depistage participatif des risques dans une buanderie d`hopital

Transcription

depistage participatif des risques dans une buanderie d`hopital
UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN
Faculté de Médecine
École de Santé Publique
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Dr Florence Linotte
Étude de poste présentée en vue de l’obtention du
Diplôme d’Études Spécialisées en Médecine du Travail
Promoteur : Professeur Jacques Malchaire
Année académique 2005-2006
Remerciements
Merci à M. Frogneux, Directeur général de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon et à Mme Levaux,
Directrice générale adjointe, pour leur confiance et leur écoute apportées tout au long de l’étude
réalisée dans la buanderie de l’Hôpital.
Merci à M. Deremince, Conseiller en prévention interne de l’Hôpital, pour son implication personnelle
dans les réunions SOBANE.
Merci aux travailleurs de la buanderie pour leur accueil et leur collaboration.
Merci aussi à tous ceux qui ont autorisé l’utilisation de leur image pour illustrer cette étude.
Merci de tout cœur à ma famille et à mes collègues de travail pour le soutien apporté.
Merci enfin et surtout au professeur Jacques Malchaire d’avoir accepté d’être le promoteur de cette
étude de poste ainsi que pour sa disponibilité et ses conseils tout au long de cette étude.
2
Table des matières
Remerciements _____________________________________________________________ 2
Préliminaires : pour une bonne lecture____________________________________________ 4
1. Description de l’intervention ___________________________________________________ 5
1.1. Objectif __________________________________________________________________________ 5
1.2. Constats initiaux____________________________________________________________________ 5
1.3. Résultats _________________________________________________________________________ 6
2. Avis - Conclusions ____________________________________________________________ 8
Annexe 1 : Détails de l’étude réalisée _____________________________________________ 9
3. Description de l’Hôpital _______________________________________________________ 9
3.1. Historique ________________________________________________________________________ 9
3.2. Plan de l’Hôpital ____________________________________________________________________ 9
3.3. Organigramme____________________________________________________________________ 10
3.4. Activités ________________________________________________________________________ 10
4. Description du service de la buanderie __________________________________________ 11
4.1. Historique _______________________________________________________________________
4.2. Structure du service ________________________________________________________________
4.3. Plan de la buanderie (partie blanchisserie) ________________________________________________
4.4. Indicateurs sociaux_________________________________________________________________
4.5. Rôles des travailleurs _______________________________________________________________
4.6. Le travail dans la buanderie___________________________________________________________
4.7. Trajet du linge dans la buanderie _______________________________________________________
4.8. Vêtements de travail, équipements de protection individuelle ___________________________________
11
11
11
12
12
12
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5. Choix du sujet ______________________________________________________________ 16
6. Méthodologie _______________________________________________________________ 16
6.1. Description de la stratégie SOBANE [Malchaire, 2006]________________________________________ 16
6.2. Choix de la stratégie SOBANE ________________________________________________________ 17
7. Premier niveau de la stratégie SOBANE: Dépistage _______________________________ 18
7.1. Application au service de la buanderie ___________________________________________________ 18
7.2. Résultats ________________________________________________________________________ 20
8. Deuxième niveau de la stratégie SOBANE: Observation ___________________________ 20
8.1. Application au service de la buanderie ___________________________________________________ 20
8.2. Résultats ________________________________________________________________________ 21
9. Discussion__________________________________________________________________ 21
10. Suites données à l’étude de la buanderie________________________________________ 22
10.1. Solutions concrètes déjà appliquées____________________________________________________ 22
10.2. Mesures prévues _________________________________________________________________ 22
10.3. Solutions en cours de discussion ______________________________________________________ 23
11. Conclusions _______________________________________________________________ 23
Annexe 2 : Guide de concertation Déparis adapté au travail dans la buanderie [Malchaire, 2006]
_________________________________________________________________________ 25
Annexe 3 : Fiches d’aide au guide de concertation Déparis-fille « buanderie d’Hôpital » _____ 36
Annexe 4 : Rapport de la réunion Déparis_________________________________________ 40
Annexe 5 : Rapport de la réunion d’Observation « Bruit » ____________________________ 54
Annexe 6 : Rapport de la réunion d’Observation « Chaleur » __________________________ 57
Annexe 7 : Rapport de la réunion d’Observation « TMS » _____________________________ 65
Abréviations et Glossaire _____________________________________________________ 75
1. Abréviations _________________________________________________________________ 75
2. Glossaire ___________________________________________________________________ 75
3
Préliminaires : pour une bonne lecture
En début d’ouvrage, le lecteur trouvera le rapport transmis à l’employeur : ce document permet de
cerner l’étude de poste dans ses grandes lignes.
Ensuite, il lira la 1ère annexe qui reprend l’étude dans ses détails.
Il trouvera dans les annexes suivantes un guide Déparis-fille adapté au travail dans une buanderie
d’hôpital et les fiches d’aide créées afin d’éclairer les utilisateurs de ce guide (annexes 2 et 3).
Enfin, le lecteur découvrira les résultats de la réunion Déparis (annexe 4) et les rapports des réunions
d’Observation (annexes 5 à 7).
4
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RAPPORT GENERAL D’INTERVENTION
Art.29-A.R.27/03/98
Entreprise
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
Rue de Bricgniot, 205 à 5002 Saint-Servais
Contacts :
M. Frogneux, directeur général
Mme Levaux, directrice générale adjointe
M. Deremince, conseiller en prévention interne
Conseiller en prévention
Étude réalisée par :
Dr Florence Linotte,
Candidate spécialiste en médecine du travail
Dates des interventions
22 février, 09 juin et 13 juin 2006
1. Description de l’intervention
1.1. Objectif
Le plan annuel d’action 2006 de l’Hôpital comprend « Étude de la buanderie », tant du point de vue de
son aménagement que de la chaleur excessive qu’il y règne et de l’embellissement des lieux de travail
au sens large.
En accord avec la direction et le CPPT, nous avons décidé d’utiliser la stratégie SOBANE de gestion
des risques [Malchaire, 2006] afin de réaliser à la buanderie un Dépistage Participatif des Risques avec
pour objectif de déterminer ce qui est satisfaisant ou pas et, le cas échéant, ce qui pourrait être fait
concrètement pour améliorer la situation.
Dans cette étude, nous nous situons aux 2 premiers niveaux de cette stratégie :
premier niveau
: Dépistage, via le guide de concertation Déparis [Malchaire, 2006]
deuxième niveau
: Observation, réalisée pour le bruit, la chaleur et les problèmes ergonomiques.
1.2. Constats initiaux
Les travailleurs de la buanderie se plaignent de la pénibilité de leur travail : bruit, chaleur importante en
été, contraintes ergonomiques, absentéisme …
Lors de notre 1ère visite des lieux de travail, nous avons pu mettre en évidence certains éléments,
notamment :
le non-respect du principe de « marche en avant »
le tri du linge à même le sol
5
1.3. Résultats
Les détails de l’étude sont repris dans les annexes 4 à 7.
Ci-dessous, vous trouverez les 2 tableaux de synthèse des réunions Déparis (1er niveau : Dépistage).
Lors du CPPT du 24 mai 2006, nous avons décidé de poursuivre ce Dépistage par une Observation,
pour le bruit, la chaleur et les problèmes ergonomiques. Les réunions d’Observation (2ème niveau) ont
d’ores et déjà été réalisées, les synthèses de ces réunions servant de cahiers de charges pour une
étude plus approfondie.
Tableau 1 : Bilan
Rubriques
1. Les locaux et zones de travail
2.
3.
4.
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6.
7.
8.
9.
10.
11.
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13.
14.
15.
16.
17.
18.
L'organisation du travail
Les accidents de travail
Les risques électriques et d’incendie
Les commandes et signaux
Le matériel de travail, les outils, les machines
Les positions de travail
Les efforts et les manutentions
L'éclairage
Le bruit
L’hygiène atmosphérique
Les ambiances thermiques
Les vibrations
L’autonomie et les responsabilités individuelles
Le contenu du travail
Les contraintes de temps
Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie
L'environnement psychosocial
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6
Tableau 2 : Inventaire des propositions d’amélioration et des études complémentaires à réaliser
Qui ?
Direction
Directeur
département
des
soins
Directeur
département
des
soins, SEPP
Directeur
département
des
soins, SEPP (MT)
Directeur
département
services techniques
SIPP
SIPP,
Directeur
département
services techniques
SIPP, SEPP
SIPP, SEPP (MT)
SEPP
SEPP (Ergonome)
SEPP (MT)
Fait quoi et comment ?
Quand ?
Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs, des luminaires, des locaux)
Analyser la possibilité de libération de temps pour le personnel technique
Recadrer le rôle de chaque travailleur
Analyser la possibilité de renforcer l’équipe
Rappeler aux services de ne pas mettre de linge propre dans les sacs destinés à être traités à la
buanderie
Placer le linge avec matières fécales dans des sacs à part
(Re)- sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention
(Re)- former le personnel à la manutention
Analyser le tri du linge dans les services
Séparer la collecte des essuies de cuisine du matériel de nettoyage
Éviter de trop remplir les sacs
Analyser le tri des déchets
Répertorier le matériel présent à la buanderie
Replacer les persiennes manquantes
Revoir le problème de sterput côté calandre
Revoir la conformité des prises de courant
Revoir le bon fonctionnement des signaux lumineux
Revoir l’état des roues des chariots (et celui du siège de la camionnette)
Utiliser des chariots distincts pour le transport du linge propre et celui du linge sale
Analyser la capacité des containers
Poser des pictogrammes indiquant la toilette réservée exclusivement à la zone sale
Prévoir un vestiaire pour la zone sale
Placer un contact de porte et une minuterie sur le séchoir ancienne génération
Installer une porte battante près de la calandre
Porter des gants lors du tri du linge, lors de la sortie du linge du séchoir, lors de la manipulation des
produits lessiviels
Porter des lunettes de protection contre les risques d’éclaboussures
Mettre à disposition des travailleurs la procédure établie en cas d’accident
Mettre à disposition la procédure établie en cas d’accident par le sang
Mettre une copie des fiches de sécurité à la buanderie
Former le personnel en matière d’incendie
Analyser les consignes en cas d’incendie
Placer la signalisation adéquate en matière d’incendie
Revoir les caractéristiques des commandes et signaux avec le personnel
Analyser les mesures à prendre concernant les eaux usées, les rejets dans l’air, le déversement
accidentel en eau de surface ou dans les égouts
Capoter, isoler, entretenir les machines
Analyser le « nuage bleu » qui sort du tunnel lorsqu’on met ce dernier en route
Prévoir des nouveaux châssis permettant une ouverture plus grande vers l’extérieur
Prévoir une information/formation incendie, secouriste
Analyser l’organisation de la buanderie selon le principe de « Marche en avant »
Analyser le choix de nouveaux bacs
Analyser le choix des vêtements de travail
Analyser le modèle des chaussures de sécurité et celui des gants à usage unique
Analyser le choix des gants à usage unique et la tenue de travail spécifiques au travail en zone sale
Mettre des EPI (bruit) à la disposition des travailleurs
Mettre à disposition des travailleurs des rince-œil, des contenants sécuritaires
Analyser le mode d’évacuation des déchets chimiques et biologiques
Former le personnel sur les procédures et les risques
Former des secouristes parmi le personnel de la buanderie
Analyser le bruit à la buanderie
Analyser l’emplacement des postes de travail par rapport aux sources de bruit
Analyser la sécheresse de l’air
Analyser la température
Analyser la buanderie du point de vue ergonomique (principalement concernant le tri du linge, le
séchage des robes, la possibilité d’alterner le travail en position assis/debout, la possibilité de placer des
appuis pour le travail en position debout)
Revoir la trousse de secours
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
Tout de suite
+ vite possible
Urgent
Voir spécialiste
Tout de suite
Dès que possible
(avis spécialiste)
Dès que possible
(avis spécialiste)
Tout de suite
7
2. Avis - Conclusions
Outre la décision du passage à l’Observation pour le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques,
nous avons discuté des premières mesures qui pourraient être prises suite à ce dépistage participatif
des risques. Vu le nombre important de points à réaliser, certains très concrets, d’autres demandant
réflexion, nous sommes arrivés à la conclusion que les réponses seraient apportées au fur et à mesure.
Prioritairement, il est nécessaire de mettre en place toutes les mesures relatives aux problèmes de
sécurité et de décider du nouveau plan de la buanderie.
Ainsi, en pratique :
Un nouveau plan de la buanderie respectant le principe de « marche en avant » a été élaboré et est
actuellement en cours de discussion ;
Une information (principe de « marche en avant », hygiène, accidents, …) sera donnée au personnel
de la buanderie début juillet ;
Certaines réponses ont été apportées aux problèmes de sécurité ;
4 étudiants jobistes renforceront l’équipe de la buanderie durant les vacances.
Une série d’autres mesures prioritaires sont encore programmées pour les jours suivants et leur
évaluation sera à l’ordre du jour du prochain CPPT, fin septembre.
Cette étude aura non seulement permis de revoir de façon structurée les risques présents à la
buanderie et de proposer certaines solutions face à ces risques, mais aura aussi instauré un véritable
système dynamique de gestion des risques.
8
AAnnnneexxee 11
Annexe 1 : Détails de l’étude réalisée
3. Description de l’Hôpital
Cette description est inspirée de la brochure d’accueil destinée aux nouveaux travailleurs de l’Hôpital
Psychiatrique du Beau Vallon [N…, 2005].
3.1. Historique
En janvier 1914 fut fondé l’ « asile du Beau Vallon » par des sœurs de la Charité de Jésus et de Marie
de Gand. Le Beau Vallon était alors un institut pavillonnaire pour femmes et enfants aliénés indigents.
Dans les années 20, l’asile fonctionne au maximum de ses capacités : les enfants sont alors envoyés
dans un autre institut pour laisser la place aux femmes adultes aliénées.
Dans les années 50, le Beau Vallon devient le « Sanatorium pour malades mentales tuberculeuses » de
toute la partie francophone du pays.
Dans les années 70, la communauté des religieuses sollicite le concours de personnes laïques.
Les progrès dans de nombreux domaines ont largement contribué à l’engagement de nouveaux
travailleurs. Ainsi, par exemple, les premiers ergothérapeutes et kinésithérapeutes sont engagés en
1966, une assistante sociale en 1967, un psychologue en 1970, des médecins assistants en psychiatrie
en 1974, une diététicienne en 1979, des médecins généralistes en 1988, une infirmière hygiéniste en
1991, …
Aujourd’hui, le Beau Vallon, porte le nom d’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, ce qui correspond
mieux à sa fonction première de soins et de traitement.
3.2. Plan de l’Hôpital
(Voir vue aérienne et légende ci-contre)
Le site hospitalier est situé sur les hauteurs de Saint- Servais, dans la province de Namur, et s’étend
sur 11 hectares de terrain amplement boisé.
La structure comprend :
L’Hôpital Psychiatrique (8 services) ;
Les Maisons de Soins Psychiatriques ;
Les Initiatives d’Habitations Protégées ;
Le Nouvel Hôpital de Jour.
De nombreux services annexes sont développés sur le site (cuisine, boulangerie, self service,
buanderie, réadaptation, chapelle,…).
L’Hôpital est composé de bâtiments entièrement séparés.
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3.3. Organigramme
C.A.
Comité de Gestion
Directeur Général
Directrice Générale Adjointe chargée des R.H.
(Comité de Direction)
Médecin Hygiéniste
Infirmière en Hygiène
Hospitalière
Service des Achats
Service Interne de
Prévention et de Protection
Service du Personnel
Conseiller en Ressources
Humaines
Archives
Equipe Pastorale
Secrétariat de Direction
Conciergerie
Chauffeur
Médecin-Chef
Département Médical
Directeur du
Département des Soins
Pharmacienne en chef
Pharmacie
Directeur du
Département Administratif
et Financier
Directeur du
Département Immobilier
Buanderie
Directeur du
Département des Services
Techniques
Contremaître
Comme l’indique l’organigramme, la buanderie fait partie du département immobilier.
3.4. Activités
L’organisation de l’Hôpital est basée sur 4 secteurs étroitement articulés entre eux.
3.4.1. 1er secteur
Courts séjours et états psychopathologiques aigus ainsi qu’observations médico-psychologiques et
médico-légales (mises sous protection)
3.4.2. 2ème secteur
Patients non stabilisés résidant en long séjour
3.4.3. 3ème secteur (comportant 2 services spécialisés)
3.4.3.1
Neuropsychiatrie
Victimes d’accidents cérébraux, présentant des troubles psychiatriques dominants
Patients psychogériatriques en court séjour
3.4.3.2
Réhabilitation
Prise en charge des assuétudes
Réhabilitation pour des patients non chroniques, désocialisés
3.4.4. 4ème secteur
Secteur extra-hospitalier ou intermédiaire comprenant un nouvel hôpital de jour, une hospitalisation de
jour, une hospitalisation de nuit, 2 maisons de soins psychiatriques pour des résidents dont l’état
10
psychiatrique est stabilisé, habitations protégées, 2 centres d’activités de jour, un service
d’accompagnement et de concertation en soins psychiatriques à domicile
A ces 4 grands secteurs de soins s’ajoutent une consultation médico-psychologique ambulatoire et un
service d’électrophysiologie.
L’Hôpital occupe près de 600 travailleurs.
Chaque pavillon des services de soins est doté d’une équipe pluridisciplinaire (aides soignant(e)s,
assistantes sociales, éducateurs(trices), ergothérapeutes, infirmier(e)s, kinésithérapeutes, médecins,
psychologues, techniciennes de surface, …).
Les équipes travaillent en collaboration entre elles et avec les autres départements (pharmacie
hospitalière, direction générale, ressources humaines, administration, finances, informatique, services
techniques, cuisine, self service, buanderie, département immobilier,…).
Tous ces travailleurs contribuent à la prise en charge quotidienne de quelques 500 patients.
4. Description du service de la buanderie
4.1. Historique
Au début, la buanderie était tenue par les religieuses qui étaient secondées dans leurs tâches par
certaines résidentes. Ensuite, la communauté des sœurs a fait appel aux travailleurs laïques.
4.2. Structure du service
La buanderie comporte 2 services, à savoir la blanchisserie et l’atelier de couture. La blanchisserie
s’occupe du lavage, du repassage du linge mais aussi de son ramassage et de sa redistribution dans
les services.
Cette étude s’est penchée exclusivement sur le travail au sein de la blanchisserie proprement dite (tri,
lavage, séchage, repassage, pli du linge), excluant le ramassage et la redistribution du linge, puisqu’il
s’agissait de l’objet de la demande.
4.3. Plan de la buanderie (partie blanchisserie)
NB : Il existe une porte entre la « buanderie proprement
dite » et le « corridor de pli », mais elle est actuellement
condamnée par la présence de bacs de tri.
4.3.1. Zone sale
La salle de tri
Pièce de dépôt et de tri du linge sale
11
A noter qu’à l’entrée de cette pièce, se trouve un coin toilette avec un évier
Une partie de la buanderie proprement dite : les 5 machines à laver
4.3.2. Zone propre
Une autre partie de la buanderie proprement dite : les 3 séchoirs et le tri du linge propre
La pièce séchoir : 1 séchoir et 14 fils à linge
Le corridor de pli : le pli s’effectue sur une grande table
La grande salle : le tunnel, la calandre, des tables de pli
Le corridor de pesée et de dépôt du linge
La salle de collation, le vestiaire et les sanitaires
4.4. Indicateurs sociaux
Pour l’année 2005, on note 21 travailleurs à la buanderie :
11 employés, 10 salariés ;
14 femmes pour 7 hommes ;
âgés de 20 à 61 ans.
Cette même année, on enregistre 296 jours de maladie et 21 jours d’accidents de travail
(principalement d’ordre « troubles musculo-squelettiques »).
4.5. Rôles des travailleurs
Le directeur du département immobilier est responsable de la buanderie (voir organigramme point 1.3).
Cependant, un des travailleurs de la buanderie, choisi par la direction, est chargé de veiller au bon
déroulement du travail. Tous les autres travailleurs sont mis sur le « même pied ».
4.6. Le travail dans la buanderie
[Katka, 1996]
4.6.1. Horaire
La buanderie fonctionne du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30.
4.6.2. Charge de travail
La charge de travail représente en moyenne une tonne de linge par jour. Cela comprend le linge de
l’hôpital, les vêtements de travail mais aussi le linge de certains patients peu entourés par leur famille.
Chaque pavillon dispose de son linge, lequel est marqué, ce qui signifie un important travail de tri.
4.6.3. Postes de travail
Tableau 3 synthétisant les postes de travail étudiés ainsi que le matériel utilisé
Postes de travail (tâches)
Matériel
Tri
Bacs, chariots
Lavage
Machines à laver
Séchage
Séchoirs, tunnel, cordages
Pli, repassage
Tables, calandre
Pesée
Bacs, chariots, Balance
4.6.4. Matériel
Les bacs : sont de différentes dimensions et en très mauvais état (ils présentent notamment des bords
coupants).
Les chariots : sont dans un état relativement vétuste. Il y a différents types de chariots: ceux qui
semblent le mieux convenir sont les chariots à fond élévateur : ils sont cependant insuffisants en
nombre (3).
