Du bon usage des grimpantes et autres lianes

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Du bon usage des grimpantes et autres lianes
On choisit sa plante grimpante selon l’usage que l’on veut en faire, est-ce pour son
pouvoir couvrant (la vigne vierge) ou pour ses fleurs ( la bignone), comme écran ou
comme parasol ?
Le support détermine aussi le choix de votre plante grimpante, une vigne vierge
comme l’ampélopsis peut partir à l’assaut d’un mur, elle développe de petites
ventouses murales au bout des vrilles qui lui servent à progresser sur d’autres
supports alors qu’une vigne de table Les autres, les feignasses, que l’on peut mener
comme des grimpantes mais qui n’en sont pas : le jasmin étoilé (trachelospermum
jasminoides) à la floraison si parfumée ou encore le jasmin d’hiver ne sont équipées
d’aucun outil propre à l’escalade, ni vrilles ni ventouses. C’est à vous de les palisser
sur le support que vous leur aurez choisi.
Ampelopsis quinquefolia
Trachelospermum jasminoïdes
Pour certaines encore, c’est leur vigueur et le foisonnement désordonné de leur
végétation ligneuse qui leur permet de s’élever au-dessus des autres dans la course
au soleil.
Vous l’aurez compris, le choix du bon support est aussi important que les soins
apportés à la plantation. En un mot, sur-dimensionnez le trou de plantation (j’ai
tendance à dire : faites comme pour un arbre !) et choisissez un support solide pour
installer vos grimpantes pour longtemps.
Il ne faut pas sous estimer le poids d’une grimpante à maturité ni la capacité à
déformer par traction une pergola méme solide, je pense
particulièrement à la glycine dont la force de traction est
surprenante. Heureusement, comme on la taille très souvent
pour favoriser l’émergence de boutons floraux, on en profite
pour la décrocher quand elle se met en tension et l’orienter de
façon harmonieuse.
Un autre champion catégorie vigueur, le rosier banks (sir
joseph Banks était le botaniste qui participa entre autre au
premier voyage autour du monde de James Cook en 1763), un
super rosier grimpant pour le midi, un vrai sauvage qui vient de
Chine. C’est une avalanche de petites fleurs blanches ou jaune
tendre en mai, on ne peut pas le louper, avec un feuillage
Olivier et Cécile - Pépinière de la LIBRE : 06 73 21 05 04
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abondant très frais et suprême élégance, dépourvu
d’épines, c’est parfois un monstre de plus de 8
mètres (ça fait du poids !). Dans un arbre, un cyprès
ou sur une grille il est superbe, sur un solide grillage il
peut constituer une haie plus qu’intéressante, prenez
garde à la prise au vent !
Le chèvrefeuille est aussi un grand classique pour
habiller un grillage, après un temps d’installation il
finit par s’étendre et vous gratifier d’une floraison très
élégante.
On peut mélanger plusieurs variétés pour le contraste des feuillages, vert frais pour
lonicera halliana ou au revers pourpre pour lonicera chinensis ces deux là
arborant respectivement des fleurs blanc et jaune pour halliana et rouge et jaune
pour le chinensis. Cette année à la Libre nous avons aussi produit le splendide
chèvrefeuille heckrotii (photo) à la floraison ininterrompue de juin à septembre en
saumon et jaune et rose, associé à un liseron bleu c’est impeccable !
Je termine cette rubrique pour préciser aux audacieux qui voudront tenter comme sur
la Côte d’Azur d’habiller leur pergola, leur gloriette ou le pilier de leur terrasse avec le
splendide bougainvillier que c’est justement le Sir Joseph Banks qui l’a décrit le
premier quand il l’a rencontré en débarquant au Brésil, les hivers brésiliens étant
nettement moins rudes que ceux de l’arrière pays varois. A bon entendeur salut !
Bonnes plantations
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