amphimonde - Opéra de Lyon

Transcription

amphimonde - Opéra de Lyon
AMPHIMONDE
O5
O6
Reinaldo Lorenzo Fong Mendoza,
Direction et guitare
Giraldo Garrido Lambert,
percussions
Manuel Tellez Gutierres,
chant et maracas
Carlos Elis Avila Calderín,
tres
Pedro Antonio Rodón Pérez,
chant et guiro
Fernando Javier Godínez Cruz,
trompette
Alain Yaimir Mejías Sánchez,
contrebasse
Invitée : Yaida Jardines, chant
Concerts présentés par Reynier Silegas Ramirez
CONCERTS
> JE 9 FÉVRIER I 20H30
“De Cuba con amor“ : son de la loma
> VE 10 FÉVRIER I 20H30
“De Cuba con amor“ : son y danzon
> SA 11 FÉVRIER I 20H30
“De Cuba con amor“ : Bailable Piquete
AUTOUR DE...
> JE 9, VE 10, SA 11 FÉVRIER I 18H30
Initiation à la danse cubaine
Avec Carlos Elis Avila Calderrin
et Pedro Antonio Rodón Pérez
et la participation de Yaida Jardines
> MA 8 FÉVRIER I 18H30
Conférence : musiques de la trova cubaine,
par Maya Roy
LEXIQUE
D’après Musiques cubaines de Maya Roy
Boléro : rythme binaire et danse, différent de son homologue espagnol
ternaire. Apparu à Santiago de Cuba à la fin du XIXe siècle.
Bongó, Bongoes : tambour d'inspiration bantoue né dans les provinces orientales formé de deux petits tambours accolés tenus entre les
genoux. Il a une fonction d'improvisation dans le son.
Clave : rythme de base syncopé de principaux genres dansants de la
musique cubaine. Désigne également un genre chanté du théâtre musicald'où dérivera la criolla.
Comparsa : formation de carnaval comprenant musiciens, chanteurs
et danseurs.
Conga : groupe de musiciens dans une comparsa. A Santiago,
son instrumentation est différente de celle de La Havane, et elle parcourt
les rues seule, suivie par la population, avant le défilé de carnaval.
Contradanza : danse à figures et genre musical instrumental issus des
danses de cour et de salon d’Europe ; elle se créolise à Cuba.
Descarga : version cubaine de la jam-session où les musiciens improvisent à partir d’un thème.
Danzón : premier genre dansant considéré comme totalement cubain,
en mesure 2/4, plus lent que la contredanse et divisé en trois parties.
Purement instrumental à l’origine, il inclura le chant à partir des années
trente sous l’influence du son.
Güiro : instrument cubain d'inspiration bantoue, fabriqué à partir d'une
gourde ou calebasse, strié perpendiculairement à l'axe et gratté avec une
baguette, accompagne la musique populaire dès le danzón. Désigne
aussi à la Havane une fête profane des rituels lucumí-yorubas.
Maracas : paire de calebasses garnies de graines, de sonorités différentes que l'on agite pour marquer un rythme constant.
Son : genre musical chanté et dansé, d’abord rural, puis urbain, né
dans les provinces orientales et transformé à La Havane. L’un des genres
majeurs de la musique populaire.
Tres : cordophone cubain dérivé de la guitare, à trois cordes doubles,
qui accompagne le punto et le son.
Trova : genre musical populaire de l’Oriente, créé par des auteurs-compositeurs-interprètes s’accompagnant à la guitare.
Trova et Casa de la Trova
“A la fin du XIXe siècle apparaît dans les milieux populaires de la région
orientale une poésie chantée, composée et interprétée par des créateurs
qui commentent en vers tout ce qui leur paraît digne d’attention. Pour
eux, la musique est un simple moyen d’expression, une façon d’occuper
les rares loisirs chez eux, entre amis, ou au café du quartier. Parfois, ils
composent pour une sérénade donnée au pied d’une maison. C’est ainsi
que naît ce qu’on appellera ensuite la vieja trova ou trova traditionnelle.“
Maya Roy, Musiques cubaines
La Casa de la Trova est une maison, un foyer dans une ville où se retrouvent les musiciens. A Santiago de Cuba, cette Casa de la Trova
est un endroit mythique, consacré à la conservation et à la célébration
de l’héritage musical de Cuba. Elle a, depuis toujours, accueilli les
meilleurs interprètes de trova et de son.