Les machines à laver, les séchoirs, le tunnel, la calandre : sont entretenus la plupart du temps par
le personnel technique de l’Hôpital. Toutes ces machines sont sources de bruit et de chaleur.
12
Les tables : de différentes dimensions, elles sont utilisées pour plier le linge.
Les cordages : suspendus en hauteur dans la pièce “séchoir”, ils permettent de sécher le linge qui ne
peut l’être dans un séchoir électrique.
La balance : permet de peser le linge à la sortie.
4.6.5. Répartition des tâches
Chaque travailleur exécute la même tâche pendant une ½ journée. Le directeur du département
immobilier répartit les travailleurs à ces tâches, selon un horaire établi à l’avance. Il y a néanmoins 2
exceptions :
Le tri du linge sale se fait systématiquement au matin par tout le personnel présent à la buanderie.
Le nettoyage de la buanderie est effectué, en principe, par tout le personnel le jeudi après-midi.
4.6.5.1
Zone sale
1. La salle de tri
Le personnel commence à trier le linge à 7h30. Tout le monde trie le linge sale
pendant environ 1 heure les jours d’affluence normale (les lundis et aprèsfériés, le tri peut durer 2 à 3 heures).
Le linge sale y est déposé 1 à 2 fois par jour. Il arrive en principe dans des sacs
distincts selon leur contenu :
Sac-filet
: Mops, essuies, …
Sac rose
: vêtements de travail du personnel
Sac jaune
: linge infecté
Sac rouge
: linge contaminé
Sac en tissu blanc : le reste du linge.
Le linge est trié selon le type de linge et son degré de saleté. Il est ensuite placé dans
des chariots métalliques qui permettront le transport vers les machines à laver.
2. La buanderie proprement dite
Seul le travailleur responsable de la buanderie s’occupe des 5 machines à
laver. C’est lui qui les remplit, prépare les quantités de produits, met en place
les cartes informatiques pour les programmes et les met en route. Il est le seul
à traiter le linge infecté voire contaminé.
4.6.5.2
Zone propre
1. La buanderie proprement dite
Deux personnes s’occupent des séchoirs qui sont au nombre de 3 dans cette pièce. Y
sont séchés : le linge corporel des patients, les robes de nuit, les combinaisons, les
gants et essuie-mains.
13
2. La pièce séchoir
Cette pièce a 2 fonctions prises en charge par une même personne :
Séchage électrique des alaises, des sacs à linge
Séchage via un système de séchage par la vapeur des couvertures,
robes et pulls suspendus sur des cordages placés en hauteur.
3. Le corridor de pli
Une grande table permet à 2 personnes de trier et plier tout ce qui est « petites
pièces » : chemises, culottes, gants, essuie-mains.
4. La grande salle
Le tunnel : sèche les vêtements de travail. Une personne les y introduit via
une tringle et puis les réceptionne à leur sortie. Ensuite, elle les plie et les
met dans des bacs.
La calandre : 3 personnes travaillent à ce poste. Deux introduisent le linge (draps
de lit, mouchoirs, essuies vaisselle), une le réceptionne (pli et pose dans des bacs).
Le pli : une personne plie sur des plans de travail (grandes tables) tout le reste du
linge lavé à la buanderie
5. Le corridor de sortie
Le linge propre doit être pesé avant la sortie. Il est en effet facturé aux différents
services selon le poids. Tout le monde participe à cette tâche. Une fois pesés, les
bacs sont ensuite rangés selon les pavillons auxquels ils sont destinés.
14
4.7. Trajet du linge dans la buanderie
Il existe bien au sein de la buanderie, une entrée pour le linge sale et une sortie pour le linge propre.
Le linge sale est trié dans la salle de tri avant d’être amené dans la « buanderie proprement dite » où il
est lavé.
Remarquons dès à présent que la disposition actuelle de la buanderie ne permet cependant pas
l’application du principe de « marche en avant ». En effet, dans la pièce « buanderie proprement dite »,
le côté séchoir n’est pas séparé de la zone de lavage et les deux types de linge, sale et propre, se
trouvent côte à côte.
Le linge lavé peut alors suivre trois voies :
Ou il est séché dans la « buanderie proprement dite »
Ou il repasse par le secteur de tri du linge sale pour aller au séchoir de la « pièce séchoir » ;
Ou il passe directement dans la « grande salle » (tunnel ou calandre).
Le linge à repasser dans la calandre y est introduit du côté vestiaire et non du côté tunnel, ce qui
engendre un surplus de travail (plus grand trajet à effectuer).
A noter que la calandre pèse environ 8 tonnes, ce qui paraît être un frein pour la changer de sens.
Tout le linge finit par se retrouver dans des bacs dans la « grande salle » et est acheminé vers la
balance.
15
4.8. Vêtements de travail, équipements de protection individuelle
Le personnel a en sa possession autant de vêtements de travail qu’il le souhaite. Pourtant, ces
vêtements ne sont pas changés tous les jours. Le personnel féminin porte un tablier de travail audessus des vêtements de ville. Le personnel masculin porte un tee-shirt et un pantalon de travail.
Pour le travail en zone sale, les travailleurs ont à leur disposition des tabliers de plastique ainsi que des
gants personnalisés. Les gants sont souvent utilisés, les tabliers ne le sont pas. La raison invoquée est
la chaleur régnant dans les pièces, le manque de temps, …
Les travailleurs ne se lavent pas les mains lorsqu’ils passent de la zone sale à la zone propre.
5. Choix du sujet
Nous avons choisi d’étudier le service de la buanderie pour 3 raisons :
Lors des examens médicaux (périodique et de reprise de travail), certains travailleurs évoquaient la
pénibilité du travail à la buanderie : bruit, chaleur importante en été, contraintes ergonomiques, …
Lors de notre 1ère visite des lieux de travail (effectuée en décembre 2005), nous avons d’emblée été
interpellée par 2 faits :
Le non-respect du principe de « marche en avant » ;
Les contraintes ergonomiques importantes lors du tri du linge à même le sol.
Le plan annuel d’action 2006 du Beau Vallon prévoit « Étude de la buanderie : aménagement, chaleur
excessive, embellissement des lieux de travail ».
6. Méthodologie
C’est la stratégie SOBANE qui a été choisie pour mener cette étude à bien.
6.1. Description de la stratégie SOBANE [Malchaire, 2006]
Cette stratégie a été développée par l’Unité « Hygiène et Physiologie du travail » du professeur
MALCHAIRE de l’Université Catholique de Louvain.
C’est une stratégie de prévention des risques comportant 4 niveaux définis dans la terminologie :
S
pour Screening (dépistage)
OB
pour Observation
AN
pour Analyse
E
pour Expertise.
Elle a pour objectif d’aborder les situations de travail
de manière progressive, étape par étape
en coordonnant la collaboration entre travailleurs, encadrement, préventeurs, …
pour arriver à une prévention plus rapide, plus efficace et moins coûteuse.
La figure suivante schématise cette stratégie :
Le premier niveau, Dépistage, permet de détecter les facteurs de
risque et de mettre en œuvre des solutions évidentes.
Dans le deuxième niveau, Observation, les problèmes non résolus
au niveau 1 sont approfondis, facteur de risque par facteur de risque.
Les causes et les solutions sont discutées en détails.
Le troisième niveau, Analyse, est utilisé, si nécessaire, lorsqu’il faut
recourir à un préventeur pour réaliser des mesurages et apporter des
16
solutions spécifiques.
Il faut, exceptionnellement, faire appel à un expert pour étudier et résoudre un problème particulier :
c’est le quatrième niveau, Expertise.
Le tableau 4 ci-dessous résume les caractéristiques de chaque niveau
Quand ?
Comment ?
Coût ?
Par qui ?
Compétences
- Situation de travail
- Sécurité, santé
Niveau 1
Dépistage
Tous les cas
Observations
simples
Faible
10 minutes
Personnes de
l’entreprise
Niveau 2
Observation
Si problème
Observations
qualitatives
Faible
2 heures
Personnes de
l’entreprise
Niveau 3
Analyse
Cas difficiles
Observations
quantitatives
Moyen
2 jours
Personnes de
l’entreprise +
Conseillers en
prévention
Niveau 4
Expertise
Cas complexes
Mesurages
spécialisés
Élevé
2 semaines
Personnes de
l’entreprise +
Conseillers en
prévention + Experts
Très élevée
Faible
Élevée
Moyenne
Moyenne
Élevée
Faible
Spécialisée
6.2. Choix de la stratégie SOBANE
Les problèmes rencontrés dans la buanderie sont nombreux. Ils sont intriqués les uns dans les autres. Il
s’agit dès lors de conduire cette étude de manière structurée, d’avancer « pas à pas » afin de bien
comprendre toutes les conditions de travail et de ne négliger aucun facteur qui puisse les influencer.
Il s’avérera donc nécessaire de commencer par « débroussailler » la situation de travail pour
approfondir ensuite des points plus complexes. C’est exactement ce que propose la stratégie SOBANE.
Puisque nous avons été désignée comme médecin du travail pour l’Hôpital Psychiatrique du Beau
Vallon seulement fin mai 2005 (notre prédécesseur y étant resté plus de 20 ans en fonction), cette
étape de clarification est primordiale.
L’étude réalisée à la buanderie de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon se situe aux 2 premiers
niveaux de cette stratégie SOBANE: le Dépistage et l’Observation.
6.2.1. Premier niveau : le Dépistage
Comme son nom l’indique, le premier niveau de la stratégie SOBANE, le Dépistage, permet de dépister
les risques.
Le Dépistage a été réalisé en suivant le guide de concertation Déparis : Dé pour Dépistage, Pa pour
participatif, Ris pour Risques. Ce guide a été développé par l’Unité « Hygiène et Physiologie du travail »
du professeur MALCHAIRE de l’Université Catholique de Louvain.
Par sa présentation simple et compréhensible par tous, ainsi que par l’intervention participative des
travailleurs, il permet d’aborder clairement la situation de travail choisie.
Des solutions simples et applicables rapidement peuvent être proposées par le groupe des participants.
Pour les points les plus difficiles, une étude plus approfondie pourra être menée (niveau 2 :
Observation). Un coordinateur est désigné pour coordonner ce Dépistage et, le cas échéant, la
poursuite de l’étude.
Ce guide de concertation Déparis correspond parfaitement aux critères d’un outil général de dépistage
des risques :
être facile d’utilisation : il est simple à comprendre avec un vocabulaire courant et ne nécessite pas de
mesurage
17
par les travailleurs eux-mêmes : il ne requiert aucune connaissance spéciale en sécurité, ergonomie, …
mais seulement une très bonne connaissance de la situation de travail
ne pas nécessiter trop de temps : une réunion de +/- 2 heures
aborder la situation de manière globale : il prend en compte l’ensemble des paramètres de la situation
de travail : 18 thèmes
déterminer rapidement les aspects à améliorer : ce guide prévoit un jugement global sous forme de
Smile en couleur et non un score numérique :
Feu Rouge
État insatisfaisant, à améliorer nécessairement
Feu Orange
État moyen et ordinaire, à améliorer si possible
☺ Feu Vert
État tout à fait satisfaisant
permettre la recherche d’améliorations rapides, concrètes ou décisions d’observations plus
approfondies : en fin de dépistage participatif, deux tableaux récapitulatifs sont remplis.
L’un récapitule les appréciations générales des 18 rubriques. L’autre reprend les mesures de
prévention à appliquer directement ou les études à faire à court, moyen ou long terme sous forme de
« qui » « fait quoi et comment » « coût » et « quand ».
6.2.2. Deuxième niveau : l’Observation
Ce niveau d’Observation permet de trouver des solutions moins immédiates et de déterminer les points
qui demanderaient peut-être à être analysés par un conseiller en prévention (niveau 3 : Analyse).
La méthode d’Observation utilisée a été mise au point notamment pour le bruit [Malchaire, 2005], les
ambiances thermiques [Malchaire, 2004] et les troubles musculo-squelettiques [Malchaire, 2003] par
l’Unité « Hygiène et Physiologie du travail » de l’Université Catholique de Louvain.
En théorie, un groupe de travailleurs et de responsables techniques est constitué afin d’observer plus
en détails les conditions de travail. Un coordinateur est désigné pour coordonner cette Observation et,
le cas échéant, la poursuite de l’étude. A défaut de pouvoir réunir un tel groupe de travail, l’utilisateur
réalise seul l’Observation en recueillant, auprès des opérateurs principalement, les informations
nécessaires. Ce niveau 2, Observation, requiert une connaissance intime de la situation de travail..
7. Premier niveau de la stratégie SOBANE: Dépistage
7.1. Application au service de la buanderie
Fin décembre 2005 : Réunion du médecin du travail avec la Direction générale :
Suite aux différentes interpellations (cf. « Choix du sujet » ci-dessus), nous proposons d’utiliser la
stratégie SOBANE à la buanderie. Le climat de collaboration est clair et franc dès le départ. La
direction nous donne carte blanche pour mettre tout en œuvre à la recherche de solutions qui
amélioraient le travail à la buanderie et s’engage à tenir compte des résultats.
18/01/06 : Réunion du CPPT :
Nous présentons le guide de concertation Déparis au CPPT : celui-ci marque son accord pour
l’appliquer à la buanderie.
Nous sommes désignée comme coordinateur Déparis par la direction avec l’accord des travailleurs.
La situation de travail a été définie : la buanderie de l’Hôpital, hormis le ramassage, la redistribution
et l’atelier de couture. Elle forme un ensemble cohérent de postes de travail, une unité fonctionnelle
où les postes dépendent les uns des autres.
Janvier et février 2006 : Coordinateur :
Un guide de concertation Déparis-fille « buanderie d’hôpital » avec fiches d’aide a été créé sur base
de la recherche bibliographique. Ces fiches reprennent des principes théoriques permettant
d’éclairer les utilisateurs du guide [Moniteur belge, 2005] [ASPC, 1998] [ASSTSAS, 2002] [CCHST,
2005] [HCHSA, 1998] [ITM, 1998] [RRSSS, 2003] [SCP-STI, 2004] [SPF-Santé Publique, 2005].
18
19/01/06 : Coordinateur :
Nous avons participé passivement à l’application de la méthode (guide de concertation Déparis)
dans un service de stérilisation d’un autre hôpital, afin de nous y familiariser.
Fin janvier 2006 : Conseiller interne en prévention :
Le conseiller interne en prévention de l’Hôpital du Beau Vallon a suivi, en externe, une formation à
la stratégie SOBANE.
Février 2006 : Réunions du coordinateur avec le conseiller interne en prévention :
Le guide de concertation Déparis a été revu.
Février 2006 : Direction :
Un groupe de travail constitué de travailleurs-clés et du personnel d’encadrement technique choisis
par la direction, a été créé. Le groupe était composé de 2 journalières (2 femmes), la personne qui
veille au bon déroulement du travail à la buanderie (un homme) et le directeur du département
immobilier qui est aussi conseiller en prévention interne (un homme). Toutes ces personnes vivent
au quotidien cette situation de travail et la connaissent donc parfaitement bien.
22/02/06 : Coordinateur et groupe de travail :
Le premier niveau de la stratégie SOBANE a été appliqué via le guide de concertation Déparis. La
réunion s’est déroulée dans un local calme près des postes de travail : la salle de collation.
Nous avons expliqué le but de la réunion et la procédure qui allait être suivie.
Puisqu’il n’est guère aisé de mener ces débats et de prendre note en même temps, le conseiller en
prévention interne nous a aidée à cette tâche.
Les participants disposaient d’un support écrit qui leur permettait si nécessaire de suivre plus
aisément les points à considérer. Nous avons discuté des aspects repris sous chacun des 18
thèmes en recherchant :
Ce qui pouvait être fait pour améliorer la situation, par qui et quand ;
Ce pour quoi il fallait demander l’assistance d’un préventeur ;
Le coût des mesures d’amélioration proposées [pas (0), peu (€), moyen (€€) ou élevé (€€€)]
et leur impact éventuel sur la qualité du produit et sur la productivité.
Cet aspect a paru relativement difficile à évaluer, c’est pourquoi il a été estimé de manière
globale par rubrique.
Mars 2006 : Coordinateur :
Après la réunion, nous avons établi la synthèse qui comprenait :
La liste des points à étudier plus en détails avec les priorités ;
La liste de solutions envisagées avec indication de qui fait quoi et quand ;
Les rubriques utilisées, contenant les informations détaillées ressortant de la réunion.
05/05/2006 : Coordinateur et groupe de travail :
La synthèse de la réunion Déparis a été présentée au groupe de travail plus de 2 mois après la
réunion Déparis, une des personnes du groupe de travail étant entre-temps en incapacité
temporaire de travail. Lors de cette 2ème réunion, nous avons pu observer que les participants
avaient de façon générale un regard plus critique sur leur poste de travail en ce sens qu’ils avaient
changé l’appréciation pour 6 situations de travail : 2 sont passées du Vert au Rouge, 2 du Jaune au
Rouge, 2 du Vert au Jaune.
Mai 2006 : Coordinateur :
La synthèse de la réunion Déparis a été finalisée.
19
24/05/06 : Réunion du CPPT :
La synthèse de la réunion Déparis a été présentée au CPPT, un document écrit de la synthèse
ayant été remis à chaque membre du CPPT.
Nous avons décidé de passer de suite au deuxième niveau « Observation » de la stratégie
SOBANE en ce qui concerne le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques. En effet, ces 3
points semblaient vraiment être problématiques pour les travailleurs et le groupe de travail ne
pouvait donner suffisamment de solutions concrètes lors du « Dépistage ».
L’analyse des résultats de la réunion Déparis a été portée à l’ordre du jour du prochain CPPT.
21/06/06 : Réunion du CPPT :
Les résultats de la réunion Déparis sont discutés.
05/07/06 : Médecin du travail :
Une information sur les thèmes « principe de marche en avant, hygiène, accidents, … », et inscrite
dans les mesures à prendre, a été dispensée par nous-même au personnel de la buanderie.
7.2. Résultats
Tous les détails des résultats de la réunion Déparis se trouvent en annexe 4.
Le premier tableau de synthèse à évaluation en terme de Smile (cf. A. Bilan) révèle :
8 rubriques « Feu Rouge, à améliorer nécessairement » : locaux et zones de travail, organisation du
travail, accidents de travail, positions de travail, efforts et manutentions, bruit, ambiances thermiques,
contraintes de temps.
Les 6 autres rubriques sont « Feu Orange, à améliorer si possible » : risques électriques, les
commandes et signaux, le matériel, l’éclairage, l’hygiène atmosphérique, les vibrations. L’item n°11,
correspondant à l’hygiène atmosphérique, est classé « orange », alors qu’un principe de base comme
celui de la « marche en avant » n’est pas respecté : cet item aurait donc dû être « rouge ». Cette
divergence nous montre qu’il existe un manque d’information des travailleurs.
4 rubriques « Feu Vert, tout à fait satisfaisant » : l’autonomie, le contenu du travail, les relations de
travail, l’environnement psychosocial. Les travailleurs de la buanderie semblent donc satisfaits du point
de vue psycho-organisationnel.
Le deuxième tableau de synthèse « qui, fait quoi et comment, coût et quand » (cf. B. Inventaire des
propositions d’amélioration et des études complémentaires à réaliser), mentionne une série de solutions
concrètes et une série de points nécessitant une étude complémentaire.
La première colonne du tableau correspond au numéro de la rubrique (du thème).
L ‘appréciation du coût posant certaines difficultés au groupe de travail, une évaluation globale a été
indiquée. Notons que pour la rubrique n°11, l’appréciation du coût par les travailleurs est peu élevé (€)
ce qui démontre à nouveau leur manque d’information en matière d’hygiène.
Vu la quantité de mesures à améliorer, le groupe de travail n’a pas pu donner de dates de réalisation
précises de ces mesures mais a préféré fixer celles à exécuter le plus rapidement. Toutefois, la
direction a expliqué au cours du dernier CPPT en date, que toutes les propositions émises trouveraient
des réponses.
8. Deuxième niveau de la stratégie SOBANE: Observation
8.1. Application au service de la buanderie
24/05/06 : Réunion du CPPT :
Vu l’urgence (relative) de la situation à la buanderie concernant les problèmes de bruit, de chaleur
et les contraintes ergonomiques, la direction et le CPPT nous ont accordé de poursuivre l’étude au
20
2ème niveau pour les 3 points susmentionnés. Ils marquaient en même temps leur accord pour faire
appel à des spécialistes qui analyseraient ces 3 points si nécessaire.
Juin 2006 : Médecin du travail avec le Conseiller en prévention interne :
L’Observation a été réalisée par nous-même, secondée par le conseiller en prévention interne et
l’avis des travailleurs recueilli sur place lors de visites des postes de travail. Cet avis est
indispensable car ce niveau d’Observation nécessite une connaissance intime de la situation de
travail. Nous n’avons pu constituer un groupe de travail comme pour le dépistage pour des raisons
d’organisation pratique : il y avait trop d’absentéisme à la buanderie à ce moment-là.
L’Observation a donc été menée de front (c’est-à-dire pendant la même période) avec la discussion
des résultats du Dépistage.
21/06/06 : Réunion du CPPT :
Les discussions engendrées par le Dépistage occupent la majeure partie des CPPT, nous sommes
donc obligée de présenter de manière succincte (trop) les résultats de l’Observation. Ces résultats
serviront à élaborer les cahiers de charges transmis aux spécialistes pour réaliser les analyses plus
pointues sur le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques.
