AGS 2015 – Living Tomorrow

AGS 150523 - SPEECH PRESIDENT FR
AGS 2015 – Living Tomorrow
Chers collègues,
Chers amis cyclistes,
En tant que président, je vous souhaite tous encore une fois la bienvenue dans ce cadre
magnifique de Living Tomorrow.
Grâce au partenariat que nous avons pu conclure avec Living Tomorrow, nous pouvons de
nouveau utiliser cette location unique et centrale pour quelques réunions ou événements.
Living Tomorrow n’est pas inconnu pour nous.
Nous y avons déjà organisé quelques assemblées générales statutaires dans le passé et un
Championnat de Belgique magnifique et ensoleillé a eu lieu également sur ce site en 2003.
Cette année, le Championnat de Belgique sera disputé à un endroit pas loin d’ici. Nous
sommes convaincus que les Championnats de Belgique à Tervuren, aussi bien chez les
dames que chez les hommes, deviendront un grand succès. Quelques-uns de nos coureurs
élites doivent encore laisser voir quelque chose, de sorte que ce sera sans aucun doute une
épreuve captivante.
Contrairement à ce que certaines personnalités de presse prétendaient, 2014 était bien une bonne
année pour le cyclisme belge. Ce n’était pas une année ‘Grand Cru’ – les grands moments absolus
manquaient effectivement – mais c’était une année où les Belges ont réalisé globalement de bonnes
performances sur la route et dans le cyclo-cross et où nos équipes nationales ont eu de bons scores
dans toutes les disciplines et catégories.
Les années où les pays cyclistes traditionnels, avec la Belgique, la France et l’Italie en tête, se
partageaient toutes les grandes épreuves, ont probablement passé définitivement et ne reviendront
plus. La mondialisation se développant de plus en plus joue un rôle fondamental. De plus en plus
de coureurs élites en provenance des pays de plus en plus nombreux se présentent et exigent leur
place. Pensons à l’Australie avec entre autres Gerrans, à la Pologne avec Kwiatowski, à la Colombie
avec quelques grimpeurs et maintenant aussi des sprinters.
La Belgique garde toutefois sa place dans le peloton. Chez les hommes, nous avons terminé 6ème
dans le WorldRanking, chez les dames nous nous sommes classés aussi à une magnifique 6ème
place. Toutefois, nous ne pouvons être aveugles et devons constater qu’il y a actuellement surtout
des défauts dans les grands tours et les sprints. Sans doute aussi parce que beaucoup de nos
espoirs doivent se sacrifier maintenant aux coureurs élites étrangers.
Pour la RLVB, les équipes nationales dans les différentes disciplines et catégories restent
nos points forts. Le ‘BEL Cycling Team’ est bien connu et joue, en étroite collaboration avec
les ailes, un rôle essentiel dans la formation de nos plus grands espoirs.
Néanmoins, cela exige beaucoup de moyens. Les autorités font de grands efforts, mais nous
devons être conscients que pas moins de 70% du budget du Belgian Cycling Team vient de
nos propres moyens. Cela n’est pas évident vu que, dans le contexte économique difficile, il
devient de plus en plus difficile de trouver de nouveaux partenaires, où même de garder les
partenaires existants.
Le programme et le budget du Belgian Cycling Team deviennent aussi toujours plus lourds
par l’ajout de nouvelles disciplines et de nouveaux événements.
Récemment, le BMX Freestyle a été ajouté comme nouvelle discipline officielle à l’UCI. Cela
offre vraisemblablement des opportunités aux jeunes, mais son intégration exigera en
premier lieu beaucoup d’efforts de la part des fédérations nationales.
A partir de 2016, les Championnats d’Europe seront ouverts aux coureurs pros. Pour les
organisateurs ambitieux dans notre pays, cela ouvrira sans aucun doute de nouvelles
perspectives à partir de 2018.
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En juin, il y aura également la première édition des Jeux Olympiques Européens à Baku. Ils auront
lieu aux Pays-Bas en 2019.
Il est clair que, pour les fédérations nationales, les limites du possible sont réalisées. Il faudra faire
toujours plus de choix.
Pas plus qu’un an et quelques mois nous séparent des Jeux Olympiques à Rio. Ce sera un critère
de valeur important et une éventuelle promotion pour les différentes disciplines cyclistes. Comme il
se présente maintenant, nous pourrons de nouveau déléguer une belle et importante délégation.
Nous devrons ambitionner au moins une médaille. Cela donnerait un nouvel élan incroyable au sport
cycliste si p.ex. Jasper De Buyst, Anne-Sophie Duyck, Jolien Dhoore – et pourquoi pas nos coureurs
route – pouvaient remplir ces ambitions.
