Télécharger le programme éclairages de la psychanalyse

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Eclairages de la psychanalyse aux soins des addictions
Animateurs / Formateurs : Martine LACOSTE, Vice-présidente Fédération Addiction,
Directrice de l’association Clémence Isaure & Jean-Jacques SANTUCCI, Administrateur de la
Fédération Addiction, Directeur de l’association Addiction Méditerranée.
L’accompagnement quotidien des sujets en butte aux addictions se confronte fréquemment aux
répétitions de conduites qui ne peuvent « se comprendre » si on exclut la notion de fonctionnement
inconscient.
L’éclairage psychanalytique permet d’appréhender cette notion ainsi que ses conséquences dans le
parcours des personnes qui sollicitent notre aide.
Sauf à voir se poursuivre et s’amplifier les répétitions et les echecs, il est important de tenir compte de
ce qui échappe au sujet (et par la même au soignant).
Si l’éclairage psychanalytique n’a pas à être exclusif et peut même être complémentaire d’autres
approches, il reste, néanmoins, extrêmement précieux pour mieux appréhender, voire comprendre les
parcours des personnes « addictes » (toxicomanes, alcooliques…), ainsi que les pratiques
thérapeutiques et /ou d’accompagnement qui s’y réfèrent.
Cette formation, destinée aux soignants, travailleurs sociaux…. des secteurs sanitaire et médico-social,
après avoir abordé les concepts opérant dans le champ des addictions, permettra, à l’aide de cliniciens
exerçant dans des structures spécialisées, d’aborder et de réfléchir et d’échanger à partir de situations
cliniques issues de la pratique.
1er jour
14h - 17h30
Le toxicomane, une objection à l’inconscient
Serge LAYE, Psychologue - Association Clémence Isaure, Toulouse
9h - 9h25
Accueil des participants
9h30 - 10h30
Présentation et attentes des participants
10h30- 12h30
Quelques concepts psychanalytiques opérants dans le champ
des addictions…
Extraits d’une expérience clinique auprès de patients
alcooliques
François DESPLECHIN, Psychologue clinicien au CSAPA Addiction
Méditerranée, Marseille.
François DESPLECHIN, Psychologue clinicien au CSAPA Addiction
Méditerranée, Marseille.
2ème jour
9h30 - 12h30
14h - 17h30
Les conditions de la rencontre
Retour à la clinique (à partir de situations amenées par les
participants)…
Dans nos métiers, il est souvent question de "créer une alliance
thérapeutique". Mais avant de s'allier, il faut rencontrer. Que peut nous
Jean-Jacques SANTUCCI, psychologue clinicien, directeur de
dire la psychanalyse de ce moment si particulier qu'est la rencontre de
l'autre ?
l’association Addiction Méditerranée, Marseille.
Jean-Jacques SANTUCCI, psychologue clinicien, directeur de
l’association Addiction Méditerranée, Marseille.
Martine LACOSTE, Vice-présidente Fédération Addiction, Directrice
de l’association Clémence Isaure
3ème jour
14h - 16h30
Errance et addiction
9h30 - 12h30
Marijo Taboada, Psychiatre, DAPSA
Olivier DOUVILLE, Psychanalyste, Maître de conférences des
Universités, Laboratoire CRPMS Université Paris 7
16h30 - 17h00
Bilan, perspectives, évaluation
Méthodes/Objectifs
Tarifs
Approches théoriques et cliniques, intégrant méthodologie et
pratique.
Par personne
Adhérent Personne Physique (année en cours) :
330 €
Personnel de Structure Adhérente (année en cours) : 420 €
Non-Adhérent :
560 €
Formation Continue :
650 €
Profil des participants
Professionnels du secteur sanitaire et social souhaitant s’enrichir sur les approches de la psychanalyse.
Cette formation est limitée à 20 participants
Lieu
Siège de la Fédération Addiction
Hôpital mère enfant de l’Est Parisien
9, rue des Bluets
75011 PARIS
(Métros : Ligne 3 Rue Saint Maur – Ligne 2 Ménilmontant)
Présentation de la formation.
Objectif : à partir de trois interventions, nous essaierons d’éclairer les participants sur deux concepts
majeurs de la clinique qui ne concernent pas que la pratique du psychologue, mais aussi celle de tous les
intervenants en milieu médico-social.
Le premier, le concept de transfert – qui traverse toute relation thérapeutique – sera expliqué en fonction
des théorisations de S. Freud et J. Lacan.
Le second, le concept de manque, particulièrement investi dans le champ médical, sera éclairé par la
psychanalyse comme étant lié à la question du désir, en tant que celui-ci traverse et structure la relation
clinique.
Enfin sera présentée une intervention clinique présentant deux cas de patients suivis au Csapa en
psychothérapie.
1) Le transfert
Ce que la psychanalyse appelle « transfert » est une notion théorique nécessaire à la pratique du clinicien.
Le transfert est un phénomène théorisé par S. Freud qui en fait le moteur de la cure. Il excède le champ de
la relation clinique pour s’inscrire dans toutes les relations sociales. La psychanalyse soutient que
l’interprétation du transfert est un opérant nécessaire du dispositif de la cure. Dans la mesure où tous les
intervenants sociaux y sont confrontés, il est proposé, avec cette intervention, d’explorer et de présenter
ce concept.
2) Le manque dans la psychanalyse
La notion de manque traverse le champ des addictions. Le sujet peut être « en manque » (de cocaïne,
d’alcool, d’héroïne, etc.) désignant ainsi le manque dans le registre physique du corps et du besoin.
Pourtant la notion de manque dépasse celle du besoin. Le manque, nous enseigne J. Lacan, est aussi
corrélatif du désir, et cette corrélation entre désir et manque est la dynamique même du sujet.
En d’autres termes, il faut que le sujet manque pour qu’il… désire.
Le rapport au manque dans la clinique se trouve alors éclairé sous un autre angle, et, dès lors, vouloir
soigner le patient en le protégeant de la douleur que lui fait éprouver le manque, peut être, dans l’acte
thérapeutique, un geste qui omet la question du désir pour le sujet.
3) Extrait de suivis cliniques
Cette intervention clinique présentera deux extraits d’une expérience clinique auprès de patients
alcooliques. L’un, Monsieur Z. présentera dans la relation clinique une ré-alcoolisation suivie d’une
interruption du soin, l’autre Madame F. patiente abstinente présentera également une ré-alcoolisation
mais dans une perspective différente. Dans les deux cas, nous essaierons de montrer qu’il ne s’agit pas
forcément de rupture du lien thérapeutique.