSSS J-R Diminution du nombre de visites à l’urgence Diminution du nombre d’hospitalisations Retardement dans l’institutionnalisation du patient Réduction des coûts Créer des liens interprofessionnels entre les intervenants du CSSS J-R Amélioration de l’état de santé général de la population (clientèles ciblées) La continuité de la prise en charge : Le Parcours de soins des patients Domicile 100% Bonne santé Maison de santé indépendant Gestion de la pathologie chronique Généraliste Moyen séjour MCO assistance Qualité de vie Clinique Rééducation Hôpital Soins intensifs 0% 30 € 100 € 300 € 1,000 € Coût de la journée 3000 € A need for evidence and tech. assessment e.g. Cost savings in patient care • Hospitals in Germany can save up to € 1.5 bill per year through early discharge of patients made possible by mobile monitoring services Early discharged hospital patients using mobile services (20% of total): Average costs for one hospital day: Average number of hospital days saved through early discharge: Total yearly cost savings through early discharge: 3.3 mil € 150 3 days € 1.5 bill Source: GesundheitScout 24 GmbH and Bayerisches Rotes Kreuz Les enjeux de la télémédecine en France (3) Des besoins prioritaires ◦ Les territoires isolés (îles, montagnes, zones rurales) ◦ Les établissements pénitentiaires ◦ Les centres de référence pour maladies rares ◦ La régulation de la PDS et de l ’urgence pré-hospitalière ◦ La télémédecine pourrait l’inégalité d’accès aux soins contribuer à réduire Serveu: r geographical locations Valise télémédecine Maisons de retraite et établissements pour personnes handicapèes Hôpital local Maisons de santé rurales Gateway Doc Reference CHU & faculté de médecine Services à la population Faciliter le retour dans la commune après une hospitalisation sur la bande littorale Information du public sur les risques liés au tabac, les risques cardiovasculaires, diabète, obésité, prévention du cancer, adolescents difficiles, … Téléconsultations : psychiatrie, dermatologie, gérontologie Formations diplômantes Transfert d’images (Sospel, Breil, Valberg, Valderoure) et serveur centralisé spécifique Valise télémédecine Maison de retraite Cabinets médicaux RESEAU TELEMEDECINE REGIONAL MIDI-PYRENEES Hôpitaux de Lannemezan / U.C.S.A. Centre Pénitentiaire Evolution du nombre de dossiers de Té Téléconsultation Nombre de Dossiers Départ Médecin UCSA 50 45 45 41 Total 40 39 35 32 37 33 30 Arrivée nouveau Médecin UCSA CHU TOULOUSE 25 20 47 22 25 15 10 5 0 12 10 8 10 6 7 Centre Hospitalier de Lannemezan 7 5 2 Années Téléassistance et télémédecine Projet Vivre @ Domicile Centre d’assistance Sociétés de services Centres d’appels Pré-existants (Réseau haut débit) Collectivités Partenaires sociaux V @ D Equipement Télé+PC+Visio à domicile * Services de santé Prestataires, Médecins, … La maison de demain Salle de bains chambre Outil de suivi à tensiomètre distance Oximeter balance Glucomètre. Frigidaire ntelligent cuisine salon Pillulier intelligent TV téléphone Entrée Camera sécurisée Telemedicine growth estimation 2007-2012 Telemedicine market 2007 € 4.7 billion Est. annual Growth Rate 19% Telemedicine market 2012 €11.2 billion The global market for telemedicine is estimated to be worth €4.7 billion in 2008, increasing to over €11.2 billion by 2012, an average annual growth rate of 19%. Source: Telemedicine; Opportunities For Medical and Electronic Providers. BCC Research, 2007 Plan de la présentation L ’approche médicale L ’approche financière et économique Conclusions-Préconisations Pourquoi la greffe n’a pas pris ? absence de visibilité médico-économique dans le contexte français les cohortes exploitables sont réduites et se réduisent à une analyse coûts/économies immédiates sans scénarios d ’action les exemples cités mettent rarement en évidence le lien avec le système de santé (Canada/centres familiaux, Suisse/Medgate, USA/transports)- pas transposables en l’état Pourquoi la greffe n’a pas pris ? les modèles médicaux réussis n’ont pas trouvé leur financement pérenne pas d’acte spécifique, mais possibilité de partager les actes existants par conventions financement limité avec les dotations MIG (5,5M€ sur 2006/2007) financement limité avec les dotations FIQCS contexte de la T2A peu favorable Pourquoi la greffe n’a pas pris? devant ce flou, le payeur est prudent : modèle dominant du paiement à l’acte et de la CCAM peu adapté à cette évolution pour en sortir : nécessité d ’explorer de nouveaux types de financement modulables : investissement en matériel de télémédecine et en réseaux de télécommunication, maintenance, acte intellectuel... nécessité de cadrer le besoin en matière d ’offre de soins (SROSS) Pourquoi la greffe n’a pas pris? pour la prise en charge des maladies chroniques : des projets plus industriels que médicaux ou de santé publique (réseaux de télécommunication, plate-formes) en contradiction avec le système du médecin traitant, sans pour autant proposer une approche adaptée (organisationnelle ou populationnelle) Pourquoi la greffe n’a pas pris? nécessité de lever les obstacles sociologiques : partir de l ’existant, garantir un revenu aux médecins, progresser sur la collaboration entre professionnels et l ’exercice regroupé, s ’assurer de l ’appropriation par les professionnels et les patients (cf associations favorables à l ’éducation thérapeutique) Plan de la présentation L ’approche médicale L ’approche financière et économique Conclusions-Préconisations Conclusions-préconisations (1) Un engagement politique fort +++ à travers un plan régional stratégique et SROS Un cadre juridique rénové Un bras de levier pour la réorganisation de l’offre de soins hospitalière et ambulatoire Un financement nécessaire et programmé associé au déploiement du SIH Une généralisation de l’environnement technologique (les plates-formes de télésanté) Conclusions-préconisations (2) Un programme de formation des personnels de santé (facultés, IFSI, Sociétés savantes ++) Un accompagnement des usagers et des patients à l’usage des TIC La mise en place d’outils de pilotage et d’évaluation par l’Etat. Santé: adoption lente des nouvelles technologies % du budget pour les NTIC 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% Financial Services Insurance Consumer Services Wholesale Trade Business Services Utilities North America Overall Primary Production Retail High--Tech High Intermediate Mfg Finished Goods Mfg Chemicals and Petroleum Hospitals Physicians Business value of HIT investments not well understood Cultural resistance IT perceived as too expensive and too difficult to implement IT capital competes with clinical technologies Source: Lewin Group, Forrester Research, LEK analysis Conclusions-préconisations (2) Un programme de formation des personnels de santé (facultés, IFSI, Sociétés savantes ++) Un accompagnement des usagers et des patients à l’usage des TIC La mise en place d’outils de pilotage et d’évaluation par l’Etat.