8.2. Résultats
Tous les détails des résultats de l’Observation se trouvent en annexes 5, 6 et 7.
Pour le bruit, l’Observation n’aboutit à aucune solution concrète. Tout ce sujet nécessite une étude et
peut-être des mesurages approfondis (cf. tableau 5). Néanmoins, dans l’attente de l’étude, vu les
plaintes des travailleurs et les résultats du tableau 2 (niveau de voix très forte et criée), nous avons
proposé de mettre à disposition des travailleurs de la « buanderie proprement dite » et de la « grande
salle », des bouchons à usage unique (type mousse) qu’ils utiliseront lorsque les machines sources de
bruit fonctionnent.
Pour la chaleur,
Le tableau du point 13 reprend les solutions concrètes et celles à étudier plus en détails ;
Le point 14 explicite la nécessité d’une Analyse approfondie ;
Le point 15 propose des mesures à court terme (pour la période d’été, installation de fontaine d’eau et
réorganisation du travail).
Pour l’ergonomie,
Le dernier tableau « qui, quoi, quand ? » donne toute une série de solutions concrètes ;
Après application des mesures de prévention/amélioration décrites dans ce dernier tableau et
évaluation du risque résiduel, une analyse sera peut-être demandée pour la salle de tri, le système de
séchage aux fils, les hauteurs des plans de travail et le choix des nouveaux bacs et nouveaux chariots,
si ce risque résiduel reste inacceptable.
9. Discussion
Ces réunions ont été très positives et très constructives. Elles ont abouti à un véritable plan d’action.
Le guide de concertation Déparis correspondait exactement à ce dont nous avions besoin pour
démêler les problèmes et surtout rechercher des solutions qui correspondraient à l’attente des
travailleurs. Le groupe de travail formé pour l’occasion était très ouvert à la discussion. Pour certains
points, des solutions très concrètes ont rapidement été trouvées, alors que pour d’autres points (bruit,
chaleur, ergonomie …), il est apparu qu’une Observation voire une Analyse seraient nécessaires.
21
Au cours des discussions, les travailleurs paraissaient peu informés des facteurs de risques auxquels ils
étaient véritablement exposés lors de leur travail à la buanderie. Nous avons dû régulièrement les
éclairer, voire les informer. Il nous a donc paru nécessaire de prévoir ultérieurement une réunion
d’information pour tous les travailleurs de la buanderie. Elle permettrait, entre autres, une meilleure
application de toute une série de mesures (notamment en terme d’hygiène) proposées suite à la
réunion Déparis. Cette réunion d’information a effectivement eu lieu le 05 juillet 2006.
10. Suites données à l’étude de la buanderie
10.1. Solutions concrètes déjà appliquées
Une information a été dispensée au personnel de la buanderie : celle-ci portait sur les sujets suivants :
Principe de « marche en avant » : explication théorique et application à la buanderie du Beau
Vallon. Nous avons notamment insisté sur le nettoyage des mains.
Tri des déchets et entre autres, « Quelle attitude adopter face à une seringue retrouvée dans
un tablier de travail ? ».
Équipements de protection individuelle, notamment pour le travail en zone sale.
Accidents : « Que faire en cas de piqûre d’aiguille ? », « Comment utiliser les contenants
sécuritaires ? »,…
Fiches de sécurité des produits lessiviels.
L’équipe de la buanderie a été renforcée, du moins temporairement : 4 étudiants jobistes ont été
engagés pendant les vacances.
Le rôle de chaque travailleur a été recadré via l’intervention du conseiller en ressources humaines du
Beau Vallon.
Tout le matériel de la buanderie a été répertorié.
Les persiennes manquantes ont été remplacées.
Le « sterput » côté calandre a été réparé.
Les gants sont portés systématiquement lors du tri du linge, au poste des séchoirs (ici, pas par tous les
travailleurs), lors de la manipulation des produits lessiviels.
Des lunettes de protection et un rince-œil ont été placés à la disposition des travailleurs.
Des boissons rafraîchissantes ont été mises à disposition durant les fortes chaleurs.
Les conduites des machines ont été calorifugées.
La porte de la pièce « séchoir » est dorénavant fermée dès que le système de séchage par la vapeur
est mis en route.
Le contenu de la trousse de secours a été revu.
Un contenant sécuritaire a été placé en salle de tri.
La conformité des prises de courant ainsi que le fonctionnement des signaux lumineux ont été revus.
10.2. Mesures prévues
Placer les nouvelles fenêtres oscillo-battantes.
Placer un contact de porte et une minuterie sur le séchoir « ancienne génération ».
Revoir le tri du linge dans les services.
Sensibiliser les services par rapport au remplissage des sacs.
Former les travailleurs à la manutention.
Placer les pictogrammes en matière d’incendie.
Revoir les consignes d’incendie.
Former les travailleurs à la lutte contre l’incendie.
22
Ranger les fiches de sécurité des produits lessiviels dans un classeur disposé dans le bureau de la
buanderie.
Analyser le bruit, la chaleur, les contraintes ergonomiques : les résultats des réunions d’Observation
seront utilisés par les spécialistes comme cahiers de charges.
10.3. Solutions en cours de discussion
[Voir schémas ci-contre]
Un nouveau plan de la buanderie, respectant le principe de « marche en avant », a été élaboré en
collaboration avec la direction, le directeur du département des services techniques, le directeur du
département immobilier, le conseiller interne en prévention et l’infirmière hygiéniste.
Afin de respecter le principe de la « marche en avant », quelques modifications seraient à
apporter :
La porte condamnée entre le local « buanderie proprement dite » et le « corridor de pli »
serait à nouveau utilisée. Il était alors impossible jusque-là d’emprunter cette voie, les bacs à
linge sale et à linge propre étant entreposés devant cette porte.
Les 2 passages actuels dans la « pièce de tri » ne seraient plus utilisés.
Une percée devrait être faite entre la pièce de tri et la « buanderie proprement dite », à
hauteur de l’emplacement actuel des séchoirs.
Les séchoirs seraient légèrement décalés vers la grande salle.
Dans la « buanderie proprement dite », un cloisonnement serait placé pour séparer la zone
propre de la zone sale.
Au cours du dernier comité d’hygiène hospitalière a été discuté la possibilité de ne plus devoir trier le
linge dit « d’hôpital » par pavillon (draps de lit…), ce qui permettrait au personnel de la buanderie de
gagner beaucoup de temps. Pour ce faire, le linge ne serait plus marqué et un système d’armoire
placée dans chaque pavillon permettrait de visualiser les besoins selon le niveau atteint par le linge
dans l’armoire.
D’autres points sont à l’étude : choix de nouveaux bacs, nouveaux chariots, nouveaux containers,
possibilité de placer le séchoir de la pièce « séchoir » dans la pièce « buanderie proprement dite »,
possibilité de bénéficier de personnel supplémentaire.
11. Conclusions
C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons réalisé cette étude.
La demande de l’Hôpital « Etude de la buanderie », inscrite dans le plan annuel d’action 2006, était très
claire dès le départ.
L’application de la stratégie SOBANE a permis de revoir les risques présents à la buanderie et a
proposé des solutions très concrètes ou des points à étudier. A ce jour, certaines solutions ont déjà pu
être réalisées, d’autres sont prévues, enfin certaines sont en cours de discussion.
La motivation, l’esprit ouvert et collaborant du personnel de la buanderie et de toute la hiérarchie a
permis d’avancer de façon très constructive.
Le conseiller interne en prévention de l’Hôpital s’est formé à la stratégie SOBANE afin de pouvoir
l’utiliser, non seulement à la buanderie mais aussi dans les autres services.
Cette étude met en évidence les points suivants :
Lors d’une étude de poste, aborder les problèmes de manière structurée, en partant d’une approche
générale simple pour avancer au fur et à mesure dans des études plus poussées, comme le propose
la stratégie SOBANE.
Dans cette étude, nous nous situons aux 2 premiers niveaux de cette stratégie :
23
« Dépistage », via l’utilisation du guide Déparis.
Le dépistage a permis la mise en évidence des risques présents en buanderie d’hôpital.
Au cours de cette étude, il est apparu que des travailleurs minimisaient ou méconnaissaient
la présence de certains risques auxquels ils étaient exposés de par leur travail à la
buanderie. Une information s’est donc avérée indispensable. Elle a permis, entre autres,
d’obtenir un meilleur suivi de l’étude. Pour certains, la prise de conscience aura représenté
un bénéfice incontestable.
« Observation » : réalisée pour le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques. Le
groupe de travail constitué pour la réunion Déparis a en effet très vite démontré qu’il ne
pourrait trouver suffisamment de solutions vis-à-vis de ces 3 points.
Il n’a cependant pas été possible de réunir un groupe de travail pour ce 2ème niveau et cela
aurait pu constituer un frein au bon déroulement de l’étude. Néanmoins, des conditions
favorables telles que la volonté générale d’aboutir à un résultat ainsi que le suivi possible de
par notre présence 2 ½ jours par semaine dans l’entreprise, ont permis de mener à bien cette
Observation.
L’Observation pourra peut-être aussi être réalisée pour d’autres problèmes non résolus suite
au Dépistage.
Lors de l’utilisation de la stratégie SOBANE, appliquer l’Observation de front avec le Dépistage
peut s’avérer nécessaire pour gagner du temps. Ainsi, le groupe de travail constitué pour la
réunion Déparis a très vite pensé qu’il était utile de passer à l’Observation pour le bruit, la chaleur et
les contraintes ergonomiques alors que les résultats de la réunion Déparis étaient encore en
discussion.
Lors de l’utilisation du guide de concertation Déparis, prévenir l’entreprise concernée que, bien
que la réunion Déparis soit courte, la mise en place des mesures qui en découlent peut être
longue. De même, la synthèse claire et concise résumant la réunion ne reflète pas les heures
de travail fournies.
En tant que coordinateur des réunions Déparis, nous avons été très satisfaite d’avoir eu le temps de
bien connaître la situation de travail et de bien comprendre les postes de travail. Comme le précise la
stratégie SOBANE, c’est un atout !
Ne pas se limiter à appliquer des mesures correctives : il faut sans cesse évaluer et contrôler
l’efficacité des mesures prises pour entrer véritablement dans un système dynamique de gestion des
risques. Ce qui peut parfois aboutir à la proposition d’autres mesures.
En ce qui concerne la buanderie du Beau Vallon, l’évaluation des mesures prises ou à prendre sera
à l’ordre du jour du prochain CPPT, fin septembre 2006. Les CPPT mais aussi d’autres réunions
(avec la direction, avec le conseiller en prévention, lors du comité d’hygiène hospitalière, …) ont été
et seront organisées afin d’avancer dans les mesures proposées. De toute façon, notre politique est
de travailler dans un climat de collaboration, de transparence et de confiance.
Cette étude, a non seulement permis de revoir de façon structurée les risques présents dans une
buanderie d’hôpital, de proposer certaines mesures face à ces risques, mais a aussi permis la mise en
place d’une évaluation dynamique et le renforcement de la culture de concertation dans l’Hôpital.
L’avenir risque d’être très prometteur …
24
Annexe 2
Annexe 2 : Guide de concertation Déparis adapté au travail dans la
buanderie [Malchaire, 2006]
1. Les locaux et zones de travail
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les zones de travail
Organisées selon le principe de la "marche en avant" (du Sale au Propre)
Séparation organisationnelle ou physique entre la zone propre et la zone sale
De taille moyenne et personne n’y est isolé
Non encombrées par des linges, sacs, chariots …
Pas de stockage (même temporaire) de linges à l'extérieur
Les voies de circulation (pour personnes et véhicules)
Assez larges, bien délimitées par des lignes
Bonne visibilité
Les accès aux zones de travail
Faciles, directs et de largeur suffisante (> 80 cm)
Les espaces de rangement
Suffisants (bacs, chariots…) et à portée de la main
L’entretien technique et ménager
Locaux bien et régulièrement entretenus, agréables
Les déchets
Triés et évacués correctement
Matières biologiques
Objets coupants, tranchants, piquants…
Résidus de filtration
Containeurs adéquats, en nombre suffisant, bien localisés
Les sols
En bon état : de niveau, solide, non glissant, sec, bien éclairé
Lavables à l'eau
Incliné vers des collecteurs d'évacuation bien localisés
Les locaux sociaux
Douches, toilettes, vestiaires, réfectoire…
De taille suffisante, confortables et bien équipés
Toilettes séparées pour la zone propre et la zone sale
Les issues de secours
Libres, bien visibles
Signalées par les pictogrammes adéquats
Aspects à étudier plus en détails:
☺
25
2. L'organisation du travail
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
L'organisation du travail
Claire et satisfaisante
Permet de travailler en sécurité
Planification satisfaisante dans le temps et dans l'espace
Procédures de travail : claires et connues (linge contaminé traité selon protocole
précis …)
Les circonstances de travail
Le lieu, les outils, le matériel, les stocks, les imprévus, les demandes extérieures,
le temps…
Permettent d'appliquer les procédures de travail normales et de faire un travail de
qualité
L’approvisionnement des postes
Stocks tampons ni trop grands ni trop petits
L’indépendance avec les postes voisins
Ni trop, ni trop peu
Linge traité selon un circuit
Les interactions et communications au cours du travail entre
travailleurs des différents postes : faciles et libres
Les moyens de communication
Voix, téléphones, ordinateurs, parlophones … adéquats et agréables
Aspects à étudier plus en détails :
☺
3. Les accidents de travail
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les vêtements de travail et Équipements de protection
individuelle (EPI)
Adaptés, disponibles, utilisés, entretenus, rangés…
Produits dangereux : masques, lunettes, gants
Machines : lunettes (projections), gants
Linge sale : tri avec gants à usage unique
Collectés et traités séparément du linge des patients
Les chutes de plain-pied : état du sol, ordre, propreté…
Les chutes ou projections d'objets
Sécurité des opérations, rangement des outils, du matériel, du linge…
Les risques mécaniques :
Heurt, entraînement, écrasement, coupures, piqûres, brûlures… dus à l'absence
ou à la neutralisation de garants, cache-poulie; l'utilisation de seringues, cutters,
sources de chaleur (presses, tables à repasser, vapeur, …)
Troubles musculo-squelettiques dus au port de charges lourdes, aux mauvaises
postures, au rythme de travail, aux mouvements répétitifs
Produits lessiviels
Allergies
Rejets accidentels
Les procédures en cas d’accident
Claires, connues et appliquées
Les analyses des accidents du travail
Systématiques, complètes, utiles
Les premiers soins : locaux de secours, boîtes de secours,
secouristes…bien localisés et adéquats
Aspects à étudier plus en détails :
☺
26
4. Les risques électriques et d’incendie
A discuter
Les risques électriques
Qui peut faire quoi de concret et quand?
L’installation électrique générale
Différentiels, fusibles, mise à la terre, signalisation, protection
Le matériel : fils, câbles, rallonges, prises de terre …
L’équipement : connexions, boutons d'arrêt d'urgence, mises à la terre,
entretien, isolation, batteries…
Le risque incendie et explosions
Les matières inflammables ou explosives
Quantité, stockage, ventilation, approvisionnement…
Les sources
Sources de chaleur ou d’étincelles (électricité statique possible dans les
installations de séchage…), signalisation
Les moyens de lutte
Détection et extinction automatique, extincteurs, dévidoirs, bornes d'incendie…,
signalisation
Le compartimentage des locaux, escaliers
Gaines techniques, portes coupe-feu (état, encombrement), rebouchage des
ouvertures (câbles, canalisations…)…
L’équipe d'intervention interne : formée, disponible
Les consignes en cas d'incendie
Plans d’évacuation, alerte, alarme, voies et issues de secours, points de rendezvous, tests d’évacuation…
La signalisation :
Zones de stockage, moyens de lutte, issues et éclairage de secours, plans par
étage …
Aspects à étudier plus en détails :
☺
5. Les commandes et signaux
A discuter
Les ordres de travail : bordereaux, listes…clairs
Les signaux (écrans, lampes…) et les commandes
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Boutons, manettes, pédales…en bon état
Leur localisation
Près et en face du travailleur, ni trop haut, ni trop bas
Bien disposés sur le tableau de commande (nombre et couleurs des boutons,
lampes…)
Systèmes d'arrêts d'urgence (boutons, câbles…) présents et facilement
accessibles
Leurs caractéristiques
Respect des stéréotypes : aiguille mobile de gauche à droite, vert = marche…
rouge = arrêt, sens de la commande…
Niveau sonore ou intensité lumineuse adéquate
La taille : forme et dimensions (boutons, voyants…)
La force
Pas de force excessive de pression du doigt ou du pied …
Aspects à étudier plus en détails :
☺
27
6. Le matériel de travail, les outils, les machines
A discuter
Le matériel, outils et machines
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Machines fixes, portatives, de levage…
Clairement répertorié (inventaire)
Adéquats : pour chaque opération
Isolés dans une zone de sécurité (machines dangereuses)
L'entretien
En bon état
Entretien et nettoyage régulier, vérification approfondie annuelle
Mise à l’écart en cas de problèmes (cordons abîmés, fissures, déchirures, usure
générale…)
Nettoyé et rangé selon les besoins en des endroits facilement accessibles autour
des postes de travail
Les dimensions et formes
Faciles à saisir en sécurité
Faciles à utiliser sans fatigue des mains ou des bras
Manches droits ou courbés, trop longs ou trop courts, trop gros ou trop fins, trop
rugueux ou trop lisses
Chariot bien adapté
Adaptés au travailleur et sécurisés
Pas d’éléments qui peuvent blesser
Pas trop lourds ; pas de vibrations
Adaptés aux gauchers
La formation des travailleurs
A l’utilisation la plus sûre et la plus efficiente du matériel et des machines
Aspects à étudier plus en détails :
☺
7. Les positions de travail
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
La répétition des mêmes gestes : pas en continu
Les positions de travail : confortables
Le dos droit : pas de flexions ou torsions
La tête droite : pas de flexions, extensions, rotations
Les épaules relâchées : pas haussées
Les bras près du corps : pas écartés ou levés
Les mains en position normale : non fléchies
Les deux pieds sur le sol ou un repose-pied
Pas de travaux à genoux ou accroupi
Sinon genouillères, coussins en mousse … disponibles
Pas de positions défavorables répétées ou prolongées
Les hauteurs de travail : (tables, étagères, machines …) permettent
cette position idéale
Le travail assis ou assis/debout
De préférence
Sièges de qualité, stables et confortables
Appui des avant-bras sur le plan de travail ou sur des accoudoirs réglables en
hauteur
Pas de gêne pour les jambes sous le plan de travail
Si en position debout
Pas de gène dans les mouvements
Appui confortable possible des cuisses et/ou des bras sur des surfaces à bonne
hauteur
Les aides
Stables, solides, faciles à utiliser en sécurité (chutes)
Aspects à étudier plus en détails :
☺
28
8. Les efforts et les manutentions
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les gestes et efforts
Pas brusques ni importants
Sans déplacements rapides ou répétés
Les efforts des mains
Modérés, pas de torsion des poignets
Jamais de coups avec le talon de la main
Les charges
Légères et équilibrées (liquides, taille des sacs…)
Confortables à saisir : bonnes poignées, pas de bords coupants, pas
glissants, pas trop chaud ou trop froid …
À bonne hauteur : saisie et dépose à hauteur de la ceinture
Pas de torsion ou inclinaison du tronc
Portées seulement sur de courtes distances
Les aides mécaniques : adéquates
Palans, chariots à pousser plutôt qu’à tirer…pour les charges lourdes ou
instables
Courroies, tapis roulant…pour les transports fréquents
De qualité, bien situées et faciles et rapides à utiliser
La formation : formation à la manutention adaptée au poste
La fatigue en fin de journée : acceptable
Aspects à étudier plus en détails :
☺
9. L'éclairage
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
L’éclairage dans les locaux et du travail lui-même
Ni trop, ni trop peu : suffisant pour voir les détails du travail, mais pas trop
important
Pas d’ombres sur le travail
Pas de reflet ni éblouissement
Sur les tables, les surfaces métalliques ou en verre, les fenêtres, …
En particulier par le soleil, fenêtres avec des rideaux, stores ou pare-soleil
Pas de vue directe des sources de lumière
L'uniformité de l’éclairage
Des zones de travail et de passage (escaliers…)
La vue sur l'extérieur
Éclairage naturel par des fenêtres propres
Les luminaires
Propres, nettoyés régulièrement
Lampes ou tubes défectueux remplacés rapidement
Le travail sur écran d’ordinateur
Le travailleur n’est ni face ni dos à une fenêtre ou à une source importante de
lumière
Aspects à étudier plus en détails :
☺
29
10. Le bruit
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
La facilité pour se parler : à une distance de 1 mètre
Les EPI : (bouchons, casque, ...)