En route vers Rio, le CM BMX à Zolder en juillet 2015 est une étape importante. J’espère
sincèrement que les deux ailes feront usage de cet événement du monde pour promouvoir
davantage cette discipline Olympique et attirer ainsi de nouveaux jeunes.
Cette autre discipline Olympique – le MTB – reste un gros souci. Githa Michiels est formidable
et peut montrer ses ambitions pour Rio. Néanmoins, la discipline ne progresse pas. Il y a trop
peu de jeunes (garçons et filles) et il y a également une baisse d’épreuves sur le plan
international.
L’afflux des jeunes est un problème pour toute une série de nos disciplines. Aussi la piste
rencontre des difficultés. A long terme, cela menace notre fonctionnement Olympique.
Surtout les clubs devraient y consacrer plus d’attention et se mettre ouverts à ces disciplines
qui forment une école dans d’autres pays d’où sortent de nombreux coureurs élites. Un
meilleur usage optimal des ‘circuits protégés’ par les ailes, sections et clubs pourrait
contribuer à cet effet.
Le cyclisme – dans les différentes disciplines – est plus que jamais le sport actif numéro 1 en
Flandre. De nombreux récréants pratiquent la route, le cyclo-cross ou la piste. En ce qui concerne
la Wallonie, il y a encore un énorme potentiel et il est réjouissant de constater que le ministre
responsable en la matière le considère comme une priorité.
Nous espérons avoir finalement aussi le soutien politique dans les deux communautés pour intégrer
les nombreuses petites fédérations d’une manière harmonieuse dans le fonctionnement global des
deux ailes. Cela ne peut offrir que des opportunités au cyclisme.
Un problème déjà signalé l’année passée est le fait que les excellents résultats du Belgian Cycling
Team et le grand nombre de déplacements, de stages et d’autres initiatives ne sont pas toujours
estimés à leur juste valeur ou sont peu connus.
C’est la raison pour laquelle - et aussi afin de promouvoir les autres initiatives et événements de la
RLVB – il a été décidé de recruter un responsable de presse et de médias, Guy Vermeiren, un
journaliste cycliste renommé. A titre personnel, je le vois comme un investissement très important
vers l’avenir.
La collaboration avec et entre les deux ailes est et reste essentielle pour développer le
cyclisme en Belgique. En respectant l’indépendance de chacun, il y a lieu de vérifier – plus
que jamais – où et comment on peut collaborer pour se renforcer ensemble.
Il s’agit d’utiliser les moyens communs d’une façon optimale et ce sera de plus en plus une
nécessité.
Les ailes, les sections provinciales et les clubs sont et restent la base. Ce sont bien les clubs
qui sont les gardiens et détenteurs des valeurs que nous défendons. Mais ici aussi, le
renouvellement et le dynamisme constituent une mission permanente.
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Il devient toutefois de plus en plus difficile de trouver des volontaires et des collaborateurs
capables.
Le temps où ils se présentaient eux-mêmes spontanément, semble dépassé. Développer de
nouvelles initiatives à ce sujet est une mission de base des deux ailes qui devient de plus en
plus prioritaire. En tant que coupole, nous devons soutenir ici les ailes et les sections d’une
façon optimale.
Dans tous les segments, nous devrons travailler pour attirer aussi bien des jeunes que des
dames pour des fonctions d’administrateur.
Sans bénévoles, il n’y a pas de sport et, à tous les niveaux, ils méritent vraiment tout notre respect.
En outre, nous devrons libérer ici les moyens nécessaires pour donner une formation et un soutien
permanents et professionnels.
Quant à la formation et le soutien, je tiens à remercier les sections provinciales pour leur appui lors
des sessions d’information, destinés aux juniors, relatives à un sport sain et à l’antidopage. Cellesci sont un vrai enrichissement que tout le monde peut apprécier.
Les efforts faits par les différentes fédérations en ce qui concerne la politique antidopage semblent
être rentables. Notre sport est de moins en moins mis en cause. Il est toutefois regrettable que la
justice et Medisch Verantwoord Sporten/Nado Vlaanderen n’aient pas pu faire preuve du même
professionnalisme dans l’affaire du dit ‘docteur d’ozone’. La manière dont ces dossiers ont été
expédiés et passés à la presse par la Flandre, nous étonne quelque peu.
En bref, il y a encore de nombreux défis à relever dans les années à venir. Ils sont toutefois
fascinants et j’en suis convaincu que si les clubs, les sections et les ailes collaborent d’une façon
harmonieuse et professionnelle, le cyclisme peut augmenter et se développera encore davantage.
Merci de votre attention.
Tom Van Damme, président RLVB