COMMUNE DE MURINAIS (Isère) Enquête publique unique relative
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COMMUNE DE MURINAIS (Isère) Enquête publique unique relative
COMMUNE DE MURINAIS (Isère) Enquête publique unique relative à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme et au zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales (prescrite par arrêté municipal en date du 4 décembre 2014) SOMMAIRE 1 – Rapport du commissaire enquêteur 2A – Conclusions motivées du commissaire enquêteur sur le zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales 2B – Conclusions motivées du commissaire enquêteur sur le projet de PLU J.P. Requillart (ICGREF, retraité) Dossier TA N° E14000221 / 38 COMMUNE DE MURINAIS (Isère) Enquête publique unique relative à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme et au zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales (prescrite par arrêté municipal en date du 4 décembre 2014) 1 – Rapport du commissaire enquêteur Sommaire 1. Présentation de l’enquête et du projet.................................................................................... 3 Préambule : ................................................................................................................................. 3 Objet de l’enquête et cadre réglementaire :............................................................................... 4 Présentation du projet de PLU soumis à l’enquête publique unique : ....................................... 5 Présentation du projet de zonage assainissement (eaux usées – eaux pluviales) soumis à l’enquête publique : ............................................................................................................................ 8 2. Composition du dossier soumis à l’enquête publique unique : ................................................ 10 Organisation et déroulement de l’enquête........................................................................... 11 Désignation du commissaire enquêteur et de son suppléant :................................................. 11 Phase d’instruction préalable par le commissaire enquêteur : ................................................ 11 Organisation de l’enquête publique : ........................................................................................ 12 Publicité de l’enquête publique et information du public : ...................................................... 12 Déroulement de l’enquête publique : ....................................................................................... 12 3. Concertation préalable. Avis des personnes publiques associées (PPA) ou consultées (PPC). Avis de la CDNPS et de la CDCEA ......................................................................................... 14 Bilan de la concertation préalable sur le projet de PLU : .......................................................... 14 Avis des PPA et des PPC sur le projet de PLU : .......................................................................... 14 Avis de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDPNS) : ..... 17 Avis de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA) : .. 17 4. Synthèse des observations recueillies au cours de l’enquête et questions du commissaire enquêteur. Examen des avis et observations, des réponses apportées et analyse ................................................................................................................................................. 18 Contexte général de l’enquête et observations du public : ...................................................... 18 Interrogations complémentaires du commissaire enquêteur : ................................................ 18 Analyse personnelle concernant les observations du public inscrites sur le registre et les réponses apportées par la commune :.............................................................................................. 19 Analyse personnelle concernant les avis des personnes publiques associée ou consultées sur le projet de PLU et les réponses apportées par la commune : ......................................................... 23 Analyse personnelle concernant les réponses apportées par la commune aux autres questions du commissaire enquêteur : ............................................................................................................. 34 Annexes : ........................................................................................................................................... 38 EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 2/38 1. Présentation de l’enquête et du projet Préambule : La commune de Murinais (260 habitants en 1968 ; 387 habitants en 2014) se situe dans le Bas Dauphiné, à 7,5 km de Saint-Marcellin, chef-lieu d’un canton de 23000 habitants environ. Elle appartient à la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin qui regroupe 16 communes et au Syndicat mixte du Sud-Grésivaudan créé à l’initiative des 3 Communautés de communes constituant le Pays du Sud-Grésivaudan. Elle fait par ailleurs partie du périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la région urbaine grenobloise. Il s’agit d’un territoire de 822 ha, intermédiaire entre celui des communes très boisées du plateau de Chambaran et celui des communes de la basse vallée de l’Isère, plus agricole avec notamment le développement de la culture de noyers. En tête d’un bassin constitué de molasse à la topographie mouvementée, il s’organise entre 357 et 665 m d’altitude autour d’une vallée principale à l’Ouest – celle du ruisseau de Murinais ou Merdaret qui, après avoir traversé Chevrières et Chatte, longe l’Isère - et de 2 combes à l’Est – celles des ruisseaux de Quincivet et de Doz qui rejoignent la Cumane sur la commune voisine de Saint-Vérand. Le bourg se situe sur un replat, en hauteur dans un cadre boisé au Nord et ouvert au Sud, au pied d’une butte à occupation ancienne (butte castrale, château). Il s’organise avec un premier plan l’habitat et en arrière-plan l’église et le couvent et autour une couronne de jardins et de cultures. Le restant du territoire est occupé par des fermes isolées, en activité ou non ; autour de certaines d’entre elles, se sont développés assez récemment des hameaux (Pré Tournu, Colombier et Charouza). A un bâti ancien traditionnel représentatif d’une économie s’adaptant aux conditions locales, se superpose un bâti récent autonome par rapport au contexte, avec souvent alors une dénaturation du paysage. Un autre risque de perte de caractère est lié au reboisement naturel des coteaux suite à leur enfrichement, ce qui avait motivé la mise en place d’une Association foncière pastorale dont la réactivation est aujourd’hui souhaitée par la municipalité. La commune compte 50 emplois (dont 47 % non-salariés) pour 179 actifs résidents. Sur les 53 établissements recensés (dont 20 concernent l’agriculture), 89 % sont des entreprises individuelles sans salariés et les 11 % restant comptent moins de 10 salariés. Hors agriculture, il s’agit surtout d’artisans, notamment dans le secteur du bâtiment. La commune ne compte aucun commerce de proximité, sinon une auberge restaurant communale en face de la mairie. Elle s’est organisée en intercommunalité avec les communes de Chevrières et de Saint-Appolinard pour la prise en charge scolaire et péri-scolaire (classe des CP sur Murinais, avec cantine) ; outre la mairie-école, elle dispose d’une salle des fêtes. Le réseau AEP communal est adapté aux besoins actuels ; compte tenu du développement prévu, la commune a passé un accord avec la Régie d’eau et d’assainissement de la Communauté de communes Chambaran Vinay Vercors pour un apport complémentaire et envisage de remettre en service le captage du couvent. La défense incendie reste encore à renforcer sur certains secteurs. Le bourg est doté d’un réseau d’assainissement communal dont la mise en séparatif est en cours et tout récemment d’une station d’épuration biologique dimensionnée pour respecter l’objectif de qualité EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 3/38 des eaux du ruisseau de Murinais (Merdaret) et faire face au développement prévu par le PLU (300 équivalents-habitants). Objet de l’enquête et cadre réglementaire : La commune de Murinais est couverte par une carte communale approuvée par le Conseil municipal le 27 octobre 2015 et par le préfet le 27 décembre 2005. Le 25 février 2008, la commune a prescrit l’élaboration d’un PLU conformément aux dispositions des articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants du Code de l’urbanisme, considérant notamment que la carte communale ne permettait pas l’implantation d’un camping privé sur une parcelle non constructible et que sa révision risquait d’engendrer une urbanisation non maitrisée. Lors de sa séance du 21 janvier 2013, après avoir rappelé les raisons pour lesquelles la carte communale était devenue insuffisante pour appliquer la politique de développement souhaité et celles ayant motivé l’élaboration du PLU (évolution du contexte réglementaire, dont la loi Grenelle 2 ; prise en compte des documents supra-communaux, dont le SCoT ; urbanisation maitrisée et en adéquation avec les capacités des équipements et des réseaux publics ; réforme de la fiscalité), le Conseil municipal a précisé les objectifs poursuivis pour l’élaboration du PLU et les modalités de la concertation. Ces objectifs consistent à : - Prendre en compte les projets d’importance (lotissement communal au bourg, camping privé naturiste au Château de la Balme et restructuration du Couvent Notre Dame de la Croix) ; - Eviter l’étalement urbain ; - Avoir une offre de logements diversifiée en construction neuve et en renouvellement urbain ; - Conforter la mixité urbaine par le maintien des activités économiques existantes et par la création de nouvelles activités intégrées au tissu urbain ; - Préserver et valoriser durablement les ressources naturelles, les espaces naturels, agricoles et forestiers, les paysages, le patrimoine bâti, et l’architecture traditionnelle de la commune ; - Intégrer les fondamentaux du développement durable dans le projet d’aménagement de la commune ; - Poursuivre la desserte du village en équipements : assainissement, eau potable … Le 30 janvier 2013, le Conseil municipal a débattu sur les 8 grandes orientations générales du Projet d’aménagement et de développement durables (PADD). Dans sa séance du 17 mars 2014, il a approuvé le bilan de la concertation et arrêté le PLU. Le dossier correspondant a été transmis le 29 avril 2014 pour avis aux personnes publiques associées ou consultées. A noter toutefois que l’arrêt du PLU est antérieur à la promulgation de 2 lois dont un certain nombre de dispositions sont néanmoins d’application immédiate : - la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) du 24 mars 2014, ce qui a amené la saisine en septembre 2014 de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA) ; - la loi AAAF (loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt) du 13 octobre 2014. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 4/38 Par ailleurs, la commune a souhaité officialiser sous forme d’un zonage réglementaire le schéma directeur d’assainissement eaux usées élaboré en 2004 en application de l’article L.2224-8 du Code général des collectivités territoriales (CGCT) et mis à jour en 2012 en y adjoignant un volet eaux pluviales. Conformément à l’article L. 2224-10 du CGCT, la commune délimite après enquête publique : 1- Les zones d'assainissement collectif où elle est tenue d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées ; 2- Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elle est tenue d'assurer le contrôle de ces installations et, si elle le décide, le traitement des matières de vidange et, à la demande des propriétaires, l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif ; 3- Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ; 4- Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement. Le zonage mis en enquête a été approuvé par délibération du Conseil municipal en date du 28 octobre 2014. Il ne nécessite pas par ailleurs de consultations particulières à l’occasion de l’enquête publique (CGCT R.2224-8 /9). Par décision du 25 novembre 2014 après examen au cas par cas effectué en application de l’article R.122-17 du Code de l’environnement, le Préfet (autorité environnementale) n’a pas jugé nécessaire la réalisation d’une évaluation environnementale. Présentation du projet de PLU soumis à l’enquête publique unique : Le PLU de la commune de Murinais doit respecter les grands principes énoncés aux articles L.110 et L.121.1 du Code de l’Urbanisme et tenir compte des documents supra-communaux la concernant : la loi Montagne du 9 janvier 1985, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) 2010-2015 du bassin Rhône-méditerranée-Corse, le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la région urbaine grenobloise approuvé le 21 décembre 2012, la Charte de développement durable 2005-2018 du Pays du Sud-Grésivaudan et le Programme local de l’habitat (PLH) 2008-2013 de la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin. A noter qu’il n’existe pas à ce jour de Plan climat énergie territorial (PCET) et qu’un nouveau PLH est en cours d’élaboration à l’échelle du Pays du Sud-Grésivaudan. Les dispositions particulières de ces normes applicables au territoire de Murinais sont détaillées dans la 1ère partie du Rapport de présentation du PLU. Le Porter à connaissance (PAC) préfectoral en date du 15 juin 2009 (et ses compléments ultérieurs) synthétise les informations nécessaires, notamment les études, directives et servitudes qui doivent être prises en compte par la commune. Y figurent en particulier, au titre des dispositions sectorielles, un volet risques naturels et un volet protection de l’environnement et du patrimoine naturel ; il peut EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 5/38 être indiqué sur ce dernier point que le PLU s’est appuyé notamment sur le projet de Schéma régional de cohérence écologique (SCRE) Rhône-Alpes, approuvé depuis par la Région (le 19 juin 2014). S’appuyant sur un diagnostic du territoire et un état initial de l’environnement présentés de façon exhaustive et pédagogique, le Rapport de présentation du PLU justifie les choix retenus, évalue leurs incidences (le projet étant en effet dispensé de demande d’examen au cas par cas relative aux évaluations environnementales, compte tenu de la date du débat sur le PADD) et définit les modalités du suivi de sa mise en œuvre dans le temps au travers de divers indicateurs. Compte tenu des objectifs poursuivis par la commune, le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD) retient 8 grandes orientations pour le PLU : 1. Préserver et valoriser durablement les ressources naturelles, la trame verte et bleue, les conditions de développement de l’activité agricole et sylvicole : - En préservant les espaces naturels , agricoles et forestiers qui abritent une forte mosaïque d’habitats avec des espèces protégées et offrent un fort contraste avec les communes environnantes plutôt très boisées de la forêt de Chambaran ou urbanisées de la plaine ; - En préservant le patrimoine naturel, les habitats remarquables et la fonctionnalité des milieux naturels ou semi-naturels, en particulier les habitats humides, le bois de la Pierre, les bois et forêts de moins de 4 ha ne relevant pas du Code forestier, les prairies sèches en cours d’enfrichement du secteur Faitas/Potetière et les chemins ruraux non goudronnés ; - En protégeant les espaces agricoles et les activités agricoles à la fois pour maintenir les emplois et les activités agricoles bases de l’économie locale du village et pour maintenir la fonctionnalité de l’agriculture (par de bonnes conditions d’exploitation et le non enclavement des fermes), les paysages, la biodiversité et le cadre de vie rural. 2. Préserver-valoriser les paysages : - En préservant et en valorisant les grands paysages, en particulier en préservant les vues remarquables et les points de vue, en prenant en compte les espaces de co-visibilité, en maitrisant l’urbanisation et en intégrant les constructions dans les paysages, en préservant les ripisylves et leur lecture dans le paysage, en valorisant les perceptions visuelles notamment aux abords du village depuis les principaux axes routiers ainsi que depuis les sentiers et la table d’orientation, en préservant une végétation arborée remarquable ; - En maitrisant l’urbanisation et en intégrant les constructions dans le paysage, en particulier au niveau du bourg (par la préservation de sa silhouette et de ses limites avec un encadrement fort du développement à son entrée sud, par la maitrise du lotissement communal prévu et par une densification encadrée du centre-bourg) et des hameaux (aucune extension ; plus d’urbanisation à Pré Tournu et dans les coupures à Charousa) ; - En préservant et valorisant le patrimoine bâti et l’architecture traditionnelle, que ce soit au niveau du bourg, des hameaux et des anciennes fermes isolées (par la préservation de l’entité du couvent, l’encadrement de l’évolution des bâtiments anciens ainsi que des nouvelles constructions pour leur intégration au paysage bâti), pour les anciens bâtiments agricoles à caractère patrimonial pouvant changer de destination ou pour le petit patrimoine (murets caractéristiques). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 6/38 3. Organiser un développement démographique et résidentiel modéré à la fois en construction neuve et en renouvellement : - En menant une croissance démographique et résidentielle mesurée, compatible avec les orientations du SCoT de la RUG et du PLH du Sud-Grésivaudan : o Par un développement résidentiel modéré mais suffisant pour assurer le renouvellement de la population, maintenir les équipements scolaires, la vie et l’animation du village, soit une vingtaine de logements neufs ; o En construction neuve sur des terrains situés à l’intérieur de l’enveloppe bâtie du village et des hameaux ainsi qu’en continuité immédiate du village (terrains communaux), avec plus de 90 % des futurs logements dans le centre bourg élargi, une offre en construction neuve comprenant au moins 40 % d’habitat groupé, intermédiaire et collectif ; o Avec la possibilité de création de logements en renouvellement urbain, notamment sur le site du couvent ou, en nombre limité, par changement de destination d’anciens bâtiments agricoles à caractère patrimonial ; - En retenant 3 secteurs préférentiels pour le développement de Murinais : le couvent Notre Dame de la Croix, l’espace d’extension du village à l’Est et l’entrée sud. 4. Réduire de plus de 50 % la consommation moyenne d’espace au cours des 12 prochaines années par référence à une consommation foncière de 6,5 ha observée sur la période 2000-2012. 5. Maintenir les activités existantes – Développer de nouvelles activités pour dynamiser l’économie locale et la vie du village : - En maintenant les activités et les emplois agricoles, bases de l’économie de Murinais par la création de bonnes conditions d’exploitation, en permettant l’évolution des exploitations existantes et l’accueil de nouvelles exploitations (tout en préservant la qualité des paysages et des vues), en favorisant les circuits courts et la vente de productions locales, … - En permettant une économie présentielle et des activités non nuisantes compatibles avec l’habitat ; - En permettant un projet de camping naturiste, d’initiative privée, sur le site du château et en le connectant au village ; - En permettant dans le respect de l’OAP l’aménagement et le changement de destination des bâtiments du couvent. 6. Poursuivre l’offre d’équipement à la population : - En poursuivant l’équipement et la desserte du village par les réseaux d’AEP et d’assainissement (eaux usées et, le cas échéant, eaux pluviales) ; - En anticipant les besoins futurs, en particulier par la délocalisation dans un bâtiment existant de la mairie pour permettre l’agrandissement de l’école, par la création de mobilités douces entre les futures opérations d’urbanisme, par la réalisation de divers aménagements (aire paysagère publique, belvédère, aire de jeux). 7. Intégrer les exigences environnementales dans le développement futur : - En subordonnant l’urbanisation future du site du Belvédère et l’aménagement des bâtiments du couvent à la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la commune ainsi qu’à la mise en œuvre de son schéma directeur d’eau potable ; - En prévenant la pollution des milieux aquatiques ; - En prévenant et en limitant les risques naturels par leur affichage et prise en compte dans le PLU ; - En luttant contre le changement climatique notamment par les choix faits en matière de développement résidentiel et d’urbanisme. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 7/38 8. Développer les communications numériques : - En favorisant leur déploiement (par la mise en place de fourreaux lors de travaux souterrains). Le PLU a retenu 3 Orientations d’aménagement et de programmation (OAP), à savoir : 1. OAP 1 : le site du Belvédère, espace d’extension du village à l’est pour un projet d’habitation structuré / éco-hameau. 2. OAP 2 : Entrée sud du village. 