Il défilera avec les militaires pour le 14 Juillet

dimanche Ouest-France
14 juillet 2013
Angers et sa région
Il défilera avec les militaires pour le 14 Juillet
Jonathan, 22 ans, a réalisé cette année, son service civique. En récompense, il descendra
les Champs-Élysées, ce dimanche, pour la fête nationale.
« Je suis assez surpris. » Ce dimanche, Jonathan, un Avrillais de
22 ans, descend les Champs-Élysée
pour le défilé du 14 Juillet. Au côté,
des commandants, capitaines et autres militaires. Pourtant Jonathan n’a
rien à voir avec ce monde-là. « J’ai
une licence en énergie renouvelable », précise-t-il.
Alors pourquoi ? « Cette année, j’ai
décidé de stopper mes études pour
me rendre utile », raconte Jonathan.
Bénévole à Unis-cité depuis octobre,
Jonathan y exerce son service civique. Parmi ses missions : enseigner
les éco-gestes au Grand-Pigeon, ou
collecter des souvenirs avec Passeur
de mémoire. C’est dans cette association qu’on lui a proposé de participer
au défilé. « J’avais postulé un peu
au hasard, avoue-t-il. Je ne pensais
pas être retenu. » Choisi parmi 100
jeunes du Maine-et-Loire effectuant
leurs services civiques, Jonathan a
appris début juin qu’il devrait parcourir les Champs-Élysée, pour la fête nationale.
Réveil quotidien : 3 h 45
L’Avrillais est parti lundi dernier pour
préparer le défilé. Tout au long de la
semaine, logé dans l’internat d’un lycée, Jonathan a été réveillé à 3 h 45
pour un entraînement au défilé de 5
à 7 h. « Heureusement, on a le droit
à une petite sieste de 10 à 12 h », se
Sur le quai de la gare, Jonathan était impatient de partir.
console-t-il. Pour Jonathan, ce voyage
vaut largement un petit sacrifice de
sommeil. Le dimanche, il déjeunera
à l’Élysée avec le Président de la République. « Je ne sais pas du tout
comment cela va se passer. C’est un
peu flou », confie-t-il. Seule certitude,
Dans les secrets du feu d’artifice
Un peu anxieux aussi. Reine imagine
déjà Jonathan dans son costume
bleu uniforme et son béret. « Je suis
très fière. »
Valentin NOËL
Du volley sur sable en bords de Loire
Le 15e tournoi Anjou Loire volley-ball fait étape aux Ponts-de-Cé,
aujourd’hui. Des matchs ouverts aux amateurs et aux confirmés.
Archive
Derrière les explosions en cascade se cache un travail de longue
haleine, largement méconnu du grand public.
630 kg d’explosifs ont été utilisés pour le feu d’artifice du 14 Juillet,
hier soir à Angers
« Nous voulons faire rêver les gens,
qu’ils s’évadent, comme dans un
film… » David Hamon hésite avant de
dévoiler les secrets de ses feux d’artifice : « Il y a une part de magie dans
ce genre de spectacle », sourit cet
homme de 37 ans, artificier au sein
de la société familiale Féerie.
La préparation du feu d’artifice
d’hier soir, à Angers, a commencé
dès la mi-janvier. Un délai nécessaire
pour « se coordonner avec la Ville,
la police, les autoroutes etc ». Le
rythme s’est accéléré depuis lundi :
« 8 h-21 h tous les jours pour les huit
artificiers et moi », souffle celui qui
imagine le 14 Juillet angevin depuis
lui et ses collègues du service civique
seront en fin de cortège.
« Cela va être une super expérience pour lui », assure Reine, sa
mère. Les parents de Jonathan l’ont
soutenu dans toutes ses démarches.
Aujourd’hui, ils sont heureux pour lui.
1998. Principale difficulté : la météo,
mais aussi l’absence de tests pyrotechniques. « On n’est jamais sûr
que les fusées partent ! Il est très
rare que tout fonctionne : heureusement, le public ne le voit pas la plupart du temps. »
Le show d’hier, long de 22 minutes
et qui a nécessité 630 kg d’explosifs,
a d’ailleurs failli être annulé : fin juin,
la Maine était trop haute de deux mètres. « On ne pouvait alors pas assurer la sécurité des spectateurs. On
a obtenu l’autorisation définitive le
1er juillet. »
Julien NÉNY.
L’édition passée avait été ensoleillée.
C’est un « mini-tour de France » qui
fait étape aux Ponts-de-Cé, ce dimanche. Pas de vélos sur les routes,
mais des filets de volley montés en
bords de Loire à l’occasion du 15e
tournoi de l’Anjou Loire volley-ball. Un
événement itinérant organisé par le
comité départemental de volley.
Sa présidente Pascale Robineau ne
s’en cache pas : « Nous voulons promouvoir ce sport. » Eté oblige, pas
de matchs en salle mais sur le sable
et l’herbe. « Jouer en extérieur prolonge la saison et l’ambiance est différente. » Une quarantaine d’équipes
répondent présentes chaque dimanche depuis la première étape à
Saumur, le 21 juin dernier.
Les novices peuvent évidemment
participer à l’Anjou Loire volley-ball. Ils
côtoieront des volleyeurs confirmés,
« des joueurs évoluant en régional
et national ».
Pour l’occasion, une quinzaine
de terrains seront montés, près des
douves du château, pour des matchs
de 3 et 4 joueurs. Si les femmes sont
assez nombreuses dimanche, les organisateurs envisageront un tournoi
féminin. L’Anjou Loire volley terminera son périple sportif le dimanche
21 juillet, à Ingrandes.
Audrey CAPITAINE.
Dimanche 14 juillet, près du
camping des Ponts-de-Cé. A partir de 12 ans. Inscriptions à partir de
10 h. 8,50 € pour une première participation, T-shirt compris, 5,50 € pour
les habitués. Gratuit pour les moins
de 15 ans. Restauration sur place. Infos au 06 70 36 01 57.