CAS CONCRET FORMATIF

Transcription

CAS CONCRET FORMATIF
21/09/09
CAS CONCRET FORMATIF
I.
II.
III.
IV.
Mme Brunel
Infectieux
Analyse de la situation de Mme B
A.
Situation sociale de Mme B
B.
Situation médicale :
La pathologie
A.
Définition
B.
Les signes généraux :
C.
Les signes spécifiques :
D.
Paramètres vitaux :
E.
Examens biologiques :
F.
Intérêt du traitement
Diagnostics infirmiers
Pronostic
Question : après avoir analysé la situation de Mme B, dégagez les problèmes réels et potentiels traités en
collaboration ainsi qui 3 diagnostics infirmiers.
I. Analyse de la situation de Mme B
A. Situation sociale de Mme B
Mme B Fernande, 83 ans mariée
Carte vitale ?
Elle bénéficie de la sécurité sociale au titre du conjoints (ou par rapport à ses enfants en tant qu’ascendant).
Carte de mutuelle ?,
Le forfait journalier est en général couvert par la mutuelle…
B. Situation médicale :
Prise en compte de l’âge : pathologie associé, diabète équilibré par un simple régime.
Maintenir une vigilance accru de la par de l’infirmière car risque de décompensation.
Surveiller son alimentation, pour veiller à ce qu’elle s’alimente et que son diabète reste équilibré (ne
décompense pas).
Personne âgé ayant un vieillissement globale de tous les appareils dont l’appareil respiratoire.
D’où modification de la cage thoracique, et de la capacité respiratoire et de l’amplitude respiratoire.
Et également moindre réponse du système immunitaire.
II. La pathologie
A. Définition
Pathologie respiratoire qui atteint le parenchyme pulmonaire, le foyer est localisé et cette atteinte est
infectieuse (germe isolé = pneumocoque).
Par voie de conséquence il y a une réduction de la surface d’échange gazeux.
Le pneumocoque est une bactérie responsable d’infection communautaire, contagieuse et saisonnière.
Risque d’extension du foyer infectieux de manière locorégionale nécessitant une surveillance particulière.
B. Les signes généraux :
La température : on ne peut pas établir réellement depuis quand elle a de la température.
Le mari lui non plus n’est pas bien au courant, 39.2 à l’entrée 38.5 ce matin.
Donc en 48h avec le traitement subit, il n’y a pas de baisse significative de la T°C.
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L’hyperthermie causée par l’infection est lié à la libération dans l’organisme de substance pyrogène
de la inflammatoire, pas de frison mais hypersudation qui va générer une perte hydrique et d’ions
donc risque de déshydratation de la personne.
Cette fièvre (problème réel) génère aussi des courbatures.
Cette personne chez elle avait déjà un problème d’asthénie qui reste présent au moment de son
hospitalisation.
La légère altération de l’état de conscience est liée à toutes les agressions qu’elle a subit : fièvre,
perte d’eau, perte de ses repères de vie entrainant un syndrome confusionnel (transitoire).
Les urine sont foncée (le médecin demande une diurèse des 24h pour surveiller les le bilan des
entrée et sortie, surveillance de l’équilibre hydroélectrolytique car la personne est perfusée) car la
personne bois peu et transpire beaucoup donc les urines son concentrées.
Douleur : courbatures liés à l’hyperthermie.
C. Les signes spécifiques :
Mme B tousse depuis 1 mois de façon irrégulière (moyen de défense pour expectorer les exsudats,
déchet de l’appareil respiratoire).
C’était le premier signe d’apparition de réaction de défense locale, donc le premier signe d’appel
précoce.
Elle tousse mais ne crache pas, c’est une toux non productive.
Elle tousse surtout la nuit car la position ne favorise pas la respiration.
Processus d’aggravation d’autant plus qu’elle se plain de douleur thoracique droite à l’inspiration qui
correspond à un des signe inflammatoire à douleur locale.
Cette douleur peut générer pour elle une douleur à la mobilité et générer le sommeil de cette
personne.
Perte d’appétit = c’est un facteur de risque qui se rajoute
D. Paramètres vitaux :
o Fréquence respiratoire à 40 et pouls accéléré : réponse de compensation de l’organisme à
l’hyperthermie
o TA : difficile à évaluer par rapport à un TA précédente.