Disponibles et utilisés quand nécessaire
Pas
d’inconfort
ou
de
distractions
(trafic,
téléphones,
conditionnement d’air, conversations …)
L’emplacement des postes de travail
Le plus à l’écart possible des sources de bruit
Les moyens de communication
Tiennent compte du bruit ambiant
Les machines ou installations bruyantes
Bien entretenues, capotées
Les trous, orifices
Dans les parois entre les locaux, les fentes en dessous des portes
Aspects à étudier plus en détails :
☺
30
11. L’hygiène atmosphérique
Risques chimiques (solides, liquides ou gaz) et biologiques (bactéries, virus, liquides corporels…)
A discuter
Les risques chimiques et biologiques
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Inventaire des produits disponible et à jour
Documentation sur les risques disponible
Risques chimiques :
-Produits lessiviels
-Mercure : thermomètre brisé, impureté dans produits chimiques utilisés
Risques biologiques :
-Linge souillé : enroulé si très souillé, manipulé le moins possible, dans sac ad hoc
-Linge contaminé : dans sac ad hoc, ni trié, ni lavé dès son arrivée
-Sang; Eaux usées; Air
-Contrôle et surveillance
La formation sur les procédures et les risques
Les procédures : respectées
D’utilisation : claires et respectées (mélanges, dosages)
En cas d’incident (renversement, éclaboussure…)
L’étiquetage : récipients adéquats et bien étiquetés
Les stocks
Produits toxiques, corrosifs, inflammables, biologiques, … stockés dans des espaces
appropriés, isolés et signalisés
Les vapeurs
Évacuées (ventilation, aspiration…) sans mise en suspension ou dispersion
Les déchets chimiques et biologiques
Évacués de manière contrôlée suivant une procédure connue dans des récipients
(poubelles) adéquats
Incinération interdite
La signalisation
Adéquate et respectée : interdiction de fumer, locaux à risque…
Les protections collectives
Douches, lavabos, rince-œil… sont bien situés et en bon état
Contenants sécuritaires et pinces pour objets piquants
Les EPI : gants, masques, lunettes, vêtements …
Adéquats, disponibles et utilisés
Tenue de travail adaptée pour manipulation du linge sale
Le personnel à risque aggravé : femmes, femmes enceintes ou allaitantes,
jeunes travailleurs …, surveillance de la santé pour tous les travailleurs
Les vaccinations en ordre
L’hygiène
Personne ne mange sur le lieu de travail
Pas de champignons ou moisissures
Circuits propre et sale respectés
Collecte séparée
-des textiles pour entretien, du reste du linge,
-des vêtements de travail, du linge des patients
Entreposage du linge propre dans local ad hoc, transport via chariots ad hoc
Le renouvellement de l’air : suffisant
L'air est frais, agréable à respirer, sans odeurs
Les fumeurs
Zone fumeurs bien localisée et ventilée
Aspects à étudier plus en détails:
☺
31
12. Les ambiances thermiques
La température
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Ni trop chaud ou froid, pas de variations importantes
Périodes de travail alternées avec périodes de repos si fortes chaleurs
L’humidité : ni trop sec ou humide
Pas de courants d'air : par les fenêtres et portes
Les sources de froid, chaleur ou humidité
Éliminées : eau, vapeur, machines, soleil…
Les vêtements de travail
Confortable : bleu de travail, tablier …
Les vêtements de protection
Si nécessaires (isolants, imperméables, …)
De qualité, adaptés et confortables
Les boissons : disponibles s’il fait trop chaud ou trop froid
Aspects à étudier plus en détails :
☺
13. Les vibrations
A discuter
Les engins de transport (chariots …)
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Adéquats pour le travail à réaliser
Le sol, les voies de circulation, les pneus, les suspensions, les sièges sont en
bon état
Les machines vibrantes
Adéquates pour le travail à réaliser
Sans vibrations
En bon état et régulièrement entretenues
La formation
Engins, véhicules, machines vibrants bien utilisés
Bonnes positions de travail, forces, travail à 1 ou 2 mains….
Aspects à étudier plus en détails :
☺
32
14. L’autonomie et les responsabilités individuelles
A discuter
Les ordres et attentes : pas de contradictions
Le degré d'initiative
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Chacun peut adapter son mode de travail sans perturber le travail de l’équipe
L'autonomie
Chacun peut quitter son poste et prendre une courte pause (toilettes, boissons)
sans perturber le travail
La liberté de contact
Chacun prend lui-même les contacts qu'il juge nécessaires avec les services
périphériques (entretien, achats, qualité…) ou extérieurs
Le niveau d'attention : moyen en fonction
De la gravité des actions à prendre
Du caractère imprévisible des événements
Les décisions
Le nombre de choix est limité
Les informations sont disponibles
Elles ne sont pas trop difficiles à prendre
La vitesse de réaction nécessaire est normale
Les responsabilités
Chacun connaît les siennes et les apprécie
Ni trop lourdes, ni trop légères
Les erreurs
1.
Chacun corrige lui-même ses erreurs éventuelles
Aspects à étudier plus en détails :
☺
15. Le contenu du travail
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
L'intérêt du travail : intéressant et diversifié
Travail réparti sur plusieurs tâches
Tâches préparatoires, contrôle qualité, retouche, entretien…
Les compétences
Le travail de chacun correspond à sa fonction et à ses compétences
professionnelles
Il permet d'utiliser et de développer ces compétences
Les informations et la formation
De tous (jeunes, intérimaires, plus anciens)
Spécifiques au travail de chacun (formation à la manutention, …)
Sur les procédures, les risques et la prévention
A l'embauche et de façon périodique
La charge émotionnelle : pas trop lourde
Erreurs dramatiques, environnement (hôpitaux)…
Aspects à étudier plus en détails :
☺
33
16. Les contraintes de temps
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les horaires et le programme de travail
Connus suffisamment à l'avance
Permettent d'organiser sa journée de travail comme on le souhaite
Flexibles dans des marges déterminées
Le rythme de travail : pas excessif
Le travail en retard peut être résorbé rapidement
L'autonomie du groupe : il s’organise lui-même avec l’accord du chef
concernant
Les horaires et les congés
La répartition du travail, les pauses, les rotations
La récupération des retards
Les heures supplémentaires
Les pics de travail
Le travail supplémentaire ou en dernière minute
Les interruptions dans le travail: Peu d'imprévus
Les pauses
Fréquentes et courtes
Organisées en fonction de la lourdeur du travail, de la pénibilité des postures, du
caractère répétitif, de la fatigue mentale.
Aspects à étudier plus en détails :
☺
17. Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les communications pendant le travail
Toujours possibles, tant sur le travail que sur d’autres sujets
L'organisation du travail et des espaces permet de se voir
La répartition du travail : équitable au sein du groupe
Chacun connaît exactement son travail et son rôle
L'entraide entre travailleurs pour des problèmes de travail
La concertation pour le travail : régulière
Entre le personnel, les services et la hiérarchie
Pour définir, planifier et se répartir le travail
Pour solutionner les problèmes
La hiérarchie : connue, appréciée et respectée
Les relations avec la hiérarchie
Bonne entente, confiance, collaboration et bon climat social
Pas de relations tendues ou conflits d’intérêt…
Support en cas de difficultés de travail ou personnelle
Délégations…
Les suggestions et critiques des travailleurs
Encouragées, entendues et suffisamment prises en compte
Les problèmes sont signalés.
Les évaluations
Chacun sait comment son travail est évalué
Quand et comment il est contrôlé
Il en connaît les critères et les conséquences
Chacun est informé des résultats de son évaluation
Le travail de chacun est suffisamment apprécié
Aspects à étudier plus en détails :
☺
34
18. L'environnement psychosocial
Les promotions : possibles
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Selon des critères objectifs et clairs
Connus et approuvés par tous
Sur base des évaluations et en fonction des performances
Les discriminations : aucune
Ni en fonction de l’âge, du sexe ou des origines
Ni à l'engagement, ni pour les promotions
L'emploi
Stable
Confiance en l’intégrité et l’avenir de la buanderie
Les problèmes de remplacement des absents, intérimaires sont bien traités
Les salaires
Correspondent aux compétences et au travail réalisé
Le conseil d’entreprise et le CPPT : satisfaisants
Les problèmes psychosociaux
Insatisfaction, stress, harcèlement, problèmes personnels…
Les structures et procédures d'accueil existent et sont utilisées
Des informations sont données
Des actions préventives sont menées
Les conditions de vie à la buanderie
Permettent un développement personnel et professionnel
Sont compatibles avec une vie privée satisfaisante (famille…)
Tous les travailleurs sont globalement satisfaits
Aspects à étudier plus en détails :
☺
35
Annexe 3
Annexe 3 : Fiches d’aide au guide de concertation Déparis-fille
« buanderie d’Hôpital »
[Moniteur belge, 2005] [ASPC, 1998] [ASSTSAS, 2002] [CCHST, 2005] [HCHSA, 1998] [ITM, 1998]
[RRSSS, 2003] [SCP-STI, 2004] [SPF-Santé Publique, 2005]
N.B. : Le numéro des fiches correspond au numéro des tableaux du guide Déparis
1. Les locaux et zones de travail
Les zones de travail
Pas de contact avec le linge propre pour les travailleurs de zone sale
Les déchets
Déchets solides placés dans un bassin moyennant gants et papier hygiénique
Tuyauteries, pompes, … pour l’alimentation en produits lessiviels et le traitement des eaux usées, conçues selon les caractéristiques des liquides véhiculés
Préservation d’étanchéité des encuvements traversés par des tuyauteries
Canalisations contenant des produits lessiviels visibles sur tout leur parcours
Mesures prises contre la pénétration accidentelle de liquides dans le sol
Incinération de déchets interdite
Résidus de filtration des eaux usées et boues d’épuration stockés dans containers étanches
Les locaux sociaux
Installations sanitaires et vestiaires séparés pour le personnel de zone sale
3. Les accidents de travail
Les risques mécaniques
Prévention d’accidents liés aux différents objets retrouvés dans le linge sale : réflexe de vider les poches, le linge, avant l’envoi à la buanderie. Une campagne par affiches
pourrait être opportune.
Produits lessiviels
Conduite d’égout pour les aires de stockage.
Produits de neutralisation en cas d’accident.
4. Les risques électriques et d’incendie
Le compartimentage des locaux, escaliers
Résistance au feu des matériaux d’au moins 30 minutes
6. Le matériel de travail, les outils, les machines
Les dimensions et formes
• Le chariot idéal :
celui qu’on pousse
barres de poussée : verticales et longues, situées à hauteur de la taille
largeur correspond à celle des épaules
hauteur maximum de140 cm (pour visibilité optimale)
bonne combinaison de roues directionnelles et de roues pivotantes (conduite facilitée)
pas d’éléments potentiellement blessants.
36
7. Les positions de travail
Si en position debout
• Pour le travail debout prolongé :
pied sur un tabouret ou un appuie-pieds
tapis anti-fatigue
semelles anti-fatigue
Les aides : quelques conseils d’usage
• Pour le tri et le lavage :
linge directement dans bacs adéquats
différents types de bacs :
afin d’éviter de trop se pencher pour atteindre le linge situé dans le fond des bacs (exemples : un bac avec un côté qui s’ouvre, un bac qui monte sur une
table basculante/élévatrice mobile, …).
afin de réduire le tirage et le poussage tout en manœuvrant les bacs pleins de linge (bacs plus légers équipés de roues conçues pour les planchers durs)
chaussures appropriées(atténuent stress sur pieds et bas du dos).
• Pour la récupération du linge, le séchage et le triage :
bacs avec un côté qui s’ouvre et montés sur des tables élévatrices
plate-forme (réduction des postures inconfortables)
tabouret debout/assis (repos entre les opérations)
repose-pied (déplacement du poids du travailleur)
tapis anti-fatigue (réduction de l’inconfort dû à la station debout prolongée lors du pliage)
• Afin de réduire les exigences physiques :
alterner les tâches qui ont recours à différents groupes musculaires
alterner les tâches faites assises et debout
éviter de travailler d’un seul côté
se tenir droit
ne pas utiliser de chariots trop gros (pourraient constituer un danger)
éviter de se pencher trop vers l’avant en plaçant :
le travail parallèle ou en- dessous de la hauteur des coudes
des surfaces de travail réglables en hauteur
si la hauteur de la surface de travail ne peut être réglée, veiller à ce qu ‘elle convienne aux plus grands
avoir des gants adaptés
8. Les efforts et les manutentions
Les charges
• Légères et équilibrées
Sacs remplis maximum aux ¾ et pas de plus de 10 kg
Privilégier emploi de petits sacs
• À bonne hauteur
Chariots munis de supports à ressort (garder le linge à hauteur des hanches)
Les aides mécaniques
• Le chariot idéal :
celui qu’on pousse
barres de poussée : verticales et longues, situées à hauteur de la taille
largeur correspond à celle des épaules
hauteur maximum de140 cm (pour visibilité optimale)
bonne combinaison de roues directionnelles et de roues pivotantes(conduite facilitée)
pas d’éléments potentiellement blessants.
37
9. L'éclairage
Quelques recommandations
• Éclairement moyen :
300 lux : lavage, pressage, nettoyage
750 lux : inspection
• Température des couleurs
4000 K : lavage, pressage, nettoyage
5000 K : inspection
• Rendu des couleurs : Ra =80
• Indice de protection : IP54
• Conception :
inspection : lumière oblique par rapport au linge, lampes de type « lumière du jour »
pressage et calandrage : luminaires montés à faible hauteur, parallèlement à la face avant de la machine
salles de nettoyage à sec : luminaires pour ambiance explosive
11. L’hygiène atmosphérique
Risques chimiques (solides, liquides ou gaz) et biologiques (bactéries, virus, liquides corporels…)
Les risques chimiques et biologiques
• Risques chimiques :
produits lessiviels : en fin de cycle lessiviel, linge sans résidu chimique, dont PH entre 5,5 et 6,5
• Risques biologiques :
linge souillé :
enroulé si très souillé, manipulé le moins possible
dans sac imperméable, à portée du travailleur, ne traînant pas sur le plancher, de couleur correspondant au contenu
sacs en polyéthylène quand présence de liquides, de médicaments cytotoxiques ou radioactifs, de parasites externes, de pathologie respiratoire sévère
linge contaminé :
dans sac imperméable, double si pas résistant
selon un code de couleurs
ni trié, ni lavé dès son arrivée
eaux usées :
séparation des différents flux d’eaux usées industrielles, domestiques et pluviales
eaux usées industrielles rejetées en eau de surface ordinaire ou en égouts publics, selon certaines conditions.
air :
émissions de buées … aspirées à endroit où générées
rejets des aérosols, poussières, fumées, gaz, vapeurs, buées, odeurs … dans l’atmosphère, à hauteur et distance suffisante pour bonne dispersion
contrôle et surveillance :
déversement accidentel en eau de surface ou dans les égouts signalé à la personne compétente
Les procédures
• La procédure à suivre en cas d’accident par le sang prévoira :
l’accès aux premiers secours
le nom de la personne responsable à aviser
l’hôpital ou le centre de référence
Les déchets chimiques et biologiques
Résidus de filtration des eaux usées et boues d’épuration stockés dans containers étanches
Les protections collectives
Contenants sécuritaires et pinces pour objets piquants, coupants ou tranchants. Changer les contenants dès qu’à ¾ pleins.
Les vaccinations
Hépatite B : obligatoire si buanderie attachée à un établissement de soins
Tétanos : recommandé
Dépistage de tuberculose (intradermo-réaction ou radiographie du thorax)
L’hygiène
Le personnel travaillant dans une zone ne peut entrer dans l’autre. Si passage de zone sale vers zone propre, changer les vêtements de travail et lavage, voire
désinfection des mains
Local d’entreposage du linge propre : à ce seul usage, sec, bien ventilé, nettoyé et dépoussiéré
Chariot pour transport du linge propre : à ce seul usage, propre et désinfecté
Recommandations pour le bon usage du linge propre : minimum de manipulations, avec des mains propres, pas trop de réserves, minimum de temps d’attente des
chariots dans le couloir
Le renouvellement de l’air
Pour les grandes entités, prévoir ventilation naturelle ou artificielle assurant un flux d’air de la zone propre vers la zone sale, zone propre idéalement en surpression
Local d’entreposage et du tri du linge sale : air aspiré vers extérieur
Les fumeurs
Appliquer arrêté royal du 19/01/05 relatif à la protection des travailleurs contre la fumée de tabac
38
13. Les vibrations
Les engins de transport
• Chariots avec
barres de poussées verticales et longues, préhensibles à hauteur de la taille
largeur correspondant à celle des épaules
Les machines vibrantes
Précautions prises pour que les vibrations engendrées par le fonctionnement des machines ne nuisent à la stabilité des constructions
39
Annexe 4
Annexe 4 : Rapport de la réunion Déparis
1. Les locaux et zones de travail
A discuter
Les zones de travail
Organisées selon le principe de la "marche en avant" (du Sale au Propre)
Séparation organisationnelle ou physique entre la zone propre et la zone sale
De taille moyenne et personne n’y est isolé
Non encombrées par des linges, sacs, chariots …
Pas de stockage (même temporaire) de linges à l'extérieur
1.
• revoir l’organisation de la buanderie selon le principe de « marche en avant ».
(problème du manque de place ?) (à étudier).
2.
Assez larges, bien délimitées par des lignes
Bonne visibilité
3.
Faciles, directs et de largeur suffisante (> 80 cm)
Les espaces de rangement
Suffisants (bacs, chariots…) et à portée de la main
L’entretien technique et ménager
4.
Locaux bien et régulièrement entretenus, agréables
Les déchets
Triés et évacués correctement
Matières biologiques
Objets coupants, tranchants, piquants…
Résidus de filtration
Containeurs adéquats, en nombre suffisant, bien localisés
Les sols
En bon état : de niveau, solide, non glissant, sec, bien éclairé
Lavables à l'eau
Incliné vers des collecteurs d'évacuation bien localisés
Bacs : trop petits, abîmés, en nombre insuffisant, sales
• acheter des bacs en nombre et contenant suffisants (à étudier)
• les nettoyer plus régulièrement : libérer du temps pour cela. (Un meilleur tri du
linge dans les services permettrait de gagner du temps à la buanderie) (cf. plus
loin) (à étudier)
Les voies de circulation (pour personnes et véhicules)
Les accès aux zones de travail
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Le linge propre repasse par le secteur de tri du linge sale lorsqu’il va
au séchoir, il n’y a pas de séparation réelle entre zone propre et sale
5.
6.
Locaux mal entretenus
• par manque de temps : libérer du temps (cf. supra). (à étudier)
• car il y a souvent des absents ?
• revoir le problème de sterput côté cylindre.
Déchets non triés correctement
• revoir la procédure de tri (à étudier)
• prévoir des containers adéquats
Les mêmes toilettes et le même vestiaire sont utilisés par le personnel
de zone sale et de zone propre
• indiquer via un pictogramme la présence d’une toilette réservée exclusivement
à la zone sale
• prévoir un vestiaire pour la zone sale
Issues de secours non signalées
• prévoir les pictogrammes adéquats
Les locaux sociaux
Douches, toilettes, vestiaires, réfectoire…
De taille suffisante, confortables et bien équipés
Toilettes séparées pour la zone propre et la zone sale
Les issues de secours
Libres, bien visibles
Signalées par les pictogrammes adéquats
Aspects à étudier plus en détails:
1. revoir l’organisation de la buanderie selon le principe de marche en avant
2. choix de nouveaux bacs
3. libération de temps pour l’entretien
4. revoir le tri des déchets
☺
40
2. L'organisation du travail
A discuter
L'organisation du travail
1.
Les circonstances de travail
2.
Claire et satisfaisante
Permet de travailler en sécurité
Planification satisfaisante dans le temps et dans l'espace
Procédures de travail : claires et connues (linge contaminé traité selon
protocole précis …)
Le lieu, les outils, le matériel, les stocks, les imprévus, les demandes
extérieures, le temps…
Permettent d'appliquer les procédures de travail normales et de faire un travail
de qualité
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Matériel : Bacs : trop petits, abîmés, en nombre insuffisant, sales
• acheter des bacs en nombre et contenant suffisants (à étudier)
• les nettoyer plus régulièrement : libérer du temps pour cela. (Un meilleur tri du
linge dans les services permettrait de gagner du temps à la buanderie) (cf. plus
loin) (à étudier)
Linge propre arrivant à la buanderie
• informer les différents services de ce non-sens
L’approvisionnement des postes
Stocks tampons ni trop grands ni trop petits
L’indépendance avec les postes voisins
Ni trop, ni trop peu
Linge traité selon un circuit
Les interactions et communications au cours du travail entre
travailleurs des différents postes : faciles et libres
Les moyens de communication
Voix, téléphones, ordinateurs, parlophones … adéquats et agréables
Aspects à étudier plus en détails : 1.choix de nouveaux bacs
2. libération de temps pour l’entretien des bacs
☺
41
3. Les accidents de travail
A discuter
Les vêtements de travail et Équipements de protection
individuelle (EPI)
Adaptés, disponibles, utilisés, entretenus, rangés…
Produits dangereux : masques, lunettes, gants
Machines : lunettes (projections), gants
Linge sale : tri avec gants à usage unique
Collectés et traités séparément du linge des patients
Qui peut faire quoi de concret et quand?
1.
2.
Linge sale non trié avec gants à usage unique
• les gants à usage unique ne sont pas assez longs : revoir le modèle (à étudier)
Les chutes de plain-pied : état du sol, ordre, propreté…
Les chutes ou projections d'objets
1.
Les risques mécaniques :
1.