QUINTETO (MAS DOS) DE LA TROVA
En 1976, Rigoberto “Maduro“ Etchevaria constitue un petit ensemble
qui accompagne les chanteurs et chanteuses soneros de Santiago.
Ce Quinteto de la Trova devient rapidement une formation essentielle,
animatrice de descargas inoubliables.
Dans les années 80, de nouveaux membres intègrent le Quinteto.
Avec la disparition de Rigoberto Etchevaria, le groupe devient un sextet.
Aujourd’hui, avec l’arrivée du trompettiste, c’est une formation traditionnelle de speteto a la cubana.
Le Quinteto (mas dos) de la Trova développe un large répertoire, qui
va des mélodies des trovadores de l’âge d’or de la trova aux airs de la
nueva trova, en passant par tous les thèmes rumberos, congas et comparsas de carnaval.
De Cuba con amor est un programme qui invite à découvrir sones
et chansons de la trova. De Pepe Sanchez, Sindo Garay, Alberto Villalón
Morales au trio de Miguel Matamoros, jusqu’à Compay Segundo et
Lorenzo Hierrezuelo dans leur duo Los Compadres... Des compositeurs
et interprètes qui ont marqué la trova.
Auteur-compositeur-interprète, María Teresa Vera est une des rares femmes
à s’imposer dans ce milieu musical par sa créativité et sa personnalité.
Pour lui rendre hommage, le Quinteto (mas dos) de la trova invite Yaida
Jarnides à chanter Veinte años et quelques-unes des plus belles chansons
de cette figure emblématique de la trova.
YAIDA JARDINES
Originaire de Santiago de Cuba, Yaida Jardines appartient à une famille
d’artistes. Elle est diplômée de l’Ecole supérieure des Arts puis chante
dans le chœur de Bayamo. Elle rencontre le compositeur et guitariste
Felix Valera Miranda qui lui ouvre les portes de la Casa de la Trova.
Elle s’y produit en duo avec Felicia Hechevarria pendant deux ans.
Elle chante ensuite à la Casa de las tradiciones et au Théâtre musical
de Santiago de Cuba. En 1996, elle rejoint Paris et les scènes de la
Coupole, du New Morning, Blue Note. En 1999, elle enregistre son
premier album, à la condition qu’il soit “a los cubano“. C’est-à-dire
à sa façon, dans la ville de Santiago, avec des musiciens qui maîtrisent
la singularité de la musique cubaine. Une musique langoureuse et
dansante, au répertoire danzón, boléro, son et trova contemporaine.
L’album de Yaida Jardines, Son al son, place la jeune chanteuse dans
la lignée de Maria Teresa Vera, grande interprète de la poésie populaire
cubaine.
Le 8 février à 18h30
Maya Roy est maître de conférence à l’Université de Paris VIII.
Elle fait partie de l’équipe de recherche sur l’histoire des Antilles
hispaniques. Elle publie des articles, anime des émissions musicales
et est également l’auteur de Musiques cubaines (Actes Sud, collection
“Musiques du monde“, 1998).
Programme réalisé avec la collaboration de Guy Bertrand, CNR de Lyon
À
SUIVRE...
AMPHIJEUNE
Tarifs : 8€ (nombre de places limité
et conditions d'accès)
ATELIER POUR ENFANTS
Fugue à trois
Thème : la danse
Entre 5 et 12 ans
> Di 19 fév. I 17h
AMPHIMIDI
Entrée libre
JAZZ
Trio Acidulé
Antoine Girard, claviers
Fred Gardette, sax alto
Erwan Bonin, batterie
Dans le cadre de la résidence Eric Legnini
> Me 22 et Ve 24 fév. I 12h30
AMPHIJAZZ
Tarifs : 15€, Pass'Plus 13,50€, jeunes 10€ – Bar
RÉSIDENCE ERIC LEGNINI, PIANO
Concerts :
> Je 23 fév. I 20h30
> Ve 24 fév. I 20h30
> Sa 25 fév. I 20h30
CAFÉ-JAZZ
Entrée libre
LYON JAZZ ORCHESTRA
> Di 26 fév. I 15h30
ET AUSSI...
Entrée libre
CINQ SIÈCLES D'OPÉRA
> Lu 27 fév. I 18h30
Conférence : opéra français et italien