Elle est à 11/8 : pour que cette tension soit bien physiologique, la minima devrait être la
maxima/2 + 1 : donc la maxima devrait être à 13, donc là c'est très légèrement pincé p/r à la
minima.
Mais s’explique par le fait que cette personne a de la fièvre et est déshydratée.
E. Examens biologiques :
o Trains d’hémocultures : série de 3 prélèvements à une heure d'intervalle dont le but est
d’identifier le germe.
Le train d'hémoculture se fait en général au moment d'une poussée de T°C et avant la mise en
place du traitement anti-biotique ou alors au moment d'une chute du pic sérique.
o La NFS donne un nombre de GR proche de la normale = pas d'anémie réelle mais en GB
(23800) = Hyperleucocytose signifiant la réponse immunitaire spécifique de lignée à
l’infection
 L’hémoglobine (93gr/L), pigment qui va servir à fixer l’O2 et répondre aux besoins
des échanges gazeux dans l’organisme (basse donc la saturation en O2 va être
modifié)
 L’hématocrite (rapport des éléments figurés aux éléments total du sang) est correct
 La protidémie permet de mesurer le niveau éventuel de dénutrition (70 g = norme).
Important car c’est une petite dame menu qui a une perte d’appétit.
Il permet aussi d’adapter une posologie médicamenteuse qui ne soit pas toxique à la
personne.
 La VS (vitesse de sédimentation) est un examen pas vraiment spécifique. Ici élévation
importante car N=5mm à la 1ère heure et 15 à la deuxième.
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Elle peut être modifiée par un processus inflammatoire. (savoir les normes)
o L’ECBU est demandé car l’infection urinaire est fréquente chez la femme âgée qui pourrait
augmenter la T°C et se surajouter à son problème infection pulmonaire (possibilité de lui
mettre une sonde urinaire).
Le médecin s’inquiète des vaccinations de Mme B qui ne sont pas à jour (risque pour les personnes âgées
plus fragiles contre certaines pathologies comme la grippe saisonnière, pneumovax pour les voies
respiratoire et le tétanos).
F. Intérêt du traitement
o Perfusion glucosé isotonique : intérêt apporter la quantité de sucre nécessaire pour la
personne et hydratation (empêche le risque de déshydratation).
Risque infectieux lié à la porte d’entrée à traiter en collaboration.
o Prodafalgan® : objectif antipyrétique mais aussi antalgique, risque d’allergie (quand elles ne
sont pas connues) et d’hépatotoxicité.
o Erythromycine en flash : antibiotique à large spectre prescrit à la personne avant de
connaître le germe en cause.
Ainsi qu’une bithérapie en l’associant à un autre antibiotique (Rocephine). A 10 h le germe
est isolé mais résistant à l’érythromycine qui n’a pas eu d’effet d’efficacité et explique que la
température ne soit pas tombé (seule la voncomycine a eu l’effet attendu).
L’évolution de la pathologie infectieuse en est au même point (pas d’aggravation ni
d’amélioration)
o Aérosol avec association de 3 produits : antibiotique permettant la désinfection locale du
foyer d’infection,
 Un corticoïde pour réduire l’inflammation locale qui va également faire baisser la
douleur ressentie.
 Un fluidifiant bronchique qui permet de réduire les mucosités et permettre
l’expectoration afin de faire sortir les sécrétions qui doivent être purulente.
III. Diagnostics infirmiers
Autonomie de la personne : incapable de se lever seule et d’assurer sa toilette conséquences de
l’asthénie importante sur le mode de vie habituelle :
o Incapacité partielle de gérer ses soins d’hygiène liée à l’asthénie générale à ses courbatures
o Perte appétit, refuse de boire spontanément, baisse apports hydriques : risque de déficit
nutritionnel qui peut être majoré par une modification du gout de certains antibiotique ou
une sécheresse buccale liée à la polypnée (peut devenir un problème collaborant potentiel
o Pas allé à la selle depuis trois jours : altération du transit intestinal lié à la baisse de la
mobilité et la baisse de l’apport hydrique.
o Risque d’altération des téguments (reste alité) et aussi thromboembolique lié à son poids
et son manque de mobilité.
IV. Pronostic
Le traitement a été réadapté, car son germe était résistant à un antibiotique.
Une amélioration rapide de la situation doit avoir lieu lié à son traitement antibiotique sous réserve d’une
décompensation lié à un autre appareil dû à son âge.
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