Chute de linge possible :
• les bacs sont déformés et ne s ‘empilent plus bien : acheter des nouveaux
bacs
Sécurité des opérations, rangement des outils, du matériel, du linge…
Heurt, entraînement, écrasement, coupures, piqûres, brûlures… dus à
l'absence ou à la neutralisation de garants, cache-poulie; l'utilisation de
seringues, cutters, sources de chaleur (presses, tables à repasser, vapeur, …)
Troubles musculo-squelettiques dus au port de charges lourdes, aux
mauvaises postures, au rythme de travail, aux mouvements répétitifs
Chaussures de sécurité non portées par tous
• mal adaptées : revoir le modèle pour certains travailleurs (à étudier)
2.
3.
4.
Heurt : bacs s’empilent difficilement
• achat de nouveaux bacs
Entraînement : le séchoir d’ « ancienne génération » peut tourner
avec la porte ouverte
• mettre un contact de porte
Écrasement
• sans objet
Coupure : lunettes, verre, rasoir, dentier
• revoir le tri du linge dans les services (à étudier)
5.
6.
Piqûre
• mettre des gants lors du tri du linge
• revoir le tri du linge dans les services (à étudier)
Risque de brûlure quand on sort les vêtements du séchoir
• mettre des gants lors de cette manœuvre
• placer une minuterie qui empêche l’ouverture de la porte tant que la
température à l’intérieur du séchoir n’est pas suffisamment redescendue
7.
8.
Risque d’éclaboussure avec les produits lessiviels
• mettre des lunettes de protection
Risque de troubles musculo-squelettiques
• Revoir notamment la position utilisée lors du tri du linge à la buanderie (à
étudier)
Produits lessiviels
1.
Les procédures en cas d’accident
1.
Claires, connues et appliquées
Les analyses des accidents du travail
Systématiques, complètes, utiles
Les premiers soins : locaux de secours, boîtes de secours,
secouristes…bien localisés et adéquats
Aspects à étudier plus en détails
Risque de contact cutané avec les produits lessiviels
• porter des gants lors des manipulations
Allergies
Rejets accidentels
2.
La procédure établie en cas d’accident n’est pas disponible à la
buanderie
• la mettre à disposition des travailleurs
Premiers soins :
• revoir la trousse de secours, former des secouristes parmi le personnel de la
buanderie
1. Chaussures de sécurité, gants à usage unique
2. Choix de nouveaux bacs
3. Tri du linge dans les services
4. Contraintes ergonomiques (principalement au tri du linge)
☺
42
4. Les risques électriques et d’incendie
A discuter
Les risques électriques
Qui peut faire quoi de concret et quand?
L’installation électrique générale
1.
Différentiels, fusibles, mise à la terre, signalisation, protection
Certaines prises de courant sont non conformes
• revoir leur conformité
Le matériel : fils, câbles, rallonges, prises de terre …
L’équipement : connexions, boutons d'arrêt d'urgence, mises à la terre,
entretien, isolation, batteries…
Le risque incendie et explosions
Les matières inflammables ou explosives
Quantité, stockage, ventilation, approvisionnement…
Les sources
Sources de chaleur ou d’étincelles (électricité statique possible dans les
installations de séchage…), signalisation
Les moyens de lutte
Détection et extinction
d'incendie…, signalisation
automatique,
extincteurs,
dévidoirs,
bornes
Le compartimentage des locaux, escaliers
Gaines techniques, portes coupe-feu (état, encombrement), rebouchage des
ouvertures (câbles, canalisations…)…
L’équipe d'intervention interne : formée, disponible
Les consignes en cas d'incendie
1.
2.
3.
4.
Manipulation des extincteurs non connue pour tous
• former le personnel à l’utilisation des extincteurs
Peu de personnes formées à intervenir en cas d’incendie
• former le personnel de la buanderie
Consignes en cas d’incendie non établies
• à établir (à étudier)
Absence de signalisation en matière d’incendie
• mettre signalisation
Plans d’évacuation, alerte, alarme, voies et issues de secours, points de
rendez-vous, tests d’évacuation…
La signalisation :
Zones de stockage, moyens de lutte, issues et éclairage de secours, plans par
étage …
Aspects à étudier plus en détails :
1.consignes incendie
☺
5. Les commandes et signaux
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les ordres de travail : bordereaux, listes … clairs
Les signaux (écrans, lampes…) et les commandes
1.
Leur localisation
2.
Boutons, manettes, pédales…en bon état
Près et en face du travailleur, ni trop haut, ni trop bas
Bien disposés sur le tableau de commande (nombre et couleurs des boutons,
lampes…)
Systèmes d'arrêts d'urgence (boutons, câbles…) présents et facilement
accessibles
Méconnaissance des caractéristiques des commandes et signaux
• revoir leur usage avec le personnel
Dysfonctionnement de certains signaux lumineux
• revoir leur fonctionnement
Leurs caractéristiques
Respect des stéréotypes: aiguille mobile de gauche à droite, vert = marche…
rouge = arrêt, sens de la commande…
Niveau sonore ou intensité lumineuse adéquate
La taille : forme et dimensions (boutons, voyants…)
La force
Pas de force excessive de pression du doigt ou du pied …
Aspects à étudier plus en détails : RAS
☺
43
6. Le matériel de travail, les outils, les machines
A discuter
Le matériel, outils et machines
Machines fixes, portatives, de levage…
Clairement répertorié (inventaire)
Adéquats : pour chaque opération
Isolés dans une zone de sécurité (machines dangereuses)
L'entretien
En bon état
Entretien et nettoyage régulier, vérification approfondie annuelle
Mise à l’écart en cas de problèmes (cordons abîmés, fissures, déchirures,
usure générale…)
Nettoyé et rangé selon les besoins en des endroits facilement accessibles
autour des postes de travail
1.
2.
3.
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Le matériel n’est pas répertorié
• répertorier le matériel
Bacs :
Rouges : lourds, difficiles à manipuler, s’emboîtent difficilement
Mal entretenus, coupants (abîmés)
• remplacer les bacs par de nouveaux bacs gris (cf. supra) (à étudier)
• libérer du temps pour leur entretien (cf. supra) (à étudier)
Chariots : roues en mauvais état
• revoir l’état des roues
4.
Camionnette : un siège est défectueux
• état du siège à revoir (une autre camionnette est prévue)
Les dimensions et formes
Faciles à saisir en sécurité
Faciles à utiliser sans fatigue des mains ou des bras
Manches droits ou courbés, trop longs ou trop courts, trop gros ou trop fins,
trop rugueux ou trop lisses
Chariot bien adapté
Adaptés au travailleur et sécurisés
Pas d’éléments qui peuvent blesser
Pas trop lourds ; pas de vibrations
Adaptés aux gauchers
La formation des travailleurs
A l’utilisation la plus sûre et la plus efficiente du matériel et des machines
Aspects à étudier plus en détails : 1. Achat de nouveaux bacs gris
2. Libération de temps pour l’entretien
☺
7. Les positions de travail
A discuter
La répétition des mêmes gestes : pas en continu
Les positions de travail : confortables
Le dos droit : pas de flexions ou torsions
La tête droite : pas de flexions, extensions, rotations
Les épaules relâchées : pas haussées
Les bras près du corps : pas écartés ou levés
Les mains en position normale : non fléchies
Les deux pieds sur le sol ou un repose-pied
Pas de travaux à genoux ou accroupi
Sinon genouillères, coussins en mousse…disponibles
Pas de positions défavorables répétées ou prolongées
Les hauteurs de travail : (tables, étagères, machines …) permettent
cette position idéale
Le travail assis ou assis/debout
1.
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Inconfort positionnel lors du
Tri du linge (les sacs de linge sont déversés à même le sol)
•
étudier la possibilité d’avoir un système plus adapté : prévoir une
étude ergonomique (système de table et de tapis roulant ?) (à
étudier)
•
Pendaison des robes sur des cintres suspendus à des cordages
placés entre deux murs opposés
•
séchage des robes via un autre système (à étudier)
2.
Il n’y a jamais de travail en position assise
3.
Il n’y a pas d’appui confortable pour le travail en position debout
possibilité du travail en position assise pour certaines tâches (à étudier)
prévoir des appuis (à étudier)
De préférence
Sièges de qualité, stables et confortables
Appui des avant-bras sur le plan de travail ou sur des accoudoirs réglables en
hauteur
Pas de gêne pour les jambes sous le plan de travail
Si en position debout
Pas de gène dans les mouvements
Appui confortable possible des cuisses et/ou des bras sur des surfaces à
bonne hauteur
Les aides
Stables, solides, faciles à utiliser en sécurité (chutes)
Aspects à étudier plus en détails
Etude ergonomique générale (poste par poste) du travail à la buanderie, à savoir que le tri du linge semble représenter le poste le plus problématique (tri du linge à
même le sol)
44
☺
8. Les efforts et les manutentions
Les gestes et efforts
A discuter
1.
Pas brusques ni importants
Sans déplacements rapides ou répétés
Les efforts des mains
Modérés, pas de torsion des poignets
Jamais de coups avec le talon de la main
Les charges
•
•
•
•
•
Légères et équilibrées (liquides, taille des sacs…)
Confortables à saisir : bonnes poignées, pas de bords coupants, pas glissants, pas
2.
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Charges mal équilibrées, entraînant de nombreuses torsions et
inclinaisons du tronc. Certains sacs arrivent mouillés (sont restés
dehors) : ils sont alors excessivement lourds et sont traînés sur le sol
• revoir la capacité des containers (à étudier)
• éviter de trop remplir les sacs
Bacs mal adaptés
• une solution serait d’avoir des bacs à fond élévateur, ayant une dimension
suffisante. (à étudier)
3.
trop chaud ou trop froid …
À bonne hauteur : saisie et dépose à hauteur de la ceinture
Pas de torsion ou inclinaison du tronc
Portées seulement sur de courtes distances
Les aides mécaniques : adéquates
Le personnel a été formé à la manutention mais n’applique pas
toujours les bons gestes, par manque de temps
• re-sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention
Palans, chariots à pousser plutôt qu’à tirer…pour les charges lourdes ou
instables
Courroies, tapis roulant…pour les transports fréquents
De qualité, bien situées et faciles et rapides à utiliser
La formation : formation à la manutention adaptée au poste
La fatigue en fin de journée : acceptable
Aspects à étudier plus en détails : 1. capacité des containers
2.choix du type de bacs
☺
9. L'éclairage
A discuter
L’éclairage dans les locaux et du travail lui-même
Ni trop, ni trop peu : suffisant pour voir les détails du travail, mais pas trop
important
Pas d’ombres sur le travail
Pas de reflet ni éblouissement
1.
2.
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Éblouissement
• replacer les persiennes manquantes
Luminaires non nettoyés régulièrement
• prévoir du temps pour leur nettoyage (à étudier)
Sur les tables, les surfaces métalliques ou en verre, les fenêtres, …
En particulier par le soleil, fenêtres avec des rideaux, stores ou pare-soleil
Pas de vue directe des sources de lumière
L'uniformité de l’éclairage
Des zones de travail et de passage (escaliers…)
La vue sur l'extérieur
Éclairage naturel par des fenêtres propres
Les luminaires
Propres, nettoyés régulièrement
Lampes ou tubes défectueux remplacés rapidement
Le travail sur écran d’ordinateur
Ni face ni dos à une fenêtre ou à une source importante de lumière
Aspects à étudier plus en détails :
1. Libération de temps pour l’entretien
☺
45
10. Le bruit
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
La facilité pour se parler : à une distance de 1 mètre
Les EPI : (bouchons, casque, ...)
1.
Disponibles et utilisés quand nécessaire
Pas
d’inconfort
ou
de
distractions
(trafic,
téléphones,
conditionnement d’air, conversations …)
L’emplacement des postes de travail
2.
3.
4.
Tiennent compte du bruit ambiant
Les machines ou installations bruyantes
Il n’y a pas d’EPI à la disposition des travailleurs
• mettre des Epi à leur disposition
Postes de travail parmi les sources de bruit
• analyser la possibilité de placer les postes de travail le plus à l’écart des
sources de bruit. (à étudier)
Le plus à l’écart possible des sources de bruit
Les moyens de communication
Nécessité de crier pour se faire comprendre, même à 1 mètre
• étude approfondie du bruit présent au sein de la buanderie (à étudier)
Toutes les machines ne sont pas bien entretenues, capotées
• revoir leur isolation sonore
Bien entretenues, capotées
Les trous, orifices
Dans les parois entre les locaux, les fentes en dessous des portes
Aspects à étudier plus en détails :
1.Etude de bruit
2.Etude des emplacements des postes de travail par rapport aux sources de bruit
☺
46
11. L’hygiène atmosphérique
Risques chimiques (solides, liquides ou gaz) et biologiques (bactéries, virus, liquides corporels…)
A discuter
Les risques chimiques et biologiques
Inventaire des produits disponible et à jour
Documentation sur les risques disponible
Risques chimiques :
-Produits lessiviels
-Mercure : thermomètre brisé, impureté dans produits chimiques utilisés
Risques biologiques :
-Linge souillé : enroulé si très souillé, manipulé le moins possible, dans sac ad
hoc
-Linge contaminé : dans sac ad hoc, ni trié, ni lavé dès son arrivée
-Sang
-Eaux usées
-Air
-Contrôle et surveillance
1.
2.
3.
La formation sur les procédures et les risques
Les procédures : respectées
4.
L’étiquetage : récipients adéquats et bien étiquetés
Les stocks
5.
D’utilisation : claires et respectées (mélanges, dosages)
En cas d’incident (renversement, éclaboussure…)
Produits toxiques, corrosifs, inflammables, biologiques, … stockés dans des
espaces appropriés, isolés et signalisés
Les vapeurs
Évacuées (ventilation, aspiration…) sans mise en suspension ou dispersion
6.
7.
Les déchets chimiques et biologiques
Évacués de manière contrôlée suivant une procédure connue dans des
récipients (poubelles) adéquats
Incinération interdite
La signalisation
Adéquate et respectée : interdiction de fumer, locaux à risque…
Les protections collectives
Douches, lavabos, rince-œil… sont bien situés et en bon état
Contenants sécuritaires et pinces pour objets piquants
Les EPI : gants, masques, lunettes, vêtements…
Adéquats, disponibles et utilisés
Tenue de travail adaptée pour manipulation du linge sale
Le personnel à risque aggravé : femmes, femmes enceintes ou
allaitantes, jeunes travailleurs…, surveillance de la santé pour tous les
travailleurs
Les vaccinations en ordre
L’hygiène
Personne ne mange sur le lieu de travail
Pas de champignons ou moisissures
Circuits propre et sale respectés
Collecte séparée
-des textiles pour entretien, du reste du linge,
8.
9.
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Fiches de sécurité des produits disponibles auprès du conseiller en
prévention (bureau en dehors de la buanderie)
• mettre une copie de ces fiches à la buanderie
Le linge souillé
19.N’est pas enroulé s’il est très souillé
20.N’est pas toujours placé dans les sacs ad hoc (ce qui devrait être fait
actuellement est : « mops-essuies : sac-filet », « vêtements de travail
: sac rose », «linge infecté : sac jaune », « le reste : sac tissu ».
• revoir le système de tri du linge dans les services (à étudier)
• placer le linge rempli de matières fécales dans des sacs à part
Risque lié au sang : la procédure établie n’est pas disponible à la
buanderie
• placer cette procédure à la buanderie
Il n’y a pas de mesures prises concernant les eaux usées, les rejets
dans l’air, le déversement accidentel en eau de surface ou dans les
égouts
• à étudier
Il n’y a pas de formation sur les procédures et risques
• à prévoir
Il y a un « nuage bleu » qui sort du tunnel lorsqu’on met ce dernier en
route
• à étudier
Les déchets chimiques et biologiques ne sont pas évacués
correctement
• à étudier
Pas de rince-œil à disposition
• à prévoir
Pas de contenant sécuritaire à disposition
• à prévoir
10. Epi
Travail en zone sale : pas de gants à usage unique, pas de tenue de
travail spécifique
• à prévoir (à étudier)
Chaussures de sécurité non portées par tous, seraient mal adaptées
• revoir le modèle pour certains travailleurs (à étudier)
11. Circuits propre et sale non respectés
• revoir l’organisation de la buanderie selon le principe de « marche en avant ».
(à étudier)
12. Collecte non séparée des essuies de cuisine du matériel de nettoyage
• séparer la collecte des essuies de cuisine du matériel de nettoyage
13. Les mêmes chariots sont utilisés pour le transport du linge propre et
celui du linge sale
• utiliser des chariots distincts pour le transport du linge propre et celui du linge
sale
14. Air : poussiéreux
• améliorer le nettoyage des locaux (libérer du temps) (à étudier)
-des vêtements de travail, du linge des patients
Entreposage du linge propre dans local ad hoc, transport via chariots ad hoc
Le renouvellement de l’air : suffisant
L'air est frais, agréable à respirer, sans odeurs
Les fumeurs
Zone fumeurs bien localisée et ventilée
Aspects à étudier plus en détails:
1. Tri du linge
2. Eaux usées, rejets dans l’air, déversement accidentel
3. « Nuage bleu »
4. Evacuation des déchets chimiques et biologiques
5. Tenue de travail zone sale, gants à usage unique zone sale, chaussures de sécurité
6. Marche en avant
7. Temps pour entretien
☺
47
12. Les ambiances thermiques
La température
A discuter
Ni trop chaud ou froid, pas de variations importantes
Périodes de travail alternées avec périodes de repos si fortes chaleurs
L’humidité : ni trop sec ou humide
Pas de courants d'air : par les fenêtres et portes
Les sources de froid, chaleur ou humidité
1.
2.
3.
Éliminées : eau, vapeur, machines, soleil…
Confortable : bleu de travail, tablier …
Les vêtements de protection
4.
Sensation d’air sec
• à étudier
Chaleur des machines (surtout celle de la calandre), forte chaleur
dans les locaux en été
Vêtements de travail peu confortables
• un système veste/pantalon ou tee-shirt /bermuda serait mieux (moins de
chaleur car vêtements civils non en dessous)
Les boissons : disponibles s’il fait trop chaud ou trop froid
Aspects à étudier plus en détails:
• installer une porte battante
• (de nouveaux châssis sont prévus)
• à étudier
• persiennes manquantes à remplacer
• nouveaux châssis prévus permettront une ouverture plus grande vers
l’extérieur
Les vêtements de travail
Si nécessaires (isolants, imperméables, …)
De qualité, adaptés et confortables
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Courants d’air près de la calandre
1. Sécheresse de l’air
2. Température
3. Vêtements de travail
☺
13. Les vibrations
A discuter
Les engins de transport (chariots …)
Adéquats pour le travail à réaliser
Le sol, les voies de circulation, les pneus, les suspensions, les sièges sont en
bon état
Les machines vibrantes
1.
2.
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Pneus des chariots :
• mauvais état par manque d’entretien
(Mauvais état de la camionnette)
• prévoir une nouvelle camionnette
Adéquates pour le travail à réaliser
Sans vibrations
En bon état et régulièrement entretenues
La formation
Engins, véhicules, machines vibrants bien utilisés
Bonnes positions de travail, forces, travail à 1 ou 2 mains….
Aspects à étudier plus en détails : RAS
☺
48
14. L’autonomie et les responsabilités individuelles
A discuter
Les ordres et attentes : pas de contradictions
Le degré d'initiative
Qui peut faire quoi de concret et quand?
1.
Chacun peut adapter son mode de travail sans perturber le travail de l’équipe
Le chef de la buanderie est perçu comme fort tolérant : les ordres qu’il
donne ne sont pas toujours reçus comme tels
• recadrer le rôle de chaque travailleur
L'autonomie
Chacun peut quitter son poste et prendre une courte pause (toilettes, boissons)
sans perturber le travail
La liberté de contact
Chacun prend lui-même les contacts qu'il juge nécessaires avec les services
périphériques (entretien, achats, qualité…) ou extérieurs
Le niveau d'attention : moyen en fonction
De la gravité des actions à prendre
Du caractère imprévisible des événements
Les décisions
Le nombre de choix est limité
Les informations sont disponibles
Elles ne sont pas trop difficiles à prendre
La vitesse de réaction nécessaire est normale
Les responsabilités
Chacun connaît les siennes et les apprécie
Ni trop lourdes, ni trop légères
Les erreurs
Chacun corrige lui-même ses erreurs éventuelles
Aspects à étudier plus en détails : RAS
☺
15. Le contenu du travail
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
L'intérêt du travail : intéressant et diversifié
Travail réparti sur plusieurs tâches
Tâches préparatoires, contrôle qualité, retouche, entretien…
Les compétences
Le travail de chacun correspond à sa fonction et à ses compétences
professionnelles
Il permet d'utiliser et de développer ces compétences
1.
Information/formation :
Peu de personnel formé au risque incendie
Pas de secouriste
La procédure établie en cas d’accident n’est pas disponible
• prévoir information/formation incendie, secouriste
• mettre à disposition la procédure établie en cas d’accident
Les informations et la formation
De tous (jeunes, intérimaires, plus anciens)
Spécifiques au travail de chacun (formation à la manutention, …)
Sur les procédures, les risques et la prévention
A l'embauche et de façon périodique
La charge émotionnelle : pas trop lourde
Erreurs dramatiques, environnement (hôpitaux)…
Aspects à étudier plus en détails : RAS
☺
49
16. Les contraintes de temps
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
Les horaires et le programme de travail
Connus suffisamment à l'avance
Permettent d'organiser sa journée de travail comme on le souhaite
Flexibles dans des marges déterminées
1.