3. OAP 3 : le site du couvent Notre Dame de la Croix, projet de confortement – renouvellement urbain du village. La Note de présentation du PLU figurant dans le dossier d’enquête explicite sur la base du Rapport de présentation comment sont traduites sur le plan réglementaire ces 8 grandes orientations du PADD. A noter en particulier sur le plan de la construction et par là sur celui de la consommation de l’espace : - Le projet de PLU arrêté permet ainsi de réaliser environ 26 logements (dont 24 localisés dans le village) - soit le maximum autorisé par le SCoT -, hors logements pouvant être créés par renouvellement urbain à la fois au sein de l’enceinte de l’ancien couvent (12 logements maximum) et par changement de destination d’anciens bâtiments agricoles à caractère patrimonial (3 à 5 logements), ce qui correspond à un rythme de construction neuve équivalent au rythme passé (rythme jugé nécessaire pour relancer la croissance démographique de la commune). - Il prévoit aussi une diversification de l’habitat, comme le demande le SCoT, en réalisant au moins 40 % d’habitat groupé et/ou intermédiaire dont une part en accession sociale et/ou en locatif social afin de favoriser l’arrivée de jeunes ménages ou de primo-accédants. - La consommation d’espace liée à la construction neuve est de 1,44 ha (dont 1,25 ha sur le centre bourg) pour les 12 prochaines années, à comparer avec les 6,5 ha consommés précédemment : cet objectif de modération de l’ordre de 77,9 %, est supérieur à l’objectif fixé dans le PADD (50 %) et à celui fixé par le SCoT de la RUG (66 %). Par rapport à la carte communale de 2005, les zones constructibles sont réduites de près de 7 ha, pour l’essentiel en périphérie du bourg, ce qui permet d’en préserver la silhouette. - Sur les 822 ha du territoire communal, les zones urbaines U représentent 10,54 ha (dont 1,44 ha en gisement foncier), les STECAL en zone agricole (Ah) 12,49 ha, les STECAL en zone naturelle (Na/Nc/Nh) 3,88 ha, les zones agricoles A - hors STECAL - 629,82 ha (dont 530,05 ha inconstructibles, et ce pour la quasi-totalité du fait de leur forte sensibilité paysagère, et 99,77 ha permettant les constructions et installations liées et nécessaires à l’exploitation agricole et) et enfin les zones naturelles N - hors STECAL - 165,27 ha. Présentation du projet de zonage assainissement (eaux usées – eaux pluviales) soumis à l’enquête publique : Il est rappelé en préalable que la commune a obligation d’assurer la collecte et le traitement des eaux usées dans les zones d’assainissement collectif ainsi que le contrôle des installations autonomes dans les zones d’assainissement non collectif (qui concerne environ 60 % des habitations) ; elle a transféré la responsabilité de ce dernier au SPANC de la Communauté de communes du Pays de EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 8/38 Saint-Marcellin. Hors le zonage, elle n’a par contre aucune obligation en matière de collecte des eaux pluviales et de ruissellement issues des propriétés privées. La commune a réalisé en 2004 un schéma directeur d’assainissement eaux usées qu’elle a mis à jour en 2012 pour tenir compte d’études complémentaires réalisées pour le projet de camping naturiste sur le site du château (dans une zone qui avait été déclarée inapte à l’assainissement individuel en l’absence alors d’études de sol avec sondages et tests d’infiltration). Ce schéma directeur précise les améliorations à apporter au réseau communal desservant le bourg (mise progressive en séparatif, station d’épuration) et propose un système d’assainissement semicollectif pour le hameau de Pré Tournu. Il définit également les zones d’assainissement non collectif en distinguant : - des secteurs aptes à l’assainissement autonome traditionnel et d’autres aptes sous contraintes (notamment terrains sensibles au risque de glissement de terrain) avec techniques spécifiques ; - des secteurs à étudier au cas par cas, soit à titre exceptionnel avec techniques spécifiques compte tenu de leur inaptitude du fait de contraintes naturelles (pente, rocher affleurant), soit du fait d’insuffisance de connaissance à ce jour (pas d’études de sol réalisées). Par ailleurs, la commune s’est dotée en 2014 d’un schéma directeur d’assainissement eaux pluviales : celui-ci a permis de dresser un état des lieux en mettant à jour les plans d’assainissement collectifs sur le bourg, de proposer un programme de travaux de nature à résoudre les dysfonctionnements actuels et de définir un système de gestion des eaux pluviales compatibles avec les projets du PLU. Il rappelle également le rôle tampon joué par les zones planes ou peu pentées en pied de coteaux, souvent marécageuses, et la nécessité de préserver les champs d’expansion des crues notamment du ruisseau de Murinais (ou Merdaret) afin de ne pas aggraver les vitesses d’écoulement pour l’aval (en particulier vis-à-vis de la commune de Chatte). A noter que suite aux évènements du 13 mai 2000 (de fréquence sensiblement cinquantennale), la commune a réalisé divers travaux de maitrise des eaux de ruissellement dont un bassin tampon sur le site du Belvédère dimensionné sur la base d’une pluie centennale et tenant compte de l’aménagement futur (OAP 1) prévu à l’amont ; de ce fait, dans les conditions actuelles, le réseau de collecte communal apparait suffisamment dimensionné pour faire transiter un débit pluvieux trentennal (moyennant ponctuellement mise en charge sans débordement). Une politique de gestion des eaux pluviales est enfin proposée avec sa traduction dans un zonage et un règlement d’assainissement des eaux pluviales à intégrer au PLU (du fait de la non simultanéité des deux études). L’objectif consiste à minimiser les incidences de l’urbanisation nouvelle sur les débits aval, notamment du Merdaret : cela revient à retenir comme principe de base l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle sous réserve de compatibilité notamment avec la carte des aléas naturels (exclusion des secteurs à risque de glissement de terrain) et, en cas d’impossibilité, le rejet au réseau collectif ou au milieu naturel par l’intermédiaire d’un dispositif de régulation du débit ; pour le débit de fuite retenu, proche du débit spécifique décennal du cours d’eau (évalué en sortie du territoire communal), le volume de stockage est fonction des précipitations et de la part de surface imperméabilisée dans la parcelle aménagée ; sur la base de la pluie trentennale et afin de faciliter le dimensionnement des installations par les particuliers, des ratios de stockage sont fournis par secteurs (20, 55 ou 60 l/m2 imperméabilisé avec un débit de fuite de 3 l/s) correspondant aux grandes options du PLU. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 9/38 Composition du dossier soumis à l’enquête publique unique : Le dossier d’enquête publique unique comprend les différentes pièces visées aux articles R.123-8 du Code de l’environnement, R.123-19 du Code de l’urbanisme et R.2224-9 du Code général des collectivités territoriales. Pièce commune aux 2 dossiers : textes régissant l’enquête publique et décisions à adopter Pièces spécifiques au dossier de PLU : Note de présentation Délibérations des 21 janvier 2013 et 17 mars 2014 Dossier du PLU arrêté : - Rapport de présentation - Projet d’aménagement et de développement durables (PADD) - Orientations d’aménagement et de programmation (OAP) - Règlement graphique (4 pièces) - Règlement écrit - Annexes du PLU : o Liste et plan des servitudes d’utilité publique o Alimentation en eau potable (5 pièces) o Assainissement des eaux usées (5 pièces) o Avis de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CNDPS) sur l’urbanisation en discontinuité pour le terrain de camping (12/11/2013) - Annexes du PLU (hors R.123-13 / 14 du CU) o Carte des aléas naturels (3 pièces) Bilan de la concertation (3 pièces) Avis des personnes publiques associées (PPA) ou consultées (PPC) - Tableau récapitulatif - Avis reçus (6) : Etat (préfecture/DDT), Conseil général, Etablissement public du SCoT, Chambre d’agriculture, INAO et CRPF Dossier de saisine de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA) et avis de la CDCEA sur le projet de PLU, la délimitation des STECAL maintenues et le reclassement des autres STECAL en application de la loi ALUR entrée en vigueur postérieurement à l’arrêt du PLU Pièces ajoutées à la demande du commissaire enquêteur : - PAC préfectoral en matière de risques naturels - Note du MLET sur la constructibilité en zones agricole et naturelle, suite aux lois ALUR et AAAF Pièces spécifiques au dossier de zonage assainissement (eaux usées – eaux pluviales) : Résumé non technique Délibération du 28 octobre 2014 Dossier de saisine et avis de l’autorité environnementale Dossier technique : - Rapport de présentation avec annexes - Plan des réseaux d’assainissement (2 pièces) Avis demandé au SPANC de la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 10/38 2. Organisation et déroulement de l’enquête Désignation du commissaire enquêteur et de son suppléant : Décision du Président du Tribunal Administratif N° E14000221 / 38 en date du 20 aout 2014, suite à la demande du maire de la commune de Murinais enregistrée le 21 juillet 2014 : - M. Michel BADEL (ingénieur ECAM, retraité) comme titulaire, - M. Jean-Pierre Requillart (ingénieur en chef du génie rural, des eaux et des forêts, retraité) comme suppléant. Phase d’instruction préalable par le commissaire enquêteur : 28 aout 2014 : réunion en mairie pour prise de connaissance du dossier PLU et information sur les modalités de l’enquête ; en attente du dossier zonage assainissement. 1er septembre 2014 : demande au maire de consulter la CDCEA, compte tenu des dispositions nouvelles de la loi ALUR du 24 mars 2014 en matière notamment de STECAL. 29 octobre 2014 : courrier de M. M. Badel au maire lui indiquant l’impossibilité de mener à terme sa mission, suite à un accident, et l’informant de la reprise de celle-ci par son suppléant ; avec copie au Tribunal administratif (cf. annexe 1). 12 novembre 2014 : prise de connaissance de l'état du dossier par le suppléant auprès du titulaire empêché. 18 novembre 2014 : après échanges avec la DDT (Mme S. Moulin), courriel au maire pour l’informer des modifications nouvelles apportées par la loi AAAF du 13 octobre 2014 sur la constructibilité en zone agricole ou naturelle et lui présenter les 2 alternatives possibles : - soit mettre à l’enquête le dossier arrêté puis le modifier avant approbation pour prendre en compte les lois ALUR et AAAF sur les STECAL dans la mesure où : cette modification ne remet pas en cause l’économie générale du PLU, ni les orientations du PADD ; ne réduit pas une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels ; ne réduit pas un EBC, ni une zone N ou A ; - soit, pour limiter le risque juridique en cas de contentieux, reprendre le PLU et l’arrêter à nouveau, etc. 27 novembre 2014 : réunion en mairie avec MM. P. Isérable, maire, C. Giroud et M. Prunelle, adjoints, et Mme J. Chaize, secrétaire de mairie, pour préciser le contenu du dossier d'enquête unique et préparer l'arrêté d'ouverture ; échanges ultérieurs pour diverses mises au point dont l’avis d’enquête. 5 décembre 2014 : demande au maire de compléter, pour la bonne information du public, le dossier PLU par le guide de la DDT fourni avec le PAC relatif à la transformation de la carte des aléas naturels en carte de risques et par la fiche du MLETR concernant les modifications, d'application immédiate, apportées par les lois ALUR et AAAF sur la constructibilité en zone agricole et naturelle. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 11/38 8 décembre 2014 : contact oral avec M. R. Lucas (Progéo Environnement) pour préciser les compléments (carte, annexes) souhaités à apporter au dossier de zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales, suite à ma demande au maire le 7 décembre. Organisation de l’enquête publique : Arrêté municipal du 4 décembre 2014 prescrivant l’ouverture de l’enquête publique et fixant les conditions de son déroulement : - Enquête du 6 janvier 2015 jusqu’au 6 février 2015 inclus (soit 32 jours), aux jours et heures d'ouverture au public de la mairie : o Lundi de 8h15 à 12h00 ; o Mardi de 8h15 à 12h00 et de 13h30 à 16h30 ; o Vendredi de 15h00 à 19h00. - Permanences (au nombre de 3) en mairie : o Lundi 12 janvier 2015, de 9h à 12h ; o Vendredi 23 janvier 2015, de 15h à 18h ; o Vendredi 6 février 2015, de 15h à 18h. Publicité de l’enquête publique et information du public : Elles ont été réalisées en conformité avec les prescriptions de l’arrêté municipal du 4 décembre 2014 : - Publicité légale : o Presse : publication de l’avis d’enquête dans le Dauphiné Libéré et le Mémorial de l’Isère respectivement les 15 et 19 décembre 2014 puis les 5 et 9 janvier 2015 ; o Mairie : affichage de l’arrêté et de l’avis d’enquête sur le panneau d’information du public ; o Site internet de la commune : publication de l’avis d’enquête ; o Autres lieux d’affichage de l’avis d’enquête (selon le modèle normalisé projet, de couleur jaune) : sur le panneau d’affichage municipal extérieur (situé à proximité de la cabine téléphonique) et sur les 3 sites concernés par une OAP. - Autres formes de publicité : o Information succincte dans le N° 43 de la « Gazette Murinoise » (décembre 2014) sur la suite de la procédure PLU compte tenu des lois ALUR et AAAF et sur les dates retenues pour l’enquête et les permanences. Déroulement de l’enquête publique : Celle-ci s’est effectuée dans de bonnes conditions, sans aucun incident constaté ou signalé, avec diverses étapes synthétisées ci-après. - Cotation et paraphage des registres d’enquête : - A la mairie, le 5 janvier 2015. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 12/38 - - - - Visite des lieux : - Le 5 janvier 2015 avec le maire (notamment pour les secteurs ayant fait l’objet d’une demande de reclassement de Aa en A par la Chambre d’Agriculture). Auditions complémentaires effectuées : - CRPF (directeur) les 11 décembre 2014 puis 14 janvier 2015 (par courriel) sur le contenu de l’avis émis ; - DDT (Mme S. Moulin, M. A. Lazarelli) le 20 janvier 2015 sur les implications des lois ALUR et AAAF ainsi que sur divers volets réglementaires figurant (ou pas) dans le dossier de PLU ; - ARS (Mme T. Peter) le 12 février 2015 (par téléphone) sur les conditions d’infiltration des eaux pluviales dans les périmètres de protection AEP avec réponse de sa part par courriel le lendemain. Information du public pendant l’enquête publique : - Néant (pas de réunion publique d’information jugée nécessaire de ma part). Permanences tenues par le commissaire enquêteur : - Fréquentation plutôt faible (1 groupe de personnes à la première permanence, un autre à la seconde et enfin 5 personnes ou groupes de personnes à la dernière). Opérations effectuées après la clôture de l’enquête publique : - Clôture du registre d’enquête le 6 février 2015 à 18 h (en fin de permanence). - Remise (avec commentaires) du procès-verbal de synthèse le 16 février au maire, avec demande de produire les observations éventuelles de la commune pour le 3 mars 2015 ; participaient également à cette réunion en mairie MM. C. Giroud et M. Prunelle, adjoints ainsi que Mmes S. Vallet, urbaniste et J. Chaize, secrétaire de mairie. - Réunion le 16 mars 2015 en mairie avec les mêmes participants que précédemment pour examen et discussion du projet de mémoire en réponse de la commune. - Mémoire en réponse de la commune reçu sous sa forme définitive par courriel le 24 mars 2015. - Demande par courriel du 24 mars 2015 d’une prolongation de délai jusqu’au 3 avril pour la remise du rapport et des avis motivés ; accord donné par le maire ce même jour. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 13/38 3. Concertation préalable. Avis des personnes publiques associées (PPA) ou consultées (PPC). Avis de la CDNPS et de la CDCEA Bilan de la concertation préalable sur le projet de PLU : Cette concertation a été effectuée conformément aux articles L.123-6 et suivants du Code de l’urbanisme et selon les modalités de son article L.300-2. Le Conseil municipal en a approuvé le bilan dans sa séance du 17 mars 2014 avant d’arrêter le projet de PLU. Le bilan détaillé de la concertation figure dans le Rapport de présentation (p. 13). Il peut être noté en ce qui concerne plus particulièrement la population : - L’envoi en 2008 de questionnaires d’enquêtes sociales aux entreprises locales (11), aux agriculteurs (23) et aux associations (13) ; - Deux réunions thématiques, dont une avec les agriculteurs en 2012 ; - Deux réunions publiques : l’une en avril 2013 sur le PADD et les OAP ; l’autre en février 2014 sur le projet de PLU avant arrêt, suivi de 2 permanences de 3 h en mairie avec mise à disposition d’un registre (resté vierge). La commune a par ailleurs apporté les précisions suivantes sur le degré de participation effective de la population qu’elle juge globalement faible face à un dossier complexe : - 60 % pour les enquêtes sociales de 2008 ; - 40 % pour la participation des agriculteurs en 2012 ; - 30 à 40 personnes à chaque réunion publique mais aucune aux permanences. Avis des PPA et des PPC sur le projet de PLU : Parmi les personnes publiques associées ou consultées le 29 avril 2014 sur le PLU après son arrêt le 17 mars, seuls ont répondu : l’Etat (préfecture/DDT), l’Etablissement public du SCoT, le Conseil général, la Chambre d’agriculture, l’INAO et le CRPF. N’ont pas répondu : le Conseil régional, la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin, la Chambre de commerce et d'industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat ainsi que les 4 communes limitrophes (Chevrières, Saint-Véran, Varacieux et Roybon). Hors une appréciation quasi unanime sur la qualité du projet (diagnostic ; prise en compte des enjeux, notamment de gestion économe du foncier, de maintien des activités agricoles, de préservation de l’environnement et du paysage), les avis émis sont plus ou moins contraignants : caractère obligatoire (au titre de la légalité), recommandations destinées à faciliter l’application du PLU et autres informations utiles, demandes diverses de modifications au projet pouvant conditionner un avis favorable. Ceux-ci, figurant dans le dossier d’enquête, sont repris de façon très synthétique ci-après. Le Préfet de l’Isère, dans son avis du 25 juillet 2014, émet un avis favorable sous réserve de la prise en compte des obligations du PLU eu égard au porter à connaissance de l’Etat, au Code de l’urbanisme, aux textes législatifs et réglementaires et portant sur : - La loi ALUR du 24 mars 2014 dont de nombreuses dispositions d’application immédiate (suppression du COS, abrogation de l’article L.123-3-1 du Code de l’urbanisme, nouvelles EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 14/38 dispositions applicables aux zones agricoles et naturelles dont le caractère exceptionnel des STECAL, l’extension limitée de celles-ci et la consultation obligatoire de la CDCEA) ; - Les risques naturels (pour l’OAP 2, dans les règlements graphique et écrit et dans les annexes) ; - L’assainissement (pour l’article 4 du règlement écrit) ; - La protection de la ressource en eau (dans les règlements graphique et écrit). Il formule également des remarques en opportunité et des recommandations destinées à faciliter l’application du PLU concernant : - La bonne compatibilité en matière de logements du PLU avec le SCoT de la RUG (en nombre, en diversité et en surface) ; - La compatibilité en matière de logements sociaux avec le PLH 2008-2014 de la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin (2 logements sociaux restant toutefois à réaliser par rapport au PLH actuel, la commune en comptant déjà 9 gérés par l’OPAC ; 25% de logements sociaux prévus dans l’OAP 1), une mise en compatibilité du PLU étant par ailleurs nécessaire à la révision de ce dernier ; - Le contenu du PLU (rapport de présentation, règlements graphique et écrit, annexes). Il attire enfin l’attention sur les insuffisances du réseau de défense contre l’incendie, notamment dans les zones concernées par les OAP, ce qui, en cas de sinistre, pourrait engager la responsabilité de la commune. Dans son avis du 10 juillet 2014, le Président de l’Etablissement public du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la région urbaine grenobloise, après avoir rappelé les orientations du SCoT à l’échelle d’abord de la région grenobloise puis des territoires et des communes, identifie la place de la commune de Murinais dans celui-ci comme pôle local et touristique avec les implications en matière de densification et de logements neufs (soit un maximum de 26 logements en 12 ans, hors densification d’unités foncières déjà bâties, logements locatifs sociaux, réhabilitations ou changements de destination, logements spécialisés). Au vu de l’analyse faite sur la compatibilité des orientations du PLU avec les orientations du SCoT notamment pour ce qui concerne : - La production de logements neufs, en adéquation (26 logements prévus pour 26 logements possibles), - Le dimensionnement de l’enveloppe foncière (1,44 ha pour 2,2 ha possibles) permettant de lutter contre l’étalement urbain et de permettre un développement urbain maitrisé et durable, - Les OAP qui présentent le caractère de vrais projets intégrés à la trame urbaine du village renforçant ainsi sa centralité, en notant en particulier pour l’OAP du Belvédère une diversité de logement en accord avec les orientations et objectifs du SCoT en matière de diversification de l’habitat et de qualité paysagère et pour l’OAP du couvent Notre Dame de la Croix une nécessité de vigilance lors du changement de destination des bâtiments compte tenu de leur intérêt patrimonial indéniable, il souligne les objectifs ambitieux de la commune et émet un avis favorable sur le projet, tout en recommandant une attention particulière au traitement des OAP du site du Belvédère et du couvent Notre Dame de la Croix. Il attire en outre l’attention sur les conséquences immédiates de la loi ALUR, bien que de publication postérieure à l’arrêt du PLU. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 15/38 Le Président du Conseil général transmet le 25 juillet 2014 l’avis favorable formulé le 18 juillet par la Commission permanente sur le projet de PLU et demandant, au titre des compétences propres du Département en matière de routes, la communication pour avis préalable, compte tenu des impératifs de sécurité à prendre en compte, des projets de traversée de la RD 71 par un passage piéton pour l’OAP 1 (Belvédère), d’accès sur la RD 71C pour l’OAP 2 (entrée sud du village) et d’accès au camping à partir de la RD 71 (étude de faisabilité nécessaire). Le Président de la Chambre d’agriculture, dans son avis du 30 juillet 2014, apprécie la façon selon laquelle l’activité agricole est analysée dans le diagnostic du Rapport de présentation et est préservée dans le PADD ; il présente, suite à une consultation locale, diverses observations portant sur : - Le reclassement souhaité de parcelles cultivées au Mas de Pierre et au Grand Bois de la zone N vers une zone A ou A indicée ; - La mauvaise identification d’un bâtiment agricole patrimonial ; - Une rédaction à revoir dans le règlement pour le logement des agriculteurs, l’implantation des extensions de bâtiments agricoles et les clôtures agricoles ; - L’ampleur des zones Aa, ce qui pourrait bloquer sur 8 secteurs des projets de développement d’exploitations agricoles, voire de nouvelles installations, dans un contexte de mise en conformité imposées par le cahier des charges de l’IGP de Saint Marcellin ; Il formule un avis favorable sur le projet de PLU sous réserve d’une réduction de la zone Aa au profit de la zone A, des cartes de proposition de reclassement étant jointes pour les 8 secteurs concernés. Le Directeur de l’INAO, dans son avis du 17 juin 2014, rappelle notamment que la commune de Murinais est située dans les aires de production de l’AOP « Noix de Grenoble », des IGP « Emmenthal français Est-Central », « Saint Marcellin », « Raviole du Dauphiné » et « Volailles de la Drôme » ainsi que de l’IGP viticole (ex Vin de Savoie) « Isère ». Au vu d’un examen attentif du dossier montrant l’absence d’incidence sur les AOC/AOP et IGP concernées, il indique qu’il n’a pas d’observations à formuler. Le Président du Centre régional de la propriété forestière, dans son avis du 13 mai 2014, demande que le projet de PLU prenne en compte les éléments de doctrine figurant dans une note-type jointe et portant notamment sur la sylviculture et le Schéma régional de gestion sylvicole (SRGS), les EBC, la desserte forestière et l’activité forestière. Il indique que l’avis du CRPF ne pourra être favorable sans cette adaptation du PLU aux enjeux de la gestion forestière et qu’il consulte à la fois ses représentants départementaux et les forestiers privés de la commune pour un éventuel avis plus spécifique. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 16/38 Avis de la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDPNS) : Compte tenu de la loi Montagne (article L.145-3 du Code l’urbanisme), la CDPNS a été consultée sur l’urbanisation en discontinuité prévue pour la réalisation d’un terrain de camping. Dans son avis du 12 janvier 2013, elle a émis un avis favorable en recommandant d’associer le service territorial de l’architecture et du patrimoine (STAP) au projet présenté, y compris dans la phase permis de construire. Avis de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA) : Le projet de PLU ayant été arrêté le 17 mars 2014, c’est-à-dire antérieurement à la loi ALUR du 24 mars 2014 dont nombre de dispositions sont d’application immédiate, la commune a présenté en septembre 2014 à la CDCEA ses propositions tenant en compte de cette dernière législation pour ce qui concerne une nouvelle délimitation des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées (STECAL) en zones agricoles et naturelles, les nouvelles STECAL devant désormais avoir un caractère exceptionnel. Le rapport propose : - La suppression de toutes les STECAL Ah en zone agricole et Nh en zone naturelle et forestière ; se trouvent donc maintenues seulement les 2 STECAL sur le site du Château de la Balme, indicées Na (intérieur des bâtiments existants) et Nc (terrain de camping), cette dernière ayant fait l’objet d’un développement spécifique dans le rapport de la commune à la CDCEA ; - L’adaptation des dispositions du futur règlement relatives aux secteurs ainsi déclassés en fonction de l’évolution législative à venir (loi AAAF non encore votée) ; - Le reclassement des STECAL Ah aux hameaux de Pré Tournu et Colombier (groupements d’au moins 5 constructions) en secteur UHe de hameau. Dans sa séance du 7 octobre 2014, la CDCEA a émis un avis : - favorable à l’unanimité au projet de PLU pour la STECAL Nc (terrain de camping naturiste) ; - favorable à l’unanimité au projet de PLU pour les STECAL suivantes assorties de réserves : o STECAL Ah aux hameaux de Pré Tournu et Colombier à reclasser en secteur UHe de hameau, comme proposé par la commune ; o STECAL Ah et Nh à supprimer et à reclasser en zone A ou N, comme proposé par la commune. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 17/38 4. Synthèse des observations recueillies au cours de l’enquête et questions du commissaire enquêteur. Examen des avis et observations, des réponses apportées et analyse Contexte général de l’enquête et observations du public : Malgré les mesures de publicité et d’information du public prises en particulier sur le plan local (cf. N° 43 de la « Gazette Murinoise » diffusé en décembre 2014 ; affiches jaunes très visibles à proximité de la cabine téléphonique et sur les sites des 3 OAP, en particulier à l’entrée du bourg), il n’y a pas eu de demande de consultation du dossier durant les heures d’ouverture de la mairie. A noter cependant que : - Le plan de zonage du PLU était affiché depuis en mairie plusieurs mois permettant ainsi aux habitants de se renseigner déjà auprès du secrétariat sur les dispositions prévues pouvant les concerner ; - Suite à l’arrêt du PLU et en accord avec la mairie, la Chambre d’agriculture avait consulté les agriculteurs et retravaillé avec eux, si nécessaire, le zonage avant de faire parvenir ses observations en tant que PPA. La fréquentation des permanences a été faible mais celles-ci ont été l’occasion d’échanges, de questionnements et d’explicitations sur le contenu du dossier avant que les personnes concernées ne fassent valoir leurs observations sur le registre d’enquête. Durant la dernière permanence suivie par la clôture de l’enquête publique le 6 février 2015, 4 observations ont été consignées sur le registre et 1 courrier avec dossier m'a été remis que j’ai aussitôt annexé au registre pour en permettre la consultation éventuelle par le public : - ces observations portent uniquement sur le projet de PLU ; - 4 concernent des demandes de modification du projet, dont 3 pour des limites ou/et des reclassements émanant de particuliers (dont 1 agriculteur en vue de pérenniser son exploitation) et 1 sur le contenu de l’OAP 1 du Belvédère présentée par le maire ; - 1 formulée par le maire de la précédente municipalité concerne la demande faite par la Chambre d’agriculture de reclasser en zone agricole non indicée le secteur de l’Argentena. Les observations figurant sur le registre d’enquête et le dossier annexé figurent en pièces jointes au procès-verbal de synthèse qui a été remis au maire lors de la réunion du 16 février 2015 (cf. annexe 2). Interrogations complémentaires du commissaire enquêteur : Le procès-verbal de synthèse contient également divers questionnements suscités tant par les observations formulées par les PPA et PPC que par la lecture des dossiers et l’interprétation que j’ai pu en faire : cela concerne notamment les modalités de prise en compte de certaines des informations (études, directives et servitudes, recommandations) figurant dans le porter à connaissance préfectoral pour le projet de PLU ainsi que d’une façon plus générale d’éventuelles divergences entre les différentes pièces du dossier (en particulier dans leur traduction réglementaire). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 18/38 Afin de faciliter l’exploitation du présent rapport, les réponses apportées par la commune aux questions du commissaire enquêteur concernant le projet de PLU ainsi que les observations de ce dernier seront analysées avec celles concernant les PPA et PPC lorsqu’elles relèvent des mêmes thèmes. Analyse personnelle concernant les observations du public inscrites sur le registre et les réponses apportées par la commune1 : Les observations du public ne portent que sur le projet de PLU. Elles sont présentées sous forme synthétique ci-après avec, le cas échéant, les propositions et contre-propositions formulées ainsi que d’éventuels compléments de ma part pour en faciliter la compréhension (car ayant reçu tous les intéressés). 1- M. M. Giraud : Souhaite une extension de la parcelle 295 (STECAL Ah) de 10 m vers l’Est (sur la parcelle 293 classée en Aa), compte tenu de l’implantation du bâti actuel non encore reporté sur le fonds cadastral (plan joint). M : Pas de droit à extension car le hangar existant n’est pas considéré comme une habitation et changement de destination impossible sauf si dépôt d’une déclaration de projet. CE : A noter que si le règlement du PLU arrêté permettait l’extension du bâti existant, il ne permettait pas pour autant le changement de destination ; la possibilité d’extension est désormais supprimée, comme l’indique le maire, du fait des lois ALUR et AAAF d’application immédiate. Néanmoins, en cas d’élaboration par le pétitionnaire d’un projet de construction présentant un caractère d’intérêt général par rapport aux objectifs communaux figurant au PLU, celui-ci pourra effectivement être instruit par le maire selon la procédure spécifique à la déclaration de projet (cf. notamment article L.300-6 du Code de l’urbanisme). 2- M. S. Giroud (assisté de Maitre J. LongueBray, avocat) : Souhaite obtenir un PC sur la partie de parcelle 476 concernée par un aléa faible de glissement de terrain (classée en Aa), parcelle située à proximité du chemin communal du Carré et de la RD 171 ; eau, électricité et téléphone présents en bordure de parcelle, écoulement (= traitement ?) des eaux usées possibles sur le terrain. M : Parcelle classée non constructible sur la carte communale et idem sur PLU car choix d’une urbanisation dans le centre village principalement. Une zone urbaine (Uhe) sera créée à Pré Tournu, avec les mêmes droits qu’en zone Ah (extension possible). Zone Uhe aussi au hameau Colombier (chemin du Moulin). CE : Avis défavorable, bien que la parcelle dispose effectivement à proximité des réseaux nécessaires, compte tenu des objectifs retenus par la commune puis traduits dans le PADD (notamment orientations 2-2 et 3). 3- M. A. Ragache : Souhaite s’exprimer au vu de l’avis émis par la Chambre d’agriculture sur la demande de reclassement en A du secteur de l’Argentena (voir plus loin) : en effet, lors de son mandat, il a été 1 Pour faciliter la lecture, figurent en italique les observations éventuelles de la commune (précédées d’un M) ou/et du commissaire enquêteur (précédées d’un CE). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 19/38 sensibilisé à cette problématique au vu d’une demande d’implantation sur ce site d’un poulailler de grande dimension et fait donc part de ses préoccupations et craintes liées à une telle implantation : aléa de glissement qualifié de faible par la carte des aléas mais méritant d’être confirmé par une étude spécifique ; collecte et évacuation des eaux usées et des eaux de pluie vers le ruisseau éloigné de plusieurs centaines de mètres ; desserte par la voirie communale très critique au droit de la parcelle 96 et nécessitant des travaux conséquents en cas d’augmentation de la circulation ; volet paysager à court et également, en cas d’arrêt de l’exploitation, à plus long terme. Il estime que les élus se doivent de travailler en étroite collaboration avec les porteurs de projet pour définir au mieux le secteur le plus approprié pour leur assurer les meilleures conditions d’exploitation, tout en diminuant au maximum l’impact paysager. Dans ce cas particulier, il ne pense pas que ce soit pertinent de permettre de nouvelles installations agricoles et conclut en estimant qu’un agriculteur doit avoir sur un même site l’ensemble des structures nécessaires pour faciliter son activité et cela au quotidien. CE : La préoccupation exprimée par M. Ragache est également celle de la commune (cf. ci-après examen de l’avis de la Chambre d’agriculture). 4- M. P. Isérable, maire : Souhaite une adaptation du PLU concernant l’OAP 1 du Belvédère afin de tenir compte de l’étude urbaine en cours pour l’aménagement du lotissement : - Règlement de la zone N n’indiquant pas les infrastructures et ouvrages nécessaires et liés au bassin de rétention avec risques de blocages futurs. CE : Cela est prévu au 1 de l’article N2. - Contenu de l’OAP trop restrictive, en matière d’organisation (description, schéma) et de programmation (quantification), avec pour exemple le stationnement (ne pas fixer un nombre de places) ou le nombre de logements (donner plutôt une fourchette) ; ainsi, sur les 5570 m2 du site, il n’est possible de réaliser que 11 logements en respectant une mixité de 40 % d’habitat groupé (350 m2 par lot) et 60 % de logements individuels (700 m2 par lot). . Question du CE : Comment peut-on expliquer la réduction de surface : 5570 m2 pour 8462 prévu dans l’étude menée en 2008 (cf. Rapport de présentation p. 195) ? M : 8462 m² - 1500 m² (recul 19m) – 1392 m² (VRD) = 5570 m² ; bande de recul à redéfinir entre 5 et 10 m. . Question du CE : Comment pourra être respecté l’objectif global sur la commune de 40 % d’habitat groupé, intermédiaire et collectif (cf. Rapport de présentation p. 24 ; orientation 31 du PADD) alors que 75 % était prévu au niveau de cette OAP ? M : Le reste de l’habitat groupé se fera sur l’OAP entrée sud du village. . Question du CE : Quelle incidence aura cette réduction d’environ 5 logements sur les objectifs de développement souhaités par la commune (26 logements - correspondant au maximum SCoT – dont 16 sur l’OAP 1) ? M : Les surfaces de logements proposées dans l’étude lotissement seront revues à la baisse … - Recul de 19 m imposé par l’article 6 de la zone AUa impactant fortement le foncier constructible, à ramener entre 5 et 10 m avec adaptation en conséquence du périmètre de l’OAP. . Question du CE : Ce recul ayant été prévu pour permettre l’aménagement des voies de desserte interne et les espaces de stationnement, le schéma général est-il modifié ? M : Oui, schéma général modifié pour prendre en compte une bande de recul entre 5 et 10 m du bord de la voirie. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 20/38 . Question du CE : D’une façon plus générale, à quel stade de réflexion est ce dossier et quel est le point de vue des différents partenaires (DDT, CAUE, SCoT, …) ayant élaboré le cahier des charges ? M : Phase diagnostic présenté le 29 janvier 2015 et présentation des scénarii le 18 mars ; CAUE et DDT suivent l’avancement ; SCoT présent seulement à la première réunion lotissement. Suite à la réunion sur le projet de lotissement, la commune souhaite pouvoir modifier l’OAP ; sinon elle ne sera pas réalisable financièrement : - 50 % d’habitat groupé et 50 % d’habitat individuel, - 30 places de stationnement sur toute l’opération (pas nécessairement matérialisées en entrée d’opération) ; - Portage confiée à un aménageur OU gérée en régie par la mairie ; - Nombre de logements : entre 10 et 18. CE : Il est légitime que la commune souhaite apporter des modifications à cette OAP étudiée en 2008 au vu des études opérationnelles en cours mais celles-ci ne doivent pour autant remettre en cause ni l’économie générale du PLU, ni les orientations du PADD. Ainsi en est-il notamment pour les nouveaux modes de portage envisagés, le nombre global de places de stationnement et leurs emplacements, la diminution de la bande de recul par rapport à la VC n° 2, voire une diminution légère du nombre total de logements neufs prévus sur 12 ans sur l’ensemble du territoire communal (26 au total dont 16 pour l’OAP du Belvédère). Par contre, la fourchette souhaitée du nombre de logements (entre 10 et 18) me parait trop large au vu de la surface de la zone AUa (8462 m2) et des surfaces moyennes maxima par type d’habitat fixées par le SCoT (350 m2 pour l’habitat groupé, intermédiaire et collectif ; 700 m2 pour l’habitat individuel isolé) pour figurer telle quelle dans le dossier de PLU ; celui-ci devra indiquer comment la nouvelle répartition proposée de 50 % d’habitat groupé et de 50 % d’habitat individuel (au lieu de 75 % et 25 % précédemment) se traduira en particulier sur l’OAP entrée sud du village pour respecter globalement au niveau communal les objectifs de densification et de diversification (40 et 60 %) fixés par le SCoT. 5- M. C. Simian-Buissonnet et GAEC les Hirondelles : Souhaitent une modification du zonage car ne correspondant pas aux attentes qu’ils avaient exprimées. Ils rappellent que sur le site il y a deux exploitations distinctes : celle de M. C. Simian-Buissonnet (poules pondeuses de reproduction) et celle du GAEC les Hirondelles (vaches laitières) avec des besoins et des contraintes différents impliquant le minimum possible de croisement d’activités. L’atelier poules pondeuses doit respecter les engagements liés à la charte sanitaire et au contrat de production avec la SFPA (Groupe Hendrix Genetics), en particulier l’interdiction de circuler et d’accéder avec des effluents hors vide sanitaire aux abords du bâtiment ainsi que de stocker de la fiente sur cette parcelle. La proposition de la Chambre d’agriculture ne convient pas car impliquant l’utilisation de l’accès du poulailler pour vider la fumière, les parcelles voisines ne lui appartenant pas. Pour l’élevage laitier, il est prévu la construction de silos d’ensilage au Nord des parcelles 215 et 216, à proximité de l’étable pour une bonne fonctionnalité. Par ailleurs, la laiterie Etoile du Vercors par le biais de sa charte exclut tout croisement d’activités avec l’atelier poules pondeuses. C’est pourquoi ils demandent le classement en zone A d’une partie de la parcelle 225 pour réaliser un hangar à fientes (pour une capacité réglementaire d’environ 260 m2), ce qui permet de garder une distance sanitaire satisfaisante avec les 2 ateliers et les tiers, conformément aux exigences de l’intégrateur SFPA et de la laiterie Etoile du Vercors. Compte tenu de la présence d’un alignement de noyers en bordure de la RD et de la topographie du site, ils estiment possible une bonne intégration paysagère de l’installation. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 21/38 A leur courrier, ils joignent 5 annexes dont 1 plan (avec report des zones de contraintes spécifiques à chaque exploitation). M : Accès par le chemin du Moulin puis par une parcelle privée appartenant à Pierre Girond suite à achat ou DUP. Négociation à faire entre GAEC / propriétaire et intervention mairie si nécessaire. Remarque CE : Le plan joint au mémoire en réponse de la commune fait apparaitre le déclassement du nord de la parcelle 232 par rapport au plan de zonage mis en enquête, sans que cette modification soit motivée dans celui-ci. CE : Avis défavorable à la demande des exploitants de classer en zone A une partie de la parcelle 225 pour réaliser un hangar à fientes, compte tenu de la nécessité de ne pas aggraver le caractère déjà fortement impactant des installations du poulailler au point de vue paysager à proximité du village (cf. orientation 2-1 du PADD). CE : La proposition de la commune, établie suite à la réunion de concertation du 2 mars en mairie avec les exploitants et la Chambre d’agriculture, répond à la fois aux orientations 2-2 et 5 du PADD, au respect de l’interdiction de tout croisement d’activités entre l’atelier poules pondeuses et l’élevage laitier voisin et au respect des distances d’implantation imposées par le règlement sanitaire départemental. La volonté exprimée par la commune de mettre en œuvre, à défaut d’accord amiable, une procédure de DUP pour permettre l’accès au futur hangar à fientes depuis le chemin du Moulin (par la parcelle 200) répond bien, à mon avis, à la recherche de l’intérêt général (pérennité des exploitations agricoles d’une part, préservation du paysage d’autre part) ; à ce titre, elle peut aussi, si elle le souhaite, faire figurer cet accès comme emplacement réservé dans le PLU. Il conviendra par ailleurs que la commune s’assure que le déclassement du nord de la parcelle 232 ne porte pas préjudice au développement futur du GAEC des Hirondelles (cf. plan reproduit ci-dessus et annexé aux observations conjointes de M. C. Simian-Buissonnet et du GAEC les Hirondelles). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 22/38 Analyse personnelle concernant les avis des personnes publiques associée ou consultées sur le projet de PLU et les réponses apportées par la commune2 : Il est rappelé les avis favorables du Président de l’Etablissement public du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la région urbaine grenobloise, du Président du Conseil général et du Directeur de l’INAO. En ce qui concerne la demande du Président du Conseil général concernant, au titre des compétences propres du Département, les conditions de traversée ou d’accès aux routes départementales, la commune a précisé que le CG38 serait associé pour tout ce qui a trait à la RD 71. Les autres avis avec les réponses apportées par la commune sont analysés ci-après. Avis de l’Etat : Obligation du PLU : Prise en compte de la loi ALUR et de la loi AAAF (cette dernière postérieure aux avis exprimés par les personnes publiques associées ou consultées et par la CDCEA), avec application immédiate : Les personnes publiques se sont prononcées au vu notamment de la loi ALUR sur un projet de PLU arrêté le 17 mars 2014, soit avant la promulgation de cette dernière (le 24 mars 2014) dont nombre de dispositions sont d’application immédiate. C’est pourquoi le Préfet a rappelé la nécessité de réactualiser, avant son approbation, l’ensemble du projet en tenant compte des nouvelles dispositions de la loi ALUR. C’est à ce titre qu’a été consultée la CDCEA ; celle-ci s’est prononcée, dans sa séance du 7 octobre 2014, sur une nouvelle et très restrictive délimitation des STECAL à partir d’un rapport établi par la commune en septembre 2014, prenant en compte d’une part les prescriptions de la loi ALUR et précisant d’autre part que les dispositions du futur règlement relatives aux secteurs ainsi déclassés seraient fonction de l’évolution législative à venir (loi AAAF non encore votée). Compte tenu des nouvelles modifications introduites par la loi AAAF du 13 octobre 2014, j’ai interrogé la DDT qui m’a indiqué oralement que l’avis de l’Etat en date du 25 juillet 2014 sur le PLU arrêté ne pouvait être réécrit, pour raison notamment du respect impératif du délai de 3 mois inhérent à la consultation des PPA ; Mme S. Moulin (SASE- pôle aménagement) m’a néanmoins précisé par courriel du 17 novembre 2014 les dispositions à prendre désormais en compte en matière de constructibilité en zone agricole et naturelle (information transmise à la mairie le 18 novembre avec la fiche publiée à ce sujet par le MLETR) : « Cette loi AAAF, d’application immédiate, a en effet assoupli la réglementation sur les STECAL en rendant possible, sous certaines conditions, l’extension de tous les bâtiments existants à usage d’habitation situés en zone A ou N, qu’ils soient remarquables ou non. Le règlement de la zone du PLU concernée doit préciser les conditions permettant d’assurer l’insertion de ces extensions dans l’environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère la préservation naturel, agricole ou forestier de la zone N et A. 2 Pour faciliter la lecture, figurent en italique les observations éventuelles du commissaire enquêteur (précédées d’un CE) aux réponses apportées par la commune (précédées d’un M). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 23/38 Dans le cas du PLU de Murinais, les STECAL restent nécessaires pour les piscines et les extensions des bâtiments autres qu’habitation, étant rappelés que les STECAL doivent être d’autant plus exceptionnelles que la législation s’est assouplie. La loi ALUR, puis par la suite la loi AAAF, ont permis d’étendre également le changement de destination, notamment en l’appliquant à tous les bâtiments existants en zone agricole (A) ou naturelle (N). Dorénavant, dans ces zones, le règlement pourra désigner tous les bâtiments, et plus seulement les bâtiments agricoles remarquables, pouvant bénéficier du dispositif. Ces bâtiments pourront faire l’objet d’un changement de destination, à condition que ce changement de destination ne compromette ni l’exploitation agricole ni la qualité paysagère du site. …» Aussi, j’ai questionné la commune d’une part sur les difficultés éventuelles que pourrait poser la suppression des STECAL Ah et Nh en ce qui concerne notamment des extensions de bâtiments autres qu’habitation (cas par exemple d’artisans souhaitant agrandir leurs ateliers) et d’autre part sur l’opportunité de prévoir d’autres changements de destination de bâtiments (agricoles non patrimoniaux, non agricoles) que les 3 agricoles patrimoniaux initialement prévus. M : Le reclassement des ex-STECAL n’est pas préjudiciable à des artisans. Par ailleurs, le bâtiment annexe à l’habitation de Mme Fayard (495 chemin du Moulin) doit être classé comme pouvant changer de destination ; il s’ajoute aux 3 bâtiments déjà répertoriés. CE : Cet ajout ne modifie pas l’économie globale du dossier. Par ailleurs, les prescriptions relatives au patrimoine végétal à protéger sont dorénavant celles prévues pour les EBC : la DDT interrogée n’a pu à ce jour me fournir de réponse sur l’interprétation à donner (consultation du MLTER en cours). CE : J’estime néanmoins que la commune devra adapter le zonage ou /et le règlement correspondant avant approbation du PLU sur la base d’une réflexion spécifique à mener au vu des implications réglementaires découlant de la réponse attendue de l’Etat. Les autres dispositions réglementaires concernant la loi ALUR, telles que figurant dans l’avis de l’Etat (notamment suppression du COS, abrogation de l’article L.123-3-1 du Code de l’urbanisme), n’ont pas été modifiées par la loi AAAF. M : Les avis des PPA seront pris en compte par l’urbaniste lors de la modification du PLU en phase approbation. Le dossier de PLU sera notamment réactualisé au regard des deux lois ALUR et AAAF intervenues postérieurement à l’arrêt du PLU. La loi AAAF est intervenue postérieurement à l’avis du Préfet et de la CDCEA. Elle sera également prise en compte dans le dossier de PLU en phase approbation. Obligation du PLU : Prise en compte des risques naturels : Outre les observations formulées par le Préfet, il m’apparait souhaitable que : - d’une part, le Rapport de présentation signale l’existence du risque sismique (cf. PAC volet RN ; classement en zone de sismicité 3) et explicite le passage de la carte des aléas naturels à la carte des risques (sur la base de la grille figurant en annexe au PAC volet RN - annexe 1 du guide V3.10 de la DDT) pour permettre une bonne utilisation de ces documents ; - d’autre part, le Règlement, dans l’article 5 du titre I, mentionne en rappel l’article R.111-2 du Code de l’urbanisme (comme il le fait par exemple avec le R.111 -23 sur le thème de l’architecture), fournisse diverses recommandations pour les constructions en zone interdite (par exemple : implantation préférentielle en zone d’aléa moyen par rapport à celle en aléa EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 24/38 fort ; adaptation de la construction et des infrastructures (accès, réseaux) au terrain et, pour cela, réalisation des études préalables nécessaires qui, selon les conditions locales, sont susceptibles de dépasser le cadre de la parcelle), rappelle la responsabilité du constructeur, renvoie aux fiches-conseils spécifiques établies pour des risques faibles (fournies lors du PAC volet RN - à faire figurer en annexe 7). M : Le tableau permettant de traduire les aléas en risques est déjà présent dans l’annexe 7. En ce qui concerne les fiches-conseils, se conformer au guide de prise en compte des risques naturels dans les documents d’urbanisme réalisé par la DDT – version 3.10 du 17 décembre 2009 ; ce guide ne renvoie pas à des fiches conseils. CE : C’est à ma demande que le tableau explicitant le passage de la carte des aléas naturels à celle des risques a été ajouté au dossier d’enquête ; les fiches-conseils avaient fait l’objet d’un envoi complémentaire lors du PAC initial de 2009. Aussi, considérant d’une part les contraintes résultant des risques naturels pour la mise en œuvre de projets particuliers et d’autre part la nécessité d’une information complète et préalable de tous les acteurs, je maintiens l’intégralité de mes suggestions. Je rappelle en outre l’importance d’une gestion attentive du milieu naturel (lits et berges des ruisseaux, axes des combes sèches, …) et de l’entretien régulier des infrastructures (cunettes de voies, fossés, drains, …) en matière de prévention des risques naturels. Obligations du PLU : Assainissement : Outre les observations formulées par le Préfet, le Rapport de présentation devrait mentionner l’existence d’un réseau semi-collectif au hameau de Pré Tournu et le décrire succinctement. M : Aucun réseau d’assainissement n’est existant sur ce hameau. Seul un projet semi-collectif est mentionné et chiffré dans l’étude SDAASS mais aucun réseau n’a encore été mis en place à ce jour ; il n’y a donc pas de plan de réseau. CE : Il existe pourtant bien sur ce hameau un réseau d’assainissement (ou des éléments de réseau) semi-collectif qu’il convient de décrire succinctement. Par ailleurs, le Rapport de présentation PLU prévoit que le volet eaux pluviales figurant dans le dossier de zonage assainissement eaux usées – eaux pluviales soit intégré ultérieurement dans le dossier de PLU. Cela nécessite la réécriture des diverses pièces du dossier, d’autant que les bases de dimensionnement retenues pour les dispositifs de rétention différent de celles indiquées (alors, par référence à la norme européenne NF EN 752-2), compte tenu de la sensibilité des milieux à l’aval. M : Les modifications apportées par Progeo environnement seront intégrées au dossier et prises en compte par l’urbaniste lors de la modification du PLU en phase approbation. Prescriptions : en cas de rejet au système collectif, se référer au règlement d’assainissement collectif ; en cas de rejet en milieu naturel, se référer au règlement PLU. CE : La réalisation différée de l’étude eaux pluviales – et, de ce fait, peu de coordination entre les 2 bureaux d’étude - nécessitera une attention particulière pour une bonne prise en compte de cette dernière dans les différentes pièces du PLU (Rapport de présentation, PADD, règlement graphique, règlement, annexe assainissement), en particulier : - Mémoire explicatif et PPAD à actualiser : à retenir comme principe de base l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle sous réserve de compatibilité notamment avec la carte des aléas naturels (exclusion des secteurs à risque de glissement de terrain) et, en cas d’impossibilité, le rejet au réseau collectif ou au milieu naturel par l’intermédiaire d’un dispositif de régulation du débit dimensionné pour la pluie trentennale et un débit de fuite de 3 l/s (fixé ainsi compte tenu de contraintes spécifiques à ce type d’installations et au vu du débit spécifique décennal EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 25/38 du ruisseau de Murinais (Merdaret) évalué en sortie du territoire communal), ceci sur l’ensemble de la commune. - Règlement graphique : carte spécifique au zonage des eaux pluviales et définissant des ratios de stockage par secteurs à ajouter (document n° 5). - Règlement eaux usées – article 4 de zone : ne disposant pas (contrairement à ce qui est indiqué) de règlement communal d’assainissement collectif (eaux usées-eaux pluviales), la commune s’est engagée à en approuver un antérieurement ou simultanément au dossier de PLU ; par contre, pour le service public d’assainissement non collectif, le SPANC de la CC de Saint-Marcellin dispose depuis 2011 d’un règlement auquel il convient de faire référence. - Règlement eaux pluviales – article 4 de zone : renvoyer au règlement graphique n° 5 du PLU ; à condition que le futur règlement communal d’assainissement collectif (eaux usées-eaux pluviales) prenne bien en compte les clauses à caractère général (notamment infiltration prioritaire, ratios de stockage par secteurs, contrôles) figurant au & 4.3 de la version définitive du dossier de zonage assainissement eaux usées-eaux pluviales, cet article pourra être allégé d’autant. Par contre, le cas du rejet au milieu naturel - notamment par impossibilité technique (mauvaise perméabilité démontrée ; absence de réseau communal) – devra en reprendre les différentes modalités. - Annexe assainissement (eaux usées-eaux pluviales) : le dossier modifié après enquête sera à substituer au dossier actuel. - Article 12 : à voir l’opportunité d’un ajout pour fixer le choix du revêtement (végétalisation, surfaces poreuses), voire de dispositifs de traitement des eaux pluviales le cas échéant. Aussi, je recommande vivement d’associer Progéo Environnement à l’écriture ou tout au moins à la relecture tant du règlement communal d’assainissement collectif (eaux usées-eaux pluviales) que de cet article du PLU. Obligations du PLU : Protection de la ressource en eau destinée à la consommation humaine : CE : Les prescriptions manquantes de l’arrêté de DUP et du rapport géologique telles que mentionnées dans l’avis de l’Etat devront être reportées également dans le Rapport de présentation. Je recommande par ailleurs, au vu de l’avis de l’ARS que j’avais consultée et en application du principe de précaution, d’ajouter à ces prescriptions l’interdiction, dans les périmètres de protection rapprochée, de création de parkings et d’infiltration d'eaux de ruissellement issues d'aires imperméabilisées (cf. dossier de zonage assainissement). Enfin, il serait souhaitable qu’à terme les prélèvements et les périmètres de protection concernant le captage du Vivier et, en cas de remise en service, ceux de la source du couvent fassent l’objet d’une DUP, comme le prévoit la réglementation. Remarques en opportunité concernant le mémoire explicatif, les règlements graphique et écrit ainsi que les annexes : CE : La commune s’engageant à reprendre les remarques formulées par le Préfet, je n’ai pas d’observation à faire. Informations utiles concernant les insuffisances du réseau de défense contre l’incendie : M : Programme du SDAEP mis en œuvre à compter de 2015. L’amélioration de la défense incendie fait partie du programme. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 26/38 Avis de la Chambre d’Agriculture : Demande de reclassement de parcelles Nz situées au Mas de Pierre et au Grand Bois en zone A ou A indicée M : Ok pour un reclassement en Az pour indiquer qu’il existe dans ces zones des espèces protégées à enjeu agricole et environnemental. Erreur de localisation d’un bâtiment agricole non patrimonial au Travers du Pin M : Il s’agit effectivement d’une erreur, le bâtiment n’a aucun caractère patrimonial, c’est un simple hangar métallique. Cela nécessite le retrait de la protection du bâtiment (étoile violette). Modification du règlement pour le logement des agriculteurs (articles A1 et A2) M : Le logement pour un agriculteur est autorisé en cas d’activité d’élevage. Il entre dans les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole (art R123-7). Modification du règlement pour l’extension d’un bâtiment agricole (articles A6 et A7 M : L’autorisation d’extension d’un bâtiment agricole existant qui ne respecte pas les règles définies à l’art 7 peut être accordée à condition que l’extension ne se fasse pas en direction d’une zone habitée ou urbaine. CE : A faire figurer dans le règlement. Modification du règlement les clôtures agricoles (article A13 et Titre 6 Article A11) M : Les clôtures agricoles ne sont pas soumises à DP. CE : A faire figurer dans le règlement. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 27/38 Demande de reclassement de Aa en zone A pour divers secteurs Pour la bonne compréhension de l’évolution des propositions, figurent ci-après pour chacun des sites concernés : - En colonne de gauche, la proposition initiale de la Chambre d’agriculture (avec les annotations du commissaire enquêteur telles que figurant dans le procès-verbal de synthèse et concernant notamment les aléas naturels) ; - En colonne de droite, la proposition finale de la commune établie suite à la séance de travail du 16 mars 2015 consacrée à l’examen de son projet de mémoire en réponse ; au cours de celle-ci, ont été réexaminés les documents résultant de la réunion de concertation du 2 mars organisée par la mairie avec la Chambre d’agriculture (J.C. Darlet, président, et A. Villate) et les agriculteurs dont les requêtes ne peuvent être approuvées (C. Simian-Buissonnet et Gaëc des Hirondelles, Gaëc des Frênes). . La Sardière (+ La Girardière) Aléas limitants : coulée récente au Nord (entre bâtiments), G3 Ouest (amont) et Sud. CE : Terrain situé à l’amont des bâtiments supprimé à juste titre (pente, risques naturels) ; vigilance par ailleurs nécessaire, en particulier lors de l’instruction, en cas de construction envisagée entre les bâtiments actuels de La Sardière et ceux de La Girardière (coulée). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 28/38 . La Fetas Aléas limitants : G2 au Nord (comme A voisin), G1 au Sud (dans le prolongement des bâtiments) et G3 en versant. CE : Terrain pentu de versant (à l’ouest et au sud-ouest de l’exploitation) supprimé à juste titre. . En Burdi Aléas limitants : coulée V2 entre bâtiments. CE : Avis favorable à l’adaptation du périmètre (dont transformation de Ah en A). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 29/38 . Yzerable Aléas limitants : majoritairement sans. CE : Voir ci-avant Observation du public n° 5. .A Lepaley Aléas limitants : sans pour Lepaley Nord ; G3 (et très humide) pour Lepaley Sud ; sans pour Lepaley Est (A amont bâtiments pentu). CE : Pour Lepaley Sud, attention particulière à apporter, préalablement à tout projet, aux caractéristiques géotechniques des sols ; pour Lepaley Est, suppression de la partie pentue justifiée. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 30/38 . Les Ayers et Rochers Aléas limitants : sans. CE : J’estime que la commune doit expliciter les motifs du rejet de la proposition faite. . Travers du Pin / Creux-Nord (avec également suppression EBC au Grand Bois) EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 31/38 Aléas limitants : sans au Nord (versant Varacieux), ensellement central G3 au SudOuest. CE : Toute construction ou extension de bâtiments agricoles dans le Grand Bois (ex EBC, à reclasser en A) nécessitera préalablement une autorisation de défricher (massif > 4 ha). Au Creux-Nord, la modification telle que proposée, évitant en grande partie l’ensellement central pentu classé en G3, me parait acceptable. . Argentena Voir également l’observation 3 de M. A. Ragache lors de l’enquête publique. Aléas limitants : majoritairement sans (G3 en bordure Ouest). CE : Abandon de la zone A totalement justifié compte tenu de l’enjeu paysager très élevé de tout ce secteur (cf. également ci-avant Observation du public n° 3) ; à noter que le projet de création d’un éventuel poulailler tel qu’envisagé en ce lieu a été pris en compte dans la nouvelle délimitation de la zone A du Travers du Pin (même exploitant concerné). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 32/38 Avis du CRPF : D’une façon générale, j’estime que celui-ci relève plus d’un porter à connaissance général que d’un véritable avis sur le projet de PLU, ce que j’ai tenté de faire comprendre à cet organisme sans pour autant obtenir de réaction de sa part. Par ailleurs, aucun avis plus spécifique n’a été transmis postérieurement au courrier du 13 mai 2014. La commune m’a en outre confirmé que, suite à la transmission de sa délibération en date du 21 janvier 2013 concernant l’élaboration du PLU et les modalités de concertation, elle n’a reçu aucune information ni n’a été contactée. Néanmoins, compte tenu des thèmes abordés tant dans le porter à connaissance préfectoral que dans l’avis du CRPF, j’ai interrogé la commune dans mon procès-verbal de synthèse sur les points suivants. Rapport de présentation, PADD (volet 1) : développement forestier La forêt ne figure dans le PLU qu’au travers de ses fonctions environnementales. Or, même si elle ne représente qu’une place modeste (bien qu’en extension) sur la commune, elle mérite à mon avis d’être également prise en compte pour ses autres fonctions, en particulier productives (approvisionnement de la filière bois au travers d’une gestion durable). Et ce, d’autant que, dans le cadre de la Charte forestière de territoire sur le massif des Chambaran portée par Bièvre-Isère Communauté (cf. PAC) ont été identifié les enjeux prioritaires liés à la propriété forestière, aux infrastructures en forêt (desserte, places de dépôt), aux conflits d’usages, à la communication, sensibilisation et formation des acteurs et que des actions opérationnelles sont en cours dans ce sens. . Question du CE : Le PLU ne devrait-il pas prendre en compte ces enjeux et examiner comment les favoriser ou tout au moins ne pas entraver leur mise en place ? M : http://charteforestiere-chambaran.fr/html/ Zonage EBC Le Rapport de présentation, dans son explicitation des choix (p. 175/176), et le PADD (p. 6) ne semblent pas prévoir le classement en EBC des bois et forêts de plus de 4 ha, comme d’ailleurs le recommande le PAC (compte tenu notamment de l’intangibilité des emprises, hors révision du PLU). Cependant, le Rapport (p. 210) introduit une telle disposition, reprise dans les Documents graphiques, sans pour autant qu’elle ne soit ni explicitée ni justifiée (cf. PAC et avis CRPF). . Questions du CE : Est-ce parce que la réglementation forestière est considérée comme une protection insuffisante en matière de défrichement (autorisation nécessaire, hors diverses exceptions) ou de coupe (en l’absence de document de gestion durable, autorisation DDT si prélèvement > 50 % du volume de futaie sur une surface > 2ha ; en cas de coupe rase sur une surface > 1 ha, obligation de prendre en compte les mesures nécessaires au renouvellement des peuplements) ou s’agit-il d’une erreur ? Par ailleurs, quel est l’intérêt attendu de la surréglementation retenue pour le bois de la Pierre et celui des sources de Quincivet avec la superposition d’un zonage Nz et d’un classement EBC (à moins qu’il ne s’agisse effectivement d’une erreur de report pour ces massifs > 4 ha))? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 33/38 M : Suppression du classement en EBC car contraintes suffisantes dans la mesure où le Code forestier s’applique sur les surfaces de plus de 4 ha. Maintien des EBC du projet de PLU arrêté pour les surfaces boisées d’un seul tenant inférieures à 4 ha. CE : Je considère qu’il s’agit là de la rectification d’une erreur suite à une incohérence du dossier sur ce volet et non d’une réduction d’EBC. Par ailleurs, j’attire l’attention sur le fait que la protection effective des espèces, comme dans le bois de la Pierre celle du lucarne cerf-volant et dont la présence est inféodée à celle de vieux arbres et de troncs morts, relève de la sensibilisation des propriétaires, de la promotion d’un document de gestion durable à l’échelle du massif (Code forestier) et éventuellement de la contractualisation, voire d’une réglementation spécifique (Code de l’environnement en particulier). Le classement en zone Nz (ou Az en zone agricole) constitue en complément une mesure d’affichage appropriée pour attirer l’attention et permettre la prise en compte par les gestionnaires de la richesse biologique de ce type de milieu. Prise en compte des activités forestières . Question du CE : Les activités liées à l’exploitation forestières (places de dépôt, plateformes bois énergie, …) ne semblent pas avoir été prises en compte (cf. PAC et avis du CRPF). M : Les constructions ou installations nécessaires à l’activité forestière seront autorisées en zone N ou Nz. Analyse personnelle concernant les réponses apportées par la commune aux autres questions du commissaire enquêteur3 : Sur le projet de zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales Eaux usées : Réseau d’assainissement semi-collectif de Pré Tournu . Questions du CE : Ce réseau, dont une localisation (par schéma, à défaut de plan) et une description même sommaire seraient opportunes (y compris dans le Rapport de présentation du PLU), est-il privé ou communal ? Reçoit-il des eaux pluviales en sus des eaux issues des installations autonomes ou serait-il apte à le faire ? M : Aucun réseau d’assainissement n’est existant sur ce hameau. Seul un projet semi-collectif est mentionné et chiffré dans l’étude SDAEP mais aucun réseau n’a encore été mis en place à ce jour ; il n’y a donc pas de plan de réseau. CE : Il existe bien sur ce hameau un réseau d’assainissement (ou des éléments de réseau) semicollectif qu’il convient de décrire succinctement. Eaux pluviales : Conclusion p.21 Le débit de fuite de l’ensemble des secteurs urbanisables (soit 1,44 ha, centre bourg et Charouza) ne me semble pouvoir être de 3 l/s dans la mesure où chaque dispositif individuel ou semi-collectif est écrêté à 3 l/s (cf. & 4.2.4). . Questions du CE : Ne serait-ce pas plutôt : Le débit de fuite de chaque dispositif (individuel ou semicollectif) sera de 3 l/s sur l’ensemble de la commune ? 3 Pour faciliter la lecture, figurent en italique les observations éventuelles de la commune (précédées d’un M) ou/et du commissaire enquêteur (précédées d’un CE). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 34/38 M : Chaque projet d’aménagement/urbanisation devra prévoir un dispositif de rétention ayant un débit de fuite de 3 L/s, et ce, sur l’ensemble de la commune. Eaux pluviales : OAP1 (belvédère) Pour la zone AUa correspondant à l’OAP1 (belvédère), le projet de règlement & 4.3.1 préconise l’infiltration et à défaut le rejet au milieu naturel. . Questions du CE : N’est-ce pas quelque peu contradictoire avec le & 4.2.2 (pas d’infiltration mais rejet dans le bassin d’écrêtement existant, correctement dimensionné), sur la base d’une étude ERGH 2010 qui mériterait sans doute de figurer également (en totalité ou avec l’extrait correspondant) en annexe ? N’y aurait-t-il pas plutôt eu une démarche évolutive en fonction du déroulement des études qui serait alors à mieux expliciter ? Ne serait-ce pas en définitive la solution mixte noue + bassin (figurant par ailleurs dans le dossier OAP) à retenir ? M : Suite à l’étude ERGH de 2010 sur l’OAP 1, les préconisations du paragraphe 4.2.2 seront conservées et les mentions du paragraphe 4.3.1 seront remplacées par « les rejets des eaux pluviales de cette zone devront être acheminées vers le bassin d’écrêtement existant ». Le rapport d’ERGH sera annexé au dossier. Eaux pluviales : OAP3 (couvent) Le projet de règlement (& 4.3.3) préconise en UAa le rejet de l’excédent non infiltrable de préférence vers le milieu naturel alors qu’au & 4.2.2 est imposé le rejet à débit limité dans le réseau communal. . Question du CE : N’y a-t-il pas là aussi manque de cohérence dans la rédaction et que faut-il retenir ? M : Les préconisations du règlement au paragraphe 4.3.3 sont à retenir : « l’excédent d’eau pluviale n’ayant pu être infiltré est soumis à des limitations avant rejet en milieu naturel ou au réseau d’assainissement pluvial public ». Sans disposer d’une étude détaillée du réseau de collecte interne au site du Couvent ni de données topographiques précises, il semble que la partie Nord de l’OAP pourrait se connecter au réseau naturel et que les aménagements de la partie sud pourraient se connecter au réseau communal canalisé. Dans les 2 cas, le débit de rejet est limité à 3 L/s. Les futurs travaux de mise en séparatif qui seront réalisés au printemps 2015 sont à prendre en compte : le rejet des eaux pluviales et usées devra se faire dans le réseau collectif séparatif, qui arrivera jusqu’à la voûte à l’entrée du Couvent. Eaux pluviales : Périmètres de protection des captages AEP Leur présence ne concerne pas toutes les zones du PLU telles que décrites au & 4.3 : actuellement, uniquement en UA (pr et pe) et en A (pr et pe). Par ailleurs, la phrase « L'infiltration devra être compatible avec les servitudes relatives aux périmètres de protection des captages AEP » ne me parait pas vraiment opérationnelle ! La littérature conseille en général la collecte et l’évacuation des eaux pluviales et de ruissellement hors des périmètres de protection immédiate et rapprochée. Or l’AP (la Combe) et le rapport géologique (Vivier) sont muets en ce qui concerne l’infiltration des eaux pluviales dans les périmètres de protection rapprochée. Aussi, compte tenu d’une certaine ancienneté de ces documents, j’ai consulté l’ARS (Mme T. Peter) qui m’a notamment indiqué que les arrêtés préfectoraux actuels pouvaient mentionner en fonction de la vulnérabilité du captage et des sources de pollution en présence « Dans le périmètre de EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 35/38 protection rapprochée, il est interdit la création de parkings, ainsi que l'infiltration d'eaux de ruissellement issues d'aires imperméabilisées », sans que pour autant cette préconisation soit systématique. Elle ajoute qu’en cas de doute, ou de projet dans les périmètres de captage, elle invite la collectivité à se rapprocher du Service environnement et santé de l’ARS. . Question du CE : Quelle position pense adopter la commune afin d’inscrire les dispositions les plus appropriées dans le dossier de zonage assainissement puis dans le Rapport de présentation et dans le Règlement du PLU ? M : Compte tenu que l’infiltration des eaux pluviales n’est pas évoquée dans l’arrêté préfectoral ni dans le rapport géologique, il est proposé par précaution, pour les zones UA et A du PLU d’être plus précis et opérationnel dans le règlement et d’interdire l’infiltration dans les périmètres de protection rapprochée existants. La logique « l’infiltration devra être compatible avec les servitudes relatives aux périmètres de protection des captages AEP et éventuellement existants » se conservée sur les autres zones du PLU, même si celles-ci ne sont actuellement pas concernées par des périmètres de protection. Eaux pluviales : Erreur de branchement (& 4.1.2.1) CE : J’attire l’attention de la commune sur ce point afin de lui permettre de procéder à cette réparation ou tout au moins de la programmer. Eaux pluviales : Remarque Erreurs de numérotation des OAP dans le texte p.16, 18, 23 et 25 (OAP 2 (et non 3) = entrée sud ; OAP3 (et non 2) = couvent) M : La correction des erreurs de numérotation d’OAP sera apportée en phase approbation. Eaux pluviales : Pour mémoire La non prise en compte du volet eaux pluviales de ce dossier dans le projet de PLU implique une modification des différentes pièces (écrites et graphiques) de ce dernier pour mise en cohérence. M : Les remarques ou modifications à apporter au dossier de zonage d’assainissement seront intégrées au dossier et transmises à l’urbaniste pour être prise en compte dans la réécriture du règlement. CE : Je recommande d’associer Progéo Environnement à l’écriture ou tout au moins à la relecture tant du règlement communal d’assainissement collectif (eaux usées-eaux pluviales) que du règlement du PLU. Sur le projet de Plan Local d’Urbanisme Trame bleue : cohérence avec l’orientation 1 du PADD Le Rapport de présentation (p. 88) reproduit la carte du alors projet de SRCE qui inclut dans la trame bleue la totalité du vallon du ruisseau de Murinais. Le PADD (p. 5 avec carte à l’appui) prévoit de protéger les ripisylves le long des cours d’eau et de prévoir une zone tampon de 10 m de part et d’autre des berges des cours d’eau. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 36/38 . Question du CE : Cette disposition, reprise dans le Rapport de présentation (p. 198), ne se traduit pas par une zone N sur la partie amont du ruisseau du Murinais. Pour quelle raison ? M : Le ruisseau de Murinais (Merdaret) ne figure pas sur le cadastre. Son tracé ne peut être reporté sans un relevé précis et spécifique. Il est proposé de faire correspondre la zone RT de la carte des risques avec un classement en zone N sur le plan de zonage. CE : Cela me parait en effet judicieux. Règlement - article 1er des zones A et N : secteurs Am, Nz, Nm Am : . Question du CE : L’interdiction des mesures d’asséchage et de drainage est-il bien du ressort des règles d’urbanisme ? Ne s’agit-il pas plutôt de dispositions constructives ou de règles de gestion qui n’ont pas à figurer dans le PLU ? M : Les mesures de gestion peuvent être supprimées du règlement du PLU. CE : La protection de ces milieux sur le plan de la gestion des pratiques agricoles (et forestières) relève, au moins sur le plan réglementaire, d’autres dispositions (zones humides d’intérêt environnemental particulier du CE L.211-3 avec, le cas échéant, mise en œuvre d’un programme d’action au titre du CRPMR.114-1 / 10 pour contraintes environnementales ; police de l’eau et des milieux aquatiques et sa nomenclature ; compétence GEMAPI concernant la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées, transférée prochainement aux communes et aux EPCI ; arrêté de biotope au titre du CE L.411-1 3° et R.411-15 / 17, ENS – cf. PAC). Par ailleurs, comme déjà indiqué (cf. ci-avant : prise en compte des risques naturels, EBC et zonage Nz), cela passe d’abord par la sensibilisation des gestionnaires et, le cas échéant, des appuis et aides adaptées. Nz, Nm : . Question du CE : Le concept de spécificité des milieux concernés me paraissant d’interprétation plus que délicate, ne convient-il pas d’indiquer précisément ce qui est interdit (et autorisé) en matière de règles d’urbanisme à ce sujet, comme cela a été fait pour Am ? M : Il est écrit à l’art 2 des zones Nm, Nz, que : Sont seules autorisées, les clôtures (si nécessaires) réalisées à l’aide de dispositifs perméables permettant la circulation de la petite faune par l’aménagement de passages en points bas, ainsi que les travaux d'entretien, de valorisation et/ou de remise en état des secteurs sous réserve de ne pas porter atteinte à la spécificité des milieux. Règlement – articles 2 et 13 de zone : patrimoine végétal à protéger . Question du CE : Pour accompagner et faciliter la lecture du règlement graphique (information des propriétaires, suivi par la commune), ne serait-il pas souhaitable d’énumérer par secteur les éléments à protéger, comme cela fait pour les secteurs Na et Nc ? M : Seuls les éléments spécifiques du Château ont été précisés car ils ont fait l’objet d’une présentation en Commission départementale des sites. Règlement – article 2 et 13 des zones A et N : EBC . Question du CE : Prescription à homogénéiser, compte tenu de la diversité des rédactions (par exemple : Outre le défrichement, tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements est interdit) ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 1 – Rapport du commissaire enquêteur 37/38 Michel BADEL Commissaire Enquêteur 8, rue des Moissons 38180 SEYSSINS 04 76 21 53 22 06 88 58 91 04 [email protected] SEYSSINS, le 29 octobre 2014 Monsieur le MAIRE Mairie 40 Place du Souvenir Français 38160 MURINAIS Enquête publique PLU Dossier TA n° E14000221/38 Monsieur le Maire, Suite à votre demande du 21/07/2014, par sa décision du 20/08/2014, Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Grenoble m'a désigné en qualité de commissaire enquêteur titulaire pour l'enquête publique mentionnée ci-dessus. Récemment victime d'un accident m'interdisant toute activité pendant plusieurs mois, je vous informe que je ne pourrai pas accomplir ma mission de commissaire enquêteur. En conséquence et conformément à la décision du TA, mentionnée ci avant, M. Jean-Pierre REQUILLART, accomplira cette mission de commissaire enquêteur jusqu'à son achèvement. J'ai déjà prévenu M. Jean-Pierre REQUILLART qui, prochainement, vous contactera. Je regrette de ne pouvoir mener à bien cette mission dans la continuité de l'excellent accueil que vous m'aviez réservé lors de ma visite du 28 août dernier. Recevez, Monsieur le Maire, mes meilleures salutations. Michel Badel Commissaire enquêteur Copie : M. Jean-Pierre REQUILLART commissaire enquêteur M. Thomas RONDAGS Tribunal Administratif de Grenoble COMMUNE DE MURINAIS Enquête publique relative à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme et au zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales Procès-verbal de synthèse Synthèse des observations et questionnement du commissaire enquêteur1 Conformément à l’arrêté municipal du 4 décembre 2014, l’enquête publique s’est déroulée du 6 janvier 2015 jusqu’au 6 février 2015 inclus (soit 32 jours), aux jours et heures d'ouverture au public de la mairie. Trois permanences de 3 heures ont été tenues le lundi 12 janvier et les vendredis 23 janvier et 6 février 2015. L’enquête s’est déroulée régulièrement au vu des dispositions réglementaires en vigueur et aucun incident n’a été constaté ou signalé. Malgré les mesures de publicité et d’information du public prises en particulier au niveau local (cf. N° 43 de la « Gazette Murinoise » diffusé en décembre 2014 ; affiches jaunes très visibles à proximité de la cabine téléphonique et sur les sites des 3 OAP, en particulier à l’entrée du bourg), il n’y a pas eu de demande de consultation du dossier durant les heures d’ouverture de la mairie. A noter toutefois que le plan de zonage du PLU était affiché depuis plusieurs mois en mairie et que les habitants pouvaient ainsi aisément se renseigner déjà auprès du secrétariat sur les dispositions prévues. . Est-ce bien exact ? Les permanences ont fait l’objet d’une fréquentation faible ; elles ont été néanmoins l’occasion d’échanges, de questionnements et d’explicitations sur le contenu du dossier avant que les personnes concernées ne fassent valoir leurs observations sur le registre d’enquête. Durant la dernière permanence suivie par la clôture de l’enquête publique le 6 février 2015, 4 observations ont été consignées sur le registre et 1 courrier avec dossier m'a été remis que j’ai aussitôt annexé au registre pour en permettre la consultation éventuelle par le public ; ces observations : - Portent uniquement sur le projet de PLU ; - 4 concernent des demandes de modification du projet, 3 pour des modifications de limite ou/et de classement par des particuliers (dont 1 agriculteur pour l’avenir de son exploitation) et 1 pour la modification du contenu de l’OAP 1 du Belvédère par le maire ; - 1 concerne la demande faite par la Chambre d’agriculture de reclassement en zone agricole non indicée le secteur de l’Argentena, par le maire de la municipalité précédente. 1. Concertation amont et information du public : . Quel a été le taux de réponse des enquêtes sociales envoyées en juin 2008, respectivement aux entreprises locales, aux agriculteurs et aux associations ? 1 Afin de favoriser la lecture, les questions du commissaire-enquêteur figurent généralement en italique. Les réponses de la commune aux diverses observations n’en sont pas pour autant limitatives. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 1/16 . Quel a été le taux de participation des agriculteurs à l’atelier du 12 novembre 2012 ? . Combien de personnes (approximativement) sont venues aux réunions publiques des 3 avril 2013 (PADD) et 17 février 2014 (zonage et règlement) ainsi qu’aux permanences des 21 et 28 février 2014 ? . Plus globalement, quelle est votre appréciation sur le niveau de participation de la population à la concertation amont et sur les apports correspondants pour le projet de PLU ? 2. Observations du public : Les observations figurant sur le registre d’enquête et le dossier annexé figurent en pièces jointes au procès-verbal de synthèse. Elles sont présentées sous forme synthétique ci-après avec, le cas échéant, les propositions et contre-propositions formulées ainsi que d’éventuels compléments de ma part pour en faciliter la compréhension (car ayant reçu tous les intéressés). 1- M. M. Giraud : Souhaite une extension de la parcelle 295 (STECAL Ah) de 10 m vers l’Est (sur la parcelle 293 classée en Aa), compte tenu de l’implantation du bâti actuel non encore reporté sur le fonds cadastral (plan joint). . Quel avis ? 2- M. S. Giroud (assisté de Maitre J. LongueBray, avocat) : Souhaite obtenir un PC sur la partie de parcelle 476 concernée par un aléa faible de glissement de terrain (classée en Aa), parcelle située à proximité du chemin communal du Carré et de la RD 171 ; eau, électricité et téléphone présents en bordure de parcelle, écoulement (= traitement ?) des eaux usées possibles sur le terrain. . Quel avis pour cette parcelle précédemment inconstructible (secteur classé en semi-collectif au zonage assainissement eaux-usées)) ? 3- M. A. Ragache : Souhaite s’exprimer au vu de l’avis émis par la Chambre d’agriculture sur la demande de reclassement en A du secteur de l’Argentena (voir plus loin) : en effet, lors de son mandat, il a été sensibilisé à cette problématique au vu d’une demande d’implantation sur ce site d’un poulailler de grande dimension et fait donc part de ses préoccupations et craintes liées à une telle implantation : aléa de glissement qualifié de faible par la carte des aléas mais méritant d’être confirmé par une étude spécifique ; collecte et évacuation des eaux usées et des eaux de pluie vers le ruisseau éloigné de plusieurs centaines de mètres ; desserte par la voirie communale très critique au droit de la parcelle 96 et nécessitant des travaux conséquents en cas d’augmentation de la circulation ; volet paysager à court et également, en cas d’arrêt de l’exploitation, à plus long terme. Il estime que les élus se doivent de travailler en étroite collaboration avec les porteurs de projet pour définir au mieux le secteur le plus approprié pour leur assurer les meilleures conditions d’exploitation, tout en diminuant au maximum l’impact paysager. Dans ce cas particulier, il ne pense pas que ce soit pertinent de permettre de nouvelles installations agricoles et conclut en estimant qu’un agriculteur doit avoir sur un même site l’ensemble des structures nécessaires pour faciliter son activité et cela au quotidien. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 2/16 4- M. P. Isérable, maire : Souhaite une adaptation du PLU concernant l’OAP 1 du Belvédère afin de tenir compte de l’étude urbaine en cours pour l’aménagement du lotissement : - Règlement de la zone N n’indiquant pas les infrastructures et ouvrages nécessaires et liés au bassin de rétention avec risques de blocages futurs ; . Cela n’est-il pas prévu au 1 de l’article N2 ? - Contenu de l’OAP trop restrictive, en matière d’organisation (description, schéma) et de programmation (quantification), avec pour exemple le stationnement (ne pas fixer un nombre de places) ou le nombre de logements (donner plutôt une fourchette) ; ainsi, sur les 5570 m2 du site, il n’est possible de réaliser que 11 logements en respectant une mixité de 40 % d’habitat groupé et 60 % de logements individuels ; . Comment peut-on expliquer la réduction de surface : 5570 m2 pour 8462 prévu dans l’étude menée en 2008 (cf. Rapport de présentation p. 195) ? . Comment pourra être respecté l’objectif global sur la commune de 40 % d’habitat groupé, intermédiaire et collectif (cf. Rapport de présentation p. 24 ; orientation 3-1 du PADD) alors que 75 % était prévu au niveau de cette OAP ? . Quelle incidence aura cette réduction d’environ 5 logements sur les objectifs de développement souhaités par la commune (26 logements - correspondant au maximum SCoT – dont 16 sur l’OAP 1) ? - Recul de 19 m imposé par l’article 6 de la zone AUa impactant fortement le foncier constructible, à ramener entre 5 et 10 m avec adaptation en conséquence du périmètre de l’OAP. . Ce recul ayant été prévu pour permettre l’aménagement des voies de desserte interne et les espaces de stationnement, le schéma général est-il modifié ? . D’une façon plus générale, à quel stade de réflexion est ce dossier et quel est le point de vue des différents partenaires (DDT, CAUE, SCoT, …) ayant élaboré le cahier des charges ? 