Les Echos de la savane n°2
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Les Echos de la savane n°2
Le journal du Collège Paul Langevin de Hagondange Numéro 2 trimestriel 0,50 € Lundi 17 décembre 2007 [email protected] Les Echos de la savane Editorial SOMMAIRE : On continue ! Le succès du premier numéro des Echos de la savane (700 exemplaires vendus et une place en finale du Concours national des Journaux scolaires … malheureusement perdue !) nous incite à poursuivre l’aventure, avec quelques changements. Les lecteurs auront bien évidemment remarqué que le journal paraît désormais en noir et blanc et non plus en couleurs. Le jury académique du Concours nous a reproché d’avoir des publicités « envahissantes ». C’est méconnaître une réalité économique de la presse d’aujourd’hui : publier coûte cher ! Cela a été d’ailleurs l’occasion d’entamer un travail pédagogique pour le rappeler en classe lors de la Semaine de la Presse. Et quelle reconnaissance du travail des élèves que d’être soutenus par des entreprises et par la municipalité de Hagondange. Documents d’ archives : « Toute vérité est-elle bonne à dire ?» page 2 Rubrique : Que sont-ils devenus ? page 3 Rencontres avec des « anciens » du collège : Jonathan (aujourd’hui journaliste) ou encore Julien (brillant bachelier cette année). Changement de ton Voilà le ton est lancé : le journal se veut le support de l’esprit critique, de la liberté d’expression (voir l’article de Jonathan Breuer, ancien élève et aujourd’hui journaliste au Républicain Lorrain) ; plus impertinent et donc plus ouvert aux sujets qui préoccupent nos élèves : alimentation, violence dans les établissements scolaires ou encore sur ce bruit qu’ils ont baptisé rap. Le cercle de nos apprentis journalistes s’est donc élargi : plus d’élèves participent au journal de la 6ème à la 3ème. Mais s’il est dans sa forme moins attractif, il est par contre plus volumineux en vous offrant 16 pages d’information, de nouvelles rubriques et de jeux. Les lecteurs observateurs ont remarqué que la parution est devenue trimestrielle. Les deux prochains numéros porteront sur les divers styles de musique en mars (voir l’appel à témoins) et sur l’International en juin (les voyages scolaires, les classes bilangues et européennes, les échanges avec Krefeld et avec l’Angola). Dernier changement : le journal est désormais une des sources de financement du Foyer Socio-Educatif. Avec le même titre Notre journal Les Echos de la savane continuera à vous rendre compte régulièrement de notre engagement solidaire. Nous poursuivons en 5ème 1 le parrainage d’une classe au Burkina Faso et soutenons un projet éducatif en Inde avec l’ONG Aide et Action. La classe de 6ème 1 se lance aussi dans l’aventure puisqu’elle parraine une classe au Niger. (suite de l’éditorial page 8) Le cross du collège : page 4 sous la pluie, dans la boue et le froid … pour le Burkina ! Foot burkinabé : prolongations L’association APPEL La violence dans les collèges La médiation L’alimentation Enquête loisirs Pages de jeux Chronique de films page 6 page 7 page 8 page 9 page 10 page 11 page 12 page 15 2 Document d’archives de l’ancien journal du Collège : Toute vérité est-elle bonne à dire ? Peut-on encore aujourd’hui parler de la liberté de la presse ? Le tirage du premier numéro du « Collégien Déchaîné », mensuel satirique, a été limité à la suite de l’intervention de quelques élèves auprès de M. KELLNER, principal du collège. Nouvelle rubrique : Jonathan Breuer, un élève devenu journaliste Contacté par mail, et répondant à mon invitation, Jonathan Breuer est revenu un soir de novembre dans notre collège qu’il a fréquenté dans les années 90. Au comité de rédaction, nous avions un intérêt tout particulier à revoir cet ancien élève. En effet, devenu aujourd’hui journaliste, il avait de son temps édité un journal scolaire intitulé « Le collégien déchaîné ». Résumé d’une amusante rencontre : « Jonathan, qu’avez-vous pensé lorsque je vous ai contacté ? Mi-amusé, mi-flatté, il répond : J’ai été très étonné, je ne savais pas que j’avais laissé un souvenir si fort aux professeurs ! Bien que je sois resté en contact avec Mme Fritsch et M. Poisneuf. Pouvez-vous m’expliquer de quoi il s’agit ? Je n’étais pas encore conseillère à l’époque et l’évocation de votre nom fait beaucoup sourire les professeurs qui vous ont connu ! Depuis tout petit, aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours voulu devenir journaliste. Dans mon quartier, vers huit ans déjà, j’avais rédigé un journal pour les voisins. Arrivé au collège, j’ai très vite eu un regard critique sur tout. Il existait à l’époque un journal officiel du collège : « L’Info Collège » dont le rythme de parution n’était pas satisfaisant. Je me souviens qu’une année, la dernière sortie avait eu lieu le jour du brevet des collèges or c’était en ce temps-là les derniers jours de classe. J’ai donc demandé à M. Kellner, principal de l’époque, l’autorisation d’éditer un autre journal. C’est ainsi qu’un article sur la salle des professeurs a fait beaucoup de bruit. De quoi s’agissait-il ? En fait, nous étions tous très intrigués par l’épais nuage blanc qui émanait de cette salle lorsque l’on toquait à la Jonathan Breuer, « Le Collégien Déchaî- porte ! On ne voyait plus les profs, c’est cette ambiance particulière et les supponé », janvier 1996. Le 23 novembre dernier, paraissait le premier numéro du « Collégien Déchaîné », abondamment commenté dans la salle des professeurs, quelque peu critiquée dans le journal. La plupart des enseignants ont émis de larges critiques. Le fait de faire paraître dans les colonnes d’un journal quelques lignes de vérité, tout en employant des hyperboles pour mettre un peu d’humour, estil un acte criminel ? Pourtant, quand j’ai frappé à la porte de la salle des professeurs pour voir un enseignant, quelqu’un d’éminent a crié – alors qu’il ne me connaissait pas – « Il n’a qu’à rester