Les jours fériés
Les jours de congés et/ou les « RDTT »(réduction du temps de
travail)
Les travailleurs à ½ temps
Les travailleurs malades
Les pannes des machines
• disposer de plus de personnel (à étudier)
• avoir plus de personnes à temps plein (à étudier)
• libérer du temps pour les ouvriers, 9/10èmes des réparations se faisant en
interne (à étudier)
Le rythme de travail : pas excessif
Le travail en retard peut être résorbé rapidement
L'autonomie du groupe : il s’organise lui-même avec l’accord du chef
concernant
Les horaires et les congés
La répartition du travail, les pauses, les rotations
La récupération des retards
Les heures supplémentaires
Les pics de travail
Le travail supplémentaire ou en dernière minute
Les interruptions dans le travail
Peu d'imprévus
Le travail en retard est difficilement résorbable vu
2.
Travail soutenu après le week-end ou après un congé
• disposer de personnel en plus (une personne) ces jours-là (à étudier)
Les pauses
Fréquentes et courtes
Organisées en fonction de la lourdeur du travail, de la pénibilité des postures,
du caractère répétitif, de la fatigue mentale.
Aspects à étudier plus en détails:
1. Disposer de personnel supplémentaire
2. Libérer du temps pour le personnel technique
☺
17. Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie
A discuter
Les communications pendant le travail
Toujours possibles, tant sur le travail que sur d’autres sujets
L'organisation du travail et des espaces permet de se voir
Qui peut faire quoi de concret et quand?
RAS (rien à signaler) hormis même remarque que rubrique 14
La répartition du travail : équitable au sein du groupe
Chacun connaît exactement son travail et son rôle
L'entraide entre travailleurs pour des problèmes de travail
La concertation pour le travail : régulière
Entre le personnel, les services et la hiérarchie
Pour définir, planifier et se répartir le travail
Pour solutionner les problèmes
La hiérarchie : connue, appréciée et respectée
Les relations avec la hiérarchie
Bonne entente, confiance, collaboration et bon climat social
Pas de relations tendues ou conflits d’intérêt…
Support en cas de difficultés de travail ou personnelle
Délégations…
Les suggestions et critiques des travailleurs
Encouragées, entendues et suffisamment prises en compte
Les problèmes sont signalés.
Les évaluations
Chacun sait comment son travail est évalué
Quand et comment il est contrôlé
Il en connaît les critères et les conséquences
Chacun est informé des résultats de son évaluation
Le travail de chacun est suffisamment apprécié
Aspects à étudier plus en détails : RAS
☺
50
18. L'environnement psychosocial
Les promotions : possibles
A discuter
Qui peut faire quoi de concret et quand?
RAS (rien à signaler)
Selon des critères objectifs et clairs
Connus et approuvés par tous
Sur base des évaluations et en fonction des performances
Les discriminations : aucune
Ni en fonction de l’âge, du sexe ou des origines
Ni à l'engagement, ni pour les promotions
L'emploi
Stable
Confiance en l’intégrité et l’avenir de la buanderie
Les problèmes de remplacement des absents, intérimaires sont bien traités
Les salaires
Correspondent aux compétences et au travail réalisé
Le conseil d’entreprise et le CPPT : satisfaisants
Les problèmes psychosociaux
Insatisfaction, stress, harcèlement, problèmes personnels…
Les structures et procédures d'accueil existent et sont utilisées
Des informations sont données
Des actions préventives sont menées
Les conditions de vie à la buanderie
Permettent un développement personnel et professionnel
Sont compatibles avec une vie privée satisfaisante (famille…)
Tous les travailleurs sont globalement satisfaits
Aspects à étudier plus en détails : RAS
☺
Bilan
Rubriques
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
Les locaux et zones de travail
L'organisation du travail
Les accidents de travail
Les risques électriques et d’incendie
Les commandes et signaux
Le matériel de travail, les outils, les machines
Les positions de travail
Les efforts et les manutentions
L'éclairage
Le bruit
L’hygiène atmosphérique
Les ambiances thermiques
Les vibrations
L’autonomie et les responsabilités individuelles
Le contenu du travail
Les contraintes de temps
Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie
L'environnement psychosocial
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
☺
51
B.- Inventaire des propositions d’amélioration et des études complémentaires à réaliser
N° de la
rubrique
Qui?
Fait quoi et comment?
1
SIPP,
SEPP(MT)
Analyser l’organisation de la buanderie selon le principe de « Marche en avant »
1
SIPP,
SEPP (MT)
Analyser le choix de nouveaux bacs
1
Direction
Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs, des locaux)
1
Directeur département services
techniques
Revoir le problème de sterput côté calandre
Coût
Quand?
projeté
Le plus vite possible
€€€
Tout de suite
1
Directeur département des
soins, SEPP (MT)
1
SIPP
Poser des pictogrammes indiquant la toilette réservée exclusivement à la zone sale, les
issues de secours
1
SIPP
Prévoir un vestiaire pour la zone sale
2
SIPP,
SEPP (MT)
Analyser le choix de nouveaux bacs
2
Direction
Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs)
2
Directeur département des soins
Rappeler aux services de ne pas mettre de linge propre dans les sacs destinés à être
traités à la buanderie
3
SIPP,
SEPP (MT)
Analyser le modèle des chaussures de sécurité et celui des gants à usage unique
3
SIPP,
SEPP (MT)
Analyser le choix de nouveaux bacs
3
SIPP
Placer un contact de porte sur le séchoir ancienne génération
3
Directeur département des
soins, SEPP (MT)
Analyser le tri du linge dans les services
3
SIPP
Porter des gants lors du tri du linge, lors de la sortie du linge du séchoir
3
SIPP
Placer une minuterie sur le séchoir ancienne génération
3
SIPP
Porter des lunettes de protection contre les risques d’éclaboussures
Tout de suite
Analyser les positions utilisées lors du tri du linge à la buanderie (Cf. 7)
Dès que possibilité avis
spécialiste
3
SEPP (ergonome)
réalisé
Analyser le tri des déchets
Tout de suite
€
Tout de suite
€
Tout de suite
Tout de suite
3
SIPP
Porter des gants lors de la manipulation des produits lessiviels
Tout de suite
3
SIPP
Mettre à disposition des travailleurs la procédure établie en cas d’accident
Tout de suite
3
SEPP (MT)
Revoir la trousse de secours
Tout de suite
3
SEPP
Former des secouristes parmi le personnel de la buanderie
4
Directeur département services
techniques
Revoir la conformité des prises de courant
4
SIPP
Former le personnel en matière d’incendie
4
SIPP
Analyser les consignes en cas d’incendie
4
SIPP
Placer la signalisation adéquate en matière d’incendie
5
SIPP
Revoir les caractéristiques des commandes et signaux avec le personnel
5
Directeur département services
techniques
Revoir le bon fonctionnement des signaux lumineux
6
Directeur département services
techniques
Répertorier le matériel présent à la buanderie
6
SIPP,
SEPP (MT)
Analyser le choix de nouveaux bacs
6
Direction
Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs)
6
Directeur département services
techniques
Revoir l’état des roues des chariots (et celui du siège de la camionnette)
7
SEPP (ergonome)
Analyser la buanderie du point de vue ergonomique (principalement concernant le tri du
linge, le séchage des robes, la possibilité d’alterner le travail en position assis/debout, la
possibilité de placer des appuis pour le travail en position debout)
8
SIPP
Analyser la capacité des containers
8
Directeur département des
soins, SEPP (MT)
Éviter de trop remplir les sacs
8
SIPP,
SEPP (MT)
Analyser le choix de nouveaux bacs
8
Directeur département des
soins, SEPP
(Re)- sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention
(Re)- former le personnel à la manutention
9
Directeur département services
Replacer les persiennes manquantes
Tout de suite
€
Tout de suite
0
Tout de suite
€
€€€
Dès que possibilité avis
spécialiste
€
€
Tout de suite
52
techniques
9
Direction
Analyser la possibilité de libération de temps pour le nettoyage des luminaires
10
SEPP
Analyser le bruit à la buanderie
Dès que possibilité avis
spécialiste
10
SIPP, SEPP (MT)
Mettre des EPI (bruit) à la disposition des travailleurs
Dès que possibilité avis
spécialiste
10
SEPP
Analyser l’emplacement des postes de travail par rapport aux sources de bruit
10
SIPP,
Directeur département services
techniques
Capoter, isoler, entretenir les machines
€€€
11
11
11
SIPP
Directeur département des
soins, SEPP (MT)
Directeur département des soins
SIPP
11
SIPP
11
11
11
SIPP, SEPP (MT)
SIPP,
Directeur département services
techniques
SIPP, SEPP (MT)
SIPP, SEPP (MT)
SIPP, SEPP (MT)
SIPP, SEPP (MT)
SIPP,
SEPP (MT)
Directeur département des
soins, SEPP (MT)
SIPP
Direction
12
SIPP
Installer une porte battante près de la calandre
12
SEPP
Analyser la sécheresse de l’air
12
SEPP
Analyser la température
11
11
11
11
11
11
11
11
12
12
SIPP,
Directeur département services
techniques
SIPP, SEPP (MT)
Dès que possibilité avis
spécialiste
Mettre une copie des fiches de sécurité à la buanderie
Tout de suite
Analyser le tri du linge dans les services
Placer le linge avec matières fécales dans des sacs à part
Mettre à disposition la procédure établie en cas d’accident par le sang
Analyser les mesures à prendre concernant les eaux usées, les rejets dans l’air, le déversement
accidentel en eau de surface ou dans les égouts
Former le personnel sur les procédures et les risques
Analyser le « nuage bleu » qui sort du tunnel lorsqu’on met ce dernier en route
Tout de suite
€(!)
Analyser le mode d’évacuation des déchets chimiques et biologiques
Mettre à disposition des travailleurs des rince-œil, des contenants sécuritaires
Analyser le choix des gants à usage unique et la tenue de travail spécifiques au travail en zone sale
Analyser le modèle des chaussures de sécurité
Tout de suite
Le plus vite
possible
Analyser l’organisation de la buanderie selon le principe de « Marche en avant »
Séparer la collecte des essuies de cuisine du matériel de nettoyage
Utiliser des chariots distincts pour le transport du linge propre et celui du linge sale
Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des locaux)
Tout de suite
€€€
Prévoir des nouveaux châssis permettant une ouverture plus grande vers l’extérieur
Analyser le choix des vêtements de travail
Urgent
13
Directeur département services
techniques
Revoir l’état des pneus des chariots (et celui de la camionnette)
€
14
Direction
Recadrer le rôle de chaque travailleur
0
Prévoir une information/formation incendie, secouriste
€
15
SIPP,
SEPP
SIPP
Mettre à disposition des travailleurs la procédure établie en cas d’accident
16
16
Direction
Direction
Analyser la possibilité de renforcer l’équipe
Analyser la possibilité de libération de temps pour le personnel technique
15
Dès que
possibilité avis
spécialiste
Dès que
possibilité avis
spécialiste
€€€
N.B. Le coût a été estimé par le groupe des travailleurs, de manière globale par rubrique. Cet aspect a paru relativement difficile à évaluer.
53
Annexe 5
Annexe 5 : Rapport de la réunion d’Observation « Bruit »
- Entreprise
- Situation de travail
- Coordinateur
- Personnes ayant participé à l’étude
:
:
:
:
- Dates
: Vendredi 09 juin 2006 et mardi 13 juin 2006
1. Description
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
Buanderie
Dr F. Linotte
M. J.- P. Deremince, conseiller interne en prévention
Travailleurs de la buanderie
de la situation de travail
- Nom de la situation de travail
: Buanderie de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
- Nombre de salariés
: 21 travailleurs
- Croquis de l’environnement avec les sources de bruit, les zones de travail et les emplacements des salariés
Zones de travail
A = Salle de tri
B = Buanderie proprement dite
(5 machines à laver, 3 séchoirs)
C = Pièce séchoir (1 séchoir, cordes à linge)
D = Corridor de pli
E = Grande salle : tunnel, calandre, tables de pli
F = Corridor de pesée et de dépôt du linge
Emplacement des salariés (10 temps pleins prévus par
jour)
Tri
Pesée / Dépôt
T1
T2, T3
T4
T5, T6
T7
T8, T9, T10
: tous, selon arrivage
: tous, selon affluence
: machines à laver
: séchoirs
: pièce séchoir
: corridor de pli
: tunnel
: calandre
54
Sources de bruit
1 = Machines à laver
2 = Séchoirs
3 = Séchoir
4 = Tunnel
5 = Calandre
Description des sources et activités
Sources
N°
Description
1
Machine à laver
2
Séchoir
3
Tunnel
4
Calandre
Postes et travailleurs concernés
B : T1
B : T2 et T3 C : T4
E : T7
E : T8, T9 et T10
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
Au niveau des machines, il semblerait qu’on ne puisse pas améliorer le capotage. On pourrait plutôt agir en mettant en place des
écrans ou des faux plafonds.
Que faut-il étudier plus en détails ?
Tunnel : origine du bruit
Utilité, type et localisation des écrans
Utilité et matériaux pour les faux plafonds
2. Caractéristiques
Type de bruit
Niveau de voix
dB(A)
Impacts
Sons purs
Vibrations
Sol qui vibre
Impacts dus à des chutes
Bruit mécanique
Bruit aérodynamique
Détente de gaz
Jets d’air
Capotage
Éloignement
et réduction des sources de bruit
Machines à laver
(zone B)
Continu
Criée
90
Non
Non
Non
Non
Non
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Séchoirs (zone B)
Séchoir (zone C)
Tunnel (zone E)
Calandre (zone E)
Continu
Criée
90
Non
Non
Non
Non
Non
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Continu
Normale
50
Non
Non
Non
Non
Non
Oui
Oui
Non
Non
Non
Non
Continu
Criée
90
Non
Non
Non
Non
Non
Oui
Oui
Non
Non
Oui
Non
Continu
Très forte
85
Non
Non
Oui
Oui
Non
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
RAS
Que faut-il étudier plus en détails ?
Isolation des machines (parois, panneaux)
Origine des vibrations de la calandre
3. Traitement
du local
Matériaux actuels : plafonds et parois : matériaux isolants (plâtre)
Réverbération : Oui
Isolement par rapport à l’extérieur : toutes les pièces communiquent entre elles car les portes restent ouvertes (cf. croquis point 1)
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
RAS
Que faut-il étudier plus en détails ?
Possibilité de pose d’un faux plafond en zone E (absorption du bruit)
4. Synthèse
Poste
Salle de tri (A)
Buanderie proprement dite (B)
Pièce séchoir (C)
Corridor de pli (D)
Grande salle (E)
Corridor de pesée et de dépôt du
linge (F)
Jugement
Risque actuel
Risque résiduel
Néant
Inconfort léger
Risque moyen de surdité
À évaluer …
Inconfort léger
Néant
Inconfort léger si tunnel ne
Néant
fonctionne pas,
Inconfort élevé si tunnel
fonctionne
Risque moyen de surdité
À évaluer …
Inconfort léger
Néant
Analyse
Urgence
Non
Relativement urgent
Non
Objectifs
Éliminer le risque de surdité
Non
Relativement urgent
Éliminer le risque de surdité
Non
55
5. Qui
fait quoi, quand, par ordre de priorité
Qui ?
Quoi ?
Conseiller interne en prévention, Directeur du Bruit du tunnel
département des services techniques
Vibrations de la calandre
Spécialiste d’un service externe en prévention et Possibilité écrans
protection, Conseiller interne en prévention, Possibilité faux plafonds
Directeur du département des services techniques
Possibilité isolation des machines
6. Mesures
Quand ?
Dès que possible
à court terme : protection individuelle
Mettre à disposition des travailleurs des salles B et E des bouchons à usage unique (type mousse), qu’ils utiliseront lorsque les machines
sources de bruit fonctionnent.
56
Annexe 6
Annexe 6 : Rapport de la réunion d’Observation « Chaleur »
[Malchaire, 2004]
- Entreprise :
- Situation de travail :
- Coordinateur :
- Personnes ayant participé à l’étude :
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
Buanderie
Dr F. Linotte
M. J.- P. Deremince, conseiller interne en prévention
Travailleurs de la buanderie
- Dates :
vendredi 09 juin 2006 et mardi 13 juin 2006
1. Description
de la situation de travail
- Nom de la situation de travail : Buanderie de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
- Nombre de salariés : 21 travailleurs
- Croquis de l’environnement avec zones de travail et les emplacements des salariés
Zones de travail et activités
A : salle de tri
B : buanderie proprement dite
B1
: machines à laver (5)
B2
: séchoirs (3)
B3
: tri
C : pièce séchoir
C1
: séchoir (1)
C2
: cordes à linge (14)
D : corridor de pli
E : grande salle
E1
: tunnel
E2
: calandre
E3
: pli
F : corridor de sortie
F1
: pesée
F2
: dépôt
Description des activités
Zones
A
B
D
Activités
A1 : tri
B1 : machines à laver
B2 : séchoirs
B3 : tri
C1 : séchoir
C2 : cordes à linge
D1 : pli
Salariés
Tous, selon arrivages
T1
T2 et T3
T2 et T3
T4
T4
T5 et T6
E
E1 : tunnel
T7
E2 : calandre
T8, T9 et T10
E3 : pli
F1 : pesée
Selon possibilités
Tous, selon affluence
C
F
Description
Vidange des sacs, tri dans les chariots
Mise et sortie du linge, gestion des produits lessiviels
Mise et sortie du linge
Tri dans les chariots
Mise et sortie du linge
Pendaison des robes, pulls, couvertures, coussins
Pli/Tri du linge (linge de corps, essuies de bain, gants de
toilette, sacs à linge) et mise dans les bacs
Mise sur tringle des vêtements de travail (avancée
automatique de la tringle dans le tunnel). Pli de ces
vêtements à la sortie du tunnel et mise dans des bacs.
Mise du linge dans la calandre puis réception de ce linge. Pli
final du linge et mise dans des bacs.
Pli du linge et mise dans des bacs.
Poussée des bacs (mis sur roulettes) pour pesée sur balance
Dépôt des bacs selon le service destiné
F2 : dépôt
57
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
RAS
Que faut-il étudier plus en détails ?
Possibilité de placer le séchoir de la zone C en zone B. En effet, en zone C, un système de séchage par la vapeur est mis en
route dès que tout le linge est suspendu aux cordes. Une forte chaleur se dégage alors. A ce moment, il serait donc utile de
pouvoir laisser la porte de la pièce « séchoir » fermée. Cela ne peut malheureusement être le cas actuellement vu la présence
d’un séchoir utilisé dans cette même pièce.
2. Température
de l’air dans chaque zone de travail
État actuel
Périodes
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Zone
A
Été
Entre saisons
Hiver
F
B
C
D
E
N.B. : Scores :
Score
0-1
0
0
1-2
0-1
0-1
3
2
2
1 (2 : si vapeur mise en route)
0
0
1-2
0
0
0
0
0
Justification
Toutes les portes sont ouvertes (chaleur provenant des autres pièces)
Machines et séchoirs tournent toute la journée,
Fenêtres non-oscillo-battantes
Petite pièce (dimensions : 6 mètres sur 4) contenant 1 séchoir, 14 cordes à linge (où sont
suspendues robes, …), 1 système de séchage par la vapeur
Chaleur provenant de la zone C (la porte est ouverte)
Chaleur provenant :
- de la calandre (arrive à la figure et dans les jambes des travailleurs de ce poste)
- du tunnel
- des tuyauteries (mal isolées)
RAS
0 = Température de l’air normale
1 = Température de l’air élevée
2 = Température de l’air très élevée
3 = Température de l’air extrême
Sources, prévention/amélioration
Sources
Ensoleillement
Séchoirs
Machines
Calandre
Tunnel
Collecteur
Ensoleillement
Séchoir
Système de séchage
par la vapeur
Système de séchage
par la vapeur
Zone
B
B
B
E
E
E
E
C
Caractéristiques
6 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non- oscillo-battantes
Fonctionnent à la vapeur
Tuyauteries non isolées
8 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non oscillo-battantes
Fonctionnent à la vapeur
C
D
Prévention/amélioration
Prévoir de nouvelles fenêtres oscillo-battantes
De façon générale, calorifuger les conduites des
machines, du collecteur et réparer les vannes.
Pose d’un faux plafond en zone E et installation d’un
système de ventilation par extraction.
Prévoir de nouvelles fenêtres oscillo-battantes
Calorifuger ses conduites
Placer ce séchoir en zone B
Fermer la porte de la zone C dès que le système est mis
en route
Fermer la porte de la zone C dès que le système est mis
en route
État futur anticipé
Périodes
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Zone
A
B
C
D
E
F
Score
0-1
0
0
1
0-1
0-1
1-2
0-2
0-2
0-1
0
0
1
0
0
0
Justification
1 : communication avec les autres pièces. A noter qu’il est difficilement concevable de fermer les portes
avec le plan actuel de la buanderie.
Aération du local via fenêtres oscillo-battantes, calorifugeage des conduites
La température deviendra très élevée (2) dès que le système de séchage par la vapeur sera mis en
route. Mais cette température restera confinée dans la pièce, celle-ci restant fermée.
Calorifugeage des conduites
Fermeture de la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur sera mis en route
Calorifugeage des conduites, nouvelles fenêtres oscillo-battantes, faux-plafonds
RAS
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
Calorifuger les conduites
Changer les fenêtres (mettre des oscillo-battantes)
58
Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route
Que faut-il étudier plus en détails ?
Possibilité de placer le séchoir de la zone C en zone B
Possibilité de fermer les portes de zone A qui communiquent avec zone B (revoir le plan de la buanderie)
Possibilité de pose d’un faux plafond en zone E
Possibilité d’installer un système de ventilation par extraction
Revoir le système de séchage pour la « pièce séchoir »
3. Humidité
de l’air dans chaque zone de travail
État actuel
Périodes
Zone
A
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
N.B. : Scores :
B
C
D
E
F
Score
0
0
0
1-2
0-1
0-1
1-2
0-1
0-1
0-1
0
0
1-2
0-1
0-1
0
Justification
RAS
5 machines à laver et 3 séchoirs tournent quasi en permanence
Petite pièce contenant 1 séchoir, 14 cordes à linge (où sont suspendues robes, pulls,
couvertures, …) et un système de séchage par la vapeur
Humidité provenant de la zone C
Calandre, tunnel, collecteur
RAS
0 = Humidité de l’air normale
1 = Humidité de l’air élevée
2 = Humidité de l’air très élevée
Sources, prévention, amélioration
Sources
Séchoirs
Machines
Séchoir
Cordes à linge avec linge mouillé
Zone
B
B
C
C
Système de séchage à la vapeur
Tunnel
Calandre
Collecteurs
C
E
E
E
Caractéristiques
(3)
(5) tout cela fonctionne à la vapeur
(1)
-(14) cordes placées au plafond
- séchage par un système à la vapeur
Mise en route dès que tout le linge est suspendu aux fils
Fonctionnent à la vapeur
Prévention/amélioration
- calorifuger les conduites des
différentes machines
- mettre le séchoir zone C en zone B
afin de pouvoir fermer la porte de zone
C dès que le système de séchage à la
vapeur est mis en route
- prévoir (étude) autre système de
séchage en zone C
État futur anticipé
Périodes
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Zone
A
B
C
D
E
F
Score
0
0
0
1
0-1
0-1
1-2
0-1
0-1
0
0
0
1
0-1
0-1
0
Justification
RAS
Calorifugeage des conduites
Calorifugeage des conduites, vapeur confinée à la zone C
Porte fermée entre zone C et zone D
Calorifugeage des conduites
RAS
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
Calorifuger les conduites
Fermer la porte entre zone C et zone D dès que le système de séchage à la vapeur se met en route
Que faut-il étudier plus en détails ?
Possibilité autre système de séchage en zone C
59
4. Rayonnement
thermique
État actuel
Périodes
Zone
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
A
B
C
D
E
F
N.B. : Scores :
Score
0-1
0
0
1
0
0
2
1
1
1
0-1
0-1
1
0-1
0
0
0
0
Justification
Charge physique de travail moyenne à lourde
Chaleur des machines (problème de calorifugeage) et présence de 6 grandes fenêtres
Chaleur intense lorsque le système de séchage par la vapeur se met en route
1 : si porte de zone C reste ouverte
Chaleur des machines (surtout le tunnel), problème de calorifugeage et présence de 8
grandes fenêtres
RAS
0 = Rayonnement thermique normal
1 = Rayonnement thermique chaud
2 = Très chaud
Sources, prévention/amélioration
Sources
Fenêtres
Zones
B, E
Calorifugeage
des machines
Système de
séchage par
la vapeur
B, C, E
Tunnel
C, (D)
E
Caractéristiques
Prévention/amélioration
Zone B : 6 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non- oscillo- Placer des fenêtres oscillo-battantes
battantes
Zone E : 8 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non- oscillobattantes
Nombreuses conduites mal isolées
Calorifuger les conduites
Pièce séchoir (C) de petites dimensions (6 mètres sur 4)
où est confiné le linge (pendant sur 14 cordages) et un
séchoir électrique. Le linge pendu aux fils sèche par un
système de séchage à la vapeur. La porte de cette
pièce (qui communique avec la zone D) reste
régulièrement ouverte pour pouvoir accéder au séchoir
électrique, toujours en fonction lors de la mise en route
du système « vapeur ».
Fonctionne à la vapeur, dimension importante : 3m50
sur 2m
Mettre le séchoir zone C en zone B afin de pouvoir fermer la porte
de zone C dès que le système de séchage à la vapeur est mis en
route
Etudier la possibilité d’un autre système de séchage que par la
vapeur
Revoir isolation du tunnel (possibilité de placer un écran)
État futur
Périodes
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Zone
A
B
C
D
E
F
Score
0-1
0
0
0-1
0
0
2
1
1
0-1
0
0
0-1
0
0
0
0
0
Justification
Charge physique de travail moyenne à lourde, du moins vu le système de tri actuel (tri à
même le sol)
Charge physique de travail moyenne à lourde
Chaleur intense lorsque le système de séchage (actuel) par la vapeur se met en route
Porte zone C reste fermée
Beaucoup de chaleur dégagée par les machines
RAS
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
Placer des fenêtres oscillo-battantes
Calorifuger les conduites
Que faut-il étudier plus en détails ?
Mettre le séchoir de la zone C en zone B
Revoir l’isolation du tunnel
Autre système de séchage que par la vapeur
Autre système de tri du linge (zone A)
60
5. Courants
d’air dans chaque zone de travail
État actuel
Périodes
Zone
A
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
B
C
D
E
F
N.B. : Scores :
Score
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
1
0
0
0
0
0
Justification
RAS
RAS
RAS
Fenêtres et portes ouvertes en été
Fenêtres et portes ouvertes en été
RAS
0 = Courant d’air nul
1 = Courant d’air léger et chaud
Sources, prévention/amélioration
Sources
Portes
Zones
D, E
Caractéristiques
Prévention/amélioration
Courants d’air chaud (période d’été) à cause des portes - Ecrans de protection autour des zones D, E
ouvertes
- Fermeture automatique des portes
État futur
Périodes
Été
Entre saisons
Hiver
Été
Entre saisons
Hiver
Zone
D
E
Score
0
0
0
0
0
0
Justification
- Fermeture des portes
- Ecrans de protection autour des zones D, E
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
Fermeture automatique des portes
Que faut-il étudier plus en détails ?
Possibilité de mise en place d’écrans de protection autour des zones D et E
6. Charge
physique de travail pour chaque activité
État actuel
Activités
A1
B1
B2
B3
C1
C2
D1
E1
E2
E3
F1
F2
Score état actuel
1-2
2
1-2
1
1
1-2
0-1
1
1
0-1
1
1
Prévention/amélioration
- (A1) Sacs de linge arrivent parfois très lourds en salle de tri (car mouillés si
restés dehors ou trop remplis) : éviter de trop les remplir et les mettre dans des
containers
- Revoir les contraintes ergonomiques (cf. Observation « TMS »)
surtout pour le
(A1)Tri : prévoir un autre système que le tri du linge à même le sol
1. (C2) Système de séchage des robes, pulls, couvertures, … : les bras des
travailleurs sont tendus vers le plafond lors de la suspension du linge aux
cordes
- Formation à la manutention
Score état futur
0-1
1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
N.B. : Scores :
0 = Charge physique de travail légère
1 = Charge physique de travail moyenne
2 = Charge physique de travail lourde
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
Eviter de trop remplir les sacs et les placer dans les containers
Re-sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention
Que faut-il étudier plus en détails ?
Etude ergonomique poste par poste
Possibilité d’alterner le travail assis et le travail debout
Possibilité de prévoir des appuis
Nouveaux bacs à fond élévateur
Nouveaux containers
61
7. Vêtements
Activités
pour chaque zone ou activité
Score état actuel
Femme
1
A1
B1
B2
B3
C1
C2
D1
E1
E2
E3
F1
F2
N.B. : Scores :
Homme
0-1
Caractéristiques des
vêtements actuels
Femme
Homme
Tablier de Tee-shirt et
travail au- pantalon de
dessus
travail
des
vêtement
s de ville
Prévention/amélioration
Femme
- De façon générale, il
faudrait prévoir un
vêtement de travail
- Plus souple (le tablier
entrave certains
mouvements),
- Adapté aux circonstances
climatiques. On pourrait
envisager un vêtement de
travail pour la période d’été
et un autre pour les autres
périodes.
- Respectant le principe de
« marche en avant »
(changer de vêtement de
travail lors du passage à
une autre zone ou porter
un tablier en plastique pardessus le vêtement de
travail lors du travail en
zone sale)
Homme
- On pourrait envisager un
vêtement de travail pour la
période d’été et un autre
pour les autres périodes.
- Prévoir un vêtement de
travail
respectant le principe de
« marche en avant »
(changer de vêtement de
travail lors du passage à
une autre zone ou porter
un tablier en plastique pardessus le vêtement de
travail lors du travail en
zone sale)
Score état futur
Femme
0
Homme
0
0 = Vêtement confortable
1 = Vêtement gênant
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
RAS
Que faut-il étudier plus en détails ?
Choix du vêtement de travail répondant aux critères suivants :
Souple
Adapté aux circonstances climatiques
Respectant le principe de « marche en avant »
8. Opinion
des salariés (en référence au travail en été)
Circonstances
climatiques de travail
A1
B1
B2
B3
C1
C2
Score
opinions
1
2
1-2
1-2
1-2
1-2
D1
1
E1
E2
E3
1-2
1-2
1
F1
F2
0-1
0-1
N.B. : Scores :
Commentaires, causes, remèdes
Nombreuses contraintes ergonomiques (tri à même le sol) : étude ergonomique à prévoir
- machines tournent « sans arrêt », mauvaise isolation des conduites des machines, fenêtres non-oscillobattantes : calorifuger les conduites, prévoir un autre type de fenêtres
- lourde charge physique au poste des machines à laver : formation à la manutention
- système de séchage par la vapeur mis en route alors que les travailleurs doivent encore pouvoir entrer et sortir
de la pièce pour utiliser le séchoir : placer le séchoir en zone B, fermer la porte de la zone C dès que le système
de séchage à la vapeur est mis en route
- mauvaise isolation des conduites : calorifuger les conduites
Chaleur provenant de la zone C : fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage à la vapeur est
mis en route
Chaleur provenant de la calandre, du tunnel, des tuyauteries mal isolées, de la présence de fenêtres non-oscillobattantes, courants d’air à cause des portes ouvertes :
poser un faux plafond en zone E et installer un système de ventilation par extraction, calorifuger le collecteur,
prévoir des nouvelles fenêtres oscillo-battantes, prévoir des écrans de protection autour des zones D et E.
RAS
0 = confortable
1 = légèrement trop chaud
2 = trop chaud
Que faire de concret pour améliorer directement la situation ?
Calorifuger les conduites
Prévoir un autre type de fenêtres (oscillo-battantes)
Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route
Formation à la manutention
Que faut-il étudier plus en détails ?
Placement du séchoir de la zone C en zone B
Etude ergonomique
Pose d’un faux plafond en zone E et installation d’un système de ventilation par extraction
Ecrans de protection autour des zones D et E
9. Synthèse
des scores dans l’état actuel (en référence aux conditions climatiques d’été).
62
Circonstances
climatiques de
travail
A1
B1
B2
B3
C1
C2
D1
E1
E2
E3
F1
F2
10. Risque
Température
Humidité
Rayonnement
thermique
Courant d’air
Charge de
travail
Vêtements
Opinion des
salariés
0-1
1-2
1-2
1-2
3
3
1-2
1-2
1-2
1-2
0
0
0
1-2
1-2
1-2
1-2
1-2
0-1
1-2
1-2
1-2
0
0
0-1
1
1
1
2
2
1
1
0-1
0-1
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
1
0
0
1-2
2
1-2
1
1
1-2
0-1
1
1
0-1
1
1
1 : femme
0-1 : homme
1
2
1-2
1-2
1-2
1-2
1
1-2
1-2
1
0-1
0-1
actuel
Vision globale de la situation. Évaluation des risques selon :
Les compensations possibles : RAS
Les scores 2 et 3 : conditions à prévenir/améliorer de toute façon
L’opinion des salariés : là où « 2 » : mesures de prévention/amélioration prioritairement pour
Température (B, C, E)
Humidité (B, C, E)
Rayonnement thermique (C)
Charge de travail (B1, B2, C2)
11. Synthèse
des scores dans l’état futur anticipé (en référence aux conditions climatiques d’été)
Circonstances
climatiques de travail
A1
B1
B2
B3
C1
C2
D1
E1
E2
E3
F1
F2
12. Risque
Température
Humidité
0-1
1
1
1
1-2
1-2
0-1
1
1
1
0
0
0
1
1
1
1-2
1-2
0
1
1
1
0
0
Rayonnement
thermique
0-1
0-1
0-1
0-1
2
2
0-1
0-1
0-1
0-1
0
0
Courant d’air
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Charge de
travail
0-1
1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
0-1
Vêtements
0
actuel et résiduel après prévention/amélioration
Conditions plus acceptables après modifications. Cependant, pour la zone C : mesures de prévention/amélioration prioritairement pour la
température, l’humidité et le rayonnement thermique.
13. Bilan
des mesures de prévention/amélioration envisagées
Qui ?
SIPP (conseiller interne en prévention), Directeur
département services techniques
Directeur département services techniques
Directeur département services techniques
Travailleurs
Quoi ?
(Etude) : Placer le séchoir de la zone C en zone B
Calorifuger les conduites
Placer des fenêtres oscillo-battantes
Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur
est mis en route
SIPP, Directeur département services techniques, (Etude) Possibilité de fermer les portes de zone A qui communiquent avec
MT
zone B (revoir le plan de la buanderie)
SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Possibilité de pose d’un faux plafond en zone E
SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Possibilité d’installer un système de ventilation par extraction
SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Système de séchage « pièce séchoir »
Directeur département services techniques
Fermeture automatique des portes
SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Possibilité de mise en place d’écrans de protection autour des
zones D et E
Directeur département des soins
Éviter de trop remplir les sacs de linge
SEPP (service externe de prévention et Re-sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention
protection)
SEPP (ergonome)
(Etude) Étude ergonomique poste par poste
SEPP (ergonome)
(Etude) Possibilité d’alterner travail assis et travail debout
SEPP (ergonome)
(Etude) Possibilité de prévoir des appuis
SIPP, MT (médecin du travail)
(Etude) Choix des bacs
SIPP
(Etude) Revoir la capacité des containers (pour les sacs de linge)
SIPP, MT
(Etude) Choix des vêtements de travail
Quand ?
Le plus vite possible
Le plus vite possible
63
14. Nécessité
d’une analyse (niveau 3) plus approfondie
Objectif : être le plus proche de 0.
Pour la température : du + urgent au – urgent : C, B, E, A1, D
Pour l’humidité : du + urgent au – urgent : C, B, E
Pour le rayonnement thermique : du + urgent au – urgent : C, A, B, D, E
Pour la charge de travail : du + urgent au – urgent : B1 puis le reste
15. Mesures
à court terme
Boissons : idéal : mettre à disposition une fontaine d’eau refroidie à 10-15° lorsqu’une température de 25°C est atteinte
Organisation du travail :
Programmation des travaux lourds et chauds aux moments de la journée les plus frais
Réajustement des horaires de travail durant la période chaude
64
Annexe 7
Annexe 7 : Rapport de la réunion d’Observation « TMS »
[Malchaire, 2003]
- Entreprise :
- Situation de travail :
- Coordinateur :
- Personnes ayant participé à l’étude :
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
Buanderie
Dr F. Linotte
M. J.- P. Deremince, conseiller interne en prévention
Travailleurs de la buanderie
- Dates :
Vendredi 09 juin 2006 et mardi 13 juin 2006
1.
Avant-propos
Les références types « A1 » inscrites dans ce rapport correspondent aux zones de travail et activités comme mentionné
dans le rapport « Chaleur ».
A : Salle de tri
B : Buanderie proprement dite
B1 : Machines à laver (5)
B2 : Séchoirs (3)
B3 : Tri
C : Pièce séchoir
C1 : Séchoir (1)
C2 : Cordes à linge (14)
D : Corridor de pli
E : Grande salle
E1 : Tunnel
E2 : Calandre
E3 : Pli
F: Corridor de sortie
F1 : Pesée
F2 : Dépôt
Les rubriques suivantes n’ont pas été observées car elles ne s’appliquent pas dans le cas présent :
1. - Poste de travail assis
2. - Travail de bureau avec écran
7. - Outils
8. - Outils vibrants
65
2. Résultats
3 : POSTE DE TRAVAIL DEBOUT
Comment est la situation concernant :
•
•
•
•
La hauteur du plan de travail ?
Pour le tri (A1) : le « plan de travail» est situé à même le sol alors qu’il devrait être à environ 85 cm de haut pour les dames et
90 cm de haut pour les hommes
Pour le pli (D1) : la table de pli est à 85 cm de haut par rapport au sol, ce qui correspond assez bien à la situation idéale compte
tenu de la taille moyenne des travailleurs (85 cm pour les dames et 90 cm pour les hommes)
Pour la calandre (E2) : la petite tablette où se trouve le linge (entrée et sortie de la calandre) est à 93 cm de haut par rapport au
sol, ce qui est légèrement trop haut
Pour le pli (E3) : il y a plusieurs plans de travail qui ont une hauteur allant de 84 à 94 cm par rapport au sol. Ces postes étant
quasi toujours occupés par des dames, pour un travail léger, la hauteur de travail idéale serait de 85 cm.
L’inclinaison du corps en avant ou en arrière ?
Pour le tri (A1) : le travailleur s’incline constamment, le tri s’effectuant à même le sol
La durée de maintien de la station debout ?
De façon continue, le travailleur est debout mais il marche régulièrement
L’appui des genoux, hanches, tronc, bras … ?
Pour le pli et le travail au poste de la calandre, possibilité d’un appui contre le bord du plan de travail
En conclusion la situation actuelle est
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Prévoir un plan de travail pour le tri du linge
Ajuster les hauteurs des tables de pli et de la calandre
(Re)-informer et (re)-former les travailleurs à la manutention
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
acceptable
à améliorer
4 : POSTE DE TRAVAIL - AUTRES POSITIONS
Comment est la situation concernant :
•
•
•
La position tordue ? Concerne :
Le tri du linge (à même le sol)
La mise et sortie du linge des machines (machines à laver, séchoirs)
La position fixe allongée ? Concerne :
Le pli du linge (cette tâche peut dépasser 1 heure d’affilée)
Le poste de la calandre (mise des draps d’un côté et réception des draps de l’autre côté)
Les autres positions (agenouillée accroupie, allongée, …)?
Position bras levés Concerne :
La pendaison du linge sur les cordes (C2)
La pendaison du linge sur le rail d’entrée du tunnel (E1)
Position accroupie Concerne :
Le tri (peut dépasser 1 heure d’affilée). Certains travailleurs préfèrent s’accroupir pour effectuer cette tâche
La mise et la sortie du linge des machines
Position à genoux : Concerne :
Le tri (éventuellement)
En conclusion la situation actuelle
à améliorer
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Alterner les tâches demandant 1 position fixe prolongée avec des tâches permettant des mouvements
Alterner les tâches au maximum
(Re)-informer et (re)-former les travailleurs à la manutention
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à analyser
5 : POSTE DE TRAVAIL - ENCOMBREMENT
Comment est la situation concernant :
•
•
L’encombrement au poste de travail ?
Salle de tri encombrée les matins et après les week-end et fériés
Séchoir (zone C) : des caisses contenant des sous-vêtements récupérés encombrent la pièce
L’encombrement sous les plans de travail ? RAS
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Retirer les caisses présentes en zone C
Ré-organiser les arrivages de linge pour éviter l’encombrement
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à améliorer
à analyser
66
6 : DISPOSITION DES OUTILS, MATÉRIAUX, COMMANDES, PRODUITS, …
Comment est la situation concernant :
•
Le contrôle visuel ?
Bon : travail en regard de la manipulation
•
La distance de prise ?
Bonne : généralement, le matériel est bien placé à portée de mains
En conclusion la situation actuelle
acceptable
9 : POSITIONS : NUQUE, ÉPAULES
Comment est la situation concernant :
•
•
La position de la nuque ?
On peut observer différents mouvements de la nuque, variés, non continus mais répétitifs (exemple : suspension du linge sur les
cordages, tri du linge …)
La position des épaules ?
Les bras sont au-dessus de l’horizontale lors de la suspension du linge sur les cordages (C2) ou sur le rail d’entrée du tunnel
(E1)
En conclusion la situation actuelle
à améliorer
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Veiller à régulièrement changer de position et à se relaxer la nuque
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à analyser
10 : POSITIONS - COUDES, POIGNETS / MAINS
Comment est la situation concernant :
•
•
La position des coudes et des avant-bras ?
RAS
La position des poignets et des mains ?
Lors du pli du linge, les poignets effectuent des mouvements répétitifs mais pas continus
En conclusion la situation actuelle
acceptable
11 : EFFORTS DES POIGNETS/MAINS
Comment est la situation concernant les efforts exercés par les poignets et les mains ?