5- M. C. Simian-Buissonnet et GAEC les Hirondelles : Souhaitent une modification du zonage car ne correspondant pas aux attentes qu’ils avaient exprimées. Ils rappellent que sur le site il y a deux exploitations distinctes : celle de M. C. Simian-Buissonnet (poules pondeuses de reproduction) et celle du GAEC les Hirondelles (vaches laitières) avec des besoins et des contraintes différents impliquant le minimum possible de croisement d’activités. L’atelier poules pondeuses doit respecter les engagements liés à la charte sanitaire et au contrat de production avec la SFPA (Groupe Hendrix Genetics), en particulier l’interdiction de circuler et d’accéder avec des effluents hors vide sanitaire aux abords du bâtiment ainsi que de stocker de la fiente sur cette parcelle. La proposition de la Chambre d’agriculture ne convient pas car impliquant l’utilisation de l’accès du poulailler pour vider la fumière, les parcelles voisines ne lui appartenant pas. Pour l’élevage laitier, il est prévu la construction de silos d’ensilage au Nord des parcelles 215 et 216, à proximité de l’étable pour une bonne fonctionnalité. Par ailleurs, la laiterie Etoile du Vercors par le biais de sa charte exclut tout croisement d’activités avec l’atelier poules pondeuses. C’est pourquoi ils demandent le classement en zone A d’une partie de parcelle 225 pour réaliser un hangar à fientes (pour une capacité réglementaire d’environ 260 m2), ce qui permet de garder une distance sanitaire satisfaisante avec les 2 ateliers et les tiers, conformément aux exigences de l’intégrateur SFPA et de la laiterie Etoile du Vercors. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 3/16 Compte tenu de la présence d’un alignement de noyers en bordure de la RD et de la topographie du site, ils estiment possible une bonne intégration paysagère de l’installation. A leur courrier, ils joignent 5 annexes dont 1 plan (avec report des contraintes). . Un examen plus approfondi du site proposé ne serait-il pas souhaitable pour apprécier l’impact et le cas échéant, restreindre la surface d’implantation ? . En cas de site aval (respectant les distances réglementaires vis-à-vis des tiers et du ruisseau, voire du bief ?), comment résoudre la question de l’accès à partir du chemin du Moulin ? 3. Questionnement complémentaire du commissaire enquêteur (notamment à partir du PAC préfectoral et des avis des personnes publiques associées ou consultées sur le projet de PLU) : Dossier zonage assainissement eaux usées-eaux pluviales (approuvé le 28 octobre 2014) : Il a pour objectif de délimiter : 1- Les zones d'assainissement collectif, 2- Les zones relevant de l'assainissement non collectif, 3- Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ; EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 4/16 4- Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement. Le zonage, pour lequel la réalisation d’une évaluation environnementale n’est pas apparue nécessaire au préfet (autorité environnementale), ne nécessite pas non plus de consultations particulières à l’occasion de l’enquête publique (CGCT R.2224-8 /9). . La commune a opportunément consulté le SPANC sur le schéma directeur eaux usées concernant l’assainissement autonome : a-t-elle reçu une réponse ? Il soulève de ma part divers questionnements, notamment en matière de cohérence interne ainsi qu’avec le dossier de PLU (compte tenu d’une réalisation différée pour le volet eaux pluviales) : Eaux usées : Réseau d’assainissement semi-collectif de Pré Tournu : . Ce réseau, dont une localisation (par schéma, à défaut de plan) et une description même sommaire seraient opportunes (y compris dans le Rapport de présentation du PLU), est-il privé ou communal ? . Reçoit-il des eaux pluviales en sus des eaux issues des installations autonomes ou serait-il apte à le faire ? Eaux pluviales : Conclusion p.21 : Le débit de fuite de l’ensemble des secteurs urbanisables (soit 1,44 ha, centre bourg et Charouza) ne me semble pouvoir être de 3 l/s dans la mesure où chaque dispositif individuel ou semi-collectif est écrêté à 3 l/s (cf. & 4.2.4). . Ne serait-ce pas plutôt : Le débit de fuite de chaque dispositif (individuel ou semi-collectif) sera de 3 l/s sur l’ensemble de la commune ? Eaux pluviales : OAP1 (belvédère) : Pour la zone AUa correspondant à l’OAP1 (belvédère), le projet de règlement & 4.3.1 préconise l’infiltration et à défaut le rejet au milieu naturel. . N’est-ce pas quelque peu contradictoire avec le & 4.2.2 (pas d’infiltration mais rejet dans le bassin d’écrêtement existant, correctement dimensionné), sur la base d’une étude ERGH 2010 qui mériterait sans doute de figurer également (en totalité ou avec l’extrait correspondant) en annexe ? . N’y aurait-t-il pas plutôt eu une démarche évolutive en fonction du déroulement des études qui serait alors à mieux expliciter ? . Ne serait-ce pas en définitive la solution mixte noue+bassin (figurant par ailleurs dans le dossier OAP) à retenir ? Eaux pluviales : OAP3 (couvent) Le projet de règlement (& 4.3.3) préconise en UAa le rejet de l’excédent non infiltrable de préférence vers le milieu naturel alors qu’au & 4.2.2 est imposé le rejet à débit limité dans le réseau communal. . N’y a-t-il pas là aussi manque de cohérence dans la rédaction et que faut-il retenir ? Eaux pluviales : Périmètres de protection des captages AEP : Leur présence ne concerne pas toutes les zones du PLU telles que décrites au & 4.3 : actuellement, uniquement en UA (pr et pe) et en A (pr et pe). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 5/16 Par ailleurs, la phrase « L'infiltration devra être compatible avec les servitudes relatives aux périmètres de protection des captages AEP » ne me parait pas vraiment opérationnelle ! La littérature conseille en général la collecte et l’évacuation des eaux pluviales et de ruissellement hors des périmètres de protection immédiate et rapprochée. Or l’AP (la Combe) et le rapport géologique (Vivier) sont muets en ce qui concerne l’infiltration des eaux pluviales dans les périmètres de protection rapprochée. Aussi, compte tenu d’une certaine ancienneté de ces documents, j’ai consulté l’ARS (Mme T. Peter) qui m’a notamment indiqué que les arrêtés préfectoraux actuels pouvaient mentionner en fonction de la vulnérabilité du captage et des sources de pollution en présence « Dans le périmètre de protection rapprochée, il est interdit la création de parkings, ainsi que l'infiltration d'eaux de ruissellement issues d'aires imperméabilisées », sans que pour autant cette préconisation soit systématique. Elle ajoute qu’en cas de doute, ou de projet dans les périmètres de captage, elle invite la collectivité à se rapprocher du Service environnement et santé de l’ARS. . Quelle position pense adopter la commune afin d’inscrire les dispositions les plus appropriées dans le dossier de zonage assainissement puis dans le Rapport de présentation et dans le Règlement du PLU ? Eaux pluviales : Erreur de branchement (& 4.1.2.1) : . La réparation a-t-elle été faite ou est-elle programmée par la commune ? Eaux pluviales : Remarque : . Erreur de numérotation des OAP dans le texte p.16, 18,23 et 25 (OAP 2 (et non 3) = entrée sud ; OAP3 (et non 2) = couvent) Eaux pluviales : Pour mémoire : La non prise en compte du volet eaux pluviales de ce dossier dans le projet de PLU implique une modification des différentes pièces (écrites et graphiques) de ce dernier pour mise en cohérence. Dossier projet de PLU : Parmi les personnes publiques associées ou consultées le 29 avril 2014 sur le PLU après son arrêt le 17 mars, seuls ont répondu : l’Etat (préfecture/DDT), le Conseil général, l’Etablissement public du SCoT, la Chambre d’agriculture, l’INAO et le CRPF. N’ont pas répondu : le Conseil régional, la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin, la Chambre de commerce et d'industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat ainsi que les 4 communes limitrophes (Chevrières, Saint-Véran, Varacieux et Roybon). Hors une appréciation quasi unanime sur la qualité du projet (diagnostic ; prise en compte des enjeux, notamment de gestion économe du foncier, de maintien des activités agricoles, d’environnement et de paysage), ces avis sont plus ou moins contraignants : caractère obligatoire (au titre de la légalité), recommandations destinées à l’application du PLU et autres informations utiles, demandes diverses de modifications au projet conditionnant un avis favorable. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 6/16 L’étude du dossier (dont les avis ci-dessus) ainsi que la lecture du PAC préfectoral du 15 juin 2009 et de ses compléments suscitent également de ma part un certain nombre d’interrogations, d’autant que les lois ALUR et AAAF sont venu postérieurement modifier le cadre de référence à partir duquel avait été bâti le projet. Figurent donc ci-après ces interrogations, de portée très diverse, ainsi que les observations émises par les personnes publiques associées ou consultées qui, à mon avis, nécessitent un examen particulier de la part de la commune afin de me permettre d’émettre un avis circonstancié sur le dossier et les consultations menées. Obligations du PLU : Prise en compte de la loi ALUR et de la loi AAAF (cette dernière postérieure aux avis exprimés par les personnes publiques associées ou consultées - notamment Etat et CDCEA), avec application immédiate : Pour rappel, ces personnes publiques se sont prononcées au vu notamment de la loi ALUR sur un projet de PLU arrêté (17 mars 2014) avant la promulgation de celle-ci (24 mars 2014) dont nombre de dispositions sont d’application immédiate. En application de cette dernière, la CDCEA s’est prononcée dans sa séance du 7 octobre 2014 sur une nouvelle délimitation des STECAL proposée par la commune au vu d’un rapport établi en septembre 2014 prenant en compte la nouvelle législation alors en vigueur et précisant que les dispositions du futur règlement relatives aux secteurs ainsi déclassés seraient fonction de l’évolution législative en cours (loi AAAF encore en débat). Compte tenu de la loi AAAF du 13 octobre 2014, j’ai interrogé la DDT qui m’a indiqué oralement que l’avis de l’Etat en date du 25 juillet 2014 sur le PLU arrêté ne pouvait être réécrit, pour raison notamment de délai ; Mme S. Moulin (SASE- pôle aménagement) m’a par ailleurs précisé par courriel du 17 novembre 2014 les dispositions à prendre désormais en compte en matière de constructibilité en zone agricole et naturelle (information transmise à la mairie le 18 novembre avec la fiche publiée à ce sujet par le MLETR) : « Cette loi AAAF, d’application immédiate, a en effet assoupli la réglementation sur les STECAL en rendant possible, sous certaines conditions, l’extension de tous les bâtiments existants à usage d’habitation situés en zone A ou N, qu’ils soient remarquables ou non. Le règlement de la zone du PLU concernée doit préciser les conditions permettant d’assurer l’insertion de ces extensions dans l’environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère la préservation naturel, agricole ou forestier de la zone N et A. Dans le cas du PLU de Murinais, les STECAL restent nécessaires pour les piscines et les extensions des bâtiments autres qu’habitation, étant rappelés que les STECAL doivent être d’autant plus exceptionnelles que la législation s’est assouplie. La loi ALUR, puis par la suite la loi AAAF, ont permis d’étendre également le changement de destination, notamment en l’appliquant à tous les bâtiments existants en zone agricole (A) ou naturelle (N). Dorénavant, dans ces zones, le règlement pourra désigner tous les bâtiments, et plus seulement les bâtiments agricoles remarquables, pouvant bénéficier du dispositif. Ces bâtiments pourront faire l’objet d’un changement de destination, à condition que ce changement de destination ne compromette ni l’exploitation agricole ni la qualité paysagère du site. …» EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 7/16 Par ailleurs, les prescriptions relatives au patrimoine végétal à protéger sont dorénavant celles prévues pour les EBC : la DDT interrogée n’a pu à ce jour me fournir de réponse sur l’interprétation à donner (consultation du MLTER en cours). Quelques interrogations de ma part : . En zone agricole, la mise en place de STECAL (Ah) puis leur suppression est-elle de nature à poser des difficultés pour le bâti existant non agricole - dans les secteurs ainsi reclassés en A ainsi que les hameaux reclassés en UHe, l’extension des bâtiments d’habitation (sous conditions) y devenant par ailleurs désormais possible : cas par exemple d’artisans qui seraient actuellement implantés dans de tels secteurs et voudraient agrandir leur atelier ? . En zone naturelle et forestière, seules sont maintenues les STECAL Na et Nc (cette dernière ayant fait l’objet d’un développement spécifique dans le rapport CDCEA) ; existe-t-il d’autres Stecal Nh que celle du château (le règlement évoquant plusieurs secteurs Nh) et pour cette dernière, la restriction à la seule extension des bâtiments existants à usage d’habitation est-elle adaptée ? . Apparait-il opportun de prévoir d’autres changements de destination de bâtiments (agricoles non patrimoniaux, non agricoles) que les 3 agricoles patrimoniaux initialement prévus ? Obligations du PLU : Prise en compte des risques naturels : . Outre les observations formulées par la DDT, n’est-il pas souhaitable que : - d’une part, le Rapport de présentation signale l’existence du risque sismique (cf. PAC volet RN ; classement en zone de sismicité 3) et explicite le passage de la carte des aléas naturels à la carte des risques (sur la base de la grille figurant en annexe au PAC volet RN- annexe 1 du guide V3.10 de la DDT) pour permettre une bonne utilisation de ces documents ? - d’autre part, le Règlement, dans l’article 5 du titre I, mentionne en rappel l’article R.111-2 du Code de l’urbanisme (comme il le fait par exemple avec le R.111 -23 sur le thème de l’architecture), fournisse diverses recommandations pour les constructions en zone interdite (par exemple : implantation préférentielle en zone d’aléa moyen par rapport à celle en aléa fort ; adaptation de la construction et des infrastructures (accès, réseaux) au terrain et, pour cela, réalisation des études préalables nécessaires qui, selon les conditions locales, sont susceptibles de dépasser le cadre de la parcelle), rappelle la responsabilité du constructeur, renvoie aux fiches-conseils spécifiques établies pour des risques faibles (fournies lors du PAC volet RN - à faire figurer en annexe 7). Remarques en opportunité émises par la Préfecture concernant le mémoire explicatif, les règlements graphiques et écrit et les annexes : . Quelle prise en compte envisagée ? Par ailleurs, pour le hameau du Colombier, le PADD (orientation 2.2) permet une densification de l’existant, sauf le long de la RD, ainsi que la construction en limite de voirie : cette disposition ne semble pas conforme avec celle figurant dans le Rapport de présentation ainsi que dans sa traduction en règlement de STECAL Ah (et envisagée en UHe). . Qu’en est-il ? Informations utiles émises par la Préfecture dans son avis du 25 juillet 2014 concernant les insuffisances du réseau de défense contre l’incendie : . Quelle prise en compte envisagée ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 8/16 Demandes du Conseil général au titre de ses compétences propres, portant sur la traversée de la RD 71 par un passage piéton (OAP 1), l’accès sur la RD 71C pour l’OAP 2 et la demande d’une étude pour l’accès au camping à partir de la RD 71 : . Quelle prise en compte envisagée pour chacun de ces points ? Avis CA : demande de reclassement de parcelles Nz situées au Mas de Pierre et au Grand Bois en zone A ou A indicée . Quel avis ? . Quel avis ? Avis CA : erreur de localisation d’un bâtiment agricole non patrimonial au Travers du Pin . Quel avis ? Avis CA : modification du règlement pour le logement des agriculteurs (articles A1 et A2 . Quel avis ? Avis CA : modification du règlement pour l’extension d’un bâtiment agricole (articles A6 et A7 . Quel avis ? Avis CA : modification du règlement les clôtures agricoles (article A13 et Titre 6 Article A11) . Quel avis ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 9/16 Avis CA : demande de reclassement de Aa en zone A pour divers secteurs . La Sardière Aléas limitants : coulée récente au Nord (entre bâtiments), G3 Ouest (amont) et Sud Quel avis ? . La Fetas Aléas limitants : G2 au Nord (comme A voisin), G1 au Sud (dans le prolongement des bâtiments) et G3 en versant . Quel avis ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 10/16 . Burdi Aléas limitants : coulée V2 entre bâtiments . Quel avis ? . Yzerable A traiter avec le dossier déposé par M. C. Simian-Buissonnet Aléas limitants : majoritairement sans Quel avis ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 11/16 . Lepaley Aléas limitants : sans pour Lepaley Nord ; G3 (et très humide) pour Lepaley Sud ; sans pour Lepaley Est (A amont bâtiments pentu) . Quel avis ? . Yers et Rochers Aléas limitants : sans Quel avis ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 12/16 . Grand Bois (avec également suppression EBC) Aléas limitants : sans au Nord (versant Varacieux), ensellement central G3 au SudOuest Quel avis ? . Argentena Voir également l’observation 3 de M. A. Ragache Aléas limitants : majoritairement sans (G3 en bordure Ouest) . Quel avis ainsi que sur la possibilité d’une éventuelle solution alternative pour l’exploitant concerné ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 13/16 Avis du CRPF (en date du 13 mai 2014) : Celui-ci s’apparente plus à un porter à connaissance … . Suite à la transmission de la délibération communale en date du 21 janvier 2013 sur l’élaboration du PLU et les modalités de concertation, quelles sont les informations qui ont été transmises par le CRFF à la commune et/ou les contacts pris de sa part alors ? Cohérence entre l’orientation 1 du PADD et les autres pièces du PLU : Le Rapport de présentation, dans son explicitation des choix (p. 175/176), et le PADD (p. 6) ne semblent pas prévoir le classement en EBC des bois et forêts de plus de 4 ha, comme d’ailleurs le recommande le PAC (compte tenu notamment de l’intangibilité des emprises, hors révision du PLU). Cependant, le Rapport (p. 210) introduit une telle disposition, reprise dans les Documents graphiques, sans pour autant qu’elle ne soit ni explicitée ni justifiée (cf. PAC et avis CRPF). . Est-ce parce que la réglementation forestière est considérée comme une protection insuffisante en matière de défrichement (autorisation nécessaire, hors diverses exceptions) ou de coupe (en l’absence de document de gestion durable, autorisation DDT si prélèvement > 50 % du volume de futaie sur une surface > 2ha ; en cas de coupe rase sur une surface > 1 ha, obligation de prendre en compte les mesures nécessaires au renouvellement des peuplements) ou s’agit-il d’une erreur ? . Par ailleurs, quel est l’intérêt attendu de la sur-réglementation retenue pour le bois de la Pierre et celui des sources de Quincivet avec la superposition d’un zonage Nz et d’un classement EBC (à moins qu’il ne s’agisse effectivement d’une erreur de report pour ces massifs > 4 ha))? Le Rapport de présentation (p. 88) reproduit la carte du alors projet de SRCE qui inclut dans la trame bleue la totalité du vallon du ruisseau de Murinais. Le PADD (p. 5 avec carte à l’appui) prévoit de protéger les ripisylves le long des cours d’eau et de prévoir une zone tampon de 10 m de part et d’autre des berges des cours d’eau. . Cette disposition, reprise dans le Rapport de présentation (p. 198), ne se traduit pas par une zone N sur la partie amont du ruisseau du Murinais. Pour quelle raison ? Rapport de présentation, PADD (volet 1) : développement forestier La forêt ne figure dans le PLU qu’au travers de ses fonctions environnementales. . Même si elle ne représente qu’une place modeste (bien qu’en extension) sur la commune, la place de la forêt ne mérite-elle pas d’être également pour ses autres fonctions, en particulier productives (approvisionnement de la filière bois au travers d’une gestion durable), avec notamment un point sur l’existence (ou non) de documents de gestion durable et leur nature (selon le type de propriété) ? Et ce, d’autant que, dans le cadre de la Charte forestière de territoire sur le massif des Chambaran portée par Bièvre-Isère Communauté (cf. PAC) ont été identifié les enjeux prioritaires liés à la propriété forestière, aux infrastructures en forêt (desserte, places de dépôt), aux conflits d’usages, à la communication, sensibilisation et formation des acteurs et que des actions opérationnelles sont en cours dans ce sens. . Le PLU ne devrait-il pas prendre en compte ces enjeux et examiner comment les favoriser ou tout au moins ne pas entraver leur mise en place ? Prise en compte des activités forestières : Les activités liées à l’exploitation forestières (places de dépôt, plateformes bois énergie, …) ne semblent pas avoir été prises en compte (cf. PAC et avis du CRPF). . Ne convient-il pas de permettre dans les zones N (voire Nz ?) l’implantation de constructions et installations liées et nécessaires à l’exploitation forestière (voire agricole –cf. CU R.123-8) ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 14/16 Règlement - article 1e des zones A et N : secteurs Am, Nz, Nm Am : . L’interdiction des mesures d’asséchage et de