dehors puisqu’il y a ici des odeurs fétides », reprenant ainsi la phrase que j’avais écrite dans mon journal. Je rappelle tout de même qu’avant sa parution, le journal a été lu et corrigé par Mme Fritsch, professeur de Français et par M. KELLNER, principal du collège. Chaque semaine, des scandales – politiques ou financiers – gisent dans la presse comme dans les quotidiens tels que Le Monde ou bien encore dans les hebdomadaires comme L’express, Le Point ou Paris Match … Les révélations exclusives, les « scoops » ou les scandales font augmenter le tirage ! Les mercredi après-midi, à l’Assemblée, les députés écoutant M. Seguin, leur président et M. Juppé, Premier Ministre, peuvent lire ce qu’ils ont fait de mal la semaine précédente, dans les colonnes du Canard Enchaîné, le plus grand journal hebdomadaire satirique, qui n’hésite pas à faire des révélations sur les hommes politiques. Doit-on donc m’infliger des critiques pour avoir eu le courage de donner une autre opinion des choses – que plusieurs élèves partagent – et censurer mon journal ou bien me laisser continuer « gentiment » ? sitions qui allaient avec qui ont été l’objet de l’article. Je me souviens aussi que 50 exemplaires au CDI avaient ensuite été retirés de leur espace de distribution ! Comment cela ? Vous avez été censuré ? Oh, je ne l’ai pas pris comme cela, mais le tollé avait été important, certains professeurs étaient remontés, se sentaient jugés. Il y a eu une véritable levée de bouclier. Cela m’amuse vraiment qu’on en reparle maintenant ! Mais j’avais un tel esprit critique : le poids des cartables, l’informatisation des bulletins, tout y passait ! Pouvez-vous m’expliquer quel a été votre parcours ensuite ? Dès l’âge de 16 ans, j’ai été correspondant pour le Républicain Lorrain, je m’occupais de l’actualité sportive. Parallèlement à cela, j’ai continué mon cursus scolaire au Lycée de Rombas et ensuite j’ai fait des études d’HistoireGéographie. Le sujet de mon mémoire de Maîtrise fut « L’histoire de la presse en Moselle ». J’ai été embauché ensuite en tant que salarié au Républicain Lorrain et depuis juillet 2006, j’ai été muté à l’agence de Sarreguemines. J’aurai bientôt ma carte de presse. » Nous nous sommes quittés sur ces derniers souvenirs. Je lui ai cependant promis qu’il serait destinataire d’un exemplaire de notre journal ! C’est alors qu’il me fit part d’une réflexion : « C’est drôle, en y repensant, je me rends compte que je n’ai fait que cela dans ma vie ! A part le Républicain Lorrain, je ne suis pas parti ailleurs. » Mais vous êtes encore jeune, Jonathan. A 26 ans, on a encore l’avenir devant soi. Nadine Munsch Avis de recherche Si vous avez ce fameux premier numéro du « Le Collégien Déchaîné », merci de nous le faire parvenir pour le publier. 3 « Que sont-ils devenus ? » Julien Marcus, un brillant élève Il y a des élèves que l’on n’oublie pas car ils sont souriants, brillants, sérieux ou tout à la fois. Et, parfois, eux aussi ne nous oublient pas. Ils le prouvent en venant chaque année depuis qu’ils ont quitté le collège. Ainsi, voyons qui est Julien Marcus : Quand étais-tu au collège ? J'étais au collège de 2000 à 2004, et en classe européenne à partir de la 4ème. Quelle impression as-tu gardée de tes « années collège » ? J'ai gardé une très bonne impression, j'ai passé quatre bonnes années à Hagondange avec de nouveaux amis, et j'ai également eu la chance d'avoir de très bons professeurs, intéressants et sympas (ce qui n'est pas donné à tout le monde !), ce qui peut jouer sur la vision qu'on a de nos "années collège". Quel est ton meilleur ou ton pire souvenir au collège ? Mes meilleurs souvenirs sont les voyages en Allemagne (Aachen, Trèves, Forêt Noire, Bavière) que l'on a faits pendant ces quatre ans. Cela reste de très bons souvenirs avec beaucoup d'anecdotes, et j'en remercie les professeurs d'Allemand ! Un souvenir plus en rapport avec le collège : mon année de 3ème en général. La meilleure de ces quatre années : plein de rigolade, et, encore une fois, des profs extraordinaires. Et un dernier souvenir précis : fin juin, après le brevet, les nombreuses parties de Uno avec Mmes Martiny, Claus et Prévost. Que fais-tu cette année ? J'ai passé mes années lycée à Rombas, voie Scientifique. Cette année, je fais une Classe Préparatoire PCSI (Physique Chimie Sciences de l'Ingénieur), au lycée Poincaré à Nancy. Quels sont tes projets ? Au bout de ces deux années de prépa, j'aimerais intégrer une école de Chimie pour peut-être finir Ingénieur Chimiste, ou en tout cas un métier qui a un rapport avec ce domaine. Nathalie Vivier, une prof Catherine de maths partie au lycée Di-Pietrantonio, une surParmi les nombreux professeurs qui ont veillante tant appréciée enseigné au collège, j’ai choisi d’évoquer Mme Nathalie Vivier qui a laissé d’excellents souvenirs par son énergie, sa franchise, son sourire et son efficacité : Quand étais-tu au collège ? J'ai enseigné au collège de Hagondange de fin septembre 2006 à fin juin 2007 en mathématiques pour remplacer Mme Helmer-Muhr. Pourquoi es-tu partie du collège de Hagondange ? J'ai quitté ce collège, tout d'abord car je ne suis pas titulaire du poste puisque c'est celui de Mme Helmer-Muhr, et ensuite parce que j'ai Catherine a quitté le collège en septembre. envie d'enseigner en lycée. Les élèves et le personnel de l’établissement la regrettent beaucoup. Que fais-tu cette année ? Mon voeu a été exaucé puisque j'enseigne au As-tu terminé tes études ? lycée Louis Vincent à Metz sur poste définitif. Oui, mais j’ai décidé de reprendre mes études dans une autre filière. Quelle impression as-tu gardé de tes « années collège » ? Que fais-tu maintenant? Je garde une très bonne impression de mon Je travaille au lycée Gustave Eiffel à Talange. passage au collège d'Hagondange, sinon je Je suis maintenant surveillante d’internat et j’ai n'aurais pas envie de répondre à cette interview. la chance de m’occuper de huit filles seulement, âgées de 16 à 20 ans. Quel est ton meilleur ou ton pire souvenir au collège ? Le collège te manque t-il ? Certains élèves étaient parfois agités et surtout Énormément ! Surtout mes collègues, car j’ai avaient du mal à rester concentrés mais c'était eu de la chance de travailler avec des gens vraiune minorité de mes élèves. Mais ces mêmes ment sympathiques. élèves étaient tout de même attachants et n'avaient vraiment pas un mauvais fond, d'ail- As-tu aimé travailler au collège ? leurs en dehors de mon cours je les trouvais Ma première année a été très difficile, avec sympathiques et amusants. quelques problèmes à gérer les situations, saEt l'autre majorité de mes élèves était agréable voir comment réagir avec les élèves tout en (certes, pas toujours travailleuse...). Pourtant, je restant juste, compréhensive et vigilante à la ne vais pas être démagogue comme de nom- fois. breux politiciens : enseigner au collège de Ha- Mes deux autres années se sont mieux passées. gondange demandait beaucoup d'énergie et J’ai trouvé ma place grâce à une équipe solij'étais très souvent "lessivée" le vendredi soir daire. L’expérience m’a permis de m’affirmer (cette phrase pourra faire sourire mes anciens auprès des élèves. Cette aventure au sein du élèves car je le leur ai souvent dit). Enseigner collège m’a donné beaucoup de satisfactions. au lycée est plus reposant. Je regretterai tout de même les bons côtés du jeune âge des élèves du Margot Weistroffer Jackie Martiny collège et les fous rires partagés avec mes colClothilde Salvador, 3ème 2 lègues « exilés » (de leur plein gré) sur le trottoir pendant les récréations. NDLR : Ce modeste étudiant n’a pas précisé qu’il a obtenu son Baccalauréat avec mention Très Bien, comme d’autres anciens élèves, Solène Bock, Nicolas Valance. Jackie Martiny Dans le prochain numéro, de nouvelles interviews des « anciens » du collège qui ont un rapport avec la musique. Qui ? … un peu de patience ! Cross du Collège : courir sous la pluie, dans la boue et le froid ... pour le Burkina ! 4 Chaque année, notre collège organise un cross destiné aux élèves. Ces derniers ont des sponsors (parents, voisins), qui donnent un peu d'argent dans le but de soutenir une association (ELA, Action Contre la Faim). Cette année, c’est le tour de l’association Partage Tlani qui intervient au Burkina Faso. Chaque classe a eu la chance de choisir entre quatre projets : - un centre alimentaire (lorsque la récolte est mauvaise) - un centre nutritionnel et médical (construire des hôpitaux dans des conditions d'hygiène strictes) - le reboisement (replanter une forêt de plusieurs hectares) - un centre pour jeunes filles (où on leur Photo de Partage/Tlani permet de s'instruire, d’apprendre à cuisiner et à coudre...). L’une des premières écoles construites par l’association Partage/Tlani au Burkina. Les élèves ont pu voter en classe, à bulde soutien, et replongent leurs mains L'engagement des uns et des autres letins secrets ou à mains levées. Adultes comme élèves y mettent du leur. dans leurs poches. D’autres, plus couraNos professeurs d'E.P.S viennent le jour geux, accompagnent les enfants en vélo Pourquoi l'Afrique ? du cross organiser tous les préparatifs le long de la course. De nos jours, les conditions de vie afri- (stade, discours...) à 6 heures du matin Certains élèves, heureux d'échapper à caine restent très difficiles. Les familles, au lieu de venir au travail à l’heure habi- quelques heures de cours, se chargent de toujours très nombreuses, ayant environ tuelle. Ils continuent leur activité toute la distribuer leurs lots aux arrivants. Tout le une dizaine d’enfants chacune, n'ont que matinée. monde participe ! très peu d'argent. Elles mangent ce qu'el- En général, certains professeurs encoura- Lundi 19 novembre 2007 : c’est ce matin les récoltent, et parcourent parfois près gent les coureurs le long du parcours que les élèves, courageux, ont donné tout de 5 Km pour aller chercher de l’eau au malgré le temps, souvent frais à cette ce qu’ils avaient pour soutenir l’Afrique. puits le plus proche de chez eux. Ils n'ont époque (fin novembre). Ils s'habillent Mais la compétition, chez certains, est guère accès à la culture, hommes comme chaudement, marmonnent quelques mots aussi une très grande motivation. femmes. Les jeunes les plus chanceux, qui ont l'occasion d'aller à l'école, sont parfois 150 par classe. A ce moment-là, l'ordre et la discipline se font respecter ! Je peux vous l’assurer. Les conditions climatiques rudes, le manque d'hygiène et de développement économique, l'absence d'hôpitaux, de médecins, de soins, le défrichement, la manière dont les femmes sont traitées constituent autant de problèmes dramatiques. Un conseil, lorsque la vie vous joue un mauvais tour, pensez à ces pauvres gens, et regardez la vérité en face : nous avons de la chance, nous avons une vie bien heureuse. Les élèves de 6ème 4 préparent leur affiche sur le thème de la solidarité avec leur professeur de Mathématiques : Monsieur Baoua. 5 Malgré le froid, le verglas, et la pluie, tout le monde était à son poste, professeurs comme élèves. Dans un premier temps (de 8h à 10h), les classes de quatrième et de troisième ont couru tandis que les plus jeunes réalisaient, par classe, une affiche sur la solidarité. Les rôles ont été échangés dans un second temps. On pouvait entendre, à chaque course, un tonnerre d’applaudissements et d’encouragements. Alexia Thirion 4ème 2 Les élèves de 6ème 2 remettent un don de plus de 7500 € à la présidente de Partage Tlani, en compagnie de la représentante de la société Walygator qui a remis aux vainqueurs des entrées au parc. Interviews Thibault KIEFER (élève de 5e interrogé avant de courir) : Robin DUMINY (premier de la catégorie « 4e garçons ») : Qu’est-ce qui te motive ? C’est une bonne action et puis ça fait faire un peu de sport. Es-tu content de toi ? Oui beaucoup. La première place, je l’ai déjà eue en 6e. Je suis vraiment content. Ce n’était pas trop dur ? La pluie ne t’a pas trop dérangé ? Cela allait. C’était un peu glissant, mais j’ai su gérer. Comment te sens-tu ? Juste un peu stressé avant le cross. Mme SCHWARZ (parent d’élève) : Que pensez-vous de l’idée de faire courir les élèves pour venir en aide à l’Afrique ? C’est une bonne idée. Cela permet aux élèves de s’impliquer, de pratiquer la course et de connaître un sport qu’ils ne connaissent pas forcément. Classement des courses Filles Sixième Cinquième Quatrième Troisième Garçons 1. Cassandra FUCHS 1. Johan PLUCINSKI 2. Yasmine BAYALLA 2. Erwann ABERKANE 3. Océane GUSTE 3. Loïc TROUILLOT 1. Zineb AISSAOUI 1. Damien KIRCH 2. Justine PLETENKA 2. Cédric MEHL 3. Julie DEVAUX 3. Jonathan LEHNEN 1. Célia DARRISSE 1. Robin DUMINY 2. Lucie ARMEL 2. Brandon HEIB 3. Jessica ALCONADA 3. Matthieu ARISTEI 1. Clothilde SALVADOR 1. Loïc LOPEZ 2. Elif CEYRAN 2. John-Teddy PHELE 3. Margot WEISTROFFER 3. Eric DA COSTA Les classes ayant été récompensées comme les plus sportives sont les : 6e2 ; 5e2 ; 4e2 ; 3e3. Prolongations avec Nikiema Abdul Aziz Nikiema est un joueur de football professionnel dans le club de Ligue 2 des Chamois Niortais. Nos journalistes des Echos de la savane voulaient le rencontrer lors du match FC MetzNiort mais il s’est blessé assez gravement. Sans nouvelle, ils avaient publié un premier article sur lui dans notre premier numéro. Le 19 mars 2007, jour de sortie de notre journal, ils recevaient enfin un mail pour répondre à leur demande d’interview après deux mois d’attente. A quel âge avez-vous commencé à jouer au football ? Depuis tout petit, j'ai toujours eu la passion du football. Avez-vous commencé à jouer dans un club depuis votre plus jeune âge ou préfériez-vous jouer avec vos amis pendant votre temps libre ? J'ai intégré un centre qui forme les jeunes au métier de footballeur. Avez-vous gardé votre premier ballon ? Oui j'ai gardé mon premier ballon. 3ème de la Coupe du monde des moins de 17 ans Possédez-vous des médailles ou des coupes ? Oui je possède des médailles. J'ai eu la chance de participer à des compétitions internationales avec mon pays dans la catégorie Jeunes de moins de 17 ans : nous avons été 2 fois vice champions d’Afrique ; nous avons été également, 3e de la Coupe du monde des moins de 17 ans. Quand vous étiez petit, admiriez-vous un joueur ? Lequel ? Tout petit j'avais une grande admiration pour Abédi Pélé (NDLR : il a aussi débuté en France aux Chamois Niortais) qui fut en son temps un grand champion parce qu'il a joué notamment avec l'Olympique de Marseille. Il a même gagné avec son équipe la Ligue des Champions. Avez-vous été très soutenu par votre entourage ou des personnes ont-elles essayé de vous dissuader ? Oui, j'ai toujours été soutenu par mon entourage. Qui vous a repéré au Burkina Faso ? www.chamoisniortais.fr J'ai été repéré au Burkina Faso par l'un des dirigeants des Girondins de Bordeaux. A quel âge êtes-vous venu en France ? Je suis venu en France à 16 ans. Quel a été votre premier club en France? Le Club des Girondins de Bordeaux a été mon premier club en France. Depuis combien de temps jouez-vous aux Chamois Niortais ? Je joue au Club des Chamois depuis bientôt 2 ans. Votre transfert entre les Girondins de Bordeaux et les Chamois Niortais est-il le résultat des bonnes relations entre vos deux derniers entraîneurs qui sont d’anciens messins (Patrick Battiston et Philippe Hinsberger) ? Effectivement, j'ai intégré le Club des Chamois grâce à la bonne entente qui existe entre les deux clubs. Votre blessure est-elle grave ? Je souffre d'une blessure qui est assez fréquente chez les footballeurs professionnels, qui nécessite un arrêt très long (environ 6 mois) mais qui néanmoins se soigne. Remet-elle en cause votre contrat avec Niort ? Je ne peux pas me prononcer sur la question. Je constate beaucoup de progrès chaque fois que je retourne au Burkina. 6 nationale du Burkina Faso. Rencontrez-vous de grands joueurs de football très populaires ? Lors de compétitions internationales, j'ai joué contre les équipes de footballeurs connus. Avez-vous des relations régulières avec les autres joueurs burkinabés qui jouent en France (Dagano à Sochaux par exemple) ? Oui j'entretiens de bonnes relations avec des joueurs burkinabés jouant en France et en Europe. Avez-vous des chances de jouer la prochaine Coupe du Monde en Afrique ? Comme toutes les autres nations qui participent à la Coupe du Monde, je crois que le Burkina a également sa chance. L'essentiel c'est d'y croire. Jusqu’à quel âge pensez-vous jouer au foot ? Je compte "raccrocher" les crampons le plus tard possible. Retournez-vous souvent au Burkina ? Je retourne très souvent au Burkina , environ tous les 6 mois. Où habite votre famille au Burkina ? Ma famille habite dans la capitale Ouagadougou. Avez-vous constaté des progrès dans le développement de votre pays depuis que vous l’avez quitté ? Je constate beaucoup de progrès chaque fois que je retourne au Burkina. Que faudrait-il faire pour que les progrès s’accélèrent ? Il n'existe pas de recette miracle, l'essentiel est que cette évolution suive son cours normal. Le rôle des ONG est-il important ? Peuvent-elles faire mieux ou plus ? Ma réponse est très nuancée en ce qui concerne le rôle de certaines ONG. On constate que malgré la présence de nombreuses ONG et autres associations d'aide au développement, les problèmes liés au sous-développement restent toujours d'actualité. Mais ceci encore une fois sans vouloir remettre en question les différents apports de ces multiples ONG. Le nom de Nikiema est-il très répandu dans votre pays (car la maîtresse de la classe de Rumtenga porte le même nom que vous) ? Etes-vous de la même famille ? Il s'agit d'une simple coïncidence, Nikiema est un nom assez répandu au Burkina. Aziza Azouni 35 et Laetitia Neves 31 Jouez-vous dans l’équipe nationale du Burkina Faso ? Avant d'être blessé, je jouais avec l'équipe 7 Découvrez une association : A.P.P.E.L à l’aide ! Le hasard fait parfois bien les choses. Deux classes du collège parrainent des écoles au Burkina Faso (5ème 1) et au Niger (6ème 1) par l’intermédiaire de l’Organisation Non Gouvernementale « Aide et Action ». Or, un nouveau professeur d’EPS est arrivé à la rentrée : Marion Curé (c’est mon professeur principal !) qui fait partie d’une association humanitaire qui intervient dans ces deux pays africains. Il s’agit de l’association Appel (Association de Parrainage Pour l’Education et la Liberté Burkina Faso). Cela a été l’occasion de découvrir une autre forme de solidarité pour lutter contre la pauvreté. Nous avons d’abord découvert cette association à travers son site Internet en éducation civique. Elle a été créée en 1991. Elle est implantée à Sampigny, dans la Meuse. C’est une association de type loi 1901 qui permet la scolarisation d’enfants handicapés, orphelins ou très pauvres. Elle propose des parrainages : vous pouvez écrire à votre filleul, lui envoyer des colis et pourquoi pas aller le voir. Vous recevez des photos, un dessin par trimestre et ses résultats scolaires trois fois par an. Le montant des parrainages varie entre 45 et 150 € par an pour permettre à tout le monde d’être solidaire. Au Niger, l’argent permet de transporter les enfants handicapés jusqu’à l’école, de donner un enseignement de qualité (30 élèves par classe) et d’offrir un repas le midi aux 200 élèves de l’école. Au Burkina Faso, la commune de Dédougou a fourni le terrain pour construire l’école, l'Etat paie les instituteurs, Appel finance l'entretien des bâtiments, le matériel et les fournitures scolaires, les salaires des employés (gardien, cuisinier, secrétaire...) et la nourriture. Cette L’école de Dédougou au Burkina Faso école accueille 160 http://pagesperso-orange.fr/appel.meuse/ élèves. Tout l’argent va au parrainage. Les frais de fonc- nales avec enveloppes assorties à reventionnement sont financés par la vente de dre dans les familles). produits artisanaux africains dans une Tous les ans, l’association organise à boutique située à Sampigny : bracelets, Sampigny le Festival Africain de Solidaporte-clés, sacs à main, colliers… Le site rité (FASO) où sont rassemblés des artiinternet offre d’ailleurs une boutique sans bronziers, des bijoutiers, des danvirtuelle pour les personnes qui habitent seurs et des musiciens africains autour loin et il est possible de commander par d’un marché humanitaire. Cette année, il correspondance. Une personne de l’asso- a lieu le 1er juin 2008. ciation peut également se déplacer pour J’espère que cet article vous incitera à aller voir le site, acheter des objets afriprésenter les objets de la boutique. Nous devions ensuite trouver cains et pourquoi pas parrainer un enune idée de solidarité originale en faveur fant. de cette association : organiser une tomQuentin Vigneulle 5ème 4 bola, diffuser une information sur Canal 21, organiser une bourse aux jouets, réContact colter des fournitures scolaires, faire un A.P.P.E.L. don avec l’argent des croissants… Les 2 rue petite de l'Orme ème ème élèves de 5 1 et de 5 4 ont eu beau55300 SAMPIGNY coup d’idées ! La solution qui a été fina03.29.90.72.08 lement retenue est celle de Zineb Aishttp://pagesperso-orange.fr/appel.meuse/ saoui : acheter des cartes de vœux à la [email protected] boutique (5 € le paquet de 5 cartes artisa- Commerce Artisanat Services Hagondange BP 30031 57302 HAGONDANGE Cedex www.cash-hagondange.com 8 (suite de l’éditorial) Le journal a été un vecteur de communication pour développer la solidarité hors de l’enceinte du collège (voir le Courrier des lecteurs dans ce numéro) puisque la vente des croissants nous permet aussi de financer le parrainage d’une classe de 120 élèves au Burkina Faso par le CP de l’Ecole Michel Berger de Mondelange et le parrainage d’une classe au Niger par le CM2 de l’Ecole La Fontaine de Hagondange. Autre action : le prototype du jeu de société sur le patrimoine de Hagondange et de Mondelange est terminé et a été présenté aux municipalités au mois de novembre. A suivre. Influences La demande spontanée des élèves de faire publier des annonces dans le(ur) journal montre qu’ils se l’approprient et que ce dernier a quelque influence. L’article de l’association Partage-Tlani dans le premier numéro du Journal a ainsi débouché cette année sur l’organisation de l’habituel Cross du Collège en faveur de cette association. Le deuxième numéro des Echos de la savane vous fait découvrir l’association humanitaire APPEL implantée en Meuse, en espérant qu’elle connaîtra le même rayonnement à Hagondange et à Mondelange que Partage-Tlani. Le message de l’Ecole Michel Berger dans le Courrier des lecteurs du Journal du Collège ne nous a pas laissés indifférents et a été l’amorce d’une collaboration entre les deux établissements scolaires : les élèves du CP de Sylvie Reich ont la joie et l’émotion de recevoir des lettres, des photographies et des dessins de leurs correspondants burkinabés. Que ce journal soit aussi l’occasion pour nous de vous souhaiter à tous de bonnes vacances de fin d’année ! Thierry Gillet La violence dans les collèges : mythe ou réalité ? Difficile exercice pour des élèves de 6ème d’aborder un sujet aussi délicat dans un journal scolaire : la violence dans les collèges. D’abord réticent, le comité de rédaction leur a finalement donné la parole car ce sujet leur tenait à cœur. Je m’appelle Loïc Mosser, je suis délégué de classe de 6ème. J’ai choisi d’écrire un article sur la violence au collège parce que je pense qu’il est important de parler de ce thème-là, pour essayer d’éviter les conflits. Je suis Bryan Lippert, en 6ème également. Moi j’ai choisi de participer à cet article car à l’école primaire, j’étais assez bagarreur et j’ai arrêté. Donc je voudrais que d’autres personnes fassent la même chose. Rumeurs ? Quand on dit Violence au Collège, on pense à insultes, bagarres, racket. « Quand nous étions au CM2 nous avions peur d’arriver en 6ème ; quelques personnes qui y sont depuis quelques années nous disaient qu’il y avait souvent des bagarres Nous sommes allés enquêter, comme tout bon journaliste, auprès de nos camarades en 6ème. Journalistes en herbe ! Résultats : depuis le début de l’année, quelques bousculades dans les couloirs, pendant lesquelles certains s’en donnent à cœur joie, quelques insultes et méchancetés de la part de quelques grands de 3ème à la récréation, toujours les mêmes, qui prennent cela comme un jeu ! Jeu bizarre, non ? Et en classe de 6ème, depuis septembre, 2 bagarres entre deux élèves à la récré. Raisons ? Pour jouer aux caïds, s’imposer. Résultats : intervention rapide des surveillants, séjour à l’infirmerie pour soigner le bobo et sanction de l’administration ! Nous sommes allés voir Madame Dinée, l’infirmière du collège : à notre question « Y a-t-il beaucoup de violence au collège et beaucoup de blessures à soigner ? », Madame Dinée a répondu : « Ce sont surtout des violences verbales, des insultes ! » Heureusement, mais c’est encore de trop ! Et ailleurs ? Dessin extrait de la charte des écoles maternelles « Mieux vivre ensemble » entre les grands. » témoigne Bryan. « Maintenant que j’y suis, que je connais le collège, je n’ai plus peur ! Je me sens plus en confiance. Des bagarres, il n’y en a vraiment pas souvent. » Sur Internet, nous avons recherché si notre collège est un cas unique. Nous avons trouvé beaucoup d’autres faits. Par exemple, dans le collège de xxxx une classe de 5ème se vit privée de son professeur de Français et lorsque la remplaçante est arrivée, elle s’est fait insulter et même frapper par les élèves ! Par conséquent, nous pouvons dire que nous vivons dans le calme par rapport à d’autres établissements. La violence n’est pas aussi importante, néanmoins elle existe et il faut la gérer. Et c’est l’affaire de tous ! Bryan Lippert et Loïc Mosser 6ème 1 9 Les médiateurs au collège : entretien avec Matthieu Aristei et Quentin Lavaine Bonjour. Vous êtes des ¨médiateurs¨ au collège Paul Langevin. Quel est votre rôle exact au sein du collège ? Q.L. : Les élèves qui ont des conflits viennent nous voir, nous expliquent leurs problèmes et nous faisons de notre mieux pour les régler. M.A. : C’est à eux de faire le déplacement et de mettre de la bonne volonté à régler le problème. Nous, on est là pour garder le calme et favoriser l’écoute entre les élèves, pour trouver des solutions. Pensez-vous être capables de tenir ce rôle au collège ? M.A. : Il faut dire que l’année dernière j’étais déjà médiateur, donc j’ai de l’expérience. Matthieu et Quentin présentent l’affiche « Pour apprendre à vivre ensemble ». Q.L. : Moi aussi j’étais médiateur en cinquième. Nous avons suivi une formation de 14 séances sur deux mois avec un médiateur qualifié. On faisait des exercices d’écoute, d’attention, de confidentialité … fait rire. Certains frappent à la porte de la médiation puis s’enfuient en courant, d’autre entrent, font croire qu’ils ont un problème et font le bazar une fois à l’intérieur pendant que d’autres qui ont de vrais problèmes attendent dehors. Donc on comprend que vous connais- C’est vraiment nul car ça nous empêche sez bien le sujet. Mais, en respectant de travailler. la confidentialité, avez-vous déjà eu à Mais une question subsiste : pourquoi traiter des cas difficiles ? avez-vous choisi de devenir médiaQ.L. : Oui, des élèves revenaient plu- teurs ? sieurs fois depuis le début de l’année et ne mettaient pas de bonne volonté pour M.A. : J’ai aimé être médiateur en cintomber d’accord, mais c’est quand quième, alors j’ai recommencé cette année. J’aime bien régler les problèmes. même réglé. M.A. : Certains élèves voulaient qu’on prenne parti, qu’on départage les deux, mais ce n’est pas notre rôle. Il faut y mettre de la volonté et écouter l’autre s’exprimer. Trouvez-vous que votre présence au collège est essentielle ? M.A. : Cela dépend pour quel conflit. Nous avons réglé des conflits qui auraient pu dégénérer, mais d’autres auraient dû se régler tout seuls. Q.L. : Oui mais pourtant il y en a que ça mer des médiateurs qui seront forcément moins expérimentés que les anciens. Q.L. : C’est vrai. Je suis d’accord avec Matthieu, c’est dommage que les anciens médiateurs ne se servent pas de ce qu’ils ont appris. Que voudriez-vous dire aux lecteurs des ¨Echos de la Savane¨ ? M.A. : La médiation sert pour tous les conflits, petits ou gros. Ce qui est dit en médiation reste confidentiel. Si vous avez des problèmes, que vous voulez en finir, prenez rendez-vous avec les médiateurs au bureau des surveillants ou Q.L. : J’ai choisi de devenir médiateur venez directement frapper à la salle de aux élections de délégués de cinquième. médiation, non loin de la salle 003 au Mme Munsch nous en avait parlé, ça rez-de-chaussée. avait l’air intéressant. Je me suis d’aQ.L. : C’est mieux d’aller régler calmebord renseigné, puis inscrit. ment et intelligemment vos conflits en En cinquième, vous étiez déjà média- médiation que de laisser les choses s’agteurs. Vous avez cette année gardé graver ou de se faire punir. votre poste, malheureusement ce n’est Merci pour cet entretien. pas le cas de tous vos anciens collèCyriel Corbier 4ème 2 gues. Auriez-vous quelque chose à dire là-dessus ? Contact : Les médiateurs vous accueillent M.A. : C’est dommage, car ils ont suivi pendant les récréations dans la salle la formation. Maintenant il faut reforprès de la porte 003. BIEN MANGER, C’EST BON POUR LA SANTE ! 10 Voici quelques conseils pour bien vous alimenter : FRUITS ET LEGUMES Au moins 5 par jour PAIN, CEREALES, POMMES DE TERRE ET LEGUMES SECS A chaque repas et selon l’appétit LAIT ET PRODUITS LAITIERS (yaourts, fromages …) 3 par jour VIANDES ET VOLAILLES, POISSONS ET OEUFS 1 à 2 fois par jour MATIERES GRASSES AJOUTEES ET PRODUITS SUCRES Limiter la consommation BOISSONS Eau à volonté. Limiter les boissons sucrées SEL Limiter la consommation ACTIVITE PHYSIQUE Au moins l’équivalent d’une demi-heure de marche rapide par jour LES CROISSANTS DU COLLEGE A condition de ne pas en abuser !!! Pour plus d’informations, consultez le site Internet www.mangerbouger.fr Et maintenant une petite recette pour épater vos parents ! PETITS GATEAUX DE NOEL Ingrédients : 300 g de farine 100 g de sucre 100 g d’amandes en poudre 225 g de beurre 1 pincée de sel 1 jaune d’œuf 1 paquet de sucre vanillé Recette : 1- Mélangez la farine, le sucre, la poudre d'amandes, le beurre (mou), le sel, le jaune d'oeuf et le sucre vanillé. 2– Laissez reposer cette pâte pendant 3 heures au réfrigérateur. 3- Etalez la pâte sur une épaisseur de 3 mm d'épaisseur et découpez des formes à l'aide d'un emporte-pièce ou d’un couteau. 4- Beurrez une plaque à gâteaux et disposez-les. 5- Faites cuire pendant 10 minutes thermostat 6 (180°). 6- Servez froid. 7- Régalez-vous ! Margot Weistroffer et Clothilde Salvador, 3ème 2 11 Enquête sur vos loisirs Pour mieux connaître nos lecteurs, nous avons décidé d’organiser une enquête sur vos loisirs. Pour participer, vous avez deux possibilités : déposer votre réponse au CDI ou répondre en ligne sur le site Internet du Collège : http://clg.langevin.free.fr/ 1. Qui êtes-vous? Elève Professeur Autre personnel du collège Extérieur au collège 2. Vous intéressez-vous à ces sports ? (Entourer la réponse SVP) Football Rugby Handball Athlétisme oui oui oui oui non non non non 5. Parmi ces trois propositions, quel est votre genre de films favori ? Comédie Science-fiction Aventure 6. Parmi ces quatre styles de musique, quel(s) est (sont) celui(ceux) que vous écoutez le plus souvent ? Rap Rock Métal R’n’B 7. Lisez-vous des... (Entourez la réponse SVP) 3. Quelle(s) console(s) de jeux possédezvous ? BD Romans Magazines Mangas souvent souvent souvent souvent parfois parfois parfois parfois jamais jamais jamais jamais PS2 Wii XBOX360 PS3 Aucune 8. Quel article de ce journal avez-vous préféré ? ………………………………………………………… …………………………………………………………... 9. Enfin, que pensez-vous de ce numéro des « ECHOS DE LA SAVANE » ? 4. A quel(s) type(s) de jeux vidéo jouezvous ? Sport Arcade Guerre Plate-forme Génial Bon Médiocre Pourquoi ? ………………………………………………………… …………………………………………………………. Merci d’être nombreux à répondre avant le 31 Janvier 2008. Les résultats de notre enquête seront publiés dans le prochain numéro ! Jacques Martiny--Poncelet et Guillaume Vanotti, 5ème 1 12 GRAND JEU CONCOURS ! RÉUSSIREZ-VOUS À ÊTRE CELUI QUI TROUVE LE PLUS PETIT NOMBRE ? Dans une grille de 9 cases (3×3), on place une fois et une seule les chiffres de 1 à 9. Par exemple ainsi : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Ensuite, on effectue le produit de chaque ligne et de chaque colonne : Pour terminer, on repère le plus grand produit trouvé, (ici 504) le plus petit (ici 6) et on les soustrait. 1 4 7 28 2 5 8 80 3 6 6 120 9 504 162 On obtient la clé de la grille. Pour l'exemple, la clé est 498 (504−6). Le but de ce concours est d'être celui qui réussit à fournir la grille avec la plus petite clé possible ! A vous de jouer ! (Chaque réponse devra comporter une grille et sa clé.) LE PALMARÈS ET LES RÉSULTATS SERONT PUBLIÉS DANS LE PROCHAIN NUMÉRO... VOTRE RÉPONSE EST À DÉPOSER AVANT LE 31 JANVIER 2008 AU CDI. SIX NOMBRES À PLACER Placer les nombres de 2 à 7, de telle sorte que la différence entre deux nombres directement reliés par un segment soit toujours strictement plus grande que 1. AVEC DES MOTS De combien de mots différents a-t-on besoin pour écrire en toutes lettres les nombres de 0 à 69 ? VOUS TROUVEREZ LA SOLUTION DANS LE PROCHAIN NUMÉRO... NOMBRES CROISÉS VERTICALEMENT 1 Classes participant cette année au parrainage de classe en Inde, au Niger et au Burkina Faso 2 Médaille de bronze / Nombre qui porte malheur pour certains 3 Le plus grand nombre à un chiffre 4 Année où l’homme a marché sur la lune HORIZONTALEMENT A B C D 7×9 / L’unité Premier nombre impair / Plus grand nombre à 2 chiffres Différence entre le nombre de semaines dans une année et 1 Département de Marseille / 900 ÷ 100 1 2 3 4 A B C D VOUS TROUVEREZ LES SOLUTIONS DE CES NOMBRES CROISÉS DANS LE PROCHAIN NUMÉRO... LE JEU DE LA 4-CULATRICE Voici une drôle de calculatrice : pour pouvoir appuyer sur la touche = de cette 4-culatrice et qu'elle fournisse le résultat demandé, il faut auparavant, avoir appuyé une fois exactement sur chacune des touches 4. Par exemple, on peut lui demander d'effectuer le calcul : 4×4 + 4×4 = et alors elle affiche 32. Mais si on lui demande d'effectuer 4+4×4, elle ne répondra pas ! A vous de trouver comment lui faire afficher tous les nombres de 0 à 11 ! Cette page de jeux mathématiques a été réalisée par Anaïs Blaise, Morgane Salomon, Célia Thevenin, Candice Tinnirello de la classe de 5ème 5 et Hélène Marx. × 13 Anagramme codé Jeu proposé par Cyriel Corbier, 4ème 2 Chaque symbole correspond à une lettre. Certaines lettres sont déjà décodées dans les deux premiers tableaux. Trouve le nom d’un professeur du collège dont l’anagramme est proposé à partir des lettres intruses dans les noms codés. i h o m x s u Anagramme du nom d’un professeur du collège e r n j a l p t c d v (musique et lumière) (chef et foudre) (amour et beauté) (enfers et terre) Chaque mot contient une lettre intruse qui te permet de reconstituer le nom d’un professeur du collège. (mers et océans) (messager) Tu peux aussi tenter de déchiffrer la matière du professeur pour t’aider à trouver son nom. (Guerre) (feu et forgerons) MATIERE : NOM DU PROFESSEUR : ________ TU N’AS TOUJOURS PAS TROUVE … IL FAUDRA ATTENDRE LES RÉSULTATS DANS LE PROCHAIN NUMÉRO !!! 14 ANAGRAMMES Déchiffre les anagrammes ci-dessous. Une lettre intruse est cachée dans chaque mot ; associe-les et tu obtiendras le nom d’un professeur du collège, dont la discipline enseignée est en rapport avec le thème des anagrammes. Les résultats seront publiés dans le prochain numéro. Anagramme du nom d’un professeur du collège RFUIEDS QA IDUU __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ CI LARELE __ __ __ __ __ __ __ GABHMEGR __ __ __ __ __ __ __ ENLI __ __ __ MJIDLINAROALK __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ THRAASA __ __ __ __ __ __ Nom du professeur : __ __ __ __ __ __ Matière : __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ GHOEPERAIG Thème : __ __ __ __ __ __ __ QIAURFE Jeu proposé par Cyriel Corbier, 4ème 2 Le coin des petites annonces Cherchons joueur CS 1.6 pour notre équipe rayon-x Pour nous contacter: rxt.roxorgamers.com (rubrique recrutement) ou [email protected] 15 Chronique de films par Ludivine Delrue, 5ème 1 Rush hour 3 Les Simpsons Genre : comédie, animation Réalisateur : David Silvermann Acteurs: Dan Castellanetta, Julie Kavner, Nancy Cartwright, Yeardley Smith Date de sortie: 25 juillet 2007 Durée: 1h40 Mon résumé : Tout commence quand Homer pollue le lac de Springfield ; une agence de protection de la nature décide alors d’enfermer la ville dans un dôme. Les habitants de Springfield en colère veulent punir les coupables. Apeurés, les Simpsons vont fuir et partir en Alaska pour que personne ne les retrouve. Mon avis : Je trouve ce film amusant !! Tous les fans des Simpsons attendaient ce long métrage depuis longtemps. La meilleure partie est bien sûr la chanson que tout le monde connaît ou presque : « Spider Cochon, spider Cochon, il peut marcher au plafond ! Est-ce qu’il peut faire une toile ? Bien sûr que non, c’est un cochon. Prends garde... Spider Cochon est là ! » Genre : action, comédie Réalisateur : Brett Ratner Acteurs : Jackie Chan, Chris Tucker, Max von Sydow Date de sortie : 17 octobre 2007 Durée : 1h30 Mon résumé : Dans quelques heures, l’ambassadeur chinois Han doit révéler l’identité du chef des Triades, une organisation criminelle chinoise. Lee (Jackie CHAN) est chargé de le protéger. Cantonné à la circulation depuis quelque temps, Carter (Chris TUCKER) apprend par radio que l’ambassadeur vient de se faire tirer dessus ! Il rejoint rapidement le lieu de l’accident mais il dérange Lee en train de poursuivre le tueur. Bien décidé à retrouver son poste, Carter insiste pour accompagner Lee dans sa recherche. Les indices vont conduire les deux policiers jusqu’à Paris. En connaissant leur caractère explosif, nul doute qu’ils ne manqueront pas de mettre la capitale française sans dessus dessous. Mon avis : Ce film est intéressant et amusant dans l’ensemble ! Carter joue vraiment bien son rôle de policier comique ! Lee, lui, est plutôt du genre à être sérieux et trouver ce qu’il cherche ! Le seul reproche que je pourrais faire est que le scénario est trop prévisible : on devine ce qui va se passer. Ma note : Ma note : Courrier des lecteurs Les enfants du CPB de l’Ecole Michel Berger de Mondelange ont lu votre journal (NDLR : le 1er numéro). Ils ont rédigé un petit compte-rendu : "Nous avons comparé la taille du journal "Le Républicain Lorrain" et celle des "Echos de la savane". Nous avons comparé les logos des deux journaux. Nous avons aussi expliqué ce que veut dire le titre. Puis la maîtresse nous a lu certains articles. Théo a super bien aimé l'article des croissants, d'autres enfants aussi. Mathilde a aimé l'article parce que les collégiens font quelque chose pour aider les enfants du Burkina Faso. Hugo a trouvé que c'était bien que certains donnaient de l'argent sans prendre de croissant. En lisant les articles, nous avons appris plein de choses : nous savions que les gens étaient pauvres dans certains pays, mais les exemples nous ont marqués : le prix d'un timbre, d'un vélo… le chemin pour aller à l'école. Nous avons trouvé que c’était bien de faire ce journal et nous avons aimé voir des choses qui se passaient au collège. » Les enfants du CP qui sont très gourmands attendent d'être au collège pour pouvoir goûter les croissants, surtout ceux au chocolat ! Mme REICH, Ecole Michel Berger de Mondelange, 23 mars 2007. 16 Félicitations aux élèves de la classe de 5ème 1 qui ont acheté 42 exemplaires du journal. Bravo aussi aux 5ème 2 et aux 4ème 2 qui sont aussi sur le podium avec respectivement 31 et 28 exemplaires. Savane pas plaire : dernière place pour les élèves de 3ème 6 avec seulement 7 journaux achetés ! Petit rappel civique : la vente des journaux est l’une des sources de financement du FSE et donc des voyages scolaires … largement destinés aux classes de 3ème ! Appel à témoins Votre journal « Les Echos de la Savane » Spécial Musiques sort le 18 mars 2008. Contactez-nous à l’adresse : [email protected] si : - vous avez aimé un CD ou un concert, faites-nous partager votre coup de cœur. - vous voulez faire connaître le rap, le rock, le métal ou tout autre style de musique. - vous participez à la chorale du collège ou vous pratiquez un instrument au Conservatoire de musique et vous souhaitez témoigner. Les Echos de la savane ISSN : 1957-1194 Editeur : FSE Collège Paul Langevin 2, rue Jean Moulin 57 300 Hagondange Directeur de la publication : M. Alain Albrech (Principal) Rédacteur en chef : Thierry Gillet Chefs de rubrique : Alieth Feuvrier, Jasmine Fritsch, Jenny Piorico, Marion Curé, Hélène Marx, Nadine Munsch, Peggy Claus, Jackie Martiny et Thierry Gillet. Rédacteurs : Margot Weistroffer, Aziza Azouni, Laetitia Neves, Baillie Maxime, Lippert Bryan, Mosser Loïc, Delrue Ludivine, Jacques Martiny--Poncelet, Guillaume Vanotti, Cyriel Corbier, Alexia Thirion, Mollie Cella, Sophie Cheikh, Clothilde Salvador, Anaïs Blaise, Morgane Salomon, Celia Thevenin et Candice Tinnirello. Maquette : Marie Humblot et T. Gillet Logo : Dimitri Bettini Trésorier : Pierre-Olivier Leroy. Imprimerie spéciale. Tirage : 600 exemplaires Courrier des lecteurs : [email protected] 11, Rue de la Gare 57302 – HAGONDANGE CEDEX