•
•
Machines à laver
Lors de la sortie du linge, on peut observer un effort important (réalisé uniquement par des travailleurs masculins)
Pli du linge
Les poignets sont sollicités de façon répétitive mais jamais continue
En conclusion la situation actuelle
acceptable
12 : RÉPÉTITIVITÉ
Comment est la situation concernant la répétitivité des gestes ?
•
« Tri, calandre, pli, pendaison du linge » sont des tâches où la répétitivité des gestes est importante. Vu le caractère pénible de cette
répétitivité, les travailleurs ont 4 pauses (une de 20 minutes toutes les 2 heures et une de 30 minutes pour le temps de midi) sur une
journée de travail et bénéficient d’un système de rotation des tâches (chaque travailleur exécute la même tâche pendant une 1/2
journée). Il n’y a pas vraiment de cadence imposée
En conclusion la situation actuelle
acceptable
13 : AIDES À LA MANUTENTION MANUELLE
Comment est la situation concernant les aides à la manutention ?
•
•
Il y a différents types de chariots (dans un état relativement vétuste) mis à la disposition des travailleurs. Ceux qui semblent le mieux
convenir sont les chariots à fond élévateur : ils sont cependant insuffisants en nombre (3).
Les sacs de linge déposés en salle de tri sont ouverts et vidés de manière manuelle par les travailleurs.
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Acheter des nouveaux chariots à fond élévateur et en nombre suffisant
à améliorer
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à analyser
67
14 : CARACTÉRISTIQUES DE LA CHARGE
On observe différentes charges : les sacs, les bacs, les mannes et les piles de linge plié.
Comment est la situation concernant :
•
•
•
Les poignées ?
Sacs
Il n’y a pas de poignées
Bacs
Poignées latérales, « coupantes »
Mannes
Poignées latérales
Les dimensions de la charge ?
Sacs
Dimensions : 90 cm de long sur 50 cm de large
Les sacs sont (quasi) toujours tout à fait remplis (poids moyen : une 20aine de kilos)
Bacs
On en retrouve de différentes dimensions : largeur variant de 45 à 60 cm, longueur variant de 69 à 74 cm, hauteur variant
de 27 à 62 cm.
Sont souvent empilés sur hauteur
Mannes
55 cm de largeur, 77 cm de longueur, 44 cm de hauteur
a. Piles de linge plié
Variable
Les bords coupants, les surfaces rugueuses, … ?
Les bacs sont en très mauvais état et présentent des bords coupants
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
•
Sacs
•
Bacs
•
à améliorer
Prévoir des sacs plus petits. Veiller à ne pas trop les remplir et à les « tenir » au sec (les containers ne sont pas suffisants et
parfois, les sacs sont laissés dehors : ils prennent l’eau en cas de pluie et deviennent alors excessivement lourds.)
Changer les bacs, uniformiser le type de bacs, choisir des bacs à fond élévateur et de dimensions suffisantes
Mannes
RAS
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à analyser
15 : LEVAGE DE LA CHARGE
Comment est la situation concernant :
•
•
•
•
•
•
La position de départ ?
La distance de prise de la charge ?
La hauteur de prise et de dépose de la charge ?
Le trajet parcouru ?
La fréquence de la manutention ?
Le poids ?
Voir tableau récapitulatif page suivante
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Ne pas trop remplir les sacs
Eviter le stockage des sacs de linge en dehors des containers, revoir la capacité des containers.
Poser les sacs de linge (salle de tri) sur un plan de travail situé en hauteur
Prévoir une aide mécanique pour la manutention en salle de tri
Disposer de chariots à fond élévateur
Veiller à placer les bacs/chariots de linge à proximité de la tâche
Mettre des vêtements de protection adaptés à la manipulation de linge sale
Former à la manutention
à améliorer
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à analyser
68
Position de départ
Salle de tri
Machines à laver
Séchoirs (B2,C1)
Distance de prise de la
charge
Les sacs de linge sont jetés les uns sur les Vu l’état de saleté, les sacs et
autres. Le travailleur« plonge » en avant le linge sont pris à bout de
bras
pour saisir les sacs, les vider sur le sol
puis trier le linge ( tri à même le sol).
Certains travailleurs trient en étant
accroupis.
Linge placé dans un chariot.
Le travailleur s’incline de +/- 90° pour
prendre le linge dans le chariot et incline
le tronc de 75° pour tirer le linge hors de
la machine.
Linge placé dans un chariot.
Vu l’état de saleté, le linge est
pris à bout de bras lors de la
mise dans les machines, et
contre le torse lors de la sortie
des machines.
Linge porté contre le torse
Le travailleur s’incline de +/- 90° pour
prendre le linge dans le chariot et incline
le tronc de 75° pour tirer le linge hors de
la machine.
Tri du linge salle des
machines (B3)
Linge placé dans un chariot.
Le travailleur s’incline de +/- 90° pour
prendre le linge dans le chariot
Pendaison du linge (C2) Linge placé dans un chariot.
Hauteur de prise et de dépose de Trajet parcouru
la charge
-Sacs : pris au sol , versés par terre Tout se passe dans une même
puis re-déposés sur le sol
pièce : les trajets sont très courts
(en moyenne 2 mètres entre la
zone de dépôt des sacs et celle des
bacs de tri).
Tunnel
Calandre
Linge placé dans un chariot.
Le travailleur s’incline de +/- 90° pour
prendre le linge dans le chariot
Linge placé dans un chariot.
Poids
En moyenne, une tonne de linge
est traitée tous les jours. Le tri
s’effectue d’office pendant 1
heure tous les matins et plus si
nécessaire.
Aucun sac ne mentionne le
nombre de kilos. A noter le
problème des sacs restés dehors et
qui arrivent trempés : poids +++
En moyenne , 25 machines
tournent chaque jour
Variable
En moyenne 10 à 15 séchoirs
tournent par jour,
tâche effectuée par ½ journée
Variable
Variable
-Linge : du sol vers les chariots. Transport à 2 mains.
La hauteur du fond des chariots
varie de 13 à 24 cm par rapport au
sol
-Linge sale : pris du chariot (fond Pas de trajet
entre 13 et 24 cm du sol ) et placé
dans la machine ( hublot à 1 mètre
de haut par rapport au sol)
-Linge propre : manipulation
(Port à 2 mains)
inverse
Du chariot (fond entre 13 et 24 cm Pas de trajet
du sol ) au
séchoir ( hauteur du hublot entre (Port à 2 mains)
110 et 123 cm de haut par rapport
au sol) et inversément
Bonne : environ 10 cm par
rapport au torse
Du chariot dans un autre chariot
Pas de trajet
(Port à 2 mains)
Selon le nombre de séchoirs ,
tâche effectuée par ½ journée
Bonne : contre le torse
Du chariot au fil (hauteur de 180
cm de haut par rapport au sol)
Trajet : 1 ou 2 mètres au
maximum
(Port à 1 main)
Tâches effectuées par ½ journées Variable .
Le travailleur s’incline de +/- 90° pour
prendre le linge dans le chariot
Pli du linge (D,E3)
Fréquence de manutention
Bonne : environ 10 cm par
rapport au torse
Bonne : environ 10 cm par
rapport au torse
Le travailleur s’incline de +/- 90° pour
prendre le linge dans le chariot
-Entrée de la calandre : Linge placé dans Bonne : environ 30 cm par
rapport au torse
un chariot.
Le travailleur s’incline de +/- 90° pour
prendre le linge dans le chariot
- Sortie de la calandre: le travailleur est
debout, droit , face au drap à plier.
Préhension avec ses mains, avant- bras
formant un angle d’environ 150° par
rapport au bras
Du chariot au plan de travail (
hauteur varie entre 84 et 92 cm
par rapport au sol)
Du chariot au rail (hauteur de 173
cm par rapport au sol)
Pas de trajet
(Port à 2 mains)
Trajet : 1 mètre entre le bout du
tunnel et la table de pli
(Port à 1 main)
Du chariot à la calandre : petite
Pas de trajet
tablette de la calandre située à une
hauteur de 93 cm par rapport au (Port à 2 mains)
sol
A noter :les jours de lavage des
couvertures, le poids est
important.
Variable
Variable avec une moyenne de 70
kg de vêtements de travail traités
par jour
Variable avec une moyenne de
300 kg de linge traité par jour
69
16 : TRACTION/POUSSEE AVEC LES BRAS
Comment est la situation concernant les efforts de traction ou de poussée avec les bras ?
On observe différents types de chariots, tous sur 4 roues.
La hauteur des chariots varie de 73 à 99 cm de haut (hauteur du sol au bord supérieur du chariot). La plupart des roues sont en
mauvais état. Les chariots sont utilisés pour parcourir une dizaine de mètres en moyenne.
La charge contenue dans les chariots est variable mais sûrement inférieure à 200 kg.
Le sol est relativement régulier (présence cependant de saletés vu le manque de temps pour l’entretien des locaux).
Tous les travailleurs ne portent pas leurs chaussures de sécurité.
En conclusion la situation actuelle
à améliorer
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Prévoir des nouveaux chariots (cf. point 13)
Rappeler aux travailleurs la nécessité du port de chaussures de sécurité
Nettoyer les locaux plus régulièrement
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à analyser
17 : ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
Comment est la situation concernant :
•
•
Les températures de l’environnement ?
Chaleur dégagée par les machines, les tuyauteries, le système de séchage par la vapeur. Forte chaleur dans les locaux en été
Sensation d’air sec en été
Les courants d’air ?
Courants d’air près de la calandre (en été)
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Remplacer les persiennes manquantes
Calorifuger les conduites
Installer une porte battante près de la calandre pour éviter les courants d’air
Placer les nouveaux châssis prévus (permettront une ouverture plus grande vers l’extérieur)
Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route
Revoir les vêtements de travail : un système veste/pantalon ou tee-shirt/bermuda serait mieux adapté
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à améliorer
à analyser
18 : ÉCLAIRAGE
Comment est la situation concernant :
•
•
Les reflets ?
RAS
Les éblouissements ?
présents dans la pièce de la calandre où il manque certaines persiennes
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Remplacer les persiennes manquantes
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à améliorer
acceptable
19 : ORGANISATION TEMPORELLE
Comment est la situation concernant :
•
•
•
Les contraintes de temps ?
Le travail en retard est difficilement résorbable : travailleurs malades, pannes des machines, travailleurs bénéficiant de
« RDTT » (réduction du temps de travail)
Travail soutenu après le week-end ou après un congé
Les périodes de repos ?
Il y a 4 pauses par jour (8h30 à 8h50, 10h30 à 10h50, 12h00 à 12h30, 14h00 à 14h20)
Les heures supplémentaires ?
Possibles (travailleurs rappelés ces derniers temps vu le nombre important d’absents)
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Renforcer l’équipe
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
à améliorer
à analyser
70
20 : ORGANISATION DU TRAVAIL
Comment est la situation concernant
•
Les primes à la production ?
Non applicable !
•
La rotation du personnel ?
Tout le monde est amené à travailler partout, sauf pour le poste des machines à laver, celui-ci étant réservé au « responsable »
(travailleur choisi par la direction pour veiller au bon déroulement du travail). En cas d’absence, ce travailleur est remplacé par
un homme vu la grande force musculaire que nécessite cette tâche. A noter qu’une même tâche est effectuée durant toute une
½ journée.
En conclusion la situation actuelle
Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ?
Augmenter le nombre de tâches différentes sur une même journée de travail
La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails
3. Synthèse
à améliorer
à analyser
de l’Observation
Poste de travail : Buanderie
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
DATE : 9 & 13 JUIN 2006
Sélection
Rubriques d’Observation
Situation actuelle
Situation future
non
applicable
acceptable
à améliorer
acceptable
à analyser
1 : Poste de travail assis
5
…
…
…
…
2 : Travail de bureau avec écran
5
…
…
…
…
3 : Poste de travail debout
…
…
5
…
5
4 : Poste de travail : autres positions
…
…
5
…
5
5 : Poste de travail : encombrement
…
…
5
…
5
6 : Disposition des outils
…
5
…
…
…
7 : Outils
5
…
…
…
…
8 : Outils vibrants
5
…
…
…
…
9 : Positions : nuque, épaules
…
…
5
…
5
10 : Positions : coudes, poignets/mains
…
5
…
…
…
11 : Efforts des poignets/mains
…
5
…
…
…
12 : Répétitivité
…
5
…
…
…
13 : Aides à la manutention manuelle
…
…
5
…
5
14 : Caractéristiques de la charge
…
…
5
…
5
15 : Levage de la charge (1, 2, 3)
…
…
5
…
5
16 : Traction/poussée avec les bras
…
…
5
…
5
17 : Environnement de travail
…
…
5
…
5
18 : Éclairage
…
…
5
5
…
19 : Organisation temporelle
…
…
5
…
5
20 : Organisation du travail
…
…
5
…
5
71
Qui ?
Quoi ?
SEPP Ergonome, SIPP, Directeur
Dpt services techniques
Prévoir un plan de travail pour le tri du linge
SEPP Ergonome, SIPP, Directeur
Dpt services techniques
Ajuster les hauteurs des tables de pli
SEPP
Informer/former à la manutention
SIPP
Alterner les tâches demandant une position fixe prolongée avec
d’autres permettant des mouvements
SIPP
Alterner les tâches au maximum
Quand ?
Planification
Réalisation
Retirer les caisses présentes en zone C
Ré-organiser les arrivages de linge pour éviter l’encombrement
Travailleurs
Changer de position et se relaxer la nuque régulièrement
SIPP, MT
Acheter des nouveaux chariots à fond élévateur
Le plus vite
possible
Prévoir des sacs plus petits.
Directeur Dpt des soins
Veiller à ne pas trop remplir les sacs et à les tenir au sec.
SIPP
Revoir la capacité des containers
SIPP, MT
Changer les bacs. Uniformiser le type de bacs.
SEPP Ergonome, SIPP, Directeur
Dpt services techniques
Poser les sacs de linge en salle de tri sur un plan de travail situé
en hauteur
Travailleurs
Mettre des vêtements de protection adaptés à la manipulation du
linge sale
SIPP
Disposer de chariots à fond élévateur
Travailleurs
Veiller à placer les bacs/chariots de linge à proximité de la tâche
Directeur Dpt des soins
Éviter le stockage des sacs de linge en dehors des containers.
SEPP Ergonome, SIPP, Directeur
Dpt services techniques
Prévoir une aide mécanique pour la manutention en salle de tri
SIPP
Rappeler aux travailleurs la nécessité du port des chaussures de
sécurité
Le plus vite
possible
Travailleurs
Nettoyer les locaux plus régulièrement.
Le plus vite
possible
Directeur Dpt services techniques
Remplacer les persiennes manquantes
Le plus vite
possible
O.K.
Directeur Dpt services techniques
Placer les nouveaux châssis
Directeur Dpt services techniques
Calorifuger les conduites
Le plus vite
possible
O.K.
Travailleurs
Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par
la vapeur est mis en route
Le plus vite
possible
O.K
SIPP, MT
Revoir les vêtements de travail
SIPP, Directeur Dpt services
techniques
Installer une porte battante près de la calandre pour éviter les
courants d’air.
Direction
Renforcer l’équipe
Le plus vite
possible
Le plus vite
possible
Le plus vite
possible
O.K.
Nécessité d’une analyse (niveau 3) plus approfondie
Analyse ergonomique (principalement pour la salle de tri et le poste de séchage aux fils)
Hauteurs idéales des tables de pli
Choix des nouveaux bacs, nouveaux chariots
Choix des vêtements de travail
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Bibliographie
• [N…, 2005] N…, Brochure d’accueil destinée aux nouveaux travailleurs de l’Hôpital Psychiatrique
du Beau Vallon, 2ème édition, Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, Namur, 2005, 48 p.
• [Katka, 1996] Katka M., Etude et amélioration des circuits de linge sale et de linge propre au sein
d’une institution psychiatrique namuroise, Institut Provincial Supérieur des Sciences Sociales et
Pédagogiques, Namur, 1996, 93 p.
• [Malchaire, 2006] Malchaire J., Stratégie SOBANE de gestion des risques professionnels et guide
de concertation Déparis, Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Bruxelles,
2006, 94 p.
• [Malchaire, 2005] Malchaire J. et al., Stratégie SOBANE de gestion des risques professionnels :
bruit, Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Gilly, 2005, 83 p.
• [Malchaire, 2004] Malchaire J. et al., Stratégie SOBANE de gestion des risques professionnels :
ambiances thermiques de travail, Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale,
Enschedé, 2004, 101 p.
• [Malchaire, 2003] Malchaire J. et al., Stratégie SOBANE appliquée aux Troubles Musculosquelettiques, Niveau 2, Observation, 2003, 32 p.
http://www.sobane.be
• [Moniteur belge, 2005] Moniteur belge, Arrêté du Gouvernement wallon du 7 juillet 2005
déterminant les conditions sectorielles relatives aux blanchisseries industrielles, salons lavoirs,
services de nettoyage de vêtements, linges et autres textiles pour particuliers à l’exclusion du
nettoyage à sec.
Documents Internet
• [ASPC, 1998] Agence de Santé Publique du Canada, Division de la diffusion des documents au
laboratoire de lutte contre la maladie, Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC),
Guide de prévention des infections, Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans
les établissements de santé, Banque de données sur Internet,vol.24S8, 1998, p34-51
http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/98pdf/cdr24s8f.pdf
• [ASSTSAS, 2002] Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires
sociales (ASSTSAS), Objectif prévention, Banque de données sur Internet, 2002,vol. 25n° 5.
traduction par Marie - Andrée Beaupré de :
Nussbaum, M.A., Chaffin, D.B. and Baker, G. Biomechanical Analysis of Materials Handling
Manipulators in Short Distance Transfers of Moderate Mass Objects : Joint Strength, Spine Forces
and Muscular Antagonism, Ergonomics, 1999, 42(12) : 1597-1618
http://www.asstsas.qc.ca/documentation/op/op255011.pdf
• [CCHST, 2005] Centre Canadien d'Hygiène et de Sécurité au Travail (CCHST), réponses SST,
Professions et lieux de travail, Buanderie d’hôtel, Banque de données sur Internet, 1997, 2005
http://www.cchst.ca/reponsessst/occup_workplace/laundry.html
73
• [HCHSA, 1998] Health Care Health & Safety Association (HCHSA) de l’Ontario, Info-minute, Lignes
directrices sous l’angle de l’ergonomie pour les blanchisseurs et chefs de buanderie, Banque de
données sur Internet, 1998
http://www.hchsa.on.ca/products/ffacts_f/lap_131f.pdf
• [ITM, 1998] Inspection du travail et des mines du Grand-Duché de Luxembourg, Établissements
d’hébergement : prescriptions de sécurité et de santé types, Banque de données sur Internet,
Luxembourg, 1991, 1998
http://www.itm.public.lu/sec_sante/cond_type/pdf/et69.pdf
• [RRSSS, 2003] Régie Régionale de la Santé et des Services sociaux de Montréal-Centre, Direction
de la Santé publique, Prudence avec le sang, pochette d’information sur les risques biologiques au
travail, Information aux travailleurs, aide-mémoire sur la gestion des méthodes de travail, Banque
de données sur Internet, 2003
http://www.santepub-mtl.qc.ca/Travail/sang/pdf/aidememoire.pdf
• [SCP-STI, 2004] Service Central de Prévention pour le secteur du travail intérimaire, PROJET
Fonction type DMC code 39 : blanchisserie, Banque de données sur Internet, 2004
http://www.p-i.be/piw/piw01.nsf/52b2da8b666e069080256aaa002ab228/26bcc2a65591b010c1256ced00298c79/$FILE/blanchisserie.pdf
• [SPF-Santé Publique, 2005] Service Public Fédéral de la Santé Publique, Sécurité de la Chaîne
Alimentaire et Environnement, Conseil Supérieur d’Hygiène, Recommandations en matière de
traitement du linge des institutions de soins, Banque de données sur Internet, 2005, 23p
http://www.md.ucl.ac.be/didac/hosp/cours/linge2005.pdf
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Abréviations et Glossaire
Abréviations et Glossaire
1. Abréviations
C.A. : conseil d’administration
C.P.T.T. : comité pour la prévention et la protection au travail
E.P.I. : équipement de protection individuelle
M.T. : médecin du travail
R.H. : ressources humaines
S.E.P.P. : service externe de prévention et protection
S.I.P.P. : service interne de prévention et protection
T.M.S. : troubles musculo-squelettiques
2. Glossaire
Calandre : machine à cylindres pour lisser les étoffes
Capotage : recouvrement d’un moteur ou d’une machine par un capot
Initiatives d’habitations protégées : hébergement et accompagnement de résidents en dehors de
l ‘hôpital. Pour des raisons psychiatriques, ils doivent être aidés dans leur milieu de vie avec pour
objectif d’améliorer ou de rendre possible une réinsertion sociale.
Maisons de soins psychiatriques : lieu de vie communautaire pour les malades mentaux stabilisés,
ne justifiant plus une hospitalisation et ayant besoin d’un accompagnement spécialisé leur permettant
de recouvrer leur autonomie et si possible de se réinsérer dans la société
Marche en avant : principe tel que le linge suit un cheminement ne permettant pas au linge sale de
croiser le linge propre
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