drainage est-il bien du ressort des règles d’urbanisme ? Ne s’agit-il pas plutôt de dispositions constructives ou de règles de gestion qui n’ont pas à figurer dans le PLU ? . La protection de ces milieux sur le plan de la gestion des pratiques agricoles et forestières ne relèveelle pas en fait, au moins sur le plan réglementaire d’autres dispositions (zones humides d’intérêt environnemental particulier du CE L.211-3 avec, le cas échéant, mise en œuvre d’un programme d’action au titre du CRPMR.114-1 / 10 pour contraintes environnementales ; police de l’eau et des milieux aquatiques et sa nomenclature ; compétence GEMAPI concernant la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées, transférée aux communes et aux EPCI ; arrêté de biotope au titre du CE L.411-1 3° et R.41115 / 17, ENS – cf.PAC) ? Nz, Nm : le concept de spécificité des milieux concernés parait d’interprétation plus que délicate : . Ne convient-il pas d’indiquer précisément ce qui est interdit (et autorisé) en matière de règles d’urbanisme à ce sujet, comme cela a été fait pour Am ? Règlement – articles 2 et 13 de zone : patrimoine végétal à protéger . Pour accompagner et faciliter la lecture du règlement graphique (information des propriétaires, suivi par la commune), ne serait-il pas souhaitable d’énumérer par secteur les éléments à protéger, comme cela fait pour les secteurs Na et Nc ? Règlement – article 2 et 13 des zones A et N : EBC Prescription à homogénéiser, compte tenu de la diversité des rédactions ? par exemple : Outre le défrichement, tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements est interdit. Règlement – article 4 : Réseaux La commune ne dispose pas (contrairement à ce qui est indiqué) de règlement communal AEP ni de règlement communal d’assainissement collectif (eaux usées et eaux pluviales). Or selon l’article L.2224-12 du CGCT, « Les communes et les groupements de collectivités territoriales, après avis de la commission consultative des services publics locaux, établissent, pour chaque service d'eau ou d'assainissement dont ils sont responsables, un règlement de service définissant, en fonction des conditions locales, les prestations assurées par le service ainsi que les obligations respectives de l'exploitant, des abonnés, des usagers et des propriétaires. » . Envisage-t-elle d’établir ces règlements et de les approuver préalablement ou simultanément au dossier de PLU ? Par ailleurs, la nécessaire prise en compte du volet eaux pluviale du zonage assainissement dans le PLU nécessitera la réécriture des diverses pièces du dossier (dont le règlement), les bases de dimensionnement pour les dispositifs de rétention différant de celles indiquées (par référence à la norme européenne NF EN 752-2), compte tenu de la sensibilité des milieux à l’aval. . Une association de Progéo Environnement est-elle envisagée pour la bonne prise en compte du volet eaux pluviales dans le dossier de PLU et notamment la réécriture du règlement ? EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 15/16 Merci de me transmettre, en application de l’article R.123-18 du Code de l’environnement, vos observations éventuelles d’ici le 3 mars 20152. Remis en mairie de Murinais à Monsieur Patrice ISERABLE, maire, le 16 février 2015. Le commissaire enquêteur Jean-Pierre Requillart PJ : Copie des observations et du dossier portés au registre d’enquête P. m. : avis des PPA et PPC 2 Merci d’adresser à mon domicile l’original signé et de me faire parvenir par courriel une version pdf ainsi que, pour faciliter la rédaction du rapport, une version W. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement PV de synthèse du commissaire-enquêteur 16/16 Enquête publique relative à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme et au zonage d’assainissement eau usées eaux pluviales Réponses de la mairie aux observations du commissaire-enquêteur Thème Observations du Commissaire enquêteur Concertation et information Enquête sociale de 2008 : taux de réponse ? Agriculteurs : taux de participation à l’atelier de novembre 2012 ? Réunions publiques : nb personnes présentes avril 2013 et février 2014 ? Permanences du 21 et 28 février 2014 : nb de personnes rencontrées ? Appréciation sur niveau de participation de la population ? Avis sur le projet d’extension de Max Giraud ? Observations du public Avis sur la demande de constructibilité du terrain de Serge Giroud ? Lotissement : expliquer la réduction de surface ? Lotissement Lotissement : respect de l’objectif global de 40 % d’habitat groupé sur la commune et 75 % sur l’OAP ? Réponses de la commune 60 % 40 % Environ 30 à 40 personnes à chaque réunion Aucune personne ne s’est présentée aux permanences Peu de participation mais dossier complexe Pas de droit à extension car le hangar existant n’est pas considéré comme une habitation et changement de destination impossible sauf si dépôt d’une déclaration de projet. Parcelle classée non constructible sur la carte communale et idem sur PLU car choix d’une urbanisation dans le centre village principalement. Une zone urbaine (Uhe) sera créée à Pré Tournu, avec les mêmes droits qu’en zone Ah (extension possible). Zone Uhe aussi au hameau Colombier (chemin du Moulin). 8462 m² - 1500 m² (recul 19m) – 1392 m² (VRD) = 5570 m² Bande de recul à redéfinir entre 5 et 10 m Suite à la réunion sur le projet de lotissement, la commune souhaite pouvoir modifier l’OAP sinon elle ne sera pas réalisable financièrement : - 50 % d’habitat groupé et 50 % d’habitat individuel - 30 places de stationnement sur toute l’opération (pas nécessairement matérialisées en entrée d’opération) - Portage confiée à un aménageur OU gérée en régie par la mairie - Nombre de logements : entre 10 et 18. Le reste de l’habitat groupé se fera sur l’OAP entrée sud du village Lotissement Lotissement : incidence de la réduction de 5 logements sur les objectifs souhaités ? Lotissement : recul de 19 m à supprimer = schéma général modifié ? Lotissement : stade de la réflexion et point de vue des partenaires ? Questionnements du commissaire enquêteur Gaec des Hirondelles : examen plus approfondi du site en amont ? Gaec des Hirondelles : si construction en aval, comment résoudre la question de l’accès par le Chemin du Moulin ? SPANC : avis suite à la consultation ? Schéma directeur d’assainissement : cohérence entre description et règlement ? Changement de destination : le reclassement des exSTECAL en zone A est-il préjudiciable à certains artisans ? Changement de destination : la loi Alur autorise désormais d’autres bâtiments à changer de destination, même s’ils n’ont pas d’intérêt patrimonial ou architectural. D’autres bâtiments sont-ils concernés ? Risques naturels : joindre au dossier tableau permettant de traduire les aléas en risques Fournir dans le règlement diverses recommandations pour la construction en zone de risque faible Remarques et avis des PPA Préfecture : prise en compte des remarques sur mémoire explicatif, règlements graphiques et écrit, annexes ? Préfecture : insuffisance du réseau de défense incendie ? Les surfaces de logements proposées dans l’étude lotissement seront revues à la baisse pour accueillir 16 logements comme prévu Oui, schéma général modifié pour prendre en compte une bande de recul entre 5 et 10 m du bord de la voirie Phase diagnostic présenté le 29 janvier 2015 et présentation des scénarii prévue le 18 mars. CAUE et DDT suivent l’avancement. SCoT présent seulement à la première réunion lotissement. Accès par le chemin du Moulin puis par une parcelle privée appartenant à Pierre Girond suite à achat ou DUP. Négociation à faire entre GAEC / propriétaire et intervention mairie si nécessaire Pas d’avis du SPANC, donc réputé favorable. Les observations du CE ont été transmises à Progeo environnement. Voir leurs réponses en fin de tableau. Non. Le bâtiment annexe à l’habitation de Mme Fayard (495 chemin du Moulin) doit être classé comme pouvant changer de destination. Il s’ajoute aux 3 bâtiments déjà répertoriés. Déjà présent dans annexe 7 Se conformer au guide de prise en compte des risques naturels dans les documents d’urbanisme réalisé par la DDT – version 3.10 du 17 décembre 2009. Ce guide ne renvoie pas à des fiches conseils Les avis des PPA seront pris en compte par l’urbaniste lors de la modification du PLU en phase approbation. Le dossier de PLU sera notamment réactualisé au regard des deux lois ALUR et AAAF intervenues postérieurement à l’arrêt du PLU. La loi AAAF est intervenue postérieurement à l’avis du Préfet et de la CDCEA. Elle sera également prise en compte dans le dossier de PLU en phase approbation. Programme du SDAEP mis en œuvre à compter de 2015. L’amélioration de la défense incendie fait partie du programme. Conseil général : association au titre de ses compétences sur la RD71 (passage piéton, accès pour l’OAP 2 et Le CG38 sera associé pour tout ce qui a trait à la RD71. étude pour accès camping) Les remarques émises par la CA ont été prises en compte et certaines choses ont été Avis de la chambre d’agriculture (CA) : quelle prise en reconsidérées à l’occasion d’une concertation qui a eu lieu en mairie le 2 mars, en compte ? présence de JC Darlet (président), et Aurélie Villate, et les agriculteurs dont les requêtes ne peuvent être approuvées : Simian-Buissonnet et Gaëc des Hirondelles, Gaëc des Frênes. CA : reclassement de parcelles Nz en A ou A indicée au Mas de Pierre et Grand Bois ? CA : erreur de localisation d’un bâtiment agricole non patrimonial au Travers du Pin ? Remarques et avis des PPA CA : modification du règlement pour le logement des agriculteurs ? CA : modification du règlement (art 7) pour l’extension d’un bâtiment agricole ? CA : modification du règlement pour les clôtures agricoles ? CA : demande de reclassement en zone A : Secteur Girardière (Jourdan) Secteur Ayes et Rochers (Vourey) Secteur la Fetas (Boucheny) Secteur Grand Bois (Tanchon) Secteur le Burdy (Sabatier) Secteur Argentena (Tanchon) Secteur Yzerable (Buissonnet) Secteur Lepaley (Argoud, Brialon, Jourdan) CRPF : information et / ou contact suite à la consultation ? Remarques du commissaireenquêteur EBC : justifier l’intérêt d’un classement en EBC en plus de la zone Nz ? Ok pour un reclassement en Az pour indiquer qu’il existe dans ces zones des espèces protégées à enjeu agricole et environnemental. Il s’agit effectivement d’une erreur, le bâtiment n’a aucun caractère patrimonial, c’est un simple hangar métallique. Cela nécessite le retrait de la protection du bâtiment (étoile violette) Le logement pour un agriculteur est autorisé en cas d’activité d’élevage. Il entre dans les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole (art R123-7) L’autorisation d’extension d’un bâtiment agricole existant qui ne respecte pas les règles définies à l’art 7 peut être accordée à condition que l’extension ne se fasse pas en direction d’une zone habitée ou urbaine. Les clôtures agricoles ne sont pas soumises à DP. Voir plans individuels ci-joint : extension des zones A. Une discontinuité sera créée entre les zones A de la Girardière (Matuissi) et la Sardière (Jourdan). La zone A à la Faitas (Vourey) et Travers du Pin (Uzel) seront diminuées. Pas d’information ni contact du CRFP. Suppression du classement en EBC car contraintes suffisantes dans la mesure où le code forestier s’applique sur les surfaces de plus de 4 ha. Maintien des EBC du projet de PLU arrêté pour les surfaces boisées d’un seul tenant inférieures à 4 ha. Ruisseau de Murinais : pourquoi la zone N n’est pas reprise en amont ? Développement forestier : pourquoi le PLU ne prend pas en compte les enjeux de gestion durable et comment les favoriser ? Activités forestières : classement de zones N ou Nz pour les constructions ou installations nécessaires à l’exploitation forestière ? Secteur Am : le PLU précise des mesures qui ne sont pas du ressort des règles d’urbanisme Remarques et avis du commissaireenquêteur Secteurs Nz, Nm : indiquer précisément ce qui est interdit et autorisé Patrimoine végétal : énumérer par secteur les éléments à protéger EBC : homogénéiser les prescriptions dans tout le règlement Réseaux : établir règlement AEP et assainissement collectif Zonage d’assainissement : association de Progeo à la prise en compte du volet EP dans le règlement PLU ? Réseau d’assainissement semi-collectif à Pré Tournu Remarques sur zonage d’assainissement Débit de fuite des eaux pluviales Eaux pluviales sur l’OAP 1 (Belvédère) Le ruisseau de Murinais (Merdaret) ne figure pas sur le cadastre. Son tracé ne peut être reporté sans un relevé précis et spécifique. Il est proposé de faire correspondre la zone RT de la carte des risques avec un classement en zone N sur le plan de zonage. La charte forestière des Chambaran est disponible sur le lien suivant : http://charteforestiere-chambaran.fr/html/ Les constructions ou installations nécessaires à l’activité forestière seront autorisées en zone N ou Nz. Les mesures de gestion peuvent être supprimées du règlement du PLU Il est écrit à l’art 2 des zones Nm, Nz, que : Sont seules autorisées, les clôtures (si nécessaires) réalisées à l’aide de dispositifs perméables permettant la circulation de la petite faune par l’aménagement de passages en points bas, ainsi que les travaux d'entretien, de valorisation et/ou de remise en état des secteurs sous réserve de ne pas porter atteinte à la spécificité des milieux. Seuls les éléments spécifiques du Château ont été précisés car ils ont fait l’objet d’une présentation en Commission départementale des sites. Pour les EBC, cf l’art L 130-1 et suivants du code de l’urbanisme. Il n’y a pas à réécrire d’autres prescriptions. Toutefois le texte peut être harmonisé dans le règlement. Les règlements seront à l’ordre du jour du prochain Conseil municipal prévu le 3 avril. Prescriptions : en cas de rejet au système collectif, se référer au règlement d’assainissement collectif. En cas de rejet en milieu naturel, se référer au règlement PLU. Les modifications apportées par Progeo environnement seront intégrées au dossier et prises en compte par l’urbaniste lors de la modification du PLU en phase approbation. Aucun réseau d’assainissement n’est existant sur ce hameau. Seul un projet semi-collectif est mentionné et chiffré dans l’étude SDAEP mais aucun réseau n’a encore été mis en place à ce jour ; il n’y a donc pas de plan de réseau. Chaque projet d’aménagement/urbanisation devra prévoir un dispositif de rétention ayant un débit de fuite de 3 L/s, et ce, sur l’ensemble de la commune. Suite à l’étude ERGH de 2010 sur l’OAP 1, les préconisations du paragraphe 4.2.2 seront conservées et les mentions du paragraphe 4.3.1 seront remplacées par « les rejets des eaux pluviales de cette zone devront être acheminées vers le bassin d’écrêtement existant ». Le rapport d’ERGH sera annexé au dossier. Eaux pluviales sur l’OAP 3 (Couvent) Remarque sur zonage d’assainissement Périmètres de protection des captages AEP Les préconisations du règlement au paragraphe 4.3.3 sont à retenir : « l’excédent d’eau pluviale n’ayant pu être infiltré est soumis à des limitations avant rejet en milieu naturel ou au réseau d’assainissement pluvial public ». Sans disposer d’une étude détaillée du réseau de collecte interne au site du Couvent ni de données topographiques précises, il semble que la partie Nord de l’OAP pourrait se connecter au réseau naturel et que les aménagements de la partie sud pourraient se connecter au réseau communal canalisé. Dans les 2 cas, le débit de rejet est limité à 3 L/s. Les futurs travaux de mise en séparatif qui seront réalisés au printemps 2015 sont à prendre en compte : le rejet des eaux pluviales et usées devra se faire dans le réseau collectif séparatif, qui arrivera jusqu’à la voûte à l’entrée du Couvent. Compte tenu que l’infiltration des eaux pluviales n’est pas évoquée dans l’arrêté préfectoral ni dans le rapport géologique, il est proposé par précaution, pour les zones UA et A du PLU d’être plus précis et opérationnel dans le règlement et d’interdire l’infiltration dans les périmètres de protection rapprochée existants. La logique « l’infiltration devra être compatible avec les servitudes relatives aux périmètres de protection des captages AEP et éventuellement existants » se conservée sur les autres zones du PLU, même si celles-ci ne sont actuellement pas concernées par des périmètres de protection. Erreur de numérotation des OAP La correction des erreurs de numérotation d’OAP sera apportée en phase approbation. Prise en compte du volet eaux pluviales dans le règlement de PLU Les remarques ou modifications à apporter au dossier de zonage d’assainissement seront intégrées au dossier et transmises à l’urbaniste pour être prise en compte dans la réécriture du règlement. Fait à Murinais, le 24 mars 2015. Le maire, Patrice ISERABLE. COMMUNE DE MURINAIS (Isère) Enquête publique unique relative à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme et au zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales (prescrite par arrêté municipal en date du 4 décembre 2014) 2A – Conclusions motivées du commissaire enquêteur sur le zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales Avertissement : Le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur sont éditées séparément. Toutefois, pour une meilleure compréhension, il est recommandé de prendre connaissance des deux documents. Objet et cadre général : Conformément à l’article L. 2224-10 du Code général des collectivités territoriales (CGCT), le zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales a pour objectif de délimiter et de rendre opposable aux tiers : 1- Les zones d'assainissement collectif où elle est tenue d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux collectées ; 2- Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elle est tenue d'assurer le contrôle de ces installations et, si elle le décide, le traitement des matières de vidange et, à la demande des propriétaires, l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif ; 3- Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ; 4- Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement. Si la commune a l’obligation d’assurer la collecte et le traitement des eaux usées dans les zones d’assainissement collectif ainsi que le contrôle des installations autonomes dans les zones d’assainissement non collectif (qui concerne environ 60 % des habitations) – ce dernier ayant été transféré au SPANC de la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin -, elle n’a par contre aucune obligation en matière de collecte des eaux pluviales et de ruissellement issues des propriétés privées. La commune a réalisé en 2004 un schéma directeur d’assainissement eaux usées qu’elle a mis à jour en 2012 pour tenir compte d’études complémentaires réalisées pour le projet de camping naturiste sur le site du château. Ce schéma directeur précise les améliorations à apporter au réseau communal desservant le bourg (mise progressive en séparatif, station d’épuration) et propose un système d’assainissement semicollectif pour le hameau de Pré Tournu. Il définit également les zones d’assainissement non collectif en distinguant : - des secteurs aptes à l’assainissement autonome traditionnel et d’autres aptes sous contraintes avec techniques spécifiques ; - des secteurs à étudier au cas par cas, soit à titre exceptionnel avec techniques spécifiques, soit du fait d’insuffisance de connaissance à ce jour (pas d’études de sol réalisées). EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2A – Conclusions du commissaire enquêteur sur le zonage d’assainissement 2/4 Par ailleurs, la commune s’est dotée en 2014 d’un schéma directeur d’assainissement eaux pluviales : celui-ci a permis de dresser un état des lieux en mettant à jour les plans d’assainissement collectifs sur le bourg, de proposer un programme de travaux de nature à résoudre les dysfonctionnements actuels et de définir un système de gestion des eaux pluviales compatibles avec les projets du PLU. En particulier, la commune a réalisé divers travaux de maitrise des eaux de ruissellement dont un bassin tampon sur le site du Belvédère dimensionné sur la base d’une pluie centennale et tenant compte de l’OAP 1 prévue à l’amont ; de ce fait, dans les conditions actuelles, le réseau de collecte communal apparait suffisamment dimensionné pour faire transiter un débit pluvieux trentennal (moyennant ponctuellement mise en charge sans débordement). Une politique de gestion des eaux pluviales est enfin proposée avec sa traduction dans un zonage et un règlement d’assainissement des eaux pluviales à intégrer au PLU. L’objectif consiste à minimiser les incidences de l’urbanisation nouvelle sur les débits aval, notamment du ruisseau de Murinais (Merdaret) : cela revient à retenir comme principe de base l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle sous réserve de compatibilité notamment avec la carte des aléas naturels (exclusion des secteurs à risque de glissement de terrain) et, en cas d’impossibilité, le rejet au réseau collectif ou au milieu naturel par l’intermédiaire d’un dispositif de régulation du débit dimensionné pour la pluie trentennale et un débit de fuite proche du débit spécifique décennal du cours d’eau (évalué en sortie du territoire communal). Conclusions sur le déroulement de l’enquête : Le zonage mis en enquête a été approuvé par délibération du Conseil municipal en date du 28 octobre 2014. Non soumis à évaluation environnement par décision du préfet, il ne nécessite pas de consultations particulières (article R.2224-8 /9 du Code général des collectivités territoriales (CGCT)). L’enquête publique unique (concernant également le projet de PLU) a été menée selon les prescriptions de l’arrêté municipal du 4 décembre 2014, avec mise à disposition d’un dossier établi en conformité aux dispositions réglementaires en vigueur. Aucun incident n’a été constaté ou signalé. Toutes les mesures de publicité et d’information du public prescrites ont été exécutées ; en outre, le N° 43 de la « Gazette Murinoise » diffusé en décembre 2014 consacrait une page à cette enquête. L’enquête s’est déroulée du 6 janvier 2015 au 6 février 2015 inclus (soit 32 jours), avec possibilité pour le public de consulter le dossier lors des heures d’ouverture de la mairie et de rencontrer le commissaire-enquêteur lors de 3 permanences de 3 heures tenues les lundi 12 janvier et vendredis 23 janvier et 6 février 2015. A l’issue de la dernière permanence (au cours de laquelle j’ai reçu 5 personnes ou groupes de personnes pour le volet PLU), j’ai clos le registre d’enquête sur lequel ne figurait aucune observation concernant le présent dossier. Malgré l’absence d’observations sur ce thème, j’estime que la population a été préalablement et correctement informée et que chacun avait la possibilité de s’exprimer dans d’excellentes conditions. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2A – Conclusions du commissaire enquêteur sur le zonage d’assainissement 3/4 COMMUNE DE MURINAIS (Isère) Enquête publique unique relative à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme et au zonage d’assainissement eaux usées-eaux pluviales (prescrite par arrêté municipal en date du 4 décembre 2014) 2B – Conclusions motivées du commissaire enquêteur sur le projet de PLU Avertissement : Le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur sont éditées séparément. Toutefois, pour une meilleure compréhension, il est recommandé de prendre connaissance des deux documents. Objet et cadre général : La commune de Murinais (260 habitants en 1968 ; 387 habitants en 2014) se situe dans le Bas Dauphiné, à 7,5 km de Saint-Marcellin, chef-lieu d’un canton de 23 000 habitants environ. Elle s’étend sur un territoire de 822 ha, intermédiaire entre celui des communes très boisées du plateau de Chambaran et celui des communes de la basse vallée de l’Isère, plus agricole avec notamment le développement de la culture de noyers. Le bourg se situe sur un replat, en hauteur dans un cadre boisé au Nord et ouvert au Sud, au pied d’une butte à occupation ancienne (motte castrale puis château). Le restant du territoire est occupé par des fermes isolées, en activité ou non ; autour de certaines d’entre elles, se sont développés assez récemment des hameaux (Pré Tournu, Colombier et Charouza). Elle appartient à la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin qui regroupe 16 communes et au Syndicat mixte du Sud-Grésivaudan créé à l’initiative des 3 Communautés de communes constituant le Pays du Sud-Grésivaudan. Elle fait par ailleurs partie du périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la région urbaine grenobloise. La commune de Murinais est couverte par une carte communale approuvée par le Conseil municipal le 27 octobre 2015 et par le préfet le 27 décembre 2005. Le 25 février 2008, la commune a prescrit l’élaboration d’un PLU conformément aux dispositions des articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants du Code de l’urbanisme, considérant notamment que la carte communale ne permettait pas l’implantation d’un camping privé sur une parcelle non constructible et que sa révision risquait d’engendrer une urbanisation non maitrisée. Aussi, en application de la loi Montagne, la Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDPNS) a été consultée sur l’urbanisation en discontinuité pour la réalisation d’un terrain de camping dans le parc du château ; elle a rendu un avis favorable le 12 janvier 2013. Lors de sa séance du 21 janvier 2013, après avoir rappelé les raisons pour lesquelles la carte communale était devenue insuffisante pour appliquer la politique de développement souhaité et celles ayant motivé l’élaboration du PLU (évolution du contexte réglementaire, dont la loi Grenelle 2 ; prise en compte des documents supra-communaux, dont le SCoT ; urbanisation maitrisée et en adéquation avec les capacités des équipements et des réseaux publics ; réforme de la fiscalité), le Conseil municipal a précisé les objectifs poursuivis pour l’élaboration du PLU et les modalités de la concertation. Ces objectifs consistent à : - Prendre en compte les projets d’importance (lotissement communal au bourg, camping privé naturiste au Château de la Balme et restructuration du Couvent Notre Dame de la Croix) ; EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2/8 2B – Conclusions du commissaire enquêteur sur le projet de PLU - Eviter l’étalement urbain ; Avoir une offre de logements diversifiée en construction neuve et en renouvellement urbain ; Conforter la mixité urbaine par le maintien des activités économiques existantes et par la création de nouvelles activités intégrées au tissu urbain ; Préserver et valoriser durablement les ressources naturelles, les espaces naturels, agricoles et forestiers, les paysages, le patrimoine bâti, et l’architecture traditionnelle de la commune ; Intégrer les fondamentaux du développement durable dans le projet d’aménagement de la commune ; Poursuivre la desserte du village en équipements : assainissement, eau potable … Le 30 janvier 2013, le Conseil municipal a débattu sur les 8 grandes orientations générales du Projet d’aménagement et de développement durables (PADD). Dans sa séance du 17 mars 2014, il a approuvé le bilan de la concertation et arrêté le PLU. Parmi les personnes publiques associées (PPA) ou consultées (PPC) le 29 avril 2014 sur le projet de PLU arrêté, seuls ont répondu : l’Etat (préfecture/DDT), l’Etablissement public du SCoT, le Conseil général, la Chambre d’agriculture, l’INAO et le CRPF. N’ont pas répondu : le Conseil régional, la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin, la Chambre de commerce et d'industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat ainsi que les 4 communes limitrophes (Chevrières, Saint-Véran, Varacieux et Roybon). A noter toutefois que l’arrêt du PLU est antérieur à la promulgation de 2 lois dont un certain nombre de dispositions sont néanmoins d’application immédiate : - la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) du 24 mars 2014, ce qui a amené la saisine en septembre 2014 de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA) ; - la loi AAAF (loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt) du 13 octobre 2014. Conclusions sur le déroulement de l’enquête publique unique : L’enquête publique unique (concernant également le projet de zonage assainissement eaux uséeseaux pluviales) a été menée selon les prescriptions de l’arrêté municipal du 4 décembre 2014, avec mise à disposition d’un dossier établi en conformité aux dispositions réglementaires en vigueur. Aucun incident n’a été constaté ou signalé. Toutes les mesures de publicité et d’information du public prescrites ont été exécutées ; en outre, le N° 43 de la « Gazette Murinoise » diffusé en décembre 2014 consacrait une page à cette enquête. A noter également que le plan de zonage du PLU était affiché en mairie depuis plusieurs mois permettant ainsi déjà aux habitants de se renseigner auprès du secrétariat sur les dispositions prévues pouvant les concerner et que, suite à l’arrêt du PLU et en accord avec la mairie, la Chambre d’agriculture avait consulté les agriculteurs et retravaillé avec eux, si nécessaire, le zonage avant de faire parvenir ses observations en tant que PPA. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2B – Conclusions du commissaire enquêteur sur le projet de PLU 3/8 L’enquête s’est déroulée du 6 janvier 2015 au 6 février 2015 inclus (soit 32 jours), avec possibilité pour le public de consulter le dossier lors des heures d’ouverture de la mairie et de rencontrer le commissaire-enquêteur lors de 3 permanences de 3 heures tenues les lundi 12 janvier et vendredis 23 janvier et 6 février 2015. A l’issue de la dernière permanence (au cours de laquelle j’ai reçu 5 personnes ou groupes de personnes ayant déposé alors des observations), j’ai clos le registre d’enquête. Malgré une fréquentation faible des permanences - mais à ramener toutefois à la population de la commune -, j’estime que cette dernière a été préalablement et correctement informée et que chacun avait la possibilité de s’exprimer dans d’excellentes conditions. Conclusions sur le projet de PLU : Respect des grands principes énoncés aux articles L.110 et L.121.1 du Code de l’Urbanisme ; prise en compte de la hiérarchie des documents et des dispositions sectorielles : La 1ère partie du Rapport de présentation rappelle les grands principes énoncés aux articles L.110 et L.121.1 du Code de l’Urbanisme que le PLU doit respecter et détaille les dispositions particulières des documents supra-communaux à prendre en compte : la loi Montagne du 9 janvier 1985, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) 2010-2015 du bassin Rhône-méditerranéeCorse, le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la région urbaine grenobloise approuvé le 21 décembre 2012, la Charte de développement durable 2005-2018 du Pays du Sud-Grésivaudan et le Programme local de l’habitat (PLH) 2008-2013 de la Communauté de communes du Pays de SaintMarcellin. A noter qu’il n’existe pas à ce jour de Plan climat énergie territorial (PCET) et qu’un nouveau PLH est en cours d’élaboration à l’échelle du Pays du Sud-Grésivaudan. Par ailleurs, le Porter à connaissance (PAC) préfectoral en date du 15 juin 2009 (et ses compléments ultérieurs) synthétise les informations nécessaires, notamment les études, directives et servitudes qui doivent être prises en compte par la commune. Y figurent en particulier, au titre des dispositions sectorielles, un volet risques naturels et un volet protection de l’environnement et du patrimoine naturel ; il peut être indiqué sur ce dernier point que le PLU s’est appuyé notamment sur le projet de Schéma régional de cohérence écologique (SCRE) Rhône-Alpes, approuvé depuis par la Région (le 19 juin 2014). Hors les dispositions d’application immédiate des lois ALUR et AAAF (promulguées postérieurement à l’arrêt du PLU), au vu des documents mis en enquête et des compléments que la commune se propose d’y apporter (en particulier par rapport au PAC préfectoral pour ce qui concerne notamment la trame bleue, les risques naturels et les espaces forestiers), j’estime que le projet de PLU respecte le cadre général fixé par le Code de l’urbanisme et prend correctement en compte les différentes dispositions sectorielles s’appliquant au territoire de Murinais. Prise en compte des dispositions d’application immédiate des lois ALUR et AAAF : La saisine de la Commission départementale de consommation des espaces agricoles (CDCEA) quant à une nouvelle délimitation des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées (STECAL) en zones agricoles et naturelles a eu lieu préalablement à l’enquête publique ; celui-ci, ainsi que l’avis EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2B – Conclusions du commissaire enquêteur sur le projet de PLU 4/8 favorable de la CDCEA (antérieur à la loi AAAF) portant sur le reclassement des STECAL Ah aux hameaux de Pré Tournu et Colombier en secteur UHe de hameau et le maintien à titre exceptionnel de 2 STECAL en zone N, figure dans le dossier mis en enquête. Par ailleurs, comme le permet dorénavant la loi AAAF, la commune a souhaité ajouter un bâtiment annexe à une habitation aux 3 bâtiments agricoles patrimoniaux précédemment répertoriés et pouvant changer de destination, ce qui ne modifie pas l’économie générale du PLU. La commune devra, comme elle s’en est par ailleurs engagée, prendre en compte dans le PLU approuvé l’ensemble des dispositions d’application immédiate des lois ALUR et AAAF. Objectifs et contenu du PLU : Le projet communal dont les objectifs sont fixés dans la délibération du 21 janvier 2013 (cf. ci-dessus) est décliné à travers les 8 grands axes rappelés ci-après : 1. Préserver et valoriser durablement les ressources naturelles, la trame verte et bleue, les conditions de développement de l’activité agricole et sylvicole ; 2. Préserver-valoriser les paysages ; 3. Organiser un développement démographique et résidentiel modéré à la fois en construction neuve et en renouvellement ; 4. Réduire de plus de 50 % la consommation moyenne d’espace au cours des 12 prochaines années par référence à une consommation foncière de 6,5 ha observée sur la période 20002012 ; 5. Maintenir les activités existantes – Développer de nouvelles activités pour dynamiser l’économie locale et la vie du village ; 6. Poursuivre l’offre d’équipement à la population ; 7. Intégrer les exigences environnementales dans le développement futur ; 8. Développer les communications numériques. S’appuyant sur un diagnostic du territoire et un état initial de l’environnement présentés de façon exhaustive et pédagogique, le Rapport de présentation du PLU justifie les choix retenus, évalue leurs incidences (le projet étant en effet dispensé de demande d’examen au cas par cas relative aux évaluations environnementales, compte tenu de la date du débat sur le PADD) et définit les modalités du suivi de sa mise en œuvre dans le temps au travers de divers indicateurs. Les points suivants méritent d’être soulignés : - En ce qui concerne la production de logements : Le PLU prévoit la réalisation d’environ 26 logements dans les 12 prochaines années (dont 24 localisés dans le village) - soit le maximum autorisé par le SCoT -, hors logements pouvant être crées par renouvellement urbain à la fois au sein de l’enceinte de l’ancien couvent (12 logements maximum) et par changement de destination d’anciens bâtiments agricoles à caractère patrimonial (3 à 5 logements), soit un rythme de construction neuve équivalent au rythme passé(rythme jugé nécessaire pour relancer la croissance démographique de la commune). Il prend en compte la diversification de l’habitat demandée par le SCoT, en prévoyant au moins 40 % d’habitat groupé ainsi que, conformément au PLH 2008-2014 de la Communauté de communes du Pays de Saint-Marcellin, la réalisation des 2 logements sociaux manquants par rapport aux 11 prévus. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2B – Conclusions du commissaire enquêteur sur le projet de PLU 5/8 - - - - En ce qui concerne la consommation de l’espace : Elle est de 1,44 ha pour la construction neuve (dont 1,25 ha sur le centre bourg), à comparer avec les 6,5 ha consommés précédemment : cet objectif de modération de l’ordre de 77,9 %, est supérieur à l’objectif fixé dans le PADD (50 %) et à celui fixé par le SCoT de la RUG (66 %). Par rapport à la carte communale de 2005, les zones constructibles sont réduites de près de 7 ha, pour l’essentiel en périphérie du bourg, ce qui permet d’en préserver la silhouette. En ce qui concerne l’activité agricole : Sur les 822 ha du territoire communal, les zones agricoles A - hors STECAL - s’étendent sur 629,82 ha (dont 530,05 ha inconstructibles, et ce pour la quasi-totalité du fait de leur forte sensibilité paysagère, et 99, 77 ha autorisant les constructions et installations liées et nécessaires à l’exploitation agricole), ce qui permet de maintenir la fonctionnalité de l’agriculture par de bonnes conditions d’exploitation et le non enclavement des fermes et contribue par ailleurs à la préservation des paysages, de la biodiversité et du cadre de vie rural. En ce qui concerne les milieux naturels, les paysages et le patrimoine : Le PLU attache une importance particulière à la préservation du patrimoine naturel et des habitats remarquables (dont les milieux humides), à la maitrise de l’urbanisation et à l’intégration des constructions dans les paysages ainsi qu’à la préservation et la valorisation du patrimoine bâti et de l’architecture traditionnelle, que ce soit au niveau du bourg, des hameaux et des anciennes fermes isolées. En ce qui concerne les réseaux (AEP, assainissement) : La commune dispose de schémas directeurs d’eau potable et d’assainissement (eaux usées et eaux pluviales). Il en ressort que les réseaux sont adaptés aux besoins actuels, hors réseau incendie dont le renforcement est prévu. A noter que le bourg est doté d’un réseau d’assainissement collectif dont la mise en séparatif est en cours et tout récemment d’une station d’épuration biologique permettant de faire face au développement prévu par le PLU (300 équivalents-habitants). En matière d’AEP, la commune a passé un accord avec la Régie d’eau et d’assainissement de la Communauté de communes Chambaran Vinay Vercors pour un apport complémentaire et envisage de remettre en service le captage du couvent. L’élaboration du PLU a été l’occasion de mener une réflexion collective approfondie sur la commune et sur ce qu’il est souhaitable qu’elle devienne. Au vu des documents mis en enquête et des compléments que la commune se propose d’y apporter, j’estime que les objectifs qu’elle s’est fixées sont atteints. Compte tenu d’une réalisation différée des études, elle devra porter une attention particulière à la transcription du volet eaux pluviales du zonage assainissement dans les différentes pièces du dossier de PLU : aussi, je recommande d’associer Progéo Environnement, sinon à cette réécriture, tout au moins à sa relecture. En outre, j’attire l’attention sur le fait que les résultats attendus notamment en matière d’environnement, de risques naturels et de patrimoine le seront d’autant mieux que la mise en œuvre du PLU sera complétée par des campagnes d’information et de sensibilisation, des actions locales d’appui ou d’accompagnement des gestionnaires de l’espace agricole et forestier ou des détenteurs de patrimoine, ... à l’exemple de ce que la commune envisage pour redynamiser l’AFP des coteaux de Mandrin. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2B – Conclusions du commissaire enquêteur sur le projet de PLU 6/8 Concertation préalable avec la population sur le projet de PLU : Les modalités en ont été fixées dans la délibération du 21 janvier 2013 et le Conseil municipal en a approuvé le bilan dans sa séance du 17 mars 2014 avant d’arrêter le projet de PLU. J’estime que la commune, en utilisant une pluralité d’outils (questionnaires, réunions thématiques, réunions publiques, permanences et registre) pour rendre la concertation avec la population la plus complète et la plus efficace possible, a répondu aux attentes figurant dans le Code de l’urbanisme et dans celui de l’environnement. Avis des PPA et des PPC : Dans leurs réponses, les PPA ont salué la qualité du projet (diagnostic ; prise en compte des enjeux, notamment de gestion économe du foncier, de maintien des activités agricoles, de préservation de l’environnement et du paysage) et émis des avis plus ou moins contraignants : caractère obligatoire (au titre de la légalité, pour l’Etat), recommandations destinées à faciliter l’application du PLU et autres informations utiles, demandes diverses de modifications au projet pouvant conditionner un avis favorable. En particulier, les demandes de réduction de la zone Aa au profit de la zone A formulées initialement par la Chambre d’agriculture ont fait l’objet après l’enquête publique d’une réunion de concertation organisée par la mairie avec cet organisme et les exploitants concernés afin de ne pas remettre en cause sur 2 secteurs le volet préservation des paysages du PADD. Parmi les avis des PPC, celui de l’INAO est favorable et celui du CRPF s’apparente plus à un porter à connaissance au contenu d’ailleurs proche du PAC préfectoral. J’estime que la commune a examiné de façon complète et approfondie les diverses réserves et recommandations émises par les PPA et les PPC sur le PLU arrêté et que les suites qu’elle s’est engagée à leur donner sont de nature à améliorer le contenu du PLU dans le respect du PADD et à faciliter les conditions de sa mise en œuvre. Observations du public : J’ai examiné avec attention les 5 observations émises lors de l’enquête publique concernant le projet de PLU ainsi que les réponses apportées par la commune. Deux d’entre elles émanant de particuliers ne peuvent recevoir une suite favorable, l’une au vu du contexte réglementaire, l’autre au vu des objectifs retenus par la commune et traduits dans le PADD. Une réponse négative doit être également donnée à celle d’un agriculteur, éleveur de poules pondeuses, pour la réalisation d’un hangar à fientes ; par contre, sous réserve de la libération du foncier pour l’accès, la solution proposée par la commune après concertation avec cet exploitant (M. C. Simian-Buissonnet), son voisin, éleveur de vaches laitières (GAEC les Hirondelles), et la Chambre d’agriculture satisfait pleinement aux objectifs du PLU (pérennité des exploitations agricoles, préservation du paysage). Je souligne à ce sujet la volonté de la commune d’acquérir, à défaut d’accord amiable, cet accès dans un souci justifié de recherche de l’intérêt général. Compte tenu par ailleurs sur ce même secteur d’une proposition de réduction de la zone A concernant le GAEC des Hirondelles (cf. plan joint au mémoire en réponse), j’estime que la commune doit s’assurer préalablement à l’approbation du PLU qu’un tel déclassement ne portera pas préjudice au développement de l’élevage laitier correspondant. EP unique Murinais : PLU et zonage assainissement 2B – Conclusions du commissaire enquêteur sur le projet de PLU 7/8