MAZDA CX-3 autonet
Transcription
MAZDA CX-3 autonet
MAZDA CX-3 2016: LE SUCCÈS ÉTAMPÉ DANS LE FRONT 1 MAI 2015, autonet.com, Frédéric Mercier C’est au tour de Mazda de faire son entrée dans le segment des véhicules utilitaires compacts. Phoenix, Arizona - C’est au tour de Mazda de faire son entrée dans le segment des véhicules utilitaires compacts. Et le constructeur nippon n’a pas fait les choses à moitié. Au premier coup d’œil, on peut affirmer sans se tromper que le tout nouveau CX-3 domine sa catégorie sur l’aspect esthétique. Certes, les Jeep Renegade, Fiat 500X et Honda HR-V offrent tous des lignes fort agréables, mais Mazda l’emporte haut la main. Très similaire au plus costaud CX-5 en plusieurs aspects, le CX-3 utilise le design KODO qui a fait le succès de Mazda au cours des dernières années. La devanture de ce nouveau véhicule nous rappelle grandement les autres modèles de la marque, mais Mazda ne s’arrête pas là. De l’avant à l’arrière, le CX-3 est sculpté de façon dynamique et n’a rien à voir avec l’image traditionnelle associée aux véhicules à quatre roues motrices. À l’intérieur, l’habitacle est épuré et l’utilisation de matériaux de qualité donne un petit aspect premium à un véhicule qui, pourtant, se vendra pour à peine plus de 20 000$. Esthétiquement, donc, c’est un succès sur toute la ligne. Des sacrifices à faire Une fois à bord, on réalise toutefois que les belles lignes de la carrosserie ont certaines incidences sur l’habitabilité du CX-3. Les larges piliers arrière réduisent la visibilité sur les côtés, créant des angles morts aux proportions dérangeantes. La lunette arrière, toutefois, offre une bonne visibilité au conducteur malgré sa petite taille. La position de conduite, quoiqu’un peu basse pour ce type de véhicule, est confortable et les sièges supportent bien le dos des occupants. L’absence d’accoudoir est toutefois déplorable. Il est possible de commander cet accessoire en option, mais ce n’est pas suffisant. C’est le genre d’élément que tout constructeur qui se respecte devrait offrir de série dans ses véhicules. Hormis ce petit désagrément, je n’ai senti aucun inconfort à bord du CX-3 après une longue route de 500 kilomètres. Ça, c’est pour les sièges avant. Sur la banquette arrière, les choses se gâtent. La position centrale est absolument symbolique alors que les deux extrémités peuvent difficilement être utilisées par des adultes, du moins sur de longues distances. Pour les enfants, toutefois, c’est suffisant. En ouvrant le coffre arrière, on ne peut qu’être déçu par le faible espace de chargement offert par le CX-3. Certes, il ne faut pas s’attendre à des miracles avec un gabarit aussi réduit, mais il y aurait quand même eu moyen de faire mieux. Avec 452 litres disponibles derrière les sièges arrière et 1528 litres une fois ceux-ci rabattus, le CX-3 demeure toutefois plus pratique que plusieurs de ses compétiteurs. Seul le Honda HR-V se démarque réellement sur cet aspect, offrant près de 200 litres supplémentaires. Mais au-delà des chiffres, l’accessibilité au coffre du CX-3 est gênée par un haut de caisse très prononcé qui vous rend la vie plus difficile quand vient le temps d’insérer des objets lourds ou imposants à l’arrière. Conduite exemplaire Il y a donc quelques sacrifices à faire pour avoir un petit VUS aux lignes aussi épurées. C’était prévisible. Par chance, les compromis s’arrêtent là. Sur la route, le CX-3 se comporte à merveille, faisant hommage à la réputation de son constructeur. La direction est précise et la suspension fait un excellent compromis entre confort et conduite dynamique. Il faut dire que les routes d’Arizona sur lesquelles le véhicule a été mis à l’essai étaient drôlement plus clémentes que celle de notre beau Québec! Sous le capot du CX-3, on retrouve le moteur à quatre cylindres SKYACTIV de 2,0L, une motorisation qu’on utilise déjà dans d’autres modèles de la marque d’Hiroshima. Avec 146 chevaux et 146 livres-pied de couple, le CX-3 se débrouille bien. Le moteur semble rarement essoufflé et les changements de rapports de la transmission automatique à six vitesses se font tout naturellement. Parlant de transmission, aucune boîte manuelle n’est disponible avec le CX-3 2016. Une décision plutôt surprenante venant d’un constructeur aussi axé sur le plaisir de conduire. Mazda laisse toutefois la porte ouverte et affirme à mots à peine couverts qu’une version manuelle devrait s’intégrer au nouveau modèle éventuellement. Pour l’instant, donc, le choix n’est pas trop compliqué: Un moteur et une transmission! Reste à choisir entre le rouage à deux ou à quatre roues motrices. Avec les deux roues motrices, on annonce une consommation d’essence de 8,2L/100 km en ville et de 6,7 L/100 km sur route, ce qui place le CX-3 en très bonne position par rapport à ses compétiteurs. Succès assuré Avec une aussi belle bouille et un prix de départ plus que raisonnable, il est écrit dans le ciel que le CX-3 connaîtra du succès au Canada. Chez Mazda, on s’attend d’ailleurs que ce petit nouveau devienne le troisième meilleur vendeur de la marque, derrière le Mazda3 et le CX-5. Offert en versions GX, GS et GT, le CX-3 arrivera chez nous dans quelques semaines à un prix de base de 20 695$. Ajoutez 2000$ à la facture pour une version à quatre roues motrices. De série, le CX-3 sera livré avec la transmission automatique, l’air climatisé et un écran de 7 pouces de bonne résolution sur la console centrale.