la rencontre d`étranges monuments (When the Ventriloquist Came

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la rencontre d`étranges monuments (When the Ventriloquist Came
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BEYROUTH YA BEYROUTH programme détaillé des 4 et 5 juin
Jusqu'au 24 juin, Installations, rencontres, performances, cinéma et concerts, pour faire
découvrir les réalités contemporaines de cette ville avec une programmation qui se déploie
en plusieurs moments
Performances : la création contemporaine en scène.
Les 4 et 5 juin, trois performances artistiques évoquent le Liban entre mémoire et
actualité. La tour du Fanal ouvre exceptionnellement ses portes pour accueillir
l’installation-performance de Sirine Fattouh (Une histoire du Liban à travers les oeuvres
de ses artistes). En parallèle, le Dictaphone Group propose une exploration du pays à
travers la question des frontières (Nothing To Declare) et Ahmad Ghossein nous mène à
la rencontre d’étranges monuments (When the Ventriloquist Came and Spoke to Me).
Samedi 4 juin et dimanche 5 juin
Performance à la Tour du Fanal du Fort Saint Jean à 14h30 – 16h00 – 17h30 : Une
histoire du Liban à travers les œuvres de ses artistes
8€ (réservation conseillée) ● 45 min
Avec l’artiste Sirine Fattouh, une déambulation dans la tour du Fanal et l’histoire de son pays,
le Liban, qu’elle évoque à travers une sélection d’oeuvres d’artistes et de cinéastes de l’aprèsguerre. Face à l’impossibilité d’écrire une histoire officielle des guerres du Liban, elle révèle
l’empreinte qu’ont laissé ces différents conflits sur l’art libanais.
Biographie de Sirine Fattouh
C' est une artiste et chercheuse libanaise née en 1980, elle vit entre Paris et Beyrouth.
Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris Cergy (ENSAPC) et de l’université
Paris 1 en Arts Plastiques et Sciences de l’Art, elle soutient en 2015 sa thèse de doctorat (La
création à l’épreuve des guerres et de leurs effets : Quelques aspects de l’art contemporain
libanais) à l’Institut du monde arabe. Depuis 2015, elle enseigne la vidéo à l’IESAV (USJ), au
Liban. Ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques dont
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le musée National d’art Moderne et Contemporain d’Alger (Mama), la collection Nadour et
celle du Musée National d’art contemporain de Thessalonique en Grèce (SMCA).
Samedi 4 juin et dimanche 5 juin
Conférence- Performance de Ahmad Ghossein à 16h à l'auditorium : When the
Ventriloquist Came and Spoke to Me (Quand le ventriloque m’a parlé) 8/6€ ● 42 min
When The Ventriloquist © DR
Adaptation d’après un texte écrit en collaboration avec Rasha Salti.
Lorsqu’on étudie la mythologie et la légende dans les pays où l'imaginaire collectif est
façonné par l'illusion et la superstition, on rencontre des monuments érigés dans des
endroits isolés. Leur apparition soudaine – sans explication ni lien évident avec les
événements qu'ils sont censés commémorer - peut sembler déroutante. Avec cette
conférence-performance, l’artiste et cinéaste Ahmad Ghossein questionne le pouvoir des
mythologies populaires sur l’inconscient collectif. En évoquant, notamment, ces architectes et
leurs monuments qui, célébrant la victoire dans le Sud-Liban, ouvrent la voie vers une
nouvelle hégémonie visuelle... Mais que célèbrent ces monuments ? A qui sont-ils destinés ?
Avec le soutien de l’association Ashkal Alwan.
Biographie : Artiste et cinéaste libanais, Ahmad Ghossein vit et travaille à Beyrouth. Il
a suivi des études de théâtre à l’Université libanaise ainsi qu’à la Faculté des arts d’Oslo.
Son travail est régulièrement exposé dans différents festivals de cinéma et expositions
internationales. Ghossein est un artiste dont le médium de prédilection est la vidéo, mais
son parcours l’a amené à expérimenter de nombreuses disciplines dont le théâtre et la
danse contemporaine. Son cheminement artistique est souvent jalonné par son vécu
personnel et les événements politiques à l’oeuvre dans son pays. Il accorde une
attention particulière aux structures du pouvoir et leurs effets sur la société libanaise.
Réalisé en 2011, son film My Father Is Still a Communist fut récompensé la même
année par le Tribeca film festival de Doha.
La lecture/performance When the Ventriloquist Came and Spoke to Me fut présentée
pour la première fois à Beyrouth dans le cadre du Home Works 7 de l’association Ashkal
Awan.
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Samedi 4 juin et dimanche 5 juin
Performance à 18h au Forum par Dictaphone Group : Nothing to declare
8/6€ ● 50 min
Nothing To Declare © DR
Performance en arabe surtitré en français, suivie d’une discussion avec Pierre Sauvageot,
directeur de Lieux Publics, centre national de création. Composition musicale : Ahmad
Khouja, Khairy Eibesh. Développé au Watermill Center et en collaboration avec l’ArtEast, New
York.
Le spectacle vivant peut-il permettre de revisiter des lieux et des paysages oubliés ?
Au Liban, le Dictaphone Group a suivi les rails d’une ligne ferroviaire abandonnée,
traversant gares en ruines et zones frontières, et collectant, tout au long de ce
périple, des images, des cartes et des histoires. La performance Nothing to Declare
est le fruit de ce long travail de recherches : une exploration du Liban à travers la
question des frontières.
Biographie :
Le Dictaphone Group est un collectif de performance et de recherche dont les créations
sont basées sur un travail multidisciplinaire autour de l’espace. Ce projet collaboratif a
été initié par l’artiste Tania El Khoury et l’architecte et urbaniste Abir Saksouk. Ensemble,
ou avec l’aide de différentes personnalités comme la performeuse et productrice Petra
Sahal, ils ont créé plusieurs performances résultant de travaux de recherches dans des
sites aussi variés qu’un téléphérique, un bateau de pêcheur ou un bus abandonné.
L’objectif de ces projets est de questionner notre rapport à la ville et amorcer une
réflexion sur la redéfinition de l’espace public.
Et toujours les installations suivantes :
« SOUS BEYROUTH » un parcours de Patrick Laffont au Fort Saint Jean jusqu'au 24 juin.
Installation de Patrick Laffont (c) DR
Un parcours poétique nous projette dans les rues de Beyrouth, qui se dévoile entre désordre
urbain et nature sauvage. Une invitation au déplacement dans une ville en perpétuel
mouvement… Suivez la ligne verte !
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Patrick Laffont (c) DR
sous Beyrouth
"PROMENADE DESSINEE", installation de et avec Zeina Abirached sur le toit terrasse
du J4 jusqu'au 24 juin
Promenade dessinée, Zeina Abirached © Casterman
Le Piano Oriental, Zeina Abirached
Cette promenade dessinée se feuillette comme les pages d’un roman graphique : de la
terrasse du J4 au fort Saint-Jean, le Mucem est parsemé de dessins grand format créés par
Zeina Abirached,
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4 dessins de Zeina Abirached. Sur le dernier, elle a inscrit "Je tricote depuis l'enfance
une langue faite de 2 fils fragiles et précieux"
" PAS DE MER A BEYROUTH" : Installation de Rani Al Rajji, (jusqu'au 24 juin)
Pas de mer à Beyrouth (c) Blog Baradi
Beyrouth / Marseille : deux villes aux antipodes du monde méditerranéen réunies et
superposées dans l’imaginaire de l'artiste Rani Al Rajji.
Rani Al Rajji
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Au fil d’un parcours sonore et visuel à découvrir en 5 « stations » disséminées à travers
différents espaces du fort Saint-Jean, l'artiste mêle histoire personnelle et urbaine dans ce
conte avec vue sur la Méditerranée. La dernière station se trouve dans la Chapelle.... "le
Ring"
et enfin, au Fort Saint Jean, dans la salle Casemate : installation visuelle et sonore
"SON ET IMAGE " de Ghassan Salhab
Ghassan Salhab (c) DR
Une immersion dans le Beyrouth du cinéaste
Ghassan Salhab : son image est un diptyque vidéo, comme on pourrait le dire d’une peinture.
« Portrait » subjectif de sa ville, en sons et images séparés, en deux tableaux, deux vidéos,
deux visages de femmes. Une ville qui s’éveille, silencieuse, jusqu’à la naissance d’une parole,
urbaine, chaotique, sensuelle, poétique : Beyrouth